APPLICATHS BP0BT41ITES DE LA THÉORIE Dü 0MTEM1EXPOHEBTIEL EÏTENSION DE L'AKALÏSE 4 L'ESPACE. — par — J. H, P E E K. .-««O ■ . / editeur: H. EISENDRATH, Rokin 117, Amsterdam. Overveen, le 8 Mai 1909. t>. /O DE LA THEOBIE Dü OÜATERHION EXPONENTIEL EXTENSION DE L'ANALYSE A L'ESPACE. par J. H. PEEK. editkur : H. EISENDRATH, Rokin 117, Amsterdam. Oven-vecv, le 8 Mai 1909. APPUCATIOKSIMPORTAHTES INTRODUCTION. Dans ma these stir 1'interprétation géométrique de la formule + »'«)*) j'ai imaginé une eonstruction, dont se dérive un systeme d'unités 1, i, t' et ii', dont les trois dernières sont des vecteurs dans les directions des axes d'un système direct de coordonnées rectangulaires. La construction montre, qu'on peut représenter des rotations dans 1'espace, saus avoir recours a des quantités, qui cessent de suivre les régies élémentaires des opérations algébriques. A eet effet je me suis vu obligé seulement de rejeter 1'hypothèse, admise jusqu'ici, que lu multiplication des deux indices i dans 1'exposant de e de la formule ci-dessus, serait permise. Ce fait et en outre que les fonctions gonioraétriques d'angles imaginaires s'y expriment en quaternions, out saus doute été la cause, que ma thèse n'a pas trouvé un acceuil favorable. La seule critique qui me soit venue sous les yeux, celle de la „Mathematical Uazette", la tournait en ridicule. M'étant mis en rapport avec son auteur, 1'insertion de la justification de ma théorie dans la dite Uazette, que j'avais cru devoir offrir a 1'auteur de la critique, fut refusée. Cette justitication a été insérée depuis «lans la périodique mathématique hollandaise „Wiskundig rijdschrift" de Mai 1909, sous le titre „Explicative notes in *) H. Eisendrath, Amsterdam. answer to the review in the Mathematical Gazette". J en ai fait tirer un certain nombre d'exemplaires séparés, donnés en vente chez le libraire nommé dans la note ci-dessous. Je crois donc pouvoir me dispenser d'entrer en répétitions, de plus paree que mon système d'imaginaires se justifiera dans la suite de lui-même en vue des applications que j'ai pu en faire. Depuis la construction d'Argand-Gauss plusieurs efforts out été faits a dériver de 1'algèbre un système de calcul vectoriel. Argand semble avoir été le ]>remier a prononcer 1'idée de la nature vectorielle de i\ Cependant on n'est pas arrivé a une construction satiefaisante. D'accord avec ce qui m'a été observé de cóté sympathique, la cause de ce qu'on n'est pas arrivé plus tót a une solution, me semble tenir au fait qu'on 1'acherchée plutót dans une ligne, tandis qu'on aurait dó la chercher dans un plan. En outre dans le siècle passé les sciences mathématiques offraient tant de nouveaux" aspects et 1'analyse algébrique des fonctions d'une variable représentable dans un plan offrait un domaine si vaste, qu'on peut comprendre que les esprits n'avaient pas envie a des speculations, qui semblaient offrir peu de perspective. Du reste le célèbre calcul des quaternions, fondé par Hamilton, semblait fournir la preuve qu'un calcul vectoriel dans 1'espace n'était réalisable qu'au dehors du domaine de 1'algèbre. Le calcul des quaternions de Hamilton me semble être de nature géométrique, raison pourquoi elle n'a pas réalisé complètement les espérances, en vue desquelles il avait été imaginé, en tant qu'il n'a pas réussi en tout point a prendre dans 1'espace le róle des quantités complexes de 1'algèbre dans le plan. Je ne veux pas nier que ma théorie des rotations dans 1'espace présente certaines difficultés a tous ceux, qui demandent une déduction complètement algébrique. Je répète que e'f — cos tfi sin q> ne me semble être qu'une formule de substititution algébrique, donc que la puissance i n'est pas une puissance proprement dite, mais que i n'y figure a cóté de ij que d'une manière symbolique, et que comrne vraie formule il faut considérer i n = cos + i ip), ((ju'on peut souligner |>our marquer la différence) d'un cöté, •1'autre cöté comme symboles d'une suite d'opérations algébriques, comme sin (cf + ' '/') — sin log i «■ = i qp + i® V' • „v +i» Pour la valeur de i n dans les systèmes partiels on a l 1 4- ii' , , . i — i% . , . 2 «>s (

—^— ('I V') SU1' cello du second, faisant en total i q + il y, si nous laissons de cóté les pério- H TT des. Pour satisfait donc a 1'équation de Laplace. Pour cela il n'est pas nécessaire que a, b, c soient des constantes absolues, inais seulement que ce ne soient des fonctions de x, y, z, de sorte qu'elles peuvent être des fonctions du tenyis t, liées par la relation da db J c a —- — h — — c — = 0. S t *t d t v2 Etant une operation réelle, tandis que

