NIET UITLBENEN MARQUÉS DE COLLECTIONS (DESSINS — ESTAMPES) ff* f LES LuCr Y MARQUÉS DE COLLECTIONS DE DESSINS & D'ESTAMPES Marqués cstampillées ct écrites de collections particulièrcs et pubüques. Marqués de marchands, de monteurs et d'imprimeurs. Cachets de vente d'artistes décédés. Marqués de graveurs apposées après le tirage des planches. Timbres d'édition. Etc. AVEC DES NOTICES HISTORIQUES SUR LES COLLECTIONNEURS, LES COLLECTIONS, LES VENTES, LES MARCHANDS ET ÉDITEURS, ETC PAR FRITS LUGT SUPPLÉMENT LA HAYE 1956 MARTINUS NIJHOFF LANGE VOORHOUT 9 INTRODUCTION DEPUIS la publication, en 1921, de notre ouvrage sur les Marqués de Collections, les notes complémentaires se sont amoncelées. Parmi les collections alors décrites plusieurs se désintégrèrent ou connaissaient des sorts nouveaux, événements qu'il fallait relater. La plupart des collections publiques se développaient et de nouveaux cabinets d'estampes surgissaient, surtout en Amérique, donc chroniques a mettre a jour. Des marqués encore anonymes avant 1921 trouvaient parfois leur identification. Mais surtout de nouveaux collectionneurs particuliers débutèrent, dont certains bientöt jouaient des röles importants. Sans doute parmi eux quelques - uns adoptèrent un cachet dans un sentiment de publicité, mais pour la plupart les motifs étaient plus purs et sérieux. N'oublions non plus les artistes qui fleurirent depuis 1921 et se servirent de cachets pour authentifier leurs cEuvres ou dont les oeuvres de leur succession furent timbrées dans le même but. II importait aussi d'avertir les amateurs contre le travail des faussaires: imitations plus ou moins habiles de marqués existantes (surtout de ventes d'atelier de grands artistes) ou inventions de marqués de collections fictives. Tant que les arts graphiques auront leurs fidèles, le „collectionnisme" continuera son évolution et il est a prévoir que dans trente ou quarante ans une nouvelle moisson de renseignements demandera a être codifiée. Mais il est aussi a prévoir qu'après ce délai nous ne serons plus de ce monde pour nous en occuper. Puisse alors un héritier spirituel reprendre notre tache. Ce serait le moment de refondre notre volume initial et les suppléments en un seul ouvrage. Nous avons pensé qu'actuellement le temps n'était pas mür pour une telle refonte et nous avons préféré présenter en un seul volume supplémentaire toutes les informations glanées depuis 1921 qui, chemin faisant, ont grossi au-dela de nos prévisions. Pratiquement c'était d'ailleure la solution la plus simple et d'autre part la plus avantageuse pour les possesseurs du volume principal. Même si les clichés de 1'édition de 1921 n'avaient pas, comme ce fut malheureusement le cas, dispara pendant 1'occupation allemande de 1940-1945, une réimpression eut été trés coüteuse et aurait déprécié la valeur de 1'édition Originale. Celle-ci restera donc intacte, mais comme le monde des amateurs s'est élargi, nous avons augmenté le tirage du supplément et nous avons fait tirer du volume principal, en fac-similé, un nombre proportionnel d'exemplaires qui seront. vendus seulement aux acheteurs du supplément ne vn possédant pas le volume principal depuis longtemps épuisé. Ce teage en reproducüon est forcément moins net que 1'édition originale qui gardera ainsi tout sou attrait En parcourant ce supplément, 1'amateur rencontrera quantité de collègues qui lui étaient restés inconnus et ü s'étonnera de leur nombre. Tous, bien entendu, ne sont pas des personnalités marquantes, mais les caractères ne manquent pourtant pas. ^ » heureux de faire revivre, par de nouveaux articles, des figures remarquables dun lotatam passé comme Abr. Orteüus, Jan Six et Valerius Rover et, tfun passé phis nipprochede. Ltiés zélés comme Camille Marcille, Engel-Gros, Mo™»;*éla^ Rothschild Paul Mathey, Jean Masson, Gabriel Cognacq, Fénéon, le docteur Gachet, Alfred S^tnerton SS, Madame Kröller-Müller, Sir Robert Witt, le docteur Bierens de Haan et Franz Koenies, parmi tant d'autres enthousiastes. « «X» (nous8raVons déja dit en 1921, mais on ne peut assez le répéter) ne prétend pas donner une histoire générale des coUectionneurs de dessins et *"**t~£ « L de ceux qui par 1'apposition d'une marqué ont laissé tracé de leur activité, et son but principal est d'établir entVe ces amateurs du passé et ceux d'aujourd'hui des rapports aussi concrets vivants, intimes que possible. Pour les créex, nous dépendions de renseignements ZX &é nos instances, ne nous parvinrent pas toujours suffisamment ?^J*«*«° Tlettref restèrent même sans réponse. U y avait aussi des amateurs qui, par modesüe ou par cachotterie, n'ont pas permis la publication de leurs marqués et certams marctands oTt voulu garder le secret sur des collections encore inconnues. Lotemps dissipera peu a pen rtdsprétexteshumainementexplicables,etunprentierap^ Ipplément. Nous serions heureux de continuer a réunir de telles données et de les léguer a Hn titut de Documentation pour 1'Histoire de 1'Art a La Haye, pour qu'un successeur les y tiouvTcet Institut a déja largement soutenu et facilité notre travail et nous lui en sommes Ï Siverset5ïcts nous empêchant de nous consacrer entièrement au présent ouvrage, nous dépendions aussi de 1'aide de collaborateurs. Certains ont été au-dessus de tout éloge, nuu. d'autres ne parvinrent pas toujours a insuffler la vie a leurs textes. I* lecteur aura donc certaints imperLtions a pardonner. Nous avons confiance qu'ü se rendra compte, en consultan TsuppZent, combie'n les recherches ont dü être longues et pénibles et V* nouslesommesnous-mêmes.remph^rec^^^ qui ont bien voulu contribuer au résultat collectif que présente cette pubhcaüon Tous ceux £ nous avons remerciés dans 1'introduction du volume VW^f^^T^ pour autant que la mort ne les en empêchait pas. Les places vides des dxsparus ont heureusement e^reprises par des spécialistes plus jeunes dont 1'enthousiaste activité compensa* ^ou^nn-s'personnels, soufce si importante pour un travail comme le ndtre, ™^sézrx k tombeau des défunts. De cette relève obligeante nous voulons nommer et remercier surtout, ^ oonlrvateurs de collections publiques, A. E Popham et I. l Londres, K. T. Parker et G. L. Taylor de 1'Ashmolean Museum a Oxfo£ G. Robertton du Fitzwüliam Museum a Cambridge, M- J. Bouchot-Saupique du ^ * J Vallerv-Radot de la Bibliothèque Nationale a Paris, le Dr. O. Benesch et le Dr E. Knab de vlZünz l Vienne, C. O. Schniewind de 1'Art Institute of Chicago, A. Hyatt Mayor d^ MelopoUtan Museum a New-York, C. Zigrosser du Philadelpma Museum of Art, U»* ^tef Mongan du Fogg Art Museum a Cambridge (Mass.) et Elizabeth Mongan de la NaTnaT GaLy a Washington, M-Leona E.Prasse du Cleveland Museum of Art, »e Jro- LseurT Ovan Regteren Altena et le Dr. KG Boon du Rijksprentenkabmet a Amsterdam E ^Haverkamp Begemann du Musée Boymans de Rotterdam, J. van Borssum Bmsman du MuÏÏ Te^Ta Halrlem, le Dr. P. Halm et le Dr. B. Degenhart de la Sammlung a Munich, W Dr. H. van Dam van Isselt de 1'Istituto Stonco Olandese a Rome, vin le Dr. G. Jungmarker et le Dr. P. Bjurström du Nationalmuseum a Stockholm, le Dr. J. Sthyr de la Kongelige Kobberstiksamling a Copenhague et Mme Dr. M. Pfister-Burkhalter du Kunstmuseum a Bale. Parmi les critiques et amateurs relevons avec une particuliere gratitude R. Druart de Reims, E. H. Zeiger-Viallet de Paris, le Dr. E. Göpel de Munich, le Dr. W. Beek de Berlin, le Dr. A. Schmid de Vienne, le Dr. E. Schilling de Edgware, le Dr. A. Welcker et le Dr. Chr. P. van Eeghen d'Amsterdam. Et enfin les nombreux experts et marchands qui ont bien voulu sacrifier tant d'heures précieuses dont ils ont frustré leurs affaires: toujours en tête H. J. L. Wright de la maison Colnaghi, puis O. H. Barnard, W. A. Martin de la maison Christie et M016 C. Gronau de la maison Sotheby, tous ces quatre a Londres, M. Rousseau, J. Cailac, P. Prouté, A. Pacitti, J. Rodrigues-Henriques, tous a Paris, Ed. Trautscholdt de Leipzig puis de Düsseldorf, R. H. Zinser et H. Wunderlich de New-York, E. W. Kornfeld de Berne, F. W. Hollstein et P. Brandt, d'Amsterdam et Mme L. Zelenka de Vienne. Sans une équipe zélée et dévouée ce livre n'aurait jamais vu le jour. Dans la préparation du manuscrit, les vérifications et recherches mterminables et la mise sur pied du volume (et de son index!) 1'aide de Lucien Huteau è qui revenait déja une grande partie du travail en 1919 et 1920 pour le volume principal, a été particulièrement précieuse. Les usagers de ce manuel lui doivent une grande reconnaissance, ainsi qu'a Mme A. E. Schelfhout-van der Meulen, L. Weü, MUe L. Leclercq et Mme Dr. A. Seling-Thünker, qui n'ont jamais fléchi dans leur tache ardue. F. L. IX CLASSEMENT L'ouvrage est divisé en cinq parties: Pages 1—387. — Noms et inscriptions en toutes lettres, et initiales séparées ou monogrammées. Pages 388—413. — Figures: armoiries, corps humain, animaux, plantes et fieurs, objets, soleils et étoiles, croix, figures géométriques. Pages 414—418. — Marqués difficiles a déchiffer, et marqués japonaises. Pages 419—421. — Numéros. Pages 422—430. — Spécimens d'écritures. Pour la lre Partie, le classement est alphabétique. A chaque lettre, on trouvera d'abord les marqués comportant des noms ou inscriptions en toutes lettres, ensuite les marqués a initiales ou monogrammes. Marqués en toutes Jettres. Elles sont classées au nom du collectionneur, artiste, marchand ou éditeur. Ce nom propre prime tous les autres. A défaut d'un tel nom, les marqués sont classées au nom de musée ou de bibliothèque, a défaut de celui-ci au nom de ville, a défaut de ce renseignement au premier substantif essentiel. Marqués a initiales, chiffres ou monogrammes. Elles sont classées suivant 1'ordre dans lequel se présentent les lettres, mes dans leur ordre naturel, de gauche a droite. Lorsque les lettres sont entrelacées ou mêlées au point que eet ordre ne peut être établi, le classement est fait suivant leur ordre alphabétique absolu. XI A I. NOMS ET INSCRIPTIONS D. ABEGG (1789 - 1826), savant et musicien suisse. — Estampes anciennes. Dominikus Abegg étuy9~6 rs~?» dia le latin a Schwyz et a Muri, hl rhétorique et la philosophie a Saint-Gall, a puis, dans 1'intention de * s'adonner a la médecine, a 1'encre brunatre la physique, 1'anatomie, verso etc. aux universités de Turin et de Paris. II était violoniste et surtout organiste. II améliora considérablement 1'exercice de la musique d'église a Schwyz; composa aussi des operettes. On ne sait rien de la collection qu'il aurait formée. Sa signature a été relevée sur une estampe de Dürer (B. 39). ACADÉMIE DE MÉDECINE, Paris. — Portraits de médecins. L'Académie de Médecine, .actuellement 16 rue Bonaparte, fut fondée en 1820 pour être Ia conseillère officielle du gouvernement en matière de santé publique, et remplacer la Société royale de Médecine et 1'Académie royale de Chirurgie, toutes deux supprimées en 1793. EUe publie des Mémoires. Actuellement elle comprend des membres titularres, plus des Membres associés ou correspondants francais et étrangers. La bibliothèque de eet institut ne possede, en dehors des livres, qu'une collection de portraits de médecins iüustres (environ 6000), de caractère surtout documentaire, comportant même des photos et reproductions. Ces pièces sont conservées en albums. La marqué dans la dimension reproduite est la plus généralement employee; elle existe aussi en 3 cm. de diamètre. „ ACADEMIA REAL de BELL AS ARTES", Lisbonne. — Dessins anciens. lc ld i» recto a sec. recto a sec recto Les trois cachets ci-dessus sont en usage au Muséa de Lisbonne, possesseur d'une collection de dessins anciens dont il ne faut pas surestimer la valeur. La direction du Musée n'a pu nous fournir d'autres renseignements. „ACHENBACH FOUNDATION for GRAPfflC ARTS", San Francisco (États-Unis). — Estampes et dessins. Cette fondation embrasse en pre,fuc„..ru i mier Ueu rimportante collection foundation iormee par 1 amateur Moore S. ... ™,.TE Achenbach, donnée en 1950 au » i I musee de San Francisco connu a sous le nom de „California Palace . 3 of the Legion of Honor", puis noir. verso jgg et acquisitions faits depuis. Avant 1950 le musée ne possédait que peu d'estampes et de dessins, déposés a titre.de prêt a la fondation. Cette marqué est en usage depuis 1'année 1948. Elle s'ajoute aux marqués individuelies de l'amateur reproduites au n° 1918 quater du présent supplément oü Ton trouvera des renseignements plus amples. 1 1 A — NOMS ET INSCRIPTIONS BIBLIOTHÈQUE NATIONALE, Cabinet des Estampes, Paris. — Estampes. Ce cachet a été en usage jusqu'en 1913. L existait un autre cachet avec le mot acquisition suivant la courbure de 1'ovale, abandonné plus tót. Pour la nouvelle marqué, toujours en usage, voir notre n° 59*. rouge, recto Emile Adam bleu, recto E. ADAM (1828 - 1899), officier de cavalerie pms magistrat, Nancy. — Dessins et estampes. Emile Adam, né a Gross-Rederchingen (canton de Rohrbach, Moselle), suivit d'abord la carrière militaire. Fut nommé chevalier de la Légion d'Hon- neur et se fixa après 1870 a Nancy oü il entra dans la magistrature. De 1888 a 1892 maire de cette ville qui lui doit Faménagement nouveau du Musée de peinture, la création du Musée de sculpture, enfin 1'embellissement du grand salon de 1'Hötel de ville. Depuis 1892, déja atteint dans sa santé, il se consacra a la Société lorraine des Amis de 1'Art dont il devint le president. Fut aussi membre de la Commission du Musée de peint ure. Protégea le jeune sculpteur Mathias Schiff (1862 - 1886). Était connu pour son amour passionné de 1'équitation. Sa fille épousa le Docteur Macé; tous deux sont décédés. Leurs enfants possèdent actuellement une collection d'estampes, provenant de leur grand-père, conservée dans un grand carton: ce sont des estampes assez dénudées, ayant trait au symbole de la vie d'Adam et Eve. L. J. ADELINE, Rouen (Complément a Partiele n° 5). Depuis la publication de notre ouvrage principal une biographie détaillée a paru dans M. Prévost et Roman d'Amat, Dictionnaire de Biographie franfase, Tome I (Paris, 1933), pp. 538-539. „AESTHETISCHES ATTRIBUT der Universitat WURZBURG". — Dessins et estampes. Marqué employée penj^)/f ,/ /ft, dant la période oü la col(Lj/ft/itn. (i^fltU lection, actuellement connue comme la „M. von 5a, bleu Wagner Stiftung, Kunst- geschichtliches Museum der Universitat Würzburg", portait le nom cité en titre (1832 - 1855). Elle servit pour les feuilles qui' ne provenaient pas de von Wagner. Voir notre article n° 2541". MUSÉE DES BEAUX-ARTS, Aix-enProvence. — Estampes et dessins. "t^STl Le Musée des Beaux-Arts, installé l^y dans le batiment de 1'ancien prieuré _A\"k J des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, construit en 1671, fut in5", noir auguré en 1838. Depuis cette époque, indépendamment des envois de 1'Etat et de nombreux dons divers dus a des particuüers, des collections importantes sont venues accrottre le fonds primitif, faisant du Musée d'Aix un des plus riches de la France. En 1849 le Musée s'enrichit de 1'important legs du peintre aixois Francois Marius Granet (1775 - 1849) composé de toutes ses propres ceuvres, toiles et dessins, formant son atelier et de sa collection particulière, avec son portrait célèbre par Ingres, peint a Rome en 1807. L'ensemble constitue le Musée Granet, voir n° 1092d. En 1858 vint le legs Frégier (tableaux et estampes), et en 1863 le don Spar, le conseiller honoraire de Bourguignon-Fabregoules, de la splendide collection qu'il tenait de son père: 269 morceaux de sculpture, parmi lesquels un buste de Cagliostro par Houdon, et 600 tableaux, principalement des écoles flamande et hollandaise. Encore, en 1880, la donation de la marquise de Gueidon, presque exclusivemcnt des ouvrages de 1'école francaise. La collection de dessins contient notamment des feuilles données a Rubens, Tiepolo, Guardi, Puget, Greuze, etc. Voir 1'étude d'Edouard Aude, Le musée d'Aix-en-Provence (Memoranda), Paris, 1921. J. H. ALBERS (XLXe siècle), Brême. tampes. Es- 5 c, violet, recto J. H. Albers possédait une collection graphique qu'il légua en 1849 au „Kunstverein" de Brême; elle fut détruite au cours de la dernière guerre. — Dessins et „ALBERITNA", Vienne. estampes. ALBERT1KA 5* 5° noir. verso noir, verso et monture Le cachet 5d, quelquefois dans un petit cadre rectangulaire ou en 10 mm., fut employé jusqu'en 1948. Depuis 1949 la marqué 5e est employée pour les nouvelles acquisitions et les feuilles d'ancien fonds qu'on a changé de monture. Pour rhistorique de la collection voir les articles 174 au volume principal et au présent supplément. ooubiette der AlBERTINA 5» noir, verso Les cachets 5f et 5g servirent pour les doublés ven~ dus a partir de 1922. La marqué 5d, mais avec le mot „veraussert" en dessous, fut aussi employée pour les doublés. Le cachet 5* est en usage depuis 1947. Voir pour les différentes ventes des doublés au n° 174 de ce supplément. 2 A — NOMS ET INSCRTPnONS 5', noir, recto Mme A. E. SCHELFHOUT - van der MEULEN (née en 1891), Amsterdam. — Sur sa collection de pointes-sèches de son mari. M™ Albertine Elisabeth Schelfhout, née van der Meuten, est Ia veuve de Lodewijk Schelfhout (1881 - 1943), artiste remarquable, qui a laissé un oeuvre gravé important, tout en pointessèches. Petit-fils du paysagiste Andreas Schelfhout, fort estimé de son temps (1786-1870), il travailla d'abord en Allemagne (1900 - 1903). Après un court séjour a Haarlem, il se fixa a Paris (1903 - 1913) oü, fréquentant assidument te Louvre, dessinant dans divers ateliers, il continua d'étudier, mais librement, sans aucun maltre, absolument par lui-même. Au cours de cette période il voyagea souvent en Provence. Habita ensuite Hilversum (long voyage en Corse, Florence, Rome 1919 - 1920), puis eut son atelier a Amsterdam a partir de 1933. Comme peintre, il s'est fait un nom surtout par ses peintures décorativés, souvent de caractère religieux. Comme graveur il arriva a une expression tres personnelle: paysages et types de Provence, Corse, Hol lande; pierrots, scènes de cirque, ex-libris, etc. Après sa mort fut publié son manuscrit Dienende Kunst, Eindhoven, 1947. De chacune des 226 planches que comporte son oeuvre gravé, 1'artiste a fait don a sa femme de la première, épreuve de chacun des différents états. L'ensemble ainsi constitué, 450 pièces, fut acquis en 1952 par le Cabinet des Estampes du Rijksmuseum a Amsterdam. Mme Schelfhout, avec grand soin, a rédigé le catalogue détaillé de 1'oeuvre gravé de son mari, ouvrage resté en manuscrit et entré au Cabinet d'Amsterdam en même temps que la collection. Signalons le portrait de Lodewijk dessiné par Jan Toorop en 1912. La marqué a été apposée par 1'artiste lui-même, et seulement sur les pièces de la collection de M™* , Albertine", sa femme. Voir pour une autre marqué au n° 2264b du présent supplément. Marqué qui a servi au Département des Dessins et Estampes du British Museum a Londres, mais sur 1'origine de laquelle même la Conservation ne peut fournir de renseignements. R. ALIANELLO (né en 1908), jurisconsulte, Andria (Italië). — Estampes anciennes et modernes. ICOlLEZIONEl IALIANELLO I 5* noir verso Le docteur RafFaete Alianello, né a Luino, lac de Cöme, commenca en 1935 a coltectionner des estampes de toutes les époques. Les écoles italienne et hollandaise du XVIP siècle sont surtout bien représentées. Le nombre des feuilles est de cinq mille environ. I NachfaB Franz Alt I 6", violet, milieu du verso Franz ALT (1821 -1914), peintre, Vienne. — Sur ses propres ceuvres appartenant a sa succession. VENTE: 1916, 3 avril et jours suivants, Vienne (direction C. J. Wawra). Atelier. Catalogue de 379 nM dont 1 a 165 et 174 -333 pour les aquarelles. 166 - 173 Dein- tures, 334 - 354 dessins au crayon, 355 - 366 carnets de croquis, 367 - 379 aquarelles par Jakob Alt, père de Franz (Franz était le frère de Rudolf von Alt). ALLIANCE DES ARTS, société a Paris. — Estampes et dessins. Cette marqué ne servit que rarement. Voir pour l'historique de cette société numéro 61 dans notie volume principal. 6 , bleu. verso A. ALLONGË (1833 -1898), peintre, dessinateur et graveur, Paris. — Sur ses propres ceuvres. 6°, rouge, recto Auguste Allongé, né a Paris, élève de L. Cogniet et de Ducornet, a 1'Ecole des Beaux-Arts, décédé a Marlotte, village dans la forêt de Fontainebleau. Peintre paysagiste, il produisit quelques lithographies et eaux-fortes citées par Beraldi, I, p. 45, et surtout des dessins au fusain. On lui dort: Le Paysage au fusain, Paris, Goupil, 1876, complété par 1'album de Karl Robert, Lef ons pratiques de dessin au fusain appliquées aux modèles du cours de paysage de A. Allongé, mêmes éditeur et année, et un second Cours de fusain, publié par Bernard. Comme illustrateur, il fournit de nombreux dessins k Vlllustration et au Monde iüustré, pour les Keines du Monde, publication d'Armengaud, YHistoire des Peintres, de Charles Blanc, La Forêt de Fontainebleau, par J.Claretie, Les Promenades de Paris, publiées par Rothschild, les Gallinacés de M. Lemoine. Ses ceuvres furent a son époque trés a la mode, et de nombreuses ventes consacrées a ses productions furent alors organisées; citons les suivantes, toutes a Paris: 1877, 25 avril (expert G. Meusnier). Tableaux 24 n°», fusains 20 n», aquarelles 10 nos. — 1890, 17 avril (même expert). Aquarelles 49 n0*, fusains 32 n05. — 1893, 20 avril (même expert). Aquarelles 57 nos (de 120 a 520 fr.), pastels 10 n°» (280 a 700 fr.), fusains 13 n<* (120 a 450 fr.) Produit 21.915 fr. A son décès, son atelier fut dispersé dans la ven te ci-dessous et un cachet rond (voir notre n° 248 lbis) fut apposé a cöté du timbre reproduit ici. VENTE: 5-6 décembre, Paris (experts Chaine et Simonson). Atelier. Aquarelles 177 n08, fusains 29 n0», tableaux 54 nos. CEuvres par divers 8 nos. 3 X NOMS ET INSCRIPTIONS Earl SPENCER, Althorp. — Dessins anciens. ®Nous répétons ici, sous le nom du lieu, Althorp, la seconde marqué de ce couecuonneur, reproduit» sous son initiale, S, au n° 2341*. „AKADEMIE van BEELDENDE KUNSTEN", Amsterdam (Complément a rarticle n° 10). Pour plus de renseignements sur 1'intéressant collectionneur Michael Hinlopen (1619 - 1708) voir les deux articles de J. Z. Kannegieter parus dans Oud-Holland, tome XLV (1928), pp. 123 - 129 et 221 - 230. ,,'s RIJKS PRENTENKABINET", Amsterdam (Complément a rarticle n° 12). Peu a peu, le nom officiel rapporti ci-dessus est tombé en désuétude et on parle maintenant du „Prentenkabinet" tout court, faisant partie du Rijksmuseum (Musée de 1'État). Depuis la publication de notre volume principal, acquisitions et dons ont été nombreux, surtout dans ces dernières années. Un fait important y contribua: en 1934 mourut 1'amateur F. G. Waller (voir n° 2760) qui légua a 1'Ëtat presque toute sa fortune, sous forme d'une fondation dont les revenus serviraient a enrichir le Cabinet, surtout en estampes de maitres hollandais, en second lieu d'artistes étrangers et, par exception, en dessins. Sa première subvention joua en 1938. En plus, eet amateur légua toute sa collection de 4000 estampes, chacune formant un specimen caractéristique d'un artiste et rensemble représentant ainsi 1'oeuvre de 4000 graveurs hollandais; puis encore une série unique d'impressions en couleurs par-J. Teyler (vers 1700). Déja il avait fait quelques dons de son vivant, rappelés dans notre article du volume principal; celui de sa collection d'estampes populaires des Pays-Bas, la plus représentative qu'on connaisse, est de 1923. Les enrichissements les-plus notoires ont éte: en 1930, les 65 dessins de Rembrandt de la collection du Dr. C. Hofstede de Groot, décédé 1929; dès 1906 il avait fait don a Uitat ae eet ensemoie important, en s'en réservant la jouissance de son vivant. Dans la vente de ses autres dessins, faite chez Boerner a Leipzig en 1931, le Cabinet acheta encore quelques feuilles et en obtint quelques-unes plus tard. Dans la vente de feu A W. M. Mensing (1937) on acheta aussi quelques bons dessins, et on compléta, de la même source, a 1'amiable, la section des portraits gravés francais du XVIP siècle. En 1932, a la vente des gravures sur bois de Gotha, „Veste Coburg", (avant 1620 dans la collection de rempereur Rodolphe H) acquisition de plusieurs pièces trés importantes, e.a. le Vaisseau Reynuut, attr. a Lucas de Leyde, et la série „Sorgeloos" de Cornelis Anthonisz.; une partie de ces acquisitions fut payée par la Société Rembrandt. En 1933 une rarissime gravure de Hercules Seghers vint enrichir la série déja si remarquable de ce maïtre, une autre en 1949. En 1956 racquisition de la belle collection de bois japonais, formée par F. Ueitinck. En 1940 on s'assura, grace au fonds Waller, de la collection unique de portraits d'artistes néerlandais, formée par H. Ph. Gerritsen (t 1917), composée de 561 dessins et de nombreuses estampes. La section des dessins de maitres étrangers, trés modeste jusqu'alors, prit un grand essor après 1946; surtout 1'école italienne en profita. Lorsque commenca la dispersion de la collection Liechtenstein, en 1948, un groupe important de dessins de différenies écoles fut acquis, encore avec 1'aide du fonds Waller. Trés importante aussi est la décision prise par la Cour Suprème en 1946: transfert au Cabinet des Estampes du Rijksmuseum de la superbe collection de dessins léguée en 1860 par Famateur C. J. Fodor a la ville d'Amsterdam (voir n° 1036). En 1953 une belle série de beaux dessins francais du XVTne siècle (13 Boucher, 9 Watteau, 5 Fragonard, 1 Ingres), tous de la collection F. Mannheimer, fut déposée au Cabinet par le service de récupération. Pour quelques renseignements complémentaires sur Fhistorique du Cabinet, voir 1'intéressant article du conservateur K. G. Boon dans le Bulletin van het Rijksmuseum, 1956, II, pp. 42-54. L'oeuvre gravé des artistes modernes est systématiquement tenu a jour et augmenté grace a un crédit spécial accordé par 1'État depuis 1932, et on dispose maintenant, de 1'art graphique aux Pays-Bas de 1880 a nos jours, d'une série bien représentative sinon compléte. Les aquafortistes anglais flrent leur entree par le don M. P. Voüte, d'abord a titre de prêt en 1927 et en 1936 comme don déflnitif. Les publications faites par le Cabinet se réduisent a une seule: le catalogue des dessins de Rembrandt et de son école par M. D. Henkei, para en 1942, «..un» c^ripnv t solide. Son auteur, attaché depuis longtemps au Cabinet, mourut deux ans plus tard, après avoir assumé la direction générale du Musée pendant Foccupation allemande. Depuis 1934 la direction du Cabinet n'était plus assurée par un conservateur spécial, mais le lr janvier 1948 on revint a 1'ancien système par la nomination du Prof. J. Q. van Regteren Altena qui ranima cette section du Musée, inaugura d'importantes transformations et obtint des possibilités d'exposition inconnues sous ses prédécesseurs. Aucun nouveau cachet n'a été mis en usage depuis 1921, sauf notre n° 789*. VENTE: UI. 1954, 2 - 3 mars, Amsterdam (chez Frederik Muller et Cf). Doublés d'estampes anciennes, 219 n°*. La seule pièce saillante fut la Bacchanale a la cuve, de Mantegna, fl. 1600. Les estampes portaient le cachet reproduit a notre n° 789*. Edw. ANCOURT et Cie' (vers 1892), im- primeurs, Paris. — Sur des estampes ïmprimées par eux. 12", rouge-brun, recto Ce timbre a été relevé sur une épreuve de la trés rare lithographie en couleurs de Lautrec „La Goulue et sa sceur" (L. Delteü 11), éditée par Boussod, Valadon et Ö* en 189Z L. Delteü 12 le signale sur une épreuve de ,,L'Anglais au Moulin Rouge , aussi en couleurs, mêmes éditeurs et année, et tres rare. On trouve au Musée d'Ornans (signalé dans notre article complémentaire Courbet n° 463) une „charge en couleurs sur Courbet, par Edward Ancourt, „Le Salon de 1868", parue dans Le Bouffante 10 mai 1868 Ancourt parait donc n'avoir pas été seulement 4 A — NOMS ET INSCRIPTIONS imprimeur, mais aussi un caricaturiste, d'ailleurs peu connu. La marqué est apposée dans le bas a droite, a cheval sur la marge et 1'estampe, se confondant a eet endroit avec le noir de celle-ci; les lettres du mot chromolithographie sont souvent en partie illisibles. Th. APEL - ERMLITZ (1884- 1949), Allemagne. La familie Apel-Ermlitz eut trois générations de coüectionneurs. La marqué reproduite est celle de Theo dor, mort a Leipzig. La remarquable bibliothèque ancienne conservée dans la demeure familiale, et peut-être aussi la collection, fut nationalisée par le gouvernement actuel. SOCIÉTÉ des AQLA-1ORTISTES FRANCAIS, Paris (Complément a Partiele n° 18). Contrairement aux intentions dont faisait écho notre article, 1'activité de cette société n'a pas été reprise après 1918. MUSÉE BIBLIOGRAPHIQUE et ARCHÉOLOGIQUE PAUL ARBAUD, a Aix-enProvence. — Dessins et estampes. Jean Baptiste Paul Arbaud (18321911), érudit et collectionneur, naquit a Paris. Dés 1854 il commenca a collectionner des livres, des estampes, des bibelots, objets d'arts, tableaux, la plupart ayant rapport a la Provence. II posseda entre autres un Missel d Aix de 1527 et une merveiHeuse collection de falences provencales (Moustier, Marseille, etc.). En 1884 il fit aménager et décorer son hotel de la rue du Quatre Septembre a Aix, oü il avait décidé d'installer ses collections. Depuis 1883 membre d'honneur de 1'Académie d'Aix, Ü légua a eet institut le 10 octobre 1910, par testament, toutes ses collections. Dès ce moment ï'Hötel Arbaud devint musée public. Plus tard quelques collections de même caractère furent léguées a 1' Académie, comme celle du Premier Président FeraudGiraud et celle du marquis de Clapier. Parmi les dessinateurs représentés dans le Musée sont Puget, Vanloo, Fragonard, Parrocel, Granet, Daumier, etc. L'estampille reproduite ne fut apposée sur les dessins de la collection Paul Arbaud qu'après sa mort. II existe encore une autre marqué, avec un arbre, dont 1'amateur n'a jamais fait usage. BIBLIOTHÈQUE de la COMKDIE - FRANCAISE, Paris. — Estampes et dessins. ARCmVES NAHONALES, Paris, dessins, estampes. Plans, rouge, recto Troisième marqué en usage dans ce théatre; voir les deux autres et Fhistorique aux n°* 454b et 454°. Les Archives Nationales, le nom indique suffisamment le róle de eet établissement, occupent encore aujourd'hui (60 rue des Francs-Bourgeois) 1'élégant hötel des Rohan-Soubise acheté par le premier empire pour y instalier eet institut fondé en 1808 sous le nom d'„Archives Centrales de 1'Empire Francais". L'Hötel des Soubise fut construit pour eux par 1'architecte Pierre-Alexis Delamair, qui transforma radicalement 1'ancien hötel des ducs de Guise, luimême transformation de 1'hötel du connétable de France Olivier de Clisson, du XTVe siècle. Aux Archives, les dessins, estampes et plans ne forment pas une sec- direction ge'ne'rale) ti°n spéciale, mais sont englobés dans les series orainaires ae pièces d'archives proprement dites. Les plans manuscrits et les cartes gravées, portant respectivement les lettres de série N et NN, sont rattachés a sla Section moderne; mais il existe dans les autres séries d'archives, et joints aux dossiers, un trés grand nombre de plans, de cartes, et de dessins d'ornement ou vues de monuments. Les fonds les plus riches en plans sont ceux de la série O 1 (Maison du Roi, avant la Révolution), F 14 (Travaux publics) et F 13 (Batiments civils). Le nombre total de ces cartes, plans et dessins peut ment noir, rarement être évalué entre 35 et 40.000; rouge ia plupart datent des XVHIe et XlXe siècles. Ce sont d'ailleurs des pièces offrant plus souvent un intérêt documentaire qu'artistique. Ils sont entrés aux Archives Nationales en même temps que les dossiers auxquels ils étaient joints, dossiers généralement en provenance des administrations publiques qui, a partir de la Révolution, les versent a 1'institut quand elles n'en ont plus besoin pour leurs affaires courantes. La bibliothèque des Archives (privée) conserve elle aussi quelques volumes d'estampes próvenant de dons des ministères, ou des auteurs, ou d'achats. C'est a partir de 1840 que les timbres reproduits ont été plus systématiquement apposés aussi bien sur les plans, cartes et estampes que sur les pièces d'archives. lis ont été en usage: le n° 21b sous Louis XVIII et Charles X, le n° 21c sous Louis-Philippe, le n° 21d sous Napoléon III, les nos 21e et 21f depuis 1871 jusqu'a maintenant. Le n°21° existe en plusieurs variantes oü 1'inscription du milieu SECT. Hist. (section historique), a été remplacée par les suivantes: SECT. Dom. (domaniale), SECT. Lég. (législative) et SECT. Jud. (judiciaire). En général ils sont apposés vers le centre de la pièce, de facon a être trés apparents. Remarquons que 1'époque d'entrée des feuilles n'est pas forcément celle de 1'époque des timbres qu'elles portent; ceux-ci ont pu être apposés seulement plus tard, pour réparer des oublis. 21' tous recto, générale- 5 A — NOMS ET INSCRIPTIONS E. ARDIT (vers 1830), éditeur d'estampes et imprimeur-lithographe, Paris. — Sur ses éditions. Marqué relevée sur des lithographies /£rSK5^\ de 1'époque romantique portant en VNCAjtïa/.y général en même temps, imprimées, ^ '"' son adresse „a Paris, chez E. Ardit, 2 lg éditeur rue Vivienne n° 2; Imp. lith. de E. Ardit" et parfois celles de correspona sec recto dantg a pétranger, comme „London, by Engelman, Graff, Coindet & O". A. ARMAND, Paris (Complément a Partiele n° 22). G. Duplessis lui a consacré la Notice sur M. Alfred Ar mand, parue en 1888 (avec portrait). Le peintre Alexandre Cabanel, qui était 1'ami de A. Armand, a peint son portrait Un dessin préparatoire pour ce tableau est conservé au Musée de Montpellier. Voir: M. Prévost et Roman d'Amat, Dictionnaire de Biographie francaise, III (Paris, 1939), pp. 701 - 702. BIBLIOTHÈQUE de 1'ARSENAL, Paris (Complément a Partiele n° 23). En 1925 eet institut s'enrichit de 1'unique collection théatrale A Rondel (voir n° 2144b), transférée de la Comédie-Francaise oü elle était jusque-la. Le Cabinet des estampes ne s'est accru ensuite que du peu d'achats faits de 1937 a 1939, comportant des gravures et lithographies et quelques dessins se rapportant au théatre: portraits d'acteurs et d'actrices, caricatures, scènes de théatre, en tout 326 pièces dont 30 dessins. En 1949 et 1952 don par Ferdinand Bac de 140 de ses dessins et aquarelles. Depuis le décès de Gaston Schéfer, en 1921, il n'y a pas eu de conservateur en titre au Cabinet des Estampes. Une bibliothécaire, Madame H. Rodrigue, s'est occupée de ce fonds a partir de 1942. „L'ART et les ARTISTES", Paris (Complément a Partiele n° 32). Armand Dayot est décédé en 1934. La revue L'Art et les Artistes fut continuée par Madeleine Armand Dayot jusqu'en 1939. „L'ART DÉCORATIF", publication, Paris. _______ Le premier numéro parut le 10 f\ *^ lr octobre 1898, avec comme sousI l^V' jl titre „Revue internationale d'art \fjj[\^\ industriel et de décoration"; il l~ »*OJ devint plus tard „Revue de 1'art *—-"^a-J ancien et de Ia vie artistique moderne. Directeur Fernand Roches 3 2 ... 4 rue Le Goff, Paris". La col- recto lection conservée a 1'École des Beaux-Arts de Paris (compléte?) comprend du commencement a XVP année, lr semestre, T. XXXI, janvier-juin (n° 204) 1914. Fut mensuelle et bimensuelle. Nombreuses illustrations (la plupart des reproductions) dans le texte, horstexte (ils portent la mention imprimée „Supplément de 1'Art Décoratif"), et „primes gratuites". Le monogramme reproduit ci-contre figure sur certains hors-texte et primes, parfois imprimé, en noir ou rouge, parfois apposé en brun. „The ART INSTTTUTE of CfflCAGO", Département des Estampes et Dessins, Chicago. La création du Cabinet des Estampes, a 1'Art In- stitute, date de 1911, avec Kenneth Sawyer Goodman comme premier conservateur (jusqu'a sa mort, 1918). Par la suite, furent conflés a ce département, retirés des autres sections du musée, en 1917 les dessins, puis en verso 1922 les aquarelles et manusents. Le conservateur était alors William McCallin McKee, entré en fonctions cette même année (il les exerca jusqu'a son décès en 1929), C. Lindsay Ricketts étant „Honorary Curator of Manuscripts" depuis 1920. Le tout premier noyau de la collection d'estampes fut le legs, en 1887, par E. S. Stickney, de 460 estampes anciennes et modernes des différentes écoles, avec un fonds destiné a des achats futurs. L'année suivante sa veuve donna un important ensemble d'estampes de Meryon. Le tout fut conservé d'abord a la bibliothèque. En 1907, installation d'une salie spéciale pour la consultation des estampes et dessins. En 1908, legs Joseph Brooks Fair: 83 estampes et fonds qui assurait alors un revenu de $ 900, lequel devait devenir, plus tard, $ 2000. En 1909, a 1'aide du fonds Stickney, entree de 1'oeuvre de Meryon réuni en de longues années par Howard Mansfield (catalogue de 1911). II comportait plus de 150 eaux-fortes et dessins auxquels le Cabinet a pu, depuis, ajouter 29 estampes, dont 23 de la collection Mac George, un dessin et une lettre autographe. En 1913 Wallace L. de Wolf (n° 2637 et complément au présent volume) donna sa remarquable collection de Zorn, 144 eaux-fortes, augmentée depuis par 22 autres feuilles. En 1917, puis en 1934 entrée des collections Bryan Lathrop, surtout des Whistier (voir n° 2972). En 1920 achat a Paris, a 1'aide du Stickney Fund, par les soins de 1'amateur Martin Ryerson, a Mme Redon même, de la collection unique qu'elle avait composée des estampes de son mari, en sélectionnant la première épreuve des pièces n'ayant qu'un seul état, et la première épreuve de chacun des états pour les pièces en comportant plusieurs. En tout, environ 400 feuilles pour 200 sujets. En 1922, entrée de la collection Leonora Hall Gurley, dessins anciens, donnée par son fils William F. E. Gurley (voir n° 1230*), en mémoire de sa mère. En 1924, legs par Miss Ethel Wrenn de la collection lui venant de son père J. H. Wrenn (voir n° 1475 et complément au présent volume) et création, en son nom, d'un fonds dont le revenu sert a des achats annuels pour augmenter sa collection léguée. En 1927 don, par les héritiers, de la collection Charles Deering, de New-York et Chicago (voir n° 516 et complément, catalogue paru en 1914). En 1934, don de la collection Walter S. Brewster, Whistleriana (voir n°» 2651a_b). En 1938 entrée de la collection Clarence Buckingham (voir n° 497). A partir de 1947, par dons annuels de M™6 Palmer, entrée de parties de la collection connue comme „Mr. and Mrs. Potter Palmer collection". Ce qui en restera, a la mort de M"* Palmer, entrera a son tour a 1'Art Institute. Palmer était décédé en 1943. Cette collection comporte principalement des estampes italiennes et allemandes des XVe et XVI= siècles, la plupart de haute qualité. Aussi un ensemble de pièces de Duvet, et quelques dessins peu importants. En dehors des entrées les plus marquantes signalées précédemment, de nombreuses autres furent rendues possibles par des ressources de diverses provenances. Les fonds Stickney et Fair ayaient procuré des ceuvres des portraitistes francais du XVIIe siècle, de plusieurs graveurs modernes des écoles européennes et quelques rares spécimens de Rembrandt, Ostade, Potter et Claude. Avec le 6 A NOMS ET INSCRIPTIONS fonds Fair on acquit des Zorn, Lepere, Raffet, Fantin-Latour, etc. et un exemplaire du „Liber Studiorum" de Turner, contenant 77 épreuves des 71 planches, presque toutes en premier état, réunies par John Dillon avant la vente Turner de 1873. Des organisations locales comme la „Chicago Society of Etchers" et les „Friends of American Art" permettent, par leurs contributions appréciables, 1'entrée de spécimens importants de 1'école américaine contemporaine. La première fait des dons réguliers, depuis 1913, la seconde, plus connue par sa participation & 1'acquisition de la grande collection de tableaux d'artistes américains contemporains de 1'Art Institute, donna la série des estampes de même genre, lithographies du Canal de Panama, par Pennell, et des eaux-fortes. En 1947, a 1'appel du conservateur C. O. Schniewind (nommé en 1940 et encore en fonctions actuellement, voir n° 638a), des donations en argent furent réunies dans le but d'acquérir des estampes de maitres impressionnistes. L'achat d'estampes des impressionnistes et post-impressionnistes francais, toujours continué méthodiquement, fait de cette section, avec celle des maitres anciens, les deux plus marquantes de la collection. Des nombreuses importantes acquisitions faites ces dernières années citons, pour les estampes: des Rembrandt de la collection d'Arenberg (n° 567), des pièces de la collection Liechtenstein, et nombre de beaux Dflrer et Schongauer. Mention spéciale de l'achat, en 1947, de la grande et rarissime xylographie allemande, école d'Ulm (?) vers 1450,1'Homme de Douleurs. Enrichissement aussi de nombreux dessins anciens (voir plus loin) et des Francais du XIXe siècle dont Ingres, Chassériau, Daumier, Géricault, Renoir, van Gogh, Degas, Cézanne, Toulouse-Lautrec, Braque, Picasso. Collection unique des estampes de Gauguin (des coll. Durrio, Guérin, Segalen, Stinnes, etc.) et Millet (coll. Sensier-Lebrun), oeuvre de Toulouse-Lautrec presque complet, Redon. Nombreuses pièces de Matisse, Picasso, Chagall, Miro, Braque, etc. Petite, mais choisie, collection de livres illustrés des XIXe et XXe siècles. Actuellement le Cabinet conservé environ 50.000 estampes et 15.000 dessins. Un catalogue fut établi en 1908, avec 1'assistance d'Albert Roullier (notre n° 170 et complément) mais jamais imprimé. En 1946, C. O. Schniewind a publié: Drawings Old and New, qui donne la reproduction et la description de 55 des plus importantes feuilles. Signalons, de 1'ensemble des dessins anciens: Cal lot, Cl. Gellée, Rembrandt (Nu, 1'Arche de Noé, Nu assis sur une chaise, Chaumière au bord d'un canal, les 3 derniers coll. Strölin), Canaletto, Guardi, Fragonard, Gravelot, G. de St. Aubin (carnet de croquis, coll. David Weill). Un grand catalogue est en projet. Voir la marqué apposée sur les doublés n° 702h. Vers la fin de 1951, deyant les difficultés rencontrées dans 1'apposition de ces deux' cachets sur eertains genres de papier, le timbrage a été abandonné. A. ART ARIA, Vienne (Complément a 1'article n° 33). Son remarquable oeuvre d'eaux-fortes d'Anthonie Waterloo, gardé longtemps par ses fils Carl August (mort en 1919) et Dominik (mort en 1936), passa finalement par achat au docteur Hans Boerner a Leipzig vers 1928. II n'y a pas eu de vente mais, peu après, E. Trautscholdt de la maison Boerner a vendu une partie au docteur J. C. J. Bierens de Haan a Amsterdam, qui passa avec son legs au musée Boymans a Rotterdam. - Dominik Artaria supposait que notre marqué 2347, longtemps attribuée a un Comte de Saint-Gcrmain, était en réalité une estamp il le de la maison Artaria & Cie, du début du XIXe siècle et qu'elle signifiait: Societas Artaria & Cie. D. ARTARIA (mort en 1936), marchand d'estampes, Vienne. — Dessins. . Marqué de Dominik Artaria ^jCÜlIclm** (pour qui nous renvoyons a 1'article n° 90 du volume prin34 a cipal et du présent supplément) bleu, verso rencontrée sur la plupart des dessins de maitres autrichiens et de 1'AUemagne méridionale des XVUe et XVlIIe siècles acquis en bloc par 1'Albertina après la mort du collectionneur. M. ARTARIA (1793 et éditeur a Vienne. 1835), marchand d'art — Estampes. 3 4», Mathias Artaria, né a Mannheim, ne participa que peu de temps a la gestion de la maison Artaria de Mannheim. II la quitta en 1820, partit pour Vienne oü il fonda la maison Mathias Artaria qui exista dans cette ville jusqu'a sa mort en 1835. Elle n'avait rien de commun avec la maison Artaria et C° (n° 33) et ne fut jamais de grande importance, tant pour le commerce que pour 1'édition d'art. D'après la tradition, Mathias était en relations d'amitié avec Ludwig von Beethoven, dont il édita quelques pièces musicales. La marqué reproduite indique seulement que les estampes qui la portent sont passées par ses mains. „Les ARTISTES ANCIENS et MODERNES", publication, Paris. Publication, non décrite par Vicaire, parue sans date, vers la même époque que Les Artistes Contemporains (1846- 1853, voir n° 36b), en 9 fascicules ou „volumes". Le titre du l1 fascicule est: Les Artistes Anciens et Mo¬ dernes, par H. Baron, L. Francais, Eug. Le Roux, A. Mouilleron, C. Nanteuil (ces noms resteront les mêmes sur tous les titres, avec addition, a partir du 5e fascicule, des noms de Gavarni, K. Bodmer et Ch. Jacque). Imprimerie lith. Bertauts (même nom jusqu'a la fin) rue St. Mare 14. Chaque fascicule comporte: un titre-frontispice avec grande litho, la table des planches, avec parfois une courte notice sur le peintre de F oeuvre interprétée, et 24 pl. Celles-ci, tirées sur chine crème fixé sur papier trés fort, portent en haut a droite le n°, dans le bas les titres, noms d'artiste et de Bertauts. Presque toutes sont des interprétations en litho, par les specialistes énoncés aux titres, de peintures de maitres de 1'époque, certains alors trés estimés et restés tels, mais d'autres maintenant bien oubliés! On en jugera par les listes ci-dessous. Quelques rares planches d'après des maitres anciens et quelques lithographies originales de Gavarni, H. Baron, etc. La publication comprend: lr fascicule pL 1 -24. Noms des lithographes: voir ci-dessus. Noms des artistes originaux: A. van Ostade; Decamps; 7 A — NOMS ET INSCRIPTIONS E. Delacroix; H. Baron; Th. Couture; H. Zorg; A.Benouville; E. Le Roux; Robert-Fleury; Gendron; Marilhat; Steinheil; Prud'hon; C. Nanteuil; Troyon; Diaz; A. Guignet; Chevandier. - 2e Fascicule pl. 25-48. Nouveaux noms d'artistes originaux: E. Fromentin; Bonington; Leys; Corot; Géricault; A. Leleux; Francais; E. Isabey; Meissonier; Gavarni; A Van Muyden; O. Tassaert; Jadin; Th. Rousseau. 3e Fascicule pl. 49-72; 1'adresse de 1'impr. Bertauts devient 11 rue Cadet. Nouveaux noms d'artistes originaux: Ch. Jacque (eau-forte); L. Riesener; J. Dupré; C. Roqueplan; E. Hébert; K. Bodmer; E. Liotard; L. Matout. - 4e Fascicule pl. 73 - 96. Nouveaux noms originaux: C. Dusart; J. Stevens; F. Haffner; Watteau; B. Menn; E. Buttara; Gigoux; A Leleux; Ph. Rousseau. - 5e Fascicule pl. 97 - 120. Nouveaux noms originaux: Millet; J. B. Madou; A de Curzon; J. Félon; Chavet. - 6e Fascicule pL 121 -144. Nouveaux noms originaux: PenguillyL'Haridon; De Coubertin; Luminais; G. Saltzmann; Fauvelet; J. Laurens; Le Guerchin; Robert-Fleury; P. Flandrin; C. Michaud. - 7e Fascicule pl. 145 -168. Nouveaux noms originaux: E. Bérange; Ch. Comte; Mme A. Leleux; Appian; A Brauwer; Ziegler; Th. Laffitte; HL Bellangé. - 8e Fascicule. JJ doit exister, et comporter les pl. 169 -192, soit 24 pl., comme les volumes précédents. Nous n'avons pu le rencontrer, non plus que le volume suivant, dont nous avons par contre vu une table (a la Bibliotheque Nationale, Cabinet des Estampes). - 9e Fascicule pl. 193 - 216. Nouveaux noms originaux: Ch. Marchal; PrisseD'Avennes; Charles de Tournemine; H. Lehmann; F. Heilbuth; Ed. Bertin; L. de Moulignon. „Les ARTISTES CONTEMPORAINS", publication, Paris. Cette publication, non décrite par Vicaire, a la meme presentation que Les Artistes Anciens et Modernes, notre n° 36", auquel nous renvoyons. Même composition des années (titre-frontispice, probablement table, et 2e pL), mêmes particularités de tirage des planches (sur papier de Chine crème fixé sur papier fort, n°*, noms d'artistes et d'imprimeur Bertauts, titres), mêmes lithographes et artistes originaux, a quelques exceptions prés. L'exemplaire consulté (Bibliotheque Nationale, Cabinet des Estampes) n'a pas de tables imprimées (qui vraisemblablement existent pourtant) mais des tables typées; elles citent en plus de Goupil, Vibert et Cie un second éditeur, Furne et Cie, rue St. André des Arts 55, dont le nom ne figure sur aucune des couvertures conservées. Elle parut en 8 annees, de 1846 a 1853. La première cou verture porte le titre Les Artistes Contemporains, direction rue Clotaire n 3. Paris, Goupil, Vibert et Cie, 15 Boulevard Montmartre; ces noms d'éditeurs fi- gurent sur les couvertures jusqu'a Ia fin. La publica tion comporte: lre année, 1846, pl. 1 - 24; 2eannée 1847, pl. 25-48; 3e année, 1848, pL 49 - 72; 4eannée 1849 pl. 73-96; 5e année, 1850, pl. 97-120; 6eannée 1851, pl. 121-144; 7e année, 1852, pl. 145-168 8e et dernière année, pl. 169 -175 et 17 planches numérotées 1 -17. MUSÉE des ARTS DECORATIES, Paris. — Estampes et dessins. Cette marqué a été classée a Paris, au n° 1833*. L'historique de la collection est donné au n° 2474*. LEI ARTISTES ICCNTEMP0RAIH3 36" a sec. recto „GRAPHISCHE SAMMLUNG", Aschaffenburg. — Estampes et dessins. La collection d'Aschaffenburg est une création personnelle du Freiherr Lothar Franz Michael von Erthal (1717-1805), surintendant de la cour du prince électeur de [ASCHAFFENBURG 3 6°, bleu, verso Mayence, frère du dernier prince électeur, Friedrich Karl Joseph von Erthal. Formée a Mayence principalement dans le dernier quart du dix-huitième siècle, elle comprend 400 dessins et 21.000 estampes. En 1792, lorsque les Francais s'approchèrent de Mayence, la collection fut transportée a Aschaffenburg et mise en süreté a la Hof bibliothek. II parait que les feuilles y furent collées dans quelques volumes énormes. Depuis 1923, quand les Francais occupaient la Ruhr, la collection fut mise a 1'abri pour la seconde fois et jointe a la Staatliche Graphische Sammlung a Munich. Les volumes furent alors cassés et Pon commenca a monter les feuilles d'après un système plus moderne. Ensuite, dessins et estampes furent envoyés peu a peu au nouveau Cabinet des Estampes, installé dans le beau chateau d'Aschaffenburg. En juin 1932 la plus grande partie des dessins ainsi que les eauxfortes de Rembrandt furent victimes d'un vol. Heureusement on a pu retrouver la plupart des Rembrandt, mais le reste manque encore. Jörg Breu I, Elsheimer, Rembrandt (école), Lievens, Bega, Dusart, Pérugin, Primatice, Testa et Maratti comptaient parmi les dessinateurs représentés. Otto Weigmann a écrit sur cette collection, dans le Miinchner Jahrbuch der bildenden Kunst, DC (1932), pp. 65 - 94, un article abondamment illustré. Voir pour les legs Klüber et Beringer les nos 1575", 232° et 788*. R. ASCHBERG (né en 1903), homme d'affaires, Stockholm. — Dessins. Ragnar Aschberg, né k Stockholm, possède une collection d'environ 100 dessins a sujets d'enfants (feuilles de toutes écoles, parmi lesquelles Th. Lawrence, E. Lami et H. de Toulouse-Lautrec). Une partie de eet ensemble fut exposée au Musée National de Stockholm en 1935 (voirle catalogue du musée n° 53). L'amateur possède aussi une collection d'environ 250 netsukés japonais. La marqué est employée et pour ses livres et pour ses dessins. Th. ASHBY (1874- 1931), archéologue an¬ glais, Rome. — Dessins et estampes topo- BIB LIOTEK RAGNAR ASCHBERG 36* noir, verso graphiques. JosraJ Timbre apposé par la „Bibiioteca Apostolica Vaticana" (voir n° 240c) sur les dessins et estampes(environ 5000 feuilles) de Ia collection Ashby (voir n° 181*) entrés dans eet institut en 1933. 3 6*, recto MUSÉE ATGER, Montpellier (Complément a Partiele n° 38). Sur X. Atger lui-même voir rarticle avec bibliographie dans le Dictionnaire de Biographie fianfaise, Hl (1939), p. 1403, et sur le musée, celui de Charles Saunier dans la Gazette des Beaux-Arts 1922 (I), pp. 35 - 50 et pp. 161 -180 (nombreuses illustrations). 8 II. INITIALES Th. ALLEN, St. John's (Complément a 1'article n° 44). Des livres et manuscrits de eet amateur, dont de trés beaux, furent dispersés dans deux ventes les 1 juin 1795 et 8 avril 1799. U y eut encore une autre vente (sous la même direction?), les 13 -15 mai 1807 oü passérent 349 numéros d'estampes. <3 44a Marqué non identifiée, relevée sur des dessins anciens. DUKE of ARGYLL (Complément a 1'article n° 45). Ti s'agit soit du quatrième, soit du cinquième Duke of Argyll, cachant peut-être son nom exact sous celui de „General Campbell" qui acheta beaucoup dans la seconde vente de R. Houlditch en 1760 (voir notre n° 2214) et qu'on rencontre dans la liste de collectionneurs dressée par Horace Walpole publiée dans 1'ouvrage de F. H. Taylor, The Taste of Angels (Boston, 1948). Nous répétons ici le paraphe non identifié, reproduit sous le n° 2967b du présent volume. II est a la plume et se trouve au verso des feuilles. Marqué non identifiée relevée sur lm environ mille dessins qui auraient -V^- appartenu a la familie Savoia-Aosta. Cet ensemble, trouvé dans un des palais de la familie dans lTtalie du nord, région de Brianza, fut vendu vers 1952. Nous n'avons pu obtenir de renseignements sur cette collection. 47" violet montures 5 0', a la plume. verso Grand paraphe rencontré sur une estampe du XVlU* siècle, en sanguine; il parait être de cette époque. Resté non identifié. FRIEDRICH AUGUST JJ, roi de Saxe, Dresde (Complément a 1'article n° 51). Dans la marqué reproduite au volume principal, la lettre A désigne le roi Anton (Antoine) de Saxe; ce timbre figure sur les feuilles qui passèrent d'Anton a son neveu et successeur, Friedrich August II. (Complément aux n°* 53 - 54). A H semble que le A et 1'étoile #A qui composent chacune de ces 5 3 54 eux mar(Jues> déj& reproduites au volume principal, se rencontrent parfois séparément. L. ARBANT (miheu du XLXe siècle), peintre de natures mortes et de paysages. — Sur ses propres ouvrages. @Cet artiste, né a Macon (Saöne-etLoire), fut élève de 1'École des BeauxArts de Lyon et exposa aux Salons de Paris de 1849 a 1879. Sa marqué est apposée sur ses propres dessins, en haut, 56* vers le milieu ou légèrement vers la rouge, recto ^roite. On la trouve souvent aussi a la même place, sur la monture d'époque. ®Marqué non identifiée, relevée sur une gravure sur bois de A. Dürer. 5 6 b, noir '^^f Marqué qu'on rencontre sur des Westampes des anciens maitres allemands, souvent fausses. Généralement accompagnée des marqués 218a, 642" et 1409* du volume principal, elle n'est 57* probablement qu'une mystification. verso EARL of AYLESFORD, Londres (Complément a 1'article n° 58). A. P. Oppé a écrit dans The Print Collector's Quarterly, XI, 3 (octobre 1924), pp. 263 - 293, un article sur le quatrième Earl of Aylesford. Dans une vente chez Sotheby a Londres (7 - 10 décembre 1920) passa, sans nom de propriétaire, un recueil aux armes du quatrième Earl of Aylesford, contenant une série de 51 dessins anglais du XVIHe siècle. Signalons encore les deux ventes suivantes: le 23 juillet 1937, tableaux anciens et dessins du Earl of Aylesford, a Londres (chez Chris tie), provenant de Packington Hall, Coventry, et, sous kt même direction, le 20 novembre 1938, miniatures et objets d'art de la Countess of Aylesford, provenant de Shrubshill House, Sunningdale. Voir aussi la notice n° 1404*. G. M. ADAMS, New-York (Complément a 1'article n° 59). L'amateur fit don, vers 1950, de son bel oeuvre de Legros a la National Gallery of Art de Washington. Au même Musée figurent, en prêt, ses estampes de Millet (comme les Legros, pourvues de sa marqué) et de Lepère (sans marqué). Le timbre est souvent imprimé en bleu, quelquefois en rouge. 9 AB A B1BI.IOTHÈQUE NATIONALE, DÉPARTEMENT des ESTAMPES, Paris. — Estampes et dessins. Cette marqué, dont la le tt re A signiA.o o o o o fie Acquisition, est en usage au Cabinet des Estampes depuis 1913 environ et 5 9 a encore actuellement. Elle est apposée noir, recto dans le coin droit. ALLIANCE des ARTS (Complément a Partiele n° 61). Le siège de cette société était rue Montmartre 178. (AA Marqué anonyme, datant probablement du XVIJP siècle, relevée sur une estampe francaise du XVle siècle; elle était k cheval sur 1'estampe et la monture. 62% brun, recto „REAL ACADEMIA de BELLAS ARTES de SAN FERNANDO", Madrid. — Estampes et dessins. La collection primitive de dessins appartenant a 1'Académie de San Fernando (fondée en 1744) fut formée au dix-buitième siècle par quelques académiciens. On acquit entre autres la fameuse collection de dessins lais- sée par le peintre Carlo Maratti (1625 - 1713), mmnMnt nlus Af. mille feuilles de ce maitre, collection dont parle Giovanni Bellori dans sa biographie de Maratti (Ritratti di alcuni celebri pittori del secoio XVII, Rome, 1731 p. 212). Au siècle suivant, achat de quatre volumes in-folio, reliés en maroquin por- tant des armoiries rappelant celles des Bourbon d'Italie (peut-être celles de Philippe V). Ces volumes contiennent cinq cents dessins environ, pour la plupart des italiens des XVle et XVIIe siècles, proyenant du monastère de Valparaiso en Zamora. Bs avaient été „emportés" par 1'académicien Don Valentin Carderera y Solana (1796- 1880), le peintre et critique d'art romantique, en 1835, 1'année dans laquelle un grand nombre de monastères espagnols furent abolis (voir n° 432). On trouve dans ces volumes des dessins attribués a: Pinturicchio, Pér u gin, Ti tien, Tintoret, Corrège, Raphaël, Rubens, van Dijck, etc. On suppose que cette collection a été commencée en Italië et augmentée ensuite. Encore, un volume de plus petites dimensions, relié au XVTJe siècle, contenant des dessins originaux de Perino del Vaga, Beccafumi, Corrège, Guido Reni et des maitres de 1'école polonaise. La collection de dessins, maintenant riche de plus de 3000 feuilles, est étudiée dans un article par José Francés, intitulé Los dibujos de la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando, para dans La Esfera, 3 janvier 1931. L'actuel directeur de 1'Académie est Miguel Velasco Aguirre. La marqué se compose des lettres R.A.B.A 63* violet Aug. SCHOY, Anvers (Complément a Partiele n° 64). Pour une notice biographique détaillée et pour ses ouvrages sur rarchitecture des Pays-Bas, voir Eug. De Seyn, Dictionnaire biographique des Sciences, des Lettres et des Arts en Belgique, II (1936), p. 906. Madame ANDERDON WESTON, Holme Grainge, Wokingham (Complément a Partiele n° 65). ®Dans le volume principal la marqué a été par erreur imprimée k 1'envérs; nous la reproduisons ici dans son sens 6 5 exact. La marqué se trouvait généralement sur le verso des montures des dessins passés dans la vente ci-dessous. Voir pour sa signature qui figura sur plusieurs de ses dessins le n° 2562*. VENTE: 1922, 16 février, Londres (Sotheby). Surtout des aquarelles anglaises. P. A. BESNARD (1849 - 1934), peintre, graveur et écrivain, Paris. — Sur ses propres ceuvres. Paul Albert Besnard est né a f /Ql Paris, en 1849, d'un père peintre C JjlT \ et d'un6 mère miniaturiste. En JftCjf \ 1874 il obtint le Grand Prix de ^ ^* Rome et devint Densionnaire a la Villa Médicis pendant quatre ans. Après avoir habité quelnnps années k Londres. il rentra en France en 1883. D'un voyage aux Indes, effectué en 1911, il rapporta des tableaux et des dessins qui furent exposés 1'année suivante a Paris, Galerie G. Petit Nommé directeur de 1'Académie de France a Rome, il revint habiter cette Villa Médicis qui lui rappelait ses heureux débuts. De retour en France, en 1923, il fut nommé directeur de 1'École des BeauxArts, succédant a Léon Bonnat, puis élu membre de 1'Institut de France. Besnard a peint des compositions décoratives et de nombreux portraits. Ses eaux-fortes, qui témoignent d'une grande sensibilité, trés recherchées des amateurs, sont cataloguées par André Charles Coppier (Paris, 1920) et par Louis Godefroy (Paris, 1926). Comme écrivain on connait de lui L'homme en rose (Paris, 1912) et Sous le ciel de Rome (Paris, 1925). La marqué reproduite se rencontre sur ses propres dessins et quelquefois, mais plus rarement, sur ses eaux-fortes. VENTES: I. 1934, 31 mai- 1 juin, Paris (Galerie Charpentier, expert A. Sambon). Collection, 335 nos, lre partie: Objets d'art divers et tableaux anciens et modernes; 2e partie: Pastels, aquarelles et dessins anciens et modernes (127 nos), enlviminures persanes et hindoues, peintures chinoises, et quelques gravures. n. 1935, 8-9 avril, Paris (même direction). Tableaux, dessins (57 nos) anciens et modernes, objets d'art divers et mobilier ancien. Ensemble 310 nos. 67* noir, recto 3k . / \x. Petite tombe" qui portait aussi le 67* plume, bistre verso identifiée. relevée sur une épreuve de Rembrandt „La timhrfi de. Cardew (voir n 1134) et la signature de C. A. Mariette (n° 1786). 10 AB AB Paraphe manuscrit non identifié, relevé sur des épreuves d'ancien tirage de clichés-verres de Corot. On croit le lire A.B., ou peut-être a A.R., lettres sous lesquelles nous Jy\ 1'avons répété. Nous pouvons dès < maintenant éliminer les deux tentantes J hypothèses suivantes. Pour les initiales A.B., 1'amateur parisien contemporain " ' Albert Bouasse-LebeL qui fit exécuter noir, verso un tirage de certains clichés-verres avant de les céder a la maison Le Garrec-Sagot pour son édition de 1921 (voir h° 1766"), et pour A.R., Alfred Robaut, dont le paraphe est nettement autre (voir notre n° 165b). A. F. T. BOHNENBERGER (1826 - 1893), industriel, Stuttgart. — Dessins et estampes. MCette marqué, attribuée dans notre volume principal a un Andreas Boerner, est en réalité celle d'Arthur Frieg o derich Theodor Bohnenberger, né a Pforzheim, qui se fixa a Stuttgart oü bleu. verso ü habita ^ villa ^ 01_ gastrasse, tout prés de son ami H. G. Gutekunst, le marchand d'estampes bien connu (voir n° 2213"). De 1868 a 1892 il réunit, aidé par eet ami, une collection d'estampes considérable, comportant notamment de trés belles eaux-fortes de Rembrandt dont une superbe Piéce aux cent florins. De plus quelques dessins. Mais Mme Bohnenberger ne partageait point la passion de collectionneur qui animait son mari, et les acquisitions s'arrêtèrent vers 1890. A la mort de 1'amateur, sa collection passa a son fïls, le peintre Theodor Bohnenberger (1868 - 1941), résidant a Munich, qui disposa peu a peu, a 1'amiable, des pièces héritées de son père. En 1920-21, la maison Gutekunst et Klipstein de Berne acheta, pour son stock, ce qui restait de la collection. Des feuilles étaient passées aussi dans une vente anonyme chez Gutekunst, 17-18 mai 1907. 68' A. BLOCH (décédé en 1947), Paris. — Estampes de Daumier. Marqué figurant sur les estampes de Daumier dont André Bloch possédait 1'une des plus importantes collections, environ 2000 lithographies dont plus noir verso ^ épreuves d essai sur papier mince destinées a la correction des légendes ou aux certificats de tirage et, en général, de la qualité des avant lettre. A. BOURDUGE (Complément a Partiele n° 70). La vente du 23 mai 1815 n'eut en réalité pas lieu. L'annotation qui suit, écrite par Regnault-Delalande dans Texemplaire du catalogue conservé au Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie & la Haye, explique clairement les faits „Cette Collection formée par le Citoyen Bourduge et cédée par lui au Citoyen Arnaud est redevenue sa propriété le 3 février 1798. Elle n'a pas été vendue; les prix qui sont a chaque article sont ceux de la prisée que j'en ai faite avec ce curieux qui depuis a divisé ce cabinet". Total de la prisée: 22.753 fr. C. W. A. BUMA (1877 - 1944), Paris et Los Angeles (Californie). — Estampes et dessins. Nous répétons ici cette marqué dont (2/3, les initiales essentielles sont C.B. Voir pour tous renseignements au n° 494* rouge, verso du présent supplément „CHATEAUX DE FRANCE", publication, Paris. Timbre déja reproduit sous le n° 443", auquel nous renvoyons pour le commentaire; nous le répétons ici paree qu'on peut le chercher aux initiales A.B., trés apparentes. a sec, recto Tj-Ï I vée sur 1'estampe de • * J r.nltTinc rlanc 1» „nf,t Ho Dürer: La Circoncision. 7 0*, brun-noir, recto Marqué inconnue, de date assez moderne, relevée sur un dessin ancien. 7 0 b, bleu, verso A. BARRIER (né en 1870), magistrat, vit è Paris. — Estampes modernes et portraits gravés anciens. André Banier naquit a Paris pendant le siège de cette ville par 1'armée allemande. C'est a Paris I y I qu'il fit toute sa carrière et prit mj^m | sa retraite, étant Président k la Cour d Appel. Commenca de rechercher les gravures en 1899. Aussi bibliopbite. Membre des Amis des Livres, des Bibliophiles du Palais, du Livre Contemporain, de l'Estampe Nouvelle, président des Cent Bibliophiles. t. VENTES: I. 1954. 26 mai. Paris (expert J. Cailac). „Collection de M*. A. B. ..., lre vente". 164 Nos dont 35 pour les portraits gravés anciens (P. et P. I. Drevet, van Dijck, G. Edelinck, A. Masson, J. Morin, J. Muller, R. Nanteuil bonne série de 14 n°", G. F. Schmidt, P. van Schuppen 4 nos, J. G. Wille) et les autres pour les estampes modernes. Principaux noms: Besnard; J. Beurdeley; Buhot, série de 14 nos dont Westminster Palace, 3e état, et Westminster Bridge, état entre le 5e et le 6e, ensemble 27.500 fr.; M. Denis; R. Dufy Illustrations pour Aphorismes et Variétés de BrillatSavarin, 1940, 20 planches en tirage a part sur japon 25.000 fr.; A Dunoyer de Segonzac; H. Fitton 9 n°»; G. Leheutre 8 n°*; Lepere 21 n08; H. Riviére, 15 n°* de bois en couleurs en épreuves sur japon; A Rodin; Steinlen, 2 nos dont La Rue Caulaincourt, 1 1 AB ABC sur japon 19.000 fr.; Zorn 3 n08. Le Delteil, Le Peintre-Graveur Illustré XIXC - XXe siècles, la collection compléte des 32 tomes en 29 vol., avec les 17 planches, exemplaire sur japon fit 136.000 fr. n. 1955, 14 mars, Paris (experts J. Cailac et sa fille M"6 Cailac). „Collection de M* A.B., 2e partie". Sans catalogue. Estampes anciennes et modernes, ballons, illustrations, portraits et vues. Pas d'adjudications importantes. A. BERTARELLI, Milan (Complément a 1'article n° 72). Bertarelli, dont Giuseppe Amisani a peint le portrait, a écrit encore L'Imagerie populaire italienne, publié a Paris 1929 et un catalogue de 1'ceuvre gravé de Giuseppe Maria Mitelli (Milan, 1940). II mourut en 1938. Nous renvoyons le lecteur a 1'article de G. Bofflto, para dans la revue Emporium, XIX (juin 1929), pp. 362 - 376, oü il est question des estampes relatives a 1'aviation faisant partie de la collection. Probablement marqué d'un monteur francais de dessins; XVHIe siècle ou commencement du XIXe siècle. 7 4", a sec, recto monture A. D. BÉRARD, Paris (Complément a Partiele n°75, page 14, numéroté par accident: 7). La marqué a été apposée en noir. II existe un timbre semblable, d'une autre collection, en rouge et un peu plus grand. M. A. BESNUS (1831 - 1909), peintre de paysages et aquafortiste, écrivain d'art et collectionneuT. — Dessins. /jn Michel Amédée Besnus naquit a (3) Paris, fut élève de Vassor et se dévelop_ _ a pa ensuite chez Léon Cogniet, oü il - était le condisciple de Léon Bonnat et a lanplume de Félix Barrias. Plus tard, dans ses Relations d'Artiste, Besnus a conté d'une manière charmante 1'histoire de ses premiers débuts. II exposa aux Salons de 1859 a 1890. Comme peintre il appartient a 1'école de Fontainebleau; Jules Dupré, qu'il connut personnellement, était son modèle favori. II peignit des paysages avec figures et bétail. Beraldi a catalogue ses quatorze eaux-fortes. Délicat critique d'art, fin connaisseur, il avait recueilh une importante collection de dessins. La marqué ne figurait que sur quelques dessins de sa collection. VENTE: 1922, 8 mars, Paris (expert L. Delteil). Dessins anciens et modernes divers et peintures et dessins par Besnus lui-même, formant sa collection et une partie de son atelier. Catalogue avec notice biographique. BRUYNINX (?), Anvers. Cette marqué a été relevée sur le por(jg) trait d'Antonides van der Linden, eauforte de Rembrandt. L'identification avec Bruyninx d'Anvers est incertaine mais vraisemblable. VENTE: 1864, 2 novembre et jours suivants, Anvers (direction H. Leroy et J. Linnig). Catalogue rédigé par Jos. Linnig. Réunion importante d'estampes anciennes (1232 n0*) et de dessins (612 pièces). Nombreuses eaux-fortes de Rembrandt. 78» noir, verso Marqué non identifiée, relevée sur un portrait gravé du XVIII6 siècle. noir, recto A. L. BLUM (1882 - 1952), ingénieur, Suisse et Short Hills (New Jersey, États-Unis). — Estampes anciennes. Albert W. Blum, né a Mannheim, étudia a Karlsruhe et y obtint son diplome d'ingénieur. AUa ensuite a Heidelberg pour y faire ses études d'économie nationale et de philosophie et y fut gradué docteur. Homme noir, verso énergique, il fit une rapide carrière et devint un des meilleurs specialistes de 1'acier en Suisse oü il s'était fixé et se fit naturaliser. Pendant la deuxième guerre mondiale il vivait dans sa demeure américaine de Short Hills, oü il recut nombre de connaisseurs. Mourut a Heidelberg. Blum collectionna depuis 1913. II s'est toujours intéressé a 1'étude de Part graphique, connaissait a fond les filigranes, était lié d'amitié au savant professeur W. Weisbach (voir notre n° 2659a) qui lui donna de précieux conseils et qui acheta pour lui mainte pièce. Le goüt de Blum s'était tellement développé que, fixé en Amérique, il put acquérir, seul, des feuilles excellentes. II possédait aussi un ensemble de tableaux des impressionnistes francais, mais sa grande passion resta toujours sa collection graphique. C'est prés d'elle, lorsqu'il tomba malade, qu'il venait chercher 1'oubli de ses souffrances. II avait commencé par acheter des feuilles de Dürer, van Ostade, Rembrandt et des petits maitres allemands et hollandais. Vers 1933 il s'assura d'une splendide série de bois anciens G,Einblattdrucke") provenant de la Bibliothèque de Saint Gaü. Les premiers graveurs en bois eurent toujours son intérêt particulier. La collection s'enrichit ensuite des meilleures feuilles des grands graveurs depuis le XV* siècle: des italiens, le Matoe E.S., Schongauer (dont il possédait des épreuves des plus belles), Dürer, van Meckenen, Baldung Grien, Lautensack, Lucas de Leyde, Rembrandt et des graveurs francais de portraits du XVII* siècle. Cet ensemble magnifique, resté dans la familie, s'augmente encore. Mme A. BURR CLARK (f 1946), NewYork. — Estampes modernes. Madame Addie Burr Clark était l'épouse du juge Clark, de la Cour suprème de 1'état de New-York et chef de la „Civil service commission" Hu même état. Bien aue née k Was- 80* hington, elle passa presque toute sa gris. vie dans la ville de New-York et un mariage de 52 ans 1'unit a son mari qui mourut quelques mois après elle. Le couple occupait une place prédominante dans la société méthodiste et le mari fut longtemps président des „trustees" de 1'Université Wesléyenne. Mm Clark, pendant 25 ans, dirigea la „Young Women's Christian Association" et occupa, pendant 30 ans, le poste de trésorière de 1'Ecole St. Christophe a Dobbs Ferry. Comme collectionneuse elle s'intéressait surtout a 1'ceuvre des aquafortistes et 12 ABE AC lithographes américains de son époque et, vers la fin de sa vie, aussi aux artistes modernes anglais et francais. Elle affectionnait surtout 1'oeuvre de Joseph Pennell dont elle parvint k réunir 68 eaux-fortes, choisies avec le plus grand soin, ce qui est important pour ce maitre dont les différents tirages présentent souvent de grandes différences. Son ensemble était peut-être le me il leur qui existat; catalogue par Louis Wuerth. Quelques années avant sa mort elle le déposa, en prêt, a la National Gallery of Art de Washington qui en devint la propriétaire a sa mort. A ce moment le musée recut en plus ses autres estampes, au total (y compris les Pennell) 273. pièces. On y relève les noms de Arms, Bone, Bracquemond, Briscoe, Cameron, Hassam, MacBey, MacLaughlan, Mielatz, Weir et quelques anciens. Sa fille, M™ Andrew Carey, y ajouta en octobre 1951 23 estampes du même genre et en promet d'autres, comme legs, au musée. A. BETJGO, Londres (Complément a l'afticle n° 81). La variante du n° 82, en plus petit (6 mm. de hauteur), se rencontre parfois aussi en noir. Figure encore sur des dessins anciens passés par ses mains. m Marqué non identifiée, composée des lettres A.B.E.O., relevée sur une estampe de Dürer. A.B.S; 8 2 a, noir, verso A. F. LOTZ-BRISSONNEAU, Nantes (Complément a rarticle n° 83). Ce collectionneur est mort a Nantes en 1921. Dans Partiele, lire pour Batisson: Patissou. . Marqué non identifiée relevée lEftSDD) sur des dessins anciens allemands in^errv, et italiens et aussi sur des dessins ^üf^ïrtr^ allemands et autrichiens du XDCe JTii^ siècle. 8 3 *, a sec A. B. SPLNGARN (commencement du XX« siècle), New-York. — Estampes. Arthur B. Spingarn, commercant, se forma une collection surtout par des acquisitions en vente publique. Elle n'était pas du meilleur choix. II y avait des pièces de Dürer, Rembrandt et surtout des maitres du XIXe siècle. VENTE: 1927,13 janvier, New-York (American Art Association). Vente combinée de diverses provenances. Estampes de Seymour Haden, Whistier et Zorn. A. CASTAGNARI, Rome (Complément a 1 article n° Castagnari, néén 1881, décéda en 1940. Sa veuve continue actuellement son commerce. La marqué n'est plus en usage. Castagnari a vendu de nombreuses feuilles au Cabinet des Estampes de Rome. Une vente eut lieu a Milan (chez U. Hoepli) les 12 -14 avril 1927. 83' A. CAMESINA, Vienne (Complément a Partiele n° 88). Une collection d'estampes et de dessins, provenant de feu Albert von Camesina, probablement le père du collectionneur cité ici, est passée dans une vente chez Artaria & C°, du 5 mars 1838 (Vienne). A. CHARIATTE (commencement du XXe siècle), Londres. — Dessins et estampes. I . A. Chariatte, probablement d'origine ^ I francaise, forma une collection d'img 8 a portance secondaire. VENTE: 1923, 30 avril, Londres (chez Sotheby). Vente après décès. 296 Nos d'estampes modernes, dont Bracquemond, Brangwyn, Seymour Haden, Legros (168 pièces) et Whistier (52 feuilles). Des dessins citons les prix suivants: J. de Grave, Vue de Bois-le-Duc £16; Leprince, Ouvriers prenant leur repas £10 10s; Robert, Villa Colonna £37, Villa italienne avec ruines £15; Guardi, Regatta prés du Rialto £ 8; Pannini, Arcade en ruine £ 8 lOs; G. B. Tiepolo, Quatre figures avec un vase £ 9 lOs, Statue d'un vieillard debout £ 9 lOs; G. D. Tiepolo, Deux chiens £ 10 lOs; Gainsborough, Paysage £ 9 lOs; Brangwyn, Breaking-up a Three-Decker £12, Pont et gondoles £ 15; G. Michel, Paysage £ 10; C. Guys, Le Bastringue £ 15 lOs; La Promenade £ 13. — Produit £ 391 15s. ATJMONT et Cie (vers 1830), éditeurs d'estampes, Paris. — Sur leurs éditions. Marqué relevée sur des lithographies de 1'époque romantique: Devéria, Grévedon, etc., portant en général en même temps, imprimés, son adresse, le nom de 1'imprimeur, et 1'adresse d'un correspondant a 1'étranger par exemple „Paris, chez Aumont, rue J. J. Rousseau n° 10. Lith. de Lemercier. London published by Ch. Tilt, 86 Fleet Street". a sec, recto ARTARIA & C°., Vienne (Complément a Partiele n° 90). Jusqu'en novembre 1934 Dominik Artaria, le dernier propriétaire, et son frère Franz, dirigeaient la maison. fis la cédèrent alors a Gilbert von Schiviz, qui a joint son nom a celui de 1'ancienne maison. Avec les deux frères Artaria celui-ci dirigea le 20 mars 1934 la vente de la succession du Baron Alpea Liebig (aquarelles, dessins et estampes en couleurs) et celle d'une collection choisie d'autographes de musiciens. Après la mort de Dominik Artaria, en 1936, sa collection de dessins d'artistes autrichiens et de 1'Allemagne méridionale des XVIIe et XVIII0 siècles fut achetée en bloc par 1'Albertina (voir Partiele n° 34* du présent volume). Ses estampes furent dispersées dans la vente mentionnée ci-dessous. Voir pour une autre marqué d'Artaria & C°, n° 486* de ce volume. VENTE: L 14 juin 1937, Berne (chezGutekunst & Klipstein). Estampes anciennes provenant de la succession de Dominik Artaria. Vente composée contenant aussi des pièces d'autres provenances. 13 AC AD ACH. 93" Une marqué semblable k celle cicontre déja reproduite dans le volume principal, a été relevée (a sec, recto) sur un dessin italien du XVP siècle. F. ACHELIS (1843 -1924), manufacturier de caoutchouc dur, New-York. — Estampes anciennes. Frederic (Fritz) Acne¬ lis naquit a Brooklyn, N.Y. Son père, originaire de Brême, habitait les Etats-Unis depuis 1833. XCIf Frederic fut président de 1'India Rubber Comb C° 93b, rouge, verso en 1881 et depuis 1898 de 1' American Hard Rub- ©ber C°. Après sa mort, son fils Frederic George, son successeur dans la même compagnie, donna 93c en 1925 a la Yale Uni- versity de New-Haven (Connecticut), en mémoire de son père, la collection d'estampes recueillie par celui-ci. Cet ensemble comprend 55 eaux-fortes de Rembrandt (superbes épreuves de la Pièce aux cent florins sur japon, le Bon Samaritain en premier état, les Trois Arbres, Clement de Jonghe en lr état, les Trois Chaumières, Ephralm Bonus, etc.) et 66 gravures par Dürer (parmi lesquelles le Chevalier de la Mort des collections Brentano et Ehrenberg, le Saint Hubert de William Esdaile, I'Adam et Eve des collections Naunyn et Scholtz, St. Jéröme, la Mélancolie et la Grande Fortune). Les estampes avaient généralement été acquises dans les ventes dirigées par la maison Gutekunst a Stuttgart, surtout après 1900. — Sur la collection de sa fille Elisabeth Achelis voir le numéro 824*. M. et Mme ATHERTON CURTIS, Paris (Complément a Partiele n° 94). Atherton Curtis mourut en 1943 et sa seconde épouse, Ingeborg Flinch, le suivit deux jours plus tard. Elle lui était extrêmement dévouée et 1'amateur avait trouvé auprès d'elle autant d'aide et de compréhension qu'auprès de sa première femme, morte en 1910. Les deux épouses avaient d'ailleurs été amies. Redevenu Parisien pour la vie en 1904, Curtis y avait apporté et toujours augmenté sa collection; nous en avons déja rappelé les principaux attraits dans notre article principal. Depuis que cet article fut écrit, la partie des maitres anciens ne changea presque plus, mais la collection se développa sensiblement pour les maitres modernes jusqu'a dépasser le nombre de 10.000 estampes (dont 2.000 pour l'Extrême-Orient). Aux noms cités dans notre première notice, il convient d'ajouter en premier lieu les lithographies de Daumier et de Gavarni, qu'il aimait particuHèrement, puis Delacroix (seulement apprécié vers la fin de sa vie), Géricault, Ingres, Steinlen, Forain, Bonnard, comme aquafortiste surtout Jongkind, et comme graveur sur bois Amédée Joyau dont Curtis publia le catalogue de Tojuvre en 1938. Dans 1'année suivante parurent encore de la main de Curtis les catalogues de 1'teuvre lithographié de R. P. Bonington et d'Eugène Isabey. Dans ces mêmes années il fit des dons aux Musées du Louvre, de Cluny et d'Art moderne, et fixa par testament le soit de sa collection d'estampes et de dessins. La Bibliothèque Nationale en deviendrait le principal bénéficiaire; le Cabinet des Estampes pourrait y choisir tout ce qui améliorait et complétait son fonds. Cet institut lui a consacré en 1951 une plaquette dans laquelle on trouve une notice biographique de Jean Vallery-Radot et une foule de renseignements sur la collection même, par Jean Prinet et, en ce qui concerne l'Extrême-Orient, par Jean Buhot et Madame Guignard. On y trouve aussi les paroles si justes, prononcées par le précédent conservateur du Cabinet des Estampes, P.-A. Lemoisne, devant le cercueil de Curtis: „Son désintéressement n'avait d'égal que sa générosité et Pon ne saura jamais tout le bien qu'il fit aux artistes, encourageant leurs projets, les soutenant dans leurs efforts, trouvant toujours un joli prétexte pour justifier son appui, et cela avec la plus charmante simplicité. C'était un gentilhomme au vieux sens du mot et 1'on savait la valeur d'une seule parole de lui. Sous son apparence si calme, Atherton Curtis cachait une bonté et une sensibilité infinies et la plus exquise des délicatesses". Grace aux dispositions généreuses du défunt, le Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale entra en possession de toute la série d'ExtrêmeOrient (que Curtis avait singulièrement augmentée par des estampes et des livres chinois), puis choisit dans les estampes et dessins européens et américains tout ce qui lui manquait. ü est évident que le plus notable enrichissement lui venait des maitres du XDCe et des contemporains, son fonds des anciens étant déja bien pourvu. Sur les montures de toutes ces pièces acquises fut apposée la marqué n° 470c. Le Cabinet gardait ainsi plus de 4.000 pièces. Toutes les autres pièces (sauf quelques dessins qui furent vendus a 1'amiable) furent acquises en bloc par un grand amateur particulier qui les fit passer quelques années plus tard dans la vente ci-dessous. VENTE: 1955, 28 avril, Berne (chez Gutekunst & Klipstein). Vente composée comprenant des parties des collections du prince de Liechtenstein et du chevalier R. von Guttmann. Parmi les estampes provenant de la collection Curtis: A. van Dijck, Son portrait par lui-même 12.000 Fr.; quelques bonnes feuilles de Dürer et de Lucas de Leyde; Rembrandt, La Pièce aux cent florins 31.000 Fr., Les Trois Croix 83.000 Fr., La Campagne du peseur d'or 5200 Fr., Clement de Jonghe 5000 Fr., Vue du village de Diemen (dessin) 19.200 Fr.; M. Schongauer, La Nativité (B. 4) 10.000 Fr., Le Couronnement de la Vierge (B. 72) 12.500 Fr., La Vierge sur un tróne auprès de Dieu 6800 Fr., Le Sauveur 5200 Fr., La Vierge assise dans une cour 5200 Fr., La Vierge debout 10.600 Fr., Une des Vierges folies, a mi-corps 6400 Fr., Rinceau d'ornements avec un perroquet 13.500 Fr. (Tous ces prix en francs suisses.) Marqué non identifiée rencontrés sur plusieurs aquarelles de sujets algériens dues k un onentauste trancais de la seconae moitié du XLX° siècle. Peut-être le timbre de 1'artiste même. Nous la ré- 98* pétons sous la lettre C que forme la • , jl bouclé du D, peut-être 1'initiale du gris violace ' recto nom. Alexander DANZ?, Leipzig (Complément a Partiele n° 103). La marqué se rencontre sur des estampes. 14 AD ADK UNION CENTRALE des ARTS DECORATIES, Bibliothèque, Paris. — Dessins et estampes. 103* 103" 103c noir, en bas des feuilles Marqués en usage dans la Bibliothèque de cet institut, le 103* pour les grandes feuilles, les deux autres pour les plus petites, ou de moindre intérêt. Voir la grande marqué, et 1'article principal a notre n° 2474a. hadj . Marqué anonyme, appartenant pro- ^==^ bablement a une collection francaise 10 3° de la fin du XVUP siècle, relevée sur a sec, recto des dessins et des estampes. Marqué A.D., dont la représentation est imparfaite paree que nous n'avons pu avoir r——| de calque exact. Elle a été relevée au iLvl verso d'estampes de Ch. Daubigny. Vu V/ les lettres A et D, certains 1'ont attribuée a Amand-Durand (voir notre 1 0 3e, verso n° 2934). Mais la maison Rapilly è Paris, qui acheta vers 1920 -1921 le fonds Amand-Durand tout entier, même les meubles, n'a jamais vu ce timbre sur aucune des feuilles de cette provenance et, de plus, Amand-Durand ne s'est pas occupé d'artistes modernes. L'hypothèse doit être erronée; 1'attribution reste a trouver. A. J. DESENNE (1785- 1827), peintre et lithographe, Paris. — Sur ses propres ouvrages. Alexandre Joseph Desenne, né a fWr\| Paris, fut autodidacte. On lui doit de nombreuses illustrations pour les ouvrages de Rousseau, Molière et Scott. Dessina 36 portraits pour la collection Janet. Voir Duchesne ainé, Catalogue des estampes, vignettes et livres du feu art is te A. J. Desenne, avec notice biographique. VENTE: 1827, 17 avril et jours suivants, Paris (expert I. S. Merlin, libraire). Estampes, vignettes et livres. Après décès. Notice biographique de 4 pages. Un „Avis" avertit que la collection ne représente pas 1'Histoire de la Gravure, seulement „une faible partie des plus belles' productions des Graveurs modernes" mais qu'elle est curieuse par son nombreux ensemble de vignettes, la plupart en épreuves avant la lettre, a toute marge, sur Chine. Livres 113 n°*, estampes et vignettes (dont celles par Desenne), estampes anciennes et contemporaines, portraits, divers, 253 nos. A. DUBRUNFAUT (1797 - 1881), chimiste, Paris. — Dessins. Auguste Dubrunfaut naquit a Lille [ TS\ 1 et mourut a Paris. D légua quelques I XtjK I dessins a sa ville natale. On trouve sa \ / marqué sur un dessin au musée Wicar 10 3» & Lille. bleu, recto 103r violet-noir Marqué anonyme relevée sur un livre d'esquisses de Franz Pocci. 105' a sec, recto 1 0 5 a, brun, verso Marqué relevée sur une planche séparée appartenant a 1'ouvra ge de Du Sommerard, Le Arts au moyen age, Paris, Techener 1838 - 46, décrit ainsi par Brunet (T. II. colonne 920): 5 vol. gr. in-8°, plus un atlas (108 pl.) et un album (510 pl.) formant 6 vol. in-fol. Elle parait bien un timbre d'édition, 1'inscription dans le haut: „More majorum" (d'après la coutume des ancêtres) est en rapport avec 1'ouvrage. Pourtant les lettres composant le monogramme ne sont m les initiales de 1'éditeur, ni celles de 1'auteur, et nous avons rencontré maintes planches du même ouvrage sans cette marqué. A. A. de PASS (1861 - 1953), Londres, puis Cliffe House, Falmouth. — Dessins et estampes anciens et modernes. Alfred A. de Pass, collectionneur aussi de tableaux anciens et modernes, a fait don de tableaux et dessins a divers instituts: National Gallery, Falmouth Corporation, Tate Gallery, National noir, recto Portrait Gallery, puis, au Musée de Truro, des ceuvres se rapportant au Cornwall County, enfin de nombreux dessins et estampes au Fitzwilliam Museum a Cambridge (1933) et au musée de Capetown. II possède une collection de dessins anciens des écoles italiennes, francaise et anglaise et des dessins modernes, anglais et francais. Le Musée de Truro a apposé une marqué spéciale sur les dessins et estampes de la donation de Pass (voir n° 2014"). VENTE: 1911, 1 novembre et jours suivants, Londres (chez Sotheby). Estampes par ou d'après Reynolds, Hoppner, van Dijck, Rembrandt, Watteau, Fragonard, etc. 108" D. G. de AROZARENA, Paris (Complément a Partiele n° 109). Nous avons trouvé le catalogue de la deuxième vente mentionnée dans none article au volume principal, en voici le détail: II. 1861, 27-28 mai, Paris (expert Clément). Estampes anciennes. 406 Nos, notamment des ceuvres de de Boissieu, A Bosse, Boucher, Callot, Demarteau, A. Dürer, Fragonard, Claude Lorrain, Goya, Greuze (6 n°*), Lucas de Leyde (10 nos), NanteuU (9 n0*), Rembrandt (70 n°*), van Dijck (21 nm), A. van Ostade (8 nos), Watteau. /-rs) Marqué anonyme, trouvée sur / des dessins italiens au Musée 109" Teyler a Haarlem, plume, verso 1 5 ADL AFW Monogramme relevé sur des des/ i ) sins de vitraux suisses du XVIe siècle. f v J II s'agit probablement d'un collectionneur de la même époque, peut10 9 être peintre-verrier lui-même, qui réplume, recto unissait ces projets pour son propre usage. A. D. RUTHERSTON (né en 1881), peintre, illustrateur et auteur, Londres. — Dessins. Albert Daniël Rutherston (en réalité Rothenstein), né a Bradford (Yorkshire), élève a Londres de Frederick 109c Brown depuis 1898, est un artiste assez connu en Angleterre. Depuis 1929 il est professeur a la „Ruskin School of Drawing", Université d'Oxford. A écrit dans la revue Artwork VII (1931) n°25, pp. 36 - 44 un article „The Ruskin Drawing School collection in the Ashmolean Museum". Son frère William Rothenstein est le portraitis te bien connu. VENTE: 1921, 25 février, Londres (chez Christie). 26 dessins par Augustus E. John et un par Sir William Orpen, propriété de Sir Coleridge Kennard et provenant de Mr. Albert Rutherston. A. DUNOYER de SEGONZAC (né en 1884), peintre et graveur, Paris. — Sur certaines, trés peu, de ses propres eauxfortes. André Albert Marie Dunoyer (nom patronymique) de Segonzac (nom d'une seigneurie acquise au XVJJe siècle), né a BoussySaint-Antoine (Seine-et-Oise), s'est acquis, aussi bien comme graveur et ülustrateur que comme peintre, une célébrité mondiale. Des nombreux ouvrages qui lui sont consacrés et qui nous dispensent d'un historique étendu de sa carrière, citons principalement: P. Jamot, D. de S., Paris, 1929 (a la fin, catal. sommaire de 1'ceuvre gravé, par Claude RogerMarx, et bonne bibhographie); Claude RogerMarx, L'CEuvre gravé de D. de S., Paris, 1937 (Jas un catal. raisonné, mais nombreuses reproductions); M. Gauthier, D. de S., Paris, 1949 (collection „Les Gémeaux" n° 4), et Cl. Roger-Marx, D.deS., Genève, 1951. J. E. Laboureur 1'initia rapidement a la gravure. En 1919 Segonzac n'avait encore rien gravé et en 1937 son oeuvre comportait déja 800 pièces. La période 1925 - 1927 fut particulièrement féconde. On trouve de ses estampes notamment a la Bibliothèque Nationale de Paris, riche ensemble provenant du dépot légal, a la National Gallery a Washington, a 1'AIbertma a Vienne et au British Museum. Ses principales illustrations: pour les trois ouvrages suivants de Roland Dorgelès: Les Croix de Bois, 1921; Boule de Gui, 1922; Le Cabaret de la Belle Femme, 1924. Puis: Tableau de la Boxe, de Tristan Bernard, 1922; L'Appel du Clown, de Régis Gignoux, 1930; Cuisine, de Jean Laroche, 1935; Cötes Röties, de L. P. Fargue, 1949; Pierre Falké, notre Ami, texte de A. Arnoux etc, 1950, et Le Lierre, de P. Brisson, 1953. Principales expositions de ses ceuvres (avec catalogues), les trois premières a Paris: Peintures et dessins, Galerie Levesque, s.d., introduction de René-Jean; Peintures a Peau de Cézanne a Segonzac, Galerie de 1'Elysée, 1936, préface de Claude Roger-Marx; (Euvre gravé, dessins, aquarelles, Bi¬ bliothèque Nationale, 1937, préface du même et a Bale, 1940, introduction par J. Laran. L'artiste s'est parfois servi, pour des tirages, d'un papier importé de Hollande, avec filigrane A D de S (largeur 35 mm.). La marqué a été apposée par l'artiste lui-même, après 1927, quand il fut son propre éditeur, mais tres irrégulièrement, sur quelques gravures seulement dont: Les Fermes a 1'Aire, Le Port, La Femme a la Mule. Pour le timbre de 1'éditeur Petiet, qu'on rencontre aussi sur des estampes du maitre, voir notre n° 2021". A. EHRMAN, amateur contemporain, Beaulieu (Hants., Angleterre). Cette marqué ne figure que raremenc sur des estampes. L'amateur est plutöt bibliophile et a formé la „Brox- bleu bourne Library". A. ENGELBRECHT (né en 1862), docteur en médecine, Prague. — Dessins et estampes. Le docteur Alois Engelbrecht naquit et vécut a Prague, exception faite de ses dernières années passées a Munich. Amateur passionné de tableaux anciens, surtout des écoles hollandaise et bohémienne; posséda environ trente ceuvres du peintre tchèque Josef Navratil. F. ASTA (1900-1952), marchand d'art, Venise. — Dessins et estampes. AF 116a bleu, recto Ferruccio Asta, qui portait le titre de grand-officier, habitait le palais Mocenigo a Venise. Vers 1935 - 1937 il acheta la collection de dessins et d'estampes de la Contessa Rosa Piatti- Lochis Crocetta (n° 2026°). II acquit aussi une partie de la collection d'un noble polonais, Lubomirski, alors en Suisse, et qui la tenait par héritage de sa propre familie. Ces dessins furent vendus par Asta en 1939. Le cachet se trouve généralement sur les montures, quelquefois sur les feuilles elles-mêmes. ARTARIA & FONTAJJNE, Mannheim (Complément a Partiele n° 117). Cette maison résulta d'une fusion de la maison dirigée par Dominik Artaria II (1765 - 1823, voir n° 90) et de la maison Matthaus Fontaine, en 1819. Marqué relevée sur un dessin de B. West. Initiales d'un descendant? 16 AG AH A. GLÜENSTEIN, Hambourg (Complément a rarticle n° 123). Après la mort du collectionneur (vers 1917), une partie de sa collection fut vendue a 1'amiable par la maison C. G. Boerner a Leipzig en 1918 et années suivantes. Quelques dessins sont décrits dans sa Liste XXXVII, Handzeichnungen alter Meister des XV. bis XVIII. Jahrhunderts, catalogue OÜ figuraient aussi des dessins provenant de H. W. Campe. A. GAUL (1869 - 1921), sculpteur animalier et graveur, Berlin. — Sur ses propres ceuvres. Autre marqué d'August Gaul pour 12 3 * qui nous renvoyons a 1'article n° violet, recto 1068*. f&j* Cette marqué, reproduite au volume principal comme non identifiée, serait celle de 1'un des princes russes V»^* Gagarin, probablement Paul Pau126 lovitch, 1'homme d'état qui remplit a sec diverses hautes fonctions dans la monture période 1858-1864. Marqué non identifiée, relevée sur une estampe d'Albrecht Dürer. _ 127' A. HERLIN? (1815 Lille. — Dessins. 1900), peintre de genre, Ce paraphe, relevé sur des dessins des XVTJe et XVIIIe siècles, est attribué par certains au peintre Auguste Herlin, de Lille, qui fut conservateur de la section des peintures du musée Wicar en 1879, con- 129* servateur honoraire en 1892 et a la plume, verso sur qui une notice biographique par L. Quarré-Reybourbon parut dans Réimion des Sociités des Beaux-Arts des Départements, 1906, pp. 320 - 333. Pourtant, le paraphe reproduit est différent de celui, de la main d'Herlin, qui figure sur des lettres ou dessins conservés dans sa familie: ses peintures aussi sont signées autrement. Marqué anonyme, probable- / ment anglaise et du commence¬ ment du XIXe siècle, relevée sur 129", plume un dessin de Berchem. recto, monture A. HUMMEL (1856- 1914), architecte a Trieste. — Estampes. Alexander HummeL fils de Josef ~ _ Hummel, directeur d'une usine mé/ I T tallurgique, naquit a Neuberg (Stier(JS L marken) et fit ses études a Dresde (1868 -1873). Au cours de cette 12 9 c période il visita avec enthousiasme le Musée de peintures et le Cabinet d'estampes de Dresde. Se perfectionna ensuite dans 1'architecture a 1'Académie des Beaux-Arts a Vienne, mais fut contraint, pour raisons de santé, de renoncer a sa profession. Depuis 1885 il habita Trieste et se voua complètement a 1'étude de la Uttérature et aux beaux-arts. Fit de nombreux voyages en Italië, France, Allemagne, Pays-Bas et Danemark, habita depuis 1889, avec sa soeur Pauline, la Villa Eirene d'oü il jouissait d'une vue splendide sur 1'Adriatique (Passeggio Sant'Andrea). II possédait en outre une demeure a Gern (faubourg de Munich). En 1890 il fit k Rome la connaissance de Max Klinger, dont il devint de suite un des plus fervents admirateurs. Quelques années après il acheta son Jugement de Paris, qu'il légua au musée de Vienne. Collectionna passionnément les estampes de Klinger et d'Otto Greiner. Max Lehrs, dans un article sur Hummel et Klinger paru dans la Zeitschrift für bildende Kunst, XXVI (1915), pp. 29 - 52, a dépeint la noble figure qu'était Alexander Hummel. A. J. HACHETTE, Paris (Complément a Partiele n° 132). L'amateur mourut en 1952. Après la dispersion de la collection d'estampes, dans les deux ventes ci-dessous, vint, le 16 décembre 1953, celle de la superbe bibliothèque: beaux manuscrits a miniatures du XVI6 siècle, riches miniatures séparées, livres d'heures et autres impressions gothiques; produit plus de 82 millions. Puis encore, le 26 janvier 1954, celle des beaux livres japonais illustrés (Paris, expert Portier). VENTES: 1.1951, 15 juin, Paris (expert M. Rousseau). Vente A H. (= André Hachette). Estampes anciennes et modernes. Parmi les estampes anciennes, pas trés nombreuses, on remarquait Bosse, Callot, Duvet (Jésus-Christ en croix, R.-D. 8, 160.000 fr.) et une belle suite de Claude Gellée, dont le Bouvier, en 3e ét., 86.000 fr. et le Campo vaccino 42.000 fr. Trois estampes du XVe furent retirées, n'étant que des reproductions. Dans le XVIIIe, une belle suite compléte des 31 Canaletto 255.000 fr., les quatre Bacchanales de Fragonard 62.000 fr. et les Caprices de Tiepolo 41.000 fr. Dans le XLXC siècle quelques bonnes pièces de Buhot, Cassatt, Meryon (e.a. 1'Abside de None-Dame en 4e ét 99.500 fr.), Mfllet, Whistier, mais surtout une série impressionnante de Zorn (108 nos.) dont les prix marquaient une reprise après le recul de la période précédente: Zorn et sa femme, 2e ét, 80.500 fr., Pêcheurs a Saint-Ives, lr ét sur japon, 130.000 fr., Soirée dansante 85.000 fr., L'Orage 100.000 fr., 1'Omnibus 62.000 fr., Renan 62.000 fr., le Toast 120.000 fr. — Produit 3.667.000 fr. H. 1953, 11 juin, Paris (même expert). „Collection de Mr. A. Hachette". Choix d'estampes anciennes des écoles allemande et flamande (83 nos). Malgré la modestie de présentation du catalogue, ensemble de haute qualité, comme le prouve le total des enchères, plus de 6 millions. Nous ne pourrons signaler que les prix dépassant 50.000 fr. — H. S. Benam; Cranach le père, La Pénitence de Chrisostome 72.000 fr.; Dürer, Adam et Eve, coll. J. Thorel et J. Marschall 300.000 fr., la Nativité 90.000 fr., La Vierge au singe 200.000 fr., Saint Hubert 65.000 fr., La Mélancolie 110.000 fr., La Dame a cheval et le lansquenet, coll. P. Mariette, 71.000 fr., Le Petit cheval, coll. E. Galichon, Roth et de Kouriss 140.000 fr., Le Cheval de la mort 80.000 fr.; Van Dijck, P. Breughel le jeune, coll. Gallice 190.000 fr., F. Franck, colL Theobald 86.000 fr., J. de Momper, coll. Strater, Wickert et Chambers Hall 115.000 fr., même prix pour le G. de Vos des coll. Theobald et Wickert; A. G locken ton; A. Hirsch vogel, L'Église prés d'une ruisseau, coll, Aug. de Saxe 75.000 fr.; 17 2 AH AL Mair de Landshut, La Nativité, coll. Lanna 90.000 fr.; Isr. van Meckenen, Jésus amené chez Calphe 28.000 fr.; de bons Ostade et dans les Rembrandt, Rembrandt dessinant 75.000 fr., La Pièce aux cent florins 200.000 fr., Les trois Croix 410.000 fr., Descente de Croix 165.000 fr., Médée, F état (coll. Marshall et Mathey) 110.000 fr., La Négresse couchée 90.000 fr., Les trois Arbres 320.000 fr., Paysage aux trois chaumières 230.000 fr., La Grange a foin et le troupeau 90.000 fr., La Chaumière et la grange a foin 120.000fr., Le moulin de Rembrandt 68.000 fr., Faust 210.000 fr., Jan Lutma 65.000 fr., Jan Asselijn 52.000 fr. Enfin dans les Schongauer, Une vierge folie a mi-corps 210.000 fr. et Le Meunier 100.000 fr. Dr. A. HEYMANN, Vienne (Complément a rarticle n° 134). VENTE: JJ. 1935, 4 - 5 avril. Vienne (chez Gilhofer & Ranschburg). Collections du docteur Richard Breitenfield et du docteur August Heymann, ces deux provenances mélangées. A.W. vonHEYMEL (18781914), poète et fondateur de r„Inselverlag", Brême, Munich et Berlin. — Estampes modernes. Voir pour tous renseignements au n° 2861b du pré¬ sent supplement. A. DELZANT (1848 - 1905), littérateur, Paris. — Estampes et dessins. Alidor Delzant naquit k Condé-surEscaut (Nord) et - mourut a Parays, prés dAstaffort (Lot-et-Garonne). Fut 13 7» hé d'amitié avec Paul de Saint-Victor noir dont il publia les ceuvres, en collaboration avec le bibliopbile Jacob, et auquel il consacra la monographie P. de Saint-Victor, 1887. Ami aussi des Goncourt, fut 1'un des exécuteurs test amen taires d'Edmond et écrivit sur eux: Les Goncourt, 1889. On lui doit encore Gabrielle Delzant, 1904, et ses Lettres, ouvrages consacrés a la mémoire de sa femme. Bracquemond a gravé son portrait, rare, non décrit par Beraldi. Delzant avait réuni une trés importante bibliothèque et aussi un ensemble assez modeste de dessins et estampes modernes qui passa, avec les livres, dans la vente ci-dessous, anonyme, „Mme***", en réalité M"* Loviot, fille d'A. Delzant, qui probablement avait hérité de son père. Une autre vente de „Livres anciens rares et curieux (287 n°*), Bibliothèque de M. Louis Loviot" 5-6 mai 1919 (expert H. Leclerc), était peut-être de même provenance. VENTE: 1922, 8 - 10 mai, Paris (experts H. Leclerc et Loys Delteil). Bibliothèque deMme*** (Mme Loviot) 495 n°*. Livres modernes et quelques anciens (435 nos), estampes et dessins (catalogués ensemble, 60 n°*). Citons: A. de Pujol (dessins); Bracquemond, 7 nos dont portrait d'Edmond de Goncourt Ier état 130 fr.; Buhot, 11 n°* dont Westminster Palace et Westminster Bridge 1500 fr.; Charlet; Chéret, La Danse, pastel, 500 fr.; H. De Groux; Gauguin, Dessins lithographiques, suite de 10 pl. 720 fr.; Gavarni, 11 nos dont 9 de lots d'épr. avant h (de 5 a 7 pl., 600 a 210 fr.); S.Haden; Ch. Jacque; O.Redon, ,A- Edgar Poe", couv. et 6 pl. 300 fr., Songes, couv. et 6 pl. 400 fr., etc. — Produit 64.106 fr. dont 13.079 pour les dessins et estampes. A. I. KELLER (1866 lustrateur, New-York. ouvrages. 1924), peintre et il— Sur ses propres Arthur Ignatius Keiler, né a New-York, fut élève a 1'Académie de sa ville natale sous Wilmarth et Ward. Plus tard il fréquenta 1'atelier de L. Loefftz a Munich. JJ se spécialisa dans 1'aquarelle et ses ceuvres dans ce genre furent bientöt appréciées. 11 dessina ensuite pour divers auteurs des il¬ lustrations comme p.e. pour Longfellow, Irving e.a. Keiler fut président de la „Society of JJlustrators". J. NAM (né en 1881), peintre et illustrateur animalier, Paris. — Sur ses propres ceuvres. ""■f"™! Jacques Nam (pseudonyme de Leh- A V\ I mann). ne ^ Paris, est réputé pour ses 1 una8es d'animaux. Collabora a plu- —fi sieurs pubUcations comme Le Sire et IM vie rarisienne. Le monogramme reproduit se rencontre surtout cnmmft aionatiin» mn- nuscrite sur des ceuvres diverses de 1'artiste et en dimensions différentes en rapport avec la grandeur de ces ceuvres. Mais Nam se propose de le répéter dans un timbre qu'il apposera sur ses nombreux 138* noir, recto dessins non signés a la main. A. J. PARSONS (commencement du XXe siècle), amateur américain. — Estampes modernes. . Cet amateur possédait surtout des A.J. P. estampes de Cameron, Whistier et autres artistes de la même époque, 13 8 b collection qui fut vendue chez plume, noir Christie, a Londres, le 7 février 1911; 174 n08. Produit £4415.14. A. J. ROSENFELD (né en 1892), Merchantville (New Jersey, Etats-Unis). — Dessins et estampes. Cet amateur possède une belle collection de feuilles des maitres des XVtne et XLXe siècles parmi lesquelles brillent des états rares. Citons particulièrement des dessins et aqua- tintes de Rowlandson et ses dessins de George Cruikshank. 138' Dr. A. M. KLIPSTEEN (1885 - 1951), marchand d'estampes, Berne. — Estampes. rr!7[ Seconde marqué du docteur A. Klip- stein. Voir n° 2803 dans notre volume 1 3 8d principal et même numéro, présent violet supplément. A. LEBRUN, Paris (Complément a Partiele n° 140). JJ semble qu'il existe une imitation du timbre. 18 AL AM A. LEGROS (1837- 1911), peintre, graveur et sculpteur, Londres. — Sur ses propres estampes. Alphonse Legros, un des plus grands aquafortistes francais du siècle dernier, naquit a Dijon. JJ fut élève d'Horace Lecoq, de Boisbaudran et de 1'ÉcoIe j 4 o a aes Beaux-Ans ae rans yusqu en noir recto 1855). En 1863, sur les conseils de ' Whistier, il alla s'établir a Londres oü, plus tard, il fut nommé professeur de gravure a rUniversity College de South Kensington (Slade School). II y travailla jusqu'a. sa mort. II existe trois différents catalogues de son oeuvre gravé et lithographié. D'abord celui de A. P. Malassis et A. W. Thibaudeau (Paris, 1877, portr., 168 n°*); on en trouve au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale a Paris deux exemplaires complétés par un appendice manuscrit par H. Beraldi, comportant les n°* 169 a 258. Puis un second sans nom d'auteur, préface de G. Soulier (Paris, 1904), publié par Ch. Hessèle; au même Cabinet, un exemplaire avec lis te dressée par 1'ingénieur Lucien A. Legros, fils du maltre, n°* 259 a 631. Enfin le troisième catalogue, dressé par Harold Wright, de Londres, avec préface de Campbell Dodgson, pour 1'amateur Frank E. Bliss (voir notre n° 265) qui 1'édita a ses frais en 1923 (non mis dans le commerce). Ce n'est d'ailleurs pas réellement un catalogue raisonné, mais seulement une liste, sans dimensions ni descriptions, de toutes les estampes de Legros, eaux-fortes et lithos, alors dans la collection Bliss, avec leurs différents états (111 illustrations). La collection E. Bliss fut achetée en entier par Albert H. Wiggin, de New-York (voir notre n°2820a), pour compléter son superbe ensemble d'estampes modernes qu'il donna a la Boston Public Library de Boston. Harold Wright travaiüe aussi, depuis de longues années, a la rédaction d'un véritable „catalogue raisonné" de 1'ceuvre complet connu de A. Legros, dans la même formule que Le Peintre-Graveur Illustré de L. Delteil, avec reproduction de toutes les pièces. Mais des difficultés diverses ont entravé la mise au jour de 1'ouvrage; si ces empêchements continuaient, le manuscrit serait légué par son auteur au Print Room du British Museum. Signalons encore le catalogue d'un choix de peintures, dessins et eaux-fortes par Legros, provenant de la collection Frank E. Bliss, exposés dans les Grosvenor Galleries a Londres (mai 1922); préface par Campbell Dodgson pour les estampes, et par Charles Ricketts pour les peintures et dessins. L'estampille reproduite a été apposée par Lucien A. Legros, sur des épreuves que son père avait par hasard laissées non signées et sur les quelques épreuves tirées après la mort de 1'artiste. L'habitude de signer les épreuves avait été provoquée par les exigences des amateurs et des marchands américains, en garantie que le tirage n'était pas subreptice. L'estampille apposée par le fils est une garantie que le nombre des épreuves tirées, fixé par A. Legros avant sa mort, n'a pas été dépassé; les cuivres furent détruits par les soins du fils, une fois le tirage terminé. Voir un autre cachet, n° 894b, apposé seulement sur quelques pièces de 1'ceuvre. VENTES: L 1939, 18 juillet, a Londres (chez Sotheby). Collection de feu Lucien A. Legros, 73 eaux-fortes d'Alphonse Legros. U. 1942,16 décembre, a Londres (même direction). Même provenance, 90 eaux-fortes du même artiste. Marqué non identifiée, relevée sur v$0) une eau-forte de Rembrandt; elle \y 140* parait offrir les initiales AL. .—. Marqué anonyme relevée sur un (ALG) portrait gravé par Nanteuil appari 4 0 c tenant a la collection Greene cona sec recto serv^e au musée de la Yale Umversity a New Haven (Etats-Unis). Elle ne peut se rapporter k la collection Greene même, les initiales de ce collectionneur étant E.B. Marqué non identifiée, relevée sur un dessin de Puvis de Chavannes. recto, monture A. LEPÈRE (1849 - 1918), peintre et graveur francais, Paris. — Sur ses propres estampes. ©Cette marqué se rapporte au peint regraveur A. Lepère (voir n° 141). Elle f offre les initiales AL, de l'artiste, et l'initiale S, du marchand et éditeur Ed. 142b Sagot(voirn°2253). Faitespécialement noir, recto pour la suite de 14 bois originaux de Lepère, Rouen Illustré, éditée par Sagot en 1913 (tirage 50 exemplaires), elle a été apposée sur les épreuves de cette suite, a cóté de la signature et du numérotage autographes de l'artiste. A. Lepère avait été élève du graveur anglais B. Smeeton et. pour la technique de 1'eau-forte, de F. Bracquemond. A. MORASSI (né en 1890), critique d'art, Milan. — Dessins anciens. Antonio Morassi, né k Görz, fit ses »vs études d'histoire de 1'art sous Max itlil Dvorak, Julius Schlosser, Hans Tietze et Joseph Strzygowski a 1'Université 14 3 de Vienne, puis sous Adolfo Venturi violet a Rome. II estime 1'activité de 1'historecto en'bas nen d'art une des expressions les plus élevées de la vie spirituelle moderne. Après avoir été Surintendant aux Beaux-Arts de la Ligurie, a Gênes, il devint en 1935 directeur de la Pinacoteca di Brera a Milan, poste qu'il abandonna par la suite. Actuellement il est professeur d'histoire de Part k 1'Université de Pavie. On lui doit de nombreuses études publiées dans des revues italiennes, anglaises et allemandes. Parmi ses ouvrages citons: La Basilica d'Aquileia (Bologne 1933), Storia deüa pittura nella Venezia tridentina (Rome 1934), L'Oreficeria antica italiana (Milan 1935), Disegni antichi della collezione Rasini (Milan 1937), Brescia (Rome 1939) et G. B. Tiepolo (Bergamo 1943). Ses études sur Tiepolo surtout font autorité. Pour plus de détails voir S. Ludovici Storia, teorici e critici delle arti figurative (1800- 1940), Rome 1942. B possède une collection de dessins, surtout de maitres italiens du XVle au XTXe siècle. P. A. MARQUET (1875 -1947), peintre et graveur, Paris. — Sur ses propres dessins. D existe une marqué A M. employée pour ses propres dessins de sa succession, apposée par les soins de sa veuve et dont nous n' avons pu avoir de calque exact. Voir la griffe signature sous le n° 1796*. AM. 143" recto 19 AM AMO Marqué restée non identifiée, datant de la pre_____ mière moitié du XXe siècle. Elle figu(A M\ rait sur la plupart des estampes d'une Ir\i \\ vente'faite a Fontainebleau, le 12 mai ^ 1940, avec catalogue de 244 nos 14 8 * dont 123 d'estampes modernes (expert noir. recto P- Pïouté) et 121 nos de livres du XVIIIe siècle et modernes, cartes, autographes, un lot de 8 dessins et lettres concernant N. Diaz, etc. (expert G. Andrieux). La vente eut lieu pendant un bombardement, et 1'assistance dut quitter plusieurs fois la salie de vente (14, rue des Pins) pour gagner un abri. Parmi les estampes signalons: Barye, 4 n°* dont Ours du Mississipi, trés belle épreuve sur chine; Buhot, Westminster Bridge, épr. signée et timbrée 1650 fr.; Corot, 6n°»; Daumier; Lepère, 8 n°*; Meryon, Le Petit Pont, 3e état, 3000 fr. et 1'Arche du Pont Notre-Dame; Millet, 7 d™ dont Les Bêcheurs, ancien tirage sur japon, 1500 fr. A. MTTCHELL (XXe siècle), Cheltenham. Arthur Mitchell est „Chairman" de la brasserie Mitchell & Butler. Nous n'avons pu obtenir de détails sur sa collection graphique, non plus qu'un bon calque de sa marqué; notre reproduction est probablement impar- 149" faite. A. MARONI (1852- 1923), financier, Paris. — Lithographies, et estampes japonaises. Albert Maroni commenca vers 1878 a collectionner les lithographies, surtout de 1'époque romantique, et les estampes japonaises des maitres de 15 0" 1'Ukiyoye. Sa collection de lithos noir s'étendait des incunables de 1'époque ou rouge de Senefelder aux impressions du dernier omart du XIX* siècle. La dis- persion de riches collections de ce genre, comme celle des Goncourt (voir n° 1089) et de Malherbe (voir n° 566). lui permit d'enrichir ses por- 1 5 0b tefeuilles de séries parfois uniques. rouge; Par raison de santé il se décida, vers les deux. pres- la fin de sa vie, a se défaire d'une partie que toujours de ses lithographies qui fut dispersée recto a 1'amiable par les soins de la Galerie Marcel Guiot et C", après une exposition qui dura de juin a octobre 1922. La marqué 150*, faite a Paris vers 1900, fut employée la première. Le n° 150° fut fait au Japon, peu avant la guerre 1914 -18. A Maroni les employa indifféremment, tantöt 1'une, tantöt Pautre, parfois ensemble. Après son décès son fils, Robert F. Maroni, fixé en Amérique, marqua les feuilles qui ne 1'étaient pas encore pour en authentifier la provenance. VENTE: 1947, 21 février, New-York (Kende Galleries). Estampes, dessins et livres japonais (première partie). B n'y eut pas d'autre vente. A. MORRISON, Londres (Complément a Partiele n° 151). Avec 1'agrément de la veuve d'Alfred Morrison, Mabel Chermside, le Printroom du British Museum fit, en 1927, dans la collection de portraits gravés, avant les ventes signalées ci-après, un choix de 455 pièces rares, lot sur lequel nous renseigne Campbell Dodgson dans le British Museum Quarterly, 1927, II, pp. 74 - 76. De ce lot, 54 portraits hollandais et flamands furent offerts par la veuve elle-même, et le reste, 401 feuilles, acquis a des conditions avantageuses par un personnage qui, tout en tenant a garder 1'anonymat, en fit don au Printroom. VENTES: II. 1927, 10- 12 novembre, Leipzig (chez C. G. Boerner). Collection importante de portraits gravés. Vente combinée avec d'autres provenances. — Le produit de la section Morrison fut de 105.720 M. III. 1927,21 -23 novembre, Londres (chez Sotheby). Grande collection de portraits gravés de maitres anglais et étrangers (618 n°*). Estampes de P. Drevet, G. Edelinck, R. Nanteuil, W. Faithorne (portrait d'Oliver Cromwell £ 95), W. Hollar, les De Passé. — Produit £5005. IV. 1928, 29 février -1 mars, Londres (même direction). Collection de portraits gravés en manière noire des écoles anglaise et hollandaise. V. 1928,12 mars, Londres (même direction). Vente combinée avec d'autres provenances. Estampes de A. Bosse, A. Dürer, H. Goltzius, H. S. Lautensack, Lucas de Leyde et une feuille calligraphiée par Coppenol (£74). Ce cachet a été interprété comme celui du grand-duc de Russie Mikalovitch, mais il semble que cette marqué est plutöt une mystification. On la rencontre sur de faux dessins anciens. Marqué non identifiée relevée sur des dessins francais du XVOr9 siècle. 15 lb, bleu ou noir, recto A. N. MARINE? (Complément a Partiele n° 152). Nous donnons ici une reproduction plus exacte de cette marqué. 152, A. MELLERIO (1862 - 1943), écrivain, critique d'art, musicien et archéologue, Paris. — Estampes modernes. . André Marie Louis Mellerio, né a /A\ Paris, auteur de plusieurs études sur IM) Part moderne, livres ou articles dans \y diverses revues (par exemple un ouvrage sur la lithographie en couleurs, 15 3* paru en 1898), était 1'ami d'Odilon ui Redon dont il a dressé le catalogue bleu, recto , ... 4 . ou verso de 1 oeuvre hthographié et gravé, oeuvre qu'il possédait complet. En 1923, monographie sur le néme artiste. A composé aussi un opéra, qui fut joué. Mellerio avait réuni, a cóté de ses Redon, une collection d'incunables lithographiques et de nombreuses lithographies de H. de Toulouse-Lautrec, Bonnard et Vuillard. Partie de sa collection fut dispersée par morceaux dans plusieurs ventes anonymes composées, entre 1928 et 1938, principalement dans celle du 9 juin 1938 a Paris (expert Cailac). De ses Redon il n'a été vendu que les doublés. 20 AMV AR La collection proprement dite, comprenant des épreuves de choix, premiers états, avec dédicace, etc, reste conservée dans la familie. 153' „VICTORIA & ALBERT MUSEUM", South Kensington, Londres. — Dessins et estampes. Marqué employee pour les dessins et estampes avant 1909. A. NORMAND (né en 1910), ingénieur des Arts et Manufactures, Paris. — Dessins anciens et modernes. ■ I Alfred Normand, né k Lunéville ||pF1l (Meurthe-et-Moselle), possède une I'—" collection encore en formation dont 153c révolution ultérieure dépendra plutöt noir des occasions d'achat que d'un plan généralement arrêté. L'amateur est fort éclectique, pïrfois tout a ^a'1 indifférent a 1'époque ou verso k 1'école des dessins; il ne leur demande que d'être a son goüt et a la portée de sa bourse. Ce qu'il a réuni jusqu'a présent, environ 250 feuilles, comporte principalement k peu prés 200 dessins et aquarelles francais du XIXe siècle, auxquels s'ajoutent une vingtaine de hollandais ou flamands du XVII<=, autant d'itaüens des XVI0 et XVII*, une quinzaine de francais des XVII0 et XVIII0 siècles. 153d, violet Antonin N. SEIDEL (XXe siècle), Prague. Les renseignements sur ce col¬ lectionneur manquent. 154' 1 5 5 a, noir plume, recto Marqué non identifiée, relevée sur des dessins du XVJJ* siècle. Marqué anonyme relevée sur un dessin attribué a Fragonard. Nous répétons ici, sous les initiales A.P., cette marqué pour laquelle nous renvoyons au n° 2259,m»,er. A. PRINS, Schiedam (Complément è Partiele n° 162). A. Prins est mort en 1922. VENTE: 1938, 4 - 7 octobre, Amsterdam C chez Frederik Muller & C*6). Vente composée de diverses provenances. Tableaux modernes, eaux-fortes et dessins. A. POLLAK (1™ partie du XX» siècle), Prague? 162' Paraphe manuscrit non identifié, déja reproduit sous les lettres AB., n° 67c; nous le répétons ici sous A.R., lettres qu'on peut croire y lire. A. RUB ?, Mannheim. — Estampes. Marqué relevée sur des estampes L—\ , hollandaises du XVJJ* siècle. On 1 p\L 1'attribue a un collectionneur de MannB heim, August Rub, dont une vente a eu lieu a Berlin le 6 mai 1929, mais bleu. verso sur lequél nous n'avons pu réunir de renseignements. Nous ne pouvons garantir 1'exactitude de notre reproduction. Marqué non identifiée relevée sur une estampe de F. Buhot. La forme des lettres parait indiquer une collection francaise. Notre reproduction n'est peut-être pas absolument exacte. A. E. ROBAUT (1830 - 1909), peintre, lithographe, éditeur et écrivain -r^ ~jCj d'art, Douai et Paris. — /v-Ay-^r^. Dessins et estampes. I y ^ Paraphe manuscrit de Ro- baut. La première lettre est A ^^^^^^ (pour Alfred), mais on la Ut «**^^ plutöt 0, et nous avons répété 1 6 5 b le même paraphe sous cette crayon, bleu lettre. Voir rarticle au n° 2140°. Maraue non identifiée, relevée sur /Z\ f^y des dessins anciens des écoles allemande et noiianaaise. Cette marqué, déja reproduite au volume principal, a été relevée aussi sur des estampes de Callot, Chodowiecki et Freudeberg. Marqué non identifiée, comparer avec le timbre semblable reproduit au précédent numéro. 168 A. ROSSIER (1876-1955), directeur général du Crédit Commercial de France, Paris. — Estampes anciennes et modernes. Albert Rossier a hérité de son père, le docteur Henri Rossier (notre n° 1357) d'une collection d'estam- 21 AR ARS pes comprenant surtout une série d'après van Dijck, _____ 1'oeuvre complet de Stefano della Bella I A. R. I et de nombreuses lithographies de . Géricault. Le collectionneur a agrandi 16 8 considérablement 1'Iconographie de van gris-noir Dijck, dont le nombre de feuilles a été doublé. De Géricault il a su acquérir quelques pièces rares. En 1949 il se retira a Vevey oü il mourut A. RASSENFOSSE, Liége (Complément a rarticle n° 169). L'Artiste mourut a Liége en 1934. Par un procédé dont il était 1'inventeur et qu'il nomme gravure sur cuivre repéré, il a su obtenir des effets inattendus, comme dans ses illustrations pour „Les Fleurs du Mal". Voir sa necrologie dans The Print Collector''s Quarterfy, juillet 1934, p. 202, puis: La Vie Wallone, Liége, 15 avril 1934, The Studio CTX (mars 1935) et Beaux-Arts du 2 février 1934. A. ROULLIER, Chicago (Complément a rarticle n° 170). Albert RouUier mourut en 1920 et la maison fut continuée par sa fille et par Mr. Hugh Dunbar jusqu'en 1950 environ, année oü la maison fut liquidée. 17 2", plume, recto Marqué anonyme relevée sur un dessin de J. B. Oudry conservé au Musée des Beaux-Arts de MarseiOe. Mme de POLÈS (décédée en 1936), Paris. — Estampes et dessins. Cette dame occupait dans la AftO société mondaine de Paris une place trés en vue. Servië par un goüt remarquable, elle réunit 172 dans son luxueux hötel parti- noir, recto culier, avec de gros moyens, des ceuvres d'art de toutes sortes et de toutes époques, le XVIIIe siècle 1'attirant pourtant particulièrement. Ses collections avaient plutöt un caractère de décoration, même la section graphique, pas trés importante comparée aux meubles et objets d'art. Ses principaux dessins et estampes étaient encadrés. La plus grande partie de 1'ensemble fut dispersée de son vivant en une vente qui fit sensation et produisit plus de 20 millions, chiffre énorme a 1'époque. Notre compte rendu ci-dessous (vente I) permet de s'en imaginer la composition et la richesse. Les ventes dépendant de la succession furent de bien moindre importance. La marqué n'a été faite et apposée, par les soins des héritiers, qu'a 1'occasion de la dernière vente, notre n° V. On ne la rencontre par suite que sur des feuilles de Forain. VENTES: L 1927, 22-24 juin, Paris (experts J. Féral, M. Paulme, G. B.-Lasquin). 310 N™ dont 1 de tableau moderne (Forain), 14 de tableaux de maitres du XVHle, 7 d'aquarelles, dessins, gouaches et pastel, 4 d'estampes du XVUT5 en couleurs, 122 d'objets de vitrine, 10 d'émaux de Limoges du XVF siècle, 27 de porcelaines et pierres dures, 32 de bron¬ zes d'ameublement et de sculptures et les autres pour 1'opulente collection de meubles et tapisseries des XVP, XVTIe et (surtout) XVUT5 siècles. Enchères fiévreuses pour toutes les sections du catalogue. Dans les estampes: Debucourt, L'Escalade et Heur et malheur, avant toutes lettres, 160.000 fr.; Janinet, L'Aveu difficile et LTndiscrétion, avant toutes lettres, 150.000 fr. — Dans les dessins et aquarelles: P. Bélanger, La Place Louis XV, 89.000 fr.; Borel, Les Amours de Psyché et de Cupidon, suite de 26 aquarelles (pour La Fontaine) 260.000 fr.; Coypel, Son propre portrait 178.000 fr.; J. Dumont dit le Romain, Fête donnée a Rome 30.000 fr.; Hoin, Mme Dugazon dans La Folie par amour (gravé) 101.000 fr.; Lavreince, La Diseuse de bonne aventure 145.000 fr.; Prud'hon, Sylvie et le satyre (gravé) 41.200 fr. — Produit 21.528.550 fr. U. 1936, 17 - 18 novembre, Paris (experts Féral et Catroux, H. Leman, Ed. Pape). Succession, 1" vente. 217 N°* dont seulement 7 de dessins, aquarelles et gouache, 3 de tableaux anciens, 8 de miniatures, tous les autres pour les divers objets d'art et d'ameublement, principalement du XVTJF siècle, comme dans la vente I. Dans les dessins: 2 scènes de brigands, attribuées a Fragonard 4500 fr.; Hoppner, Portrait présumé de Lady Fitz-Herbert 65.000 fr.; Lallemand; Lavreince, La Diseuse de bonne aventure et Dumont le Romain, Fête donnée a Rome, ces 2 feuilles déja passées dans la vente I, respectivement seulement 41.500 fr. et 7.800 fr.; Vanloo, Femme assise 12.800 fr. — Produit 1.962.750 fr. UI. 1936, 7-8 décembre, Paris (experts Ed. Pape et M. Rousseau). Succession, 2* vente. 251 Nos surtout d'argenterie, objets de vitrine, porcelaines, bronzes, meubles, tapis, etc. Dans lés 14 n°* de „belles gravures des XVUT5 et XLXe siècles": d'après Baudouin 2 nos; Bonnet 1; Lavreince 4, L. Le Coeur, Les Chagrins de l'enfance 1210 fr. et quelques gravures anglaises de sport dont Alken, The Quorn Hunt, la suite des 8 pl. 1210 fr. — Produit 480.645 fr. IV. 1937, 19 février; Paris (expert Ed. Pape). Succession, 3e vente. 131 N°*, tous d'objets d'art anciens et modernes divers, pas de gravures, dessins, ni tableaux. — Produit 203.000 fr. V. 1954, 25 juin, Paris (experts A. Pacitti, M. et MUe Rousseau). Vente composée; quelques sculptures mais surtout estampes ét dessins modernes (Degas, Delacroix, nombreux Guys, etc.) parmi lesquels seuls les dessins de Forain (26 nos) étaient de provenance de Polès; principales enchères pour ces feuilles: L'Aveu 60.000 fr., Chez la lionne 50.000 fr. ^->. A. H. ROUART (1839- 1911), Q^Rj) industriel, Paris. — Estampes et dessins modernes. bleu. recto Voir Yalücig. R.A.R., n° 2187*. „ARS AEMULA NATURAE", académie de peinture et de dessin a Leyde. — Dessins. L'Académie „Ars Aemula Naturae" Xcm fiit fondée en 1799 par quelques aman at teurs d'art de Leyde. Elle est la conti. .,t nuation de Pacadémie fondée par Willem van Mieris et Carel de Moor plus violet, verso je cent ans plus töt, dont le legs de Frans van Mieris le jeune avait été le fondement. Abraham Delfos (mort en 1820) qui avait déja dirigé Pacadémie précédente, fut avec M. van den Broek, premier directeur. On y enseignait le dessin et y faisait des conférences sur Part. D. C. G. Humbert 22 AS de Superviile, directeur du Cabinet des Estampes a I Leyde, fut en même temps directeur de 1'académie, de 1814 a 1843. Après une courte période de décadenee 1'Académie re vit, grace a 1'ini t iative de N. C. de Gijselaar (voir n° 1967). Le jeune peintre J. L. Cornet, directeur du Cabinet des Estampes a Leyde, devint en même temps directeur de 1'Académie; en 1858 le peintre H. Ringeling lui succéda. L'année suivante 1'académie fut transférée a sa demeure actuelle, 1'hötel Pieterskerkgracht 9. Elle subit un nouveau declin de 1875 a 1945, date de sa réorganisation. Cet institut possède un portefeuille d'environ 90 aquarelles hollandaises du XIXe siècle (en dépot a titre de prêt au Cabinet des Estampes de Leyde) et une collection de dessins d'étude des élèves de 1'académie, du commencement du XVUIe siècle jusqu'a nos jours. Voir le Leidsch Jaarboekje, 1913, pp. 1-27. , Marqué non identifiée relevée sur un dessin de fk^ Daniël Lindtmayer qui V-l^ portait aussi la signa- r%\ t\ ture de H. R. Lando L \j " (norren01658). Probable- *" ment collection suisse. 17 3°, plume, verso „ALBERTESA", Vienne. (Complément a rarticle n° 174). Au moment de la publication de notre volume principal s'effectuait la fusion des deux collections admirables que possédait Vienne, 1'une de l'„Albertina" et 1'autre de la „Hofbibliothek" (nommée „Nationalbibliothek" depuis 1919). Nous avons pu consacrer quelques mots a ce mariage fantastique p. 223 a 1'article 1259 -1260 consacré a ce dernier institut. Malheureusement le nom d'une des deux collections fut alors sacrifié et dorénavant on ne parle plus que de l'„Albertina", paree ainsi d'une doublé auréole. La direction se trouva devant une tache énorme de réorganisation. Dans la section des estampes, des müliers de feuilles demandaient un triage consciencieux; il faüait aussi tirer profit au mieux des doublés, ce qu'on fit par des échanges et des ventes; bien en ten du la section des estampes, devenue doublement riche, ne présentait presque pas de lacunes. Mais une collection de dessins peut toujours être complétée et c'est donc cette section de 1'ancienne „Albertina" qui y gagna le plus. Surtout en dessins primitifs tt modernes les acquisitions furent spectaculaires et cela a une époque oü les finances du pays ne permettaient aucune aide du cöté oflBcieL Une belle équipe de specialistes qui entourait le nouveau directeur Alfred Stix (nommé en 1923) sut en même temps assurer la préparation et la publication d'excellents inventaires illustrés a sa voir: A. Stix et M™ L. Fröhlich-Bum, Die Zeichnungen der venezianischen Schule, Vienne 1926, Otto Benesch, Die Zeichnungen der rdederlandischen Schule des XV. und XVI. Jahrhunderts, Vienne 1928, A. Stix et M"* L. Fröhlich-Bum, Die Zeichnungen der toskanischen, umbrischen und rómischen Schillen, Vienne 1932, H. Tietze et A Stix, Die Zeichnungen der deutschen Schalen bis zum Beginn des Klassizismus, I - U, Vienne 1933, A. Stix et MUe A. Spitzmüller, Die Schuiert von Ferrara, Bologna, Parma, der Lombardei, Genaas, Neapels und Siziliens, Vienne 1941. En même temps 1'ancien directeur de l'„Albertina", Joseph Meder, qui démissionna en 1923, soignait 1'édition en grand format d'excellents fac-similés des plus beaux dessins, accompagnés d'un texte bien documenté; ainsi parurent a Vienne Hand- AS zeichnungen französischer Meister des XVI. - XVIII. Jahrhunderts, 1922; Handzeichnungen deutscher Meister des XV. und XVI. Jahrh., 1922; Handzeichnungen alter Meister aus der Albertina und aus Privatbesitz, 1922; Handzeichnungen italienischer Meister des XV.-XVIII. Jahrh., 1923; Handzeichnungen hollandischer Meister des XV. -XVII. Jahrh., 1923; J. Meder et A Stix, Handzeichnungen italienischer Meister des XIV. -XVI. Jahrh., 1925. Mentionnons encore comme publication plus ancienne 1'ouvrage de H. Röttinger, Einzel-Formschnitte des XV. Jahrhunderts aus der Albertina in Wien, Strasbourg 1911. Dans la Fe st schrift fiir Max J. Friedlander (1926, p. 312 e.s.) Alfred Stix publia et commenta quelques lettres intéressantes d'Adam Bartsch. Lorsqu' en 1934 Alfred Stix fut nommé premier directeur du „Kunsthistorisches Museum", la direction de l'„Albertina" resta entre les mains de différents conservateurs-administrateurs, pour revenir en 1947 au Dr. Otto Benesch que les événements politiques de 1938 avaient temporairement éloigné. Avec lui un specialiste sérieux reprenait 1'ancienne activité. Dans 1'été 1949 une belle exposition des plus beaux dessins de 1', Albertina" eut lieu dans le batiment même de 1'Augustinerbastei; le catalogue avec introduction historique fut le premier d'une série qui s'est continuée depuis par d'autres expositions spécialisées. De 1946 a 1950 des expositions de dessins eurent lieu pour la première fois a 1'étranger, a Zürich, Londres, Édimbourg, Leeds, Stockholm et Paris, dans un esprit de fierté et de propagande compréhensible, mais aussi avec une générosité quelque peu exubérante a 1'avis des amateurs qui tiennent a la bonne conservation de ces merveilles. Depuis 1949 on appose au verso des nouvelles acquisitions et des feuilles d'ancien fonds qu'on change de monture, un nouveau cachet en caoutchouc aux initiales du fondateur de l'„Albertina". Nous le reproduisons au n° 5e de ce supplément. Le même cachet en métal sert pour les montures. Ce simple cachet rond a remplacé 1'estampille n° 5 , qui servit depuis la fusion des deux collections jusqu'en 1948. Les doublés réalisés dans les différentes ventes publiques citées ci-dessous furent marqués de cachets que nous reproduisons aux n08 5d (avec mention „verüussert"), 5f, 5g et 511. La marqué 5g ne fut pas apposée par l'„Albertina", mais par la maison Boerner de Leipzig h 1'occasion de la vente de novembre 1922. Les doublés vendus ou échangés a 1'amiable ont rarement été estampillés. L'expression „doublés" ne s'applique bien entendu qu'aux estampes, dont on peut posséder plusieurs épreuves. Elle ne s'emploie pas pour les dessins; en effet peu de ceux-ci ont quitté l'„Albertina", seulement par exemple les dessins considérés comme propriété privée de 1'archiduc Friedrich pour lesquels nous renvoyons au n° 960, et quelques aquarelles autrichiennes du XLXe siècle, souvent d'intérêt topographique, échangées avec des musées de province ou avec des collectionneurs. La belle bibliothèque d'Albert de Saxe-Teschen, riche en ouvrages anciens, rendue a 1'archiduc Friedrich après la nationalisation de T„Albertina", fut ensuite vendue, surtout par la maison Gilhofer et Ranschburg. VENTES: I. 1922, 13-16 novembre, Leipzig (chez C. G. Boerner). Estampes francaises du XVIU0 siècle. Doublés de 1'Albertina et d'une collection allemande, 1602 n°". Préface d'Alfred Stix. Estampes d'après Boucher, Chardin, Fragonard, Lancret, Watteau, etc, et par D re vet, Edelinck, Janinet et J. G. Wille, la plupart en splendides 23 AS AS épreuves. L'oeuvre presque complet de G. Demarteau appartenait a „f'autre collection". TJ. 1923, 20-22 novembre, Vienne (chez Gilhofer et Ranschburg). Estampes anglaises en manière noire du XVIIF siècle et quelques estampes francaises de la même époque. 637 Numéros dont 139 d'après Reynolds et 143 par F. Bartolozzi. HL 1924, 14 -15 novembre, Leipzig (chez C. G. Boerner). Vente combinée avec d'autres provenances. Estampes des XV - XVIII' siècles. D. Campagnola, 1'Assomption 3400 M.; Rembrandt, La petite Tombe 7500 M., Le Pont de Six 3400 M., La Chaumière et la grange a foin 6000 M., Jean Lutma 6500 M.; Nic. de Modène, Le Sort de la langue méchante 3800 M., Quatre panneaux d'ornement 6200 M.; M. Schongauer, La suite des 12 apötres 8500 M., St. Sébastien 4000 M. IV. 1925, 25 - 27 mai, Leipzig (même direction). Vente combinée avec d'autres provenances. Estampes pour la plupart des XVIe - XVUe siècles: Schongauer, Dürer, Lucas de Leyde, Rembrandt et Waterloo. V. 1932,3 mai, Leipzig (même direction). Estampes de maitres anciens „Aus einer alten Sammlung". M ait re anonyme italien du XV* siècle, Suite des prophètes 5500 M.; Dürer, Adam et Eve 8000 M., La Naissance du Christ 4000 M., La Vierge allaitant 1'enfant Jésus 2700 M., La Vierge au singe 2500 M., St. Eustache 3000 M., St Jéröme dans sa celluie 5000 M., La Mélancolie 3000 M.; Maïtre anonyme allemand du XV siècle, St. Pierre 2100 M., St Jacques le Majeur 2100 M., St. Philippe 2500 M.; Rembrandt, L'Adoration des bergers 2700 M., Retour d'Égypte 4100 M., Jésus - Christ présenté au peuple 7500 M., Les trois Croix 23.000 M., Ephraïm Bonus 4500 M. VI. 1934, 28-29 novembre, Lucerne (Gilhofer et Ranschburg). Vente composée de diverses provenances. Des estampes importantes de Dürer, portant pour la plupart la signature de P. Mariette, puis celles de B. Montagna et de G. A. da Brescia proviennent de 1'Albertina. VII. 1948, 27 novembre, Berne (ehez Gutekunst et Klipstein). Estampes modernes, Helvetica. Vente composée dans laquelle passèrent quelques estampes de maitres suisses du XVUF siècle. VD3. 1949, 17-21 mai, Lucerne (Galerie Fischer). Dans cette vente composée passèrent 70 portraits miniatures. JX. 1956, 20 avril, Berne (chez Gutekunst et Klipstein). Vente composée dans laquelle passèrent des estampes des XV et XVI* siècles. A« SIGWALT, Paris (Complément a 1'article n° 175). Notre architecte décéda en 1952. VENTES; IV. 1934, 28-29 novembre, Lucerne (chez Gilhofer et Ranschburg). Vente combinée avec les collections Trau et des doublés de 1'Albertina. Gravures d'ornement francaises, alleman des et italiennes des XVIe et XVJJe siècles: Zoan Andrea (les douze arabesques), Aldegrever, Flindt, Silber, etc. La bibliothèque Sigwalt: livres anciens sur 1'architecture, recueils de modèles de dentelles, avait été vendue, sous la même direction, deux jours plus tót. V. 1937, 23 avril, Paris (expert J. Mathey). Dessins anciens „provenant principalement de la collection A. Sigwalt et de divers amateurs ..." 104 n°*. Les feuilles de provenance Sigwalt étaient bien moins nombreuses que celles d'autres sources, dont Owen, 1'ex-marchand de dessins parisien. Quelques belles pièces, beaucoup de secondaires. Bouchardon, Prud'hon, V. Louis (coupe du grand Théatre de Bordeaux, de la collection Decour, 3000 fr.), Moreau le jeune (même prix), Fragonard (10.000 fr.), Portail (12.000 fr.), Watteau (23.000 fr.). La marqué ne figurait que sur un petit nombre des dessins. A. SAMBON (1867- 1947), antiquaire, Paris. — Dessins anciens. Arthur Sambon, décédé a Paris. appartenait directement et aussi par son mariage, a une lignée d'antiquaires et d'experts remontant au XVUT8 siècle. B était fils de Jules Sambon, antiquaire a Naples, lui-même fils de Louis Sambon, numismate et bi- verso bliothécaire de la familie de Rohan, a Naples, oü il était venu de France. Arthur avait épousé la rille du marchand et collectionneur Edouard Warneck dont on se rappelle la belle vente de tableaux faite après son décès, en 1926. Jules et Arthur ont écrit sur la numismatique; Arthur publia une revue, Le Musée. II ne s'occupait pas uniquement de tableaux et dessins, mais aussi de sculptures antiques et du moyen age jusqu'au XVIe siècle; fut un temps, avant 1939, président de la Chambre des experts d'art. A la mort d'Arthur Sambon son fils Alfred continua Faffaire qui existe encore actuellement, a la même adresse, 7 Rue du Docteur-Lancereaux. La marqué fut apposée par Arthur sur beaucoup de ses dessins. VENTE: I. 1954, 15 février, Paris (expert J. Thesmar). Tableaux et dessins anciens „provenant de la collection de feu M. Arthur Sambon, expert". Pas de pièces trés importantes: principaux prix pour les dessins: Barocci, Le Christ et la Madeleine 60.000 fr. et Huet, Le repos du berger et La petite fermière, 2 dessins, 118.000 fr. C. SAUNIER (1865 - 1941), fonctionnaire et écrivain, Paris. — Dessins anciens et modernes et estampes. Marqué qu'on croit lire AS. En ©réalité elle n'est autre que notre n° 2363a (auquel nous renvoyons) lorsqu'il est lu complètement retourné, de noir. recto haut en bas. H. D. SEYMOUR, Londres (Complément a Partiele n° 176). VENTE: JU. 1927,26 avril, Londres (chez Sotheby). by order of Miss Seymour's trustee". Dessins anciens et estampes. Presque toutes les feuilles portaient 1'estampille. Trois dessins de Rembrandt: St. Jéröme £40, 1'Ange chez Tobie £45 et Groupe de sept figures avec chien £20; G. D. Tiepolo, Les Douze mois avec sujets de Pulcinella £ 60. Trois dessins de Daniël Dumonstier, provenant des collections Mariette et de Lagoy. De Dürer, le dessin important „Una Vilana Windisch", autrefois chez de Lagoy et actuellement au British Museum, £ 2500, et Portrait d'homme de 1503 (des collections Mariette et de Lagoy) £ 470; Ph. Wouwermans, groupe de personnages £80. Quinze estampes de Dürer et 43 eaux-fortes de Rembrandt (Les trois Arbres £600, Jan Sylvius £200). 24 AS AT A. SKUTEZKY, Raigern (Complément è 1'article n° 177). Cet amateur mourut en 1936. Sa collection de tableaux et dessins s'était enrichie aux grandes ventes d'avant-guerre. Elle comportait environ 25 tableaux et quarante cartons contenant plus de mille dessins, la plupart anciens, des écoles italienne (e.a. 21 feuilles d'études d'un album de Palma le Jeune et une série de 7 dessins de Canaletto), francaise (J. Bellange, CL Mellan, le Guaspre, La Fage, Le Brun, C. Natoire) et hollandaise. Par amour de son pays, 1'amateur ne voulait pas que cet ensemble quittat la Moravie. Aussi, déclinant des offres d'achat trés avantageuses, il le légua au Musée Régional de Brünn, a condition qu'une somme d'un million de couronnes soit affectée par le gouvernement de la province aux écoles supérieures pour être équitablement répartie entre des étudiants boursiers. Voir 1'article de Boris Lossky, „Une importante collection de dessins anciens a été acquise par le Musée de Brno", dans 1'hebdomadaire BeauxArts, 18 novembre 1938. A. SJÖGREN, Stockholm. (Complément a 1'article n° 178). Carl Arthur Sjögren était en outre aquafortiste, xylographe et écrivain. B étudia 1'architecture au Bureau des Architectes a Stockholm (1890- 1893), puis chez A Tallberg. Fit ensuite des voyages d'étude au Danemark et en Allemagne. Secrétaire du „Konstnarsklubben" et Attaché au Musée Communal a Stockholm. Mourut en 1951. Ses collections qui comportaient en plus des ex-libris, des importantes séries de silhouettes et des livres sur ce sujet furent dispersées dans des ventes a Stockholm en 1952, 18 - 21 février, 27 mars et 3 avril. Marqué anonyme, ren.yTTIIII a <~ llinrrth contrée sur un dessin de MlWr^^llUllïïrb Luca Cambiaso, quiportait en même temps les 1 7 8 *, rouge, recto cachets de Vallardi et de Duval le Camus. A. SCHREIBER - FAVRE (né en 1886), avocat et écrivain d'art, Genève. — Dessins et estampes. ©Alfred Schreiber-Favre, né a Zurich, s'est établi a Genève depuis 1909. Citons quelques-unes de ses publications: Alexandre Calame, peintre payj j g b sagiste, graveur et Uthographe, GenèveLausanne 1934, Francais Diday, fonrouge. recto dateur de Vécole suisse de paysage, 0,1 verso Genève 1942, Renseignements sur Vhistoire de la Hthographie a Genève, Genève 1942, Gustave Castan, peintre pay'sagiste, 1823 - 1892, Lausanne 1955. La marqué est apposée sur des tableaux, dessins et estampes du XIX* siècle des écoles genevoise, francaise et italienne. J. SCHOLZ (né en 1903), violoncelliste, New-York. — Dessins anciens. Nous renvoyons pour cette marqué au n° 2933b du présent supplément. noir, verso Cette marqué dessinée au crayon se rencontre sur des dessins. On a supposé qu'elle peut appartenir k un comte Sparr qui a été ambassadeur de Suéde a la cour d'Angleterre vers la fin du XV111* siècle. II reste a vérifier 17 8° si cette attribution est exacte mine de plomb ou si la marqué appartient a verso une autre familie. A. SYBOLDT (1592 - 1646), peintre-verrier, Berne. — Sur des dessins d'autres maitres AS\9 178° plume, recto suisses. Abraham Syboldt, fils de Samuel (voir notre n° 2366), collectionnait activement des projets de vitraux de maitres du XVIe siècle et de ses contemporains. Ses initiales, qu'il faut interpréter comme Abr. Syboldt von Bern, sont trés fréquentes et il semble qu'il a commencé dès 1609 a collectionner. Voir Wendelgard Reuter, Beitrage zur Geschichte der Entwiirfe flir die schweizer Wappenscheiben, 1933, p. 44. Marqué relevée sur une estampe de Robetta. La signature qui traverse la marqué serait celle d'Alexander Trittmann, collectionneur suisse. Probablement le monogramme lui appartient aussi. 178*, bleu. verso , . t Marqué non identifiée relevée uls sur une épreuve de 1'estampe de /ry Obardin-Lépicié „Le Toton", portant aussi les timbres des col181" lections Leroy-Latteux (notre n° bleu, verso 1744) et H. J. Thomas (n° 1378). Elle est forcément antérieure a 1919. Notre reproduction est probablement peu fidéle. Th. ASHBY (1874-1931), archéologue anglais, Rome. — Dessins et estampes topographiques. Thomas Ashby a voué sa vie k la *7V" ville de Rome. B chérissait toute 1'ItaUe, mais se distinguait surtout b comme défenseur de la „causa della . romanita". Déja son père avait été noir, verso fasciné par les études romaines; luimême, élevé a Winchester, vint pour la première fois k Rome en 1890 et fut bientöt initié sur place par F. A. Searle. Les visites se répétèrent et, une fois ses études ès lettres terminées a Oxford, il se mit a 1'oeuvre a Rome, rivalisant dans ses poursuites archéologiques avec Lanciani et Hülsen. D'un extérieur plutöt fruste, il avait un coeur d'or et, par sa droiture, se fit nombre d'amis. Ainsi sa nomination en 1903 comme directeur adjoint de la Scuola Britannica, fondée deux ans plus tard, fut saluée sympathiquement par les Italiens et ses collègues étrangers. Dès 1906 il devint directeur de cet institut et remplit ce poste jusqu'en 1925. Aidé a merveille dans sa tache par M™* Eugenia Strong, il forma plusieurs jeunes enthousiastes, épris comme lui de 1'étude des monuments et de la topographie de Rome 25 AT AV depuis 1'époque du moyen age. Ses publications furent nombreuses; d'abord sur les plans de Rome du XUIe au XVI' siècle, e.a. sur la vue panoramique de van Wijngaerde (1901), sur le livre d'architecture de Ant. Labacco de 1552, sur la Villa d'Este (1908), Forty drawings of Roman scènes by British Artists (1911), Topographical Study in Rome, 1581 (Roxburghe Club 1916), Turner's Visions of Rome (1925), The Roman Campagna in Classical times (1927). Puis quantité d'études dans le Journal of Roman Studies (sur la maison d'Horace a Tivoli et sur le manuscrit de P. Ligorio a la Bodléienne), Papers of the British School at Rome (e.a. sur le Palazzo Odescalchi, 1920), et les Attl della Pont. Academia Romana di Archeologia (e.a. sur L. Cruyl et ses vues de Rome, 1923). Ses derniers travaux, fruit de longs et pénibles efforts, furent la révision du Topographical Dictionary of ancien t Rome de Platner (1929) et The Aquaducts ofancient Rome (oeuvre posthume, publiés par les soins de son successeur J. A. Richmond en 1935). Ashby avait réuni une vaste collection de dessins et d'estampes (5000 pièces environ) illustrant 1'ancienne topographie de Rome et de ses environs, qui passa en 1933 a la Bibliothèque du Vatican oü les feuilles furent marquées d'un timbre spécial (voir notre n° 36e). La collection se divise en cinq sec ti ons, a sa voir: 1° Le Speculum Romae Magnificentiae, comprenant une série de belles épreuves, puis des estampes de Della Bella, Silvestre, Swanevelt, Vasi, Piranesi, Pinelli, e.a.; 2° Plans et monuments de Rome gravés du XVI* siècle (Dupérac, Nieuwlant et un exemplaire du Speculum de Lafrery, reUé, provenant de Destailleur, comprenant 140 estampes, la plupart en premier état); 3° 400 plans et vues topographiques dltalie du XVIe au XXe siècle: 150 estampes de la première moitié du XVIe siècle; 4° collection de 800 dessins de Dupérac, Bril, Nieuwlant, Breenbergh, Both, Bisschop, Poelenburgh, Pannini, Hackert et Wilson; 5° 1200 estampes dont Zoan Andrea, Marc-Antoine et son école, Bonasone, CaragUo, Del Moro, Vico, Aldegrever, B. Beham, Brosamer, H. Hopfer et V. Solis. La marqué reproduite est sa marqué personnelle. Pour le timbre apposé par la Biblioteca Apostolica Vaticana voir n° 36e. Cette marqué, déja reproduite au volume principal, a été relevée de plus sur des eaux-fortes de Claude Gellée, de Rembrandt et sur des estampes de 1'école de Marc-Antoine. Marqué non identifiée relevée sur une eau-forte en couleurs du graveur moderne Ch. Maurin; collection francaise. 183" violet, recto Marqué peut-être reproduite ici imparfaitement; nous n avons pu en obtenir un calque exact. Rencontrée sur un dessin du XVIe siècle, elle est attribuée par cer- 18 3 tams a un Docteur A. Tardieu, a rouge, recto Paris. Nous n'avons pu découvrir ce collectionneur, ni rencontré de catalogue de vente correspondant; les suivants, sous le nom „Tardieu" paraissent n'avoir pas de rapport avec lui: 1828, 29 - 30 septembre, Paris. Feu P. A. F. Tardieu, géographe-graveur (livres, estampes, cartes). — 1843, 9-10 mai, Paris. Cabinet de M. Tardieu (tableaux). — 1844, 11 novembre et j.s., Paris. Feu Alexandre Tardieu (le graveur d'histoire, membre de 1'Institut) (estampes anc. et mod., livres, quelques tableaux et dessins). — 1865, 13-14 mars, Paris. Feu A. Tardieu, architecte (Tableaux, dessins, plans, livres d'architecture, etc.) Mais on peut penser, hypothese trés tentante, au médecin distingué Auguste Ambroise Tardieu (1818 1879), fils du graveur Ambroise Tardieu (1788 1841), né et décédé a Paris, qui remplit diverses hautes fonctions médicales, notamment professeur de médecine légale, médecin consultant du chef de 1'État, Doyen de la Faculté de Médecine en 1864, auteur de nombreux travaux publiés de 1841 a 1879, officier de la Légion d'Honneur. MUSÉE des ARTS et TRADITTONS POPULAIRES, Paris. — Estampes populaires et dessins. Créé en 1937 cet institut, dont le siège est au Palais de Chaillot, recueille les diverses manifestations d'arts et traditions populaires, et notamment, 1 8 4 a pour ce qui est du ressort de notre noir, recto ouvrage, 1'imagerie, par exemple de Chartres, Epinal, Le Mans, Metz, Orléans, etc., et autres estampes. Aussi des dessins de même caractère. Actuellement 1'ensemble comporte déja 12.000 pièces environ. Des achats notoires furent faits aux ventes de la collection d'images populaires de M™ O. Cl. (Claude, voir n° 449a) en concurrence avec les musées provinciaux. Conservateur G. H. Rivière. B existe un catalogue des images du Mans, de Chartres et d'Orléans. La marqué, offrant les initiales du nom, et les premières lettres du mot iconographie, est apposée a cheval sur la feuille et la monture. A. M. VILMORIN (Complément a Partiele n° 187). *"ffr Peut-être une seconde marqué ii» de ce collectionneur. Elle a été 18 7a relevée sur une gravure de R. violet, verso Nanteuil. VENTE: 1930, 12-13 décembre, Paris (experts Guillaume et Lasquin). Tableaux anciens, 16 estampes et un dessin. Les estampes étaient de graveurs francais et anglais de la fin du XVUIe siècle et du commencement du XLXe: Boilly, Debucourt, etc. Citons des prix: 1'estampe de Debucourt, Le Compliment ou la matinée du jour de 1'an, en couleurs 4400 fr. et les trois gravures en couleurs par Bartolozzi d'après Westall, représentant Une fillette cueülant des champignons, Jeune fille avec cochon et Le petit domestique 8750 fr. „ACCADEMIA delle BELLE ARTI", Venise (Complément a Partiele n° 188). Voir: Elena Bassi, Disegni dell' Aceademia di Venezia, étude parue dans Rivista d'Arte XXI (1939) pp. 175-186. A. VTVENEL, Compiègne (Complément a Partiele n° 190). D. Papety a peint son portrait reproduit dans un article sur le collectionneur para dans la revue Beaux-Arts II (1924) pp. 283 - 284. 26 av aw A. VIGGIANO (1884 -1948), docteur en médecine, Venise. — Dessins anciens. Le docteur Alfredo Viggiano, col|| lectionneur passionné d'ceuvres d'art: ip^i peintures, sculptures et surtout des., 0 , » sins anciens, né a Torraca (Salerno), fut depuis 1908 docteur en médecine. brun 'ou noir jj posséda plus de 300 dessins, pour recto ou verso j_ plupart ^ Yéco]e italienne de toutes les époques et collectionnés depuis 1928 environ. Citons les 16 études de A. Canaletto, provenant des collections Corniani et Algarotti, publiées dans The Burlington Magazine, novembre 1950. L'estampille se trouve ordinairement k droite en bas, parfois a gauche ou en haut, parfois aussi, pour ne pas défigurer le dessin, au verso. „ARCHIEF van OORLOG" (Archives du Ministère de la Guerre), Amsterdam (Complément a 1'article n° 195). La trés importante collection Joost Romswinckel Qe nom s'écrit avec ck, Leyde 1745 - La Haye 1824) ne comportait pas seulement 1',,Atlas Halma", mais aussi des pièces d'autres sources. Les cartes qui en faisaient partie entrèrent d'abord a la Bibliothèque Royale en 1807 et de la aux Archives du Département de la Guerre. Marqué anonyme, probablement d'une collection allemande, relevée sur un dessin ancien hollandais. A. VOIGTLANDER - TETZNER, Francfort s.l.M. (Complément a 1'article n° 196). B mourut en 1936 et la maison F. A. C. Prestel, dont il était le propriétaire depuis 1910, fut con- 1 9 6 a tinuée par son fils Peter (voir notre noir ou n° 2118c— ). rouge, verso En dehors de la marqué déja reproduite dans notre volume principal il se servit de la marqué ci-contre. Notre reproduction n'est peut-être pas parfaite. Dr. A. WELCKER (né en 1884), chirurgien, Amsterdam. — Dessins et estampes. Le timbre ci-contre comporte les lettres A W, mais comme c'est la main qu'on remarque tout d'abord, nous avons choisi la classification section corps hu main; voir n° 2793c. 27 B I. NOMS ET INSCRIPTIONS 2 0 8 a, rouge, verso Marqué relevée sur des estampes du XIXe siècle. Elle appartient peut-être k un Américain plutöt collectionneur de livres. A. BACHELIN (1830 - 1890), peintre suisse. — Sur les feuilles de sa succession. 2 0 8 b, violet Auguste Bachelin, né a Neuchatel, vint a Paris en 1850 et y travailla sous Gleyre et Couture. Poussé par sa prédilection pour la peinture d'histoire, il assista quelquefois k des opérations militaires comme p.e. en 1859, quand il accompagna les volontaires de Garibaldi, faisant des esquisses et écrivant des articles pour des journaux illustrés. Exécuta aussi des scènes de genre, d'un pinceau habile. Exposa a Paris aux Salons de 1857 a 1874 et en Suisse. On a rencontré la marqué reproduite ci-contre, accompagnée de notre 349°, sur des feuilles de la succession, dispersées k 1'amiable. S. BACON (Complément a 1'article n° 209). A tout hasard, nous mentionnons la vente de dessins et de recueils d'estampes des 2-7 février 1736 a Londres, provenant de Thomas Sclater Bacon et Ia vente de tableaux de la même provenance des 17-19 mai 1737. Probablement il s'agit du collectionneur mentionné dans notre volume principal. W. E. BAILLIE (mort en 1942), Bridgeport (Etats-Unis). — Ex-libris. 210' William E. Baillie avait réuni une collection d'environ 25.000 ex-libris dont presque la moitié américains. Elle fut donnée vers 1920 au Metropolitan Museum de New-York qui a apposé la marqué ci-dessus. M"e H. J. BAKER (commencement du XXe siècle), New-York. — Estampes. Gif I OF HELEN J. BAKER, 1937 211* brun, verso Mademoiselle Helen J. Baker donna, en 1937, 90 estampes au Metropolitan Museum a New-York; elles avaient été collectionnées par son père et n'étaient pas trés importantes. R. BALMAN NO, Londres (Comnlément è rarticle n° 213). Le collectionneur s'est fixé plus tard aux EtatsUnis. B mourut a New-York en 1866. J. BANKS, Londres (Complément a 1'article n° 215). La National Portrait Gallery a Londres conservé son portrait dessiné par Th. Lawrence et un portrait peint (de 1814) par Thomas Phillips. VENTE: DI. 1929,13 mai, Londres (chez Sotheby). Lettres et papiers de Joseph Banks, vendus sur 1'ordre 28 B — NOMS ET INSCRIPTIONS d'une descendante collatérale: Dorothea Lady Banks, qui était fille de William Weston Hugessen, de Provender (Kent). Ces lettres sont de grand intérêt pour 1'histoire ancienne de 1'Australië. Un recueil in-folio de lettres et documents concernant 1'expédition de James Cook fut vendu £420. — Les documents importants concernant l'Australie, dont quelques vues dessinées de Sydney, furent achetés pour la Mitchell Library de Sydney. — Pröduit £9225. Marqué qui doit appartenir a 1'un des membres de la familie Barbedienne bien connue par ; la célébre maison de bronzes t? £ parisienne fondée en 1839 par Fer- dinand Barbedienne (St-Martin de Fresnay, Calvados, 1810-Paris 1892) 217 a et qui existe encore aujourd'hui. Un rouge, verso Barbedienne acheta plusieurs dessins monture modernes dans la belle vente Soutzo de 1876 (voir n°" 2340-41 du présent supplément) et 1'on trouve, sous le nom de Barbedienne, les catalogues des trois ventes dont comptes rendus ci-dessous. Le titre du premier mentionne une initiale de prénom P; ceux des deux autres n'en donnent pas. Remarquons que 1'année de ces deux dernières ventes, 1892, est celle du décès de Ferdinand; il semble bien qu'il s'agisse de sa succession. B avait fait une première fortune dans Pindustrie des papiers peints. VENTES: L 1885, 27 avril, Paris (expert F. Martin) par suite du décès de M. (pour Monsieur) P. Barbedienne". 94 N08 dont 57 de tableaux modernes (e.a. 4 Boudin, 12 Corot, 4 Courbet, 11 Daubigny, 1 Daumier, 2 Diaz, 1 Isabey, 2 Jongkind, 3 Th. Rousseau, 1 Ziem), 9 de tableaux anciens (e.a. Nattier, Prud'hon, J. Steen, van de Velde, Watteau) et 28 d'aquarelles et dessins. Dans cette dermère section notamment: Decamps, Arménien 205 fr.; Géricault, Lion (joint a un dessin anonyme) 11 fr.!; Millet, 8 n°* de dessins importants dont, La Mort du cochon 2450 fr., Paysans chargeant un cheval 355 fr., La Déclaration et Le Baiser, 2 pastels 500 fr., les autres 20 a 150 fr., et 7 n°» d'études ou croquis 17 a 200 fr.; Troyon, 4 nos 100 a 155 fr. U. 1892, 2 - 3 juin, Paris (expert Durand-Ruel). Tableaux, aquarelles et dessins modernes, tableaux anciens, livres (sur les beaux-arts, 130 + 30 n°*) „composant la collection de M. (pour Monsieur) Barbedienne". Dans les tableaux modernes, section la plus importante de la vente (81 nos, seulement 21 n°" pour les anciens), 8 de Barye et importante série de 42 Couture. Les deux mêmes maitres dominent dans la section pastels, aquarelles et dessins (25 n°*); de Barye 7 n°* dont Léopard mangeant 2400 fr., Lion et lionne dormant 2000 fr., Serpent au repos 3000 fr., Daims au soleil couchant 2600 fr., les autres 1800,1000 et 750 fr.; Couture 8 n°», dont Damoclès 770 fr., Le Jugement de Pierrot 555 fr., les autres 40 a 380 fr.; Decamps, Prise de Jéricho 52.600 fr.; Millet, Le Verger, plume, seulement 12 fr. et Th. Rousseau, Lisière de forêt, Fontainebleau, seulement 30 fr.; Ziem, Venise, aquarel le 40 fr. HL 1892, 7-11 juin, Paris (experts Ch. Mannheim et A. Bloche). 549 N°*. Objets d'art de la Chine et du Japon, marbres modernes, terre cuite de Clodion, horloge monumentale, pièces d'orfèvrerie artistique exécutés par la maison Barbedienne" ... composant la collection de feu M. (pour Monsieur) Barbedienne. Pas de dessins ni tableaux. La première vacation, 7 juin, eut lieu aux ateliers, 63 rue de Lancry, les autres a la Galerie Durand-Ruel. 2i8°is rouge, recto S. BARDEN, Hambourg (Complément a 1'article n° 218). Le collectionneur s'appelait d'abord S. Baruch et il semble qu'il ait eu une première marqué offrant ce nom. Sa veuve fit passer des feuilles importantes dans une vente composée des 8-10 novembre 1921, chez C. G. Boerner k Leipzig. Citons: Dürer, La Grande Fortune 71.000 M., La Promenade 80.000 M.; Rembrandt, Rembrandt appuyé 85.000 M., Le Christ au jardin des Oliviers 95.000 M., Les Mendiants k la porte 77.000 M., Les trois Chaumières 56.000 M., Le Moulin a vent 61.000 M., Jan Lutma 75.000 M., La Mère de Rembrandt au voile noir 81.000 M.; puis des estampes de Holbein et de A van Ostade. Elle conserva quelques estampes k titre de souvenir. Ch. BARGUE (mort en 1883), peintre et lithographe, Paris. — Sur ses propres dessins. ______ Charles Bargue, né k Paris, fvENTE BARGUE) d'abord peintre de genre sous I 18 8 3 J. L. Géröme, s'adonna ensuite V—————' a la lithographie, art dans lequel il excella. On connalt de lui un Cours de dessin et des Exercices au fusain. La marqué fut apposée sur ses dessins a 1'occasion de la vente de son atelier en 1883, vente dont nous n'avons pas rencontré le catalogue; il n'existe peut-être pas. Marqué qu'on rencontre sur des estampes des T . anciens maitres allemands, SAMnLUNG souvent fausses. GénéraleTi,. TJ-,-».lf Viancc ment accompagnée des mar- ur. -banvnüuib ques 57, M2* et 1409», 218*, verso (réproduites dans le volume principal), elle n'est probablement qu'une mystification. E. BARLACH (1870- 1938), sculpteur, graveur, auteur, Güstrow (Mecklembourg, Allemagne). — Sur des estampes de sa succession. ERNST BARLACH NACHLASS 21 8 D, a sec Ernst Barlach, né a Wedel (Holstein), fréquenta 1'Académie de Dresde. Après un séjour a Paris il résida a Hambourg et Berlin. En 1906 voyage en Russie oü il trouva 1'inspiration pour ses sculptures de mendiants. Se fixa k Güstrow en 1908 (séjour a Florence en 1909). Barlach, dés sa jeunesse liseur passionné et qui aima toujours a raconter des histoires, est 1'auteur d'ceuvres dramatiques et de romans, la plupart ilhistrés par lui-même, dont nous citons les drames suivants: Der tote Tag, Berlin 1912, Der Findling, Berlin 1922, Der arme Vetter, Berlin 1918. II exposa depuis 1906, mais le régime national-socialiste condamna son art „dégénéré" et beaucoup de ses ceuvres furent détruites. Barlach, comme d'autres artistes expressionnistes, influencé par des vieux sculpteurs et graveurs allemands, nous a laissé un oeuvre sculpté impressionnant, la plupart en bois. Ses gravures sur bois et ses lithographies portent la même caractéristique que ses sculptures: sincérité et simplicité d'expression dans un style a la fois monumental et sensitif. TJ exécuta des illustrations pour ses propres ceuvres 29 b NOMS ET INSCRIPTIONS littéraires et pour des ceuvres de Gcethe, von Kleist etc. Voir son autobiographie Ein selbsterzahltes Leben, Berlin 1928, la monographie de C. D. Carls, Ernst Barlach, das plastische, graphische und dichterische Werk, Berlin 1931, réimpr. 1950 et Ernst Barlach, Leben und Werk in seinen Briefen, édité par F. Dross, Munich 1952. Le chateau de son ami et mécène Reemtsma, prés de Luneburg, est maintenant le siège d'un petit musée Barlach. La marqué, en usage depuis 1939, est apposée sur les lithographies non signées et sur les nouveaux tirages des bois. Adresse de 1'administration de la succession: Heidberg 15, Güstrow. F. BARRIAS (1822 - 1907), peintre d'histoire et de portraits, Paris. — Sur ses propres dessins. Felix Barrias 21 9 % violet, recto 219, noir, recto Félix Joseph Barrias, né a Paris, était fils d'un miniaturiste et peintre sur porcelaine. Elève de L. Cogniet a 1'Ecole des Beaux-Arts, il débuta au Salon de 1840 et fut, a son époque, un des représentants les plus caractéristiques et les plus féconds de la peinture académique en France. A illustré divers livres et exécuté a la fresque plusieurs décorations (Musée de Picardie a Amiens). Son frère Louis Ernest Barrias (1841 -1905) fut un sculpteur assez connu dans son temps. Bon nombre d'ceuvres de Félix passèrent dans deux ventes, a Paris, 7 avril 1879 et 11 avril 1881; son atelier fut dispersé en 1909. Notre reproduction n° 219a n'est peut-éne pas a la dimension exacte du timbre original. VENTE: 1909, 4 mars, Paris (expert F. Petit). Atelier (176 nos de tableaux et études par lui-même) et sa collection particuliere (30 n°* de tableaux et aquarelles). — Produit: 8500 francs. S. BARUCH (1854 - 1917), négociant, Hambourg. — Estampes anciennes et modernes. 219° (^°'t ex'ster v016 marqué offrant ce nom; nous n'avons pu nous en procurer la reproduction. L'amateur a adopté plus tard le nom de Barden, voir n° 218 du volume principal et du présent supplément. „ÖFFENTLICHE KUNSTSAMMLUNG", Bale (Complément a Partiele n° 222). Au début du XXe siècle, le musée commenca 1'acquisition d'estampes anciennes et modernes, par exemple: en 1928, une grande partie de 1'ceuvre gravé de James Ensor et, en 1930, 11 bois anciens provenant de la Stiftsbibliothek de Saint-Gall. En 1934, entrée d'une importante série de 138 dessins de Cézanne. On trouve, dans la Festschrift zur Eróffnung des Kunstmuseums Basel (1936), pp. 104 107, par Otto Fischer, un historique du Cabinet des Estampes et, pp. 231 - 248, par Margarete PflsterBurkhalter, une étude des dessins des maniéristes des Pays-Bas appartenant au Cabinet Signalons encore: E. Major, Holzsehnttte des XV. Jahrhunderts in der öffentlichen Kunstsammlung zu Basel (Stras- | bourg, 1908) et du même: Holz- und Metallschnitte aus öffentlichen und privaten Sammlungen in Aarau, Basel, Sankt-Callen, Ziirich (Strasbourg, 1918). Le Cabinet des Estampes fut enrichi en 1941 par la donation du professeur docteur théol. Rudolf Handmann-Horner, en 1942 par le legs du docteur Carl Mettler (1877 -1942) comprenant des dessins et estampes anciens et modernes suisses, puis 354 gravures sur bois japonaises, en 1945 par la donation des héritiers de Heinrich Woelfflin: des gravures sur bois tirées de livres, et en 1947 par le legs du docteur Tobias Christ. En 1941 le docteur Hans Koegler quitta la direction du Cabinet des Estampes et la transmit au docteur Wal ter Uberwasser qui démissionna en 1950. En 1953 le docteur Hans Peter Landolt fut nommé directeur. B continue d'acquérir des feuilles importantes, surtout d'artistes modernes, mais aussi de maitres anciens. Voir pour plus de détails les „Jahresberichte". „MUSEO CTVICO" (Musée Municipal), Bassano (Vénétie). — Dessins et estampes. Ce musée, fondé grace a divers legs de citoyens de la ville, notamment en 1830 celui du savant G. B. Broccbi, comporte maintenant un Cabinet spécial pour les dessins et les estampes. L'Institut fut gravement atteint pendant la guerre de 1940 - 45. Les dessins sont divisés en cinq sections, dont les trois suivantes portent la marqué du musée, sans ment ion particulière: 1° la collection générale; 2° celle se rapportant a 1'histoire de Bassano et 3° la collection Riva. Vient ensuite la collection Domenico Ballerini estampillée d'un timbre rond (dont nous n'avons pu obtenir dé calque) portant dans le haut le mot Disegni (dessins), dans le bas les lettres M.C.B. (initiales du Musée) et au milieu, ajoutés a la main, la cote et le numéro d'inventaire de la feuille. Enfin la série des Canoviana, dessins du sculpteur célèbre Antonio Canova (1757 1822), léguée par monseigneur Sartori Canova (1851). Ces dessins portent un cachet rond (calque pas obtenu) offrant les inscriptions: dans le haut „Museo Civ. Bassano", dans le bas „Disegni Canoviana" et au centre même cote et numéro que ci-dessus. 222' Passons aux estampes. Celles provenant du legs du Comte Giovanni Battista Remondini (1849) portent la marqué ronde (n° 222d), celles se rapportant a 1'histoire de la ville de Bassano sont marquées du cachet ovale (n° 222e). Voir 1'étude de Giacomo Francesco Guarnati, Bianco e Nero (Milan 1937), p. 323. L C. BATES (1843 - 1913), président du „Rhode Island School of Design", Providence. — Dessins. Isaac Comstock Bates, d'abord „trustee" (depuis 30 B — NOMS ET INSCRIPTIONS 1885) puis vice-président (depuis 1890) et enfin président (depuis 1907) du „Rhode Island School of Design", a collectionné toutes sortes d'oeuvres gC^ATESj DlSAAC CBATESfl 222f 2228 rouge, recto rouge, recto d'art qu'il légua a 1'Institut qu'il dirigeait et aimait. Ce legs important comprend 191 tableaux, 91 dessins et aquarelles, 238 estampes, 67 gravures sur bois de W. P. Nicholson, des objets d'art oriental dont env. 100 gravures sur bois japonaises. Pour plus de détails voir te Catalogue of the memorial Exhibition of Works of Art given by Isaac Comstock Bates to the Rhode island School of Design, Providence, 1913. La marqué n'est apposée que sur les dessins et comme ex-libris dans les livres. P. J. A. BAUDRY (1828 - 1886), peintre, Paris. — Sur ses propres ouvrages. 222', bleu, généralement recto, parfois verso Paul Jacques Aimé Baudry, né a Napoléon-Vendée, se fixa en 1844 k Paris, oü il fut élève de Drolling a 1'Ecote des Beaux-Arts. En 1860 il séjourna a Rome. On lui doit de nombreux portraits, des peintures décoratives et des sujets historiques et académiques. Une exposition de ses ceuvres, faite au profit de 1'Associatiön des artistes peintres, sculpteurs, etc., eut lieu a Paris, Ecole des Beaux-Arts, 1886, avec catalogue. Celui-ci (avec étude par Eug. Guillaume) trés détaillé, décrit non seulement les ouvrages exposés, mais des non exposés et constitue ainsi un essai de catalogue de 1'ceuvre du maitre (exposés: peintures 168 nos, dessins et cartons 187 nos, d'après des maitres 23 n0*, supplément 11 n°*; non exposés 35 nos). Deux autres expositions précédentes en 1874 et en 1882. Le timbre ci-dessus a été apposé par la veuve sur les dessins et aquarelles de 1'atelier, peu après te décès de Baudry, comme marqué de propriété, pour éviter des fuites. La vente n'eut lieu qu'après, tous les dessins et aquarelles étant donc déja timbrés antérieurement. VENTE: 1889, 13 mai (expert G. Petit). Atelier. Tableaux, 36 vP* (dont 7 nos de copies d'après les cartons de tapisseries exécutés pour la chapelle sixtine par Raphaël, du Musée de Kensington, et 5 cartons pour 1'Opéra). Aquarelles 17 n°* (dont 4 n°* d'Etudes pour la décoration du Panthéon „Jeanne d'Arc"). Dessins 16 n°*. Ensemble 69 nOT. Une autre vente faite sous le titre Collection Paul Baudry, tableaux modernes, Paris, 7 avril 1902, n'a aucun rapport avec notre artiste. Ce Paul Baudry était un homme d'affaires, bien connu dans le monde des assurances. Franz BAUMGARTNER, Vienne (Complément a Partiele n° 223). On nous assure que Franz Baumgartner était de plus marchand de dessins. Ses dessins semblent avoir été vendus entre 1860 et 1870, ses estampes plus tard. J. W. BAYLEY ( f 1869), archéologue, Londres, Italië et Paris. — Dessins anciens. 223*, a la plume, verso John Whitcomb Bayley, admis au „Inner Tempte" en 1815, fut „subcommissioner of the Public Records of the Tower Record Office" B publia 1'ouvrage Histories and Antiquities of the Tower of London, 2 vol., 1821 - 25 et Calendars of the Proceedings in Chancery in the Reign of Queen Elizabeth, 3 vol., 1827 - 32. B demanda de telles sommes pour ce dernier ouvrage qu'une commission fut formée pour enquêter. Comme cet homme excentrique avait 1'habitude de s'absenter longtemps, ce qui explique peut-être les demandes en question, sa fonction fut déclarée vacante en 1834. Bayley avait préparé une histoire parlementaire compléte de 1'Angleterre; elle ne fut jamais publiée, les manuscrits sont conservés au British Museum. B fut hommé „Fellow of the Society of Antiquaries" en 1819 et „Fellow of the Royal Society" en 1823. B passa les dernières décades de sa vie a Cheltenham et en Italië; mourut a Paris. Pendant son séjour de 16 années en Italië, après 1834 environ, Bayley forma une vaste collection de dessins italiens de toutes écoles. Sa première acquisition fut une partie de la collection du Marquis Niccolini, ensuite il commenca d'acheter des feuilles a des descendants d'artistes et de coltectionneurs parmi lesquels Buonarotti, les Ducs de Modène et d'Alva, Antaldi, Borghese, Barberini e.a. Une large partie lui vint de la collection Piattoli acquise en 1844 et d'une ancienne familie noble de Milan (1848-49); dans le catalogue de vente de 1865 la première collection est marquée P.C. et la dernière M.C. Malheureusement une partie de 1'ensemble provenant de Piattoli périt k Florence a cause d'un débordement de 1'Arno. A. E. Popham, dans 1'appendice B du tome IV des Phillipps Studies, „Sir Thomas Phillipps as a patron of artists and a collector of drawings", Cambridge, 1956, donne des détails intéressants sur la collection (oü la quantité 1'emportait de beaucoup sur la qualité) et sur la correspondance de Bayley avec Sir Thomas (notre n° 924b). Bayley essayait constamment, mais avec fort peu de succès, de lui vendre des tableaux, des dessins et des manuscrits. Beaucoup de dessins portant la signature de Bayley sont conservés au Musée de Buenos Aires. Cette signature a été rencontrée encore sur une copie d'après Raphaël, accompagnée de 1'inscription, de la main de Bayley: Urbino 1848 et de la marqué d'Antaldi. B est maintenant certain que le paraphe reproduit sous le n° 1412 dans le volume principal appartient bien a notre collectionneur. VENTE: 1865, 29-30 mai, Londres (chez Sotheby). 171 N°* de dessins, 12 nos de tableaux et 13 nos de sculptures et porcelaines. Le n° 76 était un recueil de dessins italiens des XIVe et XVe siècles, le n° 77 des feuilles de Michel-Ange (?) et le I n° 78 un lot de 160 dessins italiens. 31 B — NOMS ET INSCRIPTIONS 223' Signature d'un amateur anglais, homme de loi, du nom de Bayntun, probablement de la fin du XVIII" ou du commencement du XTXe siècle. Elle figure sur des estampes anciennes, mais nous n'avons pu identifier 1'amateur, ni trouver traces de ventes a ce nom. Dr. F. BECKER (1875 - 1949),„Bergassessor" et directeur de mines, Unna (Westphalie). — Estampes anciennes. Le docteur-ingénieur Franz Becker, né a Dortmund, a réuni une collection d'estampes (surtout Aldegrever et Pencz). B avait une prédilection pour les représentations de la Vierge. 2 2 3 c, violet, verso W. A. BEER (1837 Franckfort s/1 M. — 2 2 4", violet, verso 1907), peintre de genre, Sur ses propres dessins. Wilhelm Amandus Beer, né et mort a Francfort, fut élève de Anton Radl et, jusqu'en 1863, du Stadelsches Institut de Francfort sous Jakob Becker et Eduard von Steinle. Se perfectionna ensuite a Anvers et Paris. Sauf quelques séjours en Russie, il travailla dans sa ville natale oü il fut professeur a la Kunstschule du Stadelsches Institut de 1897 a 1907. Sa prédilection pour les scènes de genre a sujets russes, en peinture ou a 1'aquarelle, le faisait parfois appeler le „RussenBeer". Après sa mort, en 1907, la Frankfurter Künstlergesellschaft a organisé une exposition commémorative. VENTE: 1909, 26 -27 mai, Francfort s/1 M., (chez F. A. C. Prestel). Vente de 1'atelier. Catalogue avec préface et portrait de l'artiste. 151 N°* de dessins, aquarelles et études peintes a Phuile; puis des ceuvres de maitres de Francfort, etc. „BEETHOVENHAUS", Bonn (Complément a rarticle n° 225). E. J. BÉJOT (1867 - 1931), peintre et aquafortiste, Paris. — Sur ses propres oeuvres. Beethoven-Archiv BONN 2 2 5 a, violet, recto En 1927 furent créées les Archives Beethoven, pour lesquelles furent adoptées la marqué ci-contre et celle reproduite au n° 343b. DON E BÉJOT 1931 225b ïu BN cl v° 225c noir, verso Eugène Joseph Béjot, né a Paris, élève de J. Lefebure et de Benjamin Constant, est Paquafortiste bien connu par ses vues de Paris. En raison de Pamitié personnelle qui 1'unissait a Jean Laran, conservateur du Cabinet des Estampes a Paris, l'artiste fit de cet institut son légataire universel. En outre de son oeuvre gravé complet et des dessins de l'artiste, le legs Béjot fit entrer en 1932 environ 1250 pièces, dont un trés bel oeuvre de Canaletto et de bonnes épreuves de Rembrandt, Fragonard, Piranesi, Corot, Hervier, Whistier, e.a. Le Cabinet a apposé sur les eaux-fortes et les dessins du maltre 1'estampille 225°. Ces pièces furent vendues et le produit fut ajouté aux arrérages du legs, ce qui a permis au Cabinet des Estampes de faire depuis d'importantes acquisitions signalées par le cachet 225 . Voir Jean Laran, V ttuvre gravé a"'Eugène Béjot, publié sous les auspices de la Bibliothèque Nationale, Paris 1937. BELFOND et Cie, dender quart du XIXe siècle, imprimeurs, Paris. — Sur des estampes imprimées par eux. , Cette marqué se rencontre sur les premières lithographies de Forain: Au restaurant (M Guérin, Forain lithographe, 1910, catalogue de 1'ceuvre lithographié n° 1), Danseuse rattachant son chausson (G. 2), Chez Phuissier (G. 3), L'Aveu (G. 5), Rue Laffitte (G. 6), et peut-être aussi sur: Une saisie (G. 4). On sait que, par la suite, Forain tirait luimême les épreuves de presque toutes ses nouvelles productions. BELLCHAMBERS (Complément è Partiele n° 226). On a relevé aussi la marqué sur un dessin de Guido Reni. Prince BELOSELSKY. 2 2 7 a, noir, recto B s'agit sans doute d'un collectionneur rasse ou polonais. La marqué a été relevée sur une belle épreuve de 1'Ecce Homo en hauteur de Rembrandt. 32 B — NOMS ET INSCRIPTIONS A. BENOUVILLE (1815 - 1891), peintre paysagiste, Paris. — Sur ses propres ceuvres. Jean Achille Benouville, frère de Léon Benouville (voir n° 228°), né et décédé 2 2 8 a a Paris, d'abord élève de violet-noir, verso ES^^*^ ,J^t le n°, au milieu, a la (1786-1868), entra a I Ecole main. a 1'encre des Beaux-Arts de Paris en 1837 ; 2* prix au concours pour Rome (paysage historique) en 1837. Exposa aux Salons a partir de 1834, d'abord avec des paysages des environs de Paris, des vues des forêts de Compiègne et de Fontainebleau, de FrancheComté, puis, de 1842 a 184S, fit du paysage historique (prix en 1845). S'établlt alors en Italië et continua de figurer aux Salons avec des paysages classiques jusque vers 1886. Légion d'Honneur en 1863. Les marqués ont probablement été apposées a la dispersion de son atelier dans la vente ci-dessous. VENTE: 1901, 16 janvier, Paris (expert G. Petit). Atelier. Tableaux et études (151 n°*), aquarelles, sépias, dessins (112 n08) „par feu Achille Benouville". Tableaux et dessins par divers artistes (10 nos dont le portrait de Paganini, mine de plomb par Ingres, Roma 1819, 5600 fr.) et 4 n°> d'objets divers. — Produit 18.500 fr. L. BF^OUvTLLE (1821 - 1859), peintre d'histoire, Paris. — Sur ses propres dessins. Francois Léon Benouville, né a Paris, fut élève de Picot a 1'Ecole des BeauxArts. B débuta au Salon de 1838. Ses peintures dans l'ancien Hötel de Ville de Paris furent détruites pendant la Commune. VENTE: 1859, 3-4 mai, Paris (expert F. Petit). Atelier. Notice biographique par L. Viardot. 102 N°*, dont 36 pour les tableaux et 66 pour les dessins dont: Raphaël apercevant la Fornarina (aquarelle) 408 fr., Jeanne d'Arc dans sa prison (fusain) 600 fr., Projet de décoration d'une chapelle a St. Francois d'Assise 600 fr. — Produit environ 20.000 fr. jjp ' Signature relevée sur une eau- c/ UQrtA ay\f forte de Rembrandt, probablement 2 2 o d celle d'un collectionneur anglais a la nlnnv sur *°us renseignements font verso défaut. H. BERALDI, Paris (Complément a Partiele n° 230). Beraldi est mort en 1931. Son nom s'écrit sans accent sur 1'e. Dans le compte rendu de la vente I, nous mentionnons quelques-uns des états ou conditions des plus précieuses épreuves. Ainsi il sera possible de s'imaginer la richesse de la collection sans qu'il nous soit besoin, dans notre relation des autres ventes, de continuer a signaler la rareté ou la qualité des pièces. VENTES: I. 1927, 12 -13 décembre, Paris (Galerie G. Petit; expert M. Rousseau). Estampes du XVlil6 siècle, presque toutes portant la marqué (266 nos). Le catalogue présente les pièces par ordre chronologique (pas alphabétique); nous le suivons dans notre compte rendu. Watteau, Fêtes Vénitiennes, eau-forte pure, 8600 fr., Embarquement pour Cythère, eau-forte pure, 6200 fr.; Chardin, La Maltresse d'école, lr état 5600 fr., La Mère laborieuse 7100 fr., Le Bénédicité 15.000 fr.; De Troy, Le Jeu du pied de bceuf, eau-forte pure, 6500 fr.; G. de Saint-Aubin, Foire de Bezons 11.100 fr., Les Nouvellistes 6900 fr., Salon du Louvre, lr état 16.200 fr., Le Charlatan, lr état 6200 fr.; A. de Saint-Aubin, L'Odorat, eauforte pure, 5200 fr.; G. de Saint-Aubin, Le Bal d'Auteuil 15.500 fr.; Baudouin, Le Carquois épuisé, eau-forte pure, 7500 fr., Le Coucher de la mariée, 3e état 42.000 fr.; Boucher, Tête de Flore, avec la planche de blanc, 82.000 fr.; Moreau le jeune, Place de Louis XV, eau-forte pure, 8600 fr., la même pièce 2* état 6200 fr.; A de Saint-Aubin, Le Bal paré, état non décrit, 12.000 fr.; Boucher, Vénus couronnée et Vénus désarmée 9500 fr., La Bouquetière galante 14.500 fr.; Boucher et Charlier, deux pendants: L'Amour rendant hommage a sa mère et Vénus désarmant 1'Amour, avant toute lettre, 41.000 fr.; Greuze, La Laitière, avant lettre 6600 fr.; Borel, deux pendants: Les Dons imprudent (sic) et Le Retour a la vertu 27.000 fr.; Hubert Robert, Palais Médicis, avant le titre, 10.500 fr.; Moreau le jeune, Serment de Louis XVI, eau-forte pure 10.000 fr.; Saint-Quentin, L'Aimable paysanne, avant toute lettre, 26.100 fr.; Greuze, La Philosophie endormie, eau-forte pure, 10.800 fr.; Fragonard, L'Amour, lr état 21.000 fr., La Folie 13.700 fr., Les Hazards heureux de 1'escarpolette, eau-forte pure, 10.000 fr., L'Armoire, eau-forte pure, 7800 fr., Le Baiser, 1' état 8000 fr.; Baudouin, LeBain et Le Lever 23.200 fr., L'Enlèvement nocturne, 2e état 12.500 fr.; Moreau, Arrivée de la Reine, eau-forte pure, 8500 fr., Le Feu d'artifice, idem, 11.300 fr., Le Festin royal, idem, 8200 fr., La Partie de wisch, idem, 5300 fr.; Benwell, A St. Gille's Beauty 9600 fr.; Lavreince, L'Assemblée au salon et L'Assemblée au concert, avant lettre, 19.500 fr., La Consolation de 1'absence, idem, 6600 fr.; Smith, Thoughts on matrimony 12.800 fr.; Lavreince, Le Petit conseil 8600 fr., La Comparaison 18.000 fr., Jeune femme surprise 11.500 fr.; Debucourt, Le Menuet de la mariée 12.000 fr.; Sergent, Les Marchands de marrons 6500 fr.; Reynolds, Countess Spencer 15.500 fr.; Hoin, Nina, avant toute lettre 25.000 fr.; Moreau le jeune, La Plaine des Sablons, eau-forte pure, 6000 fr.; Debucourt, Le Compliment et Les Bouquets 31.000 fr., Les Bouquets, lr état 69.000 fr.; Morland, Delia in town 18.000 fr.; Lavreince, L'Bidiscrétion, avant lettre, 33.000 fr., Qu'en dit 1'abbé, idem, 9050 fr.; Debucourt, La Rose et La Main, 2e état, 120.000 fr.; Schall, L'Eventail cassé et L'Amour écouté, avant toute lettre, 23.000 fr.; Debucourt, L'Enfant soldat, lr état 7300 fr., La Promenade publique 37.000 fr.; Boilly, La Douce Impression de 1'harmonie et le pendant 18.500 fr., On la tire aujourd'hui et La Douce résistance 35.000 fr., L'Amour couronné 23.000 fr. — Produit 1.595.000 fr. IJ. 1928, 30 novembre -1 décembre, Paris (même direction). Trés beaux portraits gravés du XVJJ.0 au XLXe siècle (329 nos). Même ordre chronologique 33 3 B — NOMS ET INSCRIPTIONS qu'au catalogue précédent. Jér. Wierix, Henri III 7000 fr., Henriette de Balzac 7500 fr.; Goltzius, Henri IV 5200 fr.; Nanteuil, Henri de Turenne 5900 fr., Pompone de Bellièvre 8500 fr., Basile Fouquet 10.050 fr.; Masson, Guillaume de Brisacier 10.200 fr.; Nanteuil, Louis XTV 7500 fr.; Masson, Henri d'Harcourt 6700 fr.; Drevet, Hyacinthe Rigaud 8050 fr., Le Comte de Toulouse 5100 fr.; L. Cars, Mae Camargo 5750 fr.; J. Daullé, MP* Lavergne 9550 fr.; Surugue, LTnstant de la Méditation 5000 fr.; Anselin, La Belle Jardinière 5600 fr.; Lalive de Jully, Mme Létine 10.000 fr.; Bonnet, Marie-Antoinette 7500 fr.; Beauvarlet, Comtesse Du Barry 6100 fr.; Gautier-D'Agoty, M™ Du Barry 33.100 fr.; Janinet, Marie-Antoinette 26.000 fr., MUe Bertin 70.000 fr., Marie-Antoinette 9000 fr., Mme du T.... 12.000 fr.; Dickinson, Diana Crosby 24.100 fr.; Janinet, Les Sentimens de la nation 9500 fr., Frédérique de Prusse 30.000 fr. — Produit 936.410 fr. UI. 1929, 31 mal, Paris (même direction). Trés belles gravures du XLXe siècle et lithographies (200 nos). Encore ordre chronologique. Géricault, Deux chevaux se battant 12.510 fr.; Delacroix, Cheval terrassé par un tigre 10.000 fr.; Gavarni, Bal a la Chaussée d'Antin 3200 fr.; Daumier, Le Ventte législatif 12.800 fr., Moutards et moutardes légitimes 4100 fr., Enfoncé Lafayette 12.800 fr., Rue Transnonain 19.550 fr.; Raffet, XLTJ Vendémiaire 1795 2900 fr., Napoléon en Égypte 2950 fr., Retraite du bataillon sacré a Waterloo 2500 fr.; C. Nanteuil, La Jol ie rille de Ia garde 2005 fr.; Gavarni, La Cantonade 2550 fr.; C. Nanteuil, Une Soirée 2000 fr.; Gavarni, Edmond et Jules de Goncourt 2750 fr.; G. Doré, Opéra Italiën 2650 fr.; Meryon, Bain-froid Chevrier 4500 fr.; Tissot, Mavourneen 2100 fr.; Toulouse-Lautrec, Le Tonneau 10.000 fr.; Forain, L'Audience 8600 fr.; ToulouseLautrec, Idylle princière 9500 fr.; Forain, En Soirée 2050 fr.; Helleu, Devant les Watteau du Louvre 2100 fr.; Lepère, La Cathédrale d'Amiens 5100 fr., L'Arrivée des légumes a Amiens 3000 fr. — Produit 226.865 fr. IV. 1930, 7 - 8 avril, Paris (même direction). Tres beaux portraits du XVIe au XLXe siècle (360 n0*). Ordre chronologique. Morin, Guido Bentivoglio 2520 fr.; Nanteuil, Mazarin 3150 fr., Pierre Séguier 2300 fr., Jean Loret 3050 fr., J. B. Colbert 3050 fr., Nic. Foucquet 8550 fr.; G. Valck, Hortence Mancini 2700 fr.; P. Drevet, J. B. Keiler 2200 fr., Nic. BoileauDespréaux 3800 fr.; Brea, Comte de Mirabeau 2400 fr.; Alix, Napoléon F 4000 fr.; Devéria, Mm Huerta 3750 fr., Alfred de Vigny 2350 fr., Alexandre Dumas père 3200 fr. — Produit 240.595 fr. Nous citons ensuite les ventes de la bibliothèque fort importante. I. 1934, 29 mai -1 juin, Paris (expert L. Carteret). Avant-propos par 1'expert. Première partie: Livres des XVF et XVHC siècles (78 n°*). Deuxième partie: Livres illustrés du XVJJJe siècle; dessins originaux de Fragonard (cinquante-sept dessins pour les Contes et Nouvelles de La Fontaine, acquis avant la vente par PEtat), Moreau le jeune, Cochin, Gravelot, Choffard, Eisen, Marillier, Quéverdo et autres (277 nos). — Produit 4.788.450 fr. H. 1934, 18 - 21 décembre, Paris (même direction). Troisième partie: livres et dessins de 1'époque romantique (511 n°*). Dessins originaux de H. Vernet, Raffet, Lami, Devéria, Johannot e.a. — Produit 1.489.250 fr. DJ. 1935, 17 -18 juin, Paris (même direction). Quatrième partie: Livres illustrés modernes et des¬ sins originaux (209 n°*). Dessins originaux de Dagnan-Bouveret, Beaumont, Steinlen, Willette e.a. — Produit 1.273.460 fr. IV. 1935, 28 - 30 octobre, Paris (même direction). Cinquième partie: Livres des XVT, XVH* et XVDF siècles, romantiques et modernes (424 n0»). — Produit 280.000 fr. Jbr. J. F. BERG (1851 - 1935), peintre de genre hollandais. — Sur ses propres ceuvres. ATELIER Jhr. JOAN FRANS BERG 231' violet, verso Le Jonkheer Frans Berg, descendant d'une familie patricienne d'Amsterdam, naquit dans cette ville oü il fut élève de 1'Académie (sous P. F. Greive et A. Allebé). B finit ses études a 1'Académie d'Anvers (1868). Vint a La Haye en 1880 comme peintre de la vie populaire, séjourna a Buenos Aires de 1885 a 1886; puis vécut a Paris, oü ses ceuvres étaient estimées. Y devint Sociétaire de la Société du Champde-Mars et exposa aussi régulièrement a la Société Nationale des Beaux-Arts. Se fixa en 1919 a Laren, oü il retrouva son vieil ami Kever, puis s'installa en 1931 chez sa rille, a 's Graveland, oü il mourut quatre ans après. VENTE: 1947, 25 - 26 février, Amsterdam (chez Paul Brandt). Vente de 1'atelier. 38 Tableaux et 150 nos de dessins et d'aquarelles, la plupart portant la marqué de 1'atelier. „BIBLIOTECA CIVICA", Bergame. — Dessins anciens. Le joyau de cette collection est le fameux carnet de croquis de Giovannino de' Grassi. Voir & ce sujet Costantino Baroni et Gian Alberto dell' Acqua, Tesori d'arte in Lombar dia, Milan 1952. A. BERGER (seconde moitié du XLXe siècle), journaliste, Paris. — Estampes et dessins. Amédée Berger écrivait, dans le Journal des Débats et le Moniteur Universel, des articles dont on trouve, a la Bibliothèque Historique de Paris (voir n° 2012b) un recueil factice en 3 volumes, avec titre manuscrit „Etudes administratives sur la Ville de Paris, 232a 1852 - 1861". II avait formé une colrouge. recto lection spécialisée sur Paris. B légua en 1881, au Musée Carnavalet (voir n° 432c), des peintures, ainsi que des dessins et estampes: portraits, scènes de mceurs, faits historiques, et des livres. La marqué a été apposée par Carnavalet sur les feuilles et les volumes. EDWAUD BERGS0N 2 3 2 b, bleu, verso Cachet relevé sur un dessin italien du XVIe siècle. La collection doit avoir été dispersée avant 1931. Voir une seconde marqué au n° 827a. 34 B — NOMS ET INSCRIPTIONS J. A. BERINGER d'art, Mannheim. (1862-1937), historiën — Estampes modernes. Unvtrëufie'lichts V>rm»«Mnis Dr. B«ring«r 232c brun, verso Le docteur Joseph August Beringer avait. réuni un ensemble d'estampes de son ami Hans Thoma (1839 - 1924) exécutées suivant des procédés spéciaux (tachographies, lithographies et algraphies) qu'il légua a la „Staathche Graphische Sammlung" k Munich. Cet institut y a apposé la marqué ci-contre. Pour plus de détails sur le collectionneur voir notre n° 788a. „KUNSTGEWERBEMUSEUM", Berlin (Complément a 1'article n° 233). En 1924 la bibliothèque du Kunstgewerbemuseum fut rebaptisée en Kunstbibliothek. C'est ainsi qu'une nouvelle marqué vint en usage (voir n° 234a). „KUNSTBIBLIOTHEK", Berlin. — Estampes d'ornements. 2 3 4 , brun, verso En 1924 la bibliothèque du Kunstgewerbemuseum fut rebaptisée en „Kunstbibliothek". La marqué n° 234a diffère de celle du volume principal (n° 233) par 1'absence du sceptre et des autres symboles. Elle fut en usage de 1925 a 1933. La marqué n° 234b servit de 1933 a 1945 et porte la svastika du régime naziste. Ces timbres sont parfois apposés sur les montures. Depuis 1945 il n'y a plus de cachet pour marquer les nouvelles acquisitions. „BERLINISCHER KÜNSTLER-VEREIN", Berlin. — Dessins. Cette société, fondée en 1814, fut remplacée entre 1830 et 1840 par le „Neuer Berliner Kunstverein". Son fonds, conservé de longues années dans une maison de la Tiergartenstrasse a Berlin, fut entièrement détruit avec celleci, en 1945, pendant la guerre. Aucune documentation n'a échappé. La marqué a été relevée sur un dessin de Carl Blechen. 234' MUSÉE des BEAUX-ARTS, Berne (Complément a rarticle n° 236*). 236' Au ba timent construit en 1876-1878 et ouvert 1'année suivante, on ajouta en 1932 - 1936 une aile nouvelle oü se tiennent souvent des expositions d'art graphique. La création du Cabinet d'Estampes, actuellement dirigé par le Dr. Fritz Schmalenbach, Bemer Kunstmuseum als Doublette ausgeschieden 236 , violet, verso remonte a 1851. Le nom du musée, en langue allemande, est „Berner Kunstmuseum". Aux marqués déja reproduites dans notre volume principal il faut ajouter cel¬ les données ci-dessus. La dernière sert depuis 1948 pour les doublés vendus ou échangés. BIBLIOTHÈQUE NATIONALE SUISSE, Berne. — Estampes et dessins documentaires. 236' 2 3 6 *, noir 2 3 6', noir. montures Cette Bibliothèque, créée en 1891, possède de trés larges collections de publications concernant la Suisse (dont 80.000 dessins, estampes, photographies, reproductions etc. de caractère documentaire), des imprimés parus en Suisse et des ceuvres d'auteurs suisses et étrangers. Le tout se trouve dans un excellent édifice moderne construit en 1931. Pour la collection graphique les cachets 236g_h furent employés jusqu'en 1933. Voir pour une autre marqué, encore en usage, au n° 2271a du présent supplément. J. G.BERTELMAN ? (milieu du XLXe siècle). 237 Cette marqué a été relevée sur une estampe hollandaise du XVIII8 siècle. La vente suivante concernait peut-être la collection (ou succession?) de cet amateur. VENTE: 1854, 5 avril, Amsterdam (experts Roos ... de Vries). Tableaux (267 nos), dessins (148 a0*), estampes (175 n<*). F. E. BERTLN (1797 - 1871), peintre et journaliste, Paris. — Sur ses propres dessins. S00UAR0 BSRTIN Francois Edouard Bertin fut élève de Girodet-Trioson, Bi2 3 8 * dault et Ingres. Surtout peintre noir, recto de paysages il se détacha de 1'Académisme et revint k la nature elle-même. Directeur du Journal des Débats créé par son père, dit Bertin ainé, bien connu par le portrait peint par Ingres. 35 B — NOMS ET INSCRIPTIONS MUSÉE et BIBLIOTHÈQUE de BESANCON. — Dessins et estampes. 2 3 8 c, noir. recto Le Musée de Besancon fut créé en 1694 par le legs par 1'ahhé Rnknt siinérieiir 3 __jïSy wiek, fit ses études d'histoire de Berlin pour y travailler au Cabinet des Estampes oü il fut nommé conservateur en 1911 et, vingt ans plus tard, direc¬ teur. Citons, de ses publications sur les dessins du Cabinet: Die deutschen Meister, Berlin 1921 et, en collaboration avec J. Rosenberg, Die niederlandischen Meister, Berlin 1930. De plus, Geschichte der graphischen Kunst von ihren Anfangen bis zum Gegenwart, (Propylaen Kunstgeschichte) Berlin 1922 et le catalogue des dessins du Cabinet d'Estampes de 1'Université d'Erlangen (Francfort, 1929). fl avait formé une collection de dessins italiens du XVIIP siècle et d'estampes commencée pendant ses années d'études et restée dans les mains de sa veuve. La plus grande partie fut détruite pendant la deuxième guerre mondiale; le reste fut dispersé dans diverses ventes, après la guerre. La veuve possède encore des estampes de Chodowiecki. „BODLEIAN LIBRARY", Oxford, sins et estampes. Des- noir. verso Marqués pour lesquelles nous renvoyons aux n°* 240* et 240* du présent volume. 42 B — NOMS ET INSCRIPTIONS 0NACHUA.SS0 268' violet, verso F. BOEHLE (1873 - 1916), peintre, graveur et sculpteur, Francfort s/1 M. — Sur ses propres ouvrages. Frite Boehle, né a Em- mendingen (Bade), de 1886 a 1892 élève de Hasselhorst a lTnstitut Stadel k Francfort, fréquent a en 1892 1'atelier de W. Diez a Munich. Vécut depuis 1897 a Francfort oü il se développa, comme peintre et graveur, dans le goüt de Hans Thoma. Voir la monographie de R. Klein (Berlin 1909). VENTE: 1918, 11 mai, Francfort s/1 Mein (chez F. A. C. Prestel et J. P. Schneider). Succession de l'artiste comprenant 22 nos d'estampes, 202 dessins et 51 tableaux. Catalogue avec préface par Georg Swarzenski. J. A. BOERNER, Nuremberg (Complément a rarticle n° 269). La dispersion des pièces de 1'école allemande, mentionnée dans notre volume principal sous la seule vente IV, se fit en réalité en deux ventes différentes. La première, le 11 janvier 1864, 2217 n°* d'estampes et dessins, que nous n'avions pas citée, qui prend le n° IV, et la seconde, 17 octobre 1864, notre ancien IV qui devient V. Les deux dernières ventes deviennent VI et VIL Signature non identifiée relevée sur un portrait gravé anglais. 2 7 2 a, plume G. BOLDINI (1845 - 1931), peintre de portraits, Paris. — Sur ses propres ouvrages. 272' 272' noir, recto Giovanni Boldini, né a Ferrare, fut élève de 1'Académie de Florence. Après un séjour a Londres (1869 - 1872), oü le duc de Sutherland fut son protecteur, il se fixa a Paris oü il décéda; il y fut trés recherché comme portraitiste, doué d'une virtuosité incroyable. Après sa mort, ses ceuvres furent conservées dans son atelier préféré de Pistoia. Certaines figurèrent dans une exposition a Buenos Aires. Plus tard, une partie de 1'atelier fut dispersée a Milan puis a Paris (nos ventes I et H). En 1955, & la suite d'une legs important dont bénéficie en particulier le musée de la ville natale du maitre, la veuve obtint de 1'Etat italien la permission de sortie pour d'autres ceuvres qui passèrent en vente a Paris (nos ventes Hl et IV). Voir Cardona, VAtelier Giovanni Boldini, Milan 1937 et Boldini, parisien d'Italië, Paris, 1952 (av. bibliographie). La marqué 272b, existant en deux dimensions, fut apposée sur les ceuvres non signées passées dans la vente H et le n° 272c, offrant de petites différences, sur celles des ventes IJl et IV. VENTES: I. 1933, 18 décembre, Milan (direction Scopinich). Atelier: 61 dessins (L'Apéritif 1400 lires, Fiacre a Londres 4500 L), aquarelles (Gen- tilhomme a 1'épée 4400 1.), pastels (Femme a la cheminée 15.000 1.) et tableaux du maitre. H. 1936, 30 juin, Paris (Galerie Charpentier, expert A. Schoeller). Atelier: Dessins (1-35: Femme assise 7500 fr., Mme G. Hugo prenant le thé 10.700 fr.), aquarelles (36-58: La Roseraie 8000 fr., Intérieur d'église 11.500 fr., Les Enfants de chceur 20.500 fr.), pastels (49 - 58: Portrait de femme en robe de soiree 43.000 fr., Femme assise sur un canapé 20.000 fr., Portrait de Mme G. Hugo 10.000 fr.) et peintures (59 - 82). III. 1955, 16 juin, Paris (experts Ch. Durand-Ruel, Dauberville, A. Pacitti, J. et Mellc P. Cailac). „Atelier Boldini et a divers amateurs". Notice par Sacha Guitry. 161 Nos dont les 59 premiers pour Patelier Boldini: les tableaux y occupent les n°* 29 a 59 et les dessins, pastels et aquarelles (mêlés de quelques peintures) les 28 premiers. Dans cette section, plus hauts prix: 160.000 fr. pour Nu marchant, 140.000 pour des Roses, 115.000 pour Etude de nus, 105.000 pour Nature morte et 101.000 pour Femme a la fourrure. Citons encore Femme accoudée 85.000 fr., Au lit 75.000 fr., Intérieur de cathédrale, les vitraux 74.000 fr., Le Sommeil 72.000 fr. Les autres de 30.000 a 68.000 fr. IV. 1955, 24 juin, Paris (mêmes experts). 149 Nos dont les 42 premiers pour 1', Atelier Boldini (2C vente)" les autres „A divers amateurs". Dans la partie Boldini, principaux prix des pastel (1 n°), aquarelles (6 nos) et dessins (33 nos): Au théatre, le drame 75.000 fr., Jeune fille en buste 43.000 fr., L'Arc-deTriomphe le jour de 1'armistice 1918, 41.000 fr., Le Corset 40.000 fr., les autres 4000 a 39.000 fr. Seulement 2 nos de tableaux. Prof. W. U. E. BOMBE, Bonn (Complément a Partiele n° 273). Le professeur Walter Bombe habita plus tard Cologne et mourut vers 1944. Marqué relevée sur des estampes de Hollar et indiquant probablement un amateur de Tchécoslovaquie ou d'Autriche. II n'est pas identique et n'est nolr pas parenté avec le collection¬ neur bien connu Oscar C. Bondy (1870 - 1944). 2u Cctfai^£ £fio*t&6 -Pe. 276", a la plume, verso Mention relevée sur un dessin francais du XVTIe siècle; elle parait dater du commencement du XTX" siècle. L. M. BONNET, Paris (Complément a Partiele n° 277). J. Hérold a fait le catalogue de ses estampes, paru a Paris en 1935. VENTE: 1793, 7 novembre, Paris (chez Regnault). Vente après décès. Onze tableaux, 47 dessins, 66 estampes. B. BOOTH (1732 -1807), directeur de 1'East Anglia Company, Londres. — Dessins. Benjamin Booth, ami de Reynolds qui fit son portrait, et celui de Wilson, fut un collectionneur ent- 43 B — NOMS ET INSCRIPTIONS 277» plume, verso housiaste d'ceuvres de ces deux peintres et d'autres artistes de son temps. II pos- <2 rfrf séda de Wilson plus de 50 taj bleaux et des dessins, acquis depuis 1780; collectionna aussi des ceuvres choisies de diverses écoles. Brinsley Ford, dans son intéressante préface du catalogue de la collection Ford a Exeter, en 1946, dit de lui: „He appears to have divided his interests between them [les tableaux de Wilson] and a French lady, the one a soothing, and the other, we hope, a stimulating influence in a not altogether disagreeable existence". A sa mort la collection passa a son fils le Reverend R. S. Booth (1762 - 1807), artiste-amateur qui recut des conseils de Paul Sandby et exécuta a 1'aquarelle des vues du pays de Galles et de 1'Ecosse dont quelques-unes furent exposées k la „Royal Academy" (voir sa signature au n° 277b du présent supplément). Elle devint ensuite la propriété de sa fille Elizabeth (1763 - 1819), élève d'Opie et peintre de portraits de membres de sa familie. A la mort d'Elizabeth, en 1819, le tout passa aux mains de sa sceur Marianne (1767 - 1849), 1'épouse de Sir Richard Ford, aussi amateur-artiste, qui exécuta des paysages a 1'aquarelle (sa signature est reproduite au n° 936h du présent supplément). Le „Farington Diary" dit d'elle: „She will not sell any of them [ses tableaux], nor will she suffer her house to be dirtied by permitting people to see them". A la mort de Lady Ford l'ensemble fut divisé entre ses deux fils James et Richard (1796- 1858), celui-ci héritant aussi de la passion de collectionner. Sa mère et lui acquirent beaucoup de dessins de Wilson k la vente de W. Lock, le 3 mai 1821. Nous renvoyons, pour cet amateur et aquarelliste et pour le sort de sa collection, au n° 2208 du volume principal et du présent supplément. L'inscription ci-dessus a été relevée sur un dessin italien du XVP siècle. Booth rédigea un catalogue manuscrit de ses tableaux de Wilson avec liste d'ceuvres appartenant a d'autres propriétaires et notes biographiques. Ces documents sont a présent dans les mains de Brinsley Ford (voir notre n° 936*). Booth notait souvent, au verso de ses dessins, des renseignements de provenance signés BB (voir none n° 346a). Keverend R.S. BOOTH (1762 -1807), Angleterre. — Dessins. JjB Nous renvoyons pour Richard yK //Vc-tr^v Salwey Booth a 1'article précé' dent consacré a son père Ben- 277b jamin Booth, n° 277a. plume, verso MUSÉES de BORDEAUX. et dessins. Estampes 277c, noir 277° La ville de Bordeaux a possédé et possède encore 277' plusieurs musées, mais dans aucun la section dessins et estampes n'a de réelle importance, pas même dans rinstitut spécialisé oü on les trouve habituellement, avec les peintures et sculptures. Celuici doit son origine a la distribution par 1'Etat, de 1803 a 1805, entre 22 villes de province, de peintures et objets d'art. Bordeaux recut 44 toiles qui furent déposées, avec quelques autres appartenant déja a la ville, dans une des salles de la Bibliothèque qui occupait une partie de 1'Hótel légué par J. J. Bel k 1'Académie des Sciences et Belles-Lettres. Vers 1810 la collection comportait déja 65 tableaux exposés dans 1'Hötel de 1'Académie, transformé pour abriter aussi 1'Ecole de Dessins, la Bibliothèque et le Musée d'Histoire Naturelle. En 1816, premier envoi de 1'Etat suivi de nombreux autres. Puis, entrées les plus marquantes, d'ailleurs surtout des peintures: 1829, achat des 265 tableaux de la collection du marquis de Lacaze; 1861, legs Duffour-Dubergier (37 tableaux); 1873, achats a la vente Fieffé Montgey de Lièvreville (8 peintures et un album de dessins); de 1888 a 1899, divers dons P. Fourché (voir n° 1039 du présent supplément). Deux incendies, en 1862 et 1870, obligèrent a des transferts des collections et décidèrent la ville a la construction d'un immeuble spécial achevé en 1881. Le catalogue de 1910, par D. Alaux (alors conservateur) décrit 663 nos de tableaux, 78 d'aquarelles, dessins, pastels et estampes, et 69 de sculptures. Dans les dessins quelques anciens (Audran, de Boissieu, Caresme, Ribera), mais surtout des modernes locaux. Conservateur actuel J. G. Lemoine. Des trois marqués reproduites, le n° 277° remonte au début du XXe siècle; il a encore été utilisé en 1951, est maintenant abandonné. Le n° 277d a dü être utilisé entre 1860 et 1867; le Musée des Antiques est devenu „Musée Lapidaire". Le n° 277e fut créé pour marquer la collection d'estampes napoléoniennes léguée au Musée d'Art Ancien (devenu Musée du XVTJI' siècle) par le vicomte de Pelleport-Burète en 1932; actuellement abandonné. 02sC4>u~~-' signature a un collectionneur, reicvcc sui un ucmiii uaucii uu 2 77' XVIIe siècle, a la plume, verso J. BOSBOOM (1817-1891), peintre, La Haye. — Sur ses propres dessins. ^^^^ Johannes Bosboom na- '°^/~^ quit k La Haye oü il / jijS vécut toujours et décéda. J v 1sOC C>r?-~ . a 1'age de quatorze ans -_„... il fut élève de B. van 2 8 0», sépia. recto Hoye ^ raida k des décors de théatre. Dès 1836 ses talents furent reconnus. En 1851 il épousa 1'écrivain Geertruida Toussaint. Bosboom est le meilleur peintre d'églises et d'architecture que la Hollande ait possédé dans la seconde moitié du XIXe siècle. Admirateur de Rembrandt, doué d'une grande facilité pour le dessin; en même temps admirable coloriste. Sa touche large et süre a fait 1'envie de 44 B — NOMS ET INSCRIPTIONS plusieurs de ses confrères. Voir sur lui le livre de G. H. Marius et W. Martin, Johannes Bosboom, La Haye 1917. Des lettres ont été publiées par H. F. W. Jeltes, Uit het leven van een Kunstenaarspaar, Brieven van Johannes Bosboom, Amsterdam 1910. La marqué n'est pas fréquente, elle est même restée inconnue a plusieurs specialistes. Pourtant nous 1'avons rencontrée sur quelques bons dessins. Elle a probablement été apposée après la mort du peintre sur une partie des feuilles laissées par lui. „MUSEUM of FINE ARTS" (Musée des Beaux-Arts), Boston (Complément a Partiele n° 282). ■ . . Ajoutons, aux entrees princi- ^ -~ pales, avant 1921, le legs, en 1916, f MFA A par John Bird How, de sa collecVBOSTON/ tion sur Marie-Antoinette (voir ^ n° 1267a) et, depuis 1921: en 1923, 282" important don, par le docteur brun, verso William Norton Bullard, de 376 estampes anciennes et modernes lui venant de son frère Francis Bullard (voir n° 982 vol. principal et présent supplément); 1925, don Miss Ellen T. Bullard, belles estampes provenant du même Francis Bullard, son cousin. Puis: don par W. G. Russell Allen, „trustee" du musée depuis 1936, de ses incunables de la lithographie et prêt permanent, par le même collectionneur, de sa collection d'estampes du XVe siècle a nos jours, comprenant notamment Tune des plus nombreuses et plus belles séries de clairs-obscurs possédées par un particulier, des bois de Gauguin, des lithos de Daumier, etc.; par Mrs. Horatio Greenough Curtis, en mémoire de son mari (1844 - 1922) longtemps bienfaiteur du département des estampes et membre de son comité, d'abord don d'un fonds pour l'achat d'estampes, puis legs de la collection de gravures formée par son mari; don par la veuve de George Peabody Gardner Sr., „trustee" du musée, vice-président (1926- 1934) puis président du ..Print Committee", de sa collection d'estampes, principalement des XLX* et XXe siècles; Gardner lui-même avait déja laissé un fonds pour des achats d'estampes; don L. Aaron Lebowich, estampes des XDCe et XXe siècles; don William A. Sargent, jurisconsulte a Boston (t 1936), livres a figures, surtout du XVTJJ.6 francais, et fonds pour l'achat de livres et de gravures; don et legs John T. Spaulding, industriel a Boston (né en 1870), série d'estampes japonaises formée par lui et son frère, et aquarelles de Homer et de Rowlandson. Additions substantielies k la collection d'ornement. Ces entrees, et celles d'autres sources, ont enrichi les collections des feuilles marquantes suivantes. Dans les estampes de vieux maitres: Anonyme florentin, vers 1450, St. Jéröme; idem, (manière large), suite des prophètes; idem, (manière fine), le Christ devant Pilate; Maitre anonyme allemand (Maitre Michel), bois colorié a la main, Piëta; Maitre de la Vierge d'Aix-laChapelle (attribué), Christ en croix (manière criblée); Maitre de la décapitation de St. Jean-Baptiste, Le Cerf broutant; Maitre des cartes a jouer, Reine des Cerfs; Maitre A. G., Christ en croix avec deux anges; Maitre E.S., L'Homme de douleurs, et St. Jean 1'ÉvangéUste; Maitre W, a la clef, Gobelet avec couvercle; "Nicoletto de Modène, Vénus et Cupidon. Puis: École de Mantegna, Mise au tombeau; Baldung, Christ en croix (clair-obscur); I. van Meckenen, Les Joueurs de cartes; Wechtlin, Christ' en croix (clair-obscur); Cranach, Suite des Apótres; Dürer, notamment planches de F Are triomphal de Maximilien en ler état; Lucas de Leyde, Mahomet et le moine Sergius, et Maximilien; Hirschvogel, Paysage avec rivière et église; Duvet, suite de 1'Apocalypse. Pour le XVIF siècle: J. Bellange, importante série de 67 pièces, et belles épreuves de Rembrandt. XVn3e Siècle: Ch. G. de Saint-Aubin et G. B. Tiepolo. Modernes: Goya et Géricault. Comme dessins: Dürer, Sainte Trinité et le Fils prodigue; Brueghel, Paysage avec chateau; École des Clouet, 3 portraits; puis Boucher, Canaletto, Fragonard (Les Pétards), D. Tiepolo, etc. En livres, surtout des incunables de divers pays, et illustrés du XVUT* siècle francais. Actuellement 1'amateur Maxim Karolik forme une vaste collection de dessins de 1'école américaine, de 1800 a 1875, destinée au musée. Les aquarelles furent transférées du département des peintures a celui des estampes en 1953. Principales nouvelles expositions organisées au musée (avec catalogues): Independent pointers of XIXth century Paris, 1935; An exhibition of lithographs ... from 1799 to 1937; M. and Af. Karolik Collection of eighteenth century american arts, 1941; An exhibition of paintings, drawings and prints by J. Af. W. Turner, J. Constable and R. P. Bonington, 1946; The collections of John Taylor Spaulding, 1870-1948, 1948. Les détails des activités du musée sont publiés dans un ,.Bulletin" annuel. Conservateur actuel Henry P. Rossiter, qui succéda a Fitzroy Guxington en 1923. Des „doublés" (Dürer, Schongauer, etc.) figurèrent dans une vente chez C. G. Boerner, 7 - 9 mai 1928, vente composée (avec pièces des collections Güttler et Rumpf). La marqué n° 282a sert pour les estampes de petit format. E. BOUDIN, Paris (Complément a Partiele n° 285). Signalons, sur l'artiste, les monographies de Cl. Roger-Marx, Paris, 1927, de L. Cario, Paris, 1928 et de Ruth L. Benjamin (vers 1937), puis 1'article de F. Barazzetti dans Beaux-Arts, 12 juillet 1935. A. H. F. BOUGHEY (1849 - 1936). libris. Ex- 2 8 5*, brun Le Rev. Anchitel Harry Fletcher Boughey étudia au Trinity College, Cambridge, dont il devint „Fellow" en 1874, et fut „lecturer" en 1877 - 1904. Sa collection entière d'ex-libris passa au Fitzwüliam Museum de Cambridge, d'abord par son don de 1927, puis par son legs en 1936. Les marqués ont été apposées par le musée. M. BOVI, Londres (Complément k Partiele n° 287). Son prénom est Mariano et non Marino. MUSÉE BOYMANS, Rotterdam (Complément a Partiele n° 288). Deux marqués semblables k celle f boysmanS ) reproduite au n° 288 du volume v principal, 1'une de 42 mm. de 288a largeur (avec un trait d'union bleu, noir ou entte Museum et Boymans) et violet, verso 1'autre encore plus petite, les deux 45 B — NOMS ET INSCRIPTIONS a I'encre bleue ou noire, ont été aussi en usage. Le cachet 288a fut apposé vers 1930, sur des dessins et des estampes. Employé irrégulièrement il est maintenant abandonné. Voir pour i'historique de la collection au n° 18S7 du volume principal et du présent supplément. G. L. BRADLEY (1846-1906), ingénieur des mines, Washington. — Estampes. Georges Lothrop Bradley, né a Providence, Rhode Island, collectionna des estampes et quelques dessins du XVU* au XLX* siècle. B légua cet ensemble, plus de mille feuilles, a la „Library of Congress" de Washington qui y apposa la marqué reproduite ci-contre. 2 8 8°, a la plume, verso Marqué relevée sur un dessin de J. van Craesbeeck. Nous n'avons pu réunir de renseignements sur ce collectionneur. Signature d'un collectionneur f>L \ uranain, reievee sur un dessin Ar^T) \. italien fin XVIe siècle qui " V. ^Z'M^o ir\ . portait aussi la marqué ano- / nyme C n° 484 (avec point); 1'écriture parait dater de la 2 8 8" fin du XVHJ.e siècle, a la plume, recto P. BRANDT (né en 1900), courtier, directeur de ventes et marchand d'art, Amsterdam. — Dessins. Paul Brandt, fixé a Amsterdam en 1926 après sa formation dans le commerce d'art, y établit plus tard un cabinet de ventes publiques. Depuis lors il collectionne des feuilles des artistes hollandais et fla- mands du XVI* jusqu'au XXe siècle. Sa prédilection va aux maitres anciens. „HERZOGLICHES MUSEUM" (Musée Ducal), Brunswick (Complément a Partiele n° 291). En 1947 le Cabinet recut le legs Lieberkühn, collection de modèles et de projets d'un orfèvre du XVIIP siècle. Pendant la deuxième guerre mondiale le Cabinet n'a pas souf- KWfERSTICHSiMMlUNG BRAUHSCHWEIO fert, mais la plupart des livres de la bibliothèque furent détruits par incendie. Les plus beaux dessins ont été publiés par Eduard Flechsig: Zeichnungen alter Meister im Landesmuseum zu Braunschweig, Prestel-Gesellschaft VI, VII et IX, Francfort s/1 M., 1920-1923. Le docteur Cornelius Müllerest le directeur actuel du Cabinet. Nous reproduisons deux nouvelles marqués actuellement en usage, la deuxième a été apposée sur les doublés vendus. B existe aussi une marqué ovale avec inscription: Herzogliches Museum Braunschweig, dont nous n'avons pu nous procurer de calque fidéle. S. de BRAY (1597 -1664), peintre et architecte a Haarlem. — Estampes. Cette signature du maitre a été relevée sur une estampe de J. Saenredam et pourrait indiquer qu'il a possédé une collection d'estampes. 3$ 291 c plume, en brun, verso 291 a violet, verso 291' G. H. BREITNER (1857- 1923L oeintre. I Amsterdam. — Sur les dessins de sa succession. George Hendrik Breitner naquit a Rotterdam. B était élève de Neurdenburg; Ch. Rochussen lui a donné des conseils. De 1875 a 1878 il fréquenta 1'Académie des Beaux-Arts a La Haye. Après avoir vécu a Leyde et a La Haye il s'établit en 1886 a Amsterdam oü il mourut. Amsterdam a été la grande inspiratrice de cet artiste pur-sang: vues et scènes de nies. B était le plus grand peintre du groupe des Impressionnistes d'Amsterdam. Voir par APit, W.Steenhoff et autres, George Hendrik Breitner, Amsterdam, 1904 et A M. Hammacher, Amsterdamse Impressionnisten, Amsterdam 1947. VENTE: 1924, 13 mai, Amsterdam (chez F. Muller et C'e). Atelier. Tableaux, aquarelles, pastels, dessins, meubles, etc. (134 n°*). „KTJNSTHALLE", Brême (Complément a Partiele n° 292). La deuxième guerre mondiale a fait, dans les précieuses collections d'art de Brême, de cruels et irréparables ravages. On sait maintenant que des civils ont commis des actes de pillage. Les inventaires dressés depuis ont établi la disparition de 38 tableaux, 1715 dessins et environ 2000 estampes. Parmi ces tableaux, des ceuvres de Cranach, Dürer, Goya, Masolino, Ruisdael, Steen, Terborch et Tintoret. Les 1715 dessins comportent 939 allemands, 110 francais, 243 italiens, 419 hollandais et flamands, 3 espagnols et 1 scandinave. On voudrait espérer que quelques ceuvres hors-ligne, comme les aquarelles 292' 46 B — NOMS ET INSCRIPTIONS de Dürer, réapparaitront un jour, mais on a trouvé, pres du lieu oü les ceuvres d'art avaient été mises a 1'abri, les débris irréparables d'environ 100 dessins et 300 estampes, témoins de leur destruction définitive. On a pu identifier une partie de ces restes misérables et constater heureusement ainsi qu'il ne c'aakcnit ruw d'rnnvres de tout Dremier ordre. Pour ces pertes subies du fait de la guerre nous renvoyons le lecteur a 1'ouvrage édité par la Kunsthalle MuseumHeute, ein Querschnitt zu ihrem 125-jührigen Bestehen, publication parue a 1'occasion du Jubilé du Kunstverein en 1948 et dans laquelle on trouve une liste des 50 dessins de Dürer disparus. Avant la guerre, en 1937, le regime nazi avait lui aussi commis ses méfaits^ Estimées appartenir a P„Entartete Kunst" (Art dégénéré) des feuilles importantes turent enlevées du Cabinet des Estampes; tandis que, pour la même raison, le musèe perdit de bons tableaux modernes, vendus par la suite. Actuellement il reste dans les collections de Brême environ 500 tableaux et 200.000 dessins et estampes. Le conservateur Dr. Wilken von Alten mourut en 1944, victime d'un bombardement Le docteur Emil Waldmann, directeur du musée a ces époques troublées, a qui 1'institut doit tant, mourut en 1945. R. A. Schroeder lui a succédé comme „kommissarischer Direktor", tandis que le docteur Günter Busch a pris la direction, aidé, pour le Cabinet des Estampes, par le docteur Horst Keiler. „BIBLIOTECA di BRESCIA". — Dessins et Estampes. La direction de la bibliothèque n'a pas répondu a nos demandes de renseignements. None reproduction de la marqué n'est probablement pas fidéle. G. BRIARD (1729 - 1777), peintre, Paris. — Dessins et estampes. Gabriel Briard, né a Paris, élève de Ch. Natoire, remporta en 1749 le prix de Rome et travailla dans la ville éternelle pendant quatre ans. Artiste de second ordre. Mme Vigée - Lebrun compte parmi ses élèves. 295 295" rouge, recto R. BRESDIN dit Chien - Caillou (18221885), dessinateur et graveur francais. — Sur ses propres rjeuvres. Autre marqué de Rodolphe Bresdin pour qui nous renvoyons au timbre sec reproduit n° 2194, volume principal et présent supplément. Elle se rencontre en général sur des épreuves de belle qualité et parait antérieure au timbre sec qui fut apposé par les héritiers du maitre. W. BREWSTER (seconde moitié du XIXe siècle), carrossier, New-Haven et New-York. — Dessins de voitures. GIET OF WILLIAM BREWSTER ' Ö.VU 29 5°, verso En 1923 le Metropolitan Museum of Art a NewYork recut 3228 dessins (projets de voitures), exécutés pour la maison Brewster& C°, constructeurs de voitures a New-Haven et a New-York de 1850 a 1905. La marqué a été apposée par le musée. 2 9 5 , a la plume, verso VENTE: 1778, 7 janvier et jours suivants, Paris (expert Joullain). Collection de tableaux de maitres divers, 8 tableaux et 1 pastel par Briard lui-même, puis une collection de dessins et d'estampes dont plusieurs par l'artiste. J. BRINCKMANN (1843 - 1915), historiën d'art, Hambourg. — Dessins. Justus Brinckmann, né a Hambourg, fut nommé avocat en 1868. B encouragea la fondation du Musée d'art et d'art décoratif de Hambourg dont il devint le directeur en 1877. Fut un des meilleurs connaisseurs d'objets d'art, aussi de ceux de l'Extrême-Orient. Personnalité marquante dans le monde des musees. Citons de ses publications: Kunst und Kunstgewerbe in Japan, 1883; Kunst und Handwerk in Japan, tome 1, 1889; Führer durch das Hamburger Museum für Kunst und Gewerbe, 2 tomes, 1894; Beitrage zur Geschichte der Töpferkunst in Deutschland, 1896. Déja comme étudiant, il commenca & former une collection de gravures d'ornement maintenant dans les musées de Leipzig et St. Pétersbourg. La marqué a été relevée sur un dessin italien. P. N. BRISSET (1810 -1890 — Sur ses propres ceuvres. peintre, Paris. 295 , noir, recto Pierre Nicolas Brisset, né a Paris oü il travailla, entra a 1'Ecole des BeauxArts en 1828. Se voua principalement aux sujets religieux, collabora avec Roehn, Alaux et Bro- cas pour la décoration d'une des galeries de Versailles, avec Picot pour celle de 1'église Saint-Vincentde-Paul, a Paris. A décoré seul plusieurs autres églises de cette ville. Salons II partir de 1837. Légion d'Honneur en 1868. La griffe reproduite a sans doute été apposée après la mort du maitre. Nous n'avons pas trouvé de catalogue d'une vente de 1'atelier. 47 B — NOMS ET INSCRIPTIONS „BRITISH MUSEUM PRINTROOM", Londres (Complément a Partiele n° 296). Après 1921, année de parution de notre volume principal, la collection de dessins et d'estampes s'est accrue considérablement; il nous est impossible d'énumérer toutes les entrees importantes. Citons seulement, en 1929 le don de 26 dessins de la collection du professeur W. Bateson (voir notre n° 2604*), en 1931 de legs Hans Velten (dessins modernes), en 1932 la donation Max Rosenheim (ex-libris, voir n° 396a), en 1944 la collection Crookshank (estampes illustrant 1'histoire militaire anglaise, voir n° 508"), en 1946 achat d'une partie considérable de la collection de dessins anciens provenant de PhillippsFenwick (voir n° 924"), en 1949 le legs Campbell Dodgson (voir n° 521bi" dans le présent supplément) et la collection d'ex-libris de Vyner. De nombreux excellents catalogues des dessins conservés a la Printroom ont vu le jour depuis 1921; citons les principaux, par ordre chronologique: A. M. Hind, 1923 - 1931, T. H - IV des hollandais et fiamands des XVne-XVIHe siècles; A E. Popham, mêmes écoles, XVe - XVIe siècles; A. E. Popham, 1939, Handbook to the drawings and watercolours in the department of prints ...; A. E. Popham et Ph. Pouncey, 1950, premier volume des dessins de 1'école italienne XIV - XVe siècles; J. Wilde, 1953, Michel Angelo and nis studio. Le catalogue des dessins anglais, confié a E. F. Croft-Murray est en cours de préparation. Des catalogues des estampes citons: C. Dodgson, Woodcuts of the XVth Century, I-H (seuls les albums de planches des écoles du nord sont parus) 1934-1935; A. M. Hind, Nielli, chiefly ltaJian of the XVth Century in the British Museum, 1936; C. Dodgson, Prints in the Dotted Manner, and other metalcuts of the XVth Century, 1937; M. D. George, Catalogue of Political and Personal Satires, volumes V - X (1935 - 1949). Des différentes expositions organisées par le Cabinet plusieurs catalogues, en général d'une grande valeur documentaire, existent: 1923, Guide to the collection of early Italian engravings preserved in the Department of Prints and Drawings, including a catalogue of an exhibition of select examples; A. M. Hind, 1926, Drawings by Claude Gellée; Campbell Dodgson, 1928, Drawings, engravings and Woodcuts by Dürer; 1933, Exhibition of the more important prints and drawings acquired during the keepership of Campbell Dodgson; 1934, Exhibition of English art gathered from various departments; 1935, The past 100 years: 1835 - 1934; 1937, Watteau to Wilkie et The Treatment of water in European and Oriental art; 1938, Drawings and etchings by Rembrandt; 1939, Caricature; E. F. Croft-Murray, 1950, The beginnings of English topographical and landscape drawing; 1951, Emilian drawings of the XVIth Century; 1953, Canaletto and English draughtsmen; A E. Popham and J. Wilde, 1953, Michel Angelo drawings from different British collections; 1954, Anglo-Flemish art under the Tudors; E. Croft-Murray et Chr. White, 1956, Rembrandt and his succession. Campbell Dodgson prit sa retraite en 1932; lui ont succédé: L. Binyon (1932 - 1933), A. M. Hind (1933 - 1945), A. E. Popham (1945-1954), E. F. Croft-Murray (depuis 1954). La marqué reproduite au n° 305 dans le volume principal fut employée pour les ventes de doublés suivantes, toutes chez C. G. Boerner a Leipzig: III. 1924, 14 et 15 novembre. Vente combinée avec celle de doublés de 1'Albertina et d'autres collections. IV. 1925, 25 - 27 mai. Vente combinée avec celle de doublés de 1'Albertina: „40 Haupt mei ster". V. 1925, 23 et 24 novembre. Vente composée, la plupart des feuilles d'autres provenances. Wechtlin, Madone au jardin 2800 M. au Musée de Munich. VI. 1926, 5 et 6 mai. Quelques estampes de G. A. da Brescia, Dassonville, Dürer, Holbein. Vente combinée avec celle de la collection Carlos Gaa. VH. 1927, 3 mai. Quelques estampes de Beham, Dürer, Hirschvogel, le Maitre M. Z. Vente combinée avec celle de la collection du Comte Herberstein. VIII. 1928, 7-9 mai. Quelques estampes de Burgkmair, Graf, Heemskerk, Roghman, Schauffelein, St. Sébastien 2200 M. au Cabinet de Berlin, Nanteuil. Vente combinée avec celle des collections Güttler et Rumpf. IX. 1929, 10 mai et jours suivants. Quelques feuilles seulement, le reste d'autres provenances. Campbell DODGSON (1867-1948), conversateur du Cabinet des Estampes au British Museum, Londres. — Estampes et dessins. Nous répétons ici la marqué apposée par le British Museum sur les feuilles du legs Campbell Dodgson. Voir pour les renseignements au n° 521 dans le volume principal et au présent brun, verso supplément. Signature relevée sur CMSti^- lq: le célèbre Francois Ier et Marguerite de Navarre (le catalogue dit a tort: Diane de Poitiers) et Chaumière pittoresque, tous deux retirés de la vente, puis plusieurs 49 4 B — NOMS ET INSCRIPTIONS tableaux d'Auguste Enfantin. Dans les dessins francais citons: Charlet; Dauzats; Decamps (plusieurs n°* 631 a 391 fr.); Delaroche, Les Enfants d'Edouard 1580 fr.; Géricault, Charretier reculant son tombereau 465 fr.; Ingres, Le Songe d'Ossian 180 fr.; Scheffer, 365 fr.; H. Vernet, Lancier rouge dans une charge 2400 fr.; Bonington, Des Bateaux pêcheurs assaillis par une bourrasque 295 fr., Entrée du port de Dunkerque 300 fr., Rivière bordée d'arbres 460 fr., Place pubHque a Bologne 235 fr., Vue prise a Ferrare 285 fr., Rialto a Venise 301 fr., Vue prise a Beauvais 255 fr., Le Père de 1'enfant prodigue 350 fr., Francois Ier, malade au lit, recoit Charles V 315 fr., Chevaliers en prière dans une chapelle (hors catalogue) 391 fr., Cavalier du temps de Charles Ier 450 fr., Seigneur vénitien et sa suite prenant le frais sur une terrasse 2410 fr.; Cattermole; Copley Fielding; Prout. V. 1843, C'est la vente du John Lewis Brown junior, fils du grand collectionneur de Bonington, cité par A. Shirley (op. cit. p. 36) a 1'occasion de la vente de son père (notre vente H). Ni A. Shirley, ni Dubuisson-Hughes, ni Dubuisson ne donnent les précisions de date exacte ni d'expert. D'après A. Shirley, p. 36, elle comportait 60 n°*. Ceci probablement en tout, puisque le même auteur, p. 142, et Dubuisson-Hughes, pp. 191 -192, ne donnent le compte rendu que de 24 n08 de Bonington, sans d'ailleurs préciser, pour plusieurs, s'il s'agit d'aquarelles ou de peintures. Citons les principaux prix: La Conversation 1015 fr. (plus tard Wallace Collection), Le Palais Ducal a Venise, avec figures. 1000 fr. (idem), Intérieur, deux figures et un enfant prés d'une fenêtre 920 fr. (plus tard Coll. Duhesne), Bateaux de pêche, calme plat 600 fr. (plus tard Wallace Collection), Paysage avec chariot (plus tard Coll. Claret), Rouen, La Seine avec navires, 760 fr. (plus tard Wallace Collection), Turc assis sur un divan, 550 fr. (idem). Les autres de 410 k 110 fr. VI. 1891, 11-12 juin, Paris (expert G. Petit). Tableaux, études et dessins par John Lewis Brown, et tableaux, aquarelles, sculptures, bronzes, terres cuites, etc., offerts par les artistes a sa veuve et a sa fille. Catalogue avec notice sur l'artiste par Jules Claret ie. 234 N°*. (Euvres de J. L. Brown même: tableaux et études peintes 58 n°* (meilleurs prix: 2000, 1000, 660, 540 fr.). Aquarelles, pastels et dessins 56 n°" (plus fortes enchères: 1600, 850 et 400 fr., les autres de 16 a 380 fr.) — Dans les ceuvres offertes par les artistes: Tableaux, 44 n08 dont Boudin, C. Monet et Sisley. — Aquarelles, pastels, dessins, gravures, etc, 67 n°* dont: Bonington (7 n°" de croquis), Cassatt (étude, 26 fr.), Degas, Danseuses (pastel), Forain, Pissarro (aquarelles, 14 dessins), Puvis de Chavannes, etc. C. B. BRÜSABER, Hambourg (Complément a Tarticle n° 309). VENTE: HL 1874, 13 avril et jours suivante (chez Lepke). 123 N°* de dessins, 1220 d'estampes et 175 de livres. 3 1 1 a, plume, verso Signature relevée sur un dessin suisse du XVIe siècle. DLETRICH & O, éditeurs d'art, Bruxelles. — Estampes modernes. Marchands et éditeurs d'estampes originales, maison fondée en 1881 et établie 83 Montagne de la Cour. En surcharge sur le timbre sec, au crayon, le numéro de tirage de 1'épreuve. B. VESSELOVSKY (XLXe siècle), conservateur du Cabinet des Estampes de 1'Ermitage, Saint-Pétersbourg. — Estampes anciennes. Dupli rouge, verso J 1 i ", au crayon, verso Ce collaborateur de Rovinski a parfois mis sa signature sur des eaux-fortes de Rembrandt. „SZÉPMÜVÉSZETI MUSEUM", Budapest. — Estampes. ■• . On rencontre parfois des iicatum doublés d'estampes provenant B u d a p e st du Musée de Budapest (voir au volume principal Partiele n° 3 1 2 * 2328) portant la marqué ci- contre. Ce sont des feuilles passées dans la vente Julius Hof- mann, 8-12 mai 1922, chez C. G. Boerner a Leipzig. II y avait surtout de belles eaux-fortes de Rembrandt, provenant des collections Elischer, Delhaes et Esterhazy, vendues pour le compte du musée. R. BULL, Ongar (Complément a Partiele n° 314). B semble qu'une bonne partie de ses estampes, portraits et dessins aient fait 1'objet d'une vente anonyme, „the property of an eminent collector deceased" chez Sotheby les 3 - 4 avril 1912. II y avait 256 numéros; 1'exemplaire du catalogue conservé au Cabinet des Estampes du British Museum porte Pannotation „part of Miss Buli's Col." Richard Buil avait légué ses possessions a ses deux filles non mariées. Quelques eaux-fortes de Rembrandt, provenant de la collection Buil et appartenant ensuite a Lord Burgh, ont été vendues chez Sotheby k Londres, le 12 juillet 1926 (nos 96 - 101c). Le „Granger" que Richard Buil avait vendu vers 1774 réapparut dans la vente de la collection du Marquess of Bute les 10-11 avril 1951 chez Sotheby a Londres et fit £ 3000 (a Maggs Br*). , J. R. BURDICK (XXe siècle), Syracuse (N.Y.). — Cartes et adresses commerciales. 8ift of Jefferson R. Burdick, collectiont. r. Burdtek 016X11 tr*8 spécialisé, donna au Metropolitan Museum de New-York, de 3 1 411 1949 a 1952, environ 25.000 „cigarette insert cards", adresses, cartes, etc., de manufactures américaines du XIXe siècle. Marqué apposée par le musée. 50 B — NOMS ET INSCRIPTIONS 314b A. BURGER (1824 -1905), peintre et aquafortiste, Francfort s/lM. — Sur ses propres dessins. Anton Burger, né a Francfort et mort dans les environs de cette ville, a Cronberg, fut un des peintres les plus connus de 1'école locale. B fut élève du Stadelsches Kunstinst itut (sous Jakob Becker) et de Philipp Velt, travailla ensuite a Munich et Düsseldorf, puis se fixa en 1861 a Cronberg, oü il prit une place prépondérante dans le groupe d'artistes habitant cet endroit. Norbert Schroedl a peint son portrait. VENTE: 1907, 4 juin, Francfort (chez F. A. C. Prestel). Atelier (catalogue avec notice de J. F. Hoff). 163 Nos de tableaux, 160 de dessins. H. BUREEL (1802 - 1869), peintre, Munich. — Sur ses propres ceuvres. NACHLASS HEINRICH BÜRKEL 3 1 4 c, rouge, verso Heinrich Bürkel, peintre de genre et de paysages, admirateur de Wouwermans et Brouwer, laissa un abondant oeuvre de tableaux et dessins. Fit maint voyage et séjourna de 1831 a 1833 a Rome et Naples. Nous n'avons pu trouver tracé d'une vente de sa succession. Les dimensions de la marqué reproduite ci-contre sont en réalité 3 x 10 cm. Voir au n° 1293b du présent volume une deuxième marqué. E. BURNAND (1850 - 1921), peintre et aquafortiste, Sepey (Vaud). — Sur ses propres ouvrages. Eugène Burnand, le peintre suisse bien connu, né è. Moudon (Vaud), fut d'abord élève de B. Menn a 1'Ecole Municipale des Beaux-Arts a Genève, puis de PEcole Nationale des Beaux- Arts de la même ville. B continua ses études a Paris chez Léon Gérome et chez Paul Girardet, son futur beau-père. Bien connu par ses tableaux a sujets bibliques ainsi que par ses paysages, il est de plus renommé pour ses illustrations de livres. René Burnand a écrit une monographie sur l'artiste (Genève 1926), et 1'ouvrage Eugène Burnand et ses amis (1949). La ville de Lausanne a organisé en 1950 une exposition commémorative de 1'ceuvre du maitre. P. BURNTTZ (1824 Nachlass P Burnitz 315a violet, verso avocat, puis peintre, Francfort s/1 M.—Sur ses propres dessins. Karl Peter Burnitz, paysagiste réputé, né et mort a Francfort, commenca par étudier le droit, recut son doctorat et se fixa dans sa ville natale comme avocat. De 1850 a 1860 il habita Paris oü il se voua a la peinture; ressentit 1'influence de Daubigny et Corot. Sa succession artistique, exposée au Stadelsches Institut a Francfort, passa ensuite dans la vente ci-dessous. VENTES: I. 1888, 15 mai, Francfort. Succession. II. 1914, 9 mars, Francfort (chez F. A. C. Prestel). Vente de ia succession de Mme Anna Burnitz, veuve de l'artiste. 56 N°* de dessins et aquarelles, puis des oeuvres d'autres artistes francfortois. H. INITIALES W. G. BECKER, Dresde (Complément a Partiele n° 324). La vente mentionnée dans notre volume principal eut lieu a Leipzig, chez Weigel, en 1819, 25 octobre et jours suivants. Elle comprenait 642 dessins et 7649 estampes. Marqué attribuée a un collectionneur allemand Bernstein, reproduite sous le n° 2950* auquel nous renvoyons. Cette initiale, suivie d'un nombre, a été relevée sur des dessins d'ornement. II s'agit probablement d'un collectionneur du XVUe siècle. Voir Wolfgang Herrmann „Die Handzeichnungsammlung Mare Rosenberg", dans Berliner Museen, LI (1930), pp. 32-37. 324a a lapl urne On pense que cette marqué manuscrite, souvent plus grande que le specimen reproduit au volume prin¬ cipal, appartient au peintre et graveur 3 32 Pierre Gabriel Berthault (1748 - 1819), connu surtout par les illustrations de 1'ouvrage de 1'abbé de Saint-Non: Voyage pittoresque aux Royaumes de Naples et de Sicile. Marqué reproduite trop grande dans none volume principal et a nouveau ici; hauteur exacte sept millimètres. 333 Marquis J. de BAILLEUL (Complément a Partiele n° 335). En fait, la collection des marquis de Bailleul passa par trois générations successives. Le grand-père, Raymond (né vers 1816 -1886), premier et principal formateur; son fils, le marquis Jean (né vers 1855, 51 B B décédé entre 1926 et 1933) bien connu de tous les marchands d'estampes et dessins, qui achetait, échangeait, revendait, et qui fit passer de son vivant quelques belles pièces dans les ventes composées signalées ci-dessous, et le petit-fils (né vers 1895), qui réside principalement a Paris et qui dispersa la partie la plus importante de l'ensemble dans la vente publique de 1942 (notre n° I ci-dessous). A 1'époque de 1'organisation de cette vente, la collection était conservée au chateau de Bailleul, a AngervilleBailleul, prés de Goderville (Seine-Inférieure). TJ existe une étiquette avec inscription „Collection du Marquis de Baüleul" relevée sur un dessin de Carle van Loo dans la vente Rodrigues des 28 - 29 novembre 1928. VENTES. De bons dessins et estampes passés dans diverses ventes composées (expert Cailac), notamment celles de: 10 juin 1926: 10 aquarelles par Alfred de Dreux, qu'il avait faites au chateau de Bailleul même, adjugées de 5000 a 11.000 fr., gros prix a 1'époque (toutes achetées par 1'amateur specialiste de chevaux et voitures, Hermés). Puis, quelques belles épreuves de Dürer et Rembrandt. — 25 novembre 1926: quelques épreuves de vieux maitres allemands, de qualité moyenne; des albums de papier ancien. — 8 décembre 1926: 12 n°* de dessins école des Dumonstier et Clouet; des épreuves de Schongauer, dont la Mort de la Vierge, 1* état, 21.000 fr., et de Rembrandt. I. 1942, 23 novembre, Paris (expert J. Mathey). Anonyme, mais tout était de la collection de Bailleul (sauf les 2 n0* de tableaux, 321*» et 34"*, ajoutés). -Tableaux (41 nos) et dessins (14 nos) anciens. Parmi ceux-ci: F. Boucher, Le Philosophe 15.600 fr., Femme tenant son enfant sur les genoux 51.000 fr., Femme nue couchée 90.000 fr.; Fragonard, Tête de vieillard 61.000 fr.; Italië du nord (vers 1500), Bataüle de chevaux 46.000 fr.; Ecole de Rembrandt, Molse foule aux pieds la couronne de Pharaon 3100 fr., La Déposition de croix 4500 fr., Esaü et Jacob 3700 fr.; G. B. Tiepolo, Les Pohchinelles, coll. G. Delage, 38.000 fr. Dans une vente composée ultérieure (vers 1946, expert Lebel) passèrent encore quelques dessins de second ordre et des cadres. Th. de BARANOWICZ (mort en 1901), Boyard lithuanien, Baranowicz (prés de Wilno). — Dessins. ... Théophile de Baranowicz, de familie **ÊT noble polonaise, qui habitait a Rome vers 1860, collectionnait des sculptures 3 3 5 * antiques et des dessins qu'il rassemblait dans son chateau de Baranowicz. Une partie de ses collections fut transportée a Moscou et son fils Stanislas en hérita. Après la révolution russe, la plupart des objets furent dispersés. Les dessins de 1'école autrichienne, entrés en partie a 1'Albertina a Vienne, ont ensuite été publiés. Son petit-fils Igor, architecte, habite actuellement Paris; il est collectionneur, suivant la tradition familiale, et met sur les meilleurs dessins de sa collection le cachet de son grand-père: lettre B surmontée de la couronne a cinq fleurons. ((li)) Marqué non identifiée, rencontrée Vw/ sur des dessins italiens qui portaient 3 3 7 ' aussi la marqué reproduite au n° 2658. Th. de BARANOWICZ (mort en 1901), Boyard lithuanien, Baranowicz (prés de Wilno). — Dessins. ... Théophile de Baranowicz, de familie noble polonaise, qui habitait a Rome vers 1860, collectionnait des sculptures 3 3 5" antiques et des dessins qu'il rassemblait dans son chateau de Baranowicz. Une partie de ses collections fut transportée a Moscou et son fils Stanislas en hérita. Après la révolution russe, la plupart des objets furent dispersés. Les dessins de 1'école autrichienne, entrés en partie a 1'Albertina a Vienne, ont ensuite été publiés. Son petit-fils Igor, architecte, habite actuellement Paris; il est collectionneur, suivant la tradition familiale, et met sur les meilleurs dessins de sa collection le cachet de son grand-père: lettre B surmontée de la couronne a cinq fleurons. MUSÉE BOYMANS, Rotterdam. — Dessins et estampes anciennes et modernes. Marqué adoptée en 1955, et ap- ©posée depuis sur tous les dessins et estampes légués, donnés, ou acquis par le musée. Depuis sa mise en usage 3 4 0 a (0US 1^ cachets antérieurs sont abanbrun donnés. verso Voir pour 1'historique de la col, lection au n° 1857 du volume principal et du présent supplément. E. BÉNÉZIT, Paris (Complément a Partiele n° 341). Pour alimenter les fonds nécessaires a la continuation du dictionnaire cité dans notre article, les héritiers ont vendu a 1'amiable les dessins laissés par leur père. Nouvelle édition revue et trés augmentée, en huit volumes, Paris 1948 - 1955. J. R. BÜHLMANN, Zürich (Complément a Partiele n° 341a). Ce peintre, né a Hemberg prés de ©Saint-Gall en 1812/ séjourna a Rome de 1836 a 1871, oü il réunit une collection d'estampes qui s'accrut jusqu'a 341* 10.500 feuilles, qu'il vendit è FEidrouge verso genössisches Polytechnikum a Zürich (n° 2066a) au prix de 38.800 francs. De retour a Zürich il recommen?a une nouvelle collection de dessins, aquarelles et estampes de 1'école suisse du XVP jusqu'au XIXe siècle, achetée après sa mort par le même institut. Nous donnons une reproduction plus fidéle de la marqué que celle dans notre volume principal; elle offre 1'initiale B surmontée de la croix suisse. f Tv) Marqué non identifiée, relevée sur vijs' un dessin italien de XVIIP siècle. 341" recto (l ts» Marqué non identifiée relevée sur \^JI un dessin francais du XVIIP siècle, 3 4 1 c apposée en haut a gauche. noir, recto BAZOT (Complément a Partiele n° 342). A Cette marqué est apposée en /@\ noir, au recto. On Pa rencon¬ trée notamment sur un dessin 342 de Jacques Saly, portant de plus Finscription manuscrite: „Ex Collect. Bazot 1818". G. A. BLOCK (né en 1914), assureur, Philadelphie (Etats-Unis). — Estampes et dessins. Gordon A. Block recut son édu£■—rtjjl cation aux Universités de Princeton [BJJr et de Pennsylvania. Après s'être intéressé a Part graphique moderne, il 3 4 2 a préfère maintenant les maitres annoir ciens. Sa prédilection va a Dürer et verso Rembrandt. Sa collection comprend 52 B BC en outre des feuilles de Beham, Bone, Buhot, Callot, Cameron, Corot, Cranach, van Dijck, Goya, Goltzius, Haden, Hollar, Schongauer, Whistier, Zorn et des artistes américains modernes. En 1943 - 44 Block donna au Philadelphia Museum of Art sa collection compléte d'estampes et de livres illustrés par Rockwell Kent, artiste américain. D collectionne toujours des livres illustrés, en première édition, et des montres. VENTE: 1944. 8-9 mars, New-York (ParkeBernet Galleries). 128 N°*. Partie de sa collection d'estampes, et quelques dessins, vendue sous un autre nom que le sim. Marqué non identifiée qu'on suppose celle d'une collection, bien que relevée seulement a sur la photo d'une dessin francais "fffi du XV siècle, de la collection Valori. violet ^ue rapidement on P®11 y hre seulerecto ment la lettre B, entre deux ornements, et nous la répétons ici sous cette lettre seule. En réalité elle offre les lettres J.B.D., n° 1424b auquel nous renvoyons. Blanche ADLER (f 1938), Baltimore. — Estampes. Mademoiselle Blanche Adler col|B A i lectionnait des estampes des différentes Li'-iJ écoles et époques; elle avait 1'habitude . de faire don de ses achats au Musée 3 de Baltimore (voir n° 394") dont elle violet ou étart un des plus vaillants soutiens. Ce noir. verso Musee recut ainsi d'elle, peu a peu, 2500 estampes environ. Elle en était „Trustee" depuis 1928. Elle institua un fonds dont les revenus sont employés pour des acquisitions nouvelles. ©„BEETHOVENHAUS", Bonn. — Documents sur Beethoven. En 1927 furent créées les Archives , . , b Beethoven pour lesquelles furent violet adoptées la marqué ci-contre et celle recto reproduite au n° 225a. Prince W. ARGOUTINSKY - DOLGOROUKOFF (1875 - 1941), Paris. — Dessins. Cachet russe de ce collectionneur tóS) pour qui nous renvoyons au n° 2602d ^ ' du présent volume. Le cartouche est formé d'une doublé bordure comme 3 4 3 c celui de la marqué 2602d mais, génénoir ralement, 1'encre des deux lignes recto déborde et celles-ci se rejoignent. Sir A. W. FRANKS, Londres (Complément a Partiele n° 344). VENTE: 1921, 13 mai, Londres (chez Puttick et Simpson). Dans cette vente d'estampes et dessins, les n°* 1-51 étaient composés de pièces provenant de la collection A. W. Franks: titres de pages, adresses (plusieurs portant le cachet n° 344 et celui des doublés n° 704), marqués d'imprimeurs, cartes, portraits, pièces topographiques, héraldiques, etc., ainsi que des estampes et dessins, le tout vendu en lots. CABINET BRENTANO-BIRCKENSTOCK, Vienne (Complément a Partiele n° 345). La date de la vente des estampes, donnée par erreur dans notre volume principal comme 4-6 avril 1870, est en réalité 16 mai 1870 et jours suivants. Marqué non identifiée qu'on peut ire BB ou DB, oü nous 1'avons ré* pétée. 345 B. BOOTH (1732 - 1807), directeur de PEast Anglia Company, Londres. — Dessins. Monogramme relevé sur des dessins anciens et quelques feuilles de Wilson; il est souvent accompagné de notes sur la provenance. Nous renvoyons pour plus de 3 4 6 a renseignements au n° 277a du préplume. verso sent volume. BD Cette marqué inconnue, probable-D ment assez ancienne, a été relevée sur 34 6 b des dessins italiens. a sec. recto E. de T. BECHTEL (né en 1880), avocat, New-York. — Estampes. Edwin de Turck Bechtel naquit a tf2> Bechtelsville, étudia le droit k Harvard University et fut admis au Tribunal 3 4 7 a de New-York en 1909. IJ a formé une gris collection d'estampes parmi lesquelles des Callot et des Hollar, le Liber Studiorum de Turner, des lithographies de Daumier et des eaux-fortes de Lepère et Whistier. II publia des articles sur Part graphique, entte autres sur Callot, dans des revues comme le Print Collectors Quarterly et Print, et dans Fine Prints publié par Alfred Fowler en 1938. Fut président du Grolier Club de New-York. Ch. C. BENVIGNAT (1806- 1877), architecte, écrivain d'art et peintre-amateur, Lille. — Estampes anciennes. Charles César Benvignat, né a Boulogne-sur-Mer, fut élève de 1'Académie a Lille, puis de 1'École des Beaux-Arts de Paris. Fut professeur d'architecture a F Académie de Lille 3 4 7 b de 1833 a 1864 et, a partir de 1834, le bleu, recto premier conservateur en date du musée Wicar dont il écrivit le premier catalogue para en 1856. B est aussi 1'auteur d'une étude sur un livre de croquis du musée Wicar, que Wicar attribuait a Michel-Ange (Lille, 1866). Sa collection privée, qui ne semble pas avoir été bien importante, fut dispersée après sa mort. On cite son don au musée de Lille d'un encensoir, pièce célèbre de dinanderie. C. BRISCOE (première moitié du XXe siècle), directeur de la „National Gallery of Ireland , Dublin. — Dessins anciens. Coghlan Briscoe a réuni une collection de dessins anciens dont une partie fut dispersée dans la vente suivante: 347c 1951, 7 novembre, Londres a la plume (chez Sotheby). Vente comrecto ou verso posée de diverses provenances. 53 BC BD Marqué anonyme relevée sur des estampes modernes. 348' BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE VILLE ^—v. de COMPIÈGNE. — Estampes J Timbre actuellement en usage dans cet institut pour estampiller les gra3 4 9" vures des livres. Voir 1'article sous bleu le n° 454d. f T» 2\ Marqué non identifiée relevée sur C ) une eau-forte de Rembrandt. 349 , verso A. BACHELIN (1830 - 1890), peintre suisse. — Sur les feuilles de sa succession. . tj-j, Nous renvoyons pour cet artiste dch. a 1'article n° 208" du présent vo349c lume. noir M. et Mme M. L. McBRIDE, Cleveland (Ohio). — Dessins et estampes. #En 1919 M. et M"* Malcolm L. MoBride furent parmi les fondateurs du Print Club de Cleveland. En 1931 et 3 49" 1932 M™ McBride présida ce Club verso et depuis 1937 elle est membre du Conseil du Musée de Cleveland. La collection comprend quelques estampes anciennes de belle qualité, mais se compose surtout d'estampes francaises et américaines des XLXe et XXe siècles. Ces dernières années, Mme McBride s'est spécialisée dans les estampes et les tableaux d'artistes contemporains du Mexique et de 1'Amérique du sud. [ ) Marqué non identifiée, qu'on croit \KmXmJ ''re B.D., relevée sur une eau-forte ^5r~S^ de Rembrandt. 352» MUSÉE BOYMANS, Rotterdam. — Estampes et dessins. Marqué apposée depuis 1955 sur ®les estampes et quelques dessins du legs du docteur J. C. J. Bierens de Haan de 1951 (voir au n° 451e du 3 5 6" présent supplément). On trouve 1'hisbrun torique de la collection du Musée verso Boymans au n° 1857 du volume principal et du présent supplément. A. J. DOMELA NIEUWENHUIS (18501935), Amsterdam. — Dessins et estampes. Adriaan Jacobus Domela Nieuwen/f§5\ huis, né a Amsterdam, était le fils de V^y/ F. J. Domela Nieuwenhuis, professeur au séminaire luthérien. A partir de 3 5 6 * 1869 il fit ses études de cnimie a Carlsviolet rune, pms a Berlin; fonda ensuite verso une usine de produits chimiques a Düsseldorf. En 1885 il interrompit cette carrière et commenca des études de philosophie a 1'université de Halle, oü il suivit de plus les cours de Heydeman sur 1'art antique. Recu en 1889 docteur en philosophie avec la these „Das Sparen, ein oekonomischer und sozialer Grundsatz". Vivait de 1891 a 1923 a Munich et c'est la qu'il réunit une collection d'estampes (1892 -1914) achetées pour la plupart chez Hugo Helbing, ainsi que de dessins, de quelques miniatures, émaux, nielles et sculptures. Parmi ses 4000 estampes il fa ut citer avant tout les pièces de Mantegna, Pollajuolo, Dürer, Lucas de Leyde, MarcAntoine, Rembrandt et Goya. Les maitres allemands du XLXe siècle, Overbeck, Veit, Schnorr von Carolsfeld, Koch, von Schwind et Feuerbach sont représentés parmi les dessins, provenant pour la plupart de la collection Boguslaw Jolles (voir notre n° 381). Par 1'intermédiaire du docteur H. J. M. Weve, la collection d'estampes et de dessins fut donnée en 1923 au Musée Boymans a Rotterdam (voir n° 1857). Notre collectionneur passa le reste de sa vie a Rotterdam. La marqué a été apposée sur les feuilles au moment de leur entrée au Musée, jusque la plus riche en dessins qu'en estampes. V. DÉSÉGLISE (né vers 1839 - 1916), bibliophile, Frapesle, prés dTssoudun (Indre). — Dessins et estampes. rouge bleu, recto rouge, générale- recto des montures ment en dessous des montures Victor Déséglise, né et décédé a Issoudun, membre de la „Société des Amis des Livres" et des „Cent Bibliophiles", avait réuni dans sa confortable demeure de Frapesle, en même temps qu'une trés riche bibliothèque, des dessins et vignettes pour 1'ülustration de livres des XVHe, XVD3e et XIXe siècles ainsi qu'un ensemble, d'ailleurs modeste, d'estampes et dessins anciens et surtout modernes. Lié d'amitié avec les Goncourt il possédait une riche série de leurs ouvrages. Ces collections furent dispersées, partie de son vivant, partie après sa mort, dans les trois ventes ci-dessous. Des trois marqués, la première, n° 356°, est celle qu'on rencontre le plus généralement, apposée sur les feuilles mêmes. Les deux autres figurent plutöt sur les montures, parfois sous la feuille montée, ou encore sur les dossiers que 1'amateur constituait pour certains de ses dessins, contenant la feuille intéressée et des renseignements s'y rapportant. Avait aussi un ex-libris, au même monogramme. VENTES: I. 1896, 17-18 novembre, Paris (experts H. Leclerc et P. Cornuau) Catalogue de la bibliothèque de Frapesle. Première partie ..." 209 N°*: livres anciens, livres illustrés des XVIIP et XLXe siècles, recueils d'estampes (Basan, Galerie du Luxembourg, Lebrun, Séb. Le Clerc, Mme de Pompadour, Swebach-Desfontaines), dessins de vignettes (Cochin fils, Desrais, Eisen, Gravelot, Marinier, Moreau, A. de St.-Aubin, Vinkeles, etc.; prix bien modestes, 1 a 75 fr.), „dessins de divers 54 BD BG genres" (Chodowiecki, Choffard, J. B. Huet, A. Pujos, A. de St.-Aubin; 3 a 150 fr.), vignettes du XVffl" siècle gravées, petits portraits, estampes diverses et autographes. n. 1921, 28 - 30 novembre et lr décembre, Paris (experts H. Leclerc, N. Charavay, Loys Delteil). 778 N°", le plus grand nombre pour les livres anciens et modernes, vignettes et autographes, 72 pour les estampes anciennes et modernes (Baudouin, Cochin fils, A Devéria, Fragonard, Le Prince, C. Nanteuil, St. Non, etc.) et 41 pour les dessins (J. Boüly, J. B. Isabey, Jongkind, Puvis de Chavannes, Swebach-Desfontaines). LLL 1929, 26 mai et j.s., a Frapesle (Me C. Faucon, commissaire-priseur a Issoudun). „Catalogue résumé de la bibliothèque de Frapesle". 176 N°": tableaux, ceuvres d'art, miniatures, médailles, dessins originaux, presque seulement des modernes (V. Adam, H. Bellangé, J. Boüly, G. Doré, J. B. Isabey, les Johannot, Th. Lawrence, J. B. Leprince, C. Nanteuil, Raffet), estampes, etc. — Produit 81.172 fr. W. B. DUKES (mort en 1942), architecte, Londres. — Estampes anciennes. M\J\ Cette marqué, composée en réalité CO des initiales W.B.D., a été classée au n° 2757" paree qu'elle se présente noir, verso comme un écu d'armoiries. E. Aglafis BOUVENNE, Paris (Complément a Partiele n° 361). La même marqué existe sans les deux ronds et Finscription qu'ils contiennent; mêmes couleur et emplacement. VENTE: III. 1903, 27 novembre, Paris (expert Loys Delteil). Estampes anciennes et modernes, dessins, aquarelles, miniatures. Vente anonyme, 191 n°». Cette marqué non identifiée, déja reproduite au volume principal, a été rencontrée sur un dessin attribué a Luca Signoreüi et aussi sur des dessins du commencement du XIXe siècle. B. M. FOSTER (1825 - 1899), peintre et graveur, Witly (Surrey). — Sur les dessins de sa succession. . Myles Birket Foster, 1'aquarelliste de paysages, né k North Shields en Northum- 368" 368* berland, fut élève du graveur sur ■ bois E. Landell. B est les deux: noir. recto connu par ses nombreuses illustrations empruntées a ses voyages en Angleterre, Écosse, Lrlande ainsi qu'en Allemagne, France, Espagne et Italië. En 1894 le contenu artistique de la maison de Foster, „TheHill", a Witly, fut réalisé dans deux ventes chez Christie a Londres; les tableaux et les dessins dans la vente mentionnée ci-dessous, les objets d'art et la céramique, le 30 avril. Des porcelaines figurèrent encore dans une vente composée du lr décembre 1921 chez Christie. La marqué fut apposée a 1'occasion de la vente de son atelier en 1899. Le catalogue mentionne (O) 368" qu'elle ne fut pas employée pour les carnets de croquis, ni sur les 63 vues du Rhin exécutées pour F„Hyperion" de Longfellow. VENTES: 1.1894,28 avril, Londres (chez Christie). Vente composée, tableaux 6 n°*, aquarelles 47 n°" dont J. Holland, Deux vues de Venise £ 330 15s. et £ 315; W. Hunt, Nid d'oiseau £ 115 lOs, bois dessins de fleurs £ 133 9s.; J. F. Lewis, Le Mendiant £241 10s.; J. Linnell, La Récolte de 1'orge / 203 14s.; G. J. Pinwell, La Princesse et le laboureur £238 10s.; J. M.W. Turner, Sidon £243; F. Walker, La Füle du pasteur £ 320 5s. H. 1899, 26 - 27 juin, Londres (même direction). 272 N01 de tableaux, esquisses, aquarelles, dessins et carnets d'esquisses provenant de 1'atelier du peintre. Quelques prix des aquarelles: The Weald of Surrey £ 173 5s., Prés de Hambledon Common £ 89 5s., Vieux moulin prés de Braemar / 9915s., Ben Anachan £ 168, LePont de FErmitage £ 178 10s., Loch Awe £ 178 lOs. UI. 1921, 2 décembre, Londres (même direction). Vente composée. 30 N05 de tableaux, dessins et estampes, parmi lesquels des ceuvres de sa main. W. A. BAIIJJE-GROHMAN, Matzen (Complément a 1'article n° 370). L'amateur est mort en 1921. On trouve plus tard tracé de la collection par la vente mentionnée cidessous. VENTE: 1923, 14 mai, Londres (chez Sotheby). Dessins et livres anciens relatifs aux sports. Collection formée par W. A. Baülie-Grohman et appartenant a Madame Baülie-Grohman. Peter GOODESON (Complément a Partiele n° 371). 371 372 a la plume Depuis la publication du volume principal nous avons rencontré le catalogue de vente d'une collection Benjamin Goodison faite a Londres les 29 avril7 mai 1793, nombreux dessins et estampes. B est donc fort probable que les deux paraphes reproduits doivent se lire B.G., appartenir a ce Benjamin Goodison, et qu'U ne faUle pas, comme Fa fait Maberly, y voir les initiales P.G. d'un Peter Goodeson. GIRALDON-BOVTNET, (XLX« siècle), éditeur d'estampes, Paris. — Sur les estampes éditées par lui. Voir Partiele sous G.B., n° 1138 . a sec, recto G. BOURCARD, Nantes (Complément a Partiele 375). Bourcard mourut a Nantes en 1925. En dehors de ses livres cités déja dans notre volume principal, ajoutons son étude sur Félix Buhot avec catalogue de son oeuvre gravé. 55 BH BM B. HAUSMANN, Hanovre (Complément è rarticle n° 377). Les estampes de Dürer furent dispersées dans la vente ci-dessous. Vers 1935, le professeur Winkler acquit, pour le Cabinet des Estampes de Berlin, trois dessins de Dürer, bien connus, provenant de la collection Hausmann-Blasius. Entrèrent encore, au même institut, en 1952, 4 autres dessins du maitre: Welsch Schloss, Arbres dans la montagne, Portrait de Willibald Pirckheimer vu de profil et une feuille d'étude (de la première période), Vieillard endormi, ainsi qu'un dessin de la première période de Hans Baldung représentant des chevaliers combattant. Actuellement la familie conservé encore vingt dessins de Dürer et une belle série de ses gravures sur bois. VENTE: H. 1931, 27-28 avril, Leipzig (chez C G. Boerner). Vente composée. Des Dürer provenant de la collection Hausmann-Blasius citons: Adam et Eve 9500 M., La Nativité 10.400 M., La Vierge au singe 5500 M., La Mélancolie 2900 M. et La grande Fortune 3500 M. „BEETHOVEN-HAUS", Bonn (Complément a Partiele n° 380). La marqué est apposée en violet, recto. Voir encore les marqués 225" et 343b. Monogramme de collectionneur, relevé sur des dessins de vitraux suisses du *-\ 7~i~~> XvT siècle, généralement acyj'r Lr/ i compagné d'une date ajoutée •* plus tard. B s'agit probable¬ ment d un pemtre-verrier qui vivait vers 1572 et qui semble avoir collectionné ces feuilles pour son propre usage. Wendelgard Reuter, Beitrage zur Geschichte der Entwürfe für die schweizer Wappenscheiben, 1933, p. 60, propose une identification avec B. Hans Oggenfug. Marqué non identifiée relevée sur un dessin fiamand du XVIF siècle. Monogramme d'un collectionneur relevé sur un dessin de vitrail suisse du , jR-T.R $~- XVIe siècle portant en plus une * • signature d'artiste. II appar380° tient probablement a un ama- plume. recto teur du temps, peut-être peintreverrier lui-même, qui rassemblait des feuilles pareilles pour son propre usage. B. JOLLES (y moitié du XLXe siècle), Dresde et Vienne. — Dessins. t*gk Cachet plus petit que none n° 381 et appartenant sans doute au même 3 81 amateur, bleu, recto 380a plume, recto Dr. J. Barnes BURT (mort en 1953), médecin, Bath. — Estampes anciennes. Cet amateur avait réuni en de longues années une collection d'eauxfortes de Rembrandt dont la plupart passèrent en quatorze lots dans une vente chez Sotheby a Londres le 26 mai 1943 et une autre partie de 29 n°* le 2 mai 1951 a la même maison. James REEVE (Complément a Partiele n° 383). Reeve vivait a Norwich et non a Londres comme indiqué au volume principal. La marqué reproduite au n° 1517 semble plutöt être la sienne que celle de John Rutson. Marqué non identifiée, composée des initiales B.K., relevée sur une estampe de F. Rops. 3 83', rouge 382» violet, verso Marqué non identifiée. B. KELLER, Schaffhouse (Complément a Partiele n° 384). VENTE: II. 1871, V juin, Stuttgart (même direction). Livres illustrés, estampes de reproduction, série compléte des portraits gravés par P. Soutman, grandes publications sur les galeries anciennes, estampes de J. de Gheyn, Piranesi, Gessner, Hogarth, Riedinger et Smith. - MUSÉE BOYMANS, Rotterdam. — Dessins et estampes. Cette marqué, mise en usage en ®1955, est apposée sur les dessins et estampes acquis par ou donnés a la Fondation Lucas van Leyden, in3 87* stituée par le legs en argent du docbrun teur J. C. J. Bierens de Haan, en 1951 verso (voir au n° 45 le du présent supplément). On trouve 1'historique de la collection du Musée Boymans au n° 1857 du volume principal et du présent supplément. J. BONNIER de la MOSSON (Complément a Partiele n° 388). On connalt son portrait par J. M. Nattier, de 1745. B. MORISOT (1841 - 1895), peintre et graveur, Paris. — Sur ses propres ceuvres. B.M 388" vert ou bleu. recto 388* noir, recto Berthe Marie Pauline Morisot naquit k Bourges et se maria en 1874 avec Eugène Manet, le frère d'Edouard Manet dont elle fit plusieurs portraits. Elève de Guichard, Oudinot, Corot, Manet et Ai mé Millet, elle est célèbre pour ses ciaires peintures impressionnistes. Son oeuvre entier respire une grande tendresse, sans tomber dans la fadeur. Armand Fourreau lui a consacré une monographie (Paris, 1925). Elle produisit aussi des eaux-fortes, pointes-sèches et des lithographies. Ses aquarelles portent la marqué 388a, ses estampes k n° 388b. 56 BM BMR P. B. MANCEL (1798 - 1872), libraire et I éditeur, Caen. — Estampes. Cette marqué, donnée dans notre volume principal comme non identifiée, est celle de Pierre Bernard Mancel, né a Caen. Fils d'un boulanger, il entra trés jeune dans la librairie et ,g~ fut, a partir de 1820, 1'éditeur d'une . série d'ouvrages normands. JJ était violet ou /^é>ne O arrte-rev- 434a bistre foncé, recto Seconde griffe signature, relevée sur des dessins du maitre. Elle offre avec la première (petite et grande) reproduite a notre volume principal, des différences sensibles: forme des lettres, attaché et longueur du trait inférieur, longueur totale de 1'inscription. Marguerite CARRIÈRE (fin XlXe et commencement XXe siècle), artiste graveur, vit a Paris. — Sur des ceuvres de son père. Marguerite Carrière est 1'une ^ co>>il"'<4, g des filles d'Eugène Carrière qui % L. Ceragne, relevée sur une 4 3 7" estampe de R. Nanteuil. a la plume. verso J. F. CHAIGNEAU (1830-1906), peintre et graveur, Paris et Barbizon. — Sur ses propres oeuvres. 438" Jean Ferdinand Chaigneau, né a Bordeaux, décédé a Barbizon, étudia a PÉcole des Beaux-Arts de Paris depuis 1849 sous Picot, Brascassat et Jules Coignet. Salon de Paris a partir de 1848 avec surtout des paysages (Gironde, Isère, Normandie, forêt de Fontainebleau) souvent animés de troupeaux. Beraldi (Les Graveurs du XIXc siècle IV, pp. 74 - 75) cite de lui quelques eaux-fortes. Estimé de son temps, plusieurs ventes de ses oeuvres furent organisées de son vivant. Nous les citons ci-dessous; aucune ne parait être une vente de Patelier. A défaut de la griffe signature nous reproduisons la signature même de Chaigneau, que la griffe imite. VENTES: I. 1874, 7 mars, Paris (experts Martin et Paschal). Avec des oeuvres de J. B. Millet. II. 1875, 12 février, Paris (mêmes experts). Avec des oeuvres de M. Blum. HL 1881, 19 mars, Paris (expert E. Féral). Notice de J. Claret ie. IV. 1884, 12 mars, Paris (même expert). Préface par A de la Forge. V. 1885, 17 avril, Paris (même expert). Préface d'O. Robin. VI. 1893, 25 mai, Paris (expert A. Bloche). VII. 1894, 12 avril, Paris (même expert). J. CHAMPFLEURY, Paris (Complément a Partiele n° 441). Voir sur lui, dans le Bulletin de la vie artistique n (1921), n° 19 (lr octobre), deux intéressants articles illustrés de dessins et d'une eaux-forte de lui. Charles le Fils Cadet 442", noir, verso des montures Cachet relevé sur un dessin francais du XVII" siècle. „CHATEAUX DE FRANCE", publication, Paris. Titre complet: Vues pittoresques des principaux Schateaux et des maisons de plaisance des environs de Paris et des départements lithographiées par M. M. Bonington, Bouton, Bichebois, Ciceri, etc, dirigées par M. M. Bouton, Daguerre et Renoux, avec un texte historique et descriptif 143a rédigé par A Blancheton. Paris, 1'auteur et chez Fira sec recto min-Didot (1826 - 1830). Bel ouvrage publié en 30 livraisons formant 2 voL in-fol. Brunet, I, colonne 964, nous donne les conditions de publication: chaque livraison 15 fr., papier de Chine 30 fr., grand chine 60 fr. „et beaucoup moins maintenant"! Beaucoup d'exemplaires ont été cassés et Pon rencontre fréquemment des planches séparées. Dans la marqué, les initiales au milieu sont celles de A. Blancheton, cité plus haut. E. CHENEY, Londres (Complément a Partiele n° 444). Les 216 nielles achetés a la vente citée dans notre volume principal, en un lot, pour £ 24, par le British Museum, ont été reconnus depuis être des faux. L'importante série de dessins de G. B. Tiepolo, 80 pièces se rapportant a la Sainte Familie et 100 feuilles d'études de têtes, provenant du maitre luimême, puis passés par le convent Sommasque (S. Maria della Salute) a Venise, le comte Cicogmara, A. Canova, Fr. Pesaro, Conté Algarotti Corniani a Venise et ensuite a partir de 1852 chez Edward Cheney, se trouvait en 1928 dans le commerce a Londres; une quarantaine de ces feuilles fut exposée en mai de la même année a la Savile Gallery a Londres. Tous furent peu a peu vendus a 1'amiable. 4 4 4", a la plume, verso Signature d'un collectionneur, probablement de Genève, relevée sur un dessin genevois du XVTIe siècle. W. M. E. CHEYLESMORE (Complément a Partiele n° 445). VENTE: 1932,2 mai, Londres (chez Christie). 80 Nos d'estampes et collections de portraits de Napoet ses généraux, de rois, d'acteurs, etc. 65 5 C — NOMS ET INSCRIPTIONS N. D. CHODOW1ECKI (1726 - 1801), pein- I tre et graveur, Berlin. — Sur ses propres dessins. Chodowieckl - NachlaB 90. Prestel-Auktion 1925 44 5", violet, verso 4 4 5 b, verso Nikolaus Daniël Chodowiecki, né a Danzig, commenca sa carrière dans le commerce. Après avoir étudié 1'art du dessin sous Rode a Berlin, il se voua a partir de 1756 a 1'illustration de livres. En 1797 il fut nommé directeur de 1'Académie des Beaux-Arts a Berlin. Artiste fort fécond, a qui on doit plus de deux mille eaux-fortes illustrant la vie caractéristique de son époque. W. Engelmann a dressé le catalogue de son oeuvre gravé. Une partie de sa succession, 200 dessins environ, fut réalisée par rarrière-arrière-petite-fille de l'artiste, dans la vente ci-dessous, a 1'occasion de laquelle le cachet n° 445a fut apposé. La marqué n° 445b est apposée sur des épreuves postérieures. VENTE: 1925, 29 mai, Francfort s/1 M. (chez F. A C. Prestel). 170 Numéros de dessins originaux de Chodowiecki. Prix peu élevés. ■ H. CHOUPPE (1817- 1894), peintre et lithographe, Orléans. Cette marqué est pres- / ^ que certainement celle de W rViniTPPF Jean-Henri Chouppe, né Ni.Uiiuurrui k 0rléanS( qui mt eieve X y de L. Fleury, et lui- 4 4 5 c bleu, recto même professeur de dessin au lycée de sa ville natale. Exposa aux Salons de Paris, 1857- 1868, surtout avec des aquarelles, son procédé préféré (paysages et vues). On en trouve trois au musée d'Orléans, une a celui de Moulins. Comme lithographe original on lui doit: „Pornic et ses environs", et „Vues d'Orléans et ses environs", suites non citées au Beraldi du XLXe siècle. On relève, dans le catalogue de la vente Herluison (voir n° 1256d), dans la section Tableaux et dessins, la désignation „un carton de 38 aquarelles de Chouppe". B devait être un parent de H. Ribalher-Chouppe (voir n° 2138"). Marqué relevée sur des sanguines de Janinet et Demarteau d'après Boucher et Greuze. Peut-être Chouppe possédait-U un ensemble d'estampes? Ou est-ce une marqué d'atelier? Elle ne figure pas sur ses aquarelles du musée d'Orléans. Nous n'avons pas rencontré de catalogue de vente sous son nom. O. CLAUDE (1876 - 1944), médecin radiumthérapeute, Paris. — Imagerie populaire. »» a r\ r+t iima Le timbre ci-contre, Mm GL O. CLAUÖK qu.ü faut jjre Marie et . . „, . , „ Octave Claude, associé 449», violet, verso ^ k collection k femme et le mari. Les trois ventes dans lesquelles cette collection fut dispersée, après le décès du mari, furent faites sous le seul nom de Ia femme, «Mme O. Cl. ». Mais le formateur de l'ensemble fut surtout le mari, né a Saint-Prix (Seine-et-Oise), décédé a Paris. Fils d'un médecin homéopathe (président des médecins homéopathes de France), Octave Claude fit ses études classiques au réputé Collége des Jésuites de la rue de Madrid, a Paris (locaux aujourd'hui occupés par le Conservatoire de Musique et de Déclamation), puis sa médecine, commencée vers 1896, dans la même ville. Nommé Interne des Höpitaux de Paris en 1902 et attaché, en cette qualité, successivement, a plusieurs des établissements de la capitale: assistant de consultation a St. Louis, chef de laboratoire a Lariboisière, a St. Louis et a 1'amphithéatre d'anatomie des Höpitaux; etc. Fut aussi chargé des cours de radiumthérapie au Muséum d'Histoire Naturelle. L'un des premiers a se spécialiser comme radiumthérapeute; son cabinet, 178 rue de Courcelles lorsqu'il décéda, fut l'un des plus estimés. Fut 1'ami, et en même temps le médecin, de Pascin, dont U posséda quelques tableaux et dessins; ami aussi de Charles Martin, de 1'illustrateur et graveur ChasLaborde et de Dignimont. C'est vers 1900 qu'il commenca sa collection d'imagerie populaire devenue, grace a ses recherches assidues, a ses remplacements d'épreuves inférieures par des meilleures, la plus compléte réunie jusqu'ici en France. Connu de tous les marchands comme le plus sérieux acheteur dans ce genre, ils lui offraient leurs trouvailles. Les comptes rendus ci-dessous des ventes dans lesquelles elle fut réalisée renseignent sur 1'importance de cet ensemble unique. Détail piquant, aucune des pièces n'avait été achetée plus de cinq cents francs; nous le tenons de Mme Claude elle-même. L'imagerie n'était pas la seule expression d'art populaire qui ait intéressé le docteur Claude, U avait aussi des papiers peints, des soldats de plomb, des verres de lanternes magiques, des töles peintes et une réunion de pièces „révolutionnaires", environ 200. Partie de ces collections secondaires a été réalisée a divers moments, partie restée dans la familie. La marqué n'entra en usage qu'a 1'occasion des trois ventes ci-dessous. VENTES: I. 1951, 9 avril, Paris (expert P. Prouté). „Collection de Mme O. CA.". Images populaires des provinces francaises gravées sur bois, toutes en épreuves sur papier vergé et avec leur ancien coloris. Dans une note 1'expert dit „Nous n'avons pas cru nécessaire de répéter a chaque article: rare, trés rare, cette mention s'appliquant a la majorité des pièces, quelques-unes sont manifestement les seules épreuves connues". 178 Nos classés par villes d'édjtion: Amiens, Angers, Avignon, etc., qui obtinrent des prix inattendus. Parmi les acheteurs, la Bibliothèque Nationale, le Musée des Arts et Traditions Populaires, de création récente (voir notre n° 184a), et des musées provinciaux: Belfort, Epinal, Orléans, Nancy, Toulouse, etc. Les plus fortes enchères al léren t aux images d'Orléans, dont: Les Quatre saisons, 4 sujets, édit. Letourmi, 135.000 fr. (unique, a la Bibl. Nation.), Frise, Buonaparte, 4 morceaux assemblés, édit. Perdoux, 90.000 fr., Crédit est mort, édit. probablement Perdoux, 85.000 fr., Sainte Marie-Madeleine, édit. Sevestre Leblond, 78.000 fr., Représentation des quatre parties du monde, a 8 sujets, édit. Rabier Boulard, 75.000 fr., Dans le dépt. de Seine-et-Oise, deux rosières a Rosny et Duordan fDourdan], édit. Rabier Boulard, 75.000 fr. Puis, deux images de Cambrai eurent les honneurs: Cavalerie frangaise, frise en 4 morceaux, édit. Hurez 90.000 fr., Frise, cavalier et arbres, en 4 morceaux, édit. Hurez, 50.000 fr. Citons encore, comme prix principaux (au-dessus de 30.000 fr.), Caen: La 66 C — NOMS ET INSCRIPTIONS Passion de N. S. Jésus-Christ, édit. Picard-Guérin, 38.000 fr.; Chartres: St. Louis, Roy de France, édit probablement Bare, 36.000 fr.; Nancy: Théodolina, Reine des Amazones, édit. Desfeuilles, 38.000 fr.; Orléans, (la plupart édit. Perdoux): La Visitation de la Sainte Vierge, 50.000 fr., N.D. des Sept-Douleurs, 32.000 fr., Réunion de la familie Sainte, 40.000 fr., St. Pierre, 60.000 fr., PEnfant Prodigue, 38.000 fr., Convoi du duc de Marlbroug, 40.000 fr., St. Nicolas ... priez pour nous, 66.000 fr., L'entrée triomphante de N. S. Jésus-Christ dans Jérusalem, 62.000 fr., Vie Pieuse ... de Benoit-Joseph Labre, 70.000 fr., Sainte Marie, signé Lefas, 33.000 fr. — Produit environ 2.800.000 fr. LI. 1951, 26 novembre, Paris (même expert). „2e Vente", continuation de la lre, sous les mêmes initiales, même qualité d'épreuves. Une bonne partie encore achetée ou préemptée par les Musées Nationaux, la Bibliothèque Nationale et des musées de province. 179 N09. Les plus fortes enchères encore pour des édit ion s d'Orléans: Louis XVI Roy de France, Capitaine des Gardes du corps du Roy, Les gardes du corps du Roy, Musique des gardes du corps du Roy, 4 images, la lre avec 1'adresse de Perdoux, préemptées a 210.000 fr. par les Musées Nationaux, et: Représentation de la Croix miraculeuse plantée ... [a] Arras, 19 mars 1738, édit. Perdoux, 90.000 fr. (a la Bibl. Nation.), Les Cris de Paris, édit. Boulard, 62.000 fr. (idem), La folie des hommes, a 16 sujets, édit. Rabaier (Rabier)Boulard, préemptée a 145.000 fr. par les Musées Nationaux qui préempterent aussi, édit ion du Mans: B se fit un grand tremblement de terre [la Résurrection], édit, Leloup, a 105.000 fr. Adjudications supérieures a 30.000 fr.; Caen: St. Lache, patron de la Société des Paresseux, édit. Ledrasseur, 45.000 fr., et Thomas Elie ... prêtre de Biville, édit. PicardGuérin, 32.000 fr.; Epinal: Histoire des Quatre fils Aymon, lre et 2e pl., 36.000 fr.; Le Mans: Nativité de PEnfant Jésus, édit. Leloup, 38.000 fr.; Nantes: Moreau, édit. Roiné père, 36.000 fr.; Orléans: Cantique spirituel, oraison a St. Louis, édit. Letourmi, 41.000 fr. — Produit 2.250.000 fr. Hl. 1953, 2 février, Paris (même expert). „3e et dernière vente", toujours sous les mêmes initiales. Catalogue divisé en 3 parties, la première pour des épreuves de même procédé et condition que les feuilles des deux ventes précédentes, comprenant 126 n°" d'éditions francaises et 6 n°" d'étrangères, la seconde pour des pièces semblables mais en diverses conditions, 26 nos, la troisième pour 1'imagerie sur cuivre, imagerie étrangère, curiosités, documents et divers, 45 n°*, au total 203 n°*. Encore nombreux achats ou préemptions d'instituts parisiens et provinciaux. Principaux prix: Rennes: Ste. Barbe, Ste. Francoise, St. Michel, 3 pl., édit. Le Dilais, 125.000 fr. et St. Joseph, édit. Lefas, 38.000 fr.; Orléans: Mgr. le duc d'Angoulême entrant dans la ville de Madrid 95.000 fr., et Monsieur Comte d'Artois, frère du Roi, passant la revue des troupes, édit. Rabier-Boulard, 31.000 fr.; Toulouse: N.D. du Saint Rosaire, édit. du XVLT* siècle, 58.000 fr., et St. George, martyr, priez pour nous, édit. Abadié cadet, 48.000 fr. Autres adjudications de plus de 30.000 fr. Cambrai: Troupes francaises et russes, 3 pl., édit. Hurez, 32.500 fr.; Le Mans: Pyrame et Thisbe, Cantique de saint Alexis, 2 pl., édit. Leloup 47.000 lr.; Nantes: Le Sacrince d'Abraham, Ste Victoire, 2 pl., édit. Roiné père et fils, 32.000 fr. Toulouse: Confrérie sous 1'invocation de St. Exu père. 1837 - 38, impression J. M. Corne, 32.000 fr Édit ion inconnue: Tout peint 1'amour, tout est amour, 32.000 fr. — Produit 1.950.000 fr. IV. 1955, 14 mars, Paris (même expert, et son fils H. Prouté). Sans catalogue et anonyme. Belles estampes du XVJJP siècle, importantes images populaires, documents et objets folkloriques. Plus forte enchère: imagerie d'Orléans, éd. Perdoux, Bonaparte, général en chef des armées d'Italie, grande frise 110.000 fr. P. J. CLAYS (1819- 1900), peintre de marines, aquarel lis te, Bruxelles. — Sur ses propres oeuvres. r . . _ _ Paul Jean Clays, le V L N I EL peintre beige bien connu, „ . _ . . . . _ né a Bruges, fut élève P J C L A Y S * Paris d'Horace Vernet et de Théodore Gu4 4 9 b din. Travailla a Anvers jusqu'en 1856, puis vécut a Bruxelles. Cette marqué existe en deux dimensions. VENTE: 1900, 22 et 23 mai, Bruxelles (dir. J. et A. Le Roy). Avant-propos par A. J. Wauters. 176 Tableaux et 21 aquarelles. „CLEVELAND MUSEUM of ART", Cleveland (Obio, Etats-Unis). — Dessins et estampes. Le Musée de Cleveland fut ouvert au public en 1916. Trois années plus tard „The Print Club of Cleveland" prit naissance et 1'intérêt ainsi suscité amena en 1922 au musée la création d'un Cabinet des Estampes. Le Club et le Cabinet se sont réciproquement aidés; dès 1922 le Club (voir n°2049b) oönt chaque annee au musée un certain nombre d'estampes et, individuellement, plusieurs de ses membres en firent autant. Parmi ces derniers, Ralph King (voir notre n° 2220) fut le premier bienfaiteur; nommé conservateur honoraire des estampes, ses fonctions furent reprises en 1921 par le bibliothécaire du musée, William McKee, avec le titre de conservateur-adjoint. Pendant les nombreuses années que durèrent ses rapports avec le musée, 1'amateur King fit don de toute sa collection de Whistier, de belles épreuves de Mantegna et de son école, de 81 lithos de Fantin-Latour et de quantité de feuilles par Legros, Lepère, Manet et ToulouseLautrec; finalement comme legs, en 1926, encore des Rembrandt et autres. Le noyau de la collection du Cabinet comptait ainsi 773 estampes et dessins. Comme autres dons faits par des membres du Print Club, notons ceux de L. C. Hanna jr. (voir au n° 564* du présent volume) et de Edward L. Whittemore (estampes japonaises). Le legs fait en 1915 par le Dr. Dudley P. Allen servit surtout a consolider la section des estampes et rendit possible 1'acquisition de nombre de feuilles formant un groupe auquel on a attaché le nom de ce légataire. Ensuite les dons répétés (surtout en 1940 et 1942) de Lewis B. Williams, „trustee" du musée et président de la National City Bank, grand amateur des arts graphiques, consistant en lithographies, en oeuvres de Legros et en 107 feuilles des petits maitres hollandais. D'autres membres du Print Club comme son premier secrétaire Ralph M. Coe, amateur de peintures, et Edward B. Greene, beau-fils du 67 C — NOMS ET nSISCRIPTIONS président du musée, J. H. Wade (mort en 1926) rendirent encore des services notoires. Voici une liste impressionnante d'autres dons: de C.T. Brooks, 40 pointes-sèches de Mary Cassatt; de James Parmelee (1855 - 1930) des estampes par Dürer, Rembrandt, Zorn, des artistes américains, des estampes japonaises et des aquarelles anglaises; de Mme Henry Everett (1866 - 1937) le legs connu comme la „Dorothy Burnham Everett Memorial Collection", comprenant des dessins et des estampes d'origine américaine et anglaise; de John L. Severance (1863 1936) le legs se distinguant par la Pièce aux cent florins de Rembrandt, la Nativité de Dürer, puis van Dijck, Nanteuil, Meryon et Whistier; de M™ Francis F. Prentiss, sceur du précédent et veuve en premières noces du Dr. Dudley P. Allen mentionné ci-dessus, en 1944 le legs d'un ensemble précieux dont les Trois Arbres (collection Lanna) et 1'Ephraïm Bonus de Rembrandt; de M. et M" Lewis B. Williams en 1947 le don de 390 lithographies, allant des incunables de cet art jusqu'aux artistes du XXe siècle. U en résulta une exposition générale de la lithoeraohie en 1948. avec catalogue illustré. A part de ces nombreux dons, le Musée a été trés actif dans ses acquisitions, surtout depuis 1940, et s'assura ainsi la grande planche unique de la Cène par Luc-Antonio degli Uberti (collection de Gotha), 1'Assomption d'après Botticelli, le plan de Venise de Jacopo de Barbari et d'excellents clairs-obscurs de Burgkmair, Weiditz et Wechtlin (tous de la collection Liechtenstein), neuf pièces du Maitre E.S. (collection Friedrich August JJ), trois pièces a la manière criblée (Schreiber 2680, 2619 et 2672), un ornement unique du Maitre W a la clef, un groupe remarquable de Schongauer, Altdorfer, quelques beaux Dürer, un paysage de Hercules Seghers, etc — La section de dessins comprend de belles feuilles de Filippino Lippi, Ghirlandajo, Benozzo Gozzoli, del Sarto, Michel-Ange, le Guerchin, Guardi, Piazzetta, Magnasco et Tiepolo, — puis de Altdorfer, Wolf Huber, deux Dürer (de la collection Lubomirski, Winkler H 378 et 472), BruegheL Rubens, des vues de Rome par L. Cruyl, Claude Lorrain, Watteau, Boucher, Fragonard, Robert, Géricault, Blake, Ingres, Delacroix, Daumier, Degas, Toulouse-Lauöec, Gauguin, Matisse, Pissarro, Modigliani, Beardsley, Prendergast, Feininger et Eug. Berman. Le premier directeur du Musée, Frederick Allen Whiting, encouragea beaucoup la formation d'une collection d'estampes; fl avait même été sécrétaire du Print Club. En 1930 William M. Milliken lui succéda. Comme conservateur des estampes et dessins on nomma en 1922 Theodore Sizer, mais lorsqu'fl partit pour Yale University en 1927, sa place fut prise par le conservateur actuel Henry Sayles Francis qui est assisté par M"6 Leona E. Prasse. En dehors du cachet reproduit ci-dessus, réservé pour les grandes pièces, le Cabinet se sert de deux marqués plus petites reproduites auxnos 605d et 605e. W. H. CLOUGH, Northgate (Complément a rarticle n° 450). VENTES: I. 1925, 22 juillet, Londres (chez Sotheby). 21 Dessins anglais provenant de feu W. Clough (1'adresse donnée est: Knutsford, Cheshire.) H. 1925, 29 - 31 juillet, Londres (même direction). Collection de 30 dessins et un carnet d'études de Randolph Caldecott (1846 - 1886), ami de Clough et attaché a la même maison de banque. Lettres autographes de Caldecott. 451' „ STAATLICHE GRAPHISCHE SAMMLUNG VESTE COBURG". — Dessins et Vers 1840 - 50 la Veste Cobourg, ancienne résidence des ducs de SaxeCobourg, recut plusieurs collections de la maison ducale. Depuis 1919 ces collections sont sous le patronage de la Koburger Landesstiftung. Elles comprennent 290.000 estampes et dessins, surtout de 1'ancienne école allemande. Les doublés de la collection, vert ou brun c.a.d. surtout des estampes, furent verso mis en vente chez C. G. Boerner a Leipzig le 10 mai 1929 et jours suivants. Pour plus de détails voir 1'ouvrage du directeur actuel, le prof. Günther Grundmann, Das Coburger Kupferstichkabinett (Cobourg, 1950). Le cachet existe aussi sans les lettres Dp. au milieu. Mme L. COGNLET et MUe THÉVENIN (XIX6 siècle), femmes peintres, Paris. — Dessins. COLLECTION Léon C0GNIET Léguéeau Musée d'Orléans par Mrne COGNIET & ia*1* THÉVENIN sa Sceur 4 5 1 b, violet, verso ou recto des montures Madame Léon Cogniet (Lyon 1813 - 1876) était la femme du peintre de ce nom (Paris 1794 - Paris 1880), élève de P. Guérin, si réputé de son temps pour ses compositions historiques et ses portraits: professeur au collége Louis-le-Grand, k 1'École Polytechnique, a 1'École des Beaux-Arts, membre de 1'Institut en 1849, Légion d'Honneur. Elle-même, née Catherine Caroline Thévenin, fut élève de son mari, mais n'exposa que sous son nom de demoiselle: portraits, sujets de genre et religieux; médailles en 1840 et 1843. Sa sceur, MUe Marie Anne Rosalie Thévenin, aussi née a Lyon, • fut peürtresse portraitiste, élève de son beau-frère et de J. Paris; exposa a partir de 1842, et encore en 1881; médailles en 1849, 1859. et 1861. Par legs commun de Mme Cogniet et M"e Thévenin, la collection du maitre entra en 1890-1892 au musée d'Orléans (voir n° 1999°). Elle comprenait des ceuvres de lui-même et d'artistes contemporains. La marqué a été apposée par le musée. J. L. Ph. COIGNET (1798 - 1860), peintre, dessinateur et üthographe, Paris. — Sur ses propres dessins. Jules Louis Philippe Coignet, né a Paris, fut élève de Victor Bertin. Fit ensuite de grands voyages en Sicfle, Syrië et Egypte. Peignit surtout des paysages avec ruines antiques et des marines. B est connu aussi pour son Cours complet de paysage et ses suites Vues pittoresques de V Italië (1825) et Bode et ses environs (1859). Le cachet est apposé au milieu en bas des feuilles. VENTE: 1861, 8 -12 avril, Paris (expert Petit). Atelier, 307 tableaux, 252 dessins par Coignet, puis 8 tableaux, 33 dessins et 1 estampe par d'autres artistes. 68 C — NOMS ET rNSCRIPTIONS MUe A. S. COLGATE (XX« siècle), Tuxedo (N.Y.). — Estampes. GtfT FROM THf COUECTION OF MISS A. S. COLGATE 4 51°, brun, verso M1Ie. Adele S. Colgate a commencé, vers 1920, une collection de lithographies américaines éditées par la maison Currier & Ives; elle en fit don au Metropolitan Museum de New-York en 1951 - 1952. La marqué a été apposée par le musée. Dr. J. C. J. BLERENS de HAAN (18671951), chirurgien hollandais. — Estampes. Johan Catharinus Justus Bie- rens de Haan naquit a Leyde oü son père était professeur de mathématiques. Dès son „• Zit* . jeune age fl fit preuve d'un noir, verso .. , . . K . ,, espnt clair et ordonné, d un oeil nés observateur et d'un goüt marqué pour la littérature et les beaux-arts. C'est dans sa ville natale qu'il fit le principal de ses études de médecine, les complétant par des cours supplémentaires suivis dans différentes villes d'Europe. La chirurgie devint sa grande passion; poussé par un désir de secourir les victimes de guerre et aussi par une inclination a 1'aventure, U se dévoua par trois fois dans des seTvices d'ambulance, d'abord dans la guerre des Boers en Afrique du Sud (1899 -1901), puis aux Balkans (1912 - 1913) et enfin de 1915 a 1917 a Paris pendant la guerre de 1914 -1918. Ce même esprit aventureux et sa curiosité le poussaient aux grands voyages, d'abord la Russie jusqu'au Caucase, la Perse, 1'Afghanistan, Constantinople, et ensuite toute 1'Asie. Son activité de chirurgien, si bien commencée, d'abord a Leyde et a partir de 1905 a Rotterdam, s'en ressentit, et malgré ses dons prononcés pour cette profession, il 1'abandonna déftnitivement en 1919. Au retour d'un de ses plus longs voyages, il se fixa en 1923 a Amsterdam, ville a laquelle il resta fidéle jusqu'a la fin de ses jours, et toujours céiibataire. B y devint, dans le monde des arts, une figure notoire, bien connue aussi k 1'étranger oü il fréquentait les grandes ventes d'estampes. Cette passion de la gravure remplit tout le reste de sa vie; déja comme étudiant 1'art gravé 1'avait intéressé, puis a Rotterdam il s'était familiarisé davantage avec 1'ceuvre des maitres anciens et vivants, mais une fois installé a Amsterdam il devint le collectionneur systématique. Clairement il se fixa un but: réunir un ensemble représentatif qui doterait le Musée Boymans de Rotterdam d'un cabinet d'estampes parfait. Ce musée, riche en dessins, mais pauvre en estampes, venait justement de recevoir un premier don important d'estampes (voir n° 356b, Domela Nieuwenhuis), fait qui semble avoir stimulé le Dr. Bierens de Haan. B se décida a développer ce noyau oü la gravure hollandaise des XVIe et XVII0 siècles était trés incomplètement représentée. Sans se laisser entrainer par les grandes raretés du XVe siècle, ni par Rembrandt, qui auraient dévoré une trop grande partie de ses moyens, fl écrémait toutes les ventes, surtout celles de Boerner k Leipzig, pour constituer la belle série rêvée. L'époque lui était favorable. Beaucoup d'anciennes collections allemandes et autrichiennes venaient alors sur le marché et les maitres hollandais y avaient toujours été a 1'honneur. B éprouvait une certaine satisfaction en ramenant en Hollande tant de pièces qui avaient longtemps dormi dans cette Allemagne dont il n'aimait po int les exces de brutalité, et dont il devait plus tard souffrir, pendant la guerre de 1940 -1945, lorsque les occupants le privèrent de sa maison. Caractéristique pour 1'esprit allemand est qu'on le prenait dans ce pays pour un général en retraite. Par son port martial et ses décorations on comprend cette confusion. Complètement blanc a partir de sa 34e année, bel homme, fortuné, charmeur, il laissa un souvenir ineffacable k tous ceux qui 1'ont connu. Son portrait a été peint par Georg Rueter et dessiné par Mme B. Westendorp-Osieck. Par une nop grande modestie, ce collectionneur a longtemps hésité a consigner sur le papier le résultat de ses recherches. Mais, encouragé par des amis, il a terminé un catalogue de 1'ceuvre gravé de Cornelis Cort, intéressant graveur hollandais du XVI0 qui travailla surtout en Italië (1948); on lui doit également une intéressante publication sur le Maitre du Cabinet d'Amsterdam („Hausbuchmeister"), parue en 1947. D'autre part il faut reconnaitre ï'immense travail de coordination, de classement méthodique et de description sur fiches de sa collection qui finit par compter 26.000 numéros. Le premier inventaire, dressé en 1917, en embrassait 800; les modernes, tant hollandais que beiges, francais, anglais et allemands, y dominaient. Plus tard ce sera le contraire. L'accent tomba toujours sur 1'école hollandaise du XVIe et du XVHe siècles, mais quantité de belles estampes italiennes et francaises de la même époque vinrent aussi enrichir l'ensemble. Après la mort du collectionneur, le tout passa comme legs au Musée Boymans de Rotterdam oü fl ne pouvait trouver de meilleur accueil que chez son directeur J. C. Ebbinge Wubben, lui-même grand amateur de 1'art de la gravure, qui marqua sa reconnaissance par une étude détaillée dans le Bulletin du Musée de juillet 1952. — La marqué que nous donnons ici est apposée par le musée sur une partie des estampes que le collectionneur avait données déja de son vivant. Elle se rencontre parfois accompagnée de la marqué du musée n° 288a. En 1955 deux nou vel les marqués furent composées par la direction; ce sont les n°* 356a et 387a, reproduits dans le présent supplément La première sert pour les estampes du legs de la collection Bierens de Haan, le n° 387a sera apposé sur les estampes et dessins acquis grace a la „Fondation Lucas van Leyden" due a un legs en argent de notre amateur. W. COLLINGWOOD (1819 - 1903), peintre, Liverpool. — Sur ses propres ceuvres. W. Collingwood. 4 5 4 a, violet foncé, recto William Collingwood, né a Greenwich, étudia dans sa ville natale. Puis fl se fixa a Liverpool oü fl devint professeur de dessin. On lui doit de nombreuses aquarelles méritoires, représentant des sites d'Angleterre et a partir de 1850, aussi de Suisse. B a écrit The Value and Influence of Art as a Branch of General Education. BIBLIOTHÈQUE de la COMÉDIE-FRANCAISE, Paris. — Estampes et dessins. Molière fonda 1'illustre théatre en 1643, mais la Comédie-Francaise, nom actuel officiel du Théatre| Francais, fut en réalité créée en 1680 (date que porte 69 C — NOMS ET INSCRIPTIONS le lr timbre) par une ordonnance de Louis XIV et Colbert décidant la réunion des deux troupes de comé- IDBV ARCHIVES (Xï-chieeó 3* U 454b 454c les deux, rouge, recto diens qui jouaient, 1'une a 1'Hdtel de Bourgogne, 1'autre au théatre Guénégaud, rue Mazarine. Une troisième troupe, qui jouait au théatre des Marais, ayant été supprimée peu avant, il ne resta plus a Paris, par suite de la fusion ci-dessus, qu'un seul théatre qui fut, et est encore, le théatre „officier". Des ordonnances postérieures fixèrent les règlements et statuts: nombre des acteurs, montant des subventions „pensions royales", honoraires, impöt des pauvres, etc. Le premier siège, a la fusion de 1680, fut 1'hötel Guénégaud, abandonné en 1687 pour le „Jeu de paume de 1'Étoile", rue des Fossés-Saint-Germaindes-Prés oü, en 1689, pour la première fois, l'„Hötel des comédiens du roi, entretenus par Sa Majesté" prit le titre de Comédie-Francaise. Titre et siège changèrent plusieurs fois par la suite. Graves événement s pendant la période révolutionnaire: dissentiments profonds entre sociétaires et avec des auteurs, incarcération de presque toute la troupe en 1793, réouverture du théatre après Thermidor, incendie en 1799, reconstitution en assemblee générale du 30 mai même année. Enfin en 1803, un arrêté consulaire ordonne la réorganisation de la Société du ThéatreFrancais, rétabie au Palais Royal, coin de la rue de Richelieu, siège actuel. Pour Phistorique de la Comédie-Francaise au Palais Royal, voir V. Champier et G-Roger Sandoz, Le Palais Royal, U, 1900, pp. 160 - 176. En 1812 (15 octobre, a Moscou) décret de Napoléon F modifiant la Société et encore base de 1'organisation actuelle. La formation de la bibliothèque parait remonter a 1700 environ, elle existait certainement en 1730; elle conservé aujourd'hui environ 20.000 volumes. On y trouve notamment les ceuvres représentées au théatre, les classiques en éditions originales (brochures et collectives), des manuscrits du XVIe siècle a nos jours, des autographes d'auteurs et d'acteurs, des estampes et dessins ayant trait a 1'histoire théatrale et, particulièrement intéressants, les registres quotidiens du théatre depuis 1673. La bibliothèque n'est pas publique, une autorisation est nécessaire pour y travailler. Au cours du XIXe siècle et il y a quelques années, eurent lieu des ventes de doublés, afin de créer une caisse d'entretien. Bibliothécaires depuis le début du XIXe siècle, par ordre chronologique: P. D. Lemazurier, E. Laugier, L. Guillard, F. Coppée, G. Monval, J. Couët, J. B. Monval, Nepveu-Degas, L. Bourny, J. J. Olivier (actuellement). En plus de sa bibliothèque, la Comédie-Francaise possède quantité d'ceuvres d'art, souvenirs d'acteurs et d'auteurs, pièces se rapportant k Part dramatique, qui constituent un véritable musée, mais éparpillé dans les divers foyers, salles, couloirs, escaliers. Voir: R.Delorme, Le Musée de laComédie-Frangaise, G. Monval, Les Collections de la Comédie-Francaise (Paris, 1897), et E. Dacier, Le Musée de la ComédieFrancaise (Paris, 1905). Voir aussi: Valmy-Baysse, Naissance et vie de la Comédie-Francaise. Les marqués reproduites sont employées indifféremment pour les pièces d'archives, les livres (en tête), les estampes et dessins. A cause de leur dimension, elles n'ont parfois pas été apposées sur des feuilles de petit format. Voir la troisième au n° 21*. BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE VTLLE de COMPIÈGNE. — Estampes et dessins. L'existence officieOe de cet institut remonte k 1806, lorsque le maire Dalmas fit transporter a 1'Hötel de Ville ce qui restait alors des ouvrages imprimés et des manuscrits rassemblés pendant la Révolution a Compiègne, chef-lieu du district. Divers dons et legs augmentèrent ensuite ce fonds de départ, mais surtout en livres. Citons principalement: 1821, bibliothèque Lalondrelle; 1840, donation Vivenel (le fondateur du musée qui porte son nom, voir n° 190 du volume principal); 1891, dépot d'une partie des livres du palais (3875 nos, la plupart aux armes royales et impériales); 1894, legs H. Hoffmann; 1900, legs A. Sorel; 1927, legs Ternisien. La bibliothèque conservé actuellement environ 47.000 imprimés, 210 manuscrits, et 2 oeuvres d'art. Comme dessins et estampes, en dehors de Phabituel ensemble de pièces d'intérêt local, citons un album d'aquarelles et dessins des architectes Percier et Fontaine, plusieurs albums de gravures des différentes écoles et époques, et une curieuse collection de 465 affiches du gouvernement de la Défense nationale et de la Commune de Paris (1870 - 1871). Voir, pour la marqué actuellement en usage, au n° 349a du présent volume. , F. C. COMPTE-CALLX (1813 - 1880), peintre et lithographe, Paris, — Sur ses propres ouvrages. Francois üaudius CompteCalix, né a Lyon, décédé a Charzay d'Azergues (Rhöne), fut élève de J. C. Bonnefond a L'École des BeauxArts de sa ville natale. En 1836 il se fixa a Paris oü il devint un peintre a la mode, admiré de son temps. On lui doit de nombreuses scènes de genre et des portraits. None reproduction du timbre n'est peut-être pas parfaite, nous n'avons pu en obtenir de calque bien lisible. Voir deux autres marqués n°* 501* et 984*. VENTE: 1881, 23 mars, Paris (experts Mannheim et Georges Petit). Tableaux, études (57 n°" plus 4 ajoutés) et dessins (23 n°*) par feu Compte-Calix. Meubles anciens (8 n°* plus 4 ajoutés), costumes, tapisseries et objets d'art garnissant son atelier. Ensemble 102 n08. Prix modestes pour les oeuvres de l'artiste même: les peintures et études de 10 a 715 fr, (Un coin de cheminée) et 1150 fr. (Vieil ami; réduction) et les dessins 12 a 71 fr. H. COMPTON, Londres (Complément a Partiele n° 455). Henry Compton résida longtemps a Séville, en Espagne. VENTE: H, 1811, 17-22 juin, Londres (chez Leigh & Sotheby). 120 Nos de dessins, 434 d'estampes et 56 recueils d'estampes. M"6 E. CONE (morte en 1949), Baltimore. — Dessins et estampes modernes. /•anp Etta Cone et le docteur Claribel COPIt formèrent entre 1905 et 1949 une 4 5 5 * belle collection de tableaux, sculptures, vert. verso dessins et estampes, qui fut léguée en 70 C — NOMS ET INSCRIPTIONS 1949 au Baltimore Museum of Art (voir Partiele n° 394a). Cet ensemble comprend e.a. la plus vaste collection connue d'ceuvres de Matisse, puis des estampes de Picasso et d'autres artistes contemporains. A. CONSTANTTN (1824 -1895), peintre et graveur, Paris. — Sur ses propres oeuvres. 4 5 7", recto Auguste Constantin, né et décédé a Paris, était le fils d'Auguste Constantin (1791-1842), 1'architecte créateur, aux dépens de sa fortune, en 1836, de la Villa des Ouvriers. Lui-même fit d'abord des études d'architecture, mais, infirme des suites d'une chüte de cheval, il devint peintre, sous Picot et Couture. Premier Salon en 1848, y exposa depuis vingt-cinq fois. Surtout paysages, natures mortes, compositions décoratives, sujets de genre. Comme graveur on lui doit une centaine de pièces; Beraldi (Les Graveurs du XIX* siècle) n'en cite que quatre; était l'un des collaborateurs de la Société des Aquafortistes, de Cadart (voir n° 424). Mourut dans le besoin, presque oublié, même de ceux, pourtant nombreux, qu'il avait aidés et soutenus. VENTE: 1896, 2-3 juin, Paris (expert G. Petit). Atelier. Notice par L. Roger-Milès. 294 N°* dont 146 pour les tableaux et études peintes, 68 d'aquarelles, 16 de lavis rehaussés de gouache, 41 de dessins, et 15 de lots en portefeuilles. Dr. C. M. COOKE Jr. (1874 - 1948), Honolulu (Hawaï). — Estampes modernes. Charles Montague Cooke le jeune était le fils d'un important homme d'affaires de mêmes prénoms, établi a Honolulu; son grand-père y était venu en 1837 comme missionnaire. Lui passa son doctorat de philosophie a la Yale University en 1901. La même année il épousa MUe Eliza (lila) Lefferts de Brooklyn et le jeune couple partit pour 1Europe, s'arrêtant surtout a Londres et a Paris. 1'année suivante, Cooke fut FROM THftPRINTS OF ULAa~oM0NTA6üE COOKE 457" étiquette Rentré a Honolulu nommé malacologiste au Bishop Museum. Toute sa vie 1'étude des mollusques Pa intéressé et il prit part a des expéchüons scientrnques dans le Pacihque. II était réputé la meilleure autorité dans ce domaine. En même temps Dr. Cooke remplit différentes fonctions dans la vie civile et culturelle a Honolulu. Collectionner des estampes était sa grande passion; encore jeune homme, il rassemblait les vignettes du Century Magazine «X a Yale il se lia d'amitié avec le graveur Troy Kinney, son ainé d'un an dans les études, relation qui 1'encouragea beaucoup dans son désir d'étudier et de collectionner les gravures. Sa femme partagea entièrement ses goüts. En 1927, lors de Pouverture de 1'Académie des Beaux-Arts d'Honolulu, création de sa mère, et dont il fut, pendant plusieurs années, le président du „Board of Trustees", le Dr. Cooke fit don au nouveau Cabinet 457' de plus de 2500 estampes. Toute sa vie il continua d'enrichir ce noyau. Toutes les techniques y étaient représentées, la gravure américaine recevait son attention particulière. Bien entendu, une épreuve de chacune des planches gravées par son ami Kinney y trouvait place. C'est Kinney qui, a la demande du couple Cooke, grava 1'étiquette reproduite ci-contre. Elle est appliquée sur la marge, lorsque celle-ci est assez large et de facon k ce qu'elle reste cachée par le passe-partout Si la marge est ttop étroite, 1'étiquette se met sur la monture. „THE COOPER UNION MUSEUM", New-York. — Dessins et estampes. Le „Cooper Union Museum for the Arts of Decoration" emprunte son nom a Peter Cooper (1791 - 1883), grand industriel et philanthrope. Celuici fonda en 1859 le „Cooper Institute", oü sont enseignées les sciences techniques. Peter Cooper s'est beaucoup dépensé pour 1'éducation de la classe ouvrière. Dans cet esprit, 1'Institut ouvrit en 1895 un musée des arts décoratifs ayant pour but le développement du goüt artistique. Depuis 1935 ce musée publie un „Chroniele" (bulletin) oü paraissent des études sur ses collections. Celui d'aoüt 1941 (Volume I, fase. 8) donne un résumé, par le docteur Rudolf Berliner, des dessins italiens pour le théatre, et celui de juin 1952 (Volume II, fase. 4), par le directeur du musée, Calvin S. Hathaway, un apercu général de la collection de dessins. Citons aussi 1'introduction de Rudolf Berliner, dans le catalogue de 1'exposition „Dessins de joaUtiers italiens 1700-1875", organisée au musée en 1940 et comprenant sa propre collection. Actuellement, le musée possède quelques miliiers de dessins, dont on a commencé en 1942 le classement critique. Les deux filles d'Abraham S. Hewitt, gendre et successeur de Peter Cooper, Eleanor Garnier Hewitt (morte en 1924) et Sarah Cooper Hewitt (morte en 1930) ont fait de leur mieux pour augmenter la collection de dessins. Elles ont acquis en 1901 3500 dessins environ du CavaUere Giovanni Piancastelli (voir n° 2078*) comprenant des projets d'architecture, des illustrations pour livres, des études d'anatomie, ainsi que des feuilles offrant des compositions diverses. Une autre partie de la collection Piancastelli vendue en 1904 a Mme Mary Brandegee (voir n° 1860°) fut acquise pour le musée en 1938. Par ces achats, le musée possède une collection importante de projets d'architecture de maitres italiens comme Juvarra, Bibiena, Marchionni, Valadier, Agricola et bien d'autres encore. Une série de dessins de même genre fut acquise vers 1910 a la vente de John J. PeolL mort en 1894 (voir n° 2020), puis en 1911 la collection de 500 dessins et un grand nombre d'estampes d'ornement provenant de 1'architecte Léon Decloux a Sèvres, ensemble oü 1'école francaise est bien représentée. Citons enfin, en 1912, le don de M. et M™ Charles Savage Homer: plus de 300 dessins par le peintre célèbre Winslow Homer, étudiés par C. S. Hathaway dans le Chroniele, Vol. I, fase 1 (1934- 1935) pp. 15-22. Les marqués 457cet 457d sont maintenant abandonnées et remplacées par le n° 457*. Voir un autre timbre n° 645b. 71 C — NOMS ET INSCRIPTIONS 459' Comte P. de CORNFJLLAN, Paris ? (Complément a Partiele n° 458). Quelques détails sur la vente I, des 11-13 décembre 1865. Estampes des diverses écoles, n°* 1 a 256, dont ceuvres importants de R. Morghen (64 n0*) et de Ch. Got. Schultze (29 nos). Portraits, n°" 257 a 496, dont: les Drevet (33 n08), R. Nanteuil (23 n°*), G. F. Schmidt (27 n°>) et J. G. Wille (20 n08). Ecole francaise XVIJIesiècle, n°*497 a 638, dont: Baudouin, Beauvarlet, Fragonard, Greuze, Lancret, Rigaud (vues), Watteau, J. G. Wille. Pièces en couleurs, nos 639 a 661, dont Debucourt, Descourtis, Janinet, et Ramberg. Comte P. de CORNFJLLAN, Berlin (Complément a Partiele n° 459). La deuxième partie de sa collection d'estampes, 5181 pièces en 90 portefeuilles, fut vendue a 1'amiable au roi de Bavière. P. J. CORNFJJUS (1783 - 1867), peintre. — Sur ses propres dessins dépendant de sa succession. Peter Joseph Cornelius est né & Düs- 0V1 l£-^v«-fcO partir de 1795 élève de 1 Academie sous Peter I^anger. Habita a Francfort de 1809 a 1811, puis se mit en route pour lTtalie en compagnie de son ami Xeller. A Rome il noua d'amicales relations avec F. Overbeck, entra au „Lucasbund" et travailla aux fresques de la Casa Bartholdy. Habita Munich a partir de 1819 et y peignit les fresques de la Glyptothek. B fut ensuite directeur de 1'Académie rénovée de Dflsseldorf puis, en 1829, de 1'Académie de Munich. En 1840 fl s'installa a Berlin oü il fut Directeur honoraire a PAcadémie et oü il essaya sans grand succès de réformer Part allemand de cette époque. C'est a Berlin qu'il fit la connaissance de Hermann Riegel, 1'historien d'art auteur d'études sur none maitre. A la mort de celui-ci Riegel s'occupa de rassembler et cataloguer les dessins de la succession (274 feuilles), dont une partie passa dans la vente ci-dessous. C'est a cette occasion que la marqué fut apposée. Voir sur Cornelius la monographie de A. Kuhn, Peter Cornelius und die geistigen Strömungen seiner Zeit, Berlin 1931. • VENTE: 1925, 29 mai, Francfort s/1 M. (chez F. A. C. Prestel). Vente composée. Dessins de P. von Cornelius (144 feuilles: quelques dessins de sa période romaine comme le portrait de l'artiste Carl Philipp Fohr, des études pour la Ludwigskirche a Munich.) Pb. O. CORNILL (1824 -1907), peintre, collectionneur et auteur, Francfort s/1 M. — Sur ses propres ouvrages. Philipp Otto Cornfll, N AC HL AS S né a Francfort, fils du réputé collectionneur de Dürer, Heinrich Anton Cornill - d' Orville ( voir none n° 529), étudia au Stadelsches Kunstinstitut sous Wendelstadt. B débuta comme architecte. Sa santé délicate le forca a aller en Italië oü il se 459" violet, recto rendit en 1849, accompagné du banquier Huebsch; il y resta dix années et c'est la qu'il commenca a peindre. En 1877 fl fut nommé conservateur, puis directeur du Musée historique de Francfort. B réunit une belle collection d'oeuvres d'artistes francfortois destinée a la Frankfurter Künstlergesellschaft. On lui doit une étude sur Dürer et Jacob Nelier, et une autre sur la collection d'art de Brönner. J. B. C. COROT, Paris et Ville-d'Avray (Complément a Partiele n° 460). VENTE VENT E les deux: 461' brun-rouge, recto Les marqués que nous avons reproduites au volume principal, n°* 460 et 461, semblent avoir servi surtout pour les peintures. Pour les dessins, on a employé de préférence Ia marqué que nous reproduisons ci-contre, n° 460*. L'autre marqué, n° 461a, est une imitation dont il faut se métier. Selon certains specialistes il en existe une autre, fort semblable, peut-être de dimension différente. Remarquons les différences essentielles suivantes. Dans le vrai (n° 460a) le bas du jambage du C dépasse PO qui suit, et la barre du T est en biais, de gauche a droite. Dans le ou les faux (461a), le C ne dépasse pas PO, et la barre du T est horizontale. J. B. C. COROT (1796- 1875), peintre et graveur, Paris. — Sur ses autograpbies. _ -j- Cette griffe spéciale, imitant 9 i la signature du maitre, a été ap¬ posée sur les épreuves de 2* 461 état (pas -sur les 1*™ états) de noir. recto, 5 des 12 autograpbies de Corot enbas'aïaucneou PubUées en UU cahier par te a droite. en guise soms de A. Robauttyonn 2140*- de signature et 2140"1), et décrites par L. Delteü Le Peintre Graveur Illustré, V, 1910, n°" 19,21,22,23, 24. Pour ces cinq pièces la présence de la griffe est 1e seul signe du 2e état; il n'y a aucune différence dans les travaux mêmes; te épreuves avant 1'apposition sont nés rares, de quelques-unes seulement 4 ou 5 épreuves sont connues. Les autographies de Corot sont au nombre de 16, dont 12 éditées dans le cahier signalé ci-dessus sous une couverture imprimée que nous avons décrite en partie a notre n° 668* et qui mentionnait de plus: „Douze Croquis & Dessins Originaux sur papier Autographique par Corot tirés k Cinquante Exemplaires ..." Dans sa „notice" dans le même cahier, datée Paris, Septembre 1872, Robaut disait encore "... de M. Corot ... Douze dessins ... dessinés sur papier autographique par lui-même & reportés par nous directement sur la pierre". De cette partie moins connue de 1'ceuvre du maitre, Delteü a écrit (op. cU. p. 5 de la notice biographique): „Les autographies de Corot sont tout particulièrement adorables, elles renferment au plus haut degré, te qualités de charme, de style et de science naive propres a Corot Sur ce papier préparé pour le report sur pierre, le maitre s'est senti plus a 1'aise que sur le cuivre ou sur le verre..." Et Pauteur dans sa descriptiondun" 19 dit: „Notons,è titte de curiosité, que le cahier complet des autographies, soit 12 planches, se vendait 16 fr. k la vente Alf. Sensier en 72 C — NOMS ET INSCRIPTIONS 1877, et 100 fr. k la vente Monnerot en 1884, avec une des planches inédites". Notons k notre tour par contraste: une seule pièce de cette même série, Le Moulin de Quincy (L.D. 28, n° 11 de la série), vente H. T. Thomas, Paris, 18 juin 1952, 165.000 fr., et la suite compléte dans une vente chez Gutekunst et Klipstein, a Berne, mai 1952: 4100 fr. suisses (environ 400.000 fr.). „CTVTCO MUSEO CORRER", Venise. — Dessins anciens. 461' 461' Le legs du patricien vénitien Teodoro Correr (1830) constitue le noyau du musée portant son nom. Cette institution, prppriété de la ville de Venise, jusqu'ici installée dans les Procuratie Nuove, c.a.d. un des palais qui bordent la Piazza di San Marco, est actuellement en cours de réorganisation et les dessins ont été transférés au Palazzo Rezzonico. On y trouve une collection importante de dessins de maitres vénitiens du XVIIIe siècle (G. B. Piazzetta, Pietro Longhi, les Guardi et les Tiepolo). Voir Rodolfo PaUucchini / disegni del Guardi al Musea Correr di Venezia, Venise 1943; G. Lorenzetti, // quaderno dei Tiepolo al Museo Correr di Venezia, Venise 1946. Voir une autre marqué au n° 1862a du présent volume. S. COSTER, Hollande (Complément a rarticle n° 462). La marqué figurait aussi, au crayon, sur nombre de belles épreuves d'estampes hollandaises et francaises qui passèrent dans une vente chez Hodgson a Londres en février 1949. G. COURBET, Paris (Complément a Partiele n° 463). Ajoutons un détail inédit: pour son exil, Courbet devait primitivement se rendre en Belgique, mais il choisit en dernière minute la Suisse, sur les conseils du pasteur de Fleurier qui lui certifia qu'il trouverait bon accueil k Veveychez Célestin Zeiger-Hugonnet, le grandpère paternel du collec¬ tionneur contemporain E. H. Zeiger-Viallet (voir none n° 2674a). — Signalons 1'existence d'un „Musée-Bibliothèque d'Ornans", consacré a Courbet, patronné par le groupement „Les Amis de Gustave Courbet" (voir notre n° 463°). La première marqué reproduite ci-contre, n° 463", est le timbre du cachet k la cire mentionné dans notre volume principal, a la fin du compte rendu de la vente IV, dit cachet de la saisie de 1'atelier de la rue 463' 4 63b, bleu-violet Notre-Dame-des-Champs, timbre qui a été aussi utilisé a sec, et appliqué ainsi sur les montures de divers dessins et sur divers documents. La seconde, n° 463b, beaucoup plus grande que celle reproduite au volume principal et d'une autre couleur, a été vue sur des dessins manifestement pas de la main du maitre et provenant d'une dame de son entourage, circonstance qui aggrave les chances de confusion. „Les AMIS de Ornans (Doubs). G. Courbet. GUSTAVE COURBET" — Dessins et estampes de Fondée en 1938 dans Ie but d'acquérir la maison natale de l'artiste et de la transformer en musée, cette association (secrétariat 24 rue Marbeau, Paris) a ouvert le 23 juillet 1947, dans une des salles de 1'Hötel de ville d'Ornans, un Musée-Bibliothèque Courbet oü sont conservés, outre cinq peintures du maitre appartenant a la ville d'Ornans, d'autres peintures de Courbet, des dessins, des estampes, des sculptures, des autographes, des souvenirs et une importante documentation photographique, provenant d'acquisitions, de dons et de legs. L'association des „Amis de Gustave Courbet" a publié en 1952 le Catalogue raisonné de ce musée. Elle édite de plus pour ses membres depuis 1947 un Bulletin bi-annuel. Dans le n° 11 de ce Bulletin, sous la signature de R. Fernier, le peintre, président, intéressante étude sur Courbet sculpteur. Le cachet est apposé sur toutes les pièces appartenant k 1'association des „Amis de Gustave Courbet" et déposées par elle au musée susdit. 464a Signature relevée sur des dessins anciens. B s'agit sans doute d'un amateur francais du commencement du XLXe siècle; nous n'avons pu trouver tracé de vente sous ce nom. J. B. COUVELET (1772-1830), peintre, Charleville (Ardennes). — Estampes. 464, plume, verso Jean Baptiste Couvelet, né a Charleville, travailla 73 C — NOMS ET INSCRIPTIONS dans sa ville natale oü il peignit surtout des portraits en miniature, ports de mer et vues de villes. On a rencontré sa signature sur une estampe de H. Goltzius (B. 168) au musée de Princeton, mais on ne sait rien sur la collection qu'il a peut-être possédée. J. CRANCH (1751 - 1821), peintre et écrivain d'art, Londres. — Estampes anciennes. J°n* chancH '7*8'* 4 6 5", plume, recto John Cranch naquit a Kingsbridge, Devonshire. D'abord employé de bureau il s'adonna a la peinture et partit pour Londres oü il fit la connaissance de Sir Joshua Reynolds. U écrivit Inducements to premate the Fine Arts in Great Britain (Londres, 1811). Vers la fin de sa vie il habitait a Bath, découragé par des échecs. On a trouvé sa signature sur une estampe de R. Nanteuil. „E. B. CROCKER ART GALLERY", Sacramento (Californie). — Dessins et estampes. 6. B. CROCKER ART GALLERY SACRAMENTO. CALIFORNIA. 46 8*, vert Ce musée tient son nom d'Edwin Bryan Crocker (1818-1875), né a Jamesville (N.Y.), d'abord ingénieur des chemins de fer et qui étudia ensuite le droit a South Bend. Défenseur de 1'abolition de 1'esclavage, ce qui lui valut des conflits avec ses collègues, il émigra en 1852 en Californie et fonda a Sacramento un cabinet d'avocat. On ne sait oomment sa collection d'art fut formée. On sait seulement que, pendant la guerre franco-allemande de 1870, il collectionna en Allemagne, surtout a Dresde, oü il vécut avec sa familie pendant quelques années. B s'était retiré des affaires en 1869. JJ recueillit plus de 700 tableaux et plus de 1000 dessins de maitres anciens. On a supposé que les dessins avaient été achetés en bloc k un marchand allemand ou francais. Crocker, trés fortuné, fit construire pour ses richesses une galerie qui, commencée en 1868, fut achevée cinq années après. En 1885 sa veuve Margaret Eleanor Rhodes (1822 - 1901) fit don de cette galerie, avec tous les trésors qu'elle contenait, aux citoyens de Sacramento. Ceux-ci, en reconnaissance, offrirent a la donatrice une réception splendide. Les dessins, environ 1200 pièces, offrent plusieurs feuilles de première importance. On y trouve des specimens de Dürer, Fra Bartolommeo, P. Véronèse, Boucher, Fragonard, etc, étudiés et classés méthodiquement par le docteur Alfred Neumeyer et feu N. S. Trivas. Ils ont fait 1'objet ces dernières années de quelques expositions. C 4 6 9*, plume, verso Signature qu'on croit lire: Croize, ou Groize, relevée au verso d'une estampe de Marc-Antoine. Le paraphe rappelle ceux de collectionneurs de la fin du XVIIe - commencement du XVIII0 siècle. H. E. CROSS (1856- 1910), peintre paysagiste et sculpteur, Paris. — Sur ses propres oeuvres. 4 6 9 b, noir. recto Le maitre, pour qui nous renvoyons au n° 1305*, avait aussi une griffe signature qu'on rencontre beaucoup plus rarement que le timbre offrant ses initiales. Faute d'un calque exact de cette griffe, nous la reproduisons approximativement. „ CUMBERLAND MARKET PRESS", Londres. — Estampes modernes. Vers 1910-1911 le Deintre anglais Walter Sickert donna des lecons de gravure a „Rowlandson House", prés de Euston. Lui et ses élèves (parmi lesquels Sylvia Gosse) imprimaient leurs estampes euxmêmes et y apposaient la marqué reproduite ci-contre. Le nom est emprunté au „Cumberland Market", un vieux marché au foin, situé dans le même quartier que „Rowlandson House". L. CURMER (1801 - 1870), libraire-éditeur, Paris. — Estampes et dessins. Henri Léon Curmer, né et mort a Puis,' est le libraire- »\vCVKMe^/y éditeur bien connu pour ses J**^- Uu»"***) éaitions de haut gout. artisti1ue' veurs de son époque, d'après des originaux des artistes alors les plus réputés, ou enrichies de renroductions en couleurs d'anciens manuscrits. Sa maison, fondée en 1834, eut plusieurs adresses successives portées sur ses éditions: 25 rue Sainte-Anne(1836, sa lre éditionde Vlmitation de Jésus-Christ), rue de Richelieu 49, au lr étage 0'adresse du timbre reproduit; 1840, Funérailles de Napoléon), 47 rue de Richelieu, au lr (1858, 3* édition de Vlmitation, H. appendice), même adresse en 1875, après son décès (autre édition de Vlmitation). Avec les deux ouvrages ci-dessus, notons comme éditions les plus marquantes, plusieurs ayant connu différents tirages: Paul et Virginie, de Bernardin de Saint-Pierre, Les Francais peints par eux-mêmes, Les Evangiles, Les Heures d'Anne de Bretagne, V CEuvre de Jehan Fouquet. H ne semble pas que Curmer ait formé et possédé de véritable collection. Les deux ventes dont comptes rendus ci-dessous sont plutöt des réalisations de feuilles utilisées pour ses éditions, et le timbre sec plutöt marqué commerciale que de collectionneur. VENTES: I, 1842, 14 décembre et jours suivants, Paris (expert PAlliance des Arts). „Aquarelles, tableaux et dessins des principaux artistes vivants provenant des publications de M. Curmer.,." Avant-propos signé T. Thoré et P. Lacroix (Bibliophile Jacob). L'exemplaire du catalogue k la Bibliothèque d'Art et d'Archéologie est annoté sur la couverture, par Soulhe: „Vente Curmer. La ,iN,».-.u^.«4i\ 470b a sec, recto vente a été arrêtée a la seconde vacation (n° 68 du 74 c catalogue)". Catalogue rédigé non par artistes, mais par sujets: Costumes (des rues de Paris, de divers états, de femmes, etc.), vues et paysages, intérieurs, sujets religieux, etc. Ensemble 239 n°*. Principaux maitres représentés: Bellangé, Daubigny, Dauzats, Gavarni, Grandville, E. Lami, Monnier, Meissonier, Travies. II. 1874, 19 mai et 3 jj.ss., Paris (expert A. Labitte). „Bibliothèque de feu M. Léon Curmer". Livres rares et précieux, ouvrages sur les beaux-arts, dessins originaux, manuscrits anciens et modernes avec miniatures et aquarelles. Portrait gravé, notice biographique (anonyme, mais par 1'expert) et liste des ouvrages édités par Curmer (de 183S a 1867). 777 N°*. Les mss. n°* lk 17; les ouvrages ornés de c dessins originaux n°* 18 a 27. Tout le reste pour les livres oü 1'on trouve, dans diverses sections, des recueils de gravures. Atherton CURTIS, Paris. — Estampes et dessins. Don A CURTTS. 1943. C801»* apposé par le Cabinet des Estampes de 470° la Bibliothèque Natio- gris ou violet nale a Paris sur les sur les montures estampes et dessins légués en 1943 a cet institut par Atherton Curtis. Voir, dans le présent supplément, au n° 94. n. INITIALES ri si Marqué non identifiée relevée sur ^^b^ un dessin flamand du XVIe siècle. 473» crayon, verso P. CROZAT ? Paris (Complément a Partiele n° 474). Comme la marqué se rencontre sur des dessins postérieurs a 1'époque de Crozat, il faudra abandonner la supposition que la marqué ait été employée par lui. Paraphes d'un collectionneur, non identifiés, relevés sur des estampes francaises des XVlil* et XLX° siècles. MUSÉE NATIONAL de COMPIÈGNE, Palais de Compiègne (Oise). — Estampes et dessins. Le siège de cet institut est le cha* teau, affecté aux Musées Nationaux ** en 1929, construit par Charles V, 479a agrandi sous plusieurs de ses succesnoir recto seUÏS» terminé tel qu'ü existe actuellement par Louis XVI, et restauré a grands frais par Napoléon F. Le Musée a pour mission, outre le rétablissement des appartements dans leur état ancien, de réunir et d'exposer les souvenirs et les documents concernant 1'histoire du chateau de Compiègne et de ses dépendances ou environs, et le Second Empire: portraits, événements, scènes de mceurs, modes, etc. Les collections iconographiques comportent dessins, gravures, et photographies. Conservateurs: Édouard Sarradin, jusqu'en 1934, Jean Bourguignon, conservateur général des musées napoléoniens, avec Jacques Robiquet comme conservateur resident, de 1934 a 1943, Jean VergnetRuiz, 1943 - 1949 et, depuis cette date, Max Terriër. Le timbre est apposé en bas de la pièce, éventuellement k cheval sur le trait carré, et au milieu. Ch. THORMANN (1873-1946), banquier, Berne. — Estampes. Charles Thormann naquit a Berne oü, après avoir travaillé dans différentes banques a Berne, Londres, Paris, Zürich et Bale, il devint directeur du Schweizerische Kreditanstalt. Doué 479b d'un oeil sur pour les objets d'art, noir verso ^ collectionna des tableaux, meubles et estampes, notamment parmi ces dernières, des feuilles des XVUUe et XIXe siècles se rapportant k la Suisse. Ses estampes passèrent dans plusieurs ventes chez Gutekunst & Klipstein a Berne, quelques années avant et après sa mort. Dans la marqué figure une porte (Tor en allemand), allusion au nom du collectionneur. ©Cette marqué non identifiée reproduite au volume principal, existe avec un point après le C. Ainsi mo4 84 difiée, elle figurait sur des eaux-fortes ; de Rembrandt appartenant k la collec- bnin tion J.B. Burt (vente 1943, voir n° 382b). Chevalier J. J. de CLAUSSIN (Complément a Partiele 485). Sa collection d'estampes, notamment son superbe oeuvre de Rembrandt, dont le sort incertain est relevé dans notre article (page 88, milieu de la colonne de droite), doit avoir été vendue aux enchères, a 1'Hótel Drouot, a des prix dérisoires, en ou vers 1844. Beaucoup des plus belles pièces 75 CA CB tombèrent certainement entre les mains de personnes n'en connaissant ni la valeur, ni l'intérêt, et furent ainsi perdues ou égarées a jamais. L'expert Danlos se souvenait avoir vu une épreuve de la Mariée j ui ve de Rembrandt, au fond blanc, provenant de cette vente. Quelquefois, mais rarement, de Claussin a mis sa signature en toutes lettres sur des pièces passées par ses mains. ARTARIA & C°, Vienne. blications. Sur leurs pu- Le dernier propriétaire de la maison, Dominik Artaria, supposait que ce cachet avait été utilisé par ses prédécesseurs, au début du XIXe siècle, sur des estampes publiées par Artaria & C° dont le monogramme offre les deux initiales. Marqué anonyme relevée sur des dessins italiens du XVHIe siècle. Marqué non identifiée relevée sur un dessin de Boudewijns. 486c rouge, verso A. A. A. CAVALIER (1875 - 1925), peintre et collectionneur de tableaux, Marseille. Antoine Alexandre Albert Cavalier, né a Marseille oü il vécut toute sa vie, produisit lui-même des aquarelles et peintures représentant des paysages de la Provence. B posséda plus de deux cents oeuvres peintes de maitres provencaux - réputés, mais on n'est pas renseigné sur sa collection d'art graphique. 486°, rouge Marqué non identifiée, déja reproduite au n° 98a, sous A.D., mais que nous répétons ici, sous C, lettre peut- gris violacé être formée par la bouclé du d et qui recto pourrait éne 1'initiale du nom. C. A. IONIDES, Londres (Complément a rarticle n° 487). La veuve du collectionneur, décédée en 1920, légua encore vingt tableaux et dessins qui s'ajoutèrent aux 1138 pièces léguées par son mari. En 1925 le musée publia un catalogue illustré des tableaux, aquarelles et de quelques-uns des dessins, remplacant celui de 1904. Ch. A. PLATT, New-York (Complément a 1'article n° 490). Cet artiste mourut en 1933. „CONTEMPORARY ART SOCIETY", Londres. — Dessins et estampes. La „Contemporary Art Society", fondée en 1919, créa un fonds spécial destiné a 1'acquisition, pour la Nation, d'eaux-fortes, lithographies et autres es¬ tampes originales de maitres modernes, anglais et étrangers. Si les sommes réunies [GA'S J 'e Pfrmettent, on achète aussi des ^———' dessins. La voie choisie pour les 4 9 2 a, brun donations est la suivante: achats par Fadministrateur de ce fonds spécial (indépendant de la caisse générale de la société) qui est de droit le „Keeper of Prints and Drawings" du British Museum, conservation provisoire de ces achats par la société, enfin la donation au Cabinet du British Museum ou, au cas de non acceptation de celui-ci, a d'autres instituts. Ch. C. BENVIGNAT (1806 - 1877), archi¬ tecte, écrivain d'art et peintreamateur, Lille. Nous répétons ici la marqué 347b, classée a BC, paree qu'elle peut se lire aussi CB. Voir pour tous renbleu, recto seignements au n° 347b. C. BRISCOE (première moitié du XXe siècle), directeur de la „National Gallery of Ireland", Dublin. — Dessins anciens. Nous répétons ici la marqué paree qu'elle peut se lire aussi comme CB et nous renvoyons pour è la plume les renseignements au n 347c du recto ou verso présent supplément. C. W. A. BUMA (1877 - 1944), amateur hollandais. — Estampes et dessins. Coenraad Willem Antonie Buma, QJ$i né k Leeuwarden (en Frise), vécut 4 9 4 * hors de sa patrie, en Italië, en Suisse, aux Etats-Unis et en France. B collecverso tionna des tableaux, dessins, estampes, autographes, livres, médailles, etc. En 1941 il se rendit en Indonésie envahie peu après par les japonais. B mourut dans le camp de concentration Ambarawa (Java). VENTES: I. 1936, 30 juin, Amsterdam (chez Frederik Muller & C'e). Tableaux peu importants de 1'école hollandaise du XVHe siècle. Les dessins et les estampes furent vendus par lots. II. 1947, 4 - 5 novembre, La Haye (Venduhuis der notarissen). La plupart des tableaux, estampes et autographes provenaient de la collection Buma. Le n° 158, dessin avec inscription de Rembrandt, provenant de la collection C. Hofstede de Groot (n°561), fut acquis pour le Cabinet des Estampes d'Amsterdam (1200 fl). C. O. BEYER (né en 1870), Leipzig. — Estampes. §Paul Hermann Beyer (t 1911) a fondé avec son fils Carl Otto la maison P. H. Beyer & Sohn a Leipzig le lr juillet 1897. Avant cette date, tout 4 9 5 a deux s'occupaient du commerce des recto livres. La nouvelle maison se voua au commerce des estampes et des éditions d'art. Carl Beyer a collectionné pendant de longues années ï'oeuvre graphique d'Adolph Menzel, puis les estampes de Max Klinger, Otto Greiner, StaufferBern, M. Slevogt, K. Kollwitz, e.a. Voir Taschenbuch für Büchersammler, Leipzig 1928, 1'article intitulé 76 CB CC „30 Jahre P. H. Beyer & Sohn 1897- 1927". Le cachet est apposé dans le coin des feuilles a droite en bas. B existe une deuxième marqué, a sec, de dimensions plus petites, destinée aux feuilles du stock, employée peu de temps. Marqué non identifiée, relevée sur un dessin italien du XVIIF siècle. 495 " rouge, verso 496* réservé en blanc sur fond sombre violet ou bleu recto Marqué offrant les lettres gothiques C et B, rencontrée sur plusieurs dessins anciens. Elle parait être du second tiers du XIX* siècle, et reste non identifiée. Marqué non identifiée, relevée sur un dessin flamand du XVIF siècle. C. BUCKINGHAM, Chicago (Complément a rarticle n° 497). La collection d'estampes de C. Buckingham passée par héritage a ses deux sceurs Kate et Lucy-Maud fut déposée par elles a titre de prêt, a l'„Art Institute" de Chicago (none n° 32b). M1Ie Kate Buckingham augmenta constamment ce prêt, enne autres par de belles épreuves d'estampes du Maitre E.S. (la Lettre B), Schongauer (la Mort de la Vierge), Dürer (Ia Vierge au singe, Saint-Eustache et quelques gravures sur bois), Giulio Campagnola (Enlèvement de Ganymède), Lucas de Leyde, Rembrandt (les Trois Arbres, Portrait de Clement de Jonghe, lr et 3e états), A van Dijck (21 épreuves de ses portraits en premiers états), Samuel Palmer, Meryon (belle série d'estampes ainsi que quelques dessins), Cameron, Haden, Whistier („Weary" sur japon). Lucy-Maud mourut en 1920; Kate en 1937. Par legs de celle-ci tous ces trésors entrèrent définitivement a lTnstitut en 1938. Voir Bulletin of the Art Institute of Chicago, XXXHI (1939), fase. 4, pp. 62 - 64. J. B. CARPEAUX, Paris (Complément a Partiele n° 500). Par les trois dons Stirbey de 1881 - 1882, signalés dans notre article n° 2317 du volume principal, bon nombre de dessins et croquis de Carpeaux passèrent au Louvre, a 1'École des Beaux-Arts de Paris, et surtout a Valenciennes, au „Musée Carpeaux", voir n° 433* du présent supplément. — Autres ouvrages consacrés au maitre: A. Mabille de Poncheville, Carpeaux inconnu, Paris 1921; Ed. Sarradin, Carpeaux, Paris 1927 (Maitres de 1'Art moderne); Louise Clément-Carpeaux, La Vériti sur l'auvre et la vie de J. B. Carpeaux, Paris 1934 - 1935, 2 vol. Voir aussi 1'ünportante notice bibUographique, et la biographie, a la fin du sérieux catalogue du musée Carpeaux, 1927. Intéressante exposition de son oeuvre au Petit-Palais k Paris en 1955 - 56 avec catalogue tres documenté et illustré. Marqué anonyme relevée sur un dessin hollandais du XVne siècle. 5 0 0*, étiquette noir, verso Marqué non identifiée, relevée sur des dessins francais du XVIe siècle. CC 50 0b bleu, recto fL F. C. COMPTE - CALIX (1813 1880) peintre et lithographe, Paris. — Sur ses propres ouvrages. Troisième marqué de Compte-Calix noir, recto pgyj. qm' nous renvoyons aux nos 454e, article principal, et 984". Les lettres sont CC. © * © Marqué non identifiée qu'on peut 5 0 1 b are CC, relevée sur une estampe a sec, recto de Dürer. CCOC» Marqué non identifiée relevée sur des dessins des XVF et XVIIe siècles, 5 01c probablement identique avec none noir, recto marqué 538b du présent supplément. 3FJ Ces deux C entrelacés, déja reproduits au volume principal, rencontrés 5 „ , aussi en bleu, recto, encore sur un noir recto dessin francais du XVUT5 siècle. Cette marqué aux deux C entrelacés, qui figure sur de trés bons dessins, tant anciens que modernes, faisant partie du legs "Tjp des peintres Ricketts et Shannon (voir n° 2238d), de 1933, au Fitzwilliam 5 0 6 * Museum a Cambridge (Angl.), rapk sec recto pelle leur prénom commun Charles. Pour cette raison on a voulu la leur attribuer. En tout cas, les feuilles qui la portent sont souvent d'excellentes provenances. Nous Pavons notée sur des ceuvres de maitres italiens du XV* au XVin* siècle (de Credi a Tiepolo), de Wolfgang Huber, Rubens, van Dijck et même Delacroix. CORSLNI, familie princière d'Italie, Rome (Complément a Partiele n 507). Le fondateur des collections artistiques de la familie Corsini (d'origine florentine) est le cardinal Neri Corsini (1675 -1770), parent du pape Clément XTI Corsini et mécène de grand style, qui réunit dans son palais a Rome (Palazzo Corsini), construit pour lui par Ferdinando Fuga, une belle collection de tableaux, estampes, dessins et livres. L'abbé Giovanni Gaetano Bottari (1689 - 1775) et le père Pietro Francesco Foggini (1713 -1783) Pont conseillé dans ses achats. C'est ainsi que fut formée 1'énorme collection d'estampes et de dessins achetés dans tous les pays d'Europe. A partir de 1755 ces collections furent accessibles au public. Hyacinthe 77 cc CD Rigaud a peint et Giambattista Maini a sculpté le portrait du grand cardinal. En 1883 le gouvernement acquit le palais, destiné a héberger désormais 1'Accademia dei Lincei. A cette occasion le prince Tommaso Corsini fit don a cet institut de la bibliothèque, des estampes et des dessins et, a 1'Etat, de sa collection de tableaux. Augmentées de 1883 a 189S par des achats du gouvernement, les collections graphiques devinrent, cette dernière année, Cabinet des Estampes autonome. II possède actuellement la plus importante collection d'estampes d'Italie, mais par le nombre plutöt que par la qualité des pièces. II en est de même pour les dessins, 200.000 feuilles en tout. Le Cabinet a été récemment installé a la Villa Farnesina, située en face du Palais Corsini. Marqué non identifiée, relevée sur des clairs-obscurs italiens. On Deut v lire les lettres G.C ou CC. ou O.C. Comparez notre n° 1156b. 5 0 8 a, a la plume ©Marqué non identifiée, qui parait composée de deux lettres C, relevée 5 08b sur une lithographie du milieu du bleu. recto XIX0 siècle. C. de WENDT CROOKSHANK (première moitié du xxe siècle), colonel, Humbie (East Lothian, Ecosse). — Estampes. Le colonel Chichester de Windt Crookshank, membre du Parlement de vJLv 1924 4 1929 et de 1931 a 1935> a réuni ^—' une collection d'estampes ülustrant 5 q o c 1'histoire militaire anglaise, dont il a dressé le catalogue en 1921: Prints of rouge, recto jfrftish Military Operations from the Norman Conquest to the Campaign in Abyssinia. Après avoir figuré pendant quelques années dans la United Services Exhibition, la collection fut transférée dans le Cabinet des Estampes du British Museum sur le désir du propriétaire et avec 1'autorisation du Ministre de la Guerre. Marqué non identifiée, relevée sur un dessin §de Cambiaso conservé au Musée Fabre, k Montpellier. II semble bien qu'on doive la lire CC, oü nous la classons. Mais on peut y voir aussi G.G., ou encore C.G., lettres oü nous 513" la répétons. Si les initiales étaient bistre foncé vraiment C.G., on serait tenter de sur fond clair penser a la collection Comte (?) Gerect0 lozzi ou Gelosi, notre n° 545 du volume principal et du présent supplément. Ch. DEERING, Chicago (Complément a rarticle n° 516). L'amateur mourut en 1927. Cette année même, ses héritiers firent don, a 1'Art Institute of Chicago (notre n° 32b) de sa superbe collection d'estampes surtout modernes, et comportant aussi des dessins. Des artistes représentés, citons: dans les anciens, Dürer, Rembrandt, Goya; dans les modernes, surtout Zorn (oeuvre), Whistier (106 pl.), Meryon (choix splendide), Steinlen (203), Raffet (135), FantinLatour (95), Daubigny (46), Lepère (40), Legros (32), Seymour Haden (31), Toulouse-Lautrec (13). Le musée vendit quelques doublés. Voir Chicago Art Institute Bulletin XXTV, (1930). Ch. DOWDESWELL (mort en 1929), marchand d'art et éditeur d'estampes modernes, Londres. Charles Dowdeswell, dont il a déja été question dans notre article sur la maison Dowdeswell (n° 690 du volume principal), a quelquefois écrit des remarques au verso d'estampes passées par ses mains. Par exemple, relevé sur une épreuve de Whistier. le paraphe repro- i verso °'u'* ci-contre, accompagné de la mention: „finest proof taken". 516' 5 2 1 bis Marqué anonyme rencontrée sur -iQ un dessin de 1'école florentine du XVF siècle. Nous ne garantissons pas 1'exac* 1 * a titude de la reproduction. violet, recto Campbell DODGSON, Londres (Complément a rarticle n° 521). Campbell Dodgson mourut en 1948. Parmi ses ouvrages citons encore: le catalogue raisonné de 1'oeuvre gravé d'Augustus John (1920), ses monographies sur les eaux-fortes de Whistier (1922), sur Dürer (1926), Heintzelman (1928) et Forain (1936) et enfin: Prints noir, verso in the dotted manner andother metalcuts of the XV'1' century in the Department of Prints and Drawings, British Museum, Londres 1937. Voir les nécrologies d'Edmund Schilling dans The Burlington Magazine, vol. XC(octobre 1948) pp. 293 - 294, et de A. E. Popham, dans The Proceedings of the British Academy, vol. XXXVI, Londres (s.d.), avec portrait. En 1949 en tra au British Museum son legs d'une importante collection graphique, plus de 5300 pièces, qui comportait surtout, en dehors d'un certain nombre de dessins allemands des XVe et XVI0 siècles, une belle série de gravures au burin et a 1'eau-forte des maitres anglais modernes (p.e. Muirhead Bone et Augustus John), série qu'il avait formée dans le but spécial de compléter les collections du British Museum. Un choix de ce legs fut exposé au Cabinet en 1952. Le musée y apposa la marqué reproduite ci-contre. A. de CLEMENTE (1874-1940), peintre et marchand d'art, Florence. — Dessins. Achille de Clemente, né a Aquila §(Abruzzes), se fixa vers 1923 a Florence oü il s'occupa activement du commerce de tableaux et de dessins. Nous n'avons pu établir si la marqué 521a, reproduite 521 b, bleu au volume principal, a appartenu au même personnage. §Les deux ventes mentionnées cidessous paraissent bien annuler 1'hésitation exprimée dans none volume principal sur 1'existence d'estampes et dessins dans le collection Scarisbrick. 522 VENTES: L 1861, 13 mai, Londres noir. verso (chez Christie). Estampes anciennes: estampes anglaises 64 n"", Dürer 38 n°*. Rembrandt 92 n°* J. Callot 1680 n°» (provenant de Verstolk, £ 180). II. 1861, 20 mai, Londres (même direction). 526 Numéros de dessins anciens et modernes. Le Marché aux légumes, par Rubens, provenant des collections Mariette et Prince de Conti £ 1.14 sh. Prix minimes. 78 CDB CE 524' Marqué non identifiée, relevée sur un dessin du XVTJP siècle. Elle est apposée au recto, a Fencre violette. J. CHADEL (1870-1941), peintre et graveur, Paris. — Sur ses propres oeuvres. Autre marqué de l'artiste relevée sur son bois „Douarnenez" (Imagier de la Société de la Gravure sur bois origjnale, 5° année, 1924). Voir Partiele principal sous le S62a, et un autre timbre n° 562b. 525' lettres ménagées en blanc sur Fond imprimé en rouge recto 531" noir verso Ch. EGGIMANN, Paris (Complément a Partiele n° 530). Ch. Eggimann est mort en 1948. VENTE: 1925, 26 novembre, Zürich (dir. Dr. Stoeri et L. Bollag). Dessins anciens de maitres suisses: J. L. Aberli, Agasse, H. Bock, S. Gessner, J. D. Huber, F. N. Koenig, D. Lindtmayer, C. Meyer, G. Mind, M. Pfenninger, W. A Toepffer, e.a. E. CROFTS (Complément a Partiele n° 531). VENTE: TL 1926,24 mars, Londres (chez Sotheby). 24 Dessins d'Ernest Crofts, provenant de sa femme. CABINET des ESTAMPES de la VILLE de LIÉGE. — Dessins et estampes. i Ce Cabinet des Estampes est de |] création récente (1950). Le fonds prolSy vient d'anciennes collections comme celle du chanoine Henry Hamal, grand amateur d'art, de la fin du XVnie siècle (voir notre n° 1231). Mentionnons quelques dons a la ville de Liége: legs Ulysse Capitaine, donation Henri Duval, legs HenrardBeUefontaihe, dons de la Société Royale des BeauxArts de la ville. Les collections comprennent un total d'environ 17.000 gravures et dessins de toutes les écoles. Les artistes liégeois y sont bien représentés, notamment les de Bry (Théodore, JeanThéodore et Israël), les Valdor (Jean I, Jean II, Jean Hl), Gérard de Lairesse, etc. On remarque aussi les ceuvres complets, ou presque, de F. Masereel, Fr. Maréchal, A. de Witte et J. P. Donnay. Si le dessin, ou Festampe, est doublé ou collé en plein, la marqué peut se trouver au recto. C. E. DUITS (né en 1882), marchand de tableaux, Londres. — Dessins anciens. Carel Emil Duits, né a Amsterdam, (TTT) s'établit a Londres en 1901 et s'occupa toute sa vie du commerce de tableaux 533a anciens. E devint peu a peu un des rouge v^xss Brands spécialistes de 1'école holrecto landaise. Vers 1914, pour son propre plaisir, il se mit a collectionner des dessins. La encore les écoles hollandaise et fiamande 1'intéressèrent particulièrement. II possède e.a. des spécimens remarquables de Rubens, de Rembrandt et de son fils Titus (voir les articles de F. Davis dans le London Illustrated News du 9 mars 1935 et du Dr. A. Welcker, „Titus van Rhijn als tekenaar", dans Oud Holland 1938, pp. 268 - 273), A. Brouwer, L. Doomer, A. Cuyp, Jan van Goyen, puis des maitres du XV111* siècle et de 1'école de La Haye (1860 - 1900). H. E. ten CATE (1868 - 1955), industriel, Almelo (Pays-Bas). — Dessins et estampes. Hendrikus Egbertus ten Ca te, in- Q||, dustriel et directeur d'une grande usine de textile a Almelo, a commencé k 533b collectionner vers 1920. Pendant une , dizaine d'années il réunit une impor- brun, verso . j ^ ., . tante collection de tableaux anciens et modernes, un certain nombre de dessins et une belle série d'eaux-fortes de Rembrandt. Les dernières furent munies du cachet reproduit ci-contre. La collection des Rembrandt fut acquise en 1930 par deux marchands anglais et américain et dispersée surtout en Amérique. J. G. COSTE (1866 - 1940), notaire, Montpellier. — Estampes anciennes et modernes et affiches. Jean Georges Coste, né et décédé a /S* Montpellier, fut dans cette ville un Vjp, notaire estimé et réputé. Personnalité trés marquée, original, gal, d'intel5 3 3 c ligence vive, il était curieux de tout et noir s'intéressa a 1'archéologie, 1'horticulrecto ture, 1'entr'aide sociale, au milieu universitaire, aux activités professionnelles, etc. Mais sa vraie passion, dès la fin de ses études, fut le livre et, éclectique bibliophile, il forma une importante bibliothèque comprenant la plupart des belles productions de la librairie contemporaine. Une partie de cet ensemble fut dispersée en deux ventes, a Paris (expert Ed. Lcewy) les 29 - 30 juin 1953 et 5 - 6 avril 1954 (la dernière vacation comprenait d'autres provenances). Possédait aussi des médailles, une collection de jetons de présence des chambres de notaires et des États de Languedoc, des affiches (prés de 400 de la période 1885 - 1900, surtout des Chéret) et des estampes, la plupart du XVIIF siècle, quelquesunes du XVIP et modernes. De ces affiches et estampes, celles de Lautrec passèrent dans la vente cidessous; d'autres sont restées dans la familie. Malgré son age, presque la cinquantaine, il fut de 1914 a 1917, dans la première guerre mondiale, officier dans des unités combattantes; nommé a ce titre chevalier de la Légion d'honneur. La marqué a été apposée, d'ailleurs pas nés systématiquement, sur certaines des estampes, notamment sur les Lautrec. En voir une seconde sous none n° 541*. VENTE: 1954, 2 juin, Paris (expert M. Lecomte). Anonyme. Lithographies originales de ToulouseLautrec. Estampes (3 n°*). Affiches (13 n°s, dont 2 par Bonnard et Vaüotton, plus un n° bis). Enchères élevées; dépassèrent 20.000 fr., dans les estampes: Au Moulin-Rouge (La Goulue et sa sceur), superbe épreuve signée, timbrée et numérotée, 300.000 fr., même prix pour 1'Anglais au Moulin-Rouge, même condition. Dans les affiches: Moulin-Rouge 95.000 fr., Divan Japonais 40.000 fr., Reine de joie 54.000 fr., Bruant aux Ambassadeurs 43.000 fr., Jane Avril, lr état, 38.000 fr., Au pied de 1'échafaud 21.000 fr., L'Artisan moderne, 2* état, 29.000 fr., La Passagère du 54, F état, 35.000 fr., la même, avec Ia lettre, 25.000 fr. De Bonnard, 1'Affiche pour le Salon des Cent, épreuve avant la lettre, signée, obtint 30.500 fr. — Produit un peu plus d'un million. 79 CET CG Marqué non identifiée relevée sur une estampe flamande du XVII6 siècle. Elle se compose probablement des lettres C.E.T. 5 3 3 , verso C. FLERS (1802 -1868), peintre et pastelliste, Paris. — Estampes et dessins. Autre marqué de Fiers (voir n° 934 f1 \7 du volume principal), a ses initiales, relevée sur un dessin par lui-même. 53 3* Elle existe aussi en plus petit (h. 2 \ mm). — Mentionnons, avant ses deux ventes d'atelier rapportées dans notre article principal, une vente du 5 avril 1849, a Paris, Schroth „appréciateur": 98 tableaux, pastels, dessins „faits d'après nature par Fiers" et 3 pastels „faits par Paris, son maitre". nou* recto 533 , noir Marqué non identifiée, relevée sur une sanguine de 1'école de Tiepolo. Présumée italienne du XIX* siècle. None reproduction n'est peut-être pas absolument exacte. Le monogramme, reproduit déja au "T"* voliune principal, rappelle celui de /"p 1'antiquaire viennois Gupitsch, qui VLi vivait vers 1840, ainsi qu'il ressort d'une annotation relevée dans un 535 ancien manuscrit. C. GAA (1871 - vers 1925), Allemagne. — Dessins et estampes anciennes. _ Le docteur Carlos Gaa mourut a vJ Mannheim. Une partie de sa collection 5 3 8 * d'estampes fut dispersée dans deux brun. verso ven'es cnez C- G. Boerner, a Leipzig, en „„ TS™ 1926 les 5 - 6 mai et 10 - 12 novembre. ou recto - ... ...... Les feuilles ainsi reahsees ne portaient pas sa marqué qui ne fut apposée que plus tard par les soins de C. G. Boerner, en 1930. Les dessins, achetés en bloc par les maisons Boerner, Gilhofer et Ranschburg et G. Hess, furent dispersés les 9-10 mai 1930 chez Boerner dans une vente combinée avec e.a. une partie de la collection Ehlers. Quelques prix: van Borssom, Moulins prés d'Amsterdam 1600 M.; Jan Brueghel, Scène de port 1100 M.; van Goyen, Scène maritime 1450 M. — Produit de la partie Gaa, 17.847 M. -4C+G»- Marque relevée sur des dessins anciens. Comparez la reproduction. 538D peut-être inexacte, au n° 501° du noir, recto présent supplément. Ce monogramme figure sur différents dessins de Isaac Oliver, parfois en compagnie de notre marqué anonyme n° 827. Pourrait-on penser a l'amateur Sir Charles Greville, dont s'occupent nos articles 549 dans le volume principal et dans ce sup- 5 3 8 c, verso, montures plément? G. COGNACQ (1880 - 1951), directeur des „Grands Magasins de la Samaritaine", Paris. — Estampes et dessins. Gabriel Cognacq, né et décédé a Paris, était le neveu d'Ernest Cognacq (1839 - 1928), le fondateur en 1870 prés du Pont-Neuf d'un petit magasin qu'il baptisa en 1876 „La Samaritaine", 5 3 8 qui s'est développé et qui est actunoir, verso ellement l'un des plus grands et plus connus de Paris; Gabriel en prit la direction en 1927, continuant 1'osuvre commerciale de son oncle et de sa tante (née Louise Jay, décédée en 1926). B fut leur continuateur aussi dans les domaines de Part et de la philantropie. C'est d'eux que lui vient un premier fonds de ses collections. Ernest Cognacq avait, par testament, laissé a son neveu le droit de prélever, dans ses collections, pour cinq millions de tableaux estimés a leur prix d'achat, le reste étant destiné au musée Cognacq-Jay, Boulevard des Capucines. Gabriel, a rinstigation de sa femme, qui aimait la peinture moderne, choisit surtout des ceuvres de ce genre. Mais c'est Gabriel lui-même qui, avec une passion ardente servie par sa grande culture et ses moyens financiers, réunit le plus important de son impressionnant ensemble, surtout dans le domaine graphique. Pour ses achats, il n'avait confiance qu'en lui, il était même parfois quelque peu méfiant des conseils qu'on lui donnait, ce qui explique que quelques pièces se soient glissées chez lui que des specialistes n'auraient pas acceptées. L'amour du travail lui venait de 1'éducation sévère recue dans le ménage de ses oncle et tante, qui 1'avaient en quelque sorte adopté. Etudes secondaires aux colléges Stanislas et Bossuet; Ecole des Hautes Etudes commerciales; gradué en 1904 docteur ès sciences juridiques. Jnitiation pratique au commerce par son entrée, en 1900, comme simple vendeur, aux „Magasins de la Place Clichy"; débuts a La Samaritaine en 1902, passage dans tous les services, interruption des quatre années de la guerre 1914-18 passées au front (croix de guerre et légion d'honneur), enfin directeur. Membre du Conseil supérieur du Travail (en 1933, démissionnaire en 1936), administrateur de la Fédération des industriels et commercants, des magasins Paris-France, des Magasins-Réunis, de la Semeuse (société de crédit). Dans son hötel particulier, 44 Avenue Bugeaud, oü il aimait recevoir artistes, écrivains et amateurs, se formait peu a peu l'ensemble hors ligne de tableaux, estampes, dessins, livres rares, objets d'art, bibelots de toute nature et de toutes époques. Généreusement il prêtait dans les expositions, a 1'étranger comme en France. Mécène il assura, avec son ami David-Weill, pendant la guerre civile espagnole de 1939, le transport depuis la frontière pyrénéenne jusqu'a Genève des trésors du Prado. On lui doit des dons innombrables, la préservation de 1'atelier du sculpteur Bourdelle. Etait du conseil de presque toutes les sociétés d'amateurs, de bibliophiles, d'érudits, et de divers musées, notamment: Société pour 1'étude de la gravure francaise, conseil des Amis de Carnavalet et de 1'Union centrale des Arts Décoratifs. Élu membre libre de 1'Académie des Beaux-Arts en 1938. Pendant la pénible période d'occupation allemande il accepta de remplacer, mais provisoirement, au poste de président du Conseil des Musées Nationaux, son ami David-Weill contraint d'abandonner ces fonctions. B assura alors la sauvegarde des richesses des musées; citons particulièrement son effort personnel en mai 1940 pour les collections du musée de Chan- 80 CG CG tilly. A la même époque troublée, il fut membre du Secours National (octobre 1939) et président de 1'Entr'aide d'Hiver de la Région Parisienne, sous 1'obédience du Secours National (mai 1940). II fut démissionné d'office lors de la libération de Paris, aofit 1944, en même temps que de son poste aux Musées Nationaux, par suite de malentendus au sujet de ses relations avec les autorités d'occupation. Robuste, visage coloré, resté simple, même modeste, malgré sa fortune, Gabriel Cognacq était un cceur d'or, jamais las de donner temps et argent. Fondateur, ou président, ou membre, et toujours bienfaiteur de nombreuses ceuvres sociales. Président des „Fondations Cognacq-Jay": maternités, orphelinats, écoles d'apprentissage, maisons de repos. Aimait la musique, particulièrement la musique sacrée, et soutenait les sociétés qui la font revivre. Les fleurs aussi; il a créé une école d'horticulture et aidé au développement de 1'importante collection de fleurs alpines du pare de la Jaysinia, créé par sa tante dans son pays natal, Samolns, en HauteSavoie. Mourut Commandeur de la Légion d'Honneur. Son éloge fut prononcé par Louis Hautecceur a 1'Institut de France, Académie des Beaux-Arts, séance du 7 janvier 1953 (publié sous le titre Notice sur la vie et les travaux de Gabriel Cognacq, Paris 1953). Gabriel Cognacq destinait d'abord ses collections a 1'Etat, mais douloureusement blessé d'avoir été écarté des milieux officiels k la libération de 1944, il refit son testament et décida qu'a sa mort ses collections seraient vendues au profit des fondations Cognacq-Jay et de ses propres héritiers. Nous donnons plus loin les comptes rendus des dix ventes comportant des tableaux, estampes et dessins; mentionnons ici les cinq autres: quatre pour la superbe bibliothèque (expert Giraud-Badin) dont trois en 1952 les 19 - 20 mai (produit 21.265.000 fr.), 24 - 26 novembre (10.031.300 fr.), 22-24 décembre (4.558.270 fr.), la dernière en 1953, les 10 - 12 février (1.691.000 fr.) et une pour les objets d'art, meubles et art d'Extrême-Orient les 10-11 décembre 1952 (7.499.150 fr.). Le total des quinze ventes dépassa quatre cent quarante millions (exactement fr. 443.461.070). B est regrettable que parfois la marqué, déja un peu grande, trop encrée et apposée un peu trop fortement (souvent vers le centre) soit visible par transparence, au détriment de la feuille. VENTES: L 1952, 14 mai, Paris, Galerie Charpentier (experts J. Mathey, Max-Kann et J. Dubourg). 55 Tableaux anciens et modernes, 4 dessins, 2 gouaches, 1 aquarelle et 1 pastel, 6 sculptures. Citons les prix suivants pour les dessins, gouaches et aquarelles: Fragonard, La Rêveuse, coll. Beurdeley 3.100.000 fr., Jeune femme, coll. H. M. Lévy 950.000 fr.; Lavreince, Le Parfum de la rosé, coll. Campe 1.450.000 fr.; Mallet, Le Miroir et La Lettre 1.200.000 fr.; H. Daumier, Les Deux confrères, coll. Feydeau 2.300.000 fr.; Degas, Danseuses saluant (les ballerines), pastel, coll. Nemes 10.500.000 fr.; Renoir, La Modiste, étude pour les Parapluies, sanguine 3.250.000 fr. — Produit 302.555.000 fr., tableaux compris. II. 1952, 21 mai, Paris (expert Maurice Rousseau). 163 N°" d'estampes des XVe - XVIF siècles. Quelques prix: A. Dürer, Adam et Eve, coll. Seydlitz 210.000 fr., La Natrvité, coll. Yorck von Wartenburg 250.000 fr., La Petite Passion (16 pL) 130.000 fr., La Vierge allaitant PEnfant Jésus 230.000 fr., Le Violent 82.000 fr., Le Chevalier, La Mort et le Diable 72.000 fr.; Mair von Landshut,.Sainte Anne, coll. Yorck von Wartenburg 700.000 fr.; Mono- grammiste B.M., Saint Jean de Pathmos 310.000 fr.; Monogrammmiste bg, Le Concert 500.000fr. ;B.Montagna, Apollon et Vulcain 110.000 fr.; Rembrandt, Tobie le père aveugle 120.000 fr., La Présentation au temple 1.200.000 fr., Retour d'Egypte, colL Lanna 200.000 fr., La Pièce aux cent florins, 2* état 320.000 fr., Ecce Homo, 7e état, coll. Robert-Dumesnil et Heseltine 1.000.000 fr., Les Trois Croix, 4* état, cofl. Heseltine 750.000 fr., Paysage aux trois arbres 820.000 fr., Le vieux Haaring, coll. Frédéric Auguste II 1.800.000 fr., Lutma, lr état 150.000 fr., Ephralm Bonus, 2* état 350.000 fr.; M. Schongauer, La Vierge recevant 1'Annonciation 360.000 fr., L'Annonciation 450.000 fr., La Nativité 105.000 fr., Le Crucifiement 180.000 fr., La Vierge assise dans une cour, coll. Yorck von Wartenburg 1.050.000 fr., Sainte Barbe 100.000 fr., La Vierge sur un tröne auprès de Dieu 320.000 fr. — Produit 15.191.100 fr. III. 1952, 11 -13 juin, Paris (experts J. Mathey, M. Rousseau et Max-Kann). 46 Nos d'estampes, 16 n°* de dessins, aquarelles, gouaches et pastels, 27 tableaux anciens, puis des objets d'art. Dans les estampes citons: d'après A. Borel, Les Dons imprudents et Le Retour a la vertu 81.000 fr.; J. B. Huet, Diane et Endymion et Jupiter et Calisto 68.000 fr.; Lavreince, L'Aveu difficile et La Comparaison 60.000 fr.; Taunay, la Série des quatre pièces 140.000 fr. Dans les dessins et gouaches: Boucher; Baigneuse 230.000 fr.; Charlier, Miss O'Murphy 130.000 fr.; David, Portrait de Jeanbon Saint-André, coll. marquis de Biron 550.000 fr.; D. Gardner, La Lecture interrompue 250.000 fr.; J. B. Huet (attribué a) La Lecon de danse 200.000 fr.; Lavreince, La Partie de campagne 520.000 fr., Le Soulier 100.000 fr. Parmi les pastels par ou attribués k M. Q. De La Tour: Portrait présumé de d'Alembert, coll. J. Doucet 850.000 fr., Portrait de jeune femme 500.000 fr., Portrait de femme 105.000 fr. — Produit total 53.527.100 fr. IV. 1952, 5-6 novembre, Paris (expert M. Rousseau). 359 Nos d'estampes des XVP - XVJJJ* siècles. Tortorel et Perrissin, Tableaux des guerres (48 planches) 100.000 fr. — Produit 1.773.580 fr. V. 1952, 14 novembre, Paris (expert J. Dubourg). 8 N°* d'aquarelles, pastels et dessins de 1'école francaise moderne, 40 tableaux et 30 sculptures. — Produit total 12.602.400 fr. VI. 1952, 17 - 18 novembre, Paris (expert M. Rousseau). 371 N°* d'estampes de la fin du XVHIe et du début du XIXe siècle. Prix modérés. — Produit 1.749.020 fr. VII. 1952, 8-9 décembre, Paris (même expert). 374 N0* d'estampes romantiques. Prix modérés. — Produit 1.857.690 fr. VIII. 1953, 23-24 février, Paris (même expert). 365 N°* d'estampes du XLX6 siècle (lithographies et eaux-fortes). Quelques prix: Goya, Désastres de la guerre, premier état 200.000 fr., La Tauromachie, même état 111.000 fr., Planche 33 de la même série, épreuve avant 1'aquatinte, premier état non décrit 245.000 fr.; Toulouse-Lautrec, L'Anglais au Moulin Rouge, litho avec signature autographe 305.000 fr.; Daumier, Les Gabelous, épreuve inédite, la seule connue, avant toutes lettres 100.000 fr. — Produit 4.080.090 fr. IX. 1953, 12 - 13 mars, Paris (experts M. Rousseau et A. et G. Portier). 491 Nos d'estampes du XVIIe au XLXe siècle: caricatures, portraits, lithographies, estampes japonaises, etc. Prix modérés. — Produit 2.058.630 fr. 81 6 CG CGR X. 1953, 27 - 28 avril, Paris (expert M. Rousseau). „Dernière vente". 338 N°* et des lots ajoutés. lithographies de E. de Beaumont (6 n°*), Cham (1 n°), Daumier, oeuvre trés important (247 n°"), Doré (1 album, Les Différents publiés de Paris, 20 pl., 6500 fr.), Gavarni (74 n08, 150 a 5000 fr.), Vernier (2 n°*), etc. Et des meubles a 1'usage des collectionneurs d'estampes et de tableaux (ajoutés, le n° 338 et d'autres, jusqu'a 359). La plupart des n0*, même pour les Daumier, étaient des lots comportant plus ou moins de feuilles. Citons seulement: de Beaumont, Quartier de la Boule rouge, album de 50 pl. avant lettre 8100 fr.; Daumier, La Caricature et La Lithographie mensuelle, 88 lith. (manque 8 pl.) 10.800 fr., Caricature du jour, suite compléte de 17 pl. 10.000 fr., Les Étrangers a Paris, 20 pl. (complet) 15.000 fr., Ce n'est pas encore cette fois-ci (L.D. 2134), avant lettre 10.000 fr., Le Commerce un jour d'échéance (LJD. 2173), inédite, 8000 fr., Nadar élevant la photographie ... (L.D. 3248) 8500 fr. — Produit 1.934.370 fr. G. CLAUSEN, Londres (Complément a 1'article n° 539). Sir George Clausen, nommé Keeper de la Royal Academy en 1926, et „Knight" 1'année suivante, mourut en 1944. B a écrit ses „Autobiographical Notes", parues dans la revue Artwork, Londres, VII (1931) fascicule 25, pp. 12-24. VENTES: I. 1943, 2 juin, Londres (chez Sotheby). 7 Tableaux et 63 nM de dessins (plusieurs de belles provenances) dont un pour un recueil, puis Carpaccio, Esquisse pour un au tel; Rembrandt, Jacob quitte Laban et Paysage; Gainsborough. n. 1943, 9 juin, Londres (même direction). Estampes de petite importance. UI. 1945, 19 octobre, Londres (chez Christie). Tableaux (52) et dessins (83) par lui-même. Giuseppe CHJANTORRE, Turin (Complément a 1'article n° 540). B existe un catalogue portant le titre: Catabgo di Stompe antieke, collezione di Gustavo Chiantorre, Turin, paru vers 1920. On notera la différence du prénom. J. G. COSTE (18661940), notaire, Montpellier. — Estampes anciennes et modernes et affiches. Seconde marqué employée par cet amateur pour certaines de ses estampes et parfois pour des livres de sa riche bibliothèque. Voir 'article principal n° 533°. 541» a sec, recto 1'autre marqué et Ch. GASC, Paris (Complément è Partiele n° 542). Voir sa signature au n° 1068 du volume principal. GELOSI, Turin (Complément a Partiele n° 545). . B est fort possible qu'il s'agisse du personnage dont La Lande, Voyage tTItalie (édition de 1787, vol. I, pp. 145 et 152) parle comme d'un „Com¬ mandeur Gelosi" vivant a Turin en 1765, qui possédait une collection de camées et de tableaux. Le titre de Commandeur pourrait correspondre au „Commendatore" en italien, ce qui expliquerait la difficulté d'interprétation de la couronne signalée dans 1'article de notre volume principal. Voir aussi notre n° 513*. §Marqué non identifiée déja reproduite sous notre n° 513* auquel nous renvoyons pour Ie commentaire, mais que nous répétons ici bistre foncé ^ 1U'°"LP«ut aoiK la Iire C G > sur fond clair au heu de C.C. recto Comte G. ARCHINTO, Milan (Complément a Partiele n° 546). B est possible que les belles estampes de Dürer, Rembrandt et autres, dont nous ne pouvions préciser le sort dans notre volume principal, aient constitué la vente faite a Paris, les 23 - 25 février 1860, sous le nom de „Chevalier A.D. de Turin". Chr. G. CRUSIUS?, Dresde (Complément a 1'article n° 548). La marqué attribuée a Crusius a été relevée notamment sur des estampes de Rembrandt et de son école. Marqué non identifiée relevée sur un dessin de van Ostade. 548*, violet Sir Ch. GREVTLLE (Complément a Partiele n° 549). Un beau portrait de Charles Francis GrevUle (1749 - 1809) par G. Romney (gravé par H. Meyer) passa en vente a Londres (chez Sotheby), 21 juillet 1943 (£680). VENTE: 1831, 18 mars, Londres (chez Christie). Vente anonyme (Sir Ch. Greville), 15 tableaux, 17 estampes, 9 recueils de gravures, 115 dessins. Maitres anciens et modernes, dont beaucoup de 1'école anglaise. G. STROGONOFF, Rome (Complément è Partiele n° 550). La collection a été étudiée par Ludwig Pollak et Antonio Mufioz, Pièces de choix de la collection du Comte Grégoire Strogonoff a Rome, 2 vol., Rome 1911 -1912. Les ventes I et U de none ouvrage principal deviennent respectivement II et III. Dixneuf tableaux anciens hollandais et flamands de Ia collection passèrent dans une vente a Paris, le 22 mai 1924 (galerie G. Petit). VENTES: I. 1910, 18-23 avril, Rome (chez Jandok) et Tavazzi). Estampes et dessins anciens et modernes, enluminures. Quatre estampes florentines du XV* siècle; dessin indien du XTVC siècle; La Mort d'Isaac, dessin donné a tort a Rembrandt. IV. 1925, 20 - 27 avril, Rome (Galleria d'Arte Silvestro et Jandolo). Objets d'art, 14 estampes et un dessin. 82 CH CGH noir verso Ch amber s HALL, Londres (Complément a Partiele n° 551). Son portrait, dessiné par John Linnell, daté 1835, est conservé a 1'Ashmolean Museum a Oxford. VENTE: 1856, 14 mars, Londres (chez Christie). 10 N°" de dessins, 11 n°* d'estampes, 39 n°* de livres et 39 n°* d' objets divers. — Produit £ 49. Ch. H. HODGES (1764 - 1837), peintre, Amsterdam (Complément a Partiele n° 552). D'après G. Parthey cette marqué, déja reproduite comme non identifiée, doit éne donnée au peintre et graveur Charles Howard Hodges, né probable- 552 ment a Londres; on présume qu'il y tut i élève de John Raphaël amith. Hodges est 1'auteur de nombreuses estampes a la manière noire de bonne qualité, gravées souvent d'après les maitres anciens et de beaux portraits. Au dix-neuvième siècle il travailla tour a tour a La Haye et a Amsterdam oü il fut en grande vogue pour ses portraits peints ou au pastel. Mourut k Amsterdam. La marqué a été rencontrée sur des eaux-fortes de Rembrandt, F. Bol et L. de Vadder. VENTE: 1838, 27 février-2 mars, Amsterdam (chez Roos). Succession. Tableaux (247 n°*) et nombreux dessins et estampes. Ch. HESSÈLE (Complément a Partiele n° 554). Charles Hessèle mourut a Villeneuve-lès-Avignon pendant la seconde guerre mondiale. C. HEUMANN (né en 1886), banquier et consul a Chemnitz (Saxe). — Dessins et aquarelles. Carl Heumann, né a Cologne, a ©formé ses collections d'aquarelles et ^dessins dans le but bien arrêté d'en 555 b faire une représentation de cent ans violet d'art allemand, dans ces deux genres, verso période 1750 - 1850 (maitres allemands et autrichiens), uniquement du point de vue esthétique, pas historique. E s'est efforcé de réunir les meilleures productions des meilleurs maitres. L'ensemble a donné lieu aux trois expositions suivantes (avec catalogues): Deutsche Zeichenkunst 1750- 1850, k la Kunsthütte a Chemnitz 1930; Deutsche Landschaften 1750- 1850, au musée des Beaux-Arts de Breslau 1933; Bildnis und Komposition 1750 -1850, au musée des Beaux-Arts de Leipzig 1934. J. L. CLAGHORN (mort en 1882), Philadelphie. — Estampes. James L. Claghorn, le protecteur de J. Pennell (none n° 2017) avait rassemblé une des premières collections d'estampes en date aux États-Unis (environ 28.000 pièces), bons specimens de toutes les écoles, mais sans pièces hors ligne. T. H. Garrett (voir notre n° 2435b) acheta cet ensemble en 1885, puis Ie légua au Musée d'Art de Baltimore (voir notre n° 394"). Childe HASSAM (Complément a Partiele n° 556). L'artiste décéda en 1935. E a gravé 367 eauxfortes. Von la notice biographique et bibliographique dans L'Amour de 1'Art (1934), p. 467 et la monographie par A. V. P. Adams (1938). (M 556" 556» les deux a la plume, verso Paraphes non identifiés, offrant les lettres Ch.B, relevés sur des estampes anciennes tant allemandes que hollandaises. JJs sont visiblement de la même main, probablement ceux d'un amateur anglais, peut-être Ch. Bale (n° 640). ^§H§^ Marqué non identifiée, relevée sur ■ une eau-forte hollandaise du XVHe 5 5 6°, noir siècle. C. H. DAV1S (1856 - 1933), peintre américain, Mystic (Connecticut). — Sur ses propres dessins. Charles Harold Davis, né k Amesburv (MassachusettsL fut d'abord C.H.D.J élève d'Otto Grundmann a Boston, puis vécut de 1881 a 1890 a Paris oü il fréquenta 1'Académie Jullian sous 5 5 8 * 'a direction de Lefébure et Boulanger. Résidait a Mystic depuis 1890. On ™.?f teouve sa necrologie dans Art News, 12 aoüt 1933. La marqué a été apposée par sa veuve. H. CHASSLNAT-GIGOT (né en 1877), avocat a la Cour d'Appel, Paris. — Dessins anciens. Henri Chassinat-Gigot, né a Bar- gbonne (Marne), fit ses études classiques d'abord k Reims, ensuite au Iycée Louis-le-Grand a Paris. Docteur en droit en 1902. Entra cette même année au barreau oü il fit une carrière d'avocat civiliste. Débuta au Palais comme collaborateur de maitre De- ligand, collectionneur réputé, qui recevait chaque dimanche un cercle de conservateurs et grands collectionneurs, notamment: Met man, du Musée des Arts Décoratifs, Maciet, un des principaux donateurs du même musée, fondateur de la Bibliothèque qui porte son nom, R. Kcechlin, donateur important des musées parisiens, Martin Le Roy, collectionneur d'oeuvres d'art de haute époque, Rodrigues, specialiste de dessins anciens (voir au volume principal n° 897 et idem suppL). Dans ce milieu raffiné maitre Chassinat-Gigot prit le goüt des oeuvres d'art, notamment des dessins anciens en s'attachant, suivant les exemples qui lui étaient donnés, a réunir des pièces de qualité, et en ne sé limitant pas d'ailleurs aux dessins, mais en s'étendant a d'autres formes d'art, particulièrement k la sculpture francaise du moyen age, ensuite et par éclectisme, k la sculpture et a la peinture contemporaines. Dans les loisirs que lui laissait le Palais, il donna des articles de critique d'art a la Revue Bleue et fut parmi les premiers a révéler tout le talent d'un Dufy on d'un Despiau dont il possède un buste, portrait de 560" 83 CGH CHL lui-même. C'est a partir de 1910 environ qu'il forma, peu a peu, sa collection de dessins du XVF au XVJJP siècle, comportant peu de feuilles, une cinquantaine, mais bien choisies. L'ensemble fut presque en entier dispersé dans la vente composée dont compte rendu ci-dessous. Quelques racnats et d'autres feuilles passèrent de plus dans les deux ventes composées (même expert) des 11 février et 13 octobre 1952. VENTE: 1950, 8 novembre, Paris (expert J. Thesmar). Dessins et tableaux anciens. Vente composée „Madame X et divers amateurs" de 93 n°* dont les n°» 19 a 59, sauf les n°» Z2P1*, 35, 36, 47"», et 53 a 55, appartenaient a Chassinat-Gigot. Principales enchères pour ces feuilles: Ecole francaise XVI' s., Portrait de femme en buste, crayons ae couleurs, 15.500 fr.; Fr. Boucher, Costume de théatre, guerrier antique, 8000 fr.; L. Cambiaso, Le Portement de Croix, 10.000 fr., Hercule étouffant Antée 6500 fr.; belle série de 6 n°* du Guerchin, dont Joseph et la femme de Putiphar des coll. VivantDenon, Savelli et de Malaussena 18.000 fr., Bord de rivière avec chateau, et Paysage a la cascade, chacun 21.000 fr., les autres Hè 16.000 fr.; Lagneau, Tête de paysan souriant 27.000 fr., Portrait d'un vieillard a grande barbe 42.000 fr.; attribué k Prud'hon, Thémis ou Némésis 35.000 fr.; attribué a A. del Sarto, Allégorie de la Charité 15.100 fr.; A. Viviani, La Place du Capitole a Rome 9.100 fr. Dr. C. HOFSTEDE de GROOT, La Haye (Complément a Partiele n° 561). Le docteur Hofstede de Groot mourut en 1930. Des nombreux articles ou nécrologies qui lui furent alors consacrés nous citerons surtout: H. E. van Gelder et H. Gerson, Levensbericht van C. Hofstede de Groot (avec bibliographie), Leyde 1931. Le défunt légua a 1'État hollandais sa collection importante de reproductions et ses nombreuses notes documentaires, ensemble qui a constitué le noyau de 1'institut „Rijksbureau voor kunsthistorische Documentatie" a La Haye. B légua aussi 65 dessins de Rembrandt au Cabinet des Estampes d'Amsterdam et d'autres dessins, ainsi que ses tableaux anciens, au musée de Groningue. Un choix de ses dessins anciens avait été publié par Felix Becker en 1923, 2 vol. in-fol. Max Liebermann a gravé son portrait a Peau-forte. Des objets d'art de sa collection passèrent dans une vente composée a La Haye (chez Frerichs) les 9-11 juin 1931. Nous donnons ici une meilleure reproduction du cachet, celle de none volume principal n'étant pas fidéle. VENTE: 1931, 4 novembre, Leipzig (chez C. G. Boerner). Beaux dessins anciens (320 nos), catalogue avec préface de Max Lehrs. G. Terborch, Marché a Zwolle 2100 M.; W. Buytewech, Paysage avec oiseleurs 3000 M.; A. Cuyp, Paysage avec moulin 6000 M.; L. Doomer, Vue d'Amsterdam 4600 M.; P. Potter, Combat de cerfs 2700 M.; Rembrandt, Son portrait par lui-même 7000 M., Acteur 6600 M., Le Veuf 10.500 M., Jeune cavalier 7000 M., La Mariakerk a Utrecht 8200 M., La Tour Swyght Utrecht a Amsterdam 8400 M., La Route 4600 M.; neuf dessins de R. Roghman; J. v. Ruisdael, Deux souches de saule 1550 M. — Produit 153.652 M. J. H. CARPENTER, Londres (Complément a Partiele n° 562). VENTE: 1853, 10 mai, Londres (chez Phillips). 562' 562' Tableaux et dessins. Dans ces derniers ceux de D. Cox £ 5.5s. et £4; G. Chambers, Scarborough ^4.4s, Swansea Pier Head £ 8.8s, Bateaux £ lO.lOs. J. CHADEL (1870 - 1941), peintre et graveur, Paris. — Sur ses propres oeuvres. Jules Chadel, surtout illustrateur, dessinateur et graveur sur bois, naquit a Clermont-Ferrand (Puy-de-Döme). Fréquenta a Paris les cours de L'Ecole des Arts Décoratifs, en 1891, mais leur préférait la Vie, la Rue. A 1'Ecole, on le voyait parfois au cours de modelage de Corbel et Decorchemont (le père du grand verrier actuel), puis k ceux de Hector Lemaire, sculpteur statuaire, oü il était le condisciple de Zimmerman et surtout de Despiau. Au dessin, il venait aussi quelquefois pour les croquis et composition, esquisse; les pro- recto fesseurs étaient Toulongue et Lechevallier-Chevignard (père de Tanden directeur de Sèvres). Suivait aussi de temps en temps les cours oraux de De la Roque (composition décorative). En dehors de ces professeurs, il prenait surtout conseil du „Directeur" Louvrier de Lajolais, qui fut pour Chadel un véritable père. Chadel fut sociétaire de la Société Nationale des Beaux-Arts, de la Société des Peintres-Graveurs Francais; des bois de lui furent publiés dans VImagier de la Société de la Gravure sur bois originale (notamment 5e année, 1924); son oeuvre a la Bibliothèque Nationale, Département des Estampes (bois et dessins). II exposa dès avant 1929, et jusqu'en 1939. De ses illustrations, qui ont surtout fait sa renommée, citons les principales: Quelques Fables de La Fontaine (Les Cent Bibliophiles, 1927); Le Centaure et la Bacchante, 1931; VEvangile selon St. Luc, 1932, et, parus après sa mort: Les Fêtes Galant es, 1944; Héraclès, 1951. Sa carrière fut brutalement interrompue par un stupide accident, écrasé rue de Sèvres, tout prés de son atelier du 23 rue Mayet, le 16 décembre 1941, par un gros camion allemand. B avait formé une élève piéférée, MIle De Coster, a laquelle nous sommes redevable d'une partie des présents renseignements. Les deux marqués reproduites sont des impressions de cachets en bois, imprimés par lui-même sur ses oeuvres, particulièrement sur ses dessins exécutés le plus souvent sur authentique beau papier du Japon. Voir un autre timbre au n° 525*. L. C. HANNA, New-York et Hilo Farm, Mentor, Ohio (Complément a Partiele n° 564). Leonard Colton Hanna Jr., né en /fr^s. 1889, est financier et grand propriétaire. (ItT II Encore jeune, il commenca une colUjw lection de dessins, estampes et tableaux ^i^y A„ mattra anrlons et mnHprnes Nn. tons dans les dessins Boucher, Hubert Robert, Forain, Cassatt et George noir. verso Bellows et dans les estampes Schongauer, Dürer, Altdorfer, Lautensack, Lucas de Leyde, Rembrandt, Claude, Meryon, Haden, Whistier et beaucoup die feuilles d'artistes contemporains francais, anglais et américains (e.a. 1'ceuvre lithographique complet de G. Bellows). Peu a peu tout cet ensemble a été donné au „Cleveland Museum of Art" (none n° 449°) dont Hanna est l'un des „Trustees" et membre du „Accessions Committee" depuis 1920; vice-président du musée six années plus tard. En 1941 il fonda le 564» 84 CHL CHS 5 6 5 a, a sec „Hanna Fund", trust charitable dont les généreuses donations permirent au Cleveland Museum 1'acquisition d'oeuvres d'art, principalement des tableaux, comptant parmi ses plus importantes. Dans les dessins, notons Dürer et Lautrec, et dans les estampes Duvet, Bonnard, Vuillard, Chagall, Rouault, Segonzac. L'amateur possède encore une collection de tableaux francais de la fin du XIXe siècle. La marqué 564 du volume principal est apposée en vert. Ch. L. EMANUEL (né en 1868), „solicitor", Londres. — Dessins et estampes. Charles L. Emanuel, né a Lon¬ dres, fit son droit a Oxford (Wadham College). Depuis 1888 U a réuni une collection de tableaux, aquarelles, dessins et estampes. Vers 1'age de cinquante ans il pratiqua lui-même 1'art en amateur, pastel, objets en argent, nacre et ivoire. Fit don en 1950 a PAshmolean Museum a Oxford d'une nombreuse collection de dessins et d'aquarelles. C. HITZEROTH (1879-1950), imprimeur et éditeur de journaux, Marbourg (Allemagne). — Estampes. Carl Hitzeroth, né a Waldkappel prés de Cassel, fut 1'ami intime et le biographe du peintre pointilliste Paul Baum, élève de Signac, dont il possédait de nombreux tableaux. Sa collection comprenait de bonnes gravures d'artistes allemands contemporains, feuilles séparées ou albums. L'ensemble fut dispersé a 1'amiable vers 1952. L'amateur mourut a Marbourg sur la Lahn. 565" vert, recto ou violet, verso Nous répétons ici la marqué 760a, de F. L. M. Griggs (Dover's House Press) paree que Pon pourrait la lire aussi: CHP. COLLECTION d'ARENBERG, Bruxelles et Nordkirchen (Complément a rarticle n° 567). Le duc Engelbert-Marie, cité dans notre article comme chef de la familie, mourut en 1949 a Lausanne et eut pour successeur son fils EngelbertCharles, 10* duc, né en 1899. Par suite de regrettables controverses les biens de la familie furent séquestrés pendant la guerre de 1914 - 1918, notamment le palais de Bruxelles. C'est seulement en 1950 que la familie fut de nouveau reconnue beige. Les collections restèrent invisibles depuis 1914, déposées en Allemagne et en Hollande et on ne reverra jamais l'impressionnant ensemble qui para autrefois les deux hotels d'Egmont, au Sablon, auquel 1'archiviste de la maison d'Arenberg, Édouard Laloire, a consacré un si intéressant ouvrage (écrit en 1910 et publié en 1952 a Bruxelles, imprimerie van Muysewinkel). De la belle collection d'estampes des parties importantes - furent vendues a 1'amiable, d'abord après la guerre de 1914 - 1918 a un marchand de Londres, puis notamment en 1952 au marchand William H. Schab de New-York. Dans ce dernier lot se trouvaient de fort belles pièces de Schongauer, van Meckenen, Duvet (dont l'Apocalypse qui passa au Musée de Boston), Rembrandt (dont un 3e état des Trois Croix acquis par 1'Art Institute de Chicago) et les portraits de van Dijck en premières épreuves a grandes marges. De beaux livres anciens et quelques manuscrits passèrent dans deux ventes anonymes chez Paul van der Perre a Bruxelles, Ie 28 avril et le 13 octobre 1951; ils provenaient du chateau de Nordkirchen prés de Munster (Westphalie). Un trés beau choix de manuscrits a miniatures fut exposé pour la vente a 1'amiable chez J. Sel igmann & Co a New-York en 1952 (beau catalogue illustré). En 1955 la même galerie exposa, dans le même but, une remarquable série d'estampes (Dürer, le maitre E.S., I. van Meckenen, Lucas de Leyde) comprenant de grandes raretés. Quelques pièces seulement furent vendues et les autres passèrent le 20 avril 1956 en vente publique chez Gutekunst & Klipstein a Berne. Une des pièces principales de la galerie de tableaux, la tête de jeune fille par Vermeer, passa dans une collection américaine. Une vente de la „Trés belle galerie de tableaux anciens ayant appartenu a la Princesse Charles d'Arenberg" eut lieu a Bruxelles, le 15 novembre 1926 (Galerie G. Giroux, catal. de 108 nos), une autre, de même provenance, „... trés belles collections" : tableaux anciens, cuivres et cristaux, porcelaines d'Extrême-Orient et d'Europe, tapisseries, etc., encore a Bruxelles les 22-24 novembre 1926 (même galerie, catal. de 700 n°* dont 36 de tableaux), et une troisième, tableaux anciens et modernes et antiquités provenant de la collection „du Prince d'Arenberg", (vente composée avec provenances chevalier de Theux de Meylandt et autres) les 17 - 18 mars 1939, mêmes ville et galerie (catal. de 598 n°* dont 177 pour les tableaux, aquarelles et estampes). C. SATJNIER (1865 - 1941), fonctionnaire des Postes et écrivain d'art, Paris, puis Lozère sur Yvette (Seine-et-Oise). — Dessins anciens et modernes et estampes. Charles Saunier, né a Paris oü il vécut jusqu en 1928, ensuite a Lozere sur Yvette, devint bibhothécaire du SousSecrétariat des Postes, Télégraphes et Téléphones. Son père, le peintre portraitiste Charles Saunier (1815 - 1889), 1'avait de bonne heure initié a Part et ainsi s'explique sans doute 1'activité du fils dans ce domaine, comme écrivain et organisateur. Débuts en 1889 dans Art et Critique, sous le pseudonyme d'Albrecht, avec une série d'articles sur la sculpture. Dès 1'année suivante Ch. Saunier signe ses écrits (articles d'art, chroniques, nouvelles), qui paraissent dans: Art et Décoration, L'Art décoratif, Les Arts, VArchitecture, Le Cri de Paris, L'En Dehors, L'Ermitage, La Gazet te des Beaux-Arts, Le Parisien de Paris, La Plume, La Revue Indépendante, La Revue Blanche, La Revue Encyclopédique Larousse, La Revue de VArt ancien et moderne, La Revue des Arts décoratifs, etc. „Echos" dans Le Gaulois, Le Figaro, L'lntransigeant, etc. B a publié plusieurs volumes, notamment: Les Dons funest es 1892; Augustin Dupré ... graveur général des Monnaies 1894; Les Grands prix de Rome 1896; Opinions sur 1'Art décoratif des temps présents, La Plume 1902; Les Conquêtes artistiques de la Révolution et de l'Empire et les reprises des Alliés en 1815, 1902; Louis David, coll. des Grands Artistes 1903; Les Salons de 1908; Bordeaux, coll. des Villes d'Art 1909; Monsieur Auguste 1910; Barye 1929; Auguste Lepère 1930, «MS. 567a IciTsl 567b 85 CJ CL dernière oeuvre de 1'auteur. Ch. Saunier a donné au „Musée d'Art" une Histoire de VArchitecture francaise au XIXe siècle; 1'Ecole de David; La Gravure en médaille. En 1900 il organisa 1'Exposition centennale de la médaille et fut chargé d'écrire, pour le Journal Officie!, le compte rendu de 1'Exposition décennale de 1'Art Francais. U était Secrétaire de la Société historique du VIe arrondissement, membre de la commission extraparlementaire des musées de province et du Conseil supérieur de 1'Enseignement des Arts décoratifs. Avec des moyens modestes, Ch. Saunier avait réuni une collection de dessins anciens et modernes comptant environ 2000 feuilles, de qualités différentes, ou brillaient quelques trouvailles, dont un Marco Zoppo, aujourd'hui au Louvre. Parmi les modernes citons: Bottini, Bourdelle, Guiguet, Constantin Guys, Rodin, Toulouse-Lautrec. Dans les anciens: David et son école, Ingres, et bon nombre d'italiens: le Parmesan, A. Carrache, Jules Romain, Tiepolo, etc. Possédait aussi des estampes surtout modernes: Béjot, Beurdeley, Guiguet, Leheutre, P. L. Moreau, etc. Dessins et gravures furent dispersés a 1'amiable après le décès du collectionneur; ü n'y eut pas de vente publique. Les marqués n'ont été apposées que sur les dessins, pas sur les estampes. Voir son autre marqué au n° 2363a. J. CANONGE (mort en 1870), Nlmes (Gard). — Dessins anciens et modernes. Voir Partiele sous J. C, n° 1427b. John CAMERON (XXe siècle), Bath. — Estampes. Les 6-7 décembre 1949 des estampes anciennes et modernes de toutes écoles passèrent dans une vente a Londres chez Sothehv. Nous n'avons du trou- 5 7 0* ver de renseignements sur cet amaplume teur. Noèl ClJÏMENT-JANIN (1862- 1947), littérateur, journaliste et écrivain d'art, Paris. — Dessins et estampes modernes. Hilaire Noêl Sébastien Clément- @Janin, né a Dijon, fut, avec Mellerio, fondateur de la revue d'art L'Estampe et l'Affiche (1897 - 1899) et collabora a plusieurs autres. S'occupa le premier des estampes a la Bibliothèque 5 7 1 * d'Art et d'Archéologie a Paris; il s'est vipiet ou surtout intéressé a la gravure et a la noir, recto bibliophilie. Parmi les livres dont il est ou verso „ , u- 1 auteur nous citons la monograpnie de Marcellin Desbout in, Paris, 1922. II a formé une collection de tableaux, dessins et estampes (environ 2000) de maitres francais modernes; posséda de plus environ 1500 livres en éditions de bibliophiles et une collection d'autographes de la plupart des grands romantiques: Hugo, Lamartine, G. de Nerval, etc. J. CHARRENGTON, Shenley (Complément a Partiele n° 572). John Charrington mourut en 1939. II étudia et catalogua toute la collection d'estampes du Fitzwilliam Museum. En 1923 il publia un catalogue des gravures en manière noire (mezzo-tinto) d'après Rembrandt. Importants furent ses dons au Fitzwilliam Museum: en 1933 toute sa collection de portraits gravés, environ 5000 a 6000, sauf ceux que le musée possédait déja. Cet ensemble, conservé dans le nouveau Cabinet des estampes du musée construit aux frais du donateur et ouvert en 1936, contient de belles et presque, complètes séries de: W. Delff, Faithorne, Blooteling, Morin et Nanteuil. Par la suite: estampes par Mantegna, Schongauer, une importante .série d'épreuves d'essai d'estampes en manière noire de David'Lucas d'après J. Constable, et un portrait au pastel de Tardieu par Nanteuil. II a donné de plus un grand nombre de livres a la bibliothèque du Fitzwilliam, ses incunables a la Bibliothèque de 1'Université de Cambridge et, au Trinity College de la même ville, une .collection de portraits gravés de membres connus de cet institut. Publia en 1936 le catalogue des portraits gravés de la Bibliothèque de Samuel Pepys, appartenant maintenant au Magdalene College. VENTE: H. 1940,19 juin, Londres (chez Christie). Estampes et quelques dessins: 14 dessins de maitres anglais modernes, 114 estampes a la manière noire et des estampes de Dürer et autres maitres. Marqué non identifiée reproduite aussi sous I.C., n° 1429*. f 5 8 0*, plume. verso Marqué non identifiée relevée sur une estampe hollandaise du XVIe siècle. C. KRAMM, Utrecht (Complément aux articles n°s 581 et 585). Cette marqué, reproduite au volume principal comme anonyme, qu'on rencontre aussi sur des estampes hollandaises, est celle de Christiaan Kramm, pour qui nous renvoyons au n° 585 du volume principal. Philips van der Keilen a écrit, dans le Nederlandsche Kunstbode IH (1876) pp. 35 - 38, le „Catalogue de la collection artistique de C. Kramm". J. W. Kaiser a gravé son portrait. VENTE: H. 1937, 30 novembre, Amsterdam (chez Theod. Bom) Dessins et estampes. Les notes pour son fameux dictionnaire des artistes furent achetées pour le „Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie" a La Haye. On pourrait supposer que cette marqué, reproduite comme anonyme au volume principal, est celle de Charles Lambert, collectionneur anglais du commencement du XIXC siècle, connu surtout par les beaux dessins de Claude Lorrain qu U a possédés. Voir 1'étude de Tancred Borenius sur les dessins dans le South Kensington Museum, parue dans The Burlington Magazine, XXXLX, pp. 224 - 230. 589 86 CL CM Ch. L. IJNDSAY (1862- 1925), officier, Londres. — Estampes anciennes. rV ngnnlu »» la marnnp cpmhlahlp reproduite au n° 590 dans notre fjj volume principal comme non identiflée, appartiennent tous deux a Charles 5 9 0 a Ludovic Lindsay pour qui nous ren- , , , voyons au n° 1685d. La grenade au- a la plume , J , , . . • dans les dessus du paraphe est une allusion marges au régiment dans lequel servit le collectionneur, les „grenadier guards". Paraphe et marqué sont dans les marges des estampes, le paraphe probablement écrit avant que la marqué ne soit en usage. Prince Charles de LIGNE, Vienne (Complément a Partiele n° 592). Des ouvrages ou articles consacrés au prince de Ligne nous citons: par Mar the Oulié, le livre publié dans la collection des „Figures du passé", Paris (Hachette), 1926; par Louise Dumont-Wilden, La Vie de Charles Joseph de Ligne, parue dans la collection „Le Roman des grandes existences", Paris (Pion), 1927; par Otto Benesch, une étude sur la collection de dessins du prince, parue dans les Mitteilungen der Gesellschaft für vervielfaltigende Kunst, Vienne, 1933, pp. 31 - 35. B ressort de cet article que la plupart des feuilles importantes sont passées, probablement par prise de possession en bloc ou a 1'amiable, a 1'Albertina de Vienne. Signalons encore le portrait du collectionneur gravé par Adam Bartsch en 1789. Ch. L. REESE (1862- 1940), chimiste, Wilmington (Delaware). — Estampes modernes. II Charles L. Reese, docteur en chimie C. L. R. I et professeur, a réuni une collection —I d'eaux-fortes de maitres modernes qui passera, après la mort de Mme Reese, au Wihnington Museum of Art. Né a Baltimore, promu docteur a FUniversité de Virginia en 1884, il étudia ensuite a Heidelberg. Puis il vécut a Wilmington oü il épousa, en 1901, Harriet S. Bent. C. L. RUTHERSTON, Bradford (Complément a Partiele n° 593). Le collectionneur est mort en 1928. A ses dons déja signalés dans notre volume principal ajoutons, en 1925, a la ville de Manchester, la plus grande partie de sa collection d'art, 550 tableaux, dessins et estampes, qui fut installée dans une succursale du musée, le Plat hall; puis a la Ta te Gallery a Londres, et au Cartwright Hall a Bradford, quelques peintures intéressantes et enfin au British Museum une collection de lithographies de Daumier, Ch. MORIN, Paris (Complément a Partiele n° 597). VENTES: I. 1924, 19 mars, Paris (expert Paulme). Dessins de 1'école francaise du xVUI' siècle, la plupart de" petite importance. 161 N0*: Fragonard, Are antique 17.200 fr.; Greuze, Portrait de jeune fille 2900 fr.; Ingres, Etude 2100 fr.; Lancret, Joueur de cornemuse 2060 fr.; Maréchal, Vue d'un pare 10.000 fr.; Pater, Personnage assis 2000 fr.; H. Robert, Panthéon 5300 fr. — Produit 121.145 fr. H. 1927, 10-11 mai, Amsterdam (chez de Vries). Dessins anciens. Vente combinée avec une collection allemande. Qualité modeste. C-M 598» noir, recto CM. 598° a la plume, verso 592» violet Des deux marqués reproduites ci-dessus la première, 598», rencontrée sur des dessins italiens des XVI6 et XVHe siècles, est attribuée au graveur allemand C. M. Metz (1749 - 1827), qui travaillait a Rome et a Londres et publia quelques recueils de gravures d'après des dessins. La seconde, relevée sur un dessin de Tiepolo, accompagnée des initiales de l'artiste, de la date d'acquisition et d'un n° d'inventaire, est attribuée aussi a Metz, mais nous ne pouvons pas garantir cette supposition. Une vente de 338 dessins appartenant k CM. et Miss Metz eut lieu a Londres chez Philipe les 4 - 6 mai 1801. C. MIENZ1L (Complément a Partiele n° 599). Ses collections entières furent achetées, en 1918 ou au commencement de 1919, par le marchand Arnot, de Vienne, lequel parait en avoir disposé pour partie. Mary CASSATT, Paris (Complément a Partiele n° 604). L'artiste distinguée décéda en 1926. Sa bonne, 1'Alsacienne Mathilde Valet, qui la servit pendant 45 années et dont on connalt la physionomie par trois estampes „Mathilde feeding her dog" planches 1, 2 et 3 de l'artiste, hérita d'un certain nombre de ses dessins et pastels, en général peu importants (voir n° 2665"). Ajoutons comme publications sur l'artiste: Margaret Breuning, Mary Cassatt, NewYork, 1944; Adelyn D. Breeskin, The graphic work of Mary Cassatt (catalogue raisonné), New-York, 1948. C. MARCHJLE (1816- 1875), peintre et collectionneur, Paris et Oisème, prés Chartres. — Dessins et estampes. Camflle Constantin Mar- rillp né ft Oiartres. décédé a Oisème, appartenait a une lauimc uiigiuauc ia u«iu- ce. Le grand-père, né dans un milieu de cultivateurs, s'en dégagea, fit fortune dans le commerce des laines a Orléans, et l'un de ses quatre enfants devint le portraitiste 6 0 5" Martial Francois Marcille (Or- étiquette, en noir. léans 1790 - Paris 1856), le verso des montures père de CantiUe et d'Eudoxe et cadres Marcille. C'est lui qui commenca la collection. Ayant quitté en 1822 Orléans pour Paris, il y acheta avec passion, et forma en une quarantaine d'années, pas a prix d'argent mais de patience et de goüt, une trés nombreuse et belle réunion de tableaux et dessins, riche surtout en ceuvres capitales du XVHF francais. On dit qu'au moins 4500 toiles encombraient toutes les pièces de son vaste appartement, rue de Tournon. Vieilli, malade, sen- 87 CM tant sa fin proche, il demanda a ses deux fils, en 1856, de venir préparer, en sa présence, leur partage de ses trésors d'art. Camille et Eudoxe formèrent des lots, en équilibrant les valeurs, et les tirèrent au sort. C'est ainsi que la collection passa, a peu prés par moitiés égales, a ses deux héritiers. Mais il ne s'agissait pas de la totalité, comme on le dit et le croit généralement. Le partage avait surtout porté sur les plus belles pièces. Le reste, et une grosse collection d'estampes, furent réalisés en 1857 a Paris dans les 3 ventes suivantes: 12 a 17 janvier (expert Febvre). Première vente „importante collection de tableaux anciens des écoles francaise, italienne, flamande et hollandaise." Notice par 1'expert. 628 N08; 2-3 mars (même expert, même genre) 300 n°', et 4 - 7 mars, voir compte rendu plus loin, avant la véritable vente Camille Marcille. Entrés chacun en possession de sa part, les deux fils, Camille et Eudoxe, les conservèrent pieusement. A 1'exemple de leur père, ils faisaient généreusement les honneurs de leurs galeries aux artistes et aux connaisseurs. Camille, qui avait quitté Paris pour Oisème peu après son mariage en 1854, y emmena ses richesses qui nécessitèrent la construction d'un immense atelier oü 1'amateur passait ses meilleurs moments, peignant, entouré de ses tableaux; il y succomba d'une apoplexie foudroyante. Fut conservateur du musée de Chartres. II avait commencé ses études dans cette ville, les termina a Paris, était devenu élève- de Steuben, puis d'Achille Devéria. Copia les maitres au Louvre et dans la collection paternelle. Voyages fréquents en Allemagne, Belgique, Italië et a Londres. Exposa au Salon de Paris entre 1859 et 1870. Prêta beaucoup de ses dessins de Prud'hon pour 1'exposition de 1'ceuvre du maitre organisée par Eudoxe a 1'École des Beaux-Arts, en 1874, au profit de la fille de Prud'hon, misérable. La plupart des dessins tem* appartenaient, ils firent sensation. On en retrouvera dans la grande vente des 6-9 mars 1876 dans laquelle la collection Camille Marcille fut dispersée. Cette vente fit grand bruit, elle avait été annoncée par G. Duplessis dans la Gazet te des Beaux-Arts, mars 1876, en un article présentant la collection et le collectionneur. Eudoxe, qui avait comme son frère suivi les cours d'A. Devéria et de Steuben, qui fut conservateur du musée d'Orléans depuis 1870, survécut a Camille. Malgré les grosses enchères, il acheta nombre de pièces a la vente de ce dernier et augmenta ainsi sa collection pour laquelle nous renvoyons au sérieux article de H. de Chennevières, Gazette des Beaux-Arts 1890, II, pp. 217 - 235 et 296 - 310, sous le titre; Silhouettes de collectionneurs. Eudoxe Marcille. L'étiquette reproduite en tête de notre article figure au verso des montures et cadres , le n° est ajouté a la main, au crayon; probablement un n° d'mventaire. VENTE Marcille père: 1857, 4-7 mars, Paris (expert Defer). „Grand nombre de dessins de 1'École Francaise: Watteau, Boucher, Greuze, Prud'hon, Géricault, etc. ... collection d'esquisses et études peintes ... plus de 4000 estampes ... d'après les grands maitres, ... recueils, livres et manuscrits sur les Beaux-Arts ... du Cabinet de M. (pour Monsieur) Marcille dont la vente ... après son décès ...". 813 Nos dont 34 d'esquisses et études peintes. Dans les dessins encadrés: Boucher 26 n°*; Fragonard 7 a°*, Géricault 49 n°* (dont des essais lithographiques), Greuze 30 n°", Prud'hon 29 n°*. Et encore, sous 176 n°8, des feuilles de Baudouin, Chardin (4 nos), Cochin, Coypel, Gros, Hubert Robert, Huet, Ingres, Latour (14 portraits sous CM 14 nos), Lépicié, Liotard, Marilhat, Moreau Ie jeune, Nanteuil (3 portraits dont deux au pastel), Natoire, Nicolle, N. Poussin (6 dessins sous 6 n°*), Rigaud, St .-Aubin (portrait de Mirabeau, et Lantara dans son atelier), Trinquesse, MM Vigée-Lebrun (4 n0*), A Watteau (5 dessins sous 5 nos), etc. Les écoles étrangères sont décrites sous les nos 359 a 407, des dessins en feuilles de maitres divers, nos 409 a 505, les miniatures, sculptures, estampes, livres et manuscrits sur les arts, n° 506 a 813 et dernier. VENTE Camille Marcille: 1876, 6 - 9 mars, Paris (experts Féral et Ch. Mannheim). Tableaux et dessins „formant la collection de feu Camille Marcille". Notice par Paul de Saint-Victor. Le catalogue est divisé en. „première vente" occupant les deux premiers jours (tableaux n°* 1 a 72, dessins n°' 73 a 157) et „deuxième vente" pour les deux derniers (tableaux nos 1 a 70, dessins n°* 71 a 112, divers 113 -119, estampes un seul numéro, le dernier, 120, „tres grand nombre d'estampes anciennes et modernes, lithographies et livres sur les beaux-arts". Surtout des ceuvres du XVÏÏF francais, aussi bien dans les ' peintures que les dessins, avec de belles séries (les deux ventes réunies) des grands noms, par exemple: en peintures Boucher 5 n°*, Chardin 13 n°*, Fragonard 4 n°*, Géricault 5 n°*, Greuze 6 nos, Lancret 2 n08, Prud'hon 6 n°*. Dans les dessins: Boucher, L'Aurore 305 fr., Deux amours 600 fr.; Fragonard, Dites donc s'il vous plait 1160 fr., Qu'en dit 1'abbé? 2020 fr.; Géricault, série de 22 nos, pas encore trés cotés a 1'époque, seulement de 5 a 305 fr., ce prix pour Marche de Silene et 315 fr. pour Une nymphe et un satyre; Greuze, 3 nos, têtes, 120, 205 et 305 fr.; Ingres, Mgr. de Pressigny 3260 fr. et Paul et Francoise de Rimini 1660 fr.; Prud'hon, imposante réunion composant 60 nos dont les plus chers: L'Automne, coll. Vignon 9000 fr., L'Enlèvement de Psyché par des amours, coll. Odiot, 5100 fr., La Philosophie, 3500 fr., La Renaissance des arts 3000 fr., plusieurs feuilles de danseuse jouant des cymbales 2800 fr., du triangle 2600 fr., du tambour de basque 1955 fr., Thémis 2600 fr., les autres beaux dessins firent entre 1540 et 800 fr., et les moins importants, des études de nus, au crayon noir sur papier bleu, de 22 a 92 fr.; Rigaud, Portrait de. La Fontaine, seulement 40 fr., G. van Spaendonck, deux miniatures sujets de fleurs, 1'une 220 fr.; Quentin de la Tour, les portraits de: Silvestre (dessin) 300 fr., l'artiste lui-même (pastel) 500 fr., Dumont le Romain (dessin) 300 fr., Louis de Bourbon, père de Louis XVI (pastel) 620 fr.; Watteau, Portrait d'homme, sanguine et crayon noir 67 fr. — Produit, tableaux et divers compris, 273.031 fr. Marqué non identifiée, assez ancienne, relevée sur un dessin italien du XVe siècle. Probablement identique 605 D avec le n° suivant. a sec, recto Marqué ancienne, probablement du commencement du XVHIe siècle, relevée sur des dessins anciens de belle qualité, \XjjJ notamment sur un dessin de Jéröme Bosch, provenant de 1'album Caven6 0 5 c dish, constitué a cette époque, et sur a sec trois dessins de Vecchietta, tous au recto British Museum. La marqué est trés indistincte ce qui explique notre reproduction défectueuse. 88 CMA CP 1C M.A.| 605» aa 605* les deux brun,verso „CLEVELAND MUSEUM of ARP', Cleveland (Ohio, EtatsUnis). — Dessins et estampes. Marqués employees depuis 1952 par ce musée pour lequel nous renvoyons a 1'article n° 449c du présent supplément. 609 rouge et bleu, recto C. M. CRACHERODE, Londres (Complément a rarticle n° 606). Lire dans none article du volume principal pour la date du testament 1792 au lieu de 1702. Ch. M. PETIT JEAN, Versailles (Complément a Partiele n° 608). Tl est décédé vers 1925, année de la parution de son catalogue de 1'ceuvre de Nanteuil, non par la Société pour 1'Etude de la Gravure Francaise, mais par 1'éditeur Le GarreC. VENTE: 1930, 4-5 juin, Paris (expert M. Rousseau). 123 Estampes du XVIe au XIXe siècle en noir et en couleurs, dix aquarelles, art chinois (porcelaines). Vingt-neuf gravures de Nanteuil formaient la partie la plus importante. Cette marqué reproduite au volume principal comme anonyme, est parfois attribuée è Charles Henri Marcellis (1798 ) 1864), industriel, poète et publiciste beige, qui vécut a Liége et qui, a cóté de ses occupations littéraires, prit une part nés active dans la vie industrielle de son temps. La marqué se rencontre sur des dessins, mais nous n'avons pu trouver sur sa collection de renseigne¬ ments précis. Le nom s'écrit quelquefois sans s a la fin, orthographe sous laquelle nous l'avons déja cité a rarticle Lamponi, n° 1760. daise: H. Avercamp, Le traineau de poste 2800 M., Récréations d'hiver 1700 M.; G. van Battem, Paysage d'hiver 2500 M.; A. van Borssom, Paysage avec moulin a vent 2800 M., Paysage avec chateau 1100 M.; A Cuyp, Paysage avec moulin a vent 8000 M., Paysage avec rivière 2700 M.; L. Doomer, Paysage aux environs d'Amboise 1200 M., Route de village 1000 M.; A. Fumerius, Dans la forêt 1100 M.; J. van Goyen, Marché aux poissons 1300 M., Scène sur la glacé 1000 M.; J. van Huysum, Vase de fleurs 1200 M.; G. Neyts, Paysage avec fleuve 1800 M.; Rembrandt, Le Christ avec deux apötres 1100 M.; W. van de Velde le jeune, Combat prés La Hogue 1700 M. ENVOI de COLOGNE (Complément a 1'article n° 612). B semble qu'un certain nombre de dessins soit revenu a son lieu d'origine, Cologne. Rowland COX Jr., Paterson, Etats-Unis (Complément a Partiele n° 613). Cet amateur mourut vers 1921. C. J. PISSARRO (1831- 1903), peintre, graveur et lithographe, Paris. — Sur ses propres oeuvres seulement. ei» 613D brun, recto 613c bleu, recto C I o 613f brun, recto 611» a Ia plume. verso 6 1 1 D Paraphes non identifiés relevés sur des dessins hollandais du XVIIC siècle. Dr. C. OTTO (vers 1880-1929), éditeur, Leipzig. — Dessins anciens. @Le docteur Curt Otto fut directeur de la maison d'édition Tauchnitz a Leipzig. A partir de 1908 il commenca a collectionner des dessins an6 11c ciens. C'étaient en général de bonnes brun, verso feuilles des écoles flamande et hollandaise du XVHe siècle. Sa bibliothèque fut vendue chez C. G. Boerner 4 Leipzig en novembre 1929. VENTE: 1929, 7 novembre, Leipzig (chez C. G. Boerner). Vente composée mais comprenant surtout des feuilles provenant de notre amateur et portant sa marqué. Catalogue avec introduction sur le collectionneur. Prix peu élevés. Citons d'abord dans 1'école flamande: T. Verhaecht, Paysage montagneux 1800 M.; J. Brueghel, Vue dans un village 1800 M.; L. van Uden, Paysage 1400 M. Dans 1'école hollan- Camille Jacob Pissarro, le peintre impressionniste célèbre, avait une collection de tableaux, dessins et estampes de maitres modernes, sur lesquels d'ailleurs aucune de ses marqués ne fut jamais appliquée. On lui doit un oeuvre gravé et lithographié important, catalogue par Loys Delteü (Paris, 1923), catalogue auquel J. Cailac a donné un supplément paru dans le Print Collector''s Quarterly XIX, janvier 1932, pp. 74 - 86. Ce supplément reproduit déja les marqués de Pissarro; notre présent article tient compte de nouveaux renseignements dus a la grande obligeance de Mr. L. Rodo Pissarro, Pauteur, en collaboration avec Lionello Venturi, du Camille Pissarro, son Art, son CEuvre, 2 vol., Paris 1939, qui donne le catalogue raisonné de ses tableaux (1316 nos), gouaches et détrempes (190 n°"), pastels (103 n°»), éventails (55 nos) et peintures sur faïence (4 n°*). Sur le maitre nous renvoyons encore a la publication, a Londres, 1943, par John Rewald, des lettres de C. Pissarro & son fils ainé, le peintre xylographe Lucien (voir n° 1756b). Un ensemble de ses dessins fut exposé a Paris, Galerie J. Dubourg, 25 mai - 9 juin 1948. Les marqués reproduites ci-contre ont été apposées: le 613* sur les grands dessins et peintures non signés; les n°* 613b et 613°, grossièrement gravés sur bois (cachets actuellement perdus) sur des dessins seulement, jamais sur des gravures; les feuilles qui portent 1'une de ces trois marqués sont certainement authentiques. Le n° 613d est la marqué 89 CP CP d'une première édition d'une série de 10 eaux-fortes exécutée en 1907. Le n° 613e, celui qu'on rencontre le plus souvent, a été apposé par le fils du maitre, Rodo Pissarro, sur des originaux du maitre: croquis, dessins, aquarelles, gouaches, pastels, monotypes, non signés, et sur le retirage des estampes fait vers 1923 par 1'imprimeur Porcabceuf. De ce timbre, il existe une imitation fort trompeuse. Différence essen t iel le: dans le vrai timbre, notre n° 613e, le P est suivi, non pas d'un point normal, mais d'une sorte de virgule horizontale, obtenue par coupure de la lettre i d'un timbre qui offrait le nom de Pissarro, en entier. Au contraire, dans 1'imitation, cette virgule est un petit point rond normal. Voir aux n°* 2031* et 203 lb deux marqués avec le nom en entier. Rappelons que toutes ces marqués n'ont été apposées que sur des ceuvres du maitre même, jamais sur celles d'autres artistes qu'il possédait. VENTES: I. 1928, 3 décembre, Paris (experts Durand-Ruel, Bernheim jeune et Schceller). Cette vente, et les deux suivantes, appartiennent a la succession de Mme veuve Pissarro. Tableaux, pastels, aquarelles, dessins, gouaches par Pissarro lui-même et par d'autres maitres modernes. Quelques prix des dessins: C. Pissarro, Funérailles du Cardinal Bonnechose 10.500 fr., Portrait de Cézanne 6200 fr.; Cézanne, Portrait de Pissarro 10.000 fr.; Manet, Marine 35.000 fr.; Seurat, Etude de ferme 35.000 fr.; Cassatt, pastel 34.600 fr. II. 1928, 7-8 décembre, Paris (même direction et Cailac). CEuvre gravé et lithographié de Pissarro et tableaux, dessins, etc. par lui-même et d'autres maitres modernes. Quelques prix. Dessins de Pissarro: Deux Paysannes 3100 fr., Le Chasseur 3400 fr.; Trois Paysannes agenouillées (gouache) 4000 fr., Paysage projet d'éventail 5000 fr., Paysan et paysannes 5800 fr., Lever de lune (gouache) 5800 fr., Femme enlevant sa chemise (pastel) 4600 fr.; Inconnu (reconnu après comme oeuvre de Cézanne), Portrait de femme 24.000 fr.; Renoir, Portrait de Camille Pissarro 13.200 fr. Lithographies de Pissarro: Femmes portant du foin, épreuve légendée par l'artiste 7300 fr., Marché a Pontoise, 2e état sur chine, 4800 fr., Les Trimardeurs, 2? état, 3200 fr., Baigneuses luttant, 2e état, 3100 fr., Paysanne barattant, 2e état, 4200 fr., deux monotypes en couleur, Paysanne 3600 fr. et Bords de rivière 3000 fr. ILT. 1929, 12- 13 avril, Paris (expert Cailac). CEuvre gravé et lithographié de Pissarro, seconde partie, et des estampes par d'autres maitres modernes. Quelques prix des estampes du maitre luimême: Femme vidant une brouette, Uc état, légendée et numérotée par l'artiste (tirée a 3 ou 4 exemplaires seulement) 8120 fr.; même estampe, \CF état, légendée, annotée et numérotée, 5005 fr., Paysage sous bois a 1'Hermitage, lr état, 3220 fr., même estampe, 5e état sur japon, 4880 fr., Sente des Pouilleux a Pontoise, lr état, 2550 fr. IV. 1951, 15 -16 février, Paris (experts Schceller & Pacitti et M. Rousseau). Cette vente avait été annoncée, quelques jours avant, dans la Gazette de VHötel-Drouot, comme „oeuvres provenant de 1'atelier". Cette source n'est pas mentionnée dans le catalogue divisé en 2 parties, avec titres, pour la première „Dessins, aquarelles, eaux-fortes et Utho^ grapbies par C, Pissarro, ... première vente en vertu de jugement", et pour la seconde „Dessins, aquarelles, estampes par C. Pissarro, appartenant a Mmc X ...". En tout, 95 nos de dessins et 149 d'estampes. Dessins, aquarelles etc, prix a partir de 20.000 fr.: La Varenne-Saint-Hilaire 26.000 fr., Paul-Emile Pissarro enfant 26.000 fr., L'Entrée de la ferme 29.000 fr., Portrait de femme 20.000 fr., Un coin de Kent Garden 91.000 fr., Cbatillon-surSeine 80.000 fr, Portrait d'enfant 36.000 fr., Le Clown 23.000 fr., Mme C. Pissarro et caricatures 36.100fr., Paysanne accroupie, peinture a la détrempe 114.500 fr., Paysage aux pommiers 29.000 fr. — Eaux-fortes et lithographies, beaucoup entre 1000 et 7000 fr., au-dessus de ce prix: Récolte de pommes de terre, lr tirage, 15.000 fr., Faneuses 13.000 fr., Notre-Dame de Bruges, lr tirage, 14.000 fr., Quai de Paris a Rouen, idem, 21.000 fr., Mendiant a la béquille 11.500 fr. V. 1951, 14-15 mars, Paris (mêmes experts). C'est la suite de la première vente ci-dessus. Pas de catalogue. Marqué mystérieuse, interprétée comme „collection privée", et figurant sur des dessins /j^-gv attribués a Corot mais d'une authenyC.r?/ ticité fort douteuse. Ces dessins, souvent annotés au verso de commen6 1 3 B taires assez naïfs sensés être de la main noir, verso de Corot, surgirent dans le commerce a Londres en 1926 et firent 1'objet d'un catalogue. Même le British Museum en acheta. C. F. PINET (né vers la fin du XIXe siècle), graveur, Paris. — Sur ses propres gravures. Charles F. Pinet, élève de Gustave Moreau, se spécialisa dans la représentation de vues de villes qu'il grava a 1'eau-forte, surtout Paris, Lyon, Colmar, Chartres. On lui doit aussi Le Vieil Annecv. croauis et souvenirs. 613h Préface par André Theuriet. Paris, a sec, recto 1901 (40 pl.). Sociétaire des Artistes Francais depuis 1905; y exposa. Marqué anonyme, assez récente, relevée sur des dessins italiens. 61 6 a, bleu, recto A. C. POGGI, Londres et Paris (Complément a Partiele n° 617). Les deux ventes ci-dessous se placent entre les ventes I et II: 1783, 29 mars, Londres (chez Christie). 200 Dessins, les cent premiers n°* seulement destinés pour cette vente. 1783, 11 avril, Londres (même direction). 81 Dessins et 20 dessins d'éventails. CHATLLOU - POTRELLE, Paris (Complément a Partiele n° 619). VENTES: L 1805, 11- 16 mars, Paris (chez Regnault). Vente anonyme. 39 Tableaux, 39 dessins et 186 estampes. II. 1838, 2 avril et jours suivants, Paris (expert Planat). Planches gravées, pierres lithographiques dessinées, gravures, lithos, etc. „qui composaient le fonds et 1'assortiment de la maison Chaillou ..." Marqué non identifiée relevée sur un dessin de 1'école de Rembrandt SÜ/ 619", brun. recto 90 CPP CRJ Marqué non identifiée, composée des lettres C.P.P., relevée sur des estampes des XVII* et XVTH' siècles 6 2 0", bleu, verso Meilleure reproduction de cette 621 noir, verso marqué, restée non identifiée, que celle de notre volume principal. Elle permet de distin guer, dans la lettre du milieu, un E (au lieu d'un C), et nous répétons maintenant ce timbre sous ses véritables lettres: E.P.R. sous le n° 895*. „St DOMINIC'S PRESS", Ditchling (Surrey, Angl.). Marqué classée ici paree qu'on la lit plutöt C P S que S D P, initiales exactes. Elle parait avoir servi pour des livres imprimés par la St. Dominic's Press, fondée par F. L. M. Griggs (notre n° 76Ca) et Eric Gill. 621 noir, recto -p^ Marqué non identifiée, relevée sur >7fey une estampe italienne qui portait en (f/ même temps la marqué n° 641b; ces deux marqués paraissent être de la 6 2 2' même époque, fin XVLTP ou début noir, recto XLX* siècle. Paraphe attribué k un collectionneur S. P. Jaremic sur lequel les données manquent. 623 Ch. ROGERS, Londres (Complément a Partiele n° 624). Complétons les renseignements donnés dans notre volume principal sur le sort de la collection après qu'elle fut passés au beau-frère de Ch. Rogers, William Cotton. Le fils de celui-ci, de même prénom, hérita de la collection a la mort de son père, en 1791, et en vendit la plus grande partie dans les deux ventes de 1799, précédemment mentionnées. Un William Cotton, troisième de ce prénom, hérita de ce qui restait et 1'offrit en 1850 k la Plymouth Corporation avec 1'intention de créer un musée a Plympton, oü il habitait. II semble que la Plymouth Corporation ait refusé la donation et que la collection ait alors été offerte k la Plymouth Proprietary Library, qui 1'accepta. En 1916 la collection fut installée au Municipal Museum de Plymouth, augmentée de quelques autres dessins provenant de Ch. Rogers et acquis depuis la donation par les Trustees du Musée. La partie la plus importante du don consiste certainement dans les estampes a la manière noire d'après Joshua Reynolds, premiers états, et les portraits gravés par Nanteuil et Drevet, puis viennent des eaux-fortes d'A. Altdorfer et les paysages gravés d'après Pieter Bruegel. A. E. Popham a étudié les dessins conservés a la Cottonian Library de Plymouth, notamment les Claude Lorrain, dans Old Master Drawings, Vol. II fase. 8, mars 1928. La vente ci-dessous doit prendre place comme n° I. VENTE: 1788, 26 février - lr mars," Londres (chez Hutchins). Vente anonyme. 424 Estampes et 27 portefeuilles vides. CJU< 633a noir, verso R. COSWAY, Londres (Complément è Partiele n° 628). Une collection de 83 tableaux provenant de John Webb et de Richard Cosway fut vendue a Londres chez Stanley, le 24 avril 1823. La National Portrait Gallery de Londres possède deux portraits de Cosway lui-même, miniatures. s~—^ Meilleure reproduction de cette (CR) marqué anonyme, déja reproduite au ——volume principal. Elle est générale- 63 0 ment apposée en bleu, recto. Cette marqué, déja reproduite dans le volume principal, a ete attnbuee a Corrado Ricci (1858 - vers 1935) de Ravenne, directeur des Beaux-Arts k Milan et 1'au teur connu de divers ouvrages sur 1'histoire de Part italien. B aurait rassemblé un ensemble, probablement pas tres important, de dessins, estampes et livres. Mais nous transmettons cette identification de la marqué sous toute réserve. C. et R. HIRSCHLER, Haarlem. — Estampes anciennes. Carl Hirschler (1871 - 1941), d'origine allemande, directeur de la firme Bunge d'Amsterdam, et son épouse Rose Dreyfus se sont fixés a Haarlem en 1915. Leur collection d'estampes comprend principalement un nombre important de feuilles de M. Schongauer, A. Dürer, Israël van Meckenen et Rembrandt, les oeuvres gravés complets d'A. van Ostade et de C. Bega, et une série de gravures anglaises du XVTTJ* siècle. Ch. J. ROSENBLOOM (né en 1889), Pittsburgh (Pennsylvanie). — Estampes anciennes et modernes. Charles Jacob Rosenbloom, gradué de la Yale University, vit maintenant k Pittsburgh oü il a rassemblé une importante collection d'estampes. Nous 633b citons: Dürer (27 pièces), 1'Adam et Mm versn Eve, des collections von Hagens et Dieu. verso Henry Graves, La petite Passion; Rembrandt (30 pièces), la Pièce aux cent florins de la collection Graves, plusieurs paysages, Clement de Jonge (premier état), les Trois Croix, le Christ guérissant les malades. Vers 1925 ü commenca a s'intéresser aux estampes modernes: Ch. Meryon, McBey, Cameron, Seymour Haden, Bone et Whistier. Plusieurs expositions firent connaitre la collection: au Musée de Toledo (U.S.A.), en mai 1938, des estampes de Dürer, en janvier 1938 un choix de l'ensemble au Carnegie Institute de Pittsburgh, et encore en mars 1946, même Institut. M. Rosenbloom rassembla aussi des tableaux anciens et modernes, livres rares, autographes de Wagner, etc. Voir rarticle de Rosamund Frost dans The Art News, XCV (mars 1946) pp. 44 - 47, avec reproduction du portrait du collectionneur, peint par G. L. Brockhurst. C. SACHS (première moitié du XXe siècle), Breslau. — Estampes modernes. Carl Sachs était un collectionneur passionné d'estampes modernes; son ami Loys Delteil, 1'expert 91 CS CT 634' parisien, Ie conseilla parfois pour ses achats. La @partie allemande de sa collection, qui devait faire partie de la vente ci-dessous, ne figure pas au catalogue, Sachs en , _ . a ayant fait don avant au „Schlesisches Museum der bildenden Kfinste" a brun; verso Breslau. VENTE: 1931, 6 novembre, Leipzig (chez C. G. Boerner). Estampes du XLXe siècle (sauf 1'école allemande). Forain, Au Théatre, 1000 M.; ToulouseLautrec, May Belfort 1100 M, Sortie de Théatre, 1050 M.; Whistier, Little Venice 2600 M. et Zorn, Portrait de Renan, 1400 M. C. SCHROTH (1^ moitié du XLXe siècle), marchand et éditeur d'art, Paris. — Sur les estampes qu'il éditait. C. Schroth fut le premier marchand a faire connaitre, a Paris, Bonington, a qui il acheta directement nombre de tableaux et surtout d'aquarelles. Fut 1'expert dans plusieurs des ventes oü figuraient des ceuvres de ce maitre, citées par les auteurs specialistes de Bonington, A. Dubuisson, C. E. Hughes et A. Shirley, comme faites entre 1832 et 1837, notamment les deux ventes Brown (voir' n° 307-1), de 1834 et 1837. B avait commencé sa carrière comme marchand et éditeur d'estampes rue de la Paix, et introduit sur le marché parisien les oeuvres du graveur paysagiste anglais S. W. Reynolds. Par la suite il s'occupa de la vente de tableaux et dessins. Dans la liste des souscripteurs de la Galerie Lithographiée de S.A.R. Mgr. le Duc d'Orléans (voir n° 1999d) il est qualifié „marchand de dessins de S.A.R. Madame" (la duchesse de Berry?). Mais au krach de 1826, il dut abandonner le commerce des peintures, fauté de capitaux et se confiner a nouveau dans celui des estampes. Dubuisson nous dit qu'il fit de mauvaises affaires, que sa maison disparat vers 1840. Pourtant il signa encore, entre autres, les catalogues de la 2e vente du chevalier de Claussin (voir n° 485) en 1844, et de 1'atelier de M. M. DroIIing fils (voir n° 696*) en 1851. On lui connait, avec 1'adresse rue de la Paix, deux autres: rue Traversière St. Honoré n° 25 (ventes Brown) et rue St Honoré n° 353bis (sur des estampes portant en même temps la marqué reproduite). C. SAVELLI, Buenos-Aires, puis Paris (Complément a Partiele n° 637). L'amateur mourut sans doute vers 1923 a Paris oü sa collection fut dispersée dans la vente ci-dessous. VENTE: 1923, 22 décembre, Paris (expert Pape). „Collection de Mr. CS...." Dessins anciens \>5 n0*) tableaux (5 n""). Notons dans les dessins: Augustin, Jeune femme assise sur un banc 1600 fr.; J. W. Baur; G. Breu le vieux, Le Bain public et Intérieur de ferme 2.400 fr.; J. van Craesbeeck; A. Cuyp, Scène de rivière avec personnages 950 fr.; Fragonard, Tête d'homme 1100 fr.; Goltzius; le Guerchin; A. van Ostade; Poussin, 1'Adoration des Mages 400 fr.; A. del Sarto, Homme courant les bras élevés 600 fr.; G. Ter Borch, L'Enfant au dauphin 400 fr.; G. B. Tiepolo, Femme couchée 1050 fr.; Le Titien, Paysage agreste avec rivière 500 fr. — Produit 72.733 fr. de 1914 k 1935 en Europe, principalement en Suisse oü il fit ses études de médecine k 1'université de z^s\ Zürich de 1919 a 1924. C'est au cours /y~ïS | de cette période qu'il commenca a V^^y collectionner des estampes anciennes n y ainsi que des lithographies et dessins 63 8* de Daumier. S'adonna entièrement a violet-brun 1'étude de 1'histoire de Part après 1924. verso Partit en 1935 pour les Etats-Unis oü il fut, de 1935 k 1940, conservateur des estampes et dessins au Brooklyn Museum (N.V.). Depuis 1940 11 est conservateur en chef du Cabinet des Estampes du Chicago Art Institute (voir notre n° 32b). Une partie de sa collection, qui ne fut pas continuée audela de 1933, passa dans les ventes ci-dessous. Actuellement il ne possède plus que quelques estampes et une série de dessins de Le Corbusier. La nouvelle marqué que nous reproduisons ici a été plus en usage que notre n° 638* reproduit au volume principal. Voir une troisième marqué, qui a servi davantage, au n° 641*. VENTES: I. 1933, 23 mai, Leipzig (chez C. G. Boerner). Collection Daumier: 387 n°* d'estampes et 12 dessins et aquarelles. H. 1934, 14 - 15 juin, Berne (chez Gutekunst & Klipstein). Estampes anciennes et modernes. Vente combinée avec d'autres provenances. III. 1935, 27-28 mai, Berlin (chez Max Perl). Estampes et dessins, comme la précédente. Ch. S. BALE, Londres (Complément a Partiele n° 640). En plus de ses deux marqués reproduites -au volume principal, on peut penser a lui pour les deux paraphes n°* 556* et 556b du présent volume. Carl O. SCHNIEWIND (né en 1900), Chicago (111.). — Dessins et estampes. >*v Troisième marqué de cet amateur, •CÏ*iuV employée depuis 1925 et plus fréquem- nSI}' ment que le n° 638* et même que le ^ n° 638b auquel nous renvoyons pour 6 41 * 1'article principal. noir, verso 641 noir, recto Marqué non identifiée, relevée sur 1'estampe italienne qui portait en même temps nou*e n° 622*; ces deux marqués, de- même époque, paraissent être de la fin du XVHI* siècle ou du début du XIXe siècle. //~*''T*\ Marqué anonyme, probablement du ( ( ) XIXe siècle, relevée sur des dessins V*- y francais du XVLÏ* 642 , bistre-rouge, recto s-jrK Nous répétons ici cette marqué paree \X*L qu'on peut la lire CT. Elle est classée PyJP sous T.C. n° 2424* auquel nous ~3r renvoyons. noir. recto C. O. SCHNIEWIND (né en 1900), Chicago (Complément a Partiele n° 638a). Carl Otto Schniewind, né a New-York, séjourna dffj Nous répétons ici non» n° 1217* % ment celle d'une collection allemande. 6 4 5 a, noir. verso „The COOPER UNION MUSEUM", NewYork. — Dessins et estampes. Marqué actuellement en usage. Voir pour tous renseignements a Partiele n° 457c du présent supplément. SP 645* Cette marqué non identifiée a été vue sur des eaux- fortes de Rembrandt portant aussi la marqué A. G. Thiermann (voir n° 2434); elle doit donc être plus ancienne que celle-ci. La reproduction ci-contre est plus fidéle que celle de notre volume principal. Cv.W. 646 noir. verso J. C. WITT (né en 1907), jurisconsulte, Londres. — Dessins. John Clermont Witt, fils de Sir Robert (voir n°2228b), a réuni une collection de dessins, principalement de maitres anciens, de toutes les écoles, qui comprend 400 pièces environ. (3 Wl Y une estampe italienne du XVIe Malenza (n° 2101). 649 bis, plume. rouge, verso C. ZLTZMANN (comm* XXe siècle). — Estampes anciennes et modernes et dessins. Cet amateur allemand sur qui les (7* renseignements manquent, a réuni une collection d'estampes et de dessins qui 6S1* passa dans la vente ci-dessous: VENTE: 1929, 28 - 29 octobre, violet, verso Francfort s/1 M. (chez F. A. C. Prestel). Estampes modernes, dont: Gauguin, Taïtiennes 2400 M.; Meryon, La Tour de 1'horloge 2100 M.; Goya, Désastres de la guerre (1863) 680 M. et Tauromachie (1876) 640 M.; Klinger, Dramen 600 M.; Zorn, Maya von Heijne 3500 M., Madonna 3900 M., Bradjjup 1300 M. 93 D I. NOMS ET INSCRIPTIONS <5J M. M. DAFFINGER (1790- 1849), peintre de miniatures, Vienne. — Sur ses propres oeuvres dans sa vente après décès. Moritz Michael Dafflnger naquit et mourut a Vienne. Sa mère, veuve du peintre sur porcelaine Johann Daffinger, épousa Nachlü55 en secondes noces S. P. , . . a . Krug, lui-même décora¬ teur sur porcelaine, qui le cachet complet au vereo: fit gon jeune beau¬ té nom seul, sur le bas des , , * - . montures, au milieu nis dans la manufacture oü il travaillait. Moritz Michael entra k r„Akademie der bild. Künste" en 1802; H. Maurer fut l'un de ses professeurs. Devint le peintre de portraits préféré de la cour et des premières families. A la mort de sa fille Mathilde (1841), il abandonna le portrait pour peindre la flore de son pays. Se montra excellent illustrateur mais cultiva peu cette branche de 1'art. Daffinger collectionna les estampes d'après Reynolds, Gainsborough et Lawrence, et de belles eaux-fortes originales de Rembrandt, auquel allait sa prédilection. Vers la fin de sa vie, il dessina quelques portraits dans la manière de ce maitre. VENTE: 1921, 22 - 23 avril, Vienne (direction C. J. Wawra). Catalogue avec préface du Dr. L. Grünstein, 305 n°*, dont 1 k 162 pour les oeuvres de Daffinger: peintures, aquarelles, dessins et miniatures, le reste pour des oeuvres d'autres maitres: peintures, aquarelles, miniatures, belles estampes anglaises du XVLUe siècle. Les miniatures de Daffinger obtinrent des prix énormes, mais il faut penser qu'a 1'époque de la vente la couronne autrichienne n'avait que le centième de sa valeur normale. Citons les plus chères: Portrait de sa femme, Marie Daffinger, assise 1.000.000 kr., la même, enfant, debout 960.000 kr., Son propre portrait 700.000 et 210.000 kr., 1'Epouse, assise 920.000 kr., Angelica Kauffmann 130.000 kr., Mathilde, fille de l'artiste, 190.000 et 210.000 kr., Un religieux grec 100.000 kr. Dans les aquarelles: Mathilde Daffinger a 1'age de 4 ans 170.000 kr., Roses et Cactus 50.000 kr. Dans les dessins: Son propre portrait (1818) 80.000 kr., Portrait de la comtesse Sidonie Potocka, née princesse de Ligne 70.000 kr., Album de 98 ff. a 1'aquarelle ou a la plume, figures pour le théatre de la cour et 1'opéra (dont des portraits d'acteurs et actrices) 320.000 kr. L'enchère la plus élevée, dans les gravures, fut de 210.000 kr. pour le portrait de la „Marchioness of Herfort" (Hertford?), par William Nutter. H. DAMES (Comm* XXe siècle), „Geheimer Oberkriegsgerichtsrat", Hanovre. — Estampes anciennes. 1 h. dames"! VENTE: 1926, 18-19 octobre, Berlin (chez Hollstein & Puppet). Vente de feu Dames, combinée avec d'autres provenances. Estampes des XVI' XVLTP siècles: Dürer, Canaletto, Nanteuil, Piranesi, Rembrandt. DAMMER (commencement du XXe siècle), amateur allemand. — Dessins. Aus M. v.Schwi nd'sNachl. 652' Un docteur Dammer, sur qui les détails biographiques manquent, posséda des dessins de M. von Schwind (von n° 2274 et complément), provenant de la petite- fille du maitre, et sur lesquels il apposa la marqué ci-contre. De tels dessins sont passés dans une vente chez F. A. C. Prestel, a Francfort s/1 M., le 29 mai 1925, n°» 315 - 363 (ces 49 nos vendus ensemble). J. DANHAUSER (1805- 1845), peintre, Vienne. — Sur ses propres ouvrages. Joseph Danhauser, né a Vienne, fut dans cette 94 D — NOMS ET 1NSCRLPTIONS ville un des représentants les plus connus de 1'époque Biedermeier. Élève de Peter MttdjlQ0 BanhOUfet K™0*1 A /'Académie de sa r " ville natale; etudia en 1826 6 5 2 c 'es grands peintres a Venise. bleu. recto Voyagea aux Pays-Bas en 1842. Le timbre doit avoir été apposé après sa mort. Nous n'avons pu trouver tracé d'une vente d'atelier. D. DARCY (1823 - 1904), architecte, Paris. — Sur des dessins d'Eugène Delacroix. Denys Darcy, né au CateauCambrésis (Nord), élève de Lassus, de Labrouste et de Viollet-le-Duc a 1'Ecole des Beaux-Arts de Paris, est 1'auteur du tombeau de Delacroix au cimetière du Père-Lachaise k Paris. C'est vraisembablement a 1'occasion de 1'exécution de ce tombeau qu'il recut'tout un lot de dessins de ce maitre, surtout des croquis. Sa fille en hérita k sa mort et la fille de celle-ci les vendit (165 feuilles) au marchand Cailac k Paris. Ce dernier en céda un certain nombre au Musée du Louvre, puis a des collectionneurs et a des marchands. Quelques-unes de ces feuilles ont figuré a la vente G. Aubry (ceuvres de Delacroix), Paris, 11 mars 1933 (nos 18, 19, 22, 30 et 31 du catalogue), d'autres a 1'exposition Delacroix a la Galerie Gobin, Paris, novembre-décembre 1937 (les n°* 9, 34, 58 et 59). Le Fogg Art Museum a Cambridge possède quelques feuilles de la même provenance. Lé timbre a été composé par la petite-fille de Darcy; c'est sur les conseils de Cailac, au moment de son achat signalé ci-dessus, que le timbre a été établi et apposé par elle; il figure aussi sur des aquarelles en sa possession. E. DARDOIZE (2e moitié du XLXe siècle), éditeur d'estampes, Paris. — Sur ses éditions. Timbre relevé sur une lithographié en couleurs, signée „Ed. Morin del. et lith., Imp. Lemercier" et portant aussi 1'adresse de Dardoize, 12 rue de 1'Eperon, Paris. a sec, recto Earl of DARTMOUTH, Angleterre. — Dessins. 6 5 2°, au crayon, verso Lnscription relevée sur un dessin italien du XVT5 siècle. II est probable qu'elle indique un collectionneur de la familie des Earls of Dartmouth, peutêtre le quatrième (1784- 1853) ou le cinquième (1823 - 1891) dé ce nom. On cite le premier comme Üe protecteur du peintre Richard Wilson. A tout hasard, nous mentionnons les ventes suivantes: I. 1874, lr juillet, Londres (chez Christie). 11 Nos de dessins et 211 n°* d'estampes. II. 1921, 13 juillet, Londres (chez Puttick and Simpson). Tableaux et dessins. III. 1922, 15 février, Londres (même direction). Tableaux et dessins. A. DAUZATS (Complément a Partiele n° 653). La marqué est apposée en noir. P. DAVTDSOHN, Grunewald-Berlin (Complément a Partiele n° 6S4). Ses portraits en miniature, 8 tableaux anciens, et ses livres, (catalogue avec introduction par Max von Boehn) furent vendus a Berlin (chez Max Perl) les 27-28 novembre 1924. Voici encore le compte rendu de la vente importante Lil (26 - 30 avril 1921) qui n'avait pu trouver place dans none volume principal alors sous presse. DI. 1921, 26 - 29 avril, Leipzig (chez C. G. Boerner). Estampes anciennes, lettres Re a Z, 1695 nos. A 1'époque de cette vente, oü figurait le bel oeuvre de Rembrandt comprenant 282 nos, Ie mark baissait, et pour les prix qui suivent il faut se souvenir qu'un dollar équivalait a 65 marks. Comme principaux prix nous relevons: le Triomphe de Mardochée, des coll. Aylesford, Buccleuch et Snater, 45.000 M., la Présent at ion au temple de 1654, B. 50, des coll. Remy et Barnard 120.000 M., la Fuite en Egypte, scène de nuit, B. 53 Fétat, coll. Artaria 62.000 M., le Retour de Jérusalem, B. 60, 52.000 M., les Trois Croix, 4e état, coll. Fisher 47.000 M., la Descente de Croix au flambeau, r état de Rov., 48.000 M., La Mise au Tombeau, B. 86' sur japon, coll. Smith, Liphart et Schlösser 49.000 M., la même, 2° état sur japon, coll. Barnard et Hibbert 38.000 M., le Christ a Emmaüs, B. 87', coll. Haden 51.000 M., le Bon Samaritain, lr état, coll. Theobald 40.000 M., St. Jéröme prés du saule, lr état, sur japon, coll. Verstolk et Haden 41.000 M., St. Jéröme dans le goüt de Dürer, B. 104n, coll. Lankrink, Schlösser et Smith 61.000 M., Antiope et Jupiter, lr état sur japon, coll. Remy, Barnard, Hibbert, Esdaile, Didot et Haden 53.000 M., le Pont de Six, coll. Josi et Webster 62.000 M., les Trois Chaumières, coll. Dighton 130.000 M., Ia Chaumière et la grange a foin, coll. Gawet, Böhm, Festetits et Galichon 100.000 M., la Campagne du Peseur d'or, doublé du British Museum 120.000 M., Clement de Jonghe, lr état, 94.000 M., le jeune Haaring, 2cétat, des coll. Aylesford et Bale 60.000 M., Lutma, V état 70.000 M., Asselijn, id. sur japon 43.000 M., Bonus, doublé de Cambridge, sans la marge inférieure 90.000 M., Sylvius en ovale, coll. Schlösser 43.000 M., la Mère de Rembrandt, B. 343, 50.000 M. — Suivaient les graveurs de toutes les écoles, parmi lesquels les Voyageurs de Ruisdael, 14.500 M., Schongauer, le Christ en croix, coll. Esdaile, Marshall, Alferoff, et E. Galichon 43.000 M., la Tentation de St. Antoine, coll. Alferoff 46.000 M., et quelques bonnes pièces de Dirck Vellert, de Wechtlin, Zeeman et de belles séries de G. F. Schmidt, Waterloo et des Wierix. — Produit 4.263.545 M. La marqué se rencontre aussi en noir. A. J. DAVTS (1803 - 1892), architecte, NewYork. — Sur ses propres dessins. 24.gg En 1924 le Metropolitan a. j. Davis collcctwn Museum a New-York a acheté du fils de l archi6 5 4 * noir, verso tecte Alexander Jackson ' ' Davis 1600 dessins d'ar¬ chitecture, pour la plupart des projets de maisons de New-York et des environs. Marqué apposée par le Metropolitan. 95 D — NOMS ET INSCRIPTIONS 2. J?. 9. 25cu/üo» 6 5 4 b, noir, verso Timbre d'un collectionneur, probablement anglais, du nom de R. A. P. Davison, relevé sur des estampes et dessins italiens des XVe et XVT siècles. E. DEGAS, Paris (Complément a Partiele n° 657). Après les cinq ventes SUCCESSION d'ojuvres de Degas même, nos n" II et V i VIII du F D. DEGAS VOMHne principal, il en resC tait encore suffisamment 6 5 8 bis pour constituer une autre rouge, recto vente qui fut déconseillée par les experts. Un partage eut alors lieu entre les ayants droit, le frère de l'artiste, René de Gas, et les neveux et nièces, dont fyjeiie j pèvre. Les parts de celle-ci et de René, comportant surtout des feuilles jamais présentées et quelques rachats faits dans les ventes de 1'atelier, passèrent dans les deux ventes dont comptes rendus ci-dessous, celle de 1927 pour René, cette de 1934 pour M^ Fèvre. Beaucoup des feuilles de Degas portaient le timbre de 1'atelier et certaines, de plus, la marqué de succession reproduite ci-contre, n° 658bi'. — Au volume principal, pour la date de la vente IV, lire 15-16 novembre et non 1 - 16, faute d'imprimerie. LX. 1927, 10 novembre, Paris (experts Bernheim jeune, Durand-Ruel et A. Vollard). 42 Dessins d'Edgar Degas, 37 tableaux du maitre, 3 dessins de A. Bartholomé et une eau-forte de Bracquemond provenant de la collection particuliere de Degas. Des dessins et pastels du maitre nous citons les prix suivants: Portrait de Mme Dombrowski 30.000 fr., Degas par lui-même (sanguine) 21.500 fr., Portrait de Mmc BeUeli 18.000 fr., Tête de femme 24.000 fr., Deux études de danseuse 45.000 fr., Deux danseuses a la barre 21.000 fr., Danseuse debout, les bras levés 37.000 fr., Danseuse, la jambe droite levée 41.000 fr., Ballet russe 60.000 fr., Avant 1'entrée en scène 62.000 fr., Danseuse, les bras étendus 26.000 fr., Portrait de Thérèse de Gas 180.000 fr., Danseuse en bleu 26.000 fr., Portrait de familie 80.000 fr., Etude de ciel 23.000 fr., Un prévenu devant le Tribunal 25.000 fr. — Produit 2212.185 fr. X. 1934, 12 juin, Paris (experts A. Schoener et A. Weil). (Euvres de Degas. 145 Nos (y compris le Supplément) dont 9 + 2 d'estampes et monotypes, 83 + 6 de dessins, 15 d'aquarelles, pastels et lavis, et 18+12 de tableaux. Introduction par Marcel Guérin. Dans les estampes et monotypes seulement 3 prix au-dessus de 4000 fr.: Manet assis, tourné a droite 4100 fr., Degas par lui-même (1855) lr état 5000 fr. et la même, 4e état 4100 fr. Dessins: beaucoup d'adjudications entte 1000 et 3000 fr., quelquesunes inférieures, peu au-dessus, citons toutes celles a partir de 8000 fr.: Portrait de Diego Martelli 8000 fr., Danseuse faisant des exercices de jambes 8100 fr., Danseuse rajustant son maillot 8400 fr., Portrait de jeune femme (M0* Malo, danseuse a 1'Opéra) 8100 fr. — Aquarelles, pastels et lavis: 12 enchères de 145 a 5850, et les 3 supérieures suivantes: Au Louvre, au Musée de Peinture 50.200 fr., Au théatre, le ballet 10.000 fr., Femme prenant son tub 11.500 fr. Franz DEGENHARD (décédé vers 1917), employé de Padministration des Postes, Munich. — 6 5 8 violet, recto ou verso 6 5 8 b, rouge, verso Collection modeste d'estampes, surtout des pièces ayant rapport a Munich, qui fut achetée par le marchand Walz. La deuxième marqué a été rencontrée sur un dessin de Bega. E. A. A. DEHODENCQ (1822- 1882), peintre, Paris. — Sur ses propres ouvrages. Edme Alfred Alexis Dehodencq, né a Paris, élève de L. Cogniet k 1'Ecole des BeauxArts a Paris (depuis 1839). Voyagea en Espagne et au Mnmc il est l'un des Deintres 658c orientalistes les plus connus. rouge, recto H a peint aussi de nombreux portraits. Exposa aux Salons a partir de 1844. Gabriel Séailles lui a consacré deux monographies (1885 et 1909). Son fils Edmond, peintre aussi, a gravé a 1'eau-forte d'après les ceuvres de son père. VENTE: 1885, 1' juin, Paris (expert DurandRuel). Vente de 1'atelier. Catalogue avec notice et portrait du peintre. 78 N°8 dont 48 de tableaux, et 30 d'esquisses. A la fin du catalogue, sans n°, mention de „Environ quatre-vingts études, dessins et aquarelles". Marqué énigmatique, inconnue même a des specialistes de Delacroix. E DELACROIX Nou? ravons.relevée sur les deux dessins suivants, 659» noir-bistre. recto donnés au maitre Le premier est 1 une des „Quatre études d'hommes assis" mentionnées sous le n° 518 de 1'ouvrage de Jeanne Magnin, Un Cabinet d'amateur parisien en 1922, 2 vol., reproduit face p. 340. La description dit „Vente Gebauer, Orléans"; il porte en effet la marqué de cette vente (voir notre n° 1070»). Ce même dessin est reproduit par Raymond Escholier, Delacroix peintre, graveur, Paris, 1926 - 29, 3 vol. I p. 109, sous le titre „Leblond lithographiant, (sépia)", mais pas commenté dans le texte, seulement inscrit a la table avec mention „collection Magnin". Le Leblond représenté doit être celui dont le même auteur dit, II, p. 107 „Son ami [de Delacroix] Leblond, un amateur et un curieux qui 1'encouragea a tater également de 1'aquatinte, dut assister a 1'exécution de cette belle planche [Le Nègre a ChevalJ", et plus loin, p. 188 „Leblond lui a enseigné le métier lithographique". Ce Leblond, Frédéric, assista aux derniers moments de^ Delacroix qu'il a relatés dans une lettre du 19 aoüt 1863 publiée dans L'Artiste, 15 mars 1864, pp. 121 -122; U avait connu le maitre pour la première fois en 1819. Était artiste amateur, collectionneur et, selon la préface de catalogue de la vente Gebauer, dont il était ronde, Directeur des Douanes. C'est a Gebauer que passa sa collection. — Le second dessin portant notre marqué est celui reproduit par Escholier encore, I. p. 140, sous le titre „Marine (sépia)"; il ne porte pas le timbre Gebauer, n'est 96 D — NOMS ET INSCRIPTIONS pas commenté dans le texte, figure seulement a la table et sans mention de provenance. Ainsi rien ne vient dissiper le mystère. Le cachet parait tres rare. Aurait-U été apposé par quelque amateur, pour authentiquer les dessins, par exemple par Leblond, ou par Gebauer? Remarquons que les deux dessins sur lesquels il figure ne sont pas trés caractéristiques pour le maitre; oeuvres de jeunesse? 659' a sec, recto Ce timbre figure sur chacun des fac-similés de la suite de 56 d'après Delacroix, par A. Robaut (voir n° 2140*0 parue en deux séries, sous deux couvertures portant le titre Eugène Delacroix. Fac-Simile de Dessins et Croquis par Alfred Robaut dessinateur, imprimeur-lithographe a Douai. Se trouve k Paris, chez Dusacq & Cie, Moureau, Cadart (ensuite Cadart et Luquet) et les dates: 1864 pour la lere série (pl. 1 a27) et 1865 pour la 2e (pl. 28 a 56). Non décrite par Vicaire. Chaque fac-similé est tiré sur chine fixé. P. DELAMAIN (1821 - 1882), peintre, Algérie et Paris. — Sur ses propres oeuvres. Paul Delamain, né a Paris, fut élève de Leblanc et de Drolling. Dès sa jeunesse, il aimait les chevaux, qu'il peignit plus tard avec tant de succes, ce qui le poussa k entrer a 1'école vétéla révolution de 1848, se 6 5 9 c, rouge, recto rinaire d'Alfort. Mêlé retira en Algérie oü il s'engagea dans les spahis. Mena alors la vie insoucieuse qu'il aimait, couchant sous le tente, tantöt militaire, tantöt peintre. Ses sujets arabes égalent parfois ceux de Fromentin, avec qui on le confond souvent. Rentré a Paris en 1870, il ne put, malgré son désir, retourner au désert. Mort au chateau d'Ornans, coin de la FrancheComté qu'a illustré Courbet. Exposa notamment en 1866, de 1876 a 1878, en 1880 et 1881. Voir sur lui 1'article dans le Journal des Arts du 22 mars 1882. VENTE: 1882, 7 juin, Paris (expert Ch. George). Atelier. Par lui: Tableaux, 16 nos; études, 1 lot; dessins 1 lot. Par des autres artistes 3 n°*. Objets divers; ustensiles d'atelier; livres, 3 lots; gravures modernes, etc. 1 lot. En tout, 23 n°*. Paul DELAROCHE, Paris (Complément a Partiele n° 662). La marqué est en noir, et toujours placée au recto. St. DELHAES (1848 -1901), peintre, Vienne. — Estampes et dessins. Autre marqué de ce peintrerestaurateur et collectionneur, pour qui nous renvoyons au n° 761 du volume principal. La date de naissance y est donnée a tort comme 1843. STFFAN DELHAES 665" bleu. verso O" DU CHEVALIER 6 6 6*, noir, recto Marqué énigmatique relevée sur un dessin attribué, a tort, k Raphaël (vente Yerkes, a New-York, 19 février 1912). On pense forcément au baron Vivant-Denon, none n° 779 du volume principal. Mais on a peine a croire a un rapport quelconque entre ce distingué connaisseur et la grosse marqué reproduite. „VICTORIA & ALBERT MUSEUM", South Kensington, Londres. — Estampes. DEPARTMENT OF ENGRAVING, 1LLÜSTRATION AND DESION 667* Voir Partiele n° 2503 dans le présent volume. „EIDGENÖSSISCHES POLYTECHNIKUM", Zurich. — Estampes. Depcsitum der Sehwelz. Eidgenossenschait 6 67D, rouge Marqué apposée par ce Cabinet sur ses feuilles achetées et déposées par le gouvernement suisse. La plupart de ces estampes sont par des maitres suisses modernes. Voir pour ce Cabinet le n° 2066*. A. DERAIN (1880-1954), peintre et graveur, Paris et Chambourcy. — Sur ses propres oeuvres. Andre Deratn, ne a cnatou (Seine-et-Oise), décédé a Chambourcy, était destiné par ses parents a la carrière d'inaénieur: il prépara 1'Ecole 6 6 8 * Centrale. Mais il préféra éne peintre. D'abord encouragé non* ou rouge ... ■ _ „...■ :i recto par Vlammck, avec qui ü travailla quelque temps è Chat ou dans un même atelier, il connut ensuite Matisse; furent en 1905 les trois premiers „fauves". Quitta Chatou pour Paris; y fréquenta 1'Académie Jullian. S'intéressa au cu- bisme, tout en admirant les grandes ceuvres des anciens maitres; il visitait souvent les musées. Cer- tains Pont taxé d'archaïsme, mais Apolhnaire disait de lui, déja en 1916, qu'il s'était tourné „vers la sobriété et la mesure". Cessa de prendre part aux Salons de peinture depuis 1908; peu d'exposiüons particulières dont, a Paris, 15-21 octobre 1916, 97 7 D — NOMS ET INSCRIPTIONS Galerie P. Guillaume (catalogue avec introduction d'Apollinaire) et avril 19SS, Galerie Charpentier (notices par R. Nacenta et G. Hilaire). Comme graveur il s'adonna d'abord au bois et a 1'eau-forte, vers 1909, et n'aborda la lithographié qu'en 1919; y devint maitre. Son important oeuvre gravé fut révélé par 1'exposition k la Bibliothèque Nationale a Paris, mars 1955, qui, pour la première fois, présentait cet oeuvre en entier. Le catalogue le décrit sous 132 nOT (plus 9 de peintures et dessins et 12 de souvenirs), classement chronologique (par J. Adhémar, notices par J. Cain et J. Vallery-Radot). Une autre exposition, au Musée d'Art Moderne, 11 décembre 1954 - 30 janvier 1955, avait montré le peintre, sculpteur, céramiste, décorateur. Citons, de ses illustrations: L'Enchanteur pourrissant, d'Apollinaire, 1909; CEuvres ... de Frère Matorel, de Max Jacob, 1912; Les Travaux et les Jeux, de Vincent Muselli, 1929; Les Luminaires (vers 1935, jamais publié) et Les Hérodes (1938). Derain était aussi collectionneur. Dans sa demeure de Chambourcy il avait rassemblé de beaux specimens divers d'arts bien différents, par exemple: africain, chinois, scythiques, Renaissance italienne, etc, et des dessins et tableaux anciens et modernes. Divers éditeurs lui ont consacré des albums de reproductions d'ceuvres, avec textes de présentation. Signalons, comme ouvrages: E. Faure, A. Derain, Paris, 1923; C. Carra, A. Derain, Rome, 1924 et A. Basler, Derain, Paris, 1931 (Les Artistes Nouveaux). Au décès de l'artiste, sa succession fut partagée entre M"* veuve Derain et un fils adoptif du ménage qui conservèrent les ceuvres de Derain lui-même. Les pièces de la collection particulière passèrent dans trois ventes publiques: en 1955 a Paris: les 9 a 11 mars (experts Beurdeley et Roudillon) les objets d'Extrême-Orient, les bronzes antiques et du Bénin, les bijoux en or de la Cöte d'Ivoire, le 22 mars, les dessins et tableaux modernes (voir compte rendu ci-dessous) et le 28 mars. (experts Lebel, Dillée, Beurdeley) les tableaux anciens (8 n0»). Le timbre reproduit, apposé par la succession, a servi pour les dessins, il est en général en bas a droite des feuilles, en noir, parfois en rouge. B existe pour les tableaux un second timbre, plus grand Qargeur 25 mm) dans lequel les inscriptions suivent la courbe de 1'ovale; apposé au dos, en général en noir. VENTE: 1955, 22 mars, Paris (experts Bernheim jeune, Durand-Ruel, J. et MUe P. Cailac). Tableaux et dessins modernes et quelques sculptures. „Collection André Derain" et „ A divers amateurs", en tout 139 n°* dont les 21 premiers pour la succession Derain (dessins 13, tableaux 8). Prix élevés. Dans les dessins les deux plus fortes enchères furent pour un crayon noir de Seurat, Femme debout 1.360.000 fr., et une gouache d'UtriUo, Maison de santé du docteur Marteau 630.000 fr. Puis (au-dessus de 70.000 fr.): Modigliani, Portrait de Derain fumant 310.000 fr. (2 autres du même 80.000 et 75.000 fr.); Cézanne, Coussin dans un fauteuil 300.000 fr. et Paysage des fortifications de Paris 140.000 fr.; Ingres, deux études de femme en prière 82.000 et 55.000 fr.; Renoir, Baigneuse 85.000 fr.; Matisse, Saint-Tropez 78.000 fr. — Total de la partie Derain, peintures comprises, 22 millions. J. A. DESBROSSES (1835 -1906), peintre et graveur, Paris. — Dessins par lui-même, par Chintreuil et divers contemporains. Jean Alfred Desbrosses, né (et décédé) a Paris, dans un pauvre ménage ouvrier chargé d'enfants, fut élève d'Ary Scheffer et disciple de Chintreuil avec qui il vécut presque constamment, même après son mariage, jusqu'a la mort de celui-ci, 1873. Placé en 1848 comme apprenti chez un tapissier qui ferme bientót boutique, il rentre chez son père qui le traite de paresseux. Se réfugié alors chez Chintreuil, d'environ quinze ans son alné, et y reste, executant pour vivre des coloriages, et étudiant. On trouve ainsi les deux amis, k la campagne d'abord k Igny, ensuite, depuis 1856, k La-Tournelle-Septeuil, pres de Mantes et, a Paris, dans une mansarde 18 rue de Seine qu'ils quittèrent plus tard, lorsque leur situation s'améliora. Desbrosses, d'abord peintre de scènes rustiques et intimes, débuta, dans ce genre, au Salon de 1861. Sous Tinfluence grandissante de Chintreuil, il changea de sujets et peignit et exposa alors surtout des paysages de montagne: Alpes, Ardennes, Jura. A gravé une des 12 eaux-fortes du Paysagiste aux Champs de F. Henriet (2 autres gravées par son frère Léopold). Exposition de ses ceuvres a Paris, 1899; catalogue avec notice par F. Henriet. B eut deux frères, aussi artistes, ce qui fit dire a F. Henriet, Jean Desbrosses (Les Peintres Contemporains; portr. lithogr.), Paris, 1881, „Quel soufflé romantique passa a travers cette humble familie, je ne sais, mais 1'art prit successivement au pauvre père ses trois fils." L'un, Joseph, sculpteur (Bouchain, Nord 1819 -1846), 1'autre, Léopold (Bouchain, 1821 - ?), peintre de paysages et graveur. Chintreuil, a sa mort, en 1873, avait légué tout son atelier a son ami Desbrosses qui le conserva longtemps presque en entier, ne se séparant de la partie la plus importante qu'en 1905, dans une vente du 9 février, k Paris (experts J. Chaine et Simonson), ne comportant que des oeuvres de Chintreuil, peintures et études peintes (catalogue de 80 nos, préface de F. Henriet, nombreuses reproductions dont celle du portrait de Chintreuil par Desbrosses; produit 44.485fr.). Cachet a la cire, semblable a none n° 668c, mais avec au milieu „vente Chintreuil" et en bas la date: 1905, apposé sur tous les chassis. Le reste passa dans la vente après le décès de Desbrosses (voir ci-dessous). En 1874, dans le but de libérer la mémoire de Chintreuil des critiques d'un certain public, Desbrosses organisa a 1'Ecole des Beaux-Arts une exposition de 1'ceuvre de son ami et en publia un catalogue illustré, avec texte de Champfleury, A. de La Fizelière et F. Henriet (Cadart éditeur, même année). Beaucoup des ceuvres décrites se retrouvèrent dans la vente de 1905 signalée ci-dessus. Voir encore rarticle de Montorgueil: „Une familie d'artistes, Les Desbrosses", paru dans Le Mois littéraire et pittoresque, mai 1906. VENTE: 1907, 15 février, Paris (experts J. Chaine et Simonson). Succession de J. Desbrosses. Tableaux, études, esquisses (46 nos), dessins (15 nos) par A Chintreuil, et par divers artistes (21 n°*). Même reproduction du portrait de Chintreuil qu'au catalogue de la vente de peintures de 1905. Dansjes divers artistes: Corot, huk feuilles, études d'animaux, vendues sous Ie seul n° 66; attribué k E. Delacroix, Esquisse au fusain; attribuée a van Dijck, Sainte Familie; Valadon, Sainte Madeleine. — Produit 9.369 fr. 98 D — NOMS ET INSCRIPTIONS a Ia plume, verso Pour cette signature, figurant au-dessous d'une annotation relevée sur un dessin de Géricault, voir au n° 3006*. Abbé £. DESNOYERS (1806-1902), archéologue, Orléans. — Estampes. OFFERT Marqué apposée par aux MusEES D'ORLÉANS le Muséed'Orléans (voir . • nccMfivroc n° 1999c) sur les estam- pablabbe DESNOYERS lui^venant „«. cet 1 9 o Z érudit pour qui nous 6 68 , noir. recto monture renvoyons au n° 737*. Florent DESPECHES ou plus probablement DESPESCHES (fin XVIe ou début XVII6 siècle), peintre a Dijon. — Estampes. 6 6 8 e, plume, recto J 668' plume, recto Les deux inscriptions manuscrites reproduites cidessus, et d'autres semblables dont nous parierons plus loin, rencontrées sur diverses estampes du XVP siècle ne portant par ailleurs aucune mention de peintre ou de graveur, ont fait prendre F. Despesches pour 1'auteur de ces pièces alors qu'il n'en était que le collectionneur. La première confusion remonte a Heinecken qui dit de lui „Graveur qui vivoit du temps de 1'Abbé de Marolles et qui a gravé entre autres d'après Raphaël". Puis Bartsch, dans sa note en tête des anonymes de 1'école de Fontainebleau (T. XVI, p. 375), en expliquant pourquoi il laisse dans cette classe des pièces qu'il était tenté de joindre a des ceuvres de maitres identifiés, écrit nous n'avons pas osé retirer onze estampes qui, suivant none pleine conviction, appartiennent & un nommé Florent Despèches". B ajoute pourtant qu'il ne connait ce Despèches que par Heinecken et par 1'inscription (reproduite exactement sous none n° 668*) relevée par lui-même sur une épreuve a Vienne de son n° 42 des anonymes de Fontainebleau (Paris enlevant Hélène). L'idée n'est pas venue a Bartsch que 1'inscription était de la main même de Despèches, mais il la suppose de „quelque contemporain" mentionnant ainsi le nom du graveur. Dans sa description des 11 planches (la plupart d'après L. Penni et J. Romain), il prend soin de dire „présumé Despèches". F. Herbet, dans ses Graveurs de 1'Ecole de Fontainebleau, fascicule IV, 1901, pp. 43 - 44, rappelle que c'est Renouvier: Des types et des manières des maitres graveurs. XVP siècle, Montpellier 1854, pp. 185 - 186, qui détruisit cette fausse attribution en signalant que la même signature manuscrite se rencontre sur des estampes de différents maitres: R. Boyvin, Ph. Galle et d'autres. Herbet en cite lui-même une sur une autre feuille de R. Boyvin et conclut, avec Renouvier: „Cela indique que ces pièces ont appartenu a un peintre du XVII0 siècle, amateur de gravures et qu'il les a signées pour éviter qu'elles ne fussent distraites de 1'atelier, oü il les laissait courir sans doute entre les mains de ses élèves". J. Adhémar, Bibliothèque Nationale, Département des Estampes, Inventaire du fonds francais, XVI* siècle. Tome H (1939) table, sous Despèches, signale une autre signature de Despèches sur une gravure anonyme du XVI* siècle du recueil Sa 45 (reproduite sous notre n° 668f). Mais qui était ce Florent Despèches, peintre a Düon? Bellier de La Chavignerie ne le connait pas, non plus que Jal qui en cite trois autres, un Luc Despesches, mort en 1680 et ses deux fils, Jean, mort même année et Hugues qui, habitant aux Gobelins, est peut-être le Despesches cité par Jules Guiffrey dans ses Comptes des batiments du roi sous le règne de Louis XIV, 1664-1680, 1881, 5 vol., comme ayant recu des versements pour dessins de tapisserie et broderie en 1680- 1681. L'abbé de Marolles cite un Despesches, sans prénom, dessinateur ou graveur de comédies, mascarades et ballets. Enfin Bénézit, 2e édition T. LU (1950), en mentionnant encore erronément notre Florent comme „graveur au XVH* siècle" (même Thieme et Becker répètent la même erreur), cite un Pierre Despesche (mais sans s final) peintre k Grenoble, première moitié du XVH* siècle, né a Til-Chatel (Bourgogne), fils de Florent Despesche, peintre du Marquis de Créqui. Or Til-Chatel n'est qu'a 25 kilomètres de Dijon et le Florent Despesche, père de Pierre, pourralt bien être le nötre „peintre de Dijon". Marqué relevée sur une épreuve du 2e état de 1'autographie de Corot, DESSISS 0BIGIKAUX „Souvenir dTtalie" (L. E D ITE's Delteil 27), faisant partie MM.YiTTi.lM du cahier de 12 planches PARIS publié par A. Robaut et 6 6 8«, a sec, recto Pour lequel nous renvoyons a notre n° 461b. Remarquons que 1'adresse, 113 rue Lafayette, est la même que 1'une des quatre figurant sur la couverture imprimée de cette série de 12 autographies „Paris, Rue Lafayette n° 113, Rue Bonaparte n° 18, a la Librairie artistique, et chez les principaux Marchands d'Estampes. Imp. Lemercier & C1*, rue de Seine, 57, Paris." Elle est celle de A. Robaut lui-même (voir nos 2i400-*1). Nous n'avons rencontré ce timbre que sur 1'épreuve de L.D. 27 citée plus haut, il ne figurait pas sur d'autres épreuves, même état, de la même pièce. Son libellé permet de supposer qu'il était destiné a un usage plus étendu. H. DESTAILLEUR (1822- 1893), architecte, Paris. — Estampes et dessins. Timbre apposé par le Musée Carnavalet sur ses achats dans la grande vente Destailleur (voir notre n° 740 du volume principal) des 19-23 mai 1896. Ces achats comportaient 268 pièces, tableaux et dessins, acquis pour 35.317 francs, dont 16 dessins de Gabriel de Saint-Aubin et des peintures par Senave, Noël, etc. — Un autre timbre, plus grand et ovale en largeur, avec les mêmes inscriptions, mais disposées en légende, et avec la nef de la Ville au milieu, n'a été apposé que sur les livres de même provenance, aujourd'hui conservés a la Bibliothèque de la Ville de Paris (voir notre n° 2012b), pas sur les estampes ou dessins. 99 D — NOMS ET INSCRIPTIONS 669a bleu, verso Marqué moderne relevée sur plusieurs estampes de Rembrandt passées dans la vente Ch. Haviland, 12 mai 1923. Elle fait forcément penser au peintre, aquarelliste et décorateur Maxime Dethomas (1867-1928). Mais on ne sait rien d'une collection qu'il aurait possédée. On ne trouve aucun catalogue de vente sous ce nom. „THE DETROIT INSTITUTE OF ARTS", Detroit (Michigan). — Dessins et estampes. Le Cabinet des Estampes du Musée de Detroit fut fondé en 1924. Son premier fonds fut constitué par deux donations antérieures, jusque-la administrées par la bibliothèque du musée, a savoir, en 1905, le legs Charles Freer, comprenant 612 estampes et aquarelles et une somme de 5000 $, et en 1909 le legs J. E. Scripps (voir n° 2357a). Pendant quelque temps la collection fut freinée dans son développement par manque de crédits suffisants. Heureusement d'autres donations vinrent 1'augmenter, par exemple le legs de Albert Kahn (16 estampes anciennes) et Hal H. Smith (194S; estampes de Rembrandt, van Ostade, Legros, WhistIer, Seymour Haden, Cameron, M. Bone, Picasso), et Georges Kamperman (H. S. Benam, Rembrandt, Whistier). Parmi les dessins citons des feuilles de Leonardo da Vinei, Annibale Carracci, I. van Ostade, Ph. Koninck et Picasso, sur lesquelles on consultera Ernst Scheyer, The Detroit Institute of Arts, Drawings and Miniatures from the XII'h to the XX"1 Century, Detroit (1936). J. J. M. A. DEVÉRIA (1805 - 1857), peintre et lithographe, Paris. — Estampes. _ , . Jacques Jean Marie Achille Devéria, DeVéna né a Paris, fut élève de Laffitte et de , _ „ a Girodet et s'adonna a la lithographié. Gendre de Pimprimeur-lithographe et sur les éditeur C. Motte (voir notre n° 1828b). montures _ ., i . , 1 Dans cet art il devint un des artistes les plus estimés de 1'époque romantique, surtout par ses portraits. Son oeuvre a été décrit par Beraldi dans ses Graveurs du XIX' siècle, tome V, puis nouveau catalogue spécial des portraits, paru plus tard, de 448 nos. En 1850 il fut nommé Conservateur du Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale et après sa mort 113.000 estampes, réunies par lui, furent acquises par ce Cabinet. C'est alors que la marqué ci-contre fut apposée. J. K. DIENAST, Bale. — Estampes et dessins. — 673a. On rencontre parfois notre marqué n° 2816 du volume principal, hibou sur son perchoir, accompagnée du nom, écrit a la main: Dienast Bale. Voir sur ce collectionneur Partiele n° 2700 du volume principal et du présent supplément. BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE de DIJON. — Estampes et dessins. A Dijon, des objets provenant des saisies de 1'époque révolutionnaire, les manuscrits et les livres imprimés furent attribués a la bibliothèque de l'„École Centrale de la Cote d'Or", laquelle fut remise a la Ville en 1804; les livres illustrés, gravures et dessins formèrent un „Cabinet des Estampes" qui fut annexé au Musée et a 1'École des BeauxArts, alors réunis. Des collections qui contribuèrent a la formation de ce Cabinet, il faut mettre en première ligne celle de Jehannin de Chamblanc, conseiller au Parlement de Dijon. Le Cabinet des Estampes fut ouvert au public dès 1801, quand un premier classement eut été opéré par Francois Devosge, directeur de 1'École des Beaux-Arts et conservateur du Musée (voir n° 6750-"). Mais ce Musée n'était pas organisé pour la communication aux lecteurs d'ouvrages ou de gravures en recueils et, en 1863, une partie du Cabinet des Estampes, les livres et les gravures, fut transférée a la Bibliothèque Municipale, le Musée gardant les dessins. A la Bibliothèque, le Cabinet des Estampes conserva quelque temps son administration particulière, mais il fut incorporé définitivement aux collections de la Bibliothèque en 1911, et son crédit spécial d'acquisition, seul vestige de son autonomie, supprimé en 1948. En 1920, d'une bibliothèque léguée au Musée par Francois Devosges, le Musée ne garda que les livres d'art et les estampes. Le reste alla a divers instituts dijonnais dont la Bibliothèque qui recut des livres a gravures joints au Cabinet des Estampes. Celui-ci n'est aujourd'hui qu'un des fonds particuliere de la Bibliothèque. Outre les livres a gravures il compte approximativement 6000 pièces isolées. Parmi les maitres représentés citons Mantegna, Schongauer, L. Cranach, Lucas de Leyde, Dürer et Rembrandt. Signalons encore une série de plusieurs dizaines de portraits anglais a la manière noire par Isaac Beckett, John Faber, John Smith, Young, Corbutt, Richard Houston, Green et Eariom, et une collection de maitres francais du XVIIF siècle. B s'accroït presque uniquement de gravures et dessins d'intérêt bourguignon, portraits et vues. Des deux marqués reproduites ci-dessus le n° 675* fut utilisé a partir de 1863. B est employé encore actuellement, concurremment depuis 1911, avec le n° 675b destiné en principe a timbrer les planches des livres, mais apposé pourtant parfois sur des pièces isolées. Les feuilles estampillées avant 1863, au Musée, portent le timbre reproduit a notre article ' sur cet institut, n° 675°. MUSÉE des BEAUX-ARTS de DIJON. — Dessins et estampes. 675" généralement violet, verso parïois recto Le Musée des Beaux-Arts de Dijon est l'un des plus anciens musées de France. Le commencement de sa collection de dessins et d'estampes remonte 100 D — NOMS ET INSCRIPTIONS a un ensemble provenant de 1'Ecole de Dessin de Dijon, fondée par le peintre Francois Devosges (1732-1811), incorporé dans le musée en 1850, c.a.d. après la mort du fils, le peintre Anatole Devosges (1770- 1850), successeur de son père comme directeur de 1'Ecole de Dessin. II comprenait des dessins de maitres francais, dont surtout Anatole Devosges, Prud'hon et B. Gagnereaux, puis des dessins et estampes des écoles francaise, italienne, flamande et hollandaise. Comme nous 1'avons indiqué déja dans notre volume principal au n° 1332, le musée de Dijon recut en 1862 une partie de la collection His de Ia Salie. Autres legs importants: en 1878 celui de Emma Saulnier, veuve du peintre lyonnais Anthelme Trimolet (1798 -1866), dessins des écoles francaise, italienne, flamande et hollandaise, puis, en 1897, celui de Thévenot (voir n° 2394') qui, avec ses 60.000 estampes, constitue la collection la plus importante depuis que le musée s'est dessaisi de son fonds d'origine révolutionnaire au profit de la Bibliothèque municipale (voir n° 675a), et encore, en 1928, celui d'Albert Joliet, conservateur, collectionneur passionné, qui payait de ses deniers les tableaux qu'il achetait chaque année pour le musée. Sa collection, commencée déja par son père Antoine, maire de Dijon, comprenait des tableaux francais, hollandais et flamands, puis des dessins du sculpteur dij onna is Francois Rude (1784- 1855). Voir 1'étude de P. Quarré dans la revue Le Dessin, nouvelle série, XVI (1948), fase. II, pp. 15-25. Signalons de plus les dessins et eaux-fortes d'Alphonse Legros (1837-1899), Dijonnais lui aussi. On a 1'intention d'installer au Musée de Dijon, qui occupe une partie du Palais des Ducs de Bourgogne, une salie spéciale réservée au Cabinet des dessins et estampes. Le conservateur actuel est Pierre Quarré, auteur d'une étude approfondie sur la formation et le développement du musée, publiée d'abord dans les Mémoires de l'Académie de Dijon (1947 - 1950), puis séparément, et de plusieurs catalogues des collections parus en 1945, 1946, 1947 (armes et armures) et, même année, oeuvres de Rude, dont 167 nos de dessins. Des autres catalogues ou études consacrés au musée de Dijon (l'un remonte a 1834), citons principalement ceux dus k J. Magnin, collectionneur et donateur, édités en 1918, 1932, 1933, 1938 (Le Musée Magnin). La marqué n° 675°, la plus ancienne, figure sur les dessins de 1'ancien fonds, sur des estampes de même provenance transférées a la Bibliothèque de Dijon (voir n° 675*), et sur les dessins de la collection Devosges. Le n° 675d, qui existe aussi avec un doublé cercle, a été apposé sur les dessins de la collection Joliet (y compris ceux de Rude) et sur les dessins entrés de 1930 a 1950. Voir un nouveau timbre, en usage depuis 1953, n° 1863b. Au fur et a mesure d'un classement qui s'opère actuellement, on porte au verso des dessins, avant le numéro d'inventaire, les lettres suivantes: CA, pour 1'ancien fonds; D, coll. Devosges; T, coll. Trimolet; TH, coll. Thévenot; J, coll. Joliet. 6 7 6", crayon, verso Signature vue au verso d'un dessin attribué a J. E. Quellinus (n° 1002 du catalogue des dessins flamands du Musée du Louvre). Probablement celle d'un amateur alsacien du XVJJI6 siècle. 2 676b noir, verso „STADTISCHE GALERIE und LENBACHGALERIE", Munich. — Dessins. En 1925 Madame Lenbach, veuve de 1'artiste, fit don de sa collection de 956 tableaux, dessins, sculptures, meubles et étoffes a Ia Ville de Munich, ensemble qui resta conservé dans sa demeure. En 1929 il fut réparti entre cet immeuble, baptisé „Lenbach-galerie", et Ie nouveau batiment de la „Stadtische Galerie" et devint accessible au public. La direction cherche toujours a développer les collections par 1'ac- quisition d'ceuvres d'artistes munichois de toutes les époques. Voir pour une autre marqué, réservée aux estampes, au n°2713a du présent supplément. „LIBRARY of CONGRESS", Washington (Complément a 1'article n° 677). La collection Garrett, mentionnée dans notre article, a été depuis transférée au Musée d'Art de Baltimore. Le legs Hubbard comportait un fonds destiné a l'achat d'estampes des différentes époques et le legs Pennell, en plus de ses propres ceuvres et des Whistier, aussi un fonds considérable pour 1'acquisition de pièces complétant ces deux séries, ou de feuilles d'autres artistes de toutes les écoles vivant ou ayant vécu au cours des cent dernières années. Le nombre total des estampes de toutes catégories s'élevait en 1941 k plus d'un demi million, dont environ dix pour cent sont considérées comme de belles pièces. Mr. Holland est 1'actuel „Curator", de la section Estampes. Autrefois la marqué était apposée en bleu ou noir; l'institut avait 1'intention en 1941 de l'imprimer dorénavant en brun ou rouge. L. J. A. DOMMARTTN, Bruxelles (Complément a 1'article n° 681). Dommartin mourut a Lxelles en 1919. B avait fondé en 1864, a Spa, une revue satyrique hebdomadaire, Le BUboquet. Dommartin a beaucoup voyagé a travers le monde; son guide L'Ardenne, réimprimé plusieurs fois, est devenu un ouvrage classique. B combattit toute sa vie pour la défense de la nature, contre le vandalisme moderne utilitaire. BIBLIOTHÈQUE NATIONALE, DÉPARTEMENT des ESTAMPES, Paris. — Estampes. 6 81 Bis, rouge, montures Ce cachet a été en usage pendant les années 1926 et 1927. Le nom et la date sont ajoutés a la main. 101 D — NOMS ET INSCRrPTIONS G. DORÉ (1832 - 1883), peintre, illustrateur et graveur, Paris. — Sur ses propres oeuvres, a la vente de son atelier. Gustave Doré, né a Strasbourg et décédé a Paris, qui exposa de nombreuses toiles, est plus universel lement connu par les si nombreuses et si personelles illustrations qu'il a fournies a maintes publications, notamment le Musée Anglo-Francais, qu'il fonda en 1856 avec Philip- pon, et pour de belles éditions, par exemple: Rabelais, les Contes Drolatiques de Balzac, la Légende du Juif Errant, la Divine Comédie de Dante, les Contes de Perrault, Don Quichotte, etc. On lui doit aussi un oeuvre gravé important, eaux-fortes et lithographies, décrit par Beraldi (Les Graveurs du XIXC siècle, T. VI). Ses aquarelles et dessins sont de plus en plus recherchés. Fut un peu sculpteur. Henri Leblanc a écrit le catalogue complet de son oeuvre, Paris, 1931, et G. Hartlaub lui a consacré une monographie, parue è, Leipzig en 1924. A consulter aussi: Jules Valmy-Baysse, Gustave Doré, Paris 1930. Le second volume de cette dernière publication comprend la bibliographie et le catalogue complet de 1'oeuvre, rédigé par Louis Dézé. La marqué reproduite existe en deux grandeurs. VENTES: L 1885, 10-11 avril, Paris (experts G. Petit et B. Lasquin). Atelier, F* vente. (Euvres de Doré: aquarelles et dessins, passés le premier jour, et tableaux et sculptures, vendus le second jour. Principaux prix pour les aquarelles et dessins: le Rhin allemand 2000 fr., les Fées 2050 fr., Songe d'une nuit d'été 1960 fr., même sujet 1750 fr., Lac sur les hauteurs 1700 fr., Pax et Bellum 1420 fr., Marchand juif 1400 fr. Bon nombre d'autres entre 400 et 900 fr., les moins chers environ 100 fr. — Produit des dessins et aquarelles 57.491 fr., total de la vente 122.871 fr. H. 1885, 14-15 avril, Paris (mêmes experts). Atelier, He vente. (Euvres de Doré: tableaux et esquisses peintes, puis des aquarelles et dessins dont bon nombre obtinrent de 100 k 300 fr., avec quelques prix plus élevés: 360, 500, 620 fr. Quelques tableaux par divers. — Produit 33.588 fr. Une vente de dessins et aquarelles de Doré avait eu lieu a Paris, de son vivant, le 22 mai 1875. ,3ESTENDIG DOTATIEFONDS" (Fonds de dotatidn permanent), Anvers. — Dessins et estampes. Le „Bestendig Dotatiefonds est une société privée dont le but est d'aider, par son appui financier, k l'achat de dessins, estampes, livres, etc., destinés aux instituts d'Anvers: le Mu- noir sée Plantin (notre n° 2032), le Cabinet Communal (n° 20458) et la Bibliothèque Municipale. Elle fut fondée en 1906, a 1'occasion de la vente des manuscrits du chevalier Gustave van Havre, d'Anvers (1817 - 1892), ancien président de la „Maatschappij der Antwerpsche Bibliophilen", vente faite k Amsterdam chez Frederik Muller et Cie, le 3 avril 1906. Le cachet n'est apposé que sur les pièces achetées avec 1'aide de ce fonds. Ut. 6 9 1a, a la plume, verso Sans doute la signature d'un collectionneur anglais, probablement du XIXe siècle, relevée sur un dessin italien du XVP siècle. H. DREBER (1822 - 1875), peintre et dessinateur, Rome. — Sur ses propres dessins. Heinrich Dreber, né a Dresde, surtout connu sous le nom de Franz-Dreber paree qu'élevé chez un parent du nom de familie Franz, fréquenta 1'Académie a Dresde et fut ensuite élève de Ludwig Richter dont il subit 1'influence. Vécut a Munich de 1841 a 1843, puis se fixa a Rome oü il devint l'un des grands dessinateurs du paysage italien qu'il représenta avec autant de poésie que de sincérité. Son oeuvre fut surtout connu en 1876 quand Max Jordan exposa ses tableaux et ses dessins, provenant pour la plupart de la familie de l'artiste, dans une exposition commémorative a la National-galerie a Berlin. 693' noir ou a sec 682' „KUPFERSTICHKABINETT" (Cabinet des Estampes), Dresde. — Dessins et estampes. -«rar**- Ce cachet, aux armes de Saxe, —mais sans couronne, est en usage /wX&mmmti vk depuis 1922. Pour 1'historique (£; M^jüM O de la collection voir none HtSlilÉ// n° 1645- -01 1945, * la.fin * \*\€2£||®aJ/ la seconde guerre mondiale, les \^>grjrg^/ Russes emportèrent toutes les collections. 693° H. DREUX, Paris (Complément a Partiele n° 694). Signalons encore une première vente faite a Paris sous les initiales H. D., les 7 - 8 février 1851 (experts Schroth et Roussel) comportant 42 nos de tableaux et 31 de dessins. A coHc-Worvc 68 2 b, a la plume, verso Inscription, qui parait dater du XVTF siècle, relevée sur une estampe ancienne. 102 D — NOMS ET INSCRIPTIONS M. M. DROLLING (1786-1851), peintre d'histoire, Paris. — Sur ses propres ouvrages. Dfollillf? ^ne marclue Drolling est © mentionnée dans le catalo6 9 6 a gue de la vente Delestre griffe signature-. (sous les initiales M.D , Paris, 14 décembre 1936), au n° 37, ainsi signature griffe de la vente de l'artiste 19 mars 1851". Cette vente est celle de Drolling fils, Michel Martin, et bien que le catalogue ne mentionne pas de timbre, il parait certain que la griffe en question est la sienne, plutöt que celle de son père, Martin (1752 - 1817). D'ailleurs, pour ce dernier, on ne trouve pas de vente après décès. Nous n'avons pu trouver cette marqué, notre représentation ci-contre n'est pas une reproduction, seulement une mention pour mémoire. DROS, Bamberg (Complément a Partiele n° 697). VENTE: 1912, 15 février, Munich (chez Helbing). Projets d'architecture, surtout franconienne, topographie; Balthasar Neumann: plan de la Résidence du Würzbourg (1735). Ensuite: antiquités, sculptures en bois, livres, etc. MUSÉE BOYMANS, Rotterdam. — Estampes. ©Cachet entré en usage en 1955 et apposé depuis sur tous les doublés d'estampes a vendre ou a échanger, 7 0 0" qu'ils proviennent de legs, de donabrun, verso tions ou d'achats. „PRENTENKABINET der RIJKSUNIVERSITEIT" (Cabinet des Estampes de 1'Université), Leyde. — Estampes. Timbre employé par ce Cabinet a DUBBEL 1'occasion de la vente ci-dessous. R.P.K.L VENTE: 1948, 11 - 13 mai, Amster. dam (chez Paul. Brandt). 338 N°* de 700 doublés d'estampes anciennes et monoir. verso demes p,^ ^ elevés CABINET ROYAL des ESTAMPES, Copenhague. — Estampes. __>____^^ Marqué employée quelquefois [D UB LET I P°ur ks estampes doublés ou I vendues. Nous renvoyons pour ce 7 0 0 0 Cabinet au n° 1635 du volume bleu ou brun Principal et du présent suppléverso ment. 7 7 02*, a la" plume, verso Signature relevée sur des dessins d'ornements francais fin XVI* siècle, oü figuraient aussi les marqués Flury-Hérard (n° 1015) et Ph. de Chennevières (n° 2072 - 2073). On avait pensé a Jean Dubois le jeune (Fontainebleau 1645 - 1694), mais 1'initiale est bes lisiblement g, et non J, et 1'époque du dessin certaüiement antérieure. Probablement un amateur du milieu du XVE*. L. J. C. DUCORNET (1806 - 1856), peintre, Lille et Paris. — Dessins et estampes. 702b, bleu, recto Louis Joseph César Ducornet, connu comme le peintre né sans bras, sut si bien se servir de ses pieds qu'il parvint k manier le crayon et le pinceau avec une dextérité tellement étonnante que Louis Watteau, directeur de 1'École des Beaux-Arts de Lille, ville oü Ducornet naquit, n'hésita pas a 1'admettre en 1819 au nombre de ses élèves. Pensionné par la ville de Lille, et par Louis XV lil, il put se rendre a Paris oü il entra dans 1'atelier de Lethière et acheva de se perfectionner. Sa peinture se distingua par une richesse de coloris toute particulière. B exécuta beaucoup de portraits. Quand il mourut son père était encore vivant mais infirme et sans fortune. Un appel fut alors adressé k tous les artistes en faveur de Ducornet père dont le dévouement pour son fils était proverbial. Chacun s'empressa d'apporter son obole et le tout, tableaux, aquarelles et dessins fut réalisé dans la vente ci-dessous. VENTE: 1856, 3-4 juillet (dir. Pillet et E. Weyl). lre Partie: 30 n°* de tableaux et esquisses et 29 n°* de dessins (le dernier n° est un lot de 339 dessins et études) par feu Ducornet, 24 lots d'estampes de divers artistes de moindre importance. 2* Partie: tableaux, dessins et objets offerts par les artistes. 43 Tableaux (1 Diaz, 1 Harpignies, 1 Ph. Rousseau), 22 aquarelles (1 Cham, 1 Delacroix, 1 Hervier), 42 nos de dessins (1 Decamps, 1 Greuze, 3 Rude), 22 n°* de gravures, photographies, objets d'art. Miss DUDGEON (fin du XLXe siècle), Angleterre. — Estampes. DUDGEON COLL'N l8^I ART GAL Y LEICE STE R 7 0 2 c, noir, verso Marqué apposée sur les 1245 estampes données par Miss Dudgeon aux „City of Leicester Museums and Art Gallery". B existe aussi un second cachet, semblable, avec texte: „Leicester Art Gallery, Dudgeon Collection, 1891". E. A. DUEZ (1843 -1896), peintre et graveur, Paris. — Sur ses propres ouvrages. Ernest Ange Duez, né a Paris, fut élève de Pils; premier Salon en 1868. Sa peinture triptyque, illustrant la vie de 1 'évêque Cuthbert, eut un grand succès. Duez a peint beaucoup de paysages et marines, de son temps estimés, tombés depuis dans 1'oublL VENTE: 1896, 11 - 12 juin, Paris (chez G. Petit). 702*, noir, recto 103 D — NOMS ET INSCRIPTIONS PAOUL OUFY 702f noir généralement recto Catalogue avec son portrait. Atelier: tableaux, pastels, aquarelles, dessins et estampes, produit 40.400 fr. et collection particuliere: quelques tableaux et dessins anciens et modernes, estampes modernes et objets d'art, produit 43.000 fr. (Euvres offertes (tableaux, pastels, dessins, sculpture) 39.100 fr. — Produit 112.500 fr. 702e, a la plume, verso Cette marqué se rencontre sur des gravures d'ornements francaises du XVLTT5 siècle. On ne sait rien d'un collectionneur de ce nom (J. Duflos). R. DUFY (1877 -1953), peintre et graveur, Paris. — Sur ses propres oeuvres. Raoul Dufy, né au Havre, décédé a Forcalquier (Basses- Alpes), fut élève a 1'École des Beaux-Arts. A ses débuts il peignit des compositions religieuses ou allégoriques qui ne laissaient guère prévoir qu'un jour il se taillerait une véritable célébrité, surtout comme aquarelliste, avec des scènes de champs de courses, de canotage, de plages (Le Havre, Trouville, etc), des paysages, des nus, des portraits. Premier Salon a Paris, celui des Artistes Francais, en 1901, puis Indépendants en 1903 et Salon d'Automne dont il était sociétaire. A été décorateur: tissus, tapisserie, céramique. Blustrateur abondant, citons de: G. Apollinaire, Le Bestiaire, et Le Poète assassiné; R. Allard, Elégies martiales; G. Coquiot, La Terre frottée d'ail; Alph. Daudet, Tart ar in de Tarascon; P. Fleuret, Friperies; Mallarmé, Madrigaux; Eug. Montfort, La Belle-Enfant; Verhaeren, Poèmes légendaires de France et de Brabant. Important oeuvre gravé oü Pon remarque surtout la série de lithographies en couleurs „La Mer", le portrait de G. Coquiot, et „Les Baigneuses". Nombreuses' expositions particulières (avec catalogues), a Paris: Exposition des Maitres de 1'Art Indépendant, Petit-Palais, 1937; Galerie L. Carré, 10-31 octobre 1941 (aquarelles et dessins); juinoctobre 1953, Musée National d'Art Moderne (par B. Dorival, préface de J. Cassou); mars 1954, Maison de la Pensée Francaise (avec L. A. Moreau). A Nice: mars 1954, Galerie des Ponchettes (notices par J. Cocteau et G. Salles). Genève: 1952, Musée d'art et d'histoire (notices de P. Bouffard et P. Courthion). Madrid: avril 1954, Institut francais en Espagne. New-York: 1936, Bignon Gallery. Modern french tapestries by Braque, R. Dufy ... (préface par Ed. Hériot). En dehors de divers albums de reproductions de ses ceuvres signalons les ouvrages suivants: Chr. Zervos, R. Dufy, Paris (1929); M. Bende Turique, R Dufy, Paris 1930; J. Cassou, R. Dufy, poète et artisan, Genève 1946 (Les Trésors de la peinture francaise); M. Gauthièr, R Dufy, Paris 1949 (Les Gémeaux n° 5). Le timbre reproduit a servi pour les dessins et estampes. E existe de plus, pour les peintures, une griffe signature „Raoul Dufy" (largeur 50 mm). Ces deux marqués furent apposées, par les soins de la veuve, sur les ceuvres de 1'atelier qui ne fut pas dispersé mais conservé par elle. 7 0 2*, noir. verso Cachet rencontré au verso d'un dessin hollandais du XVIIe siècle au recto duquel la marqué du collectionneur genevois de ce nom (voir none n° 1440) avait été grattée. Peut-être s'agit-il du même amateur, ou de son père, ou d'un parent. „The ART INSTITUTE of CHICAGO", Département des Estampes et Dessins, Chicago. 702» Marqué utilisée pour les doublés. bistre. verso Voir Partiele principal n° 32b P. DUPONT (1870- 1911), graveur, Amsterdam. — Sur les estampes et les dessins de sa succession. ATELIER P. DUPONT 705" noir, recto 705" noir. recto Pieter Dupont, né a Amsterdam, commenca a dessiner dès son jeune age. D'abord employé a. la Compagnie néerlandaise des Chemins de fer de 1884 a 1887, il fut encouragé par un de ses chefs a choisir une carrière plus artistique. II prit alors des lecons de dessin et fut élève de 1'Académie des Beaux-Arts a Amsterdam en 1889. Après un séjour k Paris, il fut nommé professeur de dessin a une école du soir a Amsterdam jusqu'en 1896. La même année, nouveau voyage a Paris; il resta en France jusqu'en 1902. Y rencontra Steinlen (voir notre article n° 2312b) dont il a gravé un portrait. Nommé en 1902 professeur de gravure a 1'Académie des Beaux-Arts d'Amsterdam oü il réorganisa considérablement 1'enseignement des arts graphiques. Se fixa en 1904 k Hilversum, village oü il mourut. Dupont est surtout estimé comme graveur au burin. B avait commencé de graver a 1'eau-forte en 1893 sous 1'infiuence de M. W. van der Valk. De 1898 date sa première épreuve au burin, qui devenait sa technique favorite, paree que répondant le plus a sa prédilection pour une représentation frès exacte et fort détaillée. Beaucoup de ses gravures, celles avec chevaux de labour sont les plus intéressantes, furent publiées par les marchands d'art E. J. van Wisselingh & Ce a Amsterdam. On trouve le catalogue de son oeuvre dans le livre de son fils W. F. Dupont, Pieter Dupont, zyn leven en werken (Oisterwijk 1947), qui décrit 107 pièces. La marqué 705* a été apposée sur les estampes imprimées après la mort de l'artiste sous la direction de son ami W. Witsen (voir Partiele n° 2583*). On rencontre le cachet 705° sur ses dessins, il y fut mis par quelques amis, dont M. W. van der Valk, chargés du soin de sa succession. MUSÉE PAUL DUPUY, Toulouse. — Dessins et estampes. Le musée Paul Dupuy, aménagé dans 1'ancien Hötel Besson, comprend, avec une section d'objets 104 D — NOMS ET INSCRIPTIONS d'art, un cabinet de dessins et d'estampes. Parmi *Jy ^6- Sf CABTNET \c ,^ossw[ Z [ des r< oupuv • USTAMPESJ. \tolosa\ 0(JLO& 7 0 5 0 705c les sept mille feuilles, les meilleurs maitres toulousains comme A. Rivalz et J. Chalette sont bien représentés, ainsi que les graveurs R. Bresdin et H. de Toulouse-Lautrec. Conservateur actuel Robert Mesuret, il Pest en même temps du musée SaintReymond, fondé par la ville de Toulouse en 1892, consacré a la sculpture antique, et qui ne possède ni dessins ni estampes. Depuis la réorganisation des musées de la ville toutes ces feuilles sont rassemblées au musée Paul Dupuy. La première marqué, n° 705°, est la plus ancienne. Elle a été abandonnée pour la seconde, n° 705d, actuellement en usage, rédigée en langue d oe. Pour une troisième ancienne marqué voir au n° 191 la. „KUNST-AKADEMIE ", Académie des Beaux-Arts, Düsseldorf (Complément a Partiele n° 706). Wilhelm Lambert Krahe (1712 -1790), peintre lui-même, vécut de 1736 a 1756 a Rome, oü il devint en 1751 membre de 1'Académie de St. Luc et oü il recueillit des moulages, dessins et estampes, provenant en partie de la succession de Pietro Leone Ghezzi (pas 1'élève de Maratti). Sur la recommandation de son protecteur, le fameux cardinal Alessandro Albani, il fut nommé en 1756 directeur de la galerie de tableaux a Düsseldorf. Krahe fonda aussi dans sa ville natale une école de dessin oü ses collections d'art servaient k 1'enseignement. En 1778 1'Académie acquit pour 26.000 thalers (et pas pour 31.000 thalers comme indiqué dans le volume principal) sa collection de plus de 36.000 feuilles dont 5524 dessin originaux et 15.563 estampes; toutes les écoles y étaient représentées, surtout 1'école d'Italie, mais il y avait peu de pièces exceptionnelles. Voir le catalogue par lila Budde, paru a Düsseldorf en 1930. Deux carnets de Guglielmo della Porta ont une valeur considérable. Citons aussi une collection de projets d'architecture parmi lesquels des feuilles de Peter, fils de Lambert Krahe. Voir encore: Richard Klapheck, Die Kunstsammlungen der Staatlichen Kunstakademie zu Düsseldorf, Düsseldorf, 1928 (avec historique de la collection) et sur le même sujet Pétude d'Bla Budde dans Der Cicerone, 1927, pp. 282 - 285 et 1'introduction du catalogue détaillé Von Gabriel bis Paul Klee, von Lambert Krahe bis Theo Campion, 1953.1'Lostitut porte actuellement le nom de „Staatliche Kunstakademie" et la collection graphique a été déposée au Musée Municipal depuis 1932. Lors de l'achat Krahe les dessins et estampes furent munis du cachet reproduit au n° 2309 du présent volume. E. et A. DUTUIT, Rouen (Complément a 1'article n° 708). sgjjj^ En 1927 parut le catalogue raisonné ™— et illustré des Dessins des écoles du nord 7 0 9 a de la collection Dut uit par Frits Lugt; violet ou on y trouve aussi 1'historique de la bleu, recto collection. Voir encore un article illustré dans la revue Les Arts, n° 11 (déc. 1902). Autre marqué apposée sur des dessins et estampes des collections Dutuit conservées au Petit-Palais. Signalons, en addition k notre article du volume principal, que la marqué n° 708 existe aussi en format doublé (20 mm. au lieu de 10 mm.) et que bien qu'apposée sur des dessins et estampes, elle est, dans ces deux formats, employée particuhèrement dans les livres. Malheureusement la grande marqué a été imprimée sur beaucoup des meilleures estampes, au recto, et les défigure crueüement. Pour la marqué 709, reproduite au volume principal, elle est généralement en violet, et toujours au recto. Rev* A. DYCE (1798 - 1869), Londres. — Dessins et estampes. Le Reverend Alexander Dyce, né a Edimbourg, recut son éducation a Exeter College, Oxford. Son père, appartenant a l'„East India Company" aurait préféré voir son fils suivre la même carrière, mais Alexander se sentit la vocation religieuse. Pourtant, a partir de 1825, il se voua entièrement a la littérature et se fixa a Londres. Tout jeune, a 20 ans, il avait déja édité „Jarvis's Dictionary of the language of Shakespeare". Beaucoup de publications suivirent, la plupart de poètes anglais. En 1857 parut 1'excellente édition en 9 volumes de Shakespeare, domaine oü il s'était spécialisé. Cet érudit mourut a Londres et légua au „Victoria and Albert Museum" (notre n° 2503) sa belle bibliothèque et une collection importante de dessins et estampes de toutes écoles. Notons parmi les dessins des feuilles de Raphaël, du Corrège, du Tintoret, Baldung Grien, Holbein, Dürer, Goltzius, Van Goyen, Waterloo, Ruisdael, P. Bril, de Gheyn, Rubens, Callot, Poussin, Claude, Boucher, A. et J. Cozens, Wilson, Reynolds, Gainsborough, Girtin, Morland, Sandby, Wilkie, Rowlandson et Stothard. Voir le catalogue par G. W. Reid, Londres 1874. La marqué fut apposée par le musée. 711 Ms, verso 105 H. INITIALES D Marqué non identifiée, relevée sur 111 a des eaux-fortes de Rembrandt. è sec, recto •VcA „POLYTECHNIKUM", Zürich. 4«"* Marqué apposée par eet institut 711 b (voir 2066*), a cóté de sa marqué noir même, sur les doublés vendus. BIBLIOTHÈQUE NATIONALE, DEPARTEMENT des ESTAMPES, Paris. — Estampes et dessins. Cette marqué, dont la lettre D signifie 0.ooooo Don, est en usage au Cabinet des Estampes depuis 1913 environ et encore 711 e actuellement. noir. recto Elle est apposée dans le coin droit. Earl of DALHOUSIE, Ecosse. — Dessins anciens. ,.h, Cette marqué figurait sur les in•Sgr téressants dessins conservés dans deux albums, du XVUT' siècle, contenant l'un des dessins de Rembrandt et son 717 école (surtout de Nicolaes Maes), noir 1'autre des dessins italiens des XVP et recto XVH8 siècles. Ces deux albums furent acquis par la maison P. et D. Colnaghi &C°.,de Londres, en 1922. Peu après, le premier album était entre les mains de la maison Cassirer de Berlin, qui vendit les feuilles séparément, et 1'autre passa presque en entier dans la collection F. Lugt. Plusieurs des dessins portaient, au verso, manuscrites, les initiales J.G. (voir n° 1460d). L'actuel Earl of Dalhousie ne dispose d'aucune information sur un collectionneur de ses ancêtres qui aurait eu la marqué reproduite, et encore moins sur les initiales. Des restes de la collection, sans grand intérêt, passèrent anonymes dans une vente chez Sotheby a Londres le 23 février 1955. Duke of DEVONSHIRE, Chatsworth (Complément a Partiele n° 718). William Cavendish, troisième Duke of Devonshire (1698 - 1755) parait avoir, comme son père, acheté des dessins importants, certains provenant des collections Lanier et Sir Peter Lely. Voir 1'intéressant article de F. J. B. Watson dans The Burlington Magazine, LXXV (septembre 1944), p. 224 e.s. Rectifions nos précédents renseignements sur la demeure de Chatsworth; elle fut en réalité construite entre 1687 et 1706 et non par le collectionneur J. Talman voir n° 2462, mais par son père, 1'architecte William Talman. Pour l'historique du chateau, voir la publication instructive de Francis Thompson, A History of Chatsworth, Londres 1949. Actuellement les collections constituent une fondation. Viscount DOWNE (né en 1903), Wykeham Abbey, Scarborough. — Estampes. Richard Dawnay, 10" Viscount Downe et Baron Dawnay of Danby, fut G7S élève & Eton College et a Sandhurst. B appartient aux Grenadier Guards et 719" passa les années 1926 - 1930 a Newnoir ou York a la Chase National Bank. Deviolet, verso puis 1942 il a réuni une série remar- quable d'eaux-fortes de Rembrandt, peut-être la plus importante collection particulière de ce genre en Grande-Bretagne. B possède également un certain nombre des pointes-sèches de Muirhead Bone. G. DANYAU, Paris (Complément a Partiele n° 720). Georges Danyau qui vivait de 1832 a 1894 s'était formé une jolie collection de dessins anciens dont la plupart sont restés dans la familie. La marqué se rencontre aussi en noir, au recto. Lord DERBY, amateur anglais. — Estampes et dessins. B semble que le premier amateur nj) " de ce nom ait été le lfr5 Earl of Derby, né en 1664 et mort en 1735. La marqué 7 2 0 * figure entre autres sur les feuilles d'un noir recueil portant 1'année 1715. Une recto grande partie des dessins et estampes, en général pas du meilleur choix, passait dans les ventes ci-dessous. VENTE: 1953, 19 octobre, Londres (chez Christie). Dans cette vente, consacrée surtout aux livres, manuscrits et autographes, passèrent 11 nos de dessins anciens, parmi lesquels un vieillard assis, par Rembrandt, de 1628, £ 99 15 s, et 26 n°* d'estampes principalement par Rembrandt. II. 1954,2juillet, Londres (chez Christie). Estampes (17 a°*) et quelques dessins (10 n°"). B y avait la 1'album de 1715, cité plus haut, contenant des estampes, dont les meiUeures, surtout des Dürer, furent vendues séparément Les dessins étaient surtout d'intérêt topographique et archéologique. Marqué non identifiée relevée sur une estampe d'après van Dijck. 721» A. DONNADIEU, Londres (Complément a Partiele n° 726). Comme on a relevé la marqué accompagnée de la signature de Donnadieu, on peut assurer qu'elle lui appartient et que la réserve exprimée dans notre premier volume est superflue. 2*3 7 2 9, a la plume Ce paraphe, reproduit dans none volume principal comme non identifié, a été vu aussi sur des dessins flamands, notamment des Brueghel de Velours. Certains le donnent au peintre-graveur bien connu J. J. de Boissieu (1736 - 1810). Remarquons que dans VEloge de de Boissieu, de 1810, rien ne fait supposer qu'il ait été collectionneur. B y a bien une autre marqué, composée des initiales DB unies et correspondant au monogramme employé par de Boissieu comme signature, mais elle ne figure que sur ses propres ceuvres. 106 DB DB 729» noir, recto .-/—», Marqué non identifiée qu'on peut (7\ lire B. B. lettres sous lesquelles nous ^-y-^Jpf 1'avons déjè reproduite, n° 345a, ou öt^' D. B., oü nous la répétons. J. A. BOUSSAC (né en 1885), industriel, Paris. — Dessins anciens. Jacques Auguste Boussac, né a Paris, ®s'intéressa trés jeune aux arts graphiques. Vers 1906 il collectionna des MtamnHi Ae. Callot et de Rembrandt dont Ü se sépara bientót pour se consacrer aux dessins, surtout aux dessins anciens. II recueillit aussi des enlumi- nures, des tableaux et, exceptionnellement, quelques feuilles du XIXe siècle. L'ensemble devint peu a peu nombreux et de haute qualité, comme le montrent les comptes rendus ci-dessous des 3 ventes dans lesquelles il fut dispersé. J. Boussac, trés pris par ses occupations professionnelles, n'en constitua pas d'autre. II avait prêté a plusieurs reprises des dessins pour les expositions organisées par 1'expert Max Bine dans sa „Galerie Balzac", rue Balzac, notamment celle du 15 novembre 1923 dont la moitié des feuilles environ lui appartenaient. La marqué, qui ne figurait que sur les feuilles de la vente II (10-11 mai 1926), la seule faite sous le nom de J. Boussac, offre les initiales D, pour Dumaine, nom de jeune fille de Madame Boussac, et B, pour Boussac. VENTES: I. 1924, 25 février, Paris (expert Max Bine). Collection de M. X..., 72 n°» dont 13 d'une autre provenance (Captain H...). Dessins des XVe, XVP5 et XVIIe siècles. Des feuilles appartenant a J. Boussac les 3 plus fortes enchères furent pour Rembrandt, Trois personnages 17.000 fr., le Pérugin, Téte d'homme de face 11.500 fr. et Schongauer, Vierge sage 18.000 fr. Autres principaux prix: Deutsch, Trois cavaliers dans un paysage 5500 fr.; Ecole allemande XVe, La Vierge et PEnfant 3000 fr.; Ecole bolonaise XVIe, Madone 4500 fr.; Cl. Gellée, Paysage avec ruines 6200 fr., Paysage maritime 2500 fr.; Glockenton 1'ainé, L'Annonciation 4200 fr.; Lagneau, Portrait d'homme 5100 fr., Portrait de vieillard 4950 fr.; Lucas de Leyde, Joseph expliquant les songes 4200 fr.; Michel-Ange, Prométhée enchainé, contre-épreuve, 2400 fr.; Schongauer, Vierge sage et étude pour Sainte Ursule 6500 fr.; Titien, Paysage animé de guerriers 4000 fr.; van Dijck, Composition allégorique 8700 fr., Portrait du peintre Peter Bruegel 5000 fr. — Produit 208.440 fr. TL 1926, 10-11 mai, Paris (a la Galerie G. Petit, experts M. Paulme, B. Lasquin, Max Bine). „Collection de M. J. Boussac", 250 n09. Dessins et aquarelles des écoles francaise et étrangères du XVe au XIX0 siècle, enluminures. Pour la section XVe - XVIP siècles (n°* 1 a 145) les plus hauts prix furent: Miniature école de Bourgogne XVe siècle 49.000 fr.; Rembrandt, Femme nue couchée vue de dos 38.000 fr., (2 autres Rembrandt, Paysage avec moulins 18.000 fr. et Chaumière au bord d'un chemin 17.000 fr.); Miniature francaise XVe siècle, Le Christ pleuré par deux saintes femmes et un ange 25.000 fr.; Dessin a la plume, école francaise XVe siècle, Portrait de Philippe le Bon, duc de Bourgogne 22.000 fr. Autres prix a signaler: attribué a Robert Campin (le Maitre de Flémalle), 1'Annonciation k Marie 17.000 fr.; Dumonstier, Portrait d'homme 18.100 fr.; J. Fouquet, La Vierge et PEnfant dans un encadrement de niches 15.000 fr.; CL Gellée, série de 8 dessins, chacun 10.000 a 1500 fr.; Lagneau, 3 têtes d'hommes, chacune 5000 a 4500 fr.; Le Guerchin, 9 dessins (les meilleurs de 4300 a 1700 fr.); attribué au Titien, Téte de jeune homme 10.500 fr.; Ecole de H. Memling 12.000 fr., van Goyen, 8 dessins (5 de 5500 a 2700 fr., les autres moins); Ecole de L. de Vinei, Téte de jeune homme de profil k gauche 8500 fr. — Des dessins du XVUT5 (n°* 146 a 244) citons principalement: Attribué a Chardin, La Brodeuse 16.600 fr.; Ecole de C. N. Cochin, Bal de Cour 17.000 fr.; Fragonard, 5 n°» dont Halte dans un bois 21.000 fr., attribué au même, La Consultation 16.300 fr.; J. B. Huet, Pastorale 27.100 fr.; J. Prévost, Vase, fruits et fleurs sur une console de marbre 10.000 fr.; Prud'hon, 1'Amour a la flèche 11.600 fr.; Hubert Robert, 7 nos dont Portique et nymphée d'une villa a Rome 14.500 fr.; J. Russeü, Tête de femme (Mrs. LushingtonT), pastel, 17.500 fr.; G. B. Tiepolo, 7 n°* dont St. Jean et 1'Ange, et St. Mare et le lion, deux pendants 15.200 fr.; D. Tiepolo, 3 nos dont Salomé 7200 fr. Seulement 6 dessins du XLXe siècle (n0* 245 - 250) dont Daumier, Trois personnages autour d'une table 4100 fr.; et Ingres, Portrait de Guillon-Lethière 8000 fr.; les autres par Eug. Isabey, Lami et Th. Rousseau. — Le produit dépassa un million. III. 1931, 4 mars, Paris (expert Max Bine). „Collection de Mr. J. A.B." 118 N°* de tableaux et dessins décrits, mêlés, dans un seul même ordre alphabétique. Nous ne nous occupons que des dessins. Principaux prix: F. Boucher, La Petite jardinière 8200 fr., Paysanne portant son enfant 25.500 fr.; attribué a R. Campin, L'Annonciation a Marie 6000 fr.; Cl. Gellée, 9 dessins dont le Chevrier 7800 fr., les autres 4000 k 1450 fr.; Greuze, La Bonne Mère 13.800 fr.; Attribué a H. Holbein le jeune, Portrait d'homme 4050 fr.; Lagneau, Portrait d'homme 4800 fr.; F. Le Moyne, Cérès et Pomone, gouache, 10.500 fr.; Léonard de Vinei, Tête de jeune femme 27.000 fr.; P. Patel, Paysage maritime 3200 fr.; Rembrandt, Paysage 11.100 fr.; Hubert Robert, Femme au puits 5000 fr.; J. Russeü, Portrait de Mrs. Lushington 30.000 fr.; Schouman, Perroquet rouge sur une branche 4600 fr. et Perroquet vert 3900 fr.; attribué a R. van der Weyden, Le Portentent de Croix 6400 fr. Marqué non identifiée relevée sur des dessins hollandais des XVIP et XIXe siècles. 731" noir, verso J. H. de BOIS, Haarlem (Complément a Partiele n° 733). B mourut en 1946. On lui doit plusieurs publications e.a.: L'oeuvre graphique complet d'Odilon Redon, avec introduction et liste de ses estampes (La Haye 1913, 2 vol.). Ce perspicace marchand sentit l'un des premiers la valeur artistique des ceuvres de Redon, Gauguin e.a., qu'il fit connaitre dans son pays oü ils étaient presque inconnus. Sa collection fut dispersée dans différentes ventes a Amsterdam, Haarlem et La Haye. Voir Partiele de P. H. van Moerkerken, „In memoriam J. H. de Bois" dans Maandblad voor Beeldende Kunsten 1946, pp. 143-144. B apposa un timbre sec: J. H. de Bois Haarlem Éditeur, dans un rectangle sur ses éditions (eauxfortes de G. C. Haverkamp, M. W. van der Valk, S. Jessurun de Mesquita e.a.). 107 DC DFR A. G. DECAMPS, Paris (Complément a 1'article n° 734). Voir sur Decamps la monographie de Pierre du Colombier, Paris, 1928. La vente ci-dessous prend place entre nos I et II. VENTE: 1860, 19 - 20 décembre, Paris (expert F. Petit). Tableaux, dessins, esquisses et croquis de M. Decamps provenant, selon 1'introduction au catalogue, de 1'atelier du maitre. T)PT2 Ce cachet se rencontre sur des dessins ■"■»L»IS f (jg qualité moyenne. On n'en connait 7 3 5* pas la solution. Peut-être francais vers rouge, recto la nn du XVLTJ* siècle. Timbre d'un monteur? DIETRICH & Cie, éditeurs d'art, Bruxelles. — Estampes modernes. Nous répétons ici cette marqué a sec reproduite et commentée au n° 31 lb du présent supplément. D. DAULBY? (fin XVHJe siècle), amateur anglais. 1 Estampes. Cette marqué a été relevée sur une estampe de Rembrandt et on a voulu I'attribuer a Daniël Daulby, 1'auteur du Descriptive Catalogue of the Works [c'est-a-dire les eaux-fortes] of Rembrandt and his scholars, Liverpool 1796. D. DURELLI (1660 - 1694), artiste, Milan. — Dessins anciens. Cette marqué, citée au volume principal comme non identifiée, est probablement celle d'un artiste italien, Durello DureUi. Elle figure sur beaucoup de dessins italiens du XVT5 et du commencement du XVII' siècle au Musée Teyler a Haarlem. 737 Abbé E. DESNOYERS (1806-1902), archéologue, Orléans. — Estampes. 740* a sec, recto en haut L'Abbé Edmond Francois Desnoyers, né et décédé a Orléans, avait formé, en une quarantaine d'années de recherches et de dépenses, une nés grosse collection d'estampes anciennes et modernes, environ 18.000 pièces, qui passa, par son legs universel de 1902 a la ville d'Orléans, au musée de cette ville (voir n° 19990). Succédant & Montelier il fut directeur, a partir de 1877, du Musée Historique de la Ville d'Orléans, branche du musée devenue autonome en 1855, d'abord dans les batiments du musée puis, en 1882, dans 1'Hötel Cabu. Cette même année 1'Abbé Desnoyers publia le catalogue du Musée Historique (Orléans, Herluison; nouvelle édition augmentée pour le Musée lapidaire, en 1884). Fondateur et président de la Société Archéologique et Historique de 1'Orléanais. Chevalier de la Légion d'Honneur 1890. Protonotaire apostolique 1895. La première marqué était en usage au „Musée Historique" d'Orléans et figure sur des estampes, plus souvent sur des livres. Elle présente 2 D entrelacés, une partie de 1'écusson d'Orléans, surmonté d'une couronne et deux flambeaux croisés. — Voir ttois autres marqués aux nos 668d, 2053* et 2053b. Marqué non identifiée, relevée sur des eaux-fortes de Rembrandt E. DURAND, Paris (Complément a Partiele n° 741). Une vente B**, 29-31 mars 1837 a Paris (expert Roussel) contenait des antiquités et un lot d'estampes, provenant du Cabinet du Chevalier Durand. E. D. FORGUES (1857- 1933), Premier Président de la Cour d'Appel, Paris. — Estampes. Eugène Daurand Forgues était le fils de récrivain Emile Forgues qui signait Old Nick. C'est vers 1900 que dans le but de réaliser un panorama aussi complet que possible de 1'eauforte originale moderne en noir, il commenca sa collection, d'ailleurs avec des moyens modestes. Les artistes francais y étaient surtout représentés, mais parmi les éttangers il ne né- gligea point Bonington, Mary Cassatt, Seymour Haden, Jongkind et Zorn, et les peintresgraveurs contemporains: Boussingault, Dunoyer de Segonzac, Frélaut, Laboureur, M. Laurencin, Maillol, Matisse, Naudin, Pascin, Picasso, Vlaminck, etc. y voisinaient avec Besnard, Corot, Delacroix, Manet, Meryon, Millet, Renoir. VENTE: 1942, 3 juin, Paris (experts Paul Prouté et H. M. Petiet). 232 Nos d'estampes modernes. Quelques prix: Bonington, Bologna 2000 fr.; M. Cassatt, Le Sein 2200 fr., Maternité 4100 fr.; Corot, Environs de Rome 3000 fr.; Delacroix, Rencontre de cavaliers 2300 fr.; Forain, A la table de jeu 3750 fr.; Jouas, Illustrations pour la Cathédrale et le Quartier Notre-Dame (46 pièces) 10.550 fr.; Jongkind, Port de Honfleur 2200 fr.; Millet, Départ pour le travail 3250 fr.; Picasso, Les Pauvres 3000 fr.; Renoir, Etude pour baigneuses 4000 fr., le Fleuve Scamandre 3250 fr. 743' rouge recto Monogramme releve au verso dun dessin de Jacques Prevost, de la collection Ph. de Chennevières qui a noté, au verso, parmi d'autres provenances, celle de Rude. II offre toutes les lettres composant ce nom avec de plus 1'initiale F. pour Francois et Pon est bien tenté de le donner au célèbre sculpteur 743" plume, verso 108 DEM DG (1784-1855). Pourtant nous n'avons pu le retrouver sur aucun des dessins du maitre lui-même, notamment ceux de Dijon et du Louvre. Et nous n'avons non plus trouvé tracé d'une collection de dessins qu'il aurait possédée. Marqué composée des lettres D.E.M., non identifiée, rencontrée sur un dessin de Heemskerk. Elle est a sec et imprimée au recto. 743° Inscription désignant le marchand d'estampes et directeur de ventes A. G. de Visser, éLt/tf de La Haye, et mise par la maison Frederik Muller & C*6, d'Amster'46* dam, au verso des estampes (pour la crayon plupart des portraits gravés anciens) verso qu'elle acheta en bloc provenant du fonds de Visser, vers 1890. M. DELACRE (1862 tique d'art, Gand. — modernes. 1938), savant et criDessins anciens et 747» rouge ou vert étiquette collée sur les montures Maurice Delacre, né a Bruxelles, fit de brillantes études a 1'Université de Louvain. Après des séjours a Bonn, Paris et Munich, il fut nommé professeur de chimie a 1'Ecole Militaire en 1891, professeur extraordinaire a 1'Université de Gand, faculté des sciences, en 1892; promu professeur ordinaire en 1896. Ses travaux sur la pinacoline et la benzène font autorité; son Histoire de la Chimie obtint le prix Binoux de 1'Académie des Sciences de Paris (1919). Comme collectionneur, il commenca a acheter des dessins pour son beau-père Oscar Fanyau en 1902, d'abord par 1'acquisition de la collection Paquet, de Lille (1500 dessins, voir notre n° 2012), épurée depuis, et ensuite par des achats séparés. La collection Paquet comprenait une partie de la collection Rouzé-Huet (voir none n° 1742), qui comptait primitivement dix mille dessins environ. Notre amateur consacra les dernières années de sa vie a 1'étude des dessins anciens; ses opinions sur 1'authenticité différent trés souvent de celles des autres critiques d'art, comme 1'attestent ses études publiées dans les Mémoires de F Académie Royale de Belgique ou en volumes. Citons spécialement ses recherches sur les dessins de Rubens, van Dijck 1932 et 1934, et Michel-Ange et, en collaboration avec P. Lavallée, Dessins de maitres anciens, Paris-Bruxelles, 1927. L'hötel que Delacre habitait a Gand, bati par van Rysselberghe, était un petit musée, rempli d'oeuvres d'art. Les initiales de 1'étiquette sont D (qui ressemble a un O), pour Delacre et F. pour Fanyau, beau-père de nobe collectionneur. Cette étiquette existe en deux dimensions, la plus grande, celle reproduite, imprimée en rouge, employée pour les pièces jugées plus importantes, la plus petite, en vert, pour celles estimées moindres. VENTES: I. 1941, 15 décembre, Paris (experts Schceller et Max-Kann). Douze tableaux anciens et 21 tableaux modernes; 18 nos de dessins modernes et deux sculptures de Rodin. LT. 1949, 21 -22 juin, Berne (chez Gutekunst et Klipstein). Dessins 505 n°* et 28 lots. Quelques prix en francs suisses: attr. a van Dijck, Portrait de Philippe Le Roy 2400 fr., et Paysage boisé 1450 fr.; Cl. Gillot, Trois acteurs 1400 fr.; C. Guys, Cavaliers et équipages 1400 fr.; Jordaens, Diogène 1850 fr., Marchande de gibier 1600 fr.; N. Pérignon, Vue de Bale 1650 fr.; P. J. Redouté, Recueil de 55 aquarelles 1250 fr.; Andrea del Sarto, Etude de femme 3200 fr.; J. van Score 1, Vue de Jérusalem 1750 fr.; D. Vinckeboons, Le Baptême de 1'eunuque 1250 fr.; Watteau, Portrait d'un gentilhomme 1400 fr. in. 1950, 26 juin, Paris (experts C. et T. Catroux et L. Huteau). Dessins anciens et modernes (en fait, les rachats de la vente IL). Vente anonyme, „collection d'un amateur". 153 Nos (plus 4 lots ajoutés) dont 27 pour les dessins modernes (7 de lots) et 126 pour les dessins anciens (28 de lots). Dans les anciens: attr. a F. Boucher, 4 n°*, dont L'Education de la Vierge 55.000 fr. et Cour de ferme 52.000 fr.; attr. k Cesare da Sesto, Tête d'homme 45.000 fr.; Ecole flamande d'après van Eyck 18.000 fr.; attr. a Jan Fijt 23.000 fr.; Jordaens, 8 n°" dont Diogène 58.000 fr.; Ecole de Watteau, Jeune femme vue de dos 22.000 fr. Puis: Barbiers, J. Cats, Greuze, (Tête d'homme 14.500 fr.), Hoin, L. Lombard, G. Neyts. Pas de feuilles importantes dans les modemes, sauf 4 aquarelles de Boudin, trois dessins de Delacroix dont Hamlet 11.000 fr., et 1 de Victor Hugo. — Produit 730.950 fr. F. DURAN (mort en 1930), Madrid. — Dessins. Fernandez Duran acheta vers 1897, pour bois mille pesetas seulement, toute la collection du peintre Brun, bois mille dessins, parmi lesquels notamment sept feuilles de Goya. Le tout, sans nouveaux apports, est depuis 1931 au musée du Prado a Madrid. Marqué non identifiée dans laquelle on lit les lettres D.F.I. rencontrée sur une estampe de S. della Bella. Elle parait être du milieu du XDCC siècle. D. F. PLATT (1873 - 1938 ), Englewood (N.J.). — Dessins. Marqué apposée après le décès du collectionneur par sa veuve. Pour Tarticle et la marqué de Platt lui-même, voir n° 2066b. D. GARRICK, Londres (Complément a Partiele n° 752). Aux ventes déja citées ajoutons celle d'estampes et de dessins de feu David Garrick a Hampton en Middlesex, du 21 juillet 1823, sous la direction de Barrell and Sons. L'iconographie de Garrick a été étudiée par W. J. Lawrence dans The Connoisseur, XI (1905), pp. 211 - 218, et ses mémoires, fort intéressants pour la connaissance de la vie culturelle de son époque, publiés par T. Davies. B légua au British Museum une grande partie de sa belle bibliothèque, surtout des pièces de théatre. Le reste fut dispersé dans la vente du 23 avril et j. s. 1823, déja mentionnée au volume principal. 109 DG DJJ Ch. CA. de GROUX (1825 - 1870), peintre et graveur, Bruxelles. — Sur ses propres dessins. PCharles Corneille Auguste de Groux C ou Degroux, né a Comines, élève de * Navez a 1'Académie de Bruxelles et de 753a 1'Académie k Düsseldorf, fut dessinateur, aquafortiste et lithographe. B avait une prédilection pour des sujets sociaux, souvent traités d'une manière tragique. VENTE: 1870, 6-7 juin, Bruxelles (chez De Brauwere et Le Roy). Succession de 1'artiste: 27 tableaux anciens, 50 tableaux et 84 dessins par de Groux même, 11 tableaux et 9 dessins modernes, 49 estampes. G. DAVIS (né en 1899), acteur et écrivain, Hampstead. — Dessins et aquarelles. Gilbert Davis participa aux deux guerres mondiales, B a réuni une collection de 3000 dessins et aquarelles de 1'école anglaise et d'artistes étrangers travaillant en Angleterre ou ayant subi 1'influence de 1'art anglais. Une section spéciale comprend plus de trois cents dessins et aquarelles du caricaturiste Thomas Rowlandson. Le collectionneur a montré son ensemble dans plusieurs expositions k Londres (1939, 1949 et 1950). La marqué se trouve généralement sur le verso des dessins, quelquefois sur les montures. Marqué non identifiée relevée sur ^—' des estampes anciennes, notamment de 757b G. Pencz. On croit y lire les lettres noir, recto D.G.R. D. G. van BEUNTNGEN, Rotterdam et Vierhouten (Gueldre). (Complément a 1'article n° 758). L'amateur mourut en 1955. Son activité s'est manifestée surtout dans le développement de sa collection de tableaux, tant anciens que modernes. Dans le domaine graphique, son achat de la magnifique collection de dessins réunis par Franz Kamigs (voir notre n° 1023*) fit sensation. B s'en assura la possession en 1940 au moment oü cette collection allait partir pour PAmérique et juste avant 1'invasion des Pays-Bas par 1'armée allemande. L'occupant préleva peu après la plupart des dessins allemands et, pour pouvoir faire don de la plus grande partie des dessins au Musée Boymans, l'amateur dut faire encore quelques autres sacrifices. Mentionnons aussi son achat des quatre dessins importants de Dürer provenant de la succession de la comtesse de Behague en 1939. F. L. M. GRIGGS (né en 1876), dessinateur et graveur (Angleterre). — Sur ses propres oeuvres. Frederick Landseer Maur Griggs, ►L. vit k Chipping Campden (Gloucester_ I sliire), oü il travaille aussi comme arƒ[ I p chitecte. Elève de 1'architecte C. E. VI [ Mallows. Depuis 1900 principalement dessinateur et illustrateur de livres 7 6 0 a topographiques. Commenca a graver rouge, brun en 1912 et devint „Fellow of the Royal °margèr Society of Painter-Etchers" en 1918, inférieure puis A.R.A. et R.E. Voir Partiele de Campbell Dodgson „The etchings of F. L. Griggs" dans le Print Collectors Quarterly, février 1924, pp. 94-124. Le cachet ci-dessus, dessiné et gravé sur bois par Eric Gill fut employé par l'artiste k partir de 1922. B figure sur ses propres estampes tirées par lui-même sur sa propre presse a sa maison Dover's House, dont le nom est rappelé par le monogramme. St. DELHAES, Vienne (Complément a 1'article n° 761). La marqué se rencontre aussi en bleu. J. DREVET, Lyon (Complément a rarticle n° 765). Joannès (avec accent grave) Drevet mourut en juin 1940. B avait été lycéen a Lyon jusqu'en 1870, ensuite employé dans le commerce de son père; commenca a graver, peindre et dessiner vers 1879, renonca au commerce en 1881 et se mit alors sérieusement a 1'eau-forte. Voir 1'important ouvrage de E. Vial, Les eaux-fortes et lithographies de J. Drevet, Lyon 1915, véritable catalogue raisonné de 1'ceuvre exécuté entre 1879 et 1915 (l'artiste produisit encore après), comptant alors 240 eaux-fortes, et 28 lithos (84 planches reproduites). J. J. DUFOUR (né en 1889), peintre et graveur, Toulouse et surtout Paris. — Sur ses propres ceuvres. ^bj»- Jean Jules Dufour naquit a Toumï^k louse, fils du poète Phiüppe Dufour PI qui était grand ami de Leconte de Lisle. Élève de Cormon. Sociétaire du Salon des Artistes Francais; exposé 7 6 5* aussi aux Jndépendants et au Salon recto d'Automne. Depuis 1940 fait de plus. une exposition particulière d'année en année. Comme peintre il est surtout connu par ses vues du Languedoc (exposition en 1929 chez Barreiro et aux Galeries Simonson). Graveur sur bois et sur cuivre il apprit 1'eau-forte lui-même, en s'appuyant sur le traité d'Abraham Bosse. On lui doit environ 400 planches gravées de paysages parisiens, du Languedoc, du Tarn, et quelques-uns d'Italie, et la suite de 20 planches „Vieilles Demeures Historiques de Paris (1938). Ses illustrations: Ph. Dufour, Paris. Sonnets (Jouve, 1912) et du même Ombres sur la Paix. Poèmes (Floury 1920); Coüderc, Gouttes d'Encre (van Oest, 1913); J. J. Dufour (lui-même), Dans les Camps de représailles (Hachette, 1918); Fr. Boucher, Les Vieilles Enseignes de Paris (Le Goupy, 1924) et Le Pont-Neuf (idem, 1926); L. Pergaud, La Revanche du Corbeau (idem, 1925); P. Louys, Les Chansons de Bilitis (Pion, 1932); P. Champion, Mon Vieux Quartier (Grasset, 1932). La marqué, dans laquelle les lettres sont ménagées en blanc sur fond carmin, ou noir (rarement), est apposée par l'artiste sur toutes ses estampes (sauf quelques-unes tirées pour ou par des sociétés d'amateurs), qu'il imprime lui-même a tirage limité, et sur des dessins. Elle est maintenant la seule en usage; il en exista une autre, monogramme en plus petit, jusqu' en 1928 environ. J. Lionberger DAVIS, St. Louis, EtatsUnis (Complément a Partiele n° 766). John Lionberger Davis, juriste et banquier, naquit a St. Louis en 1878. Cet amateur fit ses études 110 DJL DMT 766 aux Universités de Princeton, Harvard et a 1'Ecole de droit de sa ville natale. Ti commenca sa carrière de juriste k St. Louis en 1903. Plus tard il fut notamment président de la Security National Bank. Comme collection- recto ou verso 1X101 ^ a r*uïu' P01"" sa seu'e récréation.un nombre restreint d'estampes de Dürer, Rembrandt, Nanteuil, Canaletto, Meryon, Whistier, Haden, Bone, Cameron, Zorn, Griggs, McBey et Brockhurst. En 1951 l'amateur fit don de cette collection, soit 69 épreuves de la plus belle qualité, au Musée de St. Louis. B possède en outre une collection de sculptures modernes et quelques bronzes chinois et persans. Notre reproduction ci-contre est plus fidéle que celle du volume principal. R. MARROU, administrateur de sociétés, vit a Paris. — Dessins anciens et modernes. Robert Marrou, né en 1894 a Rouen, hérita de son père, Ferdinand Marrou, 1e ferronnier d'art, membre de 1'Académie des Beaux-Arts de js ïpl Normandie, d'un bel ensemble de dessins, surtout des modernes. B y 7 6 6 * ajouta d'autres dessins, surtout du noir recto XVTIJ* siècle, des tableaux et des meubles. Une partie de sa collection passa dans la vente ci-dessous. La marqué est sensée offrir les initiales M.J.R., mars nous la classons sous les lettres plus apparentes D.J.M. VENTE: 1938, 28 juin, Paris (experts Féral, Catroux et Huteau). Dessins, anciens et modernes, tableaux, „appartenant a Mr. M..." Catalogue illustré. 128 N°* dont 1 d'estampes, 9 de tableaux, les autres pour les dessins. Dans les anciens, prix principaux de 4000 fr. pour 2 aquarelles de Lallemand, vues de ports (pendants), 3500 fr. pour 2 pendants, Vues de Venise, de 1'école de F. Guardi, et 3100 fr. pour L. Vigée, portrait présumé de Mme. Geoffrin. Dans les modernes: Winterhalter, rimpératrice entourée de ses dames d'honneur, 2200 fr., et A. de Lamartine, Portrait de Lord Byron, 1100 fr. — Produit environ 50.300 fr. Marqué non identifiée, relevée sur une eau-forte de Rembrandt. Loys H. DELTEIL, Paris (Complément a Partiele n° 773). Loys Delteil est mort te 9 novembre 1927, ayant continué presque jusqu'a sa fin sa laborieuse carrière d'expert et d'écrivain d'art. Comme expert, il laisse prés de cinq cents catalogues de ventes qui témoignent de sa haute compétence. Comme écrivain, il faut ajouter surtout aux ouvrages déja cités dans notre volume principal, son Manuel de l''Amateur d'Estampes des XIXe et XXe Siècles, 2 vol., Paris, 1925 et sa monographie de Ch. Meryon, parue dans la collection „Maitres de 1'Art Contemporain", 1927. B avait aussi terminé le manuscrit des derniers tomes de son Peintre-Graveur Illustré, et sa veuve a pu en assurer la mise au jour en 1930 (Daumier, Tome XXIX bis), complétant ainsi le travail magistral qui comporte en tout 31 volumes parus de 1906 a 1930. On y trouve deux hommages k 1'auteur dispara, l'un T. XXVI, par Saunier, 1'autre T. XXIX par J. Laran. D'autres nécrologies ou articles lui furent consacrés, notamment par E. Bouvy, dans VAmateur d'Estampes, VI* année, fase. 6 (déc. 1927), I et par Ch. Saunier dans Beaux-Arts VEI (1930) fase. 4, p. 33. De son vivant, L. Delteil avait décidé de faire don k sa mort au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale de Paris, des pièces de sa superbe collection que ce Cabinet choisirait. Finalement, te Cabinet ne recut que quelques épreuves offertes en 1928 par Madame Delteil en souvenir de son mari. La collection fut ensuite dispersée dans la vente cidessous: VENTE: 1928, 13- 15 juin, Paris (expert Le Garrec). Catalogue avec introduction de Ch. Saunier, et portrait. 404 Numéros d'estampes modernes. Collection splendide. Manet, Le Guitariste (état non décrit) 17.100 fr.; Goya, Les Taureaux de Bordeaux, suite de 4 lithographies 57.000 fr.; Meryon, Le Pont au Change, une des quatre épreuves connues du premier état 52.500 fr.; Zorn, L'artiste et sa femme, premier état, seule épreuve connue 24.000 fr., Baigneuse vue de dos 65.000 fr.; Jongkind, Vue de Maassluis, premier état, avec dédicace 15.000 fr.; Ingres, Fréderic Sylvestre Douglas, deuxième planche en premier état, avant la lettre, sur vélin 21.000 fr.; Rodin, Victor Hugo, deuxième état, sur hollande 15.500 fr.; Degas, Le Graveur Tourny 17.500 fr.; Daumier, Oui, Madame Fribochon, premier état, avant la lettre 12.200 fr. — Produit 1.331.560 fr. Marqué anonyme relevée sur la monture ancienne d'un dessin de Puget. Composée des lettres D.L.N., elle parait être de la seconde moitié du XTXe siècle. Marqué anonyme relevée sur un -T\ dessin du peintre J. L. De Marne, ' ✓ ou Demarne (1744 - 1829), signé, apposée juste en dessous de la signature. 77 4* On ne peut pas penser a De Marne violet lui-même, car l'impression provient recto d'un timbre en caoutchouc, donc postérieur a l'artiste. M. G. DESBOUTIN, Paris (Complément a Partiele n° 776). M. Desboutin naquit en 1823 et non en 1822. Son oeuvre gravé et lithographié fait 1'objet aussi d'une étude substantielle par Clément-Janin dans le Print Collector's Quarterly, XXm (1936), pp. 45 - 63. Le même auteur lui a consacré une intéressante monographie, La curieuse vie de Marcellin Desboutin, Paris 1922. Signalons encore son portrait a 1'aquarelle par E. Manet (reproduit dans L'Art et les Artistes, octobre 1930, p. 13). J. TELXELRA de MATTOS (né en 1892), peintre, Amsterdam, puis Paris. — Dessins et estampes. Joseph Teixeira de Mattos, bien que né a Amsterdam, a toujours eu un faible pour Paris. B y fit nombre de séjours et s'y fixa en 1938; résida en province pendant la guerre de 1940a 1945 (Le Pornic en Loire-Inf. et Les Rosiers en Maine-et-Loire).Bon peintre, d'une vision tres personnelle, il est encore meilleur dessinateur. Ses animaux, ses figures, ses vues de ville, font 1'ornement de différents musées hol- 11 1 DN DRL landais ct de collections particulières. Ses premiers pas ont été guidés par le sculpteur Mendes da Costa, dont il conservé plusieurs ceuvres. Un autre sculpteur doué, J. A. Radecker, celui-ci de la même génération que lui, 1'a beaucoup intéressé aussi et nombre de ses puissants dessins ont trouvé place dans ses cartons. Teixeira a collectionné des dessins, aquarelles et estampes de ses contemporains hollandais comme Bauer, Breitner, Isaac Israëls, S. Jessurun de Mesquita, et beaucoup de Dirk Nijland, mais aussi de quelques anciens comme E. et A van de Velde et Jan den Uyl. Par suite d'un d ivo ree en 1928 l'artiste perdit la moitié de sa collection et ces pièces furent dispersées. Le cachet, dont l'impression est reproduite cicontre, servit a partir de 1923 pour marquer aussi bien les propres dessins de l'artiste que ceux par d'autres dans sa collection. Egaré en 1928, il ne fut pas remplacé. D. VIVANT - DENON, Paris (Complément a 1'article n° 779). Au volume principal, p. 139, 24e ligne a partir du bas lire 1757 au lieu de 1767. TV. Vivnnt-r>pnnn (lp. deuxième mot est en réalité De Non), signalons les deux portraits suivants: par j P. A. Hall (reproauit aans ia Kevue ae i An ancien ei Moderne, LVI (1929), p. 56, et par R. Lefébure (au musée de Versailks). Le Cardinal Angelo Maria Querini posséda nombre de dessins provenant de la collection Vivant-Denon; ils échurent plus tard a la bibliothèque de Brescia. P. Lelièvre a consacré a Denon une intéressante monographie: Vivant-Denon, Directeur des Beaux-Arts de Napoléon, Paris (Floury), 1942. La date exacte de none vente I est 1 - 19 mai 1826. — La vente des „Monuments antiques historiques et modernes", déjk signalée dans notre volume principal (catalogue par Dubois, 1390 n°») annoncée pour les 22 mai - 13 juin 1826, n'eut lieu que le 15 janvier et jj.ss. 1827. — Des tableaux provenant de Denon passèrent, avec d'autres provenant de J. W. Steers, a Londres (chez Christie), 3 juin 1826 (130 tableaux anciens). Signalons encore et enfin la vente suivante, qui doit se rapporter non a Denon même, mais k son neveu le général Brunet-Denon: 1841, 25 mai, Paris (expert Defer). Anonyme. 24 Tableaux, 53 estampes, 34 livres d'estampes et recueils. FRIEDRICH AUGUST H (1797 - 1854), roi de Saxe, Dresde. — Estampes et dessins. DOUbl. Cachet apposé sur les doublés de 7 8 0 * cette collection pour laquelle nous bleu ou brun renvoyons au n° 971. P. DEMANY (né vers 1887), ingénieur, vit è Paris. — Estampes. La collection de Pierre Demany comprend des ceuvres de la plupart des peintres graveurs ou hthographes anciens et modernes. Presque tous les grands noms y sont bien représentes 7 8 0" par des épreuves parUculierement bien venues, indifféremment choisies parmi violet les avant lettre et les premiers tirages. générale- Toutes sont bien, dans 1'esprit du colment, verso lectionneur, des spécimens du caractère original, particulier, de l'artiste, sans être nécessairement les pièces les plus célèbres. Les estampes tirées en couleurs, ou co- 788a violet ou noir loriées, depuis la xylographie^u XV siècle jusqu'a 1'imagerie populaire, notamment les lithographies romantiques et les modernes, y ont une large place et sont choisies en coloris particulièrement lumineux. VENTE: 1955, 2 décembre, Paris (experts M. et IvV^* D. Rousseau). „Collection de Mr. P. D. ..." Choix de tres belles gravures du XVIIF siècle des écoles anglaise, francaise et italienne. Eaux-fortes originales. de peintres graveurs. 213 N°*. G. Demarteau 1'ainé d'après Boucher, Tête de jeune fille brune (n° 475) 266.000 fr.; Bonnet d'après F. Schall, L'Eventail cassé et 1'Amant écouté 180.000 fr.; La Mésangère, Costumes Parisiens 1797 - 1818,ensemble 1782 pL 162.000 fr.; G. de St. Aubin, Laban^herchant ses dieux, F état 115.000 fr.; Canaletto, Le Portique a la lanterne 90.000 fr. D'autres ventes suivront probablement. R DALTON (Complément a Partiele n° 782). La vente après décès, 186 tableaux et objets d'art, eut lieu a Londres, chez Christie, les 9 -11 avril 1791. La même année, les 20-21 avril, aussi a Londres (chez Gerard) vente de la collection de numismatique. La date exacte de notre vente I de 1791 est 11 - 18 mai. Dr. J. A. BERTNGER (1862 - 1937), historiën d'art, Mannheim. — Estampes et dessins. Joseph August Beringer était en relations avec plusieurs peintres et collectionnait' tableaux, estampes et dessins de ses amis comme par exemple Ferdinand Kobell, Emil Lugo, W. Truebner, F. J. Volz, G. Schoenleber et G. A. Bühler. Sa prédilection allait a Part de Bade des XLXe et XXe siècles. B est bien connu comme 1'ami et le biographe de Hans Thoma, l'artiste dont il rassembla des dessins et surtout des eaux-fortes et qui dessina pour lui un ex-" libris, dont la marqué de notre amateur est inspirée. Comme savant, il a écrit des monographies sur P. Verschaffeit, sur la peinture en Bade du XLXe siècle et publia les lettres de H. Thoma (quatre volumes). Depuis sa mort sa collection d'estampes et dessins de maitres allemands des XIXe et XX» siècles est déposée a la „Staatliche Kunsthalle", Karkruhe (voir au n° 1602 du volume principal et du présent supplément), qui en fit 1'acquisition récemment. La série compléte des eaux-fortes de H. Thoma fut donnée au „Stadtisches Moritzburgmuseum" de Halle, les tachographies, lithographies et les algraphies a la „Staatliche Graphische Sammlung" a Munich. Voir aussi none n° 232°. La marqué a un caractère symbolique: Beringer est le „Ringer" (lutteur) qui conduit la barque a travers les tempêtes de la vie. L. POLLAK (1868 - 1943), savant et historiën d'art, Rome. — Dessins et estampes. Ludwig Pollak, né a Prague, recu docteur en philologie a Vienne en 1893. Vivait depuis cette année a Rome oü il se fit connaitre comme archéologue classique et comme historiën d'art. A voyagé en Italië, Grèce, Egypte, Syrië et Asie mineure, et a écrit plusieurs catalogues de collections d'art anti que: Nelidow (1903), J. von Kopf (1905), Baracco (1911), Strogo- 112 DRP DW noff (1912), Barsanti (1922). Sa collection comptait environ trois mille dessins (XV* - XTXe siècles), pour la plupart acquis depuis 1893 en Italië, le plus grand nombre italiens anciens, mais aussi quelques francais et hollandais, tous de moindre importance. En outre il possédait des tableaux anciens et une collection importante de bozzetti plastiques de 1'époque baroque. Après sa disparition pendant la guerre 1939-1945 ses collections semblent avoir été dispersées. La Minerve de la marqué reproduit la statue du Liebighaus a Francfort, reconnue par Pollak comme la copie d'une oeuvre célèbre de Myron, et publiée par lui. ,,'s RIJKS PRENTENKABINET", Amsterdam. q Cette marqué fut apposée par le Cabinet sur des doublés passés dans la vente composée des 2-4 mars 1954, 789* chez Frederik Muller & Cie a Ambistre "sterdam, laquelle comprenait aussi, et verso principalement, les dessins et estampes de la collection H. C. Valkema Blouw. Pour Phistoriqüe du Cabinet voir n° 12 au volume principal et au présent supplément. S. von LICHT (1880 - 1932), jurisconsulte, Vienne. — Dessins anciens. Le docteur Stefan von Licht né a Brünn, mort a Vienne, fut directeur d'une compagnie d'assurances et „Stadtsrat" sous la Dremière réoubliaue autrichienne. 7 8 9 b II réunit une collection de dessins _ ■ anciens d'intérêt modeste dont noir ou bleu .. .. , , recto une partie provenait du docteur Alfred von Wurzbach (voir notre n° 2587). Quelques dessins passèrent dans une vente a Paris 9-10 mai 1927 (experts L. Godefroy et L. Huteau). Sa collection de sculptures anciennes, pour la plupart de 1'école allemande (27 pièces) fut vendue chez Hugo Helbing a Francfort s.1. Mein le 7 mai 1929 (catalogue avec préface par Georg Swarzenski), et sa bibliothèque, livres sur les beaux-arts,sur 1'Autriche, éditions de luxe, les 20 - 22 octobre 1932, au Dorotheum & Vienne. VENTES: L 1927, 7 décembre, Francfort s.1. Mein (dir. Hugo Helbing). Catalogue de vente rédigé par le docteur Edmund Schilling, 85 dessins modernes et 290 dessins anciens, tous portant la marqué. H. 1932, 8 - 9 décembre, Vienne (Dorotheum). Succession du président Stephan von Licht: dessins, estampes, tableaux, etc. Sur la couverture du catalogue portrait du défunt. Dr. Th. ENGELMANN (né en ou vers 1851), Bale. — Dessins et estampes. i______ Le docteur Theodor EngelDr.Th.E. mann a possédé une belle col' lection de dessins et d'estampes 7 89c d'Adrian Ludwig Richter, for- brun verso mée avec 1'aide du marchand d'art Franz Meyer a Dresde, qui avait connu — ainsi que son père de même prénom — 1'illustrateur tant apprécié en Allemagne. A la vente d'Eduard Cichorius notre amateur compléta singulièrement sa collection. Voir aussi, au volume principal, n°* 812* et 812b. VENTES: I. 1928, 17 novembre, Leipzig (dir. C. G. Boerner et Gutekunst & Klipstein). 277 N°* d'aquarelles, dessins, eaux-fortes, gravures sur bois et autographes de A. L. Richter. Catalogue avec introduction par le collectionneur lui-même. Genoveva (aquarelle) 5100 M., „Ehre sei Gott in der Höhe" (aquarelle) 5200 M., Familie traversant un gué (aquarelle) 3900 M. — Produit 63.774 M. H. 1932, 14 -16 mars, Bale (a la Kunsthaus Pro Arte). Succession de Th. Engelmann combinée avec d'autres provenances. Tableaux, dessins et estampes anciens et modernes. L. VOILLEMOT (1881 - 1949), docteur médecin, Paris. — Dessins. Le docteur Léon Voillemot, petit-fils m du peintre Charles Voillemot (18221893), 1'élève de Drolling, qui peignit 7 g 9 fait supposer qu'elle est celle d'un colnoir verso lectionneur allemand dont l'ensemble aurait été dispersé. DESMARETS (Complément a Partiele n° 792). B semble que dans une vente anonyme, a Paris, 17-22 décembre 1787, figuraient des objets appartenant a Desmarets. Signalons encore les ventes suivantes: vente combinée de Sobert et Desmarets, 17 mars 1789, par Paillet a Paris (tableaux et sculptures); vente pour cessation de commerce, la collection (fonds?) Desmarets, par Lebrun a Paris, le 17 mars 1797 (27 ventöse an V), comprenant 35 tableaux et 72 dessins; 8 février 1803 (19 pluvióse an XI) par Paillet a Paris, vente anonyme (91 tableaux et dessins). W. DOWDESWELL, Londres (Complément a Partiele n° 799). Walter Dowdeswell, mort en 1929, fut l'un des premiers en Angleterre a comprendre 1'importance 113 8 DW DWK de la peinture francaise contemporaine. C'est lui qui intéressa le public anglais aux oeuvres de Degas et Meryon; il organisa une exposition des maitres impressionnistes. Whistier rompit ses relations avec Dowdeswell par jalousie d'un autre artiste talentueux. Dowdeswell fut président du Printsellers' Association et du Fine Art Trade Guild. Quelques dessins et tableaux modernes provenant de lui passèrent dans une vente a Londres chez Sotheby, 28 mai 1930, et 18 numéros d'estampes (77 pièces) dans une vente d'estampes modernes, même année et même direction, 3 juin. MeUe D. WD3IRAL (décédée vers 1944), Autriche et Weimar. — Estampes anciennes. . Cette marqué, dont Ia reproduction /»Dt\ ci-contre n'est peut-être pas tout a yvA// fait exacte, a été relevée sur des por*^ traits gravés. On suppose qu'il s'agit 799* de la fille du docteur Franz Wibiral violet (notre n° 2566 du volume principal), verso bien connu par son catalogue de 1'iconographie de van Dijck. Mademoiselle Dora Wibiral s'occupait de restauration d'estampes et de dessins. Dr. W. KRIEG (1880- 1952), Berne. — Estampes anciennes et modernes. Le docteur Walther Krieg, né a Schwarzenburg (canton de Berne), fit ses études de botanique a Berlin et a Berne. Fut plus tard professeur 799b de mathématiques a Unterseen pres noir verso d'Interlaken. En 1921, il commenca ' a collectionner des estampes ancien¬ nes et modernes, surtout des épreuves de premier ordre. Des maitres anciens, Dürer et Rembrandt sont représentés par quelques spécimens. Puis ensemble important des estampes de Kathe Kollwitz et de Fritz Pauli, et des gravures d'autres maitres modernes. Le principal de la collection fut dispersé dans les deux ventes composées anonymes ci-dessous. Comme le petit r en haut a droite du D est a peine visible, nous avons classé la marqué a D.W.K. L 1952, 6 novembre, Berne (chez Klipstein). Catalogue n° 70, la marqué de la collection y est reproduite. Dessins (70 nos) et estampes (214 n°*) de maitres anciens. LL 1952, 7 novembre, Berne (même direction). Catalogue n° 71. Estampes et dessins modernes (Kollwitz, Pauli, Toulouse-Lautrec et autres). 114 E I. NOMS ET INSCRIPTIONS J. van ECK (1873 -1946), Amsterdam. — Dessins et estampes topographiqu.es. Jacobus van Eek, né dans un *" 4 - des plus caractéristiques quartiers d'Amsterdam, le Jordaan, comJ.van ECr^ menca sa carrière en 1890 comme 7^. ^ volontaire chez un courtier en ^Ttfö café. et thé. Son besoin d'indépendance le poussa dès 1897 a 8 O O a fonder une maison de même genre, noir, verso qui devenait bientöt florissante, ou nwntures Devenu officier de la garde civique, il s'intéressa a la collection historique de cet institut, puis, par conséquence, a la topographie d'Amsterdam. Bientöt il devenait fervent collectionneur de plans, dessins et estampes de sa chère ville natale. Son ambition fut de composer sur elle un „atlas", aussi complet que possible. Dans ce but il photographia lui-même maints endroits et chargea des artistes d'en dessiner d'autres. Achats dans les ventes, classement de ses acquisitions, étaient pour lui plaisirs toujours nouveaux. Toute sa vie, van Eek se montra vigilant défenseur d'Amsterdam pittoresque. Si quelque projet menacait de la mutiler, il ne manquait pas de protester. En 1917 le „Koninklijk Oudheidkundig Genootschap" 1'invitait a entrer dans Ia Commission de 1'Atlas d'Amsterdam. Nommé trésorier de cette société en 1922, il remplit ce poste pendant 24 ans. Et c'est a elle que ce citoyen enthousiaste a légué toute sa collection de dessins, photographies et notices en y joignant une donation en argent (voir rarticle n° 1641 du présent volume). Ses estampes, plans et des livres furent dispersés dans une vente chez Theod. Bom, Amsterdam, Ie 4 décembre 1946, sa bibliothèque le 10 décembre a la même maison. U mourut dans sa ville natale. Voir rarticle de A. M. van de Waal, „Ter nagedachtenis, Jacobus van Eek 1873 - 1946", Jaarverslag Koninklijk Oudheidkundig Genootschap, Amsterdam 1945 - 47, pp. 77 - 81. Dès 1925 environ la marqué ci-contre fut apposée par l'amateur; elle est toujours employée par le „Koninklijk Oudheidkundig Genootschap" pour marquer les feuilles achetées par le Fonds van Eek. 8 03', noir, recto ÉCOLE NATIONALE des BEAUX - ARTS, Paris. — Estampes et dessins. Autre marqué, employée surtout pour les livres, mais qu'on rencontre parfois aussi sur des dessins de 1'ancien fonds. Un numéro d'inventaire est ajouté au milieu, a la main. Elle fut abandonnée en 1936,. comme fauguée, et remplacée alors par un timbre rond que nous ne reproduisons pas paree qu'uniquement employé pour les livres. Pour 1'historique de la collection, voir n° 829 au volume principal et n° 829a du présent supplément. Earl of BRIDGE WATER, Londres et Paris. — Manuscrits. Marqué apposée par le British Museum sur les manuscrits et autographes légués par le Earl of Bridgewater pour qui nous renvoyons a 1'article n° 2689 du volume prin¬ cipal et de ce supplément 8 0 5 a, étiquette Étiquette rencontrée sur une estampe de Bolswert. Contrairement & 1'hypothese du volume principal, cette marqué ne se rapporte pas a la collection des princes de Fürstenberg (n° 995 et supplément dans le présent volume). Elle appartient probablement a un membre de la familie noble Fürstenberg-Herdringen (Westphalie), dans laquelle ces deux prénoms sont fréquents. 115 E — NOMS ET INSCRIPTIONS COTTFRIED EISSLER 805' brun Dr. G. EISSLER (1862 - 1924), Vienne. — Dessins et estampes. T« docteur Gottfried Eissler, qui vécut a Vienne, était fils d'un industrie!. Dès sa jeunesse, il montra une prédilection pour les arts. Destiné a la carrière forestière et agronomique, il étudia pendant trois années a la Hochschule für verso Bodenkultur, mais sans grand intérêt. Depuis 1890 environ il commenca a collectionner toutes sortes d'objets d'art, et entreprit de nombreux voyages a 1'étranger: Italië, France, Angleterre, Allemagne et Pays-Bas. IJ entra en relations avec les artistes et les amateurs d'art, puis étudia 1'histoire de Part a 1'Académie a Vienne sous Wickhoff et Riegl. Les comptes rendus des ventes ci-dessous renseigneront sur ses estampes et dessins. Signalons de plus son important dessin de Dürer, Tête de femme (Winkler 371) qui passa après sa mort dans la collection F. Koenigs (actuellement Musée Boymans, Rotterdam). VENTES: I. 1921, 8-10 novembre, Leipzig (dir. C. G. Boerner). Trés belles estampes anciennes et modernes. Vente composée de feuilks des collections G. Eissler et Barden. Magnifique série de Dürer. Puis notamment Mantegna, L van Meckenen, vrat»-» TT4 SnVionoaiier. Zasineer. Rembrandt, etc. Les deux provenances étant mêlées au catalogue, il n'y a pas lieu de citer de prix. Dans le riche ensemble des Goya, tous de Eissler (44 nos): Les Caprices, lr tirage 155.000 M., La Tauromachie, V tirage (1815) 220.000 M., la même suite, V tirage (1855) 120.000 M., Les Désastres de la guerre, lr tirage 141.000 M., des pièces séparées en états rares dont les Taureaux de Bordeaux (lithographies), 4 pl., chacune de 52.000 M. a 68.000 M. II. 1925, 6-7 mai, Vienne (dir. Glückselig et Wawra). Catalogue richement illustré, avec portrait et introduction par Leo Grünstein. 353 Nos dont 59 de peintures et aquarelles (Rudolf von Alt, Joseph Kriehuber, August von Pettenkofen et plusieurs autres maitres autrichiens), 64 de portraits en miniature, dont 4 de F. H. Füger, 14 de dessins anciens, 52 de dessins modernes, notamment par Menzel et les maitres autrichiens, quelques estampes, puis importante collection de céramique, sculptures, etc. Quelques prix des dessins et aquarelles (en schillings autrichiens): Dans 1'école autrichienne: R. von Alt, La Place St. Etienne a Vienne 8800 S., Vue de Sand 1600 S., Portrait de lui-même 2000 S.; J. N. Ender, Portrait de femme 1600 S.; série de portraits par J.Kriehuber: de lui-même 1000S., de femme 2000 S., Caroline Lobkowitz 3000 S., Mélanie Metternich 2200 S., Comte PaMy (?) 3300 S.; F. G. Waldmalkr, Portrait d'homme 1600 S. — Dans 1'école hollandaise A. van Ostade, Intérieur de paysans 1450 S.; C. Dusart, Paysan assis 900 S.; A. Cuyp, Les vaches 620 S. Le Larron sur la -roix par Dürer (Lipprnann I, p. 17, pl. 20), mis sur table 10.000 S., ne trouva pas preneur. — Dans les dessins modernes divers, le portrait de Paganini, 1819 attribué a Ingres, 1150 S., et par Menzel, Vieillard 2500 S. ' IE. 1925, 8 - 13 juin, Vienne (chez Gilhofer et Ranschburg). Bibhothèque. Catalogue avec portrait du collectionneur. Importante série de 393 nos de livres etc. concernant Goethe. ■ IV. 1925, 15 - 16 juin, Vienne (même direction). Nombreuse collection ;d'estampes concernant 1'Autriche, principalement Vienne (582 nos) H. FJÖEXUND (1854 - 1931), maitre de forges, Suède. — Estampes. Huco Ekelund. né r>rès de Norrköping dans une vieüle familie, fut un homme de goüt distingué. B posséda une bonne collection de 1300 estampes anciennes, la plupart des portraits des diverses écoles. Cet ensemble fut légué au musée de Norrköping (voir au n° 1946* 8 0 5 c du présent volume). Dr. J. von ELISCHER, Budapest (Complément a rarticle n° 807). La marqué reproduite au volume principal existe aussi sans le rectangle et sans le „Dr." MP"5 G. ENTHOVEN (décédée en 1950), Londres. — Estampes. Mme Gabrielle Augusta Enthoven, Roumaine de naissance, a réuni une collection documentaire sur Part du théatre comprenant des livres, estampes, programmes, affiches, qu'elle a donnée en 1924 au Victoria & Albert Museum è Londres (n° 2503). Jusqu'a sa mort elle continua a compléter la co lection et le musée se charge de ce devoir depuis. Le musée a apposé le cachet sur les livres et estampes. DIETRICH & Cie, éditeurs d'art, Bruxelles. — Estampes modernes. Nous répétons ici cette marqué a sec reproduite et commentée au n 311° du présent supplément. „GRAPHISCHE SAMMLUNG der UNIVERSITATSBIBLIOTHEK" (Cabinet des Estampes de la Bibliothèque de 1'Université), Erlangen. — Estampes et dessins. (^VAILI) 813' 8 1 3 b, noir, verso Graphische Sammlung Erlangen 8 1 3 d, Violet, verso 813°, violet, verso 41 r langen 813', violet, verso La collection d'estampes et dessins formée autrefois par Johann Friedrich, margrave d'AnsbachBayreuth (1667-1686), a 1'origine conservée a la bibliothèque du Chateau des margraves d'Ansbach 116 E — NOMS Et INSCRIPTIONS oü elle faisait partie de la „Kunst und Raritatenkammer", fondée en 1679, est d'après toute vraisemblance le noyau de la collection actuelle d'Erlangen. II semble bien que cette collection, ou tout au moins sa partie principale, ait été recueillie, ce qui expliquerait le choix de dessins d'origine nurembergeoise, choix qu'on apparente aussi è une provenance probable de Jakob von Sandrart (16301708), le cousin et héritier du fameux auteur de la Teutsche Academie. Jakob fut, a Nuremberg depuis 1656, collectionneur, dessinateur et graveur, en même temps qu'important marchand d'art; Emil Franz Roessler a reconnu son écriture sur des passe-partout. Le roi Friedrich Wilhelm III de Prusse, héritier de la collection, la donna (dix recueils de dessins) en 1805 a la Bibliothèque de 1'Université d'Erlangen. Parmi les entrées ultérieures importantes signalons, en 1931, le don par 1'Oberregierungsrat Ernst Luthardt, de Prien en Oberbayern, mort en 1938 (voir 16976) d'environ 3000 estampes, dessins et aquarelles principalement des XIXe et XXe siècles, en souvenir de ses amis d'étude k 1'Université d'Erlangen. Le Dr. Elf ried Bock a publié des dessins, au nombre de 1700 (Francfort, 1929), un excellent catalogue détaillé et illustré. E. ERNI (né en 1882), fonctionnaire, Bale. — Estampes et dessins modernes. E. Erni, né a Bale, possède une collection de tableaux, d'estampes et de quelques dessins, réunis depuis 1910, de maitres suisses, allemands et francais des XIX6 et XX8 siècles (Rethel, Thoma, Kubin, Pechstein, Heckel, Cézanne). Cet ensemble, oü figurent aussi des bois japonais, compte environ 200 feuilles. E. de L'ESCALE (fin XIXe, début XX6 siècle), Bar-le-Duc (Meuse). — Estampes. Cette marqué se rencontre sur des estampes documentaires lorraines, portraits, plans et vues, scènes historiques, etc. Elle parait bien appartenir k un amateur du nom de Eugène de 1'Escale, vivant a Bar-le-Duc, qui fré- quentait les magasins d'estampes, 815* surtout de Nancy et Paris, vers rouge 1900 - 1915. C'était un petit acherecto teur, peu généreux. P. Prouté (voir n° 2103°) se souvient que, encore tout jeune, il recut de lui une gratification de cinquante centimes, mais seulement après spécifkation, k Prouté père, que cette somme était pour Paul seul, pas pour la caisse. Nous n'avons pas trouvé tracé d'une vente publique de la collection, celle-ci d'ailleurs certainement trés modeste. Elle fut sans doute réalisée a 1'amiable par les héritiers; des feuilles circulent dans le commerce. J. L. CLAGHORN (mort en 1882), Philadelphie. — Estampes. Nous répétons ici cette marqué au monogramme CH, déja re¬ produite et commentée au n° 555c violet, verso du présent volume. iSTAME! J. van ESSEN (1854 -1936), peintre et lithographe, Amsterdam. — Sur des ceuvres de sa succession. — 8i6a Jan van Essen, né a Amsterdam, fut élève de F. Greive et de H. Valkenburg. Depuis 1885, sur les conseils du peintre-animalier anglais John Swan, surtout peintre d'animaux. B a exécuté aussi des paysages sous 1'influence de Jacob Maris. B doit exister un cachet, apposé sur ses dessins après sa mort, mais nous n'avons pu nous en procurer d'impression. „L'ESTAMPE", société d'amateurs et d'artistes, Paris. — Sur les estampes qu'elle édite. Cette société, fondée en 1948, compte 100 membres. Elle n'édite que des ceuvres originales, mais dans tous 8 1 6 b les procédés de gra- k sec. recto ywc- Tirages limités au nombre des membres. A 1'origine Ia cotisation était de 2000 fr. et „1'Estampe" distribuait annuellement a ses membres trois ou quatre planches; aujourd'hui c'est 3000 fr. et trois planches. La société organise aussi des expositions, en principe annuelles, toujours a Paris, auxquelles sont invités des artistes non membres. Bureau actuel (juillet 1955) les graveurs Ch. Lacoste, président, Ch. Camoin, J. Ferrière, R. Levrel, P. E. Clairin, et le sculpteur Veysset. Quelques autres artistes édités jusqu'a maintenant: Et. Bouchot, Corneau, Lestrüle, Lotiron, Mourlot, de Vlaminck. „L'ESTAMPE FRANCAISE", publication, Paris. — Sur les estampes qu'elle a éditées. Publication non décrite au Vicaire; vers 1890- 1892. Elle a édité certainement, et peutêtre aussi d'autres, les quatre estampes suivantes: Fête donnée aux TuUeries (pour 1'exposition de 1867), bois par A. Lepère d'après H. Baron (catalogue de 1'oeuvre de Lepère, par Lotz-Brisonneau, n° 162, tirage 120 épreuves); Les Amoureuses de la Tour EhTel, lithographié de Robida (50 épreu¬ ves); Une Francaise de 1889, eau-forte de Piguet (95 épreuves) et Les Danses et les Ris, lithographié de J. Chéret. N'existe pas au Département des Estampes a la Bibliothèque Nationale k Paris. „L'ESTAMPE ORIGINALE", Paris (Complément a Partiele n° 819). II s'agit dans cet article de la deuxième publication portant ce titre. Pour la première „Estampe Originale" voir n° 887a du présent supplément BIBLIOTHÈQUE NATIONALE, DÉPARTEMENT des ESTAMPES, Paris. — Estampes. b. n. estampes Timbre en usage depuis 1941, apposé par eet institut sur des echange n feufltes dont il se dessaisit par 819', rouge voie d'échange. 817» violet, en bas a cheval sur le sujet et la marge 117 E EB BIBLIOTHÈQUE NATIONALE, DÉPARTEMENT des ESTAMPES, Paris. — Estampes et dessins. Le cachet reproduit est en usage au Cabinet des Estampes depuis 1941. IJ est apposé sur les pièces ESTAMPILLE ANNULÉE 819°, rouge estampillées et échangées. Cette marqué n'est valable que si elle est accompagnée du cachet précédent, suivi d'un n° manuscrit. II. INITIALES Cette marqué, reproduite au volume ( rian, F. Jacque, Lepère, Paillard, etc. Dans son catalogue de L'CEuvre gravé d''Auguste Lepère, 1905, Lotz-Brissonneau, en décrivant le bois n° 146, „Rue de la Montagne-Sainte-Geneviève", para dans la première livraison, disait: „Trois numéros seuls ont para sous cette association [de Bracquemond, Beltrand, Lepère, etc.]... chacun devait être tiré a. cent exemplaires au prix de cent francs, mais il n'en a été tiré que cinquante au plus. Les épreuves étaient contenues dans un carton sur lequel était frappé, en or, une presse et le titre L'Estampe Originale, la composition était de Lepère". Vicaire, tome III, colonne 598, cite cette „Estampe Originale" et dit qu'il n'a pu en voir d'exemplaire et qu'elle n'est pas au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale. La reproduction ci-contre de la marqué, bien a la dimension de 1'original, n'est peut-être pas absolument identique a la marqué même, l'impression que nous avons copiée étant imparfaite. C'est une réduction de la composition de Lepère qui ornait le plat des albums. p Une nouvelle interprétation de cette 893 volume principal est venue remplacer celle a Edward Pearf. Comme on Pa nou-,, recto rencontrée sur un grand nombre d'estampes composant un album conservé dans la propriété Prideaux Place, Padstow (Cornouailles) on pense maintenant a Edmund Prideaux cité dans notre article n° 888. Les dessins passèrent plus tard a ses descendants, les PrideauxBrune. 894% recto Marqué bien indiscrete, non identifiée, relevée sur un dessin hollandais ancien. A. LEGROS (1837- 1911), peintre, graveur et sculpteur, Londres. — Sur certaines de ses propres estampes. Timbre apposé par l'artiste sur les /so£P\ épreuves de 1'état publié de 1'eau-forte l/5Tv „Le Canal", cat. Malassis et Thibaudeau n° 178, tiré a 50 épreuves numérotées. De cette pièce a succes il existe, 89 4D en héliogravure, une reproduction trompeuse oü le timbre figure (notre n° 894°), mais légèrement différent de 1'original (notre n° 894b). On remarquera notamment que, dans la copie, le P est plus petit que le E, et qu'il n'a presque pas de pied. Le nombre du bas, en caractères mobiles, y est dans un type plus grand que celui de 1'original. Dans la copie encore, le 5 du haut touche 1'ovale. Sur les épreuves origi¬ nales, aussi bien que sur les copies, la marqué figurait deux fois: dans la marge inférieure et au verso de la partie gravée. On soupconne fortement 1'imprimeur, monteur et encadreur qui travaillait pour Legros, a 1'époque du „Canal", d'être le faussaire. Bon nombre d'épreuves de Fhéliogravure furent placées, surtout aux EtatsUnis, avant que la supercherie ne fut découverte. Le bon timbre (n° 894b) fut apposé encore sur une ou deux autres planches de Legros de la même époque, (dont „Tête de jeune homme", M et T n° 180) qui, elles, ne furent jamais copiées dans aucun procédé. Voir Partiele principal au n° 140* de ce supplément. „The FINE ART SOCIETY", Londres. — Estampes anciennes et modernes. _ Cette marqué offre les initiales de *}£ 1'ancien directeur de cette société, g 9 4 d E. P. Dawbarn, qui s'est retiré des affaires il y a quelques années; elle fut nou-, verso apposée sur les estampes vendues par sa maison et elle n'indique pas une collection personnelle formée par lui. ERMITAGE, St. Pétersbourg. — Dessins et estampes. ©Cette marqué a servi pour des dessins et estampes éliminés en 1928. Elle présente les initiales russes corresponnoir. verso dant aux lettres ZRM et nous la commentons au n° 2681a. Marqué non identifiée déja reproduite è notie -jj. volume principal, aux lettres C.P.R., sous le n° 621. La nouvelle repro- duction ci-contre, d'après une meil- ?™~ leure impression relevée sur une esnoir. verso tampe de Du Cerceau, montre que la lettre centrale est un E (et non un Q, et nous classons maintenant ce timbre sous ses lettres exactes E.P.R. R. von POMMER - ESCHE, directeur provincial des impöts. — Estampes. Robert von Pommer-Esche, „Wirklicher Geheimrat Oberfinanzrath", a formé une collection d'estampes dispersée dans les ventes suivantes: VENTES: I. 1899, 27 novembre et jours suivants, Berlin (chez Amsler et Ruthardt). Estampes des XVTLT.0 et XDCe siècles. Première partie. J. J. de Boissieu 108 n08; Chodowiecki 693 n°*; Menzel 106 n°»; G. F. Schmidt 174 n°». II. 1900, 28 mai, Berlin (même direction). Deuxième partie. J. Callot 103 n°*; A. Dürer 125 n°*; Rembrandt 115 n08; G. F. Schmidt 72 w°*. "P "D Reproduction approximative d'une marqué non identifiée, relevée sur des 895c dessins anciens, apposée au recto des feuilles. E. RODRIGUES, Paris (Complément a Partiele n° 897). Notre vohune principal signalait déja qu'Eug. Rodrigues s'était séparé de sa collection de dessins 895' 127 ER ER anciens en bloc en 1920, voici quelques précisions. II la vendit pour 500.000 fr. (le franc avait alors perdu la moitié de sa valeur) a la maison Frederik Muller et Cie, d'Amsterdam, qui la revendit a son tour a Mr. A. W. Volz, amateur a La Haye. Mak celui-ci se ravisa et la fit passer en vente publique (notre vente II). En collectionneur passionné, Rodrigues continua a acheter, une fois sa collection vendue. E mit par exemple la main sur un dessin important de Dürer, PEvêque et la Mort, et il le vendit en 1926, avec quelques autres, au prix de 300.000 fr., au marchand Gustav Nebehay (valeur du franc tombée a 1/6). E. Rodrigues mourut en 1928; ce qu'il possédait encore fut dispersé en deux ventes publiques (nos ventes Hl et TV). VENTES: II. 1921, 12 -13 juillet, Amsterdam (r^c-, FrMfariV Muller et Cte1. Collection importante de dessins anciens et enluminures. Quelques prix en florins hollandais: De 1'école italienne, Filippino j iJr.r.i H'étnde 1700 fl. De 1'école francaise: ! Lagneau, Portrait de Henri IV 2200 fl., Princesse aux lèvres minces 1050 fl.; Maitre francais du XVIF siècle, Portrait de Molière 3000 fl. De 1'école allemande: Maitre de 1552, Chevalier 1700 fl., Annonciation 1800 fl.; Maitre de la Westphalie, Saint Sébastien 1800 fl.; Hans Holbein le vieux, Tête de garcon 1900 fl.; Ambr. Holbein, Portrait d'un garcon 4600 fl.; A. Dürer, Ecusson 3700 fl., La Sainte Cène 3500 fl.; H. Baldung, Sainte Barbe 2200 fl., Feuille d'étude 1600 fl.; H. Burgkmair, Tête d'Oriental 1025 fl., Combat de Valentin et Oursson 1200 fl.; W. Huber, Transfiguration 1000 fl.; Manuel Deutsch, Lansquenet 1550 fl., Saint Pierre 1100 fl.; T. Stimmer, Festin 2100 fl. De 1'école des Pays-Bas: Maitre néerlandais (Hugo van der Goes?), Vierge et 1'Enfant 4000 fl., Tête d'homme 1450 fl., Vierge et 1'Enfant 2500 fl.; P. C. Kunst, Chambre d'accouchée 1100 fl., Libérer les prisonniers 1100 fl.; Maniériste anversois, J-a sainte ramuie uju u., J. Swart, Femme se lamentant 1025 fl., Loth et une de ses filles 1000 fl.; J. Gossaert van Mabuse, Sainte Familie 1200 fl.; J. van Hemessen, Buste de femme 2200 fl.; P. Bruegel, Paysage 1800 fl. m. 1928, 28 - 29 novembre, Paris (experts L. Godefroy et L. Huteau). Peintures et dessins du XIIF au début du XTXe siècle. Première partie. Quelques prix des dessins: H. S. Beham, Le Bain 11.200 fr.; F. Boucher, Bacchante 125.000 fr., Le Repos 65.000 fr Académie d'homme 86.000 fr., Amour 25.000 fr.; Ph. Caresme, Ch. W. Gluck 14.500 fr.; F. Clouet Le Conestable de Saint Paol 63.000 fr., Gentilhomme 36.000 fr., Jeune gentilhomme 6000 fr.; Fragonard, Le Premier baiser 20.200 fr., Pare italien 60.000 fr., ViÜa italienne 70.000 fr., La Meunière 39.500 fr.; Watteau,Femme étendue 220.000 fr., Paysage avec maisons 30.000 fr., Jeune femme assise 30.000 fr. IV. 1929, 25-26 février, Paris (mêmes experts). Deuxième partie. Estampes et dessins anciens et modernes, autographes. 361 Nos. Quelques prix: Dessins. Devéria, Jeune femme debout 10.000 fr.; Forain, Le Repos du fêtard 3300fr.; Legrand, Jeune femme a la toque 5400 fr.; N. Maurin, Chambre nuptiale 5200 fr.; H. Momiier, Devant la chemmée 14.200 fr.; F. Rops, Le Verre de cognac 15.100 fr. Cette marqué, déja reproduite au volume principal, restée non identifiée, se rencontre sur des estampes allemandes du XVT5 siècle. E. RUDGE (1763 - 1846), „Justice of the Peace", Abbey Manor, Evesham (Worcestershire). — Estampes anciennes. Cette marqué, mentionnée dans notre . volume principal comme non identi- (Fk\ fiée, est supposée être celle d'Edward Rudge, bien qu'elle ne figure pas sur ses meilleures estampes. Cette collection 9 0 0 fort importante fut formée dans la première moitié du XIXe siècle par nou Edward Rudge, descendant d'une familie qui s'était établie k Evesham au seizième siècle. II étudia au Queen's College a Oxford et prit ensuite la succession de son père en 1790. Botaniste et archéologue, on lui doit PUmtarum Guianae rariorum, Icones et Descriptiones en quatre volumes in-folio, parus en 1805 - 1807. En 1802 il fut élu membre de la Linnean Society et une espèce de plantes de 1'Amérique du Sud recut le nom de d.«*>n Viorhipr «st conservé au Botanical De¬ partment du British Museum. B augmenta considérablement le domaine de 1'Abbey Manor, acheté par un de ses ancêtres homonymes en 1664. De 1811 a 1834 il fit procéder a des fouilles dans certaines parties de 1'Abbey, fouilles dont il publia les résultats dans Archaeologia et dans une publication éditée par la Society of Antiquaries Vetusta Monumenta, Ulustrée de grandes planches gravées. Edw. Rudge avait stipulé que la collection d'estampes réunie par lui resterait intacte jusqu'a la troisième génération de ses descendants; c'est ainsi qu'elle pe revit le jour qu'a la majorité de John Edward Rudge qui y avait droit. Celui-ci n'était pas amateur et l'ensemble passa dans la vente ci-dessous. La bibliothèque botanique importante d'Edward Rudge ainsi que celle de livres de voyages, propriété de son cousin Samuel Rudge, furent aussi vendues chez Christie a Londres le 14 avril 1930. Beaucoup d'eaux-fortes de la collection Rudge portent les marqués, ou proviennent de: Sir Edward Astley (voir none 2774 - 2775), John Barnard (1419), Earl of Aylesford (53), Duke of Buckingham, Earl of Bute, R. P. Carew, Chevalier J. J. de Claussin (485), Robert Dighton (727), R. Houlditch (2214), P. Mariette (1787) et P. Remy (2173). VENTE: 1924, 16 -17 décembre, Londres (chez Gbristie). Estampes anciennes, 367 n°*. Cette vente a été le plus grand événement de ce siècle dans le domaine de la gravure, surtout par son ensemble incomparable d'eaux-tortes ae «.emoranui u y. B y avait en plus 1'attrait de la surprise. La collection était restée complètement oubliée. Formée 100 a 135 ans plus töt, conservée toujours en Worcestershire, elle avait été déposée dans une banque k Londres en 1899. dans des caisses bien capitonnées, et elle y resta. Une fois, après la guerre de 1914-1918, les caisses furent ouvertes pour constater si les estampes n'avaient point souffert d'humidité; le résultat fut satisfaisant. Montées a charnières dans des albums, bien protégées et dans 1'état oü le collectionneur les avait laissées, annotées de sa main, les estampes n'avaient subi aucun frottement et étaient restées bien k 1'abri de Pair. Estimée £ 500 a £ 600 au moment du dépót, la collection fut évaluée £ 7000 en 1924 lorsqu'elle fut confiée a la maison Christie; elle rapporto environ cinq fois plus. Et beaucoup de pièces ne furent point payées cher; bientöt après plusieurs changèrent de propriétaire a des prix oeaucoup plus élevés. Le marché, d'ailleurs; a cette époque, était quelque peu déséquilibré: 1'Allemagne et 1'Autriche n'entraient pas en compétition et, fait curieux, 1'Amérique s'abstint Pourtent la plus 128 ER ER grande rareté de la série, le Portrait de Tholinx en ll état, fit un prix sensationnel: £ 3780; on en connait seulement deux autres épreuves, une au British Museum et une au Louvre (coll. de Rothschild). Cette pièce fut vendue ensuite en Amérique, mais revint récemment dans une collection européenne. Comme autres portraits on nota: Rembrandt appuyé, 1* état, rogné, £546, Rembrandt dessinant, 4° état sur japon, coll. Six, Barnard et Claussin, £ 220, Clement de Jonghe, lr état £ 210, même prix pour le 2e état et £ 262 lOs. pour le 3e, Haaring le vieux, V état sur japon £ 546 et le jeune Haaring, mêmes état et papier £ 178 10s., Lutma, lr état sur japon, coll. Houlditch, £ 294 et le 2° état, également sur japon £ 178 10s., Asselijn, 1* état sur japon £ 273, le Peseur d'or, lr état, coll. Barnard et Hibbert, £ 178 10s., le petit Coppenol, 3e état sur japon, mêmes coll., £ 136 10s., le grand Coppenol, 4e état sur japon £ 367 lOs, Jan Six, 3e état sur japon £ 567. B ne manquait dans cette série que le Bonus que le collectionneur avait pourtant possédé. Passons aux paysages. La aussi une lacune, 1'Omval, bien surprenante dans un ensemble si complet- et oü une même estampe était souvent représentée en différents états. Le plus fort prix fut pour la Campagne du Peseur d'or, £ 1732 lOs. (acquis par Rudge dans la vente Barnard en 1798 au prix de lOs. 6d.I), venait ensuite le Paysage a la tour, 1* état sur chine £ 966 (et le 3e état £ 399), puis: le Pont de Six £ 210 (£ 10 lOs. a la vente Buckingham en 1834), les Trois Ar bres, coll. Calonne, £ 304 10s., la Chaumière et la grange a foin £367 10s., le Moulin £441. Enfin, dans les sujets bibliques, une assez belle épreuve de la Pièce aux cent florins £ 1135, même prix pour le grand Ecce Homo en largeur, lr état (décrit comme 2e) sur japon (le 4e état également sur japon fit £ 420) et même prix encore pour les Trois Croix en 2° état; une trés belle épreuve du 3e état que Rudge avait payée £2 15s. a la vente Barnard en 1798 fit £ 892 10s.; la Mise au tombeau en 1* état sur japon, des coll. Remy et Barnard, £ 210 et, des mêmes coll., le Phénix, sur japon £ 241 1 Os. (Barnard 1'avait payé lOs. 6d.) Dans les nus, le meilleur prix pour la Femme prés du poèle, lr état sur japon £ 157 lOs. — En dehors des Rembrandt, la vente contenait une belle série des portraits de van Dijck dont les meilleurs furent payés de £ 130 a 262, et diverses estampes italiennes, hollandaises et francaises des XVP -XVJJ* siècles. —■ Produit £34.17215s. E. ROSSI (1824 ou 1825 - 1900), sculpteur et faussaire de dessins, Florence. — Dessins anciens. ®Egisto Rossi a d'abord produit des soi-disant dessins de sculpteurs comme Antonio Canova, Luigi Bartolini e.a. On rencontre sa marqué sur des imita9 0 0 a tions de maitres plus anciens, accomnoir. recto pagnée d'autres cachets originaux ou faux, pour suggérer 1'authenticité des feuilles. B en existe quelques exemples dans la collection des Offices a Florence. E. J. REYNOLDS (1876-vers 1932). — Dessins. _ E. J. Reynolds, amateur anglais vivant d'abord a St. Pétersbourg, puis en Suisse, avait réuni une collection de dessins anciens. On lui doit un sec ouvrage intitulé Some Brouwer Problems, paru a Lausanne en 1931. B°n Edmond de ROTHSCHLLD (1845-1934), banquier, Paris. — Estampes et dessins. E R M L 900c noir-brun 900' Le financier, d'abord associé de ses deux frères Alphonse et Gustave dans la banque fondée a Paris par leur père, Jacob James (1792 - 1868), puis chef de cette banque, est universellement connu; parions seulement de l'amateur d'art érudit et du bienfaiteur. Ses verso mérites furent recompenses par sa nomination comme membre du conseil du Musée du Louvre et comme membre de 1'Académie des Beaux-Arts (1906). B fonda ou s'intéressa a diverses ceuvres charitables, sociales, israélites et scientifiques. Ses restes reposent depuis 1955 en cette terre d'Israël, qui lui était si cher. Le „Baron Edmond", comme on 1'appela généralement, fut dans le monde des estampes 1'une des plus grandes figures, comparable aux Jabach, Crozat et Mariette dans le monde des dessins. Certes, il s'intéressa a toutes les formes de Part de toutes les époques: peintures, dessins, livres, sculptures, tapisseries, meubles, etc. et des spécimens hors ligne ornaient ses deux résidences, 1'hötel du faubourg St. Honoré, qu'il avait fait construire, ou son chateau de Boulogne. Pour Part antique il entreprit, a ses frais, des fouilles archéologiques en Grèce et en subventionna d'autres, notamment en Italië, Egypte, Palestine, Syrië. Les résultats échurent généralement au Louvre. Acheta et donna encore a la Bibl. Nat., en 1909 (département des manuscrits), une série de volumes de la collection de Sir Thomas Phillipps de Cheltenham, précieuse pour 1'histoire de France du XIe au XVHIe siècle. Mais sa prédilection alla a 1'estampe qui répondait le plus a son aspiration d'au t hen t ici té; des circonstances fortuites encouragèrent ce goüt naturel. Encore colIégien, il dépensait déja une bonne partie de son argent de poche en achats de gravures. Un petit lot d'estampes lui vint en héritage au décès de son père. Plus tard, son médecin fut le Docteur Roth, un passionné d'estampes (voir n° 2172 du volume principal), et le successeur de celui-ci, le Docteur Sylvie, un grand connaisseur, devint le conservateur de la collection. Le specialiste qui le conseilla le plus dans ia formation de ses collections, 1'expert parisien A. Danlos, était beaucoup plus intéressé par 1'estampe que par le dessin ou les livres. Peu a peu, le baron devenait collectionneur accompli, se passionnant non seulement pour 1'acquisition des pièces en épreuves de haute qualité, mais encore pour les soins et précautions a prendre pour en assurer une conservation aussi parfaite que possible: montage, manipulation, placement dans les portefeuilles, éclairage dans les expositions, etc. Que de feuilles précieuses, même dans certains musées, sont devenues presque illisibles, faute de ces égards respectueux. Pour étendre le champ de son activité il s'attacha complètement d'abord le Docteur Sylvie, plus tard André Blum, resté le conservateur du cabinet. C'est dans la période 1870- 1880 que se placent les achats les plus sensationnels; ils cessèrent presque entièrement vers 1928, un peu paree qu'il déplaisait au baron de contribuer au gonflage des prix déclenché par la concurrence des acheteurs étrangers, surtout paree qu'il estimait que sa collection comprenait ce qu'il voulait. A son décès, et après celui de la baronne (1935), lorsque leurs trois enfants et seuls héritiers, respectueux du désir plusieurs fois exprimé par. leurs parents, donnèrent au Louvre les collections d'estampes et de dessins (sauf seulement quelques pièces dont les dessins du 129 9 ER ES XVIir* siècle), la section estampes comptait plus de 40.000 feuilles de toutes les écoles depuis les origines de la gravure jusqu'a la fin du XVIII6 siècle. Dans cet imposant ensemble brillaient particulièrement, paree qu'objets des prédilections du collectionneur, la série des „incunables" de 1'estampe, puis 1'oeuvre de Marc-Antoine, 1'oeuvre de Rembrandt, les gravures francaises en couleurs du XVMe siècle. Remarquables aussi, bien que d'intérêt différent, les pièces documentaires sur la Révolution Francaise provenant de la collection Soulavie (voir notre n° 1533 du volume principal). En général, les provenances des feuilles étaient, pour les différents genres d'estampes, les collections spécialisées les plus réputées, et dès 1'année 1870 le baron comptait parmi les acheteurs ies plus acharnés dans toutes les grandes ventes. Ses moyens lui permirent génèralement de faire taire tous ses adversaires. A cela s'ajoutèrent de plus en plus des achats a 1'amiable, souvent de séries entières, et les marchands, attirés par la réputation et Penthousiasme du collectionneur, vinrent lui proposer leurs plus beaux achats. Depuis son entrée, en 1936, au Musée du Louvre oü elle occupe actuellement deux salles au ler étage du pavillon Mollien, la collection Rothscbild fit 1'objet de plusieurs expositions partielles temporaires. Deux eurent lieu dès 1937, les „Cent Incunables" et la première exposition Rembrandt. Les „Incunables" furent exposés au Jeu de Paume du 3 au 14 juillet et offrirent un choix de I'importante série qui comporte en tout: 4 livres xylographiques, environ 40 xylographies, 242 nielles (sur environ 500 connus), des cartes de tarots, puis des gravures primitives, les plus anciennes anonymes, puis Pollajuolo, Mantegna, les Maitres des Cartes a jouer, de la Passion de Nuremberg, aux Banderolles, aux Cadres de fleurs, E.S. (80 pièces), Schongauer, les Maitres de la Mort de Marie, des sujets de Boccace, Israël van Meckenen (plus de 100 pièces), Maitres a la navette, de 1480, etc. L'exposition Rembrandt, Ia première, se tint a 1'Orangerie, 10 aoüt - 6 décembre 1937. Elle montrait 80 eaux-fortes, toutes de la collection Rothschild, 20 dessins même source et 76 autres du Cabinet des dessins du Louvre. Seconde exposition Rembrandt en 1947, juillet-septembre, encore a 1'Orangerie: 135 gravures et 17 dessins collection Rothschild, quelques tableaux du maitre prêtés par le Louvre. Ces deux manifestations furent une révélation pour les amateurs éblouis par la qualité des épreuves inconnues a beaucoup. En général, la collection entière reste difficilement accessible et la communication des pièces se heurte a des règlements compliqués. M™e S. Coblentz, attachée a la conservation, a établi, dans Ia deuxième partie de sa sérieuse étude La Collection d'estampes Ed. de Rothschild au Musée du Louvre, Paris, s.d. (1954), le catalogue complet des Rembrandt gravés de la collection (316 n°*). Les derniers achats avaient été faits a la vente Rudge, a Londres, en 1924. — Quelques pièces diverses, choisies parmi les plus rares, furent encore exposées au Louvre, en 1938, salie Rubens. Dans les pièces de maitres divers de la collection, signalons 1'oeuvre entier de Dürer gravé sur bois, réuni par Ortelius (vente Huth 1911; voir notre 2990*), les Cl. Gellée (environ 30), la vingtaine de portraits par van Dijck, tous en premier état, plus de 250 épreuves de van Ostade acquises a la vente Dr. E. Pons, 1872 (de la même source, des ornements de R. Boyvin et A. Du Cerceau), les portraitistes francais du XVIIe siècle, dont environ 400 Nanteuil. Et encore Aldegrever (266 pl.), Altdorfer (89), B. Beham (57), H. S. Beham (281), etc. Dans la riche série du XVIIF siècle francais en couleurs en épreuves superbes'et d'états figurent tous les meilleursreprésentants du genre: L.-M. Bonnet, Debucourt (Les Deux Baisers, avant lettre, La Promenade Publique, 1" et 2° états avant lettre), les Demarteau, les Gautier-Dagoty, Janinet, Le Coeur, etc, etc. Et comme gravures en recueils, lXEuvre de Watteau, les 4 volumes, 283 pl. de la „Galerie des Modes francaises" (chez Esnault et Rapilly), 1'oeuvre de Cochin (1387 pl. en 3 volumes in-fol., vente Hamilton 1882), de Moreau le Jeune et Freudeberg, la „Suite d'Estampes pour servir a 1'histoire des moeurs et du costume des Francais dans le XVILT' siècle", Paris, 1775, et le retirage de 1789 sous le titre Monument du Costume. Une sélection d'environ 250 pièces composa l'exposition „La Gravure francaise en couleurs au XVIIF siècle", décembre 1938 - février 1939 (voir le compte rendu par M. Lemonnier, Beaux-Arts, 16 décembre 1938). Une exposition en juin 1939, a 1'Orangerie, „La Révolution Francaise", unique ment du fonds Rothschild, fit connaitre une partie des dessins de la collection documentaire Soulavie, environ 270 feuilles achetées en bloc par le baron en 1904, beaucoup gravées par les soins du Ubraire-éditeur Prudhomme pour le journal Les Révolutions de Paris, 1789 - 1794. On remarqua plusieurs dessins de David, dont son croquis de Marie-Antoinette conduite a 1'échafaud. De futures expositions sont en projet, pour répondre a 1'une des conditions de 1'acte de donation. Mentionnons encore la bibliothèque d'environ 500 livres illustrés du XIVe au XVIIIC siècle, dont les 4 précieux livres xylographiques déja signalés (Apocalypse xylographique, Bible des Pauvres, Canticum Canticorum, Historia Beatae Mariae Virginis), des incunables typographiques, „Entrées" de souverains, „fêtes", une série trés compléte des „Almanachs" (1616 - 1839) et les 17 volumes des Recueils d'estampes historiques de la Révolution francaise. L'extraordinaire richesse du cabinet d'estampes éclipse quelque peu celle du cabinet de dessins qui, bien que n'étant pas, comme le premier, le fruit d'un effort particulier, méthodique et patiënt, compte pourtant 3870 feuilles, dont environ 300 conservées en portefeuilles, 11 encadrées, les autres réunies en recueils. Plusieurs des plus grands noms du XVe au XVIIF siècle y figurent. La marqué reproduite en tête de notre article a été adoptée après 1'entrée de la collection au Louvre. En dessous figure encore, pour les dessins, la mention DESS et le numéro d'inventaire et, pour les estampes, ce numéro d'inventaire seul. E. SACK (1857 - 1913), peintre et historiën d'art, Hambourg. — Dessins de Tiepolo. Eduard Sack, né a Boppart s.1. Rhin, fut peintre de genre et de paysage; peignit aussi sur verre. S'occupa de plus d'histoire de Part et fut, de 1891 a 1898. conservateur du „Pfalzi- q ft - „ sches Gewerbemuseum" (Musée Palatin des arts appliqués) è Kaisersa sec lautern. Depuis 1898 secrétaire du recto Kunstverein a Hambourg, il eut ainsi quelque influence sur la vie artistique dans cette ville. Sous le pseudonyme de K. Cassius il publia, sous le titre „Spottvogel im Glaspalast" (c.a.d. Oiseau moqueur dans la Galerie de verre), des caricatures et épigrammes sur les expositions d'art organisées chaque année a Munich dans la galerie de ce nom. On lui doit sur Giambattista et Domenico Tiepolo (Hambourg 1910) 130 ES ESA 907" noir. verso un ouvrage fort estimé de son temps et dans lequel sont cités beaucoup de dessins de ces deux maitres qui lui appartenaient. Ces dessins furent dispersés par la suite, probablement a 1'amiable. Sir Ernest SATOW (Complément a rarticle n° 905). VENTE: 1911, 30 novembre-lr décembre, Londres (chez Sotheby). Vente après décès. Collection de 399 n°* d'estampes japonaises en couleurs. Estampes importantes de Toyokuni, Hiroshigé, Buncho et autres. Marqué anonyme comprenant les lettres E.S. ou G.S. en blanc sur fond noir. On la rencontre sur des dessins de 1'école beige du commen- 9 0 5* cement du XIXe siècle. E. A. SEASONGOOD (1876 - 1953), financier, New-York. — Estampes anciennes et modernes, quelques dessins. Edwin Alfred Seasongood, né k Cincinnati (Ohio), qui étudia au Harvard College, fonda en 1910 la maison de banque Seasongood & Haas. E commenca a collectionner en 1901, d'abord des Whistier, puis d'autres modernes: Zorn, Haden, Pennell, Bone, McBey, Griggs, Brockhurst, Cassatt. Rodin. Forain, Daubigny, Legros, Buhot, Lepère, Millet, Daumier, Meryon, Degas, Matisse etc., ne s'intéressant qu'aux épreuves de vraiment haute qualité. Réunit de plus une collection d'estampes anciennes, elles aussi de qualité excep t ionnel le: Dürer, Schongauer, Altdorfer, Burgkmair, Callot, Mantegna, van Dijck, Rembrandt, Tiepolo, etc. Sa collection, comptant plus de 500 pièces, a été chantée dans un long et spirituel poème dfl a Charles E. Clarke, ancien employé du marchand Arthur H. Harlow, k qui Seasongood avait acheté presque toutes ses pièces. Un choix de 100 de ses estampes anciennes fut exposé en décembre 1936 au Cincinnati Art Museum (vieux maitres allemands, italiens et des Pays-Bas, puis Claude, Hollar, Fragonard, Goya, etc.). Une autre exposition avait eu lieu au Fogg Art Museum de Cambridge (Mass.). En 1933 il prêta, au College Art Association, un choix de 50 de ses Rembrandt, que cet institut fit circuler enne divers colléges et musées (catalogue avec introduction par A. Philip McMahon). Seasongood eut aussi trois dessins de Rembrandt, paysages, provenant du Musée de Mayence (reproduits (huis Stift und Feder 1930), quelques aquarelles ou dessins de Whistier provenant de la collection Howard Mansfield et Muirhead Bone, et, curiosités, trois portraits de Franklin, La Fayette et Washington, gravés par C. W. Peale, qui auraient été accrochés originairement dans la demeure de George Washington, a Mount Vernon. Cette superbe collection fut dispersée dans les deux ventes cidessous. Voir son paraphe n° 826b. VÉNTES: I. 1951, 5-6 novembre, New-York (Parke-Bernet Galleries). F* Partie, 327 n°*. Presque toutes les estampes anciennes, et des modernes marquantes. Principaux prix pour les anciennes. Ecole italienne: A Pollajuolo, Combat d'hommes nus, coll. A Morrison et Julian Marshall, 8000 $; Mantegna, Bataille de dieux-marins, partie gauche 900 $, partie droite 700 $; Peregrino da Cesena, Portraits en buste de deux hommes 1000 f; Maitre Na-Dat (k la ratière), La Vierge a PEnfant, avec Sainte Anne, coll. FirminDidot, 1450 f; G. Campagnola, St. Jean Baptiste 4000 $; D. et G. Campagnola, Les Patres musiciens 1700 f; J. de Barbari, Trois hommes nus attachés k un arbre, coll. Davidsohn, 2200 $. Ecole allemande: Maitre E.S., Dieu le Fils bénissant la Sainte Vierge 1600 $; Maitre anonyme duXV*siècle,'SaintBernardin de Sienne (gravure sur bois) 2200 $; Maitre B. R. a 1'ancre, La Vierge a PEnfant 3200 f; M. Schongauer, La Crucifixion (B. n° 24) 2900 $, La Mort de la Vierge 3400 $, Saint Jacques le Majeur vainquant les Sarrasins 1600 $, St. Jean a Patmos 1200 $; A. Dürer, riche série de 40 pièces dont Adam et Eve 2750 $, La Nativité 5700 $, St. Jéröme dans sa celluie, coll. J. P. Heseltine, 1500 $, Le Monstre marin 2100 f, La Mélancolie 1300 $, Le Chevalier, la mort et le diable, coll. J. Barnard et A. Hubert, 1800 $; puis les gravures sur bois: La Vie de la Sainte Vierge, douze feuilles avant la lettre, coll. J. Saint-Aubyn, 3700 J, La Sainte Trinité 1300 $, La Sainte Familie sur un banc de gazon, doublé de Brême, 1200 $; Ecole de Dürer (Baldung?) Le Christ en croix entre la Vierge et St. Jean 1800 $. — Dans 1'école hollandaise: Rembrandt, 44 nM dont: Ephralm Bonus, 2e état 2000 $, Mendiants a la porte d'une maison, 2e état 1200 $, Le Paysage a la vache qui s'abreuve, même état 1000 $, Le Paysage a la tour 2050 $, Le Paysage aux trois chaumières, 3e état 1000 $, Clement de Jonghe, lr état, coll. Galhchon, 2100 $, La Petite tombe 1800 f, Dr. Faustus 1** état, coll. Leroy-Latteux, 3100$, La Descente de croix effet de nuit, coll. Naudet et Gerstenberg, 1600$, La Femme au bain, 2e état, coll. von Lanna, Tetlow et Rosenstamm, 1100 $. — Dans les modernes principalement Muirhead Bone, 18 nos d'estampes (Ayr Prison 800 $, les autres 210 a 25 $) et dessins (200 a 50 $), Buhot, Cameron, Daumier, Forain, Gaillard, Seymour Haden, Legros, Meryon 8 nos d'estampes dont PAbside de N. Dame, 4e état 1650 $ et La Morgue, 3e état 1250 $, Millet, Rodin, Whistier, 22 nOT d'estampes et dessins, 600 a 200 $. Aussi quelques autres graveurs américains. H. 1952, 27 février, New-York (mêmes Galleries). 2* (et dernière) partie, 158 n°*. Estampes des XIXe et XX* siècles, surtout des plus connus artistes anglais, francais et américains et quelques feuilles d'anciens maitres. Adjudications en général faibles, nous donnerons celles supérieures a 100 $. Dans les modernes, notamment S. Anderson; R. Austin; F. W. Benson, Pintails 190 $; P. A. Besnard; J. Boldini; Muirhead Bone, 12 n08; F. Bracquemond; A. Briscoe; G. Brockhurst; F. Buhot; Cameron; Mary Cassatt; Degas, Le Graveur Joseph Tourney, superbe épreuve 1200 $; Manet assis, tourné k droite, nés belle, 180 $, F. Dodd; F. L. M. Griggs, 7nM; Legros; Lepère; W. A. Levy; J. McBey, 28 n°*; Manet, Le Buveur d'absinthe 120 $ et Lola de Valence, 3e état; H. Matisse, Son propre portrait 160 $; Meryon; J. Pennell, 8 n°»; Picasso, La Source; C. Pissarro, Paysage sous bois, a 1'Hermitage 180 $; Whistier, 13 n°»; Zorn, 6 n08. Comme Japonais: A. Hiroshigé; H. Hokusai; Shuncho; U. Toyokuni. Dans les anciens: H. Burgkmair, bois, illustration pour le Weisskünig (B. 80) 170 $; Dürer, Tin» de 1'Apocalypse, bois (B. 60), avant le texte et superbe, 1150 $; Fragonard; Alaert du Hameel d'après Hieronymus Bosch, Le Jugement dernier, coll. A. Donnadieu, seulement 520 f, alors que Seasongood 1'avait payé 4500 $; Lautensack, Paysage avec ville (B. 40); R. Nanteuil, Fr. de Vendöme, duc de Beaufort lr état. 131 ESK EW E. S. KENNEDY (2e partie du XLXe siècle), I peintre de genre, Londres. — Dessins. Edward Sherard Kennedy par.... ... tjcjDa e ^ aux expositions de la :" •. '"• ;\ „Royal Academy" a Londres de 1863 a 1890. Des feuilles de sa 907° collection, toutes de peu d'imperforée portance, passèrent dans une vente chez Christie, le 29 janvier 1894. E. TROSCH. ■€(■ ys Delteil (voir n° 773) a fait reproduire toutes ses lithographies et eaux-fortes par un procédé photolithographique, mais en dimensions plus petites que celles des originaux, pour éviter, avec ceux-ci, des confusions possibles. Ces reproductions portent un timbre spécial pour lequel nous renvoyons au n° 1027a. Elles parurent en un album, avec préface de Léon Bénédite: VCEuvre Hthographique de Fantin-Latour (195 planches), Paris, 1907, in-fol. B n'y a pas eu de vente d'atelier Fantin. La marqué ci-contre, reproduisant la signature du maitre, a été faite après son décès par les soins de Madame Fantin, et apposée exclusivement sur les dessins et croquis non signés trouvés dans les cartons de l'artiste. Aucun tableau ni pastel ne porte ce cachet. J. F. P. et A. J. A. FAURIS de SAESTVTNCENS (1718 - 1798 et 1750 - 1819), Aixen-Provence. — Estampes. Jules Francois Paul Fauris de Saint-Vincens et son fils Alexandre Jules Antoine, tous deux associés de 1'Académie des Inscriptions et Belles - Lettres, possédèrent le riche „Cabinet" acheté en 1821 par le département des Bouchesdu-Rhöne. Le père, numismate distingué, né a Aix, fut président du parlement de cette vihe. B a écrit: Mémoires 134 F — NOMS ET EMSCRIPTIONS sur les monnaies et les monuments des anciens Marseillais (1771, in-4°), et la partie numismatique de VHistoire de Provence, de Papon. Le fils, aussi né a Aix, y devint d'abord président a mortier, quelque temps maire pendant la Révolution, ensuite membre du corps législatif (1809 -1811) et président de la cour impériale d'Aix. Archéologue, on cite parmi ses ouvrages: Mémoire sur 1'ancienne position d'Aix (1812, in-8°); Notice sur les lieux ou les Cimbres et les Teutons ont été défaits par Marius (1814, in-8°) et Mémoire sur l'état des lettres et des arts et sur les m aurs et usages suivis en Provence dans le XVP siècle (1814, in-8°). Après l'achat du Cabinet, le département rétrocéda les monnaies et médailles k la ville de Marseille, les imprimés a Arles, et les manuscrits et estampes a Aix, Bibliothèque Méjanes (voir notre n° 1808a). C'est de cette source que cet institut tient quelques manuscrits de Peiresc et la copie, en 15 vol., de ses lettres (originaux a Paris et surtout a Carpentras), ainsi que d'importants albums de portraits et monuments provencaux. Marqué apposée par la Bibliothèque Méjanes. „THE FEDERAL ART PROJECT", EtatsUnis. — Estampes modernes. * FEDERAL ART PROJECT NO. 1 * 9 2 3 b, noir. recto FEDERAL ART PROJICT 923" 923c a sec. recto noir. recto Cet organisme était l'un des départements de la „Works Progress Administration" créée comme mesure d'aide en Amérique en 1935, pendant une crise économique, qui développa ses activités dans divers domaines, oeuvres sodales, théatre, musique etc., et qui fut liquidée en 1943. Le „Federal Art Project", sous la direction de Holger Cahill, s'occupa des arts. TJ fonda des centres d'art, fit dresser un „Index of American Design" dans le domaine des arts décoratifs et passa a divers artistes des commandes de peintures murales, tableaux, sculptures, céramiques et estampes qui furent distribués dans des écoles, bibliothèques et musées a titre de prêts perpétuels. Des centres d'art les plus importants: Chicago, Philadelphie, Boston, San Francisco, Cleveland et New-York, seuls les trois derniers se servirent de timbres pour estampüler les estampes; San Francisco employa le n° 923*, Cleveland le 923b et New-York le 923c. F. FÉNÉON (1861 - 1944), directeur de la Galerie Bernheim, Paris. — Dessins modernes et quelques estampes. Félix Fénéon naquit a Turin en 1861 de parents francais et grandit en France. En 1881 il entre au ministère de la guerre oü il est, en 1894, commis principal de 3e classe. A cette époque, soupconné d'attaches avec les anarchistes auteurs d'attentats, il est arrêté, jugé dans le fameux „procés des trente" aout 1894, et acquitté, comme tous les inculpés. U quitte alors le ministère et entte a la Revue Blanche, qu'il dirige de 1895 a 1903. II est au journal Le Matin oü il écrit la rubrique „Nouvelles en trois lignes", 1903 - 1906. Puis entre en 1906 comme collaborateur k la galerie de tableaux Bernheim dont il devint secrétaire-directeur. Quitta cette galerie vers 1922 pour prendre la direction de la 924a noir-gris recto maison d'édition „La Sirène" oü il connut bien des mécomptes. B s'intéressait depuis longtemps déja, aux arts, comme en témoignent son étude Les Impressionnistes en 1886 (Paris, 1886), et ses articles parus dans diverses revues: Revue Indépendante, Libre Revue, La Plume, etc., articles réunis et publiés par Jean Paulhan sous le titre: Félix Fénéon. (Euvres. Paris, s.d. (1948). Voir aussi, par J. Paulhan: F. F. (Félix Fénéon) ou le critique. Paris, 1945. Par ses occupations intimement mêlé au monde des artistes de son époque, il était 1 ié d'amitié avec beaucoup d'entre eux, notamment avec Toulouse-Lautrec qui Pa représenté dans le „Quadrille au Moulin Rouge". Servi par son goüt exceptionnel, il sut apprécier les vrais talents qui se montraient autour de lui et réunit de leurs productions, en tableaux et dessins, un ensemble remarquable pour lequel nous renvoyons aux comptes rendus ci-dessous des ventes dans lesquelles il fut dispersé. On y remarquera 1'importante série des Seurat (voir none n° 2282*). Fénéon avait formé aussi, après la guerre 1914 1918, 1'une des plus anciennes et des plus importantes collections de sculptures nègres de 1'Afrique noire et de la Mélanésie, vendue les 11-13 juin 1947 (experts Ch. Ratton et A. et G. Portier, produit 1.793.670 fr.). Toutes ces ventes „après décès de Mr et Mme Fénéon" furent faites auprofit de 1'Université de Paris pour le création, sous le nom de Prix Fénéon, d'un prix littéraire et d'un prix de peinture, annuels, pour aider un ou plusieurs écrivains et peintres encore inconnus, agés de moins de 35 ans, et reconnus sans grands moyens. Elles produisirent ensemble environ 20 millions et demi de fr., y compris les achats faits a 1'amiable par le Musée du Louvre (5 millions) de 4 tableaux et 3 dessins de la vente Hl. L'idée de cette fondation est de Mme Fénéon, pas de lui-même, peu porté a s'occuper de telles complications. B donnait, même largement, autour de lui, mais sans presque se soucier de savoir a qui, et sans se rappeler combien. Plusieurs fois, devant son ami et ex-collègue a la Galerie Bernheim, 1'actuel marchand de tableaux parisien Rodrigues-Henriques, cousin de Bernheim, Ü dit que ses tableaux pourraient bien être partagés, a son décès, entre ses intimes. Un jour, il chargea ce même ami de distribuer, a des familiers, des dessins de sa collection, dont d'importants Seurat, en spécifiant qu'il ne voulait pas qu'on dise qui donnait, ni qu'on lui adressat quelque remerciement que ce soit. Une toute première vente, notre n° 1, avait eu lieu du vivant de Fénéon; elle est évidemment en de hors de la donation. VENTES: I. 1941, 4 décembre, Paris (sans nom d'expert, en fait Fénéon lui-même). „Collection Félix Fénéon". 15 Dessins, aquarelles et gouaches par divers: Chagall, R. Dufy, C. Guys, Louise Hervieu, C. Pissarro, Radda, Rodin, Toulouse-Lautrec et van Dongen. 15 Dessins et 9 peintures de G. Seurat. 48 Tableaux par divers: Bonnard, Braque, Cross, Degas, Luce, Henri Matisse, Modigliani, Renoir, etc. Dans les dessins, principaux prix pour les Seurat au crayon Conté: La Femme au panier 100.000 fr., L'Arbre 70.000 fr., Le Cheval blanc 71.000 fr., La Lampe 52.000 fr., Cinq singes 52.000 fr., Les Meules 50.000 fr., L'Homme a la pioche 50.000 fr., Rayons 46.000 fr., Le Poulain 45.000 fr., Mère et enfant 23.500 fr., Cocher de fiacre 20.000 fr. Deux autres, de même procédé, chacun 10.000 fr., un crayon de couleurs 9500 fr., et un crayon et craie 10.000 fr. Dans les autres dessins: C. Guys, Un corps de garde a Nuremberg 35. 000 fr.,Saint-Arnaud et son étatmajor (Crimée, 1854) 12.000 fr.; R. Dufy, Bateaux 16.000 fr., Les Sept nageuses 12.000 fr.; Rodin, 135 F — NOMS ET INSCRIPTIONS Danseuse 14.000 fr.; Toulouse-Lautrec, Que la méditation de Sambhou vous protégé . ..! 14.000 fr.; les van Dongen 8000 a 2100. — Produit, y compris les tableaux, 5.469.500 fr. U. 1947, 30 avril. Paris (experts A. Schceller et E. Bignou) 138 N°". Tableaux (40 rf"), dessins aquarelles, gouaches, pastels modernes (96 n°*), céramiques (2 n0*). Dans les dessins les plus gros prix allèrent aux Seurat et aux Signac. Des 15 n°* de Seurat citons: L'Estacade de Port-en-Bessin 40.000 fr., PEnfant a 1'écharpe 53.000 fr., Femme debout en chale 34.500 fr., Femme assise aux mains croisées 30.000 fr., Fantassin assis 26.000 fr., Femme assise sur un banc 27.000 fr., et dans les Signac (17 nos): La Giralda a 1'Exposition de 1900,20.000 fr., La Grue au Pont-Royal 35.000 fr., Viaduc de Morlaix 25.000 fr., Concarneau 29.000 fr., Le PetitAndely 25.000 fr., Lézardrieux 36.000 fr., SaintMalo 31.000 fr. Signalons encore: C. Angrand, E. Compard, Lucie Cousturier, Cross (17 n08, 6000 a 500 fr.), H. David, R. Dufy, Environs de SainteAdresse 21.800 fr.; P. Gernez, Brune a la chemise rosé 20.500 fr.; A. Gritchenko, Paysage grec 20.800 fr.; Gromaire (10 nos, dont Sarah 20.000 fr., les autres 7000 a 2300); C. Guys, Louise Hervieu, M. Loutreuil, M. Luce, Pascin, Roussel (8 nos, 14.000 a 2500 fr.), etc. — Produit, peintures comprises, 1.302.000 fr. UI. 1947, 30 mai, Paris (mêmes experts). 113 N°*. Tableaux (54 n°*), dessins, aquarelles, gouaches, pastels modernes (59 n°*). Quelque temps avant la vente, achat a 1'amiable par le Musée du Louvre, pour 5 millions, de 4 peintures (1 Bonnard et 3 Seurat „Les Poseuses") et de 3 dessins de Seurat: Le Dormeur, Le Fourneau, et Étude pour „Le Cirque". Des dessins ce furent encore des Seurat qui obtinrent les plus hauts prix, avec Le Cheval noir 215.500 fr., et Au Crépuscule 310.000 fr. Les 7 autres dessins du' maitre firent: Le Chat blanc 150.000 fr., Clochetons 75.500 fr., Les Deux voitures 70.000 fr., La Hache 60.000 fr., Le Balayeur 83.000 fr., La Zone 140.000 fr. et Les Usines sous la lune 103.000 fr. D'autres maitres: Bonnard, 4 n°* dont Nu de dos s'essuyant 41.000 fr. au Metropolitan Museum de New-York qui acheta aussi de Cross, Le Jardin de l'artiste a Saint-Clair 47.000 fr.; Degas, 2 Nus, l'un 100.000 fr., 1'autre 72.000 fr.; Dufy, Gens de la plage et les vapeurs 51.000 fr.; Gromaire; C. Guys, 5 nos (9500, 17.500, 17.000, 12.500 et 20.000 fr.); Louise Hervieu, Danseuse 30.500 fr., deux autres 13.500 et 15.400 fr.; M. Luce, La Liseuse en chemise 42.000fr.; Modigliani, Cariatide: nu rose a 1'amphore 50.000 fr.; H. Matisse 3 n08 (25.000 a 15.000 fr.); Pascin-; C.Pissarro, Paysanne agenouillée 85.000 fr.; K. X. Roussel, 3 n°* (20.000 a 16.000 fr.); P. Signac, 13 nos, dont Bateaux vénitiens 40.000 fr., Audierne 41.000 fr.; Lézardrieux, 2 aquarelles datées 1927, I'une 36,000 fr., 1'autre 40.000 fr., Morlaix 41.000 fr., Le Quai Voltaire au printemps 60.000 fr. (les autres 29.000 a 20.000 fr., un 8200 fr.); van Dongen; van Rysselberghe; Vuillard, Jardin de 1'Alcazar le soir 160.000 fr. et Nu a la chaise (peinture a 1'essence et non gouache) 252.000 fr. — Produit avec les peintures, non compris les achats du Louvre, 12 millions environ. rv". 1947, 9 juillet, Paris (mêmes experts). 137 N°*. Tableaux, dessins, gouaches, aquarelles (ensemble 122. n"*), estampes modernes (15 nos). Pour les dessins, la plupart des n°" comportaient plusieurs feuilles. Citons: Cross 31 nos, Louise Hervieu 4 nos, dont: 2 dessins pour Les Fleurs du Mal 12.100 fr.; M. Luce 33 n°*, dont: 5 dessins 15.000 fr.; Seurat 23 n°* dont: Femme étendue sur un coussin 13.500fr., 3 dessins 19.100 fr., 5 Etudes de têtes 20.100 fr., La Lyze 18.000 fr., et Garconnet nu 20.000 fr.; Signac 11 n°' dont: Cassis 6700 fr.; van Dongen, 2 aquarelles 5100 fr. Estampes peu importantes: H. Bataille, Cross, Signac, etc. —Produit 350.000 fr. environ. Sir Th. PHILLIPPS (1792 - 1872), Cheltenham prés Londres. — Dessins anciens. Thomas Fitzroy Phillipps Fenwick (1856 - 1938) hérita de son grand-père, Sir Thomas Phillipps, d'une importante collection de dessins anciens provenant pour la plupart de Ia succession de Sir Thomas Lawrence (voir Partiele complémen¬ taire n° 2445 dans le présent volume), acquis dans la vente IV de Samuel Woodburn, le 4 juin et jj.ss. 1860 chez Christie a Londres (186 numéros, comprenant plus de 1100 dessins; voir Partiele 2584 dans notre volume principal). Pour plus de détails sur les dessins de cette collection nous renvoyons a Pexcellent ouvrage de A. E. Popham, Catalogue of Drawings in the collection formed by Sir Thomas Phillipps, now in the possession of his grandson T. Fitzroy Fenwick of Thirlestaine House, Cheltenham, 1935 et, du même auteur, au trés intéressant appendice B des Phillipps Studies IV (voir ci-dessous) „Sir Thomas Phillipps as a patron of artists and a collector of pictures and drawings", pp. 212-227,1956. Le petit-fils vendit une partie des dessins, parmi lesquels plusieurs des plus importants, a l'amateur le comte Antoine Seilern, résidant a Londres. Voir le catalogue des tableaux et dessins flamands de cette colcollection qui parut a Londres en 1955. Le British Museum obtenait en 1946 et en 1951 les feuilles qui restaient, c.a.d. 1200 pièces décrites dans le catalogue Popham et 800 autres non décrites. Pour des détails sur la bibliothèque de Sir Thomas Phillipps (manuscrits et livres) et sur sa familie, voir A. N. L. Munby, Phillipps Studies, n° 1 -4, Cambridge 1951 - 56 et S. de Ricci, English collectors of books and manuscripts and their marks of ownership, Cambridge 1930, pp. 119-130. La marqué a été mise par le British Museum. Jules FERRY (1832 - 1893), homme politique francais, Paris. — Dessins anciens et modernes. Jules Ferry avait formé, avec la collaboration de sa femme, une collection de tableaux et dessins, surtout de maitres modernes, et d'objets d'art divers. A sa mort l'ensemble fut conservé par sa veuve, puis, au décès de celle-ci, dispersé dans la vente ci-dessous. VENTE: 1921, 11-12 février, Paris (experts Brame, GuUlaume et Feuardent). Tableaux anciens et modernes, aquarelles et dessins modernes (environ 30 n°") et anciens (environ 20 n°*), bronzes de Barye, porcelaines et faïences, etc. Meilleurs prix pour des dessins, dans les modernes: Daubigny, Etaples, barques a marée basse 1100 fr.; Millet, Cantonniers prenant leur repas au bord d'une route 4600 fr., la Becquée 1900 fr., les Glaneuses 2100 fr., dans les anciens: Boucher, Tête de jeune femme 6200 fr., Tête d'amour 1120 fr.; van Goyen, Bord de rivière en Hollande 1350 fr.; P. Molijn, Paysage en Hollande 2020 fr., Village en Hollande 1010 fr.; Prud'hon, Décoration d'une rampe de théatre 4300 fr. — Produit: 309.825 fr. .OV.LECTÏQ. 9 2 5% rouge recto ou verso 136 F — NOMS ET rNSCRJPTIONS 926" probablement rouge, verso G. FEYDEAU (1862-1921), auteur dramatique, Paris. — Dessins modernes. Georges Feydeau, fils de 1'écrivain Ernest-Aimé Feydeau (1821 1873), naquit a Paris et décéda a Rueil. E épousa Mlle CarolusDuran; fut chevalier de la Légion d'Honneur. Débuta par des monologues et des piécettes; première pièce remarquée le Tailleur pour dames, en 1887. Depuis, seul ou en collaboration, surtout avec Desvallières, il produistt un grand nombre de vaudevilles et comedies trés applaudis comme Champignol malgré lui (1892), Un fil a la potte (1894), la Dame de chez Maxim (1899), La main passé (1904), le Bourgeon (1906), la Puce è Voreille (1907), Occupe-toi d'Amélie (1908), etc. On lui doit aussi une série de désopilantes pièces en un acte dont nous citerons On purge bébé (1910), Mais rite promène donc pas toute mie (1912), ét Hortense a dit: j''men fous (1916). E forma une collection de dessins ét tableaux modernes dispersée dans les ventes ci-dessous. VENTES: 1.1901,11 février, Paris (expert M. Bernheim Jeune). 97 Tableaux, 10 aquarelles, 6 gouaches, 7 pastels et 7 dessins dè maitres modernes. Introduction dans le catalogue de vente par Henry Fouquier. Gouaches: Daumier, Avocats sur un escalier 3600 fr., Le Plaideur mécontent 3550 fr.; Gavarni, LTdyüe 710 fr.; Pissarro, La Baigneuse aux oies 700 fr. Pastels: Besnard, L'Eté 2850 fr.; Geo. Callot, La Source 1130 fr.; Lhermitte, La Moisson 2800 fr. Dessins: Corot, L'Arbre couché 3000 fr.; Jacque, Moutons au paturage 960 fr. — Produit 513.220 fr. H. 1903, 4 avril, Paris (même expert). 50 Tableaux modernes et 25 aquarelles, gouaches, pastels et dessins. De Ia dernière categorie, quelques prix: Corot, Esquisse pour un tableau 820 fr.; Daumier, Les Deux confrères 1820 fr.; Jongkind, Canal en Hollande 705 fr., Patineurs 775 fr., Patineurs en Hollande 920 fr.; Neuhuys, La Lecon de couture 4550 fr.; Renoir, Portrait de jeune fille 1100 fr. Dr. E. F. FIALA (né en 1910), marchand d'art, Vienne. — Dessins et estampes. Erich Franz Fiala fit ses études a Puniversité de Vienne oü il fut recu docteur en 1928. Pendant les dix années suivantes il était 1'associé de son père dans la chocolaterie de celui-ci. Se voua ensuite au commerce d'art et, a partir de 1940, dirigea la Strudelhof-Galerie, liquidée en 1952. Vers 1930 il commenca a collectionner des livres, des estampes, des dessins et des sculptures gothiques, puis, a partir de 1934, aussi des meubles italiens de la période 1470-1600 et des tapis de Bochara. B s'intéressait de plus beaucoup a 1'histoire de Ia musique et réunit une collection d'instruments anciens dont nous signalons le „Hammer-Klavier" de la baronne Waldstatten, utilisé de longues années par Mozart pour 1'enseignement de ses élèves, et le violon d'Antony Posch (Vienne 1721) qui servit a Schubert. None amateur a réuni de plus des portraits de musiciens, des autographes, des livres de musique ainsi qu'une bibliothèque comprenant 4000 ouvrages. 11 fit don d'instruments importants a la collection y* wien c 926° noir, violet ou bleu clair verso historique du Kunsthistorisches Museum a Vienne. La virtuose de cembalo, Isolde Ahlgrimm, est son épouse. La collection de dessins, peu nombreuse, a été dispersée. H. E. FIELD (1873 - 1922), artiste, auteur et éditeur, New-York. — Estampes. Hamilton Easter Field, fon,— * dateur du Arts Magazine, posséH L. ^iuLLcL dait une vaste collection d'estampes, dont des japonaises. Field 926° était professeur de son Institut crayon d'Art a Brooklyn, oü il habitait, verso - ainsi qu'a Ogunquit (Maine), colonie d'artistes. Le sculpteur Robert Laurent, a Brooklyn, est son fils adoptif et héritier. Voir une autre marqué au n° 872a. Dr. A. FIGDOR (l 843 - 1927), Vienne. — Dessins et estampes. Le docteur Albert Figdor, connu Dr. FIGDOR par ses vastes et intéressantes collections d'objets d'art, était un 9 2 6 0 amateur passionné pour qui 1'achèviolet vement esthétique de 1'artisan compverso tait plus que 1'auréole d'un artiste célèbre. La plupart de'ses tableaux, en général de bonne qualité, étaient de maitres anonymes. Son amour pour les beaux meubles, objets d'art, bronzes et utensiles s'exprimait aussi par sa prédilection pour les tableaux et les dessins dans lesquels ceux-ci étaient représentés. Partie de sa collection de dessins, la plupart d'artistes autrichiens, et l'ensemble de ses miniatures furent légués aux collections municipales de Vienne. Ses tableaux, meubles et objets d'art furent dispersés dans les ventes dirigées par Artaria et C° a Vienne et a Berlin en juin et septembre 1930. Des manus¬ crits, jeux de cartes et reliures précieuses furent vendus dans une vente composée, a Lucerne, chez Gilhofer & Ranschburg les 14 - 15 juin 1932. Notons le jeu de cartes de Peter Flötner, Nuremberg 1535 1540, bois coloriés, 1'exemplaire le plus complet connu, 2350 fr. et un jeu de tarot en couleurs, Italië XVe siècle, même prix. B. FTLLON (1819 - 1881), numismate et historiën d'art francais, vécut surtout a St Cyr en Talmondois (Vendée). — Estampes et dessins. /*/ uA 9 2 6 *, plume, verso Benjamin Fillon, né au village de Grues (Vendée), commenca ses études a Fontenay-le-Comte, souspréfecture, et les continua a Poitiers et & Paris. Devenu juge suppléant a La Roche-sur-Yon, il donna sa démission après le coup d'état de Napoléon III de 1851. S'éprit de numismatique dont il recut les premières notions de ses oncle et tante Posy d'Avant et forma une collection renommee, surtout pour les médailles de la Renaissance. II s'en sépara, tout en gardant ou rachetant des types 137 F — NOMS ET INSCRIPTIONS précieux; on en retrouve dans sa vente après décès de 1882 (voir compte rendu ci-dessous). Sa collection d'autographes aussi fut célèbre, il la réalisa en plusieurs ventes publiques. Réunit de plus des bijoux gaulois et mérovingiens, des bronzes, de Part d'Extrême-Orient, des ivoires, marbres, dessins et estampes. Son époque préférée était le XVIe siècle, qu'il connaissait a fond. Tout cela ornait sa maison de Saint Cyr oü il décéda. On lui doit notamment: Considérations artistiques sur les monnaies de France, Fontenay-le-Comte, 1830; Lettres écrit es de la Vendée a M.A.de Montaiglon, Paris, 1861; L'Art de terre chez les Poitevins, Niort 1864. Prépara, avec le fécond graveur de vues O. de Rochebrune (voir n° 2008 du volume principal) 1'ouvrage Poitou et Vendée, Fontenay-te-Comte, 1861 - 1887 (voir Beraldi Les Graveurs du XIX* siècle, XI, p. 218). Prit part aux expositions universelles de 1876 et 1878. Collaborateur assidu de la Gazette des Beaux-Arts de 1878 a 1880. Voir sur lui, par A. de Montaiglon, Partiele dans le Moniteur des Arts, 13 décembre 1846 et 31 janvier 1847, et la Bibliographie chronologique de ses ouvrages, Niort, 1895, et encore Partiele de M. Tourneux dans L'Art, 1881, XXVI, pp. 145 -151. L'inscription reproduite ci-contre, vue au verso d'un dessin italien du XVIe siècle qui portait en même temps la marqué n° 967 (voir ce n°, présent supplément) n'est peut-être pas de la main de B. Fillon, mais d'un acheteur a la vente de 1882; les deux premières lettres doivent sans doute se traduire: porte-feuille. Elle renforce 1'attribution a B. Fillon de la marqué n 967. VENTE: 1882, 20 - 24 mars, Paris (experts Rollin et Feuardent, E. Féral, Ch. Mannheim, Danlos et Delisle). Notice par Maurice Tourneux. 619 Nos dont 17 de tableaux, 102 d'estampes anciennes, 114 d'estampes du XV111*, sur la Révolution et modernes, 60 de dessins anciens et modernes, les autres pour les médailles, monnaies et objets d'art divers. Dans les estampes anciennes: H. Aldegrever, Baléchou, J. Callot (4 n°* de pièces en superbes épreuves d'états), Ph. de Champaigne, Tête du Christ; L. Cranach le vieux, Luther et Melanchton en pied; A. Dürer (3 nM); Cl. Gellée, Le Troupeau en marche, lr état; A. Mantegna, La Sépulture; Marie de Médicis, Buste de jeune femme; R. .Nanteuil (5 n°», dont le Colbert, R.D. 71, en lr état); Marc-Antoine (6 nos); Rembrandt 12 nos dont la Pièce aux cent Florins, 2* état (lr de Bartsch), a grandes marges, Vieillard a la barbe carrée, lr état; Schongauer, la Fuite en Egypte. Dans les estampes francaises du XVIII0 et début XIX* siècle, notamment: Meissonier, Fumeur assis 130 fr.; Meryon, Le Pont-Neuf, avant toute lettre, sur japon 69 fr.; Prud'hon, L'Enlèvement d'Europe, et Phrosine et Mélidor, les deux avant lettre; riche série de 75 nos de pièces sur la Révolution: portraits, scènes, allégories, pièces satiriques, calendriers, papiers peints etc. (Café des Patriotes, par Swebach, lr état; Bal de la Bastille par Le Cceur d'après Swebach). Comme dessins, anciens et modernes mêlés: Berchem, 2 n°* 60 et 150 fr.; Ph. de Champaigne, Portrait d'un magistrat 25 fr.; Ch. N. Cochin, Mme et Mr Deloigne de la Coudraye, 2 dessins, 260 fr.; Clouet, Paul de Couhé Lusignan 810 fr. et Portrait de jeune homme 205 fr.; L. David; E. Delacroix (3 n°*); attr. a Dumonstier, René de Cumont 260 fr.; A. van Dijck, Antoine Cornelissen 4050 fr. (a L. Bonnat); Giordano, Les Danseurs 200 fr.; Goltzius, Portrait d'homme 185 fr.; Greuze, 3 nos: Départ et retour du proscrit, 160 et 360 fr., Le Retour 200 fr.; J. van Huysum, Paysage 240 fr.; Ingres, Portrait de Gilibert de Montauban 900 fr.; J. Jordaens, La Ste. Familie 100 fr.; belle réunion de 7 portraits dessinés, par Lagneau: J. P. Acarie 1860 fr., P. Brisson 695 fr., Ph. de Mornay 1960 fr., les anonymes 57 a 120 fr.; Ch. Lebrun, Son portrait présumé 155 fr.; E. Lesueur; Claude Gellée, Paysage 1900fr.; Is. de Moucheron 250 fr.; Is. van Ostade, Intérieur rustique, seulement 31 fr.; Pour bus, Portrait présumé de Marie de Médicis 300 fr.; Swebach, Marché aux chevaux 510 fr., et Villageois en voyage 350 fr.; Titien, Vieillard assis 76 fr.; Inconnus: du XVe siècle, Jean sans Peur 460 fr.; du XVIe siècle, Jean Goujon 400 fr. „LIBRARY of CONGRESS -— Estampes. 5! Washington. Cette marqué est en usage depuis 1929 par suite du changement du nom Division of Prints en Fine Arts Division. Pour plus de détails voir n° 677 (volume principal et présent supplément). „R. GALLERIA degli UFFIZr', Florence (Complément a rarticle n° 929). Au volume principal 13e ligne a partir du bas lire Hugford au lieu de Hygford. Le Cabinet des Estampes comprend actuellement plus de 103.000 dessins et estampes. Depuis 1921, année de publication de none volume principal, il s'est augmenté de la collection d'estampes de Stefano della Bella du Marquis Orazio Pucci. Comme nouvelles publications il faut citer: A. De Win, R. Galleria degli Uffizi, La Collezione delle stompe (Rome 1938), puis Luigi Parigi, I disegni musicali del Gabinetto degli Uffizi e delle minori collezioni pubbliche a Firenze, (Florence 1951) et Luisa Marcucci, Catalogo della Mostra di disegni d'arte decorativa nel Gabinetto disegni e stompe degli Uffizi (Florence 1951) et M. Muraro, Catalogo della Mostra di Disegni Veneziani del Sei et Settecento, Florence 1953. Le professeur O. H. Giglioli succéda en 1919 au directeur Nerino Ferri, et fut a son tour remplacé en 1939 par Mme Giulia Sinibaldi. 9 31*, a la plume, verso Cette signature W. B. Fisher a été relevée sur une gravure sur bois d'Andreani. Pour une autre signature du même collectionneur inconnu, voir none n° 2605*. H. FLANDRTN, peintre (Complément a 1'article n° 933). La griffe signature reproduite au volume principal existe, semblable, en plus grand, largeur 55 mm. A. P. B. CHENU (1833- 1875), peintre, Lyon. — Sur ses propres ceuvres. Augustin-Pierre-Bienvenu, dit Fleury-Chenu, _né a Briancon (Hautes-Alpes), vint avec sa familie 138 F — NOMS ET INSCRIPTIONS 935* rouge, recto babiter Lyon vers 1846. Entre a PEcole des BeauxArts de cette ville en 1847, sous Genod et Bonnefond. Travaille ensuite avec Ie peintre animalier L. Guy. Fait quelques décorations a Lyon et environs, d'abord avec Beuchot et Guichard. Débuts au Salon de Lyon de 1854 - 55, puis k celui de Paris en 1867 avec deux effets de neige trés remarqués. Sons uccès dans ce genre décida de sa voie; il s'y confine, presque malgré lui, prisonnier de son renom. Les études trouvées dans son atelier (voir vente ci-dessous), témoignent de son aptitude a d'autres visions, paysages verts et ensoleillés, animaux, figure humaine, scènes de genre, batailles, ou chasses. Exposa k Lyon et a Paris aux 6 salons consécutifs de 1867 a 1873 (il n'y en eut pas en 1871); première médaille en 1868. VENTE: 1878, 28 février, Paris (expert E. Barre). Atelier. Tableaux (24 n°»), études (22 n°*), dessins (environ 250 sous un seul numéro qui „sera divisé"), tous par lui-même. Tapisseries, meubles, porcelaines, etc. En tout 80 n08. Catalogue avec préface d'Ernest Chesneau. bronzes chinois, jades, meubles et objets d'art divers. Cet ensemble magnifique fait probablement du Fogg Museum le musée le plus riche du Nouveau Monde en dessins et aquarelles de 1'école francaise du XTX* siècle: Prud'hon, Ingres, Géricault, Delacroix, Chassériau, Manet, Courbet, Toulouse-Lautrec, Degas, van Gogh. Puis, de William Blake, une magnifique série d'aquarelles, ses études pour le Livre de Job et ses illustrations pour Dante. Cette section des dessins n'a pas encore été cataloguée en entier; voir les articles parus dans Bulletin of the Fogg Museum Association, nov. 1943, vol. X, n° 2; Art News, 1-14 janv. 1944; Harvard Alumni Bulletin, 8 janv. 1944, vol. XLVI, n° 7; Gazette des Beaux-Arts (sur les dessins d'Ingres), 1944, pp. 387-412. Marqué avec nom indistinct, rencontrée sur une estampe francaise du XVH* siècle. Elle était accom- 9 3 6* pagnée des cachet s Hachette (n° 132) noir, verso et Weber (n° 1383). „FOGG ART MUSEUM", (Mass.). (Complement a rarticle n Cambridge / 936) Y Sur 1'historique des collections nous donnons encore les renseignements suivants. Le don J. W. Randall (n° 2130) comprenait, en plus des estampes déja citées, 500 dessins environ. En 1928 le musée fut enrichi du legs de Charles Alexander Loeser (1864 - 1928), collectionneur connu. Celui-ci, gradué de Harvard University en 1886, s'était par la suite fixé a Florence. Dans sa villa Torre Gattaia i! avait réuni une collection importante de tableaux, dessins, meubles, bronzes et objets d'art de 1'époque de la Renaissance italienne, ainsi qu'une série de tableaux de Cézanne. Dans son curieux testament Loeser avait notamment stipulé qu'aucun cachet ne serait apposé sur ses dessins. La direction du Musée a strictement respecté ces volontés. En 1936 un amateur anonyme, en réalité Robert Woods Bliss (voir n° 2004') et sa femme, fournirent les fonds qui permirent l'achat, dans la fameuse vente Henry Oppenheimer a Londres, de onze dessins importants, D'autres donations et legs suivirent. Le professeur Paul J. Sachs (none n° 2091), qui a beaucoup augmenté sa collection de dessins anciens et modernes de haute qualité, depuis la publication de none volume principal, a donné une partie de sa collection au Musée Fogg, dont il fut un des directeurs jusqu'en 1944. II tient le reste a la disposition de cet institut. Lui et Agnes Mongan, Pactuel conservateur des dessins et en même temps directeur-adjoint du Musée, ont publié en 1940 un excellent catalogue illustré de dessins de toutes les écoles, sauf celles des Etats-Unis et de 1'Angleterre (réédité depuis). Le fascicule du Bulletin of the Fogg Museum of Art de novembre 1938 est consacré entièrement a 1'étude des dessins du musée (avec historique succinct de la collection). Voir aussi le Handbook of the Fogg Art Museum, Cambridge 1936. Au Fogg, les dessins et les estampes forment deux départements séparés; le professeur Jakob Rosenberg, autrefois a Berlin, est le conservateur du _ second (environ 40.000 pièces). Des récents enrichissements du département des dessins le plus important est, en 1943, les 700 dessins et aquarelles du legs Grenville L. Winthrop, de New-York, legs qui comportait aussi des peintures, sculptures, crayon, verso Marqué rencontrée sur la Pièce aux cent florins de Rembrandt, épreuve sur japon, accompagnée des marqués F. Dubois 1836 et Alfred Morrison. Des différents catalogues de ventes faites sous le nom de Fontaine aucun ne nous a fourni de renseignements suffisants pour identifier le Fontaine dont il s'agit ici: Marqué relevée sur un portrait de Garibaldi, gravé, édité a Leipzig; elle parait fin XEK* commencement XX* siècle. Nous avons trouvé tracé de plusieurs collections Fontaine, mais aucune de prénom Charles. Bénezit, lre et 2e éditions, cite un „Fontaine, Charles, peintre, XIX* siècle, école francaise". Signalons a tout hasard les deux ventes Fontaine suivantes, sans prénom: 19 janvier 1842, Paris, ano¬ nyme, 1'exemplaire de la notice, a la Bibliothèque d'Art et d'Archéologie, Paris, est annoté par Souflié „de Mr. Fontaine", et 11 -15 et 18 - 20 juin, 1900, a La Flèche (étude de M* Létaudy). Succession de M. (pour Monsieur) Fontaine', président honoraire du Tribunal civil de La Flèche, décédé le 29 octobre 1899. Mobilier, tableaux, gravures et Uthographies, bibliothèque (environ 7000 volumes). Et encore un C. Fontaine, auteur du Recueil de différents monuments du diocèse de Saint-DU, 1875. Marqué relevée sur un portrait gravé du XVIII* siècle, celui de P. N. Chantreau, professeur d'histoire prés 1'école militaire de Fontainebleau. Serait- 936* rouge recto 139 F — NOMS ET INSCRIPTIONS elle celle d'un collectionneur local, ou specialiste de portraits, ou de documents militaires? Comme pour la marqué 936°, nous n'avons pu trouver tracé d'une collection Fontaine correspondant aux initiales du cachet. On connait bien Jules-Léon (pas P. Jul.) Fontaine (vers 1813 1888), le mathématicien mêlé aux événements de la „Commune"; le cachet parait plus moderne. J. L. FORAIN (1852 - 1931), peintre, surtout dessinateur et graveur, Paris. — Sur ses propres ceuvres. 9 3 6 e, noir, recto 9 3 6 f, rouge, recto Jean Louis Forain, né a Reims, décédé a Paris, eut pour premier maitre Géröme, a 1'Ecole des Beaux-Arts. Mais avant cette officielle éducation, il avait eu les conseils de Jacquesson de la Chevreuse, professeur de dessin a Toulouse, qui le guidait dans ses visites et études au musée du Louvre et k la Bibliothèque Nationale, Cabinet des Estampes oü, vers 1871, il s'intéressa partïculièrement a 1'oeuvre gravé de Rembrandt; cela éclaire sa propre carrière de graveur. II fréquenta le café „La Nouvelle Athènes", avec Monet, Degas, Desboutin, etc.; le souvenir nous en est gardé par son eau-forte de même titre (M.G. 8). Exposa quelques peintures aux Salons de 1884 et 1885. Fut d'abord surtout connu par ses nombreux dessins satiriques publiés dans divers journaux, comme Le Journal Amusant, Le Courrier Francais, L'Echo de Paris, Le Figaro, Le Sire, La Vie Parisienne (k la Bibl. Nat., C. d. E., recueil de ces illustrations, de 1876 k 1928, en 22 vol.). Ses principaux albums, suites, ou publications: Le Fifre (1889), La Comédie Parisienne (1892) et 2e série (1904), Album Forain (1893) et 2e (1896), Les Temps Difficiles (1893), Nous, vous, eux (1893), Rires et Grimaces (s.d.), Doux pays (1897), La Vie (1898), Le Pssti (1898-1899, avec Caran d'Ache), De la Marne au PJiin (1920, 2 vol.). Fonda la société „Les Humoristes". Comme lithographe et aquafortiste, il s'est fait une place parmi les grands maitres des ces techniques. Marcel Guérin (notre n° 1872b) a dressé les .catalogues raisonnés de son oeuvre dans J. L. Forain lithographe, Paris, 1910 (89 n08) et J.L. Forain aquafortiste, Paris, 1912, 2 vol. (eaux-fortes 122 n°*, monotypes 3 n°*). On trouvera, sur celui qu'on a souvent qualifié de „Juvénal du crayon" de précieux renseignements dans Pimportant catalogue illustré de l'exposition de son oeuvre organisée a la Bibliothèque Nationale pour le centenaire de sa naissance, juin-septembre 1952; avant-propos de Julien Cain, introduction par Paul Léon, notice sur le maitre par Jean Vallery-Radot, liste des principales expositions (12) de ses ceuvres de 1890 a 1951 et bibliographie nés compléte. Forain fut membre de 1'Institut. II s'est représenté lui-même dans sa belle lithographié „Forain lithographe" (M. G. 25) et ses trois eaux-fortes: Forain au béret et Forain au chapeau, 1™ et ^planches (M.G. 87-88-89). A son décès son atelier passa k ses héritiers; il n'y eut pas de vente publique. Voir encore: Ch. Kunstier, Forain, Paris, 1931 (Maitres de 1'Art Moderne vol. 35). Le timbre 936c fut apposé par les soins du maitre même sur des feuilles restées non signées a la main qu'il retrouvait dans son atelier ou qu'on lui demendait d'authentifier. Ainsi, on le rencontre sur des ceuvres de dates bien différentes. Le second, au milieu duquel figure un n° ajouté a la main, a été apposé, en 1942 et 1944, a 1'occasion des inventaires faits vers 1'époque du décès du fils du maitre, Jean-Loup, aussi peintre et dessinateur (Paris 1895 - 1941), représenté, enfant, dans 1'eauforte „Jean-Loup au piano" (M. G. 90). Le catalogue de l'exposition citée plus haut mentionne ainsi la marqué: „Les dessins portant le cachet de 1'atelier Forain appartiennent aux héritiers de l'artiste". Voir un troisième timbre, aux initiales j.l.f., n° 1486a. Brinsley FORD (né en 1908), Londres. Dessins. 9 3 6 e, plume, verso Brinsley Ford, 1'arrière-petit-fils de Richard Ford, a hérité des tableaux et des dessins de Richard Wilson et des dessins anciens de maitres italiens. Voir pour tous renseignements sur 1'origine de cette collection aux articles Benjamin Booth (n° 277a) et Richard Ford (n° 2208 du volume principal et du présent supplément). Brinsley Ford coüectionna a son tour des dessins dont une feuille importante de Michel-Ange provenant des collections Heseltine et Oppenheimer, des dessins de Domemco Tiepolo, puis des feuilles du Corrège, de P. Longhi, Romney, Gainsborough, Rowlandson, Ingres, Fuseli, Watts, Aug. John. En 1946, le reste de la collection Richard Ford, augmenté des oeuvres d'art coUectionnées par celui-ci, fut réuni dans une exposition au musée d'Exeter (320 n°"). Le catalogue, rédigé par le possesseur, donne sur la collection et ses successifs propriétaires des particularités curieuses. Brinsley Ford est 1'auteur de 1'ouvrage The drawings of Richard Wilson, Londres 1951 (avec catalogue raisonné) et des articles suivants: „The Dartmouth collection of drawings by Richard Wilson", Burlington Magazine, décembre 1948, pp. 337 - 345, „Richard Wilson in Rome", idem, mai 1951 pp. 157 - 166 et novembre 1952 pp. 307-313. Depuis 1954 il est „Trustee" de la National Gallery, Londres. Sa signature, souvent suivie de notes de provenance, se rencontre sur les montures des dessins de Wilson aussi bien de ceux déja annotés par 1'ancien possesseur que de ceux qu'il acquit luimême (notamment de Watts et Aug. John). VENTES: 1.1939,29 mars, Londres (chez Sotheby). Vente composée. 39Nos de dessins modernes (M.Beerbohm, Dobson, Epstein, Fuseli, Gill, M. Jacob, Rodin, Rossetti, W. Rothenstein, Toulouse-Lautrec). H. 1953, 1 juillet, Londres (même direction). Idem. Une trés belle vue de Venise de Canaletto (coll. Booth). HL 1954, 10 novembre, Londres (même direction). Idem. Guardi, Cortège triomphal place Saint-Mare (coll. Oppenheimer) £ 1900; Tiepolo, deux dessins de Puncinelli £420 et £250, Caricatures £300, Projet de plafond £ 120, Esquisse pour une déco rat ion £ 110. 140 F — NOMS ET INSCRIPTIONS Lady FORD (1767 Dessins. 1849), Londres. — 9 3 6 n, plume, verso La signature de Marianne Ford, fille de Benjamin Booth, se rencontre sur des dessins de Wilson, suivie du nom de cet artiste. Nous renvoyons pour plus de renseignements & 1'article consacré a son père, n° 277" du présent supplément. R. FORD, Londres (Complément a 1'article n° 937). j /\uire signature üe ki- cnard hord, drtlerente de celle reproduite dans le volume principal. On 937a rencontre aussi son nom , en entier. Voir sur lui plume. verso rarticle n° 2208 du voume principal et du présent supplément. Marqué inconnue relevée sur un 939a dessin italien dans la manière du a sec XVP5 siècle. R. E. FORRER (1866 - 1947), archéologue et historiën d'art, Strasbourg. — Dessins et estampes. Robert Eduard Forrer, *OtFoRReR;" né è Meilen prés de Zürich, fit ses études a Zürich et a 9 41', violet Berne. Dès 1'age de seize ans il fonda la revue Antigua et il voua toute sa vie a 1'étude des questions d'archéologie et d'histoire de 1'art. A partir de 1887 il se fixa a Strasbourg, pour retourner en Suisse en 1940. II assura son existence par le commerce des antiquités pour lequel il était supérieurement doué. Bénévolement directeur du Musée archéologique de Strasbourg de 1909 a 1939. Comme savant il est connu surtout par ses études sur les palafittes et sur les antiquités de 1'Alsace. On lui doit quantité d'ouvrages et des études dans diverses revues; bibliographie compléte dans le Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments historiques d'Alsace, 1926 - 1927. Citons Unedierte Federzeichnungen und Miniaturen des Mittelalters, Strasbourg 1912, oü il publia les miniatures qu'il avait collectionnées, et Reallexikon der praehistorischen, klassischen und frühchristlichen Altertiimer, paru en 1907, ouvrage fort apprécié, illustré de reproductions de nombreux objets de sa propre collection d'antiquités. II voyagea en France et en Egypte, oü il assista aux fouilles archéologiques. Importante était sa collection d'antiquités préhistoriques et romaines, d'objets d'art en or et de textiles byzantins, et plus importante encore sa collection numismatique celte (or et argent), étudiée dans son ouvrage Keltische Numismatik der Rhein- und Donaulande (1908). II ne possédait que peu de dessins anciens, enne autres ceux publiés par lui dans les Archives Alsaciennes d'Histoire de 1'Art, I (1922) pp. 30 - 40; se spécialisa aussi dans les gravures sur bois coloriées du XVe siècle, retirées souvent de couvercles de coffrets. Voir sa necrologie par J. J. Hart dans Trois siècles d'art alsacien 1648 - 1948 (Strasbourg 1948). - 941' noir. verso 9 41, crayon, verso Cette signature F. Fors ter, relevée sur une estampe francaise du XVTP siècle, pourralt être celle de Francois Forster (1790 - 1872), qui a gravé d'après des maitres anciens ou peut-être encore celle du docteur Ferdinand Forster, de Berne, dont- cinq tableaux anciens passèrent dans une vente des 28 - 29 novembre 1921 chez Sotheby a Londres. A. FORSTER (1875 - 1941), imprimeuT d'estampes, Karlsruhe. — Estampes. Anton Forster, né k Nuremberg, fut de 1905 jusqu'a sa mort imprimeur d'estampes de la Société des Artistes de Karlsruhe. II avait 1'habitude de se faire offrir par les artistes une belle épreuve de chaque planche qu il imprimait pour eux. C'est ainsi qu'il forma un ensemble choisi. Tous les artistes badois y étaient représentés, mais aussi des graveurs comme Steinhausen, qui firent imprimer leurs planches chez lui. En 1942 Ia veuve de Forster vendit l'ensemble a la „Staatliche Kunsthalle" de Karlsruhe (voir au n° 1602 du volume principal et du présent volume). Les feuilles furent alors estampillées par ce musée du cachet reproduit ci-contre. J. FORSTER (1812- 1876), historiën et auteur, Londres. — Dessins. John Forster légua au Victoria & Albert Museum de Londres sa bibliothèque, 48 tableaux, 62 dessins et aquarelles d'artistes anglais de la fin du XVIIF et du commencement du XLXe siècle. Le catalogue de ce legs fut publié par le musée en 1893. Forster est principalernent connu par son Life of Dickens. La marqué a été apposée par les soins du musée. FORT (lre moitié du XXe siècle), imprimeur, Paris. — Sur des estampes imprimées par lui. Fort était imprimeur en taille-douce; il a notamment effectué, pour 1'éditeur d'avant-garde Ambroise Vollard, deS tirages d'estampes de Renoir, Cézanne, Picasso, etc. M»e G. A. FOULD (1865 - 1951), femmepeintre et critique d'art, Paris. — Estampes et dessins. Mademoiselle Georges Achille Fould, née a Asnières, prés de Paris, décédée a Bruxelles, était 941 141 F — NOMS ET mSCRB?TIONS la fille de Gustave Eugène Fould, le fils d'Achille Fould, le financier connu, et de Wilhelmine Jo- 9 4 3 *, noir ou crayon bleu. verso séphine Simonin, actrice et femme sculpteur, qui porta le pseudonyme de Gustave Haller. Plus tard elle s'appela Fould-Stirbey, ayant été adoptée par le prince Georges Stirbey, le protecteur de Carpeaux (notre n° 2317). Fut élève de L.F. Comerre et d'Antoine Vollon. Peignit surtout des scènes de genre, parfois piquantes, et des portraits admirés de son temps. Sociétaire des „Artistes Francais", elle obtint diverses médailles et récompenses dans de nombreuses expositions. (Euvres au musée de Bordeaux. VENTES: I. 1937, 26 - 27 mai, Paris (expert P. Lamy). „Collection de Monsieur A.F.". Trés belles estampes en noir, couleur, bistre. Sélection de 1'oeuvre gravé de Debucourt. Album d'aquarelles de modes. Ensemble de pièces importantes d'après Baudouin, Boüly, Desrais, Hoin, Lavreince, Hubert Robert, Taunay et C. Vernet, 202 n08. H. 1952, 8 octobre, Paris (sans expert, Me Et. Ader commissaire-priseur). Sans catalogue. Succession de MUe Fould-Stirbey. Tableaux (surtout modernes, Harpignies, Roybet, Rosa Bonheur), objets d'art et d'ameublement, gravures (2 vues de Moscou, en couleur, 40.000 fr.). B, FRANCK (1848 - 1924), industriel, Paris. — Estampes et dessins. 94 8", étiquette Né et décédé a Paris, Bernard Franck (ses descendants réunirent plus tard le prénom et le nom et adoptèrent le nom patronymique deBernard-Franck) fit ses études secondaires dans cette ville. Puis stage de deux années en Amérique. A la guerre de 1870, il est caporal dans la „Mobile"; il s'engage pour la durée des hostilités au lr régiment de zouaves. Fait prisonnier, il s'évade, reprend du service dans 1'armée de la Loire, est fait chevalier de la Légion d'Honneur pour sa belle conduite. Dirige, avec son père, la firme familiale fondée en 1804 par son grand-père, une fabrique d'équipements militaires, qui existe encore actuellement. Petit-fils et petitneveu de soldats de 1'Empire, fils de collectionneur, il devient tout naturellement collectionneur- luimême et, pour commencer, surtout d'objets se rapportant a la vie militaire, principalement sous la Révolution et 1'Empire: armes, insignes, portraitsminiatures, tableaux, dessins, estampes, livres, notamment les recueils de costumes. Puis son intérêt s'étend aux objets de vitrine des mêmes époques et des précédentes, oü brille le XVIIF siècle qui produisit les plus raffinés. Le collectionneur prêta souvent pour diverses expositions, par exemple: rétrospective de 1'Exposition universelle 1900 (vitrine spéciale entière acquise par Pierpont Morgan, aujourd'hui au Metropolitan de New-York), Exposition de 1'Art francais du XVHP5 siècle, Bruxelles 1904 (80 pièces); Exposition du Centenaire d'Eugène Isabey et de Raffet, Paris, 1904 (20 miniatures), Exposition du XVIIIC siècle, Paris, Bibliothèque Nationale, 1906 (15 miniatures) etc. Une partie des collections que Bernard Franck avait réunies en cinquante années d'efforts fut dispersée dans une quinzaine de ventes publiques, la plupart anonymes; nous donnons ci-dessous le compte rendu des cinq plus importantes, faites sous son nom. Une autre partie, restée dans la familie, eut a souffrir d'importants vols commis par 1'occupation allemande, seconde guerre mondiale. Heureusement des caisses entières furent retrouvées et récupérées. L'étiquette, en couleur et or, se trouve au verso des cadres. VENTES: I. 1935, 22-23 février, Paris (experts P. Foury, G. Bernard, L. Bourdier). Préface par H. Nocq. 272 N°* dont 39 de tableaux et dessins, 62 de miniatures (par David, Gasparolio, Gigola, Heinsius, J. B. Isabey, Lagrenée, Léandri, Lecour, Nasti, Quaglia, etc.), les autres pour les armes, décorations, bronzes, cuivrerie militaire, objets historiques, etc. II. 1935, 8 -9 mars, Paris (mêmes experts). Bibliothèque. 430 N°*. Livres, albums et recueils d'estampes et d'aquarelles concernant les costumes militaires et scènes historiques francais et étrangers par: V. Adam, Andrieux, Aubry, Burger, H. Bellangé, Charlet, Chéreau, A Dumaresq, DuplessiBertaux, Grasset Saint-Sauveur, Gravelot, Imagerie, H. Lalaisse, Martinet, A. Menzel, de Montigny, Raffet, Sergent, H. Vernet, etc., albums ou recueils de lithographies diverses: V. Adam, Boilly, La Caricature, Charlet, G. Doré, Gavarni, H. Monnier, etc. Livres sur les beaux-arts, le théatre, les modes, Paris et environs (albums de vues dont Bacler d'Albe, Janinet), etc. III. 1935, 21 - 22 mars, Paris (mêmes experts). 346 N°*. Objets de même genre que dans la 1™ vente. Dans les 60 n"* de tableaux, aquarelles et gravures, signalons la série de 8 costumes militaires gravés d'après Hoffmann, épr. color., rehaussées d'or et d'argent, et ses 2 gouaches originales. 109 N°* de miniatures. IV. 1935, 3-4 avril, Paris (mêmes experts). Même genre que la précédente. 449 NM dont 36 pour les gravures, 47 pour les tableaux, dessins, affiches, placards, etc., et 104 pour les miniatures. V. 1955, 17 février, Paris (experts M. Rousseau, P. Foury, R. J. Charles). Sans catalogue. Aquarelles, dessins, pièces relatives aux ballons, imageries populaires, scènes historiques, portraits (napoléoniens, généraux et maréchaux francais et étrangers), costumes et scènes militaires, estampes du début du XLX? siècle, vues (France et étranger) „provenant de 1'ancienne collection Bernard Franck". Principales adjudications: Kobell, „Tableau général" de 1'infanterie et de la cavalerie francaises 20.000 fr., idem Infanterie et cavalerie autrichiennes 26.000 fr.; Rugendas, 13 batailles 28.000 fr.; Debucourt d'après C. Vernet, Lanciers polonais en cantonnement et Grand-garde de lanciers polonais 20.000 fr. D'autres ventes de même provenance, en préparation, seront faites aussi sans catalogue. 142 F — NOMS ET INSCRIPTIONS Bitter J. J. von FRANCK, Vienne (Complément è 1'article n° 949). F. FRAPIER (1824- 1894), inspecteur d'assurances. — Estampes et dessins anciens et modernes. Félix Frapier, né a Chatellerault, 949*, a la plume Au volume principal, pour la vente in lire 20 juin et jj.ss. Nous reproduisons ci-dessus un autre spécimen de la signature de cet amateur. P. D. E. F. LAMY (1855 - 1919), peintre de paysages, Paris. — Sur ses propres ouvrages. Pierre Désiré Eueène Franc Lamy, né a Clermont-Ferrand, fut élève de J. A. A. Pils et de .J. L. Géröme. On lui doit quelques sujets militaires et des portraits, mais surtout des vues de Venise, Versailles et Bruges. Sociétaire des Artistes Francais. L'artiste posséda une collection de dessins anciens surtout de 1'école francaise du XVIIF- siècle. VENTES: t 1912, 25-26 novembre, Paris (experts M. Paulme et B. Lasquin fils). 201 Dessins anciens, 14 tableaux anciens, etc. On y remarquait: Caresme, Deux compositions allégoriques 410 fr.; Ecole francaise du XVIII* siècle, Portrait de Sophie Leroux 450 fr.; Greuze, Le Paralytique 1285 fr., Tête de Vieillard 1000 fr., Le Retour de Nourrice 1100 fr.; H. Robert, Cascade dans un pare 2150 fr., Le Tempte rond 600 fr., Aux Jardins de la Villa d'Este 600 fr.; Ch. Hu tin, Allegorie sur te mariage de Marte-Josèphe de Saxe avec le Dauphin 720 fr.; Potter, Paysage avec moutons 580 fr.; Rembrandt, La Brebis perdue 1600 fr.; D. Tiepolo, Saint Joseph transporté au ciel 1920 fr.; Tischbein, Deux scènes de genre (gouaches) 1350 fr. — Produit 58.028 fr n. 1919, 7-10 juillet, Paris (expert H. Brame). Vente de 1'atelier comprenant 185 tableaux, 68 aquarelles, 77 dessins et 7 estampes. — Produit 52.430 fr. JU. 1919, 11-12 décembre, Paris (même expert). Collection Franc Lamy. 231 N°* dont, pour les uaivres a artistes divers, anciens et modernes: tableaux 22 nos, pastels, aquarelles et dessins 40 n°*, estampes 17 n°* dont Rembrandt: Abraham caressant Isaac, V état, Jésus présenté au peuple, et Pierre et Jean a la porte du tempte. Puis, tableaux par Lamy, 8 n08; les autres numéros pour les objets d'art et de curiosité: porcelaines, bronzes, meubles, tapisseries, etc. Dans les aquarelles et dessins par divers (surtout du XVHIe siècle): P. Bril, paysage; Clodion (attr.) Scène bacbique; Huet; Pajou; H. Robert, Visite aux ruines, sanguine, et Ruines, aquarelle; Rodin, femme nue, aquarelle. ——___ » «..■/. m. uiyiu, u. a \_uaieucrauii, ^ ' grand-père de 1'éditeur et marchand d'art Edmond Frapier (voir n°2921*), avait réuni une importante collection couleur de dessins, estampes, archives, autoverso graphes et livres. Dans les dessins, des maitres de la Renaissance italienne, des XVm* et XTX* siècles (Delacroix, Ingres, etc.), et dans les estampes, surtout un ensemble d'environ 3500 lithos de Daumier, dont des épreuves d'essai ou avant lettre. A sa mort, la totalité de ses collections passa a son petit-fils Edmond. J. FRAPIER (né en 1938), étudiant, Nogentsur-Marne, prés Paris. — Dessins et estampes. /teï^ Jacques Frapier, fils de 1'éditeur et marenand d art Edmond Frapier (voir n° 2921*), né a Paris, possède une nombreuse collection de dessins, estampes, documents divers et livres provenant pour la plupart des collections de son père, Edmond, et dé auzanne vouay (voir n" 2373=). Aurait déja fait des dons a la Bibliothèque Nationale et au Cabinet des Estampes de Nogent-sur-Mame (voir n° 1979"). La marqué est en général apposée au recto. Elle figure sur les pièces de sa collection et sur celles de ses dons cités ci-dessus. 950" noir ou rouge recto „STADTTSCHE SAMMLUNG" (Collection Municipale), Fribourg-en-Brisgau. — Dessins et Estampes. Le Cabinet des Estampes, qui fait partie des collections municipales de Fribourg, date de la fin du siècle dernier, et doit son premier fonds a divers legs de petite importance. Inventorié en 1922, il se spécial ise surtout dans 1'art graohiaue du Haut-Rhin ancien (Hans Baldung, Hans Weiditz et Hans Wechtlin) et moderne. Les nouvelles acquisitions ont été publiées chaque année dans 1' Oberrheinisches Jahrbuch jusqu'en 1942. „FRÊLES DEUTSCHES HOCHSTIFT", Musée Goethe a Francfort s.l.M. — Dessins et estampes. Cet institut, fondé en 1859, conservé des tableaux, portraits, dessins, estampes, bustes et livres de 1'époque de. Goethe. E édite des annuaires et autres publications sous te titre de Schriften des Freien Deutschen Hochstifts. Directeur actuel le professeur Dr. Ernst Beutler. Voir pour des autres marqués les nos 987", 999* et 1012*. 143 F F W. A. FEtEUND, Berlin (Complément a Partiele n° 954). Rectification: TJ possédait aussi des tableaux, pas de la meilleure qualité, qui passèrent en vente chez C. F. Roos & C° a Amsterdam, 20-21 février 1906 (et non 1901). Catalogue avec portrait du collectionneur. Ses dessins furent réalisés dans la vente ci-dessous. VENTE: 1906, 19 - 21 février, Amsterdam (direction C. F. Roos & C° et Dr. A. G. C. de Vries). 399 N°* de dessins anciens, 83 nos de dessins modernes, puis quelques estampes. H. INITIALES FRIEDRICH, Archiduc d'Autriche, Vienne (Complément a Partiele n° 960). Les dessins appartenant a 1'Archiduc et déposés a 1'Albertina, cités dans notre article au volume principal, lui furent restitués comme sa propriété privée en 1923 et vendus a 1'amiable dans les années 1927 1930; il y avait la plusieurs feuilles importantes. Les plus belles pièces trouvèrent vite des acquéreurs, mais les pièces moins importantes tramèrent longtemps sur le marché, jusqu'a ce que le reste fut liquide dans une vente au Dorotheum, les 8-10 juillet 1941 (prix trés modestes). L'archiduc mourut en 1932 dans sa propriété en Hongrie. Le reste de ses possessions artistiques, provenant de son palais a Vienne et d'autres palais lui appartenant en Autriche, fut vendu chez Albert Kende et Gilhofer & Ranschburg a Vienne, les 8 -10 février 1933, il n'y avait que peu de dessins et estampes. E. JABACH (1610-1695), banquier et directeur de la Compagnie des Indes Orientales, Paris. — Dessins. 9 6 0 a, sanguine, verso Cette initiale, généralement suivie d'un petit o ou d'un v (notre n° 2498a) se rencontre sur les dessins provenant de la célèbre collection Jabach. Quelquefois elle est répétée deux ou trois fois. Elle doit répondre a quelque système de classement; il est clair, toutefois, que la présence de deux ou de toois F ne correspond pas aux différentes grandeurs des feuilles. On ne la trouve pas seulement sur les dessins de Jabach passés en 1671 dans la collection royale et actuellement au Louvre, mais aussi sur les dessins de sa seconde collection formée après cette date et dispersée au XVUT5 siècle. Voir pour les détails sur ce grand collectionneur 1'article 2959 de notre volume principal et au même numéro dans le présent supplément. Une initiale Q qui semble avoir eu une signification pareille, est reproduite au n° 2122c de ce volume. 960" 960c encre noire» plume, recto Paraphes qu'on a voulu donner au collectionneur italien Ferroni. Les feuilles ainsi marquées portent au verso un numéro. Le catalogue d'une collection Giacchino Ferroni, vendue après décès chez Jandölo et Sangiorgi a Rome, le 14 avril 1909, et jj. ss., ne contient pas de dessins ni d'estampes. 960d 960e 960f ces trois a la plume Le premier paraphe, n° 9604, est attribué a un collectionneur Fagnani. On pourrait supposer qu'il s'agit soit du Marquis Federigo Fagnani, amateur qui fit don de sa collection a 1'Ambrosiana de Milan, soit du peintre de portraits Giuseppe Fagnani (1819 -1873). On le rencontre sur des estampes, de même que les deux autres paraphes qui appartiennent peut-être au même Fagnani. * J Paraphe non identifié, probablement vers 1700, et relevé sur un dessin 9 6 0 8 hollandais. noir, verso + l^a supposition a été émise que cette marqué déja. reproduite au vo- Flume principal a quelque rapport avec la collection d'estampes con9 6 2 servée a la Veste Coburg (n° 45 la). noir, verso 144 FA D. FRANKEN D™, Amsterdam (Complément a Tarticle n° 963). La marqué 963, déja reproduite au volume principal, figure aussi sur les dessins et estampes passés a la ville d'Amsterdam, notamment sur les nombreuses études d'August Allebé. Cette marqué ayant été relevée sur une estampe de G. F. Schmidt, Fhypothèse Frauenholz, proposée dans notre volume DrinciDal. doit être 9 6 6 rejetée. noir, verso B. FILÉOL ? (Complément a Tarticle n°967). AEn reproduisant cette marqué, moins fidèlement, dans notre volume principal, nous signalions 1'interprétation - - _ citée ci-dessus, donnée par le catalogue Mouriau, et suggérions les noms de a sec. recto ^ M- Fjrjjol et de Benjamin FUlon. Depuis, elle a été rencontrée sur un dessin véni t ien du XVIe siècle qui porte, au verso, Fannotation que nous reproduisons a notre n° 926e, se rapportant a Benjamin Ffllon; il semble donc bien que la marqué appartienne a celui-ci. La marqué existerait aussi en noir, vue ainsi sur une sanguine attribuée a Cl. Gillot. Monogramme relevé sur un projet de vitrail par un artiste J_ suisse. S'il n'est pas celui de 1 auteur, u iauoran y voir ia 9 69 marqué d'un collectionneur de plume. recto 1'époque. 9 6 9, rouge, recto Marqué non identifiée relevée sur une estampe italienne du XVP siècle. F. ABOTT, Edimbourg (Complément a Partiele n° 970). F. Abott marquait parfois les dessins et les estampes de sa collection de ses initiales. On les trouve p.e. sur des eaux-fortes de Rembrandt, provenant d'excellentes collections anglaises. Voir notre n° 970 oü le nom est par erreur écrit avec deux b. Certaines feuilles avaient été réalisées avant la vente ci-dessous, comme p.e. un beau dessin de Fragonard cédé au Musée d'Ixelles. La marqué ci-contre, écrite a a mam, se rencontrait notamment sur les feuilles de la vente ci-dessous. Beaucoup de dessins portaient en plus des marqués de pro¬ venances illustrés, comme Fountaine Walker, Gibbs, Hibbert, Peart, Esdaile et Dighton. VENTE: 1922, 22 - 23 novembre, Bruxelles (chez Fiévez). 186 Dessins anciens et modernes, 100 eauxfortes de Rembrandt et 92 n°* d'estampes diverses, tous portant la marqué 970. FRIEDRICH AUGUST n, Dresde (Complément a Partiele n° 971). Signalons encore, sur cette collection, la belle série de reproductions publiée par H. W. Singer, Zeichnungen aus der Sammlung Fr. Aug. II in Dresden, Munich 1921. Dans les années qui suivirent la guerre de 1939- 1945, lorsque 1'héritier des collections dut quitter la Saxe par suite de 1'invasion russe, plusieurs dessins anciens furent vendus a 1'amiable. Quelques-unes des meilleures feuilles de Rembrandt passèrent ainsi dans des collections américaines et anglaises. A la série des plus importantes ventes d'estampes ci-dessous ajoutons celle des livres illustrés, 1928, 21-22 juin, Berlin, chez Max Perl. VENTES: IV. 1927,4mai, Leipzig (chez Boerner). Vente combinée avec celle de la collection Wttnsch. De Friedrich August H: bois de Altdorfer, Baldung, Cranach, Huber, Resch, Schaufelein, Schorpp (la Vierge, 10.500 M.). V. 1928, 7 - 9 mai, Leipzig (même dir.). Vente combinée avec celle des collections Güttler et Rumpf. De Friedrich August H: Maitre anonyme de 1'école de Mantegna, La Vierge dans la grotte (B. XIII, n° 9) 16.000 M.; Anonyme italien XV* siècle, Hercule et Anthée 22.000 M.; Baccio Baldini, 8 feuilles des „tarocchi" 16.000 M.; J. de Barbari; da Brescia; Campagnola; Ag. Carracci; J. Francia; le Maitre de la plus grande Passion viennoise, La Vierge sur son tröne, entte St. Théodore et Ste. Catherine 29.000 M.; Mocetto; Monogrammist* I.LCA, La Nativité 10.000 M.; Montagna; des nielles; MarcAntoine (série nombreuse); Robetta, St. Sébastien et St. Roch 10.000 M.; Nicoletto da Modena, La Nativité 18.000 M.; etc. — Produit pour les estampes provenant de Friedrich August, 232.733 M. VI. 1928, 15 -16 novembre, Leipzig (même direction). Estampes anciennes, surtout de 1'école néerlandaise des XV6 et XVP siècles (Duhameel, Gossaert, Lucas de Leyde, van Meckenen, F. v. B. de Bruges, Vellert, maitre de Zwolle (Adoration des mages 12.000 M.). VH. 1932, 8 -9 novembre, Leipzig (même direction). Estampes anciennes. Vente combinée avec la collection Fürstenberg a Donaueschingen. Estampes italiennes du XVe siècle. VIII. 1933, 22 - 24 mai, Leipzig (même direction). Vente combinée avec la collection Northwick. Estampes anciennes (école hollandaise avant Rembrandt e.a.). Produit des feuilles provenant de la coll. F.A. II, 219.068 M. IX. 1933, 14 -15 novembre, Leipzig (même direction). Vente composée. Estampes anciennes hollandaises. Eaux-fortes de Adam Elsheimer. X. 1934, 14-15 mai, Leipzig (même direction). Estampes anciennes. Vente composée. XI. 1937, 1 décembre, Leipzig (même direction). Estampes anciennes. Gravures au burin, xylographies et eaux-fortes du XV* au XVHe siècle. XII. 1943, 30 mars - 1 avril, Leipzig (même direction). Vente composée. Estampes du XTX* siècle. „The FINE ART TRADE GUILD" (Complément a Partiele n° 974). En 1920 cette société fusionna avec la „Printsellers Association" qui cessa alors son existence indépendante. 14S to FB FF F. BEHRENS, Londres (Complément a 1'article n° 981). Frederick Behrens (1850 - 1933), le troisième fils de Sir Jacob Behrens de Bradford, vint a Londres vers 1895 oü il dirigeait surtout le bureau central de la maison Jacob Behrens & Sons. Laissant peu a peu les affaires aux jeunes, il se mit a collectionner des meubles, des livres et surtout des estampes en couleurs. Ces dernières, encadrées, ornaient les murs de sa demeure a Mount Street, W. On n'a pu nous afiïrmer si les ventes suivantes avaient quelque rapport avec la collection susdite: 1923, 17 avril, Londres (chez Christie). „Early English engravings", coll. A. M. Behrens, et 1930, 24 juin, Londres (chez Sotheby). „Choice sporting prints, chiefly in colours." Vente composée dans laquelle 36 estampes de la collection Oliver P. Behrens. F. BULLARD, Boston (Complément a 1'article n° 982). Une partie de la collection de Francis Bullard fut donnée en 1923 au „Museum of Fine Arts" a Boston par le Dr. William Norton Bullard, (376 estampes de Mantegna, Dürer, L. de Leyde, Rembrandt, Piranesi, Whistier, Legros etc.) et une autre partie: estampes de 1'école italienne du XVe et du commencement du XVIe siècle, de Dürer, Rembrandt, Cl. Gellée etc. au même musée par'Miss Ellen Bullard (en 1925). La sceur du collectionneur Miss Katharine Bullard, citée au vol. princ, est décédée fin 1920. F. B. BRISTOW (né en 1885), jurisconsulte, Fairfax County (Virginia, Etats-Unis). — Estampes modernes. Frank Baker Bristow, né a ( Baldwin (Kansas), fit ses études ^ ■ a la Baker University et a 982> Oxford. De 1914 a 1944 il vécut a Salina (Kansas) oü il nou-, ve commenca a collectionner des estampes contemporaines et quelques pièces anciennes (e.a. Drevet). La collection comprend surtout de belles épreuves d'artistes américains, excepté les maitres de 1'art abstrait, puis quelques spécimens européens. F. BERNSTEEN, Langelsheim prés de Goslar (Prusse). — Estampes anciennes. ©F. Bernstein, ancien carrossier, avait formé en quelques années, vers 1920, une collection dont la pièce la plus importante était la mort de Lucrèce d'Israêl van Meckenen, achetée a la k deuxième vente Davidsohn en 1920. 99 B dut vendre le tout a 1'époque de la première inflation. Nous ne pouvons garantir Fexactitude de la reproduction ci-contre. F. BENSOW (né en 1883), officier et ingénieur civil, Norrköping. — Estampes et dessins. Frank Bensow, né a Göteborg, possède une collection d'estampes et de quelques dessins du XV* au XVril* siècle, des lithographies du 9 82c XIXe siècle et quelques feuilles moviolet, verso dernes. Beaucoup proviennent de la SB collection du docteur A. Widstrand (voir au n° 2630* du présent supplément). F. C. COMPTE - CALLX (1813 - 1880), peintre et lithographe, Paris. — Sur ses propres ouvrages. • i Autre griffe de ce petit • / T* maitre pour qui nous ren^**4y V^frl l voyons au n° 454e, pour ^ 1'article principal. Elle se * rencontre plus ou moins 9 8 4", noir, recto fortement encrée, et les impressions paraissent parfois un peu différent es. Les lettres sont: F.C.X. Voir une troisième marqué au n° 501a. F. DUBINI, vit a Milan. — Dessins anciens. FrancescoDubini forma une collection de dessins anciens; Gustavo Frizzoni le conseilla dans ses achats plutöt modestes. Pourtant plusieurs des feuilles sont _ _ _ , attribuées aux grands maitres comme Léonard, Carpaccio, Montagna, Camviolet, recto pagn0la, le Tintoret, Sodoma, Piranesi et Tiepolo. Quelques dessins proviennent de 1'ancienne collection Santevarni a Gènes. Les dessins des maitres cités plus haut sont actuellement en la possession du docteur Rasini a Milan; consul ter le catalogue de cette dernière collection, bien illustré et rédigé par Antonio Morassi (1937). „FRÊLES DEUTSCHES IIOCHSTIFT" dans le Goethe-Museum, C/ f r~r a Francfort s.l.M. — Des¬ sins et estampes. Pour 1'historique de la collection voir n° 952°. Une troi- 98 7 * sième marqué est classée au n° 999a. Monogramme non identifié, offrant les lettres F.E.N.O.R.V., relevé sur une gravure francaise. Imprimé en violet, au recto. ff^" Ces initiales, restées non identifiées, U*, J*. se trouvent sur un dessin de John talman au Victoria ana Aioert Museum a Londres. 988b plume. verso „KUNSTFORENINGEN" (Société des Beaux-Arts), Copenhague. — Dessins et aquarelles danois. Le „Kunstforeningen" possède une collection de dessins et d'aquarelles de maitres danois. B s'agit de dessins d'après ou des études préparatoires de tableaux, vendus a la Societe par les 9 8 8 c artistes eux-mêmes. VENTE: 1933, 19 octobre, Copenhague (chez V. Winkel & Magnussen). sepia, verso F. FLAMENG, Paris (Complément a Partiele n° 991). Le peintre collectionneur décéda en 1923. Dans notre article du volume principal, page 174, colonne 146 FF FH de gauche, 20* ligne, lire 3500 fr., au lieu de 35.000 fr. VENTE: n. 1923,13 juin, Paris (experts A. Schceller, H. Leman, M. Paul me et G. B. Lasquin). 13 N°* d'estampes anciennes, 8 nos de dessins anciens, 30 n°* d'aquarelles et dessins modernes, des tableaux modernes, etc. J. F. FRAUENHOLZ, Nuremberg (Complément a 1'article n° 994). Le 2 décembre 1867 une collection de tableaux et d'estampes publiées par la maison Johann Friedrich Frauenholz, fut vendue a Dresde. Les tableaux provenaient des héritiers de J. F. Frauenholz. Marqué anonyme, relevée sur un dessin attribué a Pisanello, dans la collection Magnin; elle est probablement antérieure a la collection Valori (n° 2500). Marqué peu modeste, non identifiée, relevée sur une aquarelle donnée a Cézanne oü elle figurait & la fois au recto, angle inférieur gauche, et au verso, au milieu, en brun violacé. 994' 994' Fiirst zu FÜRSTENBERG, Donaueschingen (Complément a 1'article n° 995). Max Egon II, prince de Fürstenberg (1863-1941) et son épouse Irma, comtesse de Schocnborn, ont toujours eu le goüt des beaux-arts, comme en témoigne 1'intérieur du chateau Heiligenberg, sur les bords du Lac de Constance. Actuellement le prince Max de Fürstenberg est 1'héritier de tous les trésors d'art recueillis par ces prédécesseurs, trésors qu'il tache d'augmenter sans cesse. En 1948 un choix de dessins et tableaux anciens des écoles allemande et suisse fut exposé au Kunstmuseum a Berne (catalogue précédé d'un historique des collections par Altgraf Christian zu Salm). Voir aussi W. L. Schreiber, Holzschnitte des XV. Jahrhunderts in den Fürstlichen Fürstenbergischen Sammlungen in Donaueschingen (Strasbourg 1907) et E. Baumeister, Zeichnungen alter Meister im Fürstlichen Fürstenbergischen Kupferstichkabinett in Donaueschingen (Munich 1920). Pour une autre marqué Fürstenberg voir n° 805*. VENTE: 1932, 8-9 novembre, Leipzig (chez C. G. Boerner). Gravures au burin et eaux-fortes des XVe-XVne siècles. Vente combinée avec celle deS estampes de Friedrich August II. Belles estampes de Dürer, des petits maitres de Nuremberg et eauxfortes de Rembrandt; belle collection de J. Callot, Morin et Zeeman, estampes topographiques, toutes portant la marqué. F. VILLOT, Paris (Complément a Partiele n° 996). Ajoutons encore qu'Eugène Delacroix a dessiné au crayon le portrait de son ami Villot, conservé dans le Fogg Art Museum a Cambridge (Mass.). An volume principal, pour la vente I lire 16 -18 mai au lieu de 17. VENTE: I». 1864, 25 janvier, Paris (expert Laneuville). 49 N°» de tableaux anciens et modernes, 18 n°» de portraits en miniature, 30 n°» de dessins modernes (dont 9 beaux dessins de Bonington). 99 6*, au crayon, verso Cette marqué qu'on croit lire FG, ou peut-être PG, lettres sous lesquelles nous la répétons, figure au vrasu uc queiques aesstns ae ta collection j. Mas- ouu, uiauucimiii a ia moiiouieque ae i tcoie des Beaux-Arts, Paris. C'est le paraphe du représentant commercial que Masson avait a Lyon, et que celui-ci écrivit, comme connóle, au verso des dessins achetés par Masson, a Lyon, provenant a ce qu'il semble de la collection Louis Carrand (1827 -1888) dont les objets d'art, pour la plus grande partie, sont passés en 1888 au „Bargello" a Florence et d'autres dans la collection Spitzer. % 999* violet „FRÊLES DEUTSCHES HOCHSTIFT" dans le Goethe-Museum, Francfort s.1. M. — Dessins et estampes. Pour 1'historique de la collection voir n° 952b. Une noisième marqué est classée au n° 987b. Marqué non identifiée relevée sur un dessin de Spranger appartenant a une collection italienne. 1000*. recto F. GAUERMANN, Vienne (Complément a Partiele n° 1003). La marqué est apposée en bleu, verso. La vente I a eu lieu le 2 mars. (jg; Marqué anonyme, probablement d'une collection autrichienne, relevée 1 0 0 3 * sur une aquarelle de R. von Alt. violet, verso F. HAWARD (1759-1797), graveur et ininiaturiste, Londres. — Sur ses propres ouvrages. Francis Haward, graveur estimé, fut élève de 1'Académie Royale a Londres. B excellait dans la technique des estampes au pointillé et reproduisit, dans ce procédé, les tableaux des grands peintres anglais. Sa sceur épousa le peintre uaniel Uardner. Ozias Humphrey a dessiné son portrait au pastel. Signature rencontrée sur une estampe de lui d'après Angelika Kauffmann. 7% 1006* a 1'encre 147 FH FJ H. FAGE (1880-1940), greffier, Neuillysur-Seine, prés Paris. — Dessins anciens. ■Motre titre ci-dessus compléte déja _P en partie les premiers renseignements rp donnés a notte volume principal. Ajoutons encore ics suiïouu. noui 10 07 Fage naquit a Limoges (H*6 Vienne) bleu et mourut a Argentat (Corrèze). Grefrecto fier a la Cour d'Appel de Paris, artiste-amateur, il a peint quelques toiles (paysages) et exécuté quelques gravures sur bois. Sa collection de dessins anciens des diverses écoles, pas trés importante, fut entièrement dispersée dans la vente anonyme ci-dessous. Avec le timbre ci-contre, la familie en conservé un second offrant les mêmes initiales, mais plus grandes et réservées en blanc sur fond bleu (haut. 20 mm., larg. 19 mm.); il ne semble pas qu'il ait été apposé sur des dessins de la collection. VENTE: 1942,23 octobre, Paris (expert J. Cailac). Vente anonyme. Principales enchères: Véronèse, Adoration des rois mages 37.000 fr.; Le Guerchin, lTnondation 12.000 fr. et Paysage 5000 fr.; Jordaens, Christ en croix 10.200 fr. H. FÜSSLI & Cie, ou FALKEISEN & HUBER (Complément a Partiele n° 1008). De nouvelles recherches permettent d'attribuer cette marqué aux marchands d'art Falkeisen et Huber Theodor Falkeisen (1768 -1814) et Johann Friedrich Huber (1766-1832) étaient tous deux graveurs. Falkeisen se retira en 1812, le peintre Peter Birmann pnt sa place et ia uaiene au biuiwuicuu, Bale, s'appela jusqu'a 1823 Birmann et Huber. Après cette année les affaires passèrent aux mains de Birmann et Fils, pour lesquels nous renvoyons a 1'article 414° du présent volume. Le nom Falkenstein, cité dans notre article 1008 du volume principal, doit être une erreur. iO\ La marqué n° 1010 figure déja sur WW des dessins de 1* Albertina a Vienne ^—^ (recto, en noir) par exemple sur des 1010 feuilles de Bloemaert; elle doit donc être de date ancienne, fin XVTfle ou commencement du XLXe siècle. „FRÊLES DEUTSCHES HOCHSTjTFF', Musée Goethe a Francfort s/1 M. — Dessins et estampes. 1012" Voir nonr Fhistoriaue de la col¬ lection n° 952b. FLURY - HÉRARD, Paris (Complément a Partiele n° 1015). Bien qu'il y ait eu de bons dessins dans la vente des 13-15 mai 1861, mentionnée au volume principal, les prix furent extrêmement bas, la plupart ne dépassèrent pas 10 fr.; voici les plus élevés: Bibiena, Intérieur d'église 59 fr.; Bonington, Paysage avec figures et animaux 33 fr.; E. Bouchardon, Tombeau du cardinal Fleury, sanguine 29 fr.; Fr. Boucher, Jeune femme, sanguine 50 fr.; A Carrache, Frise 32 fr.; Cochin, Un souper 29 fr.; Craesbeeck, Intérieur d'auberge 59 fr.; L. David, Paris et Hélène 143 fr.; H. Fragonard, Femme assise 20 fr.; CL Gellée, Mercure et Argus 185 fr.; H. Goltzius, 1'Abondance et la Paix 34 fr.; Holbein, Étude d'ornements 54 fr.; J. v. Huysum, Bouquet de fleurs 43 fr.; Moreau le Jeune, Une femme en chemise 53 ff., La Servante surprise 105 fr.; Oppenord, Deux modèles de fontaine 65 fr.; A v. Ostade, Un marchand de village 201 fr.; B. Picard, Construction d'un palais 40 fr.; P. Puget, Deux marines 60 fr.; Rembrandt, Trois paysages, a la plume et au bistre 85 fr., Deux croquis, id. 31 et 40 fr., Abraham ren voyant Agar et Ismaël 39 fr., Le Christ mort 34 fr., Un homme a genoux 50 fr.; H. Rigaud, Portrait de P. Puget 24 fr.; Rubens, Torse de femme 52 fr., Tête de femme, sanguine 24 fr.; H. Swanevelt, Paysage 100 fr.; L Sylvestre, Vue du palais et du jardin du Luxembourg 93 fr.; le Tintoret, Vue de monuments avec figures 82 fr.; Vasari, La Visitation 39 fr.; C. Visscher, Tête de vieillard 33 fr.; Watteau, Une scène de carnaval, sanguine 83 fr. La vente ci-dessous, faite comme „Succession de Mr. F. H.", serait, d'après une note manuscrite relevée sur 1'exemplaire du catalogue appartenant a la maison Féral, celle de la succession, probablement un descendant de Mr. Flury-Hérard: 1919, 17 -19 novembre, Paris (experts Mannheim et J. Féral). Objets d'art, tableaux anciens et modernes, aquarelles, dessins, gouaches, pastels (7 dessins modernes et 9 de 1'école francaise XVTfle siècle: P. Falconet, H. N. van Gorp, J. Boulanger, Decamps, Lhermitte). Monogramme de collectionneur, fréquent sur des . dessins de peintres-verriers suisr» ■■ « • y/ ses. B s'agit d'un collectionneur •4—AA/ du XVT* ou XVHe siècle, peut- ■* être peintre-verrier lui-même, 1015* qui rassemblait ces feuilles pour recto, plume son propre usage. J. FRÊLAUT (né en 1879), peintre et aquafortiste. — Sur ses propres ceuvres. Jean Frélaut, né a Grenobie de parents bretons, grava de nombreuses eaux-fortes de bonne qualité, beaucoup édi- .A«» r-Uw T f firnW P PailS. 1015 ]e successeur d'Ed. Sagot noir. recto (n°. 2253). Voir encore Claude Roger-Marx, La gravure originale en France de Manet è nos jours, Paris, 1939. C'est en 1903 qu'il commenca a graver. Séjour de quelques mois en Hollande en 1905, en 1908 a Florence, 1911 en Algérie. B a tiré lui-même presque toutes les épreuves de ses planches. Son oeuvre est décrit par L. Delteil, Le Peintre-Graveur illustré, XXXI, 1926 (254 gravures, 27 lithos). On lui doit aussi de belles illustrations e.a. Les Poèmes du duc d'Orléans et Le Grand-Meaulnes par Alain Fournier. „FIDEI-COMMISS BIBLIOTHEK", Vienne (Complément a Partiele n° 1016). Après la déclaration de 1919, la fameuse collection de portraits gravés fut incorporée dans la „Nationalbibliothek" de Vienne oü elle constttue, avec la grande collection de portraits de Lavater, la plus grande connue dans ce genre. Le premier conservateur de la nouvelle section fut le Hofrat Dr. Rudolf Payer von Thurn. A la même occasion une partie des collections impériales fut incorporée a 1'Albertina (le „Fechtbuch" de Dürer, beaucoup de dessins allemands du XTX" siècle), une autre partie, des aquarelles de maitres viennois (notamment Fendi et Alt) passée d'abord a la (Esterreichische Galerie, entra définitivement a 1'Albertina après 1930. 148 FJU FK F. J. UNDERHILL (mort en 1938), banquier, Brooklyn, N.Y. — Estampes anciennes et modernes. 1018» 1018° noir noir Francis J. Underhill s'occupa d'abord du commerce des bois, a Buffalo, puis entra dans une maison de banque k New-York. Tl réunit une collection d'estampes anciennes (van Dijck, Rembrandt, Ostade) et modernes (Cameron, Zorn, Whistier). Collectionnait aussi des estampes topographiques hollandaises du XVJJ9 siècle ayant rapport a son aleul Captain John Underhill. F. KOCH, Mannheim (Complément a rarticle n° 1019). La date de naissance est 1771. Marqué non identifiée, relevée sur des dessins hollandais du XVII6 siècle. Bien que cette marqué rappelle fortement celle de Falkeisen & Huber (notre n° 1008), il semble qu'il s'agisse traif rif. mSma H'nn *„tra limkn 10 2 2 peut-être suisse aussi. F. W. KOENIGS (1881 - 1941), banquier, Cologne et Haarlem. — Dessins. Franz Koenigs, issu d'une (j^Q familie d'industriels et de ban- quiers du Bas-Rhin, naquit a Kierberg prés de Cologne. Son 10 2 3 * père (f 1904) était directeur de noir, verso banque a Cologne (A. Schaaffhausenscher Bankverein), poste que le fils occupa de 1911 a 1914. Avant cette période, il s'était acquis une grande expérience dans les lieux les plus différents: a Munich, courtes études de droit qui ne lui donnaient pas satisfaction, apprentissage dans une usine de filature a Dfllken, dans les bureaux de la maison Bunge d'Anvers, deux ans au Comptoir National d'Escompte a Paris (1903 et 1904), puis deux ans a Londres dans la maison Malcolm Brothers (jute de Calcutta). En 1907, départ pour la Roumanie oü il devint un des directeurs de 1'Astra Romana (pétroles) et en 1911 grand voyage aux Indes anglaises et aux Indes néerlandaises. La banque paternelle de Cologne ayant été incorporée en 1914 a la Diskonto-Gesellschaft, Franz Koenigs devint un des directeurs de la banque Delbrück Schickler & Cie de Berlin oü il prit la place de son oncle Felix, mort en 1913, l'amateur de tableaux allemands du XIX6 siècle qui avait légué sa collection a la Nationalgalerie de Berlin. En cette année se place aussi son mariage avec Anna, comtesse de Kalckreuth, fille d'un peintre trés apprécié. Elevée dans un milieu artistique, elle partageait toujours les goüts de son mari et ses activités de collectionneur mais, comme lui, elle ne vécut pas agée (t 1946). Nouveau déménagement de Berlin a Cologne en 1921, oü il fut un des premiers directeurs de la nouvelle banque Delbrück von der Heydt & Cie, fondée en 1919. Mais ce séjour fut de courte durée. Dès 1920 Koenigs avait fondé a Amsterdam, avec des capitaux internationaux, une association commerciale (oü la laine jouait un grand röle) et bancaire, la Rhodius Koenigs Handel-Maatschappij, dont il devint le véritable animateur. En 1922 il se décida a s'installer aux Pays-Bas et choisit une maison au Florapark a Haarlem oü il trouva enfin la stabilité domestique. Cette maison spacieuse vit bientöt ses murs se couvrir de tableaux, dont Jéröme Bosch, Rubens et Manet étaient les auteurs préférés, et un agrandissement dut être construit en 1926 pour héberger la collection de dessins qui avait pris son véritable essor depuis que l'amateur avait élu domicile en Hollande. Pendant une douzaine d'années il n'était point d'amateur de dessins, passant par la Hollande, qui ne vint y compléter ses connaissances et il pouvait toujours compter sur un accueil hospitalier. De par sa nature apparenté au caractère hollandais et abhorrant le nazisme, Koenigs demanda sa naturalisation qui lui fut accordée en février 1939. L'année suivante, quittant le poste de directeur de 1'association Rhodius Koenigs, il en devint le commissaire délégué; par un malheureux accident de train il mourut le 6 mai 1941. Jusqu'a la fin de ses jours il garda cette activité dévorante qui 1'avait toujours caractérisé. Dans les affaires, ses grands atouts étaient sa droiture et sa grande mobilité. Tantöt a Londres, tantöt k Madrid, tantöt a Berlin ou a Paris il devancait toujours ses confrères et sut réahser les combinaisons financières les plus inattendues. Jamais pourtant cette existence remuante ne se reflétait dans son comportement. B gardait toujours son air calme et sociable, et semait sa conversation de remarques spirituelles et humoristiques. Trés tót se développa chez lui Pintérêt artistique; ses années parisiennes (1903 - 1904) lui ouvrirent les yeux pour Toulouse-Lautrec et Degas dont il sut, par la suite, réunir de si belles ceuvres. Encore jeune homme, a 25 ans, il acheta ses premiers dessins, deux paysages de Millet, a une exposition chez Obach a Londres. Plus tard se développa sa passion pour les maitres anciens, surtout Rubens, dont il acquit les premières esquisses a 1'huile en 1921, suivies de tant d'autres tableaux, notamment le Bain de Diane en 1925. Premier tableau de Jéröme Bosch en 1923; un Christ en croix, petite peinture saisissante de Grühewald, fit sa joie en 1927. Dans les mêmes années sa collection de dessins prit forme; ce qu'il possédait avant n'était que quelques pièces isolées. Rarement une réunion aussi choisie a été constituée en si peu de temps, une dizaine d'années. Koenigs était de ces natures heureuses qui vivent en communauté constante avec les grands maitres du passé. E partageait leurs préférences, comprenait leurs manières de s'exprimer et recevait leurs confidences. E était en outre le collectionneur né, dans le meilieur sens du mot Pour lui, il ne s'agissait pas d'accumuler (la quantité d'ceuvres d'art réunie par lui pourrait le faire croire), mais de construire un bel ensemble, digne de ses idöles. L'amour des beaux dessins le tenait toujours en alerte. Comme on lui demandait comment il trouvait moyen de combiner cette chasse intensive avec ses affaires non moins absorbantes, il répondit que sa passion pour les dessins primait toujours et qu'il espérait la garder jusqu'au tombeau. Ce vceu a été exaucé, malgré les difficultés de toutes sortes qui freinèrent ses efforts pendant les dernières années de sa vie. Sa meilleure activité d'amateur se place dans la période 1921 - 1930. B était alors le plus fort acheteur sur le marché inter- 149 FK FL national et aucun prix, a condition qu'il s'agisse d'une feuille exceptionnelle, ne le faisait reculer. Son ceil, son flair, sa rapidité de décision étonnaient tous ceux qui entraient en contact avec lui. La même lucidité d'esprit et 1'excellente mémoire qui lui assuraient son succes dans les affaires 1'aidaient dans la formation de sa collection. B n'eut recours a aucun appareil d'études; il ne possédait point de livres de références ou d'ouvrages a reproductions. Son cerveau formait toutes ses ressources. Cette assurance lui a quelquefois joué de mauvais tours et quelques babiles faussaires ou des marchands, eux-mêmes victimes d'erreurs, lui ont fait avaler quelques pièces attribuées aux plus grands maitres et qui n'en étaient point. Mais quand on lui signalait ses méprises, il les reconnaissait rondement et arrachait aussitöt les „mauvaises herbes". Rien de suspect n'est resté dans ses cartons. La profusion de bonnes feuilles devint vite impressionnante. Qu'on en juge: lorsque la collection fut déposée au Musée Boymans de Rotterdam, a titre de prêt, en 1935, elle renfermait, en dehors des tableaux, 30 dessins indiscutables du Tintoret, 22 de Dürer, 27 de Rubens, 43 de Rembrandt, 18 de Watteau, 45 de Tiepolo, 9 d'Ingres, 20 de Delacroix, 23 de Daumier, 21 de Degas et 23 de Cézanne, dans un ensemble de plus de 2100 feuilles. Quand on considérait ces amas de trésors on recevait l'impression que la fortune sourit souvent aux hommes hardis de bon goüt. C'est ainsi que Koenigs put mettre la main en 1923 sur un choix de beaux dessins de la familie ducale de Weimar, dont les deux albums remplis de 505 dessins de Fra Bartolommeo (voir notre n° 2818). Puis en 1925 un album oublié de la collection Savigny, contenant entre autres sept dessins inconnus de Grünewald (l'amateur en cédait cinq au Cabinet de Berlin); en 1929 l'achat en bloc de la collection formée pendant une vingtaine d'années par 1'excellent connaisseur J. W. Böhler de Lucerne. Bien entendu et en plus, des achats souvent hardis dans toutes les grandes ventes de cette période: Emile Wauters, Bellingham Smith, Bateson, Russell, d'Hendecourt, Marrus Paulme, Straus-Negbaur, Czeczowicka, etc. Deux belles publications parurent a Francfort s.1. Mein en 1930 - 1933, sous la direction de M. J. Friedlander: Meisterzeichnungen aus der Sammlung Franz Koenigs, Haarlem, la première série consacrée aux dessins francais du XVIIF, commentés par C. F. Foerster, la seconde aux dessins vénitiens, présentés par D. von Hadeln. En plus des expositions organisées au Musée Boymans, signalons celle de Paris, a la Bibliothèque Nationale, 20 février-20 avril 1952. Malheureusement 1'oeuvre humaine reste sujette aux vicissitudes. Vint d'abord, vers 1930, la crise financière dont les conséquences restreignirent ses achats pendant plusieurs années, et finalement la guerre. Pour assurer la continuité de son oeuvre, le collectionneur avait obtenu en 1935 1'aide d'une banque, la collection servant de gage. Lorsque menacait 1'invasion allemande en 1940, cette banque se préparait a envoyer la collection en Amérique; alors l'amateur D. G. van Beuningen (n° 758) intervint et s'assura toute la collection de dessins, ainsi que la plupart des tableaux de Rubens, au prix d'un million de florins. Quelques semaines plus tard les Allemands allaient sévir en maitres; ils exigèrent bientöt que toute la partie allemande leur soit vendue pour ce musée de Linz, fantasmagorie de Hitier jamais réalisée. Echappèrent a cette déportation deux importants dessins qui étaient par hasard a New-York depuis l'exposition de 1939: un portrait de femme par Dürer (autrefois coll. Bister) et une Vierge avec PEnfant de Grünewald. Les Allemands prirent en outre un choix dans les autres écoles: 2 Pisanello, 10 Tintoret, 15 Tiepolo, 5 Rubens, 4 van Dijck, 8 Rembrandt, 6 Watteau, 8 Boucher, 9 Fragonard, pour ne citer que les meilleurs. B faut recpnnaitre que les experts convoqués par les Allemands ont su protéger les intéréts hollandais par leurs appréciations et leurs estimations trés élevées. Les Allemands ne touchèrent pas a la section des primitifs et romanistes des Pays-Bas, ni aux francais du XTXe, ni aux anglais. C'est ainsi qu'un quart de la collection partit, en 1941, en dépot provisoire a Dresde, d'oü elle disparut (dans quel état?) derrière le rideau de fer russe après la défaite allemande. Mais les trois quarts qui restaient, formant toujours un merveilleux ensemble, gardèrent leur place au Musée Boymans, comme don généreux de l'amateur van Beuningen, de même que la belle série de tableaux et d'esquisses a 1'huile de Rubens et les tableaux de Jéröme Bosch; cet amateur s'est réservé une dizaine de feuilles pour sa collection particuliere. F. LEHMANN, Berlin (Complément a 1'article n° 1024). Q3> Dans notre volume principal qW) (édition originale) le cliché a par erreur été imprimé retourne; nous le donnons ici dans sons sens normal. 1024 bleu ou violet verso F. LONDONIO, Milan (Complément a 1'article n° 1027).. Son portrait, peint par lui-même, se trouve au Castello Sforzesco a Milan. Giuseppe Delogu a dressé te catalogue de son oeuvre peint et dessiné dans son ouvrage Pittori minori Liguri, Lombardi e Piemontesi del' 600 et del' 700, Venise 1931. Voir en outre Lina Böhm, Francesco Londonio, sua vita e sua arte, Milan 1931. IL FANTIN et graveur, -LATOUR(1836 Paris. 1904) peintre Timbre apposé sur les reproductions de 1'oeuvre lithographique de Fantin, parues en 1907 en 1'album signalé dans Partiele principal au n° 919c, auquel nous renvoyons; il est a cheval sur la reproduction et la marge blanche. C. van der FEER LADÈR (1886 - 1951), économiste, Baarn (Province d'Utrecht). — Dessins anciens. C. van der Feer Ladèr, né a Utrecht, @) commenca vers 1921 a compléter la collection de dessins, de qualité mé1028" diocre, qui lui provenait d'héritage. violet Par des voyages a 1'étranger il se verso familiarisa avec les arts plastiques. Plus tard il vendit ses dessins anciens, sauf quelques-uns, dans des ventes publiques (e.a. celle du 21 mai 1928 chez Théonville a Utrecht) ou a 1'amiable. Collectionna ensuite des objets d'art, des tableaux et quelques erflunünures, qui passèrent dans une vente chez Fred. Muller et Oe a Amsterdam les 14-21 octobre 1952. La marqué se compose des lettres F.L. 150 FM FQ Martin FOLKES, Londres (Complément a Partiele n° 1033). Les monnaies et médailles de cet amateur furent vendues chez Langford a Londres, les 27 - 31 janvier 1756. Sa grande bibliothèque fut dispersée le 2 février et 40 jours suivants 1756. Ajoutons encore les ventes suivantes. JJ. 1755, 7-8 mai, Londres (chez Langford). Tableaux, dessins, sculptures, etc. III. 1756, 15 janvier, Londres (même direction). Dessins et estampes. Marqué non identifiée relevée sur un dessin ancien espagnol. 1 0 3 4 a, noir. recto MUSÉE FODOR, Amsterdam (Complément è Partiele n° 1036). Au conservateur C. G. 't Hooft (t 1936) succéda en 1932 le docteur J. Q. van Regteren Altena. JJ a organisé jusqu'en 1937 diverses expositions de dessins avec catalogues. I-es dessins sont destinés a être incorporés au Cabinet du Rijksmuseum a Amsterdam. FOUQUET, Paris (Complément a Partiele n° 1038). La collection de Pabbé Charles Philippe comprenait e.a. 296 dessins et 18 estampes, dispersés dans une grande vente k Paris les 8-30 novembre 1819. En même temps furent vendus aussi des tableaux, objets d'art, bronzes, livres et manuscrits de sa collection. P. FOURCHÉ (1840 - 1922), négociant, Bordeaux. — Dessins et estampes. La marqué reproduite k notre vo9 lume principal sous le n° 1039, comme anonyme, est en réalité celle du col10 39' lectionneur désigné plus haut, Paul noir Fourché, né k Orléans, mais qui vécut recto et décéda a Bordeaux. II s'était rendu dans cette ville a 17 ans pour entrer dans la maison d'un de ses oncles paternels, négociant, dont il fut par la suite Punique successeur. II réalisa une belle fortune et forma, en quarante années, une galerie de tableaux, des collections de gravures, miniatures, büoux anciens et surtout de dessins anciens et modernes, la plupart de 1'école francaise des XVHT* et XIX* siècles. Fit plusieurs voyages d'étude en Italië, Belgique, Espagne; nombreuses visites aux grands musées francais. C'est Orléans, sa ville natale, qu'il résolut d'enrichir de ses collections, d'abord par un don en 1907, puis par legs en 1922. Les pièces encadrées, sans doute les plus importantes, furent exposées dans un vaste immeuble du XVI* siècle, 4 rue de la Hallebarde, mis a la disposition du donateur par la municipalité d'Orléans, constituant ainsi une annexe du Musée de Peinture; „Catalogue sommaire" publié en 1908. Voir' aussi 1'étude dans le Bulletin des Musées de France, I (1929) p. 257 e.s. Toutes les oeuvres conservées dans cette annexe furent détruites, avec 1'immeuble complètement rasé, pendant la guerre de 1939 - 1945. Mais les pièces non encadrées, conservées au musée même, y subsistent encore, nombreuses (notre n° 1999*). La marqué existe en deux dimensions, celle ci- contre, et celle de notre n° 1039 du volume principal, haut. 6 mm. et demi. Le musée d'Orléans possède un grand cachet ovale en largeur (50 mm.) avec inscription: Musée de peinture. Collection Paul Fourché, mais aucune feuille n'en porte d'impression. Paraphe offrant les initiales F.P., relevé sur une épreuve sin japon de la Ptece aux cent florins, de Rembrandt, et sur des épreuves dies illustrations de Manet pour „Le Corbeau" et „L'Après-midi d'un Faune" de Stéphane Mallarmé. L'une de ces pièces portait en même temos une dédicace de Mallarmé a 10 3 9 * un Poittevin, peut-être littérateur ou crayon artiste de 1'entourage du poète. Nous verso n'avons trouvé aucune tracé d'une collection de ce nom. F. P. GARVAN (1875 - 1937), jurisconsulte a New-York. — Estampes et dessins. Francis Pat riek Garvan, né a Hartford (Conn.), commenca a exercer sa profession d'avocaten 1899. II col lect ionna surtout des documents sur 1'Amérique (tant violet, verso d'origine américaine qu'étrangère), estampes, pastels, dessins, miniatures et peintures. Cette collection fut offerte k la Yale University Art Gallery, New Haven, et elle reste connue sous le nom de Mabel Brady Garvan Collection. Une partie en fut exposée a la „Library of Congress" a Washington en 1931. En juin de 1'année suivante de nombreuses estampes et tableaux concernant le sport furent offerts a la même Yale Gallery oü ils sont appelés „The Whitney Collections of Sporting Art", d'autres peintures et estampes furent données au même institut entre 1930 et 1937. Une petite partie seulement des collections passa dans la vente dirigée par PAmerican Art Association, 8-10 janvier 1931, a New-York, comprenant des meubles, argenterie ainsi qu'une série de lithographies de Currier et Ives (50 pièces). La marqué est apposée au verso de la partie imprimée des feuilles. F. QTJIRING (né en 1886), officier en retraite, Eberswalde (prés Berlin). — Estampes et dessins anciens. 1041" 1041* les deux brun, verso Friedrich Quiring, né a Gelsenkirchen en Westphalie, vint a Eberswalde en 1889. II fut officier dans 1'armée active, quitta le service comme capitaine en 1920 et résida alors dans la propriété familiale d'Eberswalde. Depuis 1913 il collectionne des dessins et des estampes du XV* au XVJJJ* siècle, ainsi que des estampes de maitres allemands du XIX* siècle. Belles séries de Altdorfer, Dürer, les petits maitres, Rembrandt et van Ostade. II a vendu quelques doublés. Des deux marqués ci-contre la première servit jusqu'en 1920, la seconde a partir de 1921. Elles figurent seulement sur les meilleures feuilles. 151 FR FV F. RENAUD (fin du XVIII6 siècle), monteur de dessins et d'estampes, Paris. Cette marqué que nous avons déja FR reproduite au volume principal et dont nous donnons ici un meüleur cliché, 1042 appartient au monteur Francois Reit sec naud, qui était établi Rue Feydeau recto ou a Paris et qui figure a 1'Almanach des montures Artistes de 1776. P. Lavallée lui a consacré quelques lignes dans son article du Bulletin de la Société de l'Histoire de Vart francais, 1923, pp. 310-311. F. G. RICE (né en 1893), Fitchburg (Mass., Etats-Unis). — Estampes anciennes et modernes. F ft 1042' Frederick Garnet Rice, natif de New England, a réuni une collection d'estampes du XVe siècle jusqu'a nos jours. Citons une série d'estampes de Georges noir. verso Rouault comprenant quelques épreuves rares. L'amateur a vendu quelques r=r I pièces a divers musées. fö Le cachet 1042" aété le plus employé, Hm 1'autre seulement pendant quelques 1 0 4 2 b années. noir, verso 1043' Marqué non identifiée relevée sur un dessin de Turner. Marqué non identifiée, rencontrée sur des dessins anciens italiens de quali- 10 4 3° té assez mediocre, violet, recto F. J. FROEHLICH - STIFTUNG (donation Froehlich), Musée de 1'Université de Wurtzbourg. — Estampes. Franz Joseph Froehlich, professeur [F. 8.) d'esthétique è 1'Université de Wurtzburg, fut depuis 1834 conservateur du 10458 „Aesthetisches Attribut", c. a. d. de la bleu collection d'estampes de 1'Université de cette ville. JJ légua en 1862 sa propre collection a cet institut. Pour plus de détails voir n° 2541". S Marqué anonyme, apposée en rouge, 1045» recto' F. SPRINGELL (né en 1898), industriel, Prague, puis en Angleterre. — Dessins et estampes anciens. . I* docteur Sprinzels, né a Prague, /rv forma a partir de 1919 une collection /S P\ d'estampes relatives a sa ville natale. Plus tard, il réunit un oeuvre impor1049" tant de son compatriote Wenzel Holrouge lar: estampes, dessins, livres illustrés. verso En collaboration avec Johannes Urzidil il a écrit Wenceslaus Hollar, der Kupferstecher des Barock, Vienne 1936. Seul, il. a publié ensuite Wenzel Hollar, Handzeich¬ nungen, Vienne 1939. L'amateur vit depuis 1939 en Angleterre, Portinscale, prés Keswick (en Cumberland), oü il s'est mis a collectionner des dessins anciens de toutes les écoles. Vers 1947 il changea son nom en Springell. T. F. SIMON, Prague (Complément a Partiele n°. 1050). Simon, qui était aussi graveur sur bois, travailla a Paris de 1904 a 1914. II se fixa ensuite a Prague, oü il fut depuis 1928 professeur a 1'Académie; a travaillé aussi & New-York. A. Novak lui a consacré une monographie parue a Cleveland en 1926, et A. Matëjcek une seconde, parue a Prague en 1934. Citons de plus, par W. P. Truesdell, un article sur ses eaux-fortes, abondamment illustré, dans la revue Print Connoisseur, LX (juillet 1929), pp. 207-236. /!*> r~ Marqué classée sous V, n° 2501" 105 0*, plume Marqué anonyme, probablement du XvTJ* siècle, relevée sur un portrait gravé par Claude Mellan. F. E. VALLOTTON (1865 - 1925), peintre et graveur, Paris. — Sur ses propres ceuvres. / Félix Édouard Vallotton, né a Lau- C/7 f sanne, se fixa en 1882 a Paris oü il fit Y v toute sa carrière, conquit la célébrité tl et décéda. Naturalisé Francais en 1900. A son arrivée il étudia è 1'Académie 1051* Jullian sous Lefèvre et Boulanger. Mais bleu ou s'instruisit bien davantage au Louvre, noir en copiant les maitres. D'abord grarecto veur, surtout xylographe, produisit dés estampes séparées et illustrations de livres (dont celle du 2e livre des Masques, de Remy de Gourmont, Paris, 1898). L. Godefroy a dressé, dans sa série Monographies des Peintres-Graveurs illustrées, IV, Ie catalogue raisonné: L'CEuvre gravé de Félix Vallotton, Paris, 1932 (eaux-fortes et pointes sèches 22 n°*, lithos 55 n°*, bois 146 n°"). A fourni des dessins a divers publications et journaux comme l'Assiette au Beurre, Le Canard Sauvage, Le Courrier Francais, La Revue Blanche et Le Rire. Depuis 1900 peintre de portraits, fleurs et paysages. Bien des personnalités parisiennes défilèrent devant lui. Vallotton trouva un style clair, qui contraste avec 1'impressionnisme de son temps. B est 1'auteur de La Vie Meurtrière, apre roman oü certains ont voulu voir, a tort, une autobiographie. Certes, quelques épisodes ont leur source dans la vie de Vallotton, mais arrangée, amplifiée, et les autres, le plus grand nombre, sont entièrement imaginés. Détail peu connu: écrivit aussi une pièce dröle, Un homme fort, représentée au „Grand Guignol" en 1907. Aussi d'auttes pièces jamais jouées; il détruisit les manuscrits de plusieurs de celles-ci. A rédigé le catalogue de 1'Exposition internationale du Livre moderne a 1'Art Nouveau, Paris 1896. Fut 1 52 FVH FWH l'un des cinq fondateurs du Salon d'Automne, en 1903. A fait quatre sculptures, en 1904. Mélomane, son compositeur préféré était Gluck. On connait plusieurs portraits du maitre, peints ou xylographiés par lui-même. Quelques expositions de ses ceuvres: Galerie Bernheim, 1902 (avec Bonnard, Denis, etc.); Galerie E. Druet, 1912 et 1929; a Berne, Kunsthalle, s.d. (1932). Principaux ouvrages qui lui sont consacrés: Meier-Graefe, F. Vallotton (Paris et Berlin, 1898); Hedy Hahnloser-Bühler, F. Vallotton (Zürich, 1927 28, 2 vol.); du même, Félix Vallotton et ses amis (Paris, 1936); Charles Fegdal, Vallotton (série des Maitres de 1'Art Moderne, Paris, 1931). Actuellement, Francis Jourdain, qui a connu intimement le maitre, met la dernière main a un Vallotton fortement documenté (édition Cailler a Genève). Aucune vente d'atelier ne suivit le décès de l'artiste, les ceuvres qu'il laissait passèrent directement a ses héritiers, son frère, Paul, marchand d'art a Lausanne, et Rodrigues Henriques, le marchand de tableaux parisien. Le timbre reproduit ci-contre, qui offre les initiales f v, et un autre „Atelier F. Vallotton" (voir notre n° 2478°), ont été (et le sont encore pour les dessins) apposés par les héritiers sur des dessins et surtout sur les épreuves tirées après la mort de l'artiste, en 1931. Ces épreuves sont de plus numérotées, avec indication du tirage total de la planche; les planches ont été détruites. Les épreuves tirées du vivant de Vallotton sont en général signées et numérotées (sauf des épreuves d'essai) mais sans indication du nombre du tirage, et sans les timbres. E existe, pour les peintures, deux timbres: F. VALLOTTON, et une date, l'un en 6 cm., 1'autre en 3 cm., apposés au recto. F. von HAGENS (1817- 1899), Dresde. — Estampes anciennes. ^->^ Franz von Hagens a réuni une belle /cf~c\ï$\ collection d'estampes des grands maïl tfryw tres, comme A. Dürer et Rembrandt. * Né a Düsseldorf dans une familie de 10 5 2 * fonctionnaires du Bas-Rhin, il choisit b)eu d'abord la carrière militaire, que sa santé 1'obligea a abandonner. Marié a la fille d'un grand industriel de Westphalie, fixé a Dresde, il put satisfaire son intérêt pour les estampes et commenca a collectionner depuis 1860 environ. E attachait beaucoup d'importance a la bonne provenance de ses estampes. VENTE: 1927, 2-3 mai, Leipzig (chez C. G. Boerner). 605N°» d'estampes anciennes et bibliothèque d'art. Catalogue avec introduction et portrait du collectionneur. Dürer, Adam et Eve, superbe de la collection Verstolk 42.000 M., La Passion 7800 M., Le Suaire 3800 M., La Vierge aUaitant PEnfant 9400 M., St. Georges a cheval 5150 M., St. Jéröme 6100 M., L'Enlèvement d'Amymone 6100 M., La Mélancolie 6800 M., Le Chevalier de la mort, de la collection Schloesser, 15.000 M., La Vie de la Vierge (bois) 9500 M.; A. van Dijck, Portrait de P. Brueghel le jeune, premier état 5400 M.; Hirschvogel, Paysages: 3500 M., 4400 M., 2600 M.; Rembrandt, Portrait de lui-même, appuyé, premier état 15.500 M., Les Mendiants a la porte 4600 M., Le Paysage aux trois afbres 28.000 M., Le Paysage aux trois chaumières 18.000 M., La Grange & foin 6550 M., La Chaumière et la grange a foin 9000 M., Faust premier état 7000 M., Jan Lutma, premier état 34.000 M., Jan Asselijn, premier état 16.500 M., Ephralm Bonus 6000 M., Jan Uytenbogaert, quatrième état 5400 M., La Mère de Rembrandt 11.000 M.; Schongauer, La Nativité 9400 M. — Produit 540.000 M. environ. Marqué non identifiée qui, d'après 1'écriture, semble dater de 1840-1850. On la rencontre sur des dessins francais du 10 5 2D XVJJ* siècle. Ce paraphe se a la plume trouve toujours en bas, a verso gauche. F. WIRTH, militaire et historiën d'art, Munich. — Estampes. @F. Wirth, né vers 1880, d'abord chef d'escadron, commenca, aux environs de 1925, a étudier 1'histoire de Part. La maison C. G. Boerner a leipzig 10 52' acheta en 1924 ou 1925 une partie de sa collection d'eaux-fortes allemandes du XV* au commencement du XJX* siècle. F. WEDMORE, Londres et Sevenoaks (Complément a rarticle n° 1053). VENTES: U. 1921, 13 décembre, Londres (chez Sotheby). Estampes, dessins et peintures. 124 Numéros. IJl. 1923, 18 décembre, Londres (même direction). Quatre lots d'estampes anciennes et modernes. IV. 1926, 5 juillet, Londres (même direction). 84 Estampes modernes (Béjot, Legros, Meryon, Short, Whistier). V. 1926, 13 décembre, Londres (chez Christie). 8 Dessins modernes et trois peintures modernes. VI. 1929, 22 février, Londres (chez Puttick et Simpson). 25 N08 d'estampes anciennes (Turner e.a.). VU. 1946, 6 février, Londres (chez Sotheby). 40 Estampes modernes. Prof. Fritz WERNER, Berlin (Complément a Partiele n° 1054). Alexander Friedrich dit Fritz Werner, d'abord graveur, fut élève a 1'Académie a Berlin sous Ed. Daege (1846 - 1849). Adolf Menzel, en lui confiant le soin de graver son fameux tableau, „Table ronde de Frédéric U a Sans-Souci," contribua a sa renommee. En 1853 Werner partit pour Paris. De 1855 a 1861 il vécut a Düsseldorf. Se voua exclusivement a la peinture depuis 1863 et se fixa a Berlin. De 1867 a 1869 nouveau voyage a Paris oü il travailla dans 1'atelier de Meissonier, qui 1'influenca de telle manière qu'on a appelé Werner le Meissonier allemand. B a représenté, de préférence, dans le goüt rococo, des scènes de 1'histoire contemporaine. En 1908 une exposition de ses ceuvres fut organisée a 1'Akademie der bildenden Künste de Berlin. Menzel a ébauché son portrait en 1859. Les deux ventes suivantes sont a intercaler entre les ventes données dans notre volume principal. VENTES: II. 1908, 20 octobre, Berlin (chez R. Lepke). Première partie de sa succession. Peintures, aquarelles et dessins. III. 1909, 2 décembre, Berlin (même direction). Autre partie de sa succession. Vente combinée avec d'autres provenances. Estampes diverses. F. W. HALL (mort en 1933), Oxford. — Dessins et estampes. Frederick William Hall fit ses études a Oxford, d'abord a St. Paul's School, pour les langues classiques a Trinity College. „Fellow" et „Lecturer" de St. John's College de la même ville de 1897 a 1931, il y fut nommé Président en 1931. On lui 1055' 153 FWW [FWW doit diverses publications e.a. sur Cicéron et Aristophane; co-éditeur du Classical Quarterly de 1911 a 1931. Sa collection comprenait -des estampes anciennes et modernes, des dessins et des tableaux modernes. VENTE: 1934, 12 mars, Londres (chez Christie). 64 N°* d'estampes, quatre dessins anglais modernes et trois tableaux. F. W. WOHLFAHRT, Suède. — Dessins. Fredrique Wilhelmina Wohlfahrt fit en 1861 au Musée National de Stockholm (voir les articles aux n°* 1980 dans le volume principal et au présent volume) un legs de 162 dessins, pour 1055° la plupart des ceuvres de noir. recto son père Carl Thure Fredrik (1837-1909) et de son grand-père Bernhard Wilhelm (1812 - 1863), artistes de peu d'importance. L'ensemble comprenait aussi quelques feuilles du XVJJJ' siècle. F. W. WLLKIN, Londres (Complément a rarticle n° 1056). En plus des deux ventes mentionnées dans none volume principal il existe, avec date 24 juillet 1813, le catalogue d'une vente combinée des collections Wiljan jr., Buck et Oben, comprenant des dessins, quelques tableaux et estampes (chez Phillips a Londres). Cette vente semble cependant avoir été remise. 154 I. NOMS ET INSCRIPTIONS „REALE GABINETTO delle STAMPE" (Cabinet Royal des Estampes), Rome (Complément a Partiele n° 1057). Voir encore pour les origines de la collection au n° 507 du volume principal. En 1950 la collection quitta le palais Corsini pour la villa Farnesina oü elle se trouve maintenant bien installée. Le directeur actuel est le docteur A. Petrucci. Voir, pour les dessins hollandais et flamands, Partiele de G. J. Hoogewerff dans le Bolletino d'Arte, IX, 1915, pp. 316-330. C. F. GAILLARD (1834-1887), peintre et graveur, Paris. — Sur ses propres ouvrages. „GALERIE des PEINTRES-GRAVEURS" 10 5 7*, violet, 'recto Claude Ferdinand Gaillard, né et mort a Paris, était le fils d'un forgeron, originaire de la FrancheComté. D'abord élève des Frères du Gros-Caillou et de 1'Ecole de dessin de 1'Ecole de Médecine, il entra en 1853 a 1'Ecole des Beaux-Arts, sous L. Cogniet. Lecouturier lui enseigna Part de graver. En 1856 il remporta le Prix de Rome et séjourna pendant cinq années en Toscane, a Milan, Venise et Naples. Plus tard Gaillard fut tertiaire de 1'ordre de St. Francois. Comme graveur il a surtout reproduit des tableaux et sculptures anciens, gravures qui ont fait sa renommée et que H. Beraldi a cataloguées dans Les Graveurs du XIXe siècle, VI (84 n°«). VENTE: 1889, 8-9 avril, Paris (expert E. Féral). Vente de 1'atelier. 205 N°» dont 52 de tableaux et 143 de dessins par Gaillard; en outre, cinq tableaux anciens. La plupart des ceuvres composant la vente avaient figuré a une exposition a 1'Ecole des BeauxArts, peu après le décès de l'artiste. GALERIE PEINTRES-CflAVEBRS PARIS 1057b l sec, recto était le nom du magasin de 1'éditeur et marchand d'estampes Edmond Frapier (voir n° 2921a) qui a généralement apposé le timbre ci-contre sur les estampes éditées par lui antérieurement a 1945. E. GALICHON, Paris (Complément a Partiele n° 1058). II existe une autre marqué avec le nom Galichon, sans 1'ovale. P. GALL (né en 11 Estampes. ), médecin, Trieste. — COUEZIONE PROF. GAU TRIESTE 1061* violet Le docteur Piero Gal 1, né a Cormone prés de Görz, fit ses études de médecine a 1'université de Vienne, études qu'il terrmna en 1906. A partir de 1909 il exerca dans les höpitaux de Trieste oü il fut, de 1929 a 1945, directeur général des höpitaux de PEtat et professeur a 1'université (gynécologie et obstétrique). B a réuni une collection d'eaux-fortes de van Dijck, Ostade, Canaletto et Tiepolo. Collectionne aussi des livres anciens médicaux, surtout ceux se rapportant a 1'obstétrique. J. P. GANZ (1872 - 1954), historiën d'art, Bale. — Dessins anciens. Le docteur J. Paul Ganz, né k Zürich, y fit ses études ainsi qu'è Bruxelles. II vécut a Bale. Dans cette ville il entra en 1901 au Musée Historique, fut de 1902 a 1919 conservateur du Musée des Beaux-Arts et depuis 1908 professeur k 1'Université. II fonda les Archives violet, verso pour 1'histoire de Part suisse et faisait partie de plusieurs comités suisses s'occupant de beaux-arts et de la science héraldique. 1065' 155 G — NOMS ET INSCRIPTIONS Parmi ses nombreuses publications nous citons les plus importantes: Handzeichnungen Schweizerischer Meister des 15.-18. Jahrhunderts (1908); sur Hans Holbein: Dessins, 8 volumes (1911-1930) et encore un choix, publié en 1924 et 1943, catalogue critique en 1937 et une monographie (Londres 1950); Maitre de Messkirch (1915).; Die Malerei der Friihrenaissance in der Schweiz (1924) et Die Handzeichnungen von J. H. Füssli (1948). Paul Ganz a formé une collection de dessins et d'aquarelles des maitres suisses du XVe siècle jusqu'a nos jours, d'environ mille pièces, dans laquelle Johann Heinrich Füssli et Wilhelm Adolf Toepffer sont fort bien représentés. II la vendit en 1938 au Kunsthaus a Zurich par 1'intermédiaire de la Züricher Kunstgesellschaft et des amis de cette société. H donna son importante série de dessins de Füssli a la ville de Zurich. Tous les dessins, ceux de Füssli compris, portent la marqué. Voir une autre marqué au n° 1194a. Marqué non identifiée (relevée sur une eau-forte de Rembrandt) qu'il faut lire probablement Card (voir n° 43 lb). Elle est parfois interprétée comme Gard, ce qui nous fait la répéter ici. 1065* J. GARRETT (mort vers 1894), Charlton Lodge, Hampton Hill (Middlesex, Angleterre). — Estampes. 10 6 7", plume Signature relevée sur une estampe de Millet. Elle semble appartenir a John Garrett, dont deux feuilles de Millet passèrent dans une vente a Londres chez Sotheby le 14 mars 1894. A. GAUL (1869 -1921), sculpteur animalier et graveur, Berlin. — Sur ses propres ceuvres. Nachlass August Gaul No Das Kuratorfum 10 6 8", violet, recto August Gaul, né a Gross-Auheim, prés de Hanau, vécut a Grünewald prés de Berlin. D'abord élève de 1'Académie a Hanau, puis de celle de Berlin, il entra en 1894 dans 1'atelier de R. Begas. Obtint sa renommée avec sa lionne en bronze de 1899. On connait de lui des eaux-fortes et des lithographies de mêmes sujets que ses fameuses figures d'animaux en bronze. Max Liebermann a gravé son portrait a 1'eau-forte. E. Waldmann lui a consacré une monographie parue en 1929. Voir encore Partiele par K. Scheffler, „Erinnerung an August Gaul", dans Die Kunst, décembre 1939 pp. 69 - 70. Voir son autre marqué reproduite au n° 1238. Une vente de sa succession eut lieu a Berlin en automne 1922. 1070a noir-bistre, recto 1 0 68b, plume Signature ou inscription ancienne se rapportant sans doute au collectionneur, ou plutöt amateurmarchand, Salomon Gautier, de Paris et Amsterdam, pour qui nous renvoyons aux nos 2977 - 78 de notre volume principal. Les numéros qui figurent en dessous du nom sont de.nouveaux spécimens de son numérotage. F. GA WET, Vienne (Complément a rarticle n° 1069). L'année de naissance de F. Gawet est exactement 1765. E. GEBAUER (décédé vers 1904), docteurmédecin, Cléry, prés d'Orléans. — Dessins et estampes. Collectionneur modeste, ... _ , sur qui les renseignements Vente Uebauer auraient été difficiles a dé» couvrir s'ils n'étaient don¬ nés par la préface du catalogue de sa vente après décès oü nous puisons: „La collection du docteur E. Gebauer, ancien conseiller général du Loiret, provient de M. F. Leblond, son oncle, ancien Directeur des Douanes, décédé k Paris en 1872. Le nom de cet amateur est souvent cité dans le Journal d'Eug. Delacroix (1893 - 1895, 3 vol.). Leblond fut un des intimes de Delacroix... Cela explique la présence des peintures, dessins et lithographies du maitre qui figurent sous les nm 12 a 36". Ce Leblond, oncle de Gebauer et formateur de la collection passés a son neveu, est Frédéric Leblond, avec qui Delacroix s'était I ié d'amitié durable dès le lycée; nous donnons sur lui d'autres détails dans notre article n° 6598. VENTE: 1904, 31 mai-lr juin, k Cléry (expert H. Herluison, voir none n° 1256d). Succession. Tableaux (n°» 1 - 65). Dessins (n08 66 -117). Miniatures (n°» 118-133). Estampes (n08 134-152). Objets d'art et d'ameublement (n0> 153 -195 et dernier). Dans la section „peintures" figurent toutes les ceuvres de Delacroix, soit 6 toiles (dont les nos 66 et 98 de Robaut) puis 15 n°* de dessins, 3 n°* pour les 3 seules épreuves que Robaut connaissait de la litho „Un roulier a 1'auberge", et 1 n° pour 7 lettres autogr. du maitre a son ami Leblond, 1840 - 1841. Des dessins de Delacroix citons: La Femme aux papillons, 1825 (Robaut 1511), Le Joueur de clarinette altéré, 1821 (R. 1474), Deux orientaux (R. 1477), Caprice a propos de la mort (1830), Cavalier marocain (R. 428), Cheval arabe (R. 102). II est curieux qu'on n'y trouve pas la sépia „Leblond lithographiant"de la collection Magnin, citée dans notre article 659a. Dans les autres dessins: F. Bonnart, Le Triomphe de Vénus, 1643; F. Boucher 7 n°*; Th. Fielding, 7 dessins; Huet; par F. Leblond [le formateur de la collection], aquarelle d'après Isabey; H. Monnier, Les Joueurs de boule, dédicace a Leblond; Hubert Robert, paysages et ruines antiques, 3 gouaches et 1 aquarelle sous 3 n°*, 1'aquarelle de la „collection Vidal". Pas d'estampes marquantes. 156 G — NOMS ET öJSCaÜPTIONS P. J. N. GEIGER, Vienne (Complément a Partiele n° 1071). Geiger fut aussi aquafortiste et illustrateur. Catalogue de son oeuvre publié dans Naumann's Archiv für die zeichnenden Künste, XIII (1867), pp. 153 - 336. Kriehuber a lithographié son portrait. E. GELLER, Dresde (Complément a Partiele n° 1073). Emil Oswald Geiler, né en 1821 a Neusalza a. Spree, fut d'abord graveur sur bois. II était élève de H. Bürkner a Dresde et compte parmi les graveurs sur bois de Ludwig Richter. C'est plus tard qu'il se voua entièrement au commerce des estampes. CABINET des ESTAMPES de la ville de GENÈVE. — Estampes et dessins. 10 7 3 % bleu - vert, montures Cet institut, siège Promenade du Pin 5, fondé en 1886, conservé environ deux cent mille pièces. Tous les principaux maitres de la gravure, et aussi quelques dessinateurs, y sont représentés par des pièces importantes. L'essentiel de la collection provient des trois donations suivantes: Francois Burillon (1821 1891), graveur et illustrateur genevois, qui donna en 1883 toute sa collection a la Ville de Genève, Barthélemy Bodmer, le peintre (1848 -1904), et John du Pan. Ses principaux conservateurs furent le donateur Francois Burillon, de 1886 a 1891, puis G. Hantz; conservateur actuel Francois Daulte. Voir une autre marqué, apposée sur les feuilles mêmes, au n° 2756b. ARCHIVES COMMUNALES de Ia VILLE de GAND. Stadsarchief ^GENT^ 10 7 4", violet Marqué apposée sur les vues anciennes et modernes de Gand composant la collection iconographique de cette ville. MUSÉE des BEAUX-ARTS, Gand. — Estampes et dessins. La collection d'art graphique de ce MUSEUM musée est de formation assez récente. "GENT- Les tableaux ont toujours constitué I son principal attrait. Institué en 1 0 7 4 J797 et débutant par un noyau formé noir. verso par les oeuvres venues de couvents supprimés et d'églises, il obtint seulement en 1904 son propre bÉttiment (renouvelé et modernisé entre 1945 et 1951). Les acquisitions se bornèrent d'abord aux artistes contemporains mais, sur 1'initiative d'un citoyen pas- sionné pour Part flamand du passé, Fernand Scribe, d'importants tableaux de maitres anciens furent acquis, a partir de 1897, par la Société des Amis du Musée de Gand Cet amateur, décédé en 1914, légua au musée toute sa collection oü se trouvaient aussi un certain nombre de dessins (Daubigny, Delacroix, Fromentin, Millet). Déja en 1911 le musée avait recu le legs Vermeersch de dessins et estampes de maitres plus anciens (Martin de Vos, Moucheron, de Lairesse, Greuze, McArdell, Vernet). Suivit le legs Singelyn (importante collection de De Bruycker). Les Amis du Musée ofirirent également des dessins de Rubens, Jordaens, Snijders et Duquesnoy. Enfin 1'Administration Communale acquit a différentes reprises des gravures et dessins, parmi lesquels figure la série de 400 dessins du sculpteur George Minne, promoteur de 1'École de Laethem, quelques dessins de 1'ancienne collection gantoise de Maurice Delacre (voir n° 747') lors de la vente a Berne en 1949 (C. de Vos, de Momper, Largillière, Georges Michel, Boüly) et de nombreuses oeuvres d'artistes modernes (Baertsoen, Delvin, Permeke, Masereel, Dupuis, De Bruycker, Stuyvaert, Picasso, Brangwyn). „GERMANISCHES NATIONAL-MUSEUM", Nuremberg (Complément a Partiele n° 1076). La collection actuelle comprend environ 150.000 estampes et aussi des dessins. Sur les nombreuses acquisitions, voir les Jahresberichte. Corriger le nom Merckel (ligne 14 de notre article 1076) en Merkel. Citons encore les publications suivantes: Fritz Traugott Schulz, Die Schrotblatter des Germanischen National-Museums zu Nürnberg, Strasbourg 1908; Walter Stengel, Holzschnitte im Kupferstichkabinett des N.M. zu N., Berlin 1913; Walter Stengel, Unedierte Holzschnitte im Nürnberger Kupferstichkabinett, Sttasbourg 1913; Heinrich Höhn, Zeichenkunst des Betrock. Deutsche Handzeichnungen des XVH. Jahrhunderts in denGraphischen Sammlungen des G.M., étude parue dans Anzeiger des G.N. zu N. 1936 - 1939, pp. 160 - 174; H. Höhn, Die Graphische Sammlung des G.N., Wesen und Aufgabe, Nuremberg 1938. Voir pour une marqué en usage pendant les années 1875 - 1880 notre n° 1949d. Nous reproduisons ci-contre une nouvelle marqué, en usage depuis 1950. VENTE: II, 1924, 19-23 mai, Leipzig (chez C. G. Boerner). Doublés, estampes anciennes. Vente combinée avec celle des estampes italiennes de la collection Ehlers, e.a. A. G. GERSON (mort vers 1904), négociant en gros, Vienne. — Estampes. Abraham G. Gerson, de nationalité turque, acheta dans les ventes d'abord surtout des portraits gravés des XVIe-XVme siècles, et par la suite des estampes diverses, par exemple des Dürer, Lucas de Leyde, Rembrandt et des graveurs du XVHIe siècle. B a formé aussi une collection importante de livres illustrés. Une partie seulement de sa 835 1076' sépia, verso 157 G — NOMS ET INSCRIPTIONS collection passa dans la vente ci-dessous. Pour deux autres marqués voir aux nos 1133° et 1156*. VENTE: 1923, 19-21 mars, Vienne (dir. Ignaz Schwarz). Anonyme. Estampes anciennes et modernes (751 nos). Meilleurs prix en couronnes autrichiennes. Dans 1'école allemande: Mair von Landshut, Le Ba Icon 1900; Dürer, La Vierge avec PEnfant Jésus emmailloté, coll.Firmin-Didot, 5000, La Vierge assise sur un mur 15.000, La Justice, doublé du Cab. des Est. Berlin, 6000, Les Offres d'amour 7500, Albert de Mayence, coll. Artaria, 3000, PhUippe Mélanchton 2500, La Vierge aux Chartreux (bois) 4050; H. S. Beham, La série des Travaux d'Hercule 5000. Dans 1'école hollandaise: H. Goltzius, Portrait de Hieronymus Scholiers 1500; Rembrandt, L'Artiste et sa femme, coll. Krones, Petzold et Koller, 2900, Le Jeu du Kolf, lr état, coll. Artaria, 5100, L'Espiègle 2100, Clément de Jonghe 3000. Dans 1'école anglaise: J. R. Smith d'après W. Pether, Une dame esclavone 2500; J. Chapman d'après H. Bunbury „Rosalind, Celia and Touchstone" 3000, et dans 1'école francaise Watteau, Figures de modes 4500. L. GESTEL (1881-1941), peintre et graveur, Blaricum (Pays-Bas). — Sur ses propres ceuvres. Leendert Gestel, né k Woerden, fut élève de son père Willem Gestel, puis, de 1900 a 1903, de la Rijksnormaalschool et de la Rijksacademie, toutes deux a Amsterdam. En 1904 il voyagea avec Jan Sluyters en Belgique et en France, travailla de 1911 k 1923 a Bergen (Noord-Holland) oü il subit 1'influence de Le Fauconnier, il est en 1923-1924 en Bavière (oü il exécuta de grandes lithographies) et en Italië (Taormina et Positano), en 19251927 en Flandre (Drongen aan de Leie) et de 1929 k 1941 a Blaricum. En 1929 son atelier a Bergen fut détruit par un incendie, et avec lui, une grande partie de ses ceuvres de jeunesse. Artiste de grand talent, Leo Gestel a travaillé dans les styles les plus divers. Willem van der Pluym a décrit sa vie et son oeuvre (Amsterdam 1935). La marqué a été apposée après sa mort par sa veuve, sur ses oeuvres, pour en établir 1'authenticité. GHELDOLF, Belgique (Complément a Partiele n° 1080). Les 25-26 février 1863 eut lieu chez Etienne Le Roy, a Bruxelles, la vente de 157 dessins de la collection de feu Constantin Gheldolf, provenant de la collection du Chevalier van den Berghen. Dans la même vente flguraient 154 tableaux anciens et modernes. . Cette marqué, relevée sur un J^n.^ dessin topograpbique hollan¬ dais du X VHF siècle, appartient 10 81" probablement a un amateur anplume, verso g'ais du nom de James Gild... 1 0 7 8 a, noir. recto Marqi / ' y estampe S ' /V ensembl l/.S/UlC. Nous n' f ^» le collec - " 10 82», Marqué relevée sur une du XVIIF siècle semble avec notre n° 396c. avons pu identifier collectionneur. E. et V. GIRAUD, Paris (Complément a Partiele n° 1084). La marqué reproduite au volume principal se rencontre non seulement accompagnée de 1'initiale E, d'Eugène Giraud, mais parfois aussi (au-dessus du timbre et a gauche) de 1'initiale V, celle de son fils Victor, aussi peintre (1840-1871). Nous avons signalé, dans notre compte rendu de la vente des 9-13 février 1886, qu'elle comportait notamment des oeuvres des trois Giraud: Eugène, son frère Charles, et son fils Victor. J. B. GLOMY, Paris (Complément a Partiele n° 1085). L'encadreur et monteur de dessins Luttringer, qui travaillait a Paris vers 1910 - 1935, possédait sur Glomy divers documents, dont son testament, qui lui avaient été donnés par son cliënt E. Rodrigues (none n° 897). Dans ce testament Glomy léguait des dessins a divers amis. On a perdu tracé de cet acte et Pon ne peut vérifier s'il s'agissait de dessins par lui-même, ou par d'autres artistes dont il aurait peut-être réuni un ensemble plus ou moins important. C. GLUCKSMANN (commencement du XXe siècle), marchand d estampes, New-York. — Dessins et estampes. Vers 1920 ce marchand était établi a 1'adresse mentionnée dans le cachet ci-contre. CARL GLUCKSMANN RARE PRINTS 14 E AST 15 rH ST., NEW YORK 1085» crayon, verso 10 8 5», violet A. GLÜCKSMANN (né en 1884), libraire et marchand d'estampes, Francfort s/1 M. — Estampes et dessins sur 1'aéronautique. Le grand-père d'Albert Glücksmann était déja libraire. II fonda en 1869 un soi-disant „Depeschenbüro" a Berlin. Son petitfils Albert,. en librairie depuis 1904, entra en 1919 dans la maison Max Ziegert a Francfort s/1 M. (voir Partiele n° 2676 du volume principal et au présent volume); noir la quitta en 1930 et fonda une maison sous son propre nom, dans la même ville. Commémora en 1954 son jubilé professionnel. E possède une collection de dessins, estampes et livres sur 1'aéronautique, connue même a Pétranger. La marqué ci-contre est en usage depuis 1921. A. GODELLOT (1847-1929), industriel, Paris. — Dessins et estampes. Georges Alexis-Godillot, né a Saint-Ouen (prés Paris), décédé a Paris, était le pror pre fils de 1'industriel Alexis Godillot, né a Besancon en 1816, le fonda teur de la célèbre maison de fournitures militaires (a Paris rue Rochechouart, annexe a St.-Ouen, usines a Nantes et Bordeaux) et dont le nom fut donné aux „godillots", chaussures spéciales 158 G — NOMS ET INSCRIPTIONS militaires créées dans ses établissements. Augmentant un noyau qui lui venait de sa mère, il réunit, en collaboration avec sa femme (1852 - 1938 Paris), une belle collection de tableaux, dessins, estampes, argenterie, et objets d'art divers. Les ménages Godillot et Forain étaient trés liés, le premier recevait souvent le second, et les oeuvres de Forain de la collection Godillot, notamment un beau portrait peint de Forain jeune, par lui-même, provenaient directement de lui, certaines achetées, d'autres données par l'artiste a ses bons amis. Au décès de Georges, toute la collection fut conservée par sa veuve; elle fut dispersée a la mort de celle-ci, dans les deux ventes dont comptes rendus ci-dessous. La marqué a été apposée par les soins des héritiers, k 1'occasion de la seconde vente. VENTES: L 1938, lr-2 juin, Paris (experts Linzeier et F. Max-Kann). Succession de M™° Alexis-Godillot. 310 N08. Surtout bijoux, argenterie ancienne, meubles, tapisseries; seulement 18 n08 de dessins, aquarelles et gouaches anciens, notamment Cochin, Dutailly, Eisen, Franquelin, Lallemand, Lemoine, Leprince, et 23 nos de tableaux anciens. II. 1938, 13 - 14 juin, Paris (experts M. Rousseau, A. Schceller, F. Max-Kann). Succession M™ AlexisGodillot, IIe vente. 301 N"8 dont: objets d'art et d'ameublement anciens et modernes, miniatures, tapis, etc., 204 nos; tableaux anciens 16, modernes 9; aquarelles et dessins anciens 13, modernes 31; estampes XVHP et XIXe siècles 19, modernes 9. Pas de dessins anciens marquants; dans les modernes, Forain, album de 69 croquis divers: scènes de tribunal, de théatre, de la vie parisienne 3000 fr., et 10 dessins séparés 100 a 590 fr., puis Helleu, MadeIe ine Lemaire, Steinlen 3 n08, 65 a 160 fr. Dans les estampes anciennes, A. Kauffmann, Lavreince, G. Morland, et dans les modernes Forain, Après la saisie; Helleu. J. W. GOETHE, Weimar (Complément è 1'article n° 1087). Citons encore les publications suivantes: Anton Mayer et Wolfgang von Oettingen, Zwanzig Zeichnungen alter Meister aus Goethes Sammlung, Weimar 1914; Arnold Federmann, Goethe als bildender KunstIer, Stuttgart 1932; Wffli Drost, Goethe als Zeichner, Potsdam 1932; Julius Leisching, Goethe und die bildende Kunst, Salzburg 1932; Richard Benz, Goethe und die romantische Kunst, Munich 1941; Ludwig Münz, Goethes Zeichnungen und Radierungen, Vienne 1949; Carl Zigrosser, „Goethe as a print collector", dans Magazine of Art, XLIH, 1950, pp. 100 - 105 et 111. Dr. B. GOLZ (né en 1873), Leipzig. — Dessins et estampes. Bruno Golz, né a Schneidemühl, fixé k Leipzig après ses études philo• logiques, est 1'auteur de diverses publications sur le Maïtrp FrharH I nH_ 1 0 8 8 • wig Richter, Schrödter et autres ar. tistes du XTX* siècle. Parmi ses études piume. verso uttéraires: Pfalzgrafin Genovefa in der deutschen Dichtung, (1897) et Wandlungen literarischer Motive (1920). U commenca par collectionner des feuilles d'artistes allemands des XV* - XXe siècles, puis, a un moindre degré, des anciens maitres hollandais. Son but est de former un ensemble qui montrera clairement les rapports profonds de Part allemand et de Part hollandais. Les frères de GONCOURT, Paris (Complément a Partiele n° 1089). Citons encore les publications suivantes: Paul Sabatier, VEsthétique de Goncourt, Paris 1920; Les Goncourt au Palais-Royal, étude parue dans Bulletin de la Vie Artistique II (1921) fase. 8 (15 avril) pp. 241 - 243; Catalogue de VExposition Goncourt, organisée par la Gazette des Beaux-Arts chez Wildenstein k Paris 1933 (donne nombre de renseignements); Francois Fosca, Edmond et Jules de Goncourt, Paris 1941. — Le petit timbre sec de goncourt, reproduit au volume principal, a été vu aussi imprimé en noir. L'encre le faisait paraltre un peu plus grand. Par contraste a la grande vente après décès d'Edmond, signalons cette première vente anonyme: 1856, 15 décembre, Paris (expert Vignères). 105 Dessins et 69 estampes provenant des frères de Goncourt. CpiJL'^bU/riOi) Marqué non identifiée qu'on y rencontre sur des dessins datant v de 1840 environ. II est peu pro- 10 8 9" bable qu'il s'agisse du célèbre a la plume, verso compositeur Charles Gounod. J. E. ter GOUW (1845 - 1916), instituteur en chef, Amsterdam et Hilversum. — Dessins et estampes. J. E. TER C O UW Pour 05 coUectioiineur voir sous ter Gouw, n noir, recto, montures 2388*. Th. GRAF (1878 - 1951), hbraire, Berlin. — Estampes anciennes et modernes. e«~*1Si*f Thomas Graf 109 2*, noir, verso 1092', noir. verso Thomas Graf, homme érudit, travailla longtemps en Amérique comme ai de de Th. A. Edison; se fixa plus tard k Berlin comme libraire. Collectionneur nés passionné des eaux-fortes hollandaises du XVII* siècle (Buytewech, Rembrandt), U recherchait surtout les estampes décrites par van der Keilen, puis les petits maitres allemands, et des estampes italiennes. Avait réuni aussi un important ensemble d'estampes allemandes du siècle passé, par exemple de A. Menzel, J. C. Erhard, C. D. Friedrich, Th. Hosemann, et des livres illustrés de la même époque. La plus grande partie de sa collection fut détruite pendant la seconde guerre mondiale (surtout celle des écoles hollandaise et allemande). Voir son teoisième cachet (n° 2431*). VENTE: 1934, 23 - 24 novembre, Leipzig (chez C. G. Boerner). Vente combinée de diverses provenances. Estampes allemandes du XIX* siècle, en belles épreuves. — Produit de la partie Graf, dont les feuilles portaient la marqué n° 2431*, 22.900 M. environ. A. E. E. von GRAFFENRTED (1829 - 1881) et G. M. baronne von BARCO (1837 - 1923), Berne. — Dessins anciens. Cette marqué appartient a Albrecht Emanuel Edmund von Graffenried, officier dans 1'armée 159 G NOMS ET INSCRIPTIONS autrichienne, et a sa femme Gabrieks Maria von I Barco. La familie von Graffenried est 1'une des plus 109 2c, violet, recto anciennes et plus renommées de Berne. Nous n'avons pu trouver de précisions sur la collection. F. M. GRANET (1775-1849), peintre, Aixen-Provence. — Sur ses propres dessins au Musée d'Aix. Francois Marius Granet, né a LeCS-Granet Aix-en-Provence, fut élève de J. A. Constantin, a Aix, puis 1849 pendant peu de temps de L. David a Paris. Séjourna de 1092", recto 1802 a 1819 en Italië qui devint sa seconde patrie. fi peignit surtout des intérieurs d'églises et autres, et des paysages trés appréciés de son temps. Ingres a fait de lui un portrait magistral, daté 1807. Monographie sur le maitre par Emile Ripert, parue chez Pion a Paris en 1937. Par son testament de 1849 Granet légua a sa ville natale tous ses tableaux, dessins, esquisses, croquis, lavis, et une somme de trente mille francs. Ainsi naquit le Musée Granet, installé dans le Musée d'Aix (voir n° 5b). Catalogue spécial établi par H. Pontier formant la H* partie de son catalogue du Musée d'Aix, 1900 (par Granet même, tableaux 191 n°*; dessins 129 n°*; par divers: tableaux et miniatures 164 n°*, dessins 14 n°*. sculptures etc. 4 Ti0*). C'est ce musée qui apposa sur les dessins et les aquarelles légués par le maitre (119 pièces) 1'estampüle ci-contre, pour en marquer 1'origine. Ce n'est pas un timbre spécial gravé, mais seulement une impression obtenue avec les caractères mobiles d'une petite imprimerie, serrés dans un composteur. „GRAPHISCHE SAMMLUNG" (Cabinet des Estampes), Munich (Complément a Partiele n° 1093). Sraatl.Grapbirrtie Sammlung Staatl. Graphisohe Sammlung München 1094° les quatre brun, verso Nouvelles marqués qui succédèrent aux deux reproduites au volume principal. Le n° 1094* entra en usage lorsque Pallmann prit la direction du Cabinet; ce cachet remplaca le n° 1094, fatigué, et fut apposé indifféremment sur les dessins et les estampes. Le n° 1094" fut employé de 1933 jusqu'a la première partie de 1936, et parfois encore jusqu'en 1945, pour des séries nombreuses. Le n° 1094°, de la deuxième partie de 1936 a 1945. Le n° 1094d depuis 1945, et encore actuellement. Le n° 1093, de notre volume principal, est apposé sur les montures. Pour les renseignements supplémentaires sur la collection, voir dans le présent volume, le n° 2723. MUSÉE MUNICLPAL, La Haye (Complément a Partiele n° 1096). Installé en 1935 dans un nouveau Mtiment, architecte Dr. H. P. Berlage, le Musée Municipal de La Haye comporte, depuis ce changement de siège, un Cabinet des Estampes séparé oü sont conservés des dessins et estampes modernes des écoles hollandaise et étrangères. Citons quelques dons et legs: iqio H,-,nati,-.n A R nies. dessins et esauisses de David Bles; 1933, donation anonyme de la collection W. J. G. van Meurs, dessins et eaux-fortes de Matthijs Maris; 1934, legs M. Mouton, La Haye, 186 eauxfortes de M. Bauer; 1948, legs J. Hoynck van Papendrecht, centaines de ses propres dessins, et legs J. Postma, Bloemendaal, vaste collection d'exlibris; 1950, donation J. Buys, La Haye, dessins de Jacoba van Heemskerk. Le marchand d'art P. Scheen, de La Haye, donne souvent au Cabinet des estampes et dessins hollandais du XTX* siècle qui viennent grossir 1'importante collection de ce genre (e.a. Rochussen, Bosboom, les frères Maris, Jongkind, Is. Israëls, Th. van Hoytema, Jan Veth, Leo Gestel). Le Cabinet possède aussi un intéressant ensemble des jeunes artistes hollandais constitué par des achats réguliers.Citons ensuite,dans les Francais: Redon, Bresdin, Signac, Braque, Vülon et une grande collection d'oeuvres graphiques de Toulouse-Lautrec; dans les allemands, surtout 1'école expressionniste (Barlach, Beckmann, Kirchner, Kollwitz, Modersohn-Becker) et un curieux ensemble de feuilles des dessinateurs du „Simplizissimus''; dans les Anglais, une collection des graveurs en bois du XTX* siècle; dans les beiges, Ensor et Masereel et, encore, un tres beau dessin de Klee et des feuilles de Picasso, Feininger et de quelques jeunes Américains (illustrations de Dante de St. Mozensky). Voir G. Knuttel, Catalogus van schilderijen, aquarellen en teekeningen in het Gemeentemuseum te 's Gravenhage, 1935 et les Bulletins du Musée. Chefs suecessifs du Cabinet des estampes: D. Lunsingh Scheurleer et K. G. Boon et, depuis 1948, D. H. Volz. Les feuilles d'intérêt historique ou topographique ont été transférées aux Archives Municipales. Voir au n° 1181* un cachet maintenant abandonne et au n° 1181° la marqué apposée depuis quelques années sur tous les dessins, aquarelles et estampes. Henry GRAVÉS & Co., Londres (Complément a Partiele n° 1099). Henry Gravés naquit en 1806 et décéda en 1892. Frederick Sandys a dessiné son portrait, actuellement a la National Portrait Gallery a Londres. Son fils, Algernon Graves (1845-1922) est connu par ses manuels a 1'usage des historiens d'art. Le 6 décembre 1867 les locaux de la maison Graves furent détruits par un incendie. La partie des collections qui fut sauvée, comprenant un important ensemble de tableaux anciens et modernes, fut vendue chez Christie a Londres le 7 mars 1868 (172 n°»). 160 G — NOMS ET INSCRIPTIONS BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE de GRENOBLE. — Dessins et estampes. ^jfy La fondation de la Bibliothèque de * oe % Grenoble remonte a 1'acquisition en 1112, par souscript ion publique, de la 110 2 * bibliothèque de Jean de Caudet, évêque de Grenoble. Au cours des XIXe et XXe siècles, de nombreux dons et legs accrurent les collections; elles comptent actuellement plus de 80.000 estampes d'intérêt surtout documentaire, puis des dessins et deux mille cartes et plans. Pierre Vaillant est le conservateur en chef des collections. MUSÉE de GRENOBLE. ciens et modernes. Dessins an- noir, recto Le Musée de Grenoble (Isère) doit sa fondation en 1798 a 1'heureuse initiative de quelques citoyens de la ville, parmi lesquels Ü faut citer en premier lieu Louis-Joseph Jay (1755-1836), professeur de dessin a 1'Ecole centrale k Grenoble, qui fut le premier conservateur du musée (depuis 1799). Pour les dessins, il n'existe pas d'ancien fonds et la collection actuelle a été constituée par plusieurs donations importantes et des acquisitions faites a des ventes comme celle de D. Kaïeman (Paris 26 avril-1 mai 1858). Des donations nous citons celles de Léonce Mesnard (1874), Bellet du Poisat (1883), Georges Marjolin (1887), du général L. de Beyüé, Marcel Sembat (1923) et de sa femme Georgette Agutte (dessins modernes), des héritiers de Puvis de Chavannes et de Fantin-Latour. J. Roman, dans Histoire et deseription du Musée-Bibliothèque de Grenoble, Paris, 1890, donne le catalogue détaillé des dessins et le général de Beylié dans son étude: Le Musée de Grenoble, Paris, 1909, reproduit les plus importants. Jean Leymarie était le conservateur jusqu'a 1955; M"* Kueny lui a succédé. A. GRÉVTN (1827-1892), illustrateur et caricaturiste sous le Second Empire, Paris. — Sur ses propres dessins. Alfred Grévin. né k Eninenil fnrès de Tonnerre. YonneL doit surtout sa re- ( nommée a ses dessins illustrant la vie du demi-monde Darisien sous le SemnH Empire, publiés dans divers périodiques COmme lp Jnjjynnl Amtiemit Ta Pr,*;* rouge, recto Journal pour rire et Le Charivari. Ses albums, comme Les fUles d'Eve et Le monde amusant traitent les mêmes sujets. Grévin a fait aussi beaucoup de projets pour des costumes de théatre, des annonces, etc. U a f on dé un cabinet de figures en cire, portant son nom. En 1869 il fonda avec Adrien Huart l'Almanach des Parisiennes. VENTE: 1894, 12-13 juin, Paris (expert E. Féral). Succession Grévin, 114 n°». Aquarelles, 36 n°» (parfois de plusieurs pièces) 6,15, et 16 a 51 fr. — Dessins et croquis en lots pour costumes de théatre exécutés pour des pièces dont les titres sont donnés au catalogue, par exemple: La Belle Hélène, Orphée aux Enfers, La Fille de Madame Angot, etc. 36 n°», II k 41 fr. De même, pour des ballets, 38 n°", 10 a 31 fr. Gravures par divers 4 n°*. L. D. GRIGGS (1836- 1898), Saratoga Springs (N.Y.) et Waterbury (Conn., EtatsUnis). — Estampes. Louis D. Griggs posséda une vaste collection _ 1894 Presqi» son fondateur, verso car c'est lui qui réunit, pièce a pièce, les premiers objets exposés. On peut dire qu'a 1'origine il était conservateur des murs nus. Ses principaux ouvrages: Martin Schongauer et 1'art du Haut-Rhm, Paris, 1911; Les Artistes décorateurs du Bois en France aux XVH0 et XVIII* siècles (avec H. Vial et A Marcel), Paris, 1912, 2 vol.; Un peintre des fêtes galantes (J. F. SchaII), Strasbourg, 1927; Les Titon, amateurs d'art, et le Parnasse Francais (avec G. Brière), Paris, 1929. Préfa^a ou établit de nombreux catalogues d'expositions, notamment: La Neige en Auvergne. Exp. W. de Terlikowski. Chez Bernheim Jeune, 1913; Exp. J. F. Schall, mai 1929; Les Etats-Unis et la France au XVIII* siècle, Paris, 1929; Centenaire de La Pavette. Musée de 1'Orangerie. Paris, 1934; A la gloire de la marine d voiles. Orangerie. Paris, 1935. Sans fortune personnelle, seulement avec les modestes moyens que lui fournissaient sa plume et sa fonction, fl réunit une bonne collection de dessins que, a son décès, sa veuve dut réaliser a 1'amiable; il n'y eut pas de vente publique. Voir encore: Bulletin des Musées de France, XÜ* année n° 2, février 1947, et „Trois siècles d'Art Alsacien 1648-1948", extrait publié en 1948 par les Archives Alsaciennes d'Histoire de 1'Art (Librairie Istra, Strasbourg et Paris). Le cachet même était un morceau de bois taillé par Girodie, ce qui explique que les impressions sont toujours peu nettes. B 1'apposa sur ses dessins et livres. A. J. GODBY (1853 -1934), négociant en blés, Baltimore, puis Londres. — Estampes anciennes et modernes. GAlexander John Godby arriva jeune en Amérique oü fl devint négociant en blés a Baltimore. En 1903 il se retira 111 Q » ^ affaires et rentra en Angleterre oü il se fixa a Eltham prés de Londres. noir il commenca par collectionner des verso eaux-fortes de Whistier et Zorn, qu'il vendit afin de se consacrer aux estampes de Rembrandt, dont fl parvint a réunir une bonne série. Neuf tableaux modernes appartenant a sa succession passèrent dans une vente I Londres (chez Sotheby) le 13 février 1935. La marqué a été apposée avant la vente ci-dessous de sa succession. VENTE: 1935, 29-30 janvier, Londres (chez Sotheby). Estampes, 330 n°", surtout un riche oeuvre de Rembrandt embrassant a lui seul 261 n°*; nous relevons comme prix au-dessus de £ 50: Triomphe de Mardochée £ 88, le Christ jeune, entre ses parents, revenant du temple, coll. Gutekunst, £125, Les 163 G G Trois Croix, 5e état, coll Finnin-Didot et Peoli, £ 122,1'JjMaédulité de Thomas £ 95, Médée, lr état sur japon, coll. Durrant, £ 82, Femme nue assise, un chapeau a son cóté, 2e état sur japon £ 118, Vue d'Amsterdam, coll. de Graaf, Brodhurst et Hubert, £170, Paysage au troupeau, coll Morrison, £ 82, La Chaumière et la grange a foin £ 72, Le Moulin £ 86, Vieillard avec bonnet de fourrure fendu, lr état, coll. Gutekunst, £ 71, Faust, V état £ 80, Asselijn, doublé du Brit. Mus., £ 70, Téte de vieillard avec bonnet de velours, coll. Peoli, £58. La collection n'était pas du meilleur choix et plusieurs des pièces importantes manquaient. En dehors des Rembrandt il y avait quelques estampes modernes, surtout une nombreuse série d'Aug. John. — Produit £4.113. Marqué non identifiée relevée sur /"I une estampe de Lucas de Leyde qui portait en même temps le petit écusson 112 0» reproduit sous notre n° 2761». _ Elle noir, verso parait être du milieu du XIXC siècle. B. F. GEISER (né en 1891), historiën d'art, Berne. — Estampes et dessins du XXe siècle. GLe docteur Bernhard Friedrich Geiser, né a Berne, fit d'abord ses études d'art a Berne, Paris, Munich et Genève, et les 1120» continua ensuite dans sa ville natale. En vert. verso 1929 parut sa monographie sur l'artiste suisse Josef Ludwig Aberli. E a étudié a fond Part de Pablo Picasso dont il réunit, depuis 1919, une collection de dessins et d'estampes et sur lequel il a publié en 1933: Picasso, peintre-graveur, catalogue illustré de Pauvre gravé et lithographié 1899-1931- Sa collection se compose d'estampes et dessins modernes se rapportant a ses études préférées. GEVERS? (Complément a 1'article n° 1121). B y eut aussi une vente Abraham Gevers Arnoutszoon, ornithologue, les 24 - 26 juillet 1827, a Rotterdam: tableaux, dessins et estampes de moindre importance. aMarqué non identifiée qu'on rencontre sur différents dessins flamands (no1123» tamment au Cabinet des Estampes noir. verso d'Anvers). M. GOB13N (né en 1883), marchand d'estampes et dessins, Paris. — Dessins et estampes. _ Maurice Gobin, docteur en droit, s'in- Gr téressa de bonne heure aux arts et entra 11 2 4 * dans le commerce des estampes vers 1912, d'abord chez Alfred Strölin, puis s—v a partir de 1919 a son propre compte, 1 [ tr\^ \ rue Laffite. B se retira des affaires fin \A_X/ 1952. En cette même année il publia un ouvrage intéressant: Daumier Sculp11 2 4 » teur. Les marqués figurent sur les dessins et estampes qu'il s'est réservés pour sa collection personnelle. Elles sont en général apposées au recto (quelquefois sur les montures). P. GAVARNI (1846 - 1931), peintre, Paris. — Dessins et estampes. Pierre Gavarni, fils du célèbre dessinateur et lithographe Gavarni, né a Paris-AuteuiL était peintre 1124' et sculpteur. Fut élève d'Eugène Fromentin. Surtout aquarelliste, il a laissé des scènes de la vie parisienne et des peintures de courses et de chevaux. Exposa au Salon de 1874 a 1892. Sa fille épousa Paul André Lemoisne, con- rouge, recto servateur, puis directeur du Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale et historiën d'art réputé. Sa collection artistique comprenait surtout des Gavarni: toute la série des lithographies en épreuves avant lettre, dessins, aquarelles, lui venant de son père, plus quelques oeuvres d'autres artistes. L'essentiel de cet ensemble reste conservé dans les mains de ses deux héritiers. Voir un autre cachet au n° 2077*. Cette marqué a été apposée par Gavarni fils sur les dessins et aquarelles de son père. ©Marqué non identifiée qu'on rencontre sur des dessins flamands du XVBe siècle. II resterait k voir s'il s'agit d'un cachet du collectionneur A. P. E. Gasc 11 28 * (voir n° 1131). En bleu-noir, recto. W. F. GMELIN, Rome (Complément a Partiele n° 1129). Rcctifions les dates suivantes: le graveur partit en 1787 pour une première visite a Rome; il y revint en 1801 et y resta jusqu'en 1820. De 1787 a 1790 il travailla chez Ph. Hackert a Naples. Voir F. Noack, Das Deutschtum in Rom, 1927, II, p. 209 (avec bibliographie). §pn Marqué non identifiée relevée sur un dessin francais de la fin du XVlli* siècle. Elle est imprimée en bleu, au 112 9 * recto. J. M. J. GABRIEL (1838-1923), peintregraveur, Paris. — Dessins et estampes, dont les siens. ©Joseph Marie Justin Gabriel, né a Brignoles (Var) fut élève de F. Ziem et de M. Ch. Gleyre. Exposa aux salons a partir de 1865 avec des paysages, surtout 11 2 9 b des vues de Provence et des Alpes, jusque • vers 1875, ensuite de la Normandie, bleu',rrecto de Seine-et-Oise, et du nord. Mention honorable a l'exposition universelle de 1900. Exposition de son oeuvre: aquarelles, peintures, eaux-fortes, 5-17 février 1912, galerie A. H. Reitlinger, Paris; catalogue avec introduction de Thiébault-Sisson. Après son décès, son atelier et sa petite collection furent dispersés dans la vente ci-dessous, faite sous le nom „M™ S.", sa fille adoptive. Le timbre reproduit a été le seul apposé sur les estampes et dessins. L'artiste en avait deux autres, environ deux fois et demie plus haut que celui-ci, l'un offrant ses initiales J. G. enttelacées, 1'autre, plus large, aux initiales G L, première et dernière lettres de son nom, tous deux apposés seulement sur les chassis des tableaux. Et encore un quatrième: J. J. Gabriel, dont U marquait les livres de sa bibliothèque de travail. VENTE: 1926,16 décembre, Paris (expert Cailac). Atelier; vente faite comme „appartenant a M»* S." Tableaux, dessins et estampes anciens et modernes, nosl k 30. OEuvres de J. M. J. Gabriel: tableaux, pastels, aquarelles, dessins, nos 31 a 135; estampes n°* 136 k 164; matériel de peintre-graveur, presse, meubles, livres, n°* 165 a 205. Petits prix. — Produit 23.980 fr. 164 GB Dr. Justus SCHMIDT (né en 1903), historiën d'art, Linz (Autriche). — Dessins. Le docteur Justus Schmidt a com(g) mencé a partir de 1921, a Vienne, une collection de dessins de toutes les 1129° époques. Le collectionneur, è qui on noir, recto doit une monographie sur Vienne comme ville d'art (Berlin 1939), a été attaché au „Bundesdenkmalamt" a Vienne, puis a 1'AIbertina, et ensuite directeur du Landesmuseum a Linz. On serait tenté de prendre 1'initiale du cachet pour un G; c'est pour cette raison que nous 1'avons classé Marqué qu'on peut lire G dans un rectangle, elle est en réalité GQ, none n° 1197*. rouge, recto H. von GAGERN, Munich (Complément a 1'article n° 1130). Le 28 mai 1914 eut lieu, chez F. X. Weizinger a Munich, une vente comprenant les collections d'art des families du comte Auersperg et du baron Gagern, résidant au Chateau Mokritz (Krain). Le jour suivant, sous la même direction, autre vente de diverses provenances, comportant des tableaux anciens et modernes du baron Gagern de Londres. D. H. GORDON (né en 1902), jurisconsulte, Baltimore (Md., Etats-Unis). — Dessins. Douglas Huntly Gordon, dont le père portait les mêmes prénoms, naquit a Baltimore. v na «ut sa Im,- 111 n » nesse' temuna se8 études a la Harvard 11^u University, et revint se fixer a Balgris timore, en 1928, comme avocat B y prit bientöt une part active dans les affaires publiques (délégué a la Législature de 1'état de Maryland 1931-1934, aide du U. S. Attorney 1934 - 1939) et culturelles (président „Municipal Art Society" 1935-1940, président du St John's College, 1931 - 1934). S'est toujours vivement intéressé au* Ivanv-artt »t > réuni de beaux dessins des écoles italienne, hollandaise, anglaise, et surtout francaise. Bibliophile avisé, il prend grand soin de ses livres, surtout francais, et les commente parfois dans des articles. La marqué existe aussi en dimension plus petite. Marqué non identifiée relevée sur la Campagne du peseur d'or, de Rembrandt. 1133', a la plume r%- A. GERSON (mort vers 1904), négociant en gros, vienne. — Wpi Estampes. 1 1 3 3 0 Autre marqué d'Abraham Gerson pour qui nous renvoyons a n in/er. 'article G. A. CARDEW, Londres (Complément a Tarticle n° 1134). Le colonel George Ambrose Cardew, mort en 1942, posséda aussi quelques dessins. La marqué n'est pas correctement reproduite; le serpent est en réalité tourné vers 1'autre cóté. VENTES: 1.1928, 9 juillet, Londres (chez Sotheby). H. 1943, 20 janvier, Londres (même direction). 273 Nos d'estampes anciennes. Dürer, W. Hollar (environ 900 feuilles), van Dijck (environ 100 pièces). HL 1943, 9 juin, Londres (même direction). 13 Recueils d'estampes anciennes. G Marqué non identifiée que nous f\f avons classée sous A.G.P., n° 127*. Paraphe au crayon relevé au recto d'un dessin du Baroche au Musée Teyler a Haarlem. 1136* G. S. BARTOLOZZI, Londres (Complément a 1'article n° 1137). VENTE: H. 1811, 8-12 février, Londres (chez Dodd). Vente composée provenant de G. Bartolozzi et de Francia. 600 N08 dont 467 pour les dessins et estampes. G. BEWLEY (mort vers 1897), Cincinnati (Ohio, Etats-Unis). — Estampes. a La collection de cet amateur, sur V. fa qui les détails biograpbiques man^7 /a quent, fut vendue le 9 juin 1897 a ' Londres (chez Sotheby): 216 n°* 113 7 * d'estampes, la plupart anglaises, de plume petite importance. — Produit £ 342.15s. G. W. BROOKE, Genève. anciennes et modernes. Estampes _ La collection G. W. Brooke fut ache&3 tée vers 1919 par la maison Kundig de Genève, qui en publia le catalogue 113 8* décrivant plus de 1300 feuilles (1920). rouge C'était, comme le dit Paul Ganz dans verso la préface de ce catalogue, 1'une des plus importantes collections d'estampes formées en Suisse. VENTE: 1922,12 -13 juin, Londres (chez Sotheby). Estampes anciennes et modernes, 296 n°*. Nombreux portraits gravés surtout de 1'école francaise. Puis Mantegna, Dürer, Rembrandt, et dans le XVJJJ* siècle: S. Freudeberg, I^e Villageois content et Les Soins ma ternel s (en couleurs) £ 50; Debucourt, Le Compliment et ILes Bouquets £ 155. GIRALDON-BOvTNET, (XIX* siècle), éditeur d'estampes, Paris. —Sur les estampes éditées par lui. Son cachet se rencontre entre autres sur des lithographies d'Achille Devéria. Son activité se place dans 1'époque roman tique. 165 GB GBO G. BIÖRKLUND (né en 1887), ingénieur, Stockholm. — Estampes anciennes. ©Après avoir exercé la profession d'ingénieur pendant longtemps, George Biörklund commenca a s'intéresser 11 3 8 c aux estampes. Sa passion pour Rembrandt est prouvée par son ouvrage verso composé avec 1'aide de O. H. Barnard, Rembrandt's etchings true and fake, catalogue chronologique (Stockholm 1955). B possède une collection d'estampes de son maitre préféré et de van Ostade. cSr-fö. C Paraphe non identifié, relevé sur ó une estampe de Dürer (B- 12), en 113 8' même temps que none n° 365. G. B. LASQUTN (1882-1932), expert a Paris. — Dessins. fieorces Bottellier-Lasauin, surtout connu sous le nom abrégé de G. B. Lasquin, succéda a son père au décès de celui-ci, en 1902, comme expert en tableaux. dessins, obiets d'art anciens, en association avec son frère Henri (mort en 1919) et avec Marius Paulme. Le plus souvent comme assistant de Me. F. Lair-Dubreuil, le commissaire-priseur bien connu, il a dirigé de nombreuses ventes publiques. Aimable et sympathique, obUgeant et serviable, il s'était assuré 1'amitié de tous ceux avec lesquels il était en relations. Sa collection comprenait des feuilles provenant de son père, de son frère Henri, et d'achats par luimême. • Le cachet existe en deux grandeurs. En principe, U est apposé en bas a gauche, parfois, par exception, a droite. VENTES: I. 1928, 7 - 8 juin, Paris (expert M. Paulme). 247 Nos de dessins, gouaches et pastels principalement francais du XVIIIe siècle. Citons les prix suivants: Boilly, La Crainte enfantine 42.000 fr.; Boucher, Le Repos 98.000 fr., Portrait de Murphy 53.000 fr., Buste de jeune fille 51.000 fr., Jeune femme marchant 48.000 fr., Jeune fermière tenant une corbeille 30.000 fr.; Chatelet, Deux paysages 28.000 fr.; Drouais, Portrait d'enfant 19.500 fr.; Fragonard, Le Bac 21.000 fr.; Hoin, Portrait de jeune fille 24.500 fr.; J. B. Huet, Cour de ferme 42.500 fr.; Lacroix de Marseille, Entrees de ports 20.000 fr.; Lagrenée, L'Artiste dans son atelier 34.000 fr.; Lancret, Jeune femme assise 20.000 fr.; Mallet, La Lecon de chant 52.000 fr.; Mongin, Le Jardin des Tuileries 24.000 fr.; L. Moreau, Le Moulin de Charenton 51.000 fr.; A. J. Noêl, Deux paysages 33.100 fr.; P. A. Paris, Le Moulin a eau 70.000 fr.; Pater, L'Amour et Ie badinage 60.000 fr., Jeune femme debout 24.500 fr.; Pillement, Arabesques 24.000 fr.; Portail, La Tricoteuse 36.000 fr.; H. Robert, Deux Vues des jardins du palais a Caprarola 72.000 fr., Le Puits 70.000 fr.; Israël v. Meckenen (attribué a), Vierge et PEnfant 55.000 fr.; Memling (attribuéa), Jeune Femme 51.000 fr.; G. B. Tiepolo, La Vierge et PEnfant 30.000 fr. H. 1932, 16 -17 novembre, Paris (expert Henri Leman). Succession, lre vente. 93 Nos de tableaux anciens, dessins, gouaches, pastels et objets d'art. Des 66 dessins, principalement de 1'école francaise du XVUT5 siècle, citons: Boucher, Jeune Jardinière 1 1 40a a sec recto marge inférieure assise 11.200 fr.; Lemoine, Portrait de MUe Maillard 6100 fr.; Ozanne, Le Bassin du Havre 12.500 fr. IJL 1932, 21 - 23 novembre, Paris (même expert). Succession, 2» vente. Estampes anciennes (40 n°*), gouaches, pastels et aquarelles, pour la plupart des maitres francais du XDF siècle (47 n°*); dessins anciens (48 n0*), puis tableaux et objets d'art. Prix peu élévés. SOCIÉTÉ de la GRAVURE sur BOIS ORIGINALE, Paris. — Sur ses publications. La nouvelle Société de la Gravure sur bois originale, succédant a 1'ancienne association de même esprit de 1911, sur laquelle nous reviendrons plus loin, fut fondée & Paris en 1920 (.'assemblee constitutive, le 15 mai, réunit 50 noms de membres fonda te urs) pour une durée indéterminée dans le but de créer un Hm. entre les artistesetlesamateursdece procédé graphique, de maintenir la ttadition du bois gravé typograpbique noir ou couleur, et d'affirmer cet art par des publications, des expositions, des conférences, des rétrospectives, etc. Elle comprend les „Sociétaires", seulement des artistes francais graveurs sur bois (nombre limité a 30 en 1927), les „Membres tittilaires" (idem 100), amateurs francais ou étrangers amis de la gravure sur bois, et des „Membres correspondants" (idem 10) artistes étrangers. Au début droit d'entrée de 100 fr., réduit de moitié pour les artistes sociétaires et les membres fondateurs, puis cotisation annueüe de 50 fr. pour les artistes sociétaires, de 150 fr. pour les membres tittilaires et de 100 fr. pour les correspondants artistes étrangers. Les tirages sont en nombre suffisant pour qu'il en soit remis un exemplaire a chacun des membres sociétaires, tittilaires, et correspondants (ces exemplaires avec remarques, sur papier spécial, et au nom du destinataire), plus ceux destinés au dépöt légal, aux archives, a la réserve, aux auteurs, et a la vente (tirage sur un autte papier) au hbraire de la Société (en 1921: hbrairie Le Livre, 26 Boulevard Malesherbes). Tous les exemplaires sont numérotés, signés, et portent le timbre sec de la Société reproduit ci-contre. Des expositions citons, a Paris, celles de 1912, de 1922 (au Pavillon, de Marsan) importante section rétrospective, cf. le commentaire de Clément-Janin: „Une exposition de gravures sur bois originales", (dans la Gazette des Beaux-Arts, 1922), et de 1928. Le premier président fut L. Comar, assisté comme vice-président de P. E. Colin, comme trésorier de A. Bertaut, et comme secrétaire de P. Gusman. L'origine de la Société remonte a 1'hiver 1911 1912, oü un noyau d'amateurs et d'artistes: Beraldi, Lepère, Paillard, J. Beltrand, Laboureur, Colin, Gusman, Joyau, se réunit, dans le même but qui anima dix ans plus tard notre actuelle S. G. B. O. et rédigea des statuts. Le groupement organisa, du 9 novembre au 25 décembre 1912, au Pavillon de Marsan, la remarquable exposition de 226 estampes originales c,,,- ïvtie Hiim ü 41 oTaveurs francais et étrangers. Puis il acquit des épreuves a répartir entre 24 souscripteurs appelés „Amis du Bois" (cotisation annuelle 50 fr.); en 1913 disttibution d'unbois de Joyau aux mêmes membres amateurs. Les graveurs de cette première Société furent invités a exposer en 1913 a New-York (Institut francais), en 1914 a Stockholm (Soc. du Bois original) et Florence („Bianco e Nero"). La société, avec seulement 1200 fr. en caisse, ne pouvait éditer les publications prévues aux statuts. Les membres graveurs décidèrent de publier eux-mêmes le Nouvel Imagier (F fase., juin 1914; V avant 1'ar- 166 GCD mistice; puis 3e et dernier). La guerre 1914 - 18 avait désorganisé la lre Société, qui en 1914 comptait 24 membres souscripteurs et 9 graveurs. Des fidèles entreprirent de la faire revivre sous une nouvelle forme: Comar, Vever et Borderel, dans les amateurs et dans les graveurs: Beltrand, Laboureur, Colin, Gusman, Boizot, Bonfils. Ainsi naquit la S. G. B. O. VImagier, la plus importante publication de la société, parut sous ce titre, en portefeuilles de 1920— 1921, lre année, a 1929, 10* année, plus, encore en 1929, mais sans indication d'année, sous le nouveau titre Album de la Gravure sur bois originale, un autre portefeuille comportant 24 planches, tirage 160 exemplaires, avec préface de 11 pp., par ClémentJanin, annoncant la fin de la publication de VImagier, mais de VImagier seulement, „la Société, elle, continue ". Les portefeuilles des dix premières années (1920 - 1921 a 1929) comportaient chacun 12 planches, tirages 105 épreuves (en réalité 113) pour le lr, 125 pour le 2*, et 160 pour les suivants. L'ensemble de la collection (incomplète a la Bibliothèque Nationale, Estampes, des années 1922 - 23 - 27 - 28) réunit un bon nombre des graveurs originaux en bois de 1'époque, et il nous a paru intéressant de relever cidessous leurs noms: H. Amédée, P. Bacher, P. Baudier, G. Baudin, A. Beloff, G. Belot, C. et J. Beltrand, E. Boizot, R. Bonfils, L. Bouquet, P. A. Bouroux, H. Broutelle, G. Bruyer, Burnot, A. de Carolis, J. L. Chadel, H. Cheffer, G. Cochet, P. E. Colin, G. de Coster, M. Deslignières, R. Drouart, P. Falké, O. Galanis, Gaspard - Maillol, Genolhac, D. Girard, P. Gusman, Hallo, Hermann - Paul, Yv. Jean Haffen, L. Jou, J. E. Laboureur, Lebedeff, C. Le Breton, P. Ledoux, Lemeilleur, Lemoine, H. Lespinasse, P. Lissac, J. Lombard, H. Marret, P. Marrot, A. M. Martin, M. Méheut, Migonney, L. Moreau, Morin Jean, P. Noury, Ed. Pellens, Perrichon, Picart - Le Doux, Pinson, Poirier, Quillivic, Rouquet, Salvat, Savignon, F. L. Schmied, L. Schulz, C. Serveau, F. Siméon, Thiollière, S. Tourrette, P. Vera, J. B. Vettiner, J. P. Vibert, M. Vox, Wetter. Comme autres publications, les „Annuaires" de 1921 - 1927, généreusement illustrés, imprimés avec grand soin; celui de 1921 donnait la lis te des 86 sociétaires et des „en instance", celui de 1927 (p. 45) la liste des publications de la société; il est le dernier qu'on trouve a la Bibliothèque Nationale. La marqué reproduite est composée des initiales de la société: S. G. B. O. Elle figure, en plus grand, sur les couvertures de certaines des publications, notamment de VImagier, du livret des statuts, et des „Annuaires". C. D. GINSBURG, Palmer's Green (Angleterre) (Complément a rarticle n° 1145). Les dessins anciens et modernes (n°* 1-41) d'une vente chez Sotheby a Londres, du 29 juillet 1924, désignés au catalogue comme la propriété d'une dame, portaient tous la marqué de C. D. Ginsburg. Ces dessins avaient été légués par ce collectionneur a la dame en question pour laquelle Lady Win s'occupa de les faire passer en vente. Es ne figuraient naturellemen t pas dans la vente Ginsburg dont il est parlé dans none volume principal. Citons: Rembrandt, Feuille d'études de figures et inscription £ 13 10s, Sujet biblique £ 10 et d'autres dessins d'importance secondaire. (5 Petit monogramme a la plume, - relevé sur un portrait gravé italien du 114 5» XVI* siècle; il parait da ter du com- recto mencement du XVTJJ0 siècle. GD G. DORMEUIL (1856 - 1939), Paris. — Dessins anciens. ^ _ Georges Dormeuil, né et décédé a Paris, forma lui-même sa collection qu'il VVjl// commenca vers 1890. Endehors dequel^—^ ques acquisitions faites chez des particu114 6* 'iers ou des antiquaires, il acheta surtout noir. recto dans les ventes publiques, notamment dans toutes les grandes ventes qui se succédèrent a Paris dans la période 1895 - 1922 environ, par exemple ventes Reuter, Destailleur, de Goncourt, de Béarn, Decloux, Marmontel, de Chennevières, Mühlbacher, Beurdeley, Cronier, Doisteau, Decourcelle, Doucet, Kraemer, Biron, etc. B sut réunir ainsi, en dessins, tableaux et objets d'art, un magnifique ensemble s'étendant de la haute époque au XVIir siècle. Dans le XVJJJ*, des dessins et tableaux des plus grands maitres, notamment Watteau, Fragonard, G. de Saint-Aubin, Hubert Robert, Moreau le Jeune, Boucher, Greuze, Lavreince, Huet, Cochin, Portail, Lancret, Boüly, Carmontelle, Leprince, Louis Moreau, Hoin, Mallet, Quentin de La Tour, Perronneau, etc. Puis des bustes, pendules, bronzes, porcelaines de Chine, des sièges et meubles signés des grands ébénistes. Pour les époques plus anciennes, dessins et tableaux de Dumonsuer, Lagneau, Pourbus, Miereveld, etc, et des émaux de Limoges, ivoires, sculptures, statuettes, groupes en bois, tapisseries, etc. De son vivant, en décembre 1934, G. Dormeuil fit au Musée du Louvre un don important d'osuvres d'art de haute époque: crosse émail champlevé de Limoges XHJ* siècle, crosse bronze doré XTV* siècle, ivoire XTV siècle (vie de la Vierge), coffre bois sculpté XVI* siècle, tapisserie Louis XH (légende de St. Julien), groupe pierre sculptée XIV* siècle (la Vierge allaitant PEnfant). A la même date, donation au Musée Carnavalet de 3 dessins de G. de SaintAubin (deux représentant la Porte St. Denis a Paris et le troisième L'Bicendie de 1'Hötel-Dieu nuit 29 30 décembre 1772) et, de Saint-Aubin encore, d'une épreuve aquarellée par le maitre de son eau-forte „Le Spectacle des Tuileries". Une parue de la collection passa dans la vente ci-dessous. La marqué a été apposée sur tous les dessins. VENTE: 1949, 17 juin, Paris (experts C. et T. Catroux, F. Max-Kann, C. Ratton). Objets d'art, sculptures, tapisseries du moyen age et de la Renaissance. Dessins de 1'école francaise du XVT3 siècle. Tableaux anciens. Faïences anciennes. Emaux de Limoges XIII* et XVT* siècles. Statuettes et groupes en bois des XTVe, XV* et XVI* siècles, etc. „Provenant de la collection G. D." 161 N°* dont seulement les 11 premiers de dessins, les 8 suivants de tableaux, les autres pour les objets d'art, etc. Dans les dessins: Ecole des Dumonstier, Buste de femme 105.000 fr.; Ecole francaise XVT5 siècle, 6 n°* dont: Portrait présumé de Louis de Lorraine 73.000 fr. (au Metropolitan Museum, New-York) et Portrait d'une jeune femme de qualité 110.000 fr., les autres de 50.000 a 18.000 fr.; Lagneau, Portrait d'homme imberbe 108.000 fr. et Portrait d'homme barbu 120.000 fr. G. D. FACCIOLI (commencement du XLX* siècle), Vérone. — / ~ /*~\ /f Dessins etestampes. / /. § / G.D. Faccioli avait I ^Ls^^"^ X II féuni une collection I yf n / assez importante d'es- V// (J y tampes qui fut acquise /jC*. / plus tard par le doc- — teur P. Malenza (voir 11 4 6 b, a la plume n° 2101). 167 GE GH Qp Nous répétons ici la marqué n°2921b de E. Frapier, paree que Ton pournoir. recto rait y voir aussi ks initiales G.E. G. ENG I. I BRECHT, Hambourg (Complément k 1'article n° 1148). VENTE: 1924,26-29 octobre, Berlin (chez Amsler et Ruthardt). Vente anonyme. Belle collection de dessins (685 numéros). 67 Dessins de Daniël Chodowiecki, un Album Amicorum de Bendemann, et dessins du XTX* siècle: Carl Blechen, B. Genelli (30 feuilles), Th. Hosemann (34 pièces), M. v. Schwind, A. Feuerbach, M. Klinger, A. Menzel. Catalogue bien illustré, avec inttoduction par Willi Kurth. O.TJ* Marqué anonyme relevée sur des dessins italiens du XVI* siècle. Elle 1151* appartient a un collectionneur anglais noir, recto du début du XTX* siècle. G. GRTMMER (né en 1903), professeur de lettres, Paris. — Dessins modernes et estampes. 1155' Autre marqué, manusente fdeux el. de cet amateur pour généralement a gm' nous renvoyons au n° lencre de Chine J2Q3» G. GRÜNEWALD (1805 - 1878), professeur de dessin, New-York. — Dessins et estampes. Gustav Grünewald a apposé sa marqué ci-contre sur les feuilles d'une collection d'estampes et de dessins qu'il a, non pas formée, mais seulement cataloguée. Cette collection de quatre mille pièces environ, réunie par Joseph Steh(e)lin a New-York vers 1890 -1900, fut nrhptpe p.n Wnc en 1947 nar le Metropolitan Museum öf Art a New-York. On peut supposer que G. Grünewald est le fils du peintre romantique allemand de ce nom, qui vécut aux EtatsUnis en 1831 -1867. §Marqué déja reproduite sous none n° 513», auquel nous renvoyons pour le commentaire, mais que nous répétons ici paree qu'on peut la lire bistre foncé GG, au lieu de CC. sur fond clair recto _ A. G. GERSON (mort vers 1904), (wt) négociant en gros, Vienne. — Estampes. Autre marqué d'Abraham G. Gerson pour qui nous renvoyons a 1'article n° 1076b. Marqués anciennes datant du "XVI* ou du XVH* siècle, relevées sur des dessins italiens. Les initiales peuvent se lire également CC. La première figure surtout sur des dessins de 1'entou- 1156* 1156* noir, recto plume rage de Raphaël; on la rencontre souvent dans la collection de la maison de Savoie a Turin. L'autre (reproduite déja au n° 508*), appartenant probablement au même amateur, a été relevée sur des clairsobscurs italiens. H. C. GUÉRARD, Paris (Complément a Partiele n° 1157). Le peintre Guérard naquit en 1846. B fut élève de Nicolas Berthon. En 1879 il épousa Jeanne Gonzalès, peintre et pastelliste, sceur d'Eva Gonzalès, l'artiste plus renommee que Jeanne. Marqué doublé aux initiales G.L., relevée sur une estampe de Meryon et attribuée a un amateur de nom de Leclerc. 115 7*, violet Dr. M. GRAFF (né en 1882), médecin, Herford (Westphalie). — Dessins. Le docteur Max Graff collectionne depuis 1913. Plus tard, en collaboration avec sa femme, il se spécialisa dans les dessins, d'abord conseillé par Edmund Schilling, du Stadelsches Institut de Francfort, ensuite seul. Sa collection, qui va des anciens maitres jusque vers 1780, se compose surtout de dessins hollandais, francais et italiens, et de quelques feuilles seulement des écoles allemande, anglaise et espagnole. La marqué se compose des initiales de Mr et Mme Graff. G. GENGA d'Urbino (vers 1476 - 1551), sculpteur et architecte. — Dessins. Girolamo Genga, né et mort a Urbino, père du peintreBartolommeo Genga, fut 1'élève de Luca Signoreüi, puis son aide pendant plusieurs années. En 1500 il travailla chez le Pérugin oü il doit avoir rencontré Raphaël. Partit en 1502 pour Florence oü il étudia la perspective. Entra en 1509 a la cour de Montefeltro d'Urbino oü il s'occupa d'architecture et de peinture décorative, notamment pour le théatre. Après un séjour a Rome en 1519, se fixa a Urbino en 1523. Ses initiales, dont nous devons 1'identification a K. T. Parker de 1'Ashmolean Museum d'Oxford, ont été relevées sur un dessin italien. 1157* bleu, recto ou verso G.GM 1157* plume, recto Georges HARTMANN /}J/ /g\ (1847-J940), Chateau (5Hy de Conflans, a Charenton (Seine). — Dessins et estampes. Voir 1'article et deux au- 1157" 1157' au crayon recto 'recto tres marqués au n° 1243* 168 GH GJ Earl HOWE (né en 1884), Penn House, Amersham (Bucks., Angleterre). —Dessins et estampes. Francis Richard Henry Penn Curzon £ }f, recut son éducation a Eton et Oxford et commandait pendant la première 11 5 7 f guerre mondiale le Howe Batallion, en noir Belgique. Lorsque la demeure familiale a Gopsall (Leicestershire) fut vendue, la plupart de la collection de tableaux, dessins et estampes de toutes écoles fut dispersée dans la vente mentionnée ci-dessous. Des meubles et des objets d'art passèrent dans une vente combinée le 13 juin 1928 chez Christie, Londres; des tableaux, la bibliothèque, des meubles et objets d'art figuraient dans une autre vente combinée les 4-8 décembre 1933, par la même maison. VENTE: 1918, 14-30 octobre. A domicüe, Gopsall (Trollope). Tableaux anciens des écoles anglaise, hollandaise, etc, estampes, dessins, meubles, livres etc. 53 Nos de gravures e.a. d'après Gainsborough et van Dijck, 12 n°" d'aquarelles et pastels (Saxton, P. Sandby). J. CHADEL (1870 - 1941), peintre et graveur, Paris. — Sur ses propres oeuvres. SS rouge, recto rouge, recto Nous répétons ici les deux marqués reproduites et commentées aux n°* 562a et 562° du présent supplément paree qu'elles peuvent se lire aussi G.H. Keverend G. H. CULSHAW. Marqué relevée sur des estampes de (GHCj Rembrandt. Nous n'avons pu re- cueiilir de renseignements sur cet ama- 115 9" teur, ni trouver de vente sous son nom. o La supposition émise dans notre & volume principal que ce cachet ap^ partiendrait a une collection anglaise, i i fi n 80111016 ébranlée par le fait qu'il pré11 o u sente une forte analogie avec le noir poincon de rorfèvre parisien Guilrecto laume Hubert, recu maitre en 1703 et mort vers 1760. Pourtant, dans ce poincon on voit nettement dans le bas un croissant que jusqu'ici on a pris pour la lettre O, indistincte (voir Henry Nocq, Le Poincon de Paris, II, 1927, pp. 333-334). Gerald Taylor de 1'Ashmolean Museum d'Oxford a attiré notre attention sur ce fait. Nous n'avons pas connaissance d'une collection formée par ce Hubert ou d'une vente faite sous son nom. D'autre part la marqué figure déja sur un dessin de van Borssom provenant, a ce qu'il parait, du collectionneur Lord James Cavendish, fils du second Duke of Devonshire, mort en 1741. C'est cette impression que nous reproduisons ci-contre, en remplacement de la reproduction dans notre volume principal. J. G. GUILDAL (1855-1920), industrie!, Copenhague. — Estampes anciennes et de Zorn. Les deux petits monogrammes figurent toujours s ensemble sur une même estampe, comme reproduit ci-contre. Pour plus de détails voir ' 11108. Le grand monoeramme. 1162b, se trouve sur les feuilles 1162* 1162* de montage des eaux-fortes de recto Zorn. JOHANN GEORG, Prince de SAXE (1869 1938). — Dessins anciens et modernes. Ir. 116 2°, violet ou bleu, verso Une partie des dessins allemands du XIX* siècle de la collection de ce prince, pour qui nous renvoyons k Partiele du volume principal n° 1466, devaient passer en vente chez C. G. Boerner a Leipzig, les 24 - 25 avril 1940, mais il furent acquis en bloc pour le musée de Linz, qui venait d'être fondé. Une autre partie passa dans une vente composée a Leipzig (même direction) le 8 mai 1941. Tous les dessins portaient la marqué reproduite ci-dessus. 1162* 1162* a la plume. monture, en bas a droite Paraphes anglais relevés sur des dessins du XVII* siècle. On a supposé qu'il s'agissait du paraphe du collectionneur Joseph Gulston, pour lequel nous renvoyons au n° 1113 du volume principal. Cette marqué reproduite au volume principal comme anonyme est parfois attribuée a Joseph von Grünling (voir none n° 1462). 1163 J. F. GIGOUX, Paris (Complément a Partiele n° 1164). Voir, sur ses dessins et peintures maintenant au Musée de Besancon, Partiele de Jacqueline HenriBouchot dans Beaux-Arts I (1923) pp. 279 - 281, et le catalogue par Paul Lapret (Besancon 1902); sur le maitre lui-même: 1'étude, encore par J. HenriBouchot, parue dans la Gazette des Beaux-Arts, 1921 I, pp. 177 -190; la monographie d' A. d'Estignard, (Besancon 1895) et celle de H. Jouin (Paris, 1895). Le musée de Besancon conservé le portrait de Gigoux, peint par son ami Léon Bonnat. Gigoux était aussi lithographe, graveur a 1'eau-forte et illustrateur. Ses illustrations de Gil Bias, gravées en bois, sont Importantes pour le développement de cette branche de Part. Pour plus de détails sur ses dons et legs au musée de Besancon voir, dans ce supplément, notre article consacré k cet institut (n° 238*-*) et 1'étude de M. Lavallée dans le Bulletin des Musées de France, XII 4. La marqué de Gigoux figure surtout sur les des- 169 GJ GL sins d'artistes divers de sa collection. Mais on la rencontre parfois aussi sur des feuilles par lui-même, notamment certaines de celles figurant dans les deux ventes ci-dessous oü furent dispersés des restes de son atelier, a ce qu'il semble longtemps conservés dans la familie. w VENTES: V. 1950, 14 juin, Paris (expert E. Martin). Surtout des ceuvres de Gigoux même (nombreuses études peintes et quelques dessins), quelques tableaux et dessins d'autres maitres, anciens et modernes, objets d'ameublement et divers. Notice sommaire de 90 nos dont 67 pour Gigoux même ou portraits de lui (dont 2 par Bonnat et Ch. Giron). Les principaux prix furent seulement pour des peintures dont: Gigoux, Salon de Mme Balzac 10.000 fr. et J. L. Brown, Personnages et chiens dans un paysage 33.000 fr. VI. 1951, 12 février, Paris (même expert). Nombreux dessins et aquarelles par Gigoux même (sans la marqué) et quelques feuilles d'autres maitres (certaines portant le timbre). Rien d'important. Cette marqué, plus petite que celle de Gigoux (notre n° 1164), reste non identifiée. On 1'a relevée sur une gra- 116 4* vure anglaise en manière noire. J. GERBEAU, Paris (Complément a Partiele n° 1165). Citons encore la vente a Paris des 8-9 décembre 1908 (experts Mannheim et Bing). Objets d'art du Japon et de la Chine (masques, netzukés, laques, inros, bronzes, objets variés). Cette marqué anonyme signalée au (C /w volume principal comme rencontrée -""^ sur des estampes des XV* et XVI* 1169 siècles, a été relevée aussi sur un dessin du XVIII* siècle. K. J. GOTTSTETN (XXe siècle), „Generaldirektor", Vienne. — Estampes anciennes. Karl J. Gottstein vécut jusque vers (ïFl* 1925 a Vienne, puis se fixa en AlleV__A magne oü il mourut. B posséda une collection d'estampes de maitres al116 9 iemands et hollandais. violet VENTE: 1925, 23 - 24 novembre, ou noir Leipzig (chez C. G. Boerner). Dürer, verso L'Enfant prodigue 980 M., La Vierge a la poire 3000 M., La Mort de la Vierge 780 M.; van Dijck, Jean de Wael (l1 état) 5600 M.; Isr. van Meckenen, Les deux Amants 800 M.; Rembrandt, Rembrandt dessinant 1250 M., Paysage aux trois chaumières 2700 M., Portrait de Jan Antonides van der Linden 1050 M., Reinier Ansloo 2000 M., Jan Lutma 3000 M., Ephraïm Bonus 3750 M., Uytenbogaerd 1700 M., le grand Coppenol 1200 M. „GÖTEBORGS KONSTMUSEUM" (Musée des Beaux-Arts), Göteborg (Suède). — Dessins et estampes. Musée fondé en 1863; il possède maintenant 2400 dessins et 20.000 estampes, la plupart provenant de dons. Notons les ceuvres de araveurs 11 6 9 ** jtaliens et francais et de belles épreuves rouge, verso de Rembrandt et d'après Rubens. La ou a sec première donation fut celle d'Egron 1169' Lundgren en 1875 (2000 feuilles, la plupart d'ornement, dont une partie est maintenant prêtée au Musée Rohss des Arts Décoratifs a Göteborg). Petter Lundblad (1868 - 1933) fit un legs important de portraits gravés, conservés ensemble. Les achats continuent, parfois d'ceuvres d'artistes contemporains. Dans 1'annuaire intitulé Arstryck 1953, pp. 31-43, A. Weixlgartner a publié un article „Drei merkwürdige Blatter in der Kupferstichsammlung" (sur Bernini, Marquise de Pompadour et J. Huber). On espère continüer des articles de ce genre dans les annuaires suivants, dans lesquels on trouve aussi mention des nouvelles acquisitions. Un catalogue des collections est en préparation, en 1953 deux petits catalogues ont vu le jour: N. Ryndel, French Drawings et A. Westholm Tecknare och Grafiker i Göteborgs Konstmuseum. Depuis 1942 Ostwald Arnulf-Olsson est le directeur. La marqué est employée en rouge pour les dessins, et a sec pour les estampes. „Gottfried KELLER - STIFTUNG'' (Fondation Gottfried Keiler), Berne. (Complément a Partiele n° 1169"). La „Gottfried Keller-Stiftung" doit son existence a Madame Lydia Welti-Escher (1858 - 1892) surtout connue pour le röle important qu'elle a joué dans la vie tourmentée du graveur Karl Stauffer-Bern. En 1890 cette dame créa avec sa for- violet, ou noir t^e considérable ime fondation appelée „Gottfried Keller-Stiftung", en souvenir de 1'écrivain suisse bien connu, qui venait de mourir. Une commission de cinq membres nommés par la Fédération Suisse dirige la fondation. Les revenus du capital servent a acheter des tableaux, dessins ou estampes importants, provenant uniquement de sources suisses et qui sont ensuite distribués entre les collections publiques de la Suisse, en premier lieu la Graphische Sammlung de la Eidgenössische Technische Hochschule a Zürich, et les musées de Berne et Bale. L'acquisition la plus importante fut en 1919 l'achat en bloc de la collection du docteur Engelmann a Bale, pour 175.000 francs suisses, comportant des aquarelles, estampes coloriées, eauxfortes et lithographies des petits maitres suisses des XVIII* et XDL* siècles. De cet achat, les ceuvres de maitres bernois comme Freudeberg, Koenig, Aberli et Dunker furent déposés au Kunstmuseum de Berne et le reste au Cabinet susdit a Zürich. En 1942 eut lieu au musée de Berne une grande exposition réunissant toutes les acquisitions faites par la Fondation pendant les cinquante premières années de son existence. L. C. GORI (1730 -1801), artiste, Florence. — Dessins. Lamberto Christiano Gori naquit a sfï Livourne. II prit des lecons de peinture f 1 chez Ign. Hugford (voir le n° 1468* du présent volume) qui 1'engagea a apprendre la technique de scagliuola chez son frère, bénédictin, Enrico Hugford a Vallombrosa. B a exécuté dans ce procédé, sorte de platte imitant le marbre et la mosalque, maintes oeuvres e.a. a la Cappella dei Beati a Vallombrosa et une copie d'après St. Jean-Baptiste dans le désert de Raphaël au St. John's College d'Oxford. Gori, qui fut le seul initié de Hugford dans le secret de scagliuola, écrivit Relazione dell'Arte di Lavoiare in scagliola; e notizie 1171' 170 GL GL 1171 recto inferno il P.D. Erigo Hugford Monaco Vallombrosano (vast. aux Offices). Voir pour plus de détails sur lui 1'article de John Fleming, „The Hugfords of Florence," I, The Connoisseur, octobre 1955, pp. 106-110. W. Young Ottley (voir n° 2662 du volume principal et présent supplément) acquit des pièces de sa collection sur laquelle on n'est pas renseigné. Gori mourut a Florence. L. GRASSI (mort vers 1937), professeur de dessin et marchand d'art, Florence. — Dessins anciens. Luigi Grassi fut surtout restaurateur de tableaux au musée des Offices a Florence. JJ commenca vers 1897 le commerce d'objets d'art et de dessins italiens anciens. Wilhelm von Bode, qui entretint avec lui de bonnes relations, le cite dans ses mémoires. Grassi avait une prédilection pour les tableaux de la Renaissance italienne et pour la ioaillerie. II habita le Pa. lazzo Montagliari, oü il réunit une collection variée d'objets d'art, dont une partie passa dans une vente en 1927, 20-22 janvier, a New-York (American Art Association), meubles, étofies, sculptures et joaillerie; catalogue par Giacomo de Nicola et Pietm Tnesra avw hrève nAti/.o i~ Mn« tionneur. Vers 1920 il acquit, de la familie du marquis de Calceolari, une trés importante collection de dessins qui, depuis sa formation au XVI» siècle, était restée dans la familie Moscardo, a Vérone. Elle était remarquable par ses dessins de haute époque dont les plus beaux passèrent a 1'Albertina de Vienne et dans la collection de 1'auteur du présent ouvrage. Une autre partie fut dispersée dans la vente ci-dessous. VENTE: 1924, 13 mai, Londres (chez Sotheby)! Vente faite sous les initiales G.L. Dessins, 107 n°», principalement de 1'école italienne. Y brillaient surtout quelques feuilles intéressantes du XV* siècle comme un Apötre, de 1'Ecole vénitienne vers 1450, £ 155, un Prophéte tenant une banderole, de 1'Ecole de Vérone, £40, un Homme sauvage tenant un boucher et des fleurs, même école, £58, la Vierge avec 1'Enfant, une Sainte, un évêque et une donatrice, Italië du Nord, £68; Giambono, Cavalier £125; Mantegna, Etude de Tête d'ange £200, Ia Vierge et St Jean, autrefois attribué a Andrea del Castagno £135; Pordenone, le Concert champêtre £60; Titien, La Mise au Tombeau, plume, £410. Dans les autres écoles, une Etude de draperie par Grünewald £ 76 et une feuille d'études de Rubens, Faunes et Nymphes, pierre noire et sanguine, ƒ 80 — Produit £2600. ' A- Marqué anonyme relevée en rouge lL au recto d'un dessin attribué a Delafosse portant également la marqué 1171' n° 1702 du volume principal. Rev* G. L. BLAKE (Complément a Partiele n° 1172). Variante de la marqué reproduite au volume principal. Paraphe non identifié, relevé sur des dessins et des eaux-fortes de Rembrandt. On peut y lire G. L. B. 1172c rouge un peu foncé verso 1172, crayon, verso L. GONSE (1846-1921), archéologue et écrivain d'art, Paris. — Art japonais. * ■ . Louis Gonse est surtnnt mnnn /T* I comme l'un des premiers, avec les Goncourt (voir n° 1089) et Ph. Burty ' (n° 20711 a collectionner et n taii» connaitre Part d'Extrême-Orient. Arrière-petit-neveu d'Isabey, possesseur d'une belle bibliothèque formée par son Dère. il S'oCClina tout ipunp Ha r>ririVii«> d'art. Collaborant a la Gazette des Beaux-Arts, notamment par de nombreux articles sur Part moderne, ilfut directeur de cette Gazette pendant une trentainê d'années. En 1881 parut son livre Eugène Fromentin. C'est vers 1876 qu'il commenca a collectionner Part japonais. E fit a cette époque la connaissance d'Hayashi (n° 2971) plus tard gros marchand et collectionneur, mais alors seulement représentant a Paris d'une maison de Kyoto qui essayait de vendre, en Europe, des objets d'art dont des nobles japonais, ruinés dans teur pays par la révolution, avaient été contrahits de se défaire. Gonse lui acheta beaucoup, bien que n'ayant encore guère de connaissances spéciales, guidé par son instinct du beau, aussi par les sincères conseils d'Hayashi. Par la suite, les achats, surtout a Hayashi et Bing, continuèrent, et la collection devint 1'une des plus nombreuses et des plus riches de Part japonais dans toutes ses manifestations: estampes, livres, dessins, peintures, laques, ivoires, uois scuipies, etones, potenes, etc. Aussi quelques pièces chinoises, mais peu. Ainsi bien documenté, Gonse écrivit, encore conseillé par Hayashi, son ouvrage L'Art Japonais, Paris, 1883, 2 vol. Si sa collection était spécialisée, son intérêt pour Part ne Pétait pas, comme en témoignent ses autres livres suivants: L'Art Gothique, Paris, s.d. (1890), La Sculpture Francaise, Paris, 1895, Les Chefs-d'CEuvre des Musées de Province: la peinture, Paris 1900, et: Sculpture, dessins, objets d'art, 1904. L. Gonse fut membre de la Commission des Monuments Historiques et l'un des fondateurs du Conseil des Musées Nationaux dont il devint président. A ce dernier titre, fl se dépensa pour 1'enrichissement des collections du Musée du Louvre. Voir la nécrologie par André Michel dans Gazette des Beaux-Arts, février 1922, pp. 85—88 (avec portrait). Quelque temps après son décès, ses trésors furent dispersés dans les deux ventes rapportées cidessous et qui permettent de se rendre compte de Pimportance de l'ensemble, la première ayant pris 7 jours et la deuxième 5. B y eut de plus une vente de 3 jours (26—28 mai 1924, mêmes experts) uniquement de gardes de sabres. Une petite partie est restée dans la familie. La marqué a été apposée a 1'occasion des ventes, il ne semble pas que L. Gonse s'en soit servi de son vivant. VENTES: L 1924, 5-11 mai, Paris (experts Ch. Vignier et A. Portier). (Euvres d'Art du Japon. Catalogue avec préface par R. Koechlin et G. Migeon. 964 N Les deux marqués ci/rpy\ contre furent employées I (Sr 1 I Cr" I Par ces collectionneurs vers l ry 1890,avantnosno»2807c-«m im, 1 2 3 5 a, brun, verso Après la deuxième guerre mondiale le professeur Carl Georg Heise fut nommé directeur de la „Kunsthalle". Sous sa direction la collection d'estampes modernes, séquestrée sous le régime naziste, fut reconstituée sur une plus grande écheüe. Des nouvelles acquisitions citons la donation de Madame Emmy Ruben, comprenant 127 estampes de maitres modernes de 1'école allemande. Le docteur Wolf Stubbe est le conservateur actuel des collections du Cabinet des Estampes. Voir: Jahrbuch der Hamburger Kunstsammlungen I-H, 1948- 1952, oü les acquisitions nouvelles sont étudiées. La marqué reproduite est en usage, depuis 1948, pour les doublés échangés ou vendus. Chr. HAM MER, Stockholm (Complément a Partiele n° 1237). La marqué n° 1237 se rencontre parfois sans le cercle. 177 12 H — NOMS ET INSCRIPTIONS J. J. R. HAiNDMANN-HORNER (18621941), théologien, Bale. — Estampes. Le professeur docteur Johann Jakob Rudolf Handmann-Horner posséda une collection d'aquarelles du maitre balois Fnedrich Horner (.1. PROF. R HANOMANN HORNER-STIFTUNG 123 9*. violet, verso MU5.KJJ.L. HANNOVER 1240» sec verso 1864) et des estampes originales concernant la théologie «t la ville de Bale, qu'il légua au Cabinet des Estampes de sa ville natale. Cet institut fit faire la marqué ci-contre pour designer la provenance du legs. „LANDESMUSEUM", Hanovre. — Dessins et estampes. les nremières acauisitions du „Museum für Kunst und Landesgeschichte" a Hanovre, connu généralement sous le nom de „Landesmuseum", remontent a 1900. Par la suite, la collection fut augmentée par des achats, dons et lmrs Citons soécialement une col¬ lection de 380 dessins et estampes de 1'illustrateur Johann Ramberg (legs de Mn» Jasper, Hanovre) et une autre de 158 dessins de Christian Heinrich Kniep, acquise en 1914. En 1930 le musée possédait 472 dessins de maitres anciens et 596 dessins de maitres modernes. Voir le catalogue détaülé, publié en cette année. En 1937 beaucoup de dessins modernes furent retirés et séquesttés par le régime national-socialiste. Depuis 1945 on a acquis quelques nouvelles pièces. Les dessins et les estampes furent transférés en 1953 au Cabinet des Estampes du Musée Kestner de la même ville (voir le n° 1569 du volume principal et du présent supplément). Le docteur F. Stuttmann est le directeur actuel. En général les dessins ne portent pas le timbre sec reproduit ci-contre, qui ne fut employé que peu de temps; Üs sont plus souvent marqués des lettres P.M.Hz, (c'est-a-dire: Provinzial Museum, Handzeichnungen) écrites a la main, accompagnées d'un numéro. 1240», plume Marqué relevée sur une estampe de Schongauer. E. F. HARO, Paris (Complément a Partiele n° 1241). Voir sur Haro père Partiele d'André Joubin dans le périodique Amour de rArt, XVII (mars 1936), pp. 85 - 93, intitulé „Mr. Haro entte Ligres et Delacroix". A. Th. HARTKAMP, Amsterdam (Complément a Partiele n° 1242). L'amateur mourut en 1924. B posséda, en plus des collections citées dans notre article, une collection sur van Speyk, une sur 1'écrivain Jacob van Lennep, puis des sections consacrées a Napoléon, au théatre, a la topographie de la Hollande et aux canaux de Suez et de Panama. Ses objets d'art, mobilier, médailles, passèrent dans une vente a Amsterdam (G. T. Bom) 1925,7 et 9 mai. VENTES: I. 1924, 14-15 janvier, Amsterdam (chez R. W. P. de Vries). Collection sur Napoléon F et son temps; estampes, livres, médailles. 535 Numéros. H. 1925, 26-28 mai, Amsterdam (G. T. Bom). Estampes anciennes, de diverses provenances. G. HARTMANN (1847 - 1940), distillateur, Chateau de Confians, Charenton (Seine). — Pièces documentaires sur Paris. 1243» rouge, recto 1243* a la plume Georges Hartmann, né a Paris, s'occupa pendant trente ans de distillerie et fabrication de liqueurs, établi d'abord a Paris, 34 Rue du Renard, puis a Charenton, 12 Rue de 1'Arcade. De 1875 a 1906 il fut président de différents groupements corporatifs (Chambre syndicale des distillateurs, Union des syndicats de 1'alimentation en gros, Syndicat général des vins et spiritueux de France). Fit partie des comités d'organisation de plusieurs expositions universelles a Paris et a 1'étranger. Sa rare longévité lui permit de réunir, au cours de 70 ans de recherches, une tres nombreuse collection de gravures, dessins, livres et documents sur la topographie et 1'histoire de Paris et de ses environs. B fut vice-président de la commission du Vieux-Paris et de la Société des amis de Carnavalet, ancien président de la Société d'histoire de Paris et de la Société d'iconographie parisienne, président fondateur de la Société historique „La Cité", etc. Auteur de nombreuses études sur le vieux Paris et ses environs, il collabora a de multiples expositions historiques et artistiques; était Officier de la Légion d'Honneur. B a fait des dons au Musée Carnavalet, au Musée de 1'fle-de-France a Sceaux, a la Bibliothèque de la Chambre des Députés, etc. A son décès, sa collection passa a son fils Paul Hartmann qui en réalisa plus tard une partie dans les deux ventes publiques relevées ci-dessous, mais restait encore possesseur de plus de 100.000 estampes et de 1000 dessins, d'intérêt plus documentaire qu'artistique. Une autre vente était en préparation lorsque Paul décéda, en 1956. Cette vente reste a venir. Voir deux autres marqués, aux initiales G. H. n°» 1157*-*. Quelquefois on relève la signature (n° 1243») sur des feuilles lui ayant appartenu. L'étiquette ronde, n° 1243b, est collée généralement sur les montures, parfois sur les pièces. Elle existe en deux dimensions; nous reproduisons la plus grande. VENTES: I. 1946, 17 juin, Paris (expert M. Rousseau). Vente anonyme. Estampes anciennes et modernes sur les métiers et les marchands des rues de Paris. H. 1950,1 - 2 mars, Paris (même expert). Vente anonyme. Vues de Paris et des environs (aquarelles, dessins, estampes), livres anciens et modernes sur 1'histoire de Paris et des environs. J. P. HASENCLEVER (1810 - 1853), peintre, Düsseldorf. — Sur ses propres dessins. Johann Peter Hasenclever, le peintre humoriste 178 H — NOMS ET INSCRIPTIONS bien connu, né J.P.ftesencltver Nachlass. 1244* bleu, recto 7 .. ^ wiiiigsuy, etudia a Düsseldorf chez Wilhelm acnaaow. un 1838 il se rendit a Munich pour continuer ses études. Deux ans plus tard il visita 1'Italie septentrionale, accompagné du „ ijcuiub j. vy. rreyer. n vtvatt a Düsseldorf a partir de 1842. G. C. HAVERKAMP (1872 - 1926), graveur hollandais. — Sur les estampes de sa succession. NALATENSCHAP G. CHAVERKAMP 12 4 7*, a sec, recto Gerhard C. Haverkamp ne commenca a suivre ses asptrations artistiques qu'a 23 ans. Stimulé par le graveur M. W. van der Valk qui 1'aida a surmonter les premiers problèmes techniques et resta toujours un ami dévoué, il dessina ou grava a Peau-forte des vues des environs d'Amsterdam, Soest et autres villages, paysages divers que lui donnaient ses nombreux changements de résidence. En 1899 il séjourna en France a Nogent et Auvers chez le graveur Pieter Dupont (voir notre n° 705*), dont il admira la solide technique. B épousa l'artiste peintre iTxav&wirui en ïyvi. txecuta des intérieurs d'église et des paysages, tous dans son style trés détaillé caracténstique. II mourut a Soest, qu'il habitait depuis 1919. Son oeuvre graphique comprend environ 300 pièces; 235 sont décrites dans le petit livre de son ami van der Valk, G. C. Haverkamp, zijne etsen tot 1915, Haarlem 1915, édité par le marchand d estampes J. H. de Bois (voir Partiele 733 dans Ie volume principal et au présent supplément). Cest de Bois qui apposa le cachet, après la mort de 1'artiste. H. J. HAVERMAN (1858 - 1928), peintre, graveur et écrivalin, Amsterdam et La Haye. — Sur ses propres dessins. 0 12 47 , gris-noi r, recto Hendrik Johannes Haverman, né a Amsterdam, tut élève a 1 Académie de sa ville natale, sous Allebé Ensuite il fréquenta 1'Académie d'Anvers (sous Verlat) et celle de Bruxelles (sous Portaels). Voyagea en Afnque du Nord en 1889 et se fixa ensuite a La Haye oü il fut un portraitiste recherché. Une série d environ quatre-vingts de ses portraits de contemB°eeld\\ ^Tgori"11 danS 16 p6riodim,e Woord en Le timbre ci-contre, reproduisant la signature d Haverman, a été fait après son décès et apposé par sa veuve sur les dessins de 1'atelier. VENTE: 1930,13 - 14 mai, La Haye (dir. Niekerk). Atelier du peintre, tableaux et dessins, ainsi que sa collection d art. Catalogue avec introduction et portrait de l'artiste. NACHLASS SIN OtORSC HAYTIR 1248», gris Sir G. HAYTER (1792 - 1871), peintre d'histoire et portraitiste, Londres. — Sur des oeuvres de sa succession. Sir George Hayter, né a Londres, fils du miniaturiste Charles Hayter, fut admis tout jeune a 1'Ecole de la Rnval Aon^^™.," .. exposa de 1809 a 1815. Alla a Rome 1'année suivante, y travailla pendant trois ans et y fut nommé membre de 1'Académie rle st t „~ tv. > * fr°tndTf °* l on apprécia beaucoup sa manière aetaiUêe, il devmt portraitiste recherché et recut mainte commande de Ia familie royale et de la mumcrpalité de Londres. Autre voyage en Italië en 1826, nominations comme membre des Académies de Florence, Venise, Bologne et Panne. Est 1'auteur dun ouvrage sur la classification des couleurs Mourut a Londres. B semble que des oeuvres de sa succession figuraient dans plusieurs ventes faites a Vienne chez Kende entte 1930 et 1935. A. A. E. HÉBERT (1817-1908), peintre et auteur, Paris. — Sur ses propres dessins. Antoine Auguste Hébert, né a La Tronche prés de Grenoble, entra en 1835 dans 1'atelier du sculpteur David d'Angers a Paris, ville oü il étudia en 1249» ™™ temps le droit. Ensuite il travailla noir. recto ^^"f mois chez Paul Delaroche. ou'verso ^-ependant Hébert se forma surtout seul, excepté quelques lecons a 1'École des Beaux-Arts. De 1867 a 1873 et de 1885 k 1891 ü était directeur de 1'Académie de France k Rome Peintre fort estimé de son temps, il peignit des scènes de genre (enfants italiens), des sujets religieux d'une forte sentimentalité, plus tard principalement des portraits. Ami intime de Charles Gounod. A La Tronche se trouve le Musée Hébert, qui conservé la mémoire de cet artiste, l'un des représentants les plus autonses de 1'école classique. En 1925 sa veuve fit don au Musée du Louvre d'environ 350 de ses dessins sur la plupart desquels figure, généralement au recto parfois au verso, la griffe reproduite ci-contre 12 5 2", au crayon, verso Marqué rencontrée sur un dessin d'Oudry. Peutetre 1'indication d'un collectionneur suisse de la seconde moitié du XTX* siècle. Nous n'avons pas connatssance de vente faite sous ce nom. au crayon, recto Signature, qu'on croit lire f Heeden, ou Leeden, rencontrée sur des estampes anciennes. 179 H — NOMS ET INSCRIPTIONS F. HE1LBUTH (1826- 1889), peintre et aquarelliste, Rome, Angleterre, pms Paris. — Sur ses propres oeuvres. Ferdinand Heilbuth, né a r urilDIITU Hambourg, mort a Paris en r. HtlLuUIn instituantpourlégataireuniversel la „Société des Ar1254* tistes Francais", étudia a Munich, a Rome et a Paris sous Paul Delaroche, puis Gleyre. Réside a Rome, et de 1865 k 1875 on 1'appelle le Peintre de Cardinaux (sujets de la vie de la cour pontificale). Séjour en Angleterre, 1870-1874, passage a Rome, reyient a Paris oü il se naturalise Francais en 1876. figura au Salon k partir de 1853 (sujets de genre et por¬ traits); exposa a i-onares, vjii»vgw» v,«~~..,, 18IJ existe un timbre de la vente de Pateher, que nous n'avons pu rencontrer, avec son nom entier. Nous le représentons ci-contre, pour mémoire. VENTE- 1890, 19 - 21 mai, Paris (experts G. Pent et Mannheim). Atelier et collection particuliere. Notice de Ch. Yriarte. 462 N°» dont, pour les ceuvres de Heilbuth: tableaux 148 n°*; aquarelles (les plus importantes 1500 a 4700 fr.), pastels et dessins (100 k 1300 fr.) 155 n°», les autres pour objetsi divers et la collection. Dans celle-ci, en dessms (29 n ): Daumier, L'Avocat et sa cliënte 2550 fr.; Th.Rousseau, Vue a Fontainebleau 2250 fr. — Produit 252.938 fr. J. von HEMPEL, Vienne (Complément a Partiele n° 1255). Heinrich Joseph von Hempel travailla de 1825 è 1848 a Rome oü il fréquente 1'atelier de F. Overbeck. Puis il habite k Klagenfurt, Bozen (pendant quatre années), Graz et enfin, depuis 1859, vécut dans sa propriété en Croatie, oü il mourut après 1862. 11 peignit des autels dans le goüt des Nazaréens. a t it HFTSmSCHEL (1834-1883), peintre, dessinateur et aquafortiste, Francfort sn — Sur ses propres oeuvres. . / Adolf Louis Ulrich Hend- | }lt^J6clu.l schel, né et mort a Francfort, NachlaP stadelsches Institut de sa ville 125 6" natale. II vécut toujours k bleu. recto Francfort, exception faite de quelques voyages a Paris (1861) et en Italië (1870 et 1882). Ses albums de scènes de genre ont eu une grande renommee en Allemagne; ils témoignent de son talent humoristique. Son frère Ottmar fut peintre a Düsseldorf. H. HENRIËT (1903 - 1945), dessinateur et graveur, Amsterdam. — Sur les dessins de sa succession. ATELIÏR H. HINRIËT/A^r 12 5 6 b, noir-grisatre, recto Henk Henriet, appartenant k une familie d'ouvriers, fut élève de 1'Académie a Amsterdam de 1920 'a 1922. 11 apprit la lithographié de Ger Gerrits et exécutej dans ce procédé, des oeuvres de tendance socialiste et, plus tard, des illustrations pour Rabelais (1939 - 40). Ses dessins frappent par leur sincérité et leur grande simplicité. Sa prédilection aüa a 1'homme et 1'enfant de la classe ouvrière. Ses activités contre les Allemands, pendant la guerre 1939 - 45, lui valurent d'être arrêté en 1944; il mourut en Allemagne en avril 1945. Exposition rétrospective au Musée municipal d'Amsterdam (17 mai - lr juillet 1946). Voir: J. Q. van Regteren Altena et Theun de Vries, Henriet. Amsterdam 1946. F. HERBET (1847 - 1917), avocat, historiën et écrivain d'art, Paris. — Estampes anciennes et modernes. J. 12 5 6°, rouge, sur les montures Félix Herbet, décédé k Paris, était né a Amiens (Somme) dans une familie du haut commerce de cette ville oü il fit ses études classiques. E vint a Paris pour y apprendre le Droit et Suivre en même temps les cours de 1'Ecole des Chartes (session 1867 - 1868). Sa carrière fut brillante et rapide: diplome d'archiviste paléographe en 1869, licencié en droit en 1870, inscription au Palais même année, doctorat en 1874, secrétaire de la conférence des avocats a la Cour d'Appel en 1875, puis secrétaire de 1'avocat specialiste des litiges artistiques Me. L. Cléry (gendre du marchand de tableaux Goupil) qui se dessaisit plusieurs fois, en faveur de son collaborateur, d'affaires de ce genre. Herbet eut aussi une active carrière de magistrat municipal du VIe arrondissement de Paris: adjoint au maire en 1892, maire en 1894 jusqu'a sa mort. Fondateur-président, en 1898, de la Société Historique du Vlc Arrdt., donateur a ia oiouoiucquc uc vbw société; membre de la tammission du Vieux-Paris. Bien que ses premiers travaux remontent a 1872, publication d*ün „Pit" du XV* siècle, Brièze Théophile, et 1875, une bio-bibliographie de Pierre Habert, frère de Francois Habert, poète de Henri II, c'est surtout lorsqu'il fut maire du VIe Arrdt. que, moins assidu au Palais, il s'adonna a ses travaux d'histoire. Pour se documenter il avait formé deux importantes bibliothèques, 1'une qu'il conservait a Paris (rarissimes imprimés sur des procés des XVH* et XVJLJ* siècles; histoire, écrivains francais du XVI* en éditions originales), 1'autre, la plus importante, dans sa propriété de Barbizon pour les documents sur Fontainebleau, ville, chateau et forêt: livres, gravures, plans,^manuscrits, etc. II eut recours aussi aux „minutes" des notaires de Fontainebleau et aux Archives Nationales. E travailla et écrivit beaucoup. Nombreux articles dans différents journaux ou revues régionaux, comme: Annales du Gatinais, Brie et Gatinais, l'Abeille (de Fontainebleau); études sur Fontainebleau et sa forêt (histoire, artistes, contrats, enseignes, etc.), sur le Droit, articles dans des bulletins de différentes sociétés historiques et archéologiques comme celles de ,4'Histoire de Paris et de 1'Be de France", „de Seine-et-Marne", „du VI* Arrdt. de Paris", ete. Signalons ses ouvrages principaux: Les Graveurs de rEcole de Fontainebleau, 5 fascicules, 1896-1902; 180 h — NOMS ET INSCRTPTIONS Extraits d'actes et notes concernant les artistes de Fontainebleau, V* et 2* séries, 1901 - 1904; Dictionnaire historique et artistique de la forêt de Fontainebleau, 1903; L''Ancien Fontainebleau, histoire de la ville, 1912, et enfin Le Chateau de Fontainebleau, terminé seulement en 1916, paru en 1937 (avec „préface" notice biographique de H. Stein). Pour une liste compléte de ses travaux nous renvoyons k la notice nécrologique par Ch. Saunier (voir n° 567*), dans Bulletin de la Sté Histor. du VI* Arrdt., T. XTX (et tirage a part). Par legs, une partie de ses collections entra en 1929 au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale: une soixantaine de dessins du XVP siècle et un trés bel ensemble d'estampes de 1'école de Fontainebleau, dont trois recueils, sans doute constitués par Robert-Dumesnil et provenant de la collection Destailleur (voir n° 740). Le cachet a été apposé par le Cabinet des Estampes. H, T. M. HERLUISON ( 1835 - 1905), libraire-éditeur et écrivain, Orléans. — Dessins et estampes. Wertle Öeruiison 12 5 6 d, violet, recto Henri Théodore Martin Herluison, né et décédé k Orléans, fut dans cette ville un libraire an¬ cien et moderne et éditeur fort connu. La maison fut fondée par le père, Etienne Pierre Herluison, en 1829, surtout reliure, puis commerce d'imagerie joint, et brevet de libraire en 1837. Siège transféré 17 rue Jeanne d'Arc en 1850. Henri collabora avec son père a partir de cette date, et prit 1'affaire en 1858. La céda en 1901 a Marcel Marron, l'un des deux experts de la vente après décès. Henri Herluison étudia 1'art et 1'histoire, surtout de 1'Orléanais. De ses ouvrages, dont il était généralement en même temps 1'éditeur, citons: Artistes Orléanais, peintres, graveurs, 1863; Notice sur Antoine Masson, graveur Orléanais... par J. Dan ton, suivie du catalogue de son oeuvre par H. Herluison, 1866; Recherches sur les imprimeurs et libraires d'Orléans, 1868; Act es d'état-civil d'artistes francais, peintres, graveurs... extraits des registres de l'Hótel-de- Ville de Paris, détruits dans l'incencUe du 24 mai 1871, Orléans 1873 (dans la série des éditions de la Société de 1'Histoire de 1'Art Francais), Les Débuts de la lithographié a Orléans, 1902 (extrait de la Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des Départements, 1902.) Edita aussi notamment de G. P. Herluison, dont il était le petit-neveu: Discours sur le proverbe 99 moutons et 1 Champenois font 100 bêtes, éditions de 1868 et 1884. Bibliophile éclairé, il était chevalier de la Légion d'Honneur, conservateur du Musée historique et archéologique d'Orléans (1902 - 1905), président de la Société archéologique et historique de 1'Orléanais, etc. Fut 1'expert de la vente Gebauer (notre n° 1070*). A son décès, sa veuve trouva une importante réunion de livres, dessins, gravures, monnaies, objets d'art divers. Elle se sépara d'abord d'une quantité de livres sans importance, conservant la bibliothèque et les collections personnelles, qui furent ensuite réalisées en même temps dans la vente cidessous. Un reste du fonds, demeuré dans la familie, surtout des papiers de commerce et archives, fut acheté a la fille d'Herluison, en 1933, par G. Tort, 1'actuel successeur, établi 4 rue de la Cerche, Orléans. VENTE: 1910, 24-26 janvier, Orléans (experts C. Foulard, libraire k Paris, et M. Marron, libraire a Orléans). Catalogue avec notice signée A. B. — Livres anciens (318 n°*) beaucoup „aux armes" (Marie-Antoinette, Louis XIII, Anne d'Autriche, ou reliures de Dusseuil, Le Gascon, Deróme); livres modernes (51 n°*); sur 1'Orléanais ou y imprimés (82 n°*), beaucoup en reliures anciennes; écrits par Herluison ou publiés par lui (38 nos). Gravures, vignettes, dessins, tableaux, monnaies, objets d'art, etc. (mêlés) 131 n°*. Dans les dessins, des lots de 20 a 80 pièces, puis: Boucher, plusieurs Desfriches, Porcher, 28 dessins d'illustrations par Riballier (voir n° 2138*), carton de 38 aquarelles de Chouppe (voir n° 445*). Marqué relevée sur une estampe de Dürer. Nous n'avons pu trouver de renseignements sur cet amateur . . qui achetait vers 1920 - 24 |Dr. R. Hermawi>| dans le commerce en Alle1256*,noir. verso magne. „HERTELSCHE STjTTUNG" (Fondation Hertel), Nuremberg. — Estampes et dessins anciens. Le marchand et juge au tri- bunal de commerce Johann Jacob Hertel légua en 1840 toutes ses collections considérables a la ville de Nuremberg. Après sa mort en 1852 une longue querelle s'éleva enne ses héritiers et la ville; finalement la succession fut distribuée. La partie qui entra au „Germantsches NattonalMuseum" est la plus grande entrée jamais enregistrée par cet institut. Plus tard vinrent s'ajouter des sections d'abord retenues par les héritiers qui conservèrent pourtant définitivement les estampes de Rembrandt et de Hogarth. L'ensemble des collections entrees au musée comprenait environ 6000 estampes de maitres allemands, hollandais, francais et anglais, parmi lesquelles 170 feuilles de Dürer et plus d'un millier de Chodowiecki et seulement 21 dessins. Une vente (composée) de doublés de cette provenance eut lieu chez C. G. Boerner, Leipzig les 19-23 mai 1924. Voir pour les tableaux, sculptures, médailles et instruments astronomiques Partiele de Wilhelm Schwemmer, „Aus der Geschichte der Kunstsammlungen der Stadt Nürnberg", dans Mitteilungen des Vereins für Geschichte der Stadt Nürnberg, 1920, vol. XX, p. 152. Marqué relevée sur des estampes de J. P. M. Jazet (17881871). se), Darmstadt. 12 5 7', noir, verso „KUPFERSTIC H KABINETT des HESSISCHEN LANDESMLSEUMS" (Cabinet des Estampes du Musée de Pétat de Hes- — Dessins et estampes. La collection du Cabinet des Estampes de Darmstadt en Hesse fut fondée par Ludwig X (1753 - 1830), Landgraf de Hesse, devenu plus tard (en 1790) grand duc Ludwig I. Ce prince avait commencé a collectionner avant 1790. Sa collection, d'environ 1500 dessins allemands, italiens, francais et 181 H — NOMS ET INSCRIPTIONS 1257* brun, verse néerlandais, devait surtout sop importance a Pentrée de la collection du Conseiller d'Etat, naturalisé francais, Emmerich Joseph von Dalberg (1773 1833). Le grand duc Ludwig I avait recu cette collection en 1812 en paiement d'une redevance. Une grande partie des dessins de Dalberg provenait de collections célèbres comme celles de Mariette, Lagoy et Crozat. On n'a malheureusement pas 1'inventaire détaillé de la collection Dalberg et Pon ne peut ainsi savoir exactement quelles feuilles sont de cette provenance. En 1829 fut acquise, dans la vente de la succession du Conseiller d'Etat russe von Bojanus, qui avait des parents a Darmstadt, une collection de quatre-vingts dessins de Bernardo Belotto et trois Antonio Canaletto. Un certain nombre de dessins francais et italiens du XVTJJe siècle fut échangé en 1933 contre des oeuvres importantes de 1'école rhénane. Voir la publication des dessins de Darmstadt par Karl Freund, parue a Francfort de 1928 k 1931. Mela Escherich publia les „Einblattdrucke" du musée, Strasbourg 1916 k 1923. Le professeur August Feigel fut directeur des collections de 1908 a 1949; son successeur est le professeur Dr. Erich Wiese. Les cachets 1257c et d sont en usage depuis 1950, 1257d est employé pour les passe-partout. La marqué 1257*, qui existe aussi avec la mention GROSSH [erzogliches] avant le mot HESSISCHES, fut employée pour des estampes échangées. C. van HEYDEN (1257f) Ce nom figurait, en timbre sec, au recto d'un dessin de Watteau passé dans la vente Lamaze du 24 février 1949, a Nice. Nous n'avons pu en avoir de calque exact et les informations sur cette collection manquent. Ed. HILDEBRANDT (1818 - 1869), peintre paysagiste. — Sur les dessins de sa succession. SLmUom 63. jUOttxoMil. 12 5 8', noir, recto Eduard Hildebrandt, né a Dantzig et mort a Berlin, peintre de la Cour, eut de son temps une grande renommee. Au cours de nombreux voyages è 1'étranger il exécuta d'innombrables paysages. B est a peu. prés oublié maintenant. VENTE: 1869, 4 mars, Berlin. Succession. Tableaux, aquarelles, dessins et esquisses de lui-même et d'autres artistes. 183 N°*. J. BONNAFOUS (né en 1885), éditeur, Paris. — Estampes modernes. HIST. DES PEINTRES O. 3503 12 5 8 , noir, monture Jean Bonnafous, propriétaire de la maison d'édition Laurens (anciennement Veuve Renouard) depuis 12 5 8°, a sec, recto 1919, a fait don au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale, Paris, de sa collection de „fumés" de toutes les gravures de VHistoire des Peintres de Charles Blanc. II s'agit de tirages sur japon, le bois étant enduit de noir de fumée. La donation date de 1932. Le timbre a été apposé par le Cabinet des Estampes. HISTOIRE LITHOGRAPHIÉE du PAL AIS -ROYAL, publication, Paris. Riche publication, dont le titre ci-dessus est suivi des mentions: ... dédiée au Roi [Louis-Philippe]. Pubüée par M. J. Vatout Premier bibliothécaire du Roi. Imprimé par Chles Motte éditeur lithographe du roi et du duc d'Orléans, a Paris (s.d., 1834, grd. in-fol.). Suite de lithographies d'après des tableaux représentant des scènes ou portraits se rapportant au Palais-Royal, tirées sur papier de Chine fixé; on les rencontre souvent séparées. Chaque litho est abondamment commentée sur pages a part, 43ff. non chiffrés, selon Vicaire, T. VII, colonne 972. Vicaire dit aussi que la suite comporte 46 pl. et qu'elle a paru «en 12 livraisons k 15 fr. 1'une, ... format demi-jésus; il a été tiré en outre 50 exempl. sur format demi-colombier a 25 fr. la livraison.» L'exemplaire a la Bibl. Nat., Cabinet des Estampes, n'a que 39 pl., numérotées au crayon 1 k 39, et la table imprimée n'a aussi que 39 n°*. Le timbre est en général k cheval sur le chine et la marge, dans le bas de la feuille. Les initiales J.V., qui figurent au milieu, sont celles de J. Vatout, cité dans le titre, et dans celui de la Galerie Lithographiée de S. A. R. M*r le Duc d'Orléans (voir n° 1999*). Comme ces initiales sautent aux yeux, nous y avons répété la marqué. HITTERLIN, artiste, Paris, anciennes. Estampes „r,. HITTERLIN PEi rrTrU.GRAVEUR, VERRIER Roe de rUniversilé,127 —«PARI S 12 5 8", violet, verso Cette marqué, qui parait du début du XX* siècle, et qui énumère les qualités d'Hitterlin, a été rencontrée sur une estampe ancienne allemande. Elle a plutöt 1'aspect d'un timbre d'artisan que d'une marqué de collection dont nous n'avons d'ailleurs trouvé aucune tracé. Marqué d'un collectionneur tchécoslovaque, lre moitié du XXe siècle. A. HOELZEL (1853- 1934), Stuttgart. — Sur les ceuvres de sa succession. Adolf Hoelzel, né a Olmfitz, après avoir appris les techniques de la lithographié et de Pimprimerie, fré- 182 H — NOMS ET INSCRIPTIONS Nachlass Prof. Adolf Hoelzel NachlaD Hoffmann 1262* noir, verso quenta 1'Académie de Vienne de 1876 a 1879. Alla ensuite a Munich et la il étudia encore deux années. Avec L. Dill, A. Lanehammer et F. von Uh.de 12 5 8' il fonda „Neu-Dachau" centre violet, verso avant-gardiste quelque peu analogue aux idéals de „Worpswede" mais s'occupant plus des valeurs des couleurs (voir A. Roessler, Neu-Dachau, Bielefeld 1905). Hoelzel, qui depuis 1905 commenca a faire des peintures abstraites, fut nommé professeur a 1'Académie de Stuttgart en 1906, fonction qu'il remplit jusqu'en 1919. Voir sur lui la publication de H. Hildebrandt, Adolf Hoelzel als Zeichner, Stuttgart 1923. Le docteur W. Hess prépare une édition des notes et pensees laissées par le peintre. La marqué se rencontre aussi en diverses couleurs. Dr. HOFFMANN (XXe siècle), médecin, Karlsruhe. — Dessins et estampes. Le docteur Hoffmann et sa femme possédèrent une collection de dessins et estampes provenant de la succession de 1'oncle de M"e Hoffmann, le peintre paysagiste karlsruhien Wilhelm Klose (1830 - 1914). Cet ensemble, comptant e.a. 184 dessins de Klose, 230 dessins de G. A Wallis et des estampes du XVJJ0 au XIXe siècle, de toutes écoles, fut offert par Mme Hoffmann a la „Staatliche Kunsthalle" de Karlsruhe (voir le n° 1602 au volume principal et au présent supplément) qui timbra toutes les feuilles de la marqué reproduite ci-contre. Dr. J. HOFMANN, Carlsbad et Vienne (Complément a Partiele n° 1264). La marqué reproduite existe aussi en bleu, sans le mot Wien et sans le rectangle; apposée au verso. VENTES: L 1922, 8 -12 mai, Leipzig (chez C. G. Boerner). Estampes anciennes et modernes de toutes les écoles. Catalogue avec introduction par Max Lehrs et portrait du collectionneur défunt. Dans 1'école italienne: Pollajuolo, Le Combat des hommes nus 42.000 M.; D. Campagnola, Le Berger et le guerrier 42.000 M., Paysage 10.500 M.; G. Campagnola, Jésus et la Samaritaine 22.000 M.; Pellegrino da San Daniele, La Puissance de 1'amour 130.000 M.; D. Beccafumi, Adoration des bergers 36.000 M.; A. Canaletto, La Tour de Malghera 20.000 M., Les Ecluses de Dolo 19.000 M., La Voüte a la lanterne 20.000 M.; G. B. Tiepolo, 1'Adoration 18.000 M. — Dans 1'école espagnole: La Tauromachie en 2° édition, de Goya, 50.000 M. — Ecole francaise: J. Duvet, Scènes de PApocalypse 33.000 M.—Ecole allemande: Bois anonyme du XVe siècle avec nois scènes de la vie de Saint Jean 70.000 M., autre feuille de la même série 40.000 M.; Schongauer, Le Christ devant le grand prêtre 82.000 M., Mise au tombeau 135.000 M., La Mort de Marie 52.000 M., Saint Michel 21.000 M.; Israël van Meckenen, Pilate se lavant les mains 27.000 M.; Dürer, Vierge a la noire 82.000 M., Saint Hubert 50.000 M., Saint Jéröme, de la collection Lanna, 170.000 M„ Les Armoiries au coq 42.000 M.; H. Baldung, Le Garcon d'écurie endormi 30.000 M.; L. Cranach, Saint Chrysostome 23.000 M., Saint Christophe 65.000 M., Saint Georges 33.000 M.; li. Lautensack, Paysage 28.000 M.; B. Beham, La Vierge a la fenêtre 51.000 M.; J. Binck, Madone aux chérubins 21.000 M. — Ecole des Pays-Bas: Lucas de Leyde, Conversion de Saint Paul 29.000 M.; IL Goltzius, Les Quatre paysages en clair-obscur 23.000 M.; W. Buytewech, Le Couple 30.000 M.; Rembrandt, La Petite résurrection 29.000 M., Le Christ sur la croix 21.000 M., Les Disciples d'Emmaüs 32.000 M., Mendiants a la porte d'une maison 24.000 M., Le Bouquet de bois, des collections RobertDumesnil et Strater, 56.000 M., Le Moulin de Rembrandt 42.000 M., Le Peseur d'or, de la collection Lanna, 30.000M.; A. van Ostade, Le Pêcheur 41.000 M.; A. van Dijck, Portrait de Vorsterman 23.000 M. H. 1924, 14-15 novembre, Leipzig (même direction). Série importante de Goya. Comme principaux prix (le mark s'étant redressé): Los Caprichos, première ou seconde édition (1799 ou 1803) 6300 M., La Tauromachie (première édition) 6200 M., Los Proverbios (édition de 1864) 900 M., Los Desastres de la Guerra (première édition de 1863) 4600 M., Le Garrot 1650 M., La Vieille se balancant 1150 M., Le Prisonnier 1300 M. H. D. HOLFELD (1804-1872), peintre, Paris. — Sur ses propres ouvrages. 12 6 5', rouge, recto, en bas a gauche Hippolyte Dominique Holfeld, né a Paris, fut élève de L. Hersent et d'Abel de Pujol. En 1822 ü entra a 1'Ecole des Beaux-Arts a Paris. B peignit des sujets religieux et des scènes d'histoire, de genre et des portraits; était archiviste de 1'Association des Peintres, Sculpteurs, fondée par le baron Taylor. La marqué imite sa signature et fut apposée sur ses dessins non signés, passés dans la vente ci-dessous. VENTE: 1872, 25-26 avril, Paris (dir. Dhios et George). Atelier du peintre. 25 Dessins, 63 estampes et 34 tableaux. T. von HÖRMANN (1840 - 1895), peintre. — Sur ses propres ceuvres de sa succession. THEOD. v. HÖRMANN'8 NACHLASS. 12 6 6", violet, coin inférieur droit Theodor von Hörmann, peintre fort estimé, né a Imst et décédé è Vienne, fut l'un des fondateurs de la „Secession" de Vienne. Sa succession fut dispersée en quatre ventes, 1'une en 1899, une autre en avril 1905 (voir ci-dessous), une encore en 1913, celle-ci ne comportant que des peintures (29 octobre et jours suivants, Vienne, direct. Wawra, n°* 243-301 du catalogue qui contient aussi une collection de miniatures et aquarelles d'autre provenance), la dernière en 1918 (none vente JJ). Le timbre reproduit fut fait a 1'occasion de la vente de 1905, il servit aussi pour marquer, au verso, les peintures de la vente de 1913. VENTES: L 1905, 19 avril, Vienne (direction Wawra). Vente comprenant aussi les successions des artistes Léopold Burger, Bernhard Fiedler et Hernia nn Burghart. Les ceuvres de Hörmann composent les n°* 1 - 50. JX 1918, 16 décembre, Vienne (chez Kende et Schidlof). Succession du maitre: 78 tableaux, 25 aquarelles et 36 dessins, pour la plupart portant la marqué. Puis une collection de tableaux, aquarelles et dessins anciens et modernes. 183 H — NOMS ET INSCRIPTIONS F. W. HOPE (1797 -1862), entomologiste, Oxford. — Estampes. Frederick William Hope, qui avait recu son éducation au Christ Church a Oxford, fut quelque temps pasteur a Frodesley, en Shropshire. Fortuné, il put réunir un ensemble important d'insectes, dont il fit don a 1'Université d'Oxford en 1849, et une collection d'estampes, 140.000 portraits gravés et 70.000 estampes topographiques, qu'il légua a la même Université en 1850. En 1924, ces estampes furent transférées de la Bodleian Library k 1'Ashmolean Museum (voir n° 2003). Sa veuve, sur les volontés de son mari, donna une bourse destinée a un conservateur de la collection de portraits. Hope avait fondé le „Hope Professorship" de zoölogie. „FONDAZIONE HORNE", Florence. — Dessins et estampes. Herbert Percy Horne (1864 - 1916), auteur, architecte et en premier lieu historiën d'art, né a Londres, se fixa a Florence en 1892. Dans cette ville il étudia a fond Part du quattrocento en Toscane, fouillant les archives, et notant sur des fiches, actuellement con- servées au musée Horne, le fruit de ses recherches. E écrivait dans des périodiques d'art anglais et italiens, son livre Sandro Botticelli, painter of Florence, publié a Londres en 1908, est le premier ouvrage fondamental sur ce maitre. En Angleterre et en Italië il achetait dans les ventes des tableaux, meubles, dessins, etc E habita a Florence un petit palais, attribué a Giuliano di Sangallo (1489), qu'il avait acheté en 1892, et oü tous ses trésors d'art étaient exposés pour orner sa demeure. E légua par testament le tout, palais et objets d'art, a la ville de Florence; ce legs est actuellement un musée publique. Dans les tableaux, 1'école florentine de la Renaissance est bien représentée. La collection comprend aussi des livres, des manuscrits a miniatures, des gravures et des dessins. Parmi ces derniers U faut citer un album de dessins de Salvator Rosa et un autre de G. B. Tiepolo, provenant de la Bibliothèque Beckford, puis encore des dessins attribués a Raphaël (e.a. la partie gauche de la lunette Justification du pape Léon III, peinte par Perino del Vaga an Vatican), J. Pontormo, Parmigiano, Zuccari, Rembrandt (étude de femme mie), Nicolas Poussin, Claude Lorrain, Rubens (copie d'après la vision d'Ezéchiel de Raphaël), Guardi et Romney. Au verso de chaque dessin sont inscrits le lieu, la date et le prix d'acquisition. Sous cette inscription figurent toujours les initiales H.P.H. -Voir le catalogue' illustré du musée par le comte Cario Gamba, paru a Florence en 1921 et Partiele ülustré de Arturo Jahn Rusconi dans le Connoisseur, LXm (mai 1922), pp. 3 - 13. *7 %/n v ** Marqué relevée sur une estampe J JlOl' Jf.A Watprlr,n 1266", plume A. HOUBIGANT. Cette marqué doit appartenir a un collectionneur francais de la fin du XVIII6 ou du commence- 1 2 6 6 e, noir, monture ment du XIXe siècle. On rencontre aussi des livres portant . un ex-libris au même nom. B semble que le personnage n'a pas de rapport avec la maison Houbigant, la célèbre parfumerie. Fr. HOUBRON, Paris (Complément a Partiele n° 1267). L'artiste est né en 1851. J. B. HOW (vers 1900), amateur américain. — Estampes. MUSEUM OF FINE ARTS MARIE-ANTOINETTE COLLECTION BEQUEST OF JOHN B.HOW N» BOX . 1267', brun. verso John Bird How forma une collection spécialisée, portraits et médailles concernant Marie-Antoinette, qu'il légua en 1916, en même temps qu'un fonds pour 1'installation, au „Museum of Fine Arts" de Boston (voir n° 282, complément). G. G. HUBBARD (1812- 1897), jurisconsulte, Washington. — Estampes anciennes. Voir pour cette collection au n° 677 de notre volume principal. Les lettres L.C. désignent la „Library of Congress", 1'institut qui a hérité de la collection Hubbard. 1267b bleu ou gris aussi a sec I. HUBER, Vienne, XLXe siècle. / 1285* Marqué anonyme, relevée au verso d'estampes de Jan Wierix. Dr. E. HANFSTAENGL, Munich (Com¬ plément a rarticle n 1286). De 1925 a 1933 le docteur Hanfstaengl fut directeur des collections municipales a Munich, de 1934 a 1939 de la National Galerie a Berlin. Depuis 1945 il est directeur en chef des collections de tableaux de 1'état bavarois k Munich. Sa propre collection comprend surtout des dessins des XVIII* et XTX* siècles, pour la plupart de 1'école allemande. Dans notre volume principal la marqué a été, par erreur, imprimée retournée. H. E. FTELD (1873 - 1922), New-York. — Estampes. ®Nous renvoyons pour cette marqué oü 1'On pourrait voir 1'initiale H dans un cartouche, mais qui est en réalité composée des initiales EHF, a Partiele rouge-violet n° 872» du présent volume, recto HERMANN - PAUL, Paris (Complément a Partiele n° 1288). Paul (Hermann René Georges), dit Hermann-Paul, était né a Paris en 1874 (pas 1865) et mourut en 1940. Fut un illustrateur fécond: La Danse Macabre, La Genèse le Dante, VUlon, Rabelais, Diderot puis, dans les modernes: T. Bernard, A Capus, Colette, A France, A. Hermant, M. Maeterlinck, P. Merimée, O. Mirbeau, H. de Montherlant, A de Musset. Collaboration au Figaro, La Revue Blanche, Courrier Francais, Cri de Paris. Estampes separees. Voir: Les Maitres Humorist es IX et Les Artistes du Livre, Hermann-Paul, par R. Geiger. 1293' Marqué non identifiée relevée sur un portrait gravé aUemand. H. BÜRKEL (1802 - 1869), peintre, Munich. — Sur ses propres ceuvres. _ Heinrich Bürkel, né a Pirmasens (Rheinpfalz), se fixa en 1824 a Munich Vs£2S' oü il étudia dans les musées les tableaux hollandais et flamands. Entre1293° pnt ensuite de longs voyages d'étude verso en Bavière et au Tyrol, puis, de 1831 k 1833, en Italië (Rome, Naples). Peignit de nombreux paysages animés de figures et de scènes de la vie populaire dans le goüt de Wouwermans, fort estimés de son temps. H. BRODHURST, Mansfield (Complément a Partiele n° 1296). La collection Brodhurst était préparée pour passer en vente k Londres vers 1883 ou 1884, mais elle fut achetée a 1'amiable par les marchands Danlos fils et Delisle, par 1'intermédiaire de la maison Colnaghi, et la vente n'eut pas lieu. HTLGROVE COX, pasteur a Watlington (Oxford). — Dessins et estampes. L'ensemble des dessins et eaux-fortes (ftC) de Rembrandt que possédait cet ama— «mr avait été réuni nar feu le général 12 9 8 * Sir HUgrove Turner, K.C3. violet, verso VENTE: 1922, 8 mars, Londres (chez Sotheby). 83 Eaux-fortes et 9 dessins de Rembrandt et de son école. Cette marqué figurait sur des /J/pQ l/y/ estampes anciennes conservées JJ/tjO /o o dans un album provenant de la collection de E. A Philips, 129 9» Cobham (Surrey), vendue a niume Londres chez Robinson & Fischer le 27 juillet 1933. Marqué rencontrée sur un dessin HD de Daumier, signé. Elle offre les rp»Q initiales du maitre a qui, pourtant, v-—^ juême les specialistes ne connaissent 13 0 0» pas de timbre, et est probablement plus recto grande que notre reproduction. Peutêtre apposée par un collectionneur. H. DESTAILLEUR (1822- 1893), architecte, Paris. — Dessins et estampes. Ces paraphes, qu'on rencontre _ sur des dessins anciens, surtout d'ornements, sont de la main du collectionneur Henri Destailleur, (voir n° 740). 1290" Paraphe manuscrit, k la plume, non identifié, relevé sur des estampes de Callot. 1 303* H. Baron de TRIQUETT, Paris (Complément a Partiele n° 1304). Henri Joseph Francois, Baron de TriquetL sur qui A. Leroy a publié une monographie parue a Orléans en 1894, naquit en 1804 et non en 1802. 186 HEB HF (kEc) H. E. BUNBURY (Complément è Partiele n° 1305). Citons encore la vente, anonyme, de sa collection numtsmatique chez Sotheby a Londres, 27 mars 1854, et celle, après son décès, de sa collection de tableaux anciens et modernes, le 8 mai 1860, chez Phillips a Londres (vente composée). H. E. CROSS (1856- 1910), peintre paysagiste et sculpteur, Paris. — Sur ses propres dessins. Henri Edmond Cross, né a Douai, se fixa en 1876 a Paris, oü il devint un V ^/ ces premiers neo-impressionnistes; on ie reconnait surtout par sa technique 13 05» pointilliste. Maurice Denis était son rouge, recto ^ l9Q% a 1908 .^««nia en itaüe. Lucie Coustuner lui a consacré une monographie (1932, collection ATusies wouveaux"). Des nombreuses expositions de ses ceuvres citons l'exposition rétrospective oTavril 1937 (Paris, Galerie Bernheim-Jeune) catal. avec réimpression de la préface, par Mauricè Denis, d'une précédente exposition, même galerie Son portrait, dessiné par Maximilien Luce, figurait a cette exposition (n° 56 du catalogue). Théo van Kysselberghe en a peint un autre. E existe une seconde marqué, en noir, imitant sa signature en toutes lettres (voir n° 469*). VENTES: I. 1909, 23 janvier, Paris (expert L. Delteü). Seulement des ceuvres de l'artiste même: peintures a la cire et A 1'huile, 8 n°»; cires en reliëf, terres cuites, patés de verre, bronzes, grès, platre 14 n°»aquarelles 5 n°»; dessins (crayons et fusains, k la' plume, sanguines ou rehaussés) 65 n05. II. 1921, 28 octobre, Paris (experts J. et G. Bernheim-Jeune). Vente de 1'atelier, organisée par Fénéon (notre n° 924»). En tête du catalogue, pièces de vers de Henri de Régnier et de John-Antoine «au, et prefaces déja parues aux catalogues des exposiüons antérieures de 1904 (par E. Verhaeren) et de 1910 (par Maurice Denis). Seulement des ceuvres de Cross. Peintures, 68 n«, aquarelles et dessins 83 nM, estampes 1 n°. «"t"<»reues et J. H. EBERTS, Paris (Complément a Partiele n° 1306). L H. Eberts a tenu une place en vue dans le monde parisien des arts et de la curiosité pendant une trentame dannees, de 1756 a 1789. Fréquentant les ateliers d artistes, les salles de ventes et les théatres u ^uuumi, pour son propre compte et pour celui d amateurs étrangers, dont il était Pagent. II fut aussi éditeur d estampes gravées d'après des tableaux ou des dessins de sa collection. J. H. Eberts fut 1'inventeur du meuble dit PAthénienne. Voir 1'étude d'Emile Gaze"5 ** Beaux-Arts, 6" période, <1|32iPP„ 112 -122- *°n Père. Philippel Jacques Eberts, AHemand (et non pas Suisse, comme ie dit notre volume principal), avait obtenu Ie droit de bourgeoisie A Strasbourg par son mariage, en 1723 avec la fille d'un négociant de cette ville. Quant a' lui, on le trouve installé A Paris comme banquier place des VKtorres, k partir de 1756. — Voir encorè sur Eberts, qui fut surtout écrivain, 1'étude de Dacier sur Freudeberg dans le Bulletin de la Société de l Histoire de l Art francais, 1949, Paris 1950, article auquel nous avons emprunté les données ci-dessus H. E. STOEHR, fabricant d'étoffes américain. — Estampes modernes. ///z> 1181,5 E- Stoehr, mort vers 1917, \//y>7) posséda une collection d'estampes _y dans laquelle plusieurs grands maitres étaient représentés, comme 13 0 6 » Millet, Rodin, Zorn, Klinger, Menviolet, verso zei, Liebermann, Kollwitz et autres. H. FLEISCHHAUER (mort en 1930), homme de loi, Stuttgart. — Dessins anciens et modernes. Hugo Fleischhauer, appartenant A une ancienne familie hessoise de Stuttgart, jouissait d'une excellente ré- DUtation de inrkrnnciilt» 1306» carrière comme „Oberlandesgerichtsbleu foncé rat"' s'mtéressant vivement aux beauxou noir ^Its' u entreprit souvent des voyages, verso surtout a Paris, d'oü il rapporta de nombreux dessins, et a Rome. Comme wie -,,rranciens' 11 Préférait les Italiens du XVI au XVIIF siècle, et comme modernes surtout les Francais; de Pu vis de Chavannes il possédait quelques grands cartons et parmi ses tableaux se trouvait un Christ, en buste, de Manet; acheta toujours selon ses propres goüts et le résultat fut une collection plutöt mélangée et de qualité inégale. B menait une vie assez retirée de célibataire, la défaite de 1918 le changea presque en hermite. En 1926 le Cabinet d'Estampes de Stuttgart organisa une exposition de dessins anciens sous le tin» „Von Titian bis Goya" appartenant a la coUection Fleischhauer (mentionnée dans Der Cicerone, mai 19761 A ta m*** j. Ia collection passa d'abord a sa sceur puis a la fille unique de celle-ci, M™e Erica Dahr, qui vit k Oslo, en Norvege. Elle semble avoir hérité en même temps du gout de son oncle. Une partie fut réalisée, après la mort de l'amateur, dans une vente composée, pein- ÏÏrfÜ-e\dessins' 1931' 10 ivaUet' Munich (chez Hugo Helbing). Presque uniquement oeuvres de maitres allemands modernes (95 n°» de dessins): Feuerbach, von Schwind, Stuck, e.a. Prix modestes. H. FÜSSLI, Londres (Complément è Partiele n° 1307). Füssli a, ces dernières années, beaucoup retenu 1 attennon de nombreux érudits. Quelques expositions JioP^n-eS k Zllricn (1926 et 1941> et 4 Londres (1950) lui ont été consacrées, avec catalogues bien documentés. Son carnet de dessins de Rome a été publié a Zürich en 1942, tandis que W. Muschg a publie les lettres de notre artiste (Bale 1942). Citons encore les études de Paul Ganz sur les dessins du maitre (Berne 1947), puis: Ruthven Todd, Tracks in the Snow (Londres 1947), Nicolas Powell, The drawings of Henry Fuseli (Londres 1951) et Eudo C. Mason, The Mind of Henry Fuseli (Londres 1951). H. G. FRENCH (1872- 1942), gros industriel, Ctecinnati (Etats-Unis). — Estampes. Herbert Greer French, de la Procter & Gamble Company, fut collectionneur passionné d'estampes. B fit ses emoes a ï umversite de Chicago, mais 13 0 7» les arrêta, sur les instances de William Cooper Procter, pour entrer dans la firme citée plus haut. C'est après 1920 qu'ü se mit a 187 HF HHD collectionner; il parvint a constttuer un ensemble trés représentatif, surtout pour les maitres anciens, oü brillent plusieurs pièces capitales en superbes épreuves. Bienfaiteur du musée de Cmcmnati, il y fit construire une aile spéciale, connue sous le nom de French Wing, oü 1'on organise des expositions. La plus importante exposition de sa collection eut lieu en septembre 1941; elle comprenait prés de 300 estampes choisies parmi les quelques milhers quü avait réunis. H a légué au musée de Oncinnati toute sa collection, ses livres sur les arts graphiques et, pour les besoins de la „section" estampes, un fonds de 100000 dollars. Voir le catalogue de \ Exhibition of Prints of the 15*. 16*. 17th and 18* centunes from the collection of Herbert Greer French, en 1941, dans le musée de Cincinnati. U 0 li U\H Marnues non identifiées, 'At/I* <.'0/l relevées sur des dessins 13 07* 1307" anciens de bonne qualité. violet, recto J. GOLDSCHE (mort en 1953), avocat, Berlin. — Dessins anciens. Johannes Goldsche fut membre de %J$y la Commission du Cabinet des EstamPdj"7 pes des Musées de 1'État. JJ possédait, outre sa collection de dessins, quelques 1310" tableaux anciens. Entte 1947 environ violet, verso et 1953, l'ensemble fut dispersé et la plus grande partie acquise par le docteur W. Beek a Berlin (voir 1'article 2603*-* dans le présent volume). La marqué a été trés souvent grattée. Dr. HjXLIG, Leipzig (Complément a 1'article n° 1312). La première vente de la collection de feu le docteur Christoph Gottfried Hiüig eut lieu a Leipzig le 28 avril 1845 (chez Ferdinand Foerster). Elle contenait 33 estampes de Gius. Longhi, 34 de R. Morghen et 148 de J. A. Klein, puis 91 dessins de maitres des XVTIP et XIX* siècles. Deuxième vente, k Leipzig, 26 mai et jours suivants, 1862 (chez Engel): 97 tableaux anciens et modernes et 44 estampes. fesseur au „Slade School" en 1885. Von Herkomer, qui a aussi sculpté et exécuté des émaux, se montra toujours trés intéressé dans les différents procédés des arts graphiques. B a inventé quelques techniques qui apportaient des améliorations. Sur ce sujet il a publié des articles et un livre A certain phase of lithography. B est aussi le compositeur de quelques opéras romantiques qu'il fit jouer dans son théatre privé k Bushey. B mourut a Budleigh-Salterton. Voir sur lui le livre de A. L. Baldry, Hubert von Herkomer, R. A., A study and a biography, Londres 1901. On trouve quelquefois ses initiales sur des estampes d'artistes contemporains et on en conclut qu'il a possédé une collection de ce genre. MUe HLLL, Nottingham (Angleterre). — Dessins anciens et modernes. w v Mademoiselle HUI possédait une 1Y Y' collection de dessins qui fut dispersée \\&ï\ dans la vente ci-dessous. a k La marqué figure sur les dessins , , , c mêmes et quelquefois sur les montures; 1313 parfois elle a été apposée a 1'envers et noir k bouclé du milieu semble alors être la lettre p. VENTE: 1924, 29 juillet, Londres (chez Sotheby). 41 N°" de dessins anciens et demi-modernes de maitres anglais, italiens et néerlandais, dont quatre attribués a Rembrandt. (hom) 1313* Marqué non identifiée relevée sur une aquarelle hollandaise du XIX* siècle. Sir H. von HERKOMER (1849 - 1914), peintre-graveur, compositeur, auteur, Bushey (Angleterre). — Estampes. Hubert von Herkomer, né k Waal ia . 44 (Bavière), pays oü il aimait revenir rT ' ' souvent, fréquenta les Écoles des n1,k Beaux-Arts de Southampton et Munich, ensuite le „South Kensington School" k Londres. Fut naturalisé Anglais. Ses débuts de carrière furent difficiles, mais après son entrée au „Graphic", il fut estimé de plus en plus et il devint vers 1875 l'un des portraitistes les plus recherchés de son temps; toutes les célébrités ont posé devant lui, pourtant sans résultats artistiques bien remarquables. En 1883 il fonda le „Herkomer School" k Bushey, pres de Londres, dont il fut le directeur jusqu' a 1904. Nommé Pro- H. HÖHN (lre moitié du XXe siècle), marchand d'art, Bayreuth. — Estampes anciennes et modernes. @Hans Höhn avait réuni, au cours de sa vie d'affaires, une collection d'estampes qui fut donnée en 1946 par sa veuve a Philipp Terlinden (voir n° 1317» 2114 °). violet clair. verso H. R. M. HOWARD, Londres et Cortington, Wiltshire (Complément a 1'article n° 1318). Henry Ralph Mowbray Howard changea en 1950 ~, „„ h Hnwnrd-Snevd. S'étant toujours intéressé a 1'ceuvre de Hollar, il aida son ami Sur Owen Morshead, bibliothécaire de Windsor Castle, dans le classement des feuilles de ce maitre conservées a la bibliothèque. B avait 1'intentaon de faire une nouvelle édition du catalogue de Hollar par Parthey et avait déja rassemblé des notes importantes. Sa veuve fit don de ce fichier au British Museum. II semble avoir collectionné des portraits de la célèbre familie Howard et des estampes modernes, le tout presque entièrement dispersé avant 1936 VENTE: H. 1926, 19 - 20 juillet, Londres (chez Sotheby). 30 Eaux-fortes d'Andrew Geddes. H. D. HOLLOWAY (lre moitié du XXe siècle), Américain. — Estampes. Harry D. Holloway a réuni une |ü| collection de céramiques, bronzes, émaux, etc., qui fuLdispersée dans une 1319 * vente sous la direction de Parke-Bernet, noir recto * New-York, le 9 décembre 1939. B posséda aussi une collection d'estampes modernes, qui — combinée avec d'autres provenances — passa dans une vente a New-York (même direction) le 14 décembre 1939. 188 HJ HL H. EV1BERT, Paris (Complément a Partiele n° 1323). Ajoutons que la marqué est de couleur violette et apposée au verso des feuilles. Marqué non identifiée, relevée sur un faux dessin d'Ingres; apposée en bleu, recto. 1325» plume, recto 1'identifier avec le Francfort s/1 M. Monogramme de possesseur relevé sur des dessins signés de divers peintres-verriers suisses du XVP5 siècle. II s'agit d'un artiste du temps, qui rassemblait de ces feuilles pour son propre usage. On a voulu peintre-verrier Hans Fetter de Marqué anonyme, peut-être autrichienne, relevée sur un dessin de I. van Lintelo. Elle est écrite 4 1'encre brune, au recto. .^mSTHALLE'', Hambourg (Complément a Partiele n° 1328). Les collections mêmes de la Kunsthalle de Hambourg n'ont pas souffert pendant la deuxième guerre mondiale; par contre les batiments, entre autres la grande salie du Cabinet des Estampes, furent fortement endommagés. Pendant le regime nazi 1400 feuilles, désignées comme art dégénéré („Entartete Kunst") furent vendues, ainsi que 84 tableaux dont des chefs-d'oeuvre de Renoir, Degas, Picasso, Liebermann et Kokoschka. Le conservateur actuel du Cabinet des Estampes est le docteur Wolf Stubbe. Gustav Pauli, 1'ancien directeur du musée, publia une belle série de reproductions des meilleurs dessins: Zeichnungen alter Meister in der Kunsthalle zu Hamburg, I-HI (Francfort s/lM. 1924- 1927); voir aussi W. L. Schreiber, Holz-, Metallschnitte und Kupferstiche aus der Kunsthalle in Hamburg, Strasbourg 1928 et Jahrbuch der Hamburger Kunstsammlungen H (1952). VENTE: H. 1927, 3 - 4 mai, Leipzig (direction C. G. Boerner). Doublés du Cabinet des Estampes de la „Kunsthalle", par Dürer, L. de Leyde, Lievens, A. van Ostade et Rembrandt. Vente combinée avec celle de la collection du comte Herberstein. Th^ Marqué non identifiée, relevée sur un dessin secondaire du milieu du 13 2 8» XTX6 siècle. A. H. LEMONMER (1794- 1871), avocat, Rouen et Paris. — Dessins. André Hippolyte Lemonnier, fils du peintre Anicet Charles Gabriel Lemonnier (1743 - 1824), forma une collection de tableaux qui fut acquise par le musée de Rouen en 1822. II fit don au même institut, en 1868, de 8 tableaux et d'une centaine de dessins comprenant des feuilles de maitres francais, surtout du XVJJJ» siècle (Fragonard, Greuze, © 1330» bleu, recto Guérin, J. B. Huet, A Ch. G. Lemonnier, H. Robert), quelques italiens (un dessin attribué 4 A. del Sarto et un du Guerchin) et quelques hollandais (une feuille d'esquisses de Rembrandt). Voir le catalogue du musée de 1890. Malheureusement une notable partie de cet ensemble fut dis traite, par 1'incurie de certains fonctionnaires. On a supposé que cette marqué n° 1331, déja reproduite au volume principal, était celle de Henri Loedel. Le style du cachet ressemble beaucoup a notre n° 1334b. Pour plus de renseignements voir 4 ce numéro. Marqué non identifiée relevée sur la monture d'un bois de Dürer. Elle offre, au milieu, les lettres H.L. en monogramme et, dans le haut, deux mots de chacun six lettres, illisibles. Parait dater de la première moitié du XIX* siècle. Les traits et inscriptions sont ménagés en blanc sur fond bleu. 1334» blanc sur bleu recto monture H. B. LOEDEL (1798 - 1861), graveur, xylographe et écrivain, Gosttingue. — Estampes. Hetnrich Burkhart Loedel, né a Ha mein, se fixa en 1819 a Gcettingue et recut des lecons de dessin de C. Oesterley. Se spécialisa dans la gravure ciir kntc .t „.-o,,o A „ Ui 13 3 4" beaucoup de dessins de Ludwig Rich4 sec ter et d'autres maitres, anciens et modernes. II était graveur de 1'Université de Gcettingue. II a écrit Hans Holbein, Todtentanz, Cologne 1849 et Kleine Beitrage zur Kunstgeschichte, Cologne 1857. Voir d'autres marqués qui lui sont attribuées, n°» 1331 et 1692»'b. VENTE: 1862, 24 novembre et jours suivants, Leipzig (chez Rudolph Weigel). Vente combinée avec celle de la collection H. W. F. von Feilitzsch. Eaux-fortes, gravures au burin et sur bois et dessins. LANDAU FTNALY (miüeu du XX» siècle), Florence et Paris. — Estampes. Le véritable formateur de la „Collection Landau Finaly", dont une partie fut dispersée sous ce titre dans la vente dont compte rendu ci-dessous, est le baron Hor ace de Landau, né 4 Odessa en 1824, mort 4 Florence en 1903. II a fait sa carrière 4 la banque Rothschild; rempereur d'Autriche lui conféra le titre de baron. H. de Landau s'installa 4 Florence en 1866, dans une propriété 1334" étiquette en noir, montures 189 HL HN achetée aux Rothschild, et acquise 1'année précédente de Lord Normanby, ambassadeur _d'Angleterre en Italië, propriété située a la sortie même de Florence, route nationale conduisant a Bologne. Dès son arrivée a Florence, il commenca a constituer ses collections. S'intéressa surtout a sa bibliothèque qui, è. sa mort, comprenait 22.000 manuscrits et 66.000 imprimés dont un nombre important d'incunables. Une partie importante fut dispersée dans trois ventes chez Sotheby a Londres les 12 -13 jvillet 1948, les 17 - 18 octobre et le 31 octobre 1949. Une autre partie passa en vente a Genève en 1948 et a Zurich les 13 - 16 octobre de la même année. II laissait également un peu plus de 10.000 gravures. Resté célibataire il légua a sa nièce, M™" Hugo Finaly, sa propriété de Florence et ses collections. Son oeuvre principale est la rédaction du catalogue de sa bibliothèque. Le gros de la collection d'estampes reste en possession de la familie aFlorence. Les n°* qui figurent sur les étiquettes, en dessous du monogramme, ne sont pas les n°* de la vente ci-dessous, mais des n°* de la collection même, probablement d'un inventaire. . VENTE: 1952, 20 juin, Paris (expert M. Rousseau). Trés belles estampes anciennes du XVTf5 au XDC" siècle: Paysages, Portraits, Vues. 217 N°". Principaux-prix: Bonnet (L. Marin), Louis-StanislasXavier de France ...,2* état, 32.000 fr.; d'apr. A. Borel, Les Dons imprudents et Le Retour a la vertu 46.000 fr.; Chardin 8 nos, de 4000 a 14.000 fr.; Debucourt, Le Compliment ou la matinee du jour de 1'an, 4e état, et le pendant, 3" état, 28.000 tr.; L'Oiseau privé 25.100 fr.; Goya, 4 n°* dont Le Garotté, lr état, 60.000 fr.; J. B. Huet, L'Amant pressant et La Déclaration, 62.000 fr.; Janinet, 8 n°" dont L'Aveu dtfficile, et La Déclaration, d'après Lavreince, chacun 31.000 fr.; Jazet, La Promenade dü Jardin Turc 25.000 fr.; L. Le Coeur, Serment fédératif du 14 juillet 1790 et Bal de la Bastille 36.000 fr.; J. B. Mallet, L'Education du chevalier de Faublas ... et le pendant, Déguisement... 45.000 fr.-; réunion de 12 marines publiées par J. Boydell, entre 1748 et 1751, d'après R. Short, 150.000 fr.; N. F. Regnault, Le Lever, avec Fadresse du graveur, 25.000 fr.; C. Vernet, Le Cheval effrayé par la foudre, et Chasseur égaré, avant le titre, 36.000 fr.; Taunay, Noce de village, etc. (la suite des 4 pl.), sans les armoiries, 88.000 fr.; van Gorp, Le Déjeuner de Fanfan, avant lettre, et Ah qu'il est joli 25.000 fr. — Produit 1.898.550 fr. L. H. PHILIPPI, Hambourg (Complément è Partiele n° 1333). VENTE: II. 1909, 2 décembre et jours suivants (chez Rudolph Lepke). Vente composée, entre autres la succession de L. H. Philippi. Estampes et dessins anciens et modernes. La partie Philippi comprenait les 176 premiers numéros. H. LEMPERTZ Sr. Cologne (Complément a Partiele n° 1337). Aux ventes mentionnées dans none volume principal il faut ajouter, comme antérieure, celle faite a Cologne les 19-25 janvier 1905 (même direction), comprenant 3030 n°* d'estampes, dont beaucoup de portraits gravés, des incunables de la gravure en manière noire et des gravures sur bois. Puis: XII. 1908, 1-4 juillet (même direction). Gravures au burin, vues de villes, portraits. XIII. 1909, 26 - 28 mai (même direction). Dessins et aquarelles (deuxième partie). Vente combinée avec d'autres provenances. H. de TOULOUSE - LAUTREC, Paris (Complément a Partiele n° 1338). En 1929, sur Pinitiative de Maurice Joyant, ami de l'artiste, fut fondée la Société des Amis du Musée d'Albi (Tarn), ville natale de Lautrec, institut qui possède un trés riche ensemble de ses oeuvres: peintures, dessins, lithographies. Citons, des nombreux ouvrages consacrés au maitre, ceux de Joyant, en 2 volumes, Paris 1926 - 27 (avec catalogue de 1'oeuvre) et de Gotthard Jedlicka, Zurich, 1943. H. MANSFTELD, New-York (Complément a Partiele n° 1342). Cet amateur, mort en 1938, avait collectionné, en plus des estampes modernes, des objets d'art du Japon qu'il donna en 1936 au Metropolitan Museum a New-York. C'était le plus riche ensemble d'art japonais jamais possédé par un particulier aux Etats-Unis. Voir dans Art Digest, septembre 1938, pp. 12 - 22, une étude sur ce collectionneur. H. MARIGNANE (né en 1921), homme d'affaires, Paris et Menton. — Dessins Hubert Marignane, fils de Maurice (none n° 1872), a recu de son père le gofit des dessins auxquels il consacré ses heures de liberté, en marge de ses occupations professionnelles. 1343 __ Monogramme relevé sur un des- T--f[~*) sin pour vit rail suisse et apparteJi I I S nant probablement a un peintreverrier du XVIe ou du XVH» 13 4 3» siècle qui collectionnait ces projets plume. recto pour son propre usage. MDe H. M. LATHAM, vit a Londres. — Estampes. M"" H. Marjorie Latham s'est touLrS/1 jours occupée de recherches dans le l| domaine artistique, historique et lit- 1343c téraire et a une grande expérience dans les travaux de classement et rédaction plume (je catalogues. Elle collectionné des verso estampes anciennes et possède surtout des portraits gravés en manière noire de la première période et une belle série de paysages et de portraits par Hollar. H. NEUERBURG (né en 1883), Cologne. — Estampes. Heinrich Neuerburg est un des fon1ÏÏ dateurs et propriétaires de la fabrique (~ya*\ de cigarettes „Haus Neuerburg". DeVa J Puis 1945 il collectionné des estampes « modernes, de 1890 a maintenant. Le 1344" professeur H. Schnitzler est son cona sec seiller. La marqué représenté le blason de Neuerburg avec un buisson de tabac. NÜSCHELER le vieux et le jeune, Zürich (Complément aux articles nos 1345 et 1346). Heinrich Nüscheler, mort en 1611 (et non 1616), a laissé un oeuvre considérable. Son fils Hans Jacob I 190 HO HR Nüscheler fut le verrier le plus important de son temps a Zurich et le principal représentant du style maniéré et bigarré. Le monogramme reproduit sous le n° 1346, celui de Hans Jacob, se rencontre aussi manuscrit, parfois accompagné d'une date, par exemple 1614. Henry OPPENHEIMER, Londres (Complément a Partiele n° 1351). Cet amateur, mort en 1932, était un collectionneur de grande allure. II ne se borna point aux dessins, mais rechercha en outre les bronzes, les médailles de la Renaissance et les antiquités de la période clas- siaue. Fut l'un des nre.miprs mpmhwi H„ N«t™«i Art Collections Fund" a Londres, ainsi que du ..Burlington Fine Arts Club". Depuis son achat d'une partie de la collection Heseltine, fl avait augmenté son ensemble de dessins par des achats importants dans les ventes Lansdowne, Northwick, Pembroke et Poynter. La „Vasari Society'' a consacré k ses trésors un fascicule spécial (Oxford, 1921). Voir sur lui 1'article de Charles Holmes dans The Studio de septembre 1936, pp. 115-134 (avec 50 reproductions de dessins anciens). Malheureusement lors de la vente de 1936, on a omis d'apposer le cachet sur les dessins. Comme les feuilles de cette collection ne sont donc pas reconnaissables par la marqué, nous nous sommes dispensé d'un compte rendu détaillé des ventes qui eurent lieu chez Christie en 1936, les 10 -14 juillet (dessins) et les 20-21 juillet (estampes). H. PAULI - HIRSCH (1864 - 1940), femmepeintre et graveur, et G. V. PAULI (1855 1935), peintre. — Sur leurs propres ceuvres. I I r\ Marqué apposée a 1'occasion de la J—J p vente de Ia succession de ces deux ' * * artistes suédois pour qui nous ren- 13 51» voyons au n° 2014f. Elle existe en deux autres oimensions, plus grandes (haurouge teur 12"™ et 7mm). Ph. HERMANN (né en 1899), Karlsruhe. — Dessins anciens. A> Philipp Hermann, né a Karlsruhe, y Ti , exerce Ia profession de restaurateur de " t* tableaux. Sa collection est composée de 11 e ■> a dessins allemands et italiens du XVnr* i ó 3 i siècle, rouge, recto Jonkheer Mr. W. A. BEELAERTS van BLOKLAND, Wassenaar (Complément a Partiele n° 1353). L'amateur mourut en 1935. La collection reste mtégralement dans les mains de ses héritiers. C. H. PILLE (1844 - 1897), peintre-graveur, Paris. — Sur ses propres oeuvres. (f | Pj Autre marqué de Charles Henri ^- ' Pflle pour qui nous renvoyons a notre 13 5 3» n° 2029b. rouge, recto 1 1353» Marqué non identifiée, relevée sur un dessin de Dürer. 13 5 6», plume, recto Paraphe non identifié rencontré sur un dessin du XVP siècle, d'un peintre-verrier suisse. La mentton „n° 74" fait croire qu'il s'agit non d'une signature d'artiste, mais d'une marqué de possession, de la main d'un collectionneur. Jft; Marqué restée non identifiée, relevée 1 3*s» sur un dessin du XVII" siècle; elle J parait être du dernier tiers du XDP a Ia plume siècle recto Mr» Nous renvoyons pour cette marqué, VJU^. classée ici sous H.R., au n° 1516* du r présent volume, paree qu'elle offre en bleu, recto réalité les lettres J.R. H. ROSSIER, Vevey (Complément a Partiele n° 1357). Après la mort de 1'amateur. en 1098 sa ™iwt;n„ fut partagée entre ses trois fils et sa fille. Le fils aïné, Benjamin Rossier, habitant a Villard prés Vevey,' recut les estampes de van Schuppen et Masson. Le docteur Alfred Rossier, a Vevey, eut les estampes de Dürer, Callot et Drevet, tandis que le troisième lot, comprenant e.a. des lithographies de Géricault, des eaux-fortes de Stefano della Bella et des gravures de 1'iconographie de van Dijck, devint la propriété du troisième fils, Albert Rossier, banquier a Paris (voir n 168°). Les beaux portraits gravés par Robert Nanteuil et Jean Morin échurent a Madame KoechlinRossier, a Villard-sur-Blonay et son mari (voir H. RIVIÈRE, Paris (Complément a Partiele n° 1359). Henri Rivière décéda en 1951. B ne travaillait plus depuis novembre 1944, sa vue étant devenue défectueuse. Toujours adonné a la poésie, elle devenait sa grande distraction. B termina en 1949 ses mémoires destinés a être publiés par Floury sous le titre Les détours du chemin. Souvenirs, not es et croquis. Projetait aussi une édition de ses poésies. Parmi ses publications il faut citer encore Les dessins de Degas reproduits en facsimilé, paru k Paris et New-York en 1922 et 1923. Ces fac-similés sont tellement fidèles et trompeurs, qu'il les a marqués d'un timbre sec, avec un iris (son emblème), pour empêcher la fraude et les erreurs. Sa publication sur Ia Céramique Musulmane (parue en 1914) et celle sur Ia Céramique d'Extrême-Orient (parue en 1923) sont remarquables pour les reproductions en couleurs et par le goüt artistique qui a présidé a leur arrangement. B dirigeait aussi la publication des Accroissements du Louvre, entreprise par Demotte après la première guerre mondiale (trois volumes parus; publication arrêtée par la mort de Demotte). Citons encore de lui Documents d'art chinois de Ia collection Osvald Sirén, para k Paris et Bruxelles en 1925. . Rivière apporta toujours beaucoup de soin au tirage de ses estampes. Par exemple, pour ses gra- 191 HRF HS vures sur bois imprimées en couleurs, il n employait que du papier soigneusement préparé par lui a l alun et a la colle de poisson. La couleur pénétrait dans le papier. Ce procédé rappelle celui dUayashi. Ses cachets ont été dessinés par Georges Auriol, a qui sont dus aussi les earactères typographiques de ses livres II légua a différents instituts, en écrivant au verso des cadres ou des pièces les noms des béneficiaires, des auvres de lui-même ou qu'il avait collectionnées. Par exemple, a divers musees provinciaux ses propres aquarelles ou dessins representant des lieux de leur région, a Carnavalet et au Petit-Palais des feuilles sur Paris, au Louvre un dessin de Degas, deux de Rodin, une miniature italienne, etc, au musee uuimei un unpoiuuii ensemble de pièces d'Extrême-Orient (estampes et dessins), au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale, une riche série de ses bois en couleurs et de ses autres estampes. Ces feuilles léguees ne portent en général pas ses marqués, qui sont toujours en rouge. Vers 1930 il en adopta une plus petite qui figure aussi sur ses aquarelles et dessins. Les grandes marqués se trouvent généralement sur ses bois et eaux-fortes. VENTE: 1953, 26 - 27 octobre, Paris (experts Portier frères). Art japonais. La première vacation consacrée aux estampes de la collection Rivière, en général pièces importantes mais condition imparfaite. Citons: Sharakou, L'Acteur Otani Tokiji 128.000 fr.; Utamaro, Jeune femme se peignant 40 000 fr., La Courtisane Seyama 37.100 fr.; Kiyonaga, Minamoto rend visite a la belle Gomrihime 38.500 fr., Touristes se reposant sur la plage 48.000 fr. Le second jour de vente pour des objets d'art d'autres provenances. Monogramme relevé sur des desX-fK C sins de vitraux suisses. B s'agit d'un 1 * X " collectionneur du XVP ou du XVH» 13 62* siècle, peut-être peintre-verrier lui- meme, qui rassemumu i-eo «umw Dr.H.FLEISCHER, (XX« siècle), |Tn mcuciau, vu a uciiiii. — i^j,»»^ « fc pes et dessins de maitres anciens. 1362" r bleu, verso Marqué non identifiée, rencontrée sur des estampes anciennes. 13 6 2 c, verso u Marqué non identifiée vue en bleu HKl foncé, verso. Peut-être faut-il lire ficti HRF et appartient-elle au Dr. H. 1362 Fleischer (n° 1362*). Paraphe relevé sur un dessin de vitrail, signé, d'un artiste suisse du XVF siècle. / h C I II appartient sans doute a un colH\0 ( m/ lectionneur du temps, peut-être I peintre-verrier lui-même, qui ras- 1 3 6 2 * semblait ces feuilles pour son propre recto, plume usage. Sir Hans SLOANE, Londres (Complément a Tarticle n° 1363). Le n° de mars 1953 du British Museum Quarterly, XVIII, I, contient quelques articles consacrés a notre collectionneur. En 1954 parut a Londres, par E. St. John Brooks, Sir Hans Sloane, the great collector and his circle. H. M. SWOPE (1883 - 1939), industriel, plus tard marchand d'art, St. Louis, puis NewYork. — Estampes anciennes et modernes. Horace M. Swope, qui avait fait ses H. 5. études a la Harvard University, fut 13 6 4 a envoyé en Europe par la Croix rouge . . , pendant la première guerre mondiale, ou bron D vécut ensuite a St. Louis, oü il dirigea la Swope Shoe Company, et y fut, de 1931 a 1938, membre du conseil du City Art Museum. En 1936 ü quitta St. Louis pour se fixer a New-York oü, cédant a son penchant pour les estampes, il s'associa d'abord avec la maison Frederick Keppel & C°, puis entra dans la Marie Hamman Gallery. Comme collectionneur ü préféra H'ühm-H lr* pxtamnes anciennes, mais Plus tard. fl s'intéressa de plus en plus a Part francais moderne. Légua son importante série de gravures sur bois en clair-obscur au Fogg Art Museum de Cambridge (Mass.) et ses auttes estampes anciennes et modernes (Pollajuolo, Dürer, Lucas de Leyde, Canaletto, Daumier, Bonington, Isabey, Toulouse-Lautrec, etc) au City Art Museum de St. Louis. Voir sur ce dernier legs le bulletin du musée, XXV, n° 3 (juillet 1940), pp. 31 -36. La marqué se ttouve surtout sur les montures; en voir une autre n° 2368". Dr. H. W. SLNGER (né en 1867), historiën d'art, Dresde. — Estampes. _ Le professeur Hans Wolfgang Singer, né a New-Yoric de parents auemanus, fc étudia en 1891, a 1'Université de Leip1364 zig, la littérature anglaise et 1'histoire noir, verso de 1'art. Attaché depuis la même année au Cabinet des Estampes a Dresde, il en devint plus tard le conservateur. Forma en même temps une petite collection d'illustrations de livres francais du XVme siècle (Qichin, Eisen, Gravelot, Moreap), puis d'estampes de maitres modernes et de bois japonais. Entte les initiales du cachet se trouve, écrit au crayon, un numéro de catalogue. H. STTEBEL, Francfort s/lM. (Complément a Partiele n° 1367). Après la mort de Heinrich Eduard Stiebel sa riche bibliothèque fut dispersée en plusieurs ventes. La première eut ueu cnez o. noemer b «ii»iè les 21 - 26 novembre 1910; catalogue avec introduction détaillée sur le collectionneur et ses trésors. Les autres ventes eurent lieu a Francfort de 1928 a 1930. Elles comprennent beaucoup de dessins et d'estampes sur la ville de Francfort. , / H. SCHRJDDE (1875 - 1946), professeur de médecine, Dort— / /. mund. — Dessins. 1367" H. Schridde, né a Derneburg, plume verso posséda une collection importante de tableaux, dessins et aquarelles de Kandinsky qui fut dispersée a 1'amiable depuis 1930. Henry SOMM, Paris (Complément a Partiele n° 1369). L'artiste fut aussi élève de Pils. II décéda en 1907. 192 HS HST H. SCHWARZ, Vienne et Etats-Unis (Complément a rarticle n° 1372). Heinrich Schwarz, né en 1894 a Prague, étudia a 1'Université de Vienne 1'histoire de 1'art et 1'archéologie. En 1921 il obtint son grade de docteur avec une these intitulée Die Anfange der Lithographié in Wien. A partir de cette année il travailla a 1'Albertina a Vienne (1921), puis au Barockmuseum et a la Galerie du XIXe siècle, ce dernier institut mis sur pied avec son aide de 1923 a 1929. De cette dernière année date son interessante publication Kiinstlerdokumente zu den Werken der Galerie des 19. Jahrhunderts. A collaboré aussi au catalogue du même musée (éditions de 1924 et de 1938). En 1941 il devint „research assistant" a 1'Albright Gallery a Buffalo, N.Y. De 1943 a 1953 conservateur au musée de Providence, Rhode Island (peintures, dessins et estampes) oü il forma une remarquable collection de dessins des maitres anciens. Depuis 1954 il est conservateur de la „Davison Art Center collection" a la Wesleyan University, Middletown (Conn.). B a écrit, en collaboration avec F. M. Haberditzl, des monographies sur les peintres Carl Scnindler (1930) et Franz Anton Maulbertsch (pas parue). Citons encore ses publications sur David Octavius HUI, der Meister der Photographie (1930) et sur Salzburg und das Salzkammergut, die Künstlerische Entdeckung von Stadt und Landschaft (2* édition, 1936). Publia aussi différents articles sur des dessins et gravures dans le Burlington Magazine, Graphische Kiinste, The Art Quarterly, Gazette des Beaux-Arts, etc. H. Schwarz a actuellement vendu la plupart des estampes de ses collections, quelques gravures anciennes et surtout des lithographies. Parmi les acquéreurs notons les Cabinets d'Estampes de Stockholm et de New-York. B a conservé sa collection d'incunables de la lithographié autrichienne et quelques autres pièces. Marqué non identifiée, relevée en noir sur une estampe de Dürer. La mention Hbg indique peut-être qu'il s'agit d'un amateur de Hambourg, ou d'Heidelberg? H. S. OLIVTER (1796-1866), Potterne Manor (Wiltshire). — Dessins anciens. Cette marqué, mentionnée dans notre volume principal comme inconnue, est celle du colonel Henry Stephen Olivier, qui posséda une collection de dessins d'anciens maitres hollandais dn xvne 13 7 3 siècle et de 1'école italienne des XVIe noir, recto et. XVH0 siècles. C'est a Paris qu'il mit la main sur un carton de dessins anciens, rapporté ensuite en Angleterre, dont quelques feuilles portaient des marqués réputées. Après sa mort, une partie de la collection fut probablement vendue a 1'amiable. C'est ainsi qu'on peut expliquer l'achat par le British Museum, en 1870, d'un dessin portant la marqué Olivier. Pendant Ia première guerre mondiale (1914-1918) ses dessins furent exposés a 1'Ashmolean Museum a Oxford. La petitefille du collectionneur, M* Maud Olivier, a Headington, prés d'Oxford, posséda une autre partie de la collection qui fut dispersée dans les ventes suivantes VENTES: 1.1920,6juillet, Londres (chez Sotheby). 54 Dessins anciens de qualité moyenne. II. 1948, 21 juillet, Londres (même direction). Un lot de dessins anciens, même genre. H. S. THEOBALD, Londres (Complément è Partiele n° 1375). Devenu aveugle, l'amateur développa avec 1'aide de sa femme ses facultés auditives et put continuer ses fonctions importantes de „Master of Lunacy". E mourut en 1934. VENTES: IV. 1925, 12 mai, Londres (chez Sotheby). Vente combinée avec d'autres provenances. La partie Theobald comprenait des eaux-fortes de 1'école de Norwich, provenant de la collection de James Reeve, une série superbe du Liber Studiorum de Turner, 41 estampes de C. F. Gaillard, 37 eaux-fortes de F. Rops, 209 bois japonais. V. 1925, 13 mai, Londres (même direction). Collection importante de dessins et aquarelles anglais des XVIIF et XTXe siècles. M. Theobald avait acquis en 1890 une partie de cette collection du docteur John Percy. 22 Aquarelles de Turner. Dr. H. STENNES (f 1932), „Regierungsrat", Cologne. — Estampes modernes. Le docteur Heinrich Stinnes, frère de Hugo, commenca par collectionner des estampes allemandes du dernier quart du siècle passé, mais acheta bientöt aussi de Part graphique moderne d'ar¬ tistes étrangers. Sa collection était, 1376" déji avant la première guerre monrouge ou diale, une des meilleures et plus riches violet de 1'Allemagne. II rechercha surtout recto des premières épreuves et posséda en tout environ 200.000 feuilles parmi lesquelles brillaient des états rares de C. Pissarro, K. Kollwitz et E. Munch. En 1911 cet amateur passionné acquit, de la collection A. W. Heymel (voir notre article n°2861b), toutes les feuilles de ToulouseLautrec, riche série qui comprenait les plus rares et qu'il compléta encore la rendant unique. Trés intéressé dans Part moderne, Stinnes exerca une influence stimulante sur beaucoup de peintresgraveurs allemands; il en connut plusieurs personnellement. Le collectionneur annotait ses meilleures pièces ou y mettait sa signature. Voir pour une autre marqué employée plus tard, none n° 1376d et pour le cachet apposé par la maison Klipstein sur ses estampes de Liebermann none n° 2373». Sa belle bibliothèque fut vendue a Berlin chez R. Puppel en deux parties, la première les 25 - 27 mai 1936 (voir ci-dessous), la seconde les 7-9 avril 1938 (2203 n08). VENTES: I. 1932, 10- 11 novembre, Leipzig (chez C. G. Boerner). Estampes et livres illustrés des XDCe et XXC siècles, 1224 nos. De Lautrec les lithos en couleurs firent des prix autour de 1500 M., et son „1'Entraineur et son Jockey", lithographié non publiée, 1200 M. H. 1936, 25-27 mai, Berlin (chez Hoüstein & Puppel). Tres belle bibliothèque de livres sur Part, livres illustrés, suites d'estampes modernes, dessins et estampes. 1726 NM. Quelques prix de dessins: Gauguin, Étude de têtes 75 M.; Liebermann, Autoportrait 1923, 160 M. Dans les estampes: Foujita, Femme nue 61 M.; W. Leibl, Tante Jeanne 86 M.; Millet, Le Paysan rentrant du fumier 120 M., Le Départ pour le travail 575 M.; Zorn, La Baigneuse 210 M. HL 1936, 10-11 novembre, Berlin (même direction). Estampes modernes e.a. de Rops, ToulouseLautrec, Munch et Corinth. 1332 Nos. IV. 1937, 8-9 décembre, Berlin (chez R. Puppel). Vente composée. Estampes et dessins anciens et 193 13 HST HT modernes. La partie Stinnes se composait de 63 nos d'estampes de Toulouse-Lautrec. V. 1938, 19 - 20 mai, Berlin (même direction). Estampes modernes e.a. de Rops, Klinger, Seymour Haden, Corinth. 1006 N08. VI. 1938, 20-22 juin, Berne (chez Gutekunst & Klipstein). Estampes et dessins, la plupart d'artistes expressionnistes allemands. 1341 Nos. Quelques prix : P Cézanne, Les Baigneurs 460 M.; J. B. C. Corot, Une familie a Terracine 500 M.; E. Delacroix, Un forgeron 510 M.; P. Gauguin, Manao Tupapau 580 M.; W. Kandinsky, Capriccio 510 M.; E. Kirchner Paysannes 500 M. Aquarelles de Klee, prix variant de 450 a 700 M. Dessins de F. Mare: Stella Peregrina 1650 M., Deux chevaux bleus 1550 M., Chevaux couchés dans une prairie (bois) 470 M.; Ch. Meryon, le Petit Pont 1300 M., La Morgue 1900 M.; E. Munch, La femme —la Sphynxe 630 M., Madone 560 M. Dessins de Picasso: Femme nue couchée 500 M., Tête de femme 410 M., Le Batn (estampe) 900 M. J. Th. SCHULER (1821 - 1878), peintre, illustratéur, Uthographe, aquafortiste, Strasbourg. — Dessins. Jules Théophile Schuier, artiste romantique alsacien, né et mort a. Strasbourg, fut élève des graveurs H. Ch. Muller et J. Bein a Paris, puis des npintrps Oabr. Guérin. Drolling et 1376b Delaroche. Revint ensuite dans sa noir recto ville natale oü il dirigea une école de dessin pour dames. Vécut de 1872 a 1877 a Neuchatel. A peint des scènes de genre d'Alsace et illustra plusieurs livres de V. Hugo, Jules Verne et Erckmann-Chatrian. Après sa mort eut lieu la vente de son atelier ci-dessous. La marqué offre les initiales de l'artiste, en monogramme, celui qui commence sa signature manuscrite en toutes lettres. VENTE: 1895, 7-8 juin, Snasbourg (notaire A. Ritleng alné). Important catalogue in -8°, de 74 pages de texte et avec 12 pl. hors texte, avec descriptions soigneuses, même pour des petits dessins ou estampes secondaires. F* Partie, ceuvres de Schuier: I, dessins, études, esquisses, croquis (n°* 1 a 164). H, Compositions pour illustrations, p. ex. Les Chatiments (V. Hugo), Maroussia (Stahf), Les Deux Frères (Erckmann-Chatrian), Le Bon Vieux Temps (idem), etc. in™ ioa a uju). m, x>oi» « «bums (201 a 217). IV, Peintures (218 & 250). V, Gravures, eaux-fortes, lithographies et reproductions d'originaux (251 a 286). 2* Partie: Alsatiques et oeuvres par divers: tableaux, dessins, estampes (287 a 476). H. STELNWACHS (XXe /^LJVi Estampes modernes. Nous renvoyons, pour les ren13 7 6' seignements sur ce collectionneur, bleu. verso au n° 2312c du présent volume. H. STINNES (t 1932), „Regie(ö) rungsrat", Cologne. — Estam- 13 7 6 d P™' rouge Deuxième marqué employée par Heinrich Stinnes pour qui nous renvoyons a Partiele n° 1376». Th. HIPPERT (Complément a Partiele n° 1377). VENTE: 1921, 11-15 mars, Bruxelles (direction J. Fievez). Estampes anciennes et modernes, (n°» 1 - 607) et dessins (664 - 733). Catalogue de 1261 numéros. Pas de pièces importantes en estampes ni en dessins. H. J. THOMAS, Paris (Complément a Partiele n° 1378). Prenant de Page, le collectionneur commenca a se séparer de ses trésors dans les ventes qui suivent. VENTES: I. 1947, 15 décembre, Paris (expert M. Rousseau). Vente sous les initiales H.T. Choix de tres belles estampes de 1'école anglaise des XVIUe et XTXe siècles. Bien que ne comprenant que douze numéros cette vacation produisit 1.670.000 francs. Voici les prix: C Watson a apres cosway, rvucnaei, Catharine 25.500 fr.; Grozer d'après Reynolds, The Age of innocence 135.000 fr.; Turner d'après Hoppüer, John Hoppner 5.500 fr.; Keating d'après Reynolds, Duchess of Devonshire and Lady Georgiana Cavendish 56.000 fr.; Cousins d'après Lawrence Master Lambton (lr état, avant toute lettre) 95.000 fr.; Soiron d'après Moriand, A Tea Garden et St. James's Park, deux pendants (lr état) 250.000 fr.; Keating d'après Moriand, A Party Angling et Ward, The Angler's Repast, deux pendants 450.000 fr.; Smith d'après Reynolds, A Bacchante 170.000 fr.; Ward d'après Hoppner, Sallad Girl 125.000 fr.; Smith, What you will 125.000 fr., Mrs. Mills d'après Engleheart 56.000 fr.; Ward d'après Hoppner, Mrs. Benwell 162.000 fr.; Walker d'après Romney, Isabella Hamilton 15.500 fr. H. 1948, 17 juin, Paris (même expert). Vente sous les initiales H.T. Collection magnifique d'estampes francaises imprimées en couleurs, du XVIIF et du début du XTX" siècle. Seulement 42 n°*. Citons les prix suivants: Debucourt, Les Deux baisers (avant la lettre, provenant de la collection P. Dutasta en 1926 vendu pour 510.000 fr.) 690.000 fr. (compte tenu de la dépréciation du franc, prix bien inférieur), Le Menuet de la mariée et La Noce au chateau 310.000 fr., L'Oiseau ranimé 420.000 fr., La Cruche cassée et Les Adieux du matin 400.000 fr., Le Compliment et Les Bouquets 225.000 fr., La Rose et La Main 440.000 fr., La Rose mal défendue et La Croisée 305.000 fr., La collection des Modes et Mameres du jour, provenant de M. L. de Montgermont 650.000 fr., La Promenade publique 400.000 fr., Promenade de la galerie du Palais-Royal 310.000 fr.; Janinet, L'Amour et La Folie d'après Fragonard 320.000 fr.; Gauthier-Dagoty, Portrait de M™» Du Barry 275.000 fr.; Janinet, La Joueuse de guitare 580.000 fr., L'Aveu difficfle 240.000 fr., La Comparaison 245.000 fr., L'Indiscrétion 240.000 fr., Rose Bertin 270.000 fr.; N. F. Regnault, Le Lever et Le Bain 210.000 fr.; Descourtis d'après Taunay, La Foire, La Noce, La Rixe et Le Tambourin 480.000 fr.; G. Vidal, Le Déjeuner anglais et La Lecon interrompue, d'après Lavreince 240.000 fr.; Demarteau, Deux Têtes de jeunes femmes d'après Watteau 202.000 fr. — Produit 9.036.000 fr. DJ. 1950, 21 juin, Paris (même expert). Vente sous les initiales H.T. Réunion exceptionnelle d'estampes du XVHF siècle. 101 N°». Citons les prix suivants: Baudouin, Le Coucher de la Mariée 48.000 fr.; Canaletto, Le Portique a la lanterne 49.000 fr., La Terrasse 40 000 fr.; Chardin, La Gouvernante 30.000 fr., Le Jeu de POye 86.000 fr., Le Toton 37.000 fr., Les Tours de Cartes 55.000 fr.; Fragonard, L'Armoire 194 HT HT 81.000 fr., Le Pare 41.000 fr., La Chemise enlevée 16.500 fr., Le Chiffre d'Amour 26.000 fr., La Fuite a Dessein 20.000 fr., Les Hazards heureux de 1'escarpolette 30.000 fr.; Freudeberg, Le Petit Jour 25.000 fr.; Greuze, La Philosophie endormie 25.000 fr • Lavreince, Le Billet doux et Qu'en dit PAbbé? 31.500 fr.. La Consolation de PAbsence 25.000 fr.; Liotard M* Lavergne 31.000 fr.; Moreau le jeune, MarieAntoinette 27.500 fr., Le Festin Royal 25.000 fr La Cinquantaine 46.000 fr., Place Louis XV (eauforte) 35.000 fr., La Sortie de 1'Opéra 25.000 fr • A. de Saint-Aubin, Louise, Emilie et Adrienne-Sophie' (a 1 état d'eaux-forte) 30.500 fr., M™ De Nettines (coll. Beraldi) 30.000 fr., Le Bal paré et Le Concert (a 1 état d'eaux-forte), de la coll. Hubert, 112.000 fr. Les mêmes estampes terminées au burin 39.000 fr' Au moins soyez discret et Comptez sur mes serments' 28.500 fr.; G. de Saint-Aubin, L'Erection de la statue de Loub XV (F état) 30.000 fr., la même en 2e état 30.000 fr., Les Chaises et le Tonneau d'arrosage 480.000 fr., Le Salon du Louvre en 1753, 560 000 fr Le Bal d'Auteuil 42.000 fr.; Watteau, Six eaux-fortes des Figures de Mode 210.000 fr., Fêtes vénitiennes 25.500 fr., L'Embarquement pour Cythère (3e état) 31.000 fr., L'Enseigne 39.000 fr., La Finette et 1'Indifferent 30.000 fr.; Chardin, Le Dessinateur, impression en couleurs 82.000 fr.; Huet, J. B Huet 24.000 fr.; Freudeberg et Moreau le jeune, les trois Suites d estampes du Monument du Costume en cartonnage ancien 825.000 fr. — Produit 4.360.000 fr. IV. 1951,22juin, Paris (même expert). — Estampes anciennes des XVe-XVHe siècles, vendues sous les initiales H.T. Trés belle réunion d'une qualité telle quon n'en avait pas vue depuis longtemps a Paris mais malheureusement pas nombreuse: 91 numéros' La perle de cette collection était une magnifique épreuve du 2? état sur hollande du Portrait de Six par Rembrandt, provenant en dernier lieu des collections Firmin-Didot et Galichon; elle fit 4.500 000 fr Comme autres pièces capitales de Rembrandt: un premier état du Lutma, sur japon pelure, acquis a ' la vente Schweisguth en 1924,1.200.000 fr., PEphraïm I Bonus, de la coll. Scheikevitch 800.000 fr., le Faustus enF état sur chine 550.000 fr., le Paysage aux trois arbres de la coll. Rumpf 1.040.000 fr., la Synagogue lr etat 310.000 fr St Bran~,;. d ?"? ' ----- --•> —..«tuyuis, ±i. iui sur japon, SSÏ™nf Mat^' 300000 fr- to Tombe Isn non f ' £ \* T™? Crok> 4' **. «>«• Perry lm onn/n Pzf^ uès Dürer: La Nativité J00 000 fr., Ia Vierge sur un banc de gazon 310.000 fr \in™$%aU,S12ge X0M0 fr- Ie Chevalier de la Mort 310 000 fr., la Promenade 300.000 fr. De Schongauer ■ le Couronnement d'épines 200.000 fr. et la Vieree' ass.se B 30, 280.000fr.; Lucas de Leyde, Danse de la Madeleine 250.000 fr.; Israël van Meckenen la Mleuse280.000fr.,puis quelques pièces isolées de Aldegrever, Beham, Bosse, Callot, Ostade, Marc-Antoine et 1 rouvain, et de beaux paysages par Berchem, Ruisdael et Claude Lorrain. La vente se distinguait ensuite par un choix de trés beaux portraits, dont plusieurs provenaient des coUections Hubert et Beraldi par Drevet, Edelinck, Goltzius, Masson, Morin, Nanteud, Visscher, Wierix et Wille qui n'obtenaient 15 500 000Pfr qU,flS meritaient — P"*"»" ^ J^Utl^i?,52', P,*™ (même expert). 200Estampes aes AIX etXX* siècles, vendues sous les initiales H T citons les pnx suivants: Barye, Jeune Axis 36.000 fr • Bonnard, Quelques Aspects de la Vie de Paris 12 lithographies 500.000 fr.; Bracquemond, Le vieux S??'.-COi1;^BJsurde,ey 23 000 fr-ï Corot, Souvenir d Italië 45.000 fr., Environs de Rome 35.000 fr Le Clocher de St. Nicolas (1» épreuve) 51.000 fr, Le Repos des Philosophes 51.000 fr., Le Dormoir des Vaches 31.000 fr., Le Moulin de Cuincy, des coll A Robaut et Ch. Jacquin 165.000 fr. Nombreuse série de Daumier: Le Ventre Législatif 175 000 fr Rue Transnonain 140.000 fr., Un premier voyage en chemin de fer, avant toute lettre 46.000 fr., Les Gens de Justice, série de 39 pièces 500.000 fr., Les deux V^n'e SaSS aUCune Iettre' xvu «emplaire connu 220.000 fr., Pastorales, série de 50 planches 60.000 fr Les bons Bourgeois, série de 82 pièces 121.000 fr' Recherche infructueuse, avant toute lettre 70LOOO fr' Locataires et Propriétaires, série de 32 pièces 48 000 fr.. Oui. Madame FriKrv.hr>» ■ 162.000 fr., Le Boulevard, réunion de 10 pièces sur chine 120.000 fr., Actuaiités: Page d'Histoire, avec dedicace de Victor Hugo a Ph. Burty 52.000 fr ^nj£Tlb^s.e^temps de ^'PP6' «JU- Loys Delteü 46.000 fr. Puis Degas, Manet en buste, lr état, coll A. Beurdeley 90.000 fr., Aux Ambassadeurs 210 000 fr. La Sortie du Bain 105.000 fr.; Delacroix, Faust serie de 18 lithographies 160.000 fr., Cheval sauvagè terrassé par un tigre, lr état 180.000 fr., Tigre royal et Lion de 1'Atlas, coll. Beraldi 180.000 fr.; FantinLatour, Bouquet de roses 45.000 fr.; Forain La TonneUe 105.000 fr., L'Enfant prodigue 55 OOÓ fr La Tasse de Lait 28.000 fr.; Gauguin, Stéphane Mallarmé, 2e état 72.000 fr.; Géricault, Deux chevaux se battant dans une écurie, coll. Beraldi 325.000 fr Pity the sorrows of a nnor nlrl man ss non r- ■n.'l flemish Farrier 40.000 fr., The english Farrier 42 000r?V^rvLJfrTa!rireaux de Bordeaux, quatre pièces 1.250.000 fr.; Ingres, Quatre portraits réunis sur une meme feuille 66.000 fr.; Jongkind, Cahier de six eaux-fortes: Vues de Hollande, coll. Ph. Burty 135 000 fr, Soleü couchant, épreuve d'essai du lr état, coU. « B^Uïdelfy 2X0 000 fr'; Lepère, Paris sous Ia neige 45.000 lr., Le Parlement a 9 heures du soir 40 000 fr • Manet, Lola de Valence, lr état, sur chine, des coü! Burty, Degas et Hachette 70.000 fr., même estampe 2 état 52.000 fr., Le Guitariste, coll. Delteü 130 000 fr, Olympia, lr état 101.000 fr., Le Lapin, des coü. Burty et Degas 110.000 fr., Le Café 110.000 fr • Meryon Le Stryge 80.000 fr., La Galerie Notre^ Dame, 3e état 58.000 fr., La Tour de PHorioge, avant la lettre 32.000 fr., Toureüe de la rue Tixeranderie avant la lettre 50.000 fr., La Pompe Notre-Dame avant la lettre, coü Beraldi 45.000 fr., La Morgue' 3 etat, avant toute lettre 170.000 fr., L'Abside dé i*nt,^v?ame ^,,Paris' etat nn décrit par Delteü 160.000 fr.; Millet, La grande Bergère 52.000 fr Le Depart pour le travail, F état 105.000 fr.; Picasso' Le Repas frugal 80.000 fr., Les Saltimbanques 95 000 ,r-iL rT™?an?f. 62-°°° fr ' Tête de femme, de profil il n°irr ; P!ssarro. Paysage sous bois a lTKrmitage /2.U00 fr., Marché a Pontoise 50.000 fr.; Redon Pegase captif 60.000 fr.; Rodin, Victor Hugo, troisquarts, la seule épreuve connue du lr état, coll. de Bearn 175.000 fr., Antonin Proust 42.000 fr.; Toulouse-Lautrec, Brandès dans sa loge 105.000 fr., Aux Ambassadeurs 170.000 fr., Lender de dos 65.000 fr Cecy Loftus 105.000 fr., May Belfort 100.000 fr" Luce Myrès de face 50.000 fr., Berceuse 60.000 fr ^ 110000 fr" ^ Loge 240.000 fr., Qowii "'^J! 330000 fr' La Grande Loge oju.uw tr., La Danse au Moulin rouge 480 000 fr Partie de campagne 550.000 fr., Marcelle Lender en buste 140.000 fr., Chanteuse légère 70.000 fr.. Au Hanneton 75.000 fr., Le Jockey 72.000 fr., Le Jockey se rendant au poteau 160.000 fr., même estampe »Serd,ateKer 600 000 fr- Le Cheval et le Colley 82.000 fr.; Vuillard, Paysages et totérieurs, série de 12 lithographies sous couverture 600.000 fr ■ Whistier The Balcony, coü A. Beurdeley 122.000 fr.; Zorn,' 195 HT HVL Lui et sa femme 42.000 fr., Ernest Renan 66.000 fr., LTrlandaise ou Annie 40.000 fr. - Produit 15.290.000. h mrT.T.AlMnfi (1800-1866). oeintre et litho¬ graphe, Paris. — Sur ses propres oeuvres. Joseph Louis Hippolyte Bel7 i«- a\ tja~ lange, né et décédé a Paris, /yT'cJd * entra en 1818 k 1'Ecole des rr • vi). Beaux-Arts oü il fut élève de 1379" Gros. S'y lia d'amitié intime noir. recto avec Charlet de qui lui vint le goüt de la lithographié. Abondante production dans ce procédé jusqu'en 1834 1835- pièces séparées, albums annuels de cnacun 30 planches (de 1823 a 1835), costumes et sujets militaires, caricatures, etc., décrite dans 1 important ouvrage de J. Adeline, H. Bellange et son oeuvre, Paris 1880 (biographie, catalogue de 506 tableaux et dessins et de 488 lithos). Beraldi 1'étudie aussi dans ses Graveurs du XIX* siècle, II, pp. 5 - 24; la notice du catalogue de la vente après décès, notre vente 11, parle de 700 lithos. Salons de 1822 k 1865, surtout des sujets mmtaires et napoléoniens. Celui de 1834 lui valut la Légion d'Honneur et U se voua alors surtout k la peinture. Ses oeuvres furent k 1'epoque fort estimées; officier de la Légion d'Honneur en 1861, chevalier de 1'ordre de Léopold. Fut conservateur du musée de Rouen de 1836 a 1853; excursionna en Belgique, en Suisse, sur les bords du Rhin, séjour et déplacements qui lm fournirent 1'occasion de montrer un talent de paysagiste que 1'on connait peu. fcxposition postnume uc ^""«»» 1867 catalogue avec notice biographique de F. Wey. VENTES- I, 1853, 20 juin, Rouen. Tableaux anciens (14 n°», dont 2 Jordaens) et modernes (par Bellangé 7 n°", par divers 4 n°*), dessins, ébauches, études (tous de Bellangé, 20 n08), grand nombre de lithos et gravures, meubles, etc., „provenant de 1'atelier de M. H" Bellangé, Ex-Conservateur du Musée de Rouen et dont la vente pour cause de départ aura lieu a Rouen, rue du Champ-des-Oiseaux n° 55". En tout, 67 nos. . H. 1867, 18 - 23 mars, Paris (experts F. Petit et Clément). „Vente par suite du décès". Catalogue divisé en deux parties, la première pour 1'ceuvre de Bellangé même, n°» 1 k 268, dont 16 de tableaux, les autres de dessins et aquarelles, vacations des 18-20 mars, la seconde pour la collection particuliere, n" 270 k 306, vacations 22 - 23 mars. Notice signée „Un Artiste", qui évalue la production de Bellangé k „230 tableaux, 1200 aquarelles et dessins, plus de 700 lithos, sans compter des milliers de croquis". La collection particulière ne comprenait guère que des tableaux, 14 n08 d'anciens: Ph. de Champaigne, Jordaens, Jouvenet, Nattier, etc., et 13 de modernes dont Heim et Raffet. Pour les estampes anciennes et modernes, seulement des lots, en 5 n°*. Pas de dessins. IH. 1890, 3 juin, Paris (expert G. Petit). Tableaux, aquarelles et dessins „provenant de la collection Bellangé". Notice anonyme dans laquelle la mention „y compris ces croquis ravissants soigneusement recueillis et réunis par son fils" peut faire croire que la vente k quelque rapport avec celui-ci, Eugene, hé a Rouen en 1837, aussi peintre, surtout militaire, de qui 6 tableaux figurent au catalogue. 181 N dont, pour les ceuvres de Bellangé même, 6 de tableaux et 154 d'aquarelles et dessins et, pour les artistes divers, 8 de tableaux (e.a. Corot 2) et 13 d'aquarelles et dessins. TV. 1895, 9- 10 décembre, Paris (expert B. Las- quin). Le titre dit: Tableaux ... ètc ... „provenant de 1'atelier d'Hippolyte Bellangé". 196 N°* dont, pour les ceuvres de Bellangé même: tableaux 4 n°" (380 a 6000 fr.), dessins et aquarelles 57 n°" (13 a 275 fr.). Pour les ceuvres par divers, tableaux, aquarelles et dessins, 13 n™ (Brown, Corcos, Hoguet, Le Poitevin, Raffet, belle aquarelle 57 fr.) etc. Objets divers, meubles, bronzes, etc, 33 n°8. Section spéciale pour des hthögraphies, gravures et eaux-fortes par H. Bellangé (45 n°*), Charlet (73 n08), Raffet (21 n08), Géricault (14 n°") et autres (41 n08). H. VAUGHAN, Londres (Complément Partiele n° 1380). 13 8 0", a 1'encre brune. verso Le legs Vaughan au „University College" a Londres comprend quelques dessins anglais (Turner, Cox et De Wint), puis une trés belle série des portraits gravés a 1'eau-forte par A. van Dijck, des eaux-fortes de Rembrandt (dont nous signalons la superbe épreuve sur japon du portrait du vieux Haaring, de la collection Esdaile), ensuite une série importante de Turner (e.a. le Liber Studiorum) et des estampes en manière noire de David Lucas d'après Constable. Voir Arthur M. Hind, Select List and outline Inventory of the prints and drawings in the possession of University College London, 1930. Ci-dessus autre marqué dont Pécnture rappelle celle de notre n° 1380, et qui est attribuée k Vaughan. H. VEVER (1854 - 1943), bijoutier-joailher, Paris. — Dessins et estampes. Ces deux marqués, qui -X-h +4- offrent les initiales HV, ap- AA v partiennent k la collection 1381* 1381b Henri Vever pour laquelle recto*™ verso 2490bi8 et 24901" de ce supplément. 1% 5 9 * Monogramme relevé sur une gravure sur bois de Jost Amman; il a probablement rapport a Johann Theodor de Bry, dont Nagler, Monogrammisten, reproduit, au n° 1618, une marqué semblable. 1 3 8 1 c, sanguine H. van LEEUWEN (né en 1911), adrninistrateur de 1'orchestre du „Concertgebouw", Amsterdam. — Dessins. /53>\ Nous renvoyons pour cette marqué, \ ) qui oflre en bas les initiales du col- VlVy lectionneur, au n° 2799a du présent noir, verso supplément. 196 HW HZ H. G. VmiTTEMORE (mort vers 1937), Naugatuck (Corm., États-Unis). — Estampes anciennes et modernes. Harris G. Whittemore, qui avait A*&Qr fait une grosse fortune dans les mi' nerais de fer, devint un des plus grands 13 84" acheteurs d'art graphique, surtout dans la période de 1920 a 1930. H s'assura e.a. de quelques-unes des plus belles pièces de Rembrandt de la vente Rudge en 1924 (voir 1'article n° 900 du présent volume) et d'une superbe série de portraits de van Dijck, provenant presque tous de la collection Theobald (voir au n° 1375 du volume principal). Whistier aussi fut une de ses grandes passions, et il ne craignait pas les prix records. II possédait aussi un ensemble rare des gravures et monotypes de Degas et quelques extraordinaires Meryon. Sa sceur, non mariée, Pencourageait dans ses recherches. Ses héritiers vendirent a 1'amiable la plus grande partie des estampes. Pièce capitale était un premier état du portrait de Tholinx, provenant de la vente Rudge, qui revint en Europe. H. WALPOLE, Strawberry HUI (Complément a 1'article n° 1386). Depuis 1921 plusieurs publications sur Walpole ont vu le jour. La plus importante est la nouvelle édition de ses lettres, soignée par W. S. Lewis (de Farmington, Connecticut) avec le souci de ne rien omettre: The Yale Édition of Horace Walpole''s Correspondence, prévue en 50 volumes dont 19 ont paru depuis 1937. Pour les autres ouvrages nous pouvons nous contenter de renvoyer a la Bibliography of Horace Walpole par A. T. Hazen, 1948. Rectifions dans le texte de notre volume principal: le chateau de son père s'appelait Houghton Hall (et non Castle): Walnole entrenrit cnn oranH en 1739 et non en 1737; son activité au Parlement avait tout de même une certaine importance. L'album Callot se trouve maintenant dans la collection Rosenwald a la National Gallery de Washington. Dr. H. de WENIWARTER (1865 - 1949), Liége (Complément a Partiele n° 1389). La collection d'estampes japonaises est passée a Edmond de Winiwarter, Ben Ahin (prés de Liége). H. W. BRUTON, Bewick House, Gloucester (Complément a Partiele n° 1390). Cet amateur, qui s'occupait de la vente de propriétés, a 1'amiable ou aux enchères, décéda fin 1920. Ses livres, dont des premières éditions de Dickensi ses autographes, ainsi que ses beaux dessins de Rowlandson et Cruikshank, passèrent en vente les 9 - 10 juin 1921 chez Sotheby, et ses porcelaines, sous la même direction, le 19 du même mois. Les estampes furent dispersées, aussi par Sotheby, dans la vente déja signalée et les deux ci-dessous. VENTES: II. 1921, 7-8 juin, Londres (chez Sotheby). Estampes anciennes (234 n°*), la plupart en manière noire. Catalogue avec introduction et portrait du collectionneur. J. Dixon, 1'Encadreur de Rembrandt £420; V. Green, Portrait de l'artiste £ 190. Quelques feuilles seulement portaient la marqué. — Produit £"5432. DJ. 1921, 17 juin, Londres (même direction) Estampes anciennes (45 n°»), dont la plupart en manière noire. Provenant de William Tew Bruton de Gloucester. H. W. CAMPE, Leipzig (Complément è. Partiele n° 1391). Le professeur Ernst Ehlers, cité dans Partiele de none volume principal, gendre de E. Hasse (le médecin qui soigna Wilhelm Bode jeune homme) décéda au printemps de 1925. U avait été professeur de zoölogie a Gcettingue. Quelques dessins de vieux maitres allemands, lui appartenant, furent achetés après sa mort, vers 1937 - 1938, par le Cabinet des Estampes de Berlin. Voir sur ces dessins la publication de Friedrich Winkler Altriputvrlio Mv;ita,^a;„u„,.„„„„ aus der Sammlung Ehlers im Berliner KupferstichKabinett, Berlin 1939, et, encore par F. Winkler, dans le Jahrbuch der Preussischen Kunstsammlungen, 1939 une étude détaillée de la collection Ehlers. En 1918 parut chez C. G. Boerner a Leipzig une liste (XXXVII) de dessins anciens, composée en grande partie de dessins de la collection H. W. Campe. Le professeur Ehlers n'avait pas de cachet, mais on trouve souvent sur les montures des notes de sa main. VENTES: DJ. 1930, 9 et 10 mai, Leipzig (chez Boerner). Vente combinée de diverses provenances, dont un lot de dessins appartenant a feu le professeur E. Ehlers (produit 142.386 M.) et quelques portefeuilles de dessins faisant partie du lot de dessins échu a M™ Vieweg et conservés k Brunswick. Dans cette deuxième collection figurait le pendant de la gouache par Lavreince citée dans la vente précédente (n° H, dans le volume principal). Cette feuille, provenant de la collection Brockhaus, et représentant, elle aussi, deux femmes dans un intérieur, fut vendue 31.000 M. Le dessin important de J. M. Moreau le jeune représentant La Grande Toilette, étude pour 1'estampe dans le Monument du Costume, provenait de la collection Ehlers; il fit 53.000 M. IV. 1935, 27 novembre, Leipzig (même direction). 529 nos ,je dessins provenant de feu E. Ehlers et vendus après la mort de sa veuve. Catalogue avec introduction. Vente composée. Dessins anciens et modernes de 1'école allemande. Relevons Chodowiecki, C. D. Friedrich, A. Graff, les Kobell, Koch, Reinhart et Ridinger; dessins topographiques. Prix peu élevés. H. W. HOLLEBONE (Ire moitié du XXe siècle), négociant en vins, Londres. Henry William Holle bone avait formé une collection d'estampes et de dessins illustrant la topographie de Londres. Sa marqué ne fi- 1392a gurait que sur une partie verm des feuilles dispersées dans la vente ci-dessous. VENTE: 1955, 23 novembre, Londres (chez Sotheby). „A collection of London topography from the property of Mrs. H. HoUebone". 283 Lots parmi lesquels des dessins et estampes de W. Hollar, des estampes a Paquatinte d'après J. Pollard, etc. • . 1 ^ _ Paraphe relevé sur des dessins, 1—r-_^7 signés, de divers peintres-verriers f ' ^N^*- suisses du XVIIe siècle. E s'agit sans doute d'un collectionneur du 13 9 2° temps, peut-être peintre-verrier luiplume, recto même, qui rassemblait ces feuilles pour son propre usage. 197 I ET J L NOMS ET INSCRIPTIONS Jules JACQUEMART, Paris (Complément a Partiele n° 1395). Jacquemart, dont le Cabinet des Estampes a la Bibliotheque Nationale a Paris possède 1'oeuvre gravé complet (1500 pièces environ), a été un collectionneur enthousiaste d'objets d'art orientaux, dont plusieurs pièces ont été gravées a 1'eau-forte par lui. Sa collection de chaussures se nouve actuellement au Musée Cluny a Paris. Ch. JACQUTN (lre moitié du XXe siècle), huissier, Paris. — Estampes anciennes et modernes. Ch. Jacquin avait formé, depuis 1910 ch jAcoum environ, une collection d'estampes an1397a ciennes et modernes. II donna quelques pièces a la Bibliothèque Nationale a noir. verso (ea ^ de Mary Cassatt); j'onhv» f»Tii11»c fnrpnt vpnHnes k 1'amiable ou dans des ventes composées entre le décès du collectionneur et celui de sa femme. Ce qui restait a la mort de celle-ci passa dans les deux ventes ci-dessous. VENTES: I. 1939,16 juin, Paris (experts M. Rousseau et Dfllée). Succession Jacquin. Objets d'art et estampes anciennes et modernes. Meilleurs prix: d'après Boilly, Bonaparte avec la Revue de Quintidi 2600 fr.; d'après Boucher, Le Réveil de Vénus, 2e état 4400 fr.; Janinet, La Toilette de Vénus 2700 fr.; Sergent, „Marceau" en couleurs 2000 fr. H. 1939, 30 juin, Paris (mêmes experts). Estampes anciennes et modernes. Dürer, Adam et Eve, lr état 40.000 fr., L'Enfant prodigue 4600 fr., Saint Christophe 2800 fr.; Rembrandt, Le Moulin 17.000 fr., La Médée 15.800 fr., La Pièce aux cent florins, 2e état 5000 fr.; Schongauer, L'Adoration des Rois (sans marge, doublé) 3500 fr. C. JAHN (1815- 1870), fonctionnaire des postes, Gotha. — Estampes et dessins. Conrad Jahn, né a Hanau, abs sammlung c. jahn. commenca Ia carrière artisti1 3 9 7 b que comme animalier. Hélas j-. _ une maladie de la vue 1'emverdatre. verso pêcha de continuer dans cette voie; il entra dans i'administration des postes et devint „Pöstrath". Collectionna des estampes a sujets de paysages et d'animaux. Etroitement lié avec 1'aquafortiste Johann Adam Klein, il admirait ses ceuvres et les recueillit passionnément; U en a publié en 1863 le catalogue raisonné. VENTE: 1883, 22 octobre, Leipzig (chez C. G. Boerner). 1362 N°* d'estampes de W. Hollar, P. Potter, A. v. d. Velde, J. C. Erhard, J. A. Klein, J. E. Ridinger, etc. F. JEANNIN (vers 1830), éditeur d'estampes, Paris. — Sur ses éditions. Maraue relevée sur des lithographies de 1'époque romantique, portant en même temps, imprimées, 1'une de ses deux adresses „rue du Croissant n° 20", ou „Place du Louvre 20", et parfois des adresses de corresnnndants a 1'étranaer. Dar exemple „London, published by Ch. Tilt, 86 Fleet Street" et „New-York, published by Baüly Ward & C°." (D^CJESSE^) j 1398* bleu, verso Maraue relevée sur des dessins de Piranesi. Nous i'avons pu trouver de ren¬ seignements sur ce collectionneur. E. JETTEL, Vienne (1845 - 1901), peintre et graveur, Vienne. — Sur ses propres ceuvres appartenant a sa succession. 1 3 9 8 b, noir, coin inférieur droit Eugène Jettel, et non Tettel, le paysagiste réputé, naquit k Johnsdorf en Moravie. Fut depuis 1860 198 I ET J — NOMS ET INSCRIPTIONS élève de 1'Académie de Vienne sous Albert Zirnmermann. Après des voyages en France et en Hollande il se fixa en 1873 k Paris oü il vécut jusqu'a 1897; il ysubit 1'influence des maitres de Barbizon. Jettel avait une préférence pour les paysages au crépuscule, qu'il produisait en grand nombre pour le marchand d'art autrichien, Ch. Sedelmeyer, fixé a Paris. La maison du peintre était le centre oü se rencontraient tous les artistes allemands et autrichiens. B passa les dernières années de sa vie k Vienne, oü son art fut fort apprécié. VENTE: 1902, 27 janvier et jours suivants, Vienne (chez C. J. Wawra). Atelier de l'artiste. Introduction dans le catalogue de vente par August Schaeffer et reproduction du portrait de l'artiste, dessiné par R. R. v. Wichera. J. J. IM HOF (1815 - 1900), tanneur, Bale. — Dessins du XLXe siècle. Johann Jacob lm Hof apprit le dessin chez le peintre Hieronymus Hess. B exprima l'admiration pour son maitre dans une monographie Der Historienmaler Hieronymus Hess von Basel, Geschichte seines Lebens und Verzeichnis seiner Werke, Bale 1887. Im Hof qui fut pendant longtemps le directeur du „Basler Kunstverein", y a arrangé une exposition consacrée a Hess en 1899. B possédait aussi un grand nombre de dessins de son maitre. INSTITUT de FRANCE, ACADÉMIE des BEAUX-ARTS, Paris. — Estampes et dessins. L'une des cinq académies composant actuellement lTnstitut de France (voir la Bibliothèque n° 246a); a le même siège que celui-ci. Autorisation royale en 1648, sous le nom d'Académie de peinture et de sculpture; constitution définitive en 1655, par Mazarin; en ib/i création par Co bert d'une Aca¬ démie d'architecture; a la Révolution en 1795 réunion et incorporauon de ces deux branches dans 1'Académie des Beaux-Arts qui recut son organisation définitive en 1819. Aujourd'hui elle compte 40 membres, plus un secrétaire perpétuel, et cinq sections: peinture, sculpture, architect ure, gravure, musique. Elle dirige les concours, distribue les prix de Rome, présente les candidats professeurs aux écoles des Beaux-Arts, administre les donations qui lui sont faites, par exemple les musée et bibliothèque Marmottan (voir n°" 1796e-f) et le musée Ee-de-France, a St.-Jean Cap Ferrat (Alpes-Maritimes), fondation M™ Ephrussi. La marqué, apposée peu systématiquement, a servi pour les pièces d'archives et les estampes ou dessins, d'ailleurs peu nombreux, certains versés a la Bibliothèque de lTnstitut. V. JOHANSEN (1851 - 1935), peintre danois, Copenhague. — Sur ses propres dessins et aquarelles. Viggo Johansen, peintre daviggo johsnsens nois bien connu, nis d'un maro0osbo chand de Copenhague, étudia 1399b k 1'Académie de sa ville natale, noir-sepia 11 ac^uit. conmiepeintre de verso genre, une bonne reputation qui se répandit même hors de sa patrie. Voir Haavard Rostrup, To selvbtografiske breve fra Viggo Johansen, paru dans Tilskueren I (1936), p. 277 e.s. La marqué fut apposée sur ses propres dessins et aquarelles, laissés a son décès. VENTE: 1936, 19 mars, Copenhague (chez Winkel et Magnussen). L. JOLY, libraire et marchand d'estampes, LUrieL. JOLY PT?* Marqué, probable- L1VRESL ESTAMPES ^ commercial, relevée au verso 19 fluai.SLMirnol P*i-i« d'une eau-forte de Her- vier; seconde moitié du 140 0», violet, verso XTX8 siècle. J. B. JONGKIND, Paris (Complément a Partiele n° 1401). Depuis la publication de notre volume principal parurent, sur ce maitre, les études suivantes: E. Moreau-Nélaton, Jongkind raconté par lui-même, Paris 1918; Paul Signac, Jongkind, Paris 1927; RogerMarx dans The Print Collector's Quarterly XV (1928), pp. 111 -130, et Paul Colin, Jongkind (Cahiers d'Art), Paris 1931. Se métier de la fausse marqué qu'on rencontre sur de faux dessins et surtout sur de fausses aquarelles du maitre, aux tons nop doucereux, portant souvent des annotations fausses. Elle présente, avec le vrai timbre reproduit a notre volume principal, les différences principales suivantes: la queue du d est moins longue, la bouclé du k est moins longue et va moins prés du d, les corps du g et du d sont mal imités, n'étant pas séparés des jambages, le J forme en haut k droite une bouclé qui n'existe pas dans le vrai. VENTE: IH. 1902, 17 décembre, Paris (expert Georges Petit). Vente de 45 aquarelles du maitre. Catalogue avec notice par L. de Fourcaud. Quelques prix: Brick sur la Meuse a Dordrecht 4000 fr., Le Port de Marseille 4600 fr., Canal a Bruxelles 3800 fr., Le Tour de ville 3200 fr., La Seine a Argenteuü 5000 fr., Bateaux lavoirs 4100 fr., Bateau de foin 4300 fr., Vieüle rue a Rouen 3400 fr. — Produit 85.110 fr. A. JOYAU (1872 - 1913), graveur et aquarelliste, Paris. — Sur ses propres estampes. 14 01*, noir. recto Amédée Joyau, fils d'Achille Joyau architecte distingué, né a Paris (et non a Nantes, 1871), mourut a Fontainebleau quelques mois seulement après s'y être installé définitivement avec sa familie. Orphelin de bonne heure (1876), recueilli par ses grandsparents è Nantes, ren tra en 1885 a Paris oü il fit ses études classiques. En 1891, entre a 1'atelier Cormon et y reste nois ans. Peu d'intérêt pour la peinture, beaucoup pour 1'aquarelle. Débute dans la gravure (1893) par 1'eau-forte et la pointe sèche (37 planches avant fin 1894) puis, en 1895, premiers essais de gravure sur bois; s'y adonne alors presque exclusivement (seulement 12 cuivres dans cette seconde période). Sérieux catalogue de son oeuvre gravé par Ath. Curtis (voir n" 94 présent supplément et volume principal), Paris 1938: bois et zincs, n°* 1 - 86, eaux-fortes et pointes sèches, n°' 87-135 199 I ET J— NOMS ET mSCRIPTIONS et dernier. Surtout des vues de Bretagne, Normandie et Vendée. Adopta successivement plusieurs signatures gravées, ne revenant jamais a une précédente. Salons de la Société Nationale des BeauxArts depuis 1901 et Salon d'Automne. Article sur lui par le peintre-graveur De Herain dans La Gravure et la Lithographié francaises (n° 98, décr 1913). L. G. E. ISABEY (1803 - 1886), peintre et lithographe, Paris. — Sur ses propres dessins. La célébrité d'Eugène Isabey, peintre de paysages, genre et marines, fils du miniaturiste Jean Baptiste Isabey, nous dispense de commenter ici sa vie et son art. Citons pourtant, par G. Hédiard (voir n° 1252) le catalogue de son oeuvre lithographié, puis 1'article de Frank Weitenkampf „The Litho- graphs of Eugène Isabey", dans The Print Collector's Quarterly, Vol. II (1915) fase. DJ, et le nouveau catalogue de son oeuvre par A. Curtis (n° 94), en 1939. La marqué ci-contre se rencontre aussi en dimension plus petite (8 mm.). B existe en deux grandeurs, une autre marqué, offrant la même inscription VENTE E. ISABEY, mais ovale en largeur, la ligne de contour formée de petits traits et points alternés; il semble qu'elle ait surtout servi pour les peintures. Le catalogue de la vente de 1'atelier dit que chaque tableau, étude et dessin a été marqué, suivant sa dimension, de 1'une ou de 1'autre de ces quatre estampilles. VENTES: I. 1887, 30 - 31 mars, Paris (expert G. Petit). Vente de 1'atelier. Catalogue avec introduction sur le maitre par Adrien Marx. 167 Tableaux, 35 aquarelles et gouaches et 96 dessins. — Produit 123.801 fr. Le catalogue annonce que la continuation de la vente des dessins ainsi que celle de 1'atelier aura lieu dans le courant du mois d'avriL(1887). D. 1888, 15 et 16 mai, Paris (expert P. Detrimont). Dessins par Eug. Isabey (n°" 1 4 285), tableaux et études (nos 286 a 299), gravures, lithographies et eaux-fortes, photographies, ustensiles d'atelier (n°* 300 a 308 et dernier), dépendant de sa succession. Pour les dessins, les descriptions ne donnent que des titres, sans dimensions ni matières; les nos 278 a 285 sont des lots de 12 a 115 dessins et croquis „a diyiser". C'est presque certainement la „continuation de la vente des dessins ainsi que celle de 1'atelier" annoncée au catalogue de la vente I pour avril 1887, et qui aura été retardée d'environ une année. S. ISHAM, peintre américain (Complément a Partiele n° 1402). Samuel Isham, peintre de portraits et de paysages, avait d'abord été avocat a New-York. En 1883 il se rendit a Paris oü il s'adonna aux beaux-arts et entra a 1'Académie Jullian. Ses héritiers ont donné de ses tableaux a de nombreux musées américains. L ISRAËLS (1865 - 1934), peintre et graveur, Amsterdam et La Haye. — Sur les ceuvres de sa succession. Isaac Israëls, né k Amsterdam, fils de Jozef Israëls, fit ses études a 1'Académie de La Haye en 1870. Depuis 1886 a Amster- 14 0 2*, violet, recto dam oü il fréquenta le milieu artistique et littéraire des „Tachtigers". Longs séjours k Paris et Londres, en Espagne et a Java. Se fixa en 1920 a La Haye. Peintre fertile, lettré et cultivé, Isaac Israëls est l'un des meilleurs représentants de Part impressionniste en Hollande. Avec une extréme sensibilité de couleur et de lumière il a surtout représenté la vie dans les rues et les cafés et celle de la femme' dans son intérieur. Manet fut son modèle favori. Fort peu de peintres hollandais de son époque possédaient une technique aussi alerte et brillante. Une exposition d'ceuvres graphiques (lithographies, 13 eaux-fortes), provenant de son atelier, eut lieu chez J. H. de Bois a Haarlem en 1934. VENTE: 1935, 2 avril, Amsterdam (chez Frederik Muller et Cie.), Atelier: tableaux, aquarelles, dessins, 182 n°*. J. A. JULIEN, dit de PARME, Paris (Complément a Partiele n° 1403). Les renseignements suivants viennent compléter le texte de notre volume principal. Jean Antoine Julien, né a Cavigliano prés de Locarno, se rendit en France en 1747 et on le trouve a Paris dés 1756. Retourné en Italië il fit a Rome la connaissance de son futur protecteur le duc de Parme et c'est ainsi qu'ü s'appela depuis 1773 Julien de Parme. De retour a Paris, son art assez apprécié lui permit de former une collection de dessins, dont Passavant cite, dans son ouvrage sur Raphaël (II p. 431), plusieurs feuilles de ce maitre. L'Etat francais acquit de lui, en 1777, un St. JeanBaptiste par Guido Reni. Voir Pautobiographie de l'artiste dans la Revue Universelle des Arts, XXIII (1866), pp. 188 - 207. COLLECTION CH. JUNQUET 14 0 3*, violet, recto Marqué qui parait être de la seconde moitié du XIX5 siècle, relevée sur un dessin de même époque. Nous n'avons pu trouver tracé ni du collectionneur, ni de la collection. Notre reproduction n'est probablement pas tout a fait exacte. J. H. JURRIAANSE (1866 -1940), marchand de machines, Rotterdam. — Estampes et dessins anciens et modernes. Jan Hendrik Jurriaanse, grand amateur d'entomologie, principalement de lépidoptères exotiques, prit le goüt des estampes en trouvant dans sa familie un portefeuille contenant des ót,,Ho* wintM rle C. J. de Voeel et bleu, verso quelques estampes anciennes. Sa collection était composée surtout, comme anciens, de feuilles des maitres hollandais et flamands, avec quelques-unes des écoles allemande, francaise et italienne et, comme modernes, seulement des maitres hollandais. L'amateur collectionna de plus des bois et objets d'art japonais. B a donné en 1928 sa grande collection de papülons (environ 40.000) au Musée d'histoire naturelle a Leyde. Après son décès ses estampes, dessins et tableaux furent dispersés dans les deux ventes ci-dessous; ses petits objets d'art d'Extrême-Orient passèrent a son fils, J. E. Jurriaanse. VENTES: I. 1948, 22 - 23 juin, Amsterdam (chez 200 J JB P. Brandt). Vente composée. La partie Jurriaanse comportait 537 nos de dessins et d'estampes, mêlés, toutes écoles et époques, en général de qualité modeste. Citons pourtant une bonne série d'eaux-fortes de Bauer. JJ. 1949, 11 - 12 janvier, Amsterdam (même direction). Vente composée. La partie Jurriaanse mêlée avec d'autres provenances, comprenant notamment les études a 1'huile de C. J. de Vogel, et des gravures sur bois japonaises. C. j'ciAf/iy nu- 14 0 3 c, plume, verso Annotation relevée sur une estampe d'Augustin Carrache d'après le Tintoret qui portait en même temps la signature de P. Mariette. Le nom parait polonais, ou autrichien; la date est 1810 ou 1850. H. INITIALES /j Paraphe relevé sur des estampes de j^ofC Rembrandt de la collection Aylesford * (voir au n° 58 du volume principal et dü U présent supplément). Ce collectionneur . , a probablement voulu marquer ainsi 14 0 4 des feuilles qu'il a achetées de Josi crayon (notre n° 573). Sir Bruce S. INGRAM (né en 1877), Cb.esham (Bucks.). — Dessins. Bruce Stirling Ingram, O.B.E., M.C., fit ses études au Winchester College et au tnnity College a Oxford. Depuis 1900 il est 1'éditeur du périodique bien 14 0 5 * 0001111 The Illustrated London News. . Comme collectionneur il s'intéresse sur- verso°ounsur tout. aux Peintres et dessinateurs de les montures marines, et il a réuni peu a peu dans ce genre une collection de trois mille dessins environ, oü 1'école hollandaise prévaut; les écoles anglaise, francaise et italienne y sont représentées en nombre plus restreint. Remarquable est sa série de 600 feuilles des peintres Willem van de Velde, père et fils. B existe deux marqués: celle reproduite et une deuxième semblable mais un peu plus petite. Sous la marqué on remarque souvent les initiales A ou B qui n'ont qu'une signification personnelle pour le collectionneur. W. H. H. JESSOP, Londres (Complément a Partiele n° 1406). VENTE: n. 1922, 17 avril, New-York (Anderson Galleries). Lithographies de Whistier, provenant des collections Jessop et Underhill. Catalogue avec notes de Joseph Pennell. 26 Feuilles. J. A. C. YOUNGER, Guilford (Complément è Partiele n° 1408). VENTE JJ: 1948, 20 - 21 avril, Londres (chez Sotheby). Vente composée. Les feuilles appartenant a la succession Younger passèrent pour une partie dans le 1** jour de vente, n°* 95 -119, estampes francaises du XVIH* siècle: Baudouin, Chardin, Fragonard, Freudeberg, Lavreince, etc. et pour 1'autre, plus importante, le second jour (n°* 341 -424): surtout du XVIIIe anglais, portraits, beaucoup en épreuves d'états: Abbott, Cosway, Engleheart, Hoppner, Lawrence, Raeburn, Reynolds, Smith, etc. et sujets divers, noir et couleurs: Bartolozzi, Moriand, Peters, Romney, Ward, Wheatley, etc. J. A. McCALLUM (1862 - 1948), avocat, Glasgow. — Estampes et dessins modernes. |jAMccl James Alexander McCallum recut I I son éducation universitaire a Glasgow oü il fut gradué docteur en droit en 1409M» i93i. De 1904 a 1913 il fit des conbrun férences sur la jurisprudence. Vers 1940 ü commenca une collection d'estampes destinée a 1'Université de Glasgow, en s'effbrcant de former un ensemble aussi représentatif que possible d'artistes anglais des XDC et XXe siècles. Cette collection, comptant environ 4000 feuilles dont quelques dessins, se trouve maintenant a cette Université, qui apposa le cachet ci-contre. J. BEITSCHER (XXe siècle), architecte, Berlin. — Dessins anciens. 14 0 9°, recto, violet r Marqué anonyme, en noir, relevée 1 4 i i a au verso d'une estampe de van Ostade. J. W. BAYLEY (mort en 1869), archéologue, Londres, Cheltenham, Italië et Paris. — Dessins anciens. Paraphe, déja reproduit au volume principal, relevé sur une copie d'après Raphaël, accompagné de la marqué Antaldi (notre n 2245 du volume principal). Voir pour tous rensei1412 gnements au n° 223" du présent plume, verso volume. Monogramme de possesseur relevé sur des dessins, signés, d'un peintre-verrier suisse JJHL du XVF siècle. II s'agit probablement d'un collectionneur du temps, peut1418" être peintre-verrier lui-même, qui rasplume sembiait ces feuilles pour son propre recto usage. 201 JB JC J. BARNARD, Londres (Complément a Partiele 1419). Rectifier p. 256, deuxième colonne ligne 4, dans notre volume principal, comme suit: .. .avec frontispice, représentant le roi Georges III d'Angleterre, gravé a 1'eau-forte par Bartolozri d'après 1'aquarelle de B. West (actuellement au Musée du Rhode Island School of Art, a Providence) contient, etc. Paraphe k la plume, du XVTfle siècle, relevé au verso d'un clair-obscur de Vicentino d'après le Parmesan. 1420" Marqué non identifiée relevée sur des estampes de J. Matham. En noir, verso. 1420b J. BEIN, Paris (Complément a Partiele n° 1422). Au volume principal pour la date de la vente lire 26 avril. J. H. ANDERDON? (1790 ou 1793 - 1879), amateur anglais.— Estampes et dessins. Probablement une variante du paraphe reproduit au n° 1470 du volume principal. Classée ici, a JBA, paree que la seconde initiale (H) a I'air d'un B. ■/tof. 1424' plume Répétons ici la marqué n° U38d qu'on peut lire aussi gbc. Marqué non identifiée, qu'on suppose celle d'une . collection, bien que relevée seulement <1qI> sur la photo d'un dessin francais du XV* siècle, de la collection Valori. Vue 1 4 2 4 b rapidement on peut y lire seulement la violet, recto lettre B, entte deux ornements, et nous la répétons sous cette lettre seule. En réalité elle offre les lettres J.B.D. Revd. J. Burleigh JAMES, Knowbury Park (Shropshire, Angl.) (Complément a Partiele n° 1425). Nous mentionnons ci-dessous une vente anonyme qui semble comprendre une partie de la collection de notre amateur. VIII. 1880,2 - 4 décembre, Londres (chez Sotheby). 737 Lots de portraits anglais gravés et en manière noire. Prix modérés. — Produit £ 278 17s. 6d. J. B. NEUMANN, New-York (Complément a rarticle n° 1426). Plus tard J. B. Neumann transférait son commerce a New-York; il y édita un album de planches de 1'oeuvre gravé de Rodolphe Bresdin (premier cahier de la série The Art Lover Library). Plusieurs estampes modernes provenant de sa collection passèrent dans des ventes anonymes le 11 avril 1935 et le 23 janvier 1936 aux Rains Galleries a New-York (ventes composées). VENTES: I. 1935, 22 mai, New-York (les Rains Galleries). Vente anonyme de 142 estampes modernes provenant des „portfolios of a well known collector". H. 1940, 28 rhars, New-York (Plaza Art Galleries). 120 N°* d'estampes en couleurs de Thomas Rowlandson. Collection importante. § L3 c-* Marqué non identifiée, relevée sur une estampe de J. F. Bause. 14 2 7 a, noir J. CANONGE (mort en 1870), Nïmes (Gard). —- Dessins anciens et modernes. _ Jules Canonge avait formé une f(7 collection de dessins, principale(V-« ment du XVJJI* siècle francais et QyU d'artistes régionaux ses contem¬ porains. Par testament d'octobre 1 4 2 7 b 1865, qui ne prit effet qu'è son dé■ j, cès, il légua, au Musée Fabre a bistre-noir Montpellier (voir n°* 1866 - 67 recto du volume principal et du présent supplément) 363 feuilles; voir A. Joubin, Le Musée de Montpellier, Dessins, série des „Memoranda", Paris, 1929. Sop ami, James Pradier, a sculpté son portrait, conservé au Musée Fabre. Ce paraphe de Canonge ne figure que sur peu de ses dessins. James CARNEGIE, neuvième Earl of SOUTHESK, Ecosse. — Dessins anciens. La marqué ci-contre figure sur des dessins provenant du „9"1 Earl of 0\i Southesk", qui avait réuni aussi une collection de gemmes antiques, dont 14 2 7c sa fille, Lady Helena Carnegie, a dressé un catalogue: Catalogue of the Collection of Antique Gems, formed by James, Ninth Earl of Southesk (2 vol., Londres, 1908). Des dessins qu'il posséda, certains passèrent a son petit-fils, actuellement lP* Earl, par exemple un album d'environ 60 Stefano della Bella, cédés plus tard k 1'amiable, puis 143 feuilles des XVI* XVJJJ* siècles de toutes les écoles. De ce lot, une pièce fut vendue au British Museum (Isaac Oliver), d'autres a un marchand, et une trentaine restent en la possession du li01 Earl. Celui-ci ne dispose d'ailleurs d'aucune information sur la marqué que nous reproduisons; elle parait pourtant bien offrir les initiales J. C (James Carnegie). Th. JEFFERSON COOLJDGE Jr., Boston (Complément a Partiele 1429). Après la mort de l'amateur („Trustee" du Isabella Stewart Gardner Museum), en 1920, une partie de sa collection entra au „Museum of Fine Arts" de Boston; le reste demeura dans la familie qui, depuis, s'est séparée de quelques pièces. 202 JC JF Marqué non identifiée. 1429» J. CHAVASSE, Cette (Complément a 1'article n° 1430). Les livres de cet amateur furent vendus les 22 - 27 janvier 1923 a Paris (expert H. Leclerc). ■ VENTE: EL 1922, 22 juin, Paris (expert Jos. Hessel). 50 Tableaux, pastels, dessins, aquarelles modernes, sculptures. Quelques prix: Renoir, Portrait en pastel de Jeanne Samary 74.000 fr.; Forain, La Toilette (pastel) 6100 fr.; Redon, Fantaisie (pastel) 3950 fr., Fleurs rouges (pastel) 6400 fr., Fleurs épanouies (pastel) 8200fr., Le Rêve (pastel) 5800 fr.; WUlette, Le Baiser galant 900 fr.; Signac, Venise (litho en couleurs) 55 fr. — Produit 333.865 fr. J. C. JAMMES (né en 1888), adrninistrateur de sociétés, Paris. — Dessins et estampes. Jean Camille Jammes, né a Paris, possède une collection peu nombreuse. mais bien choisie. cfc 1430* dessins anciens et modernes, surnoir, recto tout du XVJJI6 francais: Boucher, Greuze, Pillement, Moreau 1'aïné. Pièce importante, un album d'environ 240 dessins, lavis, aquarelles de V. J. Nicolle, composé vers 1818 par l'un des Colnaghi de Londres. Cet album fut cassé pour la réalisation dans la première des ventes publiqties dont comptes rendus ci-dessous. Aux dessins, s'ajoutent quelques estampes et tableaux, aussi principalement du XVTIF, dont un important Hubert Robert. VENTES: I. 1953, 5 novembre, Paris (expert J. Thesmar). Les dessins Nicolle de 1'album signalé plus haut,... „appartenant a Mr. J. C. J." 144 N°*. E est a remarquer que les plus gros prix sont allés a des paysages ou lieux non identifiés, plutöt qu'a des vues de villes. Adjudications supérieures a 35.000 fr.: Vieux arbres 150.000 fr., Perspective dans un pare 140.000 fr., Chaumière 130.000 fr., Le PonteMotte 100.000 fr., Vue prise d'un tertre 100.000 fr., Le Moulin sur la rivière 100.000 fr., Paysans conversant 90.000 fr., Chapelle en ruines 80.000 fr La Vieille chapelle 80.000 fr., Vieille ferme 70.000 fr., Vue panoramique sur une vallée 62.000 fr., Le Vieux pont de pierre 60.000 fr. Dans les autres vues dTtaheCastel-Vecchio 40.000 fr., L'Emmarchement du Pont du Rialto 36.000 fr., et dans celles de Paris, La Place du Panthéon 97.000 fr. et le Palais du Luxembourg 45.000 fr. — Produit 2.737.000 fr. n. 1954,12 avril, Paris (même expert). „Collection J.C.J. deuxième vente". Dessins anciens, aquarelles, gouaches (72 n°" plus un bis). Dessins et aquarelles par E. Boud in (57 n°«). Dans les anciens: Prins, Canal a Amsterdam 103.000 fr.; v. Os, Fleurs et fruits dans un vase 76.000 fr.; Raphaël (école), Hercule combattant les Centaures, coll. Reynolds, J. Richardson, Dimsdale, Woodburn, 100.000 fr.; M. B. Dietzsch, Oiseaux sur fond de paysage 2 gouaches, 68.000 fr.; Bronkhorst, Cinq oiseaux exotiques, 82.000 fr. Plus fortes enchères pour les Boudin: 49.000, 33.500 et 28.200 fr. — Produit 2.278.900 fr. T"\ Marqué non identifiée, relevée sur 1435' une eau-forte de Canaletto. En noir, verso. J. Da PAN, Genève (Complément a Partiele n° 1440). Les prénoms exacts de notre amateur sont JeanMarc; il était connu comme John Du Pan (1785 1838). La vente de 1840, mentionnée dans le volume principal, fut faite par les soins de son frère et héritier, Alex-Louis dit Jean-Louis Du Pan. On a voulu donner la marqué a Jean Francois André Duval, peintre et marchand d'art (17761854), attribution inexacte. J. D. BÖHM, Vienne (Complément a Partiele n° 1442). En 1860 l'amateur cédait vingt dessins d'Albrecht Dürer au collectionneur B. Hausmann de Hanovre (notre n° 377). J. D. HARDING, Angleterre (Complément a Partiele n° 1448). Harding fut élève de John Pye, frère de Charles. B fit de nombreux voyages en France, Rhénanie, Suisse et Italië. Ses petits-enfants donnèrent a la National Portrait Gallery, a Londres, son portrait peint par Henry Perronet Briggs. Lire la date de la vente I: 1864 (et non 1846). J. D. PASSAVANT, Francfort s/1 M. (Complément a Partiele n° 1449). En général, sa collection passa au Stadelsches Institut a Francfort s/1 M., mais il est possible que quelques-unes de ses pièces aient figuré dans la vente d'un de ses descendants, Passavant-Gontard, chez C. G. Boerner a Leipzig, le 10 mai 1929 (catalogue avec introduction sur le collectionneur). TT? Marqué non identifiée, relevée, ac(Jj1 compagnée de la marqué de VivantDenon, sur un dessin attribué au 14 5 2 * Tintoret. En rouge, recto. J. FARTNGTON, Londres (Complément a Partiele n° 1453). Le journal de cet homme remarquable fut publié en 1922 -1928 sous le titre „The Farington Diary (1793 - 1811)". Le premier volume (il y en avait 8) eut un tel succès qu'on dut en faire deux réimpressions en nois mois. Les vivantes descriptions, souvent amusantes, des milieux artistiques et httéraires de son temps sont 'surtout intéressantes. Une partie de la collection Farington passa par héritage a MUe M. L. E. Tyrwhitt, demeurant a Wallington en Surrey, et décédée elle aussi. Ce qu'elle possédait fut dispersé dans les deux ventes suivantes: VENTES: I. 1921, 11 novembre, Londres (chez Puttick & Simpson). Estampes anciennes et quelques dessins, pour la plupart de petite importance. Quelques recueils de dessins et d'estampes. H. 1921, 9 décembre, Londres (même direction). Dessins, lettres et journaux. Dessins et estampes par ou d'après Joseph Farington. Le South Kensington Museum acheta beaucoup de carnets de croquis. 203 JF JG T L. FRANKLYN (né en 1889), Londres. — Dessins anciens. Leo Finkelstein, d'origine allemande, s'occupait de haute couture a Berlin; changea son nom en Franklyn en 1937. a B est collectionneur depuis 1918 et se 1454 fixa 4 Londres en 1933. Sa collection noir, recto embrasse les différentes écoles du XV au XVTfl* siècle. J. FRANCO (né en 1903), Saint-Sébastien (Espagne). — Sur ses propres ceuvres. Julio Franco, né? a Saint-Sébastien, [_ __\ commenca sa carrière d'artiste par I T t- 1 1'ptnHp Ar, Ia neintiire mi'il abandonna V J I J bientöt pour se vouer complètement ^ arts grapmques. u aDora aqua¬ fortiste et graveur sur bois, il s'ap145 4b phqua depuis 1940 a la lithographié noir sur zinc et sur pierre, techniques qu'il mania avec une grande virtuosité. Fut toujours admirateur des précurseurs de 1'impressionnisme et des impressionnistes. Recut en 1942, a 1'occasion de 1'Exposition Nationale de Barcelone, un prix d'exceUence pour ses estampes. J. FREUND (1869 - 1941), négociant, Berlin, Angleterre et Buenos Aires. — Dessins et estampes. t t Julius Freund, d'origine allemande, I riP| émigra en Angleterre et se fixa plus \( J l I 4 Buenos Aires. Posséda une in- 1^~^_J téressante collection de tableaux, aquarelles, dessins et estampes de maitre» 14 5 4 c allemands, la plupart du XIX* siècle, brun, verso B aima surtout les peintures romantiques et les étudia a fond. Karl Blechen, le précurseur des impressionnistes, comme lui né a Kottbus, était son maitre favori. Freund fut un véritable amateur, sans visées de spéculation. Mourut en Angleterre. VENTE: 1942, 21 mars, Lucerne (Galerie Fischer). „Sammlung Julius Freund, aus dem Besitz von Frau Dr. G. Freund, Buenos Aires". 300 N°* de tableaux, aquarelles et dessins (Karl Blechen, Chodowiecki, K. D. Friedrich, K. Kollwitz, M. Liebermann, H. von Marées, A. von Menzel, M. Slevogt), 56 n°* d'estampes, 3 nos de miniatures. J. F. MILLET, Barbizon (Complément a rarticle n° 1460). J. F. SOËHNÉE (1827-1912), Paris. — Estampes. —Marqué qui figure sur quelques estampes docu- / \ mentaires, au Musée Car- / \ navalet (voir n° 432c) et I T CC ] qui serait celle de Jacques, I w 1 «•/ I ou plus probablement Jean 1 460 c cercle bleu 1460 1460' noir ou violet, recto 460' Le timbre J.F.M. reproduit dans notre volume principal sous le n° 1460 et que nous répétons ici existe en plus grand, notre n° 1460b ci-dessus. Peutêtre employé seulement k la vente Veuve Millet de 1894. B existe aussi, du petit timbre, une falsification que nous reproduisons ci-dessus, n° 1460*. Elle présente, avec le vrai timbre, les différences suivantes: le point que 1'on voit, dans la vraie marqué, entre F et M, est généralement mal venu, dans la fausse; le premier jambage de la lettre M, celui de gauche, incurvé dans la vraie, est presque droit dans la fausse. — Voir pour une autre marqué au n° 1816*. Frédéric Soëhnée, de dates ci-dessus. A Carnavalet, 1'entrée Soëhnée est ainsi rédigée „Mr W. 40 rue de Verneuil [Paris]". Une descendante a bien voulu nous dire que cette initiale W désigne sans doute son oncle Wilhelm Soëhnée, archiviste-paléographe entre 1860 et 1870, mort en 1900, dont la veuve donna a Carnavalet plusieurs objets, documents et estampes, par Pintermédiaire du frère de la personne qui nous a renseigné, donc neveu de la donatrice, Henri Frédéric Soëhnée. Celui-ci, né en 1866, habitait aussi 40 rue de Verneuil oü il décéda en 1941. Sorti premier de 1'Ecole des Chartes, président de la „Société d'Histoire de France", conservateur honoraire aux Archives Nationales, il fut le dernier homme a porter le nom de Soëhnée. Trés traditionaliste, il avait adopté, pour son propre cachet a usages divers, non pas ses initiales personnelles, mais celles des prénoms Jean Frédéric, communs dans la familie depuis le XVIe siècle, et vraisembablement ceux du premier possesseur des feuilles parvenues plus tard k Carnavalet en même temps que divers souvenirs d'un ancêtre du nom de Lasnes, valet de Louis XVI a la prison du Temple. Notre représentation de la marqué n'est peutêtre pas tout a fait fidéle, nous n'avons pu en avoir de calque exact. Ces initiales, anonymes, figuraient au verso de certains des dessins contenus dans les deux albums de provenance Dalhousie, collection pour laquelle nous 14 60* renvoyons k notre n° 717*. a la main. verso Paraphe non identifié, dont une variante est reproduite au n 1162 , OU il semble qu'on reconnaisse en premier lieu un I, lettre pourtant entourée d'un G. On 1'attribue a Joseph Gui¬ tton, n° 1113 du volume DrinciDal. dont le paraphe est reproduit au n° 1461, même volume. 1460* J. G. GUILDAL (1855 - 1920), industriel, Copenhague. — Estampes anciennes et de Zorn. Bien que ces monogrammes offrent les initiales I.G. de l'amateur, nous avons cru devoir les classer sous G.I. (n°» 1162*-b), ordre alphabétique des lettres. 204 JG JHE ^ij) Marqué non identifiée. On pourrait vJk supposer qu'il s'agit de la marqué de Jules Gerbeau (n° 1165 du volume 14 61" principal), mal venue. J. GRÜNLING, Vienne (Complément a 1'article n° 1462). Nous ajoutons la vente anonyme du 29 janvier 1827 chez J. A. G. Weigel a Leipzig, de 575 numéros, comprenant 147 gravures au burin et 442 bois d'Albrecht Dürer, ainsi qu'un nombre de copies d'après ce maitre, dont plusieurs fort rares. En général trés belles épreuves. La préface dit que le collectionneur („ein rühnüichst bekannter Kenner") a réuni cet ensemble en une période de dix ans. a grands frais. Voir n° 1163 du présent volume une marqué qui lui est attribuée. J. F. GAUTIER (né en 1873), médecin colo¬ nel des troupes coloniales, Paris. — Estampes anciennes et modernes. 1463 docteur Jean Félix Gautier pos- rouge-brun sèée une collection d'estampes, prinverso cipalement du XVIF et du XLXe siècle (Callot, van Dijck, Rembrandt, Nanteuil, Drevet, Delacroix, Buhot, Legros, Lepère, Steinlen et autres). LA JEUNE GRAVURE CONTEMPORAINE, société de graveurs et d'amateurs, Paris. — Sur les estampes qu'elle distribue a ses membres. La Jeune Gravure Contem¬ poraine est une association, sans but commercial, ouverte aux Francais et aux étrangers, fondée en 1928 par le graveur Pierre Guastalla (encore actuellement président) entouré a Sec, recto dés le début de A. Jacquemin, Soulas, L. Lang, J. Hecht (décédé) etc, auxquels vinrent nés rapidement se joindre Y. Alix, G. Cochet, R. Lotiron, et un peu plus tard A. Cross, J. Deville, R. Wehrlin, puis Desnoyer, Bersier, Villon, Goërg, Vieillard, etc. Les graveurs sont choisis par cooptation et sont actuellement au nombre de 21. Les amateurs qui se proposent sont acceptés par le comité dans la mesure des places dispombles, 50, plus quelques musées et bibliothèques. Cotisation actuelle (depuis 1954) 5000 fr. par an. Les membres amateurs recoivent chaque année 3 gravures faites spécialement pour eux, par les membres graveurs, successivement. La société organise tous les ans une exposition a Paris, et souvent en province et k l'étranger; citons: Londres (1945), Genève (1945), Amsterdam (1946), Montevideo (1947), Copenhague (1947), Lille, Lyon, Marseille, Reims, Strasbourg, etc. A proprement parler, la société n'édite pas ses estampes, elle les distribue comme dit ci-dessus. Ce sont seulement des ceuvres originales, a 1'exclusion compléte des gravures d'interprétation. Tirage hmité k 50 épr. numérotées et signées, plus quelques épreuves nominatives pour les musées. Aux noms des membres graveurs déja cités ajoutons, pour que la liste en soit compléte a ce jour (sept. 1954): E. Cournault (décédé), Courtin, Couy, Fougeron, Hayter, Houplain, A. de la Patellière (décédé), Veysset, Walch (décédé). I. E. HUGFORD (1703- 1778), artiste et collectionneur anglais, vécut a Florence. — Dessins italiens du XVT3 siècle. D'après une récente identification que nous devons a K. T. Parker de 1'Ashmolean Museum a Oxford, U est 1 4 6 8 * *°rt Pr0Dable que le paraphe reproduit recto ci-contre appartient a Ignatio Enrico Hugford. Le dessin de 1'école de Raphaël sur lequel la marqué figure, conservé a 1'Ashmolean (R. 88), est déja cité par Woodburn dans son catalogue de dessins de Raphaël, comme' provenant de Hugford. Ce peintre d'histoire et portraitiste, graveur, copiste, expert, marchand d'art et auteur, né a Pise dans une familie aristocratique anglaise, étudia pendant neuf années chez A. D. Gabbiani auquel il a consacré le livre Vita di Anton Domenlco Gabbiani, pittor Fiorentino descritta da Ignazio Hugford, sua Dlscepolo, Florence 1762 (2me édition Rome 1786). II se fixa ensuite k Florence oü il fut bientöt reconnu comme un des meilleurs connaisseurs; l'un des premiers ü s'intéressa aux primitifs. Grace a de nombreuses commandes il exécuta des peintures a Florence, Vallombrosa, etc. Dans sa maison hospitalière se rencontrèrent Sir Joshua Reynolds, William Chambers, Robert Adam e.a. II posséda une vaste collection de tableaux, dessins et sculptures. John Fleming lui a consacré, et k son frère Enrico, un intéressant article, „The Hugfords of Florence" dans The Connoisseur, octobre et novembre 1955, pp. 106-110 et 197 - 206. Nous y relevons que Reynolds écrivait, en 1751, que la plupart des dessins étaient de 1'école florentine. De cet ensemble les Offices acheté rent 3100 pièces en 1779. Dans la correspondance de Horace Walpole (une lettre a Sir Horace Mann, Yale édition, II, p. 91 et 116) on trouve mention des séries de portraits dessinés de Clouet et son école, attribués alors a Holbein (maintenant au British Museum, voir Partiele de G. Salting n° 2260 du volume principal). Ce recueil aurait été acheté vers 1742 a Hugford par un amateur anglais Edward Bouverie, père du collectionneur (notre n° 325). Son portrait par luimême, et un autre dessiné par Gabbiani se trouvent aux Offices. J. H. van EEGHEN (1849 - 1918), agent de change, Amsterdam. — Dessins et aquarelles modernes. 14 7 0", crayon, verso Jan Herman van Eeghen, de la maison Oyens & Fils, s'intéressait passionnément k la peinture de son époque, tant francaise que hollandaise, et fut le principal promoteur d'une galerie d'art moderne dans le nouveau musée municipal d'Amsterdam construit en 1895. La plus grande partie de sa belle collection, principalement des ceuvres des écoles de Barbizon et de La Haye, y fut exposée. Dés revers de fortune 1'obligèrent k se défaire de nombre de ses toiles en 1907 par 1'intermédiaire de la maison E. J. van Wissel ingh & C°. Figure bien connue dans le 205 JHP JJG monde des arts, il remplit différentes fonctions dans les conseils de plusieurs sociétés artistiques. En dehors de ses tableaux, il avait réuni une belle série de dessins et d'aquarelles des Maris, de Mauve, Neuhuys et autres maitres de cette époque, réputée être la plus belle réunion de ce genre en Hollande vers 1900. Le collectionneur a parfois marqué des feuilles de sa collection du paraphe reproduit en tête. J. H. HAWKINS, Londres et Bignor Park (Complément a Partiele n° 1471). Cet amateur naquit en 1803 et mourut en 1877. Son frère Christopher Henry Thomas Hawkins, né en 1820 et mort au commencement de notre siècle, fut aussi un collectionneur distingué, dont les collections d'art furent dispersées dans plusieurs ventes chez Christie a Londres en 1904 et 1905. Marqué non identifiée, relevée sur des estampes des XVIe et XVHe siècles. Ala plume ou au crayon, verso. 1474a J. H. PETERSEN (né en 1909), ingénieur civil, Klampenborg (Danemark). — Estampes anciennes. ■ -i Jorgen Helm Petersen, attaché a I J M P | i'institut de Technologie a Copenhague, commenca en 1942 a collec14 74 tionner les eaux-fortes de van Dijck noir, verso et les portraits gravés de lTconographie. Sa collection ne comprend que des premières épreuves ou d'états; quelques-unes proviennent des collections docteur Wolff, G. Usslaub, P. Davidsohn, G. A. Cardew, P. M. Robinow et autres. J. H. TOD, Edimbourg. Marqué rencontrée sur des estampes de Dürer dispersées a Londres vers 1920. Nos effbrts pour obtenir des renseignements sur ce collectionneur sont restés infructueux. Paraphe non identifié relevé sur des estampes anciennes. J. H. WRENN, Chicago (Complément a Partiele n° 1475). La collection d'estampes passa en partie au „Art Institute of Chicago" (voir n° 32b) et les doublés furent vendus. A la mort de M"e Ethel Wrenn en 1924, par legs de celle-ci, d'autres estampes entrèrent au même musée qui bénéficie de plus d'un fonds spécial (J. H. Wrenn Memorial Fund), destiné a des achats augmentant la collection léguée. J. INNES (1852 - 1929), Glasgow. — Estampes. Après avoir travaillé depuis 1877 dans la société de navigation Patrick Henderson & C° a Glasgow, J. i. 1477' rouge John Innes en devint le chef en 1894. Fut aussi le directeur de la Burmah Oil C°. Trois voyages a Burmah lui permettaient d'acquérir une vaste connaissance du commerce dans ce pays. Membre du „Committee of the British Corporation for the Registry of Shipping", il fut nommé en 1895 le président de la „Glasgow Shipowners and Shipbrokers Benevolent Association". Remplit de plus les fonctions de juge de paix. Mourut célibataire. Protecteur des arts, il possédait une belle collection d'estampes anciennes et modernes (Dürer, Lucas de Leyde, Rembrandt, Whistier, Cameron, Bone). En 1920 il fit don au Glasgow Art Gallery de plus de 250 de ses meilleures feuilles parmi lesquelles, en dehors de celles des artistes déja cités, des estampes de van Ostade, Meryon, Béjot, Bracquemond, Haden, Strang et McBey. Le 10 juin 1932 de belles feuilles de sa collection passèrent dans une vente composée chez Hurcombs, Grafton Galleries, Londres. Quelques prix: Rembrandt, L'Obélisque £40, La Grange a foin £ 95; Muirhead Bone, Ca d'Oro £ 145, Orvieto £ 70, I-a tour de Montelbaen a Amsterdam £ 50; D. Y. Cameron, Joannis Darius £ 50, Un sou" au Findhorn £ 95, The five Sisters, York Minster £380, Ben Ledi £360, Portaü du nord, Harfleur £85; J. McBey, Gamrie £75. J. J. GRANDVILLE (1803 - 1847), dessinateur et lithographe, Paris. — Sur ses propres dessins. n Jean Ignace Isidore Gérard, né a [fTT/*! Nancy, adopta plus tard le pseudol===ï=ÏJ nyme de Grandville, nom qu' avaient pris autrefois son grand-père et sa 14 7 8 grand' mère, comédiens du roi Sta& sec, recto nislas. Son seul maitre fut son père, peintre en miniatures. Venu a Paris a vingt ans, ü y produisit de nombreuses illustrations et caricatures, et des suites de lithographies, généralement a la plume et publiées coloriées. E est bien connu pour ses hommes a têtes de bêtes. De ses illustrations principales citons: (Euvres complét es de Béranger, 1836; Voyages de Gulliver, 1838; Fables de La Fontaine, 1838; Scènes de la vie privée et publique des animaux, 1842; Petit es misères de la vie humaine, 1843; Jéröme Paturot, 1846; et de ses suites de lithographies: Le Dimanche d'un bourgeois de Paris, Chaque age a ses plaisirs, et, la plus nombreuse et la plus célèbre, Les Métamorphoses du jour (couv. et 73 pl.). Grandville, frappé de deuils cruels dans ses proches, mourut a 1'asile d'aliénés de Vanves, prés Paris. H. Beraldi, Les Graveurs du XIX' siècle, T. VHJ, pp. 201 -222, décrit soigneusement son oeuvre, sous 35 nos, et lui consacré une vivante étude. Ce timbre sec a été apposé par la familie sur chacun des dessins passés dans la vente de 1'atelier (voir compte rendu ci-dessous); la matrice a été brisée. VENTE: 1853, 4-5 mars, Paris (expert Defer). Atelier. Catalogue abondamment illustré de grav. sur bois. Portrait, longue notice biographique. Seulement des dessins par Grandville. L'avertissement dit que l'artiste avait conservé presque toutes ses compositions originales, ce qui expliquait leur rareté chez les amateurs et dans le commerce. Les dessins furent offerts d'abord en séries (il y en avait 13) correspondant aux ouvrages pour lesquels ils avaient été faits, sur mise a prix préalable, et les séries di- 206 JJL JM visées seulement si ces mises a prix n'étaient pas couvertes. Postérieurement a cette vente d'atelier signalons les deux suivantes oü figuraient d'importantes séries de dessins de Grandville: 1859, 26 mars, Paris (expert Febvre), 75 nos de dessins a la plume, 22 n°* de dessins et aquarelles d'autres artistes, comme A. Scheffer, T. Johannot, Boilly, Géricault, Bonington, Prud'hon, etc., et 12 n°* de tableaux par Géricault, Marilhat, A. de Dreux, Cicéri. Puis, 1882, 13 février, a Paris (expert Clément), belle collection d'aquarelles et dessins par Daumier, Grandville (85 n°», plusieurs feuilles portant le timbre de la vente), Monnier, Prud'hon, Charlet, Gavarni, etc. J. J. LINDMAN (1854-vers 1926), Chicago. — Dessins. JJL. waukee, appartenait au "Board of 1479a Trade" de Chicago et mourut dans gris-bleu cette v^e' ^ ava** 'éuni me collection ou noir de dessins anciens et modernes des montures diverses écoles. Marqué non identifiée, relevée sur un dessin de 1'Allemagne du Sud de la fin du XV* siècle. 1 48 1 b violet, verso Marqué non identifiée, relevée sur des dessins anciens de 1'école hollandaise. Elle appartient probablement a un collectionneur allemand vers 1900. ®Jan KRËMAR (vers 1930), collectionneur, Prague. 14 8 2" Nous n'avons pu obtenir de renseignements sur cet amateur ni sur sa violet collection. J. KUDERNA (commencement du XXe siècle), marchand d'art, Vienne. — Dessins et estampes. Joseph Kuderna, d'abord ingénieur, /x\ se fit marchand d'art vers 1925 et continua & s'occuper d'estampes, de 14 8 2 * dessins et de tableaux jusqu'en 1935. violet La marqué, qui doit se Ure J.K. verso et non E.K., fut apposée par lui sur les estampes qui passèrent par ses mains; plusieurs figurèrent dans les ventes chez C. G. Boerner, a Leipzig, par exemple, en 1925, 27 mai et 23-24 novembre, puis en 1926, 1927 et 1931. Voir une autre marqué qui serait aussi la sienne n° 1626". J. LEBÉDEFF (né en 1884), graveur et illustrateur, Fontenay - aux - Roses, prés de Paris. — Sur ses propres oeuvres. @Ivan, dit Jean Lebédeff, né a Bogorodskoé, prés Nijni-Novgorod, mais vivant en France, a depuis 1916 il1 4 8 51 lustré de gravures sur bois, ou pour rouge quelques-uns d'eaux-fortes, une cinrecto quantaine d'ouvrages dont nous citons: Vie des Martyrs (Duhamel), Terres de Silence (White), Le Roi Lear (Shakespeare), Contes Populaires (Pouchkine), Le Noël de Furnes (F. Le Grix), Les Vagabonds (Gorki), Ariane, Jeune fille russe (C. Anet), La Fosse aux filles (Kouprine). A produit aussi des estampes séparées. Voir J. P. Dubray, UYmagier Jean Lebédeff. Présentation de Pierre Champion [avec un catal. de l'oeuvre], Paris, 1939. La marqué est généralement accompagnée de la signature „Jean Lebédeff", au crayon. J. L. FORAEN (1852 - 1931), peintre, surtout dessinateur et graveur, Paris. — Sur ses propres ceuvres. 148 6", rouge, recto Autre marqué de Forain, apposée par ses soins, probablement la première, et qu'on rencontre rarement. Vue notamment sur quelques dessins du maitre passés dans une vente composée a Paris, 28 novembre 1952 (expert Dubourg). Existe, presque pareille, comme filigrane d'un papier utilisé par Forain pour dessiner. Voir Partiele principal sous notre n° 936*-1. 884), peintre Sur des des- J. L. LUGARDON (1801 d'histoire, Paris et Genève. sins de sa succession. ©Jean Léonard Lugardon, né & Genève oü son père était horioger, fit ses études a Genève et a Paris oü il 14 8 6 b fut 1'élève du baron Gros et d'Ingres. noir. recto Après un séjour a Florence il s'adonna presque complètement a la représentation des principaux épisodes de 1'histoire suisse. Au retour d'un nouveau voyage en Italië il se fixa & Paris 1835; exposa au Salon de 1837 a 1857. Fut nommé directeur de TEcole de la figure a Genève, fonction qu'il remplit jusqu'en 1845. Fit cette même année un voyage en Algérie. Exécuta depuis principalement des portraits, mais la maladie 1'obligea è se reposer presque totalement pendant ses 26 dernières années. Son fils Albert fut peintre paysagiste et animalier. Nous n'avons pu trouver tracé d'une vente de sa succession. J. MARIETTE, Paris (Complément a Partiele n° 1488). Notre volume principal dit déja qu'ü n'est pas tellement sur que la marqué reproduite au n° 1488 soit vraiment celle de Jean Mariette. Nous 1'avons rencontrée sur une estampe de Rembrandt (B. 901), accompagnée d'une anno t at ion en anglais; il pourrait donc s'agir d'un amateur anglais de la seconde partie du XVIF siècle. Par contre le paraphe qui pourrait vraiment appartenir a Jean Mariette est celui que nous donnons au n° 1489* du présent supplément. Voir sa signature compléte au n° 1786*. 207 JM JM plume Marqué qu'on pourrait lire I ou JM. Elle est en réalité TM, oü nous 1'avons classée, n° 2447*. J. MODEL (1838 -1920), Berlin. — Estampes anciennes et modernes. Julius Model naquit a Landau daas le Palatinat. Après s'être occupé de commerce pendant sept ans a Paris, un an a Bruxelles et un en Italië, il se fixa en 1872 a T>a,l!n D.iiri Hm affaires il pn- 1488* noblit sa vie par son amour de brun-jaune ''art. Sa prédilection allait aux verso estampes du XVUT5 siècle. B admirait aussi beaucoup les grands maitres de la lithographié, Daumier et Gavarni. Sur sa collection parurent: Catalogue des estampes du XVIIP siècle composant la collection de M. Julius Model, Berlin 1899, et une publication semblable, de 1914. VENTE: 1929, 13 -15 mai, Leipzig (chez C. G. Boerner). Catalogue avec portrait du collectionneur par Emil Orlik et introduction par Max J. Friedlander. Importante collection d'estampes ainsi que de livres illustrés et d'éditions d'art. Quelques prix: P. M. Alix, Les Trois Consuls 2000 M.; P. A. Baudouin, Le Bain et Le Lever 7000 M„ Le Rendezvous 2400 M.; J. C. Le Blon, Louis XV 15.000 M.; L. L. Boüly, L'Optique et L'Amour couronné 4200 M.; L. Marin-Bonnet, Tête de Flore 20.000 M., Buste de jeune fille 4100 M., Deux bustes de jeunes filles 6200 M., The Milk Woman, The Woman taking coffee 4100 M., La Conversation et La Brouette 3400 M.; F. Boucher, Suite de quatre sujets d'Enfants 5200 M.; H. Daumier, Le Beau Geste (dessin) 4200 M., Rue Transnonain 2000 M.; Debucourt, Les Deux Baisers 10.500 M., Le Menuet de la Mariée et la Noce au Chateau 6000 M., Promenade de la Gallerie du Palais Royal 8200 M., autre épreuve 6600 M., L'Escalade 3200 M., Le Compliment et Les Bouquets 5800 M., Almanach National 3500 M., La Promenade publique 3200 M., Les Plaisirs paternels 2800 M.; G. Demarteau, Grande Pastorale 2800 M.; Descourtis, Le Tambourin, La Rixe, Noce de Village, Foire de Village 15.500 M., L'Amant surpris et Les Espiègles 6200 M.; Fragonard, Quatre Bacchanales 4200 M.; S. Freudeberg, Suite d'Estampes pour servir a 1'histoire des mceurs 10.015 M.; Gautier d'Agoty, MmeDu Barry 10.500 M.; Janinet, Nina 5100 M., L'Indiscrétion 7300 M.; Lavreince, Les trois Soeurs et Les Graces parisiennes 9000 M.; A. de St. Aubin, Le Bal paré et Le Concert 2800 M. J. MALCOLM, Poltalloch et Londres (Complément a Partiele n° 1489). lx prix d'achat payé par le British Museum en 1895 était de £ 25.000 (et non £ 50.000). M Nous répétons ici cette marqué, relevée sur un dessin de Pedro de Mena, qu'on peut Ure J M alors qu'elle est plutót FM, n° 1034*. J. MARIETTE (1660 -1742), graveur, imprimeur, libraire et marchand d'estampes, Paris. — Estampes. Paraphe relevé - sur des premiers /J\/f états des portraits de van Dijck; on 7 les, surtout d' artistes francais du XIXe siècle, parmi lesquels: Dela1514" croix, Jongkind, Degas, Pissarro, Monoir verso net' ^eno'r' Vuillard, Seurat, Signac, Cézanne, Gauguin, Redon, Maillol, Valadon, puis Picasso, Klee, etc. B a de plus quelques estampes. Gradué docteur ès-lettres de 1'Université de Paris en 1936. E a publié beaucoup de correspondances de maitres, par exemple celles de Cézanne, Pissarro et Gauguin. Avec Part de ces artistes il a étudié en détails leur vie, comme en témoignent son beau livre sur les maitres impressionnistes et ses nombreuses monographies sur Cézanne, Seurat, Bonnard, Maillol, Gauguin, Degas, etc. B est maintenant citoyen américain. I-a marqué se trouve dans le coin en bas a droite. Marqué non identifiée relevée sur une estampe de Gauguin. Elle est imprimée en bleu, au recto. John RUTSON, Nvmnington Hall, Yorkshire, Angl. (Complément a 1'article n° 1517). E semble que la marqué reproduite au volume principal sous ce nom appartienne plutöt a James Reeve, pour qui nous renvoyons a Partiele 383 du même volume. J. RISSANEN (né en 1873), peintre finlandais. — Sur ses propres ouvrages. Juho Rissanen, né a Kuopio en Finlande, fils de paysans, étudia en 1896- 1897 aux Ecoles de Dessin a Helsinki et Abo. Plus tard il fut élève de Rjepin a Leningrad. Visita ensuite lltalie (séjour a Florence 1900-1901) et la France de 1911 a 1914. Pensionnaire a vie de PEtat finlandais, il peignit surtout des scènes populaires et des vitraux. Von la monographie du maitre par O. Okkonen, parue en 1927. 1518' Marqué non identifiée, relevée sur une eau-forte de C. Bega. Elle est en nou*, recto. 1518D Sir W. ROTHENSTEIN (1872 - 1945), peintre, graveur et écrivain, Londres. — Dessins. William Rothenstein, né a Bradford (Yorkshire), depuis 1888 élève d'Alphonse Legros a la Slade School, continua ensuite ses études chez Benjamin Constant et 1518* J. Lefebure a Parts, puis se fixa a Londres a partir de 1895. Voyage aux Indes oü U fit la connaissance de Tagore. De 1920 a 1935 directeur du Royal College of Art a Londres. Anobli en 1931. L'artiste est surtout connu par ses nombreux portraits de personnages célèbres dessinés ou lithographiés (voir Kunst und Künstler, XXV, 1927, pp. 452 - 456 et J. Rothenstein, The Portrait Drawings of W. Rothenstein, Londres 1926). Au commencement de sa carrière il se servit — d'après les renseignements de son fils Sir John — du timbre ci-contre pour authentiquer ses propres dessins et ceux d'autres artistes, collectionnés par lui. E ne 1'a pas apposé sur ses dessins indiens. Marqué non identifiée, que 1'on rencontre sur des estampes allemandes. du XVI* siècle. Cette marqué a été relevée aussi sin des estampes hollandaises dü XVH* siècle. 15 21", noir, verso 15 2 1° noir. verso M^e H. S. REDMOND (XXe siècle), New-York. — Estampes et dessins. La collection de Mme Henry S. Redmond comprend e.a. des estampes et des dessins de Dürer. Marqué qu'on croit Ure J.R.B., non identifiée, relevée sur des portraits gravés de R. Nanteuil. Parait être du premier tiers du XX* siècle. 15 23", violet MUSÉE ROUMIANTZOFF, Moscou (Complément a Partiele n° 1524). Nous renvoyons le lecteur a Partiele de A. A. Sidorow, Handzeichnungen alter Meister im Moskauer Museum der schonen Künste, paru dans la Zeitschrift für bildende Kunst, nouveUe série LXIII (1929-1930) pp. 223-233. En 1924 la collection de dessins du musée Roumiantzoff (actuehement: Bibliothèque de PEtat) et ceUe du musée des BeauxArts de rUniversité furent réunies. En 1929 on comptait déja 11.234 dessins, dont un grand nombre de maitres russes; ces derniers furent cédés cependant k la Galerie Tretjakow. Parmi les trésors du musée citons le recueü de 57 dessins italiens provenant successivement de Horace Walpole (n° 1386), Dolgoroukoff (n° 2602d) et Price (n° 2048). 214 JS JSM J. B. SKJPPE (1742-1811), graveur. Dessins anciens. is J-S. John B. Skippe était un artisteamateur, dont on connait des gravures sur bois et des clairs-obscurs, aussi 1 5 2 9 * quelques eaux-fortes. Né a Ledbury en ot en Herefordshire, Claude Joseph Vernet recto et J. B. Jackson furent ses maitres; il voyagea en Italië et en Egypte. Collectionna des dessins, de préférence de 1'école italienne, a ce qu'il semble j 529 b surtout enne les années 1773 et 1781; deux albums de cette collection sont recto conservés par sa descendante, M"» J. Rayner Wood a Old Collwall prés de Malvern (Herefordshire). Cette dame possède aussi Ie catalogue manuscrit établi par A. E. Popham. La tradition, qui veut que Skippe ait acheté ses dessins dans un monastère a Venise, parait bien appuyée par le caractère vénitien de la plupart de ces feuilles. Beaucoup de celles-ci, surtout celles du XV* siècle de 1'école de Padoue, portent la marqué d'un crest armorial, reproduit k notre n° 2798; cette provenance pourrait être italienne. Mais Skippe possédait aussi des dessins ayant fait partie de collections anglaises. A partir de 1781. l'amateur re- produisit plusieurs de ses dessins en gravure (genre clair-obscur); on en connait au moins 38. En dehors des dessins parvenus a sa descendante, M™ Wood, Skippe a dfl en posséder beaucoup d'autres, paree qu'on trouve des feuilles portant sa marqué dans différentes collections. Les initiales ci-contre se rencontrent généralement sous le crest reproduit au n° 2798 du volume principal et dont nous donnons dans ce supplément une représentation tout a fait exacte. J ?j Marqué anonyme relevée sur un portrait francais, dessin du XVIF 1 5 2 9 c siècle. Ecrite a la plume, verso. S. JANCSY (né en li dessinateur de textiles. ciennes. , tecbnicien et Estampes an- Stefan Jancsy qui vit a New-York, ^* est né a Vienne (Autriche). B a colrfj) lectionné des estampes de maitres anciens et surtout de Dürer en épreuves 15 2 9 d de première qualité et en parfait état brun par exemple La Vierge au singe, coll. Theobald, 1'Adam et Eve, St. Hubert, et le Christ au jardin des Oliviers. A 1'origine de son amour pour les estampes est sa propre vocation artistique. Par son activité professionelle il possède un jugement extrêmement pénétrant pour la qualité des gravures et un ceil infaillible pour les moindres détails. Earl SPENCER, Althorp (Complément a Partiele n° 1530). Voir encore le catalogue de l'exposition des tableaux provenant d'Althorp chez Thos. Agnew a londres, février-mars 1947 (avec historique de la collection). Nous renvoyons pour tous les détails sur sa belle bibliothèque au Uvre de S. de Ricci, English collectors of books and manuscripts and their marks of ownership, Cambridge 1930, pp. 71 - 83. Voir une autre marqué au n° 2341a. ®Marqué non identifiée, souvent accompagnée d'un n°, relevée e.a. sur un dessin attribué a Oudry. EUe est 15 3 3 * en bleu, sur pastille coUée au verso. Marqué anonyme relevée sur un dessin de Jordaens. 1533° J. A. SIMON (lw moitié du XXe siècle), financier, Paris. — Dessins anciens. AJacques A. Simon était parent et collaborateur du banquier Louis Drey- \ rus. li avait reuni une collection de tableaux, dessins et objets d'art an15 3 3 c ciens, pas trés importante, qui fut disnoir ou rouge Pers-* dans les deux ventes ci-dessous, recto faites de son vivant. VENTES: L 1930, 10 décembre, Paris (expert Rob. Schneider). 44 N°* de dessins, dont plusieurs portant la marqué. Fragonard, La Bohémienne 30.350 fr., Tête d'homme 13.500 fr.; LaUemand, Baigneuses 17.000 fr.; Pülement, Oiinoiseries 12.000 fr.; Prud'hon, Académie de femme 25.500 fr.; Watteau, Homme assis (attribution erronée) 15.000 fr.; I. van Ostade, Les Fumeurs et les buveurs (idem) 14.000 fr. — Produit 352.470 fr. JL 1933, 11 décembre, Paris (experts Féral et Catroux, Pape, Godefroy et Huteau). CoUection de Mr. J. A S. Objets d'art et d'ameublement anciens: faïences, sièges, meubles, tapis, etc. (ensemble 89 n0*). Dessins anciens (10 n°*). Tableaux et pastel anciens (4 nos). Dans les dessins: De Troy; Boucher, Tête de jeune fiUe 2650 fr.; C. A. Coypel; Fragonard, Le Départ du troupeau 3000 fr.; C. GeUée, Paysage avec figures 1450 fr.; Reynolds, Portrait de jeune homme 1500 fr.; Romney, Lady Hamüton en Iplugénie lO.OOOfr.; Watteau, Etude d'homme nu4000 fr. Sir John S. HIPPISLEY? (1790-1867), Warfield Grove (Berks., Angl.). — Estampes et dessins. .r—in Ona voulu attribuer cette marqué ■f\ 5 H% au coUectionneur Hippisley, pour qui nous renvoyons a 1'article 1535 15 3 5" volume principal. J. S. MORGAN, Princeton et Paris (Complément a Partiele n° 1536). Junius Spencer Morgan (1867 - 1932) était banquier. E a légué a 1'Université 1536" de Rinceton (voir n° 2049"), oü U bleu, verso aYa't ^alt ses études et dont U fut bibliothécaire adjoint depuis la première guerre mondiale, une collection d'estampes marquées du timbre ci-contre, un peu différent de notre n° 1536. Se fixa a Paris en 1910 et y fit partie pendant plus de vingt ans de la colonie américaine. Junius Morgan était un admirateur de Virgile, dont U collectionna un grand nombre d'éditions, léguées, eUes aussi, ainsi que ses vases grecs, a la même Université. Voir pour ses donations au Metro- 215 JSX JTH 1539" 1539" politan Museum of Art de New-York au n° 1823" du présent supplément. VENTE: 1921, 18-19 février, New-York (Anderson Galleries). La collection „of a New-York gentleman", probablement partie de celle de Junius S. Morgan. Peintures, tapis, meubles, bronzes, poteries, estampes et dessins; ensemble 116 n°". Dans les 35 n°° de dessins anciens: Paolo Uccello (attribué), Maitre du Cabinet d'Amsterdam, Maitre des Cartes a jouer, H. Baldung, C. Engelbrechtsen, A. Dürer, Corrège, Véronèse, Gellée, Rembrandt, Rubens (attribué), J. van Ruisdael, van Dijck, A. van Ostade, F. Boucher, Fragonard, F. Guardi, etc. Dans les 22 n°* d'estampes seulement deux d'anciens maitres, Marc-Antoine et Lucas de Leyde, les autres du XVUF5 anglais et francais, surtout en couleurs: Bartolozzi, L. M. Bonnet, L. C. Dagoty, P. Davye, Debucourt, Demarteau, Janinet, A. de St. Aubin, W. Ward. J. SDI (1618 -1700), magistrat, Amsterdam. — Dessins et estampes. w Jan Six, seigneur de Vromade (1666) J&. et de Wimmenum (1679), appartenait a une familie protestante originaire de France. Son grand-père, Charles Six de St Omer, avait fondé a Amsterdam, en 1584, une teinturerie et une manufacture de burat (soie épaisse moirée); jusqu'en 1652 Jan Six fut un des associés de cette entreprise familiale. B épousa en 1655 la fille du chirurgien Nicolaes Tulp et, par la suite, occupa plusieurs postes dans la magistrature, culminant en 1691 dans sa nomination comme bourgmestre. Ses études a Leyde accomplies, ü avait en 1641 fait le voyage d'Italie, et son esprit garda toujours Pempreinte classique de cette initiation. Peu après son retour, vers 1645, Ter Borch exécuta un petit portrait de lui (pour la date, voir Oud-Holland IV, p. 152). Mais Six est surtout immortalisé par son magistral portrait peint par Rembrandt en 1654. Déja en 1641 Rembrandt avait peint le portrait de la mère de Six, Anna Wijmer, et en 1647 ü grava avec un soin particulier la célèbre eau-forte qui représenté Six adossé a une fenètre ouverte. Les relations ne s'arrêtèrent pas la: le beaupère de Six est le personnage principal du tableau de Rembrandt „La Lecon d'Anatomie", et une autre eau-forte célèbre nous offre le portrait de son beaufrère, le médecin Tholinx, dont Rembrandt exécuta aussi un beau portrait peint. Les rapports de Six et de l'artiste semblent s'être refroidis après la déconfiture financière de ce dernier. Poète a son heure, Six fut 1'auteur d'une tragédie „Medea", 1648 (pour laquelle servit de frontispice une eau-forte de Rembrandt exécutée en cette même année; seconde édition en 1679), puis un long poème „Muiderberg" (1675) et une comédie „De Onschult" (1654). fl fit aussi quelques vers latins et en hollandais, des poèmes qui parurent dans des recueils. Six comptait parmi les amateurs les plus sérieux de son époque et le catalogue de sa vente après décès donne une idee des ceuvres d'art dont fl s'entoura. Mais toute sa collection ne passa pas dans cette vente; différentes pièces, notamment les portraits, restèrent dans Ja familie. Ils y sont toujours et font partie d'une fondation. On y conservé aussi 1'Album de Pandore oü Six réunissait quelques dessins et surtout des poèmes de ses contemporains; on y trouve notamment 1'esquisse de Rembrandt, de 1652, représentant Homère entouré de ses disciples, et un second des¬ sin, intérieur avec femme (Minerve?) lisant, assise devant une grande fenêtre (sur cet album voir Partiele du Prof. J. Six dans le Haagsch Maandblad, 1924, avril). I-a superbe série d'eaux-fortes de Rembrandt qui passa en 1734 dans la vente de son neveu Willem Six pourrait remonter a Jan Six. fl n'est pas impossiblè que ce dernier Fait achetée en 1658 a la vente de la faillite de Rembrandt et il est même probable que le classement adopté par Gersaint (1741), auteur du premier catalogue de 1'ceuvre gravé du maitre, remonte a Six; le fait que dans la série des portraits ceux de son beau-frère Tholinx et de lui-même sont les derniers, serait en faveur de cette théorie. L'oeuvre fut acquis a la vente de 1734 au prix de fl. 572 par le graveur Jacobus Houbraken, qui en céda plusieurs a un Anglais, Arthur Pond a ce qu'il parait (voü notre n° 2038) et la plus grande partie au Bon van Leyden, dont la belle collection forme le fonds principal du Cabinet d'Amsterdam (voir notre n° 12, vol. princ. et suppl.). Le monogramme de la première marqué reproduite ci-contre correspond a un cachet en argent longtemps conservé dans la familie, mais disparu en 1949. II semble avoir servi rarement pour les estampes ou dessins de la collection. On retrouve encore ce monogramme, gravé dans la marge inférieure, sur les épreuves du 4e état de 1'eau-forte de la Médée par Rembrandt Pour plus de clarté, nous reproduisons le même monogramme (153911) tel qu'U figure, en plus grand, sur une reUure de la „Medea". VENTE: 1702, 6 avril, Amsterdam (dir. J. Pz. Zoomer). Vente après décès: 160 n°* de tableaux, 55 n°* de sculptures, 91 n°* d'objets d'art et curiosités, et 57 n°* de recueils de dessins et d'estampes. Ces derniers sont décrits par albums dont le contenu a sans doute été détaillé; mais comme les rares exemplaires conservés du catalogue n'ont, pour cette section, ni prix ni noms d'acheteurs, U est impossible de préciser ce qui s'est passé. Les dessins étaient pour Ia plupart de maitres italiens; le catalogue cite plusieurs grands noms, et aussi ceux de van Dijck et de Rembrandt. Dans les estampes on note l'oeuvre de Tempesta (1528 ff), l'oeuvre de Lucas de Leyde (y compris la pièce rarissime de la grande Agar), l'oeuvre de Dürer, d'Aldegrever et des feuilles des primitifs allemands, la Danse des morts et la Bible d'Holbein; mais pas d'eaux-fortes de Rembrandt, seulement quelques cuivres. Marqué non identifiée, relevée sur un dessin hollandais du XVTP- siècle. 15 39', verso J. THESMAR (né en 1900), expert en tableaux et dessins, Paris. — Dessins. . Jean Thesmar, né a Paris, fils d'un LÜ5J avocat k la Cour d'Appel de cette 15 4 4* ville, commenca a collectionner vers bleu recto ^ réunit d'abord des dessins, gouaches et aquarelles (pas les peintures) se rapportant plus spécialement k la marine antérieurement a 1830. Plus tard, il ajouta les dessins anciens de tous sujets, et comme modernes, surtout les romantiques comme Gavarni, Monnier, Isabey, Hervier, etc. Une partie de cet ensemble passa dans la vente rapportée ci-dessous, vente qui ne marqué d'aUleurs pas la fin de la collection que J. Thesmar poursuit avec activité. VENTE: 1949,9 - 10 juin, Paris (experts A. Schceller, A Pacitti, C. et T. Catroux et F. Max-Kann). 216 JT JWB Vente faite sous Ie nom de Mme T. Première vente. 249 N08 de dessins, pastels, aquarelles et gouaches. Maitres flamands et hollandais: H. Bol, Paysage 33.500 fr.; P. Bril, Les Travaux de la ferme 18.000 fr.; Th. Wijck, Vue de Naples 25.000 fr.; J. Jordaens, Cavalier monté 27.500 fr.; C. Vanvitelli, Deux vues d'Italie 29.500 fr.; W. van de Velde, Voiher de pêche 29.000 fr. Maitres italiens: B. Luini (attr.), Christ de Majesté 28.000 fr.; L. Cambiaso, Le Christ au jardin des oliviers 33.000 fr.; Le Guerchin, Femme lisant 20.000 fr., Paysage fluvial 32.500 fr.; M. Ricci, Barque de pêche échouée 15.000 fr.; G. D. Tiepolo, Faune monté sur un coursier 26.000 fr. Maitres francais: N. Lagneau (attr.) Portrait d'homme 26.000 fr.; L. S. Lempereur, La Pompe a feu de Chaillot 42.000 fr.; V. J. Nicolle, Vue de Venise 20.000 fr.; Cl. J. Vernet, Paysage maritime d'Italie 28.000 fr. Maitres modernes: Daumier, Visage d'homme 130.000 fr.; Delacroix, Cheval gris 380.000 fr.; Gavarni, Qui veut m'adorer? 24.000 fr., Jour de Carnaval 38.000 fr.; Guys, Trois messieurs chez cinq dames 42.000 fr.; L. A. Hervier, Les Approches de la ferme 12.500 fr.; E. Isabey, Barques de pêche 21.500 fr.; Monnier, La Fuite de 1'amour 25.000 fr., La Sortie des écoliers 27.100 fr., Grande réunion de familie 18.500 fr.; Ravier, Paysage au crépuscule 24.000 fr. — Produit 2.500.000 fr. environ. J. TISSOT, Paris (Complément a Partiele n° 1545). Citons encore 1'ouvrage de James Laver, The romantic career of James Tïssot, Londres 1936. Sir James KNOWLES, Londres (Complément a Partiele n° 1546). Nous avons aussi rencontré le nom de cet amateur inscrit en entier, a la plume, au revers d'un dessin. VENTES: UI. 1920, 23 février, Londres (chez Christie). Dessins de maitres anglais du XTX* siècle, (8 n°*), dont 5 de Lord Leighton, et 12 n08 de peintures anciennes. IV. 1925,31 mars - 1 avril, Londres (chez Sotheby). Aquarelles anglaises anciennes et modernes (7 n08). 15 4 7", a la plume Initiales non identifiées, relevées sur une estampe de 1'école de Rembrandt. J. de VICHET (né en 1885), vit a Montpellier. — Dessins anciens. Jean de Vichet (il a abandonné le titre de marquis), né a Neffies (Hérault), est le fils du directeur du journal ..rEclair" a Montnellier. Tl 15 4 9 commenca a collectionner vers 1905 et réunit un ensemble de dessins francais et italiens du XVe au XVJTF5 siècle. Nous donnons ici une reproduction de sa marqué, meilleure que celle de notre volume principal oü nous la donnions comme anonyme. Elle existe aussi en plus petit, diamètre 7 mm. a sec, recto HISTOIRE LITHOGRAPHIÉE dn PALAIS-ROYAL, publication, Paris. Marqué déjk reproduite au n° 1258°, auquel nous renvoyons pour le commentaire. None 1a r'nAtnna J«S paree qu'on peut la chercher sous les initiales J.V., trés apparentes. Nous avons classé cette marqué sous H, n° 1278a; nous la répétons ici paree qu'on peut la lire aussi JvC. crayon noir, verso J. V. MEYER (mort en 1811), sénateur, Hambourg. — Dessins. —y. Johann Valentin Meyer, 1'ami de ^?^«* Chodowiecki et dont U est question dans Partiele n° 1994 de notre volume 1551 principal, avait réuni une collection ima la plume portante de dessins, presque entièrement rec^° dispersée par la suite. Quelques pièces seulement restèrent dans la familie, oü la tradition „collectionneur" fut reprise par Arnold Otto Meyer. Cette marqué, aux initiales J. W. surmontées de 1'année 1696, a été relevée sur de belles épreuves de Rembrandt. II doit s'agir du paraphe d'un collectionneur anglais inconnu. 1551° au crayon, verso J. WANNENWETSCH, Bale (Complément a Partiele n° 1552). Hans Joerg Wannenwecz ou Wanenwetsch (1555 1621) était le fils du vertier Joerg I Wannenwetsch. B vivait a Bale et exécuta des dessins de vitraux. La marqué n'est pas a proprement parler une marqué de collection, elle indique plutöt que les feuilles qui la portent sont passées par ses mains. T- "Vv . Marqué non identifiée, relevée sur 15 5 2" une estampe hollandaise du XVIF 'Wj Jacob H. WIEGERSMA (né en ï*. 1898), antiquaire, Utrecht. — 1552 Dessins anciens. Paraphe non identifié. B peut s'agir d'une variante de la marqué de la collection Marochetti (voir au n° 392 du volume principal). 217 JWB JZ J. W. BENDER (lre moitié du XX6 siècle), marchand d'art, Kansas City (Missouri). — Estampes. John William Bender a éte le propriétaire de 1'Alden Gallery a Kansas City, maison spécialisée dans les estampes. B reprit en 1937 la publication du Print Collectors Quarterly. B se retira des affaires vers 1940, pour se fixer a Nevis (Minnesota). JWB 1555° 1555c 1555* Ces paraphes non identifiés, peut-être d'un amateur du XVine siècle, ont été relevés sur des dessins, principalement italiens et de qualité modeste, au Cabinet des Estampes d'Aschaffenburg (voir au n° 36° du présent volume). Ils sont souvent accompagnés d'un numéro. Ml. Marqué non identifiée, au crayon, relevée sur de belles épreuves de 1 5 5 5 e Whistier. J. YOUNG, Londres (Complément a 1'article n° 1560). Au volume principal pour la date de la vente lire 12-17 avril. plume Marqué non identifiée, relevée sur des estampes de Rembrandt. 218 K I. NOMS ET INSCRIPTIONS M. G. KADE (né en 1882), industriel américain, New-York. — Estampes anciennes. Max Gotthilf Kade, natif de Schwabisch Hall (Wurtemberg), est président de la Max Kade Foundation, Inc. Tl a réuni une fort belle collection oü sont représentés entre 15 61" autres, et par des épreuves choisies brun, verso provenant pour la plupart de collections renommées, Mantegna, Schongauer, Dürer, Rembrandt. TTlrfinnPF Cette marqué, relevée *- tlj^.yJXJ\J l\ JL. sar des dessins francais du XVTI* siècle, est proK AK JAVIJN E bablement celle d'un collectionneur de la pre1561 D mière moitié du XTX" bleu ou noir, recto siècle. «y*UNs-. „STAATLICHE KUNST▼ \ HALLE KARLSRUHE1*. trt m — Dessins et estampes. *4/>L,ai$P' Marqué en usage depuis 1936. * Voir pour des renseignements sur 15 61° ce musée au n° 1602 du volume noir. verso principal et du présent volume. „STAATLICHES K UPFER STIC H KAB INETT", (Cabinet des Estampes de 1'Etat), Cassel. — Estampes et dessins. Carl, comte (Landgraf) de Hesse (16701730), est le fondateur de la collection d'estampes de Cassel. Son fils ainé a collectionné aussi, mais c'est surtout le fils cadet.comte Wilhelm VIII (1751 - 1760), qui a été le grand promoteur des 15 6 2", violet, verso fameuses collections d'art de cette ville. C'est lui qui réunit, dans des albums aux splendides reliures, de belles estampes d'après Wouwermans, Watteau et beaucoup d'autres maitres. collées en plein selon 1'usage du temps. Par des commandes, achats et donations cet ensemble s'accrut jusqu'a 10.000 a 12.000 estampes (gravures au burin et sur bois). Sous son successeur Friedrich U (1760- 1785), le Museum Fredericianum fut fondé, qui comprenait un cabinet des estampes, oü les portraits d'hommes illustrés prévalaient. Raspe en fut le conservateur. Une partie de cette collection, c.a.d. beaucoup d'estampes sauf les portraits gravés, furent destinées a servir a 1'instruction des élèves de 1'Académie des Beaux-Arts; leur nombre fut augmenté par la suite. Wilhelm I, premier Prince électoral de Hesse (1785 1821), montra beaucoup de goüt pour les estampes et dessins, et c'est ainsi qu'ü fit transporter les recueils d'estampes, dont nous avons parlé plus haut, ainsi qu'une collection importante de dessins, a son chateau Wilhelmshöhe pres de Cassel, oü la collection resta pendant 140 années. Elle subit cependant des pertes regrettables, par exemple lorsque le roi Jéröme Bonaparte, quittant le pays en 1813, emporta a Paris l'ensemble important d'eauxfortes de Rembrandt. En 1916 la plupart des recueils d'estampes furent transférés a la Galerie des tableaux de Cassel sauf les estampes de Rembrandt. Quinze ans plus tard cette collection fut transportée dans le Torhaus, situé au Wilhelmshöherplatz, actuellement Hessisches Landesmuseum. C'est ainsi qu'en 1931 le Cabinet des Estampes de Cassel, augmenté d'une bibliothèque de 15.000 volumes environ et de milliers de reproductions, fut ouvert au public. A 1'occasion de cet événement une brochure fut publiée, intitulée Das Kupferstichkabinett und die Biicherei der Staatlichen Kunstsammlungen zu Kassei, comprenant Finventaire des principaux trésors en même temps que 1'historique des collections enfin réunies. Ce Cabinet comprend en plus la collection citée du Landgraf Wilhelm VIII et celle du Museum Fredericianum (entrée en 1913 au Hessisches Landesmuseum). Le noyau de la collection de dessins date du temps de Friedrich II (surtout des artistes du pays, les Tischbein, Boettner, 219 K — NOMS ET INSCRIPTIONS NabL du Ry, etc.). Une partie des estampes (Merian, Piranesi et autres maitres), provenant de 1'Académie (voir ci-dessus), fut ajoutée a celle du nouveau Cabinet, qui comprend plus de vingt mille estampes et dessins. Le directeur actuel est le docteur Vogel. La marqué est apposée, selon la nature du papier, sur le verso des dessins ou sur les montures. W. von KAULBACH, Munich (Complément a Partiele n° 1564). Citons 1'ouvrage amusant de Josefa Dürck-Kaulbach, Erinnerungen an Wilhelm von Kaulbach und sein Haus, Munich 1922. Les archives Kaulbach, conservées actuellement dans la Bayrische Staatsbibliothek, sont accessibles au public depuis 193S; elles comprennent de nombreuses lettres. On a apposé sur les dessins provenant de la succession de Hermann von Kaulbach (1846 -1909), fils de l'artiste et peintre comme lui, une marqué que nous ne pouvons reproduire, la veuve refusant de nous donner les informations utiles. VENTES: I. 1903, 24 novembre, Munich (expert Carl Maurer). Dessins provenant de la succession (Kaulbach-Museum), tableaux, etc. n. 1904, 10 novembre et jj.ss., Munich (même direction). Tableaux et dessins provenant de la succession de Kaulbach et d'autres artistes. m. 1905,13 avril et jj.ss., Munich (même direction). Comme la vente précédente. W. KERN (né en 1898), Winterthur. — Estampes modernes. Walter Kern, né a Zürich, est directeur d'une imprimerie et critique d'art. II possède une collection de tableaux et d'estampes d'artistes modernes suisses et francais (parmi lesquelles des Toulouse-Lautrec et des Picasso) et de 1'école expressionniste allemande. Aussi un bon ensemble de E. L. Kirchner, qui était un de ses amis. J. KERNER (XIXe siècle), Budapest. — Estampes. Justinus Kenter posséda une collection d'estampes, qui passa dans les ventes suivantes. Nous n'avons pu établir si ce collectionneur est parenté au poète romantique de même nom (1786- 1862). VENTES: L 1917, 22 janvier et jours suivants, Vienne (chez Albert Kende). Vente com¬ posée. Estampes des XVP - XXe siècles, peintures, aquarelles et dessins. H. 1918, 8-13 avril, Vienne (même direction). Idem. Dessins et estampes anciens et modernes. Th. KERRICH, Cambridge (Complément a Partiele n° 1568). Le „Reverend" Thomas Kerrich n'était pas fils naturel du Duke of Bedford, mais le fils de Samuel Kerrich, D.D. On connait son portrait peint, attribué a P. Batoni, datéde 1780, Rome. Le„Reverend" R. E. Kerrich, le donateur au musée de Cambridge, dont il est question dans notre volume principal, était son fils. Ai I M I IQ [Sammlunor jujtmu* p Repnep t T I II I II© 1567" violet, verso MUSÉE KESTNER, Hanovre (Complément a Partiele n° 1569). Rectifions d'abord Partiele au volume principal: le Musée Kestner fut fondé en 1884, le Cabinet d'Estampes en 1889. Sur les anciennes gravures sur bois conservées au musée voir Mela Escherich, Einzel-Formschnitte und Einblattdrucke des Kestner-Museums zu Hannover, Strasbourg 1916. Parmi les nouvelles acquisitions citons le legs August Nitzschner qui comprend 1434 estampes anciennes des écoles allemande (Dürer et les petits maitres), hollandaise (Rembrandt, van Ostade) et anglaise (gravures en manière noire), puis 1503 estampes du XIXe siècle des écoles allemande (M. Liebermann L. Corinth), francaise (H. Daumier, H. ToulouseLautrec), américaine (Whistier), norvégienne (E. Munch) et suédoise (Zorn). Le collectionneur Wrede légua a la ville de Hanovre sa collection d'estampes (dont l'oeuvre gravé de Max Slevogt), ainsi que sa demeure, oü cet ensemble est actuellement conservé, sous la direction du Musée Kestner. Celui-ci perdit en octobre 1943, du fait de la guerre, sa riche bibliothèque. Le directeur le docteur Karl Küthmann eut pour successeur Alfred Hentzen, qui a réorganisé 1'institut. Les estampes précédemment conservées au Landesmuseum de Hanovre (voir n° 1240") ont été transférées au Musée Kestner, dans le Cabinet des Estampes nouveUement créé. La marqué 1569* est celle actuellement en usage; le n° 1569b sert pour la collection du „Wredehaus". E. L. KIRCHNER (1880 - 1938), peintregraveur, Berlin et Davos - Frauenkirch. — Sur les ceuvres de sa succession. Diese Graphik Katalog K Nr. „X!.. isteine Originalarbeit meines Druders Ernst Ludwig Kirchner 1570a violet-bleu, verso den >0. C> . 5(5 '7 4-1 V\ NACHLASS E.LKIRCHNER 1570 , noir. verso 157 0°, bleu, recto Ernst Ludwig Kirchner, né a Aschaffenburg, étudia d'abord ■<,C^Ajjo?>it' bientöt de voie et devint peintre d autodidacte. Poussé par des 15 7 0 idéés révolutionnaires, U fonda violet ou noir. verso en 1903 avec Heckel et Schmidt-Rottluff, le mouvement „Die Brücke", le berceau de 1'expressionnisme allemand. Depuis 1906 „Die Brücke" édita, pour ses membres, des fascicules dans lesquels parurent entre autres des planches de 220 K — NOMS ET INSCRIPTIONS Kirchner. Son atelier a Dresde, orné de fresques et sculptures en bois par lui-même et garni de meubles construits de vieilles caisses, fut Ie centre des jeunes artistes appartenant k ce groupement. En 1911 Kirchner se fixa a Berlin et y fonda avec Pechstein l'.Jnstitut für modernen Unterricht in der Malerei". La vie dans les rues et les cafés, lui inspira mainte toile et maint dessin et c'est ainsi que se forma son propre style d'un coloris trés monté et émotif, caractéristique du mouvement expressionniste. En 1914 il dut faire son service militaire, mais sa nature sensible ne pouvait le supporter. Brisé, il alla a DavosFrauenkirch pour guérir. Les grandioses paysages des Alpes Pimpressionnérent fortement et il exécuta alors beaucoup de ses meilleures peintures. Infatigable dessinateur, il a laissé un vaste oeuvre graphique, environ 1500 feuilles. Dans une lettre il raconte comment les estampes des graveurs allemands des XV* et XVI* siècles Pont toujours inspiré, mais aussi la sculpture nègre. Ses illustrations pour Umbra Vitae de Georg Heym, Berlin 1924, inaugurent une période nouvelle dans 1'histoire du livre illustré allemand. Voir sur lui: W. Grohmann, Kirchner Zeichnungen, Dresde 1925 et G. Schiefler, Die Graphik Ernst Ludwig Kirchners bis 1924, Berlin 1925 -1926. Le régime national-socialiste déclara son art „dégénéré" et beaucoup de ses oeuvres furent détruites. Kirchner, trés affiigé, mourut en Suisse. Le cachet 1570* fut employé par le frère de l'artiste, Walter Kirchner. La marqué 1570b, qui comporte presque toujours une annotation k I'encre au-dessous du nom, fut apposée sur les feuilles de sa succession conservées pendant la deuxième guerre mondiale au „Kunstmuseum" de Bale. La marqué 1570* fut apposée sur des estampes éditées par le „Bauhaus" et la „Schweizerische Graphische Gesellschaft". La marqué 1570d a servi pour les épreuves tirées par les soins du Professeur E. Heckel, pour la „Staatliche Kunsthalle Karlsruhe" (voir au n° 1602 du volume principal et du présent supplément), sur les cuivres laissés par Kirchner a son décès. E fut tiré deux épreuves de chaque planche; on les numéro ta. B existe encore un autre timbre „Unverkauflich E. L. Kirchner" que l'artiste apposa luimême. Carl Angster, a Biberach Riss, Suisse, est maintenant chargé de la succession. Paul KLEE (1879 -1940), peintre et graveur, Munich et Berne. — Sur ses propres ceuvres. Paul Klee, né a Münchenbuchsee ^v*-E'Jx d'une mère suissesse et d'un père ^ allemand, professeur de musique, avait £ ^ ainsi la nationalité allemande. Après *6£rR* des débuts difficiles, il put plus tard développer ses talents avec 1'aide de 1 5 7 2 a quelques amis. Nommé professeur au noir „Bauhaus" de Weimar en 1920, il suivit cette institution a Dessau en 1926, quitta 1'Allemagne en 1933 pour ne plus y rentrer et passa ses dernières années a Berne. II mourut a Muralto-Locarno un jour seulement avant que le décret lui accordant la naturalisation suisse tut signe. Après un séjour en 1912 a Paris, oü U entra en rapport avec les peintres fauves et cubistes, Klee devint un des chefs de la peinture moderne, exercant une grande influence sur les artistes de tendance non-figurative. Cependant, ü a toujours conservé dans ses oeuvres un contact avec la réalité visible. L'ouvrage le plus récent et le plus compréhensif sur sa personnalité artistique est celui de C. Giedipn-Welcker, paru chez Faber et Faber k Londres en 1952. Peu avant sa mort il créa une fondation qui embrassait tout ce qui était alors en sa possession de son oeuvre personnel, ensemble de 3000 numéros, qui fut déposé au Musée de Berne (voh: n° 236*). Ce musée abrite ainsi le plus important ensemble de sa production: tableaux, estampes en couleurs, dessins, eaux-fortes et albums de croquis, tous sans exception de sa main. Paris (Complément a E. KLEINMANN, Partiele n° 1573). Ce marchand-amateur, qui fut aussi graveur de camées, mourut en 1927, agé de 83 ans. J. KLÜBER (1873- 1936), „ObermedMnalrat", Klingenmünster (Palatinat). — Estampes et dessins modernes. Le docteur Josef Klüber (. "\ \ F * Ufy_ forma une collection considévon *-* rable d'estampes et d'aquarelles Dr J KLÜBER modernes> comportant des iJiRLUDek adresses commerciales, billets ^Bfkvr-r^ ^ faü-e-part, prospectus, réCl*w clames diverses, et aussi des 1575a ex-libris. En 1935 il légua cette ki_ ™ u_ collection a la „Graphische vSrlo Sammlung" et k la „Staats- bibliothek" a Münich. _ J. Klüber lui-même n'avait pas de marqué, le timbre reproduit a été apposé par le Cabinet sur les estampes léguées par le collectionneur. Marqué d'une collection probablement formée k Munich vers la fin du XTX* siècle. Nous n'avons pu trouver de renseignements sur cet amateur. 157 5*, lilas, verso R. PAYNE KNIGHT (1750 - 1824), Londres (Complément a Partiele n° 1577). La petite marqué ovale, mentionnée a la fin de Partiele du volume principal, est reproduite au nc 2233° du présent supplément. F. KOEHLER (1861 - 1944), femme peintre américaine. — Sur ses propres ouvrages. Florence Koehler, peintresse et artiste d'arts appliqués, mourut a Rome. Son amie intime, Mary 221 K — NOMS ET INSCRIPTIONS Elisabeth Sharpe, dont les initiales se lisent en bas de la marqué reproduite, fut 1'exécutrice testamentaire de la succession de l'artiste. C'est elle qui a donné des oeuvres de Florence Koehler a plusieurs musées américains. Voir la publication du Museum of Art du Rhode Island School of Design a Providence intitulée Portrait of an Artist. The paintings and Jewelry of Florence Koehler (1947) et 1'étude de Roger Fry, publiée dans The Burlington Magazine, juin 1910. F. KOENIG - RACHSENFELD (fin du XIXe siècle). — Dessins anciens. 1 5 8 1 b, étiquette en bistre deux tons Grande étiquette rencontrée collée au verso des montures de plusieurs dessins florentins de la fin du XVIF siècle, costumes de ballets et d'acteurs. On pourrait penser a une collection spécialisée sur laquelle nous n'avons pu trouver de renseignements. Dimensions exactes de 1'étiquette: 96 mm x 126 mm. F. J. KOHL - WEIGAND, contemporain, St. Ingbert (Sarre). — Estampes modernes. ^ \ /TftflNz]oief\\ f kOHL-Wei&flNÓ I \SflnriLUN&/ ^■WlliaW»*-^ 1 5 81c, violet Franz-Josef Kohl-Weigand, grand admirateur du peintre-graveur allemand Max Slevogt, a réuni une collection d'ceuvres de ce maitre ainsi que d'Albert Weisgerber, autre artiste allemand. „OSKAR KOKOSCHKA ARCHTV", Linz. — Estampes. L'éditeur Wolfgang Gurlitt fonda ces Archives en 1950 a la suite d'une exposition consacrée au peintre autrichien Oskar Kokoschka (né en 1886) ***** mi 1581d a sec, recto k la Nouvelle Galerie Wolfgang Gurlitt a Linz. L'artiste, qui est considéré comme une des figures principales dans le mouvement expressionniste (voir sur lui le livre d'Edith Hoffmann, Kokoschka, life and work, Londres 1947) a donné a 1'Archiv le droit exclusif de publier le cata- aussi de faire de nouveaux iirages ues piancnes epuisees. Celles-ci, pierres, bois ou cuivres, sont parfois remaniées par l'artiste. Toutes les épreuves sont marquées du cachet oü Pon remarquera le petit défaut dans le deuxième O, volontairement maintenu comme témoignage d'authenticité. L'Archiv se propose aussi de dresser un catalogue des tableaux, dessins et aquarelles du maitre. H. KRIGAR (mort en 1876), musicien, Berlin. — Estampes anciennes. HERMANN KRIGAR 15 9 2", noir. verso Cette marqué, qu'on rencontre quelquefois sur des estampes anciennes, entre autres sur des Dürer, est celle d'Hermann Krigar qui épousa la sceur du peintre Menzel. De ce mariage Krigar eut un fils, Otto, plus tard adopté par le maitre qui lui laissa toute sa succession. Otto avait une soeur qui possédait aussi des oeuvres de Menzel qu'elle légua a la „Pinakothek". Ses héritiers attaquèrent son legs comme fait alors qu'elle n'avait pas la plénitude de ses facultés; la justice leur donna raison. L. KRONES, Prague et Vienne (Complément a Partiele n° 1593). Ludwig Krones était „Königlicher und Kaiserlicher wirklicher Gentral-Haupt-Postwagens-Directions-Officier" a Vienne, oü U s'était fixé depuis 1806 environ. On suppose qu'U mourut dans cette même ville, après 1830. „KUBIN - ARCHTV", Hambourg. sins et estampes. Des- 1593"» 1 5 9 3 tCT noir, verso Cet institut fut fondé en 1920 par le docteur Kuit Otte. E a comme but de rassembler tout ce qui concerne Alfred Kubin (né en 1877), l'artiste autrichien connu par ses illustrations de livres. Le KubinArchiv conservé des dessins, estampes, livres illustrés, correspondance, documents de familie, etc. E est dirigé par le docteur Otte et Paul Raabe. Les marqués reproduites, qui servent pour toutes les pièces, sont en usage depuis 1930. P. L. KUHNEN, Bruxelles (Complément a Partiele n° 1594). Kunnen, qui avait été élève de J. B. J. Bastiné, mourut en 1877; C. Baugniet a lithographié son 222 K — NOMS ET INSCRIPTIONS portrait, daté de 1841. Une deuxième partie de sa collection: estampes anciennes, lithographies, livres sur les beaux-arts, et quelques dessins, fut vendue les 5 - 7 novembre 1929 chez C. G. Boerner a Leipzig (vente composée) pour le compte de Mme Oscar Holzer, de Bruxelles. Produit de la partie Kunnen 28.607 M., dont 1870 M. pour les dessins. Maintes pièces passèrent alors dans la collection du docteur J. C. J. Bierens de Haan a Amsterdam (n° 451e). C. R. KUMMER (1810 -1889), paysagiste, Dresde. — Sur des ceuvres de sa succession. Carl Robert Kummer, né a Dresde, entra a 1'Académie de cette ville en 1825. B entreprit, entre 1832 et 1837, deux voyages en Italië et se nxa ensuite a Dresde oü il mourut. Nous n'avons 1596M» bleu, recto ou montures, recto pu trouver de vente de sa succession „GROSSHERZOGLISCHES BADISCHES KTJPFERSTICHKABINETT", Karlsruhe (Complément a Partiele n° 1602). Pour 1'historique de la collection nous renvoyons le lecteur a la monographie de Gerda Kircher, Karoline Luise von Baden als Kunstsammlerin, Karlsruhe 1933. La collection que la grande-duchesse avait réunie fut donnée par le grand-duc de Bade, en 1930, a PEtat de Bade. On trouve, dans la publication citée, 1'inventaire des tableaux, dessins et estampes. La grande-duchesse mourut en 1783 (et non en 1787). Le peintre de la cour Philipp Jakob Becker (1759- 1829) fut chargé de la duection de la galerie de tableaux et de la collection d'estampes. Lui-même réunit personnellement une collection considérable de tableaux, dessins et estampes qui, augmentée d'ceuvres de lui-même, fut léguée par son fils Franz Becker (f 1857) au Fürst Karl Egon von Fürstenberg a Donaueschingen (voir notre n° 995). Consulter sur la collection Becker 1'étude de Kari Obser, parue dans Oberrheintsche Kunst, Jahrbuch der Oberrheinischen Museen, Fribourg e.B., VII 1939, pp. 154 -176 et pour l'ensemble Anna Maria Renner, Die Kunst-Inventare der Markgrafen von Baden-Baden, Bühl-Baden 1941. En 1919 la „Grossherzogliche Badische Gemaldegalerie" (et son Cabinet des Estampes) fut rebaptisée en „Badische Kunsthalle", nom changé encore en 1935 en „Staatliche Kunsthalle Karlsruhe". Sur les cinq artistes suivants, dont l'oeuvre complet ou presque complet se trouve au Cabinet, parurent des études décrivant ces oeuvres: 1°. Ernst Würtenberger par Fr. Würtenberger, 1938, 2°. Carlos Grethe par P, Halm, 1938, 3°. Gustav Kampmann par E. Ammann, 1944,4°. Wilhelm Volz par E. Ammann, 1944, 5°. August Babberger par F. Würtenberger, 1954. Principales entrees: 1936, acquisition de la collection de dessins et d'estampes d'artistes contemporains du peintre Hans Thoma (voir notre n° 2395*), 1942, celle de la collection de graveurs de Bade de Anton Forster (voir notre n° 941c), ensuite les épreuves tirées des planches laissées par E. L. Kirchner (voir notie n° 157011), la collection du docteur Hoffmann (voir au n° 1262*), l'ensemble de dessins et estampes de J. A. Beringer (voir notre n° 788a) et la collection de feuilles laissées par le sculpteur Chr. Voll (voir none n° 2495°). Voir une nouvelle marqué du musée, en usage depuis 1936, au n° 1561c. „KTJPFERSTICHKABrNETT der STAATLICHEN MUSEEN", Berlin (Complément è Partiele n° 1606 - 1612). 1612, brun, verso 1 6 1 2 c, brun, verso De nombreuses publications, catalogues, études, etc., ont vu le jour depuis 1921, année de publication de notre volume principal. Citons seulement: Elfried Bock, Die Zeichnungen alter Meister im Kupferstichkabinett [Berlin], tomes I - II Die deutschen Meister, Berlin 1921; le même et Jakob Rosenberg, tomes JU-IV Die niederlandischen Meister, Berlin 1930; Flits Lugt, Bedrage zu dem Katalog der niederlandischen Handzeichnungen in Berlin, publiés dans le Jahrbuch der preussischen Kunstsammlungen, LH (1931) pp. 36-80; Paul Wescher, Beschreibendes Verzeichnis der Miniaturen, Handschriften und Einzelblatter des Kupferstichkabinetts, Leipzig 1931; puis six fascicules, parus de 1947 a 1949: F. Winkler, Altdeutsche Zeichnungen, Hans Möhle, Deutsche Zeichnungen des 17. und 18. Jahrhunderts, Günter Arnolds, Französische Zeichnungen, Hans Möhle, Niederlandische Zeichnungen, F. Winkler, Vlamische Zeichnungen, Günter Arnolds, Italienische Zeichnungen. Pour finir citons 1'étude de Helma Konow, „Eine Zekhnungssammlung aus dem Besitz Matthaus Merian des Jüngeren, ein Dcnrag zur uescniente des Berliner Kupferstichkabinetts", dans Berliner Museen 1940, pp. 58 - 63. Comme nouvelles acquisitions depuis 1921 ii faut citer en premier lieu l'achat des six fameux dessins de Grünewald provenant de la collection Savigny, publiés par Max J. Friedlander (Berlin 1926). Puis vers 1939, soixante dessins anciens allemands provenant de la collection Ehlers, dont deux feuilles de Grünewald (Ange se lamentant et Saint-Antoine, étude pour le retable d'Isenheim), Hans Holbein Ie vieux, Dürer (Héron mort), Altdorfer, Huber, etc. Voir sur ces feuilles 1'étude illustrée parue dans Pantheon, XXIII (1939) pp. 57 - 62 et F. Winkler, Altdeutsche Meisterzeichnungen der Sammlung Ehlers im Berliner Kupferstichkabinett, Berlin 1939. Signalons aussi teois dessins de Dürer, provenant de la collection Hausmann-Blasius a Brunswick. Par suite d'aecidents de guerre le cabinet perdit les estampes des graveurs des Pays-Bas non mentionnées dans les ouvrages de Bartsch et Passavant. C'est ainsi que les gravures d'après Rubens, et les estampes de W. Buytewech, Esaias van de Velde e.a. ont pén. Les feuilles de grandes dimensions comme les eaux-fortes de Canaletto, les bois en 223 K KE camaleu de Jackson et les estampes en manière noire de 1'êcole anglaise ont toutes péri par le feu, ainsi que les estampes encadrées dans les diverses salles du Cabinet des Estampes. Une partie des gravures, dont on n'a pas encore dressé 1'inventaire, fut séquestrée pendant la guerre. Tous les dessins et estampes furent déposés, après la dernière guerre, en Hesse-Naussau ou en Saxe inférieure. Quant a la direction: M. J. Friedlander quitta son poste en 1929, le docteur Elfried Bock lui succéda et mourut en 1933 (et non en 1919 comme il a été dit par erreur dans le volume principal, p. 292, colonne de gauche, 14e ligne a partir du bas). Depuis 1933 le professeur Friedrich Winkler est le directeur du Cabinet Des marqués reproduites ci-contre le n° 1612* servit de 1918 a 1933, le n° 1612° de 1933 a 1935, la marqué 1612c fut employée de 1936 a 1945 et le cachet 1612d est en usage depuis 1937. Les doublés de Rembrandt mentionnés dans notre volume principal p. 292 comme faisant partie de la XVP vente, des 23 - 28 mai 1921, furent retirés et reparurent 1'année suivante dans une vente également dirigée par Amsler & Ruthardt, les 15-18 maL D'autres doublés de Rembrandt passèrent dans une vente, faite par Boerner k Leipzig, 26 nov. 1935 et les doublés de Dürer (pas les bois) le 24 mai 1938. E. KURZBAUER, Munich (Complément a rarticle n° 1621). Eduard Kurzbauer, d'abord élève de 1'Académie de Vienne (sous J. V. Führich), poursuivit ses études chez Püoty a Munich. Sa santé s'altérant, il passa les dernières années de sa vie surtout a Starnberg. On ne sait rien d'une vente de ses oeuvres après sa mort. H. INITIALES 1622' S. KALMANN (fin du XIXe siècle), Berlin. — Estampes anciennes. Cet amateur avait réuni une col¬ lection restreinte d'estampes, en fort rv belles épreuves, de Dürer, Lucas de V T CrnhranHt ft rlp miplrmps b autres maitres moins importants, qui nassèrent dans la vente suivante. brunatre ^a marque existe en diverses di- mensions peu différentes. VENTE: 1906, 11-12 mai, Leipzig (chez C. G. Boerner). Ensemble présenté dans le catalogue comme provenant d'une collection célèbre de BerKn. 601 N°*. Prix principaux: Schongauer, La Nativité (B. 5) 6300 M., Saint Christophe (B. 48)2300 M.; Dürer, Adam et Eve 9100 M., Le Suaire tenu par deux anges, de la coll. Buccleuch 2900 M., La Vierge k la couronne d'étoües 1240 M., La Vierge couronnée par un ange (B. 37) 1090 M., La Vierge a la poire 1710 M., La Mélancolie 13.000 M., L'OMveté 1700 M., La Grande Fortune 1810 M., Les Trois Paysans 1310 M., Le Branie (B. 90) 1080 M., Le CavaUer de la Mort 3830 M., Melanchton 1910 M., Saint Jéröme (bois) 2010 M.; Lucas de Leyde, Le Baptême de Jésus-Christ 1410 M., La Sainte Familie dans un paysage (B. 85) 3850 M., Portrait de MaximUien d'Autriche 9000 M.; Robert Comte Palatin, Tête de vieillard 1040 M.; Rembrandt La petite Tombe 4110 M., La Descente de Croix, effet de nuit 1000 M., Saint Jéröme dans le goüt de Dürer (B. 104) de la coll. Buccleuch, lr état, sur japon 7100 M., Saint Francois (B. 107) 3550 M., Le Paysage aux trois chaumières 8800 M., Le Paysage a la tour 6100 M., Clement de Jonghe, 3e état, 6400 M. J. KUDERNA (commencement du XXe siècle), marchand d'art, Vienne. — Dessins et estampes. Autre marque attribuée a Kuderna, pour qui nous renvoyons au n° 1482b. Elle a été relevée sur une épreuve de lr état du Lutma de Rembrandt, apposée en violet au verso. 1626" „BIBLIOTHEK der AKADEMIE der BILDENDEN KÜNSTE" (BibUothèque de 1'Académie des Beaux-Arts), Vienne (Complément a rarticle n° 1627). Les marqués reproduites dans notre volume principal furent d'après des informations récentes, employées jusqu'a 1867 environ, en noir, et au recto des feuilles. Abandonnées jusqu' en 1918, elles furent ensuite remises en usage, mais en bleu. „KÖNIGLICHE KUNSTAKADEMIE", Königsberg. — Estampes. Autre marque de cet institut pour lequel nous renvoyons au n° 682 du volume principal. 1628 „KUNGLIGA BIBLIOTEKET" (Bibliothèque Royale), Stockholm. — Estampes. - Marque apposée en 1904 sur les f K. B. ^ 2270 estampes qui furent transV 1904 J férées au musée National. On ^ teouve tous renseignements sur la 16 2 9", noir Bibliothèque au nJ 240° du présent volume. Dr. J. H. H. KESSLER (1891 - 1943), historiën d'art, Bilthoven (Utrecht). — Dessins anciens. Johann Heinrich Hermann Kessler, (VgN né a Garoet (Java), commenca des Vs-—études de droit puis, vers 1920, changea 16 3 0 b de voie et d*0**!* les études d'histoire de Part, qu'ü fit a 1'Université d'Utrecht oü U conquit son doctorat avec la these intitulée: Geertgen tot S. Jam, zij" herkomst en invloed in Holland (Utrecht 1930). De 1925 a 1940 U réunit une collection comprenant trente tableaux environ, des sculptures et quelques centaines de dessins, ces derniers pour la plupart de maitres italiens, et quelques hollandais seulement. La plus grande partie de ces dessins fut achetée, avant et après la mort du collectionneur, par J. H. Wiegersma (voir n° 1552 ). 224 KG KNG J. KABRUN (1759- 1814), commercant, Dantzig, — Dessins et estampes. „ Jakob Kabrun, né a Danzig, ap- K..G. partenait a une familie de commer16 3 0 0 ?ants écossais, fixée depuis presque un siècle a Danzig, et dont le nom originaire était Cockburn. JJ a écrit son autobiographie, intéressante, intitulée Leben eines Kaufmanns, Wahrheit ohne Dichtung. Ses collections de tableaux, dessins et estampes qu'il légua, avec sa bibliothèque et 100.000 florins, a la ville de Danzig, constituent le noyau du musée de la ville, augmenté depuis par les legs du deuxième fils du défunt, August Kabrun (1807- 1878). Block et von Duisburg ont rédigé en 1861 le catalogue des collections de Jakob Kabrun, dont on trouve au musée un portrait peint par un maitre anonyme. Par suite des événements politiques nous n'avons pu nous procurer une reproduction fidéle de la marque qui signifie: Kabrun-Galerie. FRIEDRICH WILHELM I, roi de Prusse (Complément a Partiele n° 1631). On suppose que c'est Ie grand-père de Friedrich Wilhelm I, le grand électeur de Brandebourg, mort en 1688, qui acquit, vers 1675, du peintre-graveur Matthaeus Merian le jeune (1621 - 1687), la collection d'environ 500 dessins. Cette collection serait passée a son petit-fils, Friedrich Wilhelm I; elle parvint finalement, en 1831, au Cabinet des Estampes de Berlin. Voir Berliner Museen 1940, fase. 4. CABINET ROYAL des ESTAMPES, Copenhague (Complément a 1'article n° 1635). Parmi les enrichissements principaux de ce Cabinet important nous citons le legs du collectionneur S. Larpent (t 1911) entré en 1913, environ trois cents dessins, le don de G. Wolff-Sneedorff (1850 1931) de 1915, comprenant 38 dessins et miniatures indiens des XVIF et XVTJP siècles, ainsi que quelques dessins danois et étrangers. L'ingénieur J. Rump (1861 -1932), fondateur de la collection de peintures et sculptures francaises du XXe siècle du musée, a donné en 1917 et en 1932, au Cabinet des Estampes, environ 250 dessins des écoles étrangères et 100 dessins d'artistes danois, puis, a différents moments, des dessins francais des XIXe et XX6 siècles. Le legs F. S. Bang (1810 -1889), comprenant mille dessins, est malheureusement moins important. Grace au Fonds Ny Carlsberg le Cabinet dispose depuis 1926 de moyens pour 1'acquisition régulière de dessins et d'estampes anciens et modernes. Parmi ces achats citons le livre xylographique Les sept planètes et des dessins d'Andrea del Sarto, Rembrandt et G. B. Tiepolo, puis des estampes de Goya, Daumier, Toulouse-Lautrec, Bonnard, etc. Des livres francais illustrés par Toulouse-Launec, Bonnard, Maillol, Matisse, Rouault, Dunoyer de Segonzac et Dufy représentant 1'art de 1'illustration moderne. En janvier 1952 une grande exposition fut organisée a Copenhague, comprenant les ceuvres d'art acquises par les musées danois grace au Fonds Ny Carlsberg (voir le catalogue). Actuellement le Cabinet possède plus de 100.000 dessins et estampes, répartis ainsi: 15.000 dessins d'artistes danois, 5000 dessins d'artistes étrangers, 3500 gravures sur bois, 8000 hthographies, 70.000 eaux-fortes et burins. Les acquisitions annuelles sont mentionnées dans la revue Kunstmuseets Aarsskrift. Le directeur du musée, Leo Swane, a publié en 1945 un choix des dessins danois intitulé Danske Tegninger (3 fascicules). Pour plus de détails voir la publication de Jorgen Sthyr et d'Erik Zahle Den Kongelige Kobberstiksamling, Copenhague 1946 (7? édition). En 1953 parut un excellent catalogue ülustté Seks Aarhundreders europaeisk Tegnekunst (Six siècles de dessin europeen) par E. Fischer et J. Sthyr. Leo Swane (1919-1930), V. Thorlacius-Ussing (19301933), Erik Zahle (1933- 1935) et Jergen Sthyr, depuis 1935, ont été les directeurs successifs. Voir pour la marque des doublés notie n° 700c. Une seule fois le Cabinet s'est séparé des doublés dans la vente ci-dessous; mais ü semble qu'è ce moment les estampes ne portaient aucune marque. VENTE: 1843, 18 décembre, Copenhague (dir. Kraft). Gravures et lithographies. 1849 N°*. JiH KARASEK (né en 1871), homme de lettres, Prague. — Dessins anciens. •fi George Karasek originaire de Lvo- vice, aussi fonctionnaire au ministère 1636" des postes et télégraphes, forma bleu, verso une collection de tableaux et de dessins anciens, ainsi qu'une bibliothèque de livres du XVP au XVTTP siècle. La vente de la collection du peintre Siegmund Landsinger, le 14 avril 1890 a Munich, lui fournit 1'occasion d'acquérir un grand nombre de dessins, surtout de 1'école italienne du XVP au XVTJP siècle, en général de qualité médiocre. Ses collections occupent six chambres d'un vieux palais. En 1925 environ U les donna a la maison d'éducation physique bohémienne, appelée Sokol. D. KRUTMEJER (1778 - 1854), conseiller d'Etat et auteur, Stockholm. — Estampes. David Krutmejer possédait une des collections les plus importantes jamais formées en Suède. En 1850 il prépara lui-même un catalogue et Pensemble ©comptait a ce moment 11.729 estampes, parmi lesquelles 3397 portraits des écoles allemande, francaise, hollan1639 a daise, italienne, anglaise et suédoise, noir. verso Principalement des XVHe et XVIIF siècles. L'amateur choisit avec nés bon goüt, les maitres les plus célèbres y étaient largement représentés. En 1854 et 1855 l'ensemble fut acquis par 1'Etat suédois et passa a la Bibliotheque Royale (voir notre n° 240b), puis en 1866 au Musée National, alors créé (voir Partiele n° 1980 dans le volume principal et au présent volume). „NATIONAL - GALERIE", Berlin (Complément a Partiele n° 1640). Citons encore, en 1909, les legs de Hermann Hoffbauer et de sa femme, comprenant des aquarelles et des dessins d'Eduard Hildebrandt exécutés par cet artiste pendant son voyage autour du monde. Sur ces feuilles le Musée a apposé sa marque habituelle, avec initiale H ajoutée. Mais cela sur les montures seulement, ce qui fait que ce timbre ne figure pas sur les feuilles non montées. Sous le régime nazi cinq cents oeuvres d'art furent déclarées „art dégénéré" et enlevées du musée. Pendant la guerre de 1939 - 1945 les dessins exposés furent transférés dans les caves du nouveau batiment de la Reichsbank, et les douze mille conservés en 225 15 KNI KW portefeuilles déposés au „Flakturm am Zoo" (tour de défense). La plupart furent emmenés par les Russes, une partie setdement fut sauvée; elle se trouve actuellement k Celle. Depuis 1950 un choix de dessins est exposé dans le musée restauré. Voir Die Berliner Museen, Berlin 1953. Quatre nou velles marqués aux n™ 1932", 1932°, 19698 et 1969". *-fC ■' I Marque non identifiée relevée -,,.„„ , sur une estampe de Dürer. 164 0, plume „KONINKLIJK OUDHEIDKUNDIG GENOOTSCHAP", Amsterdam (Complément a Partiele n° 1641). 1641", verso K. O. G. ATLAS AMSTERDAM Portefeuille 1641, montures La collection s'est accrue depuis 1921 d'un recueil de projets d'architecture provenant de la donation H. J. Steuven et, a titre de prêt, d'autres de la „Maatschappij tot Bevordering van de Bouwkunst" (Bond van Nederlandse Architecten). Nous renvoyons pour le legs J. van Eek, en 1946 (dessins et photographies d'Amsterdam), au n° 800a du présent volume. En 1948, legs du prof. A. E. H. Swaen, pièces illustrant la fauconnerie. La marque 1641a est, depuis 1935 environ, en usage pour les dessins et les estampes. La marque 1641b sert pour les reproductions de la collection topographique sur Amsterdam. Dans la marque ci-contre la lettre K est la première dans 1'ordre alphabétique, ce qui nous fait la répéter ici. Mais nous 1'avons classée sous R.K., n° 2219*, auquel nous renvoyons. Marque non identifiée, relevée sur des estampes de Dürer. En noir, verso. K. VIK (né en 1883), peintre AW) et graveur tchèque, Turnau. 1/ - Sur ses propres bois. rouge Voir sous les lettres V.K., n° 2521b. C. de WOZNICKI (mort en 1950), Paris. — Estampes et dessins. Casimir de Woznicki, secrétaire de @1'Ambassade de Pologne, auteur de 1'ouvrage La doulce France (1933), 15 5 2» posséda une collection de livres, rect0 estampes et dessins de modeste importance. E légua le tout a une dame qui le vendit k 1'amiable. „KUNST- and MUSEUMSVEREIN", Wuppertal-Elberfeld (Rhénanie). — Estampes. Les feuilles acquises par cette société, fondée en 1946, sont données en prêt perpétuel au „Stadtisches Museum für Kunst- und Kunstgewerbe" 1 6 5 2 b de Wuppertal (voir au n° 2586° de ce bleu. verso supplément). 226 L I. NOMS ET INSCRIPTIONS E. LACOSTE, Paris (Complément a Partiele n° 1656). Eugène Lacoste, d'abord élève de Rouillet, mourut en 1908 et non en 1907. 16 5 6 a, crayon, verso Inscription relevée sur un clair-obscur par le maitre NDB d'après Raphaël. Nous n'avons pu recueillir de renseignements sur cette collection. J. F. LAHMANN (mort en 1937), Dresde. — Dessins et estampes. Ver machtnis J. F. Lahmann 1656" sur les montures, verso VERMXCHTNI3 JOH. FR. LAHMANN 1656' Johann Friedrich Lahmann, né a Brême, vécut avec son frère, 1e célèbre médecin fondateur du Sanatorium „Weisser Hirsch", dans la banlieue de Dresde. B a réuni, au cours de longues années, une collection importante d'ceuvres d'art, de tableaux, de dessins et d'estampes et aussi d'objets d'art de l'Extrême-Orient. Parmi les tableaux et les dessins, les maitres d'origine saxonne comme Caspar David' Friedrich, Gustav Carus et autres prévalaient. Notre amateur avait acheté tout ce qu'il pouvait de la succession du peintre saxon peu connu Christian Friedrich Gille (1805 -1899). Pour mieux faire connaitre ces peintres locaux, il participa a de nombreuses expositions a Dresde et a Francfort. A 1'occasion de 1'une d'elles, au Stadelsches Institut de Francfort s/1 M., le docteur Edmond Schilling a publié: 40 Altdeutsche Handzeichnungen aus der Sammlung Johann Friedrich Lahmann zu Dresden (Munich 1925). Ce même institut a pu acquérir quelques dessins de Dürer de cette collection. Après la mort de Lahmann, les musées de Brême et de Dresde eurent le privilège de choisir, dans la succession, les dessins qui teur convenaient. C'est ainsi qu'en 1937 te Cabinet de Dresde recut deux mille dessins de toutes les écoles et 1'année suivante, plus de onze mille estampes. Ces feuilles furent marquées par Dresde du cachet 1656b, tandis que le Cabinet des Estampes uc *»ciiie apposa i autre marque, notre 1656°. Le reste des collections, considérable, passa dans les ventes citées ci-dessous. Voir dans la revue Kunstrundschau de février 1938, 1'étude de Emfl Waldmann: „Das Kunstvermachtnis Johann Friedrich Lahmann", et dans le fascicule de mai, la deuxième partie de cette étude, par Hans Posse. VENTES: I. 1938, 27 - 29 avriL Berlin (chez Rudolph Lepke). Catalogue avec notice biographique. 514 Tableaux, 158 n°» de dessins et d'aquarelles anciens et 274 nos de dessins et d'aquarelles modernes. ü. 1938, 22 - 24 juin, Berlin (même direction)141 tableaux, 155 n°* de dessins anciens et modernes et 7 n°* d'estampes. D. LAING (1793-1878), professeur d'archéologie, Edimbourg. — Dessins. David Laing, qui légua en 1879 dix-neuf recueils de dessins a la „Royal Scottish Acadeiny" (voir 1'article n° 2188 du volume principal), fut professeur d'archéologie a cet institut Sa collection nés variée, depuis 1910 dans la „National Gallery of Scotland", Edimbourg (voir te n° 1969' du présent volume), est caracté- 1 656d noir, montures ou verso 227 L — NOMS ET INSCRIPTIONS ristique pour un amateur du XLXe siècle. Les dix-neuf recueils ont été cassés et les feuilles, montées séparément, classées par écoles et noms d'artistes. Voir sur lui T. G. Stevenson, Notices of David Laing, Edimbourg 1878 (pas dans le commerce). Cet amateur fut aussi un bibliographe érudit et un des premiers bibliophiles de son pays. D possédait une riche bibliothèque, principalement sur 1'Ecosse. S. L'ALLEMAND (1840-1910), peintre, Vienne. — Sur des oeuvres de sa succession. NACHLASS SIG. L'ALLEMAND 1657" Siegmund L'Allemand étudia a 1'Académie de Vienne. II prit part a la guerre de Schleswig-Holstein, en 1864 et, deux ans plus tard, a la campagne d'Italie, événements qui hu fournirent les sujets avec lesquels il se fit un nom. Exécuta aussi des peintures historiques et des portraits. Nous n'avons pu trouver de vente de sa succession. Mme Bella C. LANDAUER (XXe siècle), New-York. Madame Landauer poss~ */»<•< - séda une collection impor(i^xMj fo^wa****- tante, la plus riche aux * Etats-Unis, de cartes com- 1657', noir merciales européennes, d'étiquettes de bouteilles de vin et autres petites pièces imprimées de ce genre qu'elle donna au Metropolitan Museum de New-York (voir au n° 1943) entre les années 1925 et 1952. Cet institut y apposa le cachet ci-contre. Elle avait rassemblé aussi de gros ensembles de cartes commerciales américaines et de pièces sur 1'aéronautique qu'elle donna respectivement a la „New York Historical Society" et a l'„Institute of Aeronautical Science". L. M. LANTÉ (né en 1789), aquarelliste. — Dessins anciens. 1 6 6 0 a, a la plume, noir, verso Louis Marie Lanté, élève de Vaudoyer, débuta au Salon de 1824. II excellait dans la représentation des costumes et a exécuté divers ceuvres de ce genre, gravées surtout par Gatine. La signature ci-contre, relevée au verso d'un dessin du Louvre, d'après Rubens (cat. Lugt n° 1152), représentant Déjanire et le Centaure Nessus, avec j'annotation: Légué par Lanté, peintre, juin 1873, parait ne pouvoir appartenir qu'a Louis Marie Lanté. Pourtant on ne sait rien d'une collection de dessins qu'il aurait possédée. Ch. M. LEA (1853-1927), Philadelphie (Pennsylvanie). — Estampes. Charles M. Lea réunit une collection ^ **f d'environ 4500 estampes de caractère * 1853 £ plutöt didactique, offrant des exemples <^1927 * de toutes les grandes écoles de gravure l)ectionna les estampes de MarcAntoine et son école. Cet ensemble, comprenant iPr.f.A.llEBERGl 1681»" noir. verso 173 pièces, fut vendu en bloc en 1942. Stimulé par les tableaux de Rembrandt dans la Galerie de Cassel, il réunit en même temps une collection d'eaux-fortes de ce maitre; il Ia possède encore actuellement. De 1934 a 1939 il habita a Milan, puis il se fixa en Argentine. Pour sa collection précédente, citée plus haut, il employa le premier timbre, son nom dans un ovale; les eaux-fortes de Rembrandt portent la marque 1681ter. E. W. A. LIEBSCH (né en 1851), peintre et graveur, Leipzig. — Estampes. E. W. Arthur Liebsch, ( Arthur Liebsch 1 Maler LEIPZIG 1681 <"Mter bleu ou violet, verso né & Leipzig, fut élève de 1'Académie de sa ville natale. II a gravé, J a 1'eau-forte, des vues de Leipzig et des reproductions d'après les maitres anciens. Vicomte A. de LIES VILLE (1836- 1885), Paris. — Estampes. Alfred Robert Frigoult, vicomte de Liesville, naquit a Caen et décéda a Paris. En mars 1880 il fit au Musée Carnavalet (voir notre n° 432*) une imposante donation comprenant en tout environ 80.000 pièces, dont 30.000 ouvrages ou pièces concernant les trois Révolutions: 17891804, 1830, 1848, prés de 25.000 estampes, portraits et caricatures de 1780 a 1871, et une importante série d'objets et souvenirs historiques (voir la description sommaire établie par Jules Cousin, dans Bulletin de la Société d'ffistoire de Paris, VHI, 1881, pp. 78 - 84), dont pres de 600 pièces de céramique et 10.000 de numismatique. Nommé en même temps conservateur adjoint de Carnavalet, de Liesville continua par la suite de compléter ses collections et laissa ces autres objets a son musée et & d'autres institutions. Le timbre ci-contre a été apposé par Carnavalet sur les estampes et dessins du don. II existe, pour les livres de la même provenance, aujourd'hui conservés è la Bibliothèque de la Ville de Paris (voir notre n° 2012°) un autre timbre, plus grand et ovale en largeur, avec les mêmes inscriptions mais disposées autrement, et avec la nef de la Ville au milieu. J. P. E. LIEURE (1866-1948), foncudnnaire, graveur et écrivain d'art, Paris. — Estampes anciennes. Collection J LIEURE 1943 1681c rouge ou noir. sur les montures Jules Pierre Emile Lieure naquit a Grenoble I oü il fit ses études. Son père y était professeur de dessin, circonstance qui peut expliquer son amour précoce des choses d'art. Dés ses dix-huit ans il collectionnait, toujours avec des moyens modestes, I et cette passion a dominé toute sa vie. B y sacri- fiait ce qu u pouvatt, en temps et revenus. Pour autant que sa carrière administrative lui en laissait le loisir, d'abord en province, puis a partir de 1914 environ a Paris (intendant au lycée Condorcet), il dessina et grava lui-même a 1'eau-forte (ü a fait don de son oeuvre gravé au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale), collectionna, et surtout se documenta. D'une minutie consciencieuse, il réunit le matériel pour différents ouvrages d'une grande valeur pratique. Citons d'abord ses deux principaux travaux: L'Ecole francaise de Gravure des origines d la fin du XVP siècle, Paris (1928), et même titre, XVIII' siècle, Paris, 1931, puis son excellent Jacques Callot: F* partie, Vie Artistique, Paris, 1929, 2 volumes, et Ue partie, Catalogue de FCEuvre gravé, Paris, 1924 -1927, 3 volumes. On lui doit encore, indépendamment d'articles publiés dans Le Bibliophile, VAmateur d'Estampes, et surtout dans la Gazette des Beaux-Arts (notamment sur Callot, sur la gravure (1923) et "la Gazette des Beaux-Arts et la gravure" (1933)), les études suivantes: La Gravure en France au XVle siècle, La Gravure dans le livre et Vornement, Paris et Bruxeues, 1927; Gravure? Estampe? Procédé de la Gravure, Paris, s.d. (vers 1937). De nombreuses notes manuscrites de lui, restées inédites, sont. conservées au Cabinet des Estampes, Bibliothèque Nationale a Paris. Citons celles sur les gravures des bibliothèques de Rome, Florence, Bruxelles, — le Rosso, — le Primatice,— les Anonymes de 1'école de Fontainebleau, — la gravure et les graveurs, — Callot, — l'oeuvre de J. Mignon, — la gravure francaise XVIIF et XIX* siècles (cours du 22 mai 1931), — histoire de la gravure francaise (conférences au Louvre 3 avril 1935 et 7 février 1938). Son dernier ouvrage paru, La Lithographié artistique et ses diverses techniques (1939) devait être le premier d'une série consacrée aux différentes techniques; les autres volumes sont restés, en manuscrits, chez sa fille, Madame André Brülé. Comme collectionneur, il commenca par des Dürer et des Rembrandt, a une époque oü les bourses moyennes pouvaient encore s'en offrir. fl s'en sépara plus tard pour se concentrer, et cela pendant une trentaine d'années, sur Callot. L'ensemble remarquable qu'il réunit de cet artiste parvint en 1940, par achat, au Musée des Beaux-Arts de Nancy. fl comptait environ 1370 pièces, tous états compris, sur lesquelles le musée n'a pas apposé de marque particulière. mais seulement un n° d'inventaire, a 1'encre de Chine. Une autre collection,' Ulustrant les techniques de la gravure de toutes les écoles et époques, environ 7000 pièces dont a peu pres un millier de pièces chinoises et 300 japonaises, fut acquise en 1943 par le Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale a Paris (catalogue, sur fiches, de ces pièces d'Extrême-Orient, a la Bibliothèque Nationale, par J. Buhot; 1948). C'est alors que la marque reproduite ci-contre y fut apposée. Cette collection est instructive, mais inégale de qualité. Le „père Lieure" était une figure tres connue dans le monde de la gravure; chercheur infatigable, on le rencontrait partout. fl était vice-président de la Fédération des artistes graveurs et lithographes francais. Voir 1'étude d'Eugène Bouvy, „Jules Lieure, graveur-portraitiste", dans la Gazette des BeauxArts, LXX (1928), pp. 119-125. 232 L — NOMS ET INSCRIPTIONS ^7 )m ^On^tr^éyi 16 8 2', crayon, verso Cette inscription, d'écriture typiquement francaise, et qu'U faut probablement lire vente de Lignerolles, relevée sur une épreuve de Grateloup, portrait de J. B. Rousseau, est presque certainement due a un amateur de la seconde moitié du XTX* siècle ayant marqué ainsi ses achats dans la vente du Comte de Lignerolles dont compte rendu ci-dessous. Cette vente comportait en effet beaucoup de portraits, notamment des Grateloup, dont justement le J. B. Rousseau. Ce pourrait être aussi la signature du comte de Lignerolles même, quand il était seulement vicomte. VENTE: 1894, 16 - 17 janvier, Paris (experts Ch. Porquet et J. Bouillon). Estampes anciennes et portraits des XVI", XVH* et XVIIIC siècles „provenant de la bibliothèque de feu M. le comte de Lignerolles". 388 Nos. H. S. Beham; Et. Delaune; A. Dürer 11 n°» dont: La Vierge couronnée par un ange, épreuve signée P. Mariette, La Vierge assise au pied d'une muraille, La Vierge a la poire, La Vierge au singe, La Familie du satyre, Le Groupe des quatre femmes nues, L'Oisiveté; les Edelinck; R. Elstrake; P. Firens; Ch. Et. Gaucher 6 n°»; L. Gautier 35 nos; J. B. Grateloup; M. Lasne; Le Beau; Th. de Leu importante série de 98 nM; J. Rabel 12 n°*; les Wierix 23 n°*. — Produit 15.125 fr. MUSÉE des BEAUX-ARTS, Lille. sins et estampes. Des- Ce musée, fondé en 1803, fut installé en 1892 dans 1 actuel Palais des Beaux-Arts. B conservé, en plus de sa belle galerie de tableaux, la célèbre collection de dessins provenant de J. B. J. Wicar (voir notre n 2568), puis les dessins d'autres provenances pour lesquels les trois marqués reproduites ci-contre sont en usage. La collection d'estampes était autretois mventonée et conservée avec celle appartenant aia Vwe de Luie et a la Bibliothèque Municipale Peu avant Ja Guerre de 1914, lorsque les locaux turent separes, les conservateurs ont effectué le partage des collections et fait un inventaire séparé aujourd hm perdu. Le fonds avait alors 2300 pièces qui sont toujours lè, des gravures francaises, allemandes, anglaises, italiennes, namandes et hollandaises, la plupart de moindre Importance. Le conservateur actuel est Pierre Maurois. „REALE ACCADEMIA dei LLNCEE' (Académie Royale d'Italie), Rome (Complément a Partiele n° 1683). La collection fut nansférée, avec Ie Cabinet des Estampes (voir notre n° 1057), a la Villa Farnesina située en face du Palais Corsini. W. von LINDENSCHMIT fils (1829 - 1895), peintre et graveur, Munich. — Sur des feuilles de sa succession. Nachlass Wilh v. Lindenschmit 16 8 5", bleu, verso Wilhelm von Lindenschmit, fils du peintre de même prénom, né et décédé a Munich, fit ses études a 1'Académie de sa ville natale et alla en 1848 au „Stadelsches Institut" de Francfort s/1 M. Se fixa en 1863 a Munich oü il fut nommé professeur a 1'Académie en 1875. D'abord peintre de paysages et natures molles dans le style de Barbizon, il devint peintre d'histoire et de genre. De nombreux dessins portant la marque 1685* se trouvent dans la „Graphische Sammlung" de Munich. Bs sont annotés, a gauche, d'un numéro au crayon. B existe une autre marque en noir, verso, avec inscription NACHL. LINDENSCHMIT, relevée sur les feuilles de la succession de Ludwig Lindenschmit fils (1850 - 1922) a la „Gemalde galerie" de Mainz (notre n° 1777*0. Ce Ludwig Lindenschmit, cousin germain de W. von Lindenschmit fils, vécut a mainz et y iut directeur du „Römisch-Germanisches Zentralmuseum". B possédait une collection commencée par son père, le peintre et archéologue Ludwig Lindenschmit (1809- 1893). Une autre marque rectangulaire, en bleu, avec inscripUon: Lindenschmit, a été vue au recto d'un bois de L. Beek. Nous n'avons pu établir auquel des différents membres de la familie [von] Lindenschmit, tous artistes, elle appartient. EARL of CRAWFORD and BALCARRES (1847 - 1913), Wigan (Lancaster) et Londres. — Estampes. James Ludovic Lindsay, né a St. Germain-en-Laye, prés Paris, et devenu le 26th Earl of Crawford and Balcarres en 1881, recut son éducation a Eton et a Trinity College a Cambridge. Dans sa jeunesse franc-macon fervent, il s'intéressa toute sa vie a tout. Auteur de divers ouvrages sur l'astronomie, fut Président de la „Royal uoir Astronomie bociety" de 1878 a 1880. Aceompagné d'un ornithologue qualifié, fit de nombreux et lointains voyages sur son yacht dans des buts scientifiques. B posséda une magnifique bibliothèque, formée par son père entre 1860 et 1880, installée dans sa demeure Haigh Halt a Wigan (voir S. de Ricci English collectors ofbooks and manuscripts, Cambridge 1930, pp. 161 -164) et coUecüonna aussi des timbres-postes. Nommé en 1 685' 233 L — NOMS ET INSCRIPTIONS 1885 „Trustee" du British Museum. Appartint aussi a la direction de grandes sociétés. Depuis 1881 il commenca a collectionner des autographes, des documents et des estampes sur 1'histoire de la Révolution francaise et sur Napoléon. Sa première acquisition fut une partie des recueils de manuscrits rassemblés entre 1815 et 1830 par Saintsbury, 1'admirateur fervent de Napoléon, ensemble qui avait été exposé a Londres quelques années après la mort de 1'Empereur. Lord Crawford sut acquérir les pièces les plus intéressantes, la plupart provenant directement des families qui les avaient recues. Quelques années avant la mort de Crawford sa collection fut couronnée par l'achat de ce qui restait des recueils Saintsbury. L'ensemble fut dispersé par son fils, David Alexander Edward Lindsay, 27th Earl of Crawford and Balcarres, en deux ventes a Londres chez Sotheby les 1-4 décembre 1924 et les 27-28 avril 1925 (voir 1'introduction du catalogue de la vente de 1924). Des tableaux anciens et deux n°* de dessins furent dispersés a Londres chez Christie le 11 octobre 1946 (Nattier, Portrait de dame £ 29,4 dessins d'après Guido Reni £ 12.12s), mais les plus beaux (dont quelques Rembrandt) avaient été vendus a 1'amiable une douzaine d'années plus tdt La bibliothèque, connue comme „Biblioteca Lindesiana", fut réalisée en plusieurs ventes chez Sotheby k Londres, les 5 - 7 mai 1947 et les 2 - 3 février, 5 - 6 juillet et 1 - 2 novembre 1948. Ch. L. LINDSAY (1862- 1925), officier, Londres. — Estampes et autographes. Charles Ludovic Lindsay, parent de Lord Crawford and Balcarres — dont il est parié dans 1'article précédent — réunit une collection comportant principalement des estampes, autographes, documents iUustrant 1'histoire anglaise du XVIF siècle. On y remarquait notamment nombre de por¬ traits (W. Hollar et autres maitres). De plus des gravures de Dürer, W. Faithorne (la grande carte de Londres), des gravures a la manière noire, etc. vendues plus tard. Cette collection fut léguée a son neveu le Duke of Rutland, Belvoir Castle.—Voir aussi la marque n° 590° du présent supplément, variante de notre n° 590 du volume principal. F. J. LINTERMANS, Bruxelles (Complément a Tarticle n° 1686). Frans J. Lintermans, né a Bruxelles en 1808, fut l'un des ardents propagateurs du chant choral en Belgique; composa lui-même plusieurs choeurs. Mourut dans sa ville natale en 1895. K. E. von LIPHART, Dorpat (Complément a rarticle n° 1687). On trouve des détails intéressants sur la personne de K. E. von Liphart dans Wilhelm Bode, Mein Leben (Berlin, 1930) et dans les Lebenserinnerungen de Julius von Eckardt (Leipzig, 1910). Citons encore la vente d'une partie de la succession von Liphart — combinée avec d'autres provenances — les 27 et 28 mars 1931 a Munich (chez Hugo Helbing). Tableaux anciens, sculptures et objets d'art 1685" F. T. LLX (1830-1897), peintre et lithographe, surtout illustrateur, Strasbourg et Paris. — Sur ses propres oeuvres. Frédéric Théodore Lix, né k Strasbourg et mort a Paris, entra, en 1846, dans 1'atelier du peintre strasbourgeois Gabriel Christophe Guérin (oü Henner travaiüait encore), en même temps que Gustave Adolphe Jundt et Charles Alfred Touchemolin, qui devinrent ses amis. A la mort de Guérin (1848) les nois jeunes gens se retrouvèrent k Paris dans 1'atelier de Michel Martin Drolling, dit Droüing fils. Elève aussi de Victor Francois Hoi Biennourry. Premier Salon en 1859. Lix concourt en 1852 pour le prix de Rome, sans succes. Se tourne alors vers 1'ülustration pour journaux, comme L'IIlustration, et le Magasin pittoresque. B poursuit cette branche de 1'art pendant plus de trente ans. A cö té de cette activité principale (milliers de dessins), il peignit (scènes alsaciennes, genre, scènes historiques et portraits) et figura honorablement aux Salons jusqu'en 1896. Voir la notice nécrologique sur lui dans la Chronique des Arts et de la Curiosité (supplément a la Gazette des Beaux-Arts) n° 9, 27 février 1897, p. 92. VENTE: 1897, 1-2 juin, Paris (experts A. Bloche et J. Martin). Atelier. Tableaux (n°» 1-70); études et projets de décorations (71 - 77); dessins (78 - 100); dessins en feuilles (111 -172). Puis: étoffes, costumes, meubles, livres (173 - 218 et dernier). Le catalogue de vente, avec notice biographique par C. A. Touchemolin, n'est en fait qu'une liste numérotée, avec les titres des ceuvres, sans dimensions ni matières. Fr. LOCKER - LAMPSON, Rowfant (Complément a Partiele n° 1692). Le fils vendit de temps en temps quelques pièces importantes k 1'amiable, par exemple en 1926 au British Museum 1'étude de Michel-Ange pour 1'Adam du plafond de la Sixtine. Voir pour plus de détails sur le sort de sa bibliothèque le livre de S. de Ricci, English collectors of books and manuscripts and their marks of ownership, Cambridge 1930, pp. 174- 176. Citons encore les ventes suivantes: VENTES: III. 1923, 9 mars, Londres (chez Christie). 11 N°* de dessins anciens. Le Corrège, Etude pour 1'Assomption de la Vierge, des collections du roi Charles F et de Th. Lawrence £ 54; Filippino Lippi, Laocoon £ 105; Claude Lorrain, Paysage, des collections EsdaUe, Houlditch, Lawrence et West £ 100; Raphaël, La Sainte Familie, des collections Woodburn et Lawrence £ 84; Rembrandt: Le Moulin ^304, Lion se reposant, de la collection B. West ^462, Le Sacrifice d'Isaac ^105; trois dessins attribués au Titien, chacun environ £ 100. IV. 1923. 11 mai, Londres (même direction). Dessins de 1'école de Bruges (de 1520 environ), deux dessins d'A van Ostade et un d' A Watteau (celui-ci de la collection Mariette). L(EDEL 1692*, noir, verso Cette marque et celle de la page suivante appartiennent probablement a Heinrich Loedel, dont 234 L — NOMS ET INSCRIPTIONS /5 6~3-/<3Vö 1692» d'autres cachets sont reproduits aux n0* 1331 (vol. principal) et 1334b. D. LOGGAN (1630 - 1693), dessinateur et graveur, Londres et Oxford. — Dessins. Voir Partiele n° 2991* j Q^Cotv- u Present volume. Cette fl^ signature, a la plume, " se trouve au versn dp« 1692 feuilles. 1693 , a la plume, verso monture Signature relevée sur des dessins anciens, surtout des italiens, notamment sur une feuille au Cabinet des Dessins du Louvre, classée sous Niccolo dell' Abbate, inv. 5880, gd. format, provenant de l'achat Jabach en 1671. La marque reproduite est donc d'un possesseur antérieur a cette date, probablement un Italien. R. de LOS RIOS (1846-1929), peintregraveur, surtout Paris. — Dessins anciens. /5*"ïv Ricardo de Los Rios, né a Valladolid, fut peintre, illustrateur — il a v—^ illustré Don Quichotte — et aquafor1 6 9 3 c öste. E a vécu longtemps a Paris oü il fut 1'élève de I. A. A. Pils. II mourut D. LOUVEAU (1843 - 1913), négociant en cidre, Honfleur (Calvados). — CEuvres de Boudin. Par sa profession, Désiré Louveau, né et décédé a Honfleur, eut 1'occasion de fréquenter les artistes toujours trés nombreux dans cette ville, surtout 1'été. Des amitiés se créaient, en particulier avec soncompatriote honfieurais E. Bou- tun. ii avait ie gout des choses du passé et forma une collection ethnographique normande importante. B en achetait les éléments au cours de ses déplacements d'affaires, toujours a 1'affüt des pièces rares et en excellent état. La section graphique comportait des peintures, dessins et gravures; y brillaient d'excellentes ceuvres de Boudin. Sa femme s'intéressait surtout aux costumes et dentelles. Devenue veuve, elle continua a s'occuper de la collection. Vers la fin de 1918, elle vendit a 1 694b, bleu. verso 1'amiable de beaux tableaux et dessins, en particulier de Boudin, et des estampes. Plus tard, de son vivant puis par legs (elle mourut en 1935), elle donna une partie importante de son ensemble au Musée Municipal de Honfleur: coiftes, costumes, faïences, objets divers, quelques peintures et gravures d'artistes honfieurais. Le reste passa aux héritiers. B n'y eut pas de vente Louveau. La marque ronde reproduite ci-contre, celle qu'on rencontre 16 plus souvent, parait avoir été apposée par les soins de la veuve. E en existerait une imitation, un peu plus petite, vue sur un faux dessin de Boudin signé de Pimitation du timbre E.B. signalée sous le n° 828 du présent supplément. D. Louveau avait deux autres timbres: l'un un rectangle aux coins incurvés avec inscription, sur deux lignes: D. LOUVEAU/HONFLEUR, 1'autre, sans encadremenf COLLECTION D. LOUVEAU/HONFLEUR; tous deux en violet, montures, recto ou verso. M. LOUVEAU-ROUVEYRE (né en 1881), peintre, Paris. — Sur des dessins imitant ceux de Corot. Le Marcel LouveauRouveyre désigné par le timbre reproduit cicontre ne parait pas pouvoir être autre que le peintre de mêmes nom et prénom, né a Paris, élève de Ben¬ jamin Constant, Bonnat et J. P. Laurens, qui exposa au Salon depuis 1907. Le peintre n'est pas nés connu, mais des personnes mêlées au commerce d'art parisien vers 1910 -1930 se souviennent d'un Louveau-Rouveyre offrant chez les marchands des dessins, principalement dans le genre Corot. Un lot de telles feuilles (une ttentaine, surtout des croquis), portant toutes au verso la marque, fut, vers 1920, proposé au Cabinet des dessins du Louvre sous le nom de Corot, naturellement sans succes. Un second lot fut un peu plus tard offert en don; même refus. Les dessins que Louveau-Rouveyre essayait de vendre auraient eu pour provenance le peintre Jean Henri Lefortier, 1'élève de Rémond et de Corot (voir n° 1664d). CHALCOGRAPHLE dn LOUVRE, Paris (Complément a Partiele n° 1695). -«.OUi0. Signalons 1'étude de J. Porcher. „La Création du Cabinet des planches gravées a la Bibliothèque du roi", dans Les Trésors des bibliothèques de France, H (1929), pp. 98 - 109. Nouveau timbre (tête d'Apollon empruntée k une monnaie grecque) en usage depuis 1930 et rem- nlacant entièrem<»nt Hmuiic r*tt* date, le précédent (notre n° 1695 du volume principal). Th. LUBIENIECKI (1653 - après 1729), peintre et aquafortiste, Berlin. — Estampes anciennes. La vie de Theodor (Bogdan) Lubieniecki n'est connue que tres sommairement Né en Pologne, élève de J. G. Stuhr k Hambourg, il se fixa a Am- 235 L NOMS ET INSCRIPTIONS LUCAS COLLECTION 1695' violet, ven 1695 , encre, a la plume sterdam, oü U fréquenta 1'atelier de G. de Lairesse. Plus tard nous le trouvons a Berlin, oü U fut Recteur de 1'Académie des Beaux-Arts en 1702, et peintre de la cour. Comme apologiste du Socinianisme, il dut quitter la capitale et alla se fixer en Pologne. La dernière date qu'on rencontre sur ses tableaux est 1729. Son frère, Christophe, fut peintre comme lui. Sa signature, accompagnée de la date 167S, a 1'encre, a été relevée sur une estampe de Jan Saenredam d'après la Cène du Véronèse. G. A. LUCAS (1824 - 1909), Bdtimore et Paris. — Estampes. George Aloysius Lucas, lié d'amitié avec le collectionneur réputé William T. Walters, aussi de Baltimore, partit assez jeune pour 1'Europe. Sa traversée en 1837 ayant été dangereuse il décida de rester sur le continent et se fixa a Paris oü U tint salon. II recevait beaucoup d'Américains et d'artistes et eut ainsi 1'occasion d'acheter directement, pour luimême et pour son ami Walters, des tableaux et épreuves rares notamment de Manet, Jongkind et E. Isabey. E légua sa collection importante, 20.000 estampes environ, a son ami William T. Walters a Baltimore en stipulant, pour celui-ci, la liberté d'en disposer a son gré. A son tour W. T. Walters la donna au Maryland Institute for the Promotion of the Mechanic Arts, a Baltimore oü elle resta jusqu'en 1933; elle passa alors, comme prêt perpétuel, au Musée d'Art de Baltimore (voir 1'article n° 394a). Parmi les maitres représentés on trouve les noms de Delacroix, Daumier, Fantin-Latour, Pissarro, Renoir, Whistier, Besnard e.a. Voir: Catalogue of the Exhibition „A Century of Baltimore collecting 1840 1940", Baltimore, 1941. G. A. Lucas lui-même n'avait pas réellement de marque personnelle mais U avait 1'habitude d'inscrire sur ses feuilles, au crayon, un numéro inscrit dans un losange. La marque reproduite a été apposée par lTnstitut cité plus haut. Lord LUCAS, Wrest Park, Bedfordsbire, Angl. (Complément a 1'article n° 1696). Changer, dans la première ligne, Earl of Grey en Earl de Grey. Quelques dessins d'artistes anglais, propriété de Lady Lucas, Wrest Park, passèrent dans une vente a Londres chez Christie le 16 novembre 1917. H. de LUCEMGE, XIXe siècle. E existe, vue en vert au verso d'un dessin francais fin XVIF - début XVIII' siècle, une marque ovale offrant ce nom surmonté d'une couronne. Faute de représentation suffisamment exacte, nous ne pouvons la reproduire. Probablement une collection francaise dont nous n'avons pas trouvé tracé. 1696' J. LUNTESCHUETZ (1822 - 1893), peintre, Francfort s/1 M. — Sur ses propres dessins. Isaak Lunteschuetz, connu NACHLASS sous le nom de Jules Lunteschuetz, né a Besancon, fut LUNTESCHÜTZ élève de Jean Alaux. II se fixa ensuite a Francfort, oü U entra 169 7" daM ]'atelier de Philipp Veit Surtout portraitiste de 1'aristocratie de Francfort. Son portrait de Schopenhauer est bien connu. Peignit aussi des scènes de genre et d'histoire. Quatorze de ses dessins, tous portant la marque, passèrent dans une vente chez F. A. C. Prestel a Francfort, le 30 mars 1916. Nous n'avons pu obtenir un calque de ce cachet. 169 7 , au crayon, verso Signature, que 1'on croit celle d'une artiste danoise, rencontrée sur des épreuves de gravures sur bois de Gauguin. Elle est parfois suivie de 1'adresse: 10 [rue] Vercingétorix, oü ce maitre eut, vers 1892 - 93, un atelier. On peut penser que les feuilles ainsi annotées provenaient directement de lui, peut-être par don. Notre reproduction est environ' aux deux tiers des inscriptions originales que nous avons vues. Ernst LUTHARDT. Ernst Luthardt Sur ce collectionneur, généreux donateur du Cabinet dies Estam1697c pes d'Erlangen, voir n° 813b. noir et violet, verso MUSÉE NATIONAL du LUXEMBOURG, Paris. — Dessins et estampes. Créé en 1818, dans la „Galerie de la Chambre des Pairs", Palais du Luxembourg, 'ancienne demeure de Marie de Médicis, cet institut, en 1939, changea è. la fois de domicile et de nom pour devenir le Musée National d'Art Moderne, notre n° 1899a~b, auquel nous renvoyons pour 1'historique des deux musées. Le timbre ci-contre, en principe destiné uniquement aux archives, se rencontre pourtant parfois, certainement sur des dessins, peut-être aussi sur des estampes, provenant du Luxembourg. R. Edwyn LYNE 16 9 7 e, bleu, montures Marque relevée sur la monture d'un dessin de M. Merian. On ne sait tien sur un collectionneur de ce nom. 236 L — NOMS ET INSCRIPTIONS BIBLIOTHÈQUE de la VTLLE de LYON (Complément a Partiele n° 1698). Différents dessins sont passés de la Bibliothèque aux deux autres instituts lyonnais le Musée des Arts Décoratifs et le grand musée. Voir encore pour rhistorique Pol Neveux et E. Dacier dans les deux volumes sur les Richesses des Bibliothèques provinciale s de France, 1932. _ II existe encore une marque, en noir, difficilement lisible, avec le nom abrégé et une figure au milieu (diamétre 5 mm). Puis une marque de 13 mm de diamètre, plus ancienne, avec au milieu un lion(7) et en bordure Tin script ion: BIB. DU P. DES ARTS DE LYON. MUSÉE d'ABT et d'INDUSTRIE, MUSÉE HISTORIQUE des TISSUS, et MUSÉE LYONNAIS des ARTS DÉCORATIFS, Lyon. — Estampes et dessins. Ces nois musées sont des créations de la Chambre de Commerce de Lyon dont 1'origine remonte a 1702. C'est le premier qui avait constitué, entre les années 1856 (fondation) et 1890, la collection graphique qui compte aujourd'hui environ 6000 pièces: estampes, pour Ia plupart du XTX6 siècle et de peu d'intérêt, et dessins des XVI6, XVH0 et XVHIe siècles, dont quelques-uns de belle qualité et de grands maitres: Boucher, Greuze, Hubert Robert, Huet, etc. Bon nombre de feuilles sont des documents se rapportant a l'architecture, aux arts décoratifs, a Pornementation des tissus. Aussi des portraits, paysages, scènes religieuses et mythologiques, etc. En 1890 le Musée d'Art et d'Industrie fut transformé en Musée Historique des Tissus et, en 1925, création d'un second musée, le Musée Lyonnais des Arts Décoratifs qui prit rapidement une importante extension; c'est lui qui conservé maintenant, en portefeuilles, la collection de dessins et d'estampes dont il n'existe encore qu'un inventaire manuscrit peu détaillé, mais que le conservateur actuel (des deux musées), Robert de Micheaux, se propose de classer et cataloguer. La marque n° 1699' figure sur la plupart des feuilles, et le n° 1699" sur celles entrees après la transformation du premier institut. Le Musée Lyonnais des Arts Décoratifs n'a pas encore de marque spéciale. H. INITIALES Une marque semblable k celle ci-contre déja reproduite au volume principal, mais un Jj peu plus grande (3m,n i au lieu de 3™"1) ... et plus grasse, a été relevée, apposée 1702 en noir, au recto d'un dessin de Manet, portrait d'Edgar Poe, qui portait en même temps, au verso, une annotation datés 1901 et signée G. S. Lespina (ou Lespnia). B y a peut-être un rapport entre la lettre L de la marque et ce nom sur lequel nous n'avons trouvé aucun renseignement. LENORMAND dn COUDRAY, Orléans (Complément a Partiele n° 1704). Charles Lenormand du Coudray, fils de Richard Lenormand, était conseiller procureur du roi. Fut non seulement collectionneur d'estampes et tableaux mais aussi bibliophile. Le Gay et Le Bel ont dessiné chacun son portrait, tous deux gravés par C. S. Gaucher, et J. B. Perronneau Pa représenté dans un pastel magistral, daté 1766. Sa soeur épousa A. T. Desfriches, l'amateur et dessinateur bien connu. Un paraphe pareil a celui reproduit au volume principal semble avoir été employé par un amateur italien vers 1820- 1830, généralement a la mine de plomb, et au verso de dessins des écoles de Gênes et de Bologne. Plusieurs specimens se trouvent a 1'Art Institute a Chicago. ijf Cette marque est quelquefois attribuée a un Prince F. de Ligne, mais les affirmations que nous avons recues iioir.montures'018 06 ta composition de notre Pre¬ mier volume, 1'attribuant au Prince de Lichnowsky, sont plus probantes. ©Marque, probablement francaise, relevée sur un dessin de Rembrandt, acquis vers 1850 k Paris par Léon 1708' Borély de la Touche. Si la marque bleu, recto n'est pas la sienne, il est possible qu'elle appartienne au marchand Abel Laroche, rue de Grammont 27, Paris, dont 1'adresse se trouve sur une étiquette au verso de la monture. LÉOPOLD I, Fürst von Anbalt-Dessau (1676 - 1747). — Dessins et estampes. Léopold I, connu comme „der al te Dessauer", naquit a Dessau. Fils de i •"■"«nul uwrs ii, mnce a AnnaitII jj Dessau et d'Henriette d'Orange. Feld^J/ maréchal dp.niiis 171? ;i c» M**;~m.~ en diverses occasions. Comme son ami Friedrich Wilhelm I, roi de Prusse, il fut tm vrai dresseur de soldats. Sa collection contenait notamment des dessins de 1'école italienna pt Ha l'tt« /v»1. recto lect ion comme il Paurait voulu. EUe resta inconnue pendant prés d'un siècle et ne vit le jour qu'au moment oü elle fut mise en vente par 1'ordre d'un neveu, Claude Lucas. VENTE: 1949,9 décembre, Londres (chez Christie). Dessins anciens, 38 a°*, trés intéressante série. Le numéro de vedette était un dessin de Pisanello, Cavalier, probablement Borso d'Este jeune, sur un mulet et tenant un faucon sur la main gauche, plume et lavis, rehaussé d'or, £2300. Comme autres Italiens: Fra Bartolommeo, La Vierge avec PEnfant et le petit St. Jean et deux anges, plume, £540; le Baroche, Etudes de tête et de mains, crayons de couleurs, coll. Spencer, £ 175; quelques bons Guerchin, et un curieux dessin de Salviati, La Purification de la Vierge, avec plusieurs Saints, un coin refait par Rubens, des coll. Crozat et Mariette, £125. Comme école allemande un seul dessin, de 1480 environ, Scène du Calvaire avant la crucifixion, plume, £ 650. Quelques bons dessins de 1'école des Pays-Bas: P. Bruegel le vieux, Mulet dans les brancards, étude de paysan au verso, £1800; Rubens, Hermaphrodite, sanguine, £210; J. de Gheyn, Portrait de familie, plume, £270; J. Wildens, Paysage aquarellé, avec un autre, anonyme £135; J. van Huysum, Bouquet de fleurs, pierre noire et aquarelle £210. Comme maitre francais seulement un F. Boucher, Tête de jeune fille, crayons de couleurs. £480. R. LEHMANN (1819 - 1905), peintre, Paris et Londres. — Sur ses propres oeuvres. Wilhelm August Rudolf Lehmann, né a Ottensen prés de Hambourg, décédé a Bournemede, élève de son rtère iii b le POrtrainste-mmiaturtste Leo (1782 17 3 3 1852), et de son frère Heinrich (hisnoir, recto toire et portraits, 1814 - 1882), entré a 1 Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1837, fut un peintre de genre et surtout de portraits réputé. Visita la France, 1'Italie, 1'Angleterre. Salon de Paris de 1842 a 1859. Consulter 1'important ouvrage: Men and Women of the century, betng a collection of portraits and sketches by Rudolf Lehmann, edited ... by H. C. Marilier, Londres 1896. Nous n'avons pas trouvé tracé d'une vente de ses ceuvres. La marque imite sa signature manuscrite qu'on voit en général sur ses portraits dessinés, souvent accompagnée du lieu, de la date, parfois du nom du personnage. L. LEGRAND, Paris (Complément a Partiele n° 1735). Louis Auguste Mathieu Legrand, le graveur bien connu, né en 1863 (et non en 1864), mourut en 1951. La collection Thorsten Laurin, a Stockholm, possède son portrait, peint par lui-même. Au volume principal p. 313 pour 1'ouvrage de C. Mauclair lire Paris 1910. F. LEIGHTON (1830-1896), peintre, illustrateur, sculpteur et auteur, Londres. — Dessins et estampes. ^ Frederick Leighton, représentant ca- /Y*A ractéristique du classicisme académique, \&) né a Scarborough, étudia en Allemagne, surtout chez Eduard von 1741" StemIe a Francfort (1849- 1852). De 1852 a 1855 il était a Rome oü Part classique 1'impressionna. Après un séjour a Paris il se fixa en 1860 a Londres, oü il fut fort admiré. En 1896 il devint Lord Leighton of Stretton. G. W. Watts a peint son portrait. VENTES: L 1896, 11, 13 et 14 juillet, Londres (chez Christie). Partie de l'ateher du maitre: tableaux, aquarelles et dessins. Prix peu élevés. Dessins: Gainsborough, Dame dans un paysage £290; E, Burne-Jones, Chaucer's Dream £280. TL. 1896, 15 juillet, Londres (même direction). La bibliothèque du peintre ainsi que sa collection d'estampes et de dessins anciens et modemes, et d'estampes japonaises. Les eaux-fortes de Rembrandt n'obtinrent que des prix fort modérés. 241 16 LM LR A. LE MASSON, Louviers (Complément a rarticle n° 1746). Citons encore Ia vente ci-dessous; nous ne pouvons dire s'il s'agit de la même collection. U. 1912, 17 février, Paris (experts Leo Delteil et A. le Corbeiller). Collection Lemasson. 178 N°" d'estampes modernes francaises et anglaises, 27 n0* de dessins francais modernes, 9 n0> de bronzes et miniatures. Dans les estampes: F. Bracquemond, Edmond de Goncourt, T état 125 fr., Le Haut d'un battant de porte, 3e état 200 fr.; E. Carrière, Paul Verlaine 200 fr.; H. Fantin-Latour, La Fee des Alpes 125 fr., Parsifal et les Füles-Fleurs 230 fr., Sarah la baigneuse 130 fr., Dernier thème de R. Schumann 155 fr.; J. F. Millet, Paysan rentrant du fumier 162 fr., Les Glaneuses 160 fr. Dans les dessins: C. Guys (aquarelles), Une grisette 107 fr., Au bal (2 pièces) 344 fr. et Mondanité 127 fr. LM 1746' Marque non identifiée relevée en noir au verso d'une estampe de Goya. L. M. 1RIEDMAN, jurisconsulte, vit è Boston. — Estampes anciennes et modernes. Lee M. Friedman, „counsellorat-law", associé de MM. Friedman, Atherton, King & Turner de Boston, possède une collection d'estampes de toutes les écoles des XLXe et XXe siècles, ainsi que quelques feuilles de Dürer, van Dijck et Rembrandt. OSTERVALD ainé (vers 1830), éditeur d'estampes, Paris. — Sur ses éditions. Voir 1'article sous O.L., n° 2007c. a sec, recto LOUIS - PHTLIPPE, roi des Francais (Complément a Partiele n° 1755). Victor Champier et G. Roger Sandoz, dans leur ouvrage Le Palais-Royal d'après des documents inédits (1629 - 1900), Paris, 1900, 2 vol., disent (II, pp. 84- 85) qu'au Palais-Royal, a la révolution de 1848, tout fut pillé ou détruit: la bibliothèque, une magnifique collection de 25.000 gravures, un superbe mobilier, ... etc. On brfilait ou on volait une suite de portraits anciens et de tableaux historiques représentant les principaux événements dont le Palais-Royal avait été le théatre depuis son origine. Ainsi disparurent des van Dijck, Mignard, Ph. de Champaigne, etc., collection précieuse reünie par Louis-Phihppe. Quelques toiles, prêtées a des expositions, furent sauvées; d'autres volées, puis vendues par les voleurs, furent retrouvées. Ce qu'on put récupérer de cette collection fut rendu a la familie d'Orléans quelques mois après la révolution. Voir encore, sur les collections de Louis-Philippe même: La Galerie Lithographiée de S.A.R. Mgr. le Duc d'Orléans (notre n° 19994) et Histoire Lithographiée du Palais Royal (notre n° 1258"). Et sur celles de ses ancêtres, V. Champier et G. Roger Sandoz, 1'ouvrage déja cité, 1.1, et Galerie du PalaisRoyal gravée d'après les tableaux ... qui la composent ..., Paris, 1786 - 1803, 3 vol. in -fol., 355 pl. En dehors des ventes dans lesquelles passèrent des tableaux, des objets d'art etc., citons encore les suivantes qui présentent un intérêt pour les arts graphiques: IJl. 1851, 3 novembre et jj.ss., Anvers (ter Bruggen). 199 Tableaux, 201 dessins, 120 estampes, objets d'art. Tv*. 1853, 10 janvier, |Paris (expert Defer). 68 Tableaux modernes, 3 dessins, 17 estampes. V. 1853, 3 novembre, Londres (chez Christie). Vente composée. 113 Tableaux, 12 dessins. Marque non identifiée rencontrée en noir, recto. L. PISSARRO (1863- 1944), peintre, graveur sur bois et illustrateur, Epping (Angleterre). — Sur ses propres ouvrages. Lucien Pissarro, né a Paris, fils du célèbre peintre Camille Pissarro (voir 1756b n° ^13a), alla a Londres en 1883, . * oü il devint peintre et surtout Ulustra- n0rectoUn teur. A. Lepère a été son premier maitre. Demeurant alternativement a Londres et a Eragny (chez son père), il se fixa en 1893 a Epping, prés de Londres. Naturalisé Anglais en 1916. Sa femme Esther Bensusan, artiste comme lui, 1'a aidé dans son travail. Gravant d'abord dans le goüt de William Morris, il s'adonna plus tard au bois en couleurs. Sa fille Orovida Camille a gravé de belles eaux-fortes représentant des animaux. Voir la publication de sa correspondance avec son père par John Rewald, Londres 1943. Son décès ne donna lieu k aucune vente; tout ce qu'U laissait resta dans sa familie. La marque existe aussi un peu plus grande. L. RIGGS (1861-1940), Baltimore (Md., Etats-Unis). — Estampes. Lawrason Riggs, né k New-York, j_ r, était 1'ainé de huit fils d'une familie originaire de Mary land. En 1867 ses 175 6' parents se fixéren t a Baltimore et rouge ou U fit plus tard ses études a Princeton. y^j} Gradué de droit a L'Université de Mary land en 1886. Puis U entra dans 1'armée et parvint rapidement au grade de Brigadier General. Commencant dès avant 1900 k collectionner des estampes, U réunit peu k peu une série d'environ 600 pièces, dont les eaux-fortes de J. Callot. Notre amateur était président des Trustees du Peabody Institute et du musée de Baltimore auquel U légua en 1940 six tableaux anciens et une partie de ses estampes (voir Partiele n° 394a). Le reste des estampes — 490 pièces — figura a titre de prêt a l'exposition A Century of Baltimore Collecting 18401940, organisée dans ce musée en 1941 (catalogue détaUlé). 99^ R. LAL DA, aquafortiste tché17 6 oa cosl°vaque contemporain. — Sur , . ses propres estampes. brun, recto r r r 242 LRJ LSD * 1760b 1760' noir, verso L. J. ROSENWALD (né en 1891), commercant, Philadelphie. — Estampes et dessins anciens et modernes. Lessing Julius Rosenwald, né a Chicago, était le fils du commercant Julius Rosen wald. En 1911 il entra dans la firme Sears Roebuck & C°, dont il devint plus tard président du conseil d'administration. Fut président du Julius Rosenwald Fund, fondation qui perpétue l'oeuvre philantropique de son père. C'est & partir de 1920 environ qu'il commenca a collectionner des estampes, des dessins et des livres anciens. En quelques années il réussit a réunir une collection splendide, constamment augmentée et améliorée. E fut un des acheteurs fanatiques dans toutes les ventes importantes comme celles de Friedrich August II de Saxe (Leipzig 1928), Loys Delteil (Paris 1928), Schloss E. 0929), les ventes des doublés de 1'Albertina, de 1'Ermitage, etc., Passavant Gontard (Leipzig 1929), Julius Model (Berlin 1929). Plus tard il acheta la collection de portraits de Nanteuil bien connue de Petitjean et Wickert, puis des pièces provenant des collections P. J. Sachs, Lanna, Davidsohn et Morrison. Pendant la deuxième guerre mondiale il acquit la collection de gravures sur bois, nielles et empreintes en pk te du XV siècle et de quelques bois du XVT5 siècle, au total plus de 300 pièces, de Martin Aufhaeuser, banquier de Munich. Ce dernier ensemble fut es- tampille avec la marque reproduite au n° 1760". Le magnifique ensemble ainsi formé offre des specimens de tous les graveurs importants de tous les pays et de tous les temps, ainsi qu'une collection unique de livres du XV siècle. En 1943 l'amateur a donné ses estampes a la National Gallery a Washington (voir notre n° 1932d), et ses livres & la Library of Congress. Mademoiselle Elisabeth Mongan, secrétaire de l'amateur, a publié un choix des estampes, Washington, 1943. Actuellement elle est conservateur des estampes et dessins a la National Gallery. Elle rédigea le Catalogue of an Exhibition of Recent Acquisitions of the Rosenwald Collection (préface du collectionneur), Washington 1950. Voir aussi Partiele de Helen Comstock „Early woodcuts in the Rosenwald Collection", The Connoisseur, mai 1952, pp. 142 - 143. La collection s'augmente constamment et comptait en aoflt 1954 21.000 feuilles. La National Gallery organise des expositions pour en montrer les trésors au public. Une grande partie de la collection ést conservée dans la Alverthorpe Gallery a Jenkintown. L. LE REY (?), ancien libraire a Paris, retiré a Cherbourg. — Estampes et dessins. —— Marque qui oarait offrir nrincinale- ment les lettres L R Y. Elle serait un troisième timbre de Léon Le Rey pour qui nous renvoyons aux nos 1757 et 2224 du volume principal. None reproduction n'est peut-être pas tout a tan exacte. 17604 E. SAGOT (1857 - 1917), puis M. LE GARREC (mort en 1937), marchands et éditeurs d'estampes, Paris. Les lettres S et L composant cette marque sont les initiales de 1'éditeur Sagot et de son successeur ©Le Garrec (voir n06 2253 - 54 du volume principal et du présent supplément). Le timbre fut apposé par Le 1766" Garrec au verso de toutes les épreuves violet de -*011 édition, en 1921, de 1'Album verso de 40 clichés-verres de Corot, Daubigny, Rousseau, Millet, Delacroix, tirées sur les plaques de 1'ancienne collection Cuvelier (d'Arras, ami de Constant Dutüleux), passées au collectionneur parisien Albert Bouasse-Lebel qui, après en avoir fait faire un tirage restreint, les céda è Le Garrec. Tirage Le Garrec: 150 exemplaires contenant une suite simple, et 5 exemplaires contenant une suite doublé d'épreuves de différents tons ou inversées. La marque est accompagnée du numérotage de 1'épreuve, au crayon. L. DEGLATIGNY (1854 - 1936), négociant en bois, Rouen. — Dessins et estampes anciens et modernes. Louis Deglatigny, ancien membre de la Chambre de Commerce de Rouen et vice-Drésident de la om. 1 7 6 81 mission du Musée d'Antiquités de la rouge Seine-Inférieure eut une active vie recto ou d'affaires. E acheta en 1881 la maison verso d'importation de bois J. B. Le Mire, qu'il continua. Retiré dans une retraite studieuse, il prit une grande part dans 1'activité des sociétés savantes et des musées de Rouen. B consacrait ses loisirs a 1'étude de la préhistoire, de 1'archéologie et des beaux-arts. En même temps il réunit une belle collection de tableaux, dessins et d'estampes. B s'intéressait aussi a la conservation des édifices anciens de Rouen et fut membre de plusieurs comités s'occupant de cette question. En 1931 il publia YInventaire archéologique de la Seine-Inférieure (période romaine). L. Deglatigny s'est montré généreux donateur pour les sciences et les arts, notamment en assumant dès 1937, les frais de publication de YInventaire artistique et archéologique des édifices et vues de Rouen. A sa mort, ses héritiers réalisèrent sa collection dans les ventes ci-dessous. La vente des dessins et tableaux modernes (VU), longtemps différée, n'eut lieu qu'en 1951. tin aenors des ventes de dessins et d'estampes signalons les suivantes, toutes a Paris: la bibliothèque, 21 juin 1937 (expert Giraud-Badin); les autographes, 23 novembre 1937 (experts M™" N. Charavay et A. de Kerviter); monnaies anciennes et livres de numismatique, 16 -17 novembre 1937 (experts Feuardent frères). La marque ci-contre est en général apposée au recto pour les dessins, et au verso pour les estampes. VENTES: L 1937, 28 mai, Paris (experts Féral, Catroux, Huteau et M. Rousseau). Tableaux (43 n0»), aquarelles, dessins anciens, gouaches, pastels (87 n-*) et 23 n" de trés belles gravures francaises du XVHF siècle. Parmi celtes-ci: Boucher-IJemarteau, La Bergère au cceur 3100 fr.; Huet, Les Saisons 4500 fr.; Les Baigneuses et les Amours Pastorales 7000 fr.; Lavreince, Les Petits favoris 4100 fr.; Schall, 1'Amant surpris et Les Espiègles 4500 fr.; Taunay, Foire de village, etc. (les 4 pièces) 8800 fr.; P. A. Wille, Les Deux boutons et Le Miroir consulté 5000 fr. Quelques prix des dessins: Ph. de Champaigne FUlette 10.500 fr.; F. Boucher, La Chaumière 3000 fr.; Cochin, Frontispice du catalogue de la vente de P. J. Mariette 4300 fr.£ P. Dumonstier, Jeune fille 4200 fr.; J. B. Lallemand, Les Baigneuses 6000 fr.; 243 LSD LT O. Leoni, Portrait de jeune Me 2150 fr.; Lespinasse, j Chateau de Meudon 1650 fr.; Mallet, Le Thé matinal 30.500 fr., La Précaution maternelle 11.500 fr.; 1 Moreau 1'alné, La Pêche au filet 20.000 fr., Vue d'un lac 17.000 fr., Paysage a la maisonnette 9500 fr., Bords de rivière 9000 fr.; N. Poussin, Le Parnasse 10.500 fr. Trés importante série d'Hubert Robert, dont: Temple de Diane 11.500 fr., Ruines antiques 14.100 fr., L'Etude du dessin 22.500 fr., Le Gué 12.600 fr., La Cour de la chaumière 16.000 fr., La Cour voütée 13.000 fr., Le Bassin dans le pare 14.000 fr., Escaher a la Villa d'Este 15.700 fr. — Produit 1.210.000 fr. dont 533.450 fr. pour les dessins et 50.400 fr. pour les estampes. U. 1937, 2 juin, Paris (expert M. Rousseau). Estampes du XVIF au XLXe siècle et albums de lithographies. Quelques prix: D'après Baudouin, Les Heures du jour 2600 fr.; Dagoty. Le Réveil 2200 fr.; Debucourt, Le Menuet de la mariée 1500 fr.; Fragonard, Les Quatre bacchanales 1650 fr.; d'après Freudeberg, Le Lever, Le Bain et les dix autres planches de la même série 2400 fr.; Janinet (d'après Hubert Robert), La Villa Sacchetti 2110 fr.; Lavreince, Ah, Laisse-moi donc voir 2900 fr.; Moreau le jeune, les douze premières planches du Monument du Costume, avec A.PJD.R. — Produit 80.000 fr. III. 1937, 14 -15 juin. Paris (experts Féral, Catroux et Huteau). 37 Tableaux anciens et 233 n°* d'aquarelles, dessins, gouaches et pastels anciens. Encore une importante série de dessins d'Hubert Robert, beaucoup provenant d'un album de 65 dessins de ce maitre, de la collection H. Destailleur (n° 102 de sa vente des 26 - 27 mai 1893), décrits sous 32 n°* qui obtinrent, en général (certains comportant deux ou plusieurs feuilles) de 3200 a 1000 fr., quelques-uns moins. Des autres noms citons principalement: Bellange, Le Repos pendant la fuite en Egypte 1700 fr.; Bond, Deux aquarelles 1850 fr.; Bruandet, Deux aquarelles 1550 fr.; Caresme, Deux Bacchanales 4100 fr., Bacchanale 3600 fr.; Dumonstier, Portrait de femme 2000 fr.; attribué a Heinsius, La Jeune songeuse 3000 fr.; J. B. Ie Prince, Paysage avec cavalier 1900 fr.; Ecole hollandaise XVLP5 siècle, L'Allée au bord du canal 2200 fr.; van Goyen, deux n°", 1300 et 800 fr.; baron A J. Gros, Bonaparte 1500 fr.; P. Neefs, Vue intérieure d'une cathédrale 1400 fr.; N. Ozanne, Vue intérieure d'un port 1550 fr.; Pernet, Grand paysage de montagne 1810 fr.; G. B. Piranesi, deux compositions d'architecture 2100 et 1250 fr.; F. L. Prieur, Le Peuple dansant sur les ruines de la Bastille 1850 fr.; A. Storck, Vue d'un port 1550 fr.; J. van der Ulft, Place publique 3600 fr.; W. van de Velde, Escadre en rade 3200 fr. — Produit 213.000 fr. dont 181.000 pour les dessins. IV. 1937, 4 - 5 novembre, Paris (mêmes experts). 15 Tableaux anciens et modernes, 380 n°* de dessins, aquarelles, gouaches et pastels. Backhuysen, Vue d'Emden 2750 fr.; Charlier, Les Lunettes 1050 fr.; attribué a R, Cosway, Portrait d'Isabella Czartoriska 1950 fr.; Dusart, Rue de village 950 fr.; A. van Everdingen, 1'Hiver 1520 fr., L'Automne 680 fr.; Ecole de Fragonard, La Villa d'Este 1000 fr.; CL Gillot, Personnage de la comédie italienne 800 fr.; Ferd. Kobell, Paysage 3100 fr.; Lancret, Feuille d'études 3350 fr.; P. J. van Liender, Les Mois de 1'année 2600 fr.; d'après Mantegna, Le Triomphe de Jules César 2800 fr.; V. J. Nicolle, Album factice de croquis 1000 fr.; attribué a A. Palamedes, Réunion galante 2300 fr.; H. Robert, Quatre dessins réunis sous une même monture 3400 fr., Etude d'arbres 1900 fr.; J. F. de Troy, Jeune femme nue 2500 fr.; attribué a Mmc Vigée Le Brun, Album de portraits de dames russes 3200 fr., deux autres albums 2200 fr. et 1500 fr. — Produit 167.000 fr. V. 1937, 22 - 23 novembre, Paris (mêmes experts et M. Rousseau). 10NOS de livres, 70 d'estampes, et 227 de dessins, aquarelles et gouaches anciens. Ensemble beaucoup moins important que ceux des ventes précédentes. Réunion de 34 lithographies représentant des bateaux 2700 fr.; dans les dessins: Genre de J. H. Fragonard, Jardin de la Villa d'Este 1100 fr.; manière de J. B. Le Prince, Le Passage du gué 1580 fr.; attribué a H. Robert, La Colonne Trajane 2600 fr., Couple prés d'une cheminée 1550 fr.; école du même, La Fontaine aux lions 1900 fr.; W. van de Velde, Navires 1250 fr.; école d' A Watteau, Couple dansant 1050 fr. — Produit 115.000 fr. dont 25.450 fr. pour les estampes et 69.505 fr. pour les dessins. VI. 1938, 11 mai, Londres (chez Sotheby). Estampes, dessins et aquarelles de Thomas Rowlandson (portant la marque), estampes et livres illustrés. VH. 1951, 5 février, Paris» (experts Schoeller et Pacitti). Tableaux 40 nos et dessins, aquarelles, gouaches, pastels modernes (119 nos), qui ne portaient pas la marque. De ces nos de dessins, la plupart comportant plusieurs feuilles, citons: Bellangé, album 25.000 fr.; A. Calbet, L'Espagnole 10.500 fr.; Delacroix, Feuilles d'études (2) 23.000 fr.; F. Diday, Bords de lac 15.000 fr.; Géricault, 6 beaux dessins de la collection Chennevières: Jeune femme assise 65.000 fr., Aspirant de marine 46.000 fr., Maisons et figures 46.000 fr., Deux chevaux 36.000 fr., Femme mourant 54.000 fr., Factionnaire suisse au Louvre 17.000 fr.; baron Gros, Bonaparte au Caire 47.000 fr.; Harpignies, Le Palais des Césars 17.100 fr.; Millet, Les Baigneuses 13.100 fr.; Mongin, La Cascade 20.000 fr.; F. Rops, 2 dessins aquarellés, 28.000 fr.; A. Rouargue, 72 vues de villes 122.000 fr. VEI. 1952, 30 janvier, Paris (experts C. et T. Catroux et F. Max-Kann). Vente composée dans laquelle les 24 premiers n0*, la plupart comportant plusieurs feuilles, étaient des aquarelles, dessins, gouaches „provenant de 1'ancienne collection Louis Deglatigny, de Rouen". Lawson THOMPSON, ffitcbin (Complément a Partiele n° 1770). VENTE: LH. 1929, 3 - 4 juin, Londres (chez Sotheby). Vente composée. La partie Lawson Thompson comportait des dessins modernes, 7 dessins de F. L. Griggs, 1 de G. Cattermole et 24 estampes (eaux-fortes) par F. L. Griggs. Baron LE BARBIER de TTNAN, Paris (Complément a Partiele n° 1771). VENTE: H. 1923, 21 novembre, Paris (expert H. Leman). „Vente après décès de Mme Lebarbier de Tinan". 159 N°", presque tous pour les objets d'art et de curiosité, comme dans la vente précédente. Seulement 6 n°* de livres, et 23 de tableaux, dessins et gravures, mêlés, sans importance. Total de la vente entière, 101.700 fr. T. LAUR1N (1875- 1954), éditeur, Stockholm. — Estampes. Voir Partiele sous T.L., n° 2446a. 244 LV LW L. VALTAT (1869 - 1952), peintre-graveur, Paris. — Sur ses propres oeuvres. L'une des deux marqués apposées par les spins des héritiers de Louis Valtat sur les oeuvres trouvées dans son atelier; elle est celle qui figure le plus souvent sur les dessins. Von* 1'autre marque, imitant la signature en entier, et le commentaire, n° 2479w*. 1771"» noir, recto 1771' LUDWIG VICTOR, archiduc d'Autriche (1842 - 1919). — Dessins modernes. jijjo. L'archiduc Ludwig Victor, frère de \Q^-E£f 1'empereur Franz Joseph F, possédait ~ une collection de tableaux et dessins JrJ_f de maitres contemporains qui compoT sèrent la troisième partie de la vente dans laquelle passa tout ce que contenait son chateau de Klessheim, prés Salzbourg. C'est a 1'occasion de cette inférieur droit vente, dont nous donnons ci-dessous le compte rendu, que la marque reproduite ci-contre, probablement pas exactement, fut apposée. VENTE: 1921, 30 mai-3 juin, Vienne (au „Dorotheum"). N°* 1 a 196, peintures et aquarelles, nos 205-244 miniatures, n°» 245 - 252 aquarelles en feuilles. Principaux noms, parmi les autrichiens: Fr. Heinrich (vues de Venise, n°* 85 -100), Fr. Alt (principalement des vues mténeures du „Wiener Hofburg"), Rud. Alt, Em. Stockier, et K. Goebel; parmi les allemands: W. von Kobell, Beckmann, Biermann, Schirmer, et 40 vues des lacs italiens par J. Rebell. Dans cette marque on remarque surtout les lettres LV, en réalité il faut lire L de V, n° 1723B. L. WALLERSTEIN (commencement du XXe siècle), New-York. La. collection d'objets d'art (222 n0*) provenant de Leo Wallerstein, passa en vente a la Walpole Gallery, k NewYork. le 1R décemhrp 1Q74 On manniu. 17 7 4 bis de précisions sur la collection de desviolet, verso sins ou d'estampes qu'il aurait possédée. A titre d'hypothèse ou lui at^] tribue aussi la marque suivante. 1774*",bleu, verso Laurence W. HODSON, Compton Hall (Complément a Partiele n° 1774*). Hodson possédait aussi une belle bibliothèque, remarquable par ses manuscrits et éditions rares de Chaucer et la plupart des manuscrits originaux des oeuvres de William Morris. Le tout fut vendu le 3 décembre 1906. 245 I. NOMS ET INSCRIPTIONS 1774b noir recto on verso C. J. F. J. MAASSEN (né en 1895), négociant, Amsterdam. — Dessins et estampes. Carel Joseph Frederik Johan Maassen a commencé dès sa jeunesse a réunir une collection de dessins et d'estampes, surtout modernes, des écoles francaise, beige, anglaise et suédoise, qu'il a achetés principalement dans les ventes dirigées par les maisons R. W. P. de Vries a Amsterdam et C. G. Boerner a leipzig. L'amateur s'intéresse de plus aux maitres contemporains. C'est ainsi qu'il possède les oeuvres gravés complets de A. M. Sok, W. Noordhoek et E. van Brokken. N, GOSSAERT van MABUSE (première moitié du XVI6 siècle). — Dessins. fvicafiuf qafffrrl vem JM vC" Franz Mare, né a Munich, fut en Allemagne l'un des représentants les plus remarquables de Part expressionniste. Specialiste des chevaux et des cerfs, U les représenta dans un style fort personnel, avec des couleurs qui ne sont pas celles de la nature mais qui reflètent un état d'ame. Ami depuis 1910 du peintre A Macke. JJ collabora a la revue Der Blaue Reiter (1912). Ses lettres émouvantes, surtout celles écrites au front pendant la première guerre mondiale, ont été publiées en même temps que ses notes et des aphorismes sous le titre Brief e, Aufzeichnungen und Aphorismen, Berlin 1920, 2 vol. Voir: K. Lankheit, Franz Mare, Berlin 1950. La signature qui figure dans les marqués, comme certification, est celle de Ia veuve de l'artiste, Maria Mare. Em. van MARCKE, Sèvres et Paris (Complément a Partiele n° 1783). Des oeuvres d'art laissées par sa veuve passèrent en vente le 29 novembre 1934 a Paris (experts A. Schoeller, P. Foury et Mannheim). 12 Dessins, aquarelles et pastels de Bellangé, Delacroix, Ingres, Troyon, van Marcke, e.a. 21 Tableaux de maitres francais, dont 9 de van Marcke, 4 bronzes de Barye et 133 n°* d'objets d'art etc. 248 M — NOMS ET INSCRIPTIONS J. van MARCKE (1875 - 1918), peintre, Paris. — Sur ses propres oeuvres. JföJ) Vuf) J^CAïd^t . 1784» JétV) vat) ^\ater\«. • 1784D Jean van Marcke était fils du peintre animalier Emile van Marcke (exactement van Marcke de Lummen, voir n° 1783 de notre volume principal). Encore collégien, il dessinait déja des chevaux de course et plus tard, après avoir été élève de Cormon et de Detaille, c'est au sport hippique qu'il consacra presque exclusivement son pinceau. „Turfiste" accompli, bien renseigné des parentés et performances des chevaux, il fréquentait assidüment les réunions de courses. On le voyait surtout k Longchamp et Auteuil, les deux grands hippodromes parisiens, et è New-Market, Angleterre. Pour se documenter, dessiner des études, il visitait aussi les grands centres d'entrainement comme ChantJlly, Maisons-Laffitte, Hyères. Et ce sont les multiples aspects de la vie hippique qu'il a représentés dans son oeuvre: vues et scènes de champs de courses et d'entrainement, portraits de cavaliers, d'amazones, de jockeys, études et nombreux „portraits" de chevaux célèbres. JJ fut, dans ce genre, l'un des specialistes les plus estimés vers 1900 -1914. On lui doit encore des paysages et quelques rares sujets divers. Exposait régulièrement aux Salons des Artistes Francais et de la Société Hippique; première mention au Salon de 1909 avec „Un départ a Hyères". Sa carrière fut courte. Mobilisé dès le début de la guerre 19141918, affecté k une section de camouflage, il fut mortellement blessé par un éclat d'obus prés Lignières-en-Barrois oü il mourut le 2 juin 1918, a 43 ans, dans la plénitude de son talent. Son atelier, conservé par sa familie jusqu'en 1935, fut alors dispersé dans la vente ci-dessous; le catalogue mentionne que les oeuvres non signées ont été marquées, suivant leur dimension, de 1'une des estampilles reproduites. VENTE: 1935, 2 mai, Paris (expert A. Schoeller) Atelier, catalogue avec notice, 159 n°» dont 153 pour les dessins, tableaux, études de van Marcke, catalogués mêlés, 3 pour des bronzes (Barye, A Jacquemart) et 3 pour des sculptures. Dans les oeuvres de van Marcke, les meilleurs prix furent pour des tableaux: 600, 750, 1250, 2300 fr. (MARIFTJ Cachet, dont 1'explication nous \nAKitiy ^ inconnue, relevé sur un dessin ' de Franc isque Millet. 1785* noir, recto Jean MARIETTE (1660-1742), graveur, imprimeur, libraire et marchand d'art, Paris. —■ Estampes. il Cette signature se ren- jT ZflcVueAZe. iyx. 0 contre quelquefois sur / des gravures anciennes. 1 7 8 ft a Pour plus de détails voir a la plume, verso Partiele n° 1488 dans notre volume principal. Pierre I MARIETTE (vers 1603 - 1658), marchand et éditeur d'estampes, Paris. 17 8 6'', plume. verso Pierre I Mariette, le fondateur de la dynastie des Mariette. Complétons ici les renseignements que nous avons déja donnés sur lui au commencement de notre article du volume principal consacré a 1'alné de ses fils, Pierre II Mariette (n° 1787). La première mention de son nom, accompagné d'une date, parait remonter a 1632, sur un portrait gravé par Michel Lasne, Henri II de Bourbon, prince de Condé. Un portrait anonyme (vers 1630) d'un joueur de luth, qui serait le marchand et éditeur d'estampes Francois Langlois, dit Ciartres, est a 1'adresse „A Paris, chez Pierre Mariette, marchand de taille-douce en 1'isle du Palais sur le quay ... A 1'anguille". Au moment de son premier mariage, en 1633, a 1'age de 30 ans (il est donc né vers 1603) avec Geneviève Lenoir, il est dit „marchand de taille-douce" demeurant rue St. Jacques „en la maison oü est pour enseigne 1'Eléphant", enseigne qui était celle de Francois Ragot, graveur et éditeur, avec qui Mariette fut en relations. Enfin, en 1637, Pierre Mariette et sa femme achètent pour 12.000 livres tournois le fonds de Jean Messager, éditeur et marchand d'estampes, rue St. Jacques, k 1'enseigne de 1'Espérance. Par le même acte leur assurant les „marchandises, planches, imprimerie, presses et enlumineures", ils obtiennent k bail, pour 9 ans, la maison abritant leur nouveau commerce. Les relations de Mariette s'étendent grandement, les graveurs G. Huret, F. Poilly, G. Rousselet, les éditeurs J. Messager (dont il acheta le fonds), F. Langlois (dont le fonds ira par mariage a Pierre II Mariette) et le peintre Charles Le Brun comptent parmi les parrains de ses nombreux enfants. En 1644 Mariette achète encore le fonds de Melchior Tavernier, 1'éditeur bien connu par ses planches d'Abraham Bosse. Comme tous ses confrères de la Rue St. Jacques, Pierre I Mariette vendait des images de peu de valeur, des cartes géographiques, des vélins enluminés, des reliures, des coquilles d'or et d'argent d'Allemagne, du papier en rames. Mais il édita aussi, tirées sur les cinq presses installées dans son grenier, des estampes de plus grand intérêt d'art (allégories, sujets religieux, etc.), des vues et paysages (par Collignon d'après Linclair, par Israël SUvestre), fut l'un des principaux éditeurs de Stefano della Bella (voir Partiele de R. A. Weigert dans le Bulletin du Musée des Beaux-Arts d'Alger, fase. V), des sujets de genre (par ou d'après D. Rabel, Ferdinand, Michel Lasne, Ch. David, A Bloemaert, Honthorst, etc.). En décembre 1657 Pierre I Mariette, malade, céda son fonds, pour 30.000 livres, a son fils ainé Pierre H Mariette (voir n° 1787 du volume principal et du présent supplément). II mourut quelques semaines après, en janvier 1658. Sur le fonds de Pierre I Mariette, voir 1'étude de J. R. Thomé dans Le Courtier Graphique, 23 mai 1939, pp. 29-33. Nous sommes redevables de certaines précisions a R. A. Weigert, article de la Gazette des Beaux-Arts cité dans notre complément n° 1787. La date, nettement lisible 1634, qui accompagné la signature reproduite en tête de notre article, affirme bien qu'elle est celle de Pierre I. Nous avons cité au volume principal, en fin de Partiele Pierre II Mariette, d'autres dates un peu moins anciennes qui faisaient pourtant aussi penser a lui. Par contre, pour notre marque n° 1787, 1'année ne peut pas être 1630 puisqu'alors même Pierre I n'était pas encore 249 M— NOMS ET INSCRIPTIONS propriétaire de Penseigne „a rEspérance" (seulement en 1637). II faut Ia lire 1690, et rendre cette inscription a Pierre LI. Pierre II MARIETTE, Paris (Complément a Partiele n° 1787). C'est en décembre 1657 que Pierre LI Mariette et sa femme acquirent de leur père et beau-père, pour 30.000 livres, Ie fonds de celui-ci sa boutique a Penseigne de PEspérance, toutes ses planches de cuivre et de bois, les impressions de ces planches ..." Ainsi Pierre LI, seulement agé de 23 ans, joignait 1'important fonds de son père au non moins important fonds de Langlois que lui avait apporté, deux ans auparavant, son mariage de 1655 avec la veuve de celui-ci, Madeleine de Colemont. D'après R. A. Weigert, dans son article solidement documenté: „Le Commerce de la gravure en France au XVIF siècle. Les deux premiers Mariette et Francois Langlois dit Ciartres", Gazette des Beaux-Arts 1953, I, pp. 167 -188, Langlois, sans doute fatigué de sa vie errante, s'était fait recevoir libraire en 1634, deux ans et demi avant son mariage avec Madeleine de Colemont et n'avait pas tardé a s'établir rue SaintJacques. LI publia maints ouvrages, et des estampes qui 1'intéressèrent davantage. Voir encore sur lui: M. Langlois, „Les Langlois ..." dans L'Amateur d'Estampes 1929, et J. R. Thomé, „Francois Langlois", dans le Courtier graphique, novembre 1938, pp. 15 - 20. Sa veuve avait continué 1'exploitation de la maison du décès de son mari, janvier 1647, jusqu'a son mariage avec Pierre LI en 1655. On se rendra compte de 1'importance du commerce de Pierre II en apprenant par Weigert (op. cit.) qu'a. 1'inventaire après le décès de Madeleine de Colemont, dressé en 1664, l'ensemble était estimé ,,... la somme considérable de 70.000 livres, il était divisé en 274 lots, minutieusement enregistrés ..." L'auteur dit aussi que 1'abbé de Marolles (notie n° 1885) était cliënt assidu de Pierre LI, et avant de Langlois. A la fin de son article, Weigert annonce, sur la dynastie des Mariette, un prochain travail pour lequel il possède de nombreux documents inédits et qui englobe 1'inventaire après décès de P. J. Mariette, en 1774. — Dans notre vol. princ. p. 322, dernière ligne de la colonne de gauche, lire: que ce n'ait été. G. B. MARINO (1569 - 1625), poète, Rome, Paris. — Dessins. 1 7 9 6", a la plume, verso Giovanni Battista Marino, ou Marini, naquit a Naples. Sur la volonté de son père, jurisconsulte, il commenca des études de droit qu'il délaissait pour s'adonner a la poésie. Son père, indigné de ce choix, et peut-être aussi du libertinage de son fils, le chassa de sa maison. Le prince de Conca, qui s'intéressa aux talents poétiques du jeune homme, en fit son secrétaire et le mit en relation avec le Tasse. En 1600, a la suite d'une aventure galante, il dut s'enfuir a Rome oü il séjourna quelques années. Alla ensuite a Venise oü il rencontre Battista Guarini, l'auteur du „Pastor fido". De retour a Rome le cardinal Pietro Aldobrandini y fut son protecteur. Marino 1'accompagna a Ravenne et Turin. En 1615 il alla k Paris oü U fut recu a bras ou ver t s et devint bientöt un des favoris de la reine Marie de Médicis. Son fameux poème fleuri „Adonis" y parut en 1623 et fit fureur. Ce poème, et d'autres de ses ceuvres, eurent une grande influence non seulement sur la littérature de sou temps, mais aussi sur Ia peinture (Poussin et Cortona). Marino fut 1'admirateur fervent du jeune Poussin. B lui offrit des chambres dans sa maison, 1'instruisit dans la mythologie classique et lui fit la lecture des poètes latins et italiens. Lui demanda les dessins pour 1'illustration d'„Adonis", feuilles que nous he connaissons plus a présent que par les gravures; le mit en contact avec les célébrités du monde parisien. Ses récits enthousiastes sur 1'Italie stimulèrent chez Poussin le désir de la connaitre. En 1624 le peintre entreprenait le voyage; allait a Rome oü Marino, qui s'y trouvait aussi, 1'aidait encore, une fois, bien que déja malade. En 1625 Marino se retira dans sa belle villa prés de Naples et y mourut. Voir sur lui A. Borzelli, II cavaliere Giovanni Baptista Marino, Naples 1898. Marino posséda une belle collection de tableaux des Carrache, de Guido Reni, Bronzino, Tempesta, Lanfranco, Palma e.a. Nous ne savons rien de sa collection de dessins. L'inscription reproduite cidessus a été relevée sur un dessin du chevalier d'Arpino. S. MARIS (1873- 1935), peintre, Amsterdam. — Sur les dessins de sa succession. 17 9 6 , bleu ou noir, recto 1 7 9 6 c, bleu. recto Simon, fils de Willem Maris (voir Partiele n° 1796d) naquit a La Haye, oü U fréquenta 1'Académie des Beaux-Arts. Fut élève de F. Jansen. Après avoir étudié pendant nois années k 1'Académie d'Anvers et voyagé en France, Italië et Allemagne, il se fixa en 1895 a Amsterdam, oü il devenait un portraitiste recherché. Doué de talent, il n'a cependant jamais atteint le niveau artistique de son père et de ses oncles Jacob et Matthijs. Dans sa maison au Keizersgracht il avait rassemblé des tableaux, la plupart de ses amis, et des antiquités. Les deux marqués furent apposées après sa mort sur les feuilles laissées par lui. Elles se rencontrent parfois ensemble. VENTES: L 1935, 16 avril, Amsterdam (chez S. J. Mak van Waay). Atelier Simon Maris et quelques additions; 142 n°* de tableaux et dessins du maitre, 71 nos d'ceuvres d'artistes contemporains. II. 1935, 20 novembre. Amsterdam (chez Menno Hertzberger et C"). Tableaux et aquarelles de la veuve Maris. Vente composée. 250 M— NOMS ET INSCRIPTIONS W. MARIS (1844 - 1910), peintre, La Haye. — Sur ses propres dessins. 1 7 9 6 d, noir. recto Willem Maris, le cadet de la familie Maris, était comme ses deux frères doué d'un trés grand talent. Tout jeune, il commenca a dessiner des vaches dans les prés, sujet resté toujours son motif favori. E fut élève de ses frères Matthijs et Jacob et de 1'Académie de La Haye. Les trois jeunes artistes passèrent leurs vacances d'été des années 1855 et 1856 a Oosterbeek, dans la Gueldre, alors un centre de peintres paysagistes ayant rompu avec la tradition romantique. C'est la que Willem rencontra le peintre Anton Mauve (voir notre n° 143, volume principal) qui reconnut immédiatement son grand talent et devenait son ami et conseiller. Encore jeune, il a trouvé son style caractéristique et se développa comme un des peintres les plus connus et estimés de 1'école de Ia Haye qui représenta le mouvement impressionniste de la Hollande. E a peint ses vaches et ses canards dans la verdure, comme absorbés par la lumière: de la son mot: „Je ne peins pas des vaches, je peins la lumière du soleil!" L'artiste mourut a La Haye. Voir sur lui le livre de H. de Boer, Willem Maris, La Haye, 1905 (texte anglais). La marque doit avoir été apposée après sa mort. P. MARMOTTAN (1856- 1932), écrivain et collectionneur, Paris. — Estampes, dessins et pièces documentaires napoléoniennes. 1796e 1796f les deux, vert-empire ou noir Paul Albert Jules Marmottan, d'une familie originaire de la Savoie venue se fixer k Valenciennes en 1780, naquit et mourut k Paris. Son père, président des Mines de Bruay, voulut que son fils fit une carrière et Pauk ses études classiques terminées au célèbre collége de Juilly (Seine-et-Marne; fondé en 1639), fit son droit Licence en 1880, conseiller de préfecture a Evreux en 1882, démissionna en 1883. B s'installa alors, pour y devenir 1'érudit et collectionneur réputé, dans le confortable hotel du 2 rue Louis Boüly, aujourd'hui siège du musée qui porte son nom, fondé, comme la „Bibliothèque Marmottan", 15 - 19 rue Salomon Reinach, Boulogne-sur-Seine, banlieue de Paris, par son legs de 1932 a lTnstitut de France, Académie des Beaux-Arts. Dons importants a de nombreux musées, notamment Carnavalet, Musée de 1'Armée, Malmaison, Sèvres, Versailles, Valenciennes, Villa Médicis, Casa Vélasquez, Varsovie, etc. L'assistance publique fut sa légataire universelle; il lui laissa la plus grande partie de sa fortune pour créer „1'Höpital Marmottan", 19 rue d'Armaillé, Paris. Comme écrivain, il débuta en 1877 par un modeste recueil de poésies, Les Primevères. Puis collabora, en amateur, k plusieurs journaux, revues, et publications divers, notamment la Revue de rArt Francais et les Nouvelles archives de Part francais, avec des articles d'art et d'histoire. Aussi nombreuses études séparées. Citons: L'Ecole francaise de peinture 1789 -1830 (1886), Notice sur Louis et Francois Watteau (1889), Les Peintres de la ville d'Arras (1890), Le Général Fromentin (1892), J. A. Gérin (1893), Le Royaume d'Etrurie (1895), Bonaparte et la République de Lucques (1896), Elisa Bonaparte, les arts en Toscane sous Napoléon (1902), Documents sur le royaume d'Etrurie, 1801 - 1807 (1900), Le Peintre Louis Boilty (1913), La Typographie oriëntale des Médicis et Napoléon (1923), Un tapis historique de la Savonnerie retrouvé par P. Marmottan (1926), Le Style empire ... T. IV et V par P. Marmottan (1927- 1930). C'est vers 1898 que s'affirma en lui la vocation d'historien, et collectionneur, de 1'épopée napoléonienne; Napoléon 1'attJra par son génie, administratif et militaire. Jeune, P. Marmottan avait déja voyage sur les bords du Rhin allemand (1870), plus tard, 1874- 1875, il parcourt 1'Italie (Naples, Rome) et 1'Egypte et, a partir de 1890, il visite plusieurs fois les régions de Belgique, Allemagne, Italië oü passa Napoléon, y cherchant et en rapportant documents de toutes sortes. De ses riches collections, les meubles et objets d'art sont conservés au Musée Marmottan (catalogue par H. Lefuel, premier conservateur, 1934, environ 10.000 n°»), les livres et la partie graphique et documentaire a la Bibliothèque (important catalogue par le conservateur P. Fleuriot de Langle, 1938, XVH et 328 pp., fig.). Musée et Bibliothèque sont accessibles aux visiteurs, mais avec permission de 1'Jnstitut. Paul Marmottan était Chevalier de la Légion d'Honneur et Commandeur de la Couronne d'Italie. La marque n° 1796e a été apposée du vivant du collectionneur. Le n° 1796f, et une troisième estampille, aigle napoléonien dans un doublé rond avec inscription: BIBLIOTHEQUE MARMOTTAN, ont été faits et employés après sa mort par la Bibliothèque. Le n°1796f existe en plus petit, 12™111 de largeur, et le timbre a 1'aigle en deux grandeurs, 25 et 20"™1 de diamètre. P. A. MARQUET (1875 -1947), peintre et graveur, Paris. — Sur ses propres ceuvres. 1796» Pierre Albert Marquet, né a Bordeaux, décédé a Paris, étudia a 1'Ecole des Arts Décoratifs, puis a 1'Ecole des Beaux-Arts (atelier Gustave Moreau) et k 1'Académie Ranson, mais fut réellement peintre indépendant. A travaillé surtout a Paris, Marseille, Alger, Hambourg, Rouen, Le Havre, aussi a Naples, Tanger, Rotterdam, etc. Exposa aux Indépendants 1901 a 1912, au Salon d'Automne depuis 1904 et, depuis 1922, dans diverses galeries a Paris (Berthe Weill, Druet, Bernheim-Jeune), au Caire, a Bruxelles, Londres, Gibraltar, en Amérique (Carnegie), et chez Wildenstein a New-York 1953, a Oslo 1950. Surtout paysagiste, se mit au portrait en 1928. On lui doit quelques rares lithographies, eaux-fortes et pointes sèches, e.a. Les Bords de la Seine, 6 pl., 1929. (Cf. 251 M— NOMS ET INSCRIPTIONS aussi G. Besson, A. Marquet, 10 estampes originales [en reproductions], Paris, 1947). Illustrateur, notamment de Mon brigadier Triboulère d'Eug. Montfort, Moussa le petit noir de Marcelle Marty. Donna des dessins aux Cahiers d'aujourd'hui et dessina la couverture de Keetje trottin, de Neel Doff. Quelques-uns des ouvrages ou albums de reproductions qui lui sont consacrés: A. Marquet, 30 reproductions ..., étude par F. Fosca, Paris 1922; L'Académie des Dames, vingt attitudes par A. Marquet, New-York s.d. (vers 1926); G. Besson, Marquet. La Cordialité pour le réel, Genève 1948; H. Bosco, Sites et mirages ... de A. Marquet, Casablanca, 1950; A. Marquet Venise, fac-simile du carnet de voyage de 1936, préface de Marcelle Marquet, Paris 1953. Aucune vente d'atelier ne suivit le décès du maitre, les oeuvres qu'il laissait furent conservées par sa veuve. C'est elle qui y apposa les deux marqués reproduites, 1'une ci-contre (pour les grands dessins, mais surtout pour les peintures), 1'autre, les initiales seules, sous le n° 143b (surtout pour les dessins). Toutes deux se rencontrent rarement. P. A. MARTINI (1738- 1797), graveur, Paris. — Estampes anciennes. Pietro Antonio Mar^p. 7n****ii x/V tini, né a Panne, fut élève de Benigno Bossi. 17 9 9 B collabora pendant de a la plume, recto longues années avec le graveur Lebas a Paris (depuis 1769). On a rencontré sa signature sur une estampe d'Andrea Mantegna, la Bataille des dieux marins (B. 8), provenant de la collection de Lady Lucas (vente Sotheby, 8 nov. 1922, n° 515) et maintenant dans la collection de L. Rosenwald (none n° 1760b). On ne sait rien de plus sur une collection que Martini aurait possédée. „MUSEO NAZIONALE di SAN MARTTNO", Naples. — Dessins et estampes. Le Musée National de San Martino fut créé en 1876 dans la Certosa di San Martino (la Chartreuse) a Naples. Pendant la deuxième guerre mondiale 1'édiflce subit de graves dégats; réouverture en 1949. Le musée comprend un Cabinet des Estampes, considérablement accru par le don (en 1929) de la riche collection Ferrara-Dentice. Ce don est surtout important par les dessins et les aquarelles de Giacinto Gigante, puis par une série de dessins d'artistes scandinaves de la seconde moitié du XIXe siècle et par quelques milliers d'estampes du XVe au XVIIF siècle. Voir Partiele de O. Ferrari, „Mostra di disegni antichi nel Museo di S. Martino a Napoli", Emporium, nov. 1953, pp. 207-211. La marque 17991* a servi jusqu'en 1947, année oü elle fut remplacée par le 1799°. CH. MARTYNE, Paris (Complément è Partiele n° 1800). Cet amateur (1876 -1936), nommé sous-bibliothécaire k 1'École des Beaux-Arts a Paris en 1905, admis a la retraite en 1934, mourut subitement a Paris deux ans plus tard. B a été collectionneur fervent, achetant des peintures, dessins, livres, autographes et bibelots; possédait une vaste érudition et des connaissances multiples. Sa principale publication est intitulée Dessins de maitres francais, Poussin, Claude Lorrain, Fragonard, Prud'hon, Ingres, Géricault, Delacroix, Daumier (reproductions de L. Marotte), Paris 1921 - 1928, 8 vol. in-folio. Ch. Martyne a parfois écrit son nom „Martine". Beaucoup de dessins de sa collection et portant sa marque passèrent dans une vente k Paris, le 24 mai 1939. „BIBLIOTECA MARUCELLIANA", Florence. — Dessins et estampes. La Biblioteca Marucelliana em- prunte son nom au savant abbé Francesco Marucelli, aristocrate fiorentin (mort en 1703), qui avait vécu a Rome et qui légua sa riche collection a la ville de Florence, spécialement a 1'intention des étudiants pauvres. Pour abriter ces trésors 1'architecte Dori construisit, de 1747 a 1751, le palais oü ils sont encore actuellement. Angelo Maria Bandini fut le premier bibliothécaire de la collection. Celle-ci offre la série quasi compléte des estampes de la Calcografia Romana (voir notre n° 2144) et des recueils d'estampes collées en plein a la mode ancienne. La qualité de ces estampes varie: on y trouve pêle-mêle des originaux importants et dek copies. B existe un catalogue détaillé des dessins et des estampes, mais seulement manuscrit. Voir encore Notizie storiche, bibliografiche e statistieke sulla Biblioteca Marucelliana di Firenze nel MDCCCC VIII, Rome 1900. Roger MARX (1859 - 1913), critique d'art, Directeur des Beaux-Arts, Paris. — Estampes et dessins, principalement modernes. Après les ventes de succession, en 1914, mentionnées dans notre article consacré a cet amateur, n° 2229 du volume principal, ce qui restait de ses collections fut partagé entre la veuve et les deux fils. L'un est 1'écrivain d'art bien connu Claude Roger-Marx. C'est alors que la veuve fit faire le timbre ci-contre, reproduisant 1'étiquette qui avait été collée sur les objets d'art vendus en 1914, et qu'elle Papposa sur les feuilles constituant sa part. Certaines de ces feuilles passèrent plus tard, par héritage, a Claude Roger-Marx qui, lui aussi collectionneur, n'a pas tle timbre personnel. N. MOSSOLOFF, Moscou (Complément a Partiele n° 1802). N. Mossoloff fut élève de F. Jordan a St. Pétersbourg, de L. Friedrich et G. Planer a Dresde et de W. Unger a Vienne. W. J. Alexandroff, qui 1'a aidé pour le tirage de ses épreuves, a rédigé un catalogue manuscrit de 357 de ses estampes. Mossoloff posséda une collection importante de dessins hollandais du XVIF siècle, qu'il légua en 1914 au musée Roumiantzoff a Moscou (notre n° 1524). VENTE: 1931, 29 avril, Leipzig (chez C. G. Boerner). Vente combinée avec d'auttes provenances. H. Avercamp, Deux feuilles 310 M.; N. Berchem; A van Everdingen, Four a chaux 240 M.; J. van Goyen, Quatre dessins dont deux firent 620 et 520 M.; P. Motijn; A. van Ostade; Ecole de Rembrandt; S. van Ruysdael; H. Saftleven. 252 M— NOMS ET INSCRIPTIONS F. J. MATHER Jr. (1868 - 1953), historiën d'art, Princeton (New-Jersey, Etats-Unis). — Dessins anciens. Gift of Frank iewett Matter, Jr. 1 8 0 2 a, brun, verso Marque apposée par le Metropolitan Museum de New-York (voir n° 1943) sur les feuilles que lui donna en 1923 ce collectionneur pour qui nous renvoyons au n° 18538. S. V. MAUCHE & Cie (vers 1850), marchands d'art (estampes), Rome. — Sur des pièces de leur stock. r*9*r - **. 'fS.V.MAUCHE&C' 18 02 , a sec, recto, milieu marge inférieure Marque relevée sur des lithographies par Marie Alexandre Alophe (1812-1883) d'après Édouard Henri Théophile Pingret (1788- 1875), Costumes italiens (notamment de la garde suisse du Pape), appartenant k la suite Galerie Royale de Costumes éditée a Paris chez Aubert. Le sujet explique qu'elles soient passées par un magasin de Rome. Notre reproduction est incomplete du bas. F. MAUTE* (né en 1907), Paris. — Estampes et dessins, surtout d'Extrême-Orient. CvI^er) Francois Mautin, petit-fils de Henri Vever (voir n° 2491w»), est 1 8 0 2 c actuellement en possession d'une violet foncé grande partie des collections de généralement celui-ci. 11 a adopté la marque ci- ttao contre, composée de son propre nom ajouté a celui de son grand-père. H. MAY (1878- 1954), peintre, Düsseldorf. — Sur les dessins de sa succession. Heinz May, né a Düsseldorf, a^/*Vu* fit ses études a 1'Académie de . cette ville oü ü passa toute sa /VHhMKtbWj- vie comme paysagiste et peintre * de natures mortes. Fit des 1803* voyages en Italië, aux Paysnoir, verso Bas et en France. La perte de son oeuvre entier, pendant la deuxième guerre mondiale, par 1'incendie de son atelier, ne le découragea pas. II continua a travaiHer et accepta en 1949 le poste de professeur è 1'Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf. Fit encore un voyage en Espagne en 1952; mourut a Düsseldorf. M. MAYR (1796- 1870), dessinateur de décors de théatre, Eisenstadt et Vienne. — Estampes et dessins. Michael Mayr commenca sa carrière & Vienne, oü il fut probablement élève d'Antonio de Pian (1784 1851) ou de Norbert Bittner (1786 - 1851). B fit des | COLL.MAyp.PAJT EISENSTADT aquarelles k sujets topographiques de qualité médiocre. Plus importants sont ses projets de décors de théatre. Les Drinces 18 04* Esterhazy, k Eisenstadt (Augris ou noir triche), 1'engagèrent pour cette verso spécialité. Comme collection¬ neur de dessins de ce genre, il réunit un ensemble important depuis les Bibiena jusqu'au milieu du siècle passé. Des maitres comme Lorenzo Sacchetti, (élève de D. Fossati), les Galli-Bibiena, les Galliari, G. B. Piranesi, A. de Pian et N. Bittner sont tous bien représentés. A citer aussi des recueils de dessins de Domenico Fossati et de Bernardo Belotto, ainsi que quelques centaines de dessins de Joseph Platzer (1752- 1810). Mayr a complété sa collection par 1'acquisition d'estampes et de livres se rapportant au théatre. Tout cet ensemble resta intact jusqu'en 1935 environ, en possession de sa petite-fille, M™ Marianne Fait, morte depuis. Une partie de la collection se retrouva dans le musée Wolf qui fut sous Ie régime hitlérien incorporé dans le Burglandisches Landesmuseum d'Eisenstadt. Cette partie fut ren due a la familie après la mort du fondateur Sandor Wolf, a Tel-Aviv. En 1939 le collectionneur distingué Janos Scholz (voir n° 2933b), a New-York, acheta une partie considérable de l'ensemble; une autre partie, moins importante, fut acquise récemment pour la section du théatre de la Nationalbibliothek a Vienne. Ce qui restait après la mort de M"* Fójt fut probablement incorporé dans le Burglandisches Landesmuseum. Voir 1'ouvrage important de Janos-Scholz Baroque and Romantic Stage Design, New-York 1950, orné de reproductions d'après les dessins de Ia collection Mayr. A. McEVOY (1878 - 1927), peintre irlandais. — Sur ses propres ouvrages. Ambrose McEvoy fut un des peintres mondains fort estimés de son temps; il peignait des portraits, des intérieurs et des paysages. En 1937 sa veuve a fait don au British Museum d'un grand nombre de dessins de son mari. Le timbre même est conservé au British Museum, ce qui pourrait faire croire qu'U a été fait par cet institut En réalité il Pa probablement été pour les executeurs testamentaires de l'artiste, après sa mort, pour marquer les dessins restés dans son atelier, et donné au British Museum en 1937, en même temps que les dessins. H. A. van MEEGEREN (1889 - 1948), peintre, Amsterdam. — Sur ses propres ouvrages. 1 8 0 5 a, violet, verso Henricus (Han) Antonius van Meegeren, né a Deventer, étudia d'abord l'architecture a Delft, puis se développa comme peintre sous la direction 253 M — NOMS ET INSCRIPTIONS du restaurateur et imitateur Theo van Wijngaarden. Plus tard il se mit a imiter, puis a falsifier les oeuvres de maitres anciens, surtout Vermeer et Pieter de Hoogh. Voir: Pieter Koomen dans Maandblad voor beeldende Kunst XIX (1942), pp. 12-18 et 1'album de reproductions d'après le peintre publié par H. de Boer et P. Koomen, La Haye 1942. VENTE: 1950, 5-6 septembre, Amsterdam (direction Paul Brandt). Vente après décès. Peintures, pastels, dessins, objets d'art, etc. Prix peu élevés. 1 8 0 5 b, a la plume, verso Signature relevée sur une eau-forte de Rembrandt. „HERZOGLICHE S. MEIMNGISCHE BIBLIOTHEK" (Bibliothèque ducale), Meiningen (Thuringe). — Cartes et estampes anciennes. HERZOGLICHER S.MEININGISCHER BIBLIOTHEK 1806*, noir Marque apposée sur des cartes géographiques et des estampes topographiques de Ia bibliothèque. Nos demandes d'information sur le nom exact et rhistorique de cette institution sont restées infructueuses. BIBLIOTHÈQUE MÉJANES, Aix-en-Provence. — Estampes et dessins. VILLE \c*\ ^JArt^- toutes en noir, pendant longtemps recto, depuis quelques années au verso Cet institut, dont le siège est a 1'Hötel de Ville, doit son premier fonds a Jean-Baptiste Piquet, marquis de Méjanes, premier consul d'Aix et Procureur du Pays, qui, par son testament du 26 mai 1786, légua a la Provence tous les livres lui appartenant „tant k Arles [le plus grand nombre] qu'a Aix et a Paris ... sous la condition d'en tenir une bibliothèque ouverte en la ville d'Aix". Tous les livres furent réunis et entreposés a 1'Hötel de Ville d'Aix, 1'inventaire fait par le docteur Gibelin. Quand la bibliothèque s'ouvrit au public, en 1810, elle ne comprenait encore que les seuls livres du legs Méjanes, environ 80.000, aucun provenant des congrégations religieuses ou des émigrés. Le marquis de Méjanes vivait a Arles, mais ses fonctions de Procureur du Pays 1'appelaient souvent k Paris; c'est la surtout qu'il avait formé sa collection. La bibliothèque conservé son buste, commandé en 1786 a Houdon par 1'Assemblée générale des Communautés de Provence. Principaux enrichissements depuis 1810, comportant des dessins ou estampes: Rétrocession a la ville d'Aix, par le département des Bouches-du-Rhöne, des manuscrits et estampes qui se trouvaient "dans les collections des deux présidents Fauris de Saint-Vincens (voir n° 9191), achetées par le département en 1821. livre d'heures, faussement dit de la reine Yolande, et les portraits au crayon de 1'époque de Francois F, provenant de Mgr. de Bausset-Roquefort, archevêque d'Aix, mort en 1829; ces portraits décrits par Moreau-Nélaton et Dimier. En 1830, entrée en possession du legs du docteur Baumier, 6000 vol., surtout de médecine, environ 20 incunables, et quelques trés beaux livres du XVHF a figures. Même époque, don Joseph de Boisgelin, collection sur 1'ordre de Malie, 20 voL infol. dont plusieurs remplis de dessins et de cartes. En 1858, legs Roux-Alphéran, manuscrits et documents locaux, et legs Mgr. Rey, évêque de Dijon, documents ecclésiastiques. En 1918, legs PécouL 20.000 vol., s'ajoutant a son don de 1906, 200 manuscrits, 2000 chartes, estampes, plans et cartes. Actuellement, entrees déjè, citées particulièrement ci-dessus comprises, la Bibliothèque Méjanes conservé principalement, pour la section iconographique générale: environ 3000 portraits, les portraits dessinés du XVIe siècle, gravures et cartes (fonds Pécoul) et, pour la collection locale: 4000 affiches, 2000 estampes, cartes et plans, des croquis, dessins et notes de Benoni Blanc et J. Laurens, de Carpentras, et 1500 portraits. Aussi des photos et cartes postales relatives k la Provence et au Comtat Venaissin. En dehors des „imprimés" (226.000) et des manuscrits (environ 1600), on y trouve des objets d'art et médailles. Conservateur actuel, Bruno-Durand. Pour plus de détails, voir Pol Neveux et Emile Dacier, Les Richesses des Bibliothèques Provinciales de France, I (Paris, 1932), article d'Edouard Aude. Les marqués reproduites servent indifféremment pour les estampes, dessins, livres, etc. J. U. MÉLIN (1814- 1886), peintre, Paris. — Sur ses propres ouvrages. f "v Joseph Urbain Mélin fut élève de f VENTE | Paul Delaroche et de David d'Angers. I mci i kj i II débuta comme peintre d'histoire, et V y depuis 1843 se spécialisa comme — . peintre animalier. 18 0 8" VENTE: 1887, 2 mars, Paris. Vente noir. recto de 1'atelier. F. de MERCEY (1805 - 1860), peintre, écrivain et administrateur francais. — Sur ses propres ceuvres. Frédéric de Mercey, ou plus exactement Frédéric Bourgeois de Mercey, né k' Paris, décéda a La Fa- 254 M— NOMS ET rNSOUPTIONS 1808* noir, verso 1808', recto loise (Somme). II exposa de 1831 a 1857 avec des paysages, surtout d'Italie, Venise, Tyrol, Normandie, Somme. Beraldi, Les Graveurs du XIXC siècle, X, p. 27, cite de lui quelques lithographies. Comme écrivain on lui doit: Le Tyrol et le Nord de l Italië, Paris 1833. 2 vol. (d'abord nam dans la J„ Paris sous le pseudonyme de Frédéric de la Faloise; 2* édition 1845); Scotia, Souvenirs et récits de voyages, Paris 1841, 2 vol.; Études sur les Beaux-Arts, Paris 1858, 3 vol.; La Toscane et le Midi de F Italië, Paris 1858, 2 vol. Nombreux articles dans la Revue des Deux-Mondes, principalement sur les arts (1838 1848). Collabora aussi au Moniteur des Arts et a l'Artiste. Directeur des Beaux-Arts au ministère d'État de 1852 a sa mort. Depuis 1853 membre libre de 1'Académie des Beaux-Arts oü il remplaca d'Houdetot. Officier de la Légion d'Honneur. Nous n'avons pas trouvé, sous son nom, de catalogue de vente d'atelier ou de collection; pourtant la marque reproduite ci-contre parait bien devoir lui être attribuée. E. MERLOT (1839 - 1900), peintre, Paris. — Sur ses propres ceuvres. T |A„ C 1 Émile Justin Merlot, f • "WlolV né a Saint - en - Puyssaic * * (Yonne). mort a Mnn. tigny-sur-Loing, fut élève de Lavielle et de Har- pignies. B figura au Salon de Paris a partir de 1866 avec surtout des paysages du Nivernais, du Morvan, de PYonne, de 1'Allier, de la Brie, des bords de la Garonne et de la Seine. La marque existe aussi en 50 et 20 mm de Iargeur; elles ont été apposées, a la vente de 1'atelier dont compte rendu ci-dessous, sur les oeuvres non signées par l'artiste. VENTE: 1901, 18-19 avril, Paris (experts J. Chaine et Simonson). Atelier, 275 n°», presque tous pour les peintures. Seuls les n°" 267 a 274 comportent des „aquarelles, marines et paysages" et le n° 275 et dernier „quatre eaux-fortes MERYON Timbre relevé sur une eau1 8 0 8b forte du célèbre graveur Charles Meryon. Peut-être apposé par un collectionneur. Nous n'avons pu obtenir un calque exact. „METROPOLITAN MUSEUM of ART", NewYork. — Estampes. Marque employée depuis 1923 pour les doublés de ce musée i s n ft h pour lecmel nous renvoyons a xnu» Partiele n° 1943 du volume brun. verso principal et du présent volume. J. MEUNIER, Lyon (Complément a Partiele n° 1810). Le professeur Jules Meunier naquit en 1825 et mourut en 1860. Des feuilles provenant de lui passèrent aussi dans une vente d'estampes de plusieurs provenances faite & Cologne chez J. M. Heberle (H. Lempertz), le 30 juin et jours suivants 1856. Dr. N. MEYER, Brême (Complément a Partiele n° 1812). 1812', noir, verso N. Meyer était „königlicher preussischer Geheimer Regierungsrath" et „Ritter". B vivait a Minden en Westphalie. Ses tableaux et ses objets d'art furent vendus chez W. Drugulin a Leipzig le 12 mai 1862 et jours suivants. La griffe ci-dessus doit êne une seconde marque de N. Meyer. VENTE: 1861, 9 décembre et jours suivants, Leipzig (chez W. Drugulin). Gravures au burin, eaux-fortes, lithographies et dessins originaux. Les dessins étaient de Goethe et de son entourage. Avec quelques additions d'autres provenances. 76 Dessins et 1537 estampes. C. Th. MEYER - BASEL (1860 - 1932). nein- tre, pastelliste et graveur, Munich et Bale. — Estampes. VERMACHTNIS CARL THEODOR MEYER BASEL 1813», violet, verso Carl Theodor Meyer-Basel, né a Bale, éteve de J. L. Raab et de Jos. Wenglein a 1'Académie de Munich, vécut dans cette ville de 1877 k 1919, habita k Bale en 1919 et travailla a Hauptwill en Thurgau a partir de 1920. B a peint surtout des paysages des environs du Lac Léman; était aussi aquafortiste et lithographe. B posséda une collection d'estampes de ses amis de Munich (Peter Halm et autres) qu'il légua, avec des estampes par lui-même, au Cabinet des Estampes de Bale. A sa mort, son fils, Peter Meyer, architecte et écrivain d'art a Zürich, ajouta a ce don. La marque a été apposée par Pinstitut cité, pour désigner la provenance. Baron MIXFORD (1744-1823), Picton Castle, Haverfordwest (Pembroke). — Dessins anciens. Ce nom figure au-dessous jfiïftr'. * . de 1'écu de la familie. Voir JjjjV i'ïit rT:J*JJ dans la section desarmoiries, ™ • n° 2687 du présent supplé¬ ment. J. F. MILLET, Barbizon (Complément a Partiele n° 1815). /^m7S\ ka marque ci-contre, qu'on renU,J,1) contre rarement, figure sur plusieurs des dessins du Musée du Louvre pro181 ga venant de la vente de 1'atelier des noir, recto 10 " 11 mai 1875- Eue est parfois seule ou verso (e.a. sur les dessins n°» 10.292, 10.348, 10.350), parfois elle accompagné la griffe J.F.M., notre n° 1460 du volume principal (e.a. dessins n°» 10.293, 10.364, etc). Remarquons que la majorité des dessins de Millet du Louvre provenant de la vente de 1875 sont signés de la grifte n° 1460, mais ne portent pas none petite marque ovale. 255 M— NOMS ET INSCRIPTIONS Celle-ci, qui parait pourtant bien appartenir a la vente de 1'atelier 0a notice du catalogue ne parle en rien de marqués) semble n'avoir pas été apposée systématiquement Au volume principal, nous avons dit que nos deux marqués n°* 1815 et 1816, offrant Pimitation de la signature entière de Millet (en deux grandeurs), figuraient sur ses propres dessins „dans sa vente après décès". II s'agit plutdt de la vente V* Millet 24 - 25 avril 1894, car les trois cachets reproduits dans la notice de cette vente comme apposés sur „Toutes les ceuvres selon leur importance" sont nos n°* 1815 et 1816 et notre n° 1460, déja employé a la vente de 1875. J. P. MILLIET (1844 - 1920), peintre, archéologue et auteur. — Sur ses propres dessins et aquarelles. Jean Paul Milliet, né au Mans, peintre paysagiste et décorateur estimé, fut élève de J. L. Lugardon et de Ch. Gleyre. II a décoré les théatres de Genève et Rouen et 1'hötel de ville de Paris. noir. rouge On lui doit la publication suivante: pu'violet Une familie de républicains fouriérecto ou verso ristes: LeS Milliet, Paris, 1915/16. La marque fut apposée par ses héritiers sur les aquarelles et dessins de son atelier, lesquels furent en 1932 en partie acquis par le marchand Edmond Frapier (voir n° 2921"). J. MILNE - COOPER (XXe siècle), homme d'affaires, Bradford. J. Milne-Cooper, qui mourut il y a quelques années, a possédé une collection sur laquelle, par modestie, il n'a pas voulu nous donner de détails. C'est simplement le cachet que portalt du papier, de tres bonne qualité, utilisé dans les services du Ministère de 1'Intérieur a Paris; quelques artistes qui y étaient fonctionnaires ou qui y avaient leurs entrées, s'en servirent pour l'impression de leurs estampes. Eng. MINORET (1815 - 1891), avocat, Paris — Estampes anciennes. Louis Antoine Eugène Minoret occupa une place importante comme avocat. II avait réuni dans son hötel, 6 rue Murillo, une collection assez importante d'estampes anciennes, mais surtout une série remarquable d'autographes. Après sa mort, son neveu Minoret é tant décédé sans laisser de descendants, ses collections passèrent a sa nièce née Minoret, épouse du marquis de Rochambeau, qui compléta la collection d'autographes qui lui venait par sa femme. Après son décès l'ensemble fut dispersé en nois ventes dirigées par Me Baudoin, dont celles du 17-18 mars 1948 et du 20-21 avril contenaient les autographes. VENTE: 1948,10-11 mars, Paris (expert Maurice 1 8 1 6 °, a sec 1 8 1 6 e, crayon, verso Rousseau). Estampes, 276 n°*. Nous signalons les prix suivants: M. Schongauer, Jeune femme soutenant un écu au butor 36.000 fr.; Nicoletto da Modena, Vénus et 1'Amour 24.500 fr.; de Dürer, e.a. La Vierge au singe 128.000 fr.; Jacopo de Barbari, Sacrifice a Priape 19.000 fr.; J. Callot, Vue du Louvre et Vue du Pont-Neuf, 2e état 48.000 fr., Les Grandes Misères de la guerre (11 ff), \a état 44.000 fr. et quelques pièces de Rembrandt. A. MPSCH (XXe siècle), Berlin. — Estampes. Alfred Misch posséda une grande collection, assez mêlée, d'estampes anciennes dont quelques feuilles passèrent en vente chez Hollstein & Puppel a bleu ou violet, verso Berlin les 6 - 8 mai 1929. 1 81 6f V. P. MOHN (1842 - 1911), peintre et illustrateur, Berlin. — Sur ses propres dessins. Original von V. Paul Mohn (aus dem Nachlass) 1817", recto Victor Paul Mohn, né a Meissen, fut élève de 1'Académie a Dresde, puis de Ludwig Richter dans la même ville. De 1868 a 1869 il habita a Rome; re vin t ensuite a Dresde oü fl fut professeur a 1'Académie. Fixé en 1883 a Berlin, il y fut professeur a la Kunstschule. Peignit surtout des paysages et des „Marchenbilder" (scènes de contes de fées). VENTES: 1914, 10 février, Berlin (chez R. Lepke). Vente composée. Tableaux et aquarelles modernes, provenant de sa succession, 12 aquarelles de lui-même. JL 1915, 16 novembre, Berlin (même direction). Idem, 16 aquarelles de V. P. Mohn, provenant de sa succession. 1 8 1 7 b, a la plume, verso Signature qu'on croit lire: Command (pour Commandant) Molard. EUe a été relevée sur des dessins et des estampes de 1'école francaise des XVF et XVne siècles. 256 M— NOMS ET INSCRIPTIONS W. Th. MOLL (commencement du XXe siècle), Brieg (Silésie). — Estampes anciennes et modernes. Wilhelm Theodor Moll avait réuni /(É$£N une collection d'estampes oü 1'on W§0 remarquait principalement quelques belles pièces de Dürer et de Rem1819 a brandt. Des feuilles de cette probrun. verso venance passèrent dans une vente composée, chez C. O. Boerner a Leipzig, les 27 - 28 avril 1931. La marque figurait sur la plupart des estampes anciennes, en général pas sur les modernes. C. MONET (1840-1926), peintre, Paris, puis Giverny (Eure). — Sur ses propres oeuvres. 1 8 1 9 b, violet, recto Claude Monet, né a Paris, qui passa son enfance au Havre, décédé a Giverny, le grand „impressionniste", est nop universellement connu pour que nous retracions ici sa laborieuse et courageuse carrière. Renvoyons seulement a quelques-uns des nombreux ouvrages qui lui sont consacrés. D'abord, le plus complet: G. Geffroy, Claude Monet, sa vie, son temps, son oeuvre, Paris 1922; puis C. Mauclair, Claude Monet, Paris 1927; L. Werth, Monet, Paris 1928; M. de Fels, La Vie de Claude Monet, Paris 1929; G. Grappe, Claude Monet, Paris 1941; M. Mali ngue, Claude Monet, Monaco 1943. Nombreuses expositions d'abord a Paris, les premières dès 1874, chez Nadar; 1876, 1877, 1879 chez Durand-Ruel, plus tard, notamment, avec catalogues: Galerie G. Petit, 1889 (avec Rodin, notices par O. Mirbeau et G. Geffroy) et 1898; Galerie Durand-Ruel, 1891 (notice par G. Geffroy); 1895; 1899 (avec Pissarro, Renoir et Sisley); 1904 (notice par O. Mirbeau); 1914; 1925 (avec Renoir, Pissarro, Sisley); 1928. Au Musée de 1'Orangerie, en 1931, exposition réttospective (notice de P. Jamot) et, en 1940, Centenaire Monet-Rodin. A 1'étranger: Londres, 1906, Manchester 1949; Berlin 1928; New-York 1931. Rappelons que Monet n'a jamais cédé aux instances de ses amis 1'engageant a graver. A son décès, son atelier ne fut pas dispersé en vente publique, mais conservé par la familie qui réalisa peu a peu. La marque a été apposée par la familie sur les oeuvres laissées par le maitre, dessins et peintures. 1822 a la plume, verso Signature relevée sur un dessin allemand du XVH* siècle, probablement une variante de la signature n° 1822 de notre volume principal; il s'agirait alors du Vicomte de Montfort cité au n° 1035. BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE de MONTPELLIER. — Estampes et dessins. Le premier fonds de cet institut eut pour origine les conti scations, a la Révolution, dans les abbayes, couvents, chez les émigrés et, de plus, la collection de la Société Royale des Sciences de Monttjellier. L'en¬ semble comptait alors environ 5 a 6000 imprimés et des manuscrits du VHI* au XIV0 siècle. B s'enrichit ensuite par legs et dons de diverses bibliothèques; citons les plus importantes: 1825, celle, nés riche, (16.000 vol.) du baron Francois Xavier Pascal Fabre, peintre, le fondateur du musée de Montpellier (Musée Fabre, voir n° 1866 du volume principal); puis, 1853, d'Aug. Provencal de Saint-Hilaire; 1864, de 1'abbé J. B. M. Flottes; 1877, de AC. Fages; 1884, de Ch. de Vallat et de Paul Lacroix (Ie bibliophile Jacob); 1888, les collections diverses de Calixte Cavalier: bibliothèque, médaillier, objets d'art, peintures et dessins francais et flamands du XV* au XVIII0 siècle. Actuellement l'ensemble cnmnnrta im peu plus de 141.000 imprimés et 250 manuscrits, le médaillier de C. Cavalier, et une importante collection locale: cartes, plans, vues de villes, etc., et les estampes et dessins oü Pon remarque, dans les estampes, le Monument du Costume de Freudeberg et Moreau le jeune, les 3 suites, 1776 1789, avec les textes; les 10.000 feuilles, en recueils ou portefeuilles, provenant du don Fabre, un oeuvre des Piranesi, en 27 volumes in -fol.; de Rembrandt, 63 pL en 3 recueils. Dans les dessins, série d'environ 2000 dessins et aquarelles par J. M. Amelin, en 10 volumes in-fol., de 1'entrée Fages (vers 1820, vues de Montpellier et du département de 1'Hérault). G. J. MORANT (Complément a Partiele n° 1823). Une collection importante de tableaux anciens des écoles italienne, francaise et hollandaise, la propriété de Mr. G. Morant de Wimpole street, fut vendue chez Phillips, a Londres, le 18 mai 1832. A. E. A. MOREAU-NÉLATON (18591927), peintre, céramiste et écrivain d'art, Paris. — Dessins et estampes, surtout modernes. 1 8 2 3 a, rouge, sur les montures Etienne Moreau-Nélaton (prénoms complets: Adolphe Etienne Auguste), né a Paris, fit d'abord au Lycée Bonaparte des études classiques qui le menèrent jusqu'a 1'Ecole Normale. B pensait a se vouer a 1'histoire, lorsqu'un séjour chez le peintre Henri Harpignies, dans 1'Yonne, le fit changer de voie. Fréquentant ensuite 1'atelier d'Albert Maignan, 257 17 M — NOMS ET mSCRJPTIONS il devint peintre: quelques portraits et compositions religieuses, mais surtout des paysages du Tardenois, région de 1'Aisne oü il avait, k Fère-en-Tardenois, une maison de campagne lui venant de familie, détruite par la première guerre mondiale. E s'adonna aussi a la céramique, un peu a la gravure (Les Béatitudes, suite d'eaux-fortes) et k 1'Ulustration (Les Grands Saints des petits enfants, Paris, 1896). Citons deux expositions de ses ceuvres: au Musée des Arts Décoratifs, janvier 1928 (peintures et céramique) et précédemment, Exposition de tableaux, Paris, 1899. Cest d'avantage comme collectionneur et grand donateur que son nom est connu et vénéré. Le premier noyau de l'ensemble qui devint, avec Etienne, pour les dessins de maitres modernes, l'un des plus impressionnants jamais formés, remonte a son grand-père paternel Adolphe Moreau, riche bourgeois (agent de change) et collectionneur d'avantgarde qui commenca a réunir, dès 1840 environ, dans sa demeure de la rue Neuve-des-Mathurins, nombre de peintures de ses contemporains dont Decamps, Troyon, et surtout Delacroix, acquises du maitre même. A sa mort, en 18S9, sa collection, pas moins de 800 tableaux, passa a son fils, Adolphe, deuxième du nom, dont nous avons parlé dans notre volume principal (voir n° 1900). Celui-ci, luimême aquarelliste-amateur, ajouta peu a la collection, en dehors d'autographes et de documents réunis pour ses deux ouvrages sur Decamps et Delacroix. B était plutöt amateur d'objets d'art et se dessaisit de beaucoup de peintures, plusieurs amèrement regrettées plus tard par Etienne, son fils unique. Ce demier qui adjoignit plus tard k son nom patronymique celui de son grand-père maternel, Pillustre chirurgien Auguste Nélaton, non seulement suivit la tradition familiale, mais décida que ses trésors d'art iraient a sa patrie, qu'U aimait profondément. Par le milieu dans lequel U grandit, on comprend facilement qu'U ait lui-même collectionné de bonne heure. Sa collection devint bientöt sa principale préoccupation, et U s'y Uvra avec tant de zèle, qu'U ne lui fallut guère qu'une quinzaine d'années pour la former. Sur le goüt d'Etienne Moreau-Nélaton, 1'atmosphère d'art dans laquelle il vécut, sa générosité de donateur, ses débuts comme écrivain d'art, nous ne pouvons mieux faire que citer les paroles que son vieU ami de plus de soixante ans, Raymond Koechlin, alors président de la Société des Amis du Louvre et du conseil des Musées Nationaux, prononca le 29 avril 1927 aux obsèques du collectionneur (aüocution publiée avec portrait dans la Gazette des Beaux-Arts, 1927,1, pp. 317 - 320, et encore en tête de la brochure La Donation MoreauNélaton, 1927, citée plus lom) „... quand sa résolution fut prise [de donner ses collections a 1'État francais], U 1'exécuta sans tarder, de son vivant, jeune encore, U offrit son trésor k la nation [par une lettre de donation, remise par lui k MT. Homolle, au Louvre en 1906]. Aucun plus noble exemple de générosité n'est écrit au Livre d'or du Louvre". Puis: „Si Etienne Moreau-Nélaton avait si bien su distinguer et choisir les chefs-d'oeuvre, c'est que lui-même était 'du métier' ... U avait en effet, sous rinfluence d'Harpignies, 'bifurqué' et nous connaissons tous les jolis paysages ... qu'U aimait a peindre ... La peinture, d'ailleurs, comme le goüt de la collection, était de tradition dans la familie; sa mère, M™ Camille Moreau était une artiste de talent. Et de même U hérita d'elle la passion de 1'art du potier; Mme Moreau avait été vers 1875 un des rénovateurs de la céramique francaise; lui tint une belle place, trente ans après, dans ce groupe de potiers qui ont jeté un vif éclat sur nos arts déco¬ ratifs modernes". Et encore, après avoir évoqué les deuils qui frappèrent cruellement MoreauNélaton: la mort de sa mère et de sa jeune femme dans rincendie du Bazar de la Charité (1897), de son fils Dominique dans la première guerre mondiale, au Mont KemmeL et c'est alors qu'U commenca d'écrire. Les crayons francais du XVI0 siècle 1'avaient toujours charmé: de Chantilly a Saint-Pétersbourg/ il parcourut PEurope pour les rechercher et s'en fit 1'historien averti. Puis les peintres modernes qui lui étaient les plus chers et que son ardeur, parfois brusquement combative, tenait particulièrement a honorer et a défendre, Corot d'abord, ensuite Delacroix, Millet, Jongkind, Daubigny, Manet, se 'racontèrent' grace è lui en d'excellentes monographies ...". Donnons, en complément a ces indications, la liste précise de ses principaux ouvrages. Sur les portraits francais du XVI0 siècle: Les frères Du Monstier, Paris 1908; Les Clouet, Paris 1908; Crayons francais du XVI' siècle conservés au Musée Condé a Chantilly, Paris 1908, 5 volumes, et idem, Collection de M. G. Salting de Londres, Paris, s.d.; Etienne Du Monstier, article paru dans Archives de 1'Art Francais, nouvelle période, tome VIII (1914) (tirage a part en 1916); Les Clouet et leurs émules, Paris 1923 - 1924, 3 volumes. Sur ses peintres préférés: Histoire de Corot et de ses teuvres, Paris 1905; Manet, graveur et lithographe, Paris 1906; Le Roman de Corot, Paris 1914; Mon bon ami Henriot, Paris 1914. Puis une série des artistes „racontés par eux-mêmes" tous publiés a Paris, volumes in—4°: Delacroix, Paris 1916, 2 volumes; Jongkind, 1918; Millet 1921, 3 volumes; Corot, 1924, 2 volumes; Daubigny, 1925; Manet, 1926, 2 volumes; Bonvin, 1927. — Sur les églises et monuments: Les Eglises de chez nous [du Soissonnais], 1913 -1914, 3 volumes; La Cathédrale de Reims, Paris 1915; Chez nous après les Boches, Paris 1919, et, parue dans le Trésor de la France meurtrie, une histoire résumée des églises de la région „du Laonnais a la Brie". Signalons encore quelques ouvrages d'ordre intime: Notes intimes, Paris 1907; Mémorial de familie, Paris 1918, 5 volumes; Histoire d'une óme héroique (son fils, Dominique) Paris, 1919, une étude sur les céramiques de sa mère, une histoire de Fère-en-Tardenois, et une autre de la Compagnie des Archers de Chateau-Thierry. Moreau-Nélaton donateur au Louvre, a la Bibliothèque Nationale, au Musée des Arts Décoratifs. D'abord le don, de son vivant, en 1906, de la „collection Moreau" en réalité tres grandement augmentée par lui, décrite dans le Catalogue de la collection Moreau offerte a 1'Etat Francais et exposée au Musée des Arts Décoratifs, Paris 1923 (illustré; tableaux 100 n°'; dessins 89 n00), puis ses legs de 1927, étudiés dans la brochure: La Donation Etienne Moreau-Nélaton. Exposition a la Bibliothèque Nationale, Paris 1927 (tirage a part, extrait du Bulletin de 1'Histoire de 1'Art Francais), et dans la notice de R. Koechlin lue a 1'Assemblée générale des Amis du Louvre, le 9 février 1928. Les dessins généreusement laissés par lui au Musée du Louvre (Cabinet des Dessins) constituent un des plus beaux dons faits a la nation, et certainement le plus riche en oeuvres des meilleurs artistes francais du XIX0 siècle. Qu'on en juge par cette simple nomenclature: 369 dessins de Corot et 34 albums ou carnets de croquis, 1552 d'Eug. Delacroix et 20 albums et carnets, 278 de Jongkind et 25 albums et carnets, 245 de Millet (voir le catalogue typé d'un choix des dessins de Corot, Delacroix et Millet exposé au Cabinet des Dessins du Louvre, Nov. 1951-Janv. 1952), puis Manet, Sisley, Caran d'Ache (150 n00), 258 M — NOMS ET INSCRIPTIONS Forain (85 n°"), Daubigny, Harpignies, 4 albums de Constable, Carpeaux (150 n0*), Th. Aligny (408 n°*), etc. et d'intéressants carnets de David, Barye et Cals. De Gauguin, un curieux manuscrit illustré d'aquarelles: 1'ancien culte Mahorie. B y avait la aussi quelques beaux dessins anciens, des portraits au crayon de 1'école francaise du XVP siècle, deux dessins de Rembrandt, 94 de Hubert Robert, quelques-uns de Desportes, de Prud'hon et de Drolling, puis une série précieuse d'autographes par ou sur les meilleurs artistes du XLXe siècle, surtout: Rosa Bonheur (18 lettres), par et sur Decamps (104), Corot (24), Delacroix (260), Carpeaux (90), Jongkind (52 lettres et 86 copies, et 138 a lui adressées), Millet (613 lettres, 228 copies, 628 copies de lettres a lui adressées); environ 150 lettres ou copies de lettres de Diaz, Ch. Jacque et Th. Rousseau; Daubigny (10, et 101 copies), Manet (11 plus les 17 a Jfsabelle [Lemonnier]); Monet (33), Renoir (44), Sisley (11), Raffaelli (34 et un manuscrit). I2nfin 252 lettres achetées au hasard des ventes: de David, Ingres, Courbet, Hugo, Meryon, Pissarro, etc. La part du Cabinet des Estampes était aussi de premier ordre. Elle comprenait des estampes modernes, tout particulièrement de Corot (les 14 eauxfortes, l'ensemble des lithographies moins nois et ks 70 clichés-verres), puis de Delacroix (plus de 170 pièces, parmi lesquelles les seules épreuves connues de la Deuxième planche aux croquis, eauforte, 1814, de la Chasse d co une, aquatinte, 1816, une des deux épreuves connues de son Esclav'e favorlte, 1817, etc.), de Manet une vingtaine de dessins et, parmi ses eaux-fortes, les seules épreuves connues de F Enfant è Vépée toumé d droite, du Baudelaire de face, du Montreur /Tours, de L'Enfant portant un plateau, 1'inttouvable lithographié Le Ballon, etc, de Legros (112 pièces), de Forain (45 lithos), etc. B faut y ajouter les notes manuscrites, livres, brochures et autres documents utilisés par le donateur pour ses remarquables ouvrages cités d'autre part. — Au Musée des Arts Décoratifs allaient définitivement ou, s'il y avait lieu, en attendant leur entrée au Louvre, après les dons déja faits de son vivant (sculptures hollandaises du XVIF siècle. plaauettes-Dortraits nar AWanH™ n..._ pentier, 1856- 1909, falences de Mme Moreau), quelques peintures de Maurice Denis, Lebourg', Besnard, Helleu, tous les dessins et tableaux dé Forain, le bureau de campagne de Napoléon F et des objets d'art provenant du père du donateur. Peu après avoir terminé son Bonvin raconté par lui-même, il fut emporté par une maladie de cceur. B était académicien, vice-président de la Société des Amis du Louvre et officier de la Légion d'honneur. Voir encore sur lui F. Henriet, Etienne Moreau-Nélaton, Paris, 1907, et 1'étude dans la revue Kunst und Künsiler, Berlin, voL XXVI (1928), p. 341 e.s. C'est pour pouvoir acquérir des ceuvres qu'il convoitait pour sa collection qu'il en réalisa d'autres, lui tenant moins a cceur, dans la vente relatée plus loin. Moreau-Nélaton n'avait pas de marque personnelle. Le timbre reproduit ci-contre a été apposé par le Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale a Paris sur les pièces qu'U a recues par le legs de 1927. Les dessins du même legs, passés au Cabinet des Dessins du Louvre n'ont pas recu de timbre spécial distinctif. VENTE: 1900, 11 -15 mai, Paris (experts G. Petit et Mannheim). Tableaux modernes, aquarelles pastels, dessins, objets d'art et d'ameublement de la Renaissance, meubles, tapisseries anciennes. Catalogue avec reproductions. 81 N°» de tableaux; dans les 52 n°» de dessins, d'aquarelles et de dessins et pastels, citons entre autres; Charlet 3 n°» Decamps, riche série de 39 n°» dont: Les Fillet'tes a la ferme 7000 fr., Faire le beau 3300 fr., Chasseurs a 1'affüt 1830 fr., Chasse au renard 3000 fr.; J. Dupré Le Chemin montant 2950 fr.; trois n°« de Gavarni! dont un 325 fr.; Harpignies 5 n°», dont L'Etang (mattnée d'Automne) 1200 fr. et Vache se désaltérant dans une mare (soleü couchant) 1505 fr.; Lami; Mallet, Portrait de Constance Mayer (1792) 600 fr.; Meissonier, Manon chez le heutenant de polios 1000 fr.et le Sergent recruteur 1530 fr. - Raffet ■ Roqueplan, 3 n°». — 398 N°« pour les objets d'art! meubles, etc. (section qui comportait des pièces' d'importance). — Produit 600.718 fr. p C ij Signature relevée sur une C/ J-ALOTja~Y estampe anglaise en manière noire; eUe indique 1823' probablement un coUection- a la plume, verso neur anglais. J. S. MORGAN (1867- 1932), banquier, Princeton (N.J., Etats-Urus) et Paris. — Estampes et dessins. GIFT OF JUNIUS S. MORGAN, 1926 26.36 1823°, brun, verso Von pour les renseignements sur ce collectionneur au n 1536 du volume principal et du présent supplément En 1919 U donna au Metropolitan Museum of Art de New-York (notre n° 1943) 127 gravures sur bois et deux bloes de Dürer. Dans la même année ce musée lui acheta ses belles gravures sur cuivre du même maitre. En 1926, don de 800 marqués d'impnmenc et titres gravés, parmi lesquels des plus anciens, et en 1929 nouveau don de 175 portraits giavcs. La marque fut apposée par le musée. C. MORGENSTERN (1811 - 1893), peintre et dessinateur, Francfort s/1 M. — Sur ses propres dessins. iVachfass I Carl Morgenstern I 182 3 , bleu. recto ou Carl Morgenstern, né et mort a Francfort, est un des membres de la familie d'artistes, bien connue, de cette ville. fl fut élève de son père Johann Friedrich' Morgenstern. Sauf un séjour en Italië de 1834 a 1837 et quelques voyages en Belgique, Pays-Bas et en France, Morgenstern travailla toute sa vie dans sa vüle natale. B peignit surtout des paysages italiens et des sites des régions du lihin et du Taunus VENTE: 1899, 9 mai, Francfort (chez F. A. C. Prestel). Vente de la succession du peintre, comprenant des oeuvres de lui-même, de son père Johann Friedrich et de son grand-père Johann Ludwig Ernst Morgenstern. Toutes les 307 oeuvres portaient, selon le catalogue de vente, la marque au recto ou au verso; ü y avait beaucoup de dessins, aquarelles et lithographies. 259 M— NOMS ET INSCRIPTIONS W. MORGNER (1891-1917), peintre, Worpswede et Berlin. — Sur les oeuvres de sa succession. MUe Berthe MORISOT (Complément a rarticle n° 1826). Voir une autre marque, composée seulement des initiales, au n 388". William MORLEY (XIXe siècle), amateur anglais. — Estampes et dessins. 1824", bleu. verso Wilhelm Morgner, né k Soest, fut élève de Georg Tappert a Worpswede. Alla en 1911 a Berlin oü il fréquenta les jeunes artistes de la „Neue Sezession". Dès 1912 U était lié aux groupes „Der Blaue Reiter" et „Der Sturm". Son ceuvre expressionniste montra des tendances vers l'abstrait. Ce jeune peintre plein de promesses fut victime de la guerre de 1914 1918. Son professeur Tappert estampilla les feuilles de sa succession. MORLN-JEAN (1877 - 1940), graveur, homme de lettres et archéologue, Paris et Nantes. — Sur des estampes, tirées après sa mort. 18 25*, gris, recto Jean Alexis Joseph Morin, dit Morin-Jean, naquit a Paris et décéda a Nantes. Elève de 1'Ecole du Louvre, ü passa brillamment sa these en se faisant deux fois couronner par 1'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. B ne se consacra définitivement aux arts qu'a partir de 1911, en commenCant par graver un certain nombre d'eaux-fortes. Puis il passa a la gravure sur bois et fit partie, avec Hermann-Paul, Carlègle et Daragnès, du groupe d'artistes qui renouvelèrent Part de la gravure au canif sur bois de fil: il iüustra de la sorte un assez grand nombre d'ouvrages. Plus tard, il se mit au burin et acquit dans ce genre une ttès grande maitrise. Plusieurs de ses planches furent achetées par la Chalcographie du Louvre. Le catalogue de son ceuvre gravé a été rédigé, mais est resté en manuscrit. L'auteur en est son ami René Druart, érudit et collectionneur rémois dont il a ülustré plusieurs ouvrages: notamment le Calendrier du Beau Coq, Paris, 1920. U exposa k la Galerie Druet, au Nouvel Essor, chez Durand-Ruel (expositions particulières de peintures tous les ans de 1927 a 1931) et participa aux Salons d'Automne, des Indépendants et des Tuiïeries. B fut attaché des Musées Nationaux et conservateur adjoint du Palais de Fontainebleau de 1934 a 1939. Grand collectionneur (sa collection de vases grecs était célèbre) U avait réuni quelques gravures anciennes de la plus grande qualité, mais il ne les marqua pas. Après sa mort, sa nièce et fille adoptive, MUe Germaine Sauvaget, qui 1'aidait a tirer lui-même ses gravures sur ses presses, continua certains tirages dont la numérotation n'était pas terminée et fit faire, pour les signer, le cachet cidessus: ce sont soit des burins en noir ou monotypés en couleurs, soit des bois monotypés en couleurs. 1 8 2 6 a, crayon Inscription relevée sur une épreuve de Crome et désignant un William Morley sur qui nous n'avons pas ttouvé de précisions. Des feuilles de provenance Morley passèrent bien dans 17 ventes composées, a Londres, chez Foster, entre 1845 et 1855, mais nous ne savons si elles appartenaient a notie amateur. B y a peut-être plus de probabilité pour la vente suivante: 18 juillet 1860 (chez Foster a Londres), 17 tableaux, 10 aquarelles, 26 estampes et 100 objets d'art provenant de feu William H. Morley. V. MORLOT (1» moitié du XLXe siècle), éditeur et marchand d'estampes, Paris. — Sur ses éditions. Arthur MORRISON, High Beech (Complément a Partiele n° 1827). Ce collectionneur mourut en 1945. Entrèrent alors au British Museum, comme legs, une série tres importante d'estampes japonaises (140 nos) sur lesquelles cet institut apposa notre marque n° 150. La marque dans le goüt chinois, notre n° 1827, servit exclusivement pour les peintures chinoises et japonaises. VENTES: L 1921, 7-8 avriL Londres (chez Sotheby). Gravures et livres illustrés japonais. 118 Estampes de Harounobou, Outamaro, Hiroshigé et autres. H. 1946, 6 mars, Londres (même direction). Vente après décès. Dessins anciens: P. F. Mola, Diane et Actéon £26; J. van Strij, Paysage d'hiver £14. IH. 1946, 19 mars, Londres (même direction). 122 Dessins anglais des XVIIF - XXe siècles, 142 peintures de la même école et des mêmes époques. Catalogue avec introduction sur le collectionneur, et mentionnant les diverses expositions oü figurèrent des dessins de la collection. Son dernier domicile est indiqué comme High Barn (Bucks). Constable, Dedham MUI £46, Osmington Bay £38; Gainsborough, Paysage avec pasteur et bétail £ 135; Whistier, Étude de costume £50. MORTIER (Complément a Partiele n° 1828). La marque reproduite au volume principal se rencontre aussi a sec. A tout hasard nous citons deux ventes de tableaux anciens, la plupart de maitres hollandais, appartenant au feu Chevalier P. L. Mortier d'Aix-la-Chapelle, 1'une en 1846, 6 mai, Paris (expert Defer), 1'autre en 1847, 22 mai, Amsterdam (de Vries, Brondgeest et Roos). 260 M— NOMS ET INSCRIPTIONS B. MOSER (XXe siècle), amateur allemand. — Dessins. Marque relevée sur de bons dessins allemands du XTXe siècle, dont quelques-uns passèrent dans une vente le 19 février 1942 chez C. G. Boerner a Leipzig, et sur des feuilles de moindre importance. Nous n'avons pu trouver de renseignements sur ce collectionneur. Notre reproduction de la marque n est peut-être pas tout k fait exacte. C. MOTTE (1«> moitié du XLXe siècle), imprimeur et éditeur, Paris et Londres. — Sur des lithographies publiées par lui. 1828b 1828' les deux a sec, recto Charles Motte est l'un des imprimeurs et éditeurs dont le nom se rencontre le plus souvent sur les lithographies de 1'époque romantique, accompagné ou non de 1'une de ses adresses: a Paris, rue St Honoré 290 ou „rue des Marais n° 13, fbg. St Germain" (sur le titre du T. II de la Galerie Lithographiée de S.A.R.M** le Duc d'Orléans; voir n° 1999d) et a Londres, 23 Leicester Square ou 29 Bedford Street, Covent Garden. Dans le titre de 1'Histoire lithographiée du Patois Royal, éditée en 1834, (voir n° 1258*) il est qualifié „éditeur lithographe du roi [Louis-Philippe] et du duc d'Orléans". C. MOYAUX (1835- 1911), architecte, Paris. — Dessins. Moyaux 1829 Cette marque, relevée sur des dessins, parait bien être celle de Constant Moyaux, né a Anzin-lez-Valenciennes (Nord) et décédé a Paris. D'abord élève 3 l'AraHpmip Ho Vfilmnamu puis de Lebas, il entra a 1'Ecole des Beaux-Arts en 1852. Premier prix de Rome en 1861, exposa au Salon a partir de 1866 avec des vues d'Italie et de Grèce principalement aquarelles et dessins. Membre de lTnstitut. Donateur, de son vivant ou surtout par legs, aux musées de: Valenciennes (voir n° 2475": oeuvres de lui-même, une trentaine, et par divers: Bonnat Cogniet, Delaunay, Lebas, Robert-Fleury, etc.), Lille (dessins de lui) et Les Andelys (idem). A sa ville natale, Anzin, il légua l'ensemble de sa fortune, objets et oeuvres, ce qui explique qu'on ne trouve pas de catalogue de vente sous son nom. Ch. L. MOZLN (1806-1862), peintre lithographe, Trouville. — Dessins. et ttNTf 10ZII* 1829° Charles Louis Mozin, peintre de paysages et de marines, né a Paris, fils d'un musicien distingué, fut élève de Xavier Leprince. Exposa au Salon de 1824 a 1861. Son oeuvre lithographié est décrit par Beraldi, Les Graveurs du XIX* siècle, X, p. 158, sous 11 n°*. II mourut a Trouville. Des ventes de ses oeuvres eurent lieu & Paris en 1852 et en 1857. VENTE: 1865, 7 - 8 avril, Paris (expert F. Petit). Vente de 1'atelier. Tableaux, aquarelles, dessins, croquis et petits modèles de navires. Catalogue avec introduction sur l'artiste écrite par un ami anonyme. L. K. MUELLER (1834 - 1892), peintre et illustrateur, Vienne. — Sur ses propres ceuvres. L. K. M(ielIer LeopoldKarl Mueller, né a Dresde, fils du lithographe Léopold 18 2 9' Mueller, fut élève de K. Blaas et de Ruben a 1'Académie a Vienne. Vécut en Hongrie en 1861 -1862. De 1862 a 1867 il était dessinateur a la revue Figaro. Vint en 1867 a Paris, oü il subit 1'influence d'Eugène Fronten tin. Depuis 1873 il fit plusieurs voyages en Egypte oü il trouva des sujets pour ses tableaux. Nommé en 1877 professeur et en 1890 recteur de 1'Académie citée plus haut Seligmann a publié les lettres et documents de ce peintre distingué, parus en 1922 a Vienne. Nous n'avons pu trouver de calque de la marque. VENTE: 1893, 2 mars et jours suivants, Vienne (chez H. O. Miethke). Vente de 1'atelier, 203 tableaux et esquisses, 34 dessins et 10 carnets de croquis. Catalogue avec affectueuse introduction sur l'artiste par Georg Ebers, l'auteur bien connu, dont Mueller a illustré les livres. O. MUELLER (1874- 1930), peintre, Breslau. — Sur les ceuvres de sa succession. 0 /W N achlass Prof. Otto Mueller Bre3'aufW^ 1829 , noir. verso Otto Mueller, né a Liebau (Silésie), étudia a 1'Académie de Dresde et travailla de 1898 a 1908 dans les Monts des Géants. Vint en 1908 a Berlin oü il se joignit aux jeunes artistes du groupe expressionniste „Die Brücke". Nommé en 1919 professeur k 1'Académie de Breslau; mourut dans cette ville. Son art se distingué de ceux de ses camarades Kirchner, Schmidt-Rottluff e.a. par un style plus décoratif, moins agressif et mouvementé. B a surtout représenté des baigneuses et des chevaux. Dans le domaine graphique la lithographié fut sa technique préférée. La marque fut apposée par le professeur Heckel, de Karlsruhe, sur toutes les oeuvres de Mueller trouvées dans son atelier k 1'Académie et chez lui. Heckel y ajouta son propre nom au-dessous, au crayon. MULNÏER 1829', noir, recto Marque relevée sur des dessins francais du XVHF siècle. Des précisions sur la collection manquent. 261 M NOMS ET INSCRIPTIONS E. MUNCH (1863-1944), peintre et graveur norvégien. — Sur ses propres ceuvres. II est inutile de s'étendre ici sur 1'activité de ce maitre au talent trés particulier qui a laissé des impressionnants portraits et des scènes passionnées. Son oeuvre graphique, tant en eau-forte qu'en bois et en lithographié, est trés important. Voir sur lui: R. Stenersen, Edvard Munch, Francfort s/1 M., 1950 et F. B. Deknatel, Edvard Munch, Boston 1950. L'artiste a possédé, en dehors de 1'important legs de ses propres oeuvres k la ville d'Oslo, des dessins et des estampes de ses amis et contemporains (ToulouseLautrec, les expressionnistes allemands, des artistes norvégiens), feuilles qui passèrent dans une vente a Oslo. La marque, dont le dernier mot signifie „succession", a été apposée par la direction de la vente. Ch. A. MUNN (1859 -1924), éditeur américain. — Estampes. BEPUEST OF CHARLES ALLEN MUNN. 1924 1832', bron. verso Charles Allen Munn, né k New-York, gradué a Princeton, fut éditeur du „Scientific American" et membre de l'„Executive Committee of the American Federation of Arts". U légua au Metropolitan Museum de New-York (voir au n° 1943, volume principal et présent supplément) sa collection de 2000 livres et estampes sur 1'histoire américaine. Marque apposée par le musée. MUSÉE des ARTS DÉCORATIFS, Paris. Estampes et dessins. Lady MURRAY (t 1861), Ecosse. sins anciens. Des- 1833» Lady Mary Murray, veuve du juge écossais John Archibald, Lord Murray, était la fille ainée de William Rigby. En 1860 elle fit un legs de dessins anciens a la „Royal Scottish Academy" (voir n° 2188). Transférées plus tard k la National Gallery of Scotland (voir notre n° 19690, ces feuilles furent estampiüées avec la marqué reproduite ci-contre. 1833b LTnscription que portent les deux marqués ci-contre pourrait faire penser a un institut autonome. En fait, il s'agit de 1'une des deux sections de 1'Union Centrale des Arts Décoratifs (voir notre n° 2474a), le Musée. L'autre section est la Bibliothèque. Ces deux timbres sont réservés le plus souvent aux feuilles qui n'ont pas passé par en nou- ^ Bibhothèque. MUSÉE ROYAL des BEAUX-ARTS de BELGIQUE, Bruxelles (Complément a Partiele n° 1834). Depuis la publication de notre volume principal, aucune nouvelle marque n'a été mise en usage. Le directeur du musée, Leo van Puyvelde, a publié en 1937, en fac-similé, un choix des meilleurs dessins sous le titre: Dessins de Maitres de la collection des Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique: Maitres flamands et hollandais (Bale). En 1935 parut, par les soins d'Ernst Goldschmidt, 1'intéressant album de 22 dessins de Remigio Cantagallina donnant des vues de Bruxelles et datant du commencement du XVIF siècle. La collection comprend actuellement 4500 dessins et aquarelles. Parmi les nouvelles acquisitions citons: un album de dessins attribué a Joachim Patinir (donation de Paul Errera en 1926), 26 dessins de Georges Minne (1926), une Sainte Familie d'A van Dnck (1938), la Fertilité, de Jacob Jordaens (1939), un album d'esquisses de Henri Evenepoel comprenant 113 feuilles (1946), 4 dessins et aquarelles de Rodin (1948). En 1947, Paul Fierens succéda a L. van Puyvelde, comme conservateur en chef. H. INITIALES M 1840s Marque non identifiée relevée au verso de dessins et d'estampes de maitres anciens, en gris ou en violet. O. GERSTENBERG (1848- 1935), directeur de la compagnie d'assurance „Victoria", Berlin. — Estampes anciennes et modernes. Al 1840' Paraphe écrit au dos des estampes au moment de la vente k 1'amiable de la collection, en 1922, par le secrétaire de l'amateur, appelé Montag. Voir le n° 2785 du volume principal et, pour les détails sur la vente, au même numéro du présent supplément 262 M M M J. MANHEEVIER (1871 - 1947), Zürich. — Estampes. Julian Manheimer vécut jusqu'en 1910 a Berlin oü U acquit les pre- 1 8 4 0d miéres feuilles de sa collection. B nou1 ou recherchait surtout les estampes de bleu. verso Dürer et de Rembrandt, mais son choix n'était pas des plus sévères. Possédait aussi quelques trés bonnes feuilles de petits maitres et un ensemble d'estampes d'expressionnistes allemands; ces dernières feuilles ne portaient pas sa marque. Mourut a Zürich, son domicile depuis 1910. M Autre hypothese pour ces marqués: le collectionneur Moe- 1841 1842 laard, k Dordrecht (première a sec moitié du XVTJP siècle). Un M pareil, en noir, a été attribué au collectionneur Augustin Miron, vente Paris 17 -19 mars 1823 (voir The Art Quarterly, 1955, p. 338). —v^— Marque, peut-être pas repro- nduite parfaitement, relevée sur un portrait de van Dijck provenant de la collection Marshall (none ______ n° 1494). Nous supposons qu'il s'agit d'un cachet, inconnu, de ce ) 1 8 4 6 " collectionneur. J^MARIETTE (1660-1742), graveur, imprimeur, libraire et marchand d'estampes, Paris. — Estampes. Dans le paraphe ci-contre la lettre M saute d'abord aux yeux, mais il est en réalité J.M. n° 1489a auquel nous renvoyons. plume verso M. MARIGNANE, Paris (Complément a Partiele n° 1848). Marie Marignane a épousé Jacques Patissou (1880-1925), a Paris, peintre d'histoire, genre, portraits et natures mort es. Elle est, depuis 1951, retirée k Nice. McGIIEE, New-York. — Estampes anciennes et modernes. E semble que Ia collection dont les r* ^\ ieutites portent la marque ci-contre ait cic luimee pai un amateur au nom ae McGhee, a New-York, pendant la nériode 1875-1880. Un certain MarMp 1848" a acquis cet ensemble, qui contenait b(eu des estampes de Dürer, Lucas de leyde, Potter, Rembrandt, Goya, Palmer, Turner, Millet, Meryon, Bracquemond, Legros et Whistier, ainsi que d'autres maitres de moindre importance. Les Rembrandt et Dürer n'étaient pas de qualité. ✓ur Cette marque, relevée sur un por- vft». trait de Nanteuil, appartient & un * collectionneur John Mallett dont nous 18 4 8 * reproduisons une autre marque au a 1'encre n° 1781" du présent supplément E.F.G.O. Freiherr von der MALSBURG (1786 - 1824), Dresde. — Estampes. Ernst Friedrich Georg Otto von der Malsburg naquit k Hanau. Après avoir rempli diverses fonc¬ tions diplomaüques a Paris, Munich et Vienne, il fut, en 1817, nommé ministre de la Hesse a la Cour de 1 8 4 9 bb Saxe, a Dresde, oü U fréquenta les cercles Uttéraires des romantiques; poürpre Tiecket Kalckreuth étaient ses amis. Sa verso correspondance avec Tieck fut publiée par Holtei, a Breslau, 1864. Poète, critique d'art, auteur d'un libretto d opéra, il s'est fait aussi une certaine renommée comme traducteur des pièces de théatre de Calderon, publiées en 6 tomes de 1819 a 1825. B mourut dans son chateau Eschenberg prés de Cassel. Sa collection d'estampes des XVe - XVHF siècles resta dans la familie jusqu'en 1929, année oü tout fut dispersé dans une vente composée chez Hollstein et Puppel k Berlin, les 6 - 8 mai. P. F. MARCOU (1860 -1932), Inspecteur général des monuments historiques, Paris. — Dessins anciens. Nous répétons ici la marque reproS1* duite au n° 191 lb du présent supplément sous les lettres MPF, paree qu'on nou. recto la gomme m gothique. S. MOUIJJN (1866 - 1948), peintre et graveur, La Haye. — Lithographies. • . Simon Moulijn, né k Rotterdam, I l\A peintre, lithographe, xylographe, I / \ aquafortiste et écrivain d'art, fut bi hJ de 18g6 a 1887 élève de 1'Académie de sa ville natale; ü y devint pro1*49 fesseur de lithographié en 1917 bleu noir (jusqu'en 1931). Se fixa d'abord a épreuves ou Laren (1902 " 1918)« P™* °e 1918 montures en k 1935 a La Haye et de 1935 k haut & gauche 1948 a Wassenaar. II avait réuni de nombreuses lithographies hollandaises et francaises du début de cet art et quelques incunables allemands du même procédé, qui lui fournirent la documentation pour ses divers articles sur la lithographié parus d'abord dans Oude Kunst, V année (1916 -1917) n<* 4, 5, 6, 7 et 8. En 1924 il écrivit, en collaboration avec F. G. Waller, De eerste jaren der Lithografische Prentkunst in Nederland (La Haye), étude importante. D. V. Nijland lui a consacré une monographie, parue k Rotterdam en 1946 (avec catalogue de tout son oeuvre lithographié). En 1920il a lithographié son propre portrait. Voir pour une autre marque au n° 2362b du présent supplément. Marque, relevée sur des estampes de 1'école hollandaise, interprétée comme appartenant a un collectionneur du nom de Monenteuil sur qui nous 18 4 9 b n avons pu trouver de renseignements. noir, recto MANTEAU (Complément a Partiele n° 1851). A tout hasard nous signalons les ventes faites a la maison mortuaire du collectionneur ÉdouardJoseph Manteau, amateur de Bruxelles, ne comportant que des estampes. I. 1860, 3 décembre et jours suivants, Bruxelles. 773 N°* de gravures encadrées. H. 1861, 17 janvier et jours suivants, Bruxelles. 1687 N°* de gravures de toutes écoles, 179 n°* de recueils de gravures, livres illustrés etc. 263 M M P. J. MARIETTE, Paris (Complément a Partiele n° 1852). On trouve è. la bibliothèque du Victoria & Albert Museum de Londres (notre n° 2503) 1'exemplaire de Mariette du catalogue de la vente Crozat (none n° 2951) entièrement annoté de sa main. La publication prochaine de documents sur lui, inédits, notamment 1'inventaire après son décès dressé en 1774, est annoncée par R. A. Weigert dans son article: „Le Commerce de la gravure en France au XVIF siècle. Les deux premiers Mariette et Francois Langlois dit Ciartres", Gazette des BeauxArts 1953, I p. 188. En plus des deux portraits signalés par nous au volume principal, page 334, 2* colonne, mentionnons le charmant portrait aux trois crayons par J. B. Massé, de 1735, conservé k 1'Ashmolean Museum d'Oxford. A. MAILLOL (1861-1944), sculpteur et graveur, Marly-le-Roi, prés Paris, et Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales). — Sur ses propres ceuvres. 1852" 1852* les deux noir ou rouge, recto Aristide Joseph Bonaventure Maillol, né et décédé a Banyuls-sur-Mer, est le grand sculpteur francais de la lignée des Dalou, Rodin, Bourdelle, étudié dans plusieurs ouvrages dont nous citerons, en y renvoyant: Judith Cladel, A. Maillol, Sa vie, son oeuvre, Paris 1937 (a la fin, compléte bibliographie); J. Rewald, Maillol, Paris, s.d. (1939); Maillol présenté par Jules Romains, Paris 1949 (Les Maitres du dessin, 2). B avait d'abord peint, élève è 1'École des Beaux-Arts pendant plusieurs années, sous Cabanel. Fit aussi de la tapisserie, après avoir rencontré Gauguin. Mais sa vocation était la sculpture. Comme graveur, il s'était déja essayé entre 1885 et 1900. Sa première grande illustration fut les bois pour les Eglogues de Virgile, que lui demanda l'amateur et mécène allemand Harry Kessler, élevé en France, qui avait organisé a Weimar, sous le nom de Cranach-Press, un atelier d'imprimerie; les Eglogues y furent éditées en 1926. Kessler avait une grande admiration pour Maillol sculpteur, il 1'avait emmené avec lui en voyage en Grèce, k Londres, en Allemagne. Autres illustrations, bois ou lithos: Ovide, L'Art d'Aimer (Lausanne, Gonin 1935); Verhaeren, Belle-Chair (Paris, Helleu et Sergent, 1931); Verlaine, Chansons pour elle (Paris, chez l'artiste 1939); Daphnis et Chloé, traduction d'Amyot (Lausanne, Gonin 1937); Virgile, Les Géorgiques (Lausanne, Gonin 1950) et, eaux-fortes, Ronsard, Livret de Folastries (Vollard, 1939). Ses estampes séparées furent publiées principalement par Frapier (voir n°2921a), Helleu, Petiet (voir n°2021a), Vollard. Maillol a figuré aux Indépendants et au Salon d'Automne. Quelques expositions: Paris, Galeries Bernheim 15-25 mai 1902 (avec Bonnard, etc.); Galeries L. Carré, 15 - 31 décembre 1941. New-York, Museum of Modern Art, 13 mars - 2 avril 1930 (avec W. Lehmbruck, etc). Bale, Kunsthalle, 5 aoflt -16 septembre 1933. Harvard University, Fogg Museum of Art, 4-29 mai 1943 (avec Wright, etc). Vuillard (voir n°2497*_b) Pa peint a Marly, travaillant a son Monument Cézanne. Signatures manuscrites du maitre: sculptures, ARISTIDE MAILLOL ou le monogramme AM accolés, dans un ovale irrégulier. — Gravures et dessins: Au début, vers 1900 un monogramme AM, semblable a celui des sculptures, simplifié plus tard en M seul. Le décès de Maillol ne fut suivi d'aucune dispersion en vente publique. Tout ce qu'il laissait passa a son fils Lucien Maillol qui a décidé que, après lui, les maisons et ateliers de Marly et de Banyuls iraient aux Musées Nationaux et 1'ceuvre gravé, originaux et épreuves d'état, a la Bibliothèque Nationale, Cabinet des Estampes. Depuis le décès du maitre, et par les soins de son fils, les ceuvres non signées a la main: peintures, dessins, estampes, qui sortent de 1'atelier (pour vente, exposition, etc.) sont timbrées, selon leur dimension et leur couleur, de l'un des deux cachets reproduits ci-contre, en noir ou en rouge. Ces cachets, qui imitent la dernière signature manuscrite, sont déposés chez le commissaire-priseur parisien A. Bellier. Voir une troisième marque n° 1777a. A. MOURIAU (Correction a 1'article n° 1853). Lire, dernière ligne, page 338: au n° 1829 (au lieu de 2829). F. J. MATHER Jr. (1868 - 1953), historiën d'art, Princeton (New-Jersey, Etats-Unis). — Dessins anciens. ^ Frank Jewett Mather, né a Deep |Q| River, Conn., dans une vieille familie de la New England, est un des écri18 53" vains d'art les plus distingués du noir nouveau monde. B fit ses études de recto philologie et de littérature médiévales en Amérique et a Berlin; Gaston Paris fut aussi son maitre a Paris. Après avoir été journaliste a New-York (principalement au New York Evening Post), et auteur indépendant en Italië, il commenca ses études d'histoire de Part. Fut professeur d'histoire de Part et d'archéologie a 1'Université de Princeton (1910 -1933). Directeur du musée de cette même Université (voir n° 2049a) jusqu'en 1946. On peut le considérer comme le vrai fondateur de cet institut qui devint, par son zèle éclairé, un sanctuaire d'art de premier ordre; il compte aussi parmi ses donateurs (voir plus loin). En dehors d'articles dans des revues d'art (notamment dans le Burlington Magazine, de Londres), on doit k Mather plusieurs ouvrages, par exemple une histoire de la peinture vénitienne, une histoire de la peinture moderne de Goya a Picasso (1929), un livre sur le problème de la chapelle Brancacci k Florence (1944), un autre sur le Maitre d'Isaac 0e soi-disant Gaddo Gaddi) (1933). Pendant ses années d'étude il commenca a collectionner des estampes, mais manquant alors encore de connaissances et surtout d'argent, les résultats ne furent pas nés remarquables. Ensuite, et cette fois avec plus de succes, il se mit' a réunir une collection d'art japonais: gravures sur bois, peintures, céramiques, gardes d'épées, etc. Après avoir rassemblé des tableaux américains et francais modernes d'importance secondaire et acquis environ dix bons tableaux primitifs italiens, il collectionna les dessins anciens. Son ensemble en comptait environ 120, 264 M MB dont les deux tiers italiens. Citons: trois attribués au Corrège, trois au Tintoret, un a Véronèse, six dessins du XV* siècle comme toujours difflciles a attribuer. Des XVE* et XVIIF siècles citons trois feuilles attribuées a A. Carracci, une a Guido Reni, une a Salvator Rosa et deux k G. B. Tiepolo. En dehors de 1'école italienne, des feuilles attribuées a Pieter Brueghel le Vieux, van Dijck, Callot et six a Claude Lorrain. En 1923 Mather donna au Metropolitan Museum a New-York, (n° 1943 et la marque 1802») 118 eaux-fortes modernes, principalement des écoles allemande et francaise. La même année don k 1'Art Museum of Princeton University de 150 estampes des diverses époques (de Marc-Antoine a Lehmbruck) et en 1951, au même institut, d'une série de 49 dessins italiens et de 28 dessins de John Leech. Parmi les maitres représentés: Giovanni Battista Franco, Palma Giovane, Giulio Romano et Taddeo Zuccaro. Voir encore sur les dessins du prof. Mather rarticle dans The International Studio, XCVTJJ (janvier 1931), p. 45, a 1'occasion d'une exposition au Roerich Museum a New-York. Signalons son portrait dessiné en 1911 par Ernest Haskell, reproduit dans le Record of the Museum of Historie Art Princeton University, V, fase. U (1946), p. 2. 1853* 1854' Marque non identifiée, relevée sur une estampe ancienne. En violet, verso. Marque anonyme, rencontrée sur une gravure de G. Ghisi (a la Bibliothèque de 1'Université de Varsovie), probablement celle d'un amateur polonais du XVTH* siècle. M. de MAROLLES, Paris (Complément a Partiele n° 1855). Citons quelques études parues depuis la publication de notre volume principal: J. Guibert, Le Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale, Paris 1926; W. Weisbach, Die Mémoiren des Abbé de Marolles, dans Deutsche Rundschau, LVI (1929), pp. 135 - 146. Sur de Marolles amateur d'estampes! Voir Léo Larguier, Les Trésors de Pabnyre, Paris 1938, pp. 27-53. Des- MUSÉE BOYMANS, Rotterdam. sms et estampes. Cette marque, souvent accompagnée Lsf du cachet reproduit au n° 1857 dans LI le volume principal, est a présent 18 5 5" abandonnée. Voir pour Phistorique de vert ou la collection au n° 1857 du volume bleu, verso principal et ci-dessous. M B Marque non identifiée, relevée sur une estampe anonyme de 1 école florentine. Ecrite k la plume. '5 3" 1855b MUSÉE BOYMANS, Rotterdam (Complément è Partiele n° 1857). Depuis la parution de notre volume principal, le Cabinet de Dessins et d'estampes, déja réputé dans le monde des amateurs, s'est constamment étendu. Grace notamment a quelques donations trés importantes, il prend a présent, sauf pour les hollandais, la première place dans les Pays-Bas. Citons d'abord les principaux legs et donations: 1923, donation A. J. Domela Nieuwenhuis (1850 - 1935), estampes anciennes et dessins de maitres allemands du XTX* siècle (voir pour plus de détails au n° 356b du présent volume); 1929, legs H. M. Montauban van Swijndregt (1841 -1929), dessins et estampes de maitres anciens et 400 dessins hollandais de 1750 a 1850 (voir au n° 396b du présent supplément). L'année la plus importante dans 1'histoire du Cabinet est cependant 1935 quand, a 1'occasion de 1'inauguration du nouveau Musée Boymans, édifice moderne bati par A. van der Steur, M. et M™* F. Koenigs y déposaient, a titre du prêt, leur splendide collection de dessins et de tableaux, formée enne 1922 et 1935 et qui entra définitivement au musée en 1940 par la générosité d'un de ses bienfaiteurs, D. G. van Beuningen. Nous renvoyons pour plus de détails sur cette unique ensemble, riche en chefs-d'oeuvre de toutes écoles, anciennes et modernes, au n° 1023a du présent volume. En 1951, legs par le docteur J. C. J. Bierens de Haan (1867 - 1951) de tout l'ensemble représentatif d'estampes qu'U avait réuni depuis 1923 et destiné a être incorporé au Cabinet, encore pauvre en gravures (voir Partiele, au n° 45 le du présent supplément). Cet amateur fit aussi un legs en argent, créant ainsi la Fondation Lucas van Leyden pour l'achat de dessins et dWamnes rvr.nr le musée (notre n° 387a). B est difficile d'énumérer toutes les importantes acquisitions faites sous la direction savante des conservateurs. Citons dans les dessins anciens: Jéröme Bosch, Buytewech, Dürer, de Gheyn, de Koninck, Lievens, de Momper, Tiepolo et dans les modernes Jongkind et van Gogh. Tous les nouveaux achats d'importance sont rela tés dans le Bulletin du Musée. De la série d'excellents catalogues d'expositions citons: D''Ingres a Seurat, 1933 - 34; de la collection F. Koenigs les nois catalogues suivants: Dessins hollandais du XV* au XVH* siècle, 1934, Cent dessins anciens francais 1934 - 35. Dessins d'Ineres. DpInrmW fli. ricault, Daumier 1935 - 36; Dessins de Petrus Paulus Rubens 1939; Dessins de Van Eyck a Rubens, Rotterdam, Bruxelles, Paris, 1948 - 49; Dessins du XV* au XIX* siècle exposés a la Bibliothèque Nationale de Paris 1952, Choix de Dessins 1952 (ces deux catalogues rédigés par E. Haverkamp Begemann, le dernier contient un historique des collections par le directeur J. C. Ebbinge Wubben). Dans le domaine de la gravure citons les catalogues suivants, tous rédigés par J. C. Ebbinge Wubben. Deux catalogues de La Gravure de 1800 è 1940, 1941 - 1942; La gravure a la manière noire de 1642 è 1942, 1942; Les graveurs autour de Rubens, 1942-43; quatre catalogues du Paysage dans la gravure hollandaise du XVI* siècle jusqu'aux italianisants, 1943 - 44; La Gravure francaise du XIX* siècle, 1946; H. Bosch etP. Bruegel dans la gravure, 1948 - 49. MeUe B. L. D. Ede prépare actuellement un catalogue de toutes les estampes de la collection; 3 volumes excellemment documentés sont déja parus; Lucas de Leyde et ses contemporains, 1952-53; Piranesi, 1953-54 et La Gravure vénitienne, 1955. F. Schmidt-Degener fut le directeur général jusqu'en 1921. D. Hannema lui succéda jusqu'en 1947, puis A. P. A. Vorenkamp et J. C. Ebbinge Wubben, le directeur actuel. Le docteur J. G. van Gelder, d'abord attaché depuis 1924, fut conservateur des dessins et estampes de 1933 a 1940, poste qui échut ensuite a J. C. Ebbinge Wubben et en 1955 a E. Ha- 265 MB MD verkamp Begemann pour les dessins et a MeUe B. L. D. Ihle pour les estampes. La marque 18S7 se rencontre aussi en bleu; elle est souvent accompagnée du cachet 1855*. L'estampille 1858 est abandonnée depuis longtemps. Voir d'autres marqués aux n°* 288» 340», 356», 387», et 700» du présent supplément. 1860' Marque non identifiée. 1860» a sec, recto M. BALLESTER (2™ partie du XLXe siècle), Espagne. — Sur des estampes de Goya. Mariano Ballester a possédé une série de superbes épreuves d'ancien tirage de Goya, comportant même des avant lettre, qui lui venaient d'un membre de sa familie, le peintre et graveur de Valence Joaquin Ballester, contemporain et ami de Goya. Des feuilles de cet ensemble furent expédiées, il y a quelques années, a Paris, peu a peu, k un jeune Espagnol y faisant ses études. II les réalisait sur place, se procurant ainsi des fonds. Certaines passèrent a la Bibliothèque Nationale, d'autres sur le marché parisien. On en vit plus tard en Amenque. Mme Mary BRANDEGEE, vit a Boston (Mass.). — Dessins anciens. Edward Brandegee et son épouse KO achetèrent, en 1904, 8200 dessins de la | |*t_j| vaste collection reünie par Giovanni Piancastelli de Rome (voir n 2078*), surtout de maitres italiens; leur nombre était bien plus impressionnant que leur qualité. En 1938, après la mort de son mari, M™ Mary Brandegee permit au „Cooper Union Museum for the Arts of Decoration" a New-York (voir n° 457°) d'acquérir une grande partie de ces dessins, surtout ceux illustrant les arts décoratifs, acquisition d'autant plus intéressante pour ce musée qu'il avait déja obtenu un premier lot de cette même collection Piancastelli, au début du siècle. Le reste de la collection Brandegee fut dispersé dans le commerce américain en 1944 et années suivantes. Une partie, parmi lesquels 49 dessins des Bibiena, fut acquise par Janos Scholz (voir au n° 2933b du présent volume). 1860' violet 18 6 0», crayon Marque non identifiée, du XVIIF siècle, relevée sur une eau-forte de Rembrandt. MC 1862» violet ou „CTVTCO MUSEO CORRER", Venise. — Dessins anciens. Nous renvoyons pour ce musée aux nog 46 V~A du présent volume. „MANCHESTER CITY ART GALLERIES". — Dessins et estampes. M/c. C.A.G. Musée fondé en 1882. Sa collection est composée d'es- 18 62* tampes et dessins anglais des XVIIF-XXC siècles. A. E. McVITTY (1876 - 1948). Princeton (N.J.). — Estampes anciennes et modernes. i--g. .1 Albert Elliott McVitty, né a Phila- 11 I V| delphie, est gradué.de 1'Université de bleu. recto et montures Princeton. Pendant quarante ans il 18 6 2c collectionnait les eaux-fortes de Remnoir. verso brandt. Recherchant surtout des épreuves de qualité et des premiers états, il parvint a réunir un ensemble de 145 pièces environ. McVitty possédait en outre une série importante des pointes-sèches de Mary Cassatt, tres représentative, contenant de nombreuses épreuves d'essai. Citons encore, des maitres anciens, quelques gravures de Schongauer, Dürer et Goya, et des modernes: Millet, Gros, Degas, Forain, Redon, Zorn et Bone. Après sa mort ses tableaux modernes furent vendus le 15 décembre 1949 aux Parke-Bernet Galleries a New-York. VENTES: L 1949, 28 - 29 novembre, New-York (Parke-Bernet Galleries). Estampes anciennes et modernes, 3737 nos. Prix principaux: Schongauer, La Sépulture 325 $.; Dürer, La Mélancolie 900 f., Les Armoiries a la tête de mort 900 ?.; Rembrandt, Vieillard a grande barbe, F état, des collections Barnard et Lanna 475 $., Vieillard k la grande barbe et bonnet fourré, 2e état, coll. Gow 400 $., La Grande mariée juive, 4e état 400 }., Le Retour de 1'enfant prodigue 425 f., Le Grand arbre a cóté de la maison 575 $., Vue d'Amsterdam 850 $., La Chaumière et la grange a foin, coll. Verstolk et Galichon 400 $., Cornelis Anslo, sur japon, coll. Dighton 425 $., Sylvius, 2e état, coll. Gow 2600 $., La Synagogue des Juifs, coll. Esdaile et Drugulin 500 $., Médée, F état, coll. Graves 600 $., Jésus-Christ au milieu de ses disciples, sur japon 2100 $., Le Paysage a la vache qui s'abreuve, F état, coll. Theobald et Gerstenberg 650 $., La Grange k foin et le troupeau, coll. John Day et Scholle 500 $., L'Homme au htit, coll. Artaria, Camesina et Scholle 1050 f., Le Paysage a la tour, 4e état, coll. Godefroy 950 $., Tobie aveugle 800 ?., Le Christ disputant avec les Docteurs de la Loi, F état, coll. Galichon, Perry et Gerstenberg 775 $., St. Jéröme dans le goüt de Dürer, coll. J. Reiss 500 $., Jésus ramené du Temple, doublé de Cambridge 550 $., Descente de croix, effet de nuit, sur japon, coll. Astley 500 $., Le Christ mis au tombeau, sur japon, coll. P. Remy et Gutekunst 1100 $., St Francois a genoux, 3100 $., Le Christ au Jardin des oliviers, coll. Barnard, Esdaile et Gutekunst 1600 $., Femme au bain, coll. Utterson et Le Secq 1200 f., La Femme k la flèche 1400 $. Puis Goya, La Tauromachie, coll. Victor Hugo 750 $.; Forain, La Sortie de Paudience, F état 475 $.; M. Bone, Vendredi en Espagne 700 $.; G. Bellows, Le Cerf 525 $.; M. Cassatt: cent estampes, les planches en noir dé 50 a 75 les estampes en couleurs de 250 a 650 $. H. 1950, 28 février, New-York (même direction). Estampes anciennes et modernes de provenances diverses. La parue McVitty comprenait quelques bois japonais, 53 estampes de Legros, 17 feuilles de Lepère, etc. Mi. D. Marque non identifiée relevée sur 1'une des deux épreuves de second état de la Pièce aux Cent Florins, de Rembrandt conservées a la Pierblen pont Morgan Library, New-York (notre n° 1509). La qualité de cette feuille fait supposer qu'fl s'agit d'une belle collection. 266 MD MF Marque relevée sur des dessins an- f(Vf• ciens italiens et flamands au Musée [vi\oX)/ du Louvre. Probablement une va¬ riante de notre n° 1863 du volume principal, restée non identifiée. Le type des lettres parait indiquer une collection noir, verso de la première moitié du XIXe siècle. 1863' MUSÉE des BEAUX-ARTS, Dijon. — Estampes et dessins. xr->. Nouvelle marque employée par cet institut (voir n°» 6750-*) depuis 1953. 1 8 6 3 b est aPP°sée sur les entrées nou- velles, et sur les anciennes qui n'é- noir, recto t^ent pas encore timbrées. M. DEMAISON (1863 - 1939), avocat et journaliste, Paris. — Estampes d'interprétation. r——-| Maurice Demaison naquit a Reims I pl et mourut a Paris. Dans cette ville, 1 8 6 3 c " ^ut avocat a la Cour d'Appel et . collaborateur au Journal des Débats noir. recto ou y pubiia. ses „Croduis de Paris" réunis ensuite en volume chez Pion (1917). Marque non identifiée, relevée sur deux gravures suisses du XVTJP siècle. Elle est en noir et apposée au verso. 1 863d Marque non identifiée, relevée sur des estampes anciennes. EUe est en bleu, verso. M. FISCHEL, amiral, Kiel. — Estampes anciennes. La collection de Famiral Fischel était composée d'estampes de Zeeman et autres maitres de 1'école hollandaise. 200 Portraits urav« H><.n,J- 18 6 3 f raux anglais et hollandais du XVT* au noir XVIIF siècle furent vendus chez C. G. verso Boerner les 10-12 novembre 1936 pour 5000 M. M. FEUILLET, Paris (Complément a Partiele n° 1864). Maurice Feuület, Parisien de CV. naissance, fut de 1893 a 1914 18 6 4» char8é de reportages et d'importantes missions d'information en rouge-brun France et a 1'étranger par la grande ou noir presse hebdomadaire illustrée francaise, anglaise et américaine. Fut blessé dans la première guerre mondiale et décoré de la Légion d'Honneur. Se consacra alors a la littérature et & la critique d'art Appelé en 1923 k la direction de la revue d'art LeFigaro Artistique, il fonda et dirigea en 1926 Le Gaulois Artistique dont la publication ne cessa qu'avec la disparition du Gaulois en 1929. Donna k ces deux revues de nés nombreux articles de critique et, sous le pseudonyme de „Curiosa", le compte rendu des grandes ventes. Collaborateur du Figaro, du Journal, du New-York Herald, U y continua ses vivantes chroniques documentaires du monde de la curiosité et des ventes aux enchères de collections célèbres a Paris, Londres, Berlin et NewYork. Auteur de divers ouvrages parmi lesquels Les Dessins de Fragonard et de Hubert Robert aux Musée et Bibliothèque de Besancon, Paris 1926, contenant une étude critique de 82 dessins reproduits en fac-simUé, L'Art francais en péril: La ruée des barbar es, Paris 1929. Doué lui-même pour le dessin et la peinture, U a peint d'exceUents paysages d'un coloris frais et d'une conception personnelle. A cóté d'une collection d'objets d'art coréens et japonais des XVIF et XVJJP siècles (boites-écritoires, inros, netzukés en bois et ivoires, tabatières, peintures et dessins) none amateur a réuni une importante collection de dessins, aquarelles et gouaches de maitres principalement francais, environ 300 pièces choisies. Les grands noms du XVTJP siècle s'y retrouvent, souvent avec plusieurs feuilles: Watteau, Boucher, les Moreau, Greuze, Fragonard, Hubert Robert, Gabriel de St. Aubin, et aussi quelques étrangers illustrés comme Gainsborough et les Tiepolo. Puis quelques maitres plus anciens d'autres écoles et, pour le XIX0 siècle, Delacroix, Isabey, Corot, Ingres et Regnault. Dans une vente chez Christie k Londres, le 29 juin 1936, passèrent 73 portraits en miniature, des tabatières, etc, provenant de M. Feuület et d'autres coUections. Un bel ensemble d'objets d'art japonais et chinois fut vendu a Paris les 21 - 22 novembre 1955. La marque reproduite est apposée sur les dessins de petit format MUSÉE FABRE, Montpellier (Complément a Partiele n° 1866). Pour le legs Bonnet-Mei, déja mentionné au volume principal, 1'année 1841 est celle du testament qui prit effet seulement en 1864, au décès du donateur. Aux entrées anciennes, ajoutons, en 1870, le legs Jules Canonge (voir n° 1427°), et parmi celles enregistrées depuis 1921 citons les principales suivantes: 1943, Henri Matisse, 7 dessins de lui pour 1'ouvrage Thèmes et Variations; 1949, Frédéric BazUle, patent de 1'impressionniste connu, deux dessins de celui-ci; 1951, M* Antoine BourdeUe, 6 dessins de son mari. Achat en 1953, d'une aquarelle de Pierre Laprade, Les Alyscamps. NouveUes publications: A Joubin, Le Musée de Montpellier. Dessins (série des „Memoranda"), Paris, 1929 (introduction donnant Fhistorique de la collection); du même, une étude sur la collection de Fabre, dans la Gazette des Beaux-Arts 1923 H, p. 63 et de Raymond Cogniat, en 1943,1'étude illustrée Le Dessin francais au XVIIF siècle, qui traite exclusivement des dessins de Montpellier. En octobre 1940 le musée organisa une exposition de ses dessins (avec catalogue); ü en conservé actuellement plus de deux müle. Conservateurs depuis 1921: A. Privat 1921 - 37, L. Guigues 1937 - 43, a qui succéda J. Claparède, encore en fonctions. Les bois marqués anciennes sont toujours en usage, mais apposées maintenant en violet au verso, en bas a gauche, accompagnées du n° d'inventaire. 267 MFE MG Margaret F. EVERIT, Newark (Complément a rarticle n° 1871). Voici les précisions sur la vente sommairement mentionnée au volume principal: 1917, 29-31 janvier, New-York (American Art Association). Collection d'estampes au burin, eaux-fortes et estampes en manière noire. Vente combinée des collections H. V. Jones de Minneapolis, M. F. Everit et W. H. Reid de New Canaan. La partie Everit comprenait des estampes de D.Y. Cameron, Claude Lorrain, Seymour Haden, Jacquemart, Legros, Meryon, Turner, A. v. Ostade, Whistier, A. Zorn. M. MARIGNANE, Paris (Complément a Partiele n° 1872). Maurice Marignane et sa sceur, Marie (n° 1848 vol. principal et suppL), cessèrent en 1923 le commerce qu'ils exercaient en association, mais conservèrent chacun sa collection particuliére. Maurice espère terminer bientöt le manuscrit d'un ouvrage capital sur les Primitifs francais, du XHT8 siècle a la Renaissance, auquel il se consacré depuis 25 ans. M. GUIOT et C*e, marchands d'estampes, Paris. — Estampes. __ La maison Marcel Guiot & Cie fut •TTn fondée en 1920 par celui dont elle porte le nom et par le graveur Louis 1872* Godefroy (voir au n° 2971»). A ses rouge débuts, leur galerie organisa une série recto d'expositions qui devaient illustrer successivement les principales étapes de Part graphique. Les plus saillantes de ces expositions furent celles des eaux-fortes de Rembrandt provenant du cabinet du peintre Paul Mathey (n° 2100°), des lithographies romantiques de la collection Albert Maroni (n° 150»), des eaux-fortes de Whistier, des gravures des petits maitres ornemanistes et enfin des eaux-fortes et dessins d'Albert Besnard. La maison a édité des catalogues trés soignés des expositions qu'elle a organisées. Depuis 1923, Louis Godefroy s'étant retiré de la société pour ouvrir lui-même une galerie d'art, Marcel Guiot a pris seul la direction de la maison; il publié des catalogues de son stock important. La marque ci-contre fut apposée, assez irrégulièrement, et seulement pendant la période d'association avec L. Godefroy, sur quelques épreuves du stock. Une autre marque, monogramme offrant les lettres M.G., écrites en lignes brisées (en noir, dimensions diverses), a été exclusivement employée pour timbrer les reproductions d'estampes d'Arth. W. Heintzelman illustrant le catalogue de l'oeuvre de ce graveur (Guiot, 1928). M. L. GUÉRIN (1873-1948), Paris. — Estampes et dessins modernes. Marcel Louis Guérin, né a PlessisPiquet (Seine), fabricant de produits alimentaires, commenca vers le dé- 18 7 2b '3ut ^e notre siècle a réunir des estampes modernes, pièce par pièce. re°to B réunit ainsi peu k peu une collection nés importante, oü les épreuves de Degas, Toulouse-Lautrec et Forain dominaient. Avant les ventes citées ci-dessous la collection se composait de presque cinq cents pièces. Depuis ces ventes l'amateur collectionna exclusivement les dessins de maitres modernes. Comme écrivain d'art on lui doit les excellents catalogues: Forain lithographe, Paris 1910, Forain aquafortiste, Paris 1912 et L' ceuvre gravé de Gauguin, 2 vol., Paris 1927. B manifesta encore son intérêt k l'oeuvre de Gauguin par son texte (avec Ch. Masson) pour l'exposition „Gauguin sculpteur et graveur", Musée du Luxembourg, Paris, 1928, et sa préface pour l'„Exposition Gauguin" 15 mai -15 juin 1942, a Paris, Galerie M. Guiot. On lui doit, sur Degas, en un manuscrit de 11 pp. conservé au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale k Paris, des additions et corrections au catalogue de l'oeuvre gravé, de L. Delteü, puis les notices pour Dix-neuf portraits de Degas par luimême, Paris, 1931; dans la même année parut chez Grasset la correspondance de Degas annotée par lui; et sur Toulouse-Lautrec, la notice pour la publication par Gründ, en 1948 (voir n° 1728e) de „12 lithographies". Citons encore: „Raymond Koechlin et sa collection," dans Bulletin des Musées de France, Paris, 1932. On lui doit de plus L'GSuvre gravé de Manet" (Paris, 1944; 93 n°*). Ses objets d'art oriental furent vendus a Paris dans une vente combinée avec d'autres provenances les 9-11 juin 1926. VENTES: L 1921, 9 décembre, Paris (expert L. Delteü). Première partie. Estampes du XTX" siècle. M. Cassatt; Daumier, Rue Transnonain 4085 fr.; Degas, son Portrait par lui-même 6200 fr.; Goya, Les Taureaux de Bordeaux (quatre pièces) 11.400 fr., La Tauromachie (trente-trois pièces) 4605 fr.; Lepère; Manet; Rodin, Victor Hugo de nois quarts (2? état) et Victor Hugo de face (même état) 14.000 fr., Henri Becque (F état) 5000 fr.; Whistier, Nocturne 3200 fr. — Produit 180.817 fr. H. 1922, 10-11 mai, Paris (même direction). Deuxième partie. (Euvres de Forain, Steinlen, Toulouse-Lautrec et Willette. Forain, La Tonnelle 3100 fr., Le Cabinet particulier 2750 fr., Le Retour de PEnfant prodigue 4500 fr., La Sortie de 1'audience 3800 fr., Le Prévenu et 1'enfant 4105 fr., Le Calvaire 3600 fr., Après 1'apparition 4910 fr., La Fraction du pain 4000 fr.; Toulouse-Lautrec, Elsa la Viennoise 5000 fr., Le Sommeil 3020 fr., Blanche et noire 3100 fr., Elles (suite de dix planches) 3340 fr., La Grande loge 3650 fr., La Clownesse au Moulin Rouge 3000 fr. — Produit 339.950 fr. TTT. 1932, 9 décembre, Paris (expert J. Cailac). Tableaux, aquarelles, dessins, pastels, monotypes, 81 nos. Degas, Etude de jockeys 6000 fr., La Pointe 10.500 fr.; Dunoyer de Segonzac, Paysage 4000 fr.; Forain, A la table de jeu 3000 fr., Après 1'Apparition 3300 fr.; Ingres, Etude de nu 7000 fr.; Rodin, Etude pour la Porte de 1'Enfer 6500 fr., Le Génie du sculpteur 3300 fr. M. von GRUNELIUS (né en 1870), banquier, Francfort s/1 M. — Estampes et aquarelles. illlim^ÜÜiJlli Max von Grunelius col- .illJ^^Sa^myili, lectionnait, depuis 1897, touli tes sortes d'antiquités et ob- > B \\ !i IM111 I -*ets rï'art> ams* (^ve des ta~ HIllMlfilffl fl bleaux anciens, des aquarelles et des gravures en couleurs. 'Iwjtsj^gönP'' Etiquette en rouge et non. 1873» 268 MH MK E. FRAPIER (né en 1878), marchand d'art «t éditeur, Paris. — Surtout estampes. Marque oü 1'on pourrait croire deviner les lettres M.H. Elle est en réalité 1'une de celles qu'Edmond Frapier apposait sur les estampes qu'U éditait pour designer les différents états; voir n°» 2921"-*. M. HORMBROOK (1874 - 1949), magistrat, Ripley (Surrey) et Etretat (France). — Estampes. (^) (S) 1873" 1873c noir. verso noir, verso Murray Hornibrook, né a Londres, avait formé une collection d'estampes anciennes et modernes oü les graveurs de portraits des XVIF et XVTJP siècles dominaient, surtout Robert Nanteuil (dont nombre de feuilles provenaient de la collection réputée de Ch. Petitjean, n° 608) puis J. Morin, W. J. Delff, J. Houbraken, Drevet, etc, et des maitres anglais, ceux-ci surtout en manière noire. De plus, des estampes diverses en couleurs, francaises, anglaises et irlandaises et des eaux-fortes modernes. En 1943 la plupart des „Grandes Têtes" de Nanteuil furent vendues a la maison Craddock & Barnard de Londres; d'autres Nanteuü étaient passés précédemment en vente a Paris le 3 juillet 1933 (expert M. Rousseau). Des „mezzotints" et „stipples" furent vendus chez Sotheby a Londres vers 1942. Sa belle série de Morin passa en bloc a un musée américain. La moitié environ de la collection fut volée pendant 1'envahissement de la France par les Allemands, en 1940, a Etretat, oü l'amateur vivait alors. Tout était déja dans son automobile pour le départ, quand deux dames demandèrent a M. Horrnbrook de leur faire place dans sa voiture. B accepta, enleva ses estampes et les ren tra dans sa maison oü elles subirent le sort relaté ci-dessus. Après cette perte douloureuse et dans le but d'identifier plus facUement les feuilles volées, un léger changement a été apporté a la première marque (n9 1873b) qui avait servi jusqu'en 1940; c'est la nouveUe marque offrant ces changements (n° 1873°) qui fut employée depuis. EUe est apposée généralement en bas a gauche, au verso. B est possible qu'en dehors des ventes citées cidessous U y ait eu encore une vente a Londres, peut-être anonyme, en 1937. VENTES: L 1944, 18 octobre, Londres (chez Sotheby). 35 N°* d'estampes de 1'école anglaise du XVHP siècle, en couleurs, d'importance secondaire, par R. Cosway, Hoppner, Reynolds, Wheatley, etc. J. R. Smith (d'après Romney), Lady Hamilton £ 32. — Produit £ 324 12s. U. 1945, 16 avril, Londres (même direction). 14N0S d'estampes, dont 12 de modernes, par Seymour Haden, Meryon, Whistler, Zorn, et deux pour Turner. — Produit £ 137 15s. IH. 1945, 18 juin, Londres (même direction). 35 N0», dont 1 de dessins de fleurs (200 aquarelles par Susan Stoker), et tous les autres d'estampes: portraits par Hoppner, Reynolds, Houbraken, Masson, Nanteuil, Delff, et sujets divers par Peters, Ramberg, Smith, Ward, Wright, etc. — Produit £112. IV. 1946, 5 juin, Londres (même direction). 16 N°* d'estampes. — Produit £47 lOs. V. 1953, 12 juin, Paris (expert M. Rousseau). Estampes anciennes, principalement des portraits par Delff, Descourtis, Green, Houbraken, Morin, Nanteuil, Smith, e.a. et quelques vues. N°* 19 - 50. Toutes les estampes passées dans cette vente avaient été acquises par l'amateur après la guerre de 1939 1945. VI. 1953, 27 novembre, Paris (même expert). Vente composée dont, réalisées par la veuve, 25 n°* d'estampes (même genre que les précédentes, importance modeste) et 2 n°s d'ouvrages sur la gravure. Max J. BONN, Londres (Complément a Partiele n° 1877). Max Bonn, qui porta le titre de Sir a partir de 1926, mourut en 1943. Au début de sa carrière de coUectionneur ü s'mtéressait surtout aux portraits gravés de Nanteuü et de Morin dont U parvint a réunir une série remarquablement compléte. B céda son ceuvre de Nanteuü a la maison P. & D. Colnaghi & Co en janvier 1914 et cette maison en disposa peu a peu, par pièces séparées, vendues pour la plupart a des amateurs américains. Ses portraits de Morin trouvèrent en bloc un autre acheteur. Ensuite Bonn se mit a collectionner des dessins anciens et cet ensemble d'un excellent choix fut dispersé dans la vente ci-dessous. Sir Max Bonn était ami intime du coUectionneur Henry Oppenheimer (voir n° 1351) et fut l'un de ses exécuteurs testamentaires pour les ventes de 1936. VENTE: 1922,15 février, Londres (chez Sotheby). Vente importante de 66 dessins de maitres anciens. Dürer, Canard mort £2100; van Dijck, Etude d'armure £410, Paysage £230; „Hausbuchmeister**, Dessin pour vitraü £380; Hans Holbein le vieux, Portrait d'un lépreux £600; Kulmbach, Saint Nicolas £210; Raphaël, Jeune homme debout £ 250; Rembrandt, Etude d'homme nu assis £ 600, Etude d'homme nu debout £750, Jeune femme a une fenêtre £ 1550, Paysage, (Vue de Schelling wou et non de Spaarndam) £380, Vue de Haarlem £520; A Watteau, Trois têtes de nègres £3200 (4 David-WeUL puis au Louvre). — Produit £16.126. M. J. PERRY, Providence (Complément è Partiele n° 1880). Cet amateur mourut en 1935. II a possédé, en dehors de ses estampes, quelques dessins, e.a. des feuilles attribuées a Rembrandt; ils n'étaient pas tous du meilleur choix. M. KOMOR (né en 1909), marchand d'art, New-York. — Dessins. Mathias Komor, après ses premières ^-^ études, fut étudiant a 1'Université de 18 8 2' Grenoble, en France. Docteur en écobleu. verso nomie Politique en 1929. S'occupa du commerce d'objets d'art, en Chine, entre 1931 et 1941, année oü U fonda a New-York une maison de même genre. B se consacré surtout 4 Part ancien, d'Extrême-Orient, de haute époque, et aussi aux dessins anciens. Collectionné les dessins, presque exclusivement les anciens. Posséde notamment des feuilles de van Goyen, des deux van Ostade, Simon de Vlieger, Jordaens, Bouchardon, 269 ML ML Boucher, Gravelot, Oudry, Watteau, Guardi, les deux Tiepolo, Zuccaro, Ingres. Sa femme, née Liselotte Melzer, forme une collection personnelle de tableaux flamands et hollandais du XVH* siècle. MUSÉE dn LOUVRE, Paris (Complément a Partiele n° 1886). Mettons a jour 1'activité du Cabinet des Dessins depuis 1921. Louis Demonts, qui en avait la direction depuis 1 8 8 6 a 1910 et la conserva jusqu'a sa dénoir, recto mission en juillet 1924 (décédé en 1954), publia notamment: Catalogue de 40 dessins de Claude Lorratn, 1920, et, sur le même sujet, autre étude en 1923; Les Dessins de MichelAnge, 1921; Les Dessins de Léonard de Vinei, 1922; Catalogue de la donation F. Doisteau (120 miniatures des XVIII* et XTXe siècles, entrée en 1920); le T. III du Catalogue des peintures du Louvre, écoles flamande, hollandaise, allemande et anglaise, 1922; le Catalogue général des peintures exposées (avec L. Huteau), 1922 et, en 1937 - 38, dans la série Inventaire général des dessins du Louvre, les deux volumes des écoles allemande et suisse, véritables catalogues raisonnés que Frits Lugt avait révisés et mis a jour. Ce dernier rédigea, dans la même série, les trois volumes de 1'Ecole Hollandaise (1929 - 1933), le in* entièrement consacré aux dessins de Rembrandt et de son école, puis encore en 1949 les deux volumes des dessins de 1'Ecole Flamande. Signalons 1'ouvrage spécialisé, par H. Prudent, Les Dessins d'architecture au Musée du Louvre, I Ecole italienne, 1922; H École francaise, 1923. Des entrées enregistrées a 1'époque de L. Demonts citons: en 1922, 54 dessins de Ch. N. Cochin (album factice, don Bonnat, notre n° 1714), 23 dessins école de Pollajuolo etc. (album, ancienne collection Reiset), 24 dessins Fra Bartolommeo (album) et 7 dessins Degas (legs Marcel Bing); 1923: nouveau legs Bonnat (diverses écoles, 1 Ingres, album Millet), legs M™ Michon (Manet, Puvis de Chavannes, Girodet et enluminures XTVe - XVe). A L. Demonts succéda, jusqu'a sa mise a la retraite en 1944, puis a 1'expiration de sa „mission temporaire" en 1946, Gabriel Rouchès, le spécialiste de 1'art espagnol et de Tart italien, l'auteur de nombreux ouvrages et études dont nous ne pouvons citer que ceux intéressant le Louvre: Dessins italiens du XVIIe siècle, s.d. [1927]; Les Dessins des Bibiena, 1928 - 29; Exposition de dessins italiens XIV0- XVP s., Orangerie, 1931; collaboration aux T. X et XI du Catalogue raisonné de 1'École Francaise, 1938 - 39; Collection de reproductions de dessins (du Musée du Louvre), les T. I (N. Poussin, 1938), H (Raphaël, idem), X (A. del Sarto, 1939), XI (Maitres espagnols du XVIF siècle, idem), XIV (Fra Bartolommeo, 1942); Les Dessins de Raphaël s.d. (après 1944). C'est a G. Rouchès qu'incomba, pendant la guerre de 1939 45, la lourde tache d'assurer 1'évacuation au Chateau de Chambord des plus de 100.000 dessins. C'est lui qui fut volontaire pour assurer, pendant 1'occupation allemande, la permanence de la Direction des Musées Nationaux au Palais du Louvre. Dirigea aussi, vers 1938, le transfert du Cabinet des Dessins dans une salie plus claire; jusque-Ia installé dans une salie voisine du bureau du conservateur en chef des peintures et dessins, assez peu favorisée de la lumière naturelle le jour, et de celle des lampes a huile le soir. Au retour du Chateau de Chambord, après un dépöt provisoire, installation définitive, en 1950, dans des salles du 2* étage du pavillon Mollien. L'une est consacrée a des expositions temporaires, renouvelées tous les deux ou trois mois. Entrées principales période 1924-1945: 1924, don de M"18 Hébert (notre n° 1249*), et de Mme Henner (49 dessins de l'artiste); 1927, legs Cosson, 79 feuilles (Forain, Goya, etc), 1'album de Gauguin, Noa-Noa, don Monfreid et entrée de la superbe collection Moreau-Nélaton (voir n° 1823*); 1929, rentree de dessins du Musée du Luxembourg (Barrias, Degas, Puvis, Forain, suivis par Seurat en 1947); 1933, donation R. Koechlin (modernes dont Ingres, 14 Delacroix, 2 Corot, Daumier, etc); 1935, don Baron A. Chassériau (2288 dessins de Chassériau, notre n° 443); 1938, donation Walter Gay (186 dessins: Rembrandt, italiens et francais XVT3-XVIE* s.); 1942, G. de Saint-Aubin, carnet de croquis (achat a M. C. de Hauke 1.560.000 fr.); 1943, legs P. Jamot (modernes dont Corot, Degas, Puvis de Chavannes, Ravier, Seurat, etc, et Guerchin). — M™* Jacqueline Bouchot-Saupique, conservateur actuel, qui entra effectivement en fonctions fin 1946, assura les principaux enrichissements suivants: 1947, 3 dessins de Seurat (vente Fénéon, notre n° 924*), un album factice de 61 Toulouse-Lautrec (vente Bunau-Varilla, 21 oct.) et un autre de 41 croquis de Carpeaux (notre n° 500); 1949,4 dessins de Seurat (don John Rewald); 1951, donation Paul Gachet (voir n° 2807d); 1953, donation Carie Dreyfus (206 dessins et aquarelles, la plupart du XIX* francais). C'est elle qui ouvrit Père des expositions temporaires répétées dont nous citerons (avec catalogue): Choix de dessins de la collection Moreau-Nélaton (Delacroix, Millet, Corot), 1951 - 1952; Dessins florentins du Trecento et du Quattrocento, 1952; Dessins des écoles allemandes du XV° au XVII0 siècle, 1952; Collection Carle Dreyfus (dessins francais du XTX* siècle, voir ci-dessus); Dessins d'intimistes hollandais, 1953; Choix de dessins francais et de miniatures du XVIIP siècle, 1954; Quelques aspects de la vie è Paris au XIX0 siècle, 1954; Choix de pièces des donations et acquisitions 1946-1954, 1955; Choix de dessins de maitres florentins et siennois de la première moitié du XVI0 siècle, 1955; Dessins de jeunesse d'Eugène Delacroix et de quelques artistes de son entourage du moment, 1956 et, sans catalogues spéciaux, en 1952 exposition de dessins flamands et en 1955 de dessins de Rembrandt. Signalons encore la parution en 1952 de 1'ouvrage de M. Sérullaz sur Les Dessins de Delacroix, 1817-1827, conservés au Louvre. Le timbre reproduit en tête de notre article remplace depuis 1938 la marque n° 1886 du volume principal, fatiguée et abandonnée; il en diffère légèrement. Petite marque anonyme rencontrée plusieurs fois sur des dessins anciens. Elle est presque @) identique a celle du Musée du Louvre, » 8 f. b n° 1886> O™"8 n'a 1ue 5 mm> de lar8eur (celle du Louvre 5,5 mm.) et a peine noir, recto 3 ros^ hauteur (celle du Louvre 3 mm. fort). Et les feuilles du Louvre portent au verso des n08 d'inventaire, naturellement absents sur celles de cette collection particuliere non identifiée. Baron de MALAUSSENA (Complément a Partiele n° 1887). B semble qu'il y ait du vrai dans les on-dit concernant des dessins faux sur lesquels figurerait cette marque, que nous avons d'ailleurs souvent vue sur de bons dessins. B existe par exemple une (ou des?) copie, munie de la marque, d'après le dessin d'Augustin de St. Aubin „Du moins soyez discret", dont 1'original passa dans la vente Goncourt, 15-17 févr. 1897, n° 296. 270 ML MM Cette marque reproduite au volume ^g-f/s principal comme anonyme est parfois <^ila attribuée a Max Mfltzell pour qui nous 1888 renvoyons a 1'article n° 3013. noir, verso M. L. SOllFF, New-York (Complément a i arttcle n Plus tard cet amateur a étendu le champ de ses collections. II réunit par exemple des tapis persans et une collection importante de falence italienne, des tableaux anciens, des meubles, des émaux, des sculptures, etc. Les meubles, objets d'art, tapisseries et sculptures furent vendus les 22 et 23 juin 1938, chez Christie a Londres (produit environ £ 48.000), et la collection de faïence italienne chez ParkeBernet a New-York le 4 mai 1946. Sur ses dessins italiens voir George S. Hellman dans The Print Connoisseur, I, fase. 1 (Oct. 1920), pp. 24-43. Sa bibliothèque fameuse qui comprenait de grands trésors provenant des meilleures collections du passé, parmi lesquelles celles de la reine Elisabeth, Charles F, rarchevêque Laud, Clarendon, Carnarvon, Garrick, Evelyn et d'autres, fut vendue dans trois ventes chez Sotheby a Londres, la première partie au printemps 1938, la seconde 5-7 juillet 1938 et li troisième 6 - 9 décembre 1938. L'amateur mourut jen 1931. VENTES: 1, 1938, 24 juin, Londres (chez Christie). Tableaux et dessins anciens. Debucourt, Promenade publique £178; Fragonard, Villa d'Este £399, La Jarretière £220; N. Lavreince, L'Assemblée au Salon £ 1942, L'Assemblée au Concert £ 1995, La Lecon de musique £ 819, Dame assise £ 630; J. M. Moreau le jeune, Céphise avec son chien £210, La Provocation £399, La Sortie de 1'Opéra £882; A. Watteau, Portrait de Mehemet Riza Bey £ 945, Etude de trois femmes £ 756, Etude de trois femmes £ 399, Etudes de têtes et mains £ 262, Etude d'enfant £210. H 1938, 27 juin, Londres (même direction). Estampes anglaises et francaises du XVIIF siècle. Debucourt, Janinet, V. Green, G. Keating, J. R. Smith, J. Ward. MUSÉE de MAJJVIAISON, Chateau de Malmaison, Rueil-Malmaison (Seine-et-Oise). — Dessins et estampes. ■km ~kt Ce musée, consacré a 1'art et a 1V1.1V1. 1'histoire de 1'époque napoléonienne, 1890» ouvert en 1906, est installé dans le domaine même que les séjours de Joséphine et de Napoléon ont rendu célèbre. Joséphine, encore seulement la générale Bonaparte, 1'acheta, a titre personnel, en 1799, de la familie Lecoulteux du Moley, gens de finance, 1'occupa de suite, et commenca des transformations et agrandissements importants, batiments et pare Peu après cet achat Bonaparte était nommé Premier Consul, avec les Tuileries comme résidence ofHcielle. Mais durant tout le consulat (1800 -1803), c'est a Malmaison qu'il se reposait. Joséphine y recevait toute une cour d'artistes, poètes et jolies femmes. Devenus empereur et impératrice, Malmaison est délaissé pour Saint-Cloud. Mais c'est a Malmaison que Joséphine se retire après son divorce, 1809, et meurt en 1814. Après Waterloo, Napoléon y vivra quelques jours tragiques, avant son départ pour 1'exil a Sainte-Hélène. Au décès de Joséphine le domaine passa a son fils du premier mariage, Eugène de Beauharnais. Vendu a la mort de celui-ci, 1824, il passa ensuite, dégradé et réduit, en diverses mains (reine Marie-Christine d'Espagne, Napoléon DJ, etc.) et enfin dans celles du banquier Osiris qui lê restaura et en fit don a 1'Etat, 1904. Le musée est riche surtout en objets de toutes sortes évoquant la familie impériale ou lui ayant appartenu: meubles tapis et tapisseries, sculptures, orfèvrerie, porcelaines! etc. La partie graphique n'est pas la plus riche! tableaux, dessins, estampes sont disséminés dans les diverses salles et décrits avec celles-ci dans les différents guides publiés, notamment le plus récent, par J. Billiet, conservateur actuel, et, du même, Les Appartements de Joséphine, 1951. Signalons, en dehors des peintures, comme gouaches, aquarelles et dessins: Redouté, fleurs; A. Garneray, 12 vues de Malmaison (don David-Weill); miniatures par Saint et Bouvier: Boillv. nnrtraits a» w,s„i,;.,„. J. B. Isabey, Bonaparte a Malmaison, le roi de Rome, les portraits de la table dite des Maréchaux (don Ed. Tuck); Bagetti, nombreuses vues de ba tailles. Dans la bibliothèque, e.a. la collection de cartes des campagnes de Napoléon et de plus de 600 volumes en maroquin rouge rachetée par le couple John Jaffé, a Berlin, et offerte par lui. Le chateau de BoisPréau, construit vers 1740, donné a 1'Etat en 1926 par 1'Américain Edward Tuck pour être réuni a Malmaison, dont il est proche, servira d'annexe au musée et abritera notamment tout ce qui se rapporte au Roi de Rome. Notre représentation de la marque n'est qu'approximative, la direction ne nous ayant pas fourni une impression du timbre original. Les initiales M.M. sont habituellement suivies de 1'année d'acquisitiori et de numéros d'inventaire. La marque est en usage depuis 1947. M. MIRAULT (1860 - 1929), industriel, Tours. — Estampes anciennes et modernes, dessins. _ Marcel Mirault et Madame Mirault, QM.fQ figures bien connues d'amateurs d'art, faisaient toujours le voyage de Tours 1892" a. Paris * 1'occasion des grandes mableu ou nifestations artistiques. Es assistaient violet aux principales grandes ventes entre °versor 1919 * 1929' Mirault ne recherchait que les belles épreuves de toutes les époques. Madame Mirault formait une collection de dessins, aquarelles et gouaches importants des grands maitres du XVHP siècle, pour lesquels elle avait une véritable passion. La marque a été apposée a 1'occasion de la vente de 1938. VENTES: 1.1938, 18 mai, Paris (experts M. Rousseau et J. Cailac). Estampes anciennes et modernes Dürer, Adam et Eve, 15.600 fr., La Vierge au singe 39.000 fr.; Rembrandt, Descente de croix 24.100 fr., La Chaumière au grand arbre 14.500 fr., Faustus 45.000 fr., Haaring le vieux 33.000 fr.; Bonnet Tete de Flore 14.100 fr.; Debucourt, Les deux Baisers 13.000 fr., Promenade de la Galerie du Palais-Royal 15.000 fr., La Promenade publique 17.500 fr.; Janinet, Marie-Antoinette 7500 fr.; Lavreince, LThdiscrétion 9500 fr.; Moreau le jeune, Seconde suite d'estampes pour servir a 1'Histoire des Modes et du Costume 10.100 fr.; G. de Saint-Aubin, Vue du Salon du Louvre 16.100 fr.; Taunay, Noce de Village et Foire de Village 12.500 fr.; Corot, Douze croquis et dessins originaux 23.500 fr.; Forain, La Sortie de 1'audience 5600 fr.; Goya, Les Caprices 50.000 fr., Les Taureaux de Bordeaux 62.000 fr.; Manet, Le Guitariste 5100 fr., Exécution 271 MM MN de Maximilien 4900 fr.; Meryon, Le Petit Pont 4100 fr., Rue de la Tixéranderie 6200 fr., La Pompe Notre-Dame 5600 fr., La Morgue 7500 fr., FAbside de Notre-Dame 51.100 fr., Millet, La grande Bergère 4100 fr.; Rodin, Victor Hugo 4500 fr.; ToulouseLautrec, La Clownesse au Moulin-Rouge 17.500 fr.; Whistier, Upright Venice 6500 fr.; Zorn, Lui et sa femme 6100 fr., Le Pêcheur, 5000 fr. — Produit 856.820 fr. H. 1939, 30 mars, Paris (même direction). Collection de Madame Mirault. Estampes anciennes et modernes, cinq dessins, tableaux, meubles. P. Drevet, Hyacinthe Rigaud 1200 fr.; Lavreince, L'Aveu difficüe et La Comparaison 2500 fr.; Besnard, La Mère malade 1240 fr.; Ch. Jacque, La Truffière 1900 fr.; Th. Rousseau, Vue du plateau de Bellecroix 1400 fr. — Produit 39.310 fr. FRANCOIS 13, duc de Mantoue et de Reggio (Complément a rarticle n° 1893). La qualité de duc de Mantoue est une erreur qui remonte k Fagan n° 353. E parait qu'il s'agit plutöt de Francois H, duc de Modène et Reggio. M. MENGE (t 1945), violoniste, Bale et Hambourg. — Dessins et estampes. Max Menge, né a Kollmar sur Elbe, étudia le violon a Hambourg, Francfort s/1 M. et Bruxelles. Trés jeune il fut nommé professeur a Bale, ville oü il suivit des cours de philosophie et d'histoire de Part. B y fréquentait les cercles cultivés et commenca vers 1904 de collectionner des dessins (environ 100 feuilles dont des attribués au Vinei, au Titien, k Callot et de maitres hollandais et allemands) et des estampes de toutes 1 8 9 3 * écoles. Apres sa mort, sa veuve disbleu, verso persa une partie de l'ensemble. Quelques estampes passèrent en vente chez C. G. Boerner k Leipzig les 23 - 24 novembre 1925. Sir M. M. SYKES (Complément a Partiele n° 1897). A la page 347 du volume principal, colonne de droite, 5e ligne a partir du bas, Ure: aux enchères de 1830, au lieu de 1828. L'amateur légua a un inconnu une collection de tableaux anciens qui fut vendue chez Christie, a Londres, le 5 mai 1848. / Marque anonyme encore reproduite 4AAA\* sous none n° 1918e auquel nous violet, verso renvoyons. MUSÉE NATIONAL D'ART MODERNE et MUSÉE DU LUXEMBOURG, Paris. — Dessins et estampes. Le Musée National d'Art Moderne est le continuateur de 1'ancien Musée du Luxembourg, fermé au public en 1939; c'est pourquoi nous fondons leur historique. La mission du nouveau rouge-violet musée est la même que ceUe de 1'anfoncé, recto cien: recueUUr et conserver tempo- M.N 1899' _ rairement les ceuvres marquantes des |M,N| artistes contemporains francais et étran' * gers. 1 8 9 9 D Le Musée du Luxembourg, avec sa nojr mission spéciale, date de 1818, quand recto Louis XVTH, désireux de remplacer dans la „galerie de la Chambre des Pairs", Palais du Luxembourg, les deux musées précédents dont nous dirons plus loin quelques mots, ordonna la formation, dans le même local, d'un musée consacré aux ceuvres d'artistes nationaux contemporains. A 1'ouverture, le 24 avril, le nouvel institut comprenait 74 tableaux d'artistes vivants et 17 d'artistes anciens, ceux-ci retirés en 1821. Rapide enrichissement des collections. Admission d'artistes étrangers, d'abord seulement par quelques ceuvres isolées, puis, a partir de 1894, constitution d'une véritable section „Ecoles Etrangères". En 1886 le musée, devant céder la „galerie" au Sénat, qui étendait ses services, fut installé dans 1'Orangerie, oü U resta jusqu'a la guerre de 1939; transféré alors au Palais de Tokio, appelé maintenant Palais de New-York, Avenue du Président Wilson. Les conservateurs- successifs furent: Jean Naigeon, 1802- 1829, Elzidor Naigeon, 1829 - 1861, Ph. de Chennevières, 1861 -1879, avec P. Dubois comme conservateur suppléant lorsque de Chennevières fut nommé Directeur des Beaux-Arts, Etienne Arago, 1879 - 1892, Léonce Bénédite, 1892 1925, Charles Masson 1925 - 1930, et Louis Hautecceur, 1930 -1940. — Avant de le suivre dans sa nouveUe demeure, sous son nouveau nom, rappelons brièvement les deux musées qui 1'avaient précédé dans Panelen palais de Marie de Médicis. D'abord, de 1750 a la fin de 1779 le premier musée qui ait été ouvert au public et qui comprenait une partie des tableaux du Cabinet du Roi, dont les 24 Rubens de la vie de la Reine, diverses oeuvres de Raphaël, André del Sarte, Titien, Véronèse, Corrège, Claude Lorrain, van Dijck, Rembrandt, etc., en tout 96 tableaux. Le Palais du Luxembourg ayant été attribué en apanage au Comte de Provence, qui devint Louis XVJJL tous les tableaux furent transférés au Louvre, pour le futur musée qu'on projetait déja d'y créer, et le premier musée du Luxembourg cessa d'exister. Ensuite, de 1801 k 1815, le musée créé par Chaptal, ministre de Napoléon F, avec J. Naigeon comme premier conservateur. Celui-ci réunit des tableaux anciens: Rubens, Ph. de Champaigne, Rembrandt, Raphaël, van de Velde, la collection des Lesueur „Vie de Saint Bruno", les „Ports de France" de Vernet, etc. En 1815, une ordonnance royale ordonna 1'envoi au Louvre de l'ensemble, pour y remplir les vides faits par les reprises des puissances étrangères; ce fut la fin du deuxième musée du Luxembourg. En fait le Musée National d'art Moderne, bien qu'ouvert temporairement et partiellement en 1942, ne succéda au Musée du Luxembourg et ne fut inauguré qu'en 1947, après le retour a Paris des collections évacuées pendant la guerre; la direction comprenait alors Jean Cassou, conservateur en chef, et B. Dorival, conservateur. Depuis, ü a montré une grande activité dont témoignent le plus recent catalogue, de 1950 (par J. Cassou, B. Dorival et M™* G. HomoUe) et les nombreux articles signés L. Hautecoeur (dernier conservateur du Luxembourg), P. du Colombier, J. Cassou, R. de Cazenave, J. Bouret, J. de Laprade, B. Dorival, J. Lassaigne, P. Descargues, parus dans Beaux-Arts, Maandblad voor Beeldende Kunsten, Museum et surtout Bulletin des Musées de France, de 1943 k 1952. Aujourd'hui, comme autrefois au Luxembourg, 272 MN MP la source principale des acquisitions est l'achat dans les expositions et salons. Des dons et legs s'y ajoutent; signalons, dans le passé, celui, par la familie Puvis de Chavannes, d'environ 200 dessins du maitre (maintenant au Louvre), et ['importante entrée d'aquarelles, pastels et dessins de Boudin, environ 5600 feuilles de toutes importances (au Louvre depuis 1930, ne portent pas la marque). Des trés nombreux dons récents, citons le legs Vuillard, en 1942 (peintures et nombreux dessins de lui), le don Picasso, en mai 1947, de 10 de ses plus importantes et significatives toiles (voir Partiele de J. Cassou dans le Bulletin des Musées de France, juillet 1947, pp. 10-13), et le legs Carle Dreyfus, 1953 (nombreux dessins). Comme autrefois le Luxembourg, le Musée d'Art Moderne ne conservé les oeuvres que temporairement. A 1'expiration de périodes dont la durée a changé plusieurs fois, et qui est actuellement cent ans après la naissance de l'artiste, ces ceuvres sont remises a 1'administration des Beaux-Arts qui les répartit, suivant leur importance, entre les musées parisiens et provinciaux, ambassades, ministères, etc. Pour ce qui concerne particulièrement le présent ouvrage, les dessins sont surtout au Cabinet du Louvre et les estampes a la Bibliothèque Nationale. Ces transferts continuels rendent superflu de donner un nombre, même approximatif, des feuilles conservées. Le$ Iivrets publiés de 1818 a 1950 renseignent sur les peintures et sculptures exposées aux différentes époques, mais pas sur les dessins et estampes, exception faite pour ceux de 1887, de 1898 et de 1950. Le premier véritable catalogue est celui de 1852, par F. Villot, conservateur au Louvre. Des deux marqués reproduites ci-contre, qu'il faut traduire Musées Nationaux, Ia première entra en usage vers 1931, sur 1'initiative de L. Hautecoeur, quand il entra au Luxembourg comme conservateur. Elle fut apposée sur les dessins et estampes, d'ailleurs pas trés systématiquement. La seconde, un peu moins haute et plus maigre, Pa par la suite remplacée; elle est encore actuellement employée. Voir n° 1691* un autre timbre du musée du Luxembourg. MUSÉE NATIONAL de la COOPÉRATION FRANCO - AMÉRICAINE, Chateau de Blérancourt (Aisne). — Estampes et dessins. Musée créé après la guerre de 1914 MNB 1918 par Miss Anne Morgan et un 1 8 9 9 c groupe d'Américaines, „Section Civfle noir, recto **u Comhé Américain pour les blessés francais", qui y avaient établi un hópital, puis le centre de nombreuses oeuvres de bienfaisance, „Comité Américain des Régions Libérées". Ce comité, pour perpétuer le souvenir de son oeuvre, entreprit la restauration de ce qui restait de 1'ancien somptueux chateau, élevé par Salomon de Brosse vers 1612, et y organisa le premier fonds du musée, donné aux Musées Nationaux et ouvert au public en 1927. La collection, documents de toutes natures concernant 1'histoire des relations de la France et des Etats-Unis depuis 1 'ori gi ne jusqu'a la période contemporaine, comporte principalement deux sections: guerre de 1'Indépendance, et fraternité d'armes durant les deux guerres mondiales. On y trouve des bustes et portraits peints (Franklin, Washington, Lafayette, etc.), photographies, médailles, insignes, décorations, toiles imprimées, manuscrits, tracts, tapisseries, etc., et, pour. la partie iconographique, dessins et estampes, portraits, scènes historiques, vues de villes et sites, cartes, caricatures, etc. Accessoirement, deux séries sont consacrées 1'une a 1'histoire du tir a Pare et des compagnies d'archerie, jeu traditionnel dans cette région de Haute-Picardie, 1'autre è 1'histoire de Blérancourt et région et des personnalités Tocales, comme les ducs de Gesvres, le chirurgien Le Cat, le conventionnel Saint-Just, M™* Adam (Juliette Lamber). Conservateurs successifs: André Girodie (voir n° 1119"), de la fondation, 1927, a 1946, a qui Pon doit le Catalogue Sommaire de 1928, puis Max Terriër depuis 1947. A 1'époque de 1'ouverture du musée, fut fondée une „Société des Amis du Musée de Blérancourt" pour aider a la conservation et 1'enrichissement des collections. Le timbre est apposé en bas des pièces, au milieu, éventuellement a cheval sur le trait carré. G. MORELLI, Milan et Bergamo (Complément a rarticle n° 1902). Morelli légua de ses dessins au professeur Gustavo Frizzoni qui, a son tour, les légua k Charles Loeser. Ce dernier en échangea, en général des feuilles de qualité moyenne, avec le marchand A. de Clemente, de Florence. Une partie des dessins avait été exposée au musée du Brera a Milan, mais par suite de difiicultés entre le directeur de cet institut et Frizzoni, celui-ci les reprit. Un certain nombre de feuilles provenant de lui se trouve actuellement au Castello Sforzesco a Milan. Le musée du Brera conservé le buste de Morelli, sculpté par L. Pogliaghi. Voir sur Morelli Partiele de Ginoulhiac dans la revue Bergamum 1940, fase. II, pp. 51 - 74, intitulé „Giovanni Morelli. La vita. L'opera. B metodo critico" et S. Ludovici, Storia, teoretici e critici delle arti figurative (1800-1940), Rome 1942, pp. 250 - 252 (comprenant sa biographie, liste de ses ouvrages et de ceux écrits sur lui.) Dr. O. MASCHA, Vienne (Complément a rarticle n° 1903). Le docteur O. Mascha mourut vers 1931. Kurt Rathe dans les Mitteilungen der Gesel/schaft für vervielfaltigende Kunst, 1931 fase. I, p. 14, a écrit sa nécrologie. VENTES: UI. 1921, 7-15 décembre, Bruxelles (Galerie Georges Giroux). Tableaux, aquarelles, dessins, eaux-fortes et lithographies de Félicien Rops. Beaucoup d'épreuves portaient des marqués de collections réputées, comme celle de Deman (plutöt de Léon Schuck, voir none n° 2895). Dessins: Pornokrates 25.000 fr., La Saisie 15.000 fr., Hamadryades 6000 fr., Coin de rue 7000 fr. Gravures: Enterrement au pays wallon 1200 fr., La Buveuse d'absinthe 700 fr. IV. 1922, 26 - 27 janvier, Amsterdam (chez R. W. P. de Vries). Collections O. Mascha et H. C. Valkema Blouw. Estampes et dessins. 19 08*, a la plume, verso Paraphe relevé sin un dessin flamand anonyme de la fin du XVI* siècle. 273 18 MP MP MUSÉE de PICARDIE, Amiens. — Estampes et dessins. Cet institut doit sa naissance a 1'heureuse initiative de la Société m\ aes Antiquaires ae jricaraie qui I décida, en 18S2, de construire un / Vf..c&> r.r,,,r 1'nrTrir 4 la viltp Tmit loteries organisées par les „Anti- 19 08* quaires" en 1852, 1860 et 1863, et bleu, recto la concession par 1'État, en 1854, d'un terrain domanial, permirent 1'édification et 1'installation intérieure de 1'édifice remis a la municipalité en 1869. Plus tard, en 1882, une quatrième loterie fournissait les fonds pour divers agrandissements et transformations qui Font fait, ou presque, ce qu'il est aujourd'hui. Comme Amiens n'avait pas encore de musée lors de la répartition des ceuvres d'art provenant des saisies révolutionnaires il ne put en profiter. En 1862, attribution au nouveau musée, appelé alors „Musée Napoléon", de 12 tableaux de la collection Campana, achetée par Napoléon III en 1861; en 1864, don par 1'État de 61 tableaux. La même année parution du catalogue des peintures, 109 n°*, et sculptures, 33 nos. En 1872, nouveau don de 1'État d'une vingtaine de toiles. Achats, dons, legs suivirent, mais surtout de peintures (en 1928 déja pres de 700) et d'antiquités, etc. Pas d'entrées marquantes en estampes ni dessins; les différents catalogues parus de 1875 a 1928 n'en décrivent aucun. Actuellement, dans les dessins, pour la plupart du XIX6 siècle, on note particulièrement les Puvis de Chavannes, dont plusieurs se rapportent a ses fresques décorant le musée, et 1'importante collection des frères Duthoit qui constitue une iconographie picarde des plus intéressantes. La section estampes comporte un assez grand nombre de feuilles du XIXe siècle et une trés belle série d'estampes contemporaines. Conservateur actuel, R. Richard. A 1'occasion du centenaire de la fondation du musée, qui sera célébrée en 1956, une étude compléte sur lui sera publiée par la Société fondatrice, les Antiquaires de Picardie. M. PAULME, Paris (Complément a Partiele n° 1910). A la mort de Lasquin père, Marius Paulme s'entendit avec les deux fils Lasquin, jeunes encore, dans le but de les guider et conseiller. L'association „Paulme et Lasquin" devint bientöt célèbre a 1'Hötel Drouot et dirigea, seule ou en collaboration avec d'autres experts, quantité de ventes de grandes collections telles que Cronier, de Polès, Bardac, Kann, de Ganay, Doucet, Marquis de Biron, etc. A la mort de Henri Lasquin, après la guerre de 1914-1918, Paulme continua avec G. B. Lasquin (voir n° 1139*). Ses avis faisaient autorité, ils guidèrent la formation de nombre de collections du XVIIF siècle. En plus des dessins Marius Paulme a collectionné toutes sortes d'ceuvres et d'objets d'art comme par exemple de riches ensembles de sculptures et d'argenterie ancienne. B était marié avec MUe Barjot, fille d'un antiquaire bien connu. Paulme mourut en 1928; ses dessins et ses sculptures furent dispersés dans la grande vente ci-dessous, a la Galerie Georges Petit. Ce qui restait de ses collections, après cette vente, fut conservé par Madame Paulme. A la mort de celle-ci eurent lieu, è la Galerie Charpentier la vente II, et a 1'Hötel Drouot la vente 111, composées surtout de meubles et d'objets d'art divers. Une notice, en tête du catalogue de Ia vente II, explique que le produit, en exécution des volontés de la défunte, sera attribué, pour la plus grande partie, k 1'Union Centrale des Arts Décoratifs (voir n° 2474»). VENTES: L 1929, 13-15 mai. Paris (expert G. B. Lasquin). Beau catalogue richement illustré formant 3 volumes in -4°, les deux premiers pour les dessins, gouaches et pastels principalement de 1'école francaise du XVlIf* siècle (n°* 1 a 266) et le 3e pour les sculptures en marbre, terre cuite, platte, des XVIF, XVIIF et XTX* siècles, oü Pon trouve les grands noms comme Carpeaux, Chinard, Clodion, Coysevox, Falconet, Houdon, Pajou, Pigalle, etc. (n°* 267 - 346). Une notice, en tête du catalogue des dessins, signale que Paulme avait rédigé de son vivant le catalogue de sa collection, et que ses attributions et descriptions sont scrupuleusement respectées. Les enchères furent généreuses, certaines des feuilles, passées dans des ventes ultérieures n'y obtinrent que des prix inférieurs. — Dans les dessins: Baudouin, Désespoir d'amour 29.000 fr.; L. Boüly, série de 8 feuilles, dont: Portrait d'un jeune garcon 35.000 fr., Portrait de l'un des fils de l'artiste 73.000 fr., La petite Précaution 57.000 fr., L'Accident réparé 50.000 fr.; A. Borel, La Surprise et Le Chatiment 44.000 fr.; F. Boucher, impressionnante réunion de 24 dessins, dont Vénus au cceur 86.000 fr., Le RéveU de Vénus 155.000 fr., La Confidence 82.000 fr., L'Amour menacant 40.000 fr., Vénus et 1'Amour 80.000 fr., Etude pour „Le Magnifique" 160.000 fr., La Fille a la cage 120.000 fr.; Ca;hin fils, 10 nos dont les portraits de Montmartel 37.000 fr. et du peintre Chardin et de sa femme 130.000 fr.; Debucourt, Les Joies maternelles 52.000 fr., La Galerie (du Palais-Royal) 51.000 fr.; Demachy, Le Marchand d'orviétans 61.500 fr.; Dumonstier, Portrait d'un homme de qualité 40.000 fr.; Impressionnante série encore de 18 Fragonard, citons les plus beaux: Muse couronnant le buste de Franklin 103.000 fr., La Grande allée du pare de Saint-Cloud 340.000 fr., Escalier dans le pare d'une villa italienne 195.000 fr., Les Jets d'eau (la composition gravée) 295.000 fr., LTnspiration du poète 160.000 fr., Pare d'une villa italienne 105.000 fr., Villa d'Este 64.000 fr., Portrait de M"6 Gérard debout 185.000 fr., La Confidence 560.000 fr., deux illustrations pour les Contes de La Fontaine (Didot, 1795): A Femme avare galant escroc 130.000 fr. et Le Calendrier des vieillards 130.000 fr., puis La Rentree du troupeau 250.000 fr.; J. van Goyen, 5 n°*; Guardi, La Fête du Bucentaure 103.000 fr., Vue de Levico 50.000 fr.; J. B. Huet, 9 n°*, L'Accord maternel 47.000 fr., Le Départ et Le Repos du troupeau 172.000 fr.; Jeaurat, La Joueuse de vielle 40.000 fr.; 3 pastels de La Tour, Portrait de l'artiste 172.000 fr., J. J. Rousseau 95.000 fr. et Masqué de jeune femme 68.000 fr.; Lavreince, Pauvre minet que ne suis-je a ta place (gravé) 60.000 fr., La Jeune fermière 82.000 fr.; Le Guay, Jeune fille lisant 50.000 fr.; J. Lemoine, belle série de 12 portraits dont: L'artiste lui-même 62.000 fr., Rosalie Duthé 103.000 fr., Mme MoléRaymond 92.000 fr., MUe Dugazon 63.000 fr.; Mallet, La Perruche chérie 133.000 fr., Le Petit déjeuner 156.000 fr.; des 15 paysages de Moreau Painé citons: Le Pare de St. Cloud 265.000 fr., Pavillon 112.000 fr., La Cascade 170.000 fr., Bord de rivière 95.000 fr., Paysage et Intérieur de cour 110.000 fr.; Moreau le Jeune, 7 nos dont deux portraits de sa fille Francoise 150.000 fr., Projet de décoration 34.000 fr. et Portrait de femme 62.000 fr.; Ozanne, Le Bassin et le Port du Havre (tous deux gravés) 30.000 et 39.000 fr.; Perronneau, Charles de Baschi 70.000 fr.; Portail, 7 n°», dont Fleurs et fruits 60.000 fr., Le Violoniste 50.000 fr.; Joueur 274 MP MR de basse 68.000 fr., La Récitation 44.000 fr.; Rembrandt 2 a0*; Hubert Robert, 13 n°*: citons: Le Tempte antique 72.000 fr., Ruines antiques et figures 40.000 fr., Jardins a Rome 101.000 fr., La Pêche au filet 30.000 fr., Cour du moulin de Roconval 46.000 fr., Le Pont tournant et la Terrasse des Tuileries 58.000 fr.; A. de Saint-Aubin, 5nM; La Femme de PArtiste 90.000 fr., Promeneurs au Colisée 76.000 fr.; G. de Saint-Aubin, 3 n°»; Sergent-Marceau, La Rose mal défendue 33.500 fr.; Taunay, Le Bal de Sceaux 151.000 fr.; G. B. Tiepolo, L'Adoration des Bergers 65.000 fr.; A. Vestier, Portrait de femme jouant de la viole 37.000 fr.; M"» Vigée-Lebrun, Portrait de M™ Elisabeth, sceur de Louis XVI, 32.000 fr.; Vincent, NP"6 Bergeret 88.000 fr.; Watteau, 6 n°* dont Personnages de la comédie italienne 150.000 fr. et Gentilhomme et Dame debout, gravé dans le Recueil de figures ... 40.000 fr. — Produit 10.890.000 fr. H. 1949, 16- 17 mars, Paris (experts pour les dessins et tableaux C. et E. Catroux, F. Max-Kann). 200 N°» dont 44 pour les aquarelles, dessins et gouaches, 3 de tableaux anciens, les autres pour la riche série d'argenterie ancienne (35 n°"), les objets d'art et d'ameublement, les sculptures (Chinard, Clodion, Franceschi, Gois, Houdon) et quelques tapis d'orient etc. Quelques prix de la première section: LJBoUly, La Dame au bonnet, et L'homme au jabot de linon, pendants, 53.000 fr., Jeune homme en buste 29.000 fr., La Déclaration 20.000 fr.; Boucher, Le Retour des champs (de la vente ï, n° 22) 90.000 fr., Tête de femme (attribué) 35.000 fr.; Casanova^ Marche et Halte de troupes, 2 pendants 33^00 fr.; Drolling (attribués), Bustes d'adolescents, deux pendants 17.000 fr.; Duplessis-Bertaux (attribué), Scène révolutionnaire 20.000 fr.; Ecole francaise du XVDTe siècle, La Terrasse 100.000 fr. et La Halte au bord de la rivière 45.000 fr.; Guardi (attribué), Vue de Venise 45.000 fr. et Le Passeur (école), 35.000 fr.; J. B. Huet, Fais le beau 110.000 fr Les Echasses 50.000 fr.; Lavreince, Pauvre minet (gravé par Janinet) 115.000 fr., La Visite au sculpteur (école) 36.000 fr.; J. B. Maréchal, La Grotte 53.000 fr.; Moreau 1'aïné, Le Moulin a eau 90.000 fr., Le Village au bord de la route 30.000 fr., La Route et Le Pont de bois, 2 aquarelles 50.000 fr.; Nicolle, Oratoire de la Madone ... Rome, et Vue intérieure de St.-Pierre-le-Moutiers, deux pendants 45.000 fr.Ollivier, Feuille d'études (vente I, n° 186) 18.000 fr!' Ozanne, Les quatre saisons 50.000 fr.; Rowlandson! Le Départ du coach 42.000 fr.; J. van Strij Le Paturage 28.000 fr.; Tavernier de Jonquières, 2 vues des Prisons et de la Forteresse de Guise, et 2 des Aooayes ae M.-lNicnolas-au-Bois et de Nogent-sousCoucy, deux paires de pendants 40.000 fr. et 60 000 fr.; Trinquesse, L'Aveu difHcile 75.000 fr.; C. van Loo, (attribué) Madame Favart 20.000 fr.; J. Vernet (attribué), Vue d'Avignon 20.000 fr. _ Produit des dessins 1.560.000 fr. DL 1949, 23 - 24 mars, Paris (mêmes experts) „Succession de Mme Marius Paulme, deuxième vente" 253 N°» dont 41 de dessins et aquarelles anciens et modernes, 3 de tableaux, 49 pour une belle collection de dentelles, 22 d'argenterie ancienne et moderne les autres (n°* 116 a 253) pour métal argenté, céramique, objets de vitrine et variés, sculptures bronzes, sièges, meubles et étoffes. Dessins et aquarelles peu importants, beaucoup d'„attribués" et d'„école". Citons seulement comme noms prinapaux: A. G. de Bizemont-Prunelé; Chodowiecki La Dispute; J. B. Huet; Lanté (costumes, 2 n0»)J. A. Lemoine, La Veillée; Meissonier (3 n°*)- B L* Prévost; A Ter Himpel, Les Deux compères ' MUSÉE PAUL DUPUY, Toulouse. — Dessins et estampes. Secrtnrlr* nnnpnn. *—>.,.. _i —- —uwwut/ niaiquc, aoan- 1911" donnée pour la nouvelle, n° 705d reproduite avec le n° 705c auquel nous renvoyons pour Partiele. P. F. MARCOU (1860-1932), Inspecteur général des monuments historiques, Paris. — Dessins anciens. — Paul Frantz Marcou né et décédé a Paris, joignait, a la qualité indiquée 19 j i b ci-dessus, celle dTnspecteur général du noir Sf™^ des objets mobiliers, poste dont recto u tut le premier titulaire, en 1893. 11 forma lui-même sa collection qu'ii commenca trés jeune, vers 1880, d'ailleurs sans plan arrêté, achetant les dessins uniquement pour le plaiar qu ils lui procuraient, sans prédilection pour quelque école ou époque. Malgré ce choix indépendant, 1 ensemble se trouva comporter surtout des teuiües de 1 école italienne des XVH8 et XVJJI8 siècles. Comme Pièces principales, un Callot et un ~. i itjjuiu. «. son ueces ie gros de Ia collection tut partage entte ses deux filles: M°» Henry Dumas et MP* V. Tirouvelot (voir n° 19188). Quelques dessins furent alors réalisés, peut-être ne portaient-ils pas la marque. On lui doit: Album du Musée de sculpture comparée, publié sous sa direction et. en collaboration avec E. Molinier: Exposition retrospecttve de Tart francais des origines d 1800 (a 1 occasion de l'exposition de 1900). La marque doit se lire: un grand M, avec a 1'inteneur, a gauche un petit P, k droite un F, tous deux ornés. J. M. RYSBRACK, Londres (Complément a Partiele n° 1912). n Ik^^^ était 8111 du P*™0» Pwter Rysbrack (1655 - 1729) d Anvers, oü fl fut élève de Theodoor üalant et de Michael van der Voort. A Londres il tut eleve et parfois le collaborateur de James Gibbs De ses ceuvres citons les tombeaux de Newton et de Mathew Prior (voir notre n° 2052) dans la Westminster Abbey. Paul Sandby (n° 2112), qui suivit la vente de M. Rysbrack, a dessiné les têtes de plusieurs asststants. Ce sont des charges de BoydelL — ™LULU tn zujoj et autres per- sonnahtes. La gravure de ce dessüi, par H. Adland porte 1'inscnption „Characters sketched by P. Sandbv at Rysbracks Sale 1764"; on en trouve la reproduction dans J. Th. Smith, Nolle/eens and hts times Londres 1920, H, p. 52. Katherine A. Esdaile dans sa monograpMe sur Rysbrack, parue a Londres en 1932, a pubhé les lettres du maitre. En plus de la yente etudtée dans notre volume principal, citons les suivantes: 1766, 24 - 25 janvier, Londres (chez °Ü •SOn)' 148 «Mlptures par Rysbrack; 1767, 14 février (même direction), collection de Mich. Rysbrack, 55 tableaux anciens et, de luimême, 20 sculptures et 14 dessins; 1772, 6-9 avril (même dnection), vente composée, provenances M. Rysbrack et autres, 185 dessins et 20 aquarelles et miniatures. Et encore la vente ci-dessous„^NTEj H 1774, 7 - 9 février, Londres (chez Chnstte). 53 Dessins, 77 estampes, 88 recueils d'estampes, 8 miniatures et divers. 275 MR MS Marque non identifiée, relevée sur une estampe francaise du commencement du XIXe siècle. Marque non identifiée, probablement d'un collectionneur allemand d'estampes. Elle a été vue a sec, sur les montures. R. MENJAUD, Paris (Complément a Partiele n° 1915). La même marque avec addition, sous le monogramme, d'un petit ornement horizontal en forme de huit, se rencontre fréquemment (a sec, recto) sur des lithographies de 1'époque romantique. MUSÉE RODEN, Paris. — Dessins d'Auguste Rodin (1840 - 1917). ^ Le Musée Rodin, installé dans le ST. fameux Hötel Biron, conservé, (yTyi.rN/ outre des sculptures, une série de peintures, dessins, eaux-fortes et 1915 a une lithographié de Francois Au. lecto guste René Rodin, le sculpteur * célèbre. La collection personnelle du maitre (quelques antiquités, peintures et sculptures) a trouvé place dans le même musée. Consulter: G. Grappe, Catalogue du musée Rodin, Paris, 1927. Marque non identifiée, rencontrée plusieurs fois, notamment sur une des pièces de Descourtis d'après Wolff de la suite de 42 pl. Vues remarquables des montagnes de la Suisse, 1785. Parait être du milieu du XLK? siècle. Notre reproduction n'est peut-être pas absolument exacte. 1 9 1 5 a bis 1915b cachet a la cire Marque relevée sur un dessin de Poccetti que K.T. Parker, de 1'Ashmolean Museum d'Oxford, nous a signalé avoir appartenu en 1772 au „Rev' Sige Can° Suddecane Gabrielle Riccardi"; il est par suite probable qu'elle appartient a cet amateur. Voir une autre marque de ce nom au n°2138c du présent supplément. M. E. SADLER (1861 - 1943), Oxford. — Dessins et eaux-fortes. . /> Michael Ernest Sadler. qui avait r>/rfjj7 étudié a Oxford, fut professeur de 1'histoire et de l'administration de 1915° 1'Education k 1'Université de Manverso chester; il a écrit diverses études sur 1'éducation. Docteur honoraire de plusieurs universités. E avait réuni une collection de tableaux, dessins et eaux-fortes illustrant les relations et 1'influence réciproque de la peinture en Angleterre et en France de 1780 a 1928. Le sculpteur Louis Rey a fait son portrait. Son fils, Michael Sadler, dans son ouvrage Michael Ernst Sadler (Sir Michael Sadler), Londres, 1950, consacré un cha- pitre a 1'activité de son père, comme collectionneur VENTES: L 1920, 9 mars, Londres (chez Sotheby). 35 N°* estampes japonaises. II. 1928, 22 novembre, Londres (même direction). 19 N°* de dessins anciens et modernes. DI. 1928, 30 novembre, Londres (chez Christie). 37 N08 de tableaux modernes, un dessin de G. Michel et un dessin par M. de Vlaminck. IV. 1945, 25 mai, Londres (même direction). Vente après décès. 73 N0* de tableaux anciens et modernes (la plupart) ; 112 de dessins anciens et modernes et 12 de sculptures modernes. M. SAUTTER (né en 1910), éditeur, livres et estampes, Paris. — Sur les estampes qu'il public Bachelier és lettres, Marcel Sautier entra k la librairie parisienne Rombaldi en 1931, puis s'installa a son compte en 1941, 12 rue des Saints-Pères, oü U est encore. En dehors des livres, U édite principale- to1.g ment les graveurs suivants: M. As1 y 15 selin, Y. Brayer, Ch. Caillard, Ch. a sec. recto Camom( P g Clairin, E. Corneau, O. Friesz, A Gaudin, Ed. Goerg, R. Lotiron, A. Marquet, M. Mourlot et Kostia Terechkovitch. La marque figure en général dans la marge inférieure. M. SCH l BART, Munich (Complément è Partiele n° 1916). E s'agit en effet du docteur Martin Schubart (1840-1899). La marque a été apposée par sa veuve sur les estampes, a 1'occasion de la vente ci-dessous. VENTE: 1899, 26 - 27 octobre, Munich (chez Hugo Helbing). Objets d'art. Estampes anciennes, aquarelles, dessins, pastels et gouaches. & 1917' Marque non identifiée relevée sur un dessin ancien de 1'école hollandaise. M. SCHAPIRO (lre moitié du XXe siècle), industriel, Baltimore. — Estampes anciennes et modernes. Morris Schapiro, directeur de la Iron and Metal Company k Boston, a réuni une collection de tableaux. En 1930 environ, ü commenca a collectionner des estampes (Brockhurst, Whistier e.a.). VENTE: 1945, 16 janvier, NewYork (Parke-Bernet Galleries). Eaux- fortes et gravures fla plupart portant la marque). M. Bone, A. Briscoe, G. Brockhurst, D. Y. Cameron, Dürer (Adam et Eve), J. L. Forain, F. S. Haden, J. McBey, Rembrandt, Schongauer, A. v. Dijck, Whistier et Zorn. Marque non identifiée relevée sur une estampe italienne du XVIe siècle. En violet, verso. 276 MS MV M. S. ACHENBACH (né en 1878), San Francisco. — Estampes et dessins anciens et modernes. 1918 <""»<" 1918 Quinter rouge ou noir, verso ou recto Moore S. Achenbach, vice-président de la National Advertising Agency a San Francisco, né a Schuylkül Haven (Pennsylvania), suivit, de 1898 a 1899, les cours de dessin a 1'Académie des Beaux-Arts a Philadelphie sous la direction de Chase et Breckenridge et étudia a la Pennsylvania Academy of Fine Arts oü U eut 1'occasion de voir les estampes de Rembrandt conservées a la bibliothèque. C'est la qu'U prit le goüt des estampes qu'U commenca a collectionner peu après, s'intéressant a toutes les écoles et toutes les époques. JJ constitua ainsi un ensemble de 100.000 pièces environ, y compris des dessins. Cette collection, qui a pour but de donner un résumé de 1'histoire des estampes, vue aussi en relation avec les courants politiques et sociaux des différentes époques, n'est pas spécialisée, sauf quelques excepttens, les oeuvres des maitres préférés par le coUectionneur. Toutes les feuilles sont inventoriées et, de ph», inscrites sur des tableaux montrant chaque artiste en relation avec ses contemporains, selon un système personnel & Achenbach. En 1948 lui et sa femme créèrent la Achenbach Foundation for Graphic Arts (voir n° 3a) et donnèrent toute leur collection a la MunicipaUté de San Francisco. Fin 1950 elle fut déposée dans Ie musée dit „California Palace of the Legion of Honor". L'intention principale de ce don est d'instruire le public dans les arts graphiques par des expositions bien documentées organisées dans le musée même, mais aussi aüleurs. Sous la direction tres active d'Irene Lagorio la fondation a déja organisé des séries d'expositions et de conférences, en coUaboration avec la Bibliothèque PubUque de la viUe La marque 19189""61 est apposée sur toutes les feuiUes sauf ceUes du Japon et de la Chine, pour lesquelles le cachet 1918quimer fut employé. L'inscription, en chinois, caractérise la personnaUté de l'amateur. Nous renvoyons pour une autre marque, mise en usage par la Fondation, au n° 3a du présent supplément. H. SCHULTHESS - von MEISS, Zurich (Complément a l'article n° 1918"). Heinrich Schulthess - von Meiss ClSfj . isqsï séda une collection d'estampes du XV au XVIHe siècle, comptant des bonnes feuUles de Schongauer, Dürer, Rembrandt, et les petits maitres. Dans le titre de notre article au volume principal ü faut lire Schulthess au lieu de Schultess. La marque fut apposée par la „Eidgenössische Technische Hochschule" (Polyteclinikum) de Zurich a 1'occasion du don a cet institut. Marque non identifiée, qu'on suppose d'origine russe, relevée sur des dessins et des estampes. 1918° M™ J. TROUVELOT (née en 1907), Paris. — Dessins. (—*. Madame Jean Trouvelot, née Va[7f\] tentine Marcou, épouse de Jean Trouvelot, architecte en chef des Monu1 918 c ments Historiques, est 1'une des deux rouge ou de P. F. Marcou, l'amateur pour noir. recto qui nous renvoyons a notie n° 1911°. Au décès de son père, la collection fut partagee entre sa soeur et elle; c'est la source de 1 ensemble qu'elle possède encore actuellement. La marque est apposée en noir, ou en rouge en harmonie avec le dessin. EUe offre les initiales'des noms de jeune fille et de femme. „TOLEDO MUSEUM of ART" Toledo (Ohio, Etats-Unis). — Dessins et estampes. Le Musée d'art de Toledo (Ohio) (HiA) cpmprend une section spéciale de des\J_y sins et d'estampes, collection d'un caractère général, embrassant toutes 1918 les époques, oü Pon remarque un noir riche ensemble de dessins et estampes de montures Meryon achetés par un des anciens directeurs, Stevens. En général elle a été formee grace a 1'aide du Shoemaker Fund. Parmi les acquisitions récentes il faut noter un bel ensemble d'eaux-fortes de Rembrandt, des estampes de Dürer et des gravures tant sur cuivre que sur bois de maitres italiens et allemands. Aussi d'importantes estampes modernes. B n'y a pas de conservateur spécial pour le département des dessins et estampes. La marque, entrée en usage en 1921, fut d'abord apposée au verso des feuüles, puis, jugée un peu lourde, sur les montures. s Marque anonyme relevée sur un dessin de Corn. Dusart qui portalt aussi celle de la collection Lanna. On 1918e pourrait croire aussi lire les lettres violet M.N., sous lesquelles nous la répé- verso tons. MUSÉE NATIONAL de Ia VOITURE et dn TOURISME, Palais de Compiègne (Oise). — Estampes et dessins. Mêmes siège et conservateurs que ie Musee National de Compiègne 1918' (voir notre n° 479»). CoUection créée en noir 1927 par le Touring-Club de France, recto sous 1'ünpulsion de son vice-président Léon Auscher, et remise aux Musées Nationaux qui Pont installée dans une aile secondaire du chateau. Les collections component actuellement, avec les véhicules eux-mêmes (notice avec avant-propos de J. Robiquet et M. Terriër, 1950, 48 pi), les harnachements, les costumes et insignes de postülons, des reproductions réduites de chars antiques et moyens de transport aux coIomes et a I'étranger, etc., une importante documentation iconographique, actuellement en vbie de classement, surtout des représentations de véhicules de toutes les époques, en documents du temps. Une section spéciale est consacrée aux chemins de fer. La marque est apposée en bas de Ia pièce au milieu. 277 MV MZ IA.V Marque non identifiée, relevée sur des eau-fortes de Rembrandt. 1918e Marque non identifiée, relevée JVJ sur des estampes anciennes. 1 9 1 9 recto La marque n° 1921 de notre volume MW principal est celle du docteur Maxi19 21 milian WeUrier, avocat a Prague, qui a sec recto a reun* 1106 collection d'estampes con' cernant la topographie de la Bohème (surtout W. Hollar). M. WILSON, amateur anglais contemporain, Londres. — Dessins et estampes. Minto Wilson a réuni une collection d'estampes satiriques, des estampes en manière noire, des gravures de mode ainsi que des dessins des XVine et M 'vvr# XDCe siècles, pour la plupart de 1'école ' ' anglaise. Collectionné aussi des livres 1922* illustrés. B a presque abandonné 1'usage de sa marque, qui existe aussi sans le crest. Quelques estampes anglaises de sa collection (16 nos) passèrent dans une vente composée a Londres chez Christie, le 16 décembre 1926. M. WHITE Jr. (1856 - 1938), Baltimore. Estampes anciennes et modernes. MW JR 1926" violet Miles White Jr., qui peu après 1890 commenca a collectionner des estampes, réunit peu a peu un riche ensemble de feuilles de toutes les écoles. la plupart acquises avant la première guerre mondiale. La source de la fortune de M. White était Johns Hop- verso kins, qui légua un gros avoir & son neveu, le père de M. White Jr. Ce dernier a légué ses collections a sa femme (encore vivante) qui les a déposées, a titre de prêt, au musée de Baltimore. Mais elles sont destinées a la Johns Hopkins University, dont M. Francis White, fils du défunt, est Trustee. . Ces initiales, qu'on peut lire MZ. M.c. ou H.Z., ont été relevées sur une estampe italienne du XVIIF siècle. 19 2 7 * L'interpretation en est inconnue. A la plume, verso. 278 N L NOMS ET INSCRIPTIONS NADAR, Paris (Complément a Partiele n° 1928). Sur Nadar, voir encore rarticle paru dans la revue Emporium, LXXXI (avril 1935), pp. 232-239 et le livre charmant de Francois Boucher, Au temps de Baudelaire, Guys et Nadar, Paris 1945, illustré de nombreuses photographies dues a Nadar. E avait réuni une trés nombreuse collection de feuilles documentaires sur 1'aérostation, plus de 5000 nos, acquise en 1897 par le Musée Carnavalet (voir n° 432c). v La marque n° 1928 est en rouge, recto (volume principal). coii. nadar La marque ci-contre a été apAcq-io.6ii posée par la Bibliothèque Natio- 1 Q1 o nate ^voir au n° 2AS^ ^ les 39.000 1 y z" portraits photographiques du fonds nou- Nadar, acquis en 1950. MUSÉE des BEAUX-ARTS, Nancy. — Dessins et estampes. 1929° 1929c vert, verso vert. verso Comme beaucoup des musées provinciaux, celui de Nancy doit son premier fonds aux oeuvres d'art provenant des saisies révolutionnaires, biens de 1'Eglise et des émigrés, auxqueUes s'ajoutèrent par la suite dons, legs, achats, ou dépots de 1'État. Logé d'abord a la chapelle des Visitandines il recut en 1801 les grandes peintures ayant décoré la salie du congrès au chateau de Lunéville: Boucher, Vanloo Lemoyne, De Troy, Vouet, Casanova. En 1814 transfert a 1'École de Médecine, puis en 1829 a 1'Hötel de Ville, enfin en 1936 dans un des pavillons de la place Stanislas derrière lequel fut construit un batiment a installation moderne. Ses collections comportent surtout des peintures des diverses écoles. Dans la section graphique citons principalement, en dehors des feuilles d'intérêt purement local, dans les dessins: 2 Falconet, legs B0»*6 Jankowitz de Jeszenisce 1836; 1 Bon Gros, don comte Molitor 1865; 1 J. Callot, don Jacques 1882; série importante d'environ 800 croquis de J. J. Grandville (voir notre n° 1478") donnée par son fils en 1894; 1 Ingres, don Roger-Marx vers 1900; 1 J. E. P. ' Peyron, achat 1901. Et encore: 1 Fr. Boucher, 2 Chardin (attribués), 1 Corrège, 1 Guerchin, 1 J. B. Isabey, 1 Ph. Lippi, 1 Pinturicchio. Dans les estampes, te bel oeuvre de J. Callot réuni par Lieure (voir n 1681°), acquis en 1940. Mentionnons la section d'Art d'Extrême-Orient (coll. Gu-tier-Bresson) et te Musée d'Art Décoratif 1900. Catalogues parus en: 1883 (498 n°» dont 14 de dessins), 1897 (674 nos dont 32 de dessins), 1909 (780 + 138 nM dont 48 de dessins). La première marque a été apposée sur un certain nombre de feuilles, notamment sur les Callot. La seconde 1'est actuellement, ou le sera, sur les pièces non encore estampillêes. BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE de Ia VILLE de NANCY. — Estampes et dessins. jsSjmfrs. Cette bibliothèque, publique dès ot *A sa naissance, fut fondée en 1750 par VtjjMÏc-»^ Stanislas, ancien roi de Pologne, i o ■» o i alors Quc te Lorraine et de Bar. V Premier siège, la Galerie des Cerfs noir, recto de 1'ancien palais ducal, puis en 1763 1'Hötel de Ville, et en 1788 un hötel construit dès 1770 par Nancy en prévision du transfert dans cette ville de 1'Université de Pont-aMousson. A la Révolution, 1'institut s'enrichit des bibliothèques de 36 diverses maisons religieuses et de 112 émigrés. Des restitutions et la création de six bibliothèques (établissements d'instruction ou administrations) réduisirent ce fonds, comportant d'ailleurs presque seulement des livres. Dons et legs principaux depuis: 1862, Boulay de la Meurthe; 1870, Schmit; vers 1895, Mehl; vers 1900 Emile Gebhart et Cabasse; 1921, familie Renault (comprenant une réunion trés importante de gravures 279 N — NOMS ET INSCRIPTIONS d'artistes lorrains, dont Callot, et 337 cuivres de ce dernier); 1923, familie A. Collignon. Actuellement la bibliothèque conservé, en dehors des estampes et dessins, un peu plus de 180.000 imprimés (nombreuses reliures aux armes), de 2500 manuscrits et quelques ceuvres d'art. Dans les dessins, une collection de feuilles par le Nancéien J. J. Grandville (voir n° 1478') donnée ily a une cinquantaine d'années par son légataire universel Boidin. Dans les estampes surtout des maitres lorrains, en premier lieu Callot, dont un oeuvre est déposé au Musée Lorrain (Société Archéologique); cette collection est estampUlée du cachet de la bibliothèque. A citer encore une suite de 48 cartons documentaires classes alphabétiquement en 3 séries: localités, personnages lorrains, personnages non lorrains. „MUSEO NAZIONALE di SAN MARTINO", Naples. — Dessins et estampes. Voir Partiele sous le nom Martino, violet, recto n° 1799". C. NANTEUIL, Paris (Complément k Partiele n° 1930). Au volume principal 4e ligne a. partir du bas lire Dijon au lieu de Lyon. Th. NAST (1840 - 1902), dessinateur humoriste américain. GIFT OF THOMAS NAST. Jr. Thomas Nast, né en Allemagne, MABEL NAST CRAWFORD vint en Amérique CYRIL NAST, 1933 en 1846 et colla- bora au Harper's Weekly de 1859 a 1886. Fut nommé en 1902 consul a Guayaquil (Ecuador) oü il mourut. La marque reproduite ci-dessus a été apposée par le Metropolitan Museum de New-York (voir au n° 1943, volume principal et présent supplément) sur les „cartoons" et livres illustrés par Nast, donnés par ses enfants. „NATIONAL - GALERIE" (Musée d'art moderne), Berlin. — Dessins. 19 3 2", brun, verso 1932* 1932' centaines d'estampes. Deux ans plus tard, cette section prit d'emblée une importance exceptionnelle par le don, par Lessing J. Rosenwald (voir none n° 1760°), de sa collection d'estampes et de dessins. Cet amateur a régulièrement développé la collection depuis, et vers la fin de 1953 le Cabinet possédait plus de 21.000 pièces. D'autres dons ont enrichi ce noyau et sont compris dans le total cité. Parmi ceux-ci il convient de citer en premier lieu le don Widener, remarquable pour ses superbes estampes en couleurs du XVTIF siècle, un petit groupe de dessins de Rembrandt, une belle série de livres francais du XVTJP, ainsi que des dessins de la même école et de la même époque, la plupart pour 1'üTustration. Comme autres dons importants citons ceux de MUe Elizabeth Achelis, en 1942: estampes de Muirhead Bone, Seymour Haden et autres (voir none n° 824*0; R- Horace Gaüatin en 1949: ensemble restreint mais choisi de Dürer, Rembrandt et Meryon; de George Mathew Adams: vaste collection des oeuvres de Legros, estampes et dessins (voir notre n° 59 et suppl.); de la collection de M°* Addie Burr Clark: estampes francaises et américaines des XTXe et XXe siècles (voir notre n°80a); de Adèle Simpson: sept aquarelles de Rodin et quelques estampes; et de Myron C. Hofer: groupe de dessins de Lancret, Daumier, et autres. Les initiales qui figurent sous la marque reproduite ci-contre, indiquent la collection Rosenwald; elles ne figurent pas sous la marque ronde, quand celle-ci est apposée sur les pièces d'autres dons. „NATIONAL GALLERY of CANADA", Ottawa. — Dessins et estampes. Autres marqués de cet institut pour lequel nous renvoyons au n° 1640 du volume principal et du présent supplément. „NATIONAL GALLERY of ART", Washington D.C. — Dessins et estampes. La section des arts graphiques de ce musée fut créée dès 1'ouverture de celui-ci en 1941. A cette époque quelques généreux bienfaiteurs, avec a leur tête l'amateur Russell Allen, de Boston, firent don au musée de plusieurs 1932d noir, verso. OF 1932e rouge, verso 1932f brun, verso La National Gallery of Canada fut fondée en 1880 par le Marquess of Lorne, Gouverneur Général du Canada. Elle fut augmentée par la suite, grace a une subvention annuelle du gouvernement et par des donations et des legs. La section des estampes fut créée en 1921. H. P. Rossiter (plus tard conservateur des estampes au musée de Boston) fut le premier conservateur. La collection se compose de dessins, dont Raphaël, Claude, les maitres hollandais du XVIF siècle, Piranesi, Guardi, Watteau, Goya, Ingres, Renoir et les maitres anglais des XVIIF et XTXe siècles; puis des estampes de toutes les écoles du XV° au XXe siècle: Pollaiuolo, Mantegna, Schongauer, Dürer, Lucas de Leyde, Rembrandt, Goya, Turner („Liber Smdiorum" et la „Southern Coast"), lTconographie de van Dijck en pres de 300 épreuves dans les premiers et meilleurs états. Enfin des dessins et estampes d'artistes canadiens. Notons encore le don de George H. Wood 280 N NOMS ET INSQUPTIONS a Burgley (Yorkshire), gravures sur bois de Th. Be wiek. La marque n° 1932e, en usage vers 1914, puis abandonnée, ne figure que sur quelques pièces. Voir une autre marque, actuellement abandonnée, au n° 1969e. „NATIONAL GALLERY of VICTORIA", Melbourne (Australië). — Dessins et estampes. 1 9 3 2e, noü-, recto La National Gallery of Victoria comprend une section spéciale pour les estampes de toutes techniques et les dessins, pour laquelle les principales acquisitions furent faites depuis 1891. Citons noNational Gallery tamment les achats proof Victoria. venant des sources sui- 19 3 2*, rouge, verso 7^Amf*!^-B*i den (1891), Sir Lionel Lindsay (1933, achat réa- lisé a 1'aide du Felton Bequest), R. C. Sticht (1856 - 1922) et quelques dessins provenant de la vente H. Oppenheimer en 1936. Un catalogue imprimé des collections est en préparation. Miss Ursula Hoff est le conservateur de la section. La première marque, maintenant abandonnée, était souvent apposée au recto des feuilles. La deuxième, actuellement en usage, est apposée au verso, en bas a droite. „NATIONALMUSEUM", Stockholm (Complément a 1'article n° 1934). La marque 1935 se rencontre aussi avec la mention DUBLETT, en bas. Voir pour la vente de doublés 1'article n° 1980 au présent supplément. „SMITHSONIAN INSTITUTION" (United-States National Museum), Washington. — Dessins et estampes. 1939-1940 La section des arts graphi- ..... ques de la Smithsonian In¬ tl. 5. National Museum stinition fut fondée en 1887. Division of Graphic Arts Ses collections se composent d'estampes, de dessins, Ho... de peintures et de photo- graphies ainsi que d'appa19 3 5» reils employés dans les arts noir. bleu ou rouge graphiques. L'Institut, dans verso son but didactique, montre souvent ses trésors dans des expositions. R. P. Tolman était jusqu'a 1946 conservateur de la section des arts graphiques; Jacob Kainen lui succéda. Les deux années qu'on lit dans la marque désignent 1'année fiscale (aux Etats-Unis du lr juillet au 30 juin suivant) et 1'année d'acquisition. Par suite cette partie de la marque change forcément chaque année. Le n° d'inventaire est ajouté au crayon. NAU (XVIII6 siècle), France (Complément a 1'article n° 1936). VENTE: II. 1790, 19 - 20 avril, Paris (experts Basan et Delalande). Vente remise (première date: 7 avril 1790). Importante vente de 340 n°" d'estampes pour la plupart du XVIII6 siècle, provenant du Cabinet de feu M. Nau. Un exemplaire du catalogue de cette vente, maintenant fort rare, se trouve dans le Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie a La Haye. 1 9 3 9 a, a Ia plume, verso Cette inscription, rencontrée sur un dessin de Gamelin, semble éne une annotation d'un amateur mentionnant ainsi la provenance T. C. Bruun-Neergard, le collectionneur danois, et pas la signature de Neergard lui-même, l'auteur de De 1'État actuel des Arts d Genève, Journal du dernier voyage du Cen Dolomieu dans les Alpes, et Sur la sit nation des BeauxArts en France, ou lettres d'un Danois d son anti, Paris 1802. „W. R. NELSON GALLERY of ART", Kansas City (Missouri). — Estampes et dessins. La W. R. Nelson Gallery, ainsi dénommée en hommage de William Rockhill Nelson, qui avait légué en 1915 le capital pour fonder cette institution, fut ouverte au public en 1933. L'année précédente, dans le but d ïllustrer sommairement 1'histoire des arts graphiques, on avait commencé a acquérir un peu partout des estampes et des dessins. Des mille deux cents estampes que le musée possède actuellement nous citons: La Cène par le Maitre de Zwolle; de 1'école italienne plusieurs tarocchi, nielli et surtout une épreuve magnifique de Mantegna, Combat de dieux marins, B. 17, avec marges, et de Pollaiuolo, Le Combat des dix hommes nus. École allemande: M. Schongauer, Le Christ portant la croix; Dürer, Adam et Eve (provenant des collections Scholl et Schweitzer), la Grande Fortune et Erasmus. École francaise: J. Duvet, Martyre de St. Jean. École hollandaise: Rembrandt La pièce aux cent florins (provenant de 1'Ermitage), Ephralm Bonus (épreuve splendide, doublé de Berlin, avec marges). Signalons comme dons: par Mm Childe Hassam, femme de l'artiste, trente feuilles, et par Frances M. Logan, trois cents estampes du commencement du XXe siècle, de différentes écoles, exécutées dans tous les procédés techniques. De la section de dessins nous citons: le Pérugin, Baptême du Christ; Watteau, Deux dames assises; Claude Lorrain, Vue sur le Tibre; Ingres, Etudes pour le martyre de St. Symphorien; Géricault, Homme nu avec cheval. Paul Gardner est le directeur actuel. La marque. reproduite remplace une première qui ne comportait qu'un ovale au lieu des deux du cachet actuel. Celui-ci n'est apposé que lorsqu'iï y a certitude que Pencre ne s'infiltrera pas dans le papier au point d'endommager Ie recto. 281 N — NOMS ET INSCRIPTIONS J. B. NEMOZ (1834- 1898), peintre, Paris. — Sur ses propres ceuvres. 19 4 0", vert. recto Jean Baptiste Augustin Némoz, né a Thodure (Isère), décédé a Paris, fut d'abord élève k 1'École des Beaux-Arts de Lyon, puis a celle de Paris a partir de 1857, sous Picot et Cabanel, jusqu'en 1863. Exposa au Salon de 1864 a 1898. Paysages, portraits, histoire, mythologie, sujets religieux et de genre, mais surtout peintre de figures et de nus, jusque dans ses paysages. Dessin rigoureux et solide. VENTE: 1899, 28 mars, Paris (expert H. Haro). Atelier. Notice par H. Bernard. Tableaux, esquisses et études. 59 N0*, tous pour des peintures, sauf le dernier ainsi rédigé „Sous ce n° seront vendus les etudes, esquisses et dessins non catalogues". E. W. NETTER (né en 1892), industriel, Francfort s/1 M. — Estampes. Emile Wolfgang Netter, surtout y / Thomas Desfriches (1715 - X-L.„..^.-''' 1800), a qui succéda, pour la surveillance, l'artiste et amateur 1999° comte A. G. P. de Bizemont noir. recto Prunelé (voir n° 128 du volume principal). Premier directeur et professeur le peintre d'histoire Jean Bordin (1732 1800). A travers les événements et les changements de locaux elle est devenue l'„École Régionale des BeauxArts d'Orléans". Des dessins d'architecture provenant de 1'École entrèrent en 1917 au Musée de la ville (voir n° 1999c). MUSÉE des BEAUX - ARTS d'ORLÉANS, Cabinets des Estampes et des Dessins. Le Musée, inauguré le 4 novembre 1825, avec comme premier directeur, et donateur, le comte AndréGaspard-Parfait de Bizemont Prunelé (voir n° 128 au volume principal) est installé dans 1'ancien Hötel de Ville d'Orléans (voir E. Jarry, T. XVin du Bulletin de la Société Archéologique et Historique de 1'Orléanais, 1919). Les dessins et les estampes y forment actuellement deux sections distinctes, depuis 1897; nous les étudions ici ensemble. Tout premier fonds, le legs, au chapitre de Sainte-Croix, par le marchand horloger Francois Morel, mort a Orléans en 1713, „des estampes et autres livres [la plupart portent le paraphe manuscrit de ce chapitre, un grand rond dont la bouclé se termine a 1'intérieur en une croix], médailles, pièces antiques et curieuses", versés a la Révolution en 1793 au dépöt littéraire qui était dans 1'ancienne église des Bénédictins de Bonne Nouvelle, entrés en 1808 a la bibliothèque d'Orléans, puis en 1856 au Musée. L'inventaire accusait alors 4854 pièces, détachées ou en recueils. Principales entrées par la suite: 1860, achats marquants aux importantes ventes de la collection Leber (Jean Michel Constant Leber, Orléans 1780 - Orléans 1859) étudiées par Ph. Burty, Gazette des Beaux-Arts, V p. 188, VH p. 179, VHI p. 241; 1867, achat aux neveux et héritiers de ce Leber de 451 estampes des écoles allemande, hollandaise et francaise, 681 francs; 1871, 2 volumes in-fol. de lithographies dessinées par son frère et donnés par MUe Pensée; 1877 - 78, dons Gatineau, libraire; 1878, important legs Payen (oeuvres d'art, tableaux, dessins XVIIF et XIXe siècles, gravures encadrées); 1879, don Henri Le Prieur, baron de Blamvilliers (gravures et dessins); 1880, par le même (oeuvre gravé du comte A.G.P. de Bizemont en 240pièces); 1888 (et non 1887), legs de Madame 1'amirale comtesse de Candé, petite-fille du premier conservateur, de Bizemont, (nombreuses estampes de toutes sortes, oeuvre de son grand-père 288 O — NOMS ET mSCWPTIONS en 139 planches); 1890-1892, legs commun de Mme Léon Cogniet et M11* Thévenin (voir n° 451°); 1895, testament Delzons (2 pastels de Perronneau, 5 de Valade, 2 dessins dTngres, plusieurs tableaux); 1902, legs universel de 1'abbé Desnoyers (voir n° 737a); 1907, don Paul Fourché, suivi de son legs de 1922 (voir n° 1039, présent supplément); 1909, legs Paul Guillon (objets d'art, tableaux, dessins notamment par Desfriches, Leprince, Jongkind, estampes, livres d'art); 1917, entrée de dessins d'architecture ayant appartenu autrefois k 1'Ecole de Dessin d'Orléans (voir n° 1999°). En 1919 A. Pommier, deuxième conservateur spécial du Cabinet des Estampes (depuis 1905, succédant a Rabourdin-Grivot), y signalait déja (la Collection d'estampes du Musée de Peinture d'Orléans, extrait du T. XXXV des Mémoires de la Société Archéologique et Historique de 1'Orléanais) 33.948 pièces de 3206 graveurs différents et, en 1922, P. Vitry, Le Musée d'Orléans (collections publiques de France, Memoranda) Paris, signalait „plusieurs centaines de dessins exposés sans compter ceux conservés en cartons". Actuellement, en tout, environ 5000 dessins. On en trouve 237 décrits, avec 581 tableaux, dans le catalogue du Musée de 1876, par Eudoxe Marcille. Catalogues précédents: 1826, 224 tableaux, 50 dessins; 1843, 281 tableaux, 65 dessins; 1851, 319 tableaux, 113 dessins; 1853, 510 tableaux et 143 dessins. Un catalogue général des dessins est actuellement en préparation sous la direction du Conservateur M"* Jacqueline Pruvost; déja paru, Orléans 1953, le premier fascicule, par Mlle Monique Lavallée, consacré aux dessins francais des XVF et XVIF siècles, 199 numéros. Le batiment et les collections du musée n'ont pratiquement pas souffert pendant la guerre 1939 - 45, en dehors de son annexe, le vieil hötel 4 rue de la Hallebarde, dont nous avons signalé la destruction compléte, contenant et contenu, dans notre article P. Fourché, n° 1039 du présent supplément. La marque figure parfois sur les feuilles mêmes, parfois sur les montures. GALERIE LITHOGRAPHIÉE de S.A.R. le Duc D'ORLÉANS, publication, Paris. Suite (non décrite par Vicaire) de lithographies dont chacune, tirée sur chine fixé, porte, avec le timbre sec reproduit ci-contre, les noms d'artistes, de 1'imprimeur Motte, et le titre du tableau interprété. Ces tableaux appartenaient a la collection du duc d'Orléans, plus tard le „Roi des Francais" Louis-Philippe (pour qui nous renvoyons a nos n08 1755- 56), alors conservée au Palais-Royal. La suite parut, sans date, par tascicules, sous le trere „Galerie ... (comme ci-dessus, puis) Dédiée a S. A. R. Madame la Duchesse d'Orléans, publiée par J. Vatout et J. P. Quenot, Paris. Au bureau de la Galerie lithographique de S. A. R. M". le Duc d'Orléans, rue du Battoir St André des Arts n° 26" pour le tome I, et „chez Motte, rue des Marais n° 13, Faubourg, St Germain", pour le tome JJ. Elle comporte 50 livraisons, en 2 volumes, le V comprenant les livraisons 1 - 25 (la première de 4 pl., les 24 autres de 3 pl.), le second les livraisons 26-50 (les 26e et 50* chacune de 2 pl., les 23 autres de 3 pl.), en tout 153 pl. commentées chacune abondamment par un texte, en pro se ou en vers, soit écrit spécialement, soit extrait d'auteurs célèbres et ayant rapport aux sujets représentés. Principaux littérateurs: Corneille, C. Delavigne, J. Delille, A. Dumas, P. Lebrun, Longus, A. de Montesquiou, Saint-Valry, Shakespeare, A. Soumet, MM de Staël, J. Vatout, M1"6 M. Waldor. Les peintres traduits sont presque uniquement des contemporains, ayant depuis plus ou moins conservé leur vogue d'alors; citons: Alaux, Bidault, Blondel, Boüly, Bonington,Bouchot,Bouton,Couder, Decaisne, Duclos, Franquelin, baron Gérard, Genod, Géricault, Granet, Gros, Gudin, E. Isabey, Lemasle, L. Leprince, MUe Lescot, Michallon, Monthelier, Monvoisin, L. Pallière, Picot, A de Pujol, Regnier, Renoux, Roger, Ronmy, Roqueplan, Scheffer, Senave, Steuben, Swebach, Vallin, H. Vernet, puis Ph. de Champaigne. Principaux lithographes: Adam, Arnout, Asselineau, Atalin, Baratier, Bellay, Chrétien, Collin, Courtin, Deroy, Dupressoir, Gelée, Grenier, Grévedon, Jourdy, Lefort, MarinLavigne, Maurin, Mauzaisse, Renoux, Richebois, Sabatier, Villeneuve, Volmar, Weber, Zwingen Riche publication; évocatrice „Liste des souscripteurs" & la fin du tome II. H. A. PÉRTN (1798 - 1875), peintre, Paris. — Sur des dessins de V. Orsel. La marque ci-contre, dans laquelle fv) le nom V. Orsel saute le premier aux or| yeux, n'appartient pourtant pas k ce *V F peintre: André Jacques Victor Orsel (Oullms, pres Lyon 1795 - Paris 1850); elle a été apposée par Henri Alphonse oieu Fénn, destgne dans la marque par les recto initiales A.P. Né a Paris, fils de Lié Louis Périn, peintre portraitiste rémois (1753 - 1817), il fut élève de Guérin, entra a 1'École des Beaux-Arts en 1817, puis étudia les arts k Rome pendant 9 ans. Y fit la connaissance d'Orsel dont il devint plus tard le collaborateur pour la décoration de 1'église de Notre-Dame-de-Lorette a Paris. Salons entte 1827 et 1859. Légion d'Honneur en 1854, et Ordre de Léopold. Ayant hérité des dessins d'Orsel 11 les marqua du timbre reproduit Ces feuilles passèrent dans une vente a Lyon, 1893, 17 avril et jours suivants (expert G. Crozet), vente qui comprenait aussi des ceuvres du peintre Iyonnais Louis Jannot (n°* 1 a 676"* du catalogue). Pour les oeuvres d'Orsel (n08 677 a 803 et dernier) le catalogue dit „Cette série ... a été léguée par lui [Orsel] a son ami Alph. Périn ... elles [les oeuvres] portent presque toutes le cachet de Ia vente". Le catalogue prend ainsi a tort le timbre apposé par Périn pour un cachet Orsel qui parait bien ne pas exister. Une vente „Collection V. Orsel" a bien eu lieu a Lyon, 1888, 13-23 mars (expert aussi Crozet) mais le catalogue ne parle pas d'une marque, ce n'est pas une vente d'atelier, et elle est de 38 ans après la mort de l'artiste. Voici le contenu des 672 n°*. Presque tous pour les objets d'art et de curiosité: ameublement, armes, objets d'art d'Orient et de la Renaissance, faïences, porcelaines, médailles, bronzes. Tableaux, 19 n°* dont 12 d'ceuvres de V. Orsel. Dessins et aquarelles, 21 n°* dont: V. Denon, Guérin (le maitre de V. Orsel), L. David, 1'Effroi „magnifique dessin ayant appartenu a Victor Orsel" et 6 n°* pour V. Orsel. Gravures (en général sans importance, 21 n°* de J. J. de Boissieu) et photos, ensemble 100 n°*. Livres sur les beaux-arts 36 n°*. 1999' 289 19 O — NOMS ET INSCRIPTIONS A. ORTELIUS (1527-1598), géographe, cartographe, éditeur, Anvers. — Estampes. 2 0 0 0 ", plume Signature d'Abraham Ortelius pour qui nous renvoyons au n° 2990' du présent volume. DR.H.W.OSDEN 2000b, bleu. verso - Marque relevée sur un dessin hollandais du XVTJP siècle. On ne possède pas de renseignements sur le collectionneur. OSTERVALD, amateur allemand du XIX6 siècle. Marque relevée sur une g fl bonne épreuve des Trois C/jvt tAAJCAA/Cr\ ar bres de Rembrandt et * -> sur un dessin de J. G. Wille, 2000° plume. verso daté 1806. On connait trois ventes d'un amateur colonais Guillaume Ostervald, des 27 - 29 mai, 31 mai1 juin 1872 a Cologne chez Heberle (tableaux, dessins et estampes) et du 21 février 1889, même direction (dessins et estampes), mais nous n'avons pu établir s'il s'agit du même collectionneur. P. J. OIJVRIÉ (1806-1879), peintre et lithographe, Paris. — Sur ses propres ouvrages. Pierre Justin Ouvrié, né a Paris, fut élève d'Abel de PujoL de Chatillon et du baron Taylor. JJ exposa au Salon, de 1831 a 1873, des paysages et sur¬ tout des vues de villes, trés estimés dans son temps. Mourut dans un hospice a Rouen. VENTES: I. 1859, 18 -19 février, Paris (expert F. Petit). Atelier. 149 N°* dont, par J. Ouvrié même, tableaux et études peintes 66+1 n°", aquarelles 44 n" (3 a 118 fr.), et par divers artistes, tous des contemporains d'Ouvrié, tableaux 21 n°* et dessins 16 n°* (3 a 45 fr.). Deux n08 de gravures, lithographies et objets divers. II. 1874, 21 décembre, Paris (expert J. Féral). Atelier. 42 N°' de tableaux et 8 de dessins de l'artiste, 11 n08 de tableaux et 9 de dessins par divers. „UNrVERSrrY GALLERIES" (Department of Fine Art in the Ashmolean Museum), Oxford (Complément a Partiele n° 2003). Les collections de 1'Ashmolean Museum se sont accrues considérablement depuis 1921, année de parution de notre volume principal. En plus de nombreuses acquisitions, principalement de dessins des XVT5 et XVH9 siècles, nous notons: 1924, transfert, de la Bodleian Library, de la vaste collection de portraits gravés du Rev. F. W. Hope (notre n° 1266b); 1934, legs de la collection Pierrepont Barnard (aquarelles anglaises: Girtin, Cozens etc.); 1950, legs de la collection Charles Emanuel (dessins de W. v. d. Velde, Ch. Keene e.a.; voir notre n° 565") et transfert, de la Bodleian Library, de la collection de A. H. et C. Sutherland (portraits gravés et estampes topographiques illustrant les ceuvres historiques de Clarendon et Burnet); 1951, legs de la collection de P. M. Turner (e.a. dessins de J. F. Millet); 1952, don de MP"* Lucien Pissarro d'une vaste collection de dessins et estampes de Camille et Lucien Pissarro et autres membres de la familie; 1954, legs de M110 Dr. Grete Ring (dessins du XTX° siècle, e.a. de 1'école romantique allemande). — Importantes publications: Campbell Dodgson, Woodcuts of the 15** century in the Ashmolean Museum, Oxford, publié a Oxford 1929; K. T. Parker, Catalogue of the collection of drawings in the Ashmolean Museum, I, Netherlandish, German, French and Spanish Schools, Oxford, 1938 (deux mille dessins décrits et introduction sur 1'historique de la collection), H, Italian Schools, Oxford, 1956. Conservateur, depuis 1934, K. T. Parker, 1'excellent connaisseur en dessins anciens. "RUSKIN DRAWTNG SCHOOL", Oxford. — Dessins et estampes. Cette école de dessin fut fondée par John Ruskin en 1861. La même année le fondateur lui fit don d'une grande collection de dessins, aquarelles (parmi lesquelles de belles feuilles de Turner) et estampes classées de facon a initier les étudiants a 1'idéal de Ruskin. Cette méthode est maintenant abandonnée et la plupart des feuilles sont trans¬ férées au Cabinet d'Estampes de 1'Ashmolean Museum. Voir Partiele de A. D. Rutherston „The Ruskin Drawing School collection in the Ashmolean Museum" dans Artwork, VH, 1931, pp. 36-44. L'Ecole prospère toujours sous le „Ruskin Master". D. OYENS (1842 - 1902), peintre, Bruxelles. — Sur ses propres ouvrages. .ATELIER 2 0 03b, recto David Oyens, né a Amsterdam, fut élève de J. H. Veldhuizen et de Portaels a Bruxelles. B se fixa d'abord, avec son frère jumeau Pierre, peintre comme lui, a Amsterdam, puis, en 1866 a Bruxelles. D'un pinceau habile, a la manière impressionniste, il peignit surtout des intérieurs d'ateliers, aussi des scènes de genre, portraits et natures mortes. En 1881 il fit son propre portrait Voir 1'étude de Jacobsen, „De Gebroeders Oyens", dans: Onze Kunst, XIII (1908), pp. 88 - 102. La marque fut apposée après la mort du peintre a 1'occasion d'une exposition commémorative, organisée a Bruxelles. VENTE: 1917, 15 mai, Amsterdam (chez Frederik Muller & C**). L'ateher du peintre, 51 n°* de tableaux, aquarelles et dessins; de plus quelques oeuvres d'autres maitres. 2003" vert-bleuatre, ' 290 H. INITIALES R. WOODS BLISS (né eri 1875), diplomate, Dumbarton Oaks (prés de Washington). — Estampes. Robert Woods Bliss, qui avait fait /t\ ses études a la Harvard University, fit une brillante carrière diplornatique. 2 0 0 4 * Consul a Venise en 1903, de 1912 nojr 1920 secrétaire, puis conseiller a 1'ambassade américaine a Paris, il participa a de nombreuses conférences internationales. Après trente ans de vie diplornatique il se re t i ra de sa propre volonté. En 1908 il avait épousé Mildred Barner, comme lui éprise d'histoire de 1'art, celle de 1'empire romain des derniers siècles et de la civilisation chrétienne de la même époque, ainsi que de 1'art byzantin. Ensemble ils formèrent, dans ce domaine, une nombreuse bibliothèque documentaire et une riche collection d'objets d'art: joaillerie, ivoires, sculptures, étoffes, etc. En 1940 ils firent don de leur collection importante, ainsi que de leurs livres et de leur bibliothèque documentaire a 1'Université de Harvard, a la conditiOn que le Fogg Museum of Art soit chargé de 1'administration de cet ensemble magnifique, universellement connu sous Ie nom de Ia collection de Dumbarton Oaks. II faut citer encore la section restreinte mais bien choisie d'art précolombien, autre prédilection des amateurs, qui se nouve encore chez eux. La collection d'estampes, qui ne fit jamais partie du don, a été dispersée il y a quelques années. Voir: „Dumbarton Oaks' first decade" in The Art News, novembre 1950, p. 13. La marque offre les lettres grecques D O (Dumbarton Oaks). Marque non identifiée pour laquelle Jh nous renvoyons a notre n° 2822". t) Nous la répétons ici a cause de Ia noir lettre O sur laquelle 1'oiseau est posé. * OB si Marque non identifiée relevée sur un dessin d'Ensor. Marque non identifiée, relevée sur des estampes an¬ ciennes. 2 0 0 5", bleu. verso HOSCHEDÉ, Paris (Rectification a Partiele n° 2006). La vente mentionnée au haut de la deuxième colonne, 4e ligne, eut lieu en 1875 et non en 1895. „OESTERREICHISCHE GALERIE", Vienne. — Aquarelles et pastels. §Cet institut, fondé en 1903, est un musée de 1'Etat. II comprend bois sections, & savoir: le musée de 1'art autrichien médiévaL installé dans 2 0 0 7" 1'orangerie du batiment dit „unteres noir, verso Belvedère", le musée d'art autrichien de 1'époque baroque, dans le même batiment et enfin la galerie de 1'art autrichien des XIX* et XX* siècles, depuis 1922 dans le beau palais du prince Eugène de Savoie dit „oberes Belvedère". Directeur actuel le docteur F. Novotny. Pour plus de détails voir la publication de F. M. Haberditzl et Bruno Grimschitz, Galerie des neunzehnten Jahrhunderts im oberen Belvedère, Vienne 1937, des mêmes auteurs Handzeichnungen und Aquarelle der Oesterreichischen Galerie, Vienne 1922, puis H. Schwarz, Künstlerdokumente zu den Werken der Galerie des 19. Jahrhunderts, Vienne 1928. Le cachet est apposé sur les aquarelles et les pastels des maitres autrichiens des XIXe et XXe siècles. B est composé de 1'écusson de 1'état fédératif autrichien avec les lettres Ö.G.W., c'est-a-dire „Oesterreichische Galerie Wien". O. H. BARNARD (né en 1903), marchand d'estampes, Tunbridge Wells et Londres. — Estampes. . Osbert Howard Barnard, né è ( 0. KB J Headly (Surrey), fils d'un pasteur, voulait embrasser la carrière mari20 07* dm*» mais il dut abandonner ce noir. verso Proiet P°ur raisons de santé. Après s'être fait Foeil au British Museum et a la Bibliothèque Nationale a Paris, il se voua au commerce des dessins et estampes et s'associa en 1921 avec M. Craddock a Londres, mort peu après; organisa plusieurs expositions d'estampes et publie régulièrement des catalogues. Son magasin est installé 32 Museum Street, Londres W.C. 1. B possède une collection de portraits gravés de Jean Morin et des eaux-fortes de P. F. Gethin. OSTERVALD ainé (vers 1830), éditeur d'estampes, Paris. — Sur ses éditions. Marque relevée sur des lithographies de 1'époque romantique, notamment des Devéria. Elles portent en général aussi son adresse imprimée, accompagnée parfois de l'adresse d'un confrère, par exemple: „A Paris, chez 2 0 0 7° Ostervald amé, quai des Augustins a sec n° 37", et „Et chez Fonrouge, quai recto Conti n° 5, prés du Pont-Neuf". Son frère, „Ostervald jeune", était aussi éditeur. Marque non identifiée, en brun, au verso. On en rencontre aussi une semblable, mais a sec. A. E. ROBAUT (1830-1909), peintre, lithographe, éditeur et écrivain d'art, Douai et Paris. — Dessins et estampes. Paraphe de Robaut qu'on croit lire OR, mais qui est en réalité A (pour Alfred) R et que nous avons déja reproduit sous ces lettres, au n° 165°. crayon, bleu 291 OR OV O. ROCHE (1869 - 1952), antiquaire, Paris. — Dessins de Rodin. Odilon Roche s'établit vers 1902 [ni a Montmartre en y achetant un fonds 1—J de marchand de couleurs et de chassis 2 0 0 7 e pour artistes, commerce qui le mit en rouge, recto relations suivies avec nombre de peintres de cette époque. De ce moment datent ses premières acquisitions de dessins, bon nombre recus d'ailleurs en paiement de ses fournitures; il n'a jamais recueilli de tableaux. Flus tard ü devint antiquaire, s'intéressant successivement a 1'art du XVIIF francais, è 1'art persan, et aux laques de Chine. Retiré des affaires, il fut sollicité par le Musée Rodin pour s'occuper du cóté commercial des éditions de cet institut qui possédait les droits d'éditions des ceuvres du maitre. A ce poste, il arrangea notamment les grandes transactions avec le collectionneur japonais Matsukata qui fit exécuter des fontes spéciales de plusieurs oeuvres pas encore éditées; aussi une autre avec un musée américain. C'est dans cette période qu'il commenca a s'intéresser activement aux dessins de Rodin dont il réunit une vaste collection. EUe ne fut pas dispersée en vente sous son nom, mais O. Roche a dü en céder beaucoup de son vivant, par exemple aux Galeries Georges Petit Presque toutes les 158 aquarelles de Rodin passées dans la 3e vente de dissolution de cette maison, Paris, 27 - 28 octobre 1933 (expert J. Hessel; catalogue spécial pour ces Rodin) portaient la marque de Roche, mentionnée seulement au catalogue comme „estampille O R". A la fin de sa vie Roche vivait surtout dans le midi, prés de Toulon. La marque a été apposée par Roche pour afHrmer sa propriété et éviter des confusions avec des feuilles appartenant au Musée Rodin. B existerait de ce bon cachet une ou deux imitations qu'on rencontre sur de trés nombreux faux dessins de Rodin; Tune serait plus grande et plus grosse de traits que 1'original; la seconde ressemblerait beaucoup a 1'original, mais avec les points placés légèrement différemment M. DELACRE (1862 - 1938), savant et critique d'art, Gand. — Dessins anciens et modernes. On pourrait lire ce monogramme O E, ce qui nous fait le répéter ici. Nous 1'avons déja reproduit sous ses lettres exactes, DF qui correspondent, la première a l'amateur gantois M. Delacre, la seconde a son beaupère O. Fanyau, collection pour laquelle nous renvoyons au n° 747". étiquette, montures Q. G. de ROCHEBRUNE, Chateau de Terre-Neuve, Vendée (Complément è Partiele n° 2008). Le comte de Rochebrune était tout a la fois dessinateur d'architecture, lithographe, aquafortiste, graveur au burin, sculpteur d'ornement et auteur. Parmi ses maitres il faut citer encore J. L. Petit. Beraldi a catalogué ses eaux-fortes. Voir R. Vallette, Octave de Rochebrune, aquafortiste. Sa vie, son ceuvre. Fontenay-le-Comte (Lussaud) 1925. Le catalogue raisonné de son oeuvre de H. Clouzot parut a Paris, 1901. Marque anonyme, énigmatique, relevée sur un dessin de 1'école de Barbizon. Difficile a lire, on croit y voir un O traversé par un T. recto Marque non identifiée, relevée sur quelques portraits et un autographe de 2 0 0 8 b Johann Keppler. bleu, verso • \ ^7^r\ Marque non identifiée, qu'on pour- 1 I • rait lire O.V., relevée sur des estampes 2 o o 8 c anciennes, violet verso 292 p I. NOMS ET INSCRIPTIONS Fürst Karl PAAR, Vienne (Complément a Partiele n° 2009). La première vente citée dans notre volume principal, celle de 1781, comprenait 1241 n08 d'estampes; un exemplaire du catalogue a lTnstitut de France a Paris. PACTNI (Complément a Partiele n° 2011). La marque reproduite au volume principal a été vue aussi au recto de dessins. „PAN", revue allemande d'art et de littérature. — Estampes modernes. „Pan" parut de 1895 a 1900 a Berlin; rédacteurs principaux: W. Bode, O. E. Hartleben, Graf Harry Kessler, A Lichtwark, J. MeierGraefe et W. von Seid- itz. Cette revue avan¬ cés fut un des propagateurs de 1'Art Nou¬ veau ou .Jugendstil". D'éminents littérateurs et critiques d'art allemands et étrangers y collaboraient. Les estampes parues dans cette revue (notons des Toulouse-Lauttec, Steinlen, Vallotton, Rops, Zorn, Segantini, W. Rothenstein, Pennell, Klinger, Thoma, Kirchner) furent quelquefois estampillées de la marque ci-contre. £7) Marque relevée sur des es- .//%Tj n »-/» tampes italiennes et francaises J TU du XVIF siècle. E s'agit peut"~ être du peintre d'histoire Ema- 20116, plume, recto nuele Paparo (1779-1828). J. F. PARIS (1784 - 1871), peintre, Vincennes. — Sur ses propres ouvrages. Joseph Francois Paris, né k Naples, naturalisé Francais, fut élève de Gosse et de V. Bernn. On connait de lui des tableaux d'animaux, des paysages et des natures mortes. On lui doit aussi des pastels, oENTf öes miniatures et des décorations sur — porcelaine. *4R\* VENTE: 1861, 13 avriL Paris 2 012" (exDert Francois Petit). 41 N°* de tarouge recto ^eaux» 16 n°* de pastels et 11 n°* de fusains du maitre, ainsi que 79 n°* de dessins et aquarelles par des artistes divers. BIBLIOTHÈQUE HISTORIQUE de la VILLE de PARIS. — Estampes et dessins sur Paris. L'historique de cet institut se confond avec celui du Musée Carnavalet (voir notre n° 432c) depuis 1871 jusqu'en 1897 1898. Par la suite, après la séparation, il ne conserva plus que les livres, pas du ressort du présent ouvrage. II garda pourtant la plupart des plans, dont un petit nombre seulement est resté a Carnavalet oü ils sont soit réunis dans quelques portefeuilles spéciaux, soit éparpillés dans la section „topographie". Marque employée, probablement depuis 1'origine, 1871, et encore maintenant, pour les livres de la bibliothèque. Elle fut apposée aussi, jusqu'en 1897 1898, sur des estampes restées a Carnavalet Voir sous le n° suivant 1'autre marque commune a la Bibliothèque et a Carnavalet MUSÉE CARNAVALET et BIBLIOTHÈQUE HISTORIQUE de la VILLE de PARIS. — Estampes et dessins sur Paris. §Timbre commun au Musée Carnavalet (voir n° 432*0 et a la Bibliothèque de la Ville de Paris (voir n° 2012°) en usage dans ces deux instituts sans doute 2 012 c depuis 1'origine, 1876, au moins depuis rouge 1880, quand ils étaient tous deux inviolet stallés dans le même hotel Carnavalet. ou noir Servait pour les livres, dessins et recto estampes; encore utilisé de même. 2012° bleu, rouge ou noir. recto 293 P — NOMS ET INSCRIPTIONS W. PARKER (XTXe siècle), amateur anglais, — Dessins et estampes. Cette marque a été relevée sur des feuilles dispersées dans les deux ventes ci-dessous. Elles provenaient du capitaine F. C. Parker, Petteril Bank, Carlisle, mais nous n'avons pu obtenir de renseignements sur son ancêtre ni sur 1'origine de la collection. VENTES: I. 1928, 12 décembre, Londres (chez Sotheby). 32 Nos de dessins dont: J. van Goyen, Village avec figures £ 24, le même (attribué), Deux scènes de village £ 43; J. Pillement, Scène rustique ^39; Gaspard Poussin, Une rivière en Italië £ 32; J. B. Le Prince, Paysage avec berger £30; Hubert Robert, Ruines prés du Vésuve ^92; W. van de Velde le jeune, Un port dans la brume £ 32, Mer calme £ 22; Ecole anglaise, Vue de Whitehall £ 30. H. 1929, 29 janvier, Londres (même direction). 5 Nos de gravures anciennes (Dürer, Rembrandt, J. B. Le Prince). Comte de PAROY (1750 - 1824), officier, peintre, graveur et littérateur, Paris. — Estampes. Le C* De Paroy 2013", noir, verso L'inscription ci-contre, rencontrée au verso d'une estampe de Zanetti portant aussi les marqués de J. Peoli et de Firmin-Didot, doit bien se rapporter a Jean Philippe Gui Le Gentü, comte puis marquis (en 1814) de Paroy, né et décédé a Paris, qui embrassa la carrière des armes; il était lieutenantcolonel aux gardes francaises et chevalier de SaintLouis lorsqu'il démissionna, au commencement de la Révolution. Mais il avait en même temps, contre la volonté de son père, sacrifié a son penchant naturel pour les arts, surtout pour la gravure en couleur qu'il apprit de Janinet. Beraldi, Les Graveurs du XVIII' siècle, III, lui consacré 5 pages (273 - 277) et le présente comme des amis de Mme Vigée-Lebrun dont de Paroy grava un portrait in-12 ovale, d'après elle-même, avec comme pendant celui de Mme de Polignac. E n'émigra pas, traversa sans mésaventures graves la période révolutionnaire, vivant de ses peintures (dont des tabatières en bois qu'il décorait de sujets des fables de La Fontaine) et gravures (e.a. des boutons et dessus de bonbonnières), inventa un vernis a faïence mêlé de poudre d'or et un nouveau procédé de stéréotypage (cf. son Précis sur la stéréotype, Paris, 1822). E a écrit encore: Opinions religieuses ... de Af. A. Quatremère de Quincy, Paris, 1816; Précis historique de Vorigine de VAcadémie royale de peinture ..., Paris, 1816. B avait été recu „honoraire associé libre" de cette Académie en 1785. Exposa en 1787. Nous n'avons pas trouvé tracé d'une collection qui aurait été la sienne. G. F. K. PARTHEY, Berlin (Complément a Partiele n° 2014). . VENTES: H. 1921, 30 avril, Leipzig (chez C. G. Boerner). (Euvres des deux Beham. La plupart des estampes ne portaient pas la marque, mais étaient munies au verso d'annotations manuscrites, indi- quant les provenances et 1'année d'acquisition. Vente combinée avec des Dürer d'autres provenances. TH. 1921, 7-10 novembre, Leipzig (même direction). (Euvres d'Aldegrever, Altdorfer et Pencz, provenant des héritiers Parthey. Vente combinée avec celle des collections Eissler et Barden. J. PASCIN, pseudonyme de Julius PINCAS (1885 - 1930), peintre, graveur et illustrateur, Paris. — Sur ses propres ceuvres. 2014", recto 2 0 1 4 b, recto SUCCESSION PASCIN LE COMMISS AIRE PRISEUR 2014c, verso Jules Pascin, né a Widdin (Bulgarie), se suicida en s'ouvrant les veines, a Paris, dans son atelier du Bd de Chchy, après avoir mené une intense vie d'artiste, s'être mêlé a tous les milieux qui lui fournirent les sujets de son ceuvre abondant. Chez lui le dessinateur-né domme toujours, même dans ses peintures. Quitte a 17 ans le commerce de son père, se rend a Vienne, puis en Allemagne a Munich, Berlin (collaborateur au Simplizissimus et aux Lustige Blatter). Premier voyage a Paris en 1905, puis Tunisie, Londres, Anvers, Espagne, de nouveau Londres, et 1'Amérique: New-York, en Virginie, en Floride, au Texas. B accumule quantité d'impressions dessinées qui tralnèrent plus tard un peu partout dans son atelier. Enfin revient a Montmartre et c'est alors sa meilleure période comme peintre. Comme Toulouse-Lautrec il a le plus souvent représenté des femmes et des scènes réalistes, mais a pourtant aussi exposé au Salon de 1'Araignée des scènes bibliques et mythologiques. On lui doit encore des portraits, notamment ceux d'A. Salmon Ascher, Mac-Orlan, M. Sauvage, Falké. Comme graveur, on lui doit une centaine de planches: bois, lithographies et eaux-fortes. Cet ceuvre n'est pas encore catalogué; 36 pièces sont mentionnées dans 1'ouvrage de A. Warnod, Pascin, Monte-Carlo, 1954. B a illustré: H. Heine, Sur les mémoires de M. von Schnabelewopsky, 1910; P. Mac-Orlan, Abécédaire des filles et de Venfant chéri, Aux lumières de Paris; A. Warnod, Trois petites filles dans la rue; A Salmon, Vénus dans la balance; P. Morand, Fermé la mat; Perrault, Cendrillon. Citons encore, sur le maitre: P. Morand, Pascin, Paris 1931. Au décès de Pascin son atelier passa, par testament, a ses deux héritières Hermine David, la femme peintre, et Lucy Krohg, qui possède a Paris un magasin d'art oü se tint, du 10 au 25 octobre 1950, une exposition Pascin, peintures et dessins (voir Partiele de Claude Roger-Marx, Le Figaro, 14 Oct). E n'y eut pas de vente publique, les ceuvres furent vendues peu a peu, a 1'amiable. La première marque, la griffe signature, a été apposée par les soins d'Hermine David sur des oeuvres du maitre, non signées, avant son décès. EUe existe dans la dimension reproduite, pour les dessins, et en plus grand, pour les peintures. Des 294 P — NOMS ET INSCRIPTIONS deux autres, apposées a 1'occasion de 1'inventaire de 1'atelier, en 1930, le n° 2014b fut le plus employé. Le timbre n° 2014° jugé trop grand, ne servit que pour peu de feuilles. Pour une autre marque dans laquelle de nom de Pascin saute le premier aux yeux, mais oü les deux lettres B.P., en dessous de ce nom, désignent le peintre Bertrand Py, voir au numéro suivant. B. PY (né en 1895), peintre, Paris, des dessins de Pascin. Sur PASCIW P.R 2014° La marque ci-contre, dans laquelle de nom de Pascin saute le premier aux yeux, n'a pas été apposée par le maitre ni par quelqu'un de son entourage, mais par l'artiste peintre Bertrand Py désigné, dans cette marque, par les uuüales B.P. Né a Belfort, u est Sociétaire du Salon d'Automne depuis 1929. B n'a pas eu de relations personnelles avec Pascin; les feuilles qu'U a timbrées ainsi, pour en affirmer Faufhenticité, ne lui provenaient pas de Pascin mais U les acheta dans le commerce, a Paris. Elles composaient un album d'une trentaine de dessins, croquis, compositions (2 en doublé page) dont 1 portrait d'Hermine David] crayon et aquarelle. Py en a cédé la plus grande partie a divers marchands parisiens. A. A. de PASS (1861 - 1953), Londres, puis Cliffe House, Falmouth. — Dessins et estampes anciens et modernes. A. A. de Pass a donné au Cornwall County Museum a Truro des dessins et des estampes sur lesquels cet institut a apposé la marque ci-contre. Pour plus de détails sur ce coUectionneur voü n° 108a. H. PAULI - HIRSCH (1864-1940), femme peintre et graveur, et G. V. PAULI (1855 1935), peintre. — Sur leurs propres ceuvres. AUKTION PAULI 1942 2 0 1 4 f, rouge Hanna Hirsch, femme du peintre Georg Vilhelm Pauli, née a Stockholm, fut élève de 1'Académie des Beaux-Arts de sa ville natale de 1881 a 1885. Puis elle habita a Paris (1885 - 1887) et a Rome (18871888). Elle peignit des figures, des portraits (dont le sien) et des paysages; aussi aquareUiste. Les ceuvres qu'elle laissa k son décès, par eUemême et par son mari, furent dispersées dans la vente composée ci-dessous a 1'occasion de laquelle furent apposées soit la marque ci-contre, soit 1'autre reproduite n° 135 la (en rouge sur les dessins, en noir sur les tableaux). VENTE: 1942, 19-20 mars, Stockholm (a la Svensk Franska Konstgalleriet). La succession de Georg et Hanna Pauli, combinée avec d'autres provenances. 124 Tableaux et 92 aquarelles de Hanna Pauli;,38 Tableaux et 17 aquarelles de Georg Pauli; puis une collection de tableaux suédois modernes. „MUSEO CTVTCO MALASPINA" (Musée municipal Malaspina), Pavie. — Dessins et estampes. Le Musée de Pavie conservé, en dehors de sa galerie de tableaux, quelques collections d'estampes et dessins. La plus ancienne est le legs du marquis Luigi Malaspina di Sannazaro (1751 - 1835, voü n° 1779"). En 1929 le musée recut environ 9700 estampes de la collection Marozzi oü les écoles italienne, francaise, anglaise et hollandaise des XVne - XVIIF siècles sont représentées. Viennent ensuite une collection de 1900 estampes, connue sous le nom de Fondo Pavese (maitres locaux et topo- . . arnnhieï Pt lp FraiHn R icrtrtrimprtti-. nou ou violet -- — - . * ^ recto ou verso comprenant environ 2000 estampes illustrant 1'histoire du XIXe siècle (portraits et scènes historiques). Parmi les legs moins importants citons celui de Renato Soriga 2014» 2014» noir ou violet recto ou verso MUSEO CIVICO del patrio 7{isorginiento —<■ PAVIA >— 2 0 1 4 k, violet, verso (voir n° 2300*0 et celui de Michis. Le tout compte 20.000 estampes environ. Quant aux dessins, notons d'abord les 400 feuilles du marquis Malaspina, les 600 de la collection Ferreri, et les 300 provenant de 2 014', noir 1'école municipale de peinture (écoles italienne, flamande et allemande des XVe - XLX° siècles). Les différents timbres reproduits ici marquent: le n° 2014g les estampes de la collection Marozzi, le n°2014h les estampes de la section Pavie, CIVICA SCUOLA Dl PITTURA PAVIA 2 0 1 4 m, recto 295 P — NOMS ET INSCRIPTIONS le n° 2014' est 1'ancien cachet qui servit pour la section des estampes de Pavie et les dessins et estampes provenant de la collection Ferreri. Cette dernière CONGREGAZ/ONB MUNICIPALE Dl PA VIA S. B. PECH COLL PHILADELPHIA MUSEUM OF ART 2014» verso 2 0 14 ■, recto collection est marquée aussi du cachet n° 2014'. Le timbre n° 2014k sert pour les estampes de la section du Risorgimento, le n° 20141 pour les estampes, et les n°* 2014m et 2014" pour les dessins et les estampes de 1'école de peinture. S. B. PECK (1864 - 1950), industriel, Philadelphie. —- Estampes modernes. Staunton Bloodgood Peck, ingénieur, vice-président du LinkBelt Machinery C°, forma une collection de 250 estampes modernes, toutes de première qualité, comprenant des pièces des écoles anglaise, francaise et américaine, dont Haden, Cameron, Bone, McBey, Millet, Meryon et Whistler. Vice-président du musée de Philadelphie (voir n° 2026a), il légua a cet institut ses estampes et une somme d'argent qui sert a 1'acquisition annueüe d'estampes. E. M. PELAY, Rouen (Complément a Partiele n° 2015). Cet amateur, qui avait exercé la profession de directeur d'assurances, mourut en 1921. On trouve sa nécrologie par Henri Paulme dans le Journal des Arts du 28 décembre. J. PENNELL, New-York (Complément a Partiele n° 2017). Joseph Pennell décéda en 1926. En 1919 il avait fait don a la „Library of Congress" k Washington, de sa collection remarquable de Whistleriana. E légua au même institut la collection compléte de ses eaux-fortes, lithographies et dessins ainsi que toute sa succession, avec usufruit pour sa femme Elizabeth Robins (1855 -1936), qui s'est distinguée comme critique d'art. Après la mort de celle-ci, la Library of Congress recut environ 350.000 $ qui furent versés au „Pennell Fund", fondé pour: 1° 1'acquisition de toutes pièces se rapportant a Whistier, 2° compléter l'oeuvre gravé de Pennell lui-même, 3° l'achat d'estampes américaines et européennes des derniers cent ans. Cette fondation s'occupe aussi de 1'organisation, a la „library of Congress", d'expositions d'estampes. Voir Elizabeth Pennell, Life and letters of Joseph Pennell, 1930, et L. A. Wurth, Catalogue of the lithographs by Joseph Pennell, 1931. J. S. PHILLIPS, Philadelphie (Complément a Partiele n° 2019). John S. Phillips, raffineur de sucre, naquit en 1810. A partir de 1846 il voyagea en Europe en compagnie de 1'Anglais Henry Wipple (mort en 1903) chargé de la conservation de sa collection. Partout ils achetèrent des dessins et des estampes, dont le nombre s'éleva finalement k 67.000; la plupart des dessins datent des XVI* et XVIF siècles (Bronzino, Salviati, Guercino, Castiglione, Ricci, Tiepolo et autres). La „Pennsylvania Academy" n'a toujours pas fini 1'inventaire de la collection. „PENNSYLVANIA MUSEUM of ART" Philadelphie. — Dessins et estampes. OAncien nom du „Philadelphia Museum of Art" pour lequel nous renvoyons au n° 2026a. Cette marque fut en usage avant 1938. 2019a J. J. PEOLI, New-York (Complément a Partiele n° 2020). La marque est certainement celle de Juan Jorge Peoli (1825 - 1893), peintre de portraits et de figures, né a New-York de parents venus de Caracas en Venezuela. La familie était d'origine corse. En 1828 Peoli se rendit avec ses parents a la Havane et c'est la qu'il commenca, dès 1'age de douze ans, a 1'Académie de San Alejandro, ses études d'art. Deux ans plus tard il gagna un prix qui le mit k même de poursuivre ses études a Rome oü U resta huit années, travaillant chez Tommaso Minardi, professeur a 1'Accademia di San Luca. Dans la ville étemelle U fit la connaissance du peintre hollandais Philip Koelman. Pendant 1'invasion des Francais il combattit sous Garibaldi dans les rangs des étudiants d'art. Enfin U finit ses études a Madrid oü il fit des portraits de membres de la familie royale. Vécut ensuite a Cuba, oü U participa a la direction de 1'Ecole Empresa a Matanzas. Se fixa en 1861, avec sa familie, a New-York. Dans cette ville il continua a collectionner des aquarelles, des eaux-fortes et des gravures auxquelles U s'intéressait depuis 1'age de dix-huit ans. Sa collection, de son temps une des plus choisies des Etats-Unis, comptait 275 aquarelles, de nombreuses estampes anciennes et de bons dessins anciens et modernes, le tout acquis par notre amateur au cours de ses voyages en Europe; il y apposa sa marque. A fait aussi des illustrations de livres, des lithographies, des eaux-fortes et des basreliëfs. Se farrnliarisa avec 1'histoire de Part en fréquentant les grands musées et a 1'aide de sa propre bibliothèque bien fournie. VENTE: 1894, 8 mai et jours suivants, New-York (American Art Association). 680 Nos de dessins, 1545 d'estampes, 277 d'aquarelles et 79 de tableaux. Collection importante. Un grand nombre de feuilles portaient des marqués de collections connues. Catalogue avec notice sur le collectionneur. H. M. PETTET (né en 1894), éditeur, libraire et marchand d'estampes et de dessins, Paris. . Henri M. Petiet, né a Saint- Prix (Seine-et-Oise) le 17 aoüt 1894, fit ses' études classiques a Paris, au lycée Condorcet. Fut d'abord, et trés jeune, bibliophile; puis, a partir de 1919, collectionna les estampes, dessins, tableaux. L'évolution des circonstances lui rendant de plus en plus difficile 1'assouvissement de ses constants désirs d'achats, fl devint marchand en 1925. Installé a ses débuts dans son appartement de la rue d'Assas, U se spécialise dans 1'édition et la vente d'oeuvres d'artistes contemporains: Bonnard, Vuillard, Maillol, Luce, Signac, Roussel, Maurice Denis, Laprade, Matisse, Rouault, J. Vülon, Vlaminck, R. Dufy, Laboureur, Derain, Picasso, Marie Laurencin, Boussingault, Dunoyer de Segonzac, Roger de la Fresnaye, Pascin, P. Dubreuil, Gromaüe. Goerg. E étendit en- H.PETIET ÉDITEUR 2021 " a sec, recto 296 P — NOMS ET INSCRIPTIONS suite, et progressivement, Ie champ de ses activités aux maitres et petits maitres du XIXe siècle, puis aux anciens. Fin 1933, il prit un magasin 8 rue de Tournon, a 1'enseigne de ,4a Belle Épreuve". Peu après, desireux d'étendre son champ d'action aux Etats-Unis, i 1 se fit représenter a New-York par un de ses amis, Jean Goriany, qui y exerca jusqu'au début de 1943. Du début de 1936, jusqu'a son décès fin 1951, il eut pour collaborateur a Paris un autre de ses amis, également collectionneur, Etienne Chebroux. Éditeur du „Contrerimes" de P. J. Toulet, gravures au burin de J. E. Laboureur, impression de Daragnès, 1930. Galeries Georges PEUT, Paris (Complément a Partiele n° 2022). Après la mort de Georges Petit, en 1920, la société a été dissoute et les Galeries, oü s'étaient faites tant de ventes célèbres, furent fermées. Le stock fut dispersé en plusieurs ventes publiques. Celle des 4-5 mars 1921, aux galeries mêmes (experts A. Schceller et G. B. Lasquin), contenait la collection personnelle de G. Petit (50 n08 d'aquarelles, pastels et dessins francais modernes, 72 nos de tableaux modernes, puis des objets d'art, sculptures, etc.). Voir Bulletin de la Vie artistique I (1920) fase. 13 (F juin), p. 359 (necrologie) ét même périodique U (1921) fase. 6 (15 mars), p. 183. G. PETTTDroiER (1865 - 1952), industriel, Enghien (prés Paris). — Estampes et dessins modernes. Timbre apposé par la Bibliothèque Nationale, Cabinet des estampes, sur les 191 lithographies de Chéret, épreuves de choix, données en 1940 a cet institut par Georges Petitdidier pour qui nous renvoyons au n° 1187 de Travaille tres jeune chez un peintre décorateur; Don PETITDIDIER 1940 2 0 22", noir sur les montures notre volume principal. Donnons ici quelques ren¬ seignements complementaires. L'amateur décéda vers 1952. B avait formé sa riche collection peu a peu, surtout par achats chez les marchands parisiens qu'U visitait fréquemment. L. Delteü, dans son Peintre-Graveur Illustré, le cite plusieurs fois, notamment dans le T.V, Corot. Ajoutons, a notre compte rendu de la vente du 19 avril 1913, quelques prix des Lautrec, alors normaux, qui permettront de chiffrer la plus-value réalisée depuis par ces feuilles: des planches séparées de la série „Elles" 30 a 80 fr. (ce prix pour La Clownesse assise), puis: Amazone et tonneau 185 fr., Aux Ambassadeurs 95 fr., La Clownesse au Moulin-Rouge 580 fr., Le Jockey, en noir 160 fr. et en couleurs 60 fr., Partie de campagne ou le Tonneau 200 fr., Sur le pont 80 fr. Des pièces de Petitdidier figuraient dans une vente composée, des 11-12 mai 1914 (expert Loys Delteil), estampes modernes notamment par Barye, Bracquemond, Brangwyn, Buhot, Daumier (des avant lettre), Degas, Fantin, Gavarni, Géricault, Lepère, Lautrec, Whistier. La collection est aujourd'hui entièrement dispersée. H. PETTTJEAN (1854 - 1929), peintre, Paris. — Sur ses propres ceuvres. Hippolyte Petitjean naquit a Macon (Saóne-etLoire) d'un père successivement maitre de poste, barbier, fabricant de violons. musicien dans les bals. Ce ntenaire Hipp Petitjean 1955 2 0 22, rouge. 1'année en noir, verso Atelier ipp. Petitjean 2022' rouge ou bleu recto cours du sok k 1'École municipale de dessin; bourse de séjour k 1'Académie des Beaux-Arts; départ pour Paris en 1872; a l'ateher de Cabanel, puis chez Puvis de Chavannes qu'U admire et dont 1'influence marquera souvent plus tard sa composition. Hostile aux conventions, U se met en ménage en 1879 avec une jeune fille de 15 ans et travaille alors chez 1'architectedécorateur k la mode Motte. Rencontre avec Seurat en 1884, devient son ami, 1'imite, et depuis 1886 se voue exclusivement a la „division" enseignée par ce maitre dont il est le plus fidéle disciple. Relations avec Bresdin et ses filles, Gauguin, Maillol, Schuffenecker, Luce, Camille et Lucien Pissarro. Nommé professeur de dessin dans une école communale de Paris en 1898. Grace k la vente de deux Seurat, pour 25.000 fr., se fait construire une maison prés du Pare Montsouris; se marie en 1898 et meurt, pauvre, a Paris, a 1'höpital Necker. B a fait surtout des portraits, nus, paysages, marines, scènes mythologiques; ses scènes de genre dessinées passent souvent sous le nom de Seurat. CEuvre important comportant environ 350 peintures, plusieurs miUiers de panneaux, cartons et dessins, plusieurs centaines d'aquarelles et gouaches et environ une trentaine de pastels, beaucoup de ces oeuvres ne sont pas signées a la main. Aussi une quinzaine d'estampes, trés rares, de sujets révolutionnaires, anonymes ou signées Georget, restées inconnues a Beraldi. E appartient au groupe néo-impressionniste, avec exactitude presque parfaite de la théorie du divisionnisme selon Seurat; parfois sa technique se rapproche de celle de Signac. Salons de 1880 a 1914, aux Indépendants en 1891. Expositions particulières principales, a Paris: 1892 chez Le Bare de Boutter viUe, et Centenaire, Galerie de lTnstitut, avril-mai 1955 (catalogue avec notices de M. Gauthier et de G. Pogu); a 1'étranger: 1887 Stockholm, 1893 et 1898 Bruxelles, 1898 Berlin, 1903 Weimar. 1921 Wiesbaden. Chevalier de la Légion d'Honneur. Son portrait par Seurat, au crayon, figurait a 1'Exposition Centenaire de 1955. La marque n° 2022c est apposée en deux couleurs, rouge pour les dessins, aquarelles, etc, en bleu pour les peintures. Le n° 2022b a été fait pour les pièces figurant dans les expositions du Centenaire, celle déja réalisée et d'autres actuellement projetées. Dr. B. PETZOLD, Vienne (Complément a Partiele n° 2024). Précisons encore les ventes suivantes: VII. 1843, 26 octobre, Vienne (chez Bermann). 1652 NOT d'estampes. VIII. 1844, 28 octobre, Vienne (même direction). 1775 N°* d'estampes. XH. 1857, 15 - 23 avril, Cologne (chez J. M. Heberle). Vente combinée avec plusieurs autres provenances. En tout, pour les dessins et estampes anciennes et modernes, 100 n°* des premiers et 3252 des secondes. 297 P — NOMS ET INSCRIPTIONS 2026' "PHTLADELPHIA MUSEUM of ART". — Dessins et estampes. Le Musée de Philadelphie en Pennsylvanie, possède une collection importante de dessins et d'estampes comportant notamment .les nois collections, données ou léguées: Charles M. Lea (voir n° 1662a), William S. Pilling (n° 2049°) et EUis Ames noir Ballard (n° 825). Les pièces des deux verso premières collections ainsi que celles de la „Print Club Permanent Collection" de Philadelphie (voir n° 2049°), sont marquées d'un timbre special. La collection Ballard contient de belles estampes de Robert Nanteuil, de J. M. Moreau Ie jeune, Cochin et autres maitres francais du XVIIF siècle, puis des estampes d'après P. Brueghel et par W. Blake, des estampes en manière noire de Lucas d'après Constable (épreuves d'essai), des eaux-fortes de J. Pennell et M. Cassatt, des estampes de tous les grands maitres francais des XIXe et XXe siècles, puis des estampes mexicaines, américaines et russes contemporaines, et aussi des dessins de Sully, Eakins, Nast, Sargent et autres maitres américains. Le Musée portalt de sa création en 1876 jusqu' a 1938 le nom de „Pennsylvania Museum" (voir 1'ancienne marque au n° 2019"). Th. PHILIPE (commencement du XIXe siècle), Londres. — Dessins anciens. 2 0 2 6, plume, verso Cette marque, relevée sur un dessin attribué è. Hans von Aachen, appartient probablement a Thomas Philipe, none n° 2451 du volume principal et du présent supplément. Comtesse Rosa PIATTT sint. LOCHES. — Des- 2 0 2 6°, violet, recto ou verso Marque relevée sur des dessins italiens acquis vers 1930 par le marchand Asta de Venise, qui les écoula successivement. Marque non identifiée, relevée sur un dessin du XVII* siècle. Elle est a la plume, en noir, et se rencontre au verso des montures. 2026d P. PICASSO (né en 1881), peintre et graveur, Paris. — Sur quelques-unes de ses estampes. Pablo Ruiz, dit Picasso, du nom de sa mère qu'il a adopté depuis longtemps pour signer ses ceuvres, naquit a Malaga. Son père, Ruiz Blasco, était professeur de dessin. Lui sortit du collége de Barcelone en 1896 pour entrer a 1'Ecole des Beaux-Arts de cette ville, ensuite a celle de Madrid. En 1900, premier voyage a Paris oü il se fixe définitivement en 1904. Son ceuvre en général, ses diverses „époques", bleue (1902 -1905), rose (1906), puis nègre, puis cubiste (1910-1914-1915), puis ses tendances naturalistes, classicistes, abstraites, surréalistes, ont été étudiés dans maints et maints ouvrages auxquels nous renvoyons, sans besoin même de les citer; U en parait constamment de nouveaux. E n'apprit pas la gravure méthodiquement, mais plutöt par des conseils d'amis, par exemple son compatriote RicardoCanals. Et ses débuts, dans cet art, du point de vue vente, ne furent pas brillants. E a raconté lui-même, et on nous Pa confié, que son seul cliënt était alors Clovis Sagot, frère du marchand-éditeur Edmond Sagot (n°* 2253 - 54), qui tenait, 46 rue LafBtte, un peu en bohème, une boutique d'art d'avant-garde. Lorsque Clovis Sagot lui passait commande d'une, ou rarement deux épreuves, Picasso allait les chercher chez son imprimeur Delatre (none n° 742), qui conservait le tirage que l'artiste n'avait pu régler d'un seul coup, payait a raison de 5 fr. la feuille et allait ensuite iivrer a Clovis qui les lui achetait 20 fr. 1'estampe; la cote a quelque peu monté, environ de 5.000 a 150.000 fr. Picasso, par la suite, a parfois été son propre tireur; ce fut aussi Fort (notre n° 941*), le tireur habituel de Vollard, et d'autres, ceux des éditeurs. Comme lithographe, première production en 1919 seulement, alors qu'U pratiquait la gravure depuis déja vingt années. Von*, sur cette section spéciale de son oeuvre, le catalogue raisonné par F. Mourlot, préfacé par J. Sabartès, Picasso lithographe, Monte-Carlo, s.d., 2 vol. (de 1919 a 1930, 27 n°*, depuis la reprise, 1945, jusqu'a 1950, 179 nos) et le petit album de reproductions (66) avec introduction de B. Geiser, Pablo Picasso lithographs 1945 - 1948, New-York, 1948. Son oeuvre graphique entier, pièces séparées et illustrations de livres (les plus marquantes de celles-ci: 13 pl. pour le Chefd'CEuvre inconnu, de Balzac, A. VoUard, 1931, et 30 pL pour les Mitamorphoses tPOvide, A Skira, 1931) est décrit dans B. Geiser, Picasso peintregraveur. Catalogue illustré de Pauvre gravé et lithographié 1899-1931, Berne, 1933 (cuivres 210 n°», bois 10 n°*, lithos 27 n°*, monotypes 10 n°*). Expositions de ses oeuvres, surtout peintures, trop nombreuses pour être énumérées, dans tous les grands centres artistiques. Importante exposition de son oeuvre, a Paris, en juin-octobre 1955: „L'CEuvre gravé" a la Bibliothèque Nationale, catal. par 298 P — NOMS ET INSCRIPTIONS J. Adhémar et Ch. Perussaux avec avant-propos et introduction par J. Cain et J. Vallery-Radot, et les „Peintures 1900 -1955" au Musée des Arts Décoratifs, catal. avec avant-propos et introduction d'Eug. Claudius Petit et de M. Jardot. Des deux griffes reproduites, aucune n'appartient au maitre lui-même qui a bien voulu nous faire savoir qu'il n'a jamais eu ni apposé aucune marque sur les épreuves de ses estampes. La première, n° 2026e, se rencontre sur des pièces de la série „Les Saltimbanques" gravée en 1904 -1905, tirées sur des papiers trés différents de celui du tirage que Vollard fit exécuter par Fort, après son achat en 1913 des cuivres de cette suite, qu'il avait fait aciérer. Les épreuves portant le timbre sont plus belles que celles de ce tirage Vollard, donc sans doute antérieures, ou tout au moins avant 1'aciérage. Qui a apposé cette griffe? Vollard? Le maitre lui-même ne le sait pas. La seconde marque, n° 2026', figure, dans la marge inférieure et k droite, sur les deux planches, de chacune 9 sujets, illustrant 1'ouvrage: Picasso P., SueBo y mentira de Franco (1937), tirage k 850 exemplaires sur Montval numérotés au crayon. Dans les 17 exemplaires hors commerce de ce tirage, les deux planches portent de plus, dans la marge du bas, a gauche, au crayon rouge, les inscriptions: H.C. (hors commerce) le numéro de 1'épreuve (par exemple n/XVH), et la lettre W (initiale du libraire Weber). Dans le tirage k 150 exemplaires sur japon, numérotés au crayon, les 2 planches ne sont pas signées avec la griffe, mais au crayon, a droite. L'édition a été faite par un comité d'entr'aide pour les républicains espagnols, dont le siège était k Paris, dirigé par Juan Larréa. La griffe a été apposée par ce comité a la dissolution duquel le libraire parisien Weber acheta, en 1938, ce qui restait du tirage. E. PIETERS (1856- 1932), peintre et aquafortiste, Amsterdam. — Sur ses propres ceuvres de sa succession. ATELIER Evert Pieters, né a Amsterdam, fut élève de CX/FRT PIETEPC 1'Académie a Anvers, fcVfcKI rlbl cKo sous m Verstraete En 2029", rouge, recto 1886 il se fixa a Blaricum, ensuite a Laren oü ü mourut. Nous n'avons pu trouver tracé d'une vente. C. H. PILLE (1844 - 1897), peintre-graveur, Paris. — Sur ses propres ceuvres. Charles-Henri Pille, né a Essonnes, fut élève de Félix StM v\V/ gnit des scènes d'histoire. de genre et des portraits. Etait aussi illustrateur de livres et graveur; mourut a Paris. None reproduction n'est peutêtre pas parfaite. Voü* son 1353». )Q 11 HiWmhre Pirli r»vn.rt U« line). Dessins a la plume par Henri Pille. Catalogue avec préface sur l'artiste par L. Roger-MUès. Soldats de France, 55 n°*; divers 20 n°". _ IL 1900, 19 décembre, Paris (même expert). Dessins a la plume par Henri Pille. Collection compléte des originaux pour illustrer Gü Bias de Santillane, 16 nos; Soldats de France, 29 n°»; divers 16 n°*, et 1 aquarelle. autre marque n VENTES: I. 1 2029d noir, verso Marque, relevée sur une estampe de Daumier, que Pon croit lire Pillet. II existait a Paris,' dans le premier tiers du XXe siècle, rue Bonaparte, un marchand d'estampes de ce nom, qui s'occupait surtout de lithographies de 1'époque romantique: Daumier, Devéria, Gavarni, Grévedon, etc. B s'agit peut-être de lui. W. S. PILLING (1857 - 1945), industriel et philanthrope, Philadelphie. — Estampes anciennes et modernes. William Stockman Pilling fut „Trustee of Drew Univérsity". En 1933 U fit don au Museum of Art a Philadelphie (voir n° 2026a) de sa collection d'estampes comptant environ 2500 feuilles, quelques-unes anciennes, mais la plupart modernes, comprenant des gravures au burin et a 1 eau-forte de tous les meilleurs maitres des écoles anglaise et américaine, ainsi que quelques estampes par Buhot, Forain et Zorn. C. J. PISSARRO (1831 - 1903), peintre et graveur a 1'eau-forte et lithographe, Paris. •— Sur ses propres dessins et estampes. La marque n° 203la a été apposée f'Vll'tS sur des épreuves tirées du vivant de sjsuwj/ l'artiste et trouvées dans son atelier après sa mort, jamais sur des dessins 2 0 3 1 de lui-même ou d'autres artistes. gris-noir L. Delteü (catal. de l'oeuvre, n° 93) 160 signale qu'elle figure sur les 100 2 031 , noir, recto épreuves numérotées, du tirage du 8e état de la „Vachère au bord de Peau" exécuté avant la publication dans la Gazette des Beaux-Arts du ler mai 1904. La marque n° 2031°, et la même en di mension plus petite (largeur 2 cm), n'ont été apposées que sur quelques tableaux ou dessins par lui-même. Voü six autres marqués et Partiele au n° 613a. MUSÉE PLANTIN - MORETUS, Anvers (Complément a 1'article n° 2032). Maurits Sabbe, deuxième conservateur du musée, de 1914 a 1938, eut pour successeur Ary J. J. Delen, bien connu pour ses travaux sur Part graphique de son pays. C'est lui qui publia le Catalogue des dessins anciens, écoles flamande et hollandaise, en deux volumes (Bruxelles 1938), avec introduction donnant 1'historique de la collection. L'acquisition princi¬ pale sous son administration a été celle de la collection de dessins formée par Clément van Cauwenberghs; 299 P — NOMS ET INSCRIPTIONS d'autres achats ont été faits dans les grandes ventes. En 1938 les collections furent divisées en deux parties. L'une, comprenant ce qui touche k 1'histoire des Plantin (dessins, 2000 cuivres et 20.000 bois qui ont servi a Tillustration de leurs publications) qui resta au musée a titre de documentation de cet institut et fut dirigée par H. F. Bouchery, de 1938 a 1946. L'autre partie, comprenant tout le reste, c. a. d. tout ce qui fut acquis a partir du XTXe siècle, fut installée dans un nouveau batiment k cóté du Musée Plantin, le „Stedelijk Prentencabinet" (Cabinet Communal des Estampes). Voir pour plus de renseignements Partiele n° 2045" du présent volume. En 1946 Frank van den Wijngaert succéda a A. J. J. Delen; il est en même temps conservateur du Cabinet Communal. Le timbre reproduit se trouve seulement sur quelques dessins du musée. Sur la collection Max Rooses, incorporée actuellement au Cabinet Communal, marquée d'un cachet spécial, voir notre n° 2145". G. POGGI. — Dessins anciens. Marque relevée sur un dessin italien du XVIIF siècle. Nous n'avons pu recueillir de renseignements sur ce personnage, probablement italien. A. POINT (1860 ou 1861-1932), peintre, graveur et décorateur, Paris et Marlotte (forêt de Fontainebleau). — Sur ses propres ceuvres. Armand Point, né a Alger, «MAa» venu a Paris en 1888, fut élève " du paysagiste H. A. Herst. Hl -rj Peignit d'abord des scènes alZ 1932 O gériennes, en grava aussi; Be- •2. c~ raldi (Les Graveurs du XIX', $a ys Delteil). Catalogue de 275 n°* divisé en 3 parties, la lre pour les estampes du XVIIF s. (62 n°»), la 2me tableaux et dessins (46 n°*), la troisième estampes anciennes et modernes (168 n°»). Dans les estampes du XVTTF: Debucourt, La Course et la Fin de la course 1150 fr.; Jt. Earlom, A Fruit, A Flower piece 1250 fr.; J. B. Huet, Le Départ d'une foire 1950 fr.; Janinet 6 n°»; 1 Russell, Rural employment 1300 fr.; Suisse, Vues remarquables ... par Descourtis, Janinet, etc., album 2800 fr.; Watteau, Fêtes vénitiennes 1950 fr. — Dessins anciens et modernes: E. Degas, Torse de femme nue 2000 fr.; Forain, 4 n°* 85 a 350 fr.; C. Guys, 4 n°» 390 a 1010 fr.; Rodin 5 n°» 105 a 955 fr. — Estampes anciennes et modernes: H. Aldegrever; Barye; F. Bracquemond, 18 n0>; R. Bresdin, Repos en Egypte (lith.) 420 fr.; A. Dürer, 3 n°» dont La Vierge, reine des anges (101 des bois) 1020 fr.; Forain, Le Prévenu et 1'enfant 3200 fr., L'Avocat parlant au prévenu, lre pl. 2900 fr., A la table de jeu, 2me pl. 1700 fr.; Cl. Gellée, belle série de 23 n°» dont: Le Bouvier, 3e état 2400 fr., Le Campo-Vaccino, 2me état 2700 fr.; Goya, 5 n°»; Helleu; Jongkind; Laboureur; Manet 4 n°'; R. Nanteuü, Colbert (77) 1100 fr.; C. Pissarro, 6 n0* dont Paysanne barattant 1005 fr., les autres 280 a 690 fr.; Rembrandt, 7 n°* dont les grands Pèlerins d'Emmaüs 1450 fr. et Vieille femme assise 1550 fr.; Toulouse-Lautrec, 17 n°", avec 1350 fr. pour 1'Entrameur, 1250 fr. pour Au lit et 1080 fr. pour Miss Ida Heath, les autres 190 fr. (pour 1'Anglais au Moulin-Rouge!) a 880 fr. Et 4 nOT de Zorn: Ida 2100 fr., D'Estournelles de Constant 1100 fr., Faure 1000 fr. et Zorn par luimême 150 fr. — Produit 129.283 fr. R. FORD, Londres et Heavitree prés d'Exeter (Complément a Partiele n° 2208). Nous renvoyons pour Benjamin Booth, cité dans Partiele du volume principal, aux n°* 277* et 346* du présent volume. Un choix de 39 tableaux H* Wilson passé par héritage au fils de Benjamin Booth, le „Reverend" R. S. Booth (notre n° 277°) et ensuite k sa fille Lady Ford, fut gravé a 1'eau-forte par Thomas Hastings et publié en un volume en 1825. La signature de Lady Ford est reproduite au n° 936* du présent volume. II semble que cet héritage ait comporté plus de tableaux de Wilson (Farington, dans son journal, parle de 47 pièces) et, en outre, une grande quantité de dessins. Lady Ford mourut en 1849 laissant ses possessions k ses deux fils, dont notre Richard Ford, 1'alné, recut la part du hon. A. Chatelain a peint son portrait en 1844 (copie a la „National Portrait Gallery"). Voir sur lui 1'étude de Brinsley Ford, son arrière-petit-fils: „J. F. Lewis and Richard Ford in Sevüle" parue dans le Burlington Magazine, LXXX, 1942, pp. 124-129; l'auteur possède plus de 500 dessins exécutés par lui en Espagne. L'autre fils, James Ford, „Prebendary" de la cathédrale d'Exeter, était un esprit pieux, qui traduisit Dante en vers anglais. Après la mort de ce James, son fils, Edmund, fut son héritier et, après la mort de celui-ci, ses deux fils, Arthur Ford of Pengreep et Robert Ford, les propriétaires actuels. Les collections artistiques de Richard Ford, elles, passèrent a son fils, Sü Clare Ford, ambassadeur, puis k sa mort en 1899 k ses deux fils, le capitaine R. Ford et John G. Ford. Le capitaine Ford mourut en 1941, après avoir vendu sa part en 1929. Son frère, qui mourut sans enfants, légua la sienne a Brinsley Ford, Ie propriétaire actuel pour lequel nous renvoyons a Partiele n° 936* du présent volume. B y eut plusieurs ventes de la collection Ford. Le 9 juin 1836 vingt-sept tableaux anciens de maitres espagnols furent vendus chez Rainy a Londres. La fameuse collection de tableaux par R. Wilson, 18 pièces, avec sept tableaux anciens, fut vendue chez Christie k Londres le 14 juin 1929. Puis, le 21 mai 1937, sous la même direction, six portraits miniatures et, le 11 iuin. un oavsaee Deint par Wilson et un tableau de 1'école de Vélasquez. VENTES: I. 1921, 2-4 mai, Londres (chez Sotheby). 26 Dessins et aquarelles d'Alexander Cozens. H. 1929, 17 juin, Londres (chez Christie). Dixneuf dessins de Richard Wilson. TH. 1934, 16 avril, Londres (chez Sotheby). Huit estampes anglaises de moindre importance. IV. 1934, 25 avril, Londres (chez Sotheby). Dessins anciens de diverses écoles. V. 1937, 5-6 juillet, Londres (chez Sotheby). Deux recueils avec nombreuses vues de villes allemandes et autrichiennes. VI. 1937, 27 juület, Londres (chez Sotheby). Collection de 22 aquatintes de Thomas Girtin. R. GUÉRAUT, Londres (Complément a Partiele n° 2210). H. Avray Tipping, Brasted Place, Kent, posséda une fort belle collection d'eaux-fortes de Legros (dont beaucoup en premiers états et trés rares), achetée directement k Guéraut par William Tipping. Cet ensemble (308 pièces) fut dispersé dans une vente a Londres chez Sotheby le 25 novembre 1930. R. G. MATHEWS, Londres (Complément a Partiele n° 2213). Richard George Mathews, dont le père Richard était marchand, naquit a Montréal. Capitaine dans 325 RGST RK 1'armée, il fut plus tard peintre de portraits, aquafortiste et illustrateur. On trouve des spécimens de son art dans The London News et The Graphic. De 1894 a 1908 il collabora a la rédaction du Montrecd Star, pour les questions artistiques. Tl a gravé a 1'eau-forte plusieurs cathédrales anglaises. Vécut plus tard k Londres. Soixante-trois dessins anciens de sa collection, pour la plupart de 1'école italienne et de moindre importance, furent vendus a Londres chez Sotheby 27 avril 1927 (vente anonyme). R. GUTEKUNST, Berne (Complément a 1'article n° 2213a). Richard Gutekunst s'est retiré de la maison Gutekunst & Klipstein de Berne en 1929; il s'est installé alors a Rienen prés de Bale. R. HOULDITCH, Londres (Complément a 1'article n° 2214). Dans la vente composée des 5-6 mars 1760, citée k la fin de notre article au volume principal, la provenance Houlditch ne comportait que des tableaux. R. HTNTZE (né en 1875), marchand, Stettin. — Dessins et estampes. Rudolf Hintze a réuni une collection de tableaux, dessins et estampes d'artistes allemands de 1'époque 1700 - 2215" 1850. B possède en outre une collection noir, verso de porcelaines du dix-huitième siècle. R. HARTSHORNE (mort vers 1945), NewYork. — Estampes modernes. Robert Hartshorne a réuni une col¬ lection d'estampes modernes, petit mais intelligent ensemble. E. G. Kennedy 1'a conseil lé dans la plupart de 2 21 5 D ses achats. Sa bibliothèque, qui contenait de belles premières éditions, fut vendue par son fils Richard Hartshorne les 29-30 octobre 1945 chez Parke-Bernet a New-York; catalogue de vente avec introduction sur la personnalité du collectionneur. VENTE: 1946, 23 janvier, New-York (aux ParkeBernet Galleries). 177 Estampes modernes, puis 24 eaux-fortes de Callot, 54 estampes de M. Cassatt; Goya, Bigres, Renoir et 39 eaux-fortes de Whistier. — Produit 3684$. Renée BORCHARDT (née en 1927) et H. J. BORCHARDT (né en 1908), Dublin. — Estampes anciennes. Depuis 1943 environ Renée et son mari Hans J. Borchardt ont réuni une collection d'estampes de 1'école des Pays-Bas du XVP siècle (Lucas de Leyde, J. Gossaert de Mabuset. des Hollandais du XVIF siècle (Rembrandt, Ostade, celui-ci seulement en premiers états, Bega, Dusart, etc.), de van Meckenen et des Beham en premières épreuves. H. R. LANDO (1584 - 1646), peintre-verrier, Berne. — Dessins de vitraux suisses. Autre marque de Hans Rudolf Lando pour qui nous renvoyons a 1'article n° 1658 du volume principal. M. 2215° J. ROBINSON (lre moitié XXe siècle), Paris. — Dessins. Marque rencontrée sur une sanguine francaise du XVIIF siècle attribuée a Watteau. Serait celle d'un amateur américain, J. Ro- 2216" binson, qui vivait k Paris. None bleu reproduction n'est pas tres exacte. L. F. A. duc de RICHELJEU, Paris (Complément è Partiele n° 2217). VENTE: 1788, 18 - 30 décembre, Paris. Tableaux, objets d'art, miniatures, gouaches, recueils d'estampes (Romeyn de Hooge, Callot, oeuvre de Watteau), livres illustrés, 81 n°* d'estampes encadrées. E. JOSEPH - RIGNAULT, Paris (Complément a Partiele n° 2218). En 1929 Joseph-Rignault céda a 1'amiable pour 500.000 fr., a un banquier, ses dessins anciens, conservant tous les modernes. L'acheteur, qui voyait surtout, dans cette acquisition, une „affaire", réalisa ses feuilles par la vente ci-dessous. En 1946, ne conservant rien pour lui-même, Joseph-Rignault fit don de la partie moderne de sa collection au Musée Calvet d'Avignon, soit 105 dessins, aquarelles, pastels et tableaux parmi lesquels des Daumier (43 dessins et peintures en partie de la première époque du maitre), des oeuvres de Millet, Manet, Renoir, Monet, Sisley, Berthe Morisot, Delacroix, Cézanne, Toulouse-Lautrec, Guillaumin, Guys, 5 trés importants Soutine, Utrillo, 2 Raoul Dufy, 2 Jean Dufy, Modigliani, Seurat, Rouault, Vlaminck, Marquet, Forain et d'autres de moindre importance. Depuis 1921, il vit généralement dans le pittoresque bourg de Saint-Cirq-Lapopie (Lot). VENTE: 1937, 26 mai, Paris (experts J. Cailac et MaxKann). 122N0* de dessins, aquarelles et gouaches, tous portant la marque. C. Dusart, Le Liseur 3000 fr.; Ecole de Ferrare, La Naissance de la Vierge 4600 fr.; Jordaens, Jésus chassant les vendeurs du Temple 4900 fr.; Lancret, Un Gentilhomme 2150 fr.; P. Longhi, Portrait d'homme 2650 fr.; H. Robert, Le Temple de Tivoli 3300 fr.; Atelier de Rubens, Les Trois Graces 4100 fr.; G. de St Aubin, Portrait d'homme 2450 fr.; G. B. Tiepolo, Le Couronnement d'épines 7600 fr.; C. van Loo, La partie de musique 2900 fr. Marque non identifiée relevée sur des estampes de 1'ancienne école allemande. 2219* R. KTNG, Cleveland (Complément a Partiele n° 2220). Ralph King, né en 1855, mourut en 1926. B légua une partie de sa collection d'estampes modernes au musée de Cleveland (voir notre n° 449°). R. KOECHLIN (1866-1951), ingénieur, Villard-sous-Blonay (Vaud, Suisse). — Estampes anciennes et modernes. René Koechlin, né a Bühl en Alsace, fat/1 , posséda une collection d'estampes. Les *üüf oeuvres gravés de Robert Nanteuil et 2 2 2 0 a ae Jean Morin, presque complets, lui venaient par héritage du père de Mme noir. verso Elisabetn Koechlin-Rossier, le docteur 326 RL RM H. Rossier, de Vevey, mort en 1928: (voir n° 1357). Depuis, René Koechlin avait augmenté la collection par des achats dans les grandes ventes a Paris et en Allemagne. Les estampes ont été conservées par sa veuve. H. R. LANDO, Berne (Complément è 1'article n° 2223). 11 s'agit du peintre-verrier Hans Rudolf Lando, dont on voit des oeuvres dans le „Historisches Museum" k Berne. Voir au n° 1658 du volume principal. Dr. R. LANDOLT (né en 1913), Coire (canton des Grisons). — Dessins. ©Robert Landolt naquit a Zürich, fit ses études de médecine dans cette ville et les poursuivit a Berlin, Paris et Stockholm. B se fixa en 1949 a Coire, comme médecin d'enfants. Encore 2223 étudiant il s'intéressait déja k 1'art, noir, recto mais ce n'est qu'en 1945 qu'il a commonfures niencé * collectionner des dessins italiens et hollandais des XVF5XVIIIe siècles et quelques feuilles de maitres francais et de la Suisse allemande. Jusqu'ici l'ensemble compte environ 100 pièces. La marque est suivie du numéro correspondant du catalogue manuscrit tenu par le collectionneur. R. LACHMANSKI (mort vers 1935), Königsberg et Berlin. — Dessins. Richard Lachmanski possédait un modeste ensemble de dessins de maitres anciens et modernes. Pendant son séjour a Berlin il fréquentait le Cabinet des Estampes et y développait son eoüt déia remarauable. Comme ses moyens étaient restreints il n'a jamais pu acquérir des feuilles importantes. RL 2223' 2223c au crayon, verso Marque non identifiée, relevée sur une eau-forte de Rembrandt. Marque relevée sur un dessin de Delacroix, n° 68 d'une exposition chez Wildenstein a NewYork, en 1944. Restée non identifiée. Notre reproduction n'est probablement pas trés exacte. 2 2 2 6 a, brun. recto Sir Robert WTTT (1872- 1952), avocat, Londres. — Dessins. Robert Clermont Witt, né dans la ville oü ü passa toute sa vie, recut son éducation au collége de Clifton et au New College, Oxford. Après quelques 2 2 2 8 b expériences peu en rapport avec ses noü verso études de droit (service militaire dans la guerre des Matabélés dans 1'Afrique du Sud en 1896, et peu après correspondant de guerre sous Cecü Rhodes) U s'établit comme „solicitor" è Londres, oü U fit une longue carrière jusqu'a devenir le doyen de 1'étude Stephenson, Harwood et Tatham. Mais toute cette carrière s'est doublée d'une autre, non moins active et plus passionnée, celle de propagandiste de la peinture ancienne. Les collections publiques d'Angleterre, en premier lieu la National Gallery de Londres, et tous ceux qui aiment a se documenter, lui doivent une profonde reconnaissance. Dès 1902 U publia un livret How to look at pictures, excellent guide pratique pour le profane, continueüement réédité. En 1903, U fut l'un des principaux créateurs du „National Art Collections Fund", organisation ayant pour but 1'enrichissement des musées anglais au moyen de contributions privées. Ne comptant k ses débuts que 500 membres, cette société en groupe maintenant plus de 9000, stimulés par le constant enthousiasme de Witt, d'abord secrétaire, puis directeur (chairman) et enfin président jusqu'en 1945. Sous sa direction le Fonds a fait quantité d'acquisitions, dont plusieurs retentissantes, non seulement en tableaux mais aussi en dessins, en estampes, en sculptures et en objets d'art. Rien d'étonnant a ce que sa collaboration ait été solhcitée aussi pour les conseils des musées; entre 1916 et 1940 il fut „trustee" de la „National Gallery", de la „Tate Gallery" et du „National Loan Collections Trust". Ses éminents services furent reconnus par sa nomination comme C.B.E. (Commander of the Order of the British Empire) en 1918 et „Knight" en 1922, ce qui lui valut le titre de Sü. Une troisième activité, par laquelle U s'est gagné Ia gratitude de tous les chercheurs et dans laquelle U fut grandement secondé par sa femme Mary Helene Mart en (décédée en 1952), fut celle de la format ion d'un centre de documentation pour les tableaux et les dessins. B 1'appelait sa bibliothèque, „the Witt Library", mais le nom d'archives aurait été plus exact; U n'y avait en effet aucun livre, mais des mflliers de reproductions rangces systématiquement dans des classeurs, qui peu a peu envahissaient toutes les pièces et les corridors de sa maison, Portman Square 32. Leur nombre dépassait finalement 500.000. Surtout dans la période 1918 - 1940 la maison fut un bureau de consultation fréquenté par un public international. Bien inspirées par leur patron, dont 1'hospitalité et 1'obligeance étaient proverbiales, ses aides y faisaient tout pour donner satisfaction aux visiteurs. Ces vastes archives passèrent a sa mort au „Courtauld Institute", section de 1'Université de Londres consacrée a 1'histoire de Part. Sü Robert a publié en 1920 un catalogue de tous les peintres et dessinateurs dont U posséda des reproductions (supplément en 1925). Ce ne fut pas son seul legs utilitaire. Toute sa vie lui et sa femme collectionnèrent les dessins anciens et modernes, des differentes écoles, avec une préférence marquée pour le dessin possédant une valeur documentaire, par exemple par une signature, par un rapport avec un tableau ou un fait historique. Ce fait prête a cette collection de plus de 4000 feuilles une valeur particulière pour les studieux; léguée aussi au „Courtauld Institute", elle y rendra certainement de grands services. On n'y trouve que peu de pièces capitales mais par contre quantité de dessins instructifs et curieux. Vers la fin de sa vie, afin de rendre sa collection aussi représentative que possible, l'amateur a fait plusieurs échanges; ils expliquent que nombre de dessnis cüculent portant la marque composée des initiales du couple Witt. Plusieurs études sur sa collection de dessins sont publiées dans The Studio, XCVDI (1929), pp. 541548, 606, CXXXI (1946) pp. 33 - 46, The Burlington Magazine, LXI (1932) pp. 231-233, LXXI (1937) pp. 289 - 290, LXXXH (1943) p. 103, Apollo, XXXVn (1943) p. 71, The Connaisseur VoL CTfl (1939) p. 37, 327 RM RS CXI (1943) p. 73, The Antique Collector, VI (1936), pp. 379 - 382, VII (1936) pp. 114 -117. Voir aussi le catalogue de l'exposition Drawings from the Robert Witt Collection at the Courtauld Institute of Arts, Londres mai—juin 1953; 107 dessins y sont décrits. Introduction du professeur Sir Anthony Blunt et encore la Handlist of the Drawings in the Witt collection, publiée par le Courtauld Institute, en 1956. Les vingt dernières années de sa vie furent rendues plus difficiles par des rhumatismes allant toujours en s'accentuant, mais subis héroïquement sans plainte. Bien que forcé de se déplacer en s'aidant de béquilles, et finalement en fauteuil roulant, il entreprit souvent des voyages par toute 1'Europe. Son cerveau gardait toujours la même vivacité et aimait a s'exprimer dans d'élégantes allocutions. Heureusement, 1'une de ses dernières, particulièrement réussie et intitulée The Art of Collecting fut imprimée en 1950. Autres publications: One hundred Masterpieces (1910) et The Nation and its Art Treaswes (1911). Avec lui s'est éteinte une activité stimulatrice dont 1'Angleterre a grandement profité. R. MARX, Paris (Complément a Partiele n° 2229). La date de la première vente est 27 avril et non 26. VENTE: II. 1922, 16 novembre, Paris (expert Leclerc). 163 N°* de livres illustrés par M. Denis, Forain, Legrand, Lepère, Lunois, L. Pissarro, Rassenfosse, Toulouse-Lautrec, D. Vierge et autres. R. PELTZER, Cologne (Complément a Partiele n° 2231). La marque se rencontre aussi en violet. La deuxième partie des tableaux anciens de cet amateur fut vendue a Amsterdam le 28 mai 1918 (chez Frederik Muller & C'e) et la dernière le 20 mai 1919, sous la même direction. B°" R. PORTALE, Paris (Complément a Partiele n° 2232). Citons encore la vente anonyme d'une collection de 101 tableaux anciens, provenant du baron Portalis, a Paris, les 12-13 mai 1873. R. PAYNE KNIGHT (1750 - 1824), Londres. — Dessins. Marque employée au British Museum pour les pièces du legs Payne 2 2 3 3 a Knight, mais rarement, a ce qu'il brun, verso semble. Nous renvoyons pour ce collectionneur a Partiele n° 1577 du volume principal. „PRENTENKABINET der RIJKSUNIVERSITEIT" (Cabinet des Estampes de PUniversité), Leyde. — Dessins et estampes. IR P K L1 I R-P-K-L. j - R.P.K.L. 2233° 2233° brun, verso 2233c noir, verso noir, verso Nous renvoyons, pour Partiele sur le Cabinet, au n° 1665 du volume principal et du présent supplément. La marque 2233b fut employée depuis 1928; une variante, un peu plus petite, en noir, verso, fut mise en usage de 1930 environ a 1945; le cachet 2233c fut employé de 1945 a 1950, et 1'estampiUe 2233*1 depuis 1950. Pour la marque des doublés nous renvoyons au n° 700b. Freiherr C. ROLAS dn ROSEY, Dresde (Complément a Partiele n° 2237). Une deuxième vente eut lieu sous la même direction a Leipzig le lr septembre et jours suivants 1863; elle comprenait les monnaies, les médailles et les livres de numismatique. R. ROBINOW (1867 - 1945), jurisconsulte, Hambourg. — Estampes anciennes et modernes. _____ Richard Robinow, né k Hambourg, é?ofq?% frère de Paul Robinow (n° 2102) et \2r^/ Hls d'un marchand distingué de Hambourg, étudia le droit a Munich et 22 3 7 Leipzig. Dès cette époque il a combleu. verso mencé k réunir une collection d'estampes. C'est ainsi qu'il acquit ses pre—mières eaux-fortes de Rembrandt et (fc£cs\ de van Ostade, maitres qu'il admira \^Z^y tous deux par excellence. Plus tard, b après la première guerre mondiale, 223 7 c'est Part de Goya qui le fascina. II bleu. verso achetait habituellement dans les ventes chez C. G. Boerner a Leipzig. Personne ne le conseilla, il suivit seulement son propre goüt. S'intéressait aussi a 1'art des jeunes graveurs de son temps, comme en témoignent ses estampes de M. Liebermann, E. Munch, A. Zorn, L. Corinth, K. Kollwitz, E. Nolde et O. Kokoschka. Robinow avait une prédilection pour les portraits gravés; les maitres comme Nanteuil, J. Morin, G. F. Schmidt et autres étaient bien représentés dans sa collection. Plusieurs jeunes graveurs de Hambourg ont gravé son portrait; citons spécialement Franz Noelken, graveur de talent mort prématurément dans la première guerre mondiale. L'amateur a dressé le catalogue des estampes de ce jeune ami, paru dans Imprimatur, Jahrbuch der Gesellschaft der Bücherfreunde zu Hamburg, deuxième année 1931. II mourut a Londres. La marque n° 2237a, la première employée, fut par la suite abandonnée pour 1'autre. VENTE: 1946, 7 novembre, Berne (chez Gutekunst et Klipstein). Catalogue avec introduction et portrait du collectionneur, par Franz Noelken. 129 Estampes. Prix en francs suisses. A. van Dijck, Jan Snellinx 1850 fr.; Goya, Los Caprichos 5200 fr., Los Proverbios 2100 fr., La Tauromachie 3000 fr., Le Taureau assailli par les chiens, lithographié 5100 fr.; Rembrandt, Paysage au chasseur 2500 fr., Paysage a la tour carrée 3300 fr., Le Bouquet de bois, (avec signature de Mariette) 2900 fr., Paysage a 1'obélisque 1500 fr., La Mère de l'artiste assise 3500 fr. R S Marque non identifiée, relevée sur une estampe hollandaise du XVIF siècle. 2238a noir. verso R. SCOVILLE (1876 - 1934), New-York. — Estampes et dessins. Robert Scoville, né a New-York, président de la Salisbury Bank and Trust C°, fit ses études a la Yale University, puis vécut k Lakeville et a New-York. — Sa collection com- 2 2 3 8b prenait surtout des estampes des pourpre maitres modernes comme p.e. Benson, Cameron, Degas. Forain, Haden, Hassam, McBey, Meryon, Pennell, Pissarro, Whistier et Toulouse-Lautrec et aussi quelques pièces des maitres anciens, comme Rembrandt. B posséda de 328 RS RU ét C%3 2238c violet, verso plus quelques dessins et l'oeuvre gravé de Zorn (presque complet). Sa veuve fit organiser la vente suivante. VENTE: 1935, 21 février, New-York (Anderson Galleries). Estampes modernes et dessins de Cruikshank, Leech, McBey, Pennell, Hogarth et Rembrandt. Vente combinée avec celle de la collection E W. Latendorf. Prix modérés. R. von SETTZ (1842-1910), peintre, décorateur, architecte d'intérieurs, Munich. — Sur des feuilles de sa succession. Rudolf von Seitz, né et mort a Munich, fut d'abord éléve de son père Franz et poursuivit ses études a 1'Académie de Munich. B fonda avec G. von Seidl, en 1878, un atelier de décoration intérieure et collabora a 1'arrangement intérieur du „Bayerisches National Museum". Conserva¬ teur de ce musée a partir de 1883; professeur a 1'Académie en 1888. Exécuta beaucoup de décorations et de peintures murales. Des tableaux, dessins, meubles et antiquités provenant de lui passèrent dans une vente composée chez Hugo Helbing a Munich les 29 - 30 janvier 1925. Ch. RICKETTS (1866- 1931) et H. Ch. SHANNON (1865- 1937), artistes, Londres. — Dessins et estampes. Charles Ricketts et Charles Shannon formèrent un couple d'artistes des plus intéressants. Unis par des dons apparentés et par des liens d'amitié, ils partageaient la même installation et les mêmes goüts. Leur intérieur était celui de raffinés. Aux murs, d'excel¬ lents dessins (Rubens était leur préféré) et des bois japonais, dans d'élégantes vitrines des vases grecs, comme décor de belles étoffes et des madrépores. Les deux amis éditérent, de 1889 a 1897, la revue The Dia!. Ricketts,- né a Genève de parents anglais, ajoutait a ses dons de peintre, de sculpteur, de graveur et d'artisan, le sens de la critique. On lui doit un ouvrage intéressant sur le Titien (1910). Dans ses illustrations et gravures transpire un attachement a 1'idéal des PréraphaéUtes et de William Morris. Même le théatre lui dut d'intéressants projets de décors. Shannon était plus confiné dans son art de peintre et surtout de lithographe. Ses oeuvres sont d'une grande subtilité. Malheureusement vers la fin de sa vie, surtout après la mort de son ami Ricketts, son cerveau se troubla et il dut être soigné dans un asile. A sa mort, en 1937, leurs beaux dessins de maitres anciens passèrent au Fitzwilliam Museum a Cambridge et le British Museum recut tour collection japonaise: estampes (320 pièces), livres illustrés, dessins, et des dessins indiens et persans. Voir: Ch. Holmes, Charles Ricketts, Londres 1922; Cecil French dans The Print Collector's Quarterly XTV (1927) pp. 195-217; Charles Shannon, Londres 1924 (série des »Contemporary British Artists«). La marque ci-dessus, dessinée par Laurence Binyon du British Museum, servit exclusivement pour les estampes léguées a ce musée. Voir une autre marque des mêmes artistes au n° 506*. 2238° Lr Marque non identifiée relevée sur une estampe de Dürer. 2 2 3 9*, rouge Marque non identifiée, relevée sur s ] des dessins du graveur Johann Adam 2239 en rouge, au verso d'une eau-forte dé bleu Bega. R. S. HOLFORD, Londres et Westonbirt (Compléments aux articles n° 2242 et 2243). MLa marque ci-contre, déja reproduite dans notre volume principal comme non 2242 identifiée, appartient a R. S. Holford. noir verso Elle figurait sur quelques estampes de Nanteuü provenant de cette source, passées dans une vente du 27 mars 1928 chez Sotheby a Londres. — Holford commenca vers 1840 a former une belle bibliothèque de manuscrits et d'éditions rares dont le noyau était une grande partie de la collection de Lord Vernon. Après sa mort, son fils, Sir George Holford (1860 - 1920), la dispersa en entier a 1'amiable et dans des ventes chez Sotheby en décembre 1927, mars, juin et novembre 1928, et juillet 1929 et chez Christie les 17 -18 mai 1928. A cette même époque toutes ses collections furent dispersées: les tableaux dans des ventes retent issantes chez Christie k 15 juillet 1927 et le 17 mai 1928, tos miniatures le 12 juillet 1927. Voü sur les tableaux et oeuvres d'art R. Benson, The Holford Collection, Westonbirt, Londres 1924 et The Holford Collection, Dorchester House, Londres 1927. R. N. SHAW, Londres (Complément a 1'article n° 2244). R. N. Shaw, né a Hampstead oü U demeure actuellement, possède une collection d'environ soixante-quinze estampes japonaises. Marque non identifiée relevée sur une estampe de Castiglione de la collection Tetlow (notre n° 2868 du volume principal). Marque non identifiée relevée sur des estampes anciennes tchèques. 2 2 44, noü, verso R. UDNY, Londres (Complément a 1'article n° 2248). La troisième vente, annoncée pour mars 1803, n'est pas, comme nous 1'avions suggéré dans notre article au volume principal, identique avec la vente anonyme des 14 - 21 avril 1803. Cette dernière vente appartient presque sürement k W. Young Ottley (voü nos 2662 - 65, présent supplément). La véritable vente Udny eut lieu les 4-10 mai 1803 sous la direction de Philipe et Scott. B y avait la 680 n°* de dessins principalement des maitres italiens des XVT* et XVH* siècles, et aussi quelques bonnes feuilles d'autres écoles. Belle série du Guerehin. 329 RV RW R. VARELA, Buenos Aires (Complément a 1'article n° 2249). Sa collection de tableaux modemes (128), fut vendue a Paris (expert G. Petit) le 22 juin 1894 (vente anonyme). Produit 60.000 fr. RIJKSMUSEUM KRÖLLER - MULLER, Otterlo (Gueldre). — Dessins et estampes. Ce musée prend son nom de Madame Helene Emma Laura Juliane Muller, née en 1869 a Düsseldorf et décédée en 1939 a Otterlo, épouse de A. G. Kröller. Celui-ci fut directeur 2 2 4 9 a d'une grande société de navigation a rouge ou bleu Rotterdam> fondée par son beau-père. foncé, verso Madame Kröller s'intéressait beaucoup a 1'art et suivit depuis 1905, a La Haye, les conférences du critique d'art H. P. Bremmer, alors un des défenseurs les plus fervents et infiuents de 1'art moderne, en Hollande. Un beau jour, en 1907, elle le prit a part après une de ses conférences et lui dit: „Vous avez 1'ceil, moi j'ai la volonté et mon mari a 1'argent. Si vous voulez bien voir mon mari et 1'intéresser a mes projets, nous pourrons faire de grandes choses". Telle fut 1'origine d'une vaste collection d'ceuvres de maitres la plupart considérés comme d'avant-garde ou même presque ignorés. Mme Kröller, bien que de caractère tres décidé, respectait généralement les conseils de Bremmer, tout en développant son goüt personnel. A ce point qu'en 1925 elle consigna ses théories et opinions, appuyées par des reproductions d'ceuvres faisant partie de sa collection, dans un ouvrage Die Entwicklung der modernen Malerei. Ein Wegweiser für Laien, Leipzig 1925. Un autre conseiller précieux était son architecte le professeur Henry van de Velde. Afin de conserver cet unique ensemble de tableaux, dessins, estampes, sculptures et porcelaines, les époux créèrent en 1928 la Fondation Kröller-Müller et en 1937 presque toute la collection fut transférée a 1'État. L'année suivante le musée provisoire, construit d'après les dessins de van de Velde et situé au milieu des bois du Pare National „De Hoge Veluwe", fut terminé. Le grand musée, projeté a 1'origine par le même architecte, n'a jamais pu être réalisé. En 1953 on a ajouté une aile nouvelle dans laquelle deux cabinets sont destinés spécialement aux dessins et estampes. La collection d'art comprend 1300 tableaux, dont quelques anciens (Giovanni di Paolo, Cranach, Baldung, B. Bruyn, Jan Steen et J. van Goyen) la plupart cependant de 1860 environ a nos jours (grande collection de Vincent van Gogh, oeuvres de Fantin-Latour, Jongkind, Millet, Renoir, Pissarro, Seurat, Redon, Picasso, Juan Gris, leger Mondriaan). La collection de dessins comprend surtout des spécimens des XIXe et XXe siècles (4000 feuilles environ), et seulement quelques hollandais et flamands des XV-XVHF siècles. B faut relever l'ensemble de 176 dessins de Vincent van Gogh datant pour la plupart de sa période brabanconne, ainsi qu'une édition des Mille et une Nuits illustrée de quelques centaines d'aquarelles par Marius Bauer. Parmi les maitres représentés dans la collection par des feuilles importantes citons, comme étrangers: Maillol, Rodin, J. Gonzalez, Gris, Léger, Marini, Zadkine, B. Hepworth, et dans les Hollandais: G. H. Breitner, F. Verster, S. Robertson, Is. Israëls, L. Gestel, B. van der Leek. Estampes: 1100 feuilles de graveurs hollandais et francais des XIXe et XXe siècles (e.a. Fantin-Latour, Redon, Ensor et Picasso). En 1956 parut un catalogue illustré décrivant tous les tableaux modernes et un choix de 48 gouaches, pastels, fusains et dessins modernes, Citons pour 1'historique de la collection, S. van Deventer, KröllerMuller, de geschiedenis van een cultureel levenswerk, Haarlem 1956. Directeur du musée depuis 1947 le professeur A. M. W. J. Hammacher. R. WESTALL, Londres (Complément a rarticle n° 2250). Le 14 mai 1830 quatre-vingt-dix-huit tableaux de la collection de Richard Westall furent vendus a Londres chez Phillips. Né a Hertford, et non Herford comme le dit notre premier texte, U était, en même temps que peintre, illustrateur, graveur au burin et aquafortiste. B fut élève en 1779 de John Thompson k Londres, puis (en 1785) de la Royal Academy. Demeura de 1790 a 1794 dans la même maison que Thomas Lawrence. R. WHITE (XVIIP siècle?). — Dessins. Cette marque figurait J<\ /J jf) sur quelques dessins de W. yj " ' van de Velde le jeune, 0 ^ -ff' provenant de la collection 2 2 5 1 bis du Capitaine A. F. Daw- son, de Barrow HilL a a lencre. verso Rocester (Staffordshüe), vendus chez Sotheby a Londres le 14 décembre 1921. 330 s I. NOMS ET INSCRIPTIONS R. SAALBORN (commencement du XXe I siècle), Weimar ? — Estampes anciennes. R. Saalborn avait réuni une TC SAAI RORM co"ect'on d'estampes trés variée oü 1'école francaise dominait. n en vendit un bon nombre 2 2 5 1 ^ origine aux efforts de Samuel L. Sherer, 2 2 5 6 a membre du conseü a partir de 1909 noü verso t directeur du Musée de 1919 a sa mort en 1928. Au début, k défaut de fonds spéciaux, ü n'y eut que des dons de bien- faiteurs comme Halsey C. Ives, William K. Bixby, 1'ceuvre de James D. Smillie offert par ses fils, Frederick W. Lehmann (pour ne citer que les plus importants) et de graveurs comme S. Arlent-Edwards et C. K. Gleeson. Les vrais achats ne débutent qu'en 1915, k la vente Ives a New-York, et un programme fut ar ré té en 1917, grace auquel des maitres comme Dürer, Beham, van Dijck, Rembrandt, Nanteuü, Goya, Meryon, Millet, Haden et Bone firent leur entrée; même un choix important d'estampes japonaises s'y ajouta, et le développement se poursuivit régulièrement. En 1927 on organisa des conférences sur la gravure. Avec la nonunation en 1931, comme membre du conseü, de Horace M. Swope, lui-même grand amoureux de la gravure (voü n° 1364*), le Cabinet prit un nouvel élan. Le nouveau directeur, Meyric R. Rogers, nommé en 1930, débuta par une transformation compléte du Cabinet des Estampes (voü Bulletin de juillet 1932), amenant une séparation entre les maitres anciens et modernes. Les acquisitions et dons devinrent de plus en plus importants (voir les Bulletins de juillet 1932, janv. 1933, janv. 1935, janv. 1936, janv. 1938, oct. 1940, juillet 1941, déc. 1942, nov. 1944) et différentes expositions, brillant par les prêts de collections d'autres villes, stimulèrent 1'intérêt. Par exemple celle de Rembrandt en 1936, celle des différents procédés de gravure organisée en 1937 par le conservateur D* Thomas T. Hoopes et la même année, organisée par l'amateur Swope, celle des Pei ntres-Graveurs classiques de Pollaiuolo a Fragonard. Ce même bienfaiteur du Musée, démissionnaüe en 1938 en tant que membre du conseü, mourut dès 1'année suivante et la plus grande partie de sa collection, 761 pièces, passa alors comme legs au Cabinet des Estampes (voü Bulletin juület 1940). A cóté d'ünportantes pièces anciennes ce legs comportait beaucoup d'estampes modernes, dont des américaines, et ce fonds forma pour le nouveau directeur, Perry T. Rathbone, nommé en 1940, une excellente base pour développer cette section. En 1951 un important don vint encore enrichü le cabinet, celui de l'amateur J. Lionberger Davis (voü n°g766) qui offrit toute sa série de 69 épreuves choisies de Dürer, Rembrandt et Meryon, ainsi qui de graveurs modernes anglais et américains. 331 S NOMS ET INSCRIPTIONS E. SAINT - MARCEL (Complément a Partiele n° 2257). "V El N T El Marque de la veste de Patelier, pareille a EDME ST-MARCEL notre n° 22Slcomme couleur, emplacement 2 2 5 7 * et largeur, mais offrant violet, recto en plus le mot: vente. BIBLIOTHÈQUE de L'ABBAYE de SAINTVICTOR, XlP-XVIIie siècles, Paris. — Dessins et estampes. L'Abbaye de Saint-Victor, et 'bijl Vv.' "*-*Jf par conséquence son école et sa ."r^i «*ƒ v\ bibliothèque, doivent leur naisƒ * r\X/K sance a la rivalité des deux phi:^"?~.^H^"' • losophes et théologiens scolasti'.'^>JiijL^fr Ques Guillaume de Champeaux "f* (ne vers milieu XP siècle, mort 1121), archidiacre de 1'Église de 22 59 ws Paris, qui professait a 1'école du cloitre de Notre-Dame, et Pierre noir. recto Abailard, ou Abélard (1079 1142) peut-être plus connu par sa funeste passion pour Hélolse. Plusieurs fois vaincu dans la discussion, a Notre-Dame, par son ancien élève Abélard, de Champeaux décida un moment de cesser d'enseigner et se retira, avec quelques autres chanoines de la cathédrale, en 1108, dans une petite chapelle dédiée a St. Victor, venant d'être érigée en prieuré et qui s'élevait dans les vastes terrains occupés maintenant par la Halle aux vins. Thiéry, Guide des amateurs et des étrangers voyageurs il Paris, H, 1787, pp. 158 -162, nous dit „auprès étoit aussi un Hermitage appel lé Cel la Vetus, et habité par un Moine Noir"; nous renvoyons a cet ouvrage pour 1'historique et la description des batiments. Quelques semaines seulement après, de Champeaux, sur les instances de ses amis, reprenait ses lecons, mais a St. Victor; y enseigna encore pendant cinq années, créant ainsi cette grande école qui devait plus tard briller d'un si vif éclat. En 1113 de Champeaux obtenait de Louis VI le Gros la charte d'abbaye, mais comme il était la même année nommé évêque de Chalons-surMarne, oü il se consacra exclusivement a ses devoirs pastoraux, ce n'est pas lui, le fondateur, qui fut le premier abbé de St. Victor, mais son disciple Gilduin. La bibliothèque de 1'abbaye devait être importante déja dès la fin du XIIe et le début du XIIF siècle. De nombreux manuscrits en provenant, passés a la Bibliothèque Nationale par les saisies révolutionnaües, remontent a cette époque, plusieurs portant les noms des religieux qui les ont transcrits ou achetés, ou des donateurs. Le premier don est celui de Thibaud, archidiacre de Notre-Dame, mort en 1133. Depuis, dons, legs, achats se succédèrent tout au long de 1'active vie intellectueUe de 1'abbaye, comme en témoigne son „obituaire" (conservé au Cabinet des manuscrits, Bibliothèque Nationale). Ce précieux document et les manuscrits mêmes, ont permis a L. Delisle d'établü, dans son important ouvrage en 4 volumes, de la série: Histoire Générale de Paris, Le Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque Nationale, Paris, T. II, 1874, pp. 209-235 et Hl, 1881, p. 379, une liste alphabétique „des personnes qui, du XHe au XV* siècle, ont contribué par leur travail, .leur activité ou leur munificence, a former la bibliothèque de 1'une des principales églises de Paris". L'auteur cite aussi les principaux donateurs ultérieurs: legs Henri de Bouchet seigneur de Bour- nonville, 1652; N. de Tralage, etc. Voü encore de la même série: A. Franklin, Les Anciennes Bibliothèques de Paris, Paris, T. L 1867, pp. 135-185 (de 3 vol. 1867-1873). Des prescriptions, comprises dans la Règle générale de 1'Abbaye, attestent du som apporté a la conserva tion des volumes: bibliothécaire, récolement obligatoire au moins 2 ou 3 fois Pan, précautions contre la vermine et la pourriture, recouvrage en bois des murs pour éviter 1'humidité, dépöt d'un gage par 1'emprunteur, inscriptions sur les livres de menaces d'anathème pour empêcher aliénations de toute espèce, régies pour la copie des manuscrits, etc. Les volumes étaient classés et cotés. Aux débuts de l'imprimerie, vers 1471, Pierre Schoeffer et Conrad Henlif cédèrent a prix réduit a 1'abbaye (12 écus d'or) un exemplaire sur vélin de leur édition des lettres de St. Jéröme. Dès les premières années du XVT5 siècle, 1'abbé Nicaise de Lorme confiait a Guillaume Tupin la direction de la construction d'une salie spéciale pour la bibliothèque, qui servit jusqu'en 1651. Alors une salie plus vaste fut disposée, remplacée eUe-même par un nouveau batiment commencé vers 1772, par 1'architecte Danjan. En 1787 Thiéry, op. cit. écrivait „L'intérieur n'étant point fini, le Pubhc se trouve privé depuis quelques années de la jouissance de cette belle Bibliothèque; ü désire avec ardeur voü terminer un batiment dont 1'objet est aussi utile". La bibliothèque était en temps normal ouverte certains jours et heures jusqu'a la Révolution; la nouvelle construction fut achevée au moment des événements de 1789. Le même abbé Nicaise de Lorme confia a Claude de Grandrue, prieur de Puteaux, le som du classement et du catalogue des manuscrits. Celui-ci en trouva 990, qu'U placa sur trois rangs de pupitres oü ils étaient enchalnés; son catalogue est remarquable. En 1684, la bibliothèque possédait déja 18.000 volumes et 3000 manuscrits, au milieu du XVIH' siècle, environ 35.000 imprimés et 3000 manuscrits, et en 1787, selon Thiéry, op. cit. „La Bibliothèque ... est célèbre tant par le nombre et le choix des livres, que par 18 a 20.000 manuscrits [exagération certaine, dit Franklin, op. cit.] la plupart tres précieux, on y voit une Bible manuscrite du neuvième siècle, un Tite-Live du douzième siècle, un Alcoran ... Plus un RecueU tres-complet de Géographie ancienne et une superbe collection d'Estampes". Le recueU de géographie cité est certainement 1'énorme legs N. de Tralage en 1698 (voir n° 2454) aujourd'hui au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale, et la „collection d'Estampes" comprenait sans doute le fonds Peiresc dont les feuilles, maintenant au même cabinet, portent la marque de St. Victor. Selon la déclaration officielle faite par le prieur (exagération contraire a celle de Thiéry, dit Franklin) a 1'Assemblée Nationale le 11 mars 1790, la bibliothèque aurait alors renfermé 3400 imprimés, 1800 manuscrits, 170 volumes de géographie et d'atlas et 170 cartons templis de plans et de gravures. Malgré les précautions prises de longue date contre les disparitions, les richesses de la Bibliothèque St. Victor ne sont pas toutes, a beaucoup prés, parvenues jusqu'a nous. Lorsque la révolution de 1789 la ferma en 1791, et en fit passer les collections, en 1796, principalement a la Bibliothèque Nationale, cet institut eut pour sa part environ 1265 manuscrits; quelques-uns aUèrent a 1'Arsenal et a la Mazarine, 1 a Lille. Le timbre reproduit fut le seul employé a la Bibliothèque St. Victor; U était toujours apposé sur le titre des volumes; on le trouve aussi sur des 332 s — NOMS ET INSCRIPTIONS 2 2 5 9 «uater noir, recto Marque rencontrée sur une estampe de K. Dujardin; elle parait dater de la première moitié du XLXe siècle. Restée non identifiée. L'inscription „SALLE DE DESSIN" désigne peut-être cette salie spéciale d'un institut, ou d'une école dont les lettres A.P., du monogramme central, seraient les initiales. SALMON (XJXe siècle). 2 2 5 9 Quin'er jj existe une marque, noir, recto, VENTE SALMON dont nous n'avons pu avoir de calque, vue sur un dessin de Théodore Frédéric Salmon (1811 - 1876), peintre de genre et animalier, donc selon toutes probabilités la sienne. Une vente de ses oeuvres, tableaux (34 n"*) et dessins (6 nos) eut lieu a Paris le 26 mars 1858 (expert Martin). Une autre vente, Paris 18-19 décembre 1876 (expert Detrimont), faite sous le nom de Salmon mais sans prénoms et sans mention de marque parait bien, par le genre des oeuvres semblable a celui de la première vente, être Sa vente d'atelier et collection particulière (331 n°* dont, oeuvres de Salmon même, tableaux 178 nos, dessins 105 n°", aquarelles 40 n°"; dans la collection particulière seulement 4 nos de dessins: Jongkind, Jeanron, Cals). On connait six autres Salmon: sans prénom, ancien marchand d'estampes, vente de son fonds Paris, 28 février a 5 mars 1831; Adrien Alphonse, peintre et restaurateur de tableaux, né a Paris 1802, vente de 1'atelier, après décès, Paris, 14 mars 1881; Charles, peintre de fleurs, né a Cépoy (Loiret); Emile Frédéric, sculpteur animalier et graveur d'interprétation, Salon de 1859 a 1882; Jacques Pierre Francois, peintre d'histoire, Orléans 1781 - 1855; Louis Adolphe, peintre et graveur d'interprétation, né a Paris en 1806. estampes et dessins séparés, notamment sur des pièces du fonds Peiresc. Le motif central, inscrit dans un écusson et peint en jaune sur fond bleu, figure souvent sur une des premières pages des manuscrits. Franklin, op. cit. T.I. pp. 170- 173 reproduit, avec ces deux marqués, les autres, écrites, peintes ou frappées, mises par Ia bibliothèque St. Victor sur les manuscrits et livres, ou sur les reliures (souvent en vélin blanc ou vert), dos ou plats. 22 5 9«er, verso _ Marque relevée au verso d'une estampe de Daubigny. Nous n'avons trouvé d'autre tracé d'une collection de ce nom que le catalogue de la vente d'un diplomate allemand, Salingré, faite a Berlin (chez Lepke) 9-11 janvier 1894, 150 n°" de tableaux et dessins, la plupart de maitres allemands du XIX6 siècle, et de livres, autographes et objets d'art. Mais l'inscription, écriture et rédaction (le premier mot pour: appartient) indique plutöt une origine francaise. „William SALT LIBRARY", Stafford (Complément a Partiele n° 2259a). En 1922 le British Museum acheta directement aux „trustees" de la Sait Library, avant la vente ci-dessous, le portrait d'Elisabeth gravé par W. Rogers, estampe dont on ne connait que deux épreuves. VENTE: 1923, 5 - 6 mars, Londres (chez Sotheby). Collection de portraits royaux gravés, vendue sur 1 ordre des „trustees" de la bibliothèque William Sait. K. SANDERSON (1868 - 1943), auteur, Edimbourg. — Estampes. Kenneth Sanderson fut un des meilleurs connaisseurs de l'oeuvre des anciens peintres'et graveurs de 1'Ecosse. Spécialiste de la gravure a. la manière noire, il fournit des articles au Print Collectors Quarterly et au Signet. Collectionna des tableaux, dessins et estampes; fit aussi beaucoup de conféren¬ ces sur Part de la gravure et Part écossais. Nommé en 1936 membre du "Board of Trustees of the National Gallery of Scotland". Ce musée (voir Partiele n° 1969f du present volume) recut en 1943 son legs de plus de mille portraits gravés a la manière noire, dont beaucoup rarissimes, un tableau, 25 miniatures et 19 médaillons. Prince Anatole DEMIDOFF (1812 - 1870) San Donato, prés Florence. — (Euvres de Raffet. 2261» montures ou verso 2 2 61 , noir, recto, marge inférieure Marque rencontrée sur de grandes lithographies de Raffet. Pour 1'historique de la collection voir n° 2127, au volume principal. Cette signature, rencontrée sur une estampe de J. Bellange, est peut-être celle de Langlès (et non Sangles), dont la collection, comprenant 6 n°* de dessins et 85 n°* d'estampes, passa dans une vente a Paris le 15 - 16 mars 1824, expert Bénard. 333 S — NOMS ET INSCRIPTIONS J. O. SARGENT (1811 -1891), jurisconsulte et éditeur, New-York. — Estampes. GIFT OF GEORGIANA "W. SARGENT IN MEMORY OF JOHN OSBORNB SARGENT 22 63*, brun, verso John Osborne Sargent, né a Gloucester (Mass.), édita le Republic et le New England Magazine et publia des écrits politiques et des traductions. Sa collection d'environ 2000 estampes de maitres européens fut donnée par sa fille Georgiana au Metropolitan Museum of Art de New-York (notre n° 1943) en 1924. Marque apposée par le Musée. A. SCHEFFER (1795 - 1858), portraitiste, peintre d'histoire et graveur, Dordrecht et Paris. — Sur des dessins de sa succession. Ai-v Scheffe.r naanit a Dordrecht. ^tH^S. gjg du peintre Johan Bernard Schetter et de la mimaturiste Cor- £o) neu* Lamme. Partit pour Paris 1'atelier de P. N. Guérin. Rencontres avec Delacroix et Géricault. Doué d'une technique trés habile, il devint bientöt un des peintres romantiques les plus recherchés de son époque, faveur que 1'on comprend moins maintenant, sauf pour ses portraits de Chopin, Gounod et autres compositeurs. Depuis 1821 professeur de dessin des enfants de la familie royale. Plus tard il se voua presque entièrement aux grandes peintures d'histoire, aidé par ses éléves. Mourut a Argenteuil. Beaucoup de ses ceuvres, données ou léguées par ses amis, des membres de sa familie et des amateurs, sont conservées au Musée de Dordrecht (voir le catalogue de 1934). I-a marque figure sur 310 dessins de ce musée. Lodewijk SCHELFHOUT (1881 - 1943), peintre-graveur, La Haye, Paris, Amsterdam. — Sur ses propres oeuvres. En 1954 la veuve de l'artiste a apposé la marque ci-contre sur tous les ouvrages de son mari qui étaient a ce moment encore en sa possession et qui ne portatent pas de signature. Le cachet est paraphé a droite des initiales AS. Voir aussi notre n° 5'. 22 64 , noir. verso J. J. SCHINDLER (1777 - 1836), peintre, aquafortiste et lithographe, Vienne. — Sur ses propres ouvrages. _ Johann Josef Schind- JOH. SCHINDLER ler, né a Sankt Pol- 2 2 6 5 * ten, fut élève de 1'Aca- .... ,„ démie a Vienne depuis bleu, recto , . ., . , 1790. Membre de la même institution en 1818, il était plus tard professeur de dessin a la Normalschule bei Sankt Anna a Vienne. Schindler peignit des tableaux pour les autels de plusieurs églises en Autriche. 2265b noir. verso Nous n'avons pu trouver un calque exact de sa marque. E existe une grande marque avec inscription NACHLASS SCHINDLER. Nous n'avons pu établir si cette marque appartient également a Johann Josef Schindler ou a son fils, le peintre de scènes militaires Carl Schindler (1821 - 1842) ou encore a Jacob Emil Schindler, dont la succession fut dispersée dans une vente chez H. O. Miethke a • Vienne, le 5 décembre et jj.ss. 1892. „SCHENKEL - MUSEUM", Berlin. — Dessins et estampes. Le musée Schinkel, ainsi appelé du nom du grand architecte Karl Friedrich Schinkel (1781-1841), était installé de 1931 a 1933 dans le Prinzessinen-Palais, a cóté de la National-Galerie. Voir, sur la fondation et 1'histoire de la collection, Partiele de Paul Ortwin Rave dans Jahrbuch der preussischen Kunstsammlungen LVI (1935) pp. 234 - 249 et du même auteur Das Schinkel-Museum und die Kunst-Sammlung Beuths, paru a Berlin en 1931. Le même musée Schinkel conservait aussi la collection de Peter Beuth (voir n° 239*) mais, en 1945, Ie tout fut transporté par les Russes dans leur pays. Voir une autre marque n° 2362°. J. W. SCHIRMER (1807 - 1863), peintre et graveur, Düsseldorf. — Sur ses propres ouvrages. 22 65 violet, recto Johann Wilhelm Schirmer, le paysagiste allemand bien connu, naquit a Juliers. B fut élève de 1'Académie de Düsseldorf, le même institut oü U fut plus tard professeur (1840- 1854). Séjourna en Italië de 1839 a 1840. De 1854 jusqu'a sa mort fut directeur de 1'école d'art de Karlsruhe qui venait d'être fondée. Voü la dissertation de W. Zimmermann sur notre maitre, parue a Kiel en 1920. E. SGHLEICH (1812 - 1874), peintre, Munich. — Sur ses propres dessins de sa succession. 2265°, recto Eduard Schleich, né a Haarbach (Bavière), fut élève de 1'Académie des Beaux-Arts a Munich. II séjourna a Paris en 1851 avec son ami Karl Spitzweg. Devint l'un des grands paysagistes de 1'école de Munich. Voü H. Uhde-Bernays, Münchener Landschafter im 19. Jahrhundert, Munich 1921. Son fils, de même prénom, 1'a imité. 21 Tableaux de sa succession furent vendus chez R. Bangel a Francfort s/1 M. le 24 septembre 1896. 334 S — NOMS ET INSCRIPTIONS „SCHLESISCHER KUNSTVEREIN", Breslau. — Dessins et estampes modernes. Société fondée au commencement du XIXe siècle. Elle acquit des oeuvres d'artistes contemporains qui furent déposées au musée de la ville (n° 2265f). EUe n'existe plus depuis 1933. 2265" „SCHLESISCHES MUSEUM der BIEDENDEN KÜNSTE", Breslau. — Dessins et estampes. 2265« a sec Ce musée fut fondé en 1879, mais détruit pendant la deuxième guerre mondiale. On a trouvé tracé d'une partie de ses collections en Pologne. Le marque n° 2265f a été en usage jusqu'en 1929 environ, puis ce fut le cachet 2265g, apposé aussi sin* les passe-partout. Voir deux autres marqués aux nos 2362d et 237 lb. Les cachets pour les collections de la „Magdalenenkirche" et de Rehdiger sont reproduits aux n°* 1775c et 2133c. A. SCHMIDT - BENECKE (commencement du XXe siècle), marchand d'art, Paris. — Estampes. Alfred (?) Schmidt-Benecke, amateur, plus tard entré dans le commerce, chez Fischhof, a Paris, se fixa après la première guerre mondiale a Berlin oü U fut amateur marchand. C'était un homme de goüt, qui avait commence sa carrière — sans y réussü — comme jockey. E mourut peu avant 1930. O. F. SCHOLDERER (1834-1902), peintre, Cronberg im Taunus. — Sur ses propres 226 5 i ouvrages. bleu. recto Otto Franz Scholderer, né a Francfort-sur-le-Mein, étudia au Stadelsches Kunstinstitut dans sa ville natale sous J. D. Passavant et J. Becker. De 1857 a 1858 a Paris oü FantinLatour Pa peint dans son „Atelier aux Batignolles". Vécut a Londres de 1871 a 1899. Fr. Herbst lui a consacré une monographie, avec le catalogue raisonné de son oeuvre, parue k Francfort en 1934. Son propre portrait est conservé au Stadelsches Kunstinstitut. Nous n'avons pu obtemr un calque de sa marque de succession. G. J. SCHOLTZ (1825- 1893), peintre, Dresde. — Sur ses propres ceuvres. Gottfried Julius Scholtz, né a Breslau, fut élève de Julius Huebner a 1'Académie de Dresde a partir de 1844. Devint professeur au même institut en 2 2 65', bleu. recto 1874. B s'est fait une renommee avec des tableaux a sujets historiques et surtout avec ses portraits. Etait aussi pasteUiste et aquareUiste habUe. Le „Schlesisches Museum" a Breslau conservait sa succession artistique. Ses oeuvres furent montrées dans diverses expositions. Son fils Walther (1861 -1910) fut peintre comme lui. 116 Tableaux de sa succession passèrent le 8 mars 1898 dans une vente chez Bangel a Francfort s/1 Main. None reproduction de la marque n'est peut-être pas grandeur de 1'original. A. SCHREYER (1828 - 1899), peintre allemand. — Sur les dessins de sa succession. Adolf Schreyer, né a Francfort s/1 M., fut célèbre pour ses suiets de chevaux exécutés. ichrej en Hongrie, en Valachie. 2268* dans la Russie méridionale, violet, verso 01 Oriënt et en Algérie. B vécut a Paris jusqu'en 1870 et mourut a Cronberg prés Francfort. Nous n'avons pu trouver tracé d'une vente de sa succession. N. von SCHROEDL (1842- 1912), peintre, Cronberg (Taunus). — Sur ses propres ouvrages. 2 2 6 8* Norbert von Schroedl, né a Vienne, fils du sculpteur homonyme, était élève de J. Becker et du Stadelsches Kunstinstitut a Francfort. B acheva ses études k Berlin, Paris et Rome et fut peintre de portraits et de paysages avec animaux. Nous n'avons pu obtemr un calque de sa marque de succession. VENTE: 1912, 12 novembre, Francfort (au Frankfurter Kunstverein). Succession du peintre, 28 tableaux et 37 aquareUes a motifs italiens. Le catalogue de vente reproduit le portrait de l'artiste peint par lui-même. G. SCHUH (né en 1897), peintre suisse. — Estampes. Né k Berlin, Gotthard Schuh vit en /g&h. Suisse depuis sa troisième année; U fe!|p est na turalisé Suisse. Plu tót autodidacte, fl s'est formé comme peintre en Italië 2270* et en AUemagne (Munich); se maria no;r en 1927 et se fixa ensuite a Zurich. E collectionné avec sa sensibUité de peintre n'accordant que peu d'attention k 1'état de conserva tion des estampes. Ne s'est pas spécial isé; fl montre une prédilection pour les illustrations de livres sur bois avant Dürer et pour les miniatures persanes. En 1928 sa collection d'art graphique comportait environ cent cinquante pièces. E. G. SCHWARZ, St. Pétersbourg (Complément a 1'article n° 2271). Serge Ernst a écrit dans Staryé Gody d'octobre 335 S — NOMS ET INSCRIPTIONS 1914 (pp. 24 - 57), sur les dessins russes dans la I collection de E. G. Schwarz, un article donnant aussi quelques reproductions d'après des dessins italiens et francais. VENTE: 1934, 22 février, Paris (experts Féral et Catroux). Vente anonyme de dessins, en général de peu d'importance, dont plusieurs portaient les marqués A. R. Tomiloff (n° 179), E. G. Schwarz (n° 859 ou 2271) et J. P. van Suchtelen (n° 2332). BIBLIOTHÈQUE NATIONALE SUISSE, ^. Berne. — Estampes et dessins föfj^S documentaires. \jy>3^E7 Marque en usage depuis 1898. Voir ^S^' les renseignements sur cet institut 2 2 71» au n° 2368 du présent supplément, a sec CABINET des ESTAMPES, Schwerin (Complément a Partiele n° 2272). Plusieurs ventes de doublés du Cabinet des Estampes de Schwerin ont eu lieu: I. 1926, 18-20 novembre, Berlin (Hollstein et Puppel). Estampes du XVTfle siècle des écoles francaise et anglaise. Collection importante. Première partie. JJ. 1927, 15- 16 mars, Berlin (même direction). Deuxième partie. Lithographies francaises (Daumier, Gavarni), caricatures anglaises, pièces sur Napoléon et quelques dessins francais du siècle passé. III. 1927,'10-12 mai, Berlin (même direction). Vente composée. Quelques estampes seulement. M. von SCHvVTND, Munich (Complément a Partiele n° 2274). Des dessins provenant de sa petite-fille passèrent aux mains du Dr. Dammer (voir n° 652°). H. S. RETILTNGER (1882 - 1950), amateur anglais, Londres. — Dessins et estampes. Henry Scipio Reitlinger recut son f'enpioN éducation universitaire a Clifton et au V King's College, Cambridge. B alla a Fribourg (Allemagne) pour ses études 2 27 4* d'ingénieur des mines. Mais il n'exerca brun, verso pas cette profession et passa la plus grande partie de sa vie a Londres, comme amateur et historiën d'art. Sa publication principale est le Old Master Drawings, a handbook for amateurs and collectors, Londres 1922. Les 72 illustrations de ce livre sont toutes d'après des dessins de sa propre collection de maitres italiens, francais, hollandais, allemands et anglais des XVP XTXe siècles. Dans divers chapitres l'auteur donne ses opinions et avis sur Part de collectionner. E faut noter aussi son catalogue du Victoria and Albert Museum A selection of drawings by old masters in the museum collections with a catalogue and notes, Londres, 1921, son article sur Lami et Monnier dans le Print Collector's Quarterly, 1930, I, pp. 73-81 et son livre sur les dessinateurs anglais des XVHF et XTX6 siècles From Hogarth to Keene, Londres 1938. Après avoir acheté pendant sa jeunesse des reproductions d'après les grands maitres, il fut persuadé, par son instituteur alsacien qui lui apprenait le francais et 1'allemand, de collectionner des estampes originales. Mais sa vraie passion de¬ venait bientöt les dessins dont il a rassemblé une vaste collection. Après la première guerre mondiale, lorsque les belles feuilles devenaient de plus en plus rares, il commenca a collectionner des faïences, surtout des pièces dont les décors remarquables 1'intéressaient. Sa curiosité s'étendait en même temps aux tableaux, aux porcelaines de Chine, aux objets d'art et aux monnaies. Mais comme il ne pouvait se décider a y mettre de grands prix, il n'obtenait jamais des pièces exceptionnelles. Sa collection de dessins, bien que nombreuse, s'en ressentit. E caressait toujours le projet de créer un petit musée privé, mais les pourparlers engagés a ce sujet k Berne (Suisse), vers 1948, n'ont pas abouti et après sa mort tout a été dispersé en une série de ventes a Londres, toutes chez Sotheby. Les tableaux firent partie des deux premières ventes citées cidessous. I-a collection de majolique italienne et poterie continentale le 27 avril 1954, ses monnaies d'or et d'argent le 12 juillet 1954. La marque ne fut apposée qu'au moment des ventes. VENTES: I. 1953, 9 décembre. Dessins anciens italiens et quelques tableaux anciens. Le Corrège, Cupidon hé £ 550; G. B. Piazzetta, Jeune fille avec corbeille £ 640; J. de Pontormo, Étude de figures nues £ 1200; Pisanello, Saint Simon le Stylite £ 1600; D. Tiepolo, Pulcinello bercé £ 750. — Produit £ 15.722. H. 1954, 27 janvier. Tableaux et dessins de 1'école anglaise. M. Laroon, Deux scènes de comédie £65; Th. Rowlandson, Le Prince Régent prenant sa lecon £ 40, Jeune femme écrivant £ 60, Un couple £150, 1-a perruque brülée £50; R. Wilson, Les bohémiens £ 48. — Produit £ 2541. III. 1954, 10 février. Estampes de maitres anciens. École de Ferrare (XV' siècle), 1'Annonciation (pièce unique) £ 2150; Jean Duvet, 1'Apocalypse £ 260. — Produit £4434. IV. 1954, 30 - 31 mars. Estampes des XVTF - XX" siècles. — Produit £ 1476. V. 1954, 14 avril. Dessins anciens et modernes. TJürer, Isis £ 720; Callot, Soldats £ 110; Cl. Lorrain, Paysage avec chateau £ 440, Une tour £120; Greuze, Tête de jeune fille £ 260; Ingres, Portrait d'une dame £ 100; Vanloo, Fête dans un pare £ 105; Delacroix, Paysage de Provence £420; Dufy, Scène de rue au Maroc £ 80, Marché aux poissons £ 80; Matisse, Femme nue £80; J. F. Millet, Paysage k Vichy £ 95. — Produit £ 7012. VI. 1954, 26 mai. Dessins de 1'école anglaise. Hollar, Vue de la Tamise £420; Turner, Lago Maggiore £240. — Produit £3461. VH. 1954, 22 - 23 juin. Dessins anciens des écoles hollandaise et flamande. Série trés variée, pas de pièces saillantes. Dans 1'école hollandaise (146 n°*) nous relevons, par ordre alphabétique: J. de Bisschop, le Concert champêtre, d'après Giorgione £ 50; Abr. Bloemaert, Paysage avec Tobie et 1'Ange £65; Gesina Ter Borch, Chasseur assis £ 55; A. van Borssum, Lieu d'exécution £ 160; S. de Bray, d'après M. van Heemskerck, St. Luc peignant la Vierge £ 58; P. Cz. Kunst, La parabole de la poutre et de la paille £ 120; A. Cuyp, Paysage rocheux avec bergers et bétail £82; L. Doomer, Vue d'une colline avec ruines prés de Clèves £ 235, Forteresse prés d'Angers £210; J. de Gheyn, Vieille femme et jeune homme pres d'une porte £ 90; H. Goltzius, Quatre saisons £105; J. Lievens, Bétail dans un bocage pres d'une ferme £ 80; N. Maes, Jeune fille cousant et études de têtes £200; Rembrandt, Etudes de figures, deux feuilles collées ensemble, homme et I femme, plume, £ 500; C. a Renesse, Jugement de 336 S — NOMS ET INSCRIPTIONS Salomon £90; J. van Ruisdael, Vieille cabane £ 130; A. Schouman, Oiseaux, 1747, £ 75; C. Troost, Réjouissances des moissonneurs £ 120; W. van de Velde, Flotte & 1'ancre £ 180; A. Waterloo, Arbres sur le versant d'une colline £ 160, et Arbres au clair de Iune £ 110. — Dans 1'école flamande (55 nos) nous relevons deux paysages de H. Bol, £95 chacun; P. Bril, Étude d'arbres £75; M. Cock, Paysage avec Renaud et Armide £ 90; Frans Crabbe, Ësther et Assuérus £250; J. Jordaens, 1'Adoration des Mages £ 100; J. van Kessel, Animaux et fruits £155; J. de Momper, Chateau £85; P. P. Rubens, Ange sonnant de la trompette, pour décoration d'arcature £ 510, et Job et ses amis £ 200; R. Savery, Tronc d'arbre £220; D. Vinckeboons, Entrée de Frédéric Henri, Prince d'Orange, a La Haye £ 120. Finalement 6 n°* supplémentaires de différentes écoles, dont La Résistance inutile, attr. a Fragonard, £520. — Produit £9634. C. SEGHERS, Bruxelles (Complément a rarticle n° 2276). Seghers étudia la peinture a la fresque chez Fr. I Cogetti a Rome en 1850. De 1853 a 1865 il vécut a I Bruxelles-Schaerbeek. La vente de sa succession, seulement supposée dans notre article du volume principal, eut réellement lieu en 1866 (voir ci-dessous) dans la maison mortuaire de l'artiste. L'année de cette vente, 1866, montre que 1875, qu'on trouve partout comme celle de décès du peintre, doit être une erreur. VENTE: 1866, 11 juin et jours suivants, Schaerbeek (par le ministère du notaire Maes). Collection de 120 n°* de tableaux, 60 de dessins, 83 de gravures, pour la plupart oeuvres de l'artiste lui-même. W. SEGUIER, Londres (Complément a 1'article n° 2277). Pour plus de détails voir W. T. Whitley, Art in England 1821-1837 (Cambridge, 1930). Otto SEITZ, Munich (Complément a 1'article n° 2280). Otto Seitz, mort en 1912, était le fils du graveur Joseph Seitz. Après son décès une exposition commémorative eut lieu dans le „Glaspalast" a Munich (catalogue). VENTE: 1904, 21 juin et jours suivants, Munich (chez Hugo Helbing). 27 Nos de dessins anciens et 162 n°* d'estampes anciennes, ainsi qu'une collection de tableaux et d'objets d'art. L. SELLTERS, Vienne (Complément a 1'article n° 2281). Nous avons aussi rencontré la signature de Ludwig Selliers avec l'année 1836, ce qui prouve qu'il s'agit bien de ce collectionneur. G. P. SEURAT (1859 - 1891), peintre, Paris. — Sur ses propres ceuvres. S eura rouge, recto Ie maitre Georges Pierre Seurat, né et décédé a Paris, qui tfut élève de H. Lehmann, a fait 1'objet de trop d'études pour ment sa carrière. Son art reflète 1'influence des recherches sur les effets psychophysiolo- giques des couleurs effectuées par Chevreul, Rood et Humbert de Superville. Avec Signac il créa la théorie néo-impressionniste. Maximilien Luce a dessiné son portrait en 1890. Citons, des principaux ouvrages qui lui sont consacrés: Lucie Cousturier, Georges Seurat, Paris 1926; Les Dessins de Georges Seurat, préface de Gustave Kahn (Paris, 1928); Seurat, 24 photographies, notice de Waldemar George (Les Albums d'art Druet, T. X. Paris, 1928); les monographies de J. de Laprade, Monaco 1945 et de J. Rewald, Paris, 1948, New-York 1943 (avec bonne bibliographie). Des expositions de ses oeuvres signalons celles de „la Revue Blanche", 19 mars5 avril 1900 (catal.), de la Galerie Bernheim Jeune 15 - 31 janvier 1920 (catal.) et celle chez P. Rosenberg, 3-29 février 1936 (catal.). Le timbre reproduit ci-contre n'est pas une marque de l'ateher (il n'y eut pas de vente après son décès), en voici 1'origine. En 1893 (donc deux ans après le décès de l'artiste) les peintres néo-impressionnistes, poussés par leur trés vif désir de faire triompher la doctrine de leur maitre Seurat, ouvrirent 47 rue Lepelletier une petite galerie dont la direction fut confiée a Moline, courtier en tableaux modernes (né vers 1878, décédé vers 1934). La petite commandite nécessaire fut peut-être fournie par ceux des „néos" qui jouissaient de quelque fortune; c'était par exemple le cas de Signac et de Théo Van Rysselberghe. C'est ce Moline qui a apposé le cachet Seurat sur les oeuvres de celui-ci qu'il avait en dépot ou qui lui appartenaient en propre. Par la suite seulement, pas en même temps, les amis de Seurat, les peintres Maximilien Luce et Paul Signac (voir n° 2285b) et Félix Fénéon (voir n° 924*), sans doute a 1'occasion d'un inventaire, écrivirent au verso des oeuvres des numéros accompagnés des initiales L. (pour Luce), P.S. (Signac), F.F. (Fénéon). Vers 1930, Fénéon, avec qui collabora 1'actuel marchand de tableaux J. Rodrigues-Henriques, de Paris, a établi, des oeuvres de Seurat, un répertoire (avec photos, provenances, dimensions) qui devait être bien complet pour cette date puisque son collaborateur n'a trouvé depuis, en sept ans, qu'une seule oeuvre a y ajouter. Notre reproduction de la marque n'est peut-être pas parfaite, faute d'un calque bien exact MANUFACTURE NATIONALE de SÈVRES, BIBLIOTHÈQUE, Sèvres, prés Paris. — Dessins et estampes. Première ancêtre, une fabrique créée en 1738 a Vincennes, pres Paris, dans les batiments du chateau, avec 1'aide du ministre des finances. En 1745 fondation d'une première société remplacée en 1753 par une seconde a laquelle le Roi (Louis XV) s'intéresse de plus en plus; il possède un grand nombre d'actions et confère a la manufacture le titre de „royale". Transfert de Vincennes a Sèvres en 1756. Liquidation de la société en 1759; le Roi fait entrer 1'établissement dans le domaine de la Couronne; c'est la „Manufacture de porcelaine de France" qui porte maintenant le nom donné dans le titre de notre article. Ses collections graphiques et certaines de ses autres collections, par exemple les peintures et les modèles de sculptures, dépendent de la Bibliothèque. Les premières component surtout des oeuvres des artistes décorateurs, dessins, études, projets, devenues tres nombreuses après 1800 337 22 S — NOMS ET mSCEJPTIONS quand le directeur d'alors, Brongniart, en exigea le dépot et les fit classer méthodiquement. On y remarque des compositions dTsabey, de Percier, Delacroix, Flandrin, Géröme, Hamon, etc. Beaucoup des documents graphiques du XVIIF siècle avaient disparu a 1'époque révolutionnaire, il reste principalement un ceuvre tres important de Desportes: tableaux, esquisses et études d'animaux faites ét la ménagerie du roi a Louveciennes (voir n° 49 du catal. de l'exposition „De Fouquet a Cézanne" Bruxelles, puis Rotterdam, 1949 - 1950). La Bibliothèque conservé naturellement surtout des ouvrages et recueils sur la céramique. Livres, dessins, estampes, modèles, sont libéralement a la disposition des travaiUeurs, Voir G. Lechevallier-Chevignard, La Manufacture de Porcelaine de Sèvres, Paris 1908, 2 vol. V. SIEGER (1843 - 1905), peintre, Munich. — Dessins et estampes. Deuxième marque de Victor Sieger, relevée sur un dessin allemand du XIXe siècle. Pour plus de détails voir le n° 2377 dans le volume principal et dans le présent sup¬ plément. P. SIGNAC (1863 - 1935), peintre, surtout aquarellis te, et écrivain d'art, Paris. — Sur ses propres ceuvres. Paul Signac, né et n_, • décédé a Paris, habita L dans son enfance ave- i „ O LCJ W CL. C_ 22 85°, noir, recto nue Frochot, tout prés de Montmartre. Fit ses études classiques au collége Rollin. Tout jeune, il aimait flaner chez les marchands de tableaux, ou dans les expositions, oü U s'amusait a copier, notamment Manet et Degas. En 1883 a l'ateher libre de Bin. Président et fondateur de la Société des Indépendants oü U exposa depuis 1884 (F Salon). Exposa en 1886 a la huitième et dernière exposition du groupe ünpressionniste. Prit part aussi aux „Salons des XX" (Bruxelles 18901893) et aux expositions „La Libre Esthétique (1894 1913). C'est & lui et il Seurat (voü n° 2282a) qu'est dfl le divisionnisme, manière de peindre et de voü entièrement neuve. D'abord portraitiste et paysagiste, ü devint par la suite surtout peintre de la mer et des ports. Comme écrivain on lui doit: D'Eugène Delacroix au Néo-Impressionnisme, Paris, 1911; Jongkind, Paris, 1927 (collection „Cahiers d'aujourd'hui") et 1'introduction dans le catalogue de l'exposition Seurat de janvier 1920, Galerie Bernheim-Jeune. Quelques expositions de ses ceuvres, a Paris: Groupe des peintres Néo-Impressionnistes (avec Luce), 1894; Galerie Bing, 1902, Galerie Bernheim-Jeune, 1923. Exposa aussi a Berlin, Dresde, Ixmdres, Madrid. Fut officier de la Légion d'Honneur. Voü, par G. Besson, Signac, Paris, s.d. (collection „Les Maitres"), et Signac. Dessins, Paris, 1950 (collection „Plastique" n° 7). La marque, qui reproduit la signature du maitre, a été faite k son décès par les soins de la familie. Jusqu'a présent (1953) elle n'a pratiquement pas été utilisée, les études, aquarelles, dessins de 1'atelier étant encore conservés par les descendants, sans être timbrés. Beaucoup de ces feuilles sont annotées par Signac, peu sont signées. A. SEvIONETTI (mort en 1925), peintre, collectionneur et marchand d'art, Rome. — Dessins anciens. C est vers 1880 qu'Attilio Simonetti fonda, au n° 11 de la via Vittoria Colonna, la „Galleria Simonetti", le commerce d'art qui fut continué a son décès par son fils Ugo. En 1928 les héritiers d'Attilio vendirent un lot de 42 dessins dont plusieurs feuilles importantes par Sodoma, le Tintoret, Véronèse, J. B. Tiepolo, Rubens, Watteau, réputées provenir de la familie Borghèse, source dont ü n'a pas été possible d'avoü confirmation. Elles passèrent par la suite dans la collection F. Koenigs, d'Haarlem (notre n° 1023a), actuellement au Musée Boymans a Rotterdam. -re- • ii- Marque relevée sur une estaml.oivnght pe de Zoan Andrea. Notre re2 2 8 8" production n'est peut-être pas a sec tout ^a'1 exacte, et nous n'avons pas trouvé de renseignements sur ce collectionneur. F. SKARBINA, Berlin (Complément a Partiele n° 2289). Vingt-cinq tableaux du maitre, provenant de sa succession, furent vendus chez Hugo Helbing, Munich, le 18 octobre 1913. Une vente pareüle eut lieu a Berlin le 26 mars 1912. VENTE: 1911, 5 décembre, Berlin (chez Rud. Lepke). Dessins, lithographies, bois et eaux-fortes de Adolph Menzel, provenant de la succession de Fr. Skarbina. F. SLADE, Londres (Complément a Partiele n° 2290). Signalons encore: G. W. Reid, A guide to the collection of prints bequeathed to the nation by the late Fe lix Slade, Londres, 1869. Le 30 avril 1869 eut lieu chez Christie k Londres la vente combinée des meubles et des porcelaines provenant de Felix Slade et d'autres provenances. J. D. SMILLIE, New-York (Complément a Partiele n° 2293). Ce sont le père et 1'oncle de James D. Smilhé, James (1807- 1885) et William Cummings (né en 1813), qui gravaient des billets de banque, et non James D. Smillie lui-même, comme U est dit par confusion au volume principal. J. C. SMITH, Dublin (Complément a Par¬ tiele n° 2295). 7 -? -21 2295 bis plume, verso Nous reproduisons encore la signature de ce collectionneur, figurant quelquefois sur les feuilles de sa collection. Sa bibliothèque fut vendue a Londres le 20 janvier 1896 (chez Sotheby) et le 12 février 1896 (chez Christie). Ajoutons encore comme vente comportant des estampes: 338 S — NOMS ET INSCRIPTIONS FITZWIUI'.M 2295' bron IV. 1896, 3 - 6 février, Londres (chez Christie). „The remaining portion of the late Mr. Chaloner Smith ...", 914 n°*. Quelques bons prix pour des gravures a la manière noire, puis modestes pour les estampes de toutes écoles, mais la plupart anglaises. T. Blackmore, Samuel Fbote (d'après Reynolds), £ 14; John Dean, Mas ter Paine £ 44 2s; J. Faber Jr., Mrs. Margaret Woffington £ 17 lOs; Valentine Green, George Washington £35; W. Sherwin, Christopher and George, Dukes of Albemarle £ 23 2s et £ 30; J. Spüsbury, Mrs. Richards (d'après Gainsborough) £ 64 ls. L. G. H. SMITH (né en 1870), notaire, Mount Clare (Roehampton). — Ex-Libris. Lancelot Grey Hugh Smith, associé de la maison Rowe & Pitman a Londres, étudia a Eton, puis au Trinity College a Cambridge. En 1917 il fut créé Commander of the Order of the British Empire. E posséda une riche collection d'ex-libris, qu'il donna en 1939, par 1'intermédiaire du National Art Collections Fund, au Fitz¬ william Museum a Cambridge. N. SMITH, Londres (Complément a 1'article n° 2296). Nathaniel Smith, né en 1740 ou 1741, fut élève de la Shipley's Academy, dans le Strand, a Londres, puis de 1'Académie de St. Martin's Lane dans la même ville. Depuis 1755 il travailla dans l'ateher de son maitre le sculpteur Roubiliac et après la mort de celui-ci, en 1762, chez J. Wilton. Après le départ de ce dernier il fut le collaborateur principal de son ami intime, le sculpteur Josef Nollekens. Smith mourut après 1800 (vers 1809?). SOCIÉTÉ des AMIS dn LOUVRE, Paris (Complément a Partiele n° 2300). Actuellement la cotisation est de 700 fr., droit d'inscription 100 fr., et le nombre des membres 15.000. Pas de nouvelle estampe distribuée. La société ne publié plus de bulletin mais adresse a ses adhérents, trois fois par an, des circulaires les mettant au courant des assemblées générales (annuelles), des achats, des expositions d'art (beaucoup leur sont ouvertes gratuitement ou avec réduction), des décès marquants, etc. A 1'occasion du jubilé de vingt-cinq ans, en 1923, la société publia un album consacré aux acquisitions faites pendant cette première période. Premier président Raymond Koechlin (1860 - 1531; voir 1'article-interview dans le Bulletin de la Vie artistique, U, 15 mars 1921, n° 6, pp. 165 171) de la fondation a son décès. Puis Albert Sancholle-Henraux jusqu'en 1953 et Jacques Dupont, président actuel. SOCIÉTÉ NORMANDE de GRAVURE, Rouen. — Sur les estampes qu'elle édite. Société fondée dans une assemblee générale du 21 décembre 1891 tenue a Rouen, HOtel des Sociétés Savantes, couronnant les efforts d'un comité d'initiative formé deux mois avant nar d. TT. Manesse. 1'aaiiafnr- noir ou Dleu . . , * ^ . recto tiste rouennais, avec le concours de ses confrères ou des amateurs d'art Brunet-Debaines, Buhot, Delaunay, Hotin, Lamotte, P. Delesques, P. Lafond, A. Darcel, etc. Son but est de conserver, en les faisant graver par des maitres nés en Normandie ou ayant quelque attaché avec elle, les ceuvres précieuses conservées dans les collections publiques ou privées normandes, les oeuvres d'artistes normands célèbres éparses dans tous les musées, les vieux monuments de Normandie, et les portraits d'enfants célèbres de cette province. Premiers statuts en 1892, modifiés légèrement en 1897, 1921 et 1931. Tirage des planches limité au nombre des sociétaires (234 en 1921), plus quelques épreuves pour le graveur, les archives et le dépöt légal; planches détruites. Les épreuves sont signées et numérotées, tirées la plupart sur japon, quelquesunes sur vélin. La société édite annuellement trois ou deux estampes, parfois seulement une. La dernière publiée est la 68e (en 1938, exercice 1937). De ses 68 pièces (bois, eaux-fortes, burins, pointessèches, lithographies) environ 25 sont originales, et 43 d'interprétation. Principaux graveurs: J. Adeline, A. Brunet-Debaines, L. Dautrey, A. J. Delzers, A. Hotin, Ch. Jouas, P. Lafond, A. Lamotte, A. Léveillé, G. A Manchon, G. H. Manesse, A J. Mayeur, H. Somm, P. G. Taverne, J. Villon, F. Vintraut, Ch. Waltner, Ph. Zacharie, etc. d'après Daubigny, David, Fragonard, Géricault, Jouvenet, Lancret, Ribot, Robert, Rodin, etc. Présidents successifs: A. Darcel, H. de Chennevières (1894), G. Le Breton (1895- 1913), R. Homais, G. H. Manesse (19201935), F. Guey (1937 jusqu'a maintenant). L'activité de la société fut interrompue par la deuxième guerre mondiale, F. Guey s'emploie actuellement a sa reprise normale. R. SORIGA (1881 - 1939), professeur d'histoire de Part, Pavie. — Estampes. Renato Soriga, conservateur du Musée municipal de Pavie de 1910 jusqu'a sa mort, posséda une collection d'estampes se rapportant aux personnages de 1'histoire italienne du XIX0 siècle et de la Révolution francaise. E légua cet ensemble et sa bibliothèque au musée de Pavie (voir Partiele n° 20148_n du présent vo¬ lume). — La marque fut employée par le collectionneur lui-même. L. SOULIÉ (1807 -1862), peintre et dessinateur, Toulouse. — Sur ses propres ceuvres de sa succession. succession SOULIÉ 2301 noir, recto 2300a I-a marque que nous répétons ici, déja reproduite au volume principal avec hypothese Eudore Soulié, est en réalité celle de la succession de l'artiste toulousain Léon Soulié dont on trouve, au Cabinet des dessins du Musée Paul-Dupuy de Toulouse (voir n° 705^, un grand nom ore de dessins representant aes types et vues de cette ville. Ces feuilles portent pour la plupart le timbre, au recto, souvent dans le sujet même. L'artiste eut une mort tragique; poussé par la misère, il se suicida en se jetant du clocher de 1'église SaintSernin. Nous n'avons pas trouvé tracé d'une vente d'atelier ou de succession; probablement réalisation a 1'amiable. 339 S — NOMS ET mSCPJPTIONS A. SPATZIER, Berlin (Complément a Partiele n° 2303). Signalons une troisième vente: III. 1907, 30 janvier et jours suivants, Berlin (chez R. Lepke). 286 N°* d'eaux-fortes, bois et autres gravures des maitres comme C. W. E. Dietrich, J. A. Klein, F. et W. KobelL G. F. Schmidt (cent numéros). R. SPENCER (Complément a Partiele n° 2305) . Dans une vente composée faite a Londres (chez Christie) le 31 mai 1799 furent dispersés 9 tableaux, e.a. de Raphaël, Steen, Teniers et Gainsborough, appartenant au Right Hon. Lord Robert Spencer mentionné dans notre article du volume principal. A. HUNTER (Complément a Partiele n° 2306) . Les armoiries reproduites dans notre volume principal sont celles d'Alexander Gibson Hunter, de Ballskelly. E. SPIRA, jurisconsulte contemporain, Prague. — Estampes anciennes et modernes. , ■ Le docteur Emil Spira, „Sektion- A^P^ ' chef' au Ministère de la Justice, pos- ' sède une grande collection d'estampes 2305a du XV au XIXC siècle, de toutes les écoles, comprenant des gravures sur marron „.. , bois, de Durer entre autres. K. SPITZWEG, Munich (Complément a Partiele n° 2307). Karl Spitzweg a excellé non seulement comme peintre mais aussi comme poète et comme illustrateur. Alois Eisen lui a consacré une monographie bien documentée, parue a Vienne, 1948. Après la mort de l'artiste, la succession fort importante de ses tableaux, études et dessins échut a sa cousine et a ses deux cousins Eugen et Otto Spitzweg qui firent faire plusieurs estampilles, encore employees maintenant. Les deux initiales, données dans notre volume principal, KS., sont erronées; il n'avait qu'un prénom, Karl. La marque se compose de deuxparties :1a première, a gauche, reproduit le cachet dont le maitre luimême se servait, la deuxième est la reproduction de sa griffe. L. SPLITGERBER, Amsterdam (Complément a Partiele n° 2308). Voir au n° 3006b du présent supplément, un spécimen de 1'écriture de cet amateur. „STAATLICHE KUNSTAKADEMIE", Düsseldorf. — Estampes et dessins. Cette marque, reproduite dans notre volume principal comme non identifiée, figure sur les dessins et estampes de rAcadémie des Beaux-Arts de Düsseldorf. Le cachet servit en 1778 lors de l'achat de la collection Krahe et la légende signifie État de Berg, auquel Düsseldorf appartenait alors. Voir Fhistorique peintre, ses propres Nachlass Ed. v. Steinle de la collection au n° 706 du volume principal et du présent supplément. E. J. von STEINLE (1810- Francfort-sur-le-Main. — Sur dessins. Eduard Jakob von Steinle, le réputé peintre nazaréen, naquit a Vienne, oü U entra en 1823 a rAcadémie. En 1828 ü alla a Rome oü ü se joignit a Overbeck et ses disciples. Depuis 1839 ü vécut a Francfort oü U fut nom¬ mé professeur de Ia peinture d'histoire au Stadelsches Kunstinstitut. Ici le contact de Moritz von Schwind (notre n° 2274) et la lecture de Brentano lui inspüèrent des ceuvres romantiques qui comptent maintenant comme ses meilleures. Une vente de sa succession eut lieu a Francfort en novembre 1887. Th. A. STEBNLEN (1859 - 1923), peintre et surtout dessinateur et graveur, Paris. — Sur ses propres ouvrages. 2312a violet, verso d2>^ 2312b, noir Théophile Alexandre Steinlen, fexcellent dessinateur et lithographe, né a Lausanne, fut élève de 1'Ecole d'Art de sa ville natale. Puis un Francais, installé en Suisse, Georges Renard, lui donna des lecons de dessin. Depuis 1882 U vécut a Paris, attiré par la vie pittoresque de Montmartre; fut naturalisé Francais en 1901. Steinlen collabo ra a de nombreuses revues comme Le Chat Noir, Le Gil Bias Illustré, Le Sire, LAssiette au beurre, etc. Comme illustrateur on lui doit surtout VAffaire Crainquebille, d'Anatole France, Paris, 1901, (63 compositions). Ernest de Crauzat a rédigé le catalogue de son oeuvre gravé et lithographié (1913. CEuvres originales: eaux-fortes 115 n°*, "monotypes 11 n°", lithographies 519 n°*. CEuvre illustré: 226 nM. Bibliographie). Voü les monographies sur lui par CL Aveline (1926) et G. Auriol (1930), puis 1'étude de Clément-Janin dans The Print Collector's Quarterly, Vol. XVJJI (1913) 33 - 55. Une belle exposition rétrospective eut lieu a la Bibliothèque Nationale, Paris, mai-juin 1953. Voü ses deux autres marqués, nos 2341° et 2368°. VENTES: L 1925, 29 - 30 avril, Paris (experts L. Delteü et M. Le Garrec). Atelier. 389 Nos d'aquarelles, dessins et estampes. Des aquarelles nous citons: Anémones dans un vase de verre 2650 fr., Fleurs, flacon et livres 2400 fr.; des dessins: Anatole France 1950 fr., Le Retour du faneur 1800 fr., La Tétée 3050 fr., La Plaine ensoleillée 2400 fr. En général, prix modérés. Le catalogue ne mentionné pas de marque. Tl. 1930, 17 juin, Paris (experts H. Brame et J. Cailac). Première vente de la succession de M"c Masseïda, provenant de 1'atelier de l'artiste et comprenant des tableaux, dessins et estampes. Quelques prix des dessins: La Promenade 2080 fr., Les Midinettes 1050 fr., Petite fille aux chats (pastel) 2350 fr., Portrait de femme 1500 fr., Etude de nu 1580 fr. — Produit 75.000 fr. HL 1930, 28 - 29 novembre, Paris (mêmes experts). Collection de 316 n08 de dessins et estampes 340 S — NOMS ET INSCRIPTIONS par Steinlen, dépendant de la succession de M"6 Masseïda et provenant de Patelier de l'artiste. Le catalogue dit que chaque dessin non signé porte, suivant son importance, Punedes marqués n°,2312*ot 2368°. Quelques prix: La Danse macabre, suite de douze dessins 6100 fr., Projet de Calendrier révolutionnaire 3880 fr., Etudes de femmes couchées 2010 fr., Fleurs 2550 fr. — Produit, presque deux cent mille francs. IV. 1931, 21-22 mai, Paris (mêmes experts). Dessins et estampes de Steinlen provenant de son atelier et dépendant de la succession de M,Ie Masseïda. Quatre projets d'illustrations pour „La Maternelle" 3950 fr., Aquarelle pour la „Chanson des Gueux" 2920 fr., Chat dormant 1010 fr., Lion et lionne 810 fr., Baigneuse 2180 fr., Deux paysages 1020 fr., Saint-Lazare (trois dessins) 1300 fr., Dix dessins pour le Calendrier révolutionnaire 1660 fr., Deux dessins pour la „Chanson des Gueux" 2000 fr. et trois autres idem 1060 fr., Paysage 1020 fr., Don Quichotte 1420 fr. — Produit 140.000 fr. H. STFJNWACHS (XXe siècle), amateur suisse. — Estampes modernes. Hans Steinwachs possédait HansSteinwachs collection d'estampes al¬ lemandes des XIXe et XX" 2 3 12°, bleu. verso siècles, dont un bel ensemble presque complet de Max Klinger, la plupart des feuilles en états rares. Sa collection d'incunables et livres illustrés du XVP5 au XXe siècle (1181 nos) fut dispersée dans une vente chez Gutekunst & Klipstein a Berne les 11-12 juin 1934; sa bibliothèque fut vendue (même maison) un jour après. Nous renvoyons pour une autre marque de ce collectionneur au n° 1376" du présent volume. VENTE: L 1934, 14 - 15 juin, Berne (chez Gutekunst & Klipstein). Vente composée; estampes anciennes et modernes, dont 1'ceuvre graphique de M. Klinger (129 estampes et 10 dessins) de la collection S. „STADTISCHE KUPFERSTICHSAMMLUNG", Stettin (Poméranie). — Estampes et dessins. Ce Cabinet des Estampes, fondé en 1884, fait partie du „Stadtmuseum" (Musée Municipal) de Stettin. La collection de gravures est volumineuse, mais pas de premier ordre. Citons les legs Stolting (estampes), les legs du professeur Calow et une collection de dessins par Heinrich Anton Daehling (1773-1850), donnée par „Geheimrat" Barsekow. Le docteur Holtze fut un des derniers directeurs. STTGLMEIER (Complément a 1'article n° 2314). Sti *4n* iuS IS Tfe Nous reproduisons ci-con»v'1 tre une troisième marque de 2 31 511 ce collectionneur. J. STTNSTRA, amateur frison (Complément a Partiele n° 2316). La signature reproduite au n° 2316 dans notre volume principal serait celle de Joannes Stinstra (1789 - 1842) et non celle de son oncle, le théologien de même nom. Ceci ressort d'une comparaison de signatures faite par monsieur Chr. van Eeghen (descendant, par son arrière-grand'-mère, des Stinstra) dans les archives de sa familie. C'est vraisemblablement le docteur Simon Stinstra (1735 - 1782) qui avait réuni la collection comprenant 200 tableaux ainsi qu'un ensemble d'estampes, passée ensuite par héritage a son fils Gooitjen Stinstra (1763 - 1821), mort sans descendants. Prince G. STIRBEY, Courbevoie (Complément a Partiele n° 2317). Le Prince est mort en 1925. Sa collection de dessins de J. B. Carpeaux fut léguée pour une partie au Musée de Valenciennes (voir n° 2475b). Pour ses relations avec Carpeaux voir 1'ouvrage sérieusement documenté de Louise Clément-Carpeaux, La Vérité sur V CEuvre et la Vie de J. B. Carpeaux, Paris 1934 -1935, 2 voL, qui jette une nouvelle lumière sur le röle joué par le Prince Stirbey. Dr. A. STIX (né en 1882), „Generaldirektor der staatlichen Kunstsammlungen", Vienne. — Dessins. m Vf/j, Ses études d'histoire de Part ter/*•'•""» minées, Alfred Stix fut nommé assis2 317" tant ~* 1'Université de Vienne. Par la suite il devint conservateur a la a verso 6 salerie du „Kunsthistorisches Museum" et a la collection graphique de la „Hofbibliothek". Lors de la fusion de cette collection avec 1'Albertina, il fut nommé directeur de l'ensemble. En 1933 sa carrière fut couronnée par sa nomination de directeur des trois principaux musées „Kunsthistorisches Museum", „Gemaldegalerie" et „Albertina", fonction dont le régime nationalsocialiste le releva en 1938. Réhabilité après la guerre, il fut nommé „Generaldirektor der staatlichen Kunstsammlungen". Se retira en 1949. Dans la publication des inventaires tres documentés des dessins de 1'Albertina il prit une part trés active (voir au n° 174 de ce supplément) et on lui doit de plus, en collaboration avec Fr. M. Haberditzl, Die Einblattdrucke des XV. Jahrhunderts in der Kupferstichsammlung der Hofbibliothek zu Wien, 1920; Meisterwerke der Graphik im XV. bis XVH. Jahrhundert, 1921; en collaboration avec E. von Strohmer, Die fürstliche Liechtensteinsche Gemaldegalerie in Wien, 1938. Fondation „ATLAS van STOLK", Rotterdam. — Estampes historiques.' FATLAS1 vaS STOLK INtJfMHOtUNPSCHEN TUIN 2317» étiquette Abraham van Stolk, fils de Cornelis, (1814- 1896) commenca trés jeune a collectionner des estampes historiques néerlandaises. Quand il se fut retiré, en , 1884, de son affaire, un commerce de bois, il put s'occuper davantage de sa vaste collection. En 1891 il chargea G. van Rijn d'en dresser le catalogue; le premier tome parut en 1895. Après la mort de l'amateur la collection passa a son fils Jacobus van Stolk qui fit continuer la 341 S — NOMS ET INSCRIPTIONS —— i rédaction du catalogue. Après le déAtlas ces de Jacobus son fils Abraham van Stolk décida en 1927 de créer une fondation ——'—" nour oue l'ensemble reste intact. 2317° Le catalogue, parvenu en 1931 au noir, verso I0e et dernier tome, ne décrit qu'une partie de l'ensemble, d'ailleurs la plus importante. Avec la collection d'estampes, qui a pour but de donner une image aussi compléte que possible de 1'histoire néerlandaise, la fondation possède aussi des portraits et un bel exemplaire de 1 atlas de Blaeu. Le tout est a présent è la Groene Wetering 11, Rotterdam. Le conservateur est MUe W. A H. Crol. L'étiquette est toujours collée au recto des passepartout. La marque 2317° est en usage depuis 1946. Deux cachets semblables, mais légèrement plus grands, furent employés avant 1946, en violet et A. M. STOKER? (1746-1799), Carlish, Morpeth et Purley Park, pres de Reading (Angleterre). — Estampes. s //_ Cette signature, accompagnée de Jin^r PmittalePouPL(votr notre n° 2057' 2319» plume du présent supplément), a été re¬ levée sur une estampe de S. Leigh. Elle est probablement celle du collectionneur et „man of fashion" Anthony Morris Storer, secrétaire de Lord Carlisle, qui recut son éducation a Eton et fut connu comme le meilleur patineur et danseur de son temps. A ces talents il joignait ceux de musicien et collectionneur d'estampes, spécialement de portraits en manière noire. B posséda aussi des livres rares et fut lecteur enthousiaste des auteurs classiques. Quelquefois il illustra lui-même ses livres ou le demanda a d'autres artistes. Ses belles collections furent léguées a Eton College. Nous n'avons pu acquérir la certitude que la signature reproduite ci-contre soit bien la sienne. „THE STUDIO", périodique d'art, Londres. — Sur ses estampes originales hors-texte. Publication universellement connue, tant par son édition courante que par ses numéros spéciaux. EUe a pris naissance en 1893. Parmi les lithographies et eaux-fortes originales qu'eUe a publiées on recherche surtout celles a sec. recto whistier et de ses contemporains. 2322W* F. A. von STÜRLER, Berne et Versailles (Complément a Partiele n° 2322a). Franz Adolf von Stürler, d'origine suisse, fils du sculpteur Karl Emanuel (1760 - 1822) qui s'était fixé en France dès 1782, naquit a Paris. E fréquenta Patelier d'Ingres et devint son ami. De 1831 a 1853 il habita Florence oü il peignit le portrait de Franz Liszt en 1839. B fit la connaissance du sculpteur Lorenzo Bartolini, ami d'Ingres, qui sculpta son buste; & son tour U peignit le portrait du sculpteur. C'est a Florence que von Stürler recueiUit une vingtaine de tableaux d'origine italienne et datant du Trecento. Après son mariage avec une Anglaise, Mathilde Jarmann, U quitta Florence pour vfvre désormais k Versailles. Comme artiste, U appartient au groupe des peintres allemands influencés par Friedrich Overbeck dont ü partagea le goüt pour les maitres primitifs. les cent huit illustrations pour la Divine Comédie de Dante constituent son ceuvre principale. Ingres a dessiné son portrait en 1849 et en 1861 celui de sa femme, dessins tous deux actuellement au Musée de Berne. En 1901 cet institut hérita de toute la succession artistique du peintre, c.a.d. de ses propres dessins et tableaux dont son portrait par lui-même en 1830, des tableaux italiens cités ci-dessus, des dessins d'Ingres, etc. Voü 1'étude de Max Huggler dans la revue suisse Du, Vffl (février 1948) pp. 6-23. „KUPFERSTICHKABINETTM, Stuttgart, (Complément a Partiele n° 2323). La collection du Cabinet des Estampes porte maintenant le nom de „Graphische Sammlung". Signalons encore 1'ouvrage de Wilhelm Ludwig Schreiber, Holzund Metallschnitte im Museum der bildenden Kiinste in Stuttgart, Strasbourg 1923. Ce nouveau cachet est en usage 2325' pourpre, verso depuis 1933. VENTE: II. 1924, 19-23 mai, Leipzig (chez C. G. Boerner). Doublés. Vente combinée avec celle de la collection Ehlers et autres provenances. J. P. SUDRE (1783 - 1866), peintre et surtout lithographe, Paris. — Sur ses propres ceuvres. 2325b, noü, recto Jean Pierre Sudre, né a Albi, décédé a Paris, qui signait aussi Sudré pour rendre la prononciation méridionale, fut élève de 1'Ecole Centrale d'Albi, puis de 1'Académie de Toulouse, puis de David, k Paris, en 1802. Exposa au Salon entre 1824 et 1866, surtout avec des lithos, dessins et aquarelles d'après Ingres, dont U fit la connaissance a Paris, et qui le choisit pour son traducteur préféré. B avait débuté dans la litho par sa série des portraits des accusés de 1'affaire Fualdès. Citons ensuite: sa série de 120 portraits, en 2 vol., Le Panthéon Francais, Paris, 1923 ( chez Sudré, éditeur rue N"e [Neuve] de Seine N° 68), et La Chapelle de St.-Ferdinand, Paris, 1846 (vitraux d'Ingres). OZuvre considérable; voü Beraldi, Les Graveurs du XIX' siècle, XII, pp. 62-64. VENTE: 1867, 6 avril, Paris (expert Vignères). „Cabinet de M. Sudre, Artiste hthographe". Tableaux (4 n°*), dessins par divers (4 n°*), et par Sudre (30 n08, plusieurs groupes a la mise sur table, enchères de 1 a 70 fr., ce prix pour 1'Odalisque, d'après Ingres). Dans les tableaux citons, par exception, 1'adjudication de 2400 francs pour Ingres, Angéhque debout sur les rochers (85 cm X 42 cm). Du même, dans les dessins, les deux mine de plomb Odalisque 305 fr., et Roger déUvrant AngéUque. Puis 97 + 71 n°* d'estampes, portraits, Uthographies, photographies (beaucoup d'après Ingres), 1 n° de médailles en bronze, et 13 n0* de dessins de Beauvatet et Saint-Victor (lots copieux, 1 a 40 fr.). — Total 4338 fr. 342 S NOMS ET INSCRIPTIONS P. SUTHER, Stockholm (Complément a Partiele n° 2327). Le 7 mars 1804 eut beu a Stockholm, a la Bokauktionskammaren, une vente de la collection de P. N. Suther, chef de bataillon et principal aide-de-camp, fils de Peter Suther. B est probable que cet ensemble, comprenant 41 nos de livres in-folio, 263 n°* de livres in-quarto, 69 n°* de recueils d'estampes (dont des Rembrandt), 24 nos de plans, 139 n°* d'estampes et 4 nos de dessins, avait appartenu, soit en partie, soit en entier, a Suther père. Sir Robert SUTTON 7 (1672-1746), diplomate anglais. — Dessins. Ce nom a été rencontré sur un dessin de Dürer k 1'Ashmolean Museum d'Oxford et aussi, mais sans date, sur une'feuille attribuée a P. van Anraadt . k Windsor Castle. Selon %c l^JUTten .7„. L- van Puyvelde, dans '/'** son catalogue des dessins 232 7*, a la plume hollandais de Windsor Castle (1944) il s'agirait de Sir Robert Sutton, mort en 1746, dont les collections auraient été vendues en 1749 - 1750, ce qui ne correspond pas k la date figurant sur le dessin d'Oxford. Pour ce Robert Sutton voir Alumni Oxonienses III, p. 1444. „SZFJMÜVÉSZETI MUSEUM", Budapest (Complément a Partiele n° 2328). L'active conservateur de la collection, Mme Edith Hoffmann (f), a publié une étude sur les dessins hollandais et allemands dans Szépmiivészeti Museum Evkönyver, V (1927-28), p. 89. H. INITIALES O Dr. Giovanni SAVORELLI (1800 • environ), Forli. 2330 Nous donnons cette identification brun sous réserve. La marque a été relevée au British Museum. A. SCHMID (né en 1904), architecte, Vienne. — Dessins. U Anton Schmid, né a Oderfurt (en «3 Tchécoslovaquie), fit ses études d'ar2330* chitecte a Vienne. Actuellement il recto ou s'occupe surtout de construction de verso, noir grands immeubles d'habitation et de décors pour le cinéma. Depuis 1935 il collectionné des dessins et des aquareUes du XV* a la fin du XLX* siècle, acquis en Autriche, Allemagne et en Suisse. Comte J. P. van SUCHTELEN, St. Pétersbourg (Complément a Partiele n° 2332). E semble que les dessins de cette collection aient été parfois coUés en plein sur des montures portant tout autour du dessin, une bordure lavée de ton rose. La marque était alors apposée a 1'extérieur de cette bordure aquarellée et était ainsi perdue quand un dessin était séparé de sa monture. W. STRANG, Londres (Complément a Partiele n° 2336). Sur le graveur William Strang, qui fut aussi peintre et auteur, voir: H. W. Singer, William Strang, Zeichnungen, Leipzig 1913 et, du même auteur „Erinnerungen", dans Die Kunst, XLLX (1924), pp. 23 - 32; Laurence Binyon, article sur 1'ceuvre gravé dans The Print Collectors Quarterly, VHJ. (1921), pp. 349 - 376; David Strang, article dans la même revue XXTV (1937), pp. 395-407. Marque non identifiée relevée sur un \Sy dessin anonyme italien du XVIII6 siècle; elle parait dater de la seconde 23 3 8 moitié du XIX* siècle et se rapproche noir. recto beaucoup de notre n° 2339. On a voulu 1'attribuer a une coUection italienne Satta sur laquelle les renseignements manquent. Cette marque, déja reproduite au volume principal, a été vue aussi sur des gravures d'Albrecht Dürer. On a 2 339 supposé qu'U s'agit d'un cachet de la collection Scheikevitch (voir n° 2367), hypothèse que nous signalons sous toute réserve. Charles D. SEEBERGER, amateur américain. — Estampes anciennes et modernes. Charles D. Seeberger semble avoir collectionné des estampes anciennes et modernes, surtout des pointes-sèches. A Chicago oü U doit avoir vécu, on n'a trouvé aucune tracé de sa personae, ni de sa coUection. Même résultat a New-York oü ü est inconnu au Yale Club, qu'U donnait pourtant d'habitude comme adresse. Première moitié du XXe siècle. J. T. SERGEL (1740 -1814), sculpteur, Rome et Stockholm. — Dessins. Johan Tobias Sergel, né k Stockholm, qui est considéré comme le meilleur sculpteur suédois du XVHP siècle, était élève d'A. Masrehez et H. Larchevêque, avec lequel U alla en 1758 a Paris, oü ü étudia a rAcadémie Royale. Voyagea en 1767 a Rome; y resta jusqu'en 1778. La vUle éternelle 1'impressionna tellement, qu'il fut incapable de travailler pen¬ dant quatre mois. Enfin U se mit en tram et dessina et sculpta, parfois d'après les maitres de la Renaissance, et devint un des premiers sculpteurs néo-classiques. De retour a Stockholm U fut nommé sculpteur de la Cour et recut de nombreuses commandes. Accompagna le roi Gustave Hl dans son voyage en Italië en 1784. Mourut a Stockholm. Sa coUection comprenait, avec des oeuvres de sa mam, de son ami A. C. A. Ehrensward et de ses camarades k Rome N. A. 2339b noü, verso 343 SA S Abildgaard, H. Füssli, A. Kaufman et J. de Parme, des dessins italiens et allemands (e.a. Burgkmair et Grünewald). En 1875 le Musée National acheta la plupart de cet ensemble, 1500 pièces. En 1918 le même musée acquit un album de 150 dessins supposé avoir appartenu aussi a Sergel (voir 1'article n° 1980 du présent supplément). Prince SOUTZO, Paris (Complément a 1'article n° 2340). Complétons le compte rendu de la vente II (26 février 1876) donné déja au volume principal. Elle comportait 119 n°* dont 72 pour les modernes, les autres pour les anciens. Bonington 3 n°*, dont Chevalier, chatelaine et deux pages 310 fr.; Boudin, Canal hollandais, aquarelle, seulement 10 fr.; Daumier 11 n°* de dessins au crayon, a la plume, et a 1'aquarelle, de 13 fr., pour Don Quichotte et Sancho, (a Barbedienne, voir n° 217a) a 61 fr. pour Deux avocats; Delacroix, Etude de chats 200 fr.; Detaille, Les Cuirassiers 61 fr. (encore a Barbedienne); Géricault, 2 n°8, 145 et 115 fr.; Granet, 2 n°* 180 et 130 fr.; Th. Rousseau 4 nos, de 50 a 150 fr. (l'un a Barbedienne). Dans les anciens L. Boilly, 175 fr.; F. Bol, 58 fr.; F. Boucher, 3 n°* dont Jeune femme étendue 140 fr., les 2 autres 72 et 36 fr.; Breughel de velours, Cavaliers sur un chemin 81 fr.; Claude le Lorrain, Paysage avec 1'Ange et Tobie 295 fr. et Pêcheurs dans leur barque, coll. Esdaile, Lawrence et Gigoux, 120 fr.; Constable, Paysage aux environs de Londres, 280fr.; Fragonard, La lecon de musique, sepia, 280 fr., Villa italienne, sanguine 75 fr. et Jeune Fille debout, sépia 140 fr.; Greuze, I-a Comparaison 200 fr. et Enfant courant après sa mère 100 fr.; Bon Gros, Portrait de Chaptal 145 fr.; F. Guardi, Construction en ruine au bord de la mer, plume et sépia, 69 fr.; Hobbema, Le Moulin 220 fr.; 2 aquarelles d'Hubert Robert, Arche monumentale avec escalier, Fontaine monumentale avec figures, 300 et 100 fr.; J. B. Huet, 4 nos, 90 a 200 fr.; J. M. Nattier, Portrait de jeune femme, pastel 205 fr.; A. van Ostade, Le Garcon cabaretier, Un fumeur, 2 aquarelles, ensemble 145 fr. et Le Batteur en grange, plume et encre de Chine 50 fr.; Pater, La Salutation, sanguine 55 fr.; Prud'hon, E caresse avant de blesser 230 fr.; G. de St.-Aubin, Lecon dans un laboratoire 102 fr.; Taunay, La Main-chaude et Colin-maillard, 2 aquarelles rondes formant pendants 415 fr.; D. Tiepolo, Amours voltigeant 500 fr.; J. A. Watteau, Tête de Gille, sanguine et pierre noire 118 fr., et Tête d'homme coiffé d'un tricorne, estompe et sanguine 110 fr. Eari SPENCER, Althorp. — Dessins anciens. Autre marque de la collection Spencer pour laquelle nous renvoyons au n 1530 dans le volume principal et au 2 341" présent supplément. Th. A. STEENLEN (1859 - 1923), peintre et surtout dessinateur et graveur, Paris. — Sur ses propres ouvrages. Autre marque, relevée au verso de plusieurs dessins ou estampes non signés faisant partie de la vente de son atelier des 29-30 avril 1925. Voir Partiele principal n° 2312". 23 41 , violet, verso E. SCHAPIRO (né en 1899), historiën d'art et philologue, Londres. — Dessins. r* §> 2344' Efim Schapiro, natif de St Pétersbourg, vécut depuis 1922 en Allemagne et en France; se fixa a Londres 2 3 4 3 8 en 1940. B collectionné des tableaux noir. verso et des dessins anciens, surtout des petits maitres des XVF et XVIF siècles, fournissant ainsi un apercu plus clair de cette époque. II apposait habituellement la marque cicontre sur ses premières acquisitions; a toujours 1'intention de faire un nouveau cachet. Dans une vente composée a Londres chez Sotheby le 22 février 1956 passèrent 37 nos de dessins de maitres de toutes écoles. S. ADDESGTON (f 1886), amateur, Londres, — Estampes et dessins. Samuel Addington a possédé une collection d'estampes et aquarelles anciennes et modernes. Un goüt délicat 1'ayant toujours guidé dans ses achats, il sut former un ensemhle ne comnortant aue des a la plume épreuves de choix et en trés bel état. Ses porcelaines ont été dispersées dans une vente chez Christie a Londres, le 8 mars 1865. VENTES: 1.1883,26 avril, Londres (chez Christie). Miniatures anglaises (37 n°*) et feuilles du Liber Studiorum de Turner (80 nos). Vente composée. Quelques prix des Turner: St. Gothard £33, „The Egremont Seapiece" £ 51, „Little Devil's Bridge" £41, Londres, Vue de Greenwich £47, Moulin a vent et écluse £ 77, Confluent de la Severn et de la Wye £41, Prés de Blair Athol £41, Inverary Pier a Loch Fyne £ 40, Procris et Céphale £ 49, Solway Moss £61, Les chercheurs de cresson de fontaine £ 45, Twickenham £ 32, Le chateau et la ville dTnverary £ 43, Oesacus et Hesperie £ 76, Isis £ 101, Ben Arthur £ 80, Apuleia cherchant Apulée £ 69 6s., Le Ternple de Jupiter £ 71 8s. — Produit de la partie d'Addington £ 3364 14s. 6d. H. 1886, 22 mai, Londres (même direction). Tableaux anciens et modernes (51 nos) et aquarelles modernes (59 n°*). G. Barret, Paysage classique £225 15s.; Henriette Browne, Scène d'Egypte £71 8s.; F. W. Burton, Yelitza £ 141 15s.; D. Cox, Paysage du Pays de Galles £ 53 lis.; Birket Foster, Scène d'enfants £ 68 5s.; J. Gilbert, La Bataille de Naseby £283 10s.; C. Haag, Caïre £288 15s.; W. Hunt, Fleurs de pommier £99 15s., Prunes et prunellier £90 6s., Un banc avec des primevères £134 8s., Inquiétude £141 15s.; S. Prout, Nuremberg £640 10s.; C. Stanfield, Pont dans Swansey Valley £77 14s.; M. Stone, De Waterioo a Paris £67 4s.; J. M. W. Turner, Quai Conti £53 lis., Lac Léman, £ 97 13s., Lac de Lucerne £ 273; Carew Castle £745 10s., Saltash £204 15s., Scène dans une rue de Cookham £903. III. 1886, 27 mai - 5 juin, Londres (chez Sotheby). Estampes anciennes et modernes, 1462 n°*. B. Beham, Charles V £ 14; Dürer, Adam et Eve £ 52, St. Hubert £ 31 10s., St. Jéröme dans sa celluie £ 18 10 s., Mélancolie £ 18 10s., Les Armoiries au coq £ 17, Le Cheval de la Mort £21; Israël van Meckenen, La Circoncision £20; Marc-Antoine, Vierge au Berceau £ 18 10s., Vénus sortant du bain £ 22, Vulcain, Vénus et 1'Amour £ 17 10s., Amadée £43; Rembrandt, La Pièce aux cent florins £36, Ecce Homo £80, St. Jéröme £18 10s., Médée £28, La Coquille £17 10s., Vue d'Omval £20, 344 SAG SGO Le Paysage aux trois arbres £ 46, L'Homme au lait £38, Le Paysage aux trois chaumières £21, La Campagne du peseur d'or £21, Rembrandt appuyé £20, Rembrandt dessinant £34, Reinier Anslo £41, Ephraïm Bonus £25 10s., Jean Sylvius £27 10s.; Schongauer, Le Portement de Croix £30, Jésus Christ a la Croix £38 10s., I-a Mort de la Vierge £ 38; W. Faithorne, Lady Barbara, Comtesse de Castlemaine £41; Hollar, La reine Catherine £ 54, Sir Thomas Chaloner £ 25, Lord Digby £ 61; Cr. de Passé, La reine Elisabeth £42, portraits gravés d'après Gainsborough: prix divers allant jusqu'a £ 42, ceux d'après Reynolds jusqu'a £ 120. et d'après Romney jusqu'a £41. Comte SAINT - GERMATN ? Vienne (Complément a rarticle n° 2347). Dominik Artaria, dernier associé de la maison de ce nom k Vienne, était d'avis que cette marque était plutöt une estampille de la maison Artaria, du début du XIXe siècle et qu'elle signiflait: Societas Artaria & Co (voir les articles n° 90 du volume principal et au présent supplément). Marque non identifiée, relevée sur un dessin allemand du XVIIF siècle. 2 3 4 8", crayon, verso Marque non identifiée relevée sur une estampe de Castiglione. 2 3 4 9", plume 2 3 5 1 *, plume, verso Marque non identifiée, relevée sur une estampe de Lucas de Leyde. D. SCHWEISGUTH (1865 - 1943), docteurmédecin, Paris. — Estampes et dessins. Daniël Schweisguth, né a Mulhouse, mort a Saigon (Indochine), fit une partie de ses études classiques en Suisse, a Vevey, et sa médecine a 2 3 5 1 b Paris. La collection qu'il réalisa dans plume la vente ci-dessous avait été formée verso par lui-même, par de nombreux achats divers. VENTE: 1924, 17 décembre, Paris (expert Loys Delteü). „Collection D.S.***", 312 n°» d'estampes et de dessins anciens et modernes, livres a gravures sur bois, estampes japonaises. Dürer, La Vierge au singe 17.900 fr., St- Georges a cheval 5700 fr., Ulrich Varnbüler (clair-obscur) 3400 fr.; Claude Gellée, Le Bouvier 3800 fr.; Lucas de Leyde, Marie-Madeieine 9800 fr.; Rembrandt, Rembrandt appuyé 31.000 fr., La Petite Tombe, sur japon, 11.200 fr., Le Paysage aux trois arbres 19.000 fr., Faust (premier état) 16.200 fr., Jan Lutma (premier état) 103.680 fr., Jan Asselijn, sur japon, 6800 fr., Jeune homme a mi-corps 4800 fr., Vieille femme assise 4700 fr.; Ruisdael, Le Champ de blé 5900 fr.; Schongauer, L'Annonciation 3900 fr., La Mort de la Vierge 10.000 fr.; M. Zasinger, Le Grand Bal 4600 fr., L'Embrassement 3000 fr.; C. Visscher, Gellius de Bouma 38.000 fr. — Dans les dessins: Boucher, Etude de femme 6200 fr.; Ecole flamande, Jeune homme 6000 fr.; Claude Gellée, Le Combat sur le pont 6900 fr.; Ingres, Le marquis Azzica? 8500 fr.; Rembrandt, Femme assise 6300 fr.; C. Visscher, Portrait de femme 4400 fr.; Daumier, Cinq feuilles de croquis 4280 fr., Six têtes d'hommes 5800 fr., Quatorze croquis 3200 fr. Estampe moderne: Meryon. La Morgue 3220 fr. — Produit 524.266 fr. qr> Nous répétons ici la marque n° w 2921b, de E. Frapier, paree que 1'on noü. recto pourrait y voü aussi les initiales S.E. E. SELIGMAN (né en 1867), peintre-amateur et escrimeur, Londres. — Portraits gravés anciens. Edgar Seligman est surtout connu en Angleterre comme champion descrime. Comme collectionneur U a réuni un ensemble considérable de portraits gravés de toutes les écoles jusqu'a 1850 environ. Sauf quelques exceptions, la qualité des feuilles n'est pas de premier ordre. Parmi les verso maitres les mieux représentés il faut citer Thomas de Leu, L. Gaultier (70 pièces), la familie de Passé (170 pièces), J. Morin (40 pièces), CL Meüan (100 pièces), R. Nanteuil (250 pièces), les Drevet (80 pièces y compris les trois états du portrait de Samuel Bernard), W. Faithorne (200 pièces) et W. Delff (50 pièces). La marque se compose de 1'épée du maitre-escrimeur, de 1'appui-main du peintre-amateur et du monogramme. EUe se trouve généralement dans le bas a droite. SF LI Marque anonyme relevée sur un dessin du Guerchin. EUe appartiendrait a un coUectionneur italien du XXe 2 3 51 * siècle, mais nous ne saurions garantir recto cette supposition. Marqoess of SLIGO (1856 - 1935), Davenport House, Mayo (Irlande). — Estampes. George Ulick, 6e Marquess of Sligo, re?ut son éducation a Harrow et servit dans la guerre d'Afghanistan. E était „FeUow" de la „Society of Antiquaries" et membre du „Burlington Fine Arts Club". CoUectionneur d'ob-' jets d'art et d'argenterie ülandaise, il possédait aussi une collection de portraits gravés tirés sur des cuivres retouchés pour leur faüe représenter des personnages differents, changements Ulustrant la politique et le goüt du XVJJ* jusqu'au XIX* siècle. Cet ensemble fut en grande partie réuni par G. S. Layard, qui stimula 1'intérêt du Marquess pour cette section des arts graphiques. Layard est l'auteur du Catalogue raisonné of engraved British portraits from altered plates, édité par Mlle H. M. Latham k Londres en 1927, introduction du Marquess of Sligo. En souvenir de son père, le 7e Marquess of Sligo donna cette série unique de 200 feuilles au British Museum en 1935. 2353' gris-bleuatre ou violet recto 345 SH SO Voir 1'article de A. E. Popham, „The Sligo collection of engraved British portraits from altered plates" dans le British Museum Quarterly X, 3 mars 1936, pp. 88 - 90. Le marquis posséda en outre de bonnes feuilles de Rembrandt, Piranèse et Seymour Haden; on les disait provenir de la familie de sa femme. La marque ne fut employée que pour les portraits. Quelques feuilles de la collection passèrent en vente en 1901, 1924, 1925 et 1933, et 26 de Seymour Haden dont „A sunset in Beland" qui fit £ 115, dans une vente des 21-22 juillet 1924, a Londres, chez Sotheby. Initiales S.H. relevées sur un des"1 . , sin de B. Picart se trouvant en Angleterre, peut-être celles d'un colleca lari5ime tionneur de ce pays. _ u Marque non identifiée relevée sur un 5 H dessin hollandais du XVJJ* siècle. En 2 3 5 4 b noir, au recto. „STATJELSCHES KUNSTINSTITUT', Francfort s/1 M. (Complément a Partiele n° 2356). A citer, sur les collections de ce musée, les publications suivantes. Dans Stift und Feder, Frankfurt 1917 a 1927, plusieurs dessins reproduits par Rudolf Schrey; Handzeichnungen alter Meister im Stadelschen Kunstinstitut, 1908 k 1916, belle publication comprenant deux cents reproductions en fac-similé éditée par les soins de la direction du Cabinet; Mela Escherich, Holi- und Metallschnitte des Stadelschen Kunstinstituts in Frankfurt am Main, Strasbourg 1923. S. LANDSINGER, Munich (Complément a Partiele n° 2358). S. Landsinger, peintre et graveur, naquit k Vakovar, en Yougoslavie, de parents allemands. II a gravé des monotypes en couleurs, suivant un procédé personneL et son propre portrait, k 1'eau-forte. E mourut après 1928. A J. A. SIMON (IJ* moitié du XXe siècle), financier, Paris. — Dessins anciens. noir ou Nous répétons ici cette marque que rouge, recto nous avons classée sous J S, n° 1533c. J. E. SCREPPS (1835-1906), éditeur de journaux, Detroit. — Estampes. SJames E. Scripps naquit k Londres, mais suivit son père, relieur, qui se rendit aux États-Unis en 1844 et se 2 3 5 7 a fixa a Rushvüle (Illinois). En 1859 James vint a Detroit, oü U fonda le "Detroit Evening News", puis un "State Gazeteer". E se montra ami généreux du musée de cette ville, auquel U donna une belle collection de tableaux anciens. A partir de 1880 environ fl avait commencé a réunir une collection d'estampes avec un but historique. Quelques feuilles sont .de bonne qualité, mais bien que la plupart des noms illustrés y soient représentés, les épreuves sont en général souvent inférieures. En 1909 sa veuve, Mme Harriet J. Scripps, donna les dessins et les estampes a lTnstitute of Arts de Detroit. J. SLX (1618 - 1700), magistrat, Amsterdam. — Dessins et estampes. Nous répétons ici cette marque, 2Ü. monogramme de Jan Six, oü Pon voit au premier abord un S et un X, mais aoa qui comporte de plus un I, lettre sous laquelle nous 1'avons classée, n° 1539* du présent supplément auquel nous renvoyons pour les renseignements. f . Cette marque, déja repro- / C*" T duite au volume principal et I encore non identifiée, a été ^ ^^^^ / dessins italiens. 2361 S. MOULIJN (1866-1948), peintre et graveur, La Haye. — Sur ses propres estampes. Marque qui semble appartenü a Simon Moulijn pour qui nous renvoyons au n° 1849a du présent sup¬ plément. Notre reproduction n'est peut-être pas tout a fait exacte. „ SCHINKEL - MUSEUM", Berlin. — Dessins et estampes. Autre marque de cet institut. Pour plus de détails voü n° 2265b du présent volume. „SCHLESISCHES MUSEUM der BIEDENDEN KÜNSTE", Breslau. — Dessins et estampes. Autre marque de ce musée pour lequel nous renvoyons au n° 2265L Marque non identifiée relevée sur une gravure sur bois de Hans Baldung; vraisemblablement celle d'une bibliothèque. 2 3 62', verso Marque non identifiée relevée sur une feuille attribuée a Dusart. En noü, au recto. S N 2362' /en\ Marque non identifiée relevée sur une eau-forte de Rembrandt. En bleu, 2 3 6 2 * au verso. C. SAUNIER (1865 - 1941), fonctionnaire des Postes et écrivain d'art, Paris et Lozèresur-Yvette (S. et O.). — Dessins anciens et modernes et estampes. Troisième marque de cet amateur pour qui nous 346 SR ST renvoyons a ses deux autres timbres n" 567* et 567°. On croit y voir les lettres a ei r, première et dernière de son nom. Retourné, ce même timbre se lit AS, 23 63" et nous 1'avons répété k cette place, noir, recto Sir Joshua REYNOLDS, Londres (Complément a 1'article n° 2364). En 1941 parut a Londres 1'ouvrage de E. K. Waterhouse, Reynolds. Pour un numérotage des dessins italiens dispersés dans la vente du 5 mars 1798 et correspondant au catalogue de cette vente, voir au n° 3016" du présent volume. S. SYBOLT, Berne (Complément a 1'article n° 2366). Les dessins pour vitraux que S. Seybolt, ou Sey- bold, achetait, étaient principalement de son collègue Daniël Lindtmayer, de Schaffhouse. Sa marque de propriété S.S., reproduite au volume principal, était parfois S.S.V.B. (Samuel Seybold von Bern). H. M. SWOPE (1883 - 1939), industriel, plus tard marchand d'art, St. Louis, puis New-York. — Estampes anciennes et modernes. Seconde marque d'Horace M. Swope ®S pour qui nous renvoyons au n° 1364*. La présence du second S, k droite, 2 3 6 8* reste sans explication. Souvent figurent au-dessus ou en dessous de cette TOrecto°n marque, d'autres lettres, probablement des indications de prix. Marque non identifiée relevée sur une épreuve de Lucas de leyde, Adam et Ève, conservée k la „Library of Congress", Washington, qui portalt 2368" aussi les timbres Alf. Morrison (notre violet n° 151) et G.S., au crayon (notre verso no 1215°); collection américaine? Th. A. STEINLEN (1859 -1923), peintre et surtout dessinateur et graveur, Paris. — Sur ses propres ouvrages. <#s • Marque apposée sur des ceuvres jkM " non signées, passées dans la 2* vente • de la succession de M"6 Masseïda, 2368° 28-29 novembre 1930, Paris. Voir noir. recto rarticle au n° 2312*. Marque non identifiée, relevée sur une estampe allemande. Au crayon. 2368° S. TUKE, Honiton (Complément a Partiele n° 2369). Après la mort du collectionneur en 1937, son fils E. W. Tuke donna 12 estampes japonaises au British Museum. Voir 1'article de B. Gray dans le British Museum Quarterly, XII, 3 juin 1938, pp. 96 - 99. En 1939 le même musée acquit de sa collection 36 livres illustrés japonais. Voir 1'article du même auteur, même périodique, XIII, 2 juin 1939, pp. 47-48. Nous renvoyons pour plus de détails a 1'article Sta. n° 2973 du volume principal et du présent supplément. Marque relevée dans le coin supérieur droit de plusieurs estampes par /t'ann&e A van ("IctnHp Ar qualité modeste. L'écriture est du Precto commencement du XTX* siècle, et parait appartenir a un collectionneur de cette époque possesseur d'un ensemble peu sévèrement choisi. „SCHLESISCHES MUSEUM der BILDENDEN KÜNSTE", Breslau. — Dessins et estampes. Marque encore en usage en 1941. Voir pour des détails sur ce musée au n° 2265. 2371' „STADTISCHE GALERIE", Francfort s/1 M. — Dessins et estampes. ^ La Galerie Municipale, fondée f cu Cf \ en 1906, comprend actuellement y^yt-ts^l' environ 2800 dessins et 2600 "*^ estampes de maitres des XIXe 2 3 7 1 ° ^ XX* siècles, surtout des ceuvres violet, verso d'artistes francfortois. Es sont déposés a titre de prêt au Cabinet des estampes de 1'Institut Stadel, oü ils sont administrés par la direction de cet institut. Lord SAINT - HELENS (1753 - 1839), diplomate, Londres. — Dessins et estampes. Cette marque, reproduite comme anonyme dans notre volume principal, serait selon A E. Popham celle d'Alleyne Fitzherbert Lord St. Helens pour lequel nous renvoyons au n° 2970 du même volume. 2372, noir, recto H. STINNES et A. KLIPSTEIN. — Sur des estampes de Liebermann. . . Marque apposée par la maison IST-KI Klipstein de Berne (voir n° 2803) sur , , _ , a toutes les feuilles de Liebermann de la 23 '3 collection Heinrich Stinnes, de Cov»01»4 logne (voir n° 1376*), achetées par elle en bloc au commencement de la guerre 1939 - 45 L'apposition eut lieu en vue de la vente en détail. „STONYHURST COLLEGE", Whalley (Lanc, Angleterre). — Estampes. _ .. James Everard, 10** Lord Ston . Coll . Arundell of Wardour (1785 1834) possédait une collection 2373* d'estampes de Dürer qui, en 1837, fut donnée par son épouse Mary Anne (1787-1845) au Stonyhurst College, institution catholique. E semble que quelques-unes de ces feuilles, ou peut-être seulement une, furent vendues par un des recteurs. Nous regrettons de ne pouvoü donner une reproduction plus fidéle de la marque. 347 sv M"» S. VOUAY (née en 1896), Paris. — Estampes modernes. fffs^s M™ Suzanne Vouay, née a Parthe^ nay (Deux-Sèvres), réunit une trés belle collection d'estampes modernes 2 3 7 3 c en épreuves d'état, et particulièrement noir des lithographies de Daumier, beaucoup ou rouge en épreuves avant lettre et d'essais. 16010 Une partie importante de la collection des Daumier est passée en 1936 dans la collection Edmond Frapier (voir n° 2921a), les doublés dans la collection Gabriel Cognacq (n° 538°). A aussi un ensemble d'épreuves sélectionnées et de dessins de maitres du XVHF siècle. Voir n° 2538». Sydney VACHER, Londres (Complément a Partiele n° 2374). Le collectionneur mourut en 193S. VENTE: 1928, 31 mai, Londres (chez Sotheby). Estampes et eaux-fortes modernes (58 n°*), dont onze eaux-fortes par Vacher lui-même. V. SIEGER, Munich (Complément a Partiele n° 2377). Victor Sieger, peintre et aquafortiste, né a Vienne en 1843 (et non 1824), fut élève de 1'Académie dans sa ville natale, puis de celle de Munich. E est un des fondateurs de la „Historische Sammlung der Kfinstlergenossenschaft" a Munich. sx 2 3 7 8', a la plume, verso, en bas a gauche Marque non identifiée, relevée sur des dessins anciens de 1'école francaise. EUe semble dater de 1840 - 1880. On a voulu y voir le paraphe du marchand Samuel Woodburn (voir au n° 2584 du volume principal). Bien que nous ne soyons pas sur de la fidélité de la reproduction, nous donnons cette marque, relevée sur une estampe de H. de Toulouse-Lautrec. 2 3 8 0 * Elle doit appartenir a un collectiona sec neur du nom de W. Sachs, sur qui tous recto renseignements manquent. W. SCHROTT, Mendel (Complément è Partiele n° 2383). Quelques dessins, provenant de cette collection, passèrent dans une vente du 19 février 1942 chez C. G. Boerner k Leipzig. Nous répétons ici le cachet reproduit dans notre Mvolume principal paree qu'il est probablement identique avec la marque de Jan Six reproduite au n° 1539* du 2 3 8 6 présent supplément. Voir a ce numéro a sec les renseignements sur cet amateur. 348 T I. NOMS ET INSCRIPTIONS TAILLIARDAT (seconde moitié XLXe siècle), imprimeur lithographe, Paris. — Sur des lithographies tirées par lui, surtout de Pissarro. Tailliardat imprima pour divers |tailliardat| aftistes, notamment, en dehors de Pissarro, pour Maximilien Luce, 23 8 7* la rare suite „Mazas", publiée par noir. recto A. Marty (10 dessins lithographi- ques, tirage 250 exempl.) qui devait son titre & la prison oü Luce, impliqué dans le proces dit des „Trente", jugé en aoüt 1894, fut enfermé en même temps que Fénéon (voir n° 924"). II doit avoir imprimé aussi les lithos de la revue anarchiste Les Temps Nouveaux, dirigée par Jean Grave. Des lithos de Pissarro, il avait rassemblé une importante collection, riche en épreuves d'états, en pièces rares, voire uniques. Avec P. Gachet fils (voir n° 2807°), il est le collectionneur le plus souvent cité par L. Delteü (Pissarro. Le Peintre-Graveur Illustré, XVII, 1923) comme possesseur de telles feuilles. A la fin de sa vie il s'était retiré dans le midi de la France; il avait un fils, a ce qu'il semble lui aussi imprimeur; peutêtre est-ce ce fils qui a apposé la marque. Diverses feuilles de cette provenance passèrent dans une vente composée, du 6 décembre 1943, a Paris (expert Cailac; Pissarro, 16 nos de lithos, Signac, Cross, Luce). Les renseignements manquent sur le sort du gros de la collection, peut-être dispersée peu a peu, a 1'amiable. 2 3 87 , crayon, verso Mention relevée sur une estampe hollandaise du XVIF siècle, son auteur est resté inconnu. John TALMAN (1677-1726), architecte anglais, Italië et Hinxworth (Hertfordshire, Angleterre). — Dessins. A-CL^fL- 23 8 7°, plume, verso Marque relevée sur un dessin de cet artiste, accompagnée de son cachet reproduit au volume principal n° 2462, auquel nous renvoyons pour les renseignements. P. TASBILLE (lre moitié XXe siècle), Neuilly-sur-Seine, prés Paris. — Estampes et dessins. Paul Tasbille forma plusieurs collections, toutes pas trés importantes, autographes, faïences, surtout monnaies et médailles de 1'époque de la Révolution. La partie estampes et dessins était la plus modeste. Des feuilles portant la marque ci-contre figuraient dans une vente a Paris, 1953. J. P. A. TASSAERT, Berlin (Complément a Partiele n° 2388). Ce sculpteur, né en 1727 a Anvers (et non en 1729), fils d'un sculpteur, se rendit en 1742 a Londres oü ü doit avoü été 1'élève de L. F. Roubiliac. Poursuivit ses études a Paris dès 1744 chez Michel Ange Slodtz et resta dans cette ville jusqu'en 1775, quand U entra au service de Frédéric le Grand a Berlin. G. Schadow a été son disciple. Voü Louis Réau, Un sculpteur flamand francisé du 18e siècle, dans la Revue beige d'Archéologie et d'Histoire de Part, IV (1934), pp. 289-309. Sa fille aïnée, Henriette Félicité Tassaert, a gravé son portrait 349 T — NOMS ET INSCRIPTIONS J. E, ter GOUW (1845 - 1916), instituteur en chef, Amsterdam et Hilversum. — Dessins et estampes. Johannes Egbertus ter J. E. TER CO UW Gouw, ne a Amsterdam, 2 -j e a a est le fils de Johannes f ter Gouw (1814- 1894), noir, recto, montures t* . ^ , . . ■ 1'histonen et écnvam qui nous a laissé plusieurs ouvrages, tous publiés a Amsterdam, qui témoignent de son amour et de sa connaissance profonde de cette ville. Citons: Oorsprong en afleiding van de namen der grachten enz., 1859 - 65, Güsbrecht van Amstel en de opkomst van Amsterdam, 1861, Het boek der uithangtekens, 1869 et surtout De Geschiedenis van Amsterdam, 6 tomes, 1879 - 93. Comme son père, J. E. ter Gouw fut institeur. B quitta Amsterdam en 1870. Son père se fixa a Hilversum en 1880 et y mourut, comme son fils. Tous deux ont exécuté des dessins topographiques et formé une vaste collection de monnaies, livres, plans, portraits, dessins et gravures d'Amsterdam qui fut dispersée chez R. W. P. de Vries, les 26-27 novembre 1918. E. JETTEL, Vienne (1845 -1901), peintre et graveur, Vienne. — Sur ses propres ceuvres appartenant a sa succession. JttiU. 4 noir, coin inférieur droit Le nom pourrait se lire Tettel, ce qui explique son classement sous le n° 239 la du supplément au volume principal. Le numéro exact dans le présent volume est 1398b, auquel nous renvoyons pour Partiele. MUSÉE TEYLER, Haarlem (Complément a Partiele n° 2392). Le Professeur J. Q. van Regteren Altena est chargé maintenant de la direction artistique des collections avec le titre de conservateur; il s'était déja signalé par ses savantes recherches pour la préparation du catalogue des dessins italiens, pas encore paru. En 1924 le conservateur précédent, H. van Borssum Buisman, décédé en 1951, a publié quarante dessins du Cabinet, sous le titre: Museum Teyler, Haarlem. Handzeichnungen alter Meister der hollandischen Schule mit Einschluss einiger flamischen Blatter. Son fils, J. van Borssum Buisman fut nommé conservateur adjoint en 1952. VENTE: 1927, 1 -3 novembre, Amsterdam (direction R. W. P. de Vries). Estampes du XV* au XVTfle siècle. Doublés du Musée Teyler et autres provenances. Quelques prix: Lucas de Leyde, La Résurrection de Lazare 80 fl.; A. van Ostade, Les pêcheurs 155 fl.; Rembrandt, Le triomphe de Mardochée 1325 fl., Tobie le père, aveugle 180 fl., L'ange qui disparait devant la familie de Tobie 260 fl., La fuite en Egypte, passage du gué 260 fl., La petite Tombe 625 fl., Le Christ et la Samaritaine (en largeur) 300 fl., Le Christ au jardin des oliviers 1600 fl., Le retour de Penfant prodigue 250 fl., Le vendeur de mort-aux-rats 310 fl., La chaumière et la grange a foin 850 fl., La chaumière au grand arbre 850 fl., Le paysage au bateau 360 fl., Faustus 900 fl., Le peseur d'or 360 fl., Vieillard a grande barbe 120 fl., Homme avec chapeau a grands bords 250 fl., Téte de la mère de Rembrandt dite „d'un beau caractère" 210 fl. J. THANE, Londres (Complément a Partiele n° 2393). La signature se rencontre parfois au recto. La date de la cinquième vente, citée dans none volume principal, doit être lue: 22 - 23 novembre 1819. THÉVENOT (2e moitié du XLXe siècle). — Estampes. Marque apposée par le Musée de Dijon sur les pièces lui provenant du legs Thévenot; voir les détails a notre article sur cet institut, nos 6750-* du present supplément. 2394" violet, recto "rAachlc^r A. A. THffiRRIAT, Lyon (Complément a Partiele n° 2395). Nous ajoutons les ventes suivantes: VENTES: I. 1872, 21 février-2 mars, Lyon, Première partie. 167 N°* de dessins, 461 nOT d'estampes. H. 1872, 11 mars et jours suivants, Lyon. Deuxième partie. 210 Tableaux, 1412 am d'aquarelles et dessins; divers. H. THOMA (1839—1924), peintre et graveur allemand. — Sur des feuilles de sa succession. Hans Thoma, le peintre connu, qui vivait k Karlsruhe depuis 1899, posséda une collection de dessins et d'estampes 2 3 9 5» par des peintres con- noir. verso temporains, des amis et des élèves. En 1936 M™ Dr. Geissler-Thoma, fille adoptive du peintre, vendit cet ensemble k la „Staatliche Kunsthalle" de Karlsruhe (voir au n° 1602 du volume principal et du présent supplément), qui y apposa le cachet reproduit ci-contre. L'abbé THULTEZ. — Dessins anciens. ^ABfiïS. Marque relevée sur i^~Z—t X de bons dessins anciens ( rp ^ 1 qu'un abbé Thuliez, verS V. lT J / 1900-1930, réalisait a 2*/"?? ;TW. y l'amiahlp les vendant. ^2Li^yi>^ ou les échangeant contre 2395b d'autres, principalement . , a Paris. Des feuilles violet, verso ^ circulèrent alors dans le commerce, ou passèrent dans des ventes publiques. La familie Thuliez, du nord de la France, comptait plusieurs ecclésiastiques. Selon un descendant l'un deux, l'abbé Pierre Joseph Thuliez, originaire d'Esnes, pres Cambrai (Nord), qui fut directeur du Petit Séminaire de Cambrai et mourut en 1857 agé de 46 ans, s'intéressait aux dessins anciens. B est possible que la marque reproduite soit la sienne et non celle de l'abbé Thuliez, cité en premier, qui réalisait la collection et sur qui nous n'avons pu recueiflir de précisions biographiques; des curieux contemporains se souviennent de lui comme d'un amateur quelque peu brocanteur. E ne reste rien dans la familie; nous n'avons pas nouvé de catalogue d'une vente Thuliez. 350 T — NOMS ET EMSCRB?nONS Dr. P. TOMAN, Prague (Complément a Partiele n° 2401). Le docteur Prokop Toman mourut en 1927. Partie de sa collection (les eaux-fortes de van Ostade) passa dans une vente composée les 1-3 novembre 1927 chez R. W. P. de Vries a Amsterdam. J. Th. TOOROP (1858- 1928), peintre et graveur hollandais. — Sur les feuilles de sa succession. Johannes Theodorus Toorop, né a Poerworedjo (Indonésie) d'un père d'origine norvégienne et d'une mère chinoise-indienne, est peu connu en dehors de la Hollande. Ses portraits pénétrants, ses paysages lumi- neux et ses dessins symboliques sont presque inconnus a 1'étranger. Fit ses études aux Académies d'Amsterdam (1879) et de Bruxelles (1881 -1883) et se ha d'amitié avec plusieurs des meilleurs jeunes artistes beiges; entra dans le mouvement avant-gardiste des Vingt. A Londres en 1883; mariage avec une irlandaise, Jane Hall. Toujours ému par les injustices sociales, il commenca par exécuter des oeuvres reflétant ces sentiments; depuis 1886 influencé par le pointillisme de Seurat et les divisionnistes beiges. A La Haye il fonda, avec le paysagiste Th. de Bock (voir n° 2435»), le „Haagsche Kunstkring" (Cercle artistique de La Haye). D'un séjour a Katwijk de 1890 è 1892 datent ses premières oeuvres de caractère symboliste. Depuis lors ses techniques favorites deviennent le pastel, le fusain et la mine de plomb; une tendance décorative se fait sentir. Collabora & la décoration de la nouvelle Bourse d'Amsterdam, construite par H. P. Bérlage. Converti au catholicisme en 1905, ses oeuvres s'empreignent d'un esprit religieux et mystique. Domburg, en Zélande, resta toujours sa résidence favorite. Malade en 1916, il se fixa définitivement a I-a Haye; il y travailla jusqu'a son dernier jour malgré d'atroces souffrances. Homme de coeur, hospitalier, d'intérêt nes vif et varié, sa maison fut un centre pour les artistes, les musiciens et les écrivains. Toujours atriré par les techniques diverses, il en essaya plusieurs avec succès, p.e. émaux et vitraux. E a laissé un oeuvre graphique varié: eaux-fortes, gravures sur bois et en taille douce, lithographies, dont de belles planches exécutées avec une extréme finesse. Ses dessins (il en a exécuté une quantité énorme) témoignent d'une même sensibilité pour la ligne; il réussit parfois a rendre des nuances les plus délicates. La fillette qu'on rencontre parfois dans ses oeuvres est sa fille Charley (f 1955), devenue 1'une des femmes-peintres les plus remarquables de la Hollande. Voir sur lui A Plasschaert, Jan Toorop, Amsterdam 1925 (avec liste des oeuvres). La marque fut apposée après sa mort sur les feuilles trouvées dans son atelier, dispersées dans la vente ci-dessous. Pour maint acheteur le sujet religieux comptait alors plus que la qualité artistique des dessins et les enchères en profitèrent. VENTES: I. 1928, 15 mai, Amsterdam (A Mak). 1°. (Euvres par Jan Toorop provenant de son atelier: tableaux, dessins. et esquisses du maitre (77 n0*), oeuvres d'artistes contemporains (57 n°"), et 21 n08 d'estampes par Toorop (tirage effectué après sa 'mort, toutes portent 1'estampille de son atelier et des numéros). 2°. (Euvres par Jan Toorop de diverses provenances. 3 N°* de tableaux, 81 n°* de dessins et 13 nos d'estampes. 2403» noir, verso H. 1929, 7 mai, Amsterdam (même direction). Succession de Mme Annie [Jane] Toorop-Hall, La Haye. Vente composée. 10 Dessins, 2 vitraux peints, 1 toile. TRABUCCO della TORRETTA (mort en 1953), marchand d'estampes, Paris. — Estampes anciennes. Plus connu sous le nom simplifié de Trabucco, originaire de Palerme, il s'établit a Paris oü il fit le commerce des estampes anciennes, d'abord rue Müomesnil, puis rue Daunou. Sa spécialité fut les gravures en couleurs du XVHF siècle et les estampes de sport. A un age avancé, en 1939, U retourna en Italië. Sa maison fut liquidée après 1945. VENTES: L 1953, 13 mai, Paris (experts C. et T. Catroux, Max-Kann et M. Rousseau). Estampes (66 n°s), dessins (11 n°*), tableaux (7n°"), objets d'art, etc. Ó. 1953, 22 octobre, Paris (experts M. et MUe D. Rousseau). Succession, 2» vente. Livres sur les arts et estampes anciennes et modernes. D'après Boucher par Huquier, Les 4 Éléments 11.500 fr.; d'après Mallet, Les Alarmes de 1'amour et Le Premier baiser de 1'amour 11.000 fr.; Boüly, Les Grimaces, 30 pl., 18.500 fr.; Numa, Béranger illustré 22.500 fr. F. TRAU (1842-1905), Vienne. — Estampes. Ir Traui Carl Trau, le père de Franz Trau, ' ' appartenait a une familie de la Rhé2403b name et fonda une maison de comviolet merce de thé a Venise en 1850. II collectionnait des incunables, des miniatures, aussi des tableaux anciens, des sculptures et de la céramique. Son fils Franz (1842 - 1905) y ajouta des pièces importantes; U collectionnait aussi des monnaies romaines et des estampes. Et le fils de celui-ci, de même prénom (1881 - 1931), a encore complété ce magnifique ensemble, surtout par des incunables de la gravure sur bois. Quatrevingts manuscrits enluminés du moyen-age, ainsi qu'un ensemble important d'incunables et de livres du XVF siècle illustrés de bois furent vendus chez Gilhofer et Ranschburg a Vienne, les 27 - 28 octobre 1905 (catalogue avec portrait du collectionneur), la belle collection de monnaies romaines a Lucerne chez Adolph Hess le 28 avril 1936 (668 nos). Les tableaux anciens, les sculptures, les céramiques, etc. passèrent en vente & Vienne (chez GUhofer et Ranschburg) les 26 - 30 avril 1937 (1115 n"). VENTES: I. 1934, 28-29 novembre, Lucerne (chez GUhofer et Ranschburg). Incunables, bois. Vente composée. H. 1935, 2-3 avril, Vienne (même direction). Seconde partie. Austriaca et Viennensia: peintures, aquarelles, estampes. Incunables et livres illustrés (675 n°"). HL 1937, 10-11 mars, Vienne (même direction). Troisième partie. Manuscrits enluminés, livres illustrés, aquarelles et estampes,] surtout Austriaca et Viennensia (596 n°*). Signature d'un collec¬ tionneur non identifié. 2 4 0 3 c. plume 351 T — NOMS ET INSCRIPTIONS J. Ton TRENTINAGLIA, collectionneuT, probablement autrichien, du XIX8 siècle. — Estampes anciennes. Sienature relevée sur des estampes hollandaises et allemandes, quelquefois accompagnée d'annotations en allemand, appartenant a un Josef von Trentinaglia sur qui nous n'avons pu recueillir de renseignements. Comme on 1'a vue une fois accompagnée de la date 1866, il est peu probable qu'il s'agisse du dilettante-paysagiste et auteur Josef Ritter von Trentinaglia, né en 1849. „MUSEO CTVICO di STORIA ed ARTE e del RISORGIMENTO", Trieste.— Dessins anciens. Ce musée possède un album de beaux dessins de G. B. Tiepolo; nous n'avons pu obtenir d'autres renseignements. 2403' J. F. de TROY, Paris (Complément a Partiele n° 2405). Cet artiste, fils du peintre de portraits Francois de Troy, avec qui on le confond souvent, fit son premier séjour en Italië de 1699 a 1706: Gaston Brière lui a consacré un article, avec catalogue de son oeuvre, dans 1'ouvrage publié sous la direction de Louis Dimier, Les peintres francais du XVIJI' siècle, U, Paris 1930, pp. 1-48 (avec bibliographie). On connait de lui deux eaux-fortes décrites par Robert-Dumesnil, Le Peintre-Graveur Francais, VUL p. 300 et XI, p. 311. Son portrait peint par lui-même est conservé au Musée des Offices a Florence. Autre portrait, peint par Aved, actuellement a 1'Ecole des Beaux-Arts a Paris. S.LTUCKER (1835- 1887), Londres. — Estampes anciennes. Stephen Isaacson Tucker, célibataire, nommé „Appointed Rouge Croix Pursuivant of Arms" en 1872 2 4 0 8", verso et „Somerset Herald" en 1880, avait réuni une grande collection de portraits gravés anglais. VENTES: I. 1889, 15 février, Londres (chez Christie). 208 N°* de copieux lots de portraits gravés de personnages anglais, ensemble environ 10.000 feuilles. Prix modestes. H. 1889, 11 - 12 avril, Londres (chez Sotheby). Vente composée. 96 Lots d'estampes, 8 nos de dessins. Prix modestes. 24 0 8, crayon, verso Marque non identifiée, relevée sur un dessin hollandais du XVne siècle. TSCH1TSCHERIN ? (XIXe siècle), Moscou. — Dessins et estampes anciennes. 0*, 2408° 2408' les deux, plume. verso Dans la vente chez C. G. Boerner a Leipzig, 11-13 novembre 1930, qui comprenait des doublés de 1'Ermitage a Leningrad et de quelques autres collections russes, on remarquait, sur de nombreuses gravures de Dürer, de Lucas de Leyde et de Rembrandt, les signatures reproduites ci-dessus et aussi 1'initiale reproduite a notre n° 2440*. Bien que la deuxième semble se lire Turenne, on attribué ces marqués a un collectionneur russe du nom de Tschitscherin. Elles étaient accompagnées d'indications d'années d'achat entre 1860 et 1870. Ch. TURNER, Londres (Complément a Partiele n° 2409). D'autres donnent comme année de naissance du maitre: 1773. Son oeuvre gravé, tel qu'on le connait actuellement, (catalogue par A Whitman, Londres 1907) comprend plus de 900 estampes, dont 638 portraits, pour la plupart de bonne qualité. plume. verso Nom que Pon pourrait lire Tusky; il est plus probablement Jusky; voir au n° 1403c. H. INITIALES M. M. LUSY (né en 1880), peintre et aquafortiste, Trieste. — Sur ses propres estampes. Marino M. Lusy, né a Trieste, qui tAi->* fit m étu°es a Paris et a Munich, 241 est peintte de paysages et d'architecrouge, recto Comme on croit voir dans la marque une initiale T, nous 1'avons classée ici. E. TROPLOWITZ (commencement du XXe siècle), Berlin. — Estampes modernes. Ernst Troplowitz a réuni, de 1905 a 1915 environ, une collection comprenant principalement des estampes de 1'école allemande du XLXe siècle. 2 413a, a sec Dans une vente composée, chez Paul 352 THG Graupe a Berlin, les 14-15 novembre 1927, figuraient des estampes de la collection Troplowitz, principalement de récole francaise du XLX* siècle. Marque a la plume, non identifiée, relevée sur une estampe de Rembrandt; elle était accompagnée de notre n° 2909a du volume principal. 2413° THORNTON (Complément a rarticle n° 2415). La marque figurait aussi sur différentes épreuves de gravures anciennes dans un album provenant d'un collectionneur F. A. Phillips, de Cobham (Surrey), vendu chez Robinson & Fisher, Londres, le 27 juillet 1933. Th. E. LOWINSKY (1892 - 1947), peintre, Londres. — Dessins. Thomas Esmond Lowinsky, né a Londres et instrait a Eton et a Oxford, était un oeintre méritoire de portraits et de compositions bibliques 2420 ou mythologiques remarquables pour noir. recto fantaisie et leur exécution soignée. Ses oeuvres ornent différents musées anglais. Avec un oeil parfait, il a formé une collection de dessins appartenant surtout a récole anglaise: Gainsborougfa, Rowlandson, Romney, Allan Ramsay, Fuseli, Wilkie, Stubbs, Samuel Palmer, Charles Keene, les Préraphaélites, Alfred Stevens, et aussi d'artistes plus récents, en tout un rnilher de feuilles. On en vit figurer dans des expositions a Paris, au Louvre et au Musée des Arts Décoratifs en 1938, et a 1'Albertina a Vienne. La collection est conservée par sa veuve. Nous avons classé la marque sous les lettres TAL bien qu' elles ne correspondent pas aux initiales du collectionneur. Nous renvoyons pour cette marque 1'article n° 416* du présent volume. Th. BANKS, Londres (Complément a rarticle n° 2423). / Citons encore la vente de 143 sculptures et moulages de Thomas Banks chez Christie, Londres, le 22 mai 1805. On trouve, dans 1'ouvrage de W. Whitley, Art in England 1800 -1820, Cambridge 1928, pp. 86 - 88, des détails nouveaux sur notre artiste. Th. CLUTTERBUCK, Londres (Complément a rarticle n° 2424). A citer encore une vente, combinée avec d'autres provenances, chez Christie a Londres, le 24 juin 1837 (109 tableaux et 19 dessins). f /] (j Marque non identifiée, relevée sur fJi V g\ un dessin de Fragonard, probablement \oL/ d'un amateur du commencement du T XTX* siècle. 2 4 2 4*, noir, recto E. FRAPIER (né en 1878), marchand d'art et éditeur, Paris. — Surtout estampes. Marque oü 1'on pourrait croire deZS viner deux Z accolés ou les lettres T.D. Elle est en réalité 1'une de celles qu'Edmond Frapier apposait sur les estampes qu'U éditait, pour désigner les différents états; voü nos n°* 2921*-*. T. F. RYAN, New-York (Complément a Partiele n° 2431). Après la mort du coUectionneur eut lieu la vente suivante: 1933, 22 novembre, New-York (Anderson Galleries). 202 Nos. Estampes anciennes et modernes. CoUection ünportante (par exemple 45 eaux-fortes de Zorn). . La même année furent vendus, sous la même direction, les livres les 21-22 novembre, les objets d'art les 23 - 25 novembre. Th. GRAF (1878 - 1951), Hbraire, Berlin. — Estampes anciennes et modernes. I.G. Seconde marque de Thomas Graf 2 4 31 * P°ur nous renvoyons k notre brun-jaune n 1092 . Marque non identifiée relevée sur une estampe de Rembrandt Notre reproduction n'est peut-être pas tout a fait exacte. 2431b Th. HUDSON, Londres (Complément a Partiele n° 2432). Ajoutons encore la vente de 80 n°* de tableaux et 4 n°* de sculptures, a Londres (chez Langford) le 3 mars 1779. Th. de BOCK (1851 - 1904), peintre paysagiste hollandais. — Sur ses propres dessins. __ _ Autte marque de ce pein- T n.Cl6 -D . tre pour qui nous renvoyons au n° 267* du vo24 3 5* lume principal. Les ren¬ seignements sur 1'usage de violet recto ^ cachet manquent. T. H. GARRETT (1849 - 1888), banquier a Baltimore (Maryland, Etats-Unis). — Estampes anciennes. Thomas Harrison Garrett, né a Baltimore, un des plus grands banquiers de son temps, avait réuni dans sa demeure „Evergreen" de riches collections d'art: porcelaines de Chine, autographes, livres. Aussi un nombreux ensemble d'estampes, environ 28.000 pièces, d'ailleurs pas formé par lui-même, dü seulement k son achat en bloc, en 1885, de toute la coUection réunie par James L. Claghorn, l'un des premiers américains k coUectionner dans ce genre (voü rarticle n° 555°). A sa mort, survenue a bord de son yacht oü U était avec 353 23 TH TM /v> de joyeux compagnons, ses estampes passèrent a ses deux fils, puis parvinrent finalement au Musée. de Baltimore (voir n° 394*). - La marque fut apposée par le collectionneur. Th. WALTHARD, Beme (Complément a rarticle n° 2439). T. Walthard, élève de son père, entra dans la Corporation des tanneurs, dont il devint „Stubenmeister" en 1577. II est le principal peintre-verrier de Berne pendant la seconde moitié du XVT5 siècle. Son frère Mathias exerca le même métier. B ne signait ses ceuvres que rarement, de son monogramme THW ou THWB (Thüring Walther Bern). G. TSCHTISCHERTN ? (XLXe siècle), Moscou. — Dessins et estampes anciennes. On attribué ces initiales a un A / amateur russe uu num uc isum- U . \u • scherin. Voir pour deux signatures de lui au n° 2408° du présent 2 4 4 0* volume, plume, verso Sir Thomas LAWRENCE, Londres (Complément a Tarticle n° 2445). L'inventaire manuscrit des dessins de la collection Lawrence fit partie de la bibliothèque du „Burlington Fine Arts Club" et fut vendu avec tous les livres de cet Institut en vente publique a Londres en 1947. II semble qu'il se trouve maintenant en Amérique; trois copies sont conservées au „British Museum", au „Victoria and Albert Museum" a Londres, et au „Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie" a La Haye. Mahonri Young, directeur du musée de Columbus (Ohio) s'est donné beaucoup de mal pour local iser, dans les collections de nos jours, les dessins des plus grands maitres, mais le résultat de ses recherches n'a pas encore été publié. A N. L. Munby publia des lettres de Lawrence dans The Connoisseur, mars 1947, pp. 29 - 33. Mentionnons encore deux monographies récentes: Douglas Goldring, Regency Portrait Pointer. The life of Sir Thomas Lawrence, Londres 1951 et Kenneth Garlick, Sir Thomas Lawrence, Londres 1954. La marque T.L. dans un ovale, notre n° 2446, se rencontre aussi a sec. T. LAURTN (1875 - 1954), éditeur, Stockholm. — Estampes. Thorsten Laurin, fondateur de la ©Société des Amis du Musée National de Stockholm, fut le directeur de la maison d'édition P. A. Norstedt & Söner. B commenca par collectionner des estampes anciennes (Dürer, Nan2446* tettil, Piranesi), puis s'intéressa danoü, verso vantage a Part moderne. En 1930 son ensemble comprenait environ 4500 pièces. En 1934 ü fit don de 1000 feuilles au Musée National (voü Partiele 1980 du présent volume): oeuvres de Corot, Daubigny, Meryon, ToulouseLautrec, Corinth, Liebermann, Meid, Slevogt, Pennell, Whistler. Les estampes d'artistes suédois, dont des séries importantes de Zorn, Larsson et FrideB, souvent en épreuves d'essai avec dédicaces, et celles de graveurs anglais et américains sont encore en possession de la familie, mais la direction du Nationalmuseum a 1'intention d'acquérir la plupart des feuilles de cet ensemble. 2 447*, plume, recto Signature relevée sur une rare estampe de 1'école' de Rembrandt; probablement apposée par un collectionneur anglais du XVIIF siècle. T. O. MABBOTT (né en 1898), professeur ès lettres anglaises, auteur et éditeur, NewYork. — Estampes anciennes. Thomas OUive Mabbott, né k New- ®York, recut son éducation universitaire k Columbia University. Depuis 1928 attaché au Hunter College de New2447° York, U y devint en 1929 professeur crayon, verso adjoint et professeur en 1946. S'intéressa a la numismatique (U collectionna des monnaies depuis sa jeunesse et fut éditeur de la Numismatic Re view de 1943 a 1948), et a la littérature. E s'occupa de diverses éditions de MUton („Columbia édition"), W. Whitman et E. A. Poe (découverte de la première édition de The Raven et édition des oeuvres complètes). Dans le domaine des arts graphiques sa prédilection alla aux bois anciens dont U posséda une collection intéressante. E fit des recherches a ce sujet avec le professeur W. L. Schreiber et publia une étude sur les empreintes en pate dans les Metropolitan Museum Studies, 1932. Vingt-huit pièces de sa collection, dont 24 uniques, sont décrites par lui dans Woodcuts and pasteprints of the Mabbott collection New-York, Strasbourg 1933. Autres publications: Reliëf prints in New-York City, in the Metropolitan Museum of Art, the New-York Public Library and the General Theological Seminary, Strasbourg 1938, Reliëf prints in American public collections, Strasbourg 1939. Édita des fascicules de la série „Heitz Einblattdrucke"; les nos 78 et 99 donnent des reproductions de feuilles de sa coUection. II donna quelques pièces au Metropolitan Museum of Art en 1941 et 1942 (voü* rarticle n° 1943 du présent volume), dont une des premières épreuves de 1'Homme de Douleurs de Burgkmair. La marque ne figure pas sur toutes ses feuilles. La date d'acquisition est ajoutés a 1'encre de Chine, au verso. Marque relevée sur quelques bonnes estampes de Callot, sur des Marc-Antoine et des bois italiens provenant d'anciennes collections suédoises. II est possible 244 8* qu'U s'agisse de 1'architecte néo-clasnoü sique Olof Samuel Tempelman (1745 1816), professeur a 1'Académie de Stockholm depuis 1779. Quelques estampes francaises lui ayant appartenu sont encore en possession d'un descendant, mais eUes ne portent pas cette marque. Une autre partie de ses estampes et Uvres fut acquise en 1809 par un collectionneur Antony Lee (t 1815) et passa ensuite a John Lee de HartweU House, qui en fit don en 1857 a Joseph Bononi. Ces informations se trouvent sur une épreuve des Joueurs de boule de Callot ayant appartenu au comte de Meüerfeldt qui 1'avait trouvée a Stralsund. Plusieurs des pièces de Tempelman auraient appartenu d'abord k Tessin. 354 TMB TP T. M. BRIDGE (XIXe siècle), collectionneur anglais. — Dessins anciens. Thomas Man Bridge semble avoir réuni une collection de dessins anciens d'importance moyenne, qui doit avoir été dispersée. Nombre de ses dessins se trouvent au musée de Folkestone, d'autres ont circulé sur le marché. Marque classée sous M.R.T., 1915abis. Th. M. WHITEHEAD, Londres (Complément a 1'article n° 2449). A citer encore une vente anonyme chez Sotheby a Londres, fixée au 12 avril 1848, puis remise au lOmai de la même année, dans laquelle passèrent 93 importantes estampes anciennes et modernes provenant de Th. M. Whitehead. M""e Thadée NATANSON (1884 ou 1885 1953), Paris. — Dessins et estampes modernes. , ■ C'est en 1914 que Reine Vaur,' I T.N.-H.T.-L I d'origine dijonnaise, devint M"** Thadée Natanson; c'etait un 2 4 4 9 a mariage de régularisation décinoir. recto dé par les événements, la déclaration de la première guerre mondiale. Thadée Natanson (1869 - 1951) était divorcé d'avec sa première femme, la célèbre Missia Godebska décédée en 1950, plusieurs fois portraiturée par Renoir, Lautrec, Bonnard et Vuillard. L'ensemble dispersé dans la vente „Succession de M™ Thadée Natanson", dont compte rendu plus loin, avait été réuni par Thadée au cours de sa carrière d'homme de lettres, surtout pendant qu'il s'occupait, avec ses deux frères Alexandre (vente 16 mai 1929, peintures de E. Vuillard) et Alfred, qui signait Alfred Athis, de la publication de la célèbre Revue Blanche, bureaux 1 rue Laffitte. Les trois Natanson, d'origine polonaise, avaient fondé ce periodique d'avant-garde en 1891. Alexandre, 1'amé, père de Bolette Natanson chez qui eut lieu en 1936, 12-30 juin, l'„Exposition des peintres de la Revue Blanche" (catalogue avec préface de Romain Coolus), assurait la direction. Thadée et Alfred Athis y écrivaient les chroniques sur les arts et les événements artistiques. Félix Fénéon (voir n° 924a) était le secrétaire de rédaction. Dans le cercle d'intellectuels que rassemblait La Revue Blanche, on remarquait notamment; comme littérateurs, Mallarmé, Mirbeau, Jules Renard, Lucien Muhlfeld, Romain Coolus, Tristan Bernard, et comme artistes, Bonnard, Vallotton (voir n° 1051a), Vuillard (voir n° 2497*), Ibels, Hermann Paul (voir n° 1288 du présent supplément), Sem, Cappiello et Lautrec (voir n° 1338 volume principal et présent supplément) dont les croquis trainaient a foison, huit années durant, un peu partout dans la salie de rédaction. On retrouve nombre de leurs dessins, et de leurs portraits, au catalogue de la vente de 1953. La Revue Blanche publiait aussi des oeuvres d'écrivains étrangers comme Tolstol et Nietzsche. A Thadée on doit les ouvrages suivants: Peints a leur tour, Paris, Albin Michel, 1948; Tentatives. Le Bonnard que je propose 1867 1947, Genève, Cailler, 1951; Henri de ToulouseLautrec, idem, 1952. Dans un article paru dans Le Figaro Littéraire, 28 novembre 1953, Claude Roger-Marx décrit ainsi le couple Natanson: „Aux pires heitres de 1'occupation, on rencontrait, vivante incarnation de 1'Ancien Testament, un vieillard k Ia barbe fleurie soutenu par une jeune femme qui 1'aidait k sortir sa corpulence du dernier wagon du métro. Thadée Natanson ..." Par testament sa veuve a donné au Musée d'Art Moderne de Paris un riche ensemble de tableaux et dessins, évocateur des beaux jours de la Revue Blanche. Y brillent particulièrement des oeuvres de Vuillard, dont le portrait de Thadée de 1908, Bonnard, Seurat, Maillol, Gauguin, Sérusier, Valtat. Le reste de la collection constitua la vente ci-dessous. La marque a été apposée a 1'occasion de la vente, et seulement sur les dessins de Lautrec de qui elle offre les initiales, précédées de celles de Madame Thadée Natanson. VENTE: 1953, 27 novembre. Paris (expert J. Cailac). 142 N0* dont 19 pour les estampes, 65 pour les tableaux, pastels, aquarelles et dessins (mêlés) par divers, et 58 pour les dessins de Lautrec. De hauts prix furent obtenus par des peintures de P. Laprade (300.000 fr.), Cl. Monet (231.000 fr.), E. Vuillard (420.000, 395.000 et 230.000 fr.). Estampes (enchères supérieures k 25.000 fr.): Bonnard, 3 n°" dont 2 épreuves de Dans la rue, 31.100 et 27.500 fr.; Maillol 3 n°*; Toulouse-Lautrec, 5 n°* dont Le Compliment du jour de 1'an 40.000 fr., les autres 5000 a 20.000 fr.; E. Vuillard, 6 nos 8000 a 16.500 fr., ce prix pour Intimité, lithographié oü Thadée est représenté. Dessins (au-dessus de 35.000 fr.) par divers: P. Bonnard, Le Champ de manoeuvres 46.000 fr., et 5 autres n°8 de 12.000 k 25.500 fr.; P. Laprade, Deux jeunes femmes faisant de la tapisserie, aquarelle 80.000 fr., Sta t ue dans le pare de Chaalis, aquarelle 40.000 fr.; J. Launois, Trois filles dans un intérieur, gouache 56.000 fr.; Ff. Ch. Mangum, Un coin du port, Marseille, aquarelle 38.000 fr.; Cl. Monet, I-a Tamise a Londres, pastel 140.000 fr.; K. X. Roussel, 10 nos dont, des 4 pastels: Paysage au couple d'amoureux 65.500 fr., Nymphe dans les bois 40.000 fr., les 2 autres 15.000 et 31.000 fr.; série de 14 nos de E. Vuillard, citons: Usine de munitions a Lyon 62.000 fr., Portrait de Th. Natanson, pastel 90.000 fr., Bord de mer, pastel 41.000 fr. Dessins de Lautrec: Grosses enchères pour deux „encre de Chine": Aux courses, 1'arrivée 265.000 fr., et La Parade 150.000 fr. Gros prix aussi pour trois dessins a la plume: Deux têtes de femmes 165.000 fr., Le Suiveur 125.000 fr. et Jeanne Granier en buste 101.000 fr. Puis: Autoportrait 48.000 fr., Lautrec nu (et verso) 51.000 fr., Zimmermann et son manager au vélodrome 60.000 fr., Romain Coolus en danseuse 63.000 fr., Le même, ramant 56.000 fr., Dans la coulisse 83.000 fr., Femme accoudée, étendue 75.000 fr., Le Maquignon 61.000 fr., Péan opérant 51.000 fr., La Rupture 75.000 fr., Tapié de Celeyran et autres têtes 36.000 fr. — Produit environ 6 millions. Percy THOMAS, Londres (Complément a Partiele n° 2450). Percy Thomas, né en 1846 (et non en 1847), élève et ami de Whistier, a été Honorary Curator of the Royal Society of Painter-Etchers. E exposa de 1867 a 1898 a la Royal Academy a Londres; il mourut en 1922. 355 TP TT TP. Thomas PHILIPE ? (Complément a Partiele n° 2451). Variante de la marque reproduite au n° 2451 du volume principal et attribuée a Thomas Philipe. Voir aussi 2 4 51" au n ZOZO- au preseni supplement. . . . _ Ajoutons encore les ventes suia la plume f vantes: 1817, 13-22 mars, Londres (dir. Evans). Th. Philipe t- 970 N°* d'estampes, 46 divers. 1817, 21-23 mai, Londres (dir. King). Id. 25 Nos de tableaux, 300 n°* d'estampes. 1822, 5 juin, Londres (dir. Jones). 9 Nos d'estampes et 170 n°* de cuivres. Marque non identifiée relevée sur une estampe de Schongauer. Elle est au pinceau. 2451b Nous renvoyons pour cette marque anonyme, qu'on doit lire probablement E F R, au n° 847° du présent volume. En noir, verso. Léon LECLÈRE (Tristan KLINGSOR), Paris (Complément a Partiele n° 2455). Nous rectiflons ci-dessus ses noms véritables. On lui doit de plus (1921) 1'ouvrage La peinture, et olusieurs monographies sur De Vinei, Hubert Robert, Chardin, Ch. Guérin, Joseph Bernard et Cézanne. Th. E. LOWINSKY (1892-1947), peintre, Londres. — Dessins. ®On peut lire cette marque TRL et nous la répétons ici. EUe est classée sous TAL, n° 2420". noir, recto Th. R. WAY, Londres (Complément a Partiele n° 2456). Thomas Way s'est distingué par son activité pour la renaissance de Part de la lithographié. E a inventé le papier de transfert et Uthographié des portraits et des vues du port de Londres. En collaboration avec G. R. Dennis U a écrit The Art of J. M. Whistter. An Appreciation (Londres 1905). VENTE: VI. 1916, 25 juillet, Londres (chez Sotheby). 59 Aquarelles anglaises modernes et cinq tableaux modernes. Th. SANDBY, Windsor et Londres (Complément a Partiele n° 2457). Voir sur cet artiste le catalogue de ses dessins et de ceux de son frère Paul, a Windsor Castle, pubUé par P. Oppé en 1947. 2459' Mme T. STRAUS - NEGBAUR (commencement du XXe siècle), Berlin-Grunewald. — Dessins anciens et estampes japonaises. Madame Toni Straus - Negbaur a réuni, a partir de 1909, une coUection de belles estampes japonaises qui ont été exposées dans plusieurs villes de 1'Alleiriflatie A rwutir de 1913 elle brun, verso ooUectionnait des dessins hollandais, flamands et quelques pièces des écoles allemande et italienne, acquis chez de Burlet a Berlin, chez Keppel a New-York et chez Boerner a Leipzig. De 1912 a 1913 eUe visita les Etats-Unis oü eUe étudia les grandes collections privées. Vers 1'époque des deux ventes citées ci-dessous elle se défit aussi a 1'amiable de quelques-uns de ses plus importants dessins, notamment d'un Rembrandt, Décapitation de St. Jean-Baptiste, qui passait dans la collection F. Koenigs. Amateur d'un goüt exquis, eUe acquit des connaissances considérables et fut en contact avec tous les grands coUectionneurs. VENTES: I. 1928, 5 - 6 juin, Berlin (chez Cassirer). Tres belle coUection de 604 nos de bois japonais du plus beau choix (la plupart des anciennes écoles de Toni, Okoumara, Nishimoura, les maitres de Kamigata, Harounobou et son entourage, écoles de Katsoukawa, Hosoda, Toriyama, Kitagawa et Outagawa et les maitres plus tardifs) et de 26 n°* de dessins japonais. Préface de C. Glaser, notices de F. Rumpf. Important catalogue avec des planches en couleurs et en noü. Quelques prix: Sh. Kiyonobou, Un acteur 4000 M., Banquet des sept dieux du bonheur 3000 M., Watanabe No Tsoena combattant avec le démon Shoutendoji 3500 M., Nobori-e 3500 M.; Kiyohüo, Triptyque (pour un roman) 3500 M.; Ok. Masanobou, Gigwa 3500 M.; Sh. Shoumman, Les six fleuves de Tama 5000 M.; Sharakou, Onze portraits d'acteurs, prix de 2000 a 5000 M.; E. Choki, Byin-e 5000 M.; K. Doshin, Portrait d'une Yojo (peinture) 2500 M. H. 1930, 25-26 novembre, Berlin (chez Cassirer). 95 Dessins, puis des tableaux, etc. H. S. Beham, Paysan et paysanne 2150 M.; G. Flinck, Femme nue 650 M.; Guardi, Entrée de palais 1400 M.; Monogrammiste T.I., Sainte Catherine 1250 M.; A van Ostade, Intérieur de paysans 1000 M.; Rowlandson, Casino de Bath et Diorama 1100 M.; Femmes de marché 550 M.; L. van Uden, Paysage 2650 M.; W. v. d. Velde le jeune, Marine 950 M.; J. Wierix, lot de treize dessins 800 M. Prix peu élevés. J. TALMAN, Hinxworth (Complément a Partiele n° 2462). John Talman, né en 1677, fit de nombreux voyages a 1'étranger; visita la Hollande et 1'Allemagne en 1698, était a Pise en 1709, puis alla a Rome et resta en Italië jusqu'en 1717 environ. Depuis cette époque U ne quitta plus son pays nat al; épousa Frances Cokayne en 1718 et se fixa k Hinxworth. II semble que peu des aquareUes d'après des monuments de Rome, mentionnées dans Partiele du volume principal, soient de sa main. On sait maintenant qu'il a acheté beaucoup de dessins de Pietro Santi Bartoli et d'autres artistes qui travaillaient pour lui selon ses instructions. Voü sur ce coUectionneur-artiste Partiele bien documenté de K. A. Esdaile dans Thieme-Becker, Kühstlerlexikon XXXII p. 418 (avec bibliographie), puis Arthur T. Bolton dans Wren Society XVH, 1940, pp. 1, 3, 5, 7, 19 et Hugh Ho» nour, „John Talman and William Kent in Italy" dans 356 TT TV The Cotmoisseur OOOOV, aoüt 1954, pp. 3-7. Un recueU de ses dessins architectoniques, réunis peu après sa mort par un collectionneur du nom de cvor,™ «t Tnhn est conservé au Victoria and Albert Museum a Londres. Trois autres recueils se trouvent a Burlington House (Society ot Anttquaries) a Londres, et un cinquième, autrefois a Berlin, semble avoir été dispersé. Ci-dessous le compte rendu de sa vente après décès, déja mentionnée au volume principal, mais sans avoir alors rencontré le catalogue; on remarquera la reetification de date. La marque présente le monogramme du père de John Talman, William Talman (1650 - 1719), qui 1'employait pour cacheter ses documents. B figure encore, comme signature, sur des dessins de sa main e.a. sur ses projets de monuments funéraires (voir 1'article de A. T. Bolton cité ci-dessus). On le trouve aussi sur son tombeau a Felmingham (Norfolk). Son fils 1'a employé tout simplement pour marquer les feuilles de sa coUection. Voir sous les n°* 2387°, 2918a et 2926*_b des paraphes ou annotations que Talman écrivait parfois sur des feuilles de sa collection. VENTE: 1728 (pas 1727) 4-10 avril (pas 19) (at Mr. Cock's auction-room). Vente comprenant en même temps la coUection du Dr. Littlejohn, dispersée dans la lre vacation, le 4 avril. La partie Talman, occupant les autres jours de vente, est annoncée dans le titre du catalogue comme „... the entire and vatuable hbrary of the late John Talman, Esq., consisting of books, prints and drawings of architecture in aU its branches ... most of them large paper...". Elle comportait 380 nos de livres (groupes par formats, plusieurs numérotages), 190 n°8 d'estampes (séparées ou en recueils) et 81 n0* de dessins. Descriptions trés succinctes qui empêchent de signaler des feuilles importantes, surtout dans la section estampes. Dans les dessins, de toutes les écoles et époques, on trouve, mêlés, les noms de BandineUi, Brueghel, Campagnola, Dürer (3 têtes rehaussées de blanc), van Dijck, Elsheimer Engelbrecht Goltzius, Guerchin, Passerotti, Primatice, Raphaël, Guido Rent, Jules Romain, Rubens, Spranger, Titien, Perino del Vaga, Zuccaro, etc. Timoteo della VTTE, Urbin (Complément a Partiele n° 2463). T-» r Ce peintre-coUectionneur naquit en . V- 1469. Ci-contre une variante de la 2 4 6 3 a marque n° 2463. j Marque non identifiée, relevée sur J'^ro des dessins de Mola. EUe est probablement identique avec celle d'Ig2 4 64" natius Hugford (voir notre n° 1468" plume, recto du présent supplément). u UNION CENTRALE des ARTS DÉCORATIFS, Musée et Bibliothèque, Paris, — Dessins et estampes. 2 47 4", noir. verso Le Musée et la Bibliothèque de 1'Union Centrale des Arts Décoratifs sont une création due a Pinitiative privée. En tout premier, en 1863, fondation de „1'Union Centrale des Beaux-Arts appUqués a lTndustrie"; elle organisa des expositions rétrospectives des industries d'art francaises, constitua une bibliothèque et donna des conférences. Rajeunie en 1871, par Édouard André, eUe se fondit avec une Association analogue créée par le duc de Chaulnes, et la fusion prit le nouveau nom donné en tête de notre article. Des expositions furent installées au Palais de 1'Industrie et la Bibliothèque, alors Place des Vosges, se développa. Enfin, en 1882, le produit d'une loterie (6 millions de francs) permit la constitution du musée, au Palais de 1'Industrie. A la démoütion de celui-ci, en 1900, 1'État, sous les conditions principales relatées plus loin, céda le Pavillon de Marsan (au Louvre) oü Bibliothèque et Musée sont encore actuellement. La convention signée avec 1'État stipule que les collections du Musée et de la Bibliothèque lui appartiennent, mais que leur entretien et leur enrichissement sont entièrement a la charge de 1'Union. La Bibliothèque comprend de grands recueils de documents graphiques provenant de la coUection Jules Maciet, ainsi que 700 albums de dessins et d'échantiUons de tissus, de dentelles, etc. Est de plus a signaler un fonds de dessins originaux des différentes écoles, dont le nombre s'élève a 25.000. Le grand timbre est en usage a la BibUothèque depuis 1880. E est employé pour les hvres et pour les trés grands dessins et les affiches. On le rencontre de plus au verso des dessins prêtés. Voü autres cachets aux n°" 103a, 103b et 103c. Le Musée a ses propres cachets n°" 1833a et 1833b. „UNIVERSITY COLLEGE", Londres. — Dessins et estampes. L'University College de Londres possède un Cabinet des estampes dont le noyau est formé par deux legs: celui de George Grote (1872) et celui de Henry Vaughan (1900). Le premier de ces coUec- 357 U — NOMS ET mSCRTPTTONS rouge ou brun recto tionneurs, surtout connu par ses études sur 1'histoire de la Grèce, toute sa vie grand ami du College, en fut le trésorier de 1860 a 1870, puis le président (1868 - 1871). Sa coUection fut donnée a cet institut en 1872 par sa veuve. EUe comprend une série importante de dessins anciens, surtout de 1'école allemande, dont Altdorfer, Burgkmair, Beek, Huber et Pencz, quelques estampes anciennes de bonne qualité, et une remarquable série de gravures en manière noire par John Smith et ses contemporains. Voir la marque spéciale sous le n° 1105°. Pour le legs H. Vaughan voir 1'article n° 1381 du volume principal et la note complémentaire sous le même numéro dans le présent volume. L'oeuvre du sculpteur John Flaxman (1755 - 1826) est particulièrement a 1'honneur dans cet institut, grace au don fait vers 1848 par sa fiUe adoptive, M11* Maria Denman, d'un ensemble important de platres d'après les ceuvres du maitre. L'année suivante Henry Crabb Robinson créa, par un don de £ 2000, le Flaxman Fund, destiné k la conservation et 1'augmentation de la Flaxman Gallery. En 1862, après la mort de MUe Denman, 382 dessins de Flaxman furent acquis par le College, série encore augmentée plus tard. Voir Talfourd Ely, Works of Art in the Flax¬ man Gallery, publié par le College et comprenant la liste des dessins de Flaxman. On doit a Arthur M. Hind le catalogue succinct de la coUection: Select List and Outline Inventory of the prints and drawings in the possession of University College London, 1930. E existe encore une autre marque ovale, a une seule bordure et avec les mots UNIVERSITY/COLLEGE/LONDON écrits sur trois Ugnes horizontales. L. URY (1861 - 1931), peintre et graveur, Berlin. — Sur ses propres ouvrages. - . - _ a lesser Ury, né a Birnbaum, étudia d'abord k Düsseldorf chez Andreas J. J. H. Mueller, puis a Bruxelles chez J. F. Portaels (1879) et a Paris chez L. Bonnat et J. Iefébure. Habita de 1882 a 1885 a VoUuvet, Flandre, oü U peignit des sujets empruntés a la vie du peuple: vécut a Berlin depuis 1887. E est surtout connu par ses vues de Berlin sous la pluie. La marque, dont nous n'avons pu trouver de calque exact, est toujours suivie d'un numéro. VENTE: 1932, 21 octobre, Berlin (chez Paul Cassüer). Succession. 129 N0" de tableaux et 123 de pastels et dessins, la plupart portant la marque. Catalogue avec introduction par Adolph Donath. 358 V ï. NOMS ET INSCRIPTIONS 2475» brun-rouge recto MUSÉE des BEAUX - ARTS, Valenciennes. — Dessins. Cet institut doit son premier noyau aux morceaux de réception, ouvrages de tout genre, des aspirants au titre d'académicien de l',,Académie de Valenciennes", école des beaux-arts créée par la ville en 1782 et ouverte aux élèves en 1785. S'y ajoutèrent, a 1'époque de la Révolution, les oeuvres d'art provenant des saisies de hiens relieieux ou d'émierés réunies au „Salon académique de Valenciennes" (1'Académie). Vers 1830, transfert du „Musée de 1'Académie" a 1'Hötel de Ville oü des expositions sont organtsees. tin tws, inaugurauuu uc ux uw veile installation au Palais des Beaux-Arts oü les collections ont repris place maintenant, après les évacuations et dommages causés par les deux guerres mondiales. Au cours de la première, 1914-1918, les Allemands y organisèrent une exposition pubüque des meilleures oeuvres des musées de la région: Cambrai, Douai, Lille, etc, avec catalogue bien édité. Le catalogue de 1931 décrit 396 n°* de peintures, 185 de dessins de toutes écoles et époques, des sculptures, des médailles, et seulement 3 n°* de gravures. Les estampes, et quelques dessins, surtout d'intérêt local, étaient alors conservés au „Musée de PHÓtel de Ville", détruit en 1940 dans 1'incendie du centre de la vüle. Les rares feuilles subsistant n'ont pas de marque. Elles vont servü k la création d'un nouveau musée historique. Dans la longue liste des donateurs publiée en tête du catalogue déja cité on relève les noms de: la familie Crauck, Ed. Fromentin, P. Marmottan (voü n° 1796e), C. Moyaux (n° 1829a), C. Ratel (les feuilles portent sa marque: doublé rond avec inscription CELESTIN RATEL VALENCIENNES), N. Regnard (n° 2133"), le prince G. Stirbey (n° 2317 du volume principal). Conservateur actuel C. Souvüon. Pour le Musée Carpeaux, voü n° 433*. Avec la marque reproduite ci-contre le musée en possède une seconde, ronde (diamètre 34mm) offrant au milieu les armes de la vüle, en haut 1'inscription MUSEE DE VALENCIENNES, et en bas: (NORD); elle est apposée en bleu, généralement recto. Th. VALÉRIO, Paris (Complément a Partiele n° 2476). D'origine italienne, U vécut a Paris, exceptión faite de nombreux voyages en Allemagne, en Yougoslavie, etc. En 1834 U était élève de Charlet a Paris; débuta au Salon quatreans plus tard. E prit part a la guerre de Crimée et a la campagne des Turcs en Bosnië. Valério, qui était en même temps aquafortiste et lithographe, édita e.a. deux suites d'eaux-fortes, 1'une de 79 planches: Souvenirs de la Monarchie autrichienne, 1'autre de 32 pl.: La Hongrie. Passa les dernières années de sa vie en Bretagne. 2478* Marque non identifiée, relevée sur une estampe de J. Lievens, accompagnée de la signature ae F. Rechberger (notre n° 2133 du volume principal). F. E. VALLOTTON (1865 - 1925), peintre et graveur, Paris. — Sur ses propres ceuvres. Timbre apposé par le frère et ^tuifc héritier de l'artiste, Paul Val** _=» lotton, marchand d'art a Lau- A "* ' •"JgV sanne, sur les estampes tüées p. après la mort du maitre, en '"•lo 1931, et aussi sur des dessins. 247 8 b Voü une autre marque sous notre n° 1051a, oü 1'on teouvera i sec recto principaL L. VALTAT (1869- 1952), peintre-graveur, Paris. — Sur ses propres oeuvres. 2479M», recto Louis Valtat, né a Dieppe, mort a Paris, peignit des nus, des paysages, des fleurs, des natures mortes. 359 V — NOMS ET INSCRIPTIONS 2479ter Grava a 1'eau-forte et sur bois (portrait de Renoir). Auteur des cartons „Les Chats", pour la Manufacture Nationale de Beauvais (voir J. Ajalbert, Les Peintres de la Manufacture de Beauvais ..., Paris, 1933). Salon des Indépendants depuis 1893, Salon d'Automne depuis 1903, et Salon des Tuileries. Expositions chez Vollard, Druet (1905 et 1930), Dru, a Marseille, etc. Importante rétrospective au Salon d'Automne de 1952; autre rétrospective au Musée Galliéra 1956. Voir 1'article de J. Bouret dans Arts, 18 janvier 1952, p. 5. L'atelier ne fut pas dispersé en vente publique, mais passa a la familie qui le réalisa peu a peu. La marque a été apposée par les héritiers sur des aquarelles et peintures trouvées dans son atelier, en couleurs différentes s'harmonisant avec les ceuvres. Voir une autre marque n° 1771™». A. A. VANSLTTART (1824 - 1882), Cambridge. — Dessins et estampes. Augustus Arthur Vansittart fit ses études a Cambridge depuis 1843. De 1845 a 1847 il était „Scholar of Trinity" puis „Fellow of Trinity" en 1848. Fut a différentes époques membre du conseil du Musée Fitzwilliam a Cambridge auquel, entre 1862 et 1878, il fit don de dessins, d'estampes, de tableaux (école hollandaise du XVE* siècle et vénitienne du XVIIF), et de quelques monnaies et médailles. J. VARRONE (1832 - 1910), peintre, Vienne. — Sur ses propres ceuvres appartenant a sa succession. HACNLASS J. VARRONE 247 9*, violet, coin inférieur droit Johann Varrone, né & Milan, était peintre paysagiste ainsi que lithographe et illustrateur. E fut élève de 1'Académie de Vienne sous la direction de Hoeger. VENTE: 1910, 7 novembre (et non 7 aoüt), Vienne (direction C. J. Wawra). Atelier (aquarelles et dessins), nOT 1 a 170 de cette vente de 972 n°*, les autres décrivant une importante collection de pièces relatives a Vienne, provenant d'une autre source. G. VASARI, Florence (Complément a Partiele n° 2480). Depuis la publication de notre volume principal (1921), plusieurs historiens d'art se sont occupés de la collection fameuse de dessins réunie par Vasari. Nous renvoyons aux articles de: Jenö Lanyi, dans la Zeitschrift für Bildende Kunst, nouvelle série XXXVTI, 1927 - 1928, pp. 265 - 266; Erwin Panofsky, dans Stadel-Jahrbuch, VI (1930), pp. 25 - 72 (La première feuille du Libro de Vasari); A. E. Popham, dans The British Museum Quarterly, X (1936), pp. 152-153; Otto Kurz, dans Old Mas ter Drawings, XI (1937), fase. 45, pp. 1 -15 et Xn (1937), fase. 47, pp. 32 - 44; du même auteur, dans Studi Vasariani, Horenee, 1950, pp. 225 - 228, sous le titre „B Libro de' Disegni di Giorgio Vasari"; Denys Sutton, dans The Burlington Magazine, LXXXTX (1947), p. 33. Dans tous ces articles 1'histoire du Libro, après la mort de son propriétaire, apparait plutöt comme obscure; voir cependant notre article n° 2807' sur a. d. NACHLASS BENJ. VAUTIER 2480a violet, recto Ie Cavahere Gaddi. Voir encore les deux volumes parus en 1923 - 1930 a Munich: K. Frey, Der literarische Nachlass Giorgio Vasari et la revue // Vasari, dédiée spécialement au souvenir de l'artiste, peintre et architecte. Adolfo Venturi donne, dans sa Storia dell Arte italiana, ses „regestes" en tant que peintre IX, 6, (Milan 1932), pp. 291-374, et en tant qu'architecte XI, 2, (Milan 1939), pp. 385-454. Article bien documenté et avec bibliographie dans le Künstlerlexikon de Thieme-Becker, XXXIV, pp. 119-128. M. L. B. VAUTffiR (1829 - 1898), peintre et illustrateur, Düsseldorf. — Sur ses propres ceuvres. Mare Louis Benjamin I Vautier, né a Morges (Lac Léman), d'origine suisse, fit son apprentissage a Genève, puis a Düsseldorf oü U se fixa en 1857. B a su s'acquérü une renommée comme peintre de la vie des paysans qu'ü a idéalisée d'une manière populaire. Son portrait peint par lui-même est conservé au Musée des Offices a Florence. Ses deux fils Karl et Otto ont été peintres comme lui. VENTE: 1898, 17 octobre, Francfort s/1 M. (chez R. Bangel). Vente composée. Peintures modernes et aquarelles ... dont certaines provenant de la succession du Prof. Benj. Vautier. Les différentes provenances sont mêlées; 236 nos. Nous n'avons pu vérifier si la marque fut apposée a 1'occasion de cette vente. J. VEBER (1864 - 1928), peintre et lithographe, Paris. — Sur ses propres ouvrages. Jean Veber, né et mort a Paris, élève de Th. Maillot et de Cabanel, est connu surtout comme illustrateur et caricaturiste. Le genre humoristique lui allait a merveUle. B collabora a plusieurs revues comme Le Rire et VAssiette au beurre. Frère de 1'écrivain Pierre Veber, dont ü Ulustra les feuilletons satiriques édités de 1892 a 1895 par M. Schwob sous le titre „Les Veber's". B a fait aussi des cartons pour des tapis. P. Veber et L. Lacroix ont rédigé le catalogue de son oeuvre lithographié (Paris 1931). La marque reproduite a été employée pour la seconde vente. Pour la première, timbre semblable, mais un peu plus petit et sans mention au milieu. VENTES: 1.1936, 25 mars, Paris (expert P. Lamy). Cent tableaux et dessins. Première vente de l'ateher. — Produit 153.500 fr. H. 1938, 9- 10 février, Paris (même direction). Préface au catalogue de vente par Pierre Lamy. 82 Dessins, 25 aquarelles et gouaches ainsi que quelques lots d'ülustrations, croquis, etc.; 49 tableaux du maitre et 6 tableaux de différents auteurs. Les pièces non signées portent le cachet. v^R et fut nommé en 1924 professeur de sculpture k 1'Ecole 2 4 9 5° des Beaux-Arts de Sarrebruck. De noir. verso 1928 a 1935 il remplit Ia même fonction a la „Badische Landeskunstschule" de Karlsruhe. Exécuta aussi des commandes de 1'État. Voll, qui commenca sa carrière comme réaliste, développa plus tard un style de tendance plus monumentale. Des aquarelles, des dessins et des estampes, laissés par l'artiste et restés en possession de la veuve, ont été déposés par elle en 1954 a la „Staatliche Kunsthalle" de Karlsruhe (voir none n° T602 du volume principal et du présent volume), qui- y apposa le cachet reproduit ci-contre. C. VREEDENBURGH (1880 - 1946), peintre, Laren (Hollande). - Sur ses propres ouvrages. Atelier C.Vreedenburgh 2 4 9 5 d, violet, verso Cornelis Vreedenburgh, né a Woerden, était le fils du peintre Gerrit Vreedenburgh. E fut élève de son père, de G. J. Roermeester et de W. B. Tholen. B entreprit plusieurs voyages en Europe. Se fixa a Laren en 1917. Plus tard il fit encore un voyage en Palestine d'oü il rapporta divers paysages. Son art continue la tradition de 1'école de La Haye, mais sans grande originalité. VENTE: 1947, 25 - 26 février, Amsterdam (chez Paul Brandt). Atelier. Catalogue avec portrait et introduction par Henri H. van Calker. Tableaux et dessins, la plupart de ces derniers portant la marque. R. W. P. de VRIES, Amsterdam (Complément a Partiele n° 2496). VENTE: 1925, 15-22 décembre, Amsterdam (organisée par les deux fils du défunt, A G. C. de Vries et C. H. G. de Vries). Dessins et estampes, topographie d'Amsterdam. 2104 N08. Collection importante. E. VUILLARD (1868 - 1940), peintre-graveur, Paris. — Sur ses propres ceuvres. 2 4 9 7 a, violet, recto 2497b, bleu. recto Jean Édouard Vuillard, né a Cuiseaux (Saöne-etLoire) oü son père, officier en retraite, était percepteur, mourut a la Baule (Loire-Inférieure), son lieu de refuge pendant 1'avance allemande; son corps fut ramené a Paris l'année suivante. Sa mière.devenue veuve, était rentrée avec lui en 1877 a Paris oü U fit ses études classiques au lycée Condorcet. E s'y lia d'amitié avec Ker-Xavier Roussel (1884), qui l'aiguiüa plus tard vers la peinture et devint son beau-frère, et avec Lugné-Poe, le futur directeur du Théatre de FCEuvre, qui lui demanda alors toute une série de programmes Uthographiés. Y connut aussi Maurice Denis et Pierre Veber. Deux ans a 1'Ecole des Beaux-Arts, puis (1888) Académie Jullian. Expose en 1889 aux Artistes Francais, échoue a la Nationale en 1890. On le verra aux Bidépendants et au Salon d'Automne (fondateur). A partir de 1900 des petites expositions aux Galeries Bernheim le font connait re; aussi d'autres dans 1'entrée des bureaux de la Revue Blanche que dirigent les Natanson (voü n° 2449a). Appartint au groupe dit des Nabis. Firent surtout valoir ses productions les Bernheim, puis Hessel. Élu membre de lTnstitut en 1938. Son dernier domicUe et atelier principal était Place VmtimUle (de 1907 a 1926, 26 rue de Calais, puis 6 Place Vintimille même) qu'U a plusieurs fois représentée en peinture et a 1'eau-forte. Vuillard peintre a été étudié dans plusieurs Ouvrages auxquels nous renvoyons, notamment Claude Roger-Marx, Vuillard et son temps, Paris, 1945 (a la fin bibliographie trés compléte); J. Salomon, Vuillard, témoignage, Paris 1945. Ce dernier auteur prépare actuellement un catalogue complet de l'oeuvre de Vuillard qui donnera les titres des oeuvres, les dates, les dimensions; nous en reparierons plus lom, dans notre explication des marqués reproduites en tête de notre article. Dans les travaux cités, on trouvera des reproductions des nombreux portraits du maitre, par lui-même ou par Bonnard, K.-X. Roussel, Toulouse-Lautrec, Vallotton, O. Redon (litho). Vuillard graveur est moins connu. C'est vers 1891 qu'U apprit la lithographié chez 1'ünprimeur Ancourt (voü n° 12a) oü Lautrec et Bonnard débutèrent aussi. (Euvre la plus caractéristique, sa suite ..Paysages et Intérieurs" 12 planches et une couverture en couleurs, éditée par Vollard. Voü H. Marguery, Les Lithographies de Vuillard, VAmateur d'Estampes, 1935, et surtout Claude Roger-Marx, VCEuvre gravé de Vuillard, Monte-Carlo, 1948 (toutes les pièces reproduites dans leurs couleurs; lithos n08 1 a 60; eaux-fortes n08 61 k 67). Blustrations principales: H. J. Laroche, Cuisine, Paris 1935, et P. Géraldy, Toi et moi, Paris 1947. Citons encore, sur le maitre: E. Vuillard, Cahier de dessins. Notice de J. Salomon, Paris 1950; sa grande exposition rétrospective, au Musée des Arts Décoratifs, mai-juület 1938, et celles-ci: Chicago, 15 décembre15 janvier 1939 (avec Bonnard); Londres, 7-30 juin 363 V V 1943; Paris, chez H. Brame 23 janvier-14 février 1953. Au décès de Vuillard son atelier passa a ses héritiers, sa sceur alnée devenue M1"6 K.-X. Roussel et son mari qui, hostiles a une dispersion en vente publique, préférèrent le conserver. Bs donnèrent bientöt a 1'État, sous le nom de Donations Vuillard, 55 dessins, peintures ou pastels exposés a 1'Orangerie des Tuileries, hiver 1941 - 1942 (voir Partiele de J. Babelon dans Beaux-Arts, décembre 1941). Les deux griffes reproduites ci-contre, et les trois autres marqués offrant seulement les initiales E.V. (voir n°* 909*-0) ont été apposées par les soins des héritiers, les époux K.-X. Roussel, sur les oeuvres de 1'atelier et parfois aussi, tres exceptionnellement, sur des oeuvres appartenant a la familie ou aux proches amis de Vuillard. Dans le futur catalogue par J. Salomon, déja mentionné, l'auteur indiquera, pour chaque oeuvre, la marque qu'elle porte, et cela sous les expressions suivantes, correspondant a nos numéros: „griffe E. Vuillard'' 24978; „griffe initiales EV" 909»; „grande griffe EVuillard" 2497b; „grande griffe initiales EV" 909b; „griffe petites initiales E.V." 909°. H. INITIALES L. VALENTEN, Paris (Complément a Partiele n° 2498). VENTE: VII. 1924, 11 avril (expert Loys Delteil). 120 N08 d'estampes du XVIIF siècle, formant la dernière partie de la collection. Baudouin, L'Enlèvement nocturne 3700fr., Les Soins tardifs 2550 ft.; Boucher, L'Amour rendant hommage 2760 fr., La Confidence et Le Repos 3950 fr.; Chardin, Le Bénédicité 4000 fr., Etude du dessin 3000 fr.; Debucourt, Le Compliment 3000 fr., La Rose mal défendue 2300 fr., II est pris 2905 fr.; Fragonard, L'Armoire 2750 fr., Le Baiser a la dérobée 3000 fr., La Coquette fixée 2222 fr., Les Hazards heureux de l'Escarpolette 2500 fr.; Freudeberg, Le Petit Jour 2250 fr.; Greuze, Le Bénédicité 4000 fr., La Laitière 7000 fr., La Philosophie endormie 4300 fr.; Lavreince, L'Assemblée au Concert et 1'Assemblee au Salon 4120 fr., Le Billet doux et Qu'en dit 1'Abbé? 6020 fr.; Moreau le Jeune, Les Délices de la Maternité 3850 fr.; Saint-Aubin, Le Bal paré et Le Concert 5200 fr.; Smith, The Promenade at Carlisle House 7250 fr. — Produit 184.752 fr. E. JABACH (1610- 1695), banquier et directeur de la Compagnie des Indes Orientales, Paris. — Dessins. Cette lettre V se trouve souvent au verso des montures des dessins provenant de la collection Jabach, quelquefois sans la première bouclé. Elle est alors placée a la suite de 1'initiale F que nous avons reproduite au n° 960a. Voir sur ce collectionneur Partiele n° 2959 du volume principal et du présent supplément. 2498* sanguine, verso John TALMAN (1677 - 1726), architecte anglais, Italië et Hinxworth (Hertfordshire, Angleterre). — Dessins. VUn des nombreux signes dont Talman marqua ses dessins (voir au ,.G>t n° 2462 du volume principal et du plume; verso présent supplément). E. FRAPIER (né en 1878), marchand d'art et éditeur, Paris. Marque oü 1'on pourrait croire deviner la lettre V. EUe est en réalité 1'une de celles qu'Edmond Frapier apposait sur les estampes qu'U éditait, pour désigner les différents états; voü nos n°* 2921a_g. Marquis C. de VALORI, Paris (Complément è Partiele n° 2500). Charles Ferdinand Louis, Marquis de ValoriRusticheUi, était peintre d'histoire et de genre. II exposa au Salon de 1848 a 1870. Déja dans une vente faite les 16-18 avril 1866 a Paris (experts Horsin-Déon et Blaisot) passèrent 65 nos de dessins anciens des différentes écoles. Marque anonyme relevée sur un dessin ancien de 1'école italienne. G. VENTURA (né en 1894), marchand d'art, Paris, — Dessins anciens. 0 Georges Ventura, d'origine espa- "V^5 gnole, né a Istamboul (Turquie) vint /yj en France en 1912; naturaUsé Francais en 1949. C'est vers 1916-1917 qu'il 2 5 01 commenca k s'occuper du commerce noir. recto des tableaux et dessins anciens de toutes écoles, XVIU' siècle compris; pas des modernes. Ventura a apposé sa marque sin les bons dessins passant par, ses mains, depuis 1930 envüon jusqu'en 1939; le timbre lui-même fut perdu pendant 1'évacuation, avec de belles feuilles, et pas remplacé. On ne la rencontre que rarement, eUe figure notamment sur un lot d'environ trente bons dessins passés en Hollande. Marque relevée sur des dessins anciens italiens et francais (88 n°*) passés dans une vente composée chez R. W. P. de Vries a Amsterdam les 20 - 22 juület 1926. t EUe était attribuée a un Dr. Cornelis 25 01 Verheyden de Lancey, de Rome. violet, recto g j^o» fa dessins anciens de ce coUectionneur figuraient dans une vente du 12 décembre 1928, chez Sotheby a Londres. 364 VH „VICTORIA & ALBERT MUSEUM", Lon- I dres (Complément a 1'article n° 2503). Pour Phistorique du Musée, nous renvoyons le lecteur a 1'introd uction de Martin Hardie k 1'ouvrage de Henry Reitlinger, A Selection of Drawings by Old Masters in the [Victoria & Albert Museum] collections (Londres 1921). On y trouve des renseignements sur le legs Alexander Dyce (notre n° 71 lw*)> comprenant de beaux dessins hollandais, puis des feuilles de Dürer, de Rubens, de Raphaël, du Tintoret, de Gainsborough et de R. Wilson (catalogue par G. W. Reid, none n° 1210, paru en 1874); sur le legs Ionides (n° 487) et celui de Miss Etnüy Frances Dalton. Le même auteur, Martin Hardie, a rédigé le Catalogue of modern [English] wood-engravings in the Victoria & Albert Museum (Londres, 1919). Le musée a publié plusieurs plaquettes populaires bien illustrées sur des dessins de son fonds. Citons encore Partiele de feu Tancred Borenius, „Old Mas ter Drawings at South Kensington", paru dans The Burlington Magazine, XXXIX (1921), pp. 224 - 230. Actuellement le nombre des dessins et des estampes conservés a la „Printroom" du musée s'élève a plus de 500.000 pièces, y compris la collection de dessins d'architecture de M. Spiers et celle des estampes concernant le théatre de Mmc Gabriehe Enthoven. La série importante d'estampes et de dessins japonais et chinois, ainsi que 1'immense ensemble d'estampes de costume — le plus grand au monde — mentent d'être mentionnés; ensuite les dessins originaux pour illustrations de livres, pour Porfévrerie, vitraux, textiles, etc. Le Cabinet conservé une série compléte du Liber Studiorum de Turner en premiers états. Dr. H. C. VALKEMA BLOUW (Complément a 1'article n° 2505). Le docteur Valkema Blouw développa considérablement sa collection de dessins anciens depuis Ia publication de notre volume principal. Mais il ne se servit pas régulièrement de sa marque. B quitta Bodegraven en 1930 et vécut ensuite a Oosterbeek et k Utrecht. E mourut en 1953 a Zeist. VENTES: H. 1922, 26-27 janvier, Amsterdam (chez R. W. P. de Vries). Estampes et dessins provenant des collections du docteur O. Mascha et de H. C. Valkema Blouw. Hl. 1925, 19 mai et jours suivants, Amsterdam (même direction). Vente composée. De la collection Valkema Blouw une série de lithographies, surtout de 1'école hollandaise (100 nos). IV. 1954, 2-4 mars, Amsterdam (chez Frederik Muller & C'e). Dessins et estampes, vente après décès. Vaste collection qui aurait pu être mieux choisie; mais. on y retrouvait tout de même quelques feuilles remarquables. Dans la section des dessins anciens, 575 nos, les écoles hollandaise et flamande dominaient. Par ordre alphabétique nous relevons: H. Avercamp, Amusements sur la glacé, en couleurs, coll. Campe, Brockhaus et Otto, fl. 9000, Paysage d'hiver fl. 4100 et La diseuse de bonne aventure fl. 1550; L. Backhuysen, Marine, coll. Rolas de Rosey, fl. 425; H. Bol, Paysage avec chateau, en couleurs, fl. 1850; attr. a J. Brueghel, Vue de rivière fl. 1050; J. Gz. van Bronchorst, Oiseau a longue queue fl. 550; attr. k W. Buytewegh, Joueurs de trictrac, cofl. Pitcaün Knowles et Werneck, fl. 1950 et Vue a Middelbourg (plutót de A. van de Venne) fl. 775; M. van Geve, Noce vfllageoise, gouache, fl. 1200; M. Cock, Paysage avec muletiers, gouache, fl. 450; P. Coopse, Vue de rivière fl. 420; A. Cuyp, Vue de rivière, coll. Pitcairn Knowles, fl. 1200; L. Doomer, Paysage rocheux au bord du Rhin, des coll. Waal et Hofstede de Groot, fl. 925; A. Erkelens, Ferme au bord de Peau, en couleurs, fl. 850; A van Everdingen, Paysage de Norvège, coll. P. Langer hui zen, fl. 500; J. de Gheyn, Tête de garcon fl. 1300; J. van Goyen, les meilleurs paysages entte fl. 300 et fl. 725; E. van Heemskerck, Intérieur d'auberge (dans la coll. Hofstede de Groot comme A. Brouwer) fl. 625; J. van Hemessen, Femme en buste, beau dessin mais passé fl. 330; attr. k Ph. Koninck, Vue panoramique, coll. Aylesford, fl. 550; J. Lievens, Paysage avec ruines fl. 775; J. Lys, Couple debout fl. 650; P. Mol ij n, les meilleurs paysages entte fl. 270 et fl. 675; attr. a Rembrandt, Feuille d'études de vieilles femmes, plume fl. 2100, Décapitation de St. Jean fl. 1400 et Paysage avec moulins fl. 675; attr. a Rubens, Jeune femme avec serpent (Hygie), coll. Gigoux, fl. 1050; attr. k S. van Ruysdael, Paysage avec pont de bois fl. 525; J. Savery, La tonte des mout ons fl. 900; J. Swart, Mo i nes de van t un cloitre fl. 525 et les Triomphes de Pétrarque, 6 ff., fl. 1100; W. van de Velde, Marines de fl. 320 a fl. 720; David Vinckboons, Paysans dansant autour d'un arbre fl. 625 et des Paysages de fl. 310 a fl. 450. De 1'école allemande on nota un curieux dessin de mains gantées, attr. a Dürer, fl. 1000 et Parchange Gabriel, attr. a Schongauer fl. 1400. — Suivirent 158 n°* de dessins et d'aquarelles par des maitres des XVTIF - XXC siècles, parmi lesquels comme seuls prix importants: J. B. Jongkind, Vue de rivière, de 1862, fl. 1150 et H. Meyer, Les douze Mois fl. 1100. — Enfin 346 n°* d'estampes, principalement modernes. — Produit fl. 113.700. fMarque dont nous donnons ici une meilleure reproduction que celle qui figurait au volume principal, n° 2508. 2 5 0 8 File parait assez ancienne; a été relenoü, recto vee sur des dessins d'une vente H. G. H. Galton, faite en Angleterre, probablement én province, en 1929. Baron H. A. von DERSCHAU, Nuremberg (Complément a Partiele n° 2510). E faut citer encore la vente chez Weigel k Leipzig le 9 juillet et jours suivants 1810, qui comprenait 1908 estampes de provenances diverses, dont le baron von Derschau. Les bois originaux d'anciens maitres, Altdorfer, Beham, Toren, Burgkmair, etc., que nous avons déja signalés a notre volume principal, firent 1'objet d'un retirage paru sous le titre Holzschnitte alter Meister der Sammlung Derschau, Leipzig 1922, 4 fascicules avec introduction et texte par Max J. Friedlander; voü Partiele dans Kunstchronik und Kunstmarkt, nouvelle série XXXII (1920 1921), p. 868 et celui de M. J. Friedlander, „Ein unbekannter Derschau-Holzschnitt" paru dans la Zeitschrift für bildende Kunst, nouvelle série XXXlll, Leipzig 1922, p. 101. _._f Marque, probablement du XVIIF Vg siècle et d'origine italienne, relevée sur une estampe de Castiglione qui 2 513 portait aussi la marque de G. Storek noü, verso (notre n° 2318 du volume principal). J. van HAECKEN, Londres (Complément a Partiele n° 2516). R. Edwards a consacré aux „conversation pictures" de van Haecken un article paru dans la revue 365 VH VS anglaise Apollo, XXHI (février 1936), pp. 79-85. L'année de sa naissance, donnée dans notre volume principal, n'est pas süre; G. Vertue prétend que le maitre mourut agé de cinquante ans environ en 1749; mais on trouve aussi 1709 comme année de naissance. Joseph avait deux frères, Arnold (mort en 1736) et Alexandre (mort en 17577). Sur Joseph comme peintre de draperies voir les articles dans la revue The Connoisseur, XCVII (Juin 1936), pp. 309-315 et Cl (avril 1938), pp. 198- 199. Citons encore une vente de la collection J. Hawkins (van Haecken) a Londres, du 15 décembre 1796. A. von HEYDECK, Dessau (Complément è 1'article n° 2519). Cet art is te-amateur naquit a Dessau en 1787. De 1813 a 1820 il vécut a Rome. Voir F. Noack, Deutsches Leben in Rom von 1700-1900, Stuttgart 1907. Les six grandes planches mentionnées dans notre volume principal sont gravées d'après le Guaspre-Poussin. V. DÉSÉGLISE (vers 1839- 1916), bibliophile, Frapesle par Issoudun (Indre). — Dessins et estampes. tNous répétons ici, sous VJB, 1'une des trois marqués de ce collectionneur déja reproduites aux n°* 3560-* auxquels nous renvoyons pour le commentaire. ^ Nous répétons ici sous VJB cette marque qu'on lit plutöt JB, n° 1411*. noir, verso C. G. VATTTER KRAANE (1864-1954), directeur de diverses sociétés, Aerdenhout. — Estampes modernes. K. VIK (né en 1883), peintre et graveur tchèque, Turnau. — Sur ses propres bois. /rnv Karei Vik, né a Horschitz, fut élève \jf/s de 1'Académie de Prague, sous R. Ot\r tenfeld. En 1918 il était en Italië 2 5 21° (Hlavka-Stipendium). Vik est surtout rouge recto Sraveur sur bois. En 1928 il a publié (avec texte de Taborsky) une série de quarante bois intitulée: „Prague". Voir sur lui et sur Anton Majer Partiele d'Anton Matejcek dans Die Graphischen Künste, XLJX (1926), pp. 61 - 69. La marque se trouve dans la marge inférieure. J. L. FORAENf (1852- 1931), peintre, Paris. — Sur ses propres ceuvres. 2521* violet, verso Cornelis George Vattier Kraane, né a Harderwijk, recut a Rotterdam une formation technique. E remplit ensuite divers postes importants a la „Holland-Amerika lijn" et a la „Stoomvaartmaatschappij Nederland". Nommé en 1907 directeur du „Vriesseveem" qui fusionna en 1917 avec le „Blaauwhoedenveem", puis en 1914 directeur du „Nederlands-Indische Steenkolenhandelmaatschappij" dont il était un des fondateurs. En 1908 il commenca une collection de dessins et d'estampes parmi lesquelles une belle série de Millet, Haden, Whistier et l'oeuvre graphique presque complet de Bauer. Une grande partie de cette collection passa en vente chez Paul Brandt, Amsterdam, 18 - 21 décembre 1950. En même temps il était un amateur enthousiaste de la peinture hollandaise de la fin du XIX0 et du début du XXe siècle. II possédait des échantillons superbes de Bauer, Bosboom, Breitner, les frères Maris et J. Toorop. Entte les années 1910 -1930 il se dépensa dans différents comités pour 1'organisation d'expositions de caractère artistique ou historique. On se rappelle surtout la grande exposition maritime de 1913 a Amsterdam „E.N.T.O.S." Son activité dans le conseil d'administration du Musée Maritime d'Amsterdam a laissé des souvenirs moins heureux. Après sa mort toute Ia collection fut dispersée. Plusieurs de ses meilleurs tableaux, aquarelles et objets d'art passèrent dans une vente chez Frederik Muller et C a Amsterdam les 22 - 25 mars 1955. rouge, recto Marque que nous répétons ici paree qu'on peut la lire par erreur V.L.F. Elle est en réalité J.L.F., n° 1486*, auquel nous renvoyons. Vinzent MAYER, Fribourg (Complément a Partiele n° 2525). A citer encore la vente suivante: DL 1926, 1 - 2 octobre, Berlin (chez Paul Graupe). Vente combinée de diverses provenances. Estampes et dessins anciens et modernes. 372 Nos. Theo van RYSSELBERGHE, Paris (Complément a Partiele n° 2538). L'artiste décéda a Saint-Clair (Var) en 1926. On a beaucoup écrit sur ce champ ion du pointillisme; citons seulement la monographie par Paul Fierens (Bruxelles 1937) et 1'étude dé Francois Maret sur les peintres luministes (beiges), Bruxelles 1944, toutes deux avec bibliographie du peintre. La signature du maitre, sur ses tableaux et dessins, est semblable a 1'estampille reproduite dans notre volume principal. Timbre mystérieux qu'on a vu sur des épreuves de Daumier passées dans la vente XcT CogmwCl des 27-28 avril 1953 (voir y| n° 538d). II est donné par certains a Victorien Sardou a qui pourtant on 2538* ne connait d'autre marque certaine rouge, recto que sa signature dont nous avons donné deux spécimens dans notre article n° 2262 du volume principal. Faute d'un calque exact, notre reproduction n'est pas trés fidéle et il est même probable qu'il y ait confusion avec notre n° 2373°. J. STEENMETZ (1795 - 1883), écrivain, Bruges. — Dessins et estampes anciens. John Steinmetz, né a Shadwell (y\) (Middlesex) en Angleterre, suivit kt VUjjV cours de 1'Université de Cambridge. Fut „attorney" pendant cinq ans. A 2538 partir de 1819 il se fixa a Bruges. noir ou Esprit cultivé il s'adonna a la philorouge, recto sophie et a la Uttérature et compta, dans le monde politique et des lettres, 366 VS vw de nombreux amis. A Bruges il donna libre cours a son amour de 1'art et fut mêlé au mouvement créé pour relever et rendre son ancien lustre a la cité flamande. Au cours de sa longue carrière il réunit une fort belle galerie de tableaux, de miniatures et d'objets d'art, mais son attention se porta spécialement sur les gravures et dessins. U constitua la collection qui porte son nom, léguée a la ville de Bruges en 1883. On y trouve de bons spécimens des écoles néerlandaise, francaise, allemande et italienne. La collection est conservée dans 1'hötel Arents, dépendance du musée de Gruuthuse & Bruges. Les tableaux, au nombre de 107, ainsi que les objets d'art furent vendus a Bruges le 11 mai 1885 (expert Fréd. Le Roy). V. STRETTI (né en 1878), peintre et graveur tchèque, Prague. — Sur ses propres eauxfortes. , Victor Stretti, né a Plasy prés de ^Pitsen, fut élève de Zenizek a Prague et de C. von Marr et P. Halm a Mu1 nich; continua ses études a Paris en 1901. II grave des eaux-fortes en non et en couleurs. La marque est apposée dans la marge inférieure. 2538' MC Voir pour cette marque au n° 2914' w 2539» Marque non identifiée relevée sur une estampe italienne. 2539B bleu, verso V. WEISBACH (1843 -1899), banquier, Berlin. — Estampes anciennes. Valentin Weisbach, né a Berlin, se retira des affaires vers 1888 pour se V 1A^I vouer a des ceuvres d'intérêt public et Sagert — conseillé par Friedrich Lippmann — des ceuvres d'art d'ordre modeste. Mais a partir de 1890 il fit des acquisitions plus importantes: ceuvres de la Renaissance italienne, de superbes eaux-fortes de Rembrandt, un dessin de Dürer provenant du fameux carnet du voyage dans les Pays-Bas, etc. II était en bonnes relations avec Wilhelm Bode. Son fils, 1'historien d'art bien connu, Werner Weisbach (voü notre n° 2659a), hérita de la collection formée par son père dont U parle dans ses mémoires Und Alles ist zerstoben (Vienne 1937). Alfred Gotthold Meyer a rédigé le catalogue de la collection d'art de none amateur. V. W. NEWMAN, New-York (Complément a Partiele n° 2540). VENTE: DI. 1930, 4 décembre, New-York (Anderson Galleries). Dessins anciens et modernes, 193 n°*. Introduction au catalogue de vente par le collectionneur. La plupart des dessins appartenaient a récole anglaise. En général de petite importance (nombreuses attributions erronées). 367 w I. NOMS ET INSCRIPTIONS A. von WAGNER (1838- 1919), peintre, Munich. — Sur ses propres dessins. Alexander von Wagner, né a Budapest, fut élève de K. Blaas a 1'Académie de Vienne, puis de Piloty a Munich. JJ voyagea en Italië et en Espagne; fut nommé professeur a FAcadémie de Munich en 1869. II peignit des scènes historiques de grande envergure, puis des études d'animaux d'après na¬ ture, plus attrayantes. En 1920 eut lieu, au Glaspalast k Munich, une exposition de ses ceuvres laissées par lui. „KUNSTGESCmCHTLICHES MUSEUM der UNIVERSrTAT, M. von WAGNER ST1FTUNG", Wurtzbourg. — Dessins et estampes. Ê** M.v.WAGNERSCHE ^i) SAMMLUNG Wiireburg-Dubl. 2541* 2541c bleu. verso noir. verso En 1857, une année avant sa mort, le sculpteur bien connu Johann Martin von Wagner légua a 1'Université de sa ville natale, Wurtzbourg, ses collections de fragments de marbre, ses moulages en platre, ses objets d'art, ses estampes et ses dessins. Quelques mois avant sa mort il légua encore sa fortune importante pour la conservation et 1'augmentation de ses collections. Ces legs formèrent le premier noyau du musée. Né a Wurtzbourg en 1777, fils du sculpteur Peter Wagner, qui fut son premier maitre, Martin fit ses études k 1'Académie des Beaux-Arts de Vienne sous la direction de Heinrich Ffiger. A partir de 1809, sauf quelques exceptions, il vécut a Rome oü U s'installa en 1827 & la Villa Malta, propriété de Ludwig I, roi de Bavière, oü toute la colonie allemande le fréquenta. Wagner était chargé d'acquérir des oeuvres d'art antiques pour son roi. C'est en cette qualité qu'ü partit pour la Grèce, oü U réussit a acquérir les fameux Eginètes. Reinhard Herbig a édité le journal de ce voyage dans la Würzburger Festgabe für Heinrich Bulk (Stuttgart, 1938) pp. 1-46. Wagner se développa surtout comme sculpteur. Son oeuvre principale est la frise décorative autour de la Walhalla prés de Regensbourg (1827-1837). A Rome U collectionnait des dessins. En 1809 lui échut, par héritage de son père, la collection de dessins qui provenait de sa mère Cordula Curé, veuve en premières noces du sculpteur Johann Wolfgang van der Auwera (1708 - 1756), petit-fils, par sa mère Marie Christ ine, du peintre Oswald Onghers (1628 1706). La succession Onghers comprenait l'ateher de cet artiste, dont de nombreux dessins. Martin von Wagner achetait des estampes et des dessins par lots, c'est ainsi que sa collection compte beaucoup de pièces sans valeur. Voü Emü Kieser, Zeichnungen aus dem Kupferstichkabinett des Martin von Wagnermuseums der Universiteit Würzburg (pubhcation Stift und Feder) Francfort-s/1 M., 1931. En 1862 le musée recut le legs Fröhlich, et en 1870 le legs Siegel. Dans la section dessins, le fonds Wagner ne fut augmenté que rarement; a citer seulement 1'acquisition de quelques dessins de G. B. Tiepolo. La collection d'estampes comprend plus de quarante miüe pièces; 1'école aüemande et le XVH* siècle y sont bien représentés. Le premier cachet reproduit est en usage depuis 1909. Le second, n° 2541c fut apposé a 1'occasion d'une vente de doublés, chez Hollstein und Puppel, Berlin, les 7-8 novembre 1930, vente comportant également la collection de Freiherr von Grote. En voü d'autres sous les n°' 5a (Aesth. Attr.), 400* (Boettiger), 1045* (Froehlich Stiftung), 2602° (Wagner-Accession), 2650d~e (J. M. von Wagner). Dr. Tom von WAHL. — Dessins anciens. La marque de cet amateur a été relevée sur des dessins italiens au Musée de Leningrad. ou montures 368 W — NOMS ET mSCRJPTTONS J. A. WALKER (f 1898), peintre, Paris. — Sur ses propres ouvrages. VENTE WALKER JANVIER 99 2 5 4 4 a, violet, recto Cette marque parait bien ne pouvoir être donnée qu'a James Alexander Walker, peintre militaire d'origine francaise, né a Calcutta, qui débuta au Salon de Paris de 1871 et voyagea aux Indes et en Amérique. L'année mentionnée, 1899, s'accorde avec celle du décès du maitre. Mais nous n'avons pu trouver le catalogue de la vente de janvier 1899 ni un calque fidéle de la marque. G. WALKER, Edimbourg (Complément a Partiele n° 2546). La personnalité de George Walker, peintre de paysages écossais, est assez obscure. E a publié un album in-folio, intitulé Select Views of picturesque Scenery in Scotland, paru en 1794. W. Byrne a gravé, d'après vingt tableaux de lui, la série d'estampes: Scottish Scenery. On connait des lithographies du maitre, signées „G. Walker, amateur". Voir Frank L. Emanuel „Some sidelight on early lithography", dans The Print Collectors Quarterly, XXI (1934), pp. 345 - 348. Le 26 juin 1807 trente tableaux anciens „provenant du cabinet de George Walker, peintre de paysages de Sa Majesté", furent vendus a Londres chez Christie. VENTES: L 1814, 22 - 26 février, Londres (chez Philipe). Estampes, 576 n°*. U. 1814, 6 avril, Londres (chez Peter Coxe). 90 N°" de tableaux anciens, 24 n°* de dessins anglais, 12 dessins de Westall, 12 nM d'estampes anglaises et deux livres illustrés. „WALLRAF-RICHARTZ MUSEUM' logne. — Estampes et dessins. Co- Wallraf-Richartz-Museum. 2547° 2547c ces 3 marqués: violet ou brun. verso Le noyau de la collection de dessins et estampes formant le „Kupferstichkabinett" du WallrafRichartz Museum provient des legs de Ferdinand Franz Walhaf (1748 - 1824). Cet amateur, botaniste et, en 1794, le dernier recteur de la „Kurfürstliche Universitat" a Cologne, avait été Inspecteur des Antiquités. B transféra a Cologne une grande partie des ceuvres d'art du Museum Lyskirchianum, installé au chateau Blankenheim (Eifel) et originaire de Cologne, en même temps que la bibliothèque. II avait réuni un ensemble d'ceuvres d'art provenant pour la plupart de la région rhénane, profitant de la sécularition des possessions ecclésiastiques, après la Révolution. Johann Heinrich Richartz (1795 1861) donna les fonds nécessaires pour 1'édification d'un batiment oü loger ces trésors, batiment qui, construit par Jos. Feiten en style néo-gothique, devait être détruit pendant la guerre 1939 -1945. Le legs Wallraf fut augmenté par des achats successifs de dessins et d'estampes. Plus tard le musée collectionna surtout les dessins des maitres allemands du XJXe siècle. Voir Hans F. Secker, Die Galerie der Neuzeit im Museum Wallraf-Richartz (Leipzig 1927); Arthur Lindner, Handzeichnungen alter Meister im Besitze des Museums Wallraf-Richartz zu Köln a. Rh. (Cologne 1907), et Otto Zaretzky, Die Hols- und Metallschnitten in den Kölner Sammlungen (Strasbourg 1916). Les marqués, autrefois en violet, sont actuellement en brun. Le n° 2547a est en usage depuis 1901. B«« G. E. K. WAPPERS (1803- 1874), peintre, Anvers et Paris. — Sur des ceuvres de sa succession. VENTE .WAPPERS 2 5 4 7 , rouge, recto Gustave Egied Karei Wappers, né a Anvers fit, après ses études dans cette viÜe, un voyage en Hollande oü surtout Rembrandt le passionna. Revint en Belgique et devenait bientöt le champion de 1'école romantique. Peintre d'histoire et de genre il fut directeur de 1'Académie des Beaux-Arts d'Anvers de 1839 a 1855. Créé baron et nommé peintre du roi par Léopold F. Exécuta maintes peintures et décorations, principalement empruntées a 1'histoire des Pays-Bas. Passa les dernières années de sa vie a Paris. La vente de sa succession eut lieu a Anvers le 18 mai 1875. From tbc Collection of PAUL WATKINS Winona, Minnesota Bought ia Europe Summer of 192S 2551" P. WATKINS (XXe siècle), Winona (Minnesota, États-Unis). — Estampes. Marque relevée sur des estampes de petite impor¬ tance, dispersées par un marchand d'art de Chicago vers 1942. A. WEBER (1844 sins et estampes. 1918), Verviers. — Des- €loUeclion*W*ber "Wcruicrs 2 5 51b, violet, recto Armand Weber, né a Verviers, était un homme d'intérêts multiples. Ingénieur-opticien, ancien graveur-lithographe, il fonda en 1897 la Société Verviétoise d'Archéologie et d'Histoire. Entre 18991912 parut son Essai de bibliographie verviitoise en 5 volumes, contenant des articles sur des sujets d'archéologie et d'histoire locales, de recueils de poésies, surtout poésies de circonstances. B décéda dans sa vüle natale. Ses collections comprenaient des autographes, des imprimés anciens parmi lesquels des Elzevirs, des médaules et des porcelaines; ses dessins et estampes (les dernières surtout de caractère topographique) ne sont pas en général de la | meilleure qualité. 369 24 W — NOMS ET INSCRIPTtONS G. D. P. WEBER (1823-1916), peintre, Munich. — Sur ses propres dessins. . Gottlieb Daniël Paul We- —. .ft ^ ber, fils du musicien J. D. li ^ W. Weber, naquit a Darm- " stadt. Ne quitta pas Mu¬ nich de 1844 a 1848, sauf 255 2*, recto pendant un voyage en O- rient, dans la suite du roi Luitpold de Bavière. Vécut a Philadelphie (EtatsUnis) de 1849 a 1861, puis a Darmstadt, et de 1871 a 1916 a Munich. Sous 1'influence des maitres de Barbizon il se développa comme un des premiers représentants du paysage in time en Allemagne; occupa une place dlstinguée dans 1'école de peinture de Munich. La marque figure sur les dessins de sa succession. II en existe une autre (h. 31 mm. X 1. 68 mm.) avec inscription: Paul Weber's ausgewahlter Nachlass München Antonie Weber, en noir, verso. F. WECBRODT, Vienne (Complément a Partiele n° 2553). Ce timbre fut employé pour ses propres ceuvres appartenant a sa succession. Même remarque pour notre n° 2588. Pour la vente, lire: 3 mars et jours suivants, au lieu de 3 mai et jj.ss. Les aquarelles de Wecbrodt lui-même sont mentionnées au catalogue sous les n°* 246-318. T. O. WEIGEL, Leipzig (Complément k Partiele n° 2554). Voici quelques prix importants de la vente indiquée dans notre volume principal: Composition du commencement du XIIe siècle, sur parchemin 117 Thalers; La Mort de la Vierge, XTV* siècle (au Musée germanique de Nuremberg) 399 Th., St. Georges (idem) 201 Th.; L'Annonciation, commencement du XVe siècle (a Paris) 321 Th.; La Nativité, vers 1450, 301 Th.; Autre Annonciation 445 Th.; la première édition de 1'Ars Moriendi (au British Museum) 7150 Th.; Série de 160 feuilles du genre „Schrottblatt" (manière criblée), les meilleures faisant 300 Th., une 393, une autre 505 Th.; Cartes k jouer, quatre attribuées au Maitre E.S. 1800 Th.; Jeu de Tarots de Virgile Solis, plus de 700 Th. (a un acheteur suédois); les „Teigdrucke" furent acquis pour Ia plupart par le Musée germanique a Nuremberg (dans cette série un St. Georges, de 1450 environ, fit 551 Th.); Maitre P, daté de 1451 (pas généralement accepté comme vrai) a M. Felix, amateur de Leipzig; Schongauer, Couronnement de la Vierge 2800 Th. (a Holloway); Ecole du Maitre E.S., Les douze Apótres 506 Th. (au Musée de Berlin). En outre, une belle série d'incunables, huiles et autres ouvrages xylographiques. MUSÉE de WEIMAR (Complément a Partiele n° 2555). Grace a la donation MertensSchaafhausen, le Cabinet acquit la collection Rochlitz de Leipzig en 1835. Depuis 1921 le Cabinet a augmenté ses collections par des achats systématiques. Voir 1'ouvrage de Wilhelm Ludwig Schreiber, Ein- zel-Formschnitte des 15. Jahrhunderts im Museum zu Weimar, Strasbourg 1925. Nouveau cachet en usage depuis 1921. 2558» sec, montures „STAATLICHES BAUHAUS" (Ecole Nationale d'Architecture), Weimar, Dessau, Berlin. — Estampes modernes. Paria fusion de 1'Ecole des Beaux-Arts et de 1'Ecole des Arts Décoratifs de Weimar, Walter Gropius fonda en 1919 le „Bauhaus". Son but fut de créer, en associant tous les genres d'arts, une architecture nouvelle. Ses théories du „Einheitskunstwerk" ont eu et ont encore une énorme influence sur l'architec¬ ture internationale du XX* siècle. LTnstitut enseigna dans toutes les branches de Part. Parmi les professeurs notons Kandinsky, Feininger, Klee et Schlemmer. En 1925 le „Bauhaus" fut transféré a Dessau. Trois années plus tard Hannes Meyer, et après lui Mies von der Rohe, prenaient la direction. Le régime national-socialiste, ennemi de tout véritable art moderne, ferma le „Bauhaus", mais Mies von der Rohe le continua encore jusqu'a 1934 a Berlin. Voir le livre de H. Bayer, W. et I. Gropius, Bauhaus 1919 1928, Boston 1952. La marque, dessinée par Feininger, fut apposée sur toutes les estampes des publications suivantes: 12 Holzschnitte von Feininger, Potsdam 1921; 5 albums de „Neue europaische Graphik" (dont le IIe jamais paru), 1921: I. Meister des Staatlichen Bauhauses in Weimar (Feininger, Klee e.a.), DI. Deutsche Künstler (Campendonck, van Heemskerck, Mare e.a.), IV. Italienische und russische Künstler (Archipenko, Carré, Chagall, de Chirico, Gontcharova, Kandinsky e.a.), V. Deutsche Künstler (Beckmann, Heckel, Kirchner, Kokoschka, Kubin, Pechstein e.a.); Kandinsky, Kleine Welt, 1922; G. Marcks, Das Wielandslied der alten Edda, 1923. L. A. WEENRICH (1864-1926), Amsterdam. — Dessins et estampes. [einrkli. 2 5 5 8°, rouge, recto, montures Autre marque de Louis August Weinrich pour qui nous renvoyons k Partiele n° 1713* du présent volume. R. W. WEIR (Complément a Partiele n° 2559). B résidait principalement a New-York et mourut en 1889. B semble avoir occupé aussi le poste de conservateur des collections artistiques de 1'Université de Yale, a New-Haven. Son fils, Julian Alden Weir, devint le peintre américain bien connu; un autre fils, John Ferguson Weir, fut peintre, sculpteur et auteur. Sa marque se rencontre sur des dessins. S. L. WENBAN, Munich (Complément a Partiele n° 2560). A la neuvième ligne lire Franz Duveneck, au lieu de Doubek, et, a la quatorzième, Schleissheim au lieu de Munich. La marque de succession, reproduite au volume principal, se rencontre en violet, recto ou verso. 370 W — NOMS ÉT INSCRIPTTONS plume. verso Signature, probablement celle du peintre j. B. Weenix, figurant au-dessous d'une inscription pour laquelle nous renvoyons au n° 2991c. „DAVISON ART CENTER", Wesleyan University, Middletown (Conn., Etats-Unis). — Estampes et dessins. £LE. George W. Davison /l ^~tir\ (1872 " 1953)> p1*»0*11* / / / c U$ls > de la „Central Hanover / / /y* vlTo^ Bank&Trust Company" fl/fyT^ ^ER de New-York, et sa r (s tS*' 25 61' femme Harriet B. Dabrun, verso vison, possédaient une belle et vaste collection d'estampes et de dessins de toutes les écoles. Depuis 1928 ils prêtaient souvent des feuilles pour des expositions a 1'Université susdite. En 1938 ils commencèrent a faire k la même Université des dons importants qui se continuèrent jusqu'en 1952. Le tout fut conservé dans la bibliothèque de 1'Université („Olin Library") oü se trouve aussi un autre don, du même amateur, des livres rares. Grace a la générosité du couple Davison, toute la collection et les livres de travail purent être transférés a „Alsop House", bel hötel particulier bati entre 1838 et 1840, acquis par 1'Université en 1949 et transformé en „Davison Art Center" en 1952. On y organise des expositions et Pon y a installé des ateliers de gravure et de typographie. En avril 1954 le département des Beaux-Arts de 1'Université y organisa un premier „Symposium on the Graphic Arts". Le docteur Heinrich Schwarz est depuis 1954 le conservateur; de 1938 a 1945 le cabinet était confié au docteur Gustave von Groschwitz. Notons dans les dessins des D. Tiepolo, Constable, Turner, Millet, Whistier e.a. et dans les estampes (quelques milliers) des feuilles italiennes, allemandes et hollandaises, dès la première période (des nielles, Maitre E.S., Mantegna, Pollajuolo, J. de Barbari, Marc-Antoine, Zoan Andrea, Benedetto Montagna, Schongauer, Dürer, Cranach, Altdorfer, Lucas de Leyde, Vellert, etc.), des Rembrandt (dont une superbe épreuve des Trois Croix, 4e état), Canaletto, Piranesi, Meryon, une remarquable série de Millet, Whistier, des bois japonais et des estampes des maitres des écoles anglaise et américaine des XLXe et XX* siècles. Le département a 1'intention de compléter la collection surtout par 1'acquisition de feuilles de maitres contemporains. I. O. WESSNER (1851 - 1921), Saint-Gall (Suisse). — Estampes et dessins. 2562» Le commencement de la coUection remonte a 1'activité du père du coUectionneur, M. A. Wessner (1817 -1872). B s'agit de quatre mille estampes (pour la plupart des pièces suisses assez rares, datant du XVTJP siècle et du commencement du XTX*), puis d'environ deux mille dessins de maitres anciens acquis au médaUleur le chevalier de Hettlinger, & R. C. Rossi (Rome), au baron von SaUs-SogUo et au baron Lanna a Prague. La coUection comprend de plus des tableaux, des meubles et des objets d'art. Pendant les années 1922 et 1927 une première partie fut vendue chez Mincieux et Kundig k Lucerne et une seconde partie chez Hugo Helbing a Munich. Une partie importante de la coUection se trouve actuellement dans la Villa Wessner k Saint-Gall; le fils, Hans O. Wessner, résidant a Vienne et k SaintGall, a hérité d'une autre partie. A. ANDERDON WESTON, Londres. — Estampes et dessins. 25 62b, al'encre Specimen de la signature que ce coUectionneur, pour qui nous renvoyons au n° 65 de notre volume principal, écrivait au verso des montures. VENTE: 1922, 16 février, Londres (chez Sotheby). 73 Numéros d'aquareUes anglaises anciennes et quelques aquareUes hollandaises anciennes, provenant de M™* Anderdon Weston, résidant a Holme Grange, Wokingham. J. B. J. WICAR, Lille (Complément a Partiele n° 2568). De 1772 a 1778 Wicar était élève de J. L. Guéret, puis ü suivit les lecons de Louis Watteau a 1'école de dessin de LUle pour finü, a partir de 1782, chez Lebas et David a Paris. C'est avec ce dernier qu'U partit pour 1'Italie en 1785. Nous possédons maintenant une monographie détaillée sur la personnaUté intéressante que fut Wicar, écrite par le docteur Fernand Beaucamp, parue en deux volumes (LUle 1939). Signalons encore le portrait du maitre, peint par lui-même, actuellement dans la coUection Baldoni a Rome. On trouvera dans Partiele de J. A. Gere, „W. Young Ottley as a collector of drawings" (British Museum Quarterly, XVJJI, 1953, pp. 46 - 47) de précieuses informations sur des dessins de la coUection Ottley supposés lui provenü de Wicar. „BIBLIOTHEK der AKADEMIE der BILDENDEN KÜNSTE", Vienne (Complément a Partiele n° 2571). 2 574, noir, verso 2 5 7 4 c, noü ou bleu, verso L'Académie des Beaux-Arts de Vienne, dont 371 W — NOMS ET INSCRIPTIONS 1'origine remonte a la fin du XVE' siècle, s'enrichit d'une bibliothèque une centaine d'années plus tard. En 1773 elle recut un don important de dessins anciens et d'estampes de la Bibliothèque Impériale et depuis ce moment son „Kupferstichkabinett" (Cabinet des Estampes) s'est régulièrement développé. Son premier conservateur en titre fut Hans Rudolf Füessli (de 1799 a 1805) auquel succédèrent Joseph EUmaurer (1806 -1834) et Johann Trost (1835 - 1866). D'abord elle se développa plutöt par 1'aide privée que par des s ub vent ion s de 1'Etat; les plus importants enrichissements de cette première période furent les aquarelles de Thomas Ender de son voyage au Brésil (1817 - 1818), une série de 415 aquarelles de fleurs par Daffinger, 306 études de Fr. Gauermann et 1'atelier de Joseph Anton Koch. Avec la direction de Carl von Lützow (de 1866 jusqu'a sa mort en 1897), nom bien connu dans 1'histoire de 1'art, commence la dotation réguliere par PEtat; on relève alors 1'acquisition des ceuvres laissées par Bonaventura Genefli, celle de la collection de dessins de J. C. Endris (notre n° 812), la collection Hüsgen de Dürer (1873), 1'album de portraits de Schnorr von Carolsfeld (1874), 200 études de Anton Hausch et des dessins de Pettenkofer, Feuerbach e.a., puis comme gravures un choix de la collection Enzenberg (notre n° 845) et de la série des van Dijck de Franz Wibiral (notre n° 2566). En 1877 1'Académie put s'installer dans le spacieux édifice du Schillerplatz oü elle se trouve encore. Les collections continuèrent a s'augmenter, surtout en dessins d'artistes contemporains, et sous la direction du Dr. Otto Reich (de 1919 a 1945) elles gagnèrent en estime par la participation a des expositions, activité continuée par ses successeurs le Dr. H. Ankwicz-Kleehoven (1945 - 1949) et par le directeur actuel le Dr. S. Freiberg, et même augmentée par des expositions régulières dans 1'Académie même. — La magnifique collection de tableaux reünie par le comte Lamberg (1740 -1822) forme le principal attrait de 1'Académie, mais dans le domaine des arts graphiques ce legs n'a rien apporté a cet institut; ce qu'il possédait dans ce genre fut vendu après sa mort. Les marqués 2571 et 2572, reproduites dans le volume principal, furent, d'après des informations récentes, employees jusqu'en 1918, en bleu, au recto des feuilles. Des marqués nouvelles reproduites ici, le n° 2574' fut en usage depuis 1949, le n° 2574" de 1947 a 1949 et le n° 2574c pendant 1'occupation allemande (1938-1945). Ce dernier cachet a servi depuis 1945 sans 1'aigle et le svastika du milieu. „STAATLICHES KUNSTGEWERBEMUSEUM", Vienne. — Estampes d'ornements. kunstgewerbe= Nouveau nom, depuis la fin museum in wien de la guerre de 1914 - 1918, de - c - . b • 1'ancien „Olsterreichisches Mu11 ' ™ f seum für Kunst und Industrie" recto ou verso , . „ „-.,,« j . i~ —i „ (vorr n 2575* dans le volume principal). Cette marque fut mise en usage en 1939. Voü pour deux autres marqués aux nOT 242* et 242b du présent supplément. Dr. E. WIESE (né en 1891), historiën d'art, Breslau et Darmstadt. — Dessins et estampes. Erich Wiese, né a Liebau (Silésie), fit ses études d'histoire de Part, d'arrhénlneie et de nhilosoDhie a Iéna. 2576* Munich, Goettüigue, Lausanne et vert. verso Breslau. Directeur du „Schlesisches Museum der Bildenden Künste" a Breslau jusqu'en 1933 et, depuis 1950, du „Hessisches Landesmuseum" a Darmstadt oü il est aussi professeur a 1'Ecole Technique. Encore étudiant il coflectionna des dessins et estampes populaires; se spécialisa dans les feuilles topographiques sur la Silésie. A la deuxième guerre mondiale il dut abandonner tout l'ensemble en Silésie, mais il commenca une nouvelle collection en 1945. La marque est employée depuis 1950. Arthur WJXDAU. 2 5 7 6 b II existe une marque de ce nom, qui figure sur des dessins anciens. Nous n'avons pu en avoü de calque, ni trouver de renseignements sur cet amateur. * -u • _ Marque relevée sur un lö.um 11&rtiS dessin de W. v. d. Velde et 2 5 7 7 * noü, recto appartenant probablement a un amateur anglais du XIX* siècle. Nous n'avons pu recueUUr de renseignements sur ce personnage. Dr. G. C. WnJlAMSON, Londres (Complément a 1'article n° 2S78). E mourut a 1'age de 84 ans en 1942. Voü sa necrologie dans The Burlington Magazine, LXXXI (1942), pp. 206 - 207. B avait collectionné aussi des monnaies grecques et romaines, vendues chez Sotheby a Londres, 28 février 1908 (53 nOT). Dix-huit tableaux, provenant de lui, passèrent dans la vente chez Sotheby, Londres 17 décembre 1924 (pièces de moindre importance). VENTES: L 1925, 4 février, Londres (chez Sotheby). Dessins anciens et modernes, 39 n°*. H. 1945, 31 janvier, Londres (même düection). Dessins anciens et modernes, 42 n°*. T. WDLSON, Londres (Complément a rarticle n° 2580). A citer encore une vente a Londres; du 30 mai 1844: 125 nos d'estampes, provenant des collections John Baring et Thomas Wilson. P. Winckler 25 82*, bleu, verso Marque non identifiée relevée sur un clair-obscur allemand. 25 83*, plume. verso Marque, relevée sur une estampe de Beham, appartenant probablement a un ,,A. van Winghe Doctor Divinitas" du XVIF siècle. W. WLTSEN (1860 -1923), peintre et aquafortiste, Amsterdam. — Sur ses propres dessins et eaux-fortes. ATELIER WITS EN 2583b violet Willem Arnold Witsen, né a Amsterdam, fut élève de 1'Académie de cette ville de 1876 a 1884; il apprit a graver de Kaiser et de Rudolf Stang. Visite Paris en 1887 pour y voü l'exposition Millet, maitre qui in- 372 W — NOMS ET rNSCRIPTIONS fluenca visiblement ses oeuvres de jeunesse. Après des séjours dans divers villages de Hollande et deux années passées a Londres (1888 - 1890), il se fixa en 1892 a Amsterdam dans une maison qui devenait bientöt le lieu de ralliement pour les jeunes peintres et écrivains du groupe des „Tachtigers". II fit encore quelques voyages et mourut dans sa ville natale. Fort érudit et généreux, grand ami du poète Willem Kloos, Witsen est surtout connu par ses eaux-fortes. II était trés versé dans les techniques de la gravure et imprimait lui-même toutes ses estampes. Son oeuvre graphique, 244 pièces, fut décrit dans 1'article de K. G. Boon, „Witsen's etstechniek", publié dans Witsen en zijn vriendenkring, Amsterdam 1948, édité a 1'occasion .de l'exposition de même titre au Musée Municipal d'Amsterdam (19 décembre 1947 -10 janvier 1948). Witsen a représenté des vues de villes, surtout de sa ville préférée Amsterdam, et des paysages, souvent dans un ton foncé, mais rendant admirablement 1'atmosphère des jours gris ou les effets d'hiver. Voir le livre de N. van Harpen, Willem Witsen, Amsterdam 1924. Sa maison de 1'Oosterpark, maintenant connue sous le nom de „Witsenhuis", habitée par sa veuve jusqu'a sa mort, fut léguée par elle a 1'État avec ce qui y était conservé: tableaux, estampes et petite bibliothèque. Des oeuvres de Witsen et de ses amis, restées dans la familie, furent vendues chez S. J. Mak van Waay, Amsterdam, le 13 février 1934. La marque fut apposée après le décès de l'artiste. O. A. W. WOLS (1913-1951), musicien, sculpteur, peintre et graveur, Allemagne, puis Paris. — Sur ses propres estampes. Otto Alfred Wolfgang Schulze, qui prit en 1937 le nom de Wols, naquit a Berlin et mourut a Paris. Vécut a partir de 1919 a Dresde oü son père fut nommé chef de la chancellerie de PEtat Saxon dans la République fédérale allemande. Tout jeune, U montra d'abord des dons pour la musique (violon k 6 ans, piano, hautbois, puis études complètes, premier violon k 12 ans), puis se montra esprit universel s'intéressant a tout: navigation maritime, alpinisme, ethnologie, photographie, sculpture, etc., enfin devint surtout peintre, aquarelliste et graveur (art abstrait). Vécut en Allemagne jusqu'en 1932, puis vint k Paris oü ü connut e.a. Ozenfant, Le Corbusier, Léger, Tzara, le sculpteur A. Giacometti. Après un dernier voyage, en 1933, a Dresde, d'oü U fuit le nazisme, et des séjours difficiles en Espagne (1933 - 1935), U rentre a Paris. Interné en 1939 comme apatride, libéré, séjours en province, enfin retour définitif en 1944 - 1945 a Paris oü le marchand Drouin lui achète des oeuvres dont U fit plusieurs expositions. Tableaux et aquarelles de Wols sont déja trés recherchés, imités, même copies. II s'est fait un nom comme graveur et illustrateur. Dans ce genre citons principalement, tous publiés a Paris: C. Bryen, Baleine Ville, 1946; R. de Solier, Naturelles, 1946; G. Lambrichs, Chaystre, ou les plaisirs incommodes, 1948; F. Kaf ka, L'Invité des morts ..., idem; J. Paulhan, Le Berger d'Ecosse, suivi de Les Passagers ..., idem; J. P. Sart re, Visages, précédé de portraits officiels, idem; du même, Nourritures, suivi d''extraits de la Nausée, 1949; Wols et Bryen, 2bb, 1955. De son oeuvre gravé, 35 pointes sèches, il a été tiré en 1954 6 suites (pour la familie, hors commerce) et en 1955 10 suites de chacune 32 pl. seulement (3 cuivres ont disparu). Nombreuses expositions en WOLS ÉPREUVE POSTHUME 2 5 8 3°, noir, verso France et a 1'étranger de son vivant, a partir de 1945, et surtout posthumes. Wols, avant son changement de nom, signait ses oeuvres (presque toutes disparues) de ses initiales, un W lié a un S. La marque ci-contre est apposée par la veuve sur des épreuves posthumes tüées par ses soins. Les mentions imprimées sont complétées, a la mam, ainsi: après Wols, indication du nombre du tirage; après Épreuve, n° de 1'épreuve (en chiffres romains) et après Posthume, l'année du tirage. Un timbre spécial pour les aquarelles est en projet. T. WORLIDGE, Bath et Londres (Complément a Partiele n° 2586). 2 5 8 6", a la plume, verso Nous donnons ici un meilleur specimen de 1'écriture de Worlidge, relevé sur un dessin attribué a Pietro Testa. „STADTISCHES MUSEUM für KUNST und KUNSTGEWERBE", Wuppertal-Elberfeld (Rhénanie). — Estampes. STADTISCHES MUSEUM WtWEKTAL - E18ESFELD Le cabinet des estampes de Wuppertal-Elberfeld fut fondé en même temps que le „Stadtisches Museum" de la vüle, c.a.d. en 1902. II conservé surtout des estam¬ pes du XIXe siècle. Peter Schenck, Jacques Callot et William Hogarth y sont aussi bien représentés. Les oeuvres de ces deux derniers proviennent du legs Hans 2586° noir ou violet, verso STADTISCHES MUSEUM WUPPERTAL-ELBERFELD 2586c noü ou violet, verso staat Museum wup pertal 2586d bleu, verso Heinrich Freimuth (1929). En 1907, legs d'Eduard Springmann d'Elberfeld de sa coUection de gravures de portraits francais. Au total 3750 pièces. Les achats du „Kunst- und Museumsverein Wuppertal" (voü notre n° 1652*) sont donnés en prêt perpétuel au Cabinet. Le docteur Harald Seiler est le directeur actuel du Musée. Les marqués 25860-0 ont été employees jusqu'a 1953, lorsque le cachet 2586d fut mis en usage. Dr. W. Ritter von WURZBACH - TANNENBERG (né en 1879), professeur a 1'Université de Vienne. — Portraits gravés. Le Dr. Wolfgang von Wurzbach, depuis 1907 lecteur k 1'Université de Vienne pour la üttérature romaine, fut nommé professeur en 1950. B a hérité de son père, pour qui nous renvoyons a Partiele n° 2587 du volume principal, d'une riche collection 373 W — NOMS ET INSCRIPTIONS de livres anciens et d'une trentaine de tableaux des vieux maitres hollandais. A cet ensemble il a ajouté 25 8 7», violet, verso environ 12.000 médailles, 1300 autographes (le catalogue paraltra bientöt) et environ 100.000 portraits graves. Sur les portraits et les autographes il a apposé le cachet de son père. La nouvelle marque, reproduite ici, est employée pour les doublés des portraits. W. WYLD (1806- 1889), peintre, lithographe, surtout aquarelliste, Paris. — Sur ses propres oeuvres. William Wyld, né & Londres dans Vente une familie de négociants, n'avait auVV WYLD 01,11 8°üt pour le commerce. II entra trés jeune dans la diplomatie et vint 2 5 8 7 b bientöt en France, a Calais, comme . secrétaire du consulat anglais. Passa recto quatre années dans cette ville oü fl apprit 1'aquarelle sous Louis Fran- cm. La mort de son père 1'obligea a abandonner la carrière diplornatique; fit pendant six ans, a Épernay, la représentation des vins de Champagne pour une maison anglaise. Consacra ses loisirs a 1'étude de la peinture, vint a Paris oü il connut Horace Vernet. Premier voyage en Algérie, avec celui-ci, auquel ii dédia son important Voyage pittoresque dans la régence d'Alger, exécuté en 1833, Paris, avec hthographies par Wyld et E. Lessore. Visita PAllemagne, PAutriche, PAngleterre et 1'Écosse, la Belgique) 1'Espagne, la Hollande, ITtalie et parcourut la France. Devint fin lithographe et produisit principalement, dans ce procédé: Venise, album de 12 lithos (avec Lessore), 1837, Monuments et vues de Parts, frontispice et 20 planches, 1839 (description dans Beraldi, Les graveurs du XIX' siècle, XII, p. 302) et un Album de 12 vues, Paris, s.d. (villes de France et de 1'étranger). Débuts au Salon de Paris en 1839; Légion d'Honneur en 1855. Membre de la „New Water Colour Society" de Londres et y montra, de 1849 a 1882, 206 ouvrages. Exposa aussi a la „Royal Academy" et a Suffolk Street. Décédé a Paris oü eut lieu la vente de son atelier. VENTE: 1890, 30 - 31 mai, Paris (experts Chaine et Simonson). Atelier. Notice par P. G. Hamerton, de Londres. 146 N08 dont 135 pour les oeuvres du maitre même (aquarelles 123 n°*, tableaux et dessins 12 n0*), les autres pour la modeste coUection de tableaux et aquareUes (D. Teniers, Corot, Yon, Francia, etc.), des gravures anciennes, photos, chevalet, etc. H. INITIALES W 259L Marque non identifiée relevée sur une gravure anglaise en manière noire. Elle est en violet. Cette marque, déja reproduite au volume principal, a été donnée par certains & la coUection Weston (notre n° 65). 2 5 9 5, bleu, verso Dr. O. WEDEKIND (né en 1881), propriétaire d'une fabrique de produits chimiques, Cologne. — Estampes anciennes et modernes. Le docteur Otto Wedekind commenca a collectionner vers 1910. Avec sa femme Anni Wedekind il préféra d'abord les portraits gravés de 1'école francaise des XVH* et XVÜIe siècles; c'est ainsi qu'il possède un bel ceuvre de Robert Nanteuil. Pllis il rprhprrha loc „oti'tts violet, verso maitres de Nuremberg, acheta quelques estampes de Dürer, de Lucas de Leyde et de Rembrandt et finit par coUectionner des estampes modernes. La marque se compose des initiales des deux époux, A W O, mais nous la classons sous W, seul vraiment lisible. VENTE: 1927, 1 -3 novembre, Amsterdam (chez 2595 R. W. P. de Vries). Estampes provenant d'une „coUection d'un amateur a Cologne"; elles portaient la marque. E. E. VIOLLET-LE-DUC (1814- 1879), architecte, Paris. — Sur ses propres dessins. Comme on reconnait au premier abord, dans ce monogramme pas tres lisible, un W, nous 1'avons répété ici. Mais nous renvoyons, pour Partiele, au n° 878*. •• "VV •) Marque anonyme relevée sur une 2595* ' ^=5? Marque non identifiée relevée sur des estampes de Schongauer, provenant de Vienne. EUe diffère de la marque Warwick. Notre reproduction n'est malheureusement pas trés exacte. Cette marque reproduite au volume Sfp? principal comme W seul présente en \VV/ réalité les lettres WP comme le montre la reproduction plus fidéle au n° 2 5 9 7 * 2642*. 374 w WAD Earl of WARWICK, Warwick (Complément a 1'article n° 2600). II existe une variante de la marque reproduite dans none volume principal, en plus petit (diamctre 4 mm) et imprimée a sec, relevée sur une gravure vendue dans la vente Holford de 1896 (voir au n° 2243 du volume principal). La plupart des feuilles passées dans la vente du 17 juin 1936, mentionnée ci-dessous, ne portaient pas la marque Warwick, mais bien le cachet de son ancétre Sir Charles Greville (none n° 549). Signalons encore les ventes suivantes: H. 1916, 22-23 juin, Londres (chez Sotheby). Dessins de maitres anciens: Baroccio, Guercino, Palma giovine, etc. IJJ. 1936, 17 juin, Londres (même direction). 170 N°* de dessins de maitres anciens, provenant du feu sixième Earl of Warwick. Quelques prix: F. Guardi, La Piazzetta a Venise £ 320; Rembrandt, Etude de mendiant £245, Isaac bénissant Jacob £ 450; G. Terborch, Jeune homme vu de dos £ 155; J. Brueghel, Paysage avec deux moulins a vent £ 72; Th. Gainsborough, Dame se promenant £ 310; J. Reynolds, Comedia £115; J. Smith of Warwick, trente-deux aquarelles £ 165, soixantesept aquarelles £150; J. B. Greuze, Le Repentir £260. — Produit £4951. JV. 1936, 29 - 30 juin, Londres (même direction). 38 N°* d'estampes anciennes provenant du sixième Earl of Warwick. Pièces de moindre importance. Dr. F. WINZLNGER (né en 1910), Oettingen (Bavière). — Estampes. >rv Le docteur Franz Winzinger, né a Hofberg (Bavière), fit ses études d'histoire de 1'art a Munich et suivit ensuite des cours de peinture a 1'Aca¬ démie des Beaux-Arts de la même ville. Notons parmi ses publications différentes études sur Altdorfer et le corpus de tous les dessins dé ce maitre, un choix de dessins allemands de 1'époque gothique, une publication sur les paysages dessinés de Rembrandt, trois sur Outamaro, Hokousai et Sharakou, et plusieurs articles dans des revues. En préparation: tout l'oeuvre gravé d'Altdorfer, et les dessins de Schongauer. Sa collection comprend les graveurs allemands de 1'époque de Dürer, surtout Altdorfer; pour cette section il apposé sa marque en noir, au verso des feuilles. Pour les ceuvres d'artistes francais du XlXe siècle et d'artistes de l'Extrême-Orient il 1'appose en rouge, au recto. Winslow et Anna AMES, Springfield (Missouri). — Dessins et estampes. 2600' aa A 2602" a sec, recto Winslow Ames, né en 1907 au Chili, fils d'un diplomate américain, étudia d'abord a la Phillips Academy (Andover, Mass.), puis aux Universités de Columbia et de Harvard. En 1930 il fut nommé directeur du Musée Lyman Allyn a New-London (Connecticut), poste qu'il changea en 1948 pour la direction du Musée de Springfield (Missouri). Avec sa femme, née Anna Gerhard, fille d'un médecin de Philadelphie, il collectionné des dessins et des gravures sur bois en camaïeu (clairs-obscurs). La deuxième marque n'est plus employée. ,, KUNSTG ESCfflCHTLICHES MUSEUM der UNrVERSITXT", Wurtzbourg. — Estampes. - — Marque qu'il faut traduire WagnerlVViA.1 Accession, apposée par cet institut v t sur les feuilles acquises k 1'aide des fonds légués par J. M. von Wagner le 24 mai 1858. Pour plus de détails voir le n° 2541b. 2602' bleu Prince W. ARGOUTINSKY - DOLGOROUKOFF (1875 - 1941), Paris. — Dessins. fW\ Le Prince Wladimir Nikolaevitch IftvXeP Argoutinsky-Dolgoroukoff, issu d'une 2 6 n 2 d familie d'origine arménienne, naquit . a Tiflis en 1875. Son père était maire re°tó de cette ville et chambellan de la cour. E fit ses études au collége de Tiflis, puis a 1'université de St. Pétersbourg et les termina pendant nois ans a Oxford. E entra ensuite dans la carrière diplornatique et fut nommé second secrétaire d'ambassade a Paris. B portait de plus le titre officiel de gentilhomme de la cour impériale. Lors de la première guerre mondiale, il regagna la Russie, en 1916, par 1'Angleterre et la Suède. Pendant la révolution russe il travaülait comme conservateur au Musée de 1'Ermitage, sous son ami Alexandre Benois, qui en était le chef. Revint k Paris en 1921 et y habitait, 7 rue Francois F, avec son frère le Prince Joseph, jusqu'a sa mort, le 8 décembre 1941, Dès son jeune age il collectionnait de tout. Son père, a la fois Prince géorgien et arménien, lui donnait 1'exemple, comme bibliophile, en réunissant une belk bibliothèque de 15 a 20.000 volumes, surtout de livres francais. Mais le Prince Wladimir, luimême bon dessinateur, s'intéressait surtout aux dessins. Déja pendant son séjour a St Pétersbourg, les murs de son appartement étaient de haut en bas tapissés de tableaux et de dessins; les dessinateurs russes y avaient leur section spéciale. Lorsque sa situation changea, après la révolution, les dessins devinrent son moyen de vivre a Paris. De plus en plus il en fit le commerce et il était l'un des rares specialistes dont le jugement ait joui d'une certaine autorité. Ce qui restait de dessins, a sa mort, fut vendu a 1'amiable par ses amis. Son intérieur parisien était d'un désordre pittoresque oü lui seul se reconnaissait. C'était toujours un plaisir de s'entretenir avec cet homme aux manières oü se reflétait un monde passé. Cachotier dans les affaires, il était au contraire d'une grande générosité pour ceux qui la méritaient. E apposa sa marque surtout sur les dessins qu'il fit passer en vente publique, sous son nom. Mais des centaines d'autres passèrent par ses mains, qui ne furent jamais estampillés. Voü aussi n° 343c. VENTES: L 1923,4 juillet, Londres (chez Sotheby). 80 N°" de dessins, pour la plupart de moindre importance. Dans les maitres italiens: Portrait d'un jeune homme assis, de 1'école florent ine vers 1500, £110; G. B. Tiepolo, Scènes diverses £20; G. D. Tiepolo, La Cüconcision £25, La Vie de St. PaUl £24; le Véronèse, Apollon et Marsyas £30; Fragonard et H. Robert étaient représentés par quelques feuilles (vendues £ 30 la pièce, excepté Le Pare abandonné, de Robert, vendu £60). Ensuite: Rem- 375 WB WBS brandt, Moïse sauvé des eaux £ 46; Vue de Ransdorp £ 48; Jordaens, La Mort de Cléopatre £ 30; Teniers, Intérieur de paysans £29. LI. 1925, 27 mars, Amsterdam (chez R. W. P. de Vries). Dessins anciens, 444 nos. Par ordre alphabétique nous relevons: Gerard Ter Borch le vieux (décrit comme par le fils), Vue a Rome, 1610, plume, fl. 220; F. Boucher, Tête de garcon, trois crayons, fl. 240; P. Bruegel le vieux, Grand chateau, daté 1562, plume, fl. 2200; A. Cuyp, Vue sur la rivière du Merwede, pierre noire, fl. 250; G. van den Eeckhout, La Dis grace de Haman, plume, fl. 340; A. Elsheimer, Six figures, bistre, fl. 250; J. H. Fragonard, Fontaine, bistre, fl. 1000, Grand Edifice, id., fl. 300; J. de Gheyn, Feuille d'études, plume, fl. 380; J. van Goyen, Remparts de ville, 1653, fl. 400, Halte devant 1'auberge fl. 360; D. Hals, Dentelhere, couseuse et enfant fl. 300; S. van Hoogstraten, Adoration des bergers, bistre, fl. 250; Wolf Huber, Paysage a grand édifice, plume et bistre, fl. 1800; J. Ch. le Vasseur, Mort d'Adonis d'après Boucher et Mars et Vénus d'après Vanloo, sanguine, fl. 600; J. Lievens, Mur entourant une maison de campagne, plume, fl. 270, et Siméon tenant PEnfant, plume, fl. 360; Maitre hollandais vers 1570, le Calvaire, plume, fl. 750; B. van Orley, Résurrection de Lazare, 1535, plume, fl. 400. Ce qui passait sous le nom de Rembrandt était bien problématique: St. Martin (d'après 1'original k Besancon) fl. 5000, Assuérus, Esther et Haman fl. 2700, Paysage fl. 1350, Femme nue fl. 700, Jeune femme assise fl. 825. Puis Rubens (école), Mère avec son enfant, plume et lavis, fl. 900, Jeune garcon assis, aux deux crayons, fl. 410; H. Saftleven, Vue d'Arnheim fl. 260; J. van Scorel (?), Grand paysage, plume et lavis, fl. 470; A. Watteau (7), Embarquement pour Cythère, plume et lavis, fl. 900, Deux femmes debout, sanguine, fl. 700, Joueur de guitare, id., fl. 450, Joueur de violoncelle, id., fl. 330, Homme vu de dos, id., fl. 475; Ph. Wouwermans, Traineau, aquarelle, fl. 250. III. 1929, 23 novembre, Paris (experts L. Godefroy et L. Huteau). Vente anonyme. La plupart des dessins anciens (101 n°*) provenaient de la collection Argoutinsky-Dolgoroukoff (qualité modeste). W. BAILLIE, Londres (Complément a Partiele n° 2603). Voir sur lui 1'article, bien documenté, de H. P. Rossiter, paru dans le Bulletin of the Museum of Fine Arts, Boston, XLI (Juin 1943), pp. 28 - 32, avec reproduction du portrait de Baillie gravé par luimême. Des tableaux de sa collection furent vendus les 1-2 février 1771 a Londres chez Langford et Fils, 158 n°". ■iip Marque non identifiée relevée sur un "** dessin de W. van de Velde. Elle est 2 6 0 3" en noir, au recto. Dr. W. BECK (né en 1895), chirurgien, Berlin. — Dessins et estampes de maitres anciens. Le docteur Walter Beek fjt 1 exerce a Berlin depuis 1926 (vv ) 1 la profession de chirurgien\ ( B/ gynécologue et orthopédiste. '—' B a commencé a collec2603° 26 03° tionner en 1925 et, après noir. verso quelque temps, sa prédilee- 2604" noir recto ou verso parfois sur les montures tion alla aux maitres anciens allemands et hollandais. B acheta d'abord des estampes, mais depuis quelques années il se consacré aux dessins. Ed. Trautscholdt, de la maison C. G. Boerner a Leipzig, 1'a conseillé pour ses achats dans le domaine graphique, et le docteur Plietzsch pour ses acquisitions de tableaux anciens. Ceux-ci ont presque tous disparu pendant 1'occupation russe. En 1955 il se défit de ses jolies eaux-fortes de van Ostade et de Bega (voir Lagerliste 14 de la maison Boerner, Düsseldorf). Le docteur Beek s'occupe a présent, avec son fils, a une revision du catalogue de 1'ceuvre de Jan van Goyen de Hofstede de Groot. W. BATESON (1861 - 1926), professeur de botanique, Londres. — Dessins. William Bateson, né a Whitby, recut son éducation a Rugby School et au St. John's College a Cambridge. Professeur dans cette ville de 1908 k 1909. Directeur du „John Innes Horticultural Institution" a Merton Park, Surrey, auteur de publications sur divers sujets biologiques et membre de quelques Académies de 1'étranger. S'intéressa a Part de l'Extrême-Orient et acquit dans ce domaine une certaine réputation de connaisseur. A ce titre fut depuis 1922 „Trustee" du British Museum auquel sa veuve fit don en 1929, en souvenir de son mari, d'objets d'art chinois et coréens et de peintures chinoises. Elle joignit a ce don 26 dessins, la plupart de maitres francais (Boucher, Greuze, Tiepolo, Dyce, voir au n° 296 du présent supplément). VENTE: 1929, 23 - 24 avril, Londres (chez Sotheby). 286 Nos de dessins. Importante série de 23 feuilles de G. B. Tiepolo dont: Neptune, Bacchus £ 145, Deux Bacchantes £ 200, Bacchus et Ariane £390, Temps et Amour £200, Zéphyr et Flore £320, Tête de Ste Agathe £150. Du Guerchin, série de 26 dessins, vendue bon marché. Dans les autres maitres italiens citons: Canaletto, Piazza San Marco £75; V. Carpaccio (attribué), Char de triomphe £240; Giorgione, Étude de femme nue £390; Gozzoli, Le Calvaire £440; Guardi, Figures devant un édifice £70; École de Vérone, Scène de Conseil £ 310; le Véronèse, Études de composition pour une Sainte Familie £300. Des onze dessins attribués a Claude Lorrain: Villa Ludovisi £300, Paysage avec rocher £ 120, Bateau dans une tempête £175. Maitres hollandais: G. v. d. Eeckhout, Jeune fille £80; Rembrandt, Tête de vieillard, sanguine, £ 1600. Citons encore par Hans Hoffman, Un écureuil, £115. Marque relevée sur CT3&^Z£>^ ■ v*10018 italien du xvie t. - i siècle. EUe appartient k un coUectionneur ^ W. B. Fisher dont nous r reproduisons la signa- 2 60 5", plume, verso ture au n° 93la du présent supplément. W. B. SCOTT, Londres (Complément a Partiele n° 2607). B fut professeur k 1'Ecole de Dessin de Newcastleon-Tyne (1843- 1858). D'intéressantes lettres autographes de personnaUtés anglaises du XIXe siècle, généralement adressées k W. B. Scott, passèrent en vente chez Sotheby, a Londres, le 11 mars 1952. 376 WD WL 2622* a sec, recto W. E. DRUGULIN, Leipzig (Complément a rarticle n° 2612). VENTES: IX. 1910, 11-15 avril, Amsterdam (chez Frederik Muller & Cie). Vente composée. Plus de 10.000 portraits gravés ou lithographiés, de toutes écoles, vendus en un seul lot. Le Cabinet des Estampes du Rijksmuseum y avait précédemment déja fait un choix. W. ESDAILE, Londres (Complément a 1'article n° 2617). Description vivante de son intérieur et de ses collections dans A book for a rainy day par John Thomas Smith (Londres, 1905), pp. 274 - 281. W. GILPIN (1724 -1804), pasteur, écrivain et artiste-amateur, Boldre (Hampshire). — Sur ses propres dessins. William Gilpin, né dans la banlieue de Carlisle, étudia a Oxford de 1740 a 1746. II habitait a Boldre, oü il était pasteur depuis 1777. II a fait de bonnes aquarelles de paysages et grava aussi. En 1798 U vendit a 1'encan une coUection de ses propres ceuvres, au pront de 1'ecole communale de Boldre. L animalier Sawrey Gilpin était son frère ainé. VENTES: I. 1802, 6 mai, Londres (chez Christie). Dessins, estampes et recueils de dessins. II. 1804, 6 juin, Londres (même direction). Estampes (36 n08), dessins (95 n0*) et albums de dessins (7 n°*). W. G. RAWLINSON, Londres (Complément a Partiele n° 2624). Après son décès, des objets dépendant de sa succession passèrent, en 1940, dans les trois ventes composées suivantes, toutes chez Sotheby, a Londres: 6 mars, neuf tableaux modernes; 15 mars, collection de céramique chinoise, hispano-mauresque, turque et persane; 18-20 mars, une lettre de J. M. W. Turner, six lettres de J. Ruskin et quelques épreuves modernes de Turner. H. F. H. WILBRINK HOITSEMA, Hilversum (Complément a Partiele n° 2625). Herman Frederik Hendrik Wilbrink Hoitsema mourut a Hilversum en 1936 et ses estampes et dessins furent dispersés dans les deux ventes - cidessous. Sa bibliothèque fut vendue vers la même époque (même direction). VENTES: I. 1937, 27-28 mai, Utrecht (chez A. J. van Huffel). Vente combinée de diverses provenances. Dessins et estampes anciens. H. 1937, 31 mai, Utrecht (même direction). 486 Nos d'estampes modernes: Bracquemond, Seymour Haden, Meryon, Pennell, Whistier et les graveurs hollandais des XIXe et XXe siècles (Bauer, Jongkind, etc). Dr. C. A. WTDSTRAND (né en 1866), officier de marine, Stockholm. — Estampes. C. Axel Widstrand commenca a acheter des estampes vers 1890, mais U ne devenait collectionneur v de grande échelle qu'en 1906. A ( GffliSi| 8011 aP°ëée l'ensemble comprit enV^^y viron 40.000 pièces de toutes écoles et époques. Toute cette coUection 2 630* a été dispersée, hormis les dons verso faits par 1'amateur de 1947 a 1950 au Nationalmuseum de Stockholm (10.000 pièces environ, dont 2600 portraits d'artistes, voir 1'article n° 1980 du présent volume). Le musée de Norrköping (voü le n° 1946b du présent supplément) a acquis maintes pièces lors de la dispersion de la collection. W. L HOOFT, Amsterdam (Complément a Partiele n° 2631). Des feuilles provenant de cet ensemble se trouvaient dans la collection de M™* Gustav Radeke, née Eliza Greene, qui en fit don au „Museum of Art", Providence (États-Unis). Voir notre n° 2053d. Marque non identifiée relevée au verso de la lithographié de Manet, 51 „ï-es courses . raraiu etre ae ia seconde moitié du XIXe siècle. Notre reproduction n'est peut-être pas absolument exacte. 2631* rouge, verso „KUNST- and MUSEUMSVEREIN' pertal-Elberfeld. — Estampes. Wup- Nous renvoyons pour cette marque au n° 1652b du présent volume. Elle est en bleu, au verso. On interprète ces initiales comme appartenant & Vincent Lesueur, le secrétaire particuher du dernier 2 6 3 5 * ruiuguc, aiamsiaw roma- towski. EUes figurent sur des dessins de la fin du XV Lu* et du commencement du XLX* siècle. rouge, recto Marque non identifiée relevée sur un dessin francais du XVIF siècle. Earls of PEMBROKE, Wilton prés de Salisbury (WUtshire, Angleterre). — Dessins anciens. >•—Sü William Herbert, premier Earl (w.LtT of Pembroke de la seconde création, grand bataUleur, se distingua e.a. 2636° dans 1'armée anglaise en Flandre en bleu, recto 1557, fait d'armes qui lui valut deux superbes armures ayant appartenu a Anne de Montmorency, connétable de France et au duc de Montpensier; on les trouve décrites dans le catalogue de la vente de 1917 citée ci-dessous. Son fils Henry Herbert (après 1538 - 1600/01), le second Earl, est connu comme patron des antiquaües et comme coUectionneur de manuscrits héraldiques. Sa troisième épouse, Lady Mary (1562 -1621), était I la sceur de Sü PhUip Sidney et ces deux patrons des 377 WL WN poètes et des hommes de lettres fondèrent la bibliothèque de Wilton. Le fils William Herbert (1580 1630), troisième Earl, Lord Chamberlain, continua cette tradition littéraire. La première édition de Shakespeare in-foho (1623)1 est dédiée a lui et a son frère Philip Herbert „the incomparable pair of brethren". William Herbert est probablement identique avec le „Mr. W. H." a qui on a fait allusion comme „the onlie begetter" des sonnets de Shakespeare. E fut aussi Chancellor de 1'Université d'Oxford de 1616 jusqu'a sa mort et refondit Pembroke College en 1624. La Bodleian Library recut de lui en 1629 250 manuscrits grecs provenant de la collection Barocci de Venise. Van Dijck fit le portrait de ce jouisseur de la vie, connu par sa générosité et par sa passion pour toutes les oeuvres d'érudition. Philip Herbert (1584- 1649/50) succéda a son frère comme quatrième Earl. E fut le patron de van Dijck dont il rassembla une splendide série de tableaux. La grande toile, représentant lui, sa femme et ses enfants, et d'autres portraits de membres de sa familie se trouvent encore a Wilton. E avait a son service un expert qui achetait pour lui des oeuvres d'art sur le continent. Sa carrière politique fut fort agitée et il mena une vie tempétueuse. Malgré sa réputation d'un „ignoramus, a common swearer, a bully and a coward", il fut un grand amateur des arts et des lettres. Les 5e, 6e, et 7e Earls ont tous mené une vie agitée, nous ne savons rien de leurs activités artistiques. Thomas Herbert (1656 - 1732/33), le huitième Earl, ami et patron de John Locke, était un amateur passionné des sciences et des lettres. Mathématicien lui-même il fut nommé président de la „Royal Society" et nous est dépeint comme un grand „viïtuoso" et un collectionneur de „statues, dirty gods and coins". E collectionna aussi des incunables de l'imprimerie. Henry Herbert (16891749/50), le neuvième Earl, fut grand amateur d'architecture. E fit exécuter mainte addition et améIioration a Wilton. Son portrait est peint par Sir Godfrey Kneller. Henry Herbert (1734- 1794), George Augustus Herbert (1759 - 1827) et George Charles Herbert (1850 - 1906), ce dernier „Trustee" de la National Portrait Gallery, ont continué la tradition de collectionneur. Ie fameux diptique de Richard II, célèbre comme le premier tableau peint en Angleterre et maintenant a la National Gallery de Londres, 1'impressionnant ensemble de tableaux, la plupart de maitres italiens, francais, hollandais et anglais, la magnifique collection de dessins et estampes de tous pays, l'ensemble de sculptures, armures, manuscrits et livres ont assuré aux Pembroke une place de premier rang parmi les amateurs d'art et de lettres. Voir: A new description of the pictures, statues, bustos, basso relievos and other curiosities at the Earl of Pembroke''s House at Wilton par James Kennedy 1771 (5e éd.). Soixante chefs-d'oeuvre de la collection de dessins furent décrits et reproduits dans 1'ouvrage de S. A. Strong, Facsimtles of drawings by the Old Masters in the collection of the Earl of Pembroke and Montgomery at Wilton House, Londres 1900 - 02. La collection graphique ne fut inventoriée et estampillée que dans la troisième décade du XXe siècle. Le quinzième Earl, Lord Herbert (né en 1880), a apposé la marque, aux initiales de la Wilton library, sur quelques dessins de Holbein, Raphaël et autres maitres italiens, restés dans la familie après la grande vente de 1917. Des livres précieux, presque tous des incunables, furent dispersés dans deux ventes chez Sotheby a Londres les 25 - 26 juin 1914 et les 15 - 17 mars 1920. VENTE: 1917, les 5 - 6 et 9 - 10 juillet, Londres (chez Sotheby). 315 N°» d'estampes, 216 nos de dessins, les deux armures du premier Earl et deux tableaux de Mantegna et Rembrandt. Les dessins furent toujours conservés dans quatre albums reliés en maroquin, datés novembre 1772. Une inscription sur le quatrième dit que les dessins qu'il contient proviennent des trois autres „to prevent injury by their being too crowded". Comme aucun des dessins ne portait de marque, nous nous dispensons d'un compte rendu de la vente. Le produit pour les estampes et les dessins fut de £ 52.819 8s 6d. W. E. LEDGER (f 1931), Wimbledon. — Estampes. Walter Edwin Ledger légua sa collection d'estampes, de modeste qualité, au British Museum (voir aux nos 296 du volume principal et du présent volume). La direction y choisit 2 63 6° 153 feuilles de différentes écoles qui noir furent incorporées dans les collections verso du musée. Wallace L. de WOLF, Chicago (Complément a Partiele n° 2637). Wallace Leroy de Wolf se suicida en 1930 a Pasadena, Californie, probablement a cause de sa mauvaise santé. E fut membre des „Friends of American Art", de la „Chicago Society of Artists", de la „Municipal Art League", du „Arts Club", du „Artists' Guild", du „California Arts Club" et des „Printmakers of California". W. LEE-HANKEY (1869- 1952), peintre et graveur américain. — Sur ses propres estampes. William Lee-Hankey, né a Chester, travailla d'abord comme dessinateur ULIrfll de projets de meubles, tapis, etc. Puis il fréquenta 1'école d'art de Chester, 2 6 3 7 * poursuivit ses études au Royal College ^ sec of Art a Londres et perfectionna son recto art par des voyages en Normandie, Belgique et Espagne. Les sujets de ses ceuvres sont surtout des scènes de pêcheurs et paysans en Normandie; il pratiqua tous les procédés graphiques comme 1'eau-forte, la pointe-sèche, 1'aquatinte et la manière noire. Donna des cours au Goldsmith's College, New Cross, vers 1912. Voir Martin Hardie, The etched work óf W. Lee Hankey, paru en 1921. , Paraphe relevé sur un dessin de 'U/ Ruisdael. Nous supposons qu'il ap- ' * partient au collectionneur W. Meyer, 2639* de Francfort s/1 M. (voir Partiele noir. verso n° 1813 dans notre volume principal). 2641° rouge ou violet verso Marque non identifiée relevée sur un dessin hollandais du XVH* siècle. Cette marque, qui se rencontre sur des dessins et des estampes, est attribuée a un collectionneur W. Nijs, de Rotterdam, qui aurait disposé de sa collection vers 1922. 378 WP WSK Voici une meilleure reproduction de la marque anonyme reproduite au n° 2597a dans le volume principal et 2 6 4 2 • reclassée ici a cause du P plus visible. W. ROSCOE, Liverpool (Complément a 1'article n° 2645). Roscoe avait beaucoup stimulé, en Angleterre, le goüt de la Renaissance italienne, domaine dans lequel Samuel Rogers fut son successeur. II a publié en 1777 un poème intitulé Mount Pleasant (ainsi nommé d'après le lieu de sa naissance). Fut en 1817 Je premier président de la Liverpool Royal Institution, fondée cette même année. Trois ans plus tard U était déclaré en faUUte. Une quarantaine de ses tableaux anciens, dont il faut relever les ceuvres de Simone Martini et d'Ercole Roberti, devint la propriété de la Royal Institution, qui les cédait en 1893 a titre de prêt a la Walker Art Gallery a Liverpool. Don défmitif en 1942. Une autre partie de la collection de W. Roscoe se trouve actuellement chez Weld-BlundeU a Ince Blundell Hall en Lancashire. Une partie de sa bibliothèque passée en vente publique en 1816 fut rachetée par ses amis qui 1'offrirent d'abord a lui-même, puis, après son refus, au „Liverpool Athenaeum". Voü Life of William Roscoe, 2 vol., 1833, publié par son fils Henry; Maurice W. BrockwéU, „The Roscoe Collection, Liverpool", dans The Connaisseur, LXI (1921), pp. 189 - 198 et, du même auteur, Catalogue of the Roscoe Collection at the Walker Art Gallery, Liverpool 1928, ouvrage qui comprend aussi les dessins et estampes. Martin Archer Shee a peint le portrait de Roscoe, assis dans sa bibliothèque. Marque, a la plume, non identifiée relevée sur des estampes de Rembrandt. Marque non identifiée. 2 6 5 0 b, crayon Marque non identifiée relevée sur une estampe de Dürer. « Marque relevée sur un dessin italien » du XVIIC siècle, restée anonyme. Pa¬ rait être de la fin du XIXe siècle. Elle est en noir, au recto. 2650' „KIJNSTGESCinCHTUCHES MUSEUM der UNIVERSITAT, M. von WAGNER ST1TTUNG", Wurtzbourg. — Estampes et dessins. Cachets apposés par cet ws [w. s] institut sur les estampes et dessins provenant du pein2650° 2650e tre-sculpteur Johann Marbleu, recto tin von Wagner (1777 1858) et légués par celui-ci a 1'Université de Wurtzbourg. Pour pms de détails voü notre n° 2541b. 2651* bleu, recto I W. SAY, Londres (Complément a Farticlè n" 2651). Citons encore les deux ventes suivantes: II. 1835, 9 juiUet, Londres (chez Christie). Collections de feu William Say et d'un autre collectionneur anonyme. Estampes (109 n°») dont une nombreuse série par W. Say lui-même, 4 recueils d'estampes et 61 nos de dessins. — Produit £ 198. III. 1836, 27 avril, Londres (même direction). Vente combinée des collections de feu Strange et de feu W. Say. 165 N°* d'estampes et onze cuivres. W. S. BREWSTER (né en 1872), Chicago (111.). — Estampes modernes. Walter Stanton Brewster étudia a Yale. E est „Trustee" du Chicago Art Institute et possède une collection importante cnnsa. 26 51° crée a Whistier; oeuvre grarouse, recto v^> des cuivres originaux de m auut uilo uc venise (effacés), série trés compléte d'ouvrages par et sur lui. Cette coUection passa par don, en 1934, a 1'Art Institute de Chicago (notre n° 32b), auquel U avait précédemment, en 1922, donné 30 estampes de Bresdin, ensemble augmenté plus tard d'environ autant d'estampes et de plusieurs dessins. La première marque a été apposée par l'amateur sur les Whistier seulement, et 1'autre sur toutes ses pièces d'autres maitres. W. S. BROUGH, Leek (Complément a 1'article n° 2652). A citer encore la vente suivante: 1919, 26 mai, Londres (chez Sotheby). 40 N°» d'estampes modernes. Quelques centaines de feuilles. W. S. DAVENPORT Jr (né en 1897), docteur en médecine, Paris. — Estampes anciennes et modernes. William Slocum Davenport est a ;£i5a» Paris médecin stomatologiste. B commenca sa coUection vers 1920, encore 2 6 5 3 * étudiant au „quartier latin" et 1'augnoir, recto menta peu a peu jusqu'en 1939, année après laquelle ses acquisitions devinrent de plus en plus rares. L'ensemble comprend notamment, dans les anciens, des feuilles de: Aldegrever, Beham, Dürer, Stefano della BeUa (oeuvre presque complet) et dans les modernes, eaux-fortes ou lithographies: Grévedon, Hervier, Isabey. Fit un don au Musée de Brooklyn (N.Y.). W. KOENIG, banquier, vit a Vienne. — Dessins et estampes. Wilhelm Koenig possède une grande coUection de dessins, principalement Hm VFVe ctar-l» .t n„.ln„.o aetomnoc 1B3J dont une eau-forte de Rembrandt. II noü, recto a acheté entre autres une grande ou verso partie de la coUection de Ludwig Zatzka a Vienne (voü n° 2672). Dans cette marque, la lettre S, entte les initiales, signifie Sammlung (collection). 379 WSR WYO V Marque non identifiée, relevée sur une estampe de Rembrandt. II s'agit peut-être d'une variante 2 6 5 5', plume mme principal. Marque anonyme, relevée sur une estampe d'A. Claesz. 2 6 5 5 , violet, verso W. WEISBACH (1873- 1953), historiën d'art, Berlin et Bale. — Estampes anciennes et modernes et dessins. Le professeur Werner Weisbach, né a Berlin, fils du banquier et collectionneur Valentin Weisbach (notre n° 2539b), fit ses études d'histoire de 1'art a Fribourg et a Berlin sous Her- 2 6 5 9 » mann Grimm. B fut recu docteur a yaso Leipzig grace a une thèse sur le Maitre de 1'ofiicine Bergmann, qu'il démontra n'être autre que Dürer dans sa jeunesse. De ses publications qui suivirent, toutes solidement documentées, ne citons que les plus connues: Francesco Pesellino (Berlin, 1901), Impressionismus (Berlin, 1910), Der Barock als Kunst der Gegenreformation (Berlin, 1921), Rembrandt (Berlin, 1926), Französische Malerei des XVII. Jahrhunderts (Berlin, 1932), Vincent van Gogh (Bale, 1949 - 1951). Donna des cours k 1'Université de Berlin. Étant israélite, ü dut quitter PAUemagne dans la période hitlérienne et se fixa a Bale. B a écrit d'intéressants mémoires sous le titre Und Alles ist zerstoben (1937) et Geist und Gewalt (1956); sa vive intelligence et sa nature portée a la mélancolie s'y reflètent bien. Werner Weisbach hérita de 1'importante collection formée par son père, mais dans les années de dévaluation, après la première guerre mondiale, U dut se défaire de quelques-unes de ses meilleures pièces, dessins et gravures. Ainsi le Cabinet de Berlin acquit en 1924 sa rare épreuve du bois de Burgkmaü, St. Georges a cheval, imprimée en clair-obscur avec trois planches en or, argent et noir, et deux beaux dessins de paysages par Aert van der Neer et Adriaan van de Velde passèrent dans la collection Lugt. En 1926 il se défit a 1'amiable de ses huit meilleurs Dürer (a la maison Colnaghi de Londres) et vers la fin de sa vie ü fit passer en vente k Berne ses Schongauer: St. Jacques combattant les infidèles, coll. Holford, Le Couronnement de la Vierge, coll. Strater et Schlösser, fr. 8000, une des Vierges Sages, et de van Meckenen la Judith, coll. Holford, fr. 4500. Mais U sut garder jusqu'a sa mort le gros de sa collection d'estampes, surtout ses admirables Rembrandt et van Ostade. Personnellement il avait réuni un petit mais important ensemble de feuilles francaises de la seconde moitié du XLX" siècle, dispersées dans la vente des 13-14 novembre 1953 chez Gutekunst & Klipstein a Berne; les dessins furent vendus a 1'amiable a Bale. VENTE: 1954, 11 mars, Berne (chez Gutekunst & Klipstein). Estampes anciennes, aussi d'autres provenances. Le nom de Weisbach ne figurait pas sur le catalogue, seulement les cachets du père et du fils y furent reproduits. Ie principal intérêt résidait dans la série de Rembrandt, mais la plus belle pièce, un premier état des Trois Croix, des collections P. Remy et Holford, fut vendue a 1'amiable a un collectionneur suisse; elle est reproduite au n° 13 dans le livret-catalogue publié par la maison Gutekunst & Klipstein Zum 90-jahrigen Jubilaum der Gründung des Hauses H. G. Gutekunst. Une superbe épreuve du 4e état, également de Holford, fit le prix record de 30.500 fr. dans la vente et passa en Amérique. En général, tous les meilleurs Rembrandt avaient été acquis par le père Weisbach a la vente Holford en 1893 a Londres et nous ne répéterons pas chaque fois cette illustré provenance. Comme autres belles pièces a sujet biblique: Abraham recevant les trois Anges 3000 fr., Sünéon au temple, la composition sombre, en hauteur B. 50, 24.800 fr. (a un coll. suisse), La petite Tombe, sur japon, 9000 fr., et le Christ a Emmaüs, des coll. Aylesford, Hawkins, Buccleuch et Strater, 6500 fr. Une trés belle épreuve de 1'Ecce Homo en largeur, 4e état, ne figura pas a la vente, Weisbach 1'avait cédée vers 1949 k un amateur (Dr. Blum?). L'Annonciation aux bergers, des coU. Barnard et Holford, fut également vendue a 1'amiable. Quelques-uns des plus beaux paysages provoquaient également de fortes enchères: 1'Omval, coU. Hebich et Strater, 6500 fr., 1'Homme au lait 2000 fr., les trois Chaumières, 2e état sur japon, avant les hachures obliques sur les pignons, coll. Aylesford, 25.500 fr. et la même avec les hachures, coll. Barnard, 2100 fr., le Paysage a la tour carrée, coll. Barnard et Hibbert, 7200 fr., 1'Obélisque en F état, coll. Aylesford 28.000 fr. et le Paysage avec la vache qui s'abreuve, coll. de Kat et Strater, 4600 fr. Suivirent quelques admirables épreuves de portraits: Clement de Jonghe en lc état, coll. Strater et Rud. P. Goldschmidt, 8200 fr., Jan Lutma, F état, 24.500 fr., Ephr. Bonus, avec la marque de C. Josi, 13.000 fr., Sylvius, en ovale, 2e état avec la signature de P. Mariette 1670 et de la coll. Strater, 2600 fr., Jan Six, 3e état, 34.000 fr. (a un coll. suisse). Citons encore: le Faust, en F état sur japon, des coll. von Fries, Verstolk et Strater, 7000 fr. et la Femme nue assise, un chapeau a son cóté, 2e état sur japon, coll. Strater, 6900 fr. Dans la belle série des van Ostade nous relevons le rarissime lr état de la Fileuse devant sa porte, coll. Dent et Strater, 1250 fr. et Punique 3e état du Paysan payant son écot, coll. Strater, 3500 fr. (tous les deux au Cabinet d'Amsterdam). Parmi les autres maitres un V état du Bouvier de Claude Geüée, coll. Kalle et Strater, 1250 fr., et le Massacre de Bethléem de Marc-Antoine 420 fr. Tous ces prix en francs suisses. 2 6 6 1 a, plume Paraphe relevé sur un dessin italien de bonnes provenances anglaises. W. YOUNG OTTLEY, Londres (Complément a Partiele n° 2662). Ottley recut ses premières lecons de dessin a Richmond (Yorkshire), du professeur local George Cuitt. Peut-être hérita-t-il de son goüt pour les arts de son grand-père paternel qui possédait une collection de tableaux et avait accompagné Charles Townley dans son „classical tour" en Sicile. A Londres, a la Royal Academy, William étudia sous John Brown (intéressant disciple de Fuseli) è la mort duquel, en 1787, il parait avoü acheté tout 380 WYO WYO 1'atelier. Le grand nombre de dessins ainsi acquis (Ottley en possédait encore plus de 219 en 1804) fut le premier fonds, bien inattendu, de ses collections. Son séjour en Italië s'étend exactement de 1791 a mars 1799, date de son retour en Angleterre. C'est en Italië qu'il forma son goüt et que, servi par les troubles causés par 1'invasion francaise de 1796, U fit ses magnifiques acquisitions sur lesquelles J. A. Gere, dans son excellent article „W. Young Ottley as a collector of drawings" (British Museum Quarterly, XVHI, 1953, 2, pp. 44-53) donne de savoureux détails. Par exemple: Pryse Gordon, qui avait acheté chez un brocanteur de Florence, pour seulement 20 dollars, plusieurs portefeuilles contenant 1500 dessins anciens, soi-disant le rebut de la Galerie de Florence, soumit ce lot a Ottley qui en choisit environ 150 pour lesquels ü lui donna un prix généreux. Aux provenances principales des feuilles acquises par Ottley, déja données a notre volume principal, ajoutons: familie royale de Naples, familie Zanetti a Venise (lot important du Parmesan), collection Martelli. Rentré a Londres, Ottley augmenta sans ces se ses collections, achetant dans toutes les grandes ventes. II fut quelque peu amateur-marchand, ce qui fait que beaucoup de feuilles passées par ses mams ne portent pas sa marque ou qu'elle a été effacée. A défaut de marqués, on peut connaitre les pièces lui ayant appartenu a ses montures spéciales: papier mat, jaunatre, avec des encadrements de trois minces traits rectangulaires, en général un noü et deux rouges. Le nom de l'artiste, et quelques courtes notes sur lui, sont inscrits dans le bas en itaüques. Comme renseignements sur les dessins de la collection Ottley on a, en dehors de sa propre publication The Italian school of design, les catalogues des ventes faites pour lui en 1804, 1807 et 1814 (voü comptes rendus ci-dessous). Des dessins passés dans ces ventes, bon nombre se retrouvent plus tard dans la collection Lawrence; ü s'agit presque sürement de feuilles rachetées par Ottley et figurant a nouveau dans l'ensemble qui lui restait en 1823, qu'U vendit en bloc a Th. Lawrence. Ottley ne parait pas avoir acquis de nouveaux dessins, pour lui-même, après cette cession a Lawrence. Ce qui est certain, c'est qu'U conseUlait et guidait des coUectionneurs, surtout Th. Lawrence. Celui-ci déplora que, pendant une absence d'Ottley en voyage sur le continent, U ait été incapable, seul, de se décider a acheter un carnet de croquis attribués a Léonard de Vinei qu'enleva un amateur moins hésitant. En Italië Ottley se lia d'amitié avec cet intéressant personnage hollandais Humbert de SupervUle et U tira partie des dessins que celui-ci y exécuta d'après des primitifs italiens (voü 1'ouvrage de C. M. de Haas, David Pierre Giottin Humbert de Superville 1770 -1849, Leyde 1941, pp. 9, 14 et 15). La relation de Waagen sur la demeure et la coUection d'Ottley, en 1835, est bien connue, mais J. S. Sartain, qui travailla chez Ottley même, en donne une description plus vivante (The reminiscences of a very old man, New-York, 1899, p. 96). F. C. Lewis a gravé le portrait d'Ottley, d'après William Rivière. Selon Gere (article cité) nos marqués du volume principal nos 2662 et 2665, précédées d'un numéro, figurant sur des dessins au British Museum, n'indiquent pas que ces feuilles ont appartenu a Ottley, mais seulement qu'U les a cataloguées. Notre n° 2663 fut imprimé au moyen de trois lettres séparées, ce qui expUque les différences que présentent divers spécimens. Aux ventes indiquées p. 502 dans notre volume principal et qui comportaient presque exclusivement des estampes, nous sommes en mesure, grace aux recherches de Gere, d'ajouter les suivantes, remarquables pour leurs richesses en dessins. Par contre il faut supprimer la 7C vente, de 1847, qui appartenait a un autre Ottley, de prénom Warner. 1804, 19-28 mars, Londres (chez T. PhUipe). Estampes, 1137 n°', divers 10 n08. La notice du catalogue dit que c'est la coUection d'un „gentleman of weU-known taste going abroad". Sur un exemplaire de ce catalogue (actuellement coUection Denys Sutton, Londres) un coUectionneur contemporain de la vente, Charles Lambert, a noté „Mr. Otiey". Riche coUection, contenant quantité de pièces rares, même uniques, des différentes écoles. A remarquer quelques épreuves des premiers graveurs du XV* siècle, puis de beUes séries de MarcAntoine, Dürer, Lucas de Leyde, Rembrandt (dont quelques premiers états des portraits ne firent que quelques livres), Ostade (1'ceuvre complet £ 3 19sh.). La notice du catalogue annonce aussi qu'une importante coUection de dessins, la propriété du même gentleman, sera vendue au début d'avril; ce doit bien être la vente qui suit. 1804, 11 -14 avril, Londres (même direction). Dessins 498 n°*. Intéressante série. La coUection et le coUectionneur sont présentés dans les mêmes termes qu'au catalogue de la vente précédente. La vente comporte (comme plus tard celle de 1814) un grand nombre de dessins de Brown et quelquesuns de Cuitt, les deux premiers maitres d'Ottley; quelques-uns aussi de G. A. Wallis, le peintre paysagiste, ami intime d'Ottley a Rome. La plupart des dessins de Michel-Ange et du Parmesan proviennent respectivement des collections Buonarroti et Zanetti. La présence de ces feuilles montre bien que cette vente, et les autres offrant les mêmes particularités, sont d'Ottley. On retrouve certaines pièces dans d'autres ventes Ottley. 1807, 6- 13 juillet, Londres (même direction). Tableaux 5 nos, dessins 815 n°*. Un exemplaire du catalogue est identifié, de la mam de Ch. Lambert „Otleys" (coll. Sutton, Londres). Plusieurs des dessins avaient figuré déja dans une vente des 14-21 avril 1803, attribuée a Ottley, que nous signalons plus lom. Encore un riche ensemble, oü 1'école d'Italie dominait, mais qui comprenait aussi quantité d'excellents dessins flamands, hoUandais, francais et allemands. On reste émerveiflé devant la richesse et la variété des dessins qui ont passé par les mams d'Ottley et ü n'est pas étonnant que son goüt se développa toujours. Les prix k cette époque étaient encore modestes; dix ans plus tard la hausse s'accentuait. Nous n'avons pas connaissance d'exemplaires du catalogue entièrement annotés des prix. 1814, 6-23 juni, Londres (même direction). Dessins, 1781 noa. Le titre dit „Entire Cabinet of original drawings" et le catalogue assure que „l'ensemble fut formé avec un goüt et un jugement supérieurs pendant les dernières vingt-cinq années, les dessins provenant principalement des cabinets célèbres d'Italie pendant les troubles révolutionnaües dans ce pays". Toutes les écoles, surtout celle d'Italie, sont représentées par un choix embrassant les différentes époques. Prix principaux, d'abord pour 1'école italienne: Cimabué, Scène de martyre (provenant de Vasari) £ 13 13s.; Giotto, NaviceUa £1515s.; DonateUo, Deux apötres £ 10 5s., Descente de Croix £32 ls.; Fra Angelico, EvangéUste assis £7 5s.; Mantegna, Triomphe de César £8, Soldat assis avec deux femmes £ 10; Michel-Ange, Isale £21, Deux hommes nus £ 18 18s., Deux figures drapées £ 35, Etudes de chevaux (au verso, sonnet autographe de l'artiste) £ 23 2s., Hercule et Antée £ 33 12s., Tête de Bartholomé £ 42, Trois 381 WYO XX figures conversant £ 28, Le Songe de Michel-Ange £60, Etude pour le Jugement dernier £5412s.; Raphaël, Tête d'ange £21. Figure nue debout £25, Etude de Muse £37, Sainte Familie £26 5s., Etude de Madone £29 8s., Figures combattant £ 31 10s., Femme jouant la harpe £ 37 16s., Horace, étude pour le Parnasse £65 2s., Le Père éternel £ 63, Jeunes hommes nus £ 12015s., Tête de cheval £ 29, Minerve dans une niche £ 45, Diogène £ 73 1 Os., Trois figures de 1'Ecole d'Athènes £ 31 lOs. et Etude de figures pour la scène d'Ostia £ 34 13s.; le Corrège, Etude pour la coupole de Parme, provenant du roi Charles F, £24, Etude de Madone pour la même église £17; Léonard de Vinei, Léda £l810s.; le Titien, Madone apparaissant a quatre saints £ 12 12s.; le Parmesan, Fragment d'album d'esquisses £ 10, Vénus, L'Amour et Vulcain (coll. Arundel) £ 36 15s., Madone avec St. Jéröme et St. Francois (coll. Zanetti) £ 65 2s.; Jules Romain, Vénus pleurant Adonis £ 15 lOs.; Baroche, Adoration des mages £ 28 lOs. — Dans 1'école francaise: Poussin, La Mort d'Hippolvte £22 ls.; Dughet, Paysage £20; Claude Lorrain, Etude d'arbres £99s., Paysage avec pont £ 12 12s. —Dans les écoles des Pays-Bas: P. Brueghel, Kermesse flamande £22 ls.; Lucas de Leyde, St. Luc £4 10s.; van Dijck, Le Christ cloué sur la croix £6 5s.; Jordaens, La Sainte Familie £5 15s., Trois figures avec un cheval £ 24; A. Cuyp, Etude d'arbres £7 7s.; Rembrandt, Paysage avec coche d'eau £10, Paysage panoramique £18; A. Dürer, Feuille d'étude £ 5, La Vie humaine £ 5 5s., Concert d'anges £ 5 lOs.; Holbein le jeune, Projet de glaive £ 8 2s., La Crucifixion £ 7. — Produit £ 3500 environ. Une importante vente précédente, des 14-21 avril 1803, a Londres (dü. Philipe et Scott) de 985 nos de dessins, parait bien aussi appartemr a Ottley. Un exemplaire du catalogue porte, comme ceux des ventes des 19- 28 mars et 6 -13 juillet 1807, 1'identification Ottley (même colL Sutton), et bon nombre des dessins réapparurent dans la vente Ottley de 1807, probablement des rachats. La notice au catalogue dit (comme pour les 2 ventes de 1804) que le possesseur est „A gentleman going abroad" et que la collection a été formée au cours d'une grande partie du siècle précédent „out of private Cabinets and at the principal sales which have occurred for many years past". J. A. Gere (article cité, p. 48 et note 17, p. 52) pense que cette présentation peut nes bien correspondre a la réalité et qu'U peut s'agir d'une coUection formée enüe 1759 et 1800, acquise en bloc par Ottley dans un but de spéculation. Et s'ü est trés probable que l'ensemble n'a pas été réuni par lui, les attributions sont sans doute siennes. Beaucoup des feuüles provenaient des collections Charles I, Arundel, Lely, Houlditch, Cholmondeley, Richardson, Crozat, Mariene, Geloso, etc. C'est la vente que nous suggérions, dans none article Robert Udny (voü volume principal et présent supplément, n° 2248) appartemr a cet amateur. A en juger par le catalogue, bien fait pour 1'époque, mais dont nous ne connaissons pas d'exemplaires annotés de prix et de noms d'acheteurs, c'était un excellent ensemble oü toutes les écoles étaient bien représentées. X Mathilde VALET (fin XIXe - commencement XXe siècle), Paris. — Sur des dessins de Mary Cassatt. L'initiale X, dans la marque, cache le nom propre Valet, celui de la servante de Mary Cassatt. Nous avons déja parlé d'eUe dans none complément consacré a l'artiste, n° 604. Adelyn D. Breeskin, The Graphic Work of Mary Cassatt (1948) p. 42, nous dit que vers 1923, alors que sa maitresse était aveugle, éüe assumait entièrement la charge du ménage. Les feuilles qu'elle tenait de Mary Cassatt furent réahsées dans une vente sans catalogue, avec simple notice, vers 1939 (expert Schoeller). La marque existe, semblable, en deux dimensions; 2 6 65", noir ou bistre recto ou verso dans la grandeur reproduite ci-contre, eUe est apposée au verso des cadres, en noü; réduite a 22 mm., eUe est, en bistre, au recto des feuilles. 2667' x x 2667» Marque non identifiée, relevée sur une estampe italienne du XVP5 siècle, accompagnée de la marque de W. Esdaile (n° 2617 du volume principal). EUe est en violet, au verso. Voü pour cette marque au n" 2931*. Marque non identifiée relevée sur de bonnes estampes, notamment des Rembrandt. Notre reproduction n'a pas la prétention d'être exacte. 382 Y „YALE UNIVERSITY ART GALLERY", New Haven (Connecticut, E.-U.) — Dessins et estampes. Yale, une des plus anciennes univsmitt versités de 1'Amérique du Nord (elle 'arrmS date de 1701), a été la première a I installer son propre musée. La con2 6^7° struction remonte a 1832 et était alors brun destinée a héberger la collection de verso tableaux historiques, portraits et miniatures illustrant la Guerre d'Indépendance, peints par le Colonel John Trumbull. En 1864 on érigea un batiment entièrement destiné a 1'étude des beaux-arts. Peu après sa galerie s'enrichit de la série de 119 tableaux italiens, généralement de haute époque, réunis en Italië par James Jackson Jarves, recue d'abord en prêt puis acquise en 1871; ce ne fut d'ailleurs que vers la fin du XLXe siècle qu'on commenca a se rendre compte de la grande valeur artistique de cette collection (voir les publications de O. Sirén). Les premiers dessins furent acquis en 1890 par John Ferguson Weir, „Dean of the Art School", auxquels vinrent s'ajouter d'autres donnés par Walter S. Brewster quelques années plus tard. La section estampes débuta en 1925 par le don magnifique, fait par Frederic George Achelis, de la collection formée par son père Fritz Achelis, riche surtout en ceuvres de Dürer et de Rembrandt (voir n° 93a). Après 1920 le collectionneur Edward B. Greene commenca a donner de temps a temps de belles estampes, puis dans les années 1937 - 1939 sa remarquable série de portraits gravés et dessinés (catalogue par Alice Wolf paru en 1943). Mentionnons encore les dons suivants: estampes japonaises de 1'école Ukiyo-ye, données par Mme William H. Moore et Mme Jared K.Morse; estampes américaines des XVIIF et XIXe siècles, coll. Mabel Brady Garvan; estampes de sport, coll. Whitney. L'ensemble compte actuellement plus de 6000 estampes. Un nouveau batiment fut terminé en 1928. Marque anonyme relevée sur une estampe de H. Aldegrever. Au verso. 2668* Graf YORCK von WARTENBURG, KleinOels, Silésie. — Estampes anciennes. Cette marque déja reproduite comme anonyme dans notre volume principal sous le n° 2669 a été apposée sur les estampes par Graf Ludwig Yorck von Wartenburg, 2 6 69 fils du maréchal célèbre de 1'époque noir verso napoléonienne et fondateur d'une remarquable collection d'estampes allemandes de haute époque (1805 -1865). E se rendit acquéreur des estampes rares du Maitre E.S. et de Schongauer, puis d'une grande partie de la bibliothèque de son ami 1'écrivain Ludwig Tieck. De sa première femme, qui avait fréquenté les philosophes Schleiermacher et Hegel, il eut un fils, Paul Yorck von Wartenburg (1835 -1897), qui partageait les goüts de son père. La comtesse Sigrid von der Schulenburg a publié en 1923 sa correspondance avec Wilhelm Dilthey. Ses impressions d'Italie (1831) publiées sous le titre Italienisches Tagebuch (Darmstadt, 1927), sont intéressantes a lire et font preuve de son goüt. Le comte Paul, son fils (1835 -1897), augmenta la collection qu'U conserva dans sa propriété de Klein-Oels, en Silésie. Max Lehrs, directeur du Cabinet des Estampes k Dresde, était en rapports avec le comte Paul et son fils, le comte Heinrich (1861 - 1923), et les a souvent fait profiter de ses lumières lorsqu'U s'agissait de nouveaux achats. Les héritiers du comte Heinrich confièrent la collection a la maison Boerner pour la vente suivante. VENTES: 1932, 2 - 3 mai, Leipzig (chez C. G. 383 y Boerner). Estampes allemandes des XVe - XVF siècles. Introduction intéressante de Max Lehrs. Vente combinée de diverses provenances (Prince de Gotha e.a.). Les feuilles de Yorck von Wartenburg sont désignées dans le catalogue et portaient la marque. Par ordre chronologique nous notons comme pièces les plus importantes: Maitre des cartes a jouer, Femme avec cerf 7600 M.; Maitre de la Passion de Berlin, La Résurrection du duist 1650 M ; Maitre E.S., Le premier Pêché 9200 M., La Visitation 3000 M., La Nativité 12.500 M., L'Adoration des Mages 6200 M., Martyre de St. Sébastien 2800 M., autre Martyre de St. Sébastien 4200 M., La Lettre B 2900 M., Le Combat des femmes 2000 M.; Maitre au Fond maillé, Scène satirique 4000 M.; Maitre W.A., L'Arbre généalogique de Marie 4000 M., L'agrafe (monile) 6000 M.; van Meckenen, Tête d'un Oriental 1600 M., La danse de Salomé 1350 M.; Schongauer, L'Annonciation 5000 M., La Nativité 2300 M., L'Adoration des Mages 2600 M., Le Baptême du Christ 4000 M., La Passion 10.000 M., Le Christ portant la croix 2500 M., Le Christ sur la croix, avec quatre anges 4000 M., Le Christ apparalt a la Madeleine 13.500 M., La Madone dans la cour 8800 M., Tentation de Saint Antoine 3800 M., Saint Jean a Patmos 2200 M., Le Sauveur couronnant Marie 4600 M., Les cinq Vierges sages 7000 M., Les cinq Vierges folies 7400 M., L'Encensoir 2600 M.; Le Maitre LA. de Zwolle, Le Calvaire 5200 M.; Albrecht Dürer, Adam et Ève 14.000 M., La Nativité 4200 M., La Passion 2600 M., La Madone a la couronne aux étoües 3000 M., La Madone devant Ie mur 2300 M., Saint Jéröme dans son intérieur 5200 M., Le Chevalier de la Mort 21.000 M., Les Armoüies a la tête de mort 2800 M., L'Apocalypse (suite des bois) 7500 M., La Vie de la Vierge 18.500 M.; H. Baldung, Les Sorcières 3100 M.; Altdorfer, La belle Vierge de Ratisbonne 6000 M.; Wechtlin, Le Christ a la croix 3300 M. E. 1948, 26 novembre, Berne (chez Gutekunst & Klipstein). Dans cette vente anonyme passèrent quelques trés bonnes estampes qui restaient de la collection Yorck von Wartenburg: Altdorfer, Paysage 4800 fr.; Dürer, La Vierge allaitant 1'enfant Jésus 9200 fr., Portrait d'Erasme 10.600 fr.; Maitre E.S., La Vierge en prière 12.000 fr., La Vierge au chapelet 5700 fr.; Maitre B.M., 1'mitiale Y 15.000 fr., Le Repos pendant la fuite en Egypte 6200 fr. 384 z I. NOMS ET INSCRIPTIONS 2 6 7 1 sanguine Inscription, probablement signature, relevée sur un dessin italien du XVT5 siècle. L. ZATZKA, Vienne (Complément a rarticle n° 2672). Une partie de cette collection de dessins fut achetée par le marchand Gustav Nebehay, & Vienne. Les tableaux, les sculptures, les majoliques, etc, furent vendus au Dorotheum a Vienne les 22 - 24 mars 1923. VENTES: I. 1925, 19 juin, Paris (expert Max Bine). 228 Nos de dessins anciens et modernes. Vente combinée avec d'autres provenances. LI. 1926, 8-9 novembre, Vienne (chez Leo Schidlof). Vente comportant 42 nos de dessins anciens de second ordre. E. H. ZEIGER-VIALLET (né en 1895), architecte, Paris. — Dessins et estampes. COLLECTION EDMOND H.ZEIGER EDMOND ZE1GER ARCHITECTE 57. RUE 0'ALLERAY PARIS XV* 2674' 2674° bleu. verso Edmond Henri Zeiger-Viallet, né a Montreux (Suisse), est fils de Charles Zeiger (1868- 1927), l'amateur d'art et collectionneur. E est proche parent, par sa grand'mère paternelle (née Hugonnet), des peintres Aloys Hugonnet (1879 - 1938), et Alfred Chabloz (1866 -1951), et par sa mère (née Baumgartner), du peintre Frank Buchser (1828-1890). Cette ascendance artistique explique suffisamment son goüt pour les dessins, peintures et estampes qu'U coUectionna de bonne heure. Mais sa prédilection fut pour les dessins dont U dit posséder actueUement quelques milliers. Cet ensemble, composé principalement d'ceuvres des petits maitres paysagistes francais et suisses du XIXe siècle, serait la plus importante collection suisse en France. Dans 1'école francaise, une place a part est réservée aux paysagistes: Lantara, Echard, Bruandet, Georges Michel, Goindrand, Bodelot, Bertin, Bidault, Crépin, < Demarne, Ronmy, Danvin, puis Félix Trutat, Corot, Daubigny, Ravier, enfin BazUle, Manet, Vignon. Cette partie francaise commence avec les petits maitres de 1830, se continue avec ceux de Barbizon, pour se terminer avec Lucie Cousturier, Leprin, UtriUo. Dans récole anglaise: Alexander Cozens, Pars, Martens, Boys, Earl Leitch. École hoUandaise: Everdingen, Bakhuizen, Jacob Cats, Bosboom. Écoles suisse et allemande: les trois Töpffer, Agasse, Calame, F. Bonnet, Karl Girardet, Aloys Hugonnet, et une riche réunion de 180 dessins de Victor Lorie. Dans les loisüs que lui laisse sa profession, ZeigerViaUet est chroniqueur artistique. E a publié quelques études et de nombreux articles dans divers journaux ou revues francais et suisses, comme: Annuaire de VAntiquaire et de t'Amateur d'Art, les Cahiers de Maintenant, Art et Documents, Journal des . Arts, Connaissance des Arts, Beaux-Arts, Arts, Journal de Montreux, Tribune de Genève. Quelques titres de ces articles ou études: „Origines suisses de la mère de Corot", „Le Paysage pur en France, Essai 1775 1825", „La Peinture lyonnaise au XIXC siècle", „Du paysage, pro domo sua", „Les Précurseurs de la peinture alpestre", „BaziUe, peintre protestant", „Ravier, peintre lyonnais", „Goya chez David 1800", etc. Aussi des préfaces de catalogues d'expositions. Voü une troisième marque, offrant seulement les intiales, au n° 872d. 385 25 Z — NOMS ET INSCRIPTIONS Maison MAX ZIEGERT, Francfort s/1 M. (Complément a rarticle n° 2676). Max Ziegert, qui fut une figure tres populaire parmi ses collègues, mourut en 1930. Pendant les dernières années de sa vie il continua & fournir maint article, souvent plein d'esprit, au Börsenblatt für den deutschen Buchhandel, Leipzig. Son successeur, le docteur S. Schwarzschild, mourut en 1929, et son associé Albert Glücksmann (voir au n° 1085b du présent supplément) quitta la maison en 1930. Elle cessa d'exister. Ch. L. Ph. ZILCKEN (1857 - 1930), peintre, graveur et auteur, La Haye. — Sur ses propres ouvrages. . Charles Louis Philippe Zilcken, jtf.%L&~? né a La Haye, d'origine francaise par sa mère, fit ses études a 1'Aca— démie de sa ville natale (sous 2 676* J. C. K. Klinkenberg) et chez rouge vif A. Mauve. Longs voyages en Alverso gérie (1883> 1908 19i2)j Egypte (1912-1913) et a Venise (1895 et 1906). Passa les dernières années de sa vie en France. E est connu surtout par ses 633 eaux-fortes et Uthographies. Voir A Pit, Catalogue descriptif des eaux-fortes de Ph. Zilcken (Amsterdam, 1918). Comme auteur, on lui doit Peintres hollandais modernes, Amsterdam 1893, des monographies sur H. W. Mesdag (1896), 3. Israëls (1891), les frères Maris (1896), et 1'ouvrage intitulé Au jardin du passé oü il a écrit ses mémoires (1930). Sa fille Renée, née en 1891, est graveur comme son père. VENTE: 1902, 13-15 mai, La Haye (dir. Martinus Nijhoff et R. W. P. de Vries). Les collections (Tart de l'artiste, comprenant des tableaux et dessins anciens et modernes et surtout des estampes modernes du maitre lui-même et d'autres artistes. H. ZLLLE (1858-1929), peintre et graveur, Berlin. — Sur ses propres ouvrages. pu nous procurer une reproduction exacte. La vente mentionnée ci-dessous n'en parle non plus. VENTE: 1897,18- 19 mars, Paris (experts J. Chaine et Simonson). Vente „après décès en vertu d'ordonnance enregistrée". 173 Nos dont les 157 premiers pour les tableaux, 13 pour les pastels et dessins, et 3 pour des lithographies et ustensiles d'atelier. „ANTIQUARISCHE GESELLSCHAFT", Zurich. — Dessins. ZVK LH -e r~ 2678» vert, bleu ou noir, recto Cette société s'occupe de 1'histoire du canton de Zurich. En 1898 sa collection de dessins et de feuilles documentaires, et la bibliothèque, furent transférées au „Schweizerisches Landesmuseum", même ville; el¬ les n'ont pas augmenté depuis. La marque reproduite ci-contre fut apposée sur les feuilles et dans les livres. Au XLXe siècle on s'est quelquefois servi d'une autre estampüle (en vert, ovale, 29x13 mm avec la légende: Antiquar. Ges.); il existe aussi une variante du cachet ci-contre, employée en vert. „EIDGENÖSSISCHE TECHNISCHE HOCHSCHULE", Zurich. — Estampes et dessins. 2678b, rouge Me 2 6 7 8°, rouge Heinrich Zille, né a Radeburg, d'origine fort modeste, étudia a la Kunstschule a Berlin sous In. Hosemann et Carl Domschke. Vers 1900 ü commenca a dessiner pour les revues Lustige Platter, Simplizissimus et Jugend. E excella dans les scènes de la vie populaire a Berlin et U critiqua souvent d'une manière amère les conditions sociales, sans parvenir pourtant a la force expressive d'un Steinlen ou d'une Ka the Kollwitz. Voü: A. Behne, „Heinrich Zille" paru dans Graphiker der Gegenwart, XH. F. ZUBER - BUHLER (1822 - 189 Paris. — Sur ses propres dessins VENTE ZUBER-BÜHLER 2 67 7*, recto quelques années a Rome ), peintre, Fritz Zuber-Bühler, né a Le Locle (Suisse), étudia a 1'Académie de Berlin. Après avoir passé il se fixa a Paris et y resta jusqu'a sa mort. II a peint des scènes de genre et des portraits. E semble qu'U existe une marque comme indiquée ci-contre, mais dont nous n'avons Cette coUection d'art graphique, dénommée de 1921 jusqu'a 1932 „Kupferstich- und Handzeichnungssammlung der Eidgenössischen Technischen Hochschule", changea en 1932 ce nom pour celui de „Graphische Sammlung der Eidgenössischen Technischen Hochschule". Pour plus de détaUs voü le n° 2066» dans notie volume principal. De 1923 a 1931 les feuilles de dimensions excessiveS, les livres et les documents furent marqués du cachet 2678* remplacé en 1932 par le n° 2678b. B. C. E. ZWART (1850 — Dessins et estampes. 1924), Amsterdam. 2678d Bernard Celius Eugène Zwart, né a Amsterdam, d'abord chef de 1'imprimerie Ellerman Harms & C°, a Amsterdam, y fut nommé directeur. Prit aussi part a la vie politique et religieuse de son temps. Dans les dernières années de sa vie U perdit la vue et se sépara alors de sa 386 z zs collection de dessins et estampes topographiques sur Amsterdam. Cet „atlas", ne contenant pas de pièces exceptionnelles, fut dispersé dans une vente composée chez R. W. P. de Vries, Amsterdam, les 24 - 26 octobre 1922. Le collectionneur W. J. R. Dreesmann, alors a ses débuts, y fit des acquisitions considérables. L'amateur mourut a La Haye. n. INITIALES Marque non identifiée, relevée sur une estampe de Janinet. EUe est en noir, au verso. Marque anonyme, probablement d'un amateur polonais. Elle est en gris. 2678 1 y Cette marque, reproduite au vo- " lume principal comme non identifiée, 2 6 8 0 est Pr0Dablement celle de F. van den Zande, ancien administrateur des douanes, dont la collection importante d'estampes et de dessins fut vendue a Paris le 30 avril 18SS et jours suivants par F. Guichardot (3118 n08 dont 178 de dessins et 2904 d'estampes). La bibliothèque de ce collectionneur avait été vendue l'année précédente. Van den Zande avait réuni ce splendide ensemble au cours de cinquante années de recherches. Donnon s quelques prix de la vente: Dans 1'école italienne: Jacopo de Barbari, Le Sacrifice a Priape 550 fr.; D. Ghisi, La Femme adultère 201 fr.; Marc-Antoine, La Sainte Familie (B. 57) 561 fr., La Bacchanale (B. 248) 1710 fr., L'Amour et les trois enfants (B. 320) 259 fr.; Baroccio, L'Annonciation 131 fr. — Ecole francaise: Callot, La Foire de Gondreville 136 fr.; Edelinck, La Sainte Familie (R-D. 4) 193 fr., Charles Colbert 119 fr.; Nanteuil, J-B. Colbert 131 fr., Henri de Turenne 147 fr.; P. Drevet, Louis le Grand 151 fr.; Claude Gellée, Berger et Bergère conversant, deux épreuves 300 fr. et 141 fr., L'Enlèvement d'Europe 148 fr., autre épreuve 155 fr. — Ecole allemande: Dürer, La Vierge au singe 130 fr., Les quatre Femmes nues 122 fr., L'Oisivité 140 fr., La grande Fortune 151 fr., Les Armoiries a la tête de mort 370 fr. — Ecole flamande: van Dijck, Le Titien et sa maitresse 141 fr. — Ecole hollandaise: Lucas de Leyde, Adam et Eve fugitifs 145 fr., L'Histoire de Joseph en cinq feuilles 156 fr., St Jean-Baptiste 150 fr., Femme nue cherchant des puces 185 fr.; Goltzius, Portrait de Henri IV 152 fr.; Rembrandt, Adam et Eve 130 fr., L'Annonciation aux bergers 400 fr., La petite Tombe 301 fr., La Descente de croix, provenant des cabinets Scitivaux et Debois 560 fr., Pierre et Jean k la porte, troisième état 550 fr., Paysage aux trois arbres 1050 fr., Le Canal a la petite barque 450 fr., Clément de Jonghe, provenant du Cabinet Revü 221 fr., Abraham Francen 235 fr., Ephraïm Bonus, provenant des cabinets Wolterbeek, de la Motte Fouquet et Godefroy de Caen 1010 fr., Le petit Coppenol 195 fr., La Liseuse 139 fr.; A. van Ostade, Le Père de familie 111 fr., LTEpouUleuse 116 fr., Le Violon et le petit VieUeur 116 fr., La Fête sous le grand arbre 279 fr., Le Goüter 860 fr.; Dusart, Le Violon assis 142 fr.; Potter, Le Berger 101 fr.; C. Visscher, Gellius de Bouma 355 fr. Musée de 1'ERMITAGE, St. Pétersbourg. — Dessins et estampes. Cette marque a servi pour des dessins et des estampes éliminés en 1928 et après. EUe figurait sur de nés bon- 2 6 81" nes feuilles dispersées dans une vente noir, verso chez C. G. Boerner a Leipzig les 11 -13 novembre 1930 (voü Partiele n° 2061 du present supplément). La marque présente les nois premières lettres du nom Ermitage, en russe. W. S. DAVENPORT Jr (né en 1897), docteur en médecine, Paris. — Estampes anciennes et modernes. j>£ Marque oü Pon pourrait voir les lettres ZS et H ou K. Elle est en noü. recto réalité W S D, n° 2653a. 387 FIGURES Armoiries avec timbres, etc. n08 2686—2724, — Armoiries sans timbres, etc. nos 2725*—2761», — Pièces d'armoiries n08 2764*—2781», — Corps humain n08 2783—2828b, — Animaux n08 2796—2828l), — Plantes et fleurs n08 2829*—2853b, — Objets n08 2858a—2868*, — SoleUs et étoUes n08 2871*—2902*, — Croix nos 2903—2917, — Figures géométriques nos 29188—2931* ARMOIRIES AVEC TIMBRES, CIMIERS, CRESTS, ETC. J. W. Bon HTJYSSEN van KATTEND YKE (Complément a Partiele n° 2686). Ses tableaux furent en réalité vendus le 27 mars 1855 a Amsterdam. Baron MILFORD (1744-1823), Picton Castle, Haverfordwest (Pembrokesbire). — Dessins anciens. 26 8 7, étiauette collée au verso des montures Le premier Lord Milford, Richard Philipps, Lord Lieutenant of Pembroke de 1781 a 1823, qui fit ses études a Oxford, hérita de la collection de dessins formée veis 1730 par son aleul Erasmus Philipps. II semble que la plupart de ces feuilles provenaient d'une ancienne collection italienne; peu portaient des marqués de collections anglaises, comme Lankrink par exemple. L'ensemble comprenait des dessins flamands, hollandais et italiens, dont plusieurs de tres belle qualité. La collection resta dans la familie Philipps jusqu'en 1943. Une première partie fut alors vendue par Sir John Philipps (mort en 1949) au marchand H. M. Calmann de Londres, une seconde partie au même en 1946. L'étiquette, aux armoiries de Milford, gravées par Barclay, et reproduite ci-contre, tut collée au verso des montures. VENTE: 1950, 13 décembre, Londres (chez Sotheby). Dessins attribués a Annibale Carrache, le Guerchin, G. B. Piazzetta, P. L. Ghezzi, Potter et Rembrandt Les meilleurs dessins avaient été Vendus a 1'amiable. Earl of SHREWSBURY, Alton Towers, Angleterre (Complément a Partiele n° 2688). En 1852, le titre passa a une autre branche de la familie. Earl of BRIDGEWATER, Londres et Paris (Complément a 1 article n° 2689). Meilleure reproduction de la marque que celle donnée au volume principal. Voir, pour le cachet apposé par le British Museum, notre n° 804*. La collection formée par son héritier, le premier Earl of EÜesmere, est décrite au n° 2710b. On 388 FIGURES: ARMOIRIES AVEC TIMBRES, CIMIERS, CRESTS, ETC. trouve les détails sur Ia belle bibliothèque formée par ses ancêtres dans le livre de S. de Ricci, English collectors of books and manuscripts and their marks of ownership, Cambridge 1930, pp. 17 - 19. D. ZANASI (né grains, Bologne. - n 1906), négociant en Estampes. 2 6 9 0 a, noir, verso Dino Zanasi hérita de son grand-père, le fresquiste Aristide Zanasi, d'une collection d'environ 900 estampes, la plupart de Stefa no della Bella et de Callot, et d'une série compléte des bois de Zanetti, en deux volumes. Personnellement il s'occupe beaucoup de 1'étude du dessin bolonais des XVIF et XVTJP siècles. Bien que la marque ne soit pas véritablement un écusson d'armoiries, nous 1'avons rangée ici a cause de son aspect général. Marque attribuée a un cardinal de la familie Farnèse. Elle a été relevée sur un dessin de 1'école de Michel-Ange qui portait en même temps un cachet de cire aux mêmes armes. Nous n'avons pu établir de quel collectionneur il s'agit. 2694*, a sec Meilleure reproduction de cette marque dont les impressions sont toujours floues. On remarquera que le cimier forme une lyre qui est impossible a distinguer dans le cliché de notre volume principal. 2695 Marque non identifiée relevée sur des dessins de Carrache au Windsor Castle. Pape BENOn XTV, Bologne (Complément a Partiele n° 2696). Après 1921 feu Paul Kristeller a classé la coUection d'estampes conservée a rAcadémie de Bologne. On a pu constater alors qu'U n'y a que peu d'estampes de valeur, la plupart étant de qualité inférieure. ACADÉMIE des BEAUX-ARTS, SaintPétersbourg. — Dessins et estampes. L'Académie des Beaux-Arts a Leningrad héberge dans son majestueux édifice, datant du règne de Catherine LI, une riche collection d'ceuvres d'art, des 2 69 9*, recto tableaux, des dessins, etc. Les estampes, dont une beUe série de Marc-Antoine, y occupent une place importante. La coUection fut singulièrement enrichie en 1862 par le legs du comte N. A. Koucheleff-Bezborodko (voir notre n° 1629). On y trouve aussi une interessante réunion de copies, calques et aussi de quelques originaux de 1'école grecque, dessinés ou recueiUis au Mont Athos par P. Sevastianoff. Voir: Francois Monod et Louis Hautecoeur, Les dessins de Greuze, conservés d rAcadémie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, Paris 1923 (avec catalogue de tous les dessins du maitre). Louis Réau, dans son catalogue L'Art francais dans les musées russes (Paris 1929), p. 69, dit que les dessins de Greuze ont été transférés au Musée de 1'Ermitage. Plusieurs figuraient dans rimportante vente de dessins provenant de 1'Ermitage, Moscou et Charkow faite, sur ordre du gouvernement russe, chez Boerner, a Leipzig, en 1931 (voir n° 2061 du présent supplément). Pour 1'entrée de la coUection Betzkoy (dessins) voir n° 2878*. Nous aurions dü classer cette marque sous l'inscription Academi Khoudogestv, mais celle-ci n'étant pas lisible nous avons préféré le classement ici. Marque non identifiée relevée sur une eau-forte de Rembrandt. EUe est en bleu, au verso. 2699* J. K. DIENAST, Bale (Complément a Partiele n° 2700). Sur EmUie Linder (1797 - 1867), 1'héritière de J. K. Dienast, on trouvera des détails intéressants, et son portrait, dans 1'étude d'Otto Fischer faisant partie de la Festschrift zur Eröffnung des Kunstmuseums, Bale 1936, pp. 79 - 81. Aux séries de Rembrandt et Lucas de Leyde signalées au volume principal ajoutons un ceuvre de Callot. Voir au présent volume la marque n° 2816 qui doit aussi lui être donnée. Marque anonyme, relevée a sec, au recto d'un dessin de W. van de Velde. Marque non identifiée relevée au verso d'un dessin italien du XVI* siècle. 2705* Cette marque, reproduite au volume principal comme anonyme, est attribuée par certains a un collectionneur PascaUs, de Marseüle, fils d'un général. La coUection comprenait surtout des dessins italiens, rapportés d'Italie. La marque a été rencontrée aussi sur un dessin fran- 2707, bleu 389 FIGURES: ARMOIRIES AVEC TIMBRES, CIMIERS, CRESTS, ETC cais. Le numéro ajouté a la plume au milieu, est un numéro d'ordre. VENTE: 1869, 20 décembre, Marseille. Vente après décès de Pascalis; 182 n°* de dessins et d'aquarelles. Marque relevée sur un dessin ancien hollandais. Bien qu'elle ne soit pas trés distincte nous supposons qu'elle représenté les armes de Reims, ce qui correspondrait a la provenance de cette feuille autrefois au Musée de cette ville. 2707» Eaxl of NORTHWICK (1770 - 1859), Northwick Park et Cheltenham. — Estampes anciennes. Des trois Lords successifs qui portaient le titre de Baron of Northwick, le deuxième, John Rushout, était le principal amateur et le formateur d'une impressionnante galerie de tableaux installée d'abord a Northwick 2 7 0 9 Park (Worcester), puis a Thirlestane brun, verso House, Cheltenham (Gloucestershire). E semble avoir collectionné en même temps des dessins et des estampes qui passèrent par héritage du 3me Lord Northwick, mort en 1887, d'abord a sa veuve, morte en 1912, puis a son petitfils captain Edward George Spencer-Churchill, né en 1876. La galerie de tableaux fit Pobjet de deux grandes ventes en 1859. Mais les dessins et les estampes restèrent longtemps dans la familie. Le captain Spencer-Churchill les fit passer dans différentes ventes chez Sotheby a Londres: les portraits gravés le 22 juin 1914, estampes sur cuivre et sur bois les 28-30 mai 1918, les dessins les 1-4 nov. 1920 et 5-6 juillet 1921, les aquarelles anglaises le 9 février 1927, les enluminures le 21 mai 1928, et les aquarelles hollandaises du XVIIF siècle le 14 décembre 1938. Toutes ces feuilles ne portaient pas de marqués distinctives, mais pour les pièces vendues a Leipzig (voir ci-dessous) le cachet reproduit ci-contre fut adopté. E présente les armoiries des Northwick. D'autres feuilles, sans cette marque, mais portant au crayon les initiales S.C., furent vendues occasionnellement par la même maison, enne autres dans leur vente des 11-13 novembre 1930. VENTE: 1933, 22 - 24 mai, Leipzig (chez C. G. Boerner). Estampes anciennes, vente composée contenant aussi des feuilles d'autres provenances, notamment de la coll. Friedrich August H de Dresde. | Les estampes de 1'ancienne coUection Northwick étaient parvenues a Leipzig coUées dans un seul album ancien. Les meilleures étaient: gravure anonyme allemande du XV" siècle, L'Arrestation du Christ 2300 M.; Hans Baldung Grien, St. Sébastien 660 M.; Jacopo de Barbari, Trois hommes nus 1000 M.; Domenico Campagnola, Le Berger et le vieux guerrier 400 M.; Albrecht Dürer, Adam et Eve 8000 M., St. Eustache 7600 M., St Antoine 1300 M., La Grande Fortune 3000 M., La Dame a cheval 1850 M., Erasme de Rotterdam 1000 M.; Le Maitre H.L. („Hans Leinberger"), St. Christophe 2900 M.; Israël van Meckenen, La Danse d'Hérodiade 3600 M., Les deux sujets de musiciens, chacun 950 M.; Le maitre E.S., La lettre M 7600 M.; Le maitre I.F.T., Hercule et 1'Hydre 1850 M.; „Der Meister der Weibermacht", L'adoration des Mages 6200 M.; Antonio Pollajuolo, Les Gladiateurs 6200 M.; Rembrandt Le bon Samaritain 1050 M., Paysage aux trois arbres 11.500 M., Le Paysage aux teois chaumières 3600 M., Le Moulin 1250 M., Le grand Coppenol 1250 M.; Schongauer, La Vierge debout 14.000 M.; Dük VeUert, Le déluge 1350 M.; Le maitre I. A. de ZwoUe, St. Georges 3500 M., puis e.a. les petits maitres allemands et quelques bonnes pièces du maitre a 1'Ecrevisse, du maitre LCz, du maitre P.M. et du maitre M.Z. (Martin Zasinger). „KUNGLIGA AKADEMIEN för de FRIA KONSTERNA" (Académie Royale des Beaux-Arts), Stockholm. — Dessins et estampes. La collection de 1'Académie, qui /SJV s'augmente depuis 1778, se compose / \ d'estampes et de livres d'architecture toffin^j et d'ornements, de dessins d'architec/ ture suédoise et puis d'un nombre restreint de dessins d'artistes suédois. 27fna En 1798 le secrétaire en chef Gustaf Ribbing fit un don important de 6000 noü, recto estampes. Francis EGERTON, premier Earl of Ellesmere (1800 - 1857), homme d'état et poète, Londres. — Dessins anciens. Lord Francis Granvüle Leveson Gower, second fils de George Granvüle, deuxième Marquess of Stafford et premier Duke of Sutherland (décédé en 1838) était „Trustee of the National GaUery" depuis 1835. Par 2 710° 'a mort de son oncle Francis Henry bleu ou Egerwm (1756-1829, voir n° 2689), noü, recto ses moyens augmentèrent considérablement et on évalua ses revenus annuels a £ 90.000. En parfait Mécène U vint en aide a plusieurs hommes de talent. Grace a son initiative une galerie fut construite a Bridgewater House (Londres) pour y exposer la magnifique coUection de tableaux dont il avait hérité. A partir de 1846, l'année dans laqueUe U devint Earl of EUesmere, il abandonna la vie publique pour se consacrer exclusivement a la Uttérature. Déja ü avait fait des traductions des écrivains classiques allemands. E publia alors A Guide to Northern Archaeology (1848) et un grand nombre de poèmes et de pièces de théatre. La coUection de dessins restée dans la familie comprend surtout des feuilles italiennes des XVP5 et XVIF siècles de bonne qualité et provenant en partie des collections Mariette et Lawrence. Les dessins des Carrache sont pubUés dans Old Mast er Drawings, mars 1934; l'auteur Bodmer se trompe en disant que la coUection avait été formée par le Duke of Bridgewater. Les dessins de Carrache et de Jules Romain provenaient tous de la collection de Sü Thomas Lawrence (6e et 7e expositions organisées par Woodburn en 1836); deux recueils contenant d'autres dessins de Carrache furent donnés en 1853 par Lord Egerton au Musée Ashmolean d'Oxford.. Les dessins de la coUection ont été publiés en 1954 par les soms du musée de Leicester dans un catalogue intitulé The EUesmere collection of old master drawings, rédigé par P. A. Tomory. Pour les détails sur la belle „Bridgewater library", dont l'amateur avait hérité aussi, voü le livre de S. de Ricci, English collectors of books and manuscripts and their marks of ownership, Cambridge 1930, pp. 17-19. 390 FIGURES: ARMOIRIES AVEC TIMBRES, CIMIERS, CRESTS, ETC. „STADTISCHE GALERIE und LENBACH GALERIE", Munich. — Estampes. Voir pour les renseignements sur ces musées au n° 676b du présent supplément. Cette marque sert uniquement pour les estampes. 2 7 1 3 a, a sec Fürst zu OETTTNGEN - WALLERSTETN, Maihingen (Bavière). — Estampes anciennes. La collection d'estampes des princes êzu Oettingen-Wallerstein fut réunre au cours de deux siècles par différents membres de cette maison. VENTES: I. 1935, 28 mai, Leipzig (chez C. G. Boerner). Vente com2 7 1 5 a binée avec des éléments d'autres provenances. Les feuilles de la collection Oettingen sont désignées dans le catalogue etportaient la marque. Nous citons: C. Robetta, Allégorie de Ia Fertilité 700 M.; Wechtlin, Pyrgoteles 920 M.; Dürer, St. Jéröme dans sa celluie 2500 M., La Méhvncolie 3200 M.; belle série de Rembrandt: Autoportrait (B. 220) 3200 M., Jésus revenant du temple avec ses parents (B. 60) 1200 M., Ecce Homo (B. 76) 11.500 M., La Descente de croix (B. 82) 1200 M., Le Christ apparalt aux disciples (B. 89) 3000 M., Paysage aux trois arbres (B. 212) 12.000 M., L'Obélisque (B. 227) 2000 M., Le Moulin a vent (B. 233) 2700 M., Portrait de Jan Lutma (B. 276) 7500 M.; Demarteau, Serment d'Amour, Fruits d'Amour 580 M.; Janmet, Confiance enfantine, Crainte enfantine 660 M. IL 1937, 16 et 17 juin, Leipzig (même düection). Vente combinée comme la précédente. Prix: van Meckenen, La Madone sur le tröne 1250 M.; J. C. Le Blon, Portrait du général von Salisch 780 M.; Demarteau, Les quatre parties du jour 1050 M.; Lavreince, L'Accident ünprévu et La Sentinelle en défaut 1500 M., Le JoU petit Chien et Le Petit Conseü 2600 M., LTndiscrétion 2800 M.; Boüly, L'Amour couronné et L'Optique 2800 M. Maitres anglais: W. Dickinson, Mrs. Pelham 620 M.; Smith, A Maid, A Widow, A Wife 2900 M.; G. Moriand, The Farmer's door et The Squüe's door 2900 M.; Wheatley, Morning and Evening 2650 M. Marque non identifiée relevée en bleu, au verso de dessins italiens du XVIIF siècle. 2715 D Marque non identifiée, du XVIIe siècle, relevée sur un dessin de M. Bril. 2 7 1 8 a, noü, verso Comte G. A. SPARRE (1746 - 1794), KullaGunnarstorp (Scanie, Suède). — Dessins. §Meilleure reproduction de Ia marque déja donnée au volume principal, comme anonyme, mais qui est en réalité celle du comte Gustaf Adolf Sparre. B était de santé délicate et pour cette raison n'a jamais pu rem- pur un poste important a, la cour suédoise. Au cours de voyages en Angleterre, dans les Pays-Bas. et en France, de 1768 a 1770, et d'un séjour a Paris en 1780, U acheta des tableaux et des 2719 noir, recto dessins qui passèrent par héritage en 1799 au comte Jacob Gustaf de la Gardie (voü 1'article ci-dessous). Voü des details sur les collections Sparre et de la Gardie dans 1'article de K. - G. Hedén dans Göteborgs Konstmuseum Arstryck 1955-56, pp. 94 - 97. L'ensemble se trouve maintenant entre les mains du Comte Pontus de la Gardie, a Borrestad, Scanie. Dr. E. von RATH, Bonn (Complément a Partiele n° 2721). Le docteur von Rath fut nommé directeur de Ia Bibliothèque de 1'Université de Bonn après 1921. Dans les années 1929 et 1930 il réalisa par des ventes k 1'amiable la plus grande partie de sa collection. Quelques pièces passèrent encore dans des ventes chez C. G. Boerner k Leipzig, également en 1929 et 1930. Comte J. G. de Ia GARDIE (1768 - 1842), Löberöd (Scanie, Suède). — Dessins. Le comte Jacob Gustaf de la Gardie fut le représentant de la Suède a la cour de Vienne de 1799 a 1801; s'y ha d'amitié avec le duc Albert de Saxe-Teschen, le fondateur de 1'Albertina. A son départ le duc, a titre de souvenir et aussi pour que de la Gardie puisse monteer en Suède comment on collectionnait en Europe centrale, lui offrit un ensemble de dessins de maitres italiens, hollandais, allemands et francais, la plupart anonymes, qu'il avait acquis k la vente du Prince Charles de Ligne (voü 1'article n° 592 au volume principal). Son beau-père, le comte Gustaf Adolf Sparre (voir au n° 2719 du présent volume) enrichit ce noyau par legs. L'ensemble, encore presque intact, est maintenant conservé a Borrestad, Vittskövle, Scanie, par un de ses descendants, le comte Pontus de la Gardie (né en 1884). Dr. A. W. von DIETEL (comm* XXe siècle), Allemagne. — Estampes modernes. Le docteur von Dietel a possédé des estampes modernes dispersées dans la iS» vente ci-dessous. Nous n'avons pu trouver sur lui d'autres renseignements. 272 2° VENTE: 1928, 16- 17 octobre, Francfort s/1 Main (chez F. A. C. Prestel). Vente composée. Belles feuilles de Forain, Fortuny (provenant de l'ateher du maitre), Klinger, Kollwitz, LeibI, Liebermann, Munch, Stauffer-Bern, Toulouse-Lautrec, Welti et Zom. Quelques prix: Bone, Little girl, nude 1300 M., Market Place, Ely 2300 M., Godahning 2100 M., Ayr Prison 5500 M.; Cameron, The Doge's Palace 3400 M.; Cassatt, Chansons de femmes 5100 M.; Forain, Au théatre 3500 M., Le Cabinet particulier 3300 M., Le Retour de 1'Enfant prodigue 5500 M., Le Calvaire 2600 M.; Whist Ier, Salute Dawn 3100 M.; Zorn, En Skal, Idun H 6200 M., Henry Marquand 2000 M., La Princesse Ingeborg de Suède 5000 M. êMarque non identifiée relevée sur une épreuve de 1'autographie de Corot, Souvenü d'Italie (L. Delteil 27). 2 7 2 2 °, violet, recto „GRAPHISCHE SAMMLUNG", Munich (Complément a Partiele n° 2723). Le nom officiel du Cabinet de Munich est maintenant „Staatliche Graphische Sammlung" (Col- 391 FIGURES: ARMOIRIES SANS TIMBRES, CIMIERS, CRESTS, ETC lection graphique de 1'État). Le qualificatif „Königliche" avait été abandonné dès 1918 et „Bayerische" suivit le même sort en 1933. Dans un article paru dans une „Festschrift" publiée en 1949 en 1'honneur du 80* anniversaire du prince héritier Rupprecht de Bavière et mtitulé Bayerische Kunstpflege (pp. 109- 118), le directeur actuel, Dr. Peter Halm, s'est efforcé de faire remonter 1'histoire du Cabinet au XVT* siècle. Son origine était généralement cherchée dans la collection palatine de Mannheim remontant a la première moitié du XVIH* siècle. Mais le Dr. Halm a constaté que, suivant un inventaire de 1593, la „Kunstkammer" de la résidence ducale de Munich contenait déja une nombreuse série de gravures et de dessins, contenus dans une armoire a 74 tiroirs, ainsi qu'une bibliothèque de livres d'art, dont beaucoup illustrés de dessins, et plusieurs belles séries de cartes a jouer. Impossible de dire, faute de documents, ce qui, ayant échappé aux guerres et aux incendies, parvint finalement a être intégré dans les collections venues de Mannheim au début du XTX* siècle. Voir encore 1'ouvrage important de Wilhelm Ludwig Schreiber, Holzschnitte aus dem /. und II. Drittel des XV. Jahrhunderts in der Kgl. Graphischen Sammlung zu München. I - UI, Strasbourg 1912. Pour les acquisitions du Cabinet après 1921 voir les comptes rendus dans Münchner Jahrbuch der bildenden Kunst, V (1928), pp. 480-504, X (1933), pp. 321 -336 et (1950), pp. 247-250. Le Prof. Weigmann, cité comme dernier directeur dans Partiele de notre volume principal, resta en fonction jusqu'en 1937 et eut pour successeur le prof. Dr. Alfred Seyler. En 1948 le directeur actuel Dr. P. Halm prit la direction. Voici encore quelques renseignements supplémentaires sur les différents cachets reproduits dans notie volume principal: le n° 1093 a seulement servi sur les montures, le n° 1094 pour les livres, 1'usage des nos 1613 et 1614 s'est prolongé jusque dans la 2* moitié du XTX* siècle, le n° 1615 date probablement de 1862, les n°* 2673 et 2674 ont servi uniquement pour les dessins, le premier a partir du milieu du XIX* siècle, le deuxième a partir de 1862, pour être abandonnés tous les deux en 1904. Pour de nouveaux cachets, voir nos n°* 1094* - 1094d; Une vente de doublés eut lieu les 7-9 novembre 1927, chez Hollstein et Puppel k Berlin. BIBLIOTHÈQUE ROYALE, Turin (Complément a Partiele n° 2724). En 1950 la bibliothèque possédait environ 700 dessins de 1'école italienne et 400 des écoles étrangères dont les meilleures feuilles furent décrites par Aldo Bertini dans les deux catalogues suivants: Catalogo della prima mostra dei disegni italiani della Biblioteca Reale di Torino, 1950, et Catalogo della mostra dei disegni di maestri stranieri della Biblioteca Reale di Torino, 1951. ARMOIRIES SANS TIMBRES, CIMIERS, CRESTS, ETC. Marque non identifiée, relevée au verso d'un dessin attribué au Parmesan dans la collection du Duke of Devonshire of Chatsworth. 272 5*, recto J. T. SERGEL (17401814), sculpteur, Rome et Stockholm. — Dessins. Nous renvoyons pour cette marque au n° 2339° du présent volume. noir, verso Complément a Partiele n° 2729. Sur une autre impression de ce timbre, déja reproduit sous ce n° au volume principal, on distingué clairement, dans la bordure de droite, une initiale C. Marque anonyme, qui parait da ter du premier quart du XIX* siècle, relevée sur un dessin d'un petit maitre du XV111* francais et qui portait aussi la marque n° 506. 2 7 2 9*, recto Marque non identifiée relevée sur un dessin de 1'école italienne, apposée a sec et au recto. 2 7 3"6 » A. POLITZER, Vienne (Complément a Partiele n° 2741). Après le décès du professeur A. Politzer les ventes suivantes eurent lieu: I. 1920, 7 - 9 décembre, Vienne (chez Glückselig et Warndorfer). 201 Nos de tableaux, aquarelles, estampes et miniatures. II. 1922, 18-20 mai, Berlin (chez Amsler et Ruthardt). Catalogue de vente avec introduction par W. Kurth. Collection importante de 864 nM de lithographies, dont de nombreuses incunables. HL 1922, 12 -14 juin, Vienne (dir. Dr. Ignaz Schwarz). Vente composée, diverses provenances. Aqua- 392 FIGURES: ARMOIRIES SANS TIMBRES, CIMIERS, CRESTS, ETC relles, dessins, puis des lithographies autrichiennes. IV. 1928,23 - 25 février, Vienne (dir. Albert Kende). Vente composée, diverses provenances. Tableaux, aquarelles, dessins, objets d'art. BIBLIOTHÈQUE de TROYES (Aube). — Dessins et estampes. Marque en usage depuis 1950; elle a été apposée sur quelques dessins et gravures provenant de dons et de 2 7 4 2 a, noir, recto Dr. M. K. H. RECH (1879 - 1946), notaire, Bonn. — Dessins et estampes anciens et modernes. ■ . Le docteur Matthias Konrad Hul"Y"| biecht Rech, né a Bonn, fit, en dehors IJl de ses études de droit, aussi celles vJe^ d'histoire de 1'art, k Munich, Berlin 2745a et Bonn. E a collectionné des tableaux, des dessins (350 environ) et des sculptu"ou sur80 Pour les óessins U a préféré les monture croquis aux dessins achevés. Toutes les époques et écoles 1'intéressaient. Le collectionneur possédait en outre une bb bibliothèque dont les livres portent W son ex-libris. Une petite partie de la 274 5 b collection, comprenant plusieurs des noir. recto meilleures pièces, fut déposée a Berlin pendant la dernière guerre et y disparut. Le reste, de beaucoup plus nombreux, fut partagé après le décès de l'amateur entre ses deux filles; 1'une de ces parts a, depuis, été liquidée, 1'autre part, celle échue a NP" Marianne Storp, a Bonn, représentant a peu prés la moitié de 1'ancienne collection, est encore en la possession de cette dame. Timbre non identifié relevé sur deux portraits de Ott. Leoni dont l'un portait en même temps la marque de Dalhousie (n° 717"). 2 7 4 5°, a sec, recto On a supposé que cette marque est celle de la collection r. j-amberty, dispersée dans les ventes ci-dessous. Des dessins de même origine ont dfl passer dans une vente a Anvers en février 1921. VENTES: I. 1920.19 - 20et 26 mars. 2 7 5 0" Bruxelles (chez G. Giroux). 505 N°* de violet, recto tableaux modernes, aquarelles et dessins. LT. 1929,11 -12 février, Bruxelles (même direction). Première partie: 138 tableaux et quelques sculptures modernes, 119 dessins et estampes modernes ainsi qu'une série de livres illustrés. - 02.1929,18-19 février, Bruxelles (même direction). Seconde partie; 86 tableaux, pastels, gouaches, aquarelles et dessins modernes. „WESSENBERG - GALERIE", Constance. — Dessins. Galerie fondée par J. H. Freiherr von Wessenberg (1774- 1860). Wilhelm Brandes, un banquier de Copen- haeiie. mii VPCUt n rnnctanc» rlom.ic- 2750D 1887 jusqu'a sa mort en 1907, lui fit rouge, verso -tin legs important de dessins anciens et modernes (environ 160 feuilles) et y ajouta un fonds pour 1'installation. Cet amateur passionné, qui avait perdu toute sa collection détmite par un ineen die en 1894, en forma une autre et rassembla un bel ensemble, qui témoigne de sa prédilection pour le paysage et en général pour tout ce qui respire le calme; on chercherait en vain chez lui un Michel-Ange ou un Rubens. Parmi les maitres anciens U faut relever de belles feuilles de Dürer, Urs Graf, Pordenone, Guerchin, Claude Gellée, van Goyen, Ruisdael, Rembrandt et de Koninck, la plupart provenaient de la collection Habich (voü n° 862 au volume principal). W. Brandes s'intéressa aussi aux artistes contemporains et acheta avec un goüt marqué et sur des dessins de peintres allemands comme Leibl, Liebermann, Menzel et von Uhde. Parmi les feuilles d'artistes étrangers des Gavarni, Jacque, Troyon, van Rysselberghe et J. Toorop. En 1951 et 1952 le legs Brandes fut pour la première fois montré au public dans deux expositions a la „Wessenberghaus", catalogues avec introduction de Jakob Esch wei Ier. Én plus de la collection Brandes la Galerie possède un ensemble de dessins de toutes les écoles, parmi lesquels des dessins d'architecture de Feuchtmayr et Dürr. La direction de la Galerie est entre les mains de „Oberbaurat" Friedrich Hübinger et du peintre Hans Breinlinger. C. HARLEMAN, Stockholm (Complément a rarticle n° 2751). L'architecte Carl Harleman, né a Stockholm, fut élève de G. J. Adelcrantz. E étudia ensuite a Paris et se rendit en Italië. Pier Leone Ghezzi a dessiné son portrait a Rome en 1725. Après la mort de Tessin (1728) il fut nommé surintendant du palais royal de Stockholm et en 1741 des autres chateaux royaux. En cette qualité U acheva les projets de son prédécesseur. On lui doit plusieurs batiments importants comme 1'Ostindiska Kompamets Hus a Göteborg et le chateau Svartsjö a Uppland. Etait fortement ümuencé par Part francais et invita des artistes de 1'étranger pour 1'aider. C'est ainsi que le style rocaille se développa en Suède. Comme Tessin, Harleman a collectionné des dessins, mais plutöt des projets d'architecture et d'ornement, pour lui servir dans ses travaux en Suède. Pour les voyages en France de Tessin et de Harleman voü 1'article de Pierre Lespinasse dans le Bulletin de la Société de ïHistoire de 1'Art francais, 1910, pp. 276 - 298. Olof Arenius a peint le portrait de notie architecte. Voü Ia monographie de Ake Stavenow Carl Harleman. En studie i frihetstidens arkitekturhistoria (1927). Harleman eut pour élève et, pendant plusieurs années, comme collaborateur Carl Johan Cronstedt (1709 - 1779). Celui-ci, a 1'exemple de Tessin et de_ Harleman, prit un vif intérêt aux dessins d'architecture et d'ornement et en réunit une collection des plus remarquables. Son plus grand coup fut 1'acquisition a Paris, en 1734, de tout l'oeuvre dessiné de ce décorateur admirable, Claude Hl Audran (1900 feuilles). Cette coUection oubliée jusqu'en 1915, est venue en 1938 rejoindre au Musée National de Stockholm la coUection Harleman *(voir 1'article n° 1980 du présent volume). Marque non identifiée, relevée sur un portrait par G. Edelinck. Au verso de cette feuille est inscrit le nom: L. Morton, annotation qui peut se rapporter k la marque. 393 FIGURES: ARMOIRIES SANS TIMBRES, CIMIERS, CRESTS, ETC. 2756' H. BECKMANN (1874 -1940), industriel, Brême. — Dessins et estampes. n—| Heinrich Beckmann, né a Weselsur-le-Rhin, appartenant a 1'industrie (®vy cotonnière d'abord a Manchester, puis \s a Brême a partir de la fin de la pre¬ mière guerre mondiale, commenca par collectionner des estampes. Plus tard, il réunit un ensemble de dessins, pour la plupart de 1'école italienne du XVH* siècle, qui fut exposé dans la Bremer Kunsthalle, été 1938. La marque se trouve presque toujours au recto des feuilles. VENTE: 1941, 27 - 28 février, Berlin (chez Reinhold Puppel). Vente après décès. 357 N08 de dessins anciens, puis 305 n°* de dessins et d'eaux-fortes de L. Corinth, ensuite 28 n°* d'estampes et dessins et 151 estampes anciennes. La qualité de la plupart des feuilles était assez modeste. CABINET des ESTAMPES de la ville de Genève. — Estampes et dessins. Autre marque en usage dans cet institut; voir une première marque et 1'article au n° 1073a. 2756° bleu-vert recto ou verso Marque non identifiée. 2 7 5 6°, violet, verso W. B. DUKES (mort en 1942), architecte, Londres. — Estampes anciennes. La collection de Dukes fut dispersée ES] dans une vente composée chez Sotheby \£/ a Londres le 8 juillet 1942 (112 n°"). Citons les ensembles de 1700 por2 7 5 7 * traits gravés anglais des périodes Tudor noir. verso et Stuart £ 210 et de 620 portraits gravés par des artistes du continent des XVF et XVIF siècles £ 80, des estampes de Delff et de Hollar (de ce dernier plusieurs portraits rares: Harvey £ 26, Catherine de Bragance £ 20), du Maitre I.B. a 1'oiseau (Tritons £ 62) et quelques portraits en manière noire. La bibliothèque de l'amateur fut vendue par la même maison, le 18 aoüt 1942. Ch. STOKES, Londres (Complément è Partiele n° 2758). Les collections numismatiques et la bibliothèque de cet amateur furent vendues chez Sotheby, a Londres, du 27 novembre au 2 décembre 1854. F. G. WALLER, Amsterdam (Complément a Partiele n° 2760). L'amateur mourut a Amsterdam en 1934. B avait consacré une grande partie de sa vie a la préparation d'un lexique biographique des graveurs hollandais anciens et modernes. Ses recherches minutieuses éclaircirent beaucoup de points restés obscurs et apportèrent des faits nouveaux. La publication, posthume, parut en 1938 sous le titre Biographisch Woordenboek van Noord-Nederlandsche graveurs. B légua a 1'État un capital, le „F. G. Wallerfonds", dont les revenus sont destinés a 1'acquisition de dessins et d'estampes pour le Cabinet des Estampes du Rijksmuseum a Amsterdam (notre n° 12). B avait légué déja au même Cabinet, en 1933, la plus grande partie de ses dessins documentaires, anxquels venaient se joindre, une année plus tard, quatre mille estampes hollandaises, anciennes et modernes. Ces entrées furent pourvues de la marque du défunt. Emma Dronckers a rédigé en 1936 le catalogue de ses livres hollandais et flamands se rapportant au folklore, livres qui furent vendus au profit du „F. G. Wallerfonds", tout comme les tableaux et objets vendus chez Frederik Muller & C" k Amsterdam le 2 juillet 1935, et la bibhothèque (les livres populaires exceptés) sous la même direction 4-5 juillet 1935. A. Staring a consacré a Waller une necrologie dans les Handelingen en levensberichten van de Maatschappij der Nederlandsche Letterkunde te Leiden, Jaarboek 1934 - 1935, pp. 201 - 206. tCette marque présente un écusson avec, dans le bas, la lettre V sous laviolet recto ^tetie nous 1'avons classée, n° 2501c. (- Marque non identifiée, relevée sur i'V une estampe de Lucas de Leyde qui *" portalt en même temps le G reproduit 2761" sous notre n° 1120*. Elle parait dater noir. verso du milieu du XLXe siècle. PIÈCES D'ARMOIRIES Em. LESELICKY - LESELI- S^*-7''t RAD, amateur polonais. Nous n'avons pu recueillir de renseignements sur ce collectionneur. Duke of SUSSEX (Complément a Partiele n° 2765). Entre 1843 et 1845 eurent lieu a Londres, chez Christie, 9 ventes du feu Duke of Sussex KG., Kensington Palace, dans lesquelles furent dispersés de 1'argenterie, des curiosités et objets divers; citons les suivantes: VENTES: I. 1843, 24 juin. 36 N0* de tableaux, 48 de miniatures, 48 d'estampes et 6 de curiosités. H. 1845, 24 - 26 jtiiuet. 12 N°* de miniatures (portraits), 13 de dessins, 133 d'estampes et 300 de curiosités et divers. -j- Marque non identifiée qui figure sur yutr" un dessin de Claude Gellée provenant de la collection Mather (notre n° 1853a), 2 7 6 9 a actuellement a 1'Art Museum of Prince-. recto ton University (n° 2049*). 394 FIGURES: PIÈCES D'ARMOIRIES E. H. L. SEXTON (né en 1902), archéologue, Rockport (Maine, Etats-Unis). — Des- Eric H. L. Sexton, qui fit ses études a HnrvarH ett Ovfnrd pet 1'niit»,,,. H',,r.» M 1U' comprenait, en dehors des montures livres, des dessins et des estampes marqués de ce cachet a la couronne. JJ en existait un catalogue manuscrit. A. G. B. RUSSELL (né en 1879), „Lancaster Herald", Londres et Swanage. — Dessins anciens. ÉArchibald George Blomefield Russeü recut son éducation a Eton et a Oxford. Dès 1915 on le voit hé a 1'institut héraldique („College of Arms") auquel il appartiendra toute sa vie, a aoord avec le tttre de „Rouge Croix Pursuivant of Arms" et depuis 1922 comme ..Lancaster Herald of Arms" L'Angleterre compte six hérauts qui s'occupent de tout ce qui touche aux titres de noblesse et aux blasons, et qui prennent une part active dans les cérémonies de la maison royale. En 1955 il fut promu „Clarenceux King of Arms". A I'exception d'une activité a 1'ambassade anglaise de Madrid en 1918 - 1919, il exerca toujours sa fonction a Londres, ville oü fl habita jusqu'en 1927. Sa résidence part iculière fut ensuite a Swanage, en porset. — Les beaux-arts 1'ont toujours vivement intéressé et fl prit part, dans ce domaine, k 1'organisation de différentes manifestations et expositions. Avec un goüt éclectique il a collectionné lui-même des ceuvres d'art de tout genre: tableaux, sculptures et dessins de différentes écoles et époques. De temps en temps fl a allégé ses bagages par des ventes publiques (voü ci-dessous) ou a 1'amiable. Sa première publication, de 1906, était consacrée aux Letters of William Blake, suivie en 1912 par The Engravings óf William Blake. En 1923 il publia Drawings by Guercino et en 1943 une brochure Hellas and a Renaissance. La marque, qui reproduit la rose de Lancaster, fut mise en usage en 1922. Vers 1928 - 1930 il se défit de 2770* noü, recto sa collection de dessins. Quelques pièces importantes furent vendues a 1'amiable, d'autres passèrent dans les ventes citées ci-dessous. VENTES: I. 1916, 31 juillet, Londres (chez Sotheby). Treize dessins de Gainsborough, deux de A. Cozens, puis Downman, Géricault, Girtin, J. F. Millet, Ward et Wilkie. n. 1928, 22 mai, Londres (même direction). Dans cette vente de différentes provenances figure la partie la plus importante de la collection Russell. 108 N°*. Quelques prix: Baroccio, Femme nue debout £45; A. Carracci, Une étendue d'eau avec bateau £ 60; Dossi, Paysage avec rivière et philosophe assis £44; Guercino, Tête de moine £70, Paysage £35; L. di Credi, Jeune femme en buste (coll. Fairfax Murray) £ 500; Parmigianino, Quatre études de têtes de femme £45; Perugino, Tête de St. Joseph £120; Piranesi, Édifice classique £72; Salvator Rosa, Milo (coll. Pembroke) £66; Signorelli, Tête de jeune homme £230; Spinelli, St. Pierre (coll. Pembroke) £380; Poussin, Acis et Galathee £74; El Greco, Saint debout £215; Pacheco, St. Jean a Patmos £ 52. UI. 1929, 9 mai, Londres (même direction). 23 N*» de dessins anciens et huit tableaux anciens. Avec préface de Tancred Borenius dans le catalogue de vente. Prix principaux par ordre alphabétique: Fra Bartolommeo, Madone debout £54; J. Bassano, St Pierre a genoux £40; Giov. Bellini, Homme assis £ 900, Jeune homme debout £ 160; le Corrège, Feuille d'étude £20; le Parmesan, Madone assise £ 50; Piero della Francesca, Mars (coll. Paul Sandby) £185; Pordenone, Sainte Madeleine £44; Sogliani, Madone assise £24; Le Titien, St. Jean-Baptiste £18; A. van Dijck, Apötre £25. IV. 1955, 9 juin, Londres (même direction). 14 Dessins importants et 1 tableau: D. Beccafumi, Trois dieux fleuves (coll. Pembroke) £140, Molse et les Tables de la Loi £ 260; Canaletto, Vue du Grand Canal, esquisse (coll. Chambers Hall) £ 280; J. Jordaens, Tête de la femme de l'artiste £ 1600; L. Lotto, Portrait de jeune homme coiffé d'un bonnet (coll. W. Russell et H. Wagner) £ 8000; B. Luim, Un ange £ 130; A. Stevens, Femme nue £240; A van Dijck, Tête de Madone £200; Véronèse, Un gondelier (coll. Bayley et Crozier) £ 1600, Tête de nègre (coU. Cosway et Fairfax Murray) £2100; Vélasquez, Tête de gargon £380. C. F. BISHOP (1870-1935) avocat, érudit et bibUophile, New-York et Lenox (Mass.). — Estampes et dessins. Cortland Field Bishop montra, dès ses onze ans, de remarquables facflités pour 1'étude. Etudiant a 1'université de Columbia, fl y recut les quatre degrés: B.A. en 1891, M.A. en 1892, Ph.D. en 1893, et LL.B. en 1894. Y fut d'abord 1'élève, puis le confident du „Président" Docteur Nicolas Murray Butler. Dès ses études terminées, il fut recu au barreau de New-York, mais n'exerca jamais. A partir du début du XXe siècle, il est un actif et éclairé collectionneur de livres et d'estampes, beaucoup des plus rares de celles-ci achetées chez Madame Rousseau, la marchande parisienne, spécialiste du XVIH0 siècle. Pendant plusieurs années il rêva de faire de sa ville natale, New-York, le eentre mondial des ventes publiques. Dans ce but, fl acheta 1'American 395 FIGURES: PIÈCES D'ARMOIRIES Art Association, alors pratiquement inconnue en Europe, puis les Anderson Galleries, et fondit les deux. En 1931, plutöt incompris de son entourage, il ouvrit un bureau a Londres. C'est grace a ses efforts, et a ceux de son ami Seymour de Ricci, que la grande „Lothian Library" passa aux Etats-Unis; ces livres sont maintenant dispersés dans de nombreuses bibliothèques. II était un des plus éclectiques collectionneurs de son époque. Ses collections de livres et gravures francais et anglais, d'incunables, et d'exemplaires, beaucoup imprimés sur vélin, de célèbres presses privées modernes, sont entrées dans 1'histoire de la bibliophilie par les catalogues des ventes publiques faites après sa mort. La collection qui lui tenait le plus a cceur, celle qu'il conservait a Paris et qu'il appelait sa „French Library", passa dans Ia vente du 7 - 8 décembre 1948, aux Kende Galleries a New-York. VENTES: L 1935, 19-20 novembre, New-York (Anderson Galleries). Vente après décès. Estampes anciennes (106 n°*) et modernes (225 n°*). Principaux prix: Schongauer, Combat de St Jacques 1000 $.; Dürer, La Nativité 5000 $., La Vierge au singe 1000 $., Saint Eustache 2000 $., St. Jéröme au tronc d'arbre 1200 $., St. Jéröme dans sa celluie 2000 f., La Mélaneolie 2000 ?., La Grande Fortune 800 $., Le Chevalier de la mort 2000 $., Armoiries a la tête de mort 500 $., Portrait d'Erasme 1200 $.; Rembrandt, Annonciation aux bergers 600 $., La chaumière 3000 {., Jan Six, coll. Kalle et Simon, 3000 $., Pièce aux cent florins 2000 ?., La Campagne du peseur d'or, coll. de la Motte-Fouquet, 4000 §., Portrait de Clément de Jonghe 3000 $., La Descente de croix 1000 $., Portrait de Janus Lutma 1600 $., Le Christ au mont des oüviers 600 $.; Jacobe, Portrait de Miss Monckton 600 $.; V. Green, La duchesse de Devonshire 900 $., La duchesse de Rutland 800 $., La comtesse de Salisbury 600 $.; J. Watson, La duchesse de Cumberland 600 f.; Th. Watson, Catherine Bampfylde 800 f., Lady Broughton 600 $.; J. Young, Lady Lambton et sa familie 600 f. Comme maitres modernes: J. F. Millet, Le Départ pour le travail 600 $.; Haden, Coucher de soleil en Irlande 750 $.; Meryon, L'Arche du Pont Notre-Dame 500 $., La Tour de 1'Horloge 900 f., La Morgue 250 $., L'Abside de Notre-Dame de Paris 250 ?., CoUège Henri IV 500 $., Bain-Froid Chevrier 400 $.; Whistier, La Cuisine 1000 $., „Weary" 3000 $., Petite Venise 1100 $., Nocturne 3000 $., The Doorway 1800 $., Le Traghetto 1800 $., The two doorways 1800 f., Les Mendiants 2000 §., San Biagio 1100 $., Nocturne, Palais 1800 $., Le Jardin 1100 $.; Zorn, Le Toast 1500 $.; Cameron, Notre-Dame Dinant, 1100 Ben Ledi 1500 $.; McBey, Crépuscule, Patrouille de chameaux 1500 S. H. 1945, 30 novembre -1 décembre, New-York (Kende Galleries). 13 N°* d'estampes et de dessins, puis des cartes géographiques, des lettres autographes, des tableaux et nombreux objets d'art. LU. 1945,6 décembre, New-York (même düection). 126 Numéros d'estampes, pour la plupart de 1'école frangaise du XVlil8 siècle. Aussi quelques Whistier. Collection importante. rf^PN0 1(1941 Marque anonyme, re- AyfjJ 1«' 1U&4 I levée sur des eaux-fortes de n / G. W. Kolbe. 277 0C, étiquette H. C. JENNINGS, Shiplake et Londres (Complément a rarticle n° 2771). Nombre d'objets appartenant a Henry Constantine Jennings, qui mourut en 1818 (et non en 1819), passèrent dans diverses ventes, notamment: VENTES: 1.1778,15 avril, Londres (chez Christie). 85 N°* de tableaux, 9 de dessins et estampes, 12 de bronzes et divers. H. 1816, 1, 2 et 5 aoüt, Londres (chez Phillips). 19 N°* d'estampes et recueils d'estampes, 397 n°* de livres, 20 de curiosités. III. 1816, 6 aoüt Londres (même düection). 18 N°* de dessins, 106 d'estampes et de recueils d'estampes, 33 nos de livres. IV. 1816, 9-13 septembre, Londres (même direction). 13 N°* de tableaux, 44 d'estampes, livres et recueils d'estampes, 342 n0* de divers. V. 1818, 22 - 26 juin, Londres (même düection). Vente après décès, 70 n°* de miniatures, 156 de recueils d'estampes, 496 de bronzes, camées, monnaies, etc. VI. 1818, 22 - 23 juillet Londres (même düection). 135 Nos de tableaux, 62 de dessins et d'estampes. VII. 1819, 12-13 mai, Londres (chez Phillips). 266 Nos de tableaux, dessins, miniatures, camées, bijoux et curiosités, 23 n°* de recueils d'estampes, 28 n°* de divers. G. von RATH, Crefeld (Complément a Tarticle n° 2772). La collection est toujours intacte. Seule la Danse macabre de Holbein, mentionnée au volume principal, a été vendue. A. Freiherr von LANNA, Prague (Complément a Partiele n° 2773). Ajoutons encore les deux ventes suivantes: VI. 1925, 19 juin, Paris (expert M. Bine). Dessins anciens provenant des collections Lanna, Gianazzoi et Zatzka, estampes et dessins modernes. VH. 1929, 6 novembre, Berlin (Lepke et Cassirer). Sculptures, tableaux, miniatures, 2 dessins (1 portrait d'Ingres), 5 gravures en couleurs, objets d'art et meubles. Marque non identifiée relevée sur une estampe de Rembrandt provenant de la vente Holford de 1893 (voir 2777» notre n° 2243). Elle était accompagnée des deux marqués reproduites dans le présent volume sous les n°* 910" et 1560*. Duc d'AUMALE, Chantilly (Complément a Partiele n° 2778). Henri Lemonnier a publié un article intéressant sur l'achat de la collection Reiset, dans la Gazette des Beaux-Arts de janvier 1924. La collection de dessins conservée au Musée Condé, Chateau de Chantilly, comprend 363 feuilles de Clouet et de son école (voü les publications d'Etienne Moreau-Nélaton en cinq volumes, Paris 1908, et celle parue deux ans après), puis 484 de Carmontelle, pour la plupart acquis en 1877 au prix de 112.500 fr., ensuite 600 de Raffet, acquis en 1880 et enfin 690 dessins de maitres divers ainsi répartis: école italienne 170 feuilles (voü sur ce sujet Partiele d'André Maurel dans la Revue de 1'Art ancien et moderne, XLI (1922), pp. 49 - 64), 396 FIGURES: CORPS HUMAIN écoles flamande et allemande 126 pièces, école hollandaise 78 et école francaise 317 pièces dont cent feuilles de Nicolas Poussin et 14 par Prud'hon. Voir encore: Henri Malo, Chantilly. Cent dessins de Ficole francaise, Paris 1933. VENTE: I. 1857, 10 janvier, Londres (chez Christie). 127 N°* de tableaux et 5 de dessins. Cette marque, déja reproduite au volume principal sons le n° 2781, mais ici surmontée d'une couronne, a été vue sur un dessin d'E. Jeaurat. 2 7 8 1 a, noir, recto CORPS HUMAIN „L'ÉPREUVE", publication, Paris (Complément a Partiele n° 2783). 2783, a sec, recto Ci-contre la reproduction de la marque seulement décrite au volume principal. Loys Delteü, dans son Pelntre-Graveur illustré, VIII, E. Carrière, n° 19, donne 1895 -1896 comme années de publication. Pourtant 1'édition commenca bien en décembre 1894 et l'année 1894 - 1895 comprenait bien 120 planches (10 par mois). Chaque fascicule comportait aussi 4 pp. de texte. Quelques noms d'artistes publiés dans l'année 1894 - 95: Béjot, Bonnard, Carrière, M. Denis, Fantin-Latour, Forain, Gauguin, Maillol, Rodin, Rops. La mention, par L. Del teil, de l'année 1896, fait supposer une année 1895 - 96 que nous n'avons pas rencontrée. B existe une autre publication de titre principal semblable, „L'Epreuve. Revue d'art mensuelle. Directeur Victor Thomas. Administrateur André de Joncières, 30 rue Bergère" (ensuite 62 rue de Provence) parue vers 1900 -1904 (collection, trés incomplète, a la Bibliothèque Nationale de Paris, imprimés); les planches ne portent aucune marque. Marque non identifiée relevée sur une lithographié de D. Pradier, imprimée par H. Brunet et C° a Lyon. Elle date de 1830 - 1840; sans doute un cachet d'édition. 2 7 8 4 a, noir, recto O. GERSTENBERG (1848 - 1935), directeur de la Compagnie d'assurance „Victoria", Berlin (Complément a Partiele n° 2785). Pendant la guerre de 1914-1918 l'amateur fit transporter sa collection en Suisse et, la guerre terminée, il se décida, bien k contre-coeur, a la réaliser. Au printemps de 1922 la vente fut conclue k Zurich avec les marchands Gust. Mayer, de la maison Colnaghi & C° de Londres, et M. A. MacDonald, alors associé de Harlow & C° de New-York, qui achetérent l'ensemble a un prix correspondant a peu prés au total des prix payés par l'amateur. Cela représentait un gros chiffre paree qu'il avait acquis plusieurs de ses plus belles pièces dans les grandes ventes entre 1900 et 1914 contre les gros amateurs de 1'époque comme Morgan, Gutmann, Rothschild e.a.; c'est Gaiser, de la maison H. G. Gutekunst de Stuttgart, qui avait généralement exécuté ses ordres dans les ventes. MacDonald croyait avoir un acheteur pour l'ensemble en Amérique, mais a 1'arrivée de la collection la-bas, ces espoirs s'évanouissaient par suite d'un changement des conditions économiques. E écoula alors les pièces en détail. On se fera une idéé de 1'importance de cette collection par 1'énumération suivante des plus belles pièces: parmi les Dürer, 1'Adam et Eve (des coll. Buccleuch et Hubert), Ie Saint-Eustache, la Mélancolie (des coll. Behaim, Dumesnil et Scholtz), le Chevalier de la Mort (des coll. Barnard et Hubert) et la série de la Vie de la Vierge (de la coll. St. Aubyn); l'oeuvre de Dürer était pour ainsi düe au complet. Tout a fait remarquable était la série des Rembrandt, oü nous relevons la Pièce aux cent florins, sur japon (coll. Weber et Hubert), les Trois Croix, 1* état et 2e état (coll. Artaria et Hubert), la Petite Tombe (coll. John Wilson) et une autre épreuve sur japon, la Mort de la Vierge en F état (coll. Josi), le St. Jéröme, B. 103, en I* état (coll. Josi, Aylesford, Buccleuch et Hawkins), le St. Francois (coll. Theobald); la série des portraits par Rembrandt était superbe: Rembrandt lui-même dessinant, B. 22, F état (des coll. Worlidge, Brit Mus., Dighton et Theobald) et le même en 2° état sur japon (coll. Morrison), tous les états du Clement de Jonghe, Jan Asselijn, F état (coll. Josi, Aylesford, Buccleuch et Hubert), le vieux Haaring, 2e état (mêmes provenances) et le jeune, 2° état sur japon (coll. Brodhurst et Lanna), le Lutma en F état sur japon (coll. Josi, Aylesford, Buccleuch et Hubert) et un superbe 2e état (des coll. Fmnin-Didot et Hubert), le Six en 3e état (coll. Ploos van Amstel); dans les paysages: les trois Arbres (coll. Theobald), les nois Chaumières (coll. Morgan et Lesecq des Tournel les), le Paysage a la tour, F état (coll. Aylesford, Holford et Hubert), la Campagne du peseur d'or, sur japon (coll. Barnard, Holford et Theobald) et un F état du Paysage avec la vache qui s'abreuve, sur japon (coll. Theobald). Puis une série de 51 Schongauer, dont plusieurs de premier ordre, 8 de Hirschvogel, les portraits par van Dijck lui-même en premiers états (excepté D. 10 et 15, les plus beaux de la coll. Theobald), belles séries de Claude et de van Ostade. Dans l'achat n'étaient comprises m' les importantes 397 FIGURES: CORPS HUMAIN estampes modernes que Gerstenberg possédait, ni ses belles estampes de Goya, non plus que quelques dessins de ce dernier et de Rembrandt. Gerstenberg était un collectionneur enthousiaste qui aimait passionnément sa collection. Lorsqu'en 1922 les acheteurs lui annoncèrent leur décision d'acquérir ses estampes anciennes au prix convenu, il ne put contenir ses larmes. II s'est consolé par la suite en développant sa série d'aquarelles et de dessins de récole francaise du XLXe siècle, et il parvint k posséder un ensemble magnifique de Delacroix, Daumier, Degas, Monet et, en général, des impressionnistes. On ne sait, k 1'heure actuelle, ce qu'est devenue cette partie de sa collection, mais il est a craindre qu'une partie périt dans les bureaux de la compagnie d'assurance „Victoria" a Berlin ou dans sa propiété de Silésie lors de 1'invasion des Russes en 1945. Les Toulouse-Lautrec qui avaient été évacués au Danemark furent vendus a 1'amiable après la guerre de 1939 k 1945. L'amateur mourut trés agé, en 1935. La marque reproduite par nous au n° 2785 a rarement servi, mais on reconnalt plus facilement la provenance des estampes par 1'initiale M, suivie d'un numéro (voir notre n° 1840°), inscription écrite au crayon, au moment de la vente des estampes anciennes, par le secrétaire de Gerstenberg, appelé Montag. Marque non identifiée relevée sur un dessin par Rik Wouters et représentant une de ses sculptures les plus connues; appartient probablement a un amateur de 1'oeuvre de cet artiste. 2 7 8 5 a, noir, recto G. FRANKE (né en 1900), marchand d'estampes, Munich. Sa maison porte le nom „Graphisches Kabinett Günther Franke". Depuis 1923 il a organisé plus de centcinquante expositions d'estampes et d'aquarelles de maitres de 1'époque romantique et contemporains. Sa collection particulière comprend quelques tableaux de Max Beckmann, des estampes du même artiste, puis des aquarelles et des estampes de 1'époque post-impressionniste. 2785b noir ou bleuatre verso Maison R. W. P. de VRIES, Ubraires et marchands d'estampes, Amsterdam (Complément a Partiele n° 2786a). La maison cessa son activité avec la mort du Dr. A. G. C. de Vries en 1936; son frère et associé était déja décédé huit ans plus tót. VENTES: L 1930, 23 mai, Paris (expert G. B. Lasquin). Le catalogue de vente donne comme pro venance: Collection d'un amateur hollandais. Dessins anciens. Baudouin, Scènes du Nouveau Testament 31.000 fr.; Boucher, Entretien galant 26.000 fr.; Fragonard, Coin de pare 21.000 fr., Etude pour „Ma chemise brüle" 18.000 fr.; Claude Gellée, Vue du Colisée 16.300 fr.; Guardi, Vue du Canale Grande 7500 fr.; van Ostade, Cour de ferme 5000 fr., Intérieur d'Auberge 4200 fr.; Pillement, Le Retour des champs 4600 fr.; Poussin, Paysage avec baigneuses 4600 fr.; Prud'hon, Etude de statues 5000 fr.; Rembrandt, Femme nue assise 15.000 fr., Vieil homme debout 9500 fr.; Robert, Ruines du Mont Palatin 15.000 fr., Vue prise a Rome 10.500 fr., 2786" rouge ou Cour de villa italienne 9200 fr., Cour d'un palais 15.800 fr.; G. B. Tiepolo, Etude de chiens papülons 10.000 fr., Sainte Familie 16.000 fr.; Watteau, Réunion de cinq personnages 31.000 fr., Homme a barbe rousse 35.000 fr., Deux têtes de femme 5000 fr. — Produit 442.000 fr. II. 1934, 1 - 3 mai, Amsterdam (dir. B. Houthakker et M. Hertzberger). Stock entier (liquidation de la maison). 128 N°* de dessins, nombreuses attributions exagérées. Puis 185 n°* d'estampes anciennes et modernes. Ensuite, portraits gravés, estampes topographiques, tableaux, etc. LH. 1936, 9 - 10 juillet, Amsterdam (courtier C. W. L. Zwaai). Inventaire de feu le docteur A. G. C. de Vries. Seulement quelques tableaux, dessins et estampes. A. KLEIN (1880- 1951), marchand d'art, Francfort s/1 M. — Dessins. trn Adolf Klein, né a Alzey en Hessek-51 Rhénane, était le fils du marchand d'art Joseph Klein, le fondateur du musée régional d'Alzey. E débuta par sa maison d'art k Darmstadt en 1905. noir, verso Se fixa k Francfort en 1910. E col- lectionna des dessins a partir de 1905. Mourut k Alzey. VENTES: I. 1919, 20 mai, Francfort (chez Rudolf Bangel). Intéressante introduction. 145 N°* de tableaux, aquarelles et dessins de maitres francfortois du XLXe siècle. Nous citons des dessins de Peter Cornelius (faits a Francfort), Peter Becker, E. von Steinle, Fritz Boehle et A. W. Altheim. H. 1929, 21 novembre, Amsterdam (chez Frederik Muller et Cie). Dessins anciens importants dont plusieurs portaient la marque de Klein; dans la même vente passèrent aussi des feuilles d'autres provenances (e.a. V. Koch), en tout 40 n°*. A. STOLL (XXe siècle), encadreur et monteur de dessins, Paris. — Sur les montures faites dans cet atelier. Adolphe Stoll créa sa maison en f) 1910, 11 rue Treilhard, Paris. Elle y ro) est encore aujourd' hui, continuée Wij par ses successeurs Decatra et Kolb, U/t qui y travaillaient depuis la fondation. W( Comme le dit leur carte commerciale „Ils restaurent les sculptures et dorures des cadres, sièges, meubles et boiseries qu'ils décapent pour retrouver la dorure ou peinture primitive, ou repeignent. Es nettoient, réparent, mon- tent en passe-partout et encadrent les dessins et estampes, et font tout ce qui concerne leur état". (j... t Marque non identifiée relevée sur un f. i A portrait par S. de Passé. vJ» 2 7 9 0 *, a sec Mme SERGENT née MARCEAU (Complément a Partiele n° 2792). Année exacte de naissance 1753. Elle ne devint pas veuve, mais divorcée. 2786c a sec monture recto 2792' a sec Timbre non identifié relevé sur des estampes de Wierix dans deux collections viennoises. 398 FIGURES: CORPS HUMAIN N. HONE, Londres (Complément a. rarticle n° 2793). Le portrait de cet artiste, peint par lui-même, est conservé a la National Portrait Gallery a Londres. Citons encore la vente de 16 miniatures, 37 n°* d'émaux et 22 divers chez Hutchinson a Londres, le 2 mars 1785. Ch. FÉRAULT (né en 1877), antiquaire et marchand de dessins, Paris puis Biarritz (Basses-Pyrénées). — Dessins anciens. »_nanes rerauit, ne a Fans, s y établit antiquaire en 1909, d'abord to rue at. rerdtnand, ensuite 122 rue la Boëtie de 1930 a 1939, année oü il s'est installé a Biarritz, laissant la suite de son crannwra Ar. Paria 1 •> parfofs'bleu fiUe'. Madame Aymonier. II organisa recto plusieurs importantes expositionsventes de dessins avec catalogues illustrés. A commencé a collectionner pour lui-même, des 1910, surtout les maitres francais du XVIIF siècle, les flamands et hollandais du XVE6, et le XVI0 italien et francais. La marque reproduite ci-contre, qu'il ne faut pas confondre avec celle de N. Hone (n° 2793), a été apposée seulement et, a ce qu'il semble, pas trés régulièrement, sur les pièces de la collection personnelle, pas sur celles du stock. Marque non identifiée, probablement anglaise rplpvóo r n «n- /l» 2 7 9 3 b, noir eaux-fortes de Seymour Haden. Dr. A. WELCKER (né en 1884), chirurgien, Amsterdam. — Dessins et estampes. Albert Welcker, né a Alkmaar, étudia Ia médecine a 1't Jnivenrité Ar. r «h. En 1915 fl se fixa a Amsterdam. Son goüt pour les arts graphiques date de son séjour a Leyde. E commenca par collectionner des estampes hollandaises et flamandes postérieures a ibou environ. jj choisissait, chez les artistes eux-mêmes, leur meilleures ceuvres et restait ainsi en contact personnel avec les graveurs. Vers 1925 il élargit son champ d'action et commenca a collectionner les estampes des peintres-graveurs du XVE* siècle. C'est ainsi qu'U se prépara a la formation, depuis 1928 environ, d'une collection de dessins anciens hollandais et flamands. L'ensemble qu'U en a réuni, surtout par achats dans les ventes entre les deux guerres mondiaks, donne un apercu systématique du développement du dessin dans les Pays-Bas. Des choix de sa collection furent exposés (avec catalogues) au musée Fodor a Amsterdam en 1934, au Musée municipal de Leyde en 1948-49 et au „Rijksprentenkabinet" d'Amsterdam en 1956 L'amateur a fait des recherches substantielles sur les dessins et a découvert bien des apercus nouveaux aa collectton d'estampes, qui avait été la base de ses recherches, fut vendue dans les ventes citées ci-dessous. On lui doit de nombreuses études sur les dessins, parues dans les revues Oud-Holland et Die graphischen Künste. A quelques exceptions prés ses estampes ne portent pas de marque. Par contre' elle fut apposée sur tous les dessins, avec un numéro d mventaire écrit a 1'encre. Une partie de la collection de dessins, ceux de moindre importance, fut vendue Pour ces feuilles vendues, la marque fut supprimée dans Ia plupart des cas, tandis que le numéro d'inventaire est resté. La marque représenté la „manus oculata chirurgi", aUusion au fait que la main crun chirurgien est son ceU. Par exception eUe figure parfois au recto ou sur les montures. VENTES: I. 1944, 20 - 23 juin, Amsterdam (chez Paul Brandt). Estampes hoUandaises et flamandes modernes, 1484 n°». J. J. Aarts, M.Bauer, van Dobbenburgh, Dupont, Hoytema, Ten Klooster, Nieuwenkamp, Rassenfosse, Schelfhout, Toorop Wenckebach, Witsen e.a. II. 1948,22 - 23 juin, Amsterdam (même direction) Estampes modernes (218 n°"). duvre presque complet de J. de Bruycker, dix eaux-fortes de J. Ensor. Cette marque, représentant une main gantée de i« tcuiini un poignara et un chardon, a été attribuée a un collectionneur Burke qui est peut-être identique avec Edmund Burke, 1'exécuteur de la vente Reynolds en 1794 (voir au n° 2364 du volume principal). Citons a tout hasard deux ventes. eh«w rhricti» & Londres: 5 juin 1812, 20 n°» de dessins et estampes (e.a. de Cipriani, Campigha, Wilson) des marbres et des tableaux italiens ayant appartenu a WiUiam Lloyd, qui les acquit en ItaUe, et devenus ensuite la propriété du Rt. Hon. Edmund Burin* Butler's Court pres de Beaconsfield, Buckshire, et 28 juin-2 juUlet 1852 (vente remise), 34 n°»'de tableaux, 95 de dessins, 1382 d'estampes, 39 de recueils d'estampes et 29 de portefeuUles divers, la propnete de feu Thomas HavUand Burke. John STRANGE, Venise et Londres (Complément a Partiele n° 2795). Des tableaux, miniatures, sculptures et meubles de cet amateur passèrent dans trois ventes chez Cnristte a Londres les 27-29 janvier 1774, 15 mars et jours suivants 1800 et 28 - 29 mars 1800 ANIMAUX Cette marque, déja reproduite au volume principal, se rencontre sur des montures de dessins anciens, en bas au milieu. 2796 A. HESS (1879 - 1932), fabricant, Erfurt. — Dessins et estampes modernes. Alfred Hess commenca a collectionner dans le but daider les jeunes artistes. B fit des rentes mensueUes a des auteurs et des JlK^ Peintres, surtout ceux du „Bau- IPIKbbjJP*** haus". Etait aussi en rapport avec de jeunes compositeurs comme Hmdemith et Britten. Sa grande demeure a Erfurt fut un vrai centre de la vip nrfktiVinp T * — de cet amateur généreux comprenait environ 75 tableaux et 4000 dessins, aquarelles et estampes, dont 1 oeuvre graphique complet de Feininger et des 2796» vert, verso 399 FIGURES: ANIMAUX feuilles de Heckel, Schmidt-Rotluff, Pechstein, Nolde e.a., surtout des membres du groupe „die Brücke". II mourut a Iéna. Après 1933 une partie de ce bel ensemble s'est perdue, mais le plus gros se trouve encore dans les mains de la veuve Mme Thekla Hess et du fils, en Angleterre. Marque non identifiée figurant déja dans notre , volume principal, mais reproduite ici ^gpS i plus exactement. On la rencontre souSaiL vent accompagnée, en dessous, des 279 8 initiales de J. B. Skippe (voir n°* 1529* en or et 1529*0, amateur anglais qui semble recto avoir acheté beaucoup de dessins de cette provenance sans doute italienne entre les années 1773 et 1781. noir, verso W. MAYOR, Londres (Complément a rarticle n° 2799). Citons encore la vente faite chez Foster a Londres, les 9-10 avril 1861, comprenant la collection de William Mayor et celle d'une dame anonyme, ensemble 360 n°* de dessins. Le 19 avril 1909 passèrent chez Christie a Londres 57 n°* de dessins anciens des écoles hollandaise, francaise et italienne du „late William Mayor Esq.", probablement identique avec notre collectionneur. H. van IJIEUWEN (né en 1911), administrateur de 1'orchestre du „Concertgebouw", Amsterdam. — Dessins. Hans van Leeuwen, né a Arnhem, fils de musicien, fit des études musicales au Conservatoire Royal de La Haye. Après avoir rempli diverses 2 7 9 9 * fonctions a 1 Opera National et a 1'orchestre d'Arnhem, il est depuis 1947 administrateur de 1'orchestre du „Con¬ certgebouw" a Amsterdam. Avant la guerre de 1939 - 1945 il posséda une collection de tableaux entièrement détruite pendant la bataille d'Arnhem. Depuis 1945 il a commencé a collectionner des dessins hollandais de la période 1750-1850. fVoir au n° 2508 du présent supplément. Meilleure reproduction que celle du volume principal. noir. verso Marque, qui parait du XIXe siècle, rencontrée plusieurs fois, notamment sur un dessin de Canova (au Fogg Art Museum, Cambridge, Mass., notre n° 936; ancienne provenance inconnue) et sur un dessin de Pieter Quast qui portait en même temps, aussi au verso, la mention manuscrite an¬ cienne „n° 969 collection Beketoff", probablement un nom russe. 2799* noir, verso 2801b Marque non identifiée relevée sur un dessin de Bellange. 2 7 9 9 c, recto ®LANGMAAK, Hambourg. — Estampes anciennes. . - - - a La marque se compose d'un cheval blanc sur un fond bleu-noir. A Hambleu-noir bourg on ne sait rien sur une collection verso de ce nom. R. S. SPRINGER (1880 - 1953), ingénieurmécanicien, San Francisco. Russell Severance Springer ap-. partenait a une familie de pionniers. Etudia a la California University et était associé de la „Holt Manufacturing C°" dont il devint vice-président. Se retira en 1925 et mourut a San Francisco. E semble qu'il ait collectionné surtout des estampes de Zorn. Dr. A. M. KLIPSTEIN, Berne (Complément a Partiele n° 2803). Le docteur Klipstein a plus tard augmenté sa collection personnelle en y ajoutant des gravures de 1'école allemande contemporaine. En 1929 Richard Gutekunst se retira des affaires, laissant Aug. Klipstein propriétaire unique de la maison Gutekunst und Klipstein. De 1934 jusqu'a sa mort, en 1951, celui-ci dirigea soixante et une ventes d'estampes anciennes et modernes, de bibliothèques et d'autographes. Comme marchand il se borna aux estampes. Après sa mort la maison fut continuée, conformément aux désirs du défunt, par M"* Frida Schuh, sa coUaboratrice pendant vingt-quatre ans, et par Eberhard W. Kornfeld. Le catalogue de vente n° 62 (11 juin 1951) comporte une necrologie succincte d'Aug. Klipstein, par Georg Schmidt, ainsi que son portrait. Mais un article beaucoup plus détaillé, avec lis te de tous ses catalogues, par Erhard Göpel, parut dans Imprimatur, Jahrbuch der Bibliophilen, 1953, pp. 107- 133. Voir, n° 2373*, la marqué apposée par la maison Klipstein sur les estampes de Liebermann. H. P. HORNE, Londres (Complément a Partiele n° 2804). Horne mourut en 1926; après son décès eurent lieu les ventes suivantes: I. 1926, 17 juin, Londres (chez Sotheby). 38 N°* d'aquarelles de maitres anglais. H. 1926, 22-24 juin, Londres (même direction). Estampes, 601 n08. Notice sur le collectionneur par Malcolm C. Salaman. Prix principaux: Prince Rupert, Tête de femme, d'après Titien £ 330; W. Sherwin, Charles H £330; J. Jones, Mrs. Davenport, d'après Romney £ 530; J. R. Smith, Mrs. Carwardine avec enfant, d'après le même £ 280, The Promenade at Carlisle House £ 300, The Fruit-Barrow £220, Colonel Tarleton, d'après Reynolds £260, The Cries of London, d'après F. Wheatley, planche I £ 175, planche H £ 185 et planche XLH £ 190; Lavreince, Les Trois Sceurs au Pare de St. Cloud £ 188. — Produit £ 10.646. Cette marque, déjè reproduite et commentée au volume principal, figurait sur des estampes provenant de la collection du docteur William Odling d'Oxford dispersée dans une vente a Londres chez Sotheby le 7 décembre 1921. La plupart des estampes de Rem- 400 FIGURES: ANIMAUX brandt de la même source furent alors gardées par son fils, le Major W. A. Odling a Paxford, Campden, Glos. E, BEHRE (XXe siècle), „Generaldirektor", Danzig. — Estampes. Ernst Behre a possédé une collection d'estampes anciennes, commencée vers 1920. E avait notamment un ensemble de Chodowiecki qui fut vendu a 1'amia- oie par ta maison C. G. Boerner a Düsseldorf en 1952. Dr. G. GÜTTLER, amateur allemand contemporain. — Estampes. Le docteur Gerhart" fiiittw vfmt longtemps a Reichenstein (Silésie), puis a Berlin, et réside actuellement en Bavière. II a rénnr im. mlWinn 2 8 0 7" restreinte, mais de trés bonne qualité, bleu ou d'estampes allemandes du XVe et du rouge, verso commencement du XVI0 siècle, dont beaucoup de pièces rares. La plupart des feuilles portent la marque. VENTBS: I. 1928, 12 mai, Leipzig (chez C. G. Boerner). Estampes anciennes. Vente composée de diverses provenances. II. 1931, 5 novembre, Leipzig (même direction). Estampes anciennes. Même caractère. Seconde collection de notre amateur, moins importante que la première. P. F. GACHET (1828 -1909), docteur-médecin, et son fils P. L. L. GACHET (né en 1873), tous deux Paris et Auvers-sur-Oise (Seine-et-Oise). — Estampes et dessins modernes. Paul Ferdinand Gachet naquit a Lille, d'un père filateur; fit ses études dans sa ville natale et a Malines (une seule année). A Lille, il eut comme camarade Ie peintre Amand Désiré noir. ou «jauuer (1825-1894) a qui il doit violet ou sans doute quelque chose de sa pré, rouge, recto coce prédilection pour 1'art. Encore jeune homme, il exécuta de nombreuses ei unportantes aquarelles, plus tard il peignit, surtout des paysages, dans Ia technique impressionniste et grava d'innombrables eaux-fortes: des paysages, des porcs, et des portraits de chats (ce qui explique le choix de sa marque). E aimait d'ailleurs beau- recto coup les animaux et en nourissait ^ Auvers toute une collection: chats, chèvre, paonne, etc. Fut membre de la Société Protecüice des Animaux. Etait un peu sculpteur et écrivain. Signait ses ceuvres de son pseudonyme, Paul van Ryssel (flamand pour „de Lille"), ou de trois monogrammes légèrement différents, tous composés des initiales P.V.R., celui pour les estampes accompagné d'un canard. Mais il est surtout connu comme „devineur" des premiers impressionnistes en même temps que comme conseiller médical et protecteur de plusieurs d'entre eux, surtout de Vincent van Gogh, dont il a dessiné au fusain le portrait sur son Ut de mort B avait commencé ses études de médecine a LUle en 1848 et les termina en 1858, en aUant 2807' 2807° vermUlon soutenir sa these a Montpellier oü il se lia avec Alfred Bruyas, Pavisé amateur de peinture. En 1849 il était a Arras, arrivé a Paris en 1850 oü fl retrouve Amand Gautier qui lui fait connaïtre Courbet, Champfleury, Bresdin (dont ü soigne les enfants) et Meryon. Par la suite, air* rénninne h» i» xt„„.,„ii„ Athènes" il fait connaissance avec Manet, Degas Renoü, Monet Pissarro, Cézanne, Guillaumin Se marie en 1868 et, en 1872, poussé surtout par la mauvaise santé de sa femme (morte en 1875), fl achète a Auvers-sur-Oise une grande maison oü il séj o urnera trois jours par semaine et dont les murs, ainsi que ceux de son appartement de Paris, 78 rue du Faubg. St. Denis, qu'il occupe depuis 1862 et oü ü exerce sa profession de médecin, vont bientöt se couvrir d'ceuvres de ses amis. E y joint des tableaux anciens, meubles anciens, vases, statuettes, curiosités. Pissarro, avec ses fik, s'instaUe a Pontoise' rend souvent visite a Gachet; il quitte bien Pontoise en 1884, mais pour Eragny, tout procbe. Cézanne, sa femme et leur tout jeune fils vienhent habiter, mais deux ans seulement 1872 -1873, a Auvers, une maison voisine de ceUe de Gachet C'est en 1873 que Cézanne, cédant aux instances de Gachet, qui s'efforcait de décider tous ses amis peintres (notamment et avec succes, Pissarro) a graver a 1'eauforte, fit ses trois seules planches: Guillaumin au pendu (L. Venhui 1159), Tête de femme (1160) et Paysage a Auvers (1161). Vers la même époque aussi Gachet fréquente Daubigny, et Daumier qui, presque avcugre, naoue pres a Auvers, a Valmondois, la maison que „le père Corot" a achetée pour lui; U lui donne des conseils pour ses yeux. Fréquente encore Eugène Murer, le patissier-restaurateurromancier, coUectionneur d'ünpressionnistes, retiré a Auvers oü ü meurt en 1910. Plus tard, au début de 1883, ü conseülera et réconfortera Manet atteint de tabès; U conseülera encore Renoü vieillissant, perclus de rhumatismes. C'est au printemps de 1890, a Ia suite d'une lettre de Theodoor van Gogh recommandant a Gachet son frère Vincent, que celui-ci s'instaUe a Auvers, dans une modeste auberge, et que Gachet parvient un moment a le calmer par ses conseils, son amitié. Vincent peint avec acharnement, il fait son unique eau-forte „L'homme a la pipe" c'est-a-dire le docteur Gachet (25 mai 1890), qu'U peint aussi deux fois (un a Francfort 1'auUe, de la collection P. Gachet actuellement au musée du Louvre). Mais les ttoubles mentaux de van Gogh réapparaissent, et c'est le drame, son suicide le juiuei, sa mon te £i. uacnet projetatt de lui élever a Auvers un monument jamais érigé pour lequel P. Gachet fils modela le médaillon de van Gogh. Signalons un autre portrait gravé du docteur Gachet, par Norbert Goëneutte, mort tuberculeux a Auvers en 1894, a 44 ans, que Gachet soigna aussi. Le docteur Gachet mourut a Page de 81 ans, a Auvers, après avoir connu encore la plupart des peintres composant le groupe dit „école d'Auvers" et s'être intéressé au douanier Rousseau et a Henri Matisse. Ce fut une figure originale: passionné d'art, médecin amoureux de son métier, généreux avec les pauvres gens, membre de différentes sociétés de médecine et d'histoire locale, républicain avancé, de caractèrenerveux. B exposait chaque année aux Lndépendants. On trouvera plus de détails sur lui dans Partiele par le docteur V. Doiteau: La curieuse figure du docteur Gachet paru dans la revue Aesculape XIII (1923) nouvelle série, pp. 169 et suivantes, 211 et s., 250 et s 278 et s., et XIV (1924) pp. 7 et s.; puis: Bulletin de la vie artistique, 15 septembre 1923; John Rewald, The History of Impressionism, New-York 1946; Van Gogh et les peintres d'Auvers chez le docteur 401 FIGURES: ANIMAUX Gachet, album réalisé par Ia revue L'Amour de 1'Art, Paris 1952. Signalons son portrait par Amand Gautier, a la mine de plomb, en 1856, quand il était étudiant et un autre par Cézanne, au fusain, en 1873, tous deux font partie du don Gachet fils au musée du Louvre. Ce fils, Paul Louis Lucien Gachet, né a Auvers dans la maison paternelle, conserva longtemps respectueusement son héritage artistique. II habite encore la même maison d'Auvers, aux murs couverts des toiles réunies par son père. II conserva aussi longtemps 1'appartement de Paris, 78 Faubg. S*. Denis, oü son père s'était installé en 1862. II est, comme son père, peintre et surtout graveur amateur, sous le pseudonyme de Louis van Ryssel, ou B. Derousse; aussi sculpteur. Comme d'ailleurs son père, fl ünprünait généralement lui-même ses planches. Son monogramme-signature, employé surtout pour les peintures, offre les lettres L.V.R. Sa superbe collection d'eaux-fortes et lithographies de Pissarro est bien connue; il est souvent cité par L. Delteü, dans son catalogue de 1'ceuvre du maitre (Le PeintreGraveur Illustré, XVII, 1923) comme 1'heureux possesseur d'états rares et de pièces introuvables. En 1949 et 1951 Paul Gachet et sa sceur, MeUe Marguerite Gachet, firent don au Louvre et a la Bibliothèque Nationale de tableaux, dessins, estampes, documents et souvenirs provenant de la collection de leur père. Le tout fut exposé (sans catalogue) au Musée de 1'Impressionnisme, salie du Jeu de Paume, pendant plusieurs semaines a partir de janvier 1952. Don de 1949: nois portraits peints, Guillaumin par lui-même, de van Gogh son portrait dit aux Hammes, et celui du Dr. Gachet. De la donation de novembre 1951, la plus importante, citons principalement: dans les tableaux: 3 Cézanne, 2 Gtnllaumin, 1 Monet, 2 Pissarro, 1 Renoü, 1 Sisley, 1 van Gogh (la célèbre „EgÜse d'Auvers"). Dans les dessins: 2 Cézanne, dont le portrait du docteur Gachet a 1'atelier (1873). Puis le cuivre de Punique eau-forte de van Gogh „L'homme a la pipe" (cuivre intact, des tirages postérieurs ne sont pas actuellement envisagés). Et dans les souvenirs et documents: palettes, vases, casquette du docteur Gachet, etc. Troisième don en 1954; surtout peintures: 6 van Gogh dont 1 dessin, 4 Cézanne, 3 Guillaumin, 1 Pissarro, 1 Constantin Guys. B fut 1'occasion, pour kt düection du Louvre, de réaliser un projet cher a Gachet fils, l'exposition „Van Gogh et les peintres d'Auvers-sur-Oise" 26 novembre 1954 - 28 février 1955, Orangerie des Tuileries, Paris. Catalogue de 134 nos, introduction de L. van Ryssel [Gachet fils], préface de G. Bazin, notices d'A. Chatelet. Paul Gachet et sa sceur furent donateurs aussi au Musée National d'Art Moderne et au Musée des BeauxArts de LUle. Lui a écrit la préface du livre de Victor Doiteau et Edgard Leroy La Folie de Vincent van Gogh, Paris, 1928, et Van Gogh a Auvers, histoire d'un tableau (c.a.d. le portrait de Melle Gachet), Paris, 1953. Des deux marqués, c'est la première qu'on rencontre le moins rarement. En bronze, elles étaient destinées, a 1'origine, aux estampes de Gachet père, puis de Gachet fils, notamment aux épreuves de 1'Album de douze eaux-fortes de L. van Ryssel (Gachet fils) données a ses amis. On les rencontre aussi, attestant que les pièces proviennent des collections Gachet, sur quelques épreuves de Cézanne, Pissarro, van Gogh. Et encore sur des dessins des deux Gachet, sur des étiquettes au dos de peintures, ou sur des pages de livres, comme une sorte d'exlibris. Voir deux autres timbres employés antérieurement, n°* 1195b et 1I95C. Cav. N. GADDI (1537- 1591), Florence. — Dessins. 2 8 07*, sur les montures Le cavaliere Niccolo Gaddi semble avoü été 1'heureux propriétaüe des cinq albums de dessins laissés par Giorgio Vasari (t 1574, voü n° 2480) formant son célèbre Libro di Disegni. Mais ce qu'on ne savait pas jusqu'ici et qui a été relevé dans ces dernières années par A. E. Popham (Oud-Holland, LEI, 1936, p. 145 e.s.) et Ph. Pouncey (voü de ces deux auteurs le catalogue des dessins italiens du XV* siècle au British Museum, 1950, n° 279 et p. 209) c'est que Gaddi a développé la collection. Inspiré par 1'exemple de Vasari, il fit encadrer les dessins acquis par lui de cartouches ou de bordures variées, y faisant figurer Paigle de ses armoiries qui tient dans son bec une banderole portant la devise des Gaddi TAN CHE GIE VIVA (tant que je vivrai). Nous reproduisons ci-contre ce détail emprunté a la monture d'un dessin de Jules Romain au Musée du Louvre (inv. 3573). Otto Kurz a déja reproduit ce dessin dans son article: „Giorgio Vasari's Libro di Disegni", dans Old Master Drawings n° de juin 1937, pl. 15, mais dans son texte (suite a 1'article) n° de décembre 1937, p. 3eViLoe signale pas ce détail des aigles. Nous avons déja relaté a Partiele Vasari, p. 464 de notre volume principal, le soit de ce merveilleux ensemble. Vendus par les héritiers de Gaddi, les recueils furent dépecés et les dessins trouvèrent place dans différentes collections européennes, entre autres dans celle du Cardinal Léopold de Medici, actuellement le Cabinet des Offices a Florence (n° 929). Gaddi était un personnage. Dans son intéressant article „On a letter of Joris Hoefnagel", dans Oud-Holland 1936, p. 145 e.s., A. E. Popham nous rappelle que Gaddi, fils d'un riche marchand, neveu d'un cardinal, appartenait a Ia fleur de la société de Florence. C'était un amateur généreux et opulent; tableaux, sculptures, camées, dessins et plantes rares s'entassaient dans son palais et son pare a tel point que seuls les trésors artistiques des Medici pouvaient rivaliser avec les siens. La rue conduisant a son palais et son jardin étaient appelés „ü paradiso de' Gaddi". Ses agents écrémaient les villes d'Italie et même de 1'étranger, pour y trouver de quoi embeflü son „studio". Nombreuses sont les lettres k des personnalités du monde des arts concernant ses achats. On en trouve dans G. Bottari, Raccolta di Lettere sulla Pittura ed Architettura, Rome 1754 -1759, et Popham en relève une de 1759 (op.cit. Hl, p. 220, et réünpr. de 1822, EI, p. 324) qui traite des dessins flamands et allemands, offerts d'Anvers par Hoefnagel. A sa mort les collections passèrent a ses neveux, fils de sa soeur 402 FIGURES: ANIMAUX ainée Maddalena, qui avait épousé un Pitti, Ils nri- £5? A °S S^°n la volonté du déful>t. te nom de Fitti-Gaddi. Bien que le collectionneur eut exprimé le desir que son musée resterait intact, les dessins turent vendus (selon Baldinucci avant 1638). Bottan (LTI,p. 181) parle d'une vente, vers 1640 a un prince allemand, de onze albums de dessins-'ce lot comprenait les 5 volumes formant le Libro 'de Vasan. Gaddi semble s'ctre intéressé beaucoup aux dessins d architecture (voir Fabriczy, Handzeichnungen des G. da Sangallo, 1902, p. 102 et notre arücle sur Geymüller, n° 1133) italienne: de la série de 9 G B Tiennfo t„ c- . Familie £340, Madone et mJlT^i^TA £ 80, Le Manage de la Vierge, cofl. FaucWer-Mafnan Sami jlan ?498al/TannCle^Mair von ST? V^l. 1498' £220'' Maitre rhénan fin xv« UrsCrafT*' d6bOUt f9* Etude deMoiÏ £50^ Urs Graf, Lansquenet £ 170; Kulmbach Tête dé jeune homme £ 75; Wechüin, Archer £ 240 - iLte tèrëa/^0?eF1R?mHraDdt' Christ ^^ItoLeS *re £60, Ecole de Rembrandt, L'Enfant prodigue 2809a i sec, recto marge Timbre relevé sur une épreuve de la lithographié de Charlet „15 Aoüt! Nobles Souvenirs" qui porte en même temps les inscriptions imprimées „Paris publié par V. Delarue et C1*. 10 Place du Louvre" et „London published by E. Gambart Junin et C*0. 25, Berners S«, Oxford SV' Donc vraisembable- umuic u un ae ces üeux éditeurs,plus probablement du premier, 1'éditeur réel. JACOBSON, Los Angelos (Caüfornie). — Dessins anciens et modernes. Cet amateur, citoyen américain, qui vivait pendant les dernières années du XIXe siècle et le premier tiers du XXe réunit une collection de dessins des écoles allemande et italienne du XVF au XIXe siècle. La marque offre un griffon tenant un J. 2813 Dr. C. Londres. R. RUDOLF (né en 1884), dentiste, — uessins anciens. Carl Robert Rudolf fit ses études a Londres et pratiqua d'abord en provmce, ensuite a Londres, comme chirurgien-dentiste. Vers 1925, il commenca k s'mtéresser aux dessins de maitres anciens, et profita des bons conseils du connaisseur D. C. Baskett de la maison Colnaghi. Avec son aidè et guidé par son propre goüt étendu, il reunit peu a peu de bons exemples de 'uula "» ecoies, au XV" au XVIIF u «. u ,s,lècl5-.Toujours une prédilection pour le paysage hollandais et pour 1'école de Rembrandt marqua son choix. Fureteur infatigable, fl aimait k foutller les cartons de tous les marchands, a 1'étraneer ausst bien qtPè Londres, et fit ainsi maintes heureufes trouvailles. De temns pn t»m»t ii „ a_i , . certaines feuilles pour po=Ven prS™ ce qm exphque que sa marque se rencontre parfois' hors de chwTu, (par exemple dans la vente citée cidessous. En 1951 il cessa d'exercer et quitte son instellation du West End de Londres, mais resta toujours, et avec enthousiasme, collectionneur. Au début son frere cadet, Albert Paul Rudolf, collaborait a la formaüon de la coUection et c'est de cette J*»*» ^sNV >• faite d'après une impression '.V 11 *\Vv^-. rplpvpp. sur une estamoe de />£*\ ^ "* Rembrandt. Marque apparOVtm >\'m« ■ tenant probablement a un 2 820, noir, verso amateur anglais. A. H. WIGGIN (1868- 1951), banquier, Boston, puis New-York. — Dessins et estampes. Albert Henry Wiggin fut un . f-v financier de grande classe. B com)vr^_^/ menca sa carrière bancaire a Boston en 1885, puis se fixa en 2820a 1899 a New-York oü U fut nommé noü. recto en 1904 vice-président de la Chase National wamt. jusqueu ujj, année oü ü prit sa retraite, U resta lié a cette banque importante et y remplit les plus hautes fonctions. En même temps U se développa comme collectionneur de grande allure. B commenca par acquerir des estampes par pure distraction. Plus tard d se mit a réunü de certains artistes modernes 1 ceuvre grave complet, souvent en plusieurs états, et des dessins préparatoires a leurs estampes. James McBey, D Y Cameron et Muühead Bone comme artistes anglais, Daumier, Gavarni, Toulouse-Lautrec, Meryon et surtout Forain et Legros comme artistes francais, sont représentés d'une manière tout è. fait remarquable. Parmi les eaux-fortes de Whistier la pointe-sèche d'Annie Haden, estimée par 1 artiste lui-même comme son chef-d'oeuvre. L'amateur sest intéressé aussi aux maitres anciens; citons une vingtaine d'eaux-fortes de Rembrandt, dont la Piece aux cent florins sur japon, les Trois arbres, portraits de Anslo, de Lutma, la Mariée juive. De van Dijck, son propre portrait a 1'eau-forte en premier état. De Dürer, les bois de la Vie de la Vierge, avec texte latin provenant de la collection William Morris et quelques cuivres dont le Saint Eustache. La gravure du XVLTJ* siècle y est largement représentee et Goya y figure avec la Tauromachie et les Proverbios, complétés en 1947 par ses autres séries. De Thomas Rowlandson, il y a un ensemble de 180 aquarelles (publiées en 1947). La principale partie de cette importante coUection fut donnée en 1941 a la „Public Library" de la ville de Boston dans le but de servü a 1'éducation de jeunes artistes et des amateurs. Une bibliothèque dart adjomte a la donation comprend plus de cinq mille volumes; l'ensemble, y compris quelques tableaux, Jt Marque non identifiée, offrant la L> lettre O surmontée d'un oiseau. EUe 2822a a été relevée sur une eau-forte de noü Rembrandt. Marque non identifiée, datant probablement du XVT3 siècle. EUe a été relevée sur une carte de tarot italienne du XVe siècle, provenant de la coUection Süoganoff. 2 8 2 2", noü. recto Max A. GOLDSTEIN, St. Louis (Complément a Partiele n° 2824). Le docteur Max Aaron GoWstem (1*70 -1941), otolaryngologiste, fit ses études a Strasbourg, Vienne et Londres. En 1896 il devint docteuxenptologie et en laryngologie. La quaUté de sa coUection de dessins était üès modeste. VENTES: I. 1920, 2 - 5 mars, New-York (American Art Association). 736 N08 de dessins anciens et modernes. . n 1944,15 décembre, New-York (Kende GaUenes chez Günbel Brothers). Vente n° 184. Première partie: 168 dessins' anciens et modernes, vendus au profit du „Central Institute for the Deaf" a St. Louis (Missouri). Beaucoup de copies et d'attribuuons erronées. . • . LU 1945, 12 janvier, New-York (même direction). Seconde partie: 195 n°» de dessins de la même qualité. Même destination. IV 1945 9 novembre, New-York (même direction). Troisième partie: 143 n°* de dessms (même observation). Même destination. Maroue non identifiée relevée sur une estampe «_ i j'n-~a- „n tartlpnn He par oucmui» u ayi.^ — Van Ryssel, vers 1900. On sait que le D* P. F. Gachet (notre n° 2807°) signait parfois ses oeuvres du pseudonyme Paul van Ryssel; le timbre a peut-être quelque rapport avec lui. Marque non identifiée relevée sur un dessin francais fin XIXe siècle. 2 8 2 8 b, violet, recto 404 FIGURES PLANTES ET FLEURS Marque non identifiée, relevée sur JU une estampe de Rembrandt La repro■>77Z* aucüon ci-contre ne prétend pas être £829* exacte, bleu Reproduction meilleure que celle donnee au même numero dans notre volume principal, faite d'après une impression relevée „„ a* :_ j. Goltaus provenant de la collection Hugh Howard. Cette marque a été signalee sur d'autres dessins de même Droven anre et IV... j . . .. n'aurait pas quelque rapport 'avec HowardvStoT 2836* noir Marque non identifiée, relevée sur un dessin attribué au Caravage. • 1 f®è Marque non identifiée, relevée sur un dessin de Crispin van den Broeck 283 7* qui portalt aussi la marque de P H a sec, recto Lankrink (notre n° 2090). #g Marque non identifiée relevée sur un •Q^. bots de Dürer. Notre reproduction ■>«*q. nest Probab'ement pas tout a fait *«3ï* exacte. C. HEUMANN (né en 1886), banquier et consul a Chemnitz. — Dessins et estampes. tLe consul Heumann, a Chemnitz, a réuni une collection importante dé dessins, aquarelles et estampes de 2 8 41 » «-"«5 auemanue de 1750 a 1850, avec bleu. verso vtv^!01',60"01? "«« d'artistes du oieu. verso XLXe siècle qm ont üavaillé a Rome n=,. - tessoi-disant ..Deutsch-Romer" et les' Nazareens. Heumann posséda de plus une r che séne d'estampes d'Adolphe Menzel qSSf prêta ia „Kunsthutte a Chemmtz en 1935. II existe trois TXZneJn PlUS ^ ^ ï'^tioTMeS col ection^ l^^T810" *?. to «"Position de la coilecüon. 1° Deutsche Zeichenkunst 1750- 1850 Ausstellung Kunsthütte Chemnitz, 1930; 2° Deutsche Landschaftskunst 1750-1850, Ausstellüng Museum f. büdende Kunste, Breslau, 1933; 3° Bildnis und KomDosition 17^n.i«nstater si la marque reproduit* ci-contre est vraiment la sienne. Elle figurait sur de bons dessins passes dans la vente des objets garnissant Llanover House des 20 - 22 et 26 - 28 juin 1934 feite 1 fa demeure même (Bruten, Knowles et C*) B v avait notamment un recueU de 230 dessins de maitres de toutes les écoles des XVI* et XVII* siècle dom beaucoup de flamands et hoUandais. pette marque, reproduite au volume * > principal comme non identifiée, a 2842 eté relevée sur des montures de dessins 4 sec anciens de 1'école hoUandaise Jfc Feuille nettement différente de Ia mar*j» que de Philip Mooie (notre n°2844). ,«,.., Cette marque, relevée sur une modeste ^8 44 estampe anglaise du XVIH* siècle, nou-, recto reste non identifiée; parait fin XVTJJ* ou commencement XLX» siècle. ITi. DTJRET, Paris (Complément a 1'article n 2845). Tüéodore Duret mourut en 1927. Manet Whistier et Vuillard ont peint son portrait. VEmE: 1928, F mars, Paris (experts BernheimJeune et Durand-Ruel). 48 N°* de peintures, aquarelles, dessins et estampes. Quelques prix des dessinsDegas, Danseuses (pastel) 25.000 fr.; van Gogh kIT C^ïïJvrï . w 'r-> ^ Atyscamps (tomoeauxj 7000 fr., Les Alvscamps (grande aflée) 13.800 iï' , nT™1",.23'400 fr-; Guy*' Lorettes en man. 5Ï™sf 10-W° fr.; Jmigkind, Moulin a Rotterdam 3100 fr.; Manet PoüchineUe (litho) 1950 fr.; Renoü Baigneuse debout (Utho) 2650 fr.; Rodin, La plongeuse 1800 fr.; Totüouse-Lautrec, Trois silhouettes 5500 fr., Sept silhouettes 2000 fr., „Pour Montmartre" 1500 fr. K. JAVUREK (1815 - 1909), peintre d'histoire, Prague. — Dessins et estampes. Karei Javürek, né a Prague, fut élève de 1'Académie dans sa vüle natale, ensuite de Josef Danhauser a Vienne. A Paris, il subit 1'influence de Thomas Couture (1855). B peignait surtout des 284 7» ^llc;> uc imstotre nationale de son pays. A fait aussi des copies et fut en brun même temps restaurateur de tableaux. J. V. Novak fut son ami intime. On a trouve, dans sa succession, de nombreux dessms, estampes et lettres qui furent marqués du cachet cicontre. 405 FIGURES: PLANTES ET FLEURS (K\ Cette marque, dans laquelle on pourf"jk\ rait voir une feuille, est en réalité com> j-' posée des initiales E B; elle est ceUe de la collection E. Bouvy, n° 828b du noir, verso présent volume. ÖFOGLIANI (vers 1850), avocat, Rome. — Dessins. La marque est une allusion au nom 2 8 5 1 * du propriétaire (une feuille). E.LELLI ? (1702 - 1766), peintre et graveur, Bologne. — Dessins. Cette marque, reproduite comme A anonyme dans le volume principal, *sv^» a été rencontrée par K. T. Parker de *" 1'Ashmolean Museum sur un dessin 2 8 5 2 portant l'inscription, de la main de noir ou B- Udney: ..mis was in Ercolo Lilly's a sec, recto collection". Nous supposons que ce Lilly est identique avec Ercolo Lelli, né a Bologne, fils d'un arquebusier, profession qu'il choisit d'abord. Ensuite il étudia chez le peintre J. P. Zanetti et grava des sujets historiques, des emblèmes, des cartouches, etc. II obtint le premier prix de dessin dans un concours de 1'Académie de Bologne en 1727. Le pape Benoit XTV, pour lequel Lelli avait déja exécuté des statues et figures pour les études anatomiques, le chargea de 1'arrangement, avec Giovanni Manzolini, d'une salie réservée aux mêmes études, a 1'Académie, institut dont il devint le directeur en 1754. Le pape remercia Lelli de son zèle en lui assurant, en 1747, un logement sa vie durant a Bologne, oü l'artiste rassembla un grand cercle d'élèves. Nous connaissons de Lelli quelques feuilles gravées d'après des dessins actuellement aux Offices et au Musée Correr. Nous n'avons rien trouvé sur son activité comme collectionneur. Timbre non identifié que nous <^-£> n'avons rencontré que sur des lithoa graphies de Fantin-Latour. Peut-être 28 5 3 piutöt une indication de tüage qu'une bleu. recto tnarque de collectionneur. P. EECKHOUT (né en 1917), conservateur du Musée des Beaux-Arts, Gand. — Dessins et estampes, anciens et modernes. . Nous répétons ici cette marque paree frK que, au premier abord, on voit plutöt tp la feuille que la lettre E, qui figure en • son milieu. Pour Partiele voü au noü. verso n° 824B. Marque non identifiée, mystérieuse, relevée sur un dessin italien d'attri2 8 53b bution douteuse. noü, recto P. F. MARCOU (1860-1932), Inspecteur général des monuments historiques, Paris. — Dessins anciens. gto Marque que nous avons classée sous ~ les lettres MPF, n° 1911° auquel noü, recto nous renvoyons. OBJETS Earl of YARMOUTH (XVLT8 siècle), amateur anglais. — Dessins. 2 8 5 8*, recto Cette bordure estampülée en or, encadrant des dessins collés sur leurs vieilles montures, est fort probablement celle dont Lord Yarmouth fit entourer ses dessms. La provenance se teouve confirmée par une annotation ancienne, semblable a celle reproduite au n° 2668 de notre volume princi¬ pal, vue au dos de la monture o un aesstn de Bloemaert au Musée du Louvre (22.498) provenant de la collection J. Barnard. La bordure entoure directement le dessin; autour de cette bordure viennent la bande teintée et les filets. Comte Karl COBENZL (1712- 1770), homme d'état autrichien, Vienne et Bruxelles. — Dessins. Ce personnage, né a Laybach (Carniole), décédé a Bruxelles, débuta fort jeune dans la carrière dii plomatique. Des succes dans diverses missions im¬ portantes lui gagnèrent les bonnes graces de-fimpératrice Marie-Thérèse qui le mit en 1753 a la téte de 1'administration des Pays-Bas autrichiens en qualité de ministre plémpotentiaire, sous les ordres du prince Charles de Lorraine. On dit de lui qu'ü fut, pour 1'activité générale de la Belgique, un véritable Colbert, encourageant aussi sciences, lettres et arts. Fondateur del'Académie des sciences de Bruxelles et de 1'Ecole gratuite de dessin. Forma lui-même 1'importante collection de dessins dont nous reparlons plus loin et une riche bibhothèque. Devint chevalier de la Toison d'Or et grand'croix de 1'ordre royal de Saint-Etienne. Son fils Louis (1753 -1808) fut aussi diplomate. Mais le comte Karl étant fort galant et trés dépensier, Marie-Thérèse dut payer deux fois ses dettes. A sa mort, le prince Charles 2 8 5 8 b, recto de Lorraine vint en aide a la veuve et ü faüut vendre la belle coUection de dessins. Sur ceUe-ci, le neveu de Karl, le comte PhUipp Cobenzl, raconte dans ses 406 FIGURES: OBJETS mérn01reS què la demande de son oncle ü mettait ÏT6B er^T ^.""««tion pendant les années bien ntnl "Dessinant mot-même passablement bien tl me trouva propre a cette besogne. J'arrangeais ces dessins d'après les maitres et les différentes écoles je les collais sur papier, je les encadrais, je les distri,b"aiS ^J68 P°rtefe«"les et en formais les cataogues. Cette occupation roe procura des connassances dans la partie des beaux-arts, pour lesoué s J™- fff i°"^ujours conservé beaucoup de goüt" Crar Alfred Ritter von Arneth, Graf Philipp Cobenzl und seine Memoiren, Vienne 1885, pp 78 - 791 Lacheteur fut, en 1770, 1'iinpératrice Catherine H de Russie. Les dessins firent depuis partie de lacollectton imperiale, puis nationale de St. Pétersbourg ^^.^o65 de, ''Ennitage faites chez Boerner a Le.pzig les 29 avnl 1931 et 4 mai 1932, quelques-uns de ces dessms sont passés sur le marché mternational h,^H'a repr0duit fl»" sur Ancienne mon- rtZ f Utl dess'n Provenant de la collection Cobenzl araLea tP£bab ? qtU'" da* de ''«POQue oü le neveu arrangeait la coUection. Nous devons cette inté- Des encadrements de ce type exécutés a 1'encre noüe et souvent accompagnés de numéros, se rencontrent autour de dessins du Guerchin. On a pu établü que le maitre Iaissa a ses neveux et héritiers BenedettoetCesareGennari de JBologne une vaste collection de ses dessms, réunis en albums, inven- R. PROUTÉ (né en 1898), marchand d'estampes et de dessins, Paris. — Estampes et dessins. Robert Prouté, né a Paris, est iCo ^ ,de PaUl (n0tre n 2103 J. Cest lm qui, au décès de leur père, en 1918, continua, en association avec la veuve, 1'affaire paternelle dont nous avons rap- consprré 4 t>„ i ^ 1 ""«""lue aans notre article consacré a Paul. Comme celui-ci, Robert fit son apprentissage dans les cartons du 12 rue de Seine (meme adresse aujourd'hui), qu'U voyait feuiUeter chaque sarnedi par le fidéle cliënt Anatole France Ba conservé è la maison son ancien genre, etPön trouve dans son important stock des estampes dê toutes époques et techniques, documentaires, de col! lectton, ou decoratives, et des dessins. B a, on peut : —' —u ingics putsqu il est violoniste amateur distingué. Et s'intéressant a PhiXrTde tous les tnstruments de musique a archet, il recueille avec ténacité, depuis 1921 environ, sur cf sujet bien lunrté tout ce qu'U rencontre en estampes e dessms. Aussi tes portraits de musiciens ayant rapport a cette speciaUté musicale, exécutants et com- Lrtourd^mterft de 13 C°IleCtion est fatalement surtout documentaire, mais Fexclusion des pièces tt^0^011 lui donne en même temps ™T \t L ^ M-me* Robert chan8e- chaque fois qu'U ie peut, ses épreuves pour de meilleures, ce qui exphque qu'on trouve parfois dans le commerce rarement d'ailleurs, des feuüles portant sa rnarqS ce le-ci nest apposée que sur les pièces de sa colgénéral ' jamais SUr 061108 * son stock 2858* toriés en 1719. En 1763, alors que les dessins étaient ^rmVmr6thde Cesare' Carl° Gen-n Sort m n?2'oiS blbhotheca«* et agent du roi Georges Hl, Richard Dalton, y fit un choix importanten toute probabUité une partie considePrable de cet 1 eToosïbteT" mrtenaDt aU Windsor Q^? i est possib e qu après cette première réalisation es dessms quirestaient, encore un ensemble d' mp0 " tance, aient été réarrangés et Pon suppose que ks bordures ont été exécutées a cette époque (com! muntcation de Denis Mahon de Londres^Le mëmè Gennart les céda, tous ou seulement une partó t Francesco Foimi, de Bologne, duquel, ve?s 1780 n?tt?S. "r** Edward Bouverto (£fr noS en nStte PnnCipal) aCquit 00 lot» «tier u en partie. A sa mort, en 1810, Bouverie les laissa non a son fils Edward (1767 - 1858) mais Lon neveu Mr. Heryey. B est possible que ce Hervey en ait vendu vo\^n°n2°709b*eda ^ ^wick^TTO-TS r.i£ a 9 0,1 present supplément), mais la tZS^S^f^ » P^er Earl of Galns! -.x \.-«.-min>;, pcui-eire te . INobleman" £&?A£ï£14 vente * » wfiSiSS, ) f Marque non identifiée rencontrée W *nr_un dessin italien de la première 2 8^9 i Efï ^ Siècle- Nous IW 285 9" vue aussi sur des dessins n'inspirant noir. recto guère confiance. "spirant 2 8 61*, noü, verso „INSEL VERLAG», maison d'éditions, Munich et Leipzig. — Sur ses propres éditions. Voü pour les renseignements a Partiele sur A. Heymel, ci-après (2861b). A. W. von HEYMEL (1878 - 1914), poète et fondateur de l'„lnselverlag", Brême, Munich et Berlin. — Estampes modernes. Alfred Walter von HeyroeL né a Dresde, fonda en 1899 a Munich, en coUaboration avec l'auteur Otto Julius Bier ba u m et avec son cousin et ami dévoué Rudolf Alexander Schröder, poète comme lui, le périodique Uttéraüe mensuel „Die Insel". En même temps on commenca e , „ . * wuuun u ceuvres ae htevmel wm°^T; VT Rüke e.a. A partir dê 1902 toutes les publications sont faites par la maison en r\ÏTSA e\lmPTlme™ l'„Inselverlag" qui devenait ^.^P8 me des meüleures d'Allemagne. Heymel, lut-meme auteur d'ceuvres poétiques comme Oer Fischer und andere Gedichte 1899 Ritter Un« 1900 Der Tod des Narzlssus 1901, ZeZ IW7, Spiegel, Freundschaft, Spiele 1908, fut un grand sttmulateur de la poésie moderne. Lui et ses collaborateurs propagèrent les oeuvres des jeunes 2861 6, asec 407 FIGURES: OBJETS littérateurs allemands et firent iéimprimer fes meilleurs poètes et littérateurs classiques et modernes de tous pays. Textes parfaitement imprimés, volumes artistiquement reliés et souvent enrichis d'Ulustratkms dans le style „Art Nouveau". Les éditions de bibliophiles, celles sur chine et l^Jnselbucherei" sont devenues des modèles dans 1'histoire de 1'imprimerie. On trouve toujours, sur une des premières pages, la vignette en noir avec l',,Inselschiff**, dessinée par P. Behrens en 1899 (notre n° 2861B). Elle est un peu différente de celle de Heymel et fut apposée ainsi sur lés estampes parues dans la „Mappenwerk der Insel", Leipzig 1900, qui comportait des feuilles de Bonnard, Brangwyn, Denis, Ensor, G. Lemmer, M. Liebermann, Rodin, Thoma, H. Vogeler, Vuillard, Zuloaga et des fac-similés d'après des maitres anciens et modernes, en tout 40 feuilles. Heymel (il n'employait pas la particule „von") posséda une belle collection d'estampes et ex-libris modernes, notamment des eaux-fortes de H. Vogeler, de précieuses épreuves de Toulouse-Lautrec parmi lesquelles des états uniques (Heymel publia dans la 2e édition du livre de H. Esswein, Henri de Toulouse- Lautrec, Munich 1912, une etude sur iceuvre grapnique de cet artiste) et un bel ensemble de bois japonais. Après avoir été a 1'année pendant quelques mois au début de la guerre 1914 -1918, il mourut a Berlin. Voir, par son ami R. A. Schröder, „Zum Gedachtnis Alfred Walter von Heymels", Das Inselschiff 1924, VI, I, pp. 1-8. La meilleure partie de sa collection fut dispersée de son vivant. Les eaux-fortes et ex-libris de H. Vogeler passèrent presque tous aux mains de Ludwig Roselius et te collectionneur Heinrich Stinnes (notre n° 1376*) acheta toutes ses belles planches de Toulouse-Lautrec dès 1911. Ce qui resta fut dispersé dans la deuxième vente ci-dessous. La „Kunsthalle" a Brême a recu quelques tableaux provenant de Heymel. Après la mort de Mn,cClara Heye-Schröder, sceur de Rudolf Schröder,' les tableaux qu'elle possède encore de 1'héritage Heymel iront aussi a Brême. M™* Dora Schröder, autre sceur de Rudolf, nous informe que toute la succession httéraire de Heymel est encore conservée en caisses dans sa familie. VENTES: I. 1910, 2 décembre, Londres (chez Sotheby). Belles estampes japonaises en couleurs. 163 N°* (23 feuilles de Harounobou, 26 de Hiroshigé, 14 de Hokousai, 13 de Koriousai et 6 d'Outamaro). H. 1917, 18 - 20 septembre, Berlin (direction Paul Graupe). Livres et estampes de la succession. Jntroduction de R. Borchardt. Belle bibliothèque, principalement de üttérature moderne, livres illustrés (e.a. par Lautrec), 434 n08 d'estampes modernes, la plupart de maitres aUemands et francais (Bonnard, Puvis de Chavannes, Th. Th. Hejne, H. G. Ibels, G. Klimt, A. Kubin, A. Maillol, W. Nicholson, E. Nolde, O. Redon, A. Rodin, H. Thoma, J. Toorop, F. Vallotton, H. Vogeler) et 16 nos d'estampes anciennes. R. C. KINNEAR (XXe siècle), Kincardine - on - Forth, Ecosse. — Dessins et estampes. Tc mmmandant Ronald C. Kinnear 2 8 61' possède une collection illustrant 1'histoire de sa familie. Chevalier de DAMERY, Paris (Complément a rarticle n° 2862). Rectifions la date de la vente de coquilles, miné- raux etc. mentionnée au volume principal, p. 531, deuxième colonne, 23e ligne: 29 novembre et jours suivants 1779. ELLE & SMITH, Londres (Complément a rarticle n° 2863). Après que Mrs. Fenn-Smith se fut retirée des affaires, la vente ci-dessous eut lieu. La maison cessa d'exister 20 ans plus tard, en mars 1954. VENTE: 1934, 25 mai, Londres (chez Christie). 191 NOT de tableaux, dessins et estampes. Comme estampes surtout des manière noire et pièces en couleurs d'artistes anglais du XVLTJ* siècle; dessins anglais des XVLE* et XIX* siècles. J. TONNEMAN (1688 -1750), Amsterdam. — Dessins et estampes. 2 8 6 3*, plume, recto, monture Cette marque, sous forme de rébus, indique le collectionneur Jeronimus Tonneman, mais nous ne 1'avons rencontrée qu'une fois. Le numéro corresr pond au catalogue de la vente de 1754. Elle fut sans doute apposée par un acheteur a sa vente. L'amateur lui-même n'avait pas 1'habitude de se servir de cette marque. Ce qu'U a réuni formait une des plus belles séries de dessins hollandais, la source d'autres collections célèbres. Les prix étaient alors encore modestes, mais le total de la vente fut tout de même respectable. Tonneman fut 1e patron de Troost qui 1'a représenté dans un tableau maintenant a la National GaUery de Dublin. B nomina sa mère, née Maria van Breusegom, qui lui survécut de deux ans, son exécutrice testamentaire et c'est a la mort de cette dame en 1752 que fut dressé 1'inventaire détafllé' de toute la coUection (voir Archives d'Amsterdam, dossier du notaire Salomon Dörper^NA. 10747, 520 et 521). Le 17 octobre de cette même année eut Ueu une première vente des objets d'art et des Uvres. VENTE: 1754, 21 octobre et jours suivants, Amsterdam (dir. Hendrik de Leth). Vente importante: 41 nos de tableaux, 1133 n05 de dessins et 789 n°* d estampes. Parmi ces dessins on relève: Backhuysen, N. Berchem, Bloemaert, Doomer fla plus belle série jamais réunie), A. van Everdingen, Goltzius, de Lairesse, Rembrandt, Rubens, Saenredam, Troost, v. d. Velde et Ph. Wouwermans. — Produit fl. 73.299,60. violet A. N. SEIDEL (XXe siècle), Prague. Nous répétons ici la marque d'Antonin Seidel, classée au n° 153°. G. FEYDEAU (1862- 1921), auteur drama- tique, Pans. — Dessins modernes. Nous répétons ici cette marque oü le nom de Georges Feydeau est peu lisible, mais sous lequel nous devions pourtant la classer, n° 926*, auquel nous renvoyons pour le commentaire. probablement rouge, verso 408 FIGURES; SOLEILS ET ÉTOILES Cstte marque, déja reproduite au volume prin- r*—> oirc une aes nombreuses hgures dont John Talman (voir n° 2462 marquait les dessins de ses col- ■> H6A » ,r~r: v" a vuu"» aussi lattnbuer tJifrtlSte, Joris H^fnagel (15421GU0); sur les collections de ce dernW voir Oud-Hplland, LUI, 1936, ^145^151 „CAMOGRAFIA di ROMA". — Sur les estampes publiées par la Chalcographie avant 1871. Voir Partiele au n° 2144 du volume principal. 2866 Marque non itfcntifiée, relevée sur des estampes italiennes du XVI0 siècle. Marque non identifiée rencontrée plusieurs fois _ - sur des estamnes 9^;.—»„ j„ verses écoles, de qualité modeste: mais la collection devait être nonv )i sa collection fut partagée entre ses enfants et de nombreux dessins furent alors vendus a Punité k des amateurs ou marchands- francais ou étrangers de passage aTououse. Une partie existe encore dans cette ville chez un descendant du collectionneur deVlndeT6 "* ™ "svastika"' symbole religieux 411 FIGURES GÉOMÉTRIQUES 2921 John TALMAN (1677-1726), architecte anglais, Italië et Hinxworth (Hertfordshire, Angleterre). — Dessins. ^ artiste, accompagnée de son cachet 2918" reproduit au n° 2462 du volume prini m» cipal auquel nous renvoyons pour verso les renseignements. Voir aussi les n°» 2926*-b du présent supplément. Comte de CAYLUS, Paris (Complément a 1'article n° 2919). Ajoutons aux informations du volume principal: Garnier a publié ses (Euvres badines complètes, Amsterdam 1786-87. Caylus publia en 1762 une Vie d'Edme Bouchardon, sculpteur du roi. E. FRAPIER (né en 1878), libraire, antiquaire, marchand d'art et éditeur, Paris. — Surtout estampes. Edmond Frapier, né k Chatellerault, fonda en 1901 son magasin dénommé la ..Galerie des rouge ou noir, verso Peintres-Graveurs" (voir n ito/ ) o aooru a ou Germain-en-Laye, prés Paris, puis en 1918 a Paris même (32 rue Victor-Massé, ensuite 48 rue de Douai). II est. avec son fils Jacques (voir n° 950b), le fondateur du Cabinet des Estampes de Nogent-sur-Marne (voir n° 1979a), et délégué de 1'Association internationale nour la orotection des ceuvres culturelles en cas de guerre et de révolution. II a édité, vers 1919 - 1935, des ceuvres d'artistes a personnalités trés marquantes, pas toujours admises alors, mais la plupart consacrées aujourd'hui par de bautes cotes. Citons par exemple des lithos et eaux-fortes de Asselin, Bonnard, Bourdelle, M. Denis, R. Dufy, A. Maillol, Marquet, H. Matisse, Pascin, Peterelle, Rouault, Roussel, ToulouseLautrec, Utrillo, van Dongen, Vlaminck, ete. Ces estampes originales, la plupart k tirage limité, signées, numérotées et planches effacées, parurent soit séparément, soit dans une publication polyglotte Maitres et Petits Maitres d'Aujourd'hui (4 estampes originales par album consacré chacun a un même artiste), puis Les Peintres lithographes de Manet a Matisse, ouvrage qui ne peut être terminé, 39 pierres lithographiques a lui destinées ayant été détruites. Dans ses cartons, en dehors de ses éditions, on ttouvait des dessins et surtout des estampes des peintres-graveurs anciens et modernes. Vers 1937 sa collection personnelle comprenait, avec la collection Félix Frapier (voir n° 950"), des tableaux et dessins des maitres qu'il éditait, et d'autres comme Corot, Degas, puis une trés importante collection d'estampes dont plus de 8000 Daumier en épreuves sélectionnées, 1'ceuvre de Corot, etc. Aussi des dessins anciens et une importante bibliothèque (ouvrages sur les arts, incunables, livres illustrés, etc.). Une partie de cette 2921" 2921° 2921° 2921e 2921' 2921' collection et des éditions fut anéantie lors de la destruction de Royan (1945), une autre partie était passée a son fils Jacques. E. Frapier, au prix de 40 années de recherches, avait dressé les fiches, puis rédigé le manuscrit d'un important ouvrage sur Daumier; le tout fut détruit par les Allemands en septembre 1943. Des sept marqués reproduites ci-contre, le n° 2921* est celle de la collection particulière de Frapier; elle est en général au verso. Les six autres (le plus souvent noir, recto ou verso) ont été apposées, depuis 1925, sur la plupart de ses éditions pour indiquer les états, savoir: le n° 2921b, essai; 2921c, F état; 2921d, 2* état; 2921e, 3e état; 2921r, 4* état; 2921*, 5* état. rfc Marque non identifiée relevée sur des estampes de Whistier. 2 9 21b, crayon A. W. SCHOLLE (mort vers 1910), banquier, New-York. — Estampes. Albert W. Scholle, de la banque OScholle Brothers, possédait un bel ensemble d'estampes anciennes et mo2 9 2 3 * dernes dont la plus grande partie fut noir. verso dispersée a 1'amiable après sa mort. Quelques feuilles seraient encore en possession de ses descendants. Cette petite marque, qui ressemble a une tête de clou, a été vue sur des eaux-fortes de Q Domt,ranHt nntnmment au British 2923* Museum a Londres (toujours en bas noir. recto a droite). B semble qu'il s'agisse d'une marque de collection assez ancienne, On ne 1'a rencontrée que sur des Rembrandt, et jamais sur plusieurs épreuves d'une même planche. Ces marqués, probablement des indications de valeur ou de prix, pourraient être de la main de Josi (voir au 63 (D n° 573 du VOMme principal). Nous les avons relevées, accompagnées 2 9 2 5 bis du monogramme de Josi au crayon, crayon, verso au dos d'un dessin de Berchem. rf*. Marque non identifiée relevée sur un dessin de Teniers. En noir. 2925'" m(n Marque non identifiée. A sec, au ^>—' recto. 2 9 2 5 vata Rnd. Ph. GOLDSCHMIDT, Berün (Complément a 1'article n° 2926). Vingt-et-un tableaux anciens, six dessins et pastels, et des objets d'art provenant de la succession de ce collectionneur furent vendus le 22 novembre 1927 chez Paul Cassirer et Hugo Helbing a Berlin. Et de plus, de cette même provenance, sous la même direction, le 13 décembre 1927, seize tableaux, aquarelles et gouaches des petits maitres du XIX" siècle ainsi que cinq livres illustrés. 412 r FIGURES GÉOMÉTRIQUES J. TALMAN (1677- 1726), architecte anglais, Italië et Hinxworth (Hertfordshire Angleterre). — Dessins. Deux des nombreux signes que John Talman ....... . uchjiiuuc uc mei- 2926' . . 2926» tre sur ses dessins (voir ^ . IaJa4Dlume au n' 2462 du volume ÏÏJplP n°e291U8») SUDplément et aussi. même K. SPONAGEL (né en 1887), Zurich. — Estampes modernes. 9Kurt Sponagel, né a Zurich, a réuni, depuis 1916 environ, une collection d estampes suisses, puis de divers nn, Pays- Nous citons les séries considerables de Hermann Huber, Fritz violet, verso Pauli et du sculpteur Geiser, tous Mtistes suisses, puis des ceuvres d'Edvard Munch, La marque est 1'empreinte d'une clef ordinaire sulvif ST™ CD b3S a dr°ite' au verso des estampes; cöïtoion. ' manUSCrit' *» catal°g"e de la Cette marque non identifiée, déja reproduite au volume principal, a été 2 9 3 0 A^lr^T estampes hoUandaises du XVTT siècle dont un Rembrandt. fcn bleu, au verso. Marque non identifiée, a 1'encre ou au crayon, relevée sur des dessins anciens dans V un recueU de la collection de la com,n,. | ^ d'Essex, vendue chez Hodgson 2 9 31" è Londres en 1922. 413 MARQUÉS DIFFICILES A DÉCHIFFRER TIMBRES ET PARAPHES Marque non identifiée relevée sur des enluminures sur parchemin. 2933" J. SCHOLZ (né en 1903), violoncelliste, New-York. — Dessins anciens. Janos Scholz, musicien distingué, né a Sopron (Hongrie), possède une collection de dessins italiens du XV au XVJJIe siècle. L'école vénitienne y est bien représentee; on y rencontre : Am feuilles du Tintoret. du Véronèse nuir, vcrsv ~— — — - . , - . et des Tiepolo. Signalons son cuneux dessin de la seconde moitié du XTV" siècle, puis des feuilles de Carpaccio et de l'école de Vérone (XV* siècle). Scholz a acquis en 1939 en outre une partie importante de la collection de dessins se rapportant au théatre, formée par Michael Mayr (voir.n° 1804 ). En 1944 U acheta a M** Mary Brandegee (voir notre n° 1860c) mille dessins environ, de l'école italienne, parmi lesquels 49 dessins des Bibiena. Cet ensemble provenait de la vaste collection de G. Piancastelli (voir au n° 2078a du présent volume), dont partie fut acquise par M. et M™ Brandegee en 1904. Beaucoup de ses dessins sont reproduits dans 1'ouvrage de George Freedley, Theatrical Designs from the Baroque through Neoclassicism, New-York 1940. B écrivit lui-même: Baroque and Romantic Stage Design, New-York, 1950 et publia dans The Art Quarterly, hiver 1954, pp. 383 - 396, une étude consacrée a quelques dessins des Guardi de sa propre coUection. En 1956 90 de ses dessins des écoles lombarde et bolonaise furent exposés dans les musées d'Oakland, Los Angeles, San Francisco, Santa Barbara et Seattle; catalogue Ulustré avec intéressantes introductions d'A. Neumeyer et de 1'amateur. La marque, pas apposée systématiquement sur tous les dessins, offre les initiales A, S et J. brun Marque, peut-être diffcile a déchiffrer, mais en réalité offrant le nom de l'amateur W. Th. MoU (voir n° 1819"). AMAND-DURAND, Paris (Complément a notre article n° 2934). Un nouveau timbre, semblable a notre 2934 et de même couleur, mais plus grand (8 mm.) et plus gras, fut apposé par la maison RapUly a partir de 1920 -1921 environ, époque de son achat du fonds Amand-Durand tout entier. B est en caoutchouc, plus souple a manier que foriginal en cuivre qu'il faUait encrer beaucoup et imprimer fortemént; parfois l'impression se voyait par transparence, ou le papier était plus ou moins endommagé. H. H. BENEDICT, New-York (Complément a rarticle n° 2936). Henry Harper Benedict mourut en 1935. Sa veuve a vendu a 1'amiable une partie de sa coUection, R. LEHMANN (1819 -1905), peintre, Paris et Londres. — Sur ses propres ceuvres. Sa marque ci-contre, qui peut paraitre un losange aux coins boucles, est en réalité le monogramme RL, qui parait être L L, classé sous le n 1733*. Marque non identifiée relevée sur une estampe. 2937* M. M. LUSY (né en 1880), peintre et aquafortiste, Trieste, rouge, recto — Sur ses propres estampes. Voir au n° 2412\ 414 MARQUÉS DIFFTCILES A DÊCHJFFRER _ PARAPHES £^949)* ** CR°IX ? (ComPIément a Partiele f ^ i Nou^1donnons ici une reproduction JA plus fidele de la marque dont nous Uv> avons rencontré une imrtression hi«i nette. Elle figurait sur une copie dnap^u? «"-f0116 de Rembrandt «.JJ. 239), da tant de la fin du XVET3 siècle. La maraue doit Anrw a.™ t cette époque. 2949 noir, recto postérieure i A. P. OPPÉ (né en 1878). histnri™ ivessins anciens et dessins Londres anglais 2949* verso ou montures Adolph Paul Oppé fut successivement professeur de grec a la St Andrew's University en 1902, d'histoire ancienne a celle d'Edimbourg en 1904 fonctionnaire au minictf.ro a> hbj.' cation de 1905 a 1938, „Deputy Directer" et „Secretary" au Victoria and r, , . »«»cuiu ue iytu a 1913. Comme écrivain d'art, on lui doit principalementdes ouvrages ou études sur Raphaël 1909, Botticelli 1911, J.S. Cotman 1923, Rowlandson 1923 Turner Cox et de Wint 1925, Hogarth 1948. Puis son Artin Early Victoria, England, ses deux catalogues des dessins de Windsor: Sandby drawings 1947 et Engten Drawings of the Stuart and Georgian periods i~°'et recemrnent encore son ouvrage sur Alexander et John Robert Cozens, 1952. En collaboration avec Fischel, d avait projeté une étude sur les cartons de Raphaël pour tapisseries, projet que la mort de i-iscttel ne pennit pas de réaliser. Oppé écrivit seul sur le ,mfnw sujet, 1'article paru dans le Warburg Journal Vol. VII, 1944. Signalons encore son artielf sur Francis Towne, para dans le Walpole Society's Annual, Vol. VTH (1920), article ayant rapport 4 sa collection de dessins. Celle-ci témoigne éVwa doublé mteret pour les maitres anciens et pour les I maitres anglais de la période 1780-1830 Elle est particulièrement riche en dessins des deux Cozens poraiïT6' ^ ^wnnwn et leurs contemLa marque n'a été employée que peu souvent. BERNSTEIN, Allemagne. — Estampes anciennes. «tPoaL.eXempIe G°Wemet' sur « P-Pres crSTptórre1^^16 «>nsacree a nerre Crozat (documents sur lui-même s..r ses demeures), dans l'exposition „Le dessta francais Paris tro' T"0"8,^1116 ^le"orJSl leTatakUeU^l* GaZe"e des Beaux-Arts; voir ^^olume principal 9» ligne'du bas'lire J. S. Paraphe, diffërent des autres gnbouilhs. pareils, relevé sur la monture d'un dessin italien portent 1'estampille de Glomv 10 mars et jours suivants, Londres SZ £0ffluxVente ■B0TO 395 estampes John, Lord SOMERS, chanceher d'Angle- vv-uiiipicnieni a i article n 2981). Dans mi intéressant article consacré au Père Resta dans Old Master Drawings de juin 1936, A. E PoddlZlX 1'a(ttenti0? sur 1'inventaire manuscrit de la coUection de dessins acquise par Lord Somers ™r o!.r'tler^Chetti jamais Popham Kkvé es lettres a, b et c m o etc. Un autre système d'init.ales aUant de AA a TT fut employé par les Richardson au verso des montures; elles renvo ent au Sel dU contenant les remarques V. RÖVER (1686 et estampes. er. //, 1739), Delft. — Dessins 8 3a 6- 2o 2984» 2984" 2984' 4 la plume, verso, vers le milieu a gauche orovfn^UH'r&* .i8SU ^ Yica,e &miUe de Ia province d Ovenjsel comptant parmi ses membres des bourgmestres de Deventerrportait ternerat prénom que son père, mort en 1693. Lui-même ™ semble pas avoir rempü de fonctions pubSs e? les archives de Delft sont muettes sur sa pröfëssion Z Ëu^XT 11 éP°USa e" 1709 Cometa v^n ava,rZTlr U secrétaire ^ la vüle. Rover père avait deja été un amateur trés actif et s'était formé LdTis'deT* °» Dl™ grands maitres not' andais de 1 age d'or étaient encore en vie, une collection de tableaux et dessins. Cette collection semble nu-dtfle1lsTahinaégfe * ,,0n-com?™*W p£5 Mm-Ï • "^"l*1 éPuree. Mais Ie seul fait que le pere ait possédé 1'admirable tableau de Rembrandt la Descente de Croix, de 1634 acLl- 419 NUMÉROS lement a 1'Ermitage de St. Pétersbourg, le classe parmi les plus remarquables amateurs. Le fils pourtant le surpassa largement. E n'était pas étranger a la pratique du dessin et avait été pendant 6 ans 1'élève de Cornelis Visscher III. Entré a sa majorité, en 1709, après le décès de sa mère (1703), en possession de la moitié de la succession, puis de 1'autre moitié après le décès de son frère Mathijs, célibataire (1725), Valerius fils commenca sa vraie carrière de collectionneur vers 1711, assistant aux ventes, échangeant, reprenant a des parents des pièces importantes. B nota soigneusement toutes ces acquisitions et réalisations, souvent avec des remarques intéressantes, dans un inventaire (conservé actuellement a la pibliothèque de 1'Université d'Amsterdam). Nous ne pouvons nous étendre ici sur sa galerie de tableaux. Bornons-nous a rappeler que, après sa mort, elle fut acquise en 1750 par le landgrave Guillaume VIII de Hesse-Cassel au prix de fl. 40.000 et qu'avec ses huit chefs-d'ceuvre de Rembrandt elle forme un des plus grands attraits du célèbre Musée de Cassel; quelques pièces seulement en furent soustraites a 1'époque napoléonienne (voir OudHolland 1890, pp. 200 - 201 et 1913, pp. 4-24). La transaction fut faite par le peintre-marchand Gerard Hoet; il y avait en tout 64 tableaux, tous de premier ordre. Le reste de la galerie fut liquidé anonymement en vente publique a. Amsterdam le 24 mars 1761. Hoet étant mort en 1760, le confident de la familie était alors le courtier-expert Hendrik de Leth. C'est lui qui acquit le 22 janvier 1761, de la veuve Röver, toute la collection de dessins, en 42 albums, au prix de fl. 20.500 et sept albums d'estampes, dont 1'ceuvre gravé complet de Rembrandt, au prix de _fl. 1500. Les dessins passèrent ensuite au collectionneur Goll van Franckenstein (voir notre n° 2987) et les estampes de Rembrandt a Ploos van Amstel (notre n°2034). E y avait aussi une belle bibliothèque qui rapporta en vente publique fl. 22.563. Grace a 1'inventaire, soigneusement tenu a jour par Röver depuis l'année 1705, on peut se faire une idéé exacte de cette riche collection qui comportait prés de 1300 numéros, dont plusieurs séries. Elle serait certainement devenue plus étonnante encore si l'amateur n'était mort relativement jeune, a 53 ans. Les grandes acquisitions y sont souvent commentées et motivées, teües par exemple les deux dessins de Raphaël achetés a la vente Lambert ten Kate en 1732: les cartons de Dieu le père (de PEucharistie) et des têtes et des mains de deux apötres (de la Transfiguration), pièces célèbres, signalées déja par Richardson dans son Traité sur le beau idéal et actuellement a Oxford. Röver se vantait aussi de posséder Ia spiiI dessin orieinal de Michel-Ange en Hollande: une tête effrayée, k bouche ouverte, a la plume (pour le Dernier Jugement). On a l'impression que les dessins italiens, qui formaient a peu pres un tiers de la coUection, étaient trés bien choisis, ce qui n'était pas toujours le cas dans les collections hollandaises; plusieurs provenaient des collections Lanier, ArundeL Lely, Bergesteyn (van der Does), Const. Huyghens fils, van der Schelling, Six et de Vries. Les dessins francais étaient en petit nombre (Ja grande époque ne faisait que débuter) et dans l'école allemande on note surtout Dürer avec une feuille d'études de plumes, trés poussée, sur parchemin, de 1512, un apótre debout avec baton, plume, de 1517, un portrait d'homme a chapeau, pierre noire, de 1521 et une tête de femme de face, id. id. — E va sans dire que l'école hoUandaise brUlait par un choix des plus riches oü dominait le XVIF siècle. Do Rembrandt environ 50 dessins, dont plusieurs sujets bibliques, des études de figures, le portrait d'Anslo (a la sanguine), un portrait de Descartes (bistre), deux portraits de lui-même, et une vingtaine de paysages dont la Vue des bords de 1'Amstel avec les vers de Ph. Konmg au verso. On y trouve aussi la grisaille de 1'Ecce Homo, correspondant a la grande eau-forte de 1633 (actuellement a la National Gallery de Londres). Une paire de portraits ovales, de 1634, a la pierre noire, mérite moins de confiance. Des élèves de Rembrandt, Hoogstraten est particiüièrement bien représenté. En général 1'inventaire frappe par les séries nombreuses de certains maitres, par exemple de Hendrick Goltzius pas moins de 46 dessins dont la moitié des portraits, de Paul Bril, de Jan Bruegbel, de Bart. Breenberg (180 vues d'Italie), de Jan de Bisschop (une série de 84 paysages, soigneusement annotés, quantité de ses copies en bistre de tableaux italiens et 21 sur le départ de Charles II de Schéveningue), de Abr. Bloemaert, de J. van der Ulft (plusieurs vues d'Italie), de H. Verschuring (choix de 41 ff. acheté a son petit-fils). Déja Röver relève 1'insigne rareté des dessins de Ph. Wouwermans dont U est fier de posséder sept. Nombreux aussi sont les dessins d'Avercamp, de Gheyn, van Ostade, Dusart (e.a. deux grandes kermesses), Adriaen van de Velde. Comme pièces importantes isolées relevons le portrait de Barlaeus par de Bray, le portrait de 1'atniral de Ruyter par van Dalen, une fort belle Cuisine de Buytewegh de 1617, une opération de G. Dou, sur papier bleu, le Chat de Corn. Visscher de 1657, sur parchemin, deux Cimetières de Jac. Ruisdael, puis encore quelques rares dessins de Jan Steen et d'Elsheimer. E est naturel que l'amateur fasse grand cas de sa série de 67 portraits anglais en grisaille par les van der Werff, qu'U avait payée fl. 465 et pour laquelle on lm avait ottert jusqu a fl. 2500. On ne s'étonnera non plus de la présence d'une quarantaine de dessins de Gérard de Lairesse, d'une grande série de feuilles de Jan Luyken (dont la série de 100 métiers), de beaucoup de dessins de fleurs et de papUlons par Withoos, Bronkhorst, Hengstenburg, Merian, e.a. et d'une série de dessins hindous. — Les maitres flamands étaient en minorité; pourtant Rubens semble avoir été bien représenté, e.a. par le projet du tableau destiné a sa chapeUe mortuaire et par plusieurs dessins italiens retouches par lui. Seulement deux dessins de van Dijck et sept de Jordaens. — Dans les maitres du XVIe siècle, on note, par Lucas de leyde, plusieurs portraits, un Adam et Eve et aussi son Uylespiegel de 1520 correspondant a 1'estampe rarissime, dont on ne sait que penser; de Pierre Bruegel les Faucheurs de 1568, un grand paysage avec trois pèlerins, et une grande Vue de Naples. Puis M. van Heemskerk, M. de Vos, etc. Röver s'était donné beaucoup de mal pour perfectionner son ceuvre gravé de Rembrandt. L'ensemble comptait finalement 456 feuilles, compte tenu des différents états; a mesure que ce recueU grandissait, Röver portait son prix d'estimation de fl. 150 a fl. 350 et enfin a fl. 450. Ses deux épreuves du portrait de Six, dont une sur japon, lui coütaient fl. 35 J. B y avait la Pièce aux cent florins sur japon, le Dr. Bonus k la bague noire, la Coquille au fond blanc et au fond noir, et quantité d'autres raretés, toutes registrées dans son inventaire avec les anciens titres. Cette liste, qui forme la première nomenclature détaUlée de l'oeuvre, fut pubUée dans OudHolland 1938 pp. 1 - 16 par J. G. van Gelder et N. F. van Gelder-Schrijver, puis commentée encore dans la même revue 1939 p. 15 et pp. 87 - 88. — Les six autres recueils d'estampes faisant partie de i l'achat de Leth de 1761 contenaient les ceuvres des 420 NUMÉROS Benam Binck Pencz, Marc-Antoine, des estampes d apres les tableaux de maitres italiens, un carrouse de 1662 colorié, etc. ™ Ch^P ™n £Tmeï\ seulement ««e l'amateur Uir. P. van Eeghen d'Amsterdam a constaté que tos numéros du genre de ceux reproduits en tête de notre article renvoient a 1'inventaire manuscrit de Rover, et nous lui sommes bien reconnaSs de r^uvw publier ici cet intéressant ^Z dS tfflcatio* Sans doute Röver a inscrit ces numéros hu-même au dos de ses dessins; le chiffre placé au dessus, souvent en caractères romains, indique "e numero de 1'album et le chiffre d'en bas la place certainement de provenance Rover? nTpXntent Pas cette particularité. presentent C. G TESSIN, Stockholm (Complément a 1 article n° 2985). vi* n de notre volume principal devient DJ Voir 1'étude de Walfrid Holst, „Hur Carl Gustav Tessin nódgades börja avyttra " sina ^mlulgar" parue dans le Nationalmusei Arsbok, 1934 pp' «L?ii5aVeC- reSUmé francai*); eUe est importante pour lTustonque des collections. 19N«17di'tfl2iiiUi11 « ^ Suivants' Stockholm. 1 £ deSin?^ ö d aqUareUeS * ' „ V/86- 15 mai-26(7) juin, Stockholm. Vente combmée des collections de FrT Sparre et de C G. V 17BB ". . .' . TMr.AiZ' rCT' atocKnolm (sous la direction de précédent; i ?*emes Provenances que la precedente. Recueils de dessins et d'estampes jC'^A~C- Maroue non identifiée relevée *-0: UO. sur un dessin hoüandais du XVJP 298 6" Slècle; probablement celle d'une Plume. noir SjfeS?" * « 28 moitié du verso AVlli stecle. i/t 1Des numéros de ce caractère. lé- tfjMuseo Moscardo" a Vérone. Ce musée particulier comprenait un grand nombre d'antiquités et d'objets d'histoire naturelle décrits dans nn cïïÏÏomie^^t ^656 (2' éd. 1672). Les dessins, moins appréciés a cette époque, ne figurent que par te dSgStions Lnlafres La( coUection passa ensuite au marquis de Calceolari et resta mtacte jusqu au commencement du XXe siècle et fut dispersée par vente a 1'amiable vers 1920 -1925. pour laqueUe nous renvoyons a notre n° 2990 . Malheureusement le rabat de la rehure de 1'album, qm a dü offrir la suite de l'inscription que nous reproduisons ci-contre (n° 2990°) a disparu, fait regrettable qm nous privé du nom du collectionneur et de la date exacte de kt formation de 1'album. Parmi les dessins formant ce précieux ensemble ü y avait d'excellents spécimens d un genre et d'une époque qu'on ne trouve représentes presque mille part. La plupart des dessins apparttennent aux écoles de Padoue, de Vérone et de Venise, mais il y avait aussi quelques intéressants dessins francais. 422 SPÉCIMENS D'ÉCRITURES A. ORTELTIJS nvrj.i*aa\ ™s . i.. ,... v B^&ayus, wtriograpne, eaneur, Anvers. — Estampes. Abraham Ortelius naquit a Anvers --ft'. ,jrx. Mtrf JjnA h» Ukr tM$ fj\ et b(*w^ >~iU*irn perd»** ytve Ai*tHortin? - 2 9 9 0 a la plume et y passa toute sa vie trmt «, f..-..,-. de nombreux voyages en Allemagne et en Italië. B est universellement connu comme le fondateur de la cartographie moderne et son Theatrum Orbis Terrarum, paru en 1570, est Ie plus beau des atlas du XV1° siècle, et le premier d'une réelle valmr fique. Recu dès 1547 dans la corpodepuis sa jeunesse d'archéoloaie et de céoirranhi,» il o ™;« * • j1**10". * Saint-Luc et s'étant occupé et des livres, parvenant peuTpeu a ^ "a^^^ manusci* qu'Ortelius y inscrivit de sa main (pour sa lim^mlwoh ^ Imk tT£?ProdAulson? ci-dessus la notice d'abord chez Mariette, puis dans lescolkS* VerstnhV tan % T } !t 5?" Iestè^at également ensemble, Edmond de Rothschild, iZ^^mlA^^^fy^J^^ ^ la coUection les manuscrits, les cartes les gravures leVohiets H'Trt l^™/entabIe m^66 oü s entassaient les Bvres, les monnaies et les medailles B enlfaussHe f ?°fï™Ua8es> lf ?nimaux empaillés, les insectes nagel; ce dernier «toïpo^^^ et * * Hoef! de grands maitres du XV* siècle Voir sur m rannL a cd u j etaient reproduites des compositions Sa riche correspondance, o&duen te^Iet resToüan't^ nKï^ M 0ud-Holland 1936, pp. 147 - 148. ^ - ^uuvuvo i. it icvner lyjD. D. LOGGAN (1630 1693), dessinateur et graveur, Londres et Oxford «"'-■v. David Locran i loot AcHiaUu t^ut^to Jtr tiu ftft? Dessins. 2 9 91*, plume, verso d'origine écossaise, élève de W. Martin a uanau, iravaiita ensmte a Amsterdam chez C. de Passé. II a gravé plusieurs planches pendant son séjour dans cette vüle. Aha a Londres vers 1658, oü il se maria en 1663. Exécuta en 1658 une séne de portraits dessinés de plusieurs dignitaires et savants. Blustra 1'édition de la Jerusalem Délivrée, duTasse, la même année. Citons encore la Habitus Academicorum Oxoniae, 1672. la Oxonia ilh^tm. > Ct-Curx. ta (1675) e* 1* Cantabrigia illustrata (1690) fl Loggan fut nommé „public sculptor" de 1 Untversité d'Oxford en 1669. Naturalisé Angiats en 10/3; n mourut a Londres. F^-r^stlfs10" 1695>' banqUiCr 6t 06 ,a Com^ des ™* Orientales, Specimen de 1'écriture qu'on trouve parfois au dos des montures de dessins provenant de cette célèbre collection. C'est soit la main de Jabach même, soit celle de son aide. Voir pour ce collectionneur Partiele ,„., , " f- uu volume principal et du x » y ï , plume, verso present supplément. tVn O- 2991*, plume, verso Voir Ie commentaire a la page suivante. 423 SPÉCIMENS D'ÉCPJTÜRES 2 9 91c. Inscription ancienne, en belle écriture calligraphiée, relevée sur une épreuve de lTmpruneta de Callot EUe est trés probablement dé la main du peintre J. B. Weenix (1621, t avant 1663), avec sa signature. Des comparaisons avec 1'écriture de ce maitre permettent notre hypothese. Padre Sebastiano RESTA (Complément a 1'article n° 2992). Nous donnons ici un meilleur specimen de son écriture. Celui reproduit dans notre volume principal est plutöt de la main de Richardson, père ou fils, qui recopiaient soigneusement au dos des nouveUes montures exécutées par leurs soins, toutes les observations que Resta avait écrites sur ses propres montures. Ces dernières ont pour la plupart dispara, surtout celles qui entrèrent dans la collection Somers. Mais en dehors des albums acquis par Somers, d'autres vinrent sur le marché et c'est de ceux-la que proviennent les feuilles qui ont souvent gardé leur montage primitif. Grace k 1'étude sur Resta pubUée par A E. Popham dans Old Master Drawings de juin 1936, nous savons que Resta oflrit un album de dessins a Phüippe V d'Espagne (en 1704 ou peu avant). On ne sait s'il existe encore; on pourrait le reconnaitre a une mimature, en première page, représentant Philippe le Bel, roi deFrance (vers 1282). Un autre volume parvint en Angleterre, indépendamment de l'achat Somers, et en 1938 le British Museum acquit un album dans lequel Resta s'efforce de prouver 1 activité du Corrège a Rome, a 1'appui de différents croquis d'après ses ceuvres. Sur un autre recueil de 248 dessins nommé la „Galleria portatüe" par Resta, et parvenu a 1'Ambrosiana de Milan, voir Luigi Grassi, „Ricerche intorno al Padre Resta e al suo codice di disegni all'Ambrosiana", dans la Rivista del R. Istituto d Archeologia e Storia delf Arte, VEI, 1940-1941, fase. 2-3, pp. 151 -188. On consultera aussi 1 article complémentaire sur Lord Somers (n°2981) dans le présent supplément. Resta a été un coUectionneur passionné, d'une rare activité, mais pas un véritable connaisseur. Popham remarque que de tous les dessins qui hguratent dans ses recueils sous les noms les plus vénérés comme Léonard, le Corrège, Raphaël, le Titien, même les Carrache et qu'U a pu identifier comme provenant de Resta, grace a la marque de Somers, aucun ne pouvatt être accep'té comme indubitablement par ces grands maitres. Entêté et crédule, il ne ménte pas le reproche de malveillance- du reste ü reconnaissait lui-même ses imperfections comme connaisseur. Par contre parmi les maitres primitifs et ceux du XVE* siècle on trouve d'excellentes feuUles. N'oubUons non plus qu il a possede le carton de Léonard, La Vierge avec L'Enfant et S*« Anne, actueUement a la Royal Academy a Londres. Bien que né a Milan et trés attaché a sa viUe natale, U passait la plus grande partie de sa vie a Rome. 29 92% plume F. M. N. GABBURRI (mort en 1742), historiën d'art, Florence. — Dessins. C3rt fi'tjdi> t*)"^> hJL & -Juulvu* éOi *7ttï' °*-^a-ufe^-^*- '^ ^o^JfA 't^> 2 9 9 2 b, plume, verso D'une famUle noble de Florence, le „cavaUere" Francesco Mari Nicolo Gabburri est le personnage dont Mariette nous dit (Abecedario E, p. 275): étoit passionné pour Part de la pemture et ie me loue beaucoup de sa correspondance. Si ses facultés avoient pu repondre k son zele, sa coUection d'estampes et de desseins seröit devenue une des plus considérables qu'on eüt vue en Itahe . Mats des moyens limités ne lui permirent de profiter que des seules occasions d'achats survenant a Florence. E n etait pas non plus trés difficüe pour la quaUté et l'ensemble qu'U forma fut plus nombreux que remarquable. Acheté k ses héritiers par un Anglais nommé Kent, emmené en Angleterre par celui-ci, ü y fut exposé en vente sans grand succes Ce Kent doit être le même qui acheta aussi la coUection du cavahere Benedetto Lutü (14.565 dessins en 194 portefeuiUes) qu'U emmena également en Angleterre oü U la mit en vente en 1762. Les dessins de Gabburri sont longuement décrits par G. Campori dans Raccolta di cataloghi e inventari tnediti, Modène 1870 pp 521 - 597 Ce véritable catalogue, étabU en 1722, comporte 1336 feuilles, surtout des italiens ou des étrangers' ayant travaUlé en Itahe. Voir de nombreuses lettres adressées a Gabburri, et une par lui-meme, dans Bottari, Raccolta dl lettere stdla pittura, Milan, 1822 - 1825. Comme historiën d'art, on lui doit ce qui restait a imprimer de 1'ouvrage de Baldinucci et une réimpression de 1'excellent Riposo del Borghim, ouvrage devenu trés rare. Soutint longtemps la mourante Académie de Dessin de Horence, auprès de laquelle d était Ie representant du Grand-Duc. Sa vie a été imprimée dans le V volume du livre intitulé: Memorabdia Florent. erudit. praestantium, publié par le docteur Lami. Mariette nous dit que Gabburri dessinoit passableroent; Onono Marinari lui en avoit enseigné la pratique". Voir encore R. Weigel, Die Werke der Maler in thren Handzetck- ^'^c^tionTepTc^teci-dessua est un specimen des annotations que Gabburri écrivait parfois au verso des feuilles de sa coUection. 424 SPÉCIMENS D'ÉCRITURES bea^tumauünp,& m^&Hmamu/HM./&ün,tbiLij-Ju ^^^^^Jr^^/aoJC-^^ 29 92', a la plume, verso finally to his recognition. He possessed ato^Vnf^i«v^r* mmy possession and may possibly lead viously in the Collection of D^Mead ^S^^S^^t ' t0 Raphael' Dre- the 5th June, 1750, where he compared thedrawin™JHÏZFF» he menuons that he was in Parison in the Louvre and then belonghtTto^ Baron T^r°g^^ea^V ?f ï6 £attle of Constantine, now Venddme by P. J. Mariette. He was SSt^rfhTT1111* Baron'S house m tbe Place Hudson, Horace Walpole mS^r^^^K^S^^ wellknown amateurs of nis time, as Dr. Askew, to as a man whose opirión taSpSSdfrorn' wïns^ifS^^ s*3**- ?arles * 3180 alluded engraved in the Rogers ^^^^ö^ }^^^^^ ^ 8fquired a **** bv O"*» Maratti, he was a staunch P-testan!^^ Classics, it is also evident m the West and Lawrence Collections, and that bS& S C$hS?> *" m*"vma' A. et G. SCHOEMAKER (1660-1723 et 1692- 1732), Amsterdam. - Dessins. 2992d r 2992*, les deux a la plume. recto cx ' n^dï^ coUectionna surtout des les médailles. Son fils Gem^a^t&^itff dessTnaam i Z * "ï.1"*" * Publications sur d'après d'autres maitres. II mourut a JSnSSm tusurïfpèï^^eUrnTfe fv^0^ ^ MtUre 0U num.smate lui-même, Andrles en Gerrit SchoTmakiï, Gand 1888 ^ dU ^ MaUnCe Nahuvs» dm^nu^dTpère^lo^K SUr deS *— Waphiques; notre cliché 2992- repro- era, i^Jlcx. CoIU^lovlc ^ 2992' 425 A. M. ZANETTI (1680-1757), peintre et graveur amateur, Venise. — Dessins. Antonio Mari Zanetti, personnage bien connu dans 1 histoire artistique de Venise au XVIH* siècle, était un fervent coUectionneur d'art et graveur-amateur. E acheta en 1725 une série de dessms provenant de la coUection Arundel Voir larbcfe de N. Ivanoff, „Antonio Maria Zanetti, cnuco d'arte" dans Atti deWIstitüto Yeneto di Scienze, Lettere ed Arti, CXI 1952 - 53 pp. 29 - 48. L'inscription reproduite ci-contre et les deux en haut de la page suivante ont été relevées sur des dessins qui lui ont appartenu; vu leur caractère différent on peut y voir soit la main de Zanetti père, soit de son fils, soit d'un aide SPÉCIMENS D'ÉCRITURES 2 9 9 2 h, les trois a la plume, verso Voir le commentaire a la page précédente. J. RICHARDSON Senr, Londres (Complément a 1'article n° 2993). Dans son article sur Sebastiano Resta dans OW Master Drawings, juin 1936, A. E. Popham a démontré aue^ks Rkhardson ont re^op é au verso des montures les remarques relevées par eux sur des montures an£ rieures r^veïan^Resta. Le specimen d'écriture reproduit dans notre volume principal au n° 2992 est donc men de^1^"^ dfRichardson et non pas de celle de Resta. L'explication d'une imrtaüOTj voulue doit êtte a^an^nnS^^^ J. RICHARDSON Jutf (1694-1771), peintre de portraits, Londres. — Dessins et estampes. fL(jt4ö ï•A^^**-t**té*H/- ™t4 O&MM Utjnffa. *faf>/a ttflffa kTru4~Vr> &»Lfl^t*tiï fcte WH^'Srnj j^/jf miï/fLê«<* toAi&föjJ™ ^rt^f&ysfa 2997°, a, la plume %. SS S'U' SSZSZ* * Museum J^to B,= 8^te des renseignements sur Richardson fils au n° 2170 du volume pnncipaL 426 SPECIMENS D'ÉCRrrURES i 6^ *r*^* ƒ TMtuCjtAmJ • £*•«• ./»>**<• £ *h 2997c, a la plume Specimen d'écriture d'un amateur italien qui vivait autour de 1700 T W .lui-, „ . . John STRANGE (1732-1799), diplomate et anteur anglais. - Estampes et dessins. i»^2!Ureode 061 amateur Pour qui nous renvoyons K. 11 i/yj Ui a Ia plume /i/O , ^ ^ . , /^riture de cet amateur pour qui nous re V*~*£ut^ eUs&cü» *S**L~x a 1 ^icle n° 2795 dans notre volume principal. ~ „ A . • i • dont l'un, exécuté dans la dernière manièreL r^J^m Jf !Jf^^eur' ^J1 ^ de lm Plusieurs dessins Annibale Maggiori Guerrieri" La fifm n? iCrL • ^ "? S,8£ A-M- P°ur 1'ex-Iibris d'un certain „Conté II acheta ses dessins è Faenza' SnM.loïnt^S.Ï?"* * OU Alessandro serait né\ acheta a Bologne, on ne trouV\%^^ 17^J? 18i°' les feuiU« qu'il de 1810 sont de Rome, et 1'on peut présumén 'Tt S n^ÏÏ" «rtfa des années autour ^ ^ presumer que c est a Rome que sa carnere de collectionneur prit fin. C'est 427 SPÉCIMENS D'ÉCRITURES de Rome que viennent la plupart des feuilles qu'on rencontre de pw^nce Maggion par exemple celles maintenant au Cooper Union Museum de New-York (notre n° 457°) prtódemment dans les collections Piancastelli (n° 2078°) et Brandegee (n° 1860°), et celles de la collection J. Scholz, a New-York (n 2933 ). (xafjzeicc Dizlatoi Hffllune/k. Matteo Moi toloni Wenez-icuio. 3 o o 5 a ia plume Specimens d'inscriptions relevées sur des dessins italiens des XVEe et XVTB* siècles. I , j / /^LaJ/w d&~^ Inscriptions relevées sur un dessin du peintre /^A-X JA*mi 'O/* /] Girodet-Trioson, exactement Anne-Louis Girodet C Wj WO*™' ^~~Y de Rouey-Trioson, peintre d'histoire, lithographe et ij ySySy' écrivain (Montargis 1767 - Paris 1824). La mention ^""^•v f /C^ ^^-^ „Dessiné par Girodet" est sans doute de la main V r»Qk { L^^Z^"^ d'un collectionneur francais contemporain de l'artiste. V I Jfln /fi^S ^JBS tro*s Paraphes en dessous sont peut-être de la ^1 Jkvli ) SZZ^' même main, ou les marqués d'un inventaire quel- y\ Mflx'TA^ conque. ^^^"^ 3 0 0 5 e, a la plume. recto c. 3 0 0 5 f, au crayon ^ mi"L Inscriptions relevées sur des dessins du Carrache et du Bassan; elles indiquent une coUection itahenne de la première moitié du XTX6 siècle. 3006', a la plume. verso Inscription relevée au verso de la monture d'un dessin de Géricault. Son texte fait supposer que le signataire, E. Descamps, vivant probablement a Douai, s'intéressait aux dessins anciens, ou tout au moins du XVTJP siècle, et aux dessins modernes. Nous n'avons pu trouver tracé d'une coUection de ce nom. L. SPLTTGERBER (f 1879), commissaire membre du Conseil d'Administration du chemin de fer dit „Rijnspoor", Amsterdam. — „Atias" d'Amsterdam. 3 0 0 6 b, a la plume, verso . Inscription de la main de cet amateur, relevée sur un dessin topographique. Les renseignements sur sa personne et sur sa coUection sont donnés au n° 2308 du volume principal. 428 - Inscriptions relevées sur des dessins du Carrache et du Bassan; eUes indiquent une coUection itahenne de la première moitié du XTX6 siècle. SPÉCIMENS D'ÉCRJTURES Comte NOs BARCK (1820 -1896), Paris et Madrid. — Dessins. L**/r i^>**-6 * *f*44A**/ cS^u^^j <&Aui~S S*.±iu, 6/.. éUxr , ^^^^^^^^^ 3006* Ecriture de ce collectionneur relevée au verso d'un dessin italien. Voir pour tous renseignements au n° 1959 du volume principal. Carl SCHÖFFER, Amsterdam (Complément a 1'article n° 3009). VENTE: DI. 1908, 6-10 avril, Amsterdam (chez Frederik Muller et C"5). Vente composée. Dessins et estampes topographiques sur la Hollande, plans, portraits etc., 2105 nos. Dans cette vente passa le résidu de la collection Schöffer. Bindon BLOOD, Ennis et Edimbourg (Complément a rarticle n° 3011). Signalons encore, chez Sotheby a Londres, en 1856, les deux ventes suivantes dans lesquelles passèrent des objets de provenance Blood: 11-13 aoüt, tableaux, bronzes et pièces numismatiques; 10-14 novembre 14 n°* d'estampes et 1698 de livres. Sir Joshua REYNOLDS (1723 -1792), peintre, Londres. — Dessins et estampes. fjjsj /\ Specimen des numéros qui figurent sur des dessins italiens provenant de Ia col/ J f jflj lection Reynolds dispersés dans la vente du 5 mars et j.s. 1798, la vente Dl de notre cCétv*- article n° 2364 du volume principal: ils correspondent aux n°* du catalogue. 3016» a 1'encre rouge verso / /ry *^ /o / J l . I Cette mscription figure sur différentes estampes / provenant d'une collection Pennant-Fielding. Sur j $ / / des portraits, elle est parfois accompagnée de ren- / // ' h seignements sur le personnage représenté. 18 Estam- ^ pes ayant appartenu a un collectionneur Fielding, y que nous supposons être identique, passèrent dans jf - une vente anonyme chez Christie a Londres les / >f >^ 17 -18 décembre 1813. Nous n'avons pu trouver de Cf in/t^C^i V— . renseignements sur cet amateur. ^^^flfc' ^ ^ 3 017 *. crayon, montures 429 SPECIMENS D'ÉCRITURES Comte de MALTZAN, chateau de Militsch (SUésie). - Estampes et dessins. La familie de Maltzan possédait une tres importante collection d'esy, /l m tampes anciennes spécialement des maitres aUemMÓs du XV siècle et /f..i //) & / quelques trés beaux dessins allemands (Dürer, Baldung Grien, école du tr ly //7*\4f* tss Danube, etc.). M. Lehrs, dans son grand ouvrage Geschichte und kriu / t;.rher Katai0g des deutschen, niederlandischen und franzosischen Kupfer- /X/ Y 'tichs im XV. Jahrhundert, Vienne 1908 - 1934, la cite souvent Le chateau 77/* fut détruit par les Russes pendant la guerre 1939 - 1945, mms ü semble / aue des feuilles de cette collection circulent sur le marché. Elles portent 3 o 2 4 a parfois, au verso, des indications et des numéros d'inventaire dont nous plume, verso reproduisons ci-contre un specimen. —SosisS y, Inscription non identifiée, peut-être d'un amateur autrichien, f^^yi^^yU/^ ' relevée SUI ^ estempc de Matham. ( 3024* Maiqufe Ph. de CHFJSTNEVTÈRES (1820-1899), historiën d'art et Directeur des BeauxArts, Paris et Bellesme (Orne, Normandie). — Dessins. * Pour les uns et les autres les numéros en chiffres ordinaires sont ceux oü 1'on trouvera les marqués des collections nommées, avec les notices. Lorsqu'il y a, pour une même collection, plusieurs numéros, le premier est celui qui renvoie a 1'article principal Les numéros en itaiiques sont ceux d'articles dans lesquels la collection nommée est Abbot 1307 Abegg (D.) Suppl. 1* Abott (F.) 970 + Suppl. 970*-» — 2800 Abrizi 296 „Academia Real de Bellas Artes", Lisbonne, Suppl. ic-d-e Académie des Beaux-Arts, Paris Suppl. 1399a Académie de Médecine, Paris Suppl. 10 Accard 248 Achard (J. A.) 3 Achelis (Mlle E.) Suppl. 824b Achelis (F.) Suppl. 93»-b-e Achenbach (M. S. )SuppL 1918lv"-v'f Suppl. ia „Achenbach Foundation for Gra- pluc Arts", San Francisco, Suppl. o-, !>uppi. ivos**-* Ackermann (R.) 2186, 185 Ackermann (Dr. W. A.) 791 Adam (E.) Suppl. 4a Adam (L.) 139 Adam (L. S.) 4 Adams (G. M.) 59 + Suppl. 59 Addington (S.) SuppL 2344* Adeline (L. J.) 5 + Suppl. 5 Adler (M"e B.) SuppL 343a „Aesthetisches Attribut der Uni- versitat Würzburg" Suppl. 5», Suppl. 1045 a Agassis 69 Agutte (Mme G) Sj(Rp/ 11Q2^ Aix-la-Chapelle, „Musée Suermondt" 1, 415 — „Stadtische Museen" 1 Aix-en-Provence, Bibliothèque Méjanes, Suppl. 1808 a-c> Suppl. 919* — Musée des Beaux-Arts, Suppl 5b, Suppl. 1092& — Musée Bibliographique et Ar- cneoiogique Faul Arbaud, Suppl. 18* — Musée Granet, Suppl. 1092A Albani (C*1) 1200 Albenas (M18 d') 257, 1525 Albers (J. h.) 2714. — SuppL 5« .Albertina", Vienne 174 + SuppL 174. — 960, 1Z39, 2903. —\ SuppL 5*"* Suppl. 55J*, J016,\ 1171b Aldridee, Suppl. 5l Alexander (W. C.) 96 Alexander-Katz (Dr. R.) 2812 Alfani (Cesse) 1714 Alferoff (A.) 1727 + Suppl. 1727 Alfonso III d'Este 112 Alfonso IV d'Este 106 Alianello (R.) Suppl. 5k Aligny (T. d') 6 Alten (Dr. D. P.) Suppl. 449° Allen (J. B.) 2333 Allen (T.) 44 -f Suppl. 44 Alliance des Arts, Paris 61+ SuppL 61, 6° Allongé (A.) SuppL 6°, 2481 bu> Allyn (Mme h. U.) Suppl. 1942* 431 Alt (F.) Suppl. 6» Alt (R. von) 7 Altenstein (h. Freiberr v.) 8 Alverthorpe GaUery, Jenkintown, auppi. J/OU"^ Amand-Durand 2934 + Suppl. 2934, Suppl. 103° Ambras (Chateau d') 1462 Amerbach (B.) 222 Ames (W. et A.) SuppL 2602 a-b Ameshoff (L. h.) 2308 Amiens, Musée de Picardie, SuppL 1908 n Amis de 1'Eau-forte (Société des), rans 2345-2346, 113 Amis des Arts (Société francaise des), Paris 121 Amis du Louvre (Société fans 2300 + SuddI. 2300 Ammann (J. K. et J. J.) 9 Amster & Ruthardt 1250 Amstel J. Czn (C. Ploos van) 2034, 2117, 2118, 2725, 30023004, 10, 58, 439, 573, 2145. — Suppl. 2064, 2984a-b-c Amsterdam, „Akademie van Beeldende Kunsten" 10+ Suppl. 10 — 241 — „Archief van Oorlog" 195 + Suppl. 195. — 19 — „Eigendom Gemeente" 11 — „Kon. Oudheidkundig Genootschap" 1641 + SuppL 1641 a-b. — 2488, Suppl. 800a des), INDEX Amsterdam, Musée Municipal, Suppl. U05*. 2069* „Museum Fodor" 1036 + Suppl. 1036 (>'s Rijks-Prentenkabinet" 12 + Suppl. 12. — 240, 698-700, 1838, 2045, 2165-2166, 22272228a, 2233, 573, 924, 26*3, 2903. — Suppl. 789 a, Suppl. 5l, 561,1036,1539**, 2760, 299(fi Société „Felix Meritis" 924 Société „Rembrandt" 2135 + SudpI. 2135 Amstetter (Freiherr von) 2283 Anastasi (A. P. C.) 60 Anckarsward 1980 Ancourt & C1* (E.) Suppl. 12a Anderdon (F. O.) 120 Anderdon (J. H.) 50, 13, 1470 — Suppl. 1424a Anderdon (T. O.) 120 Anderdon Weston (M et Mme A.) 65+ Suppl. 65,2562* Suppl. 2595 André (Édouard) 829 Andreini (J. M.) 14 Andreossy (Général Cte A. F.) 129, 2445 Andrews (W. L.) 1943 Andrieu (P.) Suppl. 838 Andrieux (Cl. A.) 15 Angers (D. d0 1886 Angerstein (J. J.) 2445 Angiolini 2213* Aneoisse 1462 Anguisciola 1223 Anhalt-Dessau (Léopold I, Fürst von) Suppl. 1708° Annone (Dr. d') 2206 Ansbach-Bayreuth (J. F. mar- grave d') Suppl. S73b-c-d-e Antaldi (Coll. Viti-) 2245-2246, 1384, 2426, 2463 Anthony (A. V. S.) 16 Anvers, „Bestendig Dotatiefonds" Suppl. 682a — Bibl. Municipale, Suppl. 682* Musée Plantin-Moretus 2032 + Suppl. 2032a, Suppl. 682* — „Stedelijk Prentencabinet", Suppl. 2045 *, Suppl. 682* 2032*, 2145* , Kram, Suppl. 1829* Anpl-Frmlitz rTh.ï SuDOl. 16a ApeU (A.) 17 Aqua-fortistes Francais (Société des), Paris 18 + Suppl. 18 Arbant (L.) Suppl. 56a Arbaud (J. B. P.) Suppl. 18* Arbaud (P.), Musée Bibliographi- que et Archéologique, Aix-en- Provence, Suppl. 18a Archief van Oorlog, Amsterdam 195 + Suppl. 195. — 19 Archinto (Cte G.) 546-547 + Suppl. 546. — 20, 52 Archives Nationales, Paris, Suppl. 2i b-c-tt-e—r Ardail (A.) 1728+SuppL 1728 Arden (R.) 2905 Ardenne (J. d') 681 Ardit (E.) Suppl. 21& Arenberg (Duc d') 567+Suppl 567. _ 1944. — Suppl. 32* Aretin (Bon von) 2723 Argoutinsky-Dolgoroukoff (Prin ce W.) Suppl. 2602d, 343° Arovii (Jcihn Duke of) 45 4 "*&7" v Suppl. 45 Arlent-Edwards (S.) Suppl. 2256* I Armand (A.) 22 + Suppl. 22 Arndt (M. F.) 1994 Arndt (P.) Suppl. 2067b Arnhem (Musée d') 2488 Arnot (Galerie) 124 Arozarena (D. G. de) 109 + Suppl. 109 „Ars Aemulae Naturae", Leyde Suppl. 172° Arsenal (Bibliothèque de 1*), Paris 23-30+ Suppl. 23. — 350, JS», Suppl. 2144*-*-a „Art et les Artistes 0')"t Revue, Paris 32 + Suppl. 32 „L'ArtDécoratiF'.Paris, Suppl. 32a Artaria (A.) 33 + Suppl. 33 Artaria (D. I.) 34 Artaria (D. II) Suppl. 34a Artaria (M.) Suppl. 34b Artaria & Co. 90-91 + SuppL 90, 486a Suppl. 2347 Artaria & Fontaine 117 + Suppl. 117. — 34 Arthur (T. G.) 129 .Artiste (P)", Paris, 35-36 .Artistes Anciens et Modernes (Les)", Paris, Suppl. 36a „Artistes Contemporains (Les)", Paris, Suppl. 36b Artois (Cte d') 458 Arts et Traditions Populaires (Mu¬ sée des), Paris, Suppl. 184» Arundel (Th. H. Earl of) 508, 661, 718, 779, 888, 1787, 1852, 2420. 2445, 2885. — Suppl. 2885, 2992* Arundell of Wardour (J. E. Lord) Suppl. 2373b Aschaffenburg, „Graphische Sammlung" Suppl. 36c Aschberg (R.) SuppL 36d Ashby (Th.) Suppl. 36c, ïsi" .Ashmolean Museum", Oxford, 2003+SuppL 2003. — 1384, 2445, Suppl. 565*, 1266b, 2710b Asta (F.) Suppl. 116a Astley (Sir E.) 2774-2775, 37, 49, 2038 Atger (Musée), Montpellier 38 + Suppl. 38. — 1854 .Atlas van Stolk", Fondation, Rotterdam, Suppl. 2317°-° Auer (A.) 39 Auffay (Cte A. d") 63 Aufhaeuser (M.) Suppl. 1760™ Aufsess (H. Freiherr v.) 2749-2750 Auldjo (J.) 48 Aumale (Duc d'), Musée Condé, Chantilly 2778-2780 + SuppL 2778. — 1862, 345, 546, 2473 Aumont & Cle Suppl. 88b Austen 2090 Autriche (Archiducs d') SuppL 1771». _ 174, 2709 Auwera (J. W. van der) Suppl. 2541*-° Aved 2173 Avery (S. P.) 41 Avignon, Musée Calvet, Suppl. 2218 Aylesford (H. F. Earl of) 58 + SuppL 58. — 53, 1472, 2034 Azeglio (Marquis R. d') 42 Babault 1085 Babcock (G. W.) Suppl. 208a Babcock (W. P.) 207-208 Bachelin (A.) Suppl. 208b, 349c Bacher (O. H.) 2002 Backer (Béla) 2328 Bacon (Sir H. B.) 379 Bacon (S.) 209 + Suppl. 209 Baerwald (E. M.) Suppl. 885c Bagford (J.) 296 Bagot (Sir C.) 493, 336 Bailey (J.) 1412 Bailleul (Marquis J. de) 335 + Suppl. 335 BaiUie (W.) 2603+Suppl. 2603. — 210 Baiüie (W. E.) Suppl. 210a. — 1943 Baülie-Grohman (W. A.) 370 + Suppl. 370 Bainbridge (G.) 211 Baker (MUe H. J.) Suppl. 21 la Bakhrouchine (A. P.) 74, 2933 Balcarres (Earl of Crawford and) Suppl. 1685c Baldinger-Seidenberg (P. v.) 212 Baldinucci (F.) 1886 Rale. Bibliofhèaue 2115 — Cabinet des Estampes Suppl. 1239* — „öffentliche Kunstsammlung" 222-222^ + Suppl. 222. — 94, 1947, 2164. — Suppl. 414°, 1169* Bale (Ch. S.) 640-641 + Suppl. 640. — 2617. — Suppl. 556*-b Balestier (J. N.) 1500 Balken (E. D.) 843+ Suppl. 843 Ballard (E. A.) 825. — Suppl. 2026* Ballerina (D.) Suppl. 222° Ballester (j.) Suppl. 1860° 432 INDEX Ballester (M.) Suppl. 1860° Balmanno (R.) 213-214 + Suppl. 213. — 2193 Baltimore, „Johns Hopkins University" Suppl. 1926* — „Baltimore Museum of Art", Suppl. 394a, Suppl. 343*, 555*, 677, 1695* 1756*. 2435* Bandeyille (Mme de) 1259 Bang (F. S.) Suppl. 1635 Banks (Sir J.) 215 + Suppl. 215. — 331 Banks (S. S.) 216 Banks (Th.) 2423+Suppl. 2423 — 161 Baranowicz (Th. de) Suppl. 335 a uaratte (ur. L,. H.) 217 Barbedienne Suppl. 217* Barbier (A.) 248 Barboza (A.) 77 Barck (Cte Nils) 1959. — Suppl. 3006° Barco (G. M. B°nne von) SuppL 1092° Bardac (S.) 1889 Barden (S.) 218 + Suppl. 218. — 2756, Suppl. 219* Bardi (Conté di) 336 Bardi (L.) 296 Bargue (Ch.) Suppl. 218bls Barham (Sir J.) 2823 Baring 2490 Barkhauss (Dr.) SuppL 218*. 642* Barlach (E.) Suppl. 218b Barnard (J.) 1419-1420 + Suppl. 1419. — 219, 1290, 1356, 1412, 2451 Barnard (O. H.) SuppL 2007b Barnard (P.) Suppl. 2003 Barrias (F.) SuppL 219 a-b Barder (A.) Suppl. 70°-d Barrion (A.) 76 Barron 257 Barsekow Suppl. 2312A Barthou Suppl. 1270*~b Bartolozzi (G. S.) 1137 + Suppl. 1137 Bartsch (A. et F. von) 345, 1259, 1852, 2281 Baruch (S.) Suppl. 219 c, Suppl. 218 Barye (A. L.) 220 Basan (P. F.) 221, 1259, 2327 Basnine (N. V.) 1960 Bassano, „Museo Civico" Suppl, 222*~d-e Bateman (H. A.) 339 Bates (I. C.) Suppl. 222f-« Bates (W.) 2604 Bateson (W.) Suppl. 2604a Bath, „Holburne Art Museum" 2860 Bathurst (R.) 2192 + SuppL 2192 Baudry (A.) 2151 Baudry (P. J. A.) Suppl. 222n Baumgartner 975 Baumgartner (F.) 223 + Suppl. 223. — 2827, 2900 Baumier (Dr.) Suppl. 1808*-*-* Baxter (C. E.) 1185 Bayard (C.) 496 Bayer (H. von) 1293 Bayley (J. W.) Suppl. 223», 1412 Jöayntun Suppl. 223" Bayonne (Musée de) 1714, Suppl. 1714 Bazot 342 + Suppl. 342 Béarn (C**s* de) 946, 2004 Beauffort (Cte de) 259 Beaugon (de) 1852 Beauharnais (Prince E. de) 1533 Beaulteu (Chev. de) 1695 tfeaumont (C. F. J. Libert de) 1679+Suppl. 1679. — 1703 Beaumont (Sir G.) 2364 Beauvais de Saint-Gratien 2172 Bec (J. M.) 1421 Bechtel (E. de T.) SuddI. 347» Beek (Dr. W.) Suppl. 2603*-*, Suppl. 1310* Becker (F.) Suppl. 1602 Becker (Dr. F.) Suppl. 223° Becker (Ph. J.) Suppl. 1602 Becker (R. Z. et F. G.) 1606, 2510 Becker (W. G.) 324 + SuppL 324 Beckerath (A. von) 2504, 1612 Beckford 2373, 2617 Beckmann (H.) SuddI. 2756» Bedö (R.) 404 Beecher (H. W.) 224 Beedle (Miss) 1433 Beelaerts van Blokland (Jhr. Mr. W. A.) 1353 + Suppl. 1353 Beer (W. A.) SuppL 224» „Beethoven-Haus", Bonn 225 + SuppL 225». — 380 + SuppL 380, 343b Bégon (M.) 360 Behague (O3886 de) Suppl. 758 Behague (Cte O. de) 2004 Behaim (P.) 369, 365 Behre (E.) SuppL 2807» Behrens (F.) 981 + Suppl. 981 Behrens (O. P.) Suppl. 981 Bein (J.) 1422 + SuddL 1422 Beitscher (J.) SuppL 1409* Béjot (E. J.) Suppl. 225»>"« Beketoff Suppl. 2799b Belfond & C^ SuppL 225 d Beha (G. della) 524 Bellangé (H.) Suppl. 1379» Bellchambers 226+SuppL 226 Bellet du Poisat Suppl. 1102b Bell Scott (W.) 2607-2608 + Suppl 2607 Belly (L.) 227, 231 Beloselsky (Prince) SuppL 227» Bement (E. C.) 1651 Bemler (H.) 1291 Bender (J. W.) Suppl. 1555b Benedict (H. H.) 2936 + SuppL 2936. — 1298 Bénézit (E.) 341 + Suool. 341 Benjamin (W. E.) 228 Benkard (E.) Suppl. 828* Benno (R.) 1669, Suppl. 1669*-* Benolt XTV (Pape) 2696 + SuppL 2696 Benouville (J. A.) SuddI. 228 a-b Benouville (L.) Suppl. 228° Benson (J.) Suppl. 228d Bensow (F.) SuppL 982° Benvignat (Ch. C.) SuppL 347b Benzelstjerna-Engestroem (C*6 W. L.) 813 Beraldi (H.) 230 + Suppl. 230 Bérard (A. D.) 75+SuppL 75 Berchère (N.) 231 Berg (Jhr. J. F.) Suppl. 231» Berg & Co., Graphisches Kabinett 1426 Bergame, „Biblioteca Civica" SuppL 231b Bergenstamm (J. A. Edler v.) 232 Berger (A.) Suppl. 232» Bergeret (P. N.) 128 Bereesteyn 1852, 2092. 2668 Berghe (R. J. B. van den) 2794 Berghen (Chev. van den) Suppl. 1080 Bergson (E.) Suppl. 232b, Suppl. 827* Beringer (Dr. J. A.) Suppl. 788», 232° Beringhen (J. L. Marquis de) 364 Berkhout (Jhr. H. Teding van) 1379, 2421 Berlin, „Berlinischer Künstler- Verein" SuppL 234° — ..Beuth-Schinkel-Museum" Suppl. 239» — „Deutscher Kunstverleger-Verein" 1597-1601, 771 — „Kunstbibhothek" Suppl. 234»~b — „Kunstgewerbemuseum" 233 + Suppl. 233. — 740 — „Kupferstichkabinett der Staatlichen Museen" 1606-1612 + SuppL 1606-1612a-d _ 234, 1620, 1632-1634, 2398, 2482, 2922, 714, 1620, 1631, 2434, 2473, 2504, 2510, 2638, 2693, 3013, Suppl. 377, 860, 1391, 1631 — „National-Galerie" 1640 + Suppl. 1640, 1932b-c, 1969»-b — „Schinkel-Museum" Suppl. 2265b, 2362c — „Vereinigung der Kunstverleger" 2484-2487 Berlin-Steglitz, „Verein der Kunstfreunde im Preussischen Staate" SuppL 2483» Bermann (J. S.) 235-236, 396 28 433 INDEX Berne, „Akademische Kunst-An- stalt" 1596* „Bernische Kunstgesellschaft" 1630-1630" — Bibliothèque Nationale Suisse Suppl. 236 e~b, 2271» — „Gottfried Keiler Stiftung" 1169»+ Suppl. 1169b — Musée des Beaux-Arts 236*-"b 1596a, -t- Sunnl. 236c"r. Suppl. 1169*-*, 1572*, 2322* Bernfeld (A. G.) 127 Bernstein Suppl. 2950» Bernstein (F.) Suppl. 982" Bernstein (K.) 1606 Bernus (von) SuppL 1940* Bertarelli (Dr. A.) 72 + Suppl. 72. — 73, 237, 2857 Bertelman? (J. G.) Suppl. 237» Berthault (P. G.) Suppl. 332 Bertin (A.) 11'SS Bertin (F. E.) Suppl. 238» Bertin (Ministre) 248 Besancon, Musée et Bibliothèque Suppl. 238*"°, Suppl. 1164 Beskow (B. von) Suppl. 239* Besnard (P. A.) Suppl. 67» Besnus (M. A.) Suppl. 78» Besser (F.) 979 Béthune (Cte H. de) 239 Béthune (T. C. B. de) 2834 Betzkoy (I. I.) SuppL 2878» Beugo (A.) 81-82 + Suppl. 81 Beuningen (D. G. van) 758 + SuppL 758, Suppl. 1023* Beurdeley (A.) 421 + Suppl. 421 Beuth (P.) Suppl. 239* Beuth (P. C. W.) Suppl. 239* , .Beuth-Scninkel-Museum'', Berlin Suppl. 239B Bewick (I.) 1424 Bewick (Th.) Suppl. 416* Bewley (G.) Suppl. 1137» Beyer (C. O.) SuppL 495» Beylié (L. de) Supp. 1102* Bezborodko (Cte N. A. Kou- chekff-) 1629, Suppl. 2699* Biais (E.) 363 Biard (F. A.) Suppl. 239° Biegeleben (L. M. Freiherr von) 385 Biel 1606 Bielke (Cte A. G.) SuppL 414» Biencourt (Mte Ch. de) SuppL 261D Bierens de Haan (Dr. J. C. J.) SuppL 451e, Suppl- 356*, 387*, 1594, 1665 Bilders-van Bosse (M. Ph.) SuppL 261° Binda (M.) 1*77 Bing Suppl. 1172* Bing (M.) Suppl. 1886* Bingham Mildmay 2490 Binmer (J.) 1410 Biörklund (G.) Suppl. 1138c Birckenstock (J. M. von) 345 Birmann et Huber Suppl. 1008 Birmann & Söhne Suppl. 414c, Suppl. 2110 Birmann-Vischer (S.) 222 Birnie Philip (R.) 405-406 Biron (Mls de) Suppl. 1943 Biscari (Princesse) 916 + Suppl. 916 Bishop (C. F.) Suppl. 2770* Bisi (M.) 1859 Bitter (V.) Suppl. 261d Bixby (W. K.) Suppl. 2256* Bizemont Prunelé (Cte A. G. P de) 128 Blach (M.) Suppl. 261e Blachv (de) Suppl. 1775» Blackburne (J.) 262, 1415-1416 Blaisot 263 Blake 1356 Blake (Rev. G. L.) 1172 + Suppl. 1172». — 1138 Blaker (H.) SuppL 263» Blancheton (A.) Suppl. 443" Blarenberghe (Mme Vve van) 1*86 Blasius (R.) 377 Blau (F. R.) 368 Blechen (K.) SuppL 263b Bleichert (P. von) SuppL 2071» Blenz (W. A.) 264 Bles TA. E.) Suppl. 1096 Bliss- (F. E.) 265 + SuppL 265. — 988, 576, Suppl. 140* Bliss (R. Woods) Suppl. 2004» Bloch (A.) Suppl. 68» Block (G. A.) Suppl. 342» Blois (F. C. T. Baron van Isen- doorn a) 1407, 2610 Blokland (Jhr. Mr. W. A. Bee- laerts van) 1353 + Suppl. 1353 Blommers (B. J.) Suppl. 265» Blondeau (P.) SuppL 29 W Blondel (P.) Suppl. 265* Blood (Bindon) 3011 + Suppl. 3011. — 1081 Blood (G. E.) SuppL 265° Blooteling (Abr.) 70 Blouet (M.) 829 Blouw (Dr. H. C. Valkema) 2505 + Suppl. 2505. — 1292 Blücher (C. W. von) 2710 Blum (A. L.) Suppl. 79 b Blum (R. F.) 266 + Suppl. 266 Blumröder (A. von) 267 Blundell (Weid-) Suppl. 2645 Bobrinskoï (Cte A. A.) 47 Bocher (E.) Suppl. 267ter Bock (E.) Suppl. 2671*" Bock (Th. de) 267», SuppL 2435» Bode (W. von) Suppl. 1171* Bodel Nijenhuis (J. T.) 268, 3006, 166* „Bodleian Ltbrary", Oxford, SuppL 240e-f. — 9*7, 1364, Suppl. 2636* Bodmer (B.) Suppl. 1073* Boehle (F.) Suppl. 268 a Boerner (A.) 68, Suppl. 68 Boerner (J. A.) 269-270 + SuppL 269. — 328-329, 70 Boettiger (C. A.) SuppL 400a Bogiam (Cw di) ■imu Böhler (J. W.) Suppl. 1023* Böhm (J. D.) 1442 + Suppl. 1442. — 271-272, 730, 378 Bohnenberger (A. F. T.) Suppl. 68 Bohnn (W.) SuppL 272» Boiani (Cte de) 2810 Boidin Suppl. 1929& Bois (J. H. de) 733 + SuppL 733 Boisfremont (C. B. de) 353 Boisgelin (J. de) Suppl. 1808*-"- ,—. V auppt. 2Zb5K Boulay de la Meurthe Suppl. 1929* - „Schlesisches Museum der BüBombon-Parma (Henn de) 336 denden Künste" Smml. 2265 f-g 375 Bourcard (G.) 375+Suppl nuuruaioue ^vai Bourdet (J.) 2562 Bourduge (A.) 70 + Suppl. 70 Bourgeois de Mercey (F.) SuddI 1808° Bourgogne (Ducs de) 257 Bourguignon de Fabregoules (M. de) 1015 Bourlat de Montredon 248 Bourlemac (de) 2981 Bousonnet Stella (C.) 2951 Boussac (J. A.) Suppl. 729* Bout (P.) 2863 Boutet (H.) 1294-1295» Bouvenne (E. A.) 361 + SuppL 361 Bouverie (E.) 325-326, 1891, Suppl. 1468*, 2858* Bouvy (E.) Suppl. 828 * Bovi (M.) 287 + SuppL 287 Bovinet (Giraldon-) SuppL 1138° Boyer d'Aguilles 1852 „Boymans" (Musée), Rotterdam 1857-1858 + Suppl. 1857. — 288 + Suppl. 288» — 138, Suppl. 340», 356», 387», 700»' 1855», Suppl. 356*, 396*, 419 451*, 758, 2818 Bracciano (Duc Livio Odescalchi de) 474, 2392, 2951 Bracquemond (F.) 351, 248 Bradley (G. Lothrop) Suppl. 288° 1718b. _ 677 Brady Garvan (M.) Suppl. 2667* Bramston (J.) SuppL 288» Brandegee (M. et E) Suppl. 1860«, Suppl. 2078*, 2933*, 3005* 1775*. 2133C. 2367.d -mtb Suppl. 634* Brewster (W.) Suppl. 295° Brewster (W. S.) Suppl. 2651 *~* Suppl. 2667* Brézé (Marquis de) 976 Briard (G.) SuppL 295d Bridge (A.) 71 Bridge CT. M.) Suppl. 2448b Bridgewater (F. H. E. Earl of) 2689+SuddI. 2689 804» Briel (A. P. van den) Suppl. 407» nummer ^az Brinckmann (J.) Suppl. 295e Brinkley 1681 Brisard 257 Briscoe (C.) SuppL 347c Brisset (P. N.) Suppl. 295f Bristol, (Cabinet des Estampes de) Suppl. 265* Bristow (F. B.) Suppl. 982» „British Museum", Printroom, voir: Londres Britton (C. B.l Sunnl msa Brochant 1085 Brockhaus (Mme p.) iggj Brodhurst (H.) 1296 + Suppl. 1296 Broeckaert (J.) «67 Broei (W. C*e Plater) 2033 Brondgeest 2617 Brönner (J. K.) 306-307 Brooke (G. W.) Suppl. 1138» Brooke (H. J.) 1324-1325 „Brooklyn Museum", SuppL 307»-b. SuDn, y.,™ Brooks (C. T.) Suppl. 449* 435 Brose (H. F. W.) SuppL 307», SuddI. 26?b Brouet (A.) Suppl. 400° Brough (W. S.) 2652-2653 + SuppL 2652 Brown (MeUe j. i^ris) Su_ . 307° Brown (J. W.) Suppl. 1681 Brown CP. L.) Sunnl ?ndo a „Broxbourne Librarv" Sunnl 7/ra Broyel 2034 Bruchman CLA tns Bruggen (Ed. Ter) 2032, 2794 Brueeen tvanl 2951 I Brühl (C*e de) 1645, 2061, Suppl 2061 Bruininx (7) Suppl. 78b Brunet 2445, 2584 Brunet-Denon 779 Briinn (Musée régional de) Suppl. 177 Brunswick (Ducs de) 291, 377 Brunswick, „Herzogl. Museum" 291 + SuppL 291 a-b Brüsaber (C. B.) 309-311 + SuppL 309 Bruton CH. W.t 1 ton -L i ion Bruun Neergard (T. C.) Suppl. Bruxelles, Bibliothèque Royale de Belgique 257-261+ Suppl. 257. — 1741 — Musée Royal des Beaux-Arts de Belgique 1834 + Suppl. 1834 Bruyas (M. A.) 1866 Brv (J. Th. de) Sunnl 1m10 Buccleuch (W. F. Duke oO 402, 5*, ïtJl, 2580 Buchelius tA.) 70 Buckingham (C.) 497 + SuppL 497. — 1475 Buckingham (Duke of) 959, 2092, 2445, 2972 Buckner Suppl. 2192 Buckney CSU) 2192 Budapest, „Orszagos Képtir" 2000 — „Szépmüvészeti Museum" 2328 -r ouppi. ^oio, jiz" ..Történeti Kè.nrsarnnlr" ->am I Buenos Aires (Musée de) Suppl 223* Bühler (F. Zuber-) SuppL 2677» Bühlmann (J. R.) 341» + Suppl. 341» Buhot (F.) 977-978 Buizard 248 Bukowski (H.) 313 Buldet 1083 Buil CR.) 314 4- Simnl 11A Bullard (F.) 982 + Suppl. 982 Buma (C. W. A.) SuppL 494» Bunbury (H. E.) 1305+SuppL 1305 r Buonarroti (Casa), Florence 338 INDEX Burckhardt 2164 Burdick (J. R.) Suppl. 314» Burger (A.) Suppl. 314b Burghold (Dr. J.) 2947 Burgy (Amadée de) 12, 2173 Burillon (F.) Suppl. 1073* Burke Suppl. 2794* Burke (R.) 2364 Bürkel (H.) Suppl. 314°, 1293° Buriett (E. de) 268 Burnand (E.) SuppL 314* Burney (C.) 315 Burnitz (P.) SuppL 315a Burr Clark CM.™ A.) Suppl. 80» Burt (C.) 316 Burt (Dr. J. B.) SuppL 382°, Suppl. 484 Burty (Ph.) 2071, 413 + SuppL 413». —2088,1886,1906,1944, 2845 Bus de Gisignies (Vicomte B. du) 732 Busch (R.) 2190+ SuppL 2190 Busserus 268, 2034 Bute (Earl of) 314, 1534 Bute (M18 of) 1307 Butin (U.) 317 Buttstaedt (H.) 318-320 Buys (J.) Suppl. 1096 Buyskes CP. J.) 2497 Bijleveld 2987 Byvoet (J. A. M.) Suppl. 2841b Cabanel (A) SuppL 422*-*. — 1866 Cabasse Suppl. 1929* Cabat CL. N.) 423 Cachiopin (J. de) 569 Cadart & Luquet 424+ SuppL 424. — 104 Cadwalader (J. L.) 425 Caen (Bibliothèque de la Ville de) Suppl. 425» Suppl. 393, 1781* Cain (G.) 1267 Caironi (A) 426 Calamatta CL.) 1717 Calame (A) SuppL 426» Calando père (E.) 837+SuppL 837 Calando fils (E.) SuppL 426b Calandrino SuppL 426° Calceolari (Marquis de) Suppl. 1171", 2990* „California Palace of the Legion of Honor", San-Francisco Suppl. 3*. 923*. 1918™* Calonne 2460 Calow Suppl. 2312* Cals (A F.) 427+Suppl. 427» Calvet (Musée), Avignon Suppl. 2218 Camberlyn (J.) 514, 428 Cambridge (A- F- Duke of) 118» Cambridge (AngL), „Fitzwüliam Museum" 932, 2055, 122». — Suppl- 285*-*, 572, 2238*, 2295*, 2479teI — „Trinity College" Suppl. 572 — „University Library" 2475, Suppl. 572 Cambridge (Etats-Unis), „W. H. Fogg Art Museum" 936 + SuppL 936, Suppl. 1364*, 2004*, 2091 Cameron (D. Y.) Suppl. 19691 Cameron (J.) Suppl. 570» Camesina (A.) 88+Suppl. 88 Camesina de Pomal (J.) 429 Camondo CL de) 18*6 CampbeU (Lord F.) 45 Campe (H. W.) 1391+SuppL 1391. — 860, 2510 Camus de Limare (Cte) 1259 Candé (Mme Cesse de) Suppl. 1999* Cano (A.) 430 Canonge (J.) SuppL 1427b Canova (S.) Suppl. 222^ Cap (C. A. M.) 431 Capel-Cure (A.) 444 Capitaine (U.) Suppl. 531* Capucins (Dépot dit des) 491 Caraffa 2212 Caran d'Ache (E. Poiré dit) SuppL 431» Card Suppl. 431* Carderera (V.) 432, Suppl. 1943 Cardew (G. A) 1134 + SuppL 1134 Cardiff (R. W. H.) 2196 Caretti (F.) SuppL 432» Carew (P.) 439, 485 Carin (Draxler von) *77, 926 Carlègle (Ch. E. Egh dit) SuppL 432b, 644b Carli 2318 Carlin (M.) 133 Carlisle (Lord) 277* Carnarvon (Lord) 1970 Carnavalet (Musée) Paris, SuppL 432C-d, 2012c, Suppl. 232*, 668*, 1146*, 1460*, 1681*, 1928,2121*, 249faia-vaif 2494" Carnegie (J.) SuppL 1427° „Carnegie Institute", Pittsburg 433 Carola Augusta de Saxe 486 „Carolina Rediviva", Bibhothèque de 1'Universitè d' Upsaia, auppi. 239° Carpeaux (J. B.) 500 + SuppL 500. — 2317 Carpeaux (Musée) Valenciennes SuppL 433», Suppl. 500 Carpenter (J. H.) 562 + Suppl. 562 Carpenter (W. H.) 2626 Carrière (E.) 434 + SuppL 434* Carrière (MUe M.) SuppL 434b Cassano Serra (Duca di) 1530 Cassatt (M.) 604 + Suppl. 604, Suppl. 2665* Casse (J.) 435 Cassel (Musée de) *62 — „Staatliches Kupferstichkabinett" Suppl. 1562* Castagnari (A.) 86+ Suppl. 86a Castellano (M.) 3010 Cate (H. E. ten) SuppL 533b Catherine de Russie 2951 Cathcart (G. Earl) 483 Cauwenberghs (CL van) Suppl. 2032* Cavaceppi 2662 CavaceDoi CB.) Suppl. 2057 Cavalier (A. A A.) SuppL 486° Cavalier (C.) Suppl. 1822* Cavendish (Lord) Suppl. 605*; 1160 Cawse (J.) 436 Caylus (Cte A C. P. de) 2919 + SuppL 2919. — 507», 720, «sa, 2951 Celotti (Abbé L.) 188 „Centaure (le)", Paris 2782 „Century Company", New-York 437 Ceragne CL.) Suppl. 437* Cercha (S. G.) 605 Cercle de la Librairie, Paris 438 Cernuschi 2845 Cerroni (J. P. M.) 1432 Certani Suppl. 2078* Chadel (J.) SuppL 562*~b 525» Chaimeau (J. F.) SuppL 438» Chaillou-Potrelle 619 + SuppL 619 Chalon (J.) 439 Chambers Hall 551 + Suppl. 551. — 440, 1383 Chamblanc (J. de) Suppl. 675*~* Champernowne (A M.) 153 Champfleury (J.) 441 + SuppL 441. — 1906 Chandos (James Brydges Duke of) 2977 * Chanteau 2258 Chantelou (P. Fréart de) 735 Chantilly, Musée Condé 2778- 2780. 1862. 2445 Chapotte (Mopinot de la) Suppl 2133*-* Chardon (C.) 482 Chariatte (A) Suppl. 88» „Charivari (Je)", Paris 442 Charles Ir, roi d'Angleterre 508, 631, 718, 1787, 2885, 2959 Charles H, roi d'Angleterre 2883 Charles le Fils Cadet, Suppl. 442» Charleton 1263 Charolois ou Charlotois 917, 649» Charrington (J.) 572 + SuppL 572 Chasselat (H. J. St-Ange de) 2256 Chassériau (B0* A) Suppl. 1886* Chassériau (Th.) 443 Chassinat-Gigot (FL) Suppl. 560» „Chateaux deFrance", Paris, SuppL 443» 436 INDEX Chatelain (A. H.) 135, 2395 Chatülon (H. G.) 1313 Chavannes CP. Puvis de) 2104 + Suppl. 2104, Suppl. 1102*. 1899*-* Chavasse (J.) 1430 + Suppl. 1430 Chazelles (Mm« N. de) Suppl. 644a Chelchelsberg 2951 Chenev (E.) 444 4- Snnnl aaa Chennevières (Mto Ph. de) 20722073. — SuppL 2088», 3027*-b Chenu (A. P. B.) Suppl. 935a Chesshyre (H.) 2868 Chetwynd 1102 Chevalier Suppl. 444 a Cheylesmore (W. M. E. Bon) 445 + Suppl. 445 Chiantorre (G.) 540 + SuppL 540 Chicago, „Art Institute" SuppL 32b. _ 4„7j 1342 2972> SuSL 1 702*, Suppl. 497, 516, 923*-* 1230* 1475. 2651 a-b 7077 — „The John Crerar Library" 468 Childe Hassam (Mme) Suppl 1939* Chintreuil (A.) Suppl. 668*-* Chiollier (M.) 1886 Chocholauschek (K.) 553 Chodowiecki (N. D.) Suppl. 445 *~* Choiseul (E. F. Duc de) 2948 Cholmondeley (G. Earl of) 1149. 537 Chouppe (H.) Suppl. 445c Suppl. 2138* Christ CT.) Suppl. 222 Christian u de Danemark 1635 Christine de Suède 239, 474 2392, 2951 ChurchUl (E. G. Spencer-) Suppl. 2709* Ciartres (voir Langlois) Cicciaporci 2662 Cicéri 446-447, 501 Cichorius 1645 Cincinnati (Musée de) Suppl. 1307* Citters (van) 2034 Claghorn (J. L.) SuppL 555*. — w«, ouppi. 243ï" Oairin (G. J. V.) 448 Clairmont 926 Claisne (H. de) 259 Clarke (M. C.) 449 Claude (O.) SuppL 449 *, Suppl. 184* Clausen (G.) 539 + SuppL 539 Clauss 895 Claussin (Chev. J. j. de) 485 + SuppL 485. — 727 Clays (P. J.) Suppl. 449b Clément (N.) 588, 248 Clément-Janin (N.) SuppL 571a Clemente (A. de) Suppl. 521» Clementi (de) 521a Clerke 505 Cleveland, „Cleveland Museum of ait auppi. 449 S 605 a-e Suppl. Jw-, y-GJ", 2u4v", 2220 — „The Print Club of Cleveland" suppl. 2049° Clive (Lord) 504, 508 Cloquet (Bon) 829 Clough (G. T.ï 1220 4- Simnt i-nn Clough CW. H.) 450 + SuppL 450 uuuciuuck (ï.) z4z4+ Suppl. 2424. — 451 Clutton (H. H.) 2472 Coates (Sir E. F.) 847 + SuppL 847 Coates (H. T.) 1500 Cobenzl (Cte K.) SuppL 2858b Cobenzl (C*e Ph.) Suppl. 2858* Cobourg (Ferdinand de) 968, 961 Coburg (Veste) „StaatL Graph. Sammlung" SuppL 451 », Suppl. 962 Coesveldt 2568 I Cognacq (G.) Suppl. 538 d, Suppl. 2373* Cogniet (Mme L) SuppL 45lb Cohen 2610 Coignet (J. L. Ph.) SuppL 451 * Colgate (Mue A.S.) SuppL 451* Colter (W.) 453 Collin (P.) 454 Collingwood CW.) SuddI. 454a Collins 475 Collius (J.) 2490. 2903 Collot (M.) 1866 Colnaghi & Co. (P. & D.) 2075, Cologne (Envoi de) 612 + SuddL 612 vv Cologne, „Wallraf-Richartz Museum" Suppl. 2547a~b-e Combe (de la) 2071 Comédie Francaise (Bibliothèque de la), Paris, SuppL 454b-c, 21» Commeter (J. M.) 132H Compiègne (Bibliothèque Muni- Musée de 1'Impératrice, SuppL — (Musée National de) SuddL 479» — Musée National de Ia Voiture et du Tourisme, SuppL 1918' Compte-Calix (F. C.) Suppl. 454e 501», 984a Compton (H.) 455+SuppL 455 Comstock (F. H.) Suml jruoa. Condé (Musée) Chantilly 2778- IOOZ, Cone (MUe e.) SuddI. 455» Coningham (W.) 476, 1*97 ^onstance, „Wessenberg-Galerie" Suppl. 2750b Constantin (A.) Suppl. 457» vajuu (.rrmce; ïuss, 2173 Cook (Sir F.) 71S, 1433 cooke Jr. (Dr. C. M.) Suppl. 457b Coolidge Jr. CT. Jefferson) 1429 + SuppL 1429 Cooper CP.) SuddI. 457c-d-e Cooper Hewitt (Mme S.) Suppl. 457c-d-e „Cooper Union Museum", New- ouppi. ^a/^-"-c) 645 Suppl. 1860* 2078a.. ï/vkd Copenhague, Bibliothèque Royale Bibliothèque de 1'Université 1571-1571», 705 Cabinet Royal des EstamnRs 1635-1636+SuppL 1635. — 420, 1434, 1763 — „Fonds Ny Carlsberg" Suppl. 1635 — „Kvmstforeningen" Suppl. 988° — Musée des Arts Industriels 701 — Musée National 21. 1287. i«m Coppenrath (A.) 87 Corneillan (C <» P. de) 458 + SuppL 458 rr Corneillan (Graf P. von) 459 + auppi. 459 Cornelius (P. J.) SuppL 459» Cornill (Ph. O.) SuppL 459b Cornill-d'Orville (H. A.) 529, 1449 „Cornwall County Museum", Truro, Suppl. 108*, 2014* Corot (J. B. C.) 460-461 + SuppL 460», 461», 461b Corot (L.) Suppl. 1718, 1718» „Corporation of London", Londres Suppl. 1111 „Correr (Civico Museo"), Venise, SuddL 46ic-d. lotia Correr CT.) Suppl. 461*-* Corsini 507 + Suppl. 507 Cosson CP.) Suppl. 248, 1886a Coste (J. G.) Suppl. 533°, 541» Coster (B.) 349 Coster (S.) 462 + SuppL 462 Cosway CR.) 628-629 + SuppL 628. —■ 474 Cotte (R. del 1963-1Qfi4 Cotton, Bar* (Sir J.) 296 Cotton (W.) 624, Suppl. 624 „Cottonian Library", Plymouth Suppl. 624 Coucicault 1085 Coudray (Lenormand du) 17041706+ Suppl. 1704. — 1671 Courbet (G.) 463+SuppL 463»-b-c „Courtauld Institute", Londres Suppl. 2228* Courten CW.) 1363 Cousin (C.) 512 Cousin (J.) SuppL 432*~* Coutan-Haueuet 464 Couvetet (J. B.) SuppL 464b Cox (Hilgrove) SuddI. 1298» COX CR.) 613 4- Snnnl j Coypel (A.) 478, 85 437 INDEX Crace (F.) 296 Cracherode (Rev. C. M.) 606-607 + Suppl. 606. — 465, 598 Cracovie, „Czartoryski Museum" 2801, 473, 510-511 Crakau (A. D.) 89 Cranch (J.) SuppL 465» Crauck Suppl. 2475* Crauzat (E. E. H. de) 533 Crawford and Balcarres (Earl of) SuppL 1685° Crawford (F. M.) 2752 Crawhall Jr. (J.) 466 Crawhall CT. E.) 467 „Crerar Library (The John)", Chicago 468 Crespi CL.) 586-587 Crèvecoeur (J. A. G. Boucher de) 284 Cribb CR.) 2195 „Crocker Art Gallery", Sacramento, Suppl. 468 a Croft (A.) 469 Crofts CE.) 531 + Suppl. 531 Croix (Cte de la) 2949+ Suppl. 2949 Croize Suppl. 469a Crone 1419 Cronstedt (C. J.) Suppl. 1980, - 2751 Crookshank (C. de Windt) SuppL 508° Cross (H. E.) SuppL 469D, 1305» Crowle (Ch.) 296 Crozat (P.) 2951-2952 + SuppL 2951. — 474+ SuppL 474. — 480, 661, 128S, 18S2, 2480 Cruikshank (G.) 470 Crusius? (C. G.) 548 + SuppL 548 CrzelUtzer (H.) 1298*-1298b Culshaw (Rev. G H.). Suppl. 1159» Cumberland (Duke of) 2457 Cumberland (G.) 296 „Cumberland Market Press", Londres, SuppL 470» Curmer (L.) SuppL 470D Curtis (Atherton) 94 + SuppL 94, 470° Curtis (Ch. B.) 1681 Curtius (Q.) 471 Cutter (A E.) 472 Czartoryski 2801, 473, 510-511 Czernin (Cte) 2043 Czernin (Graf A.) Suppl. 1207» Dacquin (Mgr.) 2480, 2951 Daey Ouwens (H. A.) 652 Daffinger (M. M.) SuppL 652» Dagnan-Bouveret (P. A J.) 826 + SuppL 826 Daar (Mm E.) Suppl. 1306* Dalberg (E. J. von) Suppl. 1257*-*-* Dalhousie (Earl of) Suppl. 717», Suppl. 1460* Daüwitz (W. von) 2656 Dalton (MUe E. F.) Suppl. 2503 Dalton (R.) 782+ SuppL 782. — 354, Suppl. 2858° Dam van Noordeloos (van) 2643 Damer (Mme A.) 1386 Damery (Chev. de) 2862 + SuppL 2862. — 1085 Dames tH.1 SuddI. 652°-° Dammer (Dr.) Suppl. 652 *, Suppl. 2274 Dammien de Gouda 754-755 Danford (Mme M. S.) Suppl. 2053* Danhauser (J.) Suppl. 652e Daniell & Son (F. B.) 2989 Dankó (Dr. J.) 762-763 Danlos 1333 Danloux (H. P.) 772 Danyau (G.) 720 + Suppl. 720 Danz (A) 103 + Suppl. 103 Danzig, (Musée de) Suppl. 1630* Darcy CD.) Suppl. 652f Dardoize CE.) Suppl. 6528 Dargenvüle (D.) 609 Dargun (Prof. J-~ Kttter von; szu, 1721 Darmstadt. „Kupferstichkabinett des Hessischen Lanaesmuseums Suppl. 1257°-*-* Dartmouth (Earl of) Suppl. 652h Daubigny (C. F.) 518 Daulby? (D.) SuppL 736» Daum 264 Daumier (H.) Suppl. 1300* Daun (Cte V.) 2715 Dauzats (A) 653 + Suppl. 653 Davenport Jr. (W. S.) Suppl. 2653» Davesne (Dr.) 769 David (E.) 839 David (MUe H.) Suppl. 2014*-*-* David (J.) 1437 David-Weill CD.) Suppl. 432*~a Davidsohn CP.) 654+Suppl. 654 Davies CR. H. Kandaii) suppt. 2903» Davis (A. J.) SuppL 654» Davis (C. H.) Suppl. 338Davis (C. J.) 1451 Davis (G.) SuppL 757» Davis (J. Lionberger) 766 + Suppl. 766 „Davison Art Center", Middletown, SuppL 2561» Davison (G. W.V Suppl. 2561* Davison (R. A. P.) SuppL 654b Dawson (A. f.) buppi. mi""3 Day (Sir J.) 526 Debois (F.) 985, 485 Debucourt (L. P.) 655 Debure 248 Decamps (A G.) 734 + SuppL 734 Dechaume (A. V. Geoffroy-) 452 Decker (Sir M.) 932 Decloux CL.) Suppl. 457*~*~* Deering (C.) 516 + SuppL 516 Deest 656 Defer-Dumesnil 739 Degas (E.) 657-658 + SuppL 658 bls Degenhard (F.) Suppl. 658 »~b Deglatigny CL.) SuppL 1768», Suppl. 2151 De Groux Suppl. 753». — 257 Dehodencq (E. A A) SuppL 658° Dejobal CL.) 659 Delacre (M.) SuppL 747», Suppl. 1074* Delacroix CE.) 838+ SuppL 838 »-b. — 2072, Suppl. 659*~* Delafosse (C.) 558 Delamain CP.) Suppl. 659° Delanglade (C.) 660 Delany (Dr. B.) 350 Delaroche CL.) SuppL 1721 »"b Delaroche (P.) 662 + SuppL 662 Delaroche-Vernet (H. P.) 1301 Delaroff (P.) 663 Delarue et Cle (V.) Suppl. 2809* Delatre (A) 104-105 Delatre (E.) 742 Delaunay (J. Elie) 664-665 Delbecq 257 Delcourt (M.) 743 Delessert 841, 985 Delezenne (S. J. F.) 1679 Delhaes (S.) 761 + Suppl. 761, 665» Delorme 1855 Déloye (G.) 756 Delteü (Loys EL) 773 +SuppL 773. — 666, 1723 Delzant (A.) Suppl. 137» Delzons Suppl. 1999* Demaison (M.) Suppl. 1863° Deman 2895 Demany CP.) SuppL 780b Démarest (E. F. G.) 1146 Demiani 1669 Demidoff (Prince), San Donato 2127, Suppl. 2261b Denon (Bon D. Vivant-) 779-780 + Suppl. 779. — 738,745,1511, 2445, Suppl. 666* Dent (St. J.) 2373, 667, 1438-1439 Depaux-Dumesnil 739 Dépot légal, Paris 746, 668 Deprez (E. F. J.) 2075, 2213*, 2413 Derain (A) SuppL 668» Derby (jx>rd) Suppl. 720» Derschau (B011 H. A. von) 251U + SuppL 2510 Desboutin (M. G.) 776+SuppL 776 Desbrosses (J. A) Suppl. 668 *~* Descamps (E.) Suppl. 3006» Deschamps (J.) 764 Déséglise (V.) Suppl. 156*~*~* Desenne (A. J.) Suppl. 103f 438 INDEX Desfrisches (A. T.) Suppl. 1704 Desmarets 792 + Suppl. 792 Desneux de la Noue (Abbé) 661, 774, 3014, 1855 Desnoyers (Bon A. G. L. Boucher-) 101-102, 2789 Desnoyers (Abbé E.) SuppL 737a, 740-, 668*, 2053*-» Despèches . ou Despesches (F.) SuppL 668e-1 Desperet (E.) 721 Despléchin (E. D. J.) 722, 2275 DestaUleur (H.) 740, 1300, Suppl. 668°, 1303 *~*. Suppl. 1256* Destouches 669, 794 Destournelles (J. L. H. Le Secq) 1336 Dethomas Suppl. 669a Detmold (H.) 760 Detmold, „Grabbe-Archiv" Suppl. 1206» — Landesbibliothek Supp. 1206* Detroit, „The Detroit Institute of Arts" SuppL 669b, Suppl. 2357* Devaulx (E. T.) 670, 2667 Devéria (A) 248, Suppl. 670a Devonshire (Duke of) 718-719 + Suppl. 718. —1210,1970, 2445, SuddI. 2885 Devosges (F.) Suppl. 675*>-*-*-& Diamond (Dr. H. W.) 671, 1392 Diaz (E.) 841 Diaz de la Pena (N.V.) 672 Dick (H. B.) 1297, 1289 Dickerman CW. B.) 673 Didoff 2061 Didot (A Firmin-) 119, 2144 Dienast (J. K.) 2700 + SuppL 2700, 673a, 2816 Dietel (Dr. A. W. von) Suppl. 2722b Diéterle (J. P. M.) 2275 Dietrich & SuppL 311* Dietze (R.) 2197 Dietzen de Niederembt (Pasteur) 362 Diez (W. von) 674 Dighton (R.) 727, 675, 2198 Dijon, BibL Publ. de, SuppL 675 *-b Suppl. 2394* — Musée des Beaux-Arts, SuppL 675C-d 1863° Dillmann (E.) 676 Dimier CL.) Suppl. 1721C Dimsdale (T.) 2426, 1710, 2445, Suppl. 1710 Dintersteiner SuppL 676* Divoff Suppl. 2061 Dobrée (Musée T.) Nantes 678 Dobson (R.) 679 Dodd CT.) 680, 2425 Dodgson (C.) 521 + SuppL 521 Does (J. van der) 2092 Doesburgh (J. de Vries van) 2497 Dollfus 1886 Domela Nieuwenhuis (A J.) Suppl 356b Dommartin CL. J. A.) 681 + Suppl. 681 Donker (C. P.) 2381 Donnadieu (A) 97-98, 107, 724- 726 + SuppL 726. — 2666 Dordrecht, (Musée de) Suppl. 2264* — Société „Oud Dordrecht," Suppl. 1118 Doré (G.) SuppL 681* uorgerloh (A.) 714 Doria (Cte) 427, 1975 Dormeuil (G.) SuppL 1146* uornu (5.1 829 Dörrien 1669 Dorset 640, 2052 Dottori (7), Padoue, Suppl. 682b uouce (f.) 987, 687-689, 680 Douglas 1390 Dowdeswell (Général) 680 Dowdeswell (C. W.) 690 Dowdeswell (Ch.) SuppL 516* Dowdeswell (W.) 799 + SuppL 799 Dowland (K.) 691 Downe (Viscount) SuppL 719» Dows (Tracy) 2427 Doyle (H. E.) SuppL 691» Dozy (Mr. C. M.) 692 Draibel CH.) 230 Drake (Sir W. R.) 736, 723, 2743 Draper (A. P.) 693 Dreber CH.) dit Franz-Dreber SuppL 693» Dreesmann CW. J. R.) Suppl. 2678* Dresde, „Kupferstich-Kabinett" 1645-1648, 166, 685, 717, 1518, 1616-1618, 2483, 2923, 1947, SuppL 693b, Suppl. 1656*-* Dreux (H.) 694-695 + SuppL 694. — 1302-1303 Drevet (J.) 765 + SuppL 765 urexet (j. v/.) b9b Dreyfus (C.) Suppl. 1886*, 1899*-* Drolling (M. M.) Suppl. 696» Dros 697 + SuppL 697 Drouet 829 Drugulin (W. E.) ,2612-2615 + Suppl. 2612. — 2611 Düb (R.) SuddL 2197a-b Dubaut (P. O.) SuppL 2103b JJUDtm (f.) SuppL 987a Dubois (G.) SuddL 702» Dubois de 1'Estang 829 Dubrunfaut (A.) Suppl. 1038 Duchateau 926 Ducker CW.) 204 Ducornet CL. J. C.) SuppL 702b Dudgeon (MUe) SuppL 702° Dudley (Lord) 2445, 2473 Duez (E.) Suppl. 702* Duflos (J.) Suppl. 702e Dufour (J. J.) SuppL 765» Dufy CR.) Suppl. 702f Duits (C. E.) SuppL 533» [Dukes (W. B.) Suppl. 2757» Dumas (Mme H.) SuppL 1911* „Dumbarton Oaks" (Coll.) SmpL 2004* Dumesnil (H.) 739 Dumesnil (A. P. F. Robert-) 2199- 2200 + Suppl. 2199. — 109, Suppl. 1256* Dumont Suppl. 1777* Duncan (E.) 842 + SuppL 842 Dunoyer de Segonzac (A.) SuppL 110» Dupan (J.) 1440+ Suppl. 1440, 2073» Du Pan (J. M) Suppl. 7028 Dupont (P.) Suppl. 705 »~b JLmpre (JJ 1435 Dupuy (J.) 248 Dupuy, (Musée Paul) Toulouse SuppL 705°-*, 1911 a Durén (F.) SuppL 747b Durand (E.) 741 + Suppl. 741. — 97, Suppl. 840, 841 Durazzo (Cte J.) 174 Durelli CD.) SuppL 737 Duret CT.) 2845 + SuppL 2845 Duroveray 1356 Düsseldorf, „Düsseldorfer Radir- club" 707 — „Kunst-Akademie" 706 + Suppl. 706. — 702. SuddL 2309 Dussen (J. L. van der) 439, 2034 Dutcher (J.) 716 Dutilleux (H. J. C.) 2914 + SuppL 2914 Dutuit (E. et A) 708-709 + SuppL 709» Duval CH.) Suppl. 531* Duval (J. F. A) Suppl. 1440 Duval CL.) 710 Duval Le Camus (J. A.) 1441 Duyckink (E. A.) 711 Dwight Church CE.) 1692 Dyce (Rev. A.) Suppl. 711 M* — 1210, Suppl. 2503 Dijck (A. van) 2092 Dijk (J. van) 2034 Dyson Perrins (C. W.) 2204 Dzieduszycki (W.) 2042 Eberlein (G.) 1832 Eberts (J. H.) 1306 + SuppL 1306. — 1085 Eek (J. van) SuppL 800» Eckhardt (Melle) 804 Eckl (G.) 854 + SuppL 854. — 801 Jbaay (V. ü.) 499 Ederheimer CR.) 1711 + Suppl. 1711 Edimbourg, „National Gallery of Scotland" Suppl. 1969f, Suppl. 1656*, 1833*, 2261* — „Royal Scottish Academy" 2188-2189, SuppL 19691 Edward VU d'Angleterre 901 439 INDEX Edwards (R.) 2202 Edwards (W.) 2616 Eeckhout 257 Eeckhout (P.) SuppL 824» Eeghen (J. H. van) SuppL 1470» Eekhoff (W.) 804, 164 Egerton (F.) SuppL 2710». — 2003, 2445, Suppl. 2689 Eggimann (C.) 530+ Suppl. 530.— 559-560, 805 Eggimann (L.) 1726 EgU (Ch. E.) dit Carlègle Suppl. 432», 644» Egon (F.) Suppl. 805» Ehlers (Prof. E.) 860, 1391, Suppl. 860, 1391 Ehrenreich (J. B. von) 2954 Ehrmann (A.) Suppl. 111» „Eidgenössisches Polytechnikum", Zurich 2066» + SuppL 2066», Suppl. 667», 711» 2678»"° Suppl. 341*, 1918* Einsiedel 971 Einstein (Milton I. D.) 744 Eisenstadt, ,3urglandisches Landesmuseum" Suppl. 1804* Eissler (Dr. G.) SuppL 805» Ekelund (H.) SuppL 805° Elberfeld, „Stadtisches Museum" 806 Eldon (Lord) 2003 EÜOt (M.) 2869 Eliot Norton (Ch.) 282 Elischer (Dr. J. von) 807 + Suppl. 807, Suppl. 824 EUesmere (Earl of) Suppl. 2710» Effinekhuysen (L F.) 3007-3008, 2643 EUingwood (C. H.) 822 Ellis & Smith 2863 + SuppL 2863 Emanuel (Ch. L.) Suppl. 565» Emerson (T.) 628 Emierés 881 Emmet CT. A.) 808 Endris (J. C.) 812, 2757, 2040, Suppl. 2574*-*-* Engel-Gros (F.) Suppl. 849» Engelbrecht (A.) SuppL 111» Engelbrecht (G.) 1148 + Suppl. 1148 Engelmann (Dr. T.) 812»-812» Suppl. 789°, Suppl. 1169* Engelmann (W.) 2371 Engestroem, (Cte W. L. Benzel- stjerna) 813 Enthoven (M™ G.) Suppl. 813», Suppl. 2503 Entrés (J. O.) 2941 Enzenberg (F. J. Graf von) 845, Suppl. 2574*-*-* Enzenbühl CP. von) 1259 Ephrussi 2072 ,XÉpreuve", Paris, 2783 + SuppL 2783 Erdmann (M.) Suppl. 885» Erlangen, „Graphische Sammlung der UniversitatsbibüotneK Suppl. 813*-*, Suppl. 1697* Ermitage, St. f etersoourg, iooi -r Suppl. 2061. — 814-»», 550, 2951, Suppl. 2681», Suppl. 2699*, 2858*, 2878* Ernestina (Bibliotheca) 357-358 Erni (E.) Suppl. 813f Errera CP.) Suppl. 1834 Erthal (Freiherr L. F. M. von) Suppl. 36* L'Escale (E. de) Suppl. 815» Esdaile (W.) 2617 + SuppL 2617. 816, 845, 2445, Z5S4 Eskilstuna, „Eskilstuna Konstmu- seum" Suppl. 875» Essen (J. van) Suppl. 816» Essex (CeB8e d') Suppl. 2931* ,4'Estampe", Paris SuppL 816» ,4'Estampe et PAffiehe", Paris 817 „1'Estampe Francaise", Paris SuppL 817» „1'Estampe Moderne", (Maison d'édition), Paris 818, 882 „1'Estampe Moderne" (publication) Paris 2790 „1'Estampe Nouvelle", Paris 886 „1'Estampe Originale" (I et TT) Paris 819 + Suppl. 819, 887» Este (Alfonso III d') 112 Este (Alfonso IV d') 106 Esterhazy (Prince N.) 1965-1966, 1586 Estoüe (P. de 1') 2492 Everett (Mme H.) Suppl. 449* Everit (MUe M. F.) 1871 + Suppl. 1871 Eyndhoven (A. J. van) 2561 Faraudo & de Saint-Germain (L.) 2784 Farington (J.) 1453+ Suppl. 1453 Farnèse (Cardinal) Suppl. 2694* Fasch (R. et J. R.) 2206 + Suppl. 2206. — 919»-», 1497 Faure (A.) 115 Faure (J. D. F.) 990 Fauris de Saint-Vincens (J. F. P. et A. J. A.) Suppl. 919f Favet (C.) 920 Fawkener (W.) 2620, 921, 606 Fayet 2886 Febvre (A) 922 Feder (E. von) 923 „Federal Art Project" (The), EtatsUnis, Suppl. 923»-»-° Fedi (A) 2568 Feer Lader (C. van der) SuppL 1028» Feitama (S.) 2034, 2981 „Felix Meritis" (Société), Amsterdam 924 Felsenberg (G. J.) 1462 Fenaille (M.) 655, 1308, 1886 Fénéon (F.) Suppl. 924» Férault (Ch.) SuppL 2793» Ferberdek (O. de) 925 Ferchl (F. M.) 2723 Ferdinand de Portugal 968, 962 Ferrand (M. et Mme F.) Suppl. Faber (C.) 918 Fabre (F. X. P.) Suppl. 1822* Fabre (Musée), Montpellier 1866- 1867+Suppl. 1866. — 919 Fabre CP.) 958, 2076 Fabricius (E) Suppl. 919"»-*»r, 847» Faccioli (G. D.) Suppl. 1146». — 2202 Faes CP. van der) 2092 Fagan SuppL 919° Fage (H.) 1007 + Suppl. 1007 Fages (A. C.) Suppl. 1822* Fagnani Suppl. 960* Fair (J. B.) Suppl. 32* Fairfax Murray (C.) 718, 1509, Suppl. 2922*, 2997* Faistauer (A.) Suppl. 919d Fajt (MUe M.) Suppl. 1804* Falaise (J. de) 2073 Falkeisen & Huber Suppl. 1008. — 1008 Fantin-Latour (H) SuppL 919* 1027». _ 248, Suppl. 1102* Fanyau (O.) Suppl. 747* Ferrand de Monthelon (A.) SuppL 29580-1, Suppl. 2133*-* Ferrara-Dentice Suppl. 1799*-* Ferreri Suppl. 2014S~n Ferrier CR.) Suppl. 2207» Ferroni Suppl. 960*-* Ferry (J.) Suppl. 925» Fester CR.) Suppl. 2045* Festetits CR. U.) 2158 Festetits (S. Graf von) 926 Fetter (H.) Suppl. 1325* Feuchère (J. J.) 1017 Feuttiet (M.) 1864+ Suppl. 1864» Fèvre (MUe J.) Suppl. 657 Fevret de Fontette (Ch. M.) 248 Feydeau (G.) SuppL 926» Fiala (Dr. E. F.) SuppL 926» „Fidei Commiss BibÜothek", Vienne 1016 + Suppl. 1016 Fieffé Montgey de Lièvrevttle Suppl. 277*-*-* Field (H. E.) SuppL 926°, 872» Fielding Suppl. 3017* Figdor (Dr. A) SuppL 926d Filéol CB.) 967 + SuppL 967 Ftthol (A M.) 967, Suppl. 967 Fillon CB.) SuppL 926«. — 967, Suppl. 967 Finaly (Mme H.) Suppl. 1334* „Fine Art Society Ltd", Londres Suppl. 894d „Fine Art Trade Guild", Londres 974 + Suppl. 974. — 927 440 INDEX Fingerhut (A.) 1931 Fink (F. W.) 928, 1055 Finkelstein (L.) Suppl. 1454* Finnin-Didot (A.) 119, 2144 Fischel (M.) Suppl. 1863* Fischer (J.) 1965 Fischheim (C. von) 536 Fisher (R.) 2204-2205, 931 Fisher CW. B.) Suppl. 931», 2605» Fisher Howe 1011 Fitch (H. D.) 1421 Fitchett Marsh (J.) 1455-1456 Fitzherbert (A.) Baron St. Helens 2970, Suppl. 2372 „Fitzwilliam Museum", Cambridge (Angl.) 932, 2055, 1220. — Suppl. 285*-*, 572,2238*, 2295*, 2479i»i Flachenecker 270 Ftomeng (F.) 991 + Suppl. 991. — 1030, 1886 Flandrin (H.) 933 + Suppl. 933 „Flaxman Gallery", Londres Suppl. 2474* Fleck (Dr. G.) 1001 Fleischer (Dr. H.) Suppl. 1362b, Suppl. 1362* Fleischhauer CH.) SuppL 1306» Fiers (C.) 934, Suppl. 533e Fletcher Raincock 1042 Fleury (E.) 935 Fleury-Chenu (A. P. B.) Suppl. 935 a Fteury-Richard 1698 Flinck (N. A.) 959 Florence, „Biblioteca Maracelliana" Suppl. 1800» — „Casa Buonarroti" 338 — „Fondazione Horne" SuppL 1266° — „R. Galleria degli Uffizi" 929930 + Suppl. 929. —1062, 907, 2480, Suppl. 2807* Flottes (J. B. M.) Suppl. 1822* Fluiy-Hérard 1015+Suppl. 1015 Fodor, Musée, Amsterdam 1036 + SuppL 1036 Fogg CW. Hayes) 936 „Fogg Art Museum", Cambridge (Etats-Unis), 936+SuppL 936, Suppl. 1364*. 2004*, 2091 Fogliani Suppl. 2851» Fohofels Suppl. 936» Fokke (S.) 2034 Fofkes CM.) 1033-1034+SuppL 1033 Folkestone (Musée de) Suppl. 2448* Fontaine Suppl. 936b Fontaine (Ch.) SuppL 936° Fontaine CP. J.) Suppl. 936d Forain (J. L.) SuppL 936e-1, 1486», Suppl. 1086* Ford (Lady) SuppL 936n Ford (A., Sir Clare, Edm., J., J. G., R. et le capitiane R.), Suppl. 2208 Ford (Brinsley) Suppl. 9368, Suppl. 2208 Ford CP. L. et W. C.) 938, 939 Ford (R.) 2208-2209 + Suppl. 2208. — 750, 937, Suppl. 937», Suppl. 936^ Fores (S. W.) 2384 Forest Suppl. 939» Forgues (E. D.) Suppl. 743» Formi (Fr.) Suppl. 2858* Forney (Bibliothèque), Paris 940- |Forrer (R. E.) Suppl. 941» Forster 1259 Forster (A) Suppl. 941° Forster (F.) Suppl. 941b Forster (J.) SuppL 941d Forster (Mme Lavinia) 2423 Fort SuppL 941e Fortier (V. G.) 2514 Fortuny (M.) 942-943 Fortuny y Madrazo (M.) Suppl. 1943 Forster CB. M.) Suppl. 368 »~b Fothergill (J.) 2393 Fould (Mue G. A.) SuppL 943» rountatne (Sur A.) 2SS5 Fouquet 1038 + Suppl. 1038 Fouquet (H. F. de la Motte) 778 fourcne (1\) Suppl. 1039" Fox (Ch. J.) 2048 Frambs (H.) 2283 Francais (F. L.) 944 Francanzani 188.6 France, Ministère de lTnstruction publique, Echanges internationaux 800 Francfort s/1 M. „Frankfurter Künsflergesellschaft" Suppl. 459* — „Freies Deutsches Hochstift", Musée Goethe, Suppl. 952b, 987b, 999», 1012» — (Musée de) 306, 2445 — „Stadelsches Institut" 23562357 + Suppl. 2356. — 2396, 306,1449, Suppl. 1449,1656*-* — „Stadtische Galerie" Suppl. 2371° Francis (J. Deffett) 1444-47, 945 Franck (A. Ritter von) 946-947, 928 Franck CB.) SuppL 948-948» Franck (F.) 992 Franck (G. Ritter von) 1152 Franck (J. J. Ritter von) 949 + SuppL 949». Franckenstein (J. Goll van) 2987, Suppl. 2984*-*-* Franco (J.) SuppL 1454b Franco-Américaine, Musée National de la Coopération, Suppl. 1899° Francois H, Duc de Mantoue 1893 + SuppL 1893 Francois TL Duc de Modène et Reggto Suppl. 1893 \ Francoli 950 Franke (G.) Suppl. 2785b Franken Dzn. CD.) 963-964 + Suppl. 963. — 12, 145, 1450 Frankinet (A.) 116 Frankl (E.) Suppl. 844» Franklyn (L.) Suppl. 1454» Franks (Sir A. W.) 344 + Suppl. 344. — 122 Franz-Dreber (H. Dreber dit) Suppl. 693» Frapier (E.) SuppL 2921»-8, Suppl. 950*-*, 1057*, 1979*, 2373* Frapier (F.) SuppL 950» Frapier (J.) Suppl. 950b Suppl. 1979*, 2921*~e Fraser (Sir W. A.) 2830-2831 Frau 1203 Frauenholz (J. F.) 994 + SuppL 994. — 951, 966, 1009, 1044, 1458, Suppl. 966 Frazer (Dr. W.) 2618, 952 Fréart de Chantelou (P.) 735 Freer (Ch.) Suppl. 1718°. — 2532, 2972, Suppl. 669* Freimuth (H. H. F.) Suppl. 2580"-*- u Frélaut (J.) Suppl. 1015° French (H. G.) Suppl. 1307» Freund (G. C.) 953 Freund (J.) SuppL 1454° Freund (W. A.) 954 + SuppL 954 Frey (J. P. de) 1443 Fribourg-en-Brisgau, „Stadtische Sammlung" SuppL 952» Friedlander CM.10* A.) 1054 Friedlander (R.) 2741 Friedman CL. M.) SuppL 1749» Friedrich, Archiduc d'Autriche 960 SuppL 960 Friedrich August II, roi de Saxe y7i-yra+ suppl. 971. — 51 + Suppl. 51. — 1043, Suppl. 780» Friedrich Wilhelm I, roi de Prusse 1631 + SuppL 1631 Friedrich Wilhelm IU, roi de Prusse 1620, Suppl. 813*-*-*-* Fries (Graf M. von) 2903 + SuppL 2903.-846,174,345,1442,2490 „Friesch Genootschap", Leeuwarden 955 - 956, 164, 804 Frizzoni (G.) Suppl. 1902 „Froehch-Stiftung (F. J.)", Wurtzbourg, Suppl. 1045», Suppl. 2541*-* Fromentin (Ed.) Suppl. 2475* Fromentin (Eug.) 957, 231 Fulchiron 1698 Fürstenberg-Herdringen (Fürst zu) 995 + Suppl. 995. — 2811, Suppl. 805*, 1602 Füssli (H.) 1307 + SuppL 1307, 2684, 947 Füssü & Co (H.) 1008 + SuppL 1008, Suppl. 1022* 441 INDEX Gaa (C.) Suppl. 538» Gabburri (F. M. N.) Suppl. 2992». — 1852, 2818 Gabriel (J. M. J.) Suppl. 1129b Gachet (Dr. P. F. et Dr. P. L. L.) Suppl. 2807°-* 1195°-°, Suppl. 1219*, 2828* Gaddi (Cav. N.) SuppL 2807. — 929, 1133, 2480 Gagarin (P. P.?) Suppl. 126 Gagern (Bon H. von) 1130 + Suppl. 1130 Gaignières (F. R. de) 1135, 661, 2492 Gaillard (C. F.) SuppL 1057» Gainsborough (Earl of) Suppl. 2858° Gaiser (W.) 196 Galichon (E.) 1058-1059 + SuppL 1058. — 856, 109,338 Galichon CL.) 1060-1061 Gall (Rev. F. H.) 1013-1014, 2935 Gall CP.) SuppL 1061» Galland (P. V.) 1197 Gallatin CR. H.) Suppl. 1932* Galles (Prince de) 1805 Gallet (Abbé) 1886 Galhce (J. B. E.) 855, 1063 Gallina (J.) 1064 Gallois (E.) 1065 Galton (H. G. H.) Suppl. 2508 Galway (Lady) Suppl. 1969**^ Gambart Junin & Cle (E.) Suppl. 2809* Ganay (M186 de) 2004 Gand (Ville de) 1074 — Archives Communales de la Ville de, Suppl. 1074» — Musée des Beaux-Arts, SuppL 1074° — Société des Amis du Musée de, Suppl. 1074* Ganz (Dr. J. P.) SuppL 1065», 1194a Gard Suppl. 431* Garde (M. de la) 1821 Gardie (Cte J. G. de la) Suppl. 2722», Suppl. 2719 Gardner 847 Gardner Sr. (G. P.) Suppl. 282* Garford (F.) 1000, 1066 Garie (Th.) 1296 Garnier 1067 Garnier (L. R.) 2211 Garnier Hewitt (Mme E.) Suppl. 457*-* Garrett (J.) Suppl. 1067» Garrett (T. H.) SuppL 2435°. — 677, Suppl. 555c, 677 Garrick CD.) 752-753 + Suppl. 752 Garvan (F. P.) Suppl. 1041» Garvan (M. Brady) Suppl. 2667* Gas CR. de) Suppl. 657 Gasc (A. P. E.) 1131, Suppl. 1128* Gasc (Ch.) 542-544 + SuppL 542. — 1068 Gast (M.) SuppL 1177» Gathorne Hardy (A. E.) 1489 Gatineau Suppl. 1999* Gatteaux (J. E.) 851-852+ Suppl. 851. — 1491* Gauermann (F.) 1003+ SuppL 1003 Gaugin CP.) 2078 Gaul (A.) Suppl. 1068», 123» Gautier (J. F.) SuppL 1463» Gautier (S.) 2977-2978 + SuppL 2977. — 1852, Suppl. lUoö" Gautron de Robien (C. P.) 2137, Suppl. 2137 Gavarni (P.) SuppL 1124°, 2077» Gawet (F.) 1069-1070 + Suppl. 1069. — 998, 1005 Gay (W.) 1886, Suppl. 1886* Gebauer CE.) Suppl. 1070» Gebhart (E.) Suppl. 1929* Geblèr (J. A. O.) 1669, Suppl. 1669*~l Geiger(P.J.N.)1071 + Suppl. 1071 Geiser CB. F.) SuppL 1120"» Geismar (P.) SuppL 2078b Geissler (J. M. F.) 1072 Geldmaker (F. L.) J230 Gellatly CP.) 1185+Suppl. 1185 Geiler (E.) 1073 + SuppL 1073. — 1126 Gelozzi ou Gelosi (Cte) 545 + SuppL 545. — 513, Suppl. 513* Genelli CB.) Suppl. 2574*-*-* Genève, Cabinet des Estampes, SuppL 1073», 2756b Genga d'Urbino (G.) SuppL 1157° Gennari CB. et C.) Suppl. 2858* Geoffroy-Decbaume (A. V.) 452 George (Sir E.) 848 George Hl, roi d'Angleterre 296 George IV, roi d'Angleterre 2277, 2445 George V, roi de Hanovre 377 Gérard (J. L I.) dit Grandville, Suppl. 1478», Suppl. 1929*-*-* Gerbeau (J.) 1165-1166 + SuppL 1165. — Suppl. 1461* Gerebtzoff 1122 Geredzoff 1122-1123 Gerlings Cm (H.) 1075 Gerritsen (H. Ph.) 12, Suppl. 12 Gerrusius 1067 Gersaint 2173 Gerson (A. G.) Suppl. 1076b, 1133b, 1156» Gerstacker (A. T.) 1077 Gerstenberg (O.) 2785 + SuppL 2785, 1840° Gervaise CP.) 1078 „Gesellschaft für vervielfaltigende Kunst", Vienne 1153-1155 „Gesellschaft patriotischer Kunst- freunde", Prague 2043, 1660 Gestel (L.) Suppl. 1078» Gevers 1121 + Suppl. 1121 Geymüller (Bon H. von) 1133 Gheldolf (Succession) 1080 + Suppl. 1080 Ghezzi CP. L.) Suppl. 706 Giacomelli (H.) 1311 Gianazei (Cte) 2672 Gibbs (J.) 1125, 1081 Gibson (W.) 2092, Suppl. 2885 Gigoux (J. F.) 1164 + Suppl. 1164. — 829, Suppl. 238*-*, 1164* Gild... (J.) SuppL 1081» Giles 1082 Gilhofer & Ranschburg 1203 + SuppL 1203 Gill... Suppl. 1082» Gilman (W. S.) 1681 GUpin (W.) SuppL 2622» Ginsberg CL.) SuppL 1728b Ginsburg (Dr. C. D.) 1145 + SuppL 1145 Giraldon-Bovinet Suppl. 1138b Girard 1886 Girardet (K.) 1083 Girardon (Fr.) 2951 Giraud (Ch. J. B.) 1015 Giraud CE. et V.) 1084 + SuppL 1084 Giraud de Savines 678 Girodie (A.) SuppL 1119» Gisignies (Vicomte du Bus de) 732 Glasgow, „Art GaUeiy" Suppl. 1477* — Université, Suppl. 1409*** Gleeson (C. K) Suppl. 2256* Glomy (J. B.) 1085 + Suppl. 1085. — 1119, 2173 Gloucester (W. F. Duke of) 296 Glücksmann (A.) SuppL 1085b Glucksmann (C.) SuppL 1085» Glüenstein (A.) 123 + SuppL 123 Gmelin (W. F.) 1129 + SuppL 1129 Gobin (M.) SuppL U2A*-* Godby (A. J.) SuppL 1119b Godefroy CL.) SuppL 2971», Suppl. 1872* Godefroy CL. J. B. A.) 1086 Godefroy (N.) 12 Godillot (A.) SuppL 1086» Gceneutte (N.) 1182 Goethe (J. W. von) 1087 + SuppL 1087 Goethe (Musée), Francfort s/1 M. Suppl. 952b, 987b, 999», 1012» „Goethe National Museum", Weimar 1088 Gogh (Vincent van) 963 Göhle CR.) Suppl. 1946* Goldhann (J.) 1162 Goldsche (J.) Suppl. 1310» Goldschmidt (J. P. S.) dit Guildal, Suppl. 1110* Goldschmidt CR. P.) 2926 + SuppL 2926 442 INDEX Goldsmid (N. D.) 1962 Goldstein (Dr. Max A.) 2824 + Suppl. 2824 Goldstein (F.) Suppl. 1105b Goll van Franckenstein (J.) 2987, Suppl. 2984*-* Golz (Dr. B.) Suppl. 1088a Goncourt (E. et J. de) 1089+Suppl. 1089. — 2071, 2845 Gondinet (Mme M.) 729 Gonse (L.) SuppL 1172° Goodall (E.) 848 Goodeson (P.) 371-372 + Suppl. 371-372. — 2079-2079a Goodison CB.) Suppl. 371-372 Gordon (D. H.) SuppL 1130» Gori (L. C.) Suppl. 1171». — 2662 Gosford (Lord) 402 Gossaert van Mabuse Suppl. 1774° Göteborg, „Göteborgs Koristmuseum" SuppL 1169ter — Musée Rohss des Arts Décoratifs Suppl. 1169tel „Gottfried Keiler Stiftung", Berne 1169»+SuppL 1169»-l> Gottstein (K. J.) Suppl. 1169bls Gouillart Suppl. 2133*-* Goulding (F.) 999 liounod Suppl. 1089 d Goupü & Cle 1090-1090», 942 Goursat (M.) Suppl. 432*~* Gouvernet (Mls de) 1886 Gouw (J. E. ter) SuppL 2388a Gouzien (A.) 1091 Gower (Lord F. G. L.) Suppl. 2710* Graaf (J. B. de) 1120 „Grabbe-Archiv", Detmold, Suppl. 1206» Graefe (F. O. H.) 1092 Graf (Dr. R.) 1207 Graf (Th.) SuppL 1092»-b, 2431» Graff (Dr. M.) SuppL 1157b Graffenried (A. E. E. von) SuppL 1092° Grahl (A.) 1199 Grambs (J. G.) 2356 Grandville (Gérard dit J. J.) Suppl. 1478», Suppl. 1929*-*-* Granet (F. M.) SuppL 1092 * Granier 2951 Granvelle (C»1) 174 Granville (B.) 202 Grassi Suppl. 2061 Grassi CL.) 1095 Grassi CL.) SuppL 1171b Graves & C° CH.) 1099-1100 + Suppl. 1099. — 2990 Gray (F. C.) 1101, 282 Gray (J. M.) SuppL 1495b Graz, „Joanneum" 2709 Green (J. H.) 485 Green Coqswell (J.) 1889 Greene (E. B.) Suppl. 140*, 2667* Greenock (Bon) 483 Greenough Curtis (Mme H.) Suppl. 282 Greiz, Fondation Reuss ainé, SuppL 2137* Grenier CE.) Suppl. 238*~* Grenoble, Bibl. Municipale, SuppL — Musée, SuppL 1102b Gretschel 2371 Greuze (J. B.) 1103 Greville (Sir C.) 549 + SuppL 549, Suppl. 538*, 2600 Grévin (A.) Suppl. 1103» Grey (Earl de) Suppl. 1696 Grez (J. de) 1834 Griffith (Rev. J.) 1464 Griggs (F. L. M.) Suppl. 760» Griggs (L. D.) Suppl. 1103b Grimmer (G.) Suppl. 1203», 1155» Unndlay Suppl. 1103° Grisebach CH.) 3012 Groize Suppl. 469* Grondona 1104 Groningue, Musée, 1105, Suppl. 561 — „Pictura" 2028-2029 Groot (Dr. C. Hofstede de) 561 + Suppl. 561. — 1105, 2541 Groot Jamin (J. G. de) Suppl. 1105» Grote (G.) Suppl. 1105°, Suppl. 2474" Grouiller (R. P.) 1205 Gruben (von) 2723 Gründ SuppL 1728e Grünebaum (Dr. M. Ritter von) 1873 Grunehus (M. von) SuppL 1873» Grünewald (G.) SuppL 1155b Grünling (J.) 1462-1463 + SuppL 1462. — 1106-1107, 1465, 174, 1468, Suppl. 1163 Grünstein (P. E.) SuppL 1106» Gruyter Jr. CW.) 2622 Gsell (F. J.) 1108 Guenebault 2258 Guérard (Dr. C. von) 1109 Guérard (H. C.) 1157+Suppl. 1157 Guéraut (R.) 2210 + Suppl. 2210 Guérin (M. L.) SuppL 1872b Guérin (P.) 1195 Guérin CB** P. N.) 2203 + Suppl. 2203 Guest (Hon. M. J.) 1110 Guichardot 2490 Guidi (L.) Suppl. 1728d Guildal (J. G.) Suppl. 1110», 1162»~b 2886a „Guilde de la Gravure" SuppL 1110 „GuUdhall Library", Londres 1111- 1112 + Suppl. 1111-1112» Guilford (C1:688 of) 1307 Guillaume H, roi de Hollande 1036, 1886, 2445, 2555, 2584, 2818 [Guillaume V, Prince d'Oranee 2034 Guillaumet (G. A.) Suppl. 1112b Guillon CP.) Suppl. 1999* Guinness (Sir E.) 2295 Guiot & Cle SuppL 1872» Guise (J.) 2754 Gulston (J.) 1113+Suppl. 1113. — 1461, 2986, Suppl. 1162*-*, 1460* Günther (G. W.) 1114-1115 Gupitsch Suppl. 535 Gurley (Mme L. Hall) Suppl. 1230b Gutekunst (O.) 2075, 2213», 2473 Gutekunst (R.) 2213»+SuppL 2213 ». — 196,1227, Suppl. 2803 „Gutenberg-Museum", Mayence 1116-1117 Gutmann CE.) 853 Gutmann (R. Ritter von) 2770 Güttler (Dr. G.) SuppL 2807b Gwynne-Evans (Sir W.) 1*27 Gijn (S. van) 1118 +Suppl. 1118». — 1217, 26* Gijselaer (N. C. de) 1967-1968,1665 Haanen (R. van) 2332 Haarlem, Musée Teyler 2392 + Suppl. 2392. — 474 Haas (A. de) 108 Habich (E.) 862. 282. SuddI. 2750* Hachette (A. J.j 132 + Suppl. 132 j-taaen (&tr f. Seymour) 1227, 1048-1049, 2286, 1276. 1347 1433, 2450 Hadol 1228 Haecken (J. van) 2516-2517 + Suppl. 2516. — 2432 Haendcke CH.) Suppl. 1228a Haersma de With (Jhr. J. M. van) Suppl. 1228b Hage CE.) 869 Hagens (F. von) SuppL 1052» „Haghe (Die)", La Haye 1230 Halbertsma (J. H.) 1473 Halifax (Lord) 1970 Hall (Chambers) 551 + SuppL 551. — 440, 1383 Hall (F. W.) SuppL 1055» Hall Gurley (Mm« L.) Suppl. 1230b Halle, „Stadtlisches Moritzburg- museum" Suppl. 788» Halier (B.) 1230» Halling 12 Halma (F.) 195 Halsey (F. R.) 1308, 1681 Hamal (H.) 1231, Suppl. 531* Hambourg, „Commetersche Kunst- handlung" 2102 — „Hamburger Kunstverein" 1236 — „Kubin-Archiv" Suppl. 1593 bis- ter — „Kunsthalle" 1328 + SuppL 1328. — 686, 1232-1235 + SuppL 1235». — 1491 443 INDEX Hamerton (P. G.) 2080 Hamilton 2577, 2606 Hammer (Chr.) 1237 + Suppl. 1237. — 1238 Hamminger (G.) 1159 Hampden (J. Viscount) 2837, 1239 Hampson (R.) 1354 Handmann-Horner (J. J. R.) Suppl. 1239a, Suppl. 222 Hanfstaengl (Dr. E.) 1286 + SuppL 1286 Hanka CW.) 1240 Hankey (Th.) 1419 Hankey CW. Lee-) SuppL 2637a Hanna Jr. CL. C.) 564 + SuppL 564a Hanotal (A.) SuppL 1240° Hanovre, „Landesmuseum" Suppl. 1240» — Musée Kestner 1569 + Suppl. 1569 »"» Hansen (F. F.) 2813 Hardenberg (L.) 138 Harding (G. P.) 1196 Harding (J. D.) 1448 + SuppL 1448 Harkness (MUe M. Stillman) Suppl. 1943 Harlay (Père H. de) 1855 Harleman (C.) 2751+ Suppl. 2751 Haro (E. F.) 1241+ Suppl. 1241. — 1477 Harold 1475 Harrach (J. N. E. Graf) 1282 + SuppL 1282, 2903 Harrington (S. H. Nazeby) 1347- 1349 Hart (Dr. E.) 868 + Suppl. 868 Hartkamp (A. Th.) 1242-1243 + Suppl. 1242 Hartmann (G.) Suppl. 1243 »~», 1157*-* Hartshorne (R.) Suppl. 2215» „Harvard College" Boston 2130 Harvey (J. A.) 1409 Harzen (E. G.) 1244, 1462 Hasenclever (J. P.) SuppL 1244* Haskell (H.) SuppL 1274a Hassam (Childe) 556 + SuppL 556, Suppl. 1939* Hasse (Prof. K. E.) 860-861 + SuppL 860 Hasse (Mme S.) 1391 Hasselmann (F.) 1012 Hassenstein CB.) 376,1245 Hatch Jr. (J. D.) SuppL 2974» Haughton (M.) 1874 Hauguet 464 Hauke (M. C. de) Suppl. 1886* Hauslab (F. Ritter von) 1247 Hausmann (D. B.) 377-378 + Suppl. 377, Suppl. 1442,1612*-* Havemeyer (Mme Vv« H. O.) Suppl. 1943 Havemeyer CW. F.) 2682 Haverkamp (G. C.) Suppl. 1247a Haverman (H. J.) Suppl. 1247» Haward (F.) SuppL 1006a Hawkins 2526 Hawkins (E.) 296 Hawkins (J. H.) 1471-1472 + Suppl. 1471. — 3020-3023, 58 Hayashi (T.) 2971, Suppl. 1172* Haydon (B. R.) 412 + SuppL 412 Haye «69 Hayes Fogg CW.) 936 Haym (N. F.) 1970-1973, 1974, Suppl. 1973* Hays CL. S.) 1248 Hayter (Sir G.) Suppl. 1248» Hazard (J.) 1322, 1249, 1469, 2694, 2S31 Hazard (N. A.) 1975 + SuppL 1975. — 1274, Suppl. 1279* Heath (J.) 1275 Hébert (A A. E.) Suppl. 1249» Hebich (J. C. D.) 1250-1251 Heckmann 1054 Hédiard (G.) 1252 Hedlinger SuppL 1252» Hédou (J. P. E.) 1253 Hédouin CE.) 863 Heeckeren van Walien CW. R. E. B°n van) 268 Heeden Suppl. 1253* Hefner Alteneck (J. H. von) 1254 Heidelberg, Musée, Suppl. 2181 — „Stift Neuburg" Suppl. 1940° Heilbuth (F.) Suppl. 1254» Heimsoeth 2642 Heineken 2645, 2852, 2183 Heintl (J. von) 2709 Heinzelmann 2064 Helbing (H.) 1314 Helle 1085 Hellman (G. S.) 1216+ SuppL 1216 Hem (van der) 1259 Hempel (J. Ritter von) 1255 + SuppL 1255 Henderson (H.) 1316-1317 Henderson (J.) 1256 Hendschel (A) 2161 Hendschel (A. L. U.) SuppL 1256» Henn (E. M) Suppl. 872» Hennequin (P. A.) 2068 + SuppL 2068 Hennin (Chev. M.) 248 Henning (C.) 2316 Henrard-Bellefontaine Suppl. 531* Henriet (H.) SuppL 1256» Herbet (F.) SuppL 1256c Herings (J. E.) 2698 Herkomer (Sir H. von) SuppL 1313» Herlin ? (A) SuppL 129» Herluison (H. T. M.) SuppL 1256° Hermann 2061 Hermann (Ph.) SuppL 1352» | Hermann (Dr. R.) Suppl. 1256e Hermann-Paul (H. R. G. Paul dit) 1288 + Suppl. 1288 Héros (E.) 1257, 872 Herrnsheim (Freiherr M. von Heyl zu) 2879 + Suppl. 2879 Hertel 1282 Hertel (J. J.) Suppl. 1257* „Hertelsche Stiftung", Nuremberg Suppl. 1257a Hertford (Mls of) 25S4 Hervey Suppl. 2858* Hervier 1281, 2071 Herytor (A) 1281 Hes (Dr. W.) 1385 Heseltine (J. P.) 1507-1508 + Suppl. 1507. — 1285, 1714, 1886, 2210, 2648, Suppl. 1351 Hess 2066a Hess (A.) SuppL 2796» Hesse (Ludwig I de) Suppl. 1257*-*-* Hesse-Cassel (Landgraves de) Suppl. 1562* Hesse-Cassel (Landgrave Guillaume VHI de) Suppl. 2984*-* Hessèle (C.) 554 + SuppL 554 Hessenstein (C.) SuppL 1257» Hettlinger (Chev. de) Suppl. 2562* Heubel 2954 Heumann (C.) Suppl. 555», 2841» Heurck (E. H. van) 867+ SuppL 867 Hewitt (A S.) Suppl. 457*-*Hewitt (Mme E. Garnier) Suppl. 457*-* Hewitt (Mme S. Cooper) Suppl. 457*-* Hewitt (MUe S.) Suppl. 457*-*^ Heydeck (A von) 2519 + SuppL 2519 Heyden (C. van) SuppL 1257f Heyl zu Herrnsheim (M. von) 2879 + Suppl. 2879 Heymann (Dr. A) 134 + SuppL 134 Heymel (A. W. von) Suppl. 2861» Heywood (Rev. J. J.) 1276-1278, 1258 Hibbert (G.) 2849 HUdebrandt (Ed.) Suppl. 1258» Hügrove Cox Suppl. 1298» Hilgrove Turner (Sir) Suppl. 1298* Hill (MP*) Suppl. 1313° Hillier (N.) 1974, SuppL 1974 Hfflig (Dr.) 1312 + Suppl. 1312 Hinlopen (M. Tzn.) 10, 11 Hintze (R.) SuppL 2215» Hippert (Th.) 1377 + SuppL 1377. — 1485 Hippisley (Sir John S.) 1535 + SuppL 1535a Hirsch (A.) 133, 563,1944 Hirschler (C. et R.) Suppl. 633a His de la Salie (A. C. H.) 1332- 1333, 22, 248, 1714,1886,2473, Suppl. 675*-* 444 INDEX Hitterlin Suppl. 1258d Hitzeroth (C.) SuppL 565° Hochheim 270 Hodges (Ch. H.) Suppl. 552 + Suppl. 552 Hodgson 2617 Hodson CL. W.) 1774» + SuppL 1774» Hoelzel (A.) SuppL 1258f Hoënel 1280 Hoet (G.) 1158 Hof (J. J. Im) SuppL 1398° Hofer (F.) 1261 Hofer (M. C.) Suppl, 1932* Hofer (Ph.) Suppl. 2087» Hoffbauer (H.) Suppl. 1640 Hoffman 1262 Hoffmann (Dr.) Suppl. 1262» Hoffmann (H.) Suppl. 454* Höf ken (R. Ritter von) 1263, 2713 Hofmann (Dr. J.) 1264+ SuppL 1264 Hofstede de Groot (Dr. C.) 561 + Suppl. 561. — 1105, 2541 Hohenfeld (B°n) 1209 Hohenzollern-Hechingen (Fürst von) 2087 + Suppl. 2087, 1281» Höhn (H.) SuppL 1317» Suppl. , 2114* Hoitsema (H. F. H. WUbrihk) 2625 + SuppL 2625 Holburne (Sir T. W.) 2860, 1265, 2737, 2817 Holden (E. B.) 833 Hoüeld (H. D.) Suppl. 1265» Holford (R. S.) 2243+SuppL 2243. — 58, 248, 2034, 2662, SuppL 2242 Hollar 1363 „Hollareum", Prague 386 Hollebone (H. W.) SuppL 1392» Holloway (H. D.) SuppL 1319» Holloway (M.) 1875, 1896 Holmberg 2280 Holmes (E.) 870 Holtorp (H. v.) 2575» Hone (N.) 2793+SuppL 2793 Honfleur, Musée Municipal, Suppl. 1694* Honolulu, Académie des BeauxArts, Suppl. 457* Hooft (W. I.) 2631 + SuppL 2631 Hoogeweegen (P. M. M.) SuppL 2101», 2086» Hoopes (Th. T.) SuppL 29741>-e Hope (F. W.) SuppL 1266° Hord (Général) Suppl. 239° Hörmann (T. von) Suppl. 1266» Horne (Fondazione), Florence SuppL 1266c Horne (H. P.) 2804 + Suppl. 2804 Suppl. 1266* Hornibrook (M.) SuppL 1873»-° Horr (J.) SuppL 1266" Horrak (Dr. E. Edler von) 864-866 Hoschedé 2006 + SuppL 2006 Houbigant (A.) Suppl. 1266e Houbraken (Jac.) 2038. — Suppl. 1539*-* Houbron (F.) 1267 + SuppL 1267 Houdard (C. L.) 555» Houlditch (R.) 2214-2215 + SuppL 2214 Houthakker (B.) 1272 How (J. B.) SuddL 1267» Howard (Hugh) 2957, 718, Suppl. 2833 Howard (H. M.) Earl of Wicklow Suppl. 1280» Howard (H. R. M.) 1318 + SuppL 1318 Howard-Sneyd (H.) Suppl. 1318 Howe (Earl) Suppl. 1157f Howe (Fisher) 1011 Hoynck van Papendrecht (J.) Suppl. 1096 Huard 2083 Huart (P.) 2083-2084 Hubbard (G. G.) SuppL 1267», 1718*. — 677, Suppl. 677 Huber 2720 Huber O.) SuppL 1267° Muoert (A.) 130 Hubert (G.) Suppl. 1160 Hudson (T.) 2432 + SuppL 2432. — 2038, 2364 Huell (Jhr. A. W. M. C. Ver) 2488-2489 + SuppL 2488 Huet (P.) 1268-1269 Hügel (P.) 2067» Hugford (Ign.) SuppL 1468». — 929, 2260, Suppl. 929, 2464* Hughes (J. N.) 1270 Hugo (Maison de Victor) SuppL 1270»-» HuguesKrafft(C.P.G.) 1591-1592 Huiler (M.) 1271 Hulot (A.) 2040 Huls (S. van) 1285 Hulthem (Ch. van) 257 Humbert de Superville Suppl. 2662 Hume (Sir A.) 2364 Hummel (A.) Suppl. 129° Humphry (O.) 1284. SuddI. 1284* Hunter (A.) 2306 + Suppl. 2306 Huntington (H. E.) 1692 Huntington (W. H.) SuddL 1272» nupp {fj.) Huquier (G.) 1285, 2577 Huquier fils 1085 Hüsgen Suppl. 2574*-*-* Husson (J.) 441 Hutchinson (J. H.) 2921 Huth 2490 Hütter (E.) 1273 Huyssen van Kattendyke (J. W, B»n) 2686 + SuppL 2686 Hyde (J. H.) 1320, Hygford SuppL 1468». — 929, 2260, Suppl. 929. 2264* HyrÜ-Friedlowsky 1259, 2114 Be-de-France (Musée), St.-Jean Cap Ferrat Suppl 1399* Imbert (H.) 1323 + SuppL 1323 lm Hof (J. J.) SuppL 1398° Imhof (W.) 174 „Independance Hall", Philadelphie 1399 Ingen-Housz (A.) 1834 Ingram (Sir Bruce S.) Suppl. 1405» Ingres (Musée), Montauban 1491» -t- öuppi. 1491» — 1875» Ingres (J. A. D.) 1477,1241,1491*, 1717, 1886, 2072, 2322* Innes (J.) SuppL 1477» „Inselverlag", Munich et Leipzig SuppL 2861» Institut de France, Académie des Beaux-Arts, Paris, Suppl. 1399» Ionides (C. A.) 487-488+SuppL 487 Irwin CT.) 1540, 2440, 1509, 1336 isabey (J. B.) 1478, 1085, 1886 Isabey (E.) Suppl. 140lb Iselin (Mm« E) 2164 Isendoorn a Blois (F. C. T. Bon van) 1407, 2610 Isham (S.) 1402 + SuppL 1402 Israëls (I.) SuppL 1402» Italië (Envoi d') 1543 Ivanoff 1524 Ivantchine Pisareff (N. D.) 2706 Iveagh (Lord) 2295 Ives (H. C.) Suppl. 2256* Jabach (E.) 2959-2960 + SuppL 2959»-»-°. — 2279, 2480, 2840, SuppL 960», 2122°, 2498», 2991» Suppl. 2961-2962 Jacobson Suppl. 2810» Jacque (C.) 1393-1394 Jacquemart (J.) 1395 + Suppl. 1395 Jacquet (G.) 1396-1397 Jacquin (Ch.) Suppl. 1397* Jahn (C.) SuppL 1397» Jamar 1304 James (Andrew) 2617 James (Rev. J. Burleigh) 1425 + SuppL 1425 Jammes (J. C.) SuddI. 1410» Jamot CP.) Suppl. 1886*, 2133*-* Jancsy (S.) Suppl. 1529* Jaremic (S. P.) SuppL 623* Jarven (J. J.) Suppl 2667° Jasper (Mue) Suppl. 1240* Javürek (K.) SuppL 2847* Jay (S.) 137 Jeannin (F.) SuppL 1397° Jeanron CP. A.) 1398 Jecker 248 Jefferson CooUdge Jr. (Th.) 1429 + SuppL 1429 Jenkins 1577 Jenkintown, Alverthorpe Gallery öuppt. l/OW^ Jennings (H. C.) 2771 + Suppl. 2771 445 INDEX Jessé-Curély (G.) 571 Jessen (Dr. C.) SuppL 1398» Jessop (Dr. W. H. H.) 1406 + Suppl. 1406 Jésuites (Dépot dit des) 1452 Jettel (E.) Suppl. 1398b, 2391» „Jeune Gravure Contemporaine (La)", Paris, SuppL 1466» „Joanneum", Graz, 2709 Johann, roi de Saxe 1405, 1518 Johann Georg, prince de Saxe 1466, SuppL 1162° Johansen (V.) SuppL 1399° „Johns Hopkins University", Baltimore Suppl. 1926* Johnson (R.) 2216 Johnstone (W. B.) 2608a Joinville (A.) 1400 Joliet (A.) Suppl. 675°-* Jolles (B.) 381-382, SuppL 381», Suppl. 356* Joly (L.) SuppL 1400» Jones (S. L.) 2355» Jongkind (J.B.) 1401+ SuppL 1401 Joseph (F.) Suppl. 1969°biB Joseph-Rignault (E.) 2218 + Suppl. 2218 Josi (C.) 573-575, 2034, 2725, SuppL 2883, Suppl. 1404*, 2925 Dis Joubert (F.) SuppL 1502» Jourdeuil (C.) 527-528 Jouve (P.) Suppl. 838 Joyant (J.) 1480 Joyau (A.) Suppl. 1401» Julien, dit de Parme (J. A.) 1403 + Suppl. 1403 Julienne 1852, 2173, 2951 Jullien (A.) Suppl. 432c~a Julliot (C. F.) 2173 Junquet (Ch.) SuppL 1403» Jurriaanse (J. H.) Suppl. 1403» Jusky (C.) Suppl. 1403° Kabrun (J.) Suppl. 1630 s62l mm 2445 — „Printsellers* Association" 2050 -2051 + SuppL 2050, Suppl. 974 — „Royal Academy" 2364, 2445 — „Senefelder Club" 639 — „Society of Antiquaries" Suppl. 2462 — „The Studio" SuppL 2322Ms — „University College" SuppL 2474b. _ 1381i Suppi noso 1380* — „Victoria & Albert Museum" 2503 + SuppL 2503. — 31. 80. 1957-1958, 470, 487, 1210, 1380, 1504, 2260, 2333, 2374, Suppl. 153b, 667* Suppl. 711**8, 813*, 941*, 2462 Lonquéty (M.) 2915-2916 Lepel (W. P.) 2644 Lorde (A. de) Suppl. 2186* Lorenz 2555 Lorichon (C. L. A.) 591 Lorrain de Metz 2905 Lorraine (Pietro Leopoldo I de) Lory (C. L.) 1693* Los Bios (R. de) SuppL 1693° Lothrop Bradley (G.) Suppl. 288b, 1718»». — 677 Lotz-Brissonneau (A F.) 83 + SuppL 83 Louis-Philippe, roi de France 1755- 1756+ Suppl. 1755 Louisa Lnrica, Reine de Suède 1959, 2985 Lousbergs (F. X.) 1694, 1026 Loutrel (Mme) 829 Louveau (D.) SuppL 1694» Louveau-Rouveyre (M.) Suppl. 1694° Louvre (Chalcographie du) 1695+ Suppl. 1695* Louvre (Musée du), Paris 1886 + SuppL 1886*, 1899, 1955, 2207, 112, 530, 1059, 1301, 1714, 1797, 1821, 2300, 2445, 2480, Suppl. 500, 849*, 900», 924*, 1146*, 1223*, 1249*, 1714,1823*, 1899*-*, 249lWs-ter 2497*-*' 2807»-* Low (R.) 2222 Lowinsky (Th. E.) Suppl. 2420» Lowndes (J.) 1484 Loyd CL.) 2802 Lubieniecki (Th.) SuppL 1695b Lucas (G. A.) 1681, Suppl. 1695° [Lucas CL.) SuppL 1733» Lucas (Lord T. P.) 1696 + SuppL 1696 Lucinge (H. de) SuppL 1696» Lüdert (C. W.) 1697 Ludwig I de Hesse, Suppl. 1257»-*-* Ludwig Victor dAutriche, SuppL 1771* Lugardon (J. L.) SuppL 1486b Lugt (F.) 1028 Lundblad CP.) Suppl. 1169*** Lundgren (E.) Suppl. 1169**1 Lunteschuetz (J.) SuppL 1697* J-utny (H.) 2702 Lustborn (MUe F.) SuppL 1697b i-usy (M. M.) Suppl. 2412» Luthardt (E.) SuppL 1697° Lutti (Cav. B.) Sippl. 2992* Luxembourg (Musée du), Paris, Suppl. 1899*-» — 1886, Suppl 1697d „Lyman Allyn Museum", New- JLonaon, SuppL 1942c Lyne (R. E.) SuppL 1697e Lyon, Bibliothèque 1698-1699 + Suppl. 1698 — (Musées, de) SuppL 1699 »~b Maarsseveen 2034 Maas 12, 1841 Maassen (C. J. F. J.) Suppl. 1774b Mabbott (T. O.) SuppL 2447» Maberly (J.) 1845-1846 Mabuse (Gossaert van) Suppl. 1774° MacGeorge (B. B.) 394 + Suppl. 394. _ i9si MacGowan (J.) 1496 Machanék (M.) 1775 + SuppL 1775 Machy (P. A. de) Suppl. 1775* Macintosh CD.) 777 Macke (A.) SuppL 1775b Mackowsky (Y.) Suppl. 885» Mader (G.) 1177 Madrazo (F.) Suppl. 1943 Maarazo (M. Fortuny y) Suppl. 1943 449 Madrid, „Bibliotheca Nacional" 397-399, 432 — Musée Huesca 432 — „Real Academia de Bellas Artes de San Fernando" SuddL 63»-b Maggi (G. B.) 1776 Maggiori (A) Suppl. 3005b Maglin (F. A.) 1777 Magnin (Collection) Suppl. 659* Magon de La Giclais CH.) 239 Maillol (A) SuppL 1852*-», 1777» Mainz, „Graphische Sammlung" SuppL 1777° „Maitres de 1'Affiche (Les)", Paris, Suppl. 1777° Majno (C. del) 2318 Major (Th.) 2038, 2173, 2580 Majovsky (P. von) 1911 Makart (H.) 1778-1779 „Malaspina (Museo Civkso)", Pavie, SuppL 20148-n, SuppL 1779*, 2300* Malaspina di Castelnuovo di Gar- fagnano 2704 Malaspina di Sannazaro (M18 L.) SuppL 1779» Malassis (A. Poulet-) 1906, 163 Malaussena CB°" F. A, de) 1887 + SuppL 1887 Malcolm (J.) 1489 + SuppL 1489. — 1780, 1781, 1433, 2638 Malenza (Dr. P.) 2101 Malherbe (C.) 566, 2939 Mallett (J.) SuppL 1781», 1848» Malmaison (Musée de) SuppL 1890» Malone (E.) 2364 Malsburg (E. F. G. O. Freiherr von der) SuppL 1849bls Maltzan (Cte de) Suppl. 3024» Malvasia (Cte) 2952 Manasser CT.) 2447 Mancel CP. B.) SuppL 393, 1781», Suppl. 425* Manchester (Duke of) 2905 Manchester, „Manchester City Art Galleries" SuppL 1862b — „John Rylands Library" 1530 — „Plathall" Suppl. 593 — „Whitworth Institute" 1220, Suppl. 1220 Mandel (J. A. E.) SuppL 1781c Manet (E.) 880, 1826 Manet (M™ e.) Suppl. 1781d Mangin (A.) 1341 Manheimer (J.) SuppL 1840d Mannheim, „Stadtische Kunsthalle" Suppl. 1781e Mannheimer (F.) Suppl. 12 Mans (E.) SuppL 878b Mansfield (H.) 1342 + SuppL 1342. — 1782, Suppl. 1943 Manteau 1851 + SuppL 1851 Mantoue (Ducs de) 2885 29 INDEX Mantoue (Francois ü, Duc de) 1893+ Suppl. 1893 Maratti (C.) 706, Suppl. 63*-* Marbks Suppl. 1848* Mare (F.) Suppl. 1782"-» Marcelli (Ch.) 2769 Marcellis (Ch. H.) Suppl. 609 Marchesi CL.) 1749 Marchetti (G. M.) 2911 + SuppL 2911. — 2981, Suppl. 2981 Marcille (C.) Suppl. 605a Marcille (M F. et E.) Suppl. 605* Marck /E™ (J. van der) 3001 Marcke (E. van) 1783-1784 + SuppL 1783 Marcke (J. van) SuppL 1784*-» Marcou (P. F.) SuppL 191 lb Marenzeller (Dr. A. Edler von) 790+SuppL 790* Marie (A.) 1785 Mariet SuppL 1785» Mariette (C. A.) 1786 Mariette (J.) 1488 + SuppL 1488, 1489* 1786» Mariette (P. L) SuppL 1786» Mariette (P. U) 1787-1790 + SuppL 1787. — 2096 Mariette (P. J.) 1852 + SuppL 185Z — 1794-1795, 2097-2098, 2859- 28592998, 3005, 378, 587, 1740, 2183, 2480, 2490, 2951 Marignane (H.) SuppL 1343* Marignane (Marie) 1848 + SuppL 1848 Marignane (Maurice) 1872 + Suppl. 1872 Marigny (M18 de) 1085 Marine (A. N.) 1796,152 + Suppl. 152 Marino (G. B.) SuppL 1796» Maris (S.) Suppl. 1796b-» Maris CW.) SuppL 1796d Marjolin (G.) Suppl. 1102* Marlborbugh (S. Dess of) 1530 Marmottan (P.) SuppL 17966-1, Suppl. 2475* Marochetti (Bon C.) 392, 2950, Suppl. 1555* Marolles (M. de) 1855+Suppl. 1855. — 248, 661, 2492 Maroni (A.) SuppL 150*-", Suppl. 1872* Maroulle (Abbé) 2951 Marozzi Suppl. 2014z~D Marquet (P. A.) SuppL 17968, 143 b Marquet de Vasselot (J. J. M. A.) 2499 Marron CP. H.) 1755 Marrou (F.) Suppl. 766* Marrou CR.) SuppL 766» Marsh (J. Fitchett) 1455-1456 Marshall (J.) 1494, 1210, SuppL 1846* Marteau (G.) 1797 MarteUi (G.) 929, Suppl. 2662 Marthdot? CE.) Suppl. 884 Martin (E. W.) 914 + SuppL 914. — 1798 Martin (H. W.) 1799 Martine Suppl. 1800 Martini CP. A.) SuppL 1799» Martyne (Ch.) 1800 + Suppl. 1800 „Marucelliana (Biblioteca)", Florence Suppl. 1800» Marx (H.) SuppL 2816» Marx CR) 2229+SuppL 2229, 1800b Mascha (Dr. O.) 1903-1904 + Suppl. 1903. — 1801 Maskell CW.) 2640 Mason CW.) 2364 Massaloff (N.) 1802 Massaloff (S. N.) 2362 Masseïda (M«"é) Suppl. 2312*, 2368* Masson (F.) 1031-1032 Masson (J.) SuppL 1494», Suppl. 996* Masson (Tousaint) 2403 Massoutine (V. N.) 2362» Mather Jr. (F. J.) SuppL 1853*. 1802» Mathews (R. G.) 2213+SuppL 2213 Mathey CP.) SuppL 2100b SuppL 1872* Matthes (C. G.) 2871 Mattos (J. Teixeira de) Suppl. 778a Mauban (A.) 100 Mauban (G.) 1174-1175, 2826 Manche & Cle (S. V.) SuppL 1802b Maugis (Abbé CL) 1855 Mautin (F.) SuppL 1802c Mauve (A.) 143, 1803 Maximilien, Archiduc d'Autriche 2272 May (H.) SuppL 1803» May (P. D.) 2975 + SuppL 2975 Mayence, „Gutenberg-Museum" 1116-1117 Mayer (G.) 2075 Mayer ou Meyer (J. N.) 1804 Mayer (V.) 2525 + SuppL 2525 Mayor CW.) 2799 + SuppL 2799. — 2639, 485 Mayr (M.) SuppL 1804», Suppl. 2933* Mazarin 252, 2959 Mazarine (Bibliothèque), Paris Suppl. 265* Maziès (J. P. V.) 1919 McAlpin (Ch. W.) Suppl. 1681 McBride (M et Mm» M. L. SuppL 349* McCallum (J. A.) SuppL 1409bis McEvoy (A.) SuppL 1804b McGhee SuppL 1848» McGuire (J.) Suppl. 1943 McKay (A. et W.) 2075 McVitty (A. E.) Suppl. 1862° Mead (Dr. R.) 1805 Meaume 1747 Meder 1250, 2005 Medici (C*1 L. de*) 2712, 2480 Meegeren (H. A. van) SuppL 1805* Meer (P. van der) SuppL 1805» Mehl SuppL 1929* Meier (Dr. H. H.) 1806 Meiningen (Bibliothèque ducale de) SuppL 1806* Meirs (R. W.) SuppL 2049* Meister (C. A.) 1807-1808 Méjanes, Bibliothèque, Aix-en- Provence SuppL 1808*-»-* Suppl. 9191 Méjanes (J. B. Piquet Mto de), Suppl. 1808*-*-° Melbourne, „National Gallery of Victoria" Suppl. 19328-» Mélin (J. U.) SuppL 1808* Mellerio (A.) SuppL 153* Mendiot (C.) 601 Menetret (J.) SuppL 1495» Menge CM.) SuppL 1893* Menjaud (R.) 1915 + SuppL 1915 Menpes (Mortimer) 1892 Mensink (C.) 602-603 Mercey (F. de) SuppL 1808e Merckel 1076 Merian le jeune (M.) SuppL 1631 Merkel Suppl. 1076* Merlot CE.) SuppL 1808f Meryon SuppL 1808 8 Mesnard CL.) Suppl. 1102* Metcalfe (Ph.) 2264 „Metropolitan Museum of Art", New-York 1943 + Suppl. 1943. — 1809, 1894, 1536, Suppl. 1808», Siapl. 210*, 211*, 295*, 314*, 451*, 654*, 923**, 1155*, 1272*, 1342,1536*, 1657*, 1802*, 1823», 1832*, 1853*. 1932*, 1943*, 2263*, 2447* Metternich (Prince) 1203 Mettler (Dr. C.) Suppl. 222 Metz (C. M.) SuppL 598»-» Metz (J.) 1109 Metz, Musée Suppl. 249/bte-ter Metzier (M. von) Suppl. 1777* Meunier (J.) 1810 + SuppL 1810 Meurs CW. J. G. van) Suppl. 1096 Meyer (A. O.) 1994, 155, 1947 Meyer Jr. CD. C.) 1811 Meyer (H.) 2555 Meyer (J. V.) SuppL 1551» Meyer (Dr. N.) 1812 + SuppL 1812*. — 1946, Suppl. 1946 )Meyer CW.) 1913, 2641, Suppl. 2639* Meyer-Basel (C. Th.) SuppL 1813* Meyerheim CP. F.) 1814 Michelin (J.) 1490 450 INDEX Michelozzi 929 Michis Suppl. 2014 Michon (Mme) Suppl. 1886* Middletown, „Davison Art Center", Suppl. 2561a Mienzii (C.) 599-600 + SuppL 599 Mieris le jeune (F. van) Suppl. 172° Mignot (V.) 2523-2524 Milan, „Ambrosiana" Suppl. 2992* — Castello Sforzesco Suppl, 1902 Milford (Bon) Suppl. 2687 Millet (J. F.) 1460 + Suppl. 1460*-°. — 1815-1816+ SuppL 1816» Milliet (Mme) 464 Milliet (J. P.) Suppl. 1816b Millin (A. L.) 1876 Mülns (R. G.) Suppl. 1969»biB Millot (A.) 148 Milne-Cooper (J.) Suppl. 1816° Minchin (Hamilton) 1339 Minoret (E.) SuppL 1816e Mirault (M.) SuppL 1892» Miron (A.) Suppl. 1841 Misch (A.) SuppL 1816f Mitchell (A.) Suppl. 149» Mitchell (W.) 2638, 1817 Mitis (Dr. O. Freiherr von) 1905 Mniszech (Cte A.) 963 Model (J.) SuppL 1488» Modène, „Accademia delle belle Arti" 1893 Modène (Alfonso III, duc de) 112 Modène (Alfonso IV, duc de) 106 Modène et Reggio (Francois JJ, Duc de) Suppl. 1893 Moelaard Suppl. 1841-1842 Mohn CV. P.) SuppL 1817» Mohrmann (Dr. J.) 1491 Molard Suppl. 1817b Molewater (B.) 12, 1841 Molinier (Ch.) Suppl. 2917 Moll 1819 Mali (W. Th.) SuppL 1819» Moll (K. M. E. Freiherr von) 1818 Mollo (T.) 2448 Molteno 2075 Monbrison (G. de) 1491* Mond (L.) 2600 Mond (Sir R. L.) SuppL 2813» Monenteuil Suppl. 1849* Monet (CL) SuppL 1819» Monfretd Suppl. 1886* Monnier (H.) 1820 Montag Suppl. 1840* Montagu (Ch. et J.) 2052 Montarcy CL. T. de) 1821 Montauban, Musée Ingres 1491» + SuppL 1491». — 1875» Montauban van Swijndrecht (H. M) SuppL 396b Montfort (G" Vicomte de) 1035, 1136, 1822, Suppl. 1822* Montfort (Ph. de) SuppL 1822» Monthelon (A. Ferrand de) Suppl. 2958°-*, Suppl. 2133*-* Mond 1223 Montpellier, Bibliothèque Municipale, Suppl. 1822b — Musée Atger 38 + SuppL 38. — 1854 — Musée Fabre 1866-1867 + Suppl. 1866. — Suppl. 422*-°, 1427* Moore (P.) 2844 Moore (W. H.) Suppl. 2667* Mopinot de la Chapotte Suppl. 2133a'» Morant (G. J.) 1823 + SuppL 1823 Morassi (A.) SuppL 143» Moreau CM10* Vve) Suppl. 432*-* Moreau (A.) 1900 Moreau-Nélaton (A. E. A.) SuppL 1823". — 18*6, 1900 Morel (Dr.) 2867 Morel (F.) Suppl. 1999° Morel de Vindé (Vte C. G.) 2520 Morelli (G.) 1902 + SuppL 1902 Morgan (MUe A.) Suppl. 1899» Morgan (E. S.) Suppl. 1823° Morgan (J. Pierpont) 1509 + buppl. 13W. — 640, 1540, 2518 Morgan (J. S.) 1536 + SuppL 1536". — 1540, SuppL 1823° Morgan (M. J.) 1879 Morgenstern (C) SuppL 1823d Morghen (R.) 1824, 2226, 290 Morgner (W.) SuppL 1824» Morin (Ch.) 597 + SuppL 597 Morin (E.) 1825 Morin (G. F.) 1178 Morin-Jean SuppL 1825» Morino (J.) 2424 Morisot (MUe B.) 1826 + SuppL 1826, 388 »-b Morley (W.) SuppL 1826». — 1897 Morlot (V.) SuppL 1826b Morozoff (M. A.) 2414 Morrison (Alfred) 151 + SuppL 151. — 144 Morrison (Arthur) 1827 + Suppl. 1827. — 150 Morse (G. T.) Suppl. 1943 Morse (M"8 J. K.) Suppl. 2667» Mortaneu (öuu J. Vialètes de) 1491* Mortier 1828+Suppl. 1828 Morton (L.) Suppl. 2751* Moscardo (Familie) Suppl. 1171* Moscardo (Musée) Suppl. 2990*, 2990*-* Moscou, Galerie Tretjakow Suppl. 1524 — Musée des Beaux-Arts de 1'Université Suppl. 1524 — Musée Historique 74, 2143, 2311, 2551, 2670 Moscou, Musée Roumiantzoff 1524 + SuppL 1524. — 2338, Suppl. 1802 Moser (B.) SuppL 1828» Mossoloff (N.) 1802 + SuppL 1802 Mossoloff (S. N.) 2362 Mosson (J. Bonnier, Bm de la) 388 + Suppl. 388 Motte (C.) Suppl. 182&*~» Motte-Fouquet (H. F. de la) 778 Motteux (P. A.) 2069 Mouilleron (A.) 145-147, 109 Moulijn (S.) SuppL 1849», 23621» Mount-Stuart (J. Lord) 314 Mouriau (A.) 1829, 1853 + SuppL 1853 Mouton (M.) Suppl. 1096 Moyaux (C.) SuppL 1829» Moyon (Abbé) 1852 Mozin (Ch. L.) SuppL 1829b Mueller (L. K.) SuppL 1829° Mueller (O.) SuppL 1829* Mühlbacher (G.) 1180 + SuppL 1180. — 199 Muller 1596 Muller (F.) 22 Muinier Suppl. 1829e Munch (G.) 1830 Münden, Musée Municipal 1832 Munich, „Kunsthistorisches Seminar" 1831, 1619 — „StaatL Graphische Sammlung" 2723+Suppl. 2723. — 10931094 + SuppL 1094*-*-*-*. — 1495, 1613-1615, 2397, 2481», 2673-2674, 2716-2718, Suppl. 232*, 788*, 1575* — „Staatsbibliothek" Suppl. 1575* — „Stadtische Galerie und Lenbach-Galerie" Suppl. 676b, 2713» Munich et Leipzig, „Ihselverlag" SuppL 2861» Munn (C. A.) 489, SuppL 1832» Munsch (L.) 1833 Murray (Lady) SuppL 1833». — 2188 Murray (C. Fairfax) 72*, 1509, Suppl. 2992», 2997» Muselli 2951 Musgrave (Sir W.) 1839 Mützell (M.) 3013, Suppl. 1888 Muzel (dit Stosch Walton) 895 Mylius (C.) 2161 Nadar (F. Tournachon, dit) 1928- 1929+ Suppl. 1928, 1929» Nagler (K. F. F. von) 2529, 270, 508, 2510 Nahl (J. W.) 1954 + SuppL 1954 Nam (J. Lehmann dit) Suppl. 138» Nancy (Bibliothèque Publique de la Ville de) Suppl. 1929 * — Musée des Beaux-Arts SuppL WH»»-*, Suppl. 1681* 451 INDEX Nantes, Musée T. Dobrée 678 — Musée Municipal des BeauxArts 664 Nanteuü (C.) 1930 + Suppl. 1930 Naples, „Museo Nazionale di San Martino" SuppL 1799°-° i— „Pinacoteca Nazionale" Suppl. 240» Napoléon Ir 1956 Naprstek (V.) 1931-1932, 25272528 Nast (Th.) SuppL 1932» Natanson (S.) 1987 Natanson (Mme Th.) Suppl. 2449» Nathan (F. P.) 1953 + SuppL 1953 „National Gallery", Londres, SuppL 1969°. — 593, 862,1380, 244$ „National Gaüery of Art", Washington, SuppL 1932d, SuppL 59, 50», 824», 1386, 1760»-» „National Gallery of Victoria", . Melbourne, Suppl. 19328-» „National Museum" et „Independance Hall", Philadelphie 1399 Nau 1936+ SuppL 1936. — 1085 Naudet 1937-1938 Naumann (C.) 1939 Naunyn (Prof. Dr. B.) 2814 Nazeby Harrington (S.H.)1347-1349 Neergard (T. C. Bruun) Suppl. 1939* Nélaton (A. E. A Moreau-) SuppL 1823». — 1886, 1900 Neüï (Sceur Plautiüa) 419, 2818 „Nelson Gallery of Art (W. R.)" Kansas Cily, SuppL 1939» Némoz (J. B.) Suppl. 1940» Netter (E. W.) SuppL 1940» „Neuburg (Stift)" Heidelberg SuppL 1940° Neuch&teL Musée des Beaux-Arts Suppl. 1940 d Neuerburg (H.) SuppL 1344» Neumann (A) 1941 Neumann (I. B.) 1426+SuppL 1426, Suppl. 1943 Neurdenbure (O 1942 Neureuther (E. N.) Suppl. 1942* Neuville (A. M. A. de) SuppL 1942» New-Haven, „Whitney Collections of Sporting Art" Suppl. 1041*, 2667* — „Yale University Art Gallery" SuppL 2667c, Suppl. 93*-*, 824°, 1041* New-London „Lyman Allyn Mu- seum" SuppL 1942° . Newman (V. Wmthrop) 2540 + SuppL 2540 New-York, „Brooklyn Museum" SuppL 307»-», Suppl. 2653* — „Cooper Union Museum" Suppl. 451»-*-*, 645», Suppl. 1860°, 2078*, 3005° New York, „Federal Art Project" SuppL 923*"°, 1943* — „Metropolitan Museum of Art" 1943+ Suppl. 1943. — 1809, 1894, 1536, SuppL 1808», Suppl. 210*, 211*, 295°, 314*, 451d, 654* 923», 1155*, 1272*, 1342, 1536*, 1657*, 1802*, 1823°, 1832*, 1853*, 1932*, 1943*, 2263*, 2447* — , .Public Library" 1681 + Suppl. 1681. — 316, 696, 711, 1342 — „Rockefeher Foundation" SuppL 2141e Nicola (G. de) Suppl. 1953* Nicolas de Tralage (J.) 2454, Suppl. 2259*^ Nicolini (P.) 2103 Niel (J.) 1944, 1951 Niesar (F.) 2314 Nieuwenhuis (A J. Domela) SuppL 356» Nieuwerkerke (Cte de) 2072 Niodot SuppL 1944* 1961» Nirenstein (O.) 1945 Nitzschner (A) Suppl. 1569*~* Niwinski (I. L) 1479 Noble (M1"8 Th. L.) Suppl. 1953c Nogent-sur-Marne, Cabinet des Estampes, SuppL 1979», Suppl. 950*, 2921*~8 Nointel 360 Noü (H.) Suppl. 1946» Nollekens 987, 1419, 2296 Norcross (Mme Frederic F.) 1475 Norcross (L.) 1751 Norman (J.) 3024 Normand (A.) SuppL 153° Normant (Mme Jacques) 1421 „Norrköpings Museum" SuppL 1946», SuppL 805», 2130*, 2630* North (R.) 2092 North (Bonne S.) 1947+Suppl. 1947 Northbrook (Lord) 2490 Northesk CD. J. C. Earl of) 1952 Northington (Earl of) 2885 Northwick (Earl of) SuppL 2709». — 2445, SuppL 2858* Noseda 1948 Nottingham, „Museum and Art Gaüery" Suppl. 19690»18 Novók (J. V.) 1949 Novossützoff SuppL 1949*-» Noyes (C. S.) SuppL 1949° Nuitter (de) 1995 Nuremberg, „Germanisches Na- tional-Museum" 1076 + Suppl. 1076». — 2809, 2749, SuppL 1949d, Suppl. 1257* — „Hertelsche Stiftung" SuppL 1257» Nüscheler, le vieux (H.) 1345 + SuppL 1345 Nüscheler, le jeune (H. J.) 1346 + SuppL 1346 Nijenhuis (J. T. Bodel) 268, 3006, 1665 Nijman 2034, 2392 Nypels 257 Nijs (W.) SuppL 2641* Obach & C° 2075 Obrycki (H. N.) 1990 Occhiali (C. degli) 2951 Odling (Dr. W.) SuppL 2805 Oettingen-Wallerstein (Fürst zu) Suppl. 2715» Oggenfug (B. H.) Suppl. 380* Ohse (H.) 1350 Olferoff (A.) 1727 Olin (F.) 1991 Olivier (H. S.) Suppl. 1373 Olhvier (A) 1992 Olsoufleff (A V.) 1993+ SuppL 1993 Onghers (O.) Suppl. 2541*-* OpitZ (ti.J 1184 Oppé (A. P.) SuppL 2949* Oppenheim (M. F.) Suppl. 1999* Oppenheimer (F.) 1037 Oppenheimer (H.) 1351 + SuppL 1351. — 1507, Suppl. 936 Oppermann CE. F.) 887 Orléans, (Galerie Lithographiée de Mgr. le Duc d'), Suppl. 1999 d Orléans (G. d*) 248, 1695 Orléans, Ecole de Dessin, Suppl. 1999b — Musée des Beaux-Arts, SuppL 1999c. _ 128, Suppl. 451*. 668*. 737*, 1039*, 1999* — Musée Historique, Suppl. 737* Orloff (I- D.) 1503 Orme (Ch. de 1') 1855 Ornans, „Les Amis de Gustave Courbet" SuppL 463° — Musée-Bibl. Courbet, SuppL 463» 1 Orsel (A J. V.) SuppL 1999» „Orszagos Képtar", Budapest 2000 Ortelius (Abr.) 1852, 2490, 2903, SuppL 29901, 2000* Suppl. 900* Oscroft (S. W.) Suppl. 1969» bls Osden (Dr. H. W.) Suppl. 2000» „Oskar Kokoschka Archiv", Linz, SuppL 1581* Ostervald SuppL 2000° Ostervald ainé SuppL 2007° Ostroglazoff Cl. M.) 1502 Ostrowski (C.) 2001 Ottawa „National Gallery of Canada" Suppl. 1932e-1, i969e Otterlo, „Rijksmuseum Kröüer- Müller" SuppL 2249* Ottley (W. Young) 2662-65 + SuppL 2662. — 2642, 1897, Suppl. 1171* 452 INDEX Otto (Dr. C.) Suppl. 61 ie Otto (E. J.) SuppL 873 b Otto (E. P.) 895 Ottolini (C*68) 1714 „Oud Dordrecht" (Société) Suppl. 1118 „Oudheidkundig Genootschap (Kon.)", Amsterdam 1641 + Suppl. 1641a-». — 2488, Suppl. 800* Ouvrié (P. J.) SuppL 2002» Ouwens (H. A. Daev) 652 Overstone (Lord) 2490, Suppl. 416* Oxford (Earls of) 296 Oxford, „Bodleian Library" SuppL 240o-*. — 987, 1364, Suppl. 2636* rr — „Christ Church" 2754, 2175 — „Department of Fine Art in the Ashmolean Museum", identique avec: „University Galleries" 2003 + SuppL 2003. — 1384,2445, Suppl. 565*, 1266°, 2710* — „Ruskin Drawing School" SuppL 2003» Oyens (D.) Suppl. 2003» Paar (Fürst K) 2009 + Suppl 2009. — 2062, Suppl. 2062 Pacetti 2057 + Suppl. 2057 Pachinger (A. M.) 2010 Pacini 2011 + SuppL 2011 Paelinck 257 Pagni Figho & C° 1985 Pahlmann 2129 Paignon-Dijonval 1085, 2426, 2445, 2520, 2584 Paillet 2172 Palais-Royal (Histoire Lithographiée du), Paris, SuppL 1258° Palatins du Rhin (Comtes) 620 Pal landt van Klaren beek (Borute A. H. E. van) 2490 Palmer (Miss) 2364 Palmer (C. J.) 2946 Palmerston (Lord) 2364 „Pan" (Revue aüemande) SuppL zuti - Pan (J. Du) 1440 + Suppl. 1440, Suppl. 1073* Pan (J. M. Du) Suppl. 7028 Paparo (E.) Suppl. 2011* Pape (C. P. D.) 12 Papendrecht (J. Hoynck van) Suppl. 1096 Paquet (L.) 2012, Suppl. 747* Parguez 2071 Paris (J. F.) Suppl. 2012» Paris (P. A.) Suppl. 238*-* Paris, Académie de Médecine SuppL 1» — Académie des Beaux-Arts Suppl. 1399a Paris, AIHance des Arts 61 + SuppL 61, 6» — Archives Nationales Suppl. 21»-1 W — BibL de 1'Abbaye de SaintVictor Suppl. 2259»18 —< Bibliothèque de 1'Arsenal 23-30 + SuppL 23. — 356, 388, Suppl. 2144*-*-* — Bibliothèque de la Comédie Francaise Suppl. 21», 454»-c — Bibliothèque du Conservatoire des Arts et Métiers 456-457 — Bibliothèque Forney 940-941 367 — BibL Historique de Ia Vüle de Paris, Suppl. 2012»-», Suppl. 668* — Bibliothèque de 1'Institut Suppl. 246» — Bibliothèque Mazarine Suppl 265* — Bibliothèque Nationale, Dép* tramnet) aes tstampes 248-253 + Suppl. 248. — 244-246, 256, 400,408-410,491,612,683-684, 746, 881, 1452, 1543, 2107, 94, 199, 239, 364, 421, 661, 1333, 1713, 1852, 1876, 2494, 2520, 2580, Suppl. 3», 59», 396* 681bls, 711 c, 819», 819b] Suppl. 94, 225*-*, 261*, 265*', 470°, 670*, 773, 950*, 1256*, 1258*, 1397* 1681*, 1728, 1823*, 1852*-*, 1899*-*, 1929* 2022*, 2139*, 2140*-*, 2141*, 2259blB, 2491***-***, 2807*-* Bibüothèque Nationale, Dép* aes Manuscrits 254-255 + Suppl. 254». — 243 Bibliothèque de 1'Opéra 19951999, 1984, 722 Bibliothèque du Panthéon 2258 Bibüothèque Sainte-Geneviève 2258-2259, 248 Bibüothèque du Tribunat, Suppl. 261» Cercle de la Librairie 438 Chalcographie du Louvre 1695 -t- auppi. 1695" „Dessins Originaux" Suppl. Hugo, SuppL - Ecole des Beaux-Arts 829-832 + Suppl. 829». — 802-803 + SuppL 803», Suppl. 500, 1494* ■ „Galerie des Peintres - Graveurs" Suppl. 1057» • „Histoire Lithographiée du Palais-Royal" SuppL 1258° • Institut de France, Académie des Beaux-Arts SuppL 1399» • „La Jeune Gravure Contemporaine" SuppL 1466» „La Silhouette" 2287 Paris, Maison de Victor Suppl. 1270*~b — „Maitres de L'Affiche" 1777e — Ministère de PInstruction publique, Echanges Internationaux 800 — Ministère de 1'Intérieur, Dépót légal 746, 668, Suppl. 1816* — Musée des Arts décoratifs Suppl. 1833»-C — 363, Suppl. 849*, 1823*, 2491**8-*** — Musée des Arts et Traditions Populaires, Suppl. 184» — Musée Nat. d'Art Moderne Suppl. 1899 »-b. Suoal. M07*. 2449*, 2807*-* — Musée Carnavalet Suppl. 432c-d, 2012°, Suppl. 232*, 668**, 1146*, 1460*, 1681*, 1928, 2121*, 249jbia-tBT 2494* — Musée du Louvre 1886 + SuppL 1886». — 1899, 1955, 2207, 112, 530, 1059, 1301, 1714, 1797, 1821, 2300, 2445, 2480, SuppL 500, 849*, 900*, 924*, 1146*, 1223*, 1249*, 1714, 1823*, 1899*-*, 2491**», 2491***, 2497*-*, 2807*-* — Musée du Luxembourg,: SuppL lByy t-u _ 18S6f suppl. 1697a — Musée des Monuments Francais Suppl. 878* — Musée de Sculpture Comparée Suppl. 878* — „Peintres-Lithographes (Les)" 1754 — Petit-Palais 708-709 Suppl. 709* — Société des Amis de 1'Eau-forte 2345-2346, 113 — Société des Amis du Louvre 2300 + SuppL 2300 — Société des Aqua-fortistes Francais 18 + Suppl. 18 — Société Francaise des Amis des Arts 121 — Société Francaise de Gravure | 1695 I — Société de la Gravure sur Bois Originale Suppl. 1140» — Société des Peintres-Graveurs Francais Suppl. 1195* — Société des Photographies Documentaires 252 — Union Centrale des Arts Décoratifs, Suppl. 2474* 103 *-*-* Paris et Genève, Guilde de la Gravure, SuppL 1110» Parker (H. D.) 1870 Parker (W.) Suppl. 2012 * Parkes (S.) 2013 Parme (J. A. Julien dit de) 1403 + SuppL 1403 Parmelee (J.) Suppl. 449* Paroy QC** de) Suppl. 2013» 453 INDEX Parsons (A j.) SuppL 138° Parsons & Sons Suppl. 2881 Parthey (G. F. K.) 2014+ SuppL 2014. — 1189 Parijs (van) 2531 Pascalis SuppL 2707 Pascin (j. Pincas dit) Suppl. 2014a_b-c PasineUi (L.) 2951 Pass (A. A. de) SuppL 108» 20148 Passavant (J. JJ.) 1445» -f- öuppi. 1449. — 529, 718, 2445 Passerotti 334 Paterson (E. A) SuppL 826» Paul Ir de Russie 2061 Paul (H. R. G.) dit Hermann-Paul 1288+SuppL 1288 Pauli-Hirsch (H.) et Pauli (G. V.) Suppl. 2014f, 1351» Paulme (M.) 1910+SuppL 1910 Paulmy d'Argenson (M™ de) 23 Pausen (C.) 615 Pavie, „Museo Civico Malaspina" SuppL 20146-°, Suppl. 1779*, 2300* Pavloff (M.) 1909 Payen Suppl. 1999* Payne Knight (R.) 1577 + SuppL 1577, 2233» Pearf (E.) 893 + Suppl. 893 Peart (Dr. E.) 891-892 Peck (S. B.) SuppL 2014» Pécoul Suppl. 1808*-*-* Peel (Sir R.) 2445, Suppl. 1969* Peeter 257 Peintres-Graveurs (Galerie des) Paris, SuppL 1057b Pemtres-lithographes (Les) Paris, VKA Peiresc 360, Suppl. 2259*** Pelay (E. M.) 2015 + SuppL 2015 Peil (W. H.) 2627-2628, 2016 Pelleport-Burète (Vte de) Suppl. 977c—d-e Pellet (G.) 1190-1194, 558, 1987 Peltzer (R.) 2231 + SuppL 2231 Pembroke (Earls of) SuppL 2636°. — 2183, 2585, 2957 Penna (Ascagne della) 2951 Pennant-Fielding SuppL 3017* Pennell (j.) 2017 + SuppL 2017, 874» Pensée (M118) SuppL 1999* Peoli (j.j.) 2020 + SuppL 2020. — 1481 Percy (Dr. j.) 1504 Perié (C.) 2021 Périn (H. A) SuppL 19998 Perlman (Ph. B.) SuppL 2071 * Pérovsky (Cte) 2367 Perregaux (Cte) 616 Perrigny (G. de) 1333 Perry (M. j.) 1880 + SuppL 1880 Pétau (D.) 1855 Peters (Ant. de) 248 Petersen 2064 Petersen (j. H.) SuppL 1474b Petiet (H. M.) SuppL 2021» Petit (G.) 2022 + SuppL 2022 Petitdidier (G.) 1187+SuppL 1187, SuppL 2022» Petitjean (Ch. M.) 608 + SuppL 608, Suppl. 1873*-* Petitiean (H.) Suppl. 2022&-8 Petrograd, voir Saint-Pétersbourg Pettenkofen (A X. G. von) zuzj Petzold (Dr. j. B.) 2024-2025 + SuppL 2024. — 2111 Pezzoni (Stef. M.) 1223 Pfaffenhofen (F. S. von) 995 Pfeiffer (Dr. A Ritter von) 2067» + SuppL 2067» Pfister (P.) 2026 Pfungst (H. j.) 1352 Phelps Stokes (L N.) Suppl. 1681 Philadelphie, „Independance Hall" et „National Museum" 1399 .Pennsylvania Acad. of the Fine Arts" 2018-2019, 1677, SuppL 2019» ,J>hiladelphia Museum of Art" SuppL 2026», Suppl. 342* 923*-*, 1662*, 2014°, 2019*, 2029*, 2049*, — , J/hiladelphia Print Club Permanent Collection" SuppL 20498 Philip (R. Birnie) 405-406 Philipe (T.) 2451+ SuppL 2451», 2026b Philippi (L. H.) 1335+SuppL 1335 Philipps (E.) Suppl. 2687 Philipps (R.) Suppl. los/ Philips (E. A) Suppl. 1299* Phillipps (Sir Th.) SuppL 924b Suppl. 223*, 900* Phillips (F. A) SuppL 2415 Phillips (H. L.) Suppl. 1943 Phillips (J. S.) 2019+ SuppL 2019 Phillips (L. B.) 1715-1716 + SuppL 1715 Piancastelli (G.) SuppL 2078», Suppl. 3005* Piatti-Lochis (Cesse R.) SuppL 2026°, Sippl. 116* Picardie (Musée de), Amiens, Suppl. 1908 b Picasso (P. Ruiz dit) Suppl. 2026e 1 Pichon (B™» j.) 363 Picot 2027 „Pictura", Groningue 2028-2029 Pieri-Bénard 2138 Pieters (E.) SuppL 2029» Piks (R. de) 2951 Pilizotti (G.) 127 Pille (C H.) Suppl. 2029b, 1353» Pillet SuppL 2029* Pilling (W. S.) SuppL 2029d Pils (L A A) 2030 454 Pilz (E.) 2031 „Pinacoteca Nazionale", Naples Suppl. 240» Pincas(J.) ditPascin, SuppL 2014»-8 Pinet (C. F.) SuppL 613 * Pio 2951 Piquet (J. B. M18 de Méjanes) Suppl. 1808*-*-* Pirkheimer (W.) 174, 2510 Pissarro (C. j.) SuppL 613»"*, Tmia-D Pissarro (L.) SuppL 1756°, Suppl. 2003 Pitcairn Knowles (W.) 2643 Pittsburg, „Carnegie Institute" 433 Plach (G.) 1188, 926 Plantin-Moretus (Musee), Anvers 20324- SuppL 2032», Suppl. 682* Plater Broei (W. Cte) 2033 Platt (C. A) 490+ Suppl. 490 Platt (D. F.) Suppl. 2066b, 750» Plautilla Nelli (JScsur) 419, 2818 Ploos van Amstel j. C** (C) 2034, 2117-2118, 2725, 3002-3004, 10, 58, 439, 373, 2145, SuppL 2064, 2984*-*-* Plymouth, „Cfcttonian Library" Suppl. 624 — „Municipal Museum" Suppl. 624 Poccianti (P.) 929 Pocock (C. j.) 579 Poggi (A. C. [de]) 617 + SuppL 617. —156 Poggi (G.) SuppL 2034» Pogliaghi SuppL 2078* Point (A) SuppL 2034b Poiré (E.) (dit Caran d'Ache) Suppl. 431» Poittevin, SuppL 1039* Pokhvisneflf (M. P.) 2035 Pokorny (Dr. F.) 788, 2036, 2066, 2763 Polb (H.) SuppL 2036» Polès (Mme de) SuppL 172b Polignac (C*1 de) 4 Politzer (Prof. Dr. A) 2741 + SuppL 2741. —2037 Politzer (G.) 1186 Pollak (A) SuppL 162» Pollak (L.) SuppL 788b Pomal (j. Camesina de) 429 Pommer-Esche (R. von) SuppL 895b Pompadour (Mme de) 779 Pond (A) 2038 + SuppL 2038. — 157-158, 2873, 156, suppi. 1539*-* Pons (Dr. E.) 2039, Suppl. 900* Porcabeuf 248, Suppl. 248 Portalis (B011 R.) 2232+SuppL 2232. — 229 Porter (E.) 2885 Portheim (M. von) 1908 Portland 296, 2364 Portugal (Ferdinand de) 968, 961 INDEX Posonyi(A E.) 2040-2041 + Suppl 2040. — 159, 2722 Potier 1085 Potocki (Cte St) Suppl. 2903* Potter (G.) SuppL 2041a Potter Palmer Suppl. 32° Poulet-Malassis (A.) 1906,163 Power (Mme) 3S3 Poynter (A.) 161 Poynter (Sir E. J.) 874 Prague, Bibliothèque du Musée National 247 — „ Ceské Prumyslové Museum" 2053, 1931-1932, 2773 — „Gesellschaft patriotischer Kunstfreunde" 2043, 1660 — .JLoIlareum" 386 — Musée du Royaume de Bohème 1835-1837, 247, 2579 Praun (von) 1965 Prayer (Capt C.) 2044 Pré (J. du) 2316 Prentiss (M™ F. F.) Suppl. 449* Prestel (C. E. G.) 2047 Prestel (F. A. C.) 2730. 196 Preudhome (A.) SuppL 2047a Price (U.) 2048 Pricken (J.) 2049 Prideaux CE.) 888-889, Suppl. 893 Princeton, „Art Museum of Princeton University" SuppL 2049», Suppl. 394*, 1536*, 1853*, 2066* Prins CA.) 162 + SuppL 162 „Printsellers' Association", Londres 2050-2051 + SuppL 2050, Suppl. 974 Prior (M.) 2052+SuppL 2052 Prioult (J.) 2953 Prouté (P.) SuppL 2103°, 2053° Prouté CR.) SuppL 2859e Provencal de Saint-Hilaire (A.) Suppl. 1822* Providence, „Museum of Art" SuppL 2053d, Suppl. 2631 — „Rhode Island School of Design" Suppl. 222l~8 Prusse (Friedrich Wilhelm I, roi de) 1631+ SuppL 1631 Prusse (Friedrich Wilhelm IE, roi de) 1620, Suppl. 813*-* Pulszky Suppl. 2062 Puten (van) 2058 Putnam (W. A.) Suppl. 307*-* Püttrich (D.) 971 Puvis de Chavannes (P.) 2104 + SuppL 2104, SuppL 1102*. 1899*-* Py (B.) SuppL 2014* Pye (J.) 2056 Quensel (O.) Suppl. 239* Quentin-Bauchart (M.) SuppL 2121» Querini CC*1. A. M.) Suppl. 779 Quesnel (Abbé) 2480, 2951 Queux de St. Hilaire (Mls de) 829 Quevilly (H. C.) 2122 Quimper, Bibhothèque Municipale, SuppL 2122», Suppl. 2122* — Musée des Beaux-Arts de la Ville de, SuddI. 2122° Ouinkhart 2034 Quiring (F.) SuppL 1041 *~* Rayner Wood (M"» J.) SuppL 1529*-* Quaestius (A.) 164, 804 Quandt (J. G. von) 2123 + Suppl. 2123. — 2124 Que Suppl. 36*, 181* — ..Biblioteca Chigiana", Vatican, SuppL 2408 — „Calcografia di Roma" 2144 + SuppL 2144*. 426d-«, 2866a , — „Gabinetto delle Stampe" 1057 + SuppL 1057. — 1183 ■ — „Galleria nazionale dell' Arte Antica" 507 Römer CR. B. von) SuppL 1669*~l Romswinckel (Joost) 195, Suppl. - 195 , Rondel (A) Suppl. 21U*-*-<* Roos (C. S.) 2145 Rooses (M.) Suppl. 2145». — 2032 , Rotst (P.) 2146 Roscoe (W.) 2645 + SuppL 2645. — 2148, 680 Roselius (L.) Suppl. 2861* Rosenbach 1880 Rosenberg (J.) 1519-1521, 2149 Rosenbloom (Ch. J.) Suppl. 633b Rosenfeld (A. J.) Suppl. 138° Rosenheim (Max et Maurice) SuppL 396» Rosenstamm (S. S.) 2839 Rosenwald CL. J.) Suppl. 1760*-* Rosey (Freiherr C. Rolas du) j" 2237+ Suppl. 2237 Rosier (A) SuppL 2149» Ross (J. Graf von) 2693 Rossi (E.) SuppL 900a Rossi (G.) 281, 2150 Rossi (Cav. G. C.) 2212 Rossi (J.) SuppL 2U9*~* Rossi CR. C.) Suppl. 2562* Rossier (A) Suppl. 168b Rossier (Dr. H.) 1357+Suppl. 1357, Suppl. 2220* Rostovsky (Cte A B. Lobanoff-) 2005 Rostovsky (Prince A Y. Lobanoff-) 142, 1654 Roth (Dr. D. D.) 2172 + Suppl. 2172, Suppl. 432*-*, 900*, 2150* Rothenstein (Sir W.) SuppL 1518«. — 593, Suppl. 109* Rothschild (Bon Edmond de) Suppl. 9000. _ 33, 345, 709, 1241, 1464, 1533, 2034, 2072, 2172, 2243, 2617, Suppl. 2990* Rothschild (J. E. de) 996, 1058 Rothschild (Bonne N. de) 1886 Rotterdam, Archives Communales Suppl. 396* — „Atlas van Stolk" (Fondation) Suppl. 2317*-* — Musée Boymans 1857-1858 + SuppL 1857. — 288 + SuppL 288*. — 138, SuppL 340», 356», 387», 700* 1855», Suppl. 356*, 396*, 419, 451*, 758, 2818 Rottmann (C. von) 2356 Rouart (A. H.) SuppL 2187» Rouart CH.) 1886 , Rouen, Bibliothèque Municipale 2151-2155 + Suppl. 2151. — 217 — Musée de, Suppl. 1330* — Société Normande de Gravure I SuppL 2300* Rougier 2156 l Rouir (E. V.) Suppl. 2156» Roullier (A) 170 + Suppl. 170 t Roumiantzoff (Musée), Moscou . 1524+Suppl. 1524. — 2338, SuppL 1802 Roupell CR. P.) 2234 Rousseau CB.) SuppL 403 I Rousseau (Ph.) SuppL 2156b, 2090» Rousseau CT.) 2436-2437, 248 . Roussel 1085 Roussel (K. X.) SuppL 2497*~* Roux CL. G.) Suppl. 1172d 456 INDEX Roux-Alphéran SuppL 1808*-*-* Rouzé-Huet (L.) 1742, 3026, Suppl. 747* Röver CV.) SuppL 2984"-". _ $8, 573, 2934, 2937 Rovere (della) 2212 Rovinski (D. A.) 783-784, 2157, 1524, 2706 Roy (Dr. A.) 1392 Roybet (F.) SuppL 2157»"b Royer (J. Th.) 1665 Rub? (A.) SuppL 164a Ruben (M™ E.) Suppl. 1235* Rude (F.) Suppl. 743° Rudge (E.) SuppL 900, Suppl. 900*, 1384* Rudolf (A. P.) Suppl. 2811* Rudolf (Dr. C. R.) SuppL 2811* Rudolph II 174 Ruf (J. A.) 2182, 2158 Ruge (Dr. E.) SuppL 2158» Ruhl (C R.) 2159 Ruiz (P.) dit Picasso SuppL 2026*-* Rumohr (Freiherr C. F. L, F. von) 2160+SuppL 2160. — 378, 1449 Rump (J.) Suppl. 1635 Rumpf (F.) 2161-2162+ SuppL 2161 Rupert (Prince Palatin) 2797, Suppl. 2090* „Ruskin Drawing School", Oxford SuppL 2003» Russell (A. G. B.) SuppL 2770» Russell CW.) 2648 Russell Allen (W. G.) Suppl. 282* 1932* Rutgers(A.) 1852,2034,2183,2959 Rutherston (A. D.) SuppL 109° Rutherston (C. L.) 593-595 + SuppL 593 Rutson (J.) 1517 + SuppL 1517. — Suppl. 383 Rutxhiel (H. J.) 2163-2163» + SuppL 2163 Ryan CT. F.) 2431 + SuppL 2431 Ryhiner CA.) 2164, Suppl. 3004* „'s Rijks Prentenkabinet", Amsterdam 12 + SuppL 12. — 240, 698-700, 1838, 2045, 2165-2166, 2227-2228», 2233, 573, 924, 2643, 2903. — SuppL 789», Suppl. 5*, 561, 1036, 1539*, 2760, 2990* Rylands (Mme J.) 1530 Rijmsdijk (J. van) 2167 Rysbrack (J. M.) 1912-1913 4 SuppL 1912 Ryssel CP. van) Suppl. 2807*-* Rysselberghe CT. van) 2538-f SuppL 2538 Saalborn (TL) SuppL 2251 *« Sachs (C.) SuppL 634» Sachs (P.) 2251», 2113, 2925» Sachs (P. J.) 2091 + SuppL 2091 — 1943 Sachs CW.) SuppL 2380» Sachse (Dr. J. D. W.) 1392 Sachse & C° (L.) 2252 Sack 2985 Sack (E.) Suppl. 903» Sacramento, „Crocker Art Gallery", SuppL 468» Sadler 2462 Sadler (M. E.) SuppL 1915° Sagot (E.) 2253-2254+Suppl. 2253. — 2523, SuppL 1766» Saint-Albin CV*» P. de) ~m«5 Saint-Ange de Chasselat (H. J.) 2256 Saint-Aubyn (Sir J.) 1534 „Saint Dominic's Press**, Ditchling, SuppL 621» Saint-Gall (Bibliothèque de) Suppl. 79* Sainte-Geneviève (BibL), Paris 2258-2259, 248 Saint-Germain (C*8) 2347 + SuppL 2347 Saint-Helens (A. Fitzherbert, Lord) 2970, SuppL 2372 Saint-Jean Cap Ferrat, Musée Ile- de-France Suppl. 1399* Saint-Jullien (Bon de) 2981 Saint-Louis, „City Art Museum" Suppl. 2256», Suppl. 766.1364* Saint-Marcel CE.) 2257+SuppL 2257» Saint-Mory (Cte) 2646 Saint-Non (Abbé de) 1085 Saint-Pétersbourg, Académie des Beaux-Arts SuppL 2699», Suppl. 2061, 2878* — Bibüothèque du Palais d'Hi ver SuppL 27694 — Bibliothèque Publique 15051506 + SuppL 1505. — 142 — Ermitage 2061 + SuppL 2061. — 814-815, 142, 550, 2951, Suppl. 2681», Suppl. 2699*, 2838», 2878* — Musée Russe 2100-2100» — Musée Stieglitz 421, SuppL 421, 2061 Samt-Victor (BibL de 1'Abbaye de) Paris, Suppl. 2259Dls Saint-Vincens (J. F. P. et A J. A. Fauris de) SuppL 919f Saint-Yves 248, 1852 Saintsbury SuppL 1685* Sala et Molteno 1075 Salices (de) 1944 Salingre (E.) SuppL 2259*»' Salis-Soglio CB*») Suppl. 2562* Salmon SuppL 2259» Salomons Suppl. 248 Sait CW.) 2259»+ SuppL 2259» Salting (G.) 2260-2261,1212, Suppl. 1468* Sambon (A.) SuppL 175» San Donato 148, 2121, Suppl 2261* „San Fernando (Real Academia de Bellas Artes de)", Madrid, Suppl. 63*-* San Francisco, .Achenbach Foundation for Graphic Arts" Suppl. 3», Suppl. 1918TV-V — „California Palace of the Legion of Honor" Suppl. 3*, 923*, J9I8rv-v „San Martino, Museo Nazionale di", Naples, SuppL 1799b-c Sandby (P.) 2112 + Supnl. 2112 Sandby CT.) 2457+Suppl. 2457 aanaoy iw.) suppl. 1969*-*>B Sanderson (K.) SuppL 2261» Sandrart (Joachim) 2206, 2344 Sandrart (Jacob von) Suppl. S7ib-c-d-e Sangles Suppl. 2261* Santa Croce (Cal de) 2951 Santarelli (E.) 907 Santevarni Suppl. 987* Sardou CV.) 2262-2263 Sargent (J. O.) SuppL 2263» Sargent (W. A.) Suppl. 282* Satow (Sir E.) 905 + SuppL 905 Satta SuddL 2338» Saulnier (ME* El Sunnl 67W-A Saunier (C.) SuppL 567»-* 2363» samter (M.) SuppL 1915° Savage Homer (M et Mm* Ch.) SuppL 4570-6-* Savelli (C.) 637+Suppl. 637 Savigny Suppl. 1023*, 1612*-* Savoia-Aosta Suppl. 47* Savoie (C A. de) 2724 Savoie (E. de) 1259, 1488, 1511, 1852 Savorelli (Dr. G.) SuppL 2330» Sax (N.) Suppl. 1989» Saxe (Anton de) Suppl. 51 — (Carola Augusta de) 486 (fnedrich-August II roi de) 971-972 + Suppl. 971. — 51 + SuppL 51. —1043, SuppL 780» — (Johann, roi de) 1405, 1518 — (Johann Georg, prince de) 1466 SuppL 1162° Saxe-Cobourg (Ferdinand, prince de) 968, 961 Saxe-Coburg-Saalfeld (duc F. de) 2520 Saxe-Teschen (A. duc de) 324, 345 Saxe-Weimar (grand-duc et grande-duchesse de) 2445 Say CW.) 2651 + Suppl. 2651 Scarisbrick (C.) 522+ SuppL 522 Schadow (F.) 1684 Schalier (A) 173 Schapiro (E.) Suppl. 2343» Schapiro (M.) SuppL 1918Ms 457 INDEX Scheen CP.) Suppl. 1096 Scheffer (A.) Suppl. 2264a Scheffler (K.) 1644 Scheikevitch (S.) 2367-2368, 2264, Suppl. 2339 Schelfhout CL.) SuppL 2264b, Suppl. 5l Schelfhout-van der Meulen (Mme A. E.) Suppl. 51, Suppl. 2264* Schelling (S. van der) 1852, 2951 Schenk (K. W.) 2129 Scheurt (von) 2335 Schickler 1886 Schiff (M. L.) 1889-1890 + Suppl. 1889 Schiffers (J.) 2265 Schindler CD.) 793 Schindler (F.) 2351 ScWndler (J. J.) SuppL 2265» „Schinkel-Museum", Berlin, SuppL 2265», 2362c Schinner (J. W.) SuppL 2265° Schleich CE.) SuppL 2265* „Schlesischer Kunstverein", Breslau, SuppL 2265e „Schlesisches Museum der Bilden¬ den Künste, Breslau, Suppl. 2265f-&, 1775°, 2133°, 2362°, 2371b, Suppl. 634* Schley (van der) 2145 Schlichting 1886 Schlösser (C.) 636 Schlösser (Fr.) Suppl. 1940* Schmid (A.) SuppL 2330* Schmidt (O. F.) 1004, 2123, 2577 Schmidt (G. J.) 1168 Schmidt (Dr. J.) SuppL 1129° Schmidt-Benecke (A.) SuppL 2265 h Schmit Suppl. 1929* Schneider 971 Schniewind (C. O.) 638 a + Suppl. 638b 641» Schnitzer (Dr. F.) 1046 Schoelcher CV.) 829 Schoemaker (A. et G.) SuppL 2992 d-e Schöffer (C.) 3009 + Suppl. 3009. — 12 Scholderet (O. F.) SuppL 22651 Scholle (A. W.) SuppL 2923» Scholtz (G. J.) SuppL 22651 Scholtz (R.) 2241 Scholz (J.) SuppL 2933b Suppl. 1804*. 1860°, 2078*. 3005° Schönberg-Rothschönberg (X, M. C. von) 2266 Schöppl (EL) 2267 Schoy (A.) 64 + SuppL 64 Schreiber 1203 Schreiber (Lady C. E.) 534, 2268 Schreiber-Favre (A.) SuppL 178b Schreiner (H.) 1374 Schreyer (A.) SuppL 2268» Schröder (J. V.) Suppl. 239° Schroedl (N. von) Suppl. 2268b Schropp & C° (S.) 2350 Schröter (E.) 2270 Schrott (C.) SuppL 634» Schrott CW.) 2383 + SuppL 2383 Schubart (M.) 1916 + Suppl. 1916 Schubert 464 Schuchardt (Chr.) 2519 Schuck CL.) 2843, 1765, 2895 Schuh (G.) SuppL 2270» Schuier (J. Th.) Suppl. 1376b Schulthess-von Meiss 1918» + SuppL 1918» Schultze CE.) 906 Schulze (O. A. W.) dit Wols, Suppl. 2583° Schumann (J. G.) 2344, 1467 Schüppel 2371 Schuyler van Rensselaer (Mme) 1681 Schwarz CE. G.) 2271+Suppl. 2271. — 859 Schwarz CH.) 1372 + SuppL 1372 Schwarz (W.) 2656 Schwarzenberg 971 Schweisguth (D.) SuppL 2351» „Schweizerisches Landesmuseum" Zurich, Suppl. 2678* Schwerin (Cab. des Est du Musée) 2272-2273+ Suppl. 2272. —1079 Schwind (M. von) 2274 + Suppl. 2274, Suppl. 652* Schwiter (Bon L. A. de) 1768, 239, 1886 Scilla (A.) 2931 Scitivaux (Ch.) 985 Score 2364 Scott (J.) 2075 Scott (Sir W.) 2364 Scott (W. Bell) 2607-2608 + SuppL 2607 Scovine CR.) SuppL 2238b Scribe (F.) Suppl. 1074* Schridde (H.) SuppL 1367» Scripps (J. E.) SuppL 2357» Scriven CE.) 903 Seasongood (E. A.) SuppL 907», 826b Séchan (P. C.) 2275 Seeberger (Ch. D.) SuppL 2339» Seeligmann (Dr. G.) 1215 Segelken (Dr. H.) 292 Seghers (C.) 2276+SuppL 2276 Segonzac (A. Dunoyer de) Suppl. 110» Seguier (W.) 2277+Suppl. 2277 Ségur 2278 Seibt CW.) 2279 Seidel (A. N.) SuppL 153 * Seidler CL.) 2555 Seilern (A.) Suppl. 924* Seillière (B°n A.) 2281 Seitz (O.) 2280+ SuppL 2280 Seitz (R. von) SuppL 2238° Seligman (E.) SuppL 2351° Selliers (L.)2281-2282+Suppl. 2281 Sembat (M.) Suppl. 1102* Semeyns de Vries 2497 Senefelder Club, Londres 639 Sensier 1944 Sergel (J. T.) SuppL 2339 * Sergent-Marceau (Mme) 2792 + Suppl. 2792» Sergy CH.) 1368 Servat 1085 Seurat (G. P.) SuppL 2282», Suppl. 2022*-* Sevastianoff (P. L) 2338 Severance (J. L.) Suppl. 449° Sèvres, Manufacture Nationale de Sèvres, Bibliothèque, Suppl. 2282b Sewall (H. F.) 1309, 1310, 282 Sexton CE. H. L.) SuppL 2769° Seybolt ou Seybold (S.) Suppl. 2366 Seydlitz (R. von) 2283 Seyffarth (F. B.) 2284 Seymour (H. D.) 176 + SuppL 176 Seymour Haden (Sir F.) 1227, 1048-1049, 2286, 1276, 1347, 1433, 2450 Shannon (H. Ch.) et Ricketts (Ch.) SuppL 2238d, Suppl. 506* Sharp CW.) 2650 Sharpe (EL D.) Suppl. 2053* Shaw (R.N.) 2244+ Suppl. 2244» Sheepshanks (J.) 2333, 2285 Sherborn (C. W.) 647-648 Shrewsbury (Earl of) 2688 + SuppL 2688 Sibon 360 Siegel Suppl. 2541*-* Sieger (V.) 2377+Suppl. 2373, 2285» Sigmaringen, „Fürstl. Hohenzol- lernsches Museum" 2759 Signac CP.) SuppL 2285b Sigwalt (A.) 175 + Suppl. 175 Silberrad (J. G.) 2510 Silguy (de) Suppl. 2122* „Silhouette (La)", Paris, 2287 SilvesterfP.) 2108,2110,2875-2877 Silvestre 248, 2108 Sim (G.) 2288 Simon 2331 Simon (J. A.) SuppL 1533° Simon (T. F.) 1050 + Suppl. 1050 Simonetti (A.) Suppl. 2288 M» Simpson (MUe A.) Suppl. 1932* Simpson CT.) 2459 Singelyn Suppl. 1074* Singer (Dr. H. W.) Suppl. 1364» Sinner (MUe S. J. von) 2288» Sivright (T.) SuppL 2288» Six (J.) Suppl. 1539»-b 2386. — 58, 959, 1036, 1419, 1882, 2034, 2038, 2490 Six (W.) Suppl. 1539*-* Sjögren (A.) 178+Suppl. 178 Skarbina (F.) 2289 + SuppL 2289 Skippe (J. B.) SuppL 1529*-b Suppl. 2798 458 INDEX Skutezky (A.) 177+SuppL 177 Slade (F.) 2290-2291 + SuppL 2290 Sligo (Marquess of) SuppL 2353a Sloane (Sir EL) 1363-1364 + SuppL 1363. — 2292, 296, 606, 1912, 1970, 2069 Slonst (Don J.) 3010 Smillie (J. D.) 2293 + SuppL 2293 Smith (Consul), Venise 1200 Smith (C. S.) 2294 Smith Jr. (E.) 2897 Smith (Hal H.) SuppL 669b Smith (J. Ch.) 2295 + SuppL 2295bls Smith (J.T.) SuppL 2902a. — 2364 Smith (L. G. H.) Suppl. 2295* Smith (N.) 2296-2298 + Suppl. 2296. — 1988, 3017 Smith (W.) 2299, 1196, 2333 „Smithsonian Institution", Washington, SuppL 1935a, Suppl.1718* Smitt (C.) 2034 Snoeck van Loosen (Melle M. M.) 2497 Société des Amis de 1'Eau-forte, Paris 2345-2346, 113 — des Amis du Louvre, Paris 2300 + SuppL 2300 — des Aqua-fortistes Francais, Paris 18 + SuppL 18 — Francaise des Amis des Arts, Paris 121 — Francaise de Gravure, Paris 1695 — de la Gravure sur Bois Originale, Paris, SuppL 1140» — Normande de Gravure, Rouen, Suppl. 2300» — des Pemtres-Graveurs Francais, SuppL 1195», Paris — des Photographies Documentaires, Paris 252 Soénnée (J. F.) SuppL 1460° Soek* (B°n J. G. Ventolk van) 2490+ SuppL 2490.—2501, 48S, 514, 1036, 1472, 2611, 2988 Soleil 2342 Somers (Lord J.) 2981 + Suppl. 2981, Suppl. 2992* Sommier (F. C.) dit Henry Somm 1369-1371+ Suppl. 1369 Sonden (M) Suppl. 240° Sorel (A.) Suppl. 454* Soriga CR.) SuppL 2300b Soukhtelen, voir Suchtelen Soulavie (J. L.) 1533, Suppl. 900° Soulié CL.) 2301 + SuppL 2301 Soulier (G.) SuppL 1215a „South Kensington Museum", Londres, voir „Victoria & Albert Museum" Southesk (J. Carnegie Earl of) SuppL 1427° Soutzo (Prince) 2340-2341 + Suppl. 2340 Sparlaihle (P. J.) 2819, 2302 Sparr (C*8) Suppl. 178" Sparre (Cte G. A.) Suppl. 2719, Suppl. 2722* Spatzier (A.) 2303-2304 + Suppl. 2303 Spaulding (J. T.) Suppl. 282 Spencer (Earl) 1530-1532 + SuppL 1530. — 416,1213, SuppL 2341 » Spencer (R.) 2305 + SuppL 2305 Spencer-Churchill (E. G.) Suppl. 2709* Spengler (J. C.) 1434 Spengler (L.) 1763 Speth (M.) Suppl. 2045* Spingarn (A. B.) SuppL 83b Spira (E.) Suppl. 2306» Spitzweg (K.) 2307 + SuppL 2307 Splitgerber (L.) 2308 + SuppL 2308, 3006b Sponagel (K.) Suppl. 2929a Springell (F.) SuppL 1049» Springer (R. S.) Suppl. 2801b Springmann (E.) Suppl. 2586°-* Sprinzels (Dr.) Suppl. 1049* St., voir Saint „Stadelsches Institut", Francfort s/1 M. 2356-2357 + SuppL 2356. — 2396, 306, 1449, Suppl. 1449, 1656*-* Stafford (Mis of) 2662 Stafford, „William Sait Library" 2259» + Suppl. 2259a Standish (F. Hall) 1755 Stauffer (D. McN.) 2310 Stchoukine (P. I.) 2311-2312 Stechow (M.) 2371 Steele (A.) Suppl. 1103* Steevens (G.) 1213 Steh(e)lin (J.) Suppl. 1155* Steinle (E. J. von) SuppL 2312» Steinlen (Th. A.) SuppL 2312b 2341b, 2368° Steinmetz (J.) SuppL 2538b Steinwachs (H.) SuppL 2312°, 1376° Stenbock (Cte) 1959, 2985 Stenglin (P. H.) 116S Sternberg-Manderscheid 971,1835 Stetten (von) 2723 Stettin, „Stadtische Kupferstich- sammlung" Suppl. 2312d Stettner (Dr. T.) 2370, 2313 Steuven (H. J.) Suppl. 1641*-* Stickney (E. S.) Suppl. 32* Stiebel (H.) 1367 + SuppL 1367 Stieglitz (Musée), St. Pétersbourg 421, Suppl. 421, 2061 Stieglitz (A.) Suppl. 1943 Stiglmeier 2314-2315+ Suppl. 2315» Stillman (C. L.) 596 Stillman Harkness (MUe M.) Suppl. 1943 Stinnes (Dr. H.) SuppL 1376», 2373», Suppl. 2861* Stinstra (G.) Suppl. 2316 Stinstra (J.) 2316+Suppl. 2316 Stinstra (S.) Suppl. 2316 Stirbey (Prince G.) 2317 + SuppL 2317, Suppl. 433* Stix (Dr. A.) Suppl. 2317» Stockholm, „Kungliga Akademien för de Fria Konsterna" Suppl. 2710» — „Kungliga Biblioteket" Suppl. •240b, 1629» — „Kungliga Museum" 1638 — „Nationalmuseum" 1980-1982 + Suppl. 1980. —1934-1935 + Suppl. 1934. — 2751, Siqtpl. 414*, 1055*, 1639*, 2339*, 2446*, 2630*, 2751 Stoecklin (P.) 2109 + SuppL 2109 Stoehr (H. E.) Suppl. 1306» Stokes (C.) 2758 + Suppl. 2758 Stokvisch (H.) 2316 Stolk (van) 2643 Stolk (A. van) Suppl. 2317*-* Stolk (Atlas van), Fondation, Rotterdam, Suppl. 21X1*-* Stoll (A.) SuppL 2786° Storting Suppl. 2312* „Stonyhurst College", Whalley SuppL 2373b Stopendaal (D.) 2034, 2145 Storck (G.) 2318-2319, 378, 987 Storer (A. M.) SuppL 2319», Suppl. 2057* Storp (Mme M.) Suppl. 2745*-* Stosch (Bon von) 895, 1259 Stosch Walton 895 Strahov (Monastère), Prague 2320, 635 Strang (W.) 2336 + SuppL 2336 Strange (J.) 2795 + Suppl. 2795, 3004 a Strange (R.) 2239 Strasbourg, Cabinet des Estampes 2321-2322 Strater (Dr. A.) 787 Straus-Negbaur (Mme T.) SuppL 2459» Stretti (V.) SuppL 2538° Stroganoff ou Strogonoflf (Cte G.) 550 + SuppL 550 Strozzi 2886 Strutt (J.) 2393 „Studio (The)", Londres, Suppl. 2322bl8 Stumme (G.) SuppL 1216b Sturany (J.) 1537-1538 Stürler (F. A. von) 2322» + SuppL 2322» Stuttgart, „Kupferstich-Kabinett" 2323-2325+SuppL 2325a Suchtelen (Cte J. P. van) 2332 + Suppl. 2332 Sudre (J. P.) SuppL 2325b Suermondt CB.) 415, 2643 459 INDEX Suermondt (Musée), Aix-la-Cha- pelle 1, 415 Sugden CT. D.) 2326 Summer (Oh.) 282 Superville (Humbert de) Suppl. 2662 Sussex (A. F. Duke of) 2765 + SuppL 2765. — 2823 Suther (J.) 2327 Suther CP.) 2327 + SuppL 2327. — 221 Sutherland (Duke of) 2778 Sut herland (A. H. et C.) Suppl. 2003 Sutton (Sir R.) SuppL 2327a Swaen (A. E. H.) Suppl. 1641*-* Swope (H. M.) SuppL 1364a, 2368a Swijndrecht (H. M. Montauban van) Suppl. 396b Syboldt (A.) SuppL 178d Sybolt (S.) 2366 + Suppl. 2366 Sykes (Sir M. Masterman) 1897 + Suppl. 1897 Sylvester CP.) 2108-2110 + SuppL 2110. — 2875-2877 Sylvie (Dr.) Suppl. 900° „Szépmüvészeti Museum", Buda- pest 2328+ SuppL 2328, 312b Szwykowski (I. von) 2539 Tack 2736 Taeuber (H. W.) Suppl. 1203 Taft (R. C.) Suppl. 2053* Tailliardat Suppl 2387a Taine (Mme) 829 Tait SuppL 2387b Tallard (Duc de) 1085 TaUeyrand 2445 Talman (J.) 2462 + Suppl. 2462, 2387°, 2498b, 2864, 2918a, 2926*-*, Suppl. 2981 Tardieu (Dr. A.) Suppl. 183* Tardieu (J.) 1541-1541a, 257 Tarsia (Duc di) Suppl. 2997° Tasbille (P.) SuppL 2387d . Tassaert (J. P. A.) 2388 + SuppL 2388 Tcbetchouline (N. D.) 1319 Teall (Gardner) 1219 Teding van Berkhout (Jhr. H.) 1379, 2421 Teflloy (X. de Roche du) Suppl. 2141d Teixeira de Mattos (J.) SuppL 778 a Tempelman (O. S.) Suppl. 2448* Terlinden (Ph.) SuppL 2114b Ternisien Suppl. 454* Terouanne 1855 Terry CL. P.) 2389 Tersan (Abbé de) 1038 Tessin (Cte C. G.) 2985 + SuppL 2985. — 2999, 1980, Suppl. 240*, 2448*, 2751 TeÜow (J.) 2868 Tetroode (A. J. van) 2390-2391 Tettel (E.) Suppl. 1398*, 2391* Teyler (Musée), Haarlem 2392 + Suppl. 2392. — 474 Thane (J.) 2393 + Suppl. 2393. — 1544 Thane CT.) 2420, 810-811, 2394, 2433, 2461 Thausing 2587 Theobald (H. S.) 1375-1376 + Suppl. 1375, Suppl. 1384* Thesmar (J.) Suppl. 1544a Thévenin (Mu« M. A. R.) SuppL 451b Thévenot Suppl. 2394a Thibaud Suppl. 2259bla Thibaudeau (Cte A. N.) 1333, 1959, 2473, 2985 Thibaudeau (A. Wyatt) 2473,2412, 109,151, 718,2276,2462,2622, 2648 Thiemann (C. Th.) SuppL 642c Thiermann (A. G.) 2434 Thierriat (A. A.) 2395 + SuppL 2395 Thoma (TL) SuppL 2395a Thomas (H. J.) 1378+SuppL 1378 Thomas CP.) 2450 + Suppl. 2450 Thomassin (A.) 184 Thomond (Lady) 2364 Thompson CL.) 1770 + SuppL 1770 Thompson (T. J.) 2442 Thompson (Y.) 1*86 Thorel (J.) 1542, 24* Thormann (Ch.) Suppl. 479b Thornton 2415 + SuppL 2415 Throsby (J.) 1839 Thuliez (Abbé) SuppL 2395» Thun (Bon de) 2965 Tiffin (W. B.) 2609, 3018, 2580 Tiffin (W- F-) 1051 Tikotin (F.) Suppl. 2974d"« Timbal (Mme Vve) 109 Tinan (B°n Le Barbier de) 1771 + Suppl. 1771 Tipping (TL A.) Suppl. 2210 Tipping (W.) Suppl. 2210 Tissot (J.) 1545+ SuppL 1545. — 2399 Tod (J. H.) Suppl. 1474° Tokio, (Musée de) Suppl. 2137° Toledo, „Toledo Museum of Art" Suppl. 1918 d Tolstoy (Cte D. I.) 2414 Toman (Dr. H.) 2400 Toman (Dr. P.) 2401 + Suppl. 2401 Toroilof 2327 Tomüoff (A. R.) 179-181 Tomkins (T.) 2460 Tonneman (J.) SuppL 2863a. — 2034, 2987 Toorop (J. Th.) Suppl. 2401 * Torre 2075 Torretta (Trabucco della) Suppl. 2403 a „Történeti Kèpczarnok", Budapest 2402 Toscane (Grand-duc de) 419 Touche (L. Borély de la) Suppl. 1708* Toulouse, Musée Paul Dupuy Suppl. 705 °-d 1911a Toulouse-Lautrec (H. de) 1338 + Suppl. 1338 Tournachon (F.) dit Nadar 1928- 1929 + SuppL 1928, 1929a Tournehes (J. L. H. Le Secq Des) 1336 Tousaint Masson 2403 Towne (F.) 296 Townley 1577 Townson (W.) 624 Trabucco della Torretta Suppl. 2403* Tracy Dows 2427 Tralage (J. Nicolas de) 2454, Suppl. 2259*** Trau (C.) Suppl. 2403* Trau (F.) SuppL 2403b Trenta CB.) SuppL 2403e Trentinaglia (J. von) SuppL 2403d Treowen (Lord) SuppL 2841° Tretjakow (Galerie), Moscou Suppl. 1524 Trevor (J.) 2*37 Tricaud (A.) 182, 55* Triest (A.) 2951 Trieste, „Museo Civico di Storia d'Arte e del Risorgimento"' SuppL 2403e Trimolet (A.) Suppl. 675a~* „Trinity College" Cambridge (AngL) Suppl. 572 Triqueti CB"0- H. de) 1304 + Suppl. 1304. — 161, 874 Trittmann (A.) Suppl. 178» Tromitzky (S. N.) 2404 Troplowitz CE.) Suppl. 2413a Trosch CE.) SuppL 907° Trouvelot (M"») SuppL 1918°, Suppl. 1911* Troy (J. F. de) 2405 + SuppL 2405. — 2966-2967 Troyes (BibUothèque de) SuppL 2742a Troyon (C) 642, 2406-2407 Truman 1390 Truro, „Cornwall County Museum" Suppl. 108*, 2014* Tsas (N. J.) 2348 Tscharner (K. E. von) 2407a Tschischka (F.) 2408 Tschitscherin Suppl. 2408°-d, 2440a Tucker (S. L) Suppl. 2408 * Tuer (A. W.) 197 Tuffin Suppl. 2408b Tuke (S.) 2973-2974 + SuppL 2973. — 2369 + SuppL 2369 460 INDEX Tunno (E. R.) 902 Turennc Suppl. 2408*-* Turin (Chev* A. D. de) 1223, Suppl. 546 Turin, Bibliothèque Royale 2724 + Suppl. 2724 — „Regia Pinacoteca" 2235-2236 Turner (C.) 2409 + Suppl. 2409 Turner (Sir Hilgrove) Suppl. 1298* Turner (J. M. W.) 1498 + SuppL 1498 a Turner (P. M.) Suppl. 2003 Tyrwhitt (Mme M. L. E.) Suppl. 1453 Udny ou Udney (R.) 2248 + SuppL 2248. — 2247 „Uffizi", Florence 929-930 + Suppl. 929. — 1062, 907, 2480, Suppl. 2807» Uggè (K.) 2474, 1649 Underhill (F. J.) SuppL 1018»~b Union Centrale des Arts Décoratifs, Paris, SuppL 2474a, 103a-b-c Upcott (W.) 1284 Upper Ossory (Earl of) 2364 Upsala, „Uppsala Universitets Bi- blioteket Carolina Rediviva" Suppl. 239° Urbino (G. Genga d') SuppL 1157° Ury (L.) Suppl. 2475» Usslaub (G.) 1221 + SuppL 1221 Uttenhoven .(Borine von) 2656 Utterson (E. V.) 909 Vacher (S.) 2374-2376 + SuppL .i 2374 Valedau 2866 Valenciennes, Musée des BeauxArts, SuppL2475d, Suppl.433*, 1829*, 2133*, 2317 •— Musée Carpeaux Suppl. 433 », ' Suppl. 500 Valentin (L.) 2498 + SuppL 2498 ' Valério (T.) 2476 + SuppL 2476 1 Valet (m^e m.) SuppL 2665» 1 Suppl. 604 1 Valkema Blouw (Dr. H. C.) 2505 + SuppL 2505. — 1292 Vallardi (Frères) 2477-2478 1 Vallardi (G.) 1223+ SuppL 1223». 1 — 2886, 2318 } Vallat (Ch. de) Suppl. 1822* Vallery-Radot (M et M™ R.) 1 Suppl. 2151 \ Vallette Suppl. 2478» \ Vallotton (F. E.) SuppL 1051», 2478» l Valois (C. de) 2479 Valori (M18 C. de) 2500+ Suppl. > 2500 Valtat (L.) SuppL 1771bl8, 2479bl8 , Valton 22, 829 Vanderbilt (C.) 1943 Vanderbilt (G. W.) 1509, 2536 Vansittart (A. A.) Suppl. 2479ter Varela (R.) 2249 + SuppL 2249 Varennes (marquis de) 829 Varrone (J.) Suppl. 2479» Vasari (G.) 2480 + SuppL 2480. — 2858, 2463, Suppl. 2807» Vasel (A.) 191 Vasnier (H.) Suppl. 2133*-» Vasselot (J. J. M. A. Marquet de) 2499 Vattier Kraane (C. G.) SuppL 2521» Vaughan (A.) 3025 Vaughan (H.) 1380-1381 + Suppl. 1380» Vautier (M. L. B.) SuppL 2480» Veber (J.) Suppl. 2480b Veit (Ph.) Suppl. 1777* Velde (Jhr. Mr. A. van de) 22 Velde (F. van de) 2034 Velde (J. van de) 2034 Velotti (E.) 2481 Velten (H.) Suppl. 296 Venise, „Accademia delle belle Arti" 188 + SuppL 188. — 2 — „Civico Museo Correr" Suppl. 461 »-*, 1862» Ventura (G.) SuppL 2501b Venturi (B.) 1550 Verachter (F.) 2032 „Vereeniging Die Haghe", La Haye 1230 „Vereeniging Rembrandt", Amsterdam 2135 + SuppL 2135 „Vereinigung der Kunstverleger", Berlin 2484-2487 Verheyden de Lancey (Dr. C.) Suppl. 2501» Ver Huell (A. W. M. C.) 2488- 2489 + Suppl. 2488 VerLoren van Themaat 12 Vermeersch Suppl. 1074* Vernier (EO SuppL 2489» Vernon (Lord) Suppl. 2242 Versailles (Musée de) 1886 Verschraegen frères 2513 Verstolk van Soelen (Bon J. G.) 2490 + SuppL 2490.—2501,485, 524, 1036, 1472, 2627, 2988 Vesselovsky (B.) Suppl. 312» Vestin (J.) Suppl. 239c Vever (H.) SuppL 1381 »~b 2491 bls-ter Viala (E) 2491»+SuppL 2491» Vichet (J. de) SuppL 1549 Victor Emmanuel H, roi d'Italie 910, Suppl. 240*, Victor-Hugo (G.) SuppL 1223b, 1270C Victoria, reine d'Angleterre 25322536 „Victoria & Albert Museum", ' Londres 2503 + SuppL 2503. — 31,80,1957-1958,470,487,2220 1380, 1504, 2260, 2333, 2374, Suppl. 153 *, 667 », Suppl. 711bls, 1 813*, 941*, 2462 Viehit (J.de) 1549 + Suppl. 1549 Vienna, Collection SuppL 2491b Vienne, .Albertina" 174 + SuppL 174. — 960, 1259, 2903. — Suppl. 5d-b, Suppl. 335*, 1016, 1171* — „Bibliothek der Akademie der Bildenden Künste" 2571-2575 + Suppl. 2574*-*-». — 16271628+ Suppl. 1627 — Cabinet Brentano-Birckenstock 345 + Suppl. 345 — Collections municipales Suppl. 926* — „Fidei Commiss Bibliothek" 1016 + Suppl. 1016 — „Gesellschaft für vervielfaltigende Kunst" 1153-1155 — „k. k. Graphische Lehr- und Versuchsanstalt" 1903 — „Kunsthistorisches Museum" Suppl. 926* — „Nationalbibhothek" 12591260, 1643, 2114, Suppl. 1016, 1804* — „Oesterreichische Galerie" Suppl. 2007» — „Oesterreichisches Museum für Kunst und Industrie" 2575», 1634», 1838», Suppl. 2575* — „Staatliches Kunstgewerbemuseum" 2575*, Suppl. 242a-b 2575 b Vieweg (Mme L.) 1391, SuppL 1391 Viggiano (A.) Suppl. 191» Viguler (C.) Suppl. 2491 e Vik (K.) SuppL 2521b Vüleflix (J. J. du Bouchet de) 2492-2493 VUlenave (M. G. T. de) 2598 Vüette (Cte Rey de) SuppL 2200» Vülot (F.) 996 + Suppl. 996,2493» Vümorin 187+Suppl. 187» Vinck (B°n C. de) 2494 + SuppL 2494 Vindé (Vte C. G. Morel de) 2520 Viner (G. H.) 1161 Viollet-le-Duc (E. E) SuppL 878», 2494» Vis Blokhuyzen 1857,2643 Vischer (P.) 2115-2116 + SuppL 2115 Visme de Wegmann (Mme de) Suppl. 2494b Visser (A. G. de) Suppl. 746» Visser (L. de) Suppl. 1723* Vite (Timoteo della) 2463 + SuppL 2463». — 2245, 2445 Viti-Antaldi (CoUection) 2245- 2246, 1384, 2426, 2463 Vittoria (Chanoine) 2951 461 INDEX Vivant-Denon (Bon D.) 779-780 + Suppl. 779. — 738, 745, IS 11, 2445, Suppl. 666* Vivarez (H.) 2495 Vivenel (A.) 190 + Suppl. 190. — 985, Suppl. 454* Vivenot (A.) 189 Vlassoff (A. S.) 2706 Vogel (J.) Suppl. 2495» Voigtlander-Tetzner (A.) 196 + Suppl. 196a Voigtlander-Tetzner (P.) SuppL 2118c-d VoiDemot (A. C.) SuppL 2495° Voillemot CL.) SuppL 789d Voll (Oir.) SuppL 2495° Volpato (G.) 2724 Volz (A. W.) Suppl. 897 Vos (C.) 2738 Vos Jbzn (J. de) 1450, 12, 1556. 2445 Vouay (Mme S.) Suppl. 2373°, Suppl. 950° Voute (M. P.) Suppl. 12 Vreedenburgh (C.) SuppL 2495* Vries (M11*3 J. M. de) 2497 Vries (R. W. P. de) 2496+ SuppL 2496. — 2786* + SuppL 2786* Vries (Semeyns de) 2497 Vries van Doesburgh (J. de) 2497 Vuillard (E.) Suppl. 2497*-b, 909*-0, Suppl. 1899*-° Vyner Suppl. 296 Waal (G.) 2541 Wagener (Dr. Th.) 1640 Wagner (A. von) SuppL 2541* Wagner (S.) 2380 ..Warner Stiftuns" (M. von). Wurtzbourg, SuppL 2541b-0, 2650O-*3, Suppl. 5*, 400* 2602» Wahl (Dr. Tom von) SuppL 2541d Wakefield Suppl. 1112* „Waldburg Wolfegg'sches Kupferstichkabinett (Fürstlich)" 2542 Waldegrave 1386 Waldes (H.) 2543 Wales (G. W.) 2544 „Walker Art Gallery", Liverpool Suppl. 2645 Walker (Fountaine) 2545 Walker (G.) 1224-1225 + SuppL 1224. —2546-2547 + Suppl. 2546 Walker (J. A.) SuppL 2544* Walker (N.) Suppl. 1989b Walker CR. J.) 2216 Walker (W.) 2660-2661, 2602 Waller (F. G.) 2760 + SuppL 2760 Waller (T. W.) 2472 Walkrstein CL.) Suppl. I774bte-ter Wallerstein (Fürst zu Oettingen-) Suppl. 2715* Waüraf (F. F.) Suppl. 2547*-*-» „Wallraf-Richartz Museum", Cologne, Suppl. 2541*-*-» Walpole CR.) 1386 + Suppl. 1386. — 680, 1149 Waüaven (I.) 2034 Walters (E. W.) 915 Walters (W. T.) Suppl. 1695» Walthard ou Walther (Thüring) 2439 + SuppL 2439 Wannenwetsch (H. J.) 1327 Wannenwetsch (J.) 1552+-S»ppl. 1552 Wannenwetsch (J. M.) 1497 + SuppL 1497 Wantage (Lady) 2490 Wappers (Bon G. E. K.) SuppL 2547d Warburg (F. M.) 1943, Suppl. 1943 Wardour (J. E. 10th Lord Arundeü of) Suppl. 2373* Warren 282 Warrington (W.) 2548-2549 Wartenburg (Graf L. Yorck von) SuppL 2669 Warwick (Earl of) 2600 + SuppL 2600 Washington, „Library of Congress" 677 + Suppl. 677. — 1680, SuppL 926f, 1717* Suppl. 288*, 874*, 1267*, 1718*-*, 1760*-», 1949», 2017 — „National Gallery of Art" SuppL 1932", Suppl. W, 80", 824*, 1386, 1760*-» — „Smithsonian Institution" Sup¬ pL 1935* Suppl. 1718" Wassenaer (Cte van) 1259 Wasserschlebe (J.) 1635 Wasset (A.) 199-201, 2550, 2601 Wassiltchikoff (A. A.) 2551 Watkms CP.) SuppL 2551* Watson (Mme A.) 617 Watson (J.) 2597 Watson (W. F.) 2599, 2621 Watt (J. H.) 1474 Watt (W. H.) 2629, 1474 Watts fW.) 2629 Wauters (E.) 911-912 + SuppL 911 Way CT. R.) 2456+ SuppL 2456 Webb (G. R.) 1211 Weber (A.) SuppL 2551° Weber (G. D. P.) SuppL 2552* Weber (H.) 1383, 386 Weber & van der Kolk 2552,1582 Webster (J.) 1554-1555 Wecbrodt ou Weckbrodt (F.) 2553 + SuppL 2553. — 2588 Wedekind (Dr. O.) Suppl. 2595* Wedmore (Sir F.) 1053 + SuppL 1053. — 2473, 2503 Weede (Jhr. Mr. R. E. W. van) Suppl. 1228* Weeden (W. B.) Suppl. 2053* Weenix (J. B.) SuppL 2560* Suppl. 2991» Wegmann (Mme de Visme de) SuppL 2494° Weigand (F.J.Kohl-) SuppL 1581° Weigel CT. O.) 2554 + SuppL 2554 Weimar (duc C. A. de) 2510 Weimar, „Goethe National-Museum" 1088 — (Musée de) 2555-2558 + SuppL 2558*. — 1246, 2818, Suppl. 419 — „Staatüches Bauhaus" SuppL 2558» Weinrich CL. A.) Suppl. 1713* 2558° Weir (R. W.) 2559+ Suppl. 2559 Weisbach (V.) SuppL 2539b, Suppl. 2659* Weisbach (W.) SuppL 2659* Suppl. 2539* Weissenbruch (J. et F. H.) 1962 Weithner (V.) 206, 2401 Wekker (Dr. A.) SuppL 2793°, Suppl. 1665 Weld-Blundeü, Suppl. 2645 Weüesley (Dr. H.) 1384, 2017 Wellington (Duke of) 2277 Wellner (Dr. M.) Suppl. 1921 Welti-Escher (Mme L.) Suppl. 1169* Wenban (S. L.) 2560 + SuppL 2560 Wengenroth (E. F.) SuppL 913* Werneck (J.) 2561 Werner (F.) 1054 + SuppL 1054 Wessely (J. E.) 2562, 2367 „Wessenberg-Galerie", Constance SuppL 2750b Wessner CL O.) SuppL 2562* West CB.) 419+Suppl. 419 Westaü (R.) 2250-2251 + SuppL 2250 Westcombe (Sir A.) 202 Westenberg (P. G.) 2082 + SuppL 2082 Weston (M et Mme A. Anderdon) 65 + Suppl. 65, 2562b, Suppl. 2595 Whaüey, „StonyhUrst Coüege" SuppL 2373b Wheelwright (E.) 2563 White (Mme) 1333 White (C.) Suppl. 19691 White F. (M.) SuppL 1926* White CR.) SuppL 2251bte White (W. Benoni) 2592 White (W. J.) 2564-2565 Whitehead (J.) 2799 Whitehead CT. M.) 2449 + SuppL 2449 Whitraan (A.) 2472 „Whitney CoUections of Sporting Art", New-Haven, Suppl. 1041*, 2667* Whittemore (E. L.) Suppl. 449» Whittemore (H. G.) Suppl. 1384*. — 1342 Wibiral (MUe D.) SuppL 799* 462 INDEX Wibiral (Dr. F.) 2566-2567, Suppl. 799*, 2574*-*-» Wicar (J. B. J.) 2568 + Suppl. 2568. — 1893, 2426, Suppl. 16820-6Wickert (C) 2569-2570, 568 Wicklow (H. M. Howard, Earl of) Suppl. 1280» Widstrand (Dr. C A.) SuppL 2630*, Suppl. 982» Wiegersma (J.) SuppL 1552°, Suppl. 1630* Wiesböck (C.) 2576 Wiese (Dr. E.) SuppL 2576* Wigand (M.) 2623 Wigersma (S.) 2381-2382 Wiggin (A. F.) Suppl. 265 Wiggin (A. H.) SuppL 2820», Suppl. 140* Wilbrink Hoitsema (H. F. H.) 2625 + Suppl. 2625 Wildau (A.) SuppL 2576b Wilkes (J.) 1419 Wilkin (F. W.) 1056 + SuppL 1056 Wilkin (H.) 1387 Wille (J. G.) 2577, 2862 Williams (M et Mme L. B.) Suppl. 449» Williams (W.) SuppL 2577» Williamson (Dr. G. C) 2578-2579 + SuppL 2578 Williamson (Th.) 2468 WUlibald (M.) 2842 Willigen (A. van der) 2034, 3001 Wüituure (W. H.) 1111 + Suppl. 1112* Wilson (B.) 2432 Wilson (J. W.) 2581 Wilson (M.) SuppL 1922» Wilson CT.) 2580 + SuppL 2580. — 1897. 2204. 2490 „Wilton Library" Suppl. 2636* Wimpffen 1923 Winckel (F.) 2582 Winckter (J. G. H.) 2702 Winckler (P.) Suppl. 2582» Windham (W.) 1213 Winding (L. E.) 2583 Windsor, Bibliothèque Royale 1200 -1201 + Suppl. 1200. — 715, 901,2532-2536,2767-2768,2885, Suppl. 2885 Windt Crookshank (C. de) SuppL 508° Windus (B. G.) 213 Winghe (A van) SuppL 2583» Winiwarter (Dr. H. von) 1389 + Suppl. 1389 Winkler 2710 Winkler (P.) 2120 Winter 2148 Winthrop (G. L.) Suppl. 936 Winzmger (Dr. F.) SuppL 2600» Wipple (H.) Suppl. 2019 Wirth (F.) Suppl. 1052° Wit (J. E. de) 1451 Witsen (J.) 2034 Witsen (W.) SuppL 2583 * Witt (J. C.) SuppL 646» Witt (Sir R.) SuppL 2228» Witt (T. de) 2428 Witte van Citters (Jhr. de) 12 Wittert CB0* A.) 205 Wlassoff (A. S.) 2706 Woelfflin (H.) Suppl. 222 Wohlfahrt (F. W.) Suppl. 1055» Wolf (S.) Suppl. 1804* Wolf (W.L. de)2637+Suppl. 2637 Wolff 2610 Wolff (B.) 420 Wolff (Dr. H.) 1392 Wolff-Sneedorff (G.) Suppl. 1635 Wols (O. A. W. Schulze dit) SuppL 2583° Wood (G. H.) Suppl. 1932»-* Wood (Mme J. Rayner) Suppl. 1529*-* Woodbum (S.) 2584, 2591, 476, 485, 727, 914, 897, 2318, 2426, 2434, 2445, 2473, 2617, SuppL 2378» Woodfeild (J.) 2585 Woods Bliss CR.) SuppL 2004» Worhdge(T.)2586 + Suppl. 2586». — 2432 Worobieff Suppl. 2061 wouters (P.) 2348 Woznicki (C. de) SuppL 1652» Wrede Suppl. 1569»-» Wrenn (B.) 1475 Wrenn (MUe E.) 1475 Wrenn (J. H.) 1475 + SuppL 1475 Wunderlich & C° 857, 1227 WuppertaHaberfeld „Kunst- und Museumverein" SuppL 1652b — „Stadtisches Museum für Kunst und Kunstgewerbe" Suppl. 2586b-«-d( SuppL 1652b Wurfbain (J. W.) 1556-1557 Würtemberg 2606 Wurtemberg (Ducs de) 2323 Wurtzbourg, .Aesthetisches Attribut der Universitat", SuppL 5», Suppl. 1045* — „F. J. Froehcn-Stiftung", Suppl. 1045», Suppl. 2541*-» — „Kunstgeschichtliches Museum der Universitat" SuppL 2541 *~~», 2602°, 2650 d-c — „M. von Wagner Stiftung", SuppL 2541*-*, 2650<»-e, Suppl. 5*, 400*, 2602» Wurzbach-Tannenbere (Dr. A. Ritter von) 2587,203, Suppl. 789* Wurzbach-Tannenberg (Dr. W. Ritter von) SuddL 2587» Wyld (W.) SuppL 2587b wynoham (W.) 1356 [Wysz 1658 Wyzewa CT. Wyzewski, dit T. de) 2471 „Yale University Art Gaüery", New-Haven, Suppl. 2667°, Suppl. 93*-», 824*, 1041* Yarmouth (Earl of) 2668, SuppL 2858» Yorck von Wartenburg (Graf L.) Suppl. 2669 Young (L), graveur 1558-1559 Young (J.) 1560 + Suppl. 1560 Young Ottley (W.) 2662-2665 + SuppL 2662. — 2642, 1897, Suppl. U71* Younger (J. A. C.) 1408 + SuppL 1408 IJver 2034, 2145 Zabijéline (L Y.) 2670 Zaleski (A.) 2671 Zamet 2679 Zanasi (D.) SuppL 2690» Zande (F. van de) Suppl. 2680 Zanetti SuppL 2992f. — 779,1511, 1852, 2445, 2885, 2959, Suppl. 2662 Zanobi (L G.) SuppL 2671» Zatzka (L.) 2672 + SuppL 2672, ÜUppi. 203J" Zee (H. van der) 1382 Zeiger-Viaüet (E.H.) SuppL 2074"-", 872™ Zeiter 2596 Zepharovich (C. Ritter von) 2675, 1653 Zichy (R. Graf) 2682 Ziegért (M.) 2676 + SuppL 2676 ZUcken (Ch. L. Ph.) SuddL 2676» Zilte (H.) Suppl. 2676b Ztmmermann (E.) 2677 Zitzmann (C.) SuppL 651» Zoomer (J. Pzn.) 1511. 58. 402 Zoubalow 1886 Zoubov (Cte) 2367 Zuber-Bühler (F.) SuddL 2677» Zuober (J.) 2678 Zurich, „Antiquarische Gesellschaft" Suppl. 2678» — „Eidgenössisches Polytechnikum" 2066»+ SuppL 2066», 667», 71 lb, 2618*-», Suppl. 341*, 1918* — „Graphische Sammlung der Eidgenössische Technische Hochschule" Suppl. 1169* — „Kunsthaus" Suppl. 1065* — „Schweizerisches Landesmu¬ seum" Suppl. 2678* — (Vüle de) Suppl. 1065* Zuylichem (Seigneur de) 959 Zwart CB. C. E.) SuppL 2678d Zwirn (M.) 1927 463 H