dy — — Q\ c dz) — i' ƒ (Ri a dx + Si bdy -f- 1\ c. dz) + i J (Q, ndx + + Pi b dy + Si cdz), ce qu'on peut de nouveau écrire sousla forme S + P ii* — Q i' + /«' i — v (x (') ■ On en dérive: d s d s n s jT = Pl ^ b > d"T = - A>'c' jt P d P d P ïï=Sia> ïy = ~Rlb> Ï7=~QiC' d « _ p d « - o , * _ „ *T-R>a>ïy jT-PiC' <* p ? p ÖP aT = &«, ^7 = /,fc' yr=kSiC (!) Considérons les intégrales des composantes de ) d (r (>) seront nulles, si a tous les points de la surface les équations J_ *Si _ J ?P] _ 1 iQi a dx b dy c dz ' 1 dlli _ 1 d,S'i _ 1 dP, a dx b dy r dz J_ dQt _ 1 dPL _ J_ dSi n dx b dy cdz snnt satisfaites. En gónéral a cause do (1) ces conditions sont satisfaites. Donc, a condition que la fonction (j (r») est uniforme, tinie et continue a tous les points de la surface, la valeur de j clue V2S = al^i_6i^l_cHi = 0 (2) 2 dx dy dz r, , , . , , . }/' iü Calculant la valeur de h —— -) , on trouve dx dy dz S\ (o + b + c). En général cette expression ne peut pas s'annuler, sauf le cas exceptionnel, oü Si s'évanouit. Quoique l\.,P = AoQ = — A2 -ft — 0 , on peut donc considérer P , Q et R comme les composantes du potentiel vecteur d'un mouvement rotationnel. On trouve comme composantes tt2, v%, w2 «le la vélocité de ce mouvement et pour les rotations f, »/, £: u2=~ — — c), £ =P2\b(a + b) + c(o + c)j , dy dz v.2=\- — ^ = — Qi (« + <'), y—— Q2\<(b—c)+ffl(a + 6){, dz dx ' w2 = -— — --— =Ri (a-)- b), u = AM bib —c) — a(a-|-c)!. dx dy ' On en obtient ï?» + Ül + '3 - u=(6_C) ih - dx dy dz dx -(a+c)^-+(a + b)l^- (3) d IJ dz II est remarquable que Si n'entre pas dans les composantes des vélocités, ni dans u\, v\ , wi, ni dans u>, v>, w» . De la théorie précédente on peut tirer de fort simples méthodes pour construire des problèmes de hydrodynamique dans trois dimensions. On n'aura qua imaginer une fonction i/i, la développer dans ses parties scalaire et vectorielles, alors les composantes pourront ètre considérées comme potentiel scalaire et comme composantes d'un potentiel vecteur. üepuis 011 prend la dérivée de , a. s. p représentent le potentiel scalaire ou les composantes du potentiel vecteur. 11 faut toujours avoir en vue, que a'2 — b- — c2 = O exige que a, b et c soient déterminées de sorte que cette équation soit satisfaite, ce qui est possible d'une infinité de manières par des systèmes de valeurs réelles. Dans les problèmes correspondantes de deux dimensions 011 n'a pas besoin d'une telle relation. Le même cas se présente ici, si par exemple b ou c est égal a zéro. Alors, pour )2 dl! de même dans la forme -f- H} jPo — t' (fó ■ i /tj . On peut, écnre par analogie: <^'i o d Qi ., . d A'i ~~r — O2 ö , Oo 6 , —— 02 C . . . (4) dx dz Substituant ces valeurs dans 1'expression (2), 011 obtient X/2S = S2{a*~ b* — <*) . On trouve des relations analogues pour P, Q et R, de sorte qu'011 a: ce qui s'annule sous la condition fondamentale a2—b-—c- — (), si nous excluons le eas oü F" (rp) serait intinie. De la même manière au moven des formules (4) 011 véritie la relation (3). 11 résulte de ce que précède que des opérations géométriques, comme la recherche des composantes, se traduisent dans la théorie présente par un simple procés de différentiation. Jusqu'ici nous n'avons considéré que le cas d'un mouvement stationnaire. En général a, b et c et par suite S, P, Q. R pourront être des fonctions du temps t. II va sans dire que la condition a'2 — b'2— c2 = 0 n'est pas du2 dw2 •, „ ... . necessaire pour que —- h (- soit nulle. Si la condi- dx dy tion n'est pas satisfaite, S pourra être considérée comme potentiel de vélocité d'un fluide compressible. Alors les fonctions b~f2(t), c—fa(t) sont a choisir d'accord avec les équations de mouvement ou éventuellement avec leur intégrale commune et avec 1'équation de continuité et avec la relation entre la pression et la densité. Je me bornerai a illustrer la théorie par un seul exemple concret. Soit ip (r q) =■ p log (r q) , donc ^ , d((fr) ry d'2 ip (r o) 1 d (r y)'2 (rp)2 Nous pouvons écrire r o dans la forme rl-f-ii' i — i' ,, ,1 1 l [—2~ ax + —__ (by + cz)J i «'ax — i' by + icz = = li — £•>. I rl — ii* i+i* .. 1 \ [ —2— ax + ^ y ~ C2)J Toute fonction développable en série consiste en des operations algébriques, qu'on peut appliquer séparément a £, et . Donc if> (?'(') — Si + log h) , oü les valeurs de log £i et de log 2f2 sont: log ?! = —2 ^ 2 r q 1 4- ii* 1 — ii* 1 1 —ii* —-s— —Ö—- + 2 ~ ~Tt f~'~ __ I 1 ax i — i' by + ra | I 2 l/a2p + (Jy + 1 Wa2 ^2 + ^ qjh af 1 * y 1 | 1 — ii' ax VGS2? + (% + fZ)2 I 2 l/a2 x2 + (ly _ c2)2 ~ t + i* by — cz | 1 2 l a'2 x- -t- (by — ra)2 I f«- x- + (by — ra)2 ' d'oü 1'on obtient: .) o fa x /i " x 1 a1 x2 + (V>7/ + *)• ffl- x2 + (/>y — cz)- ' 2 y» — fia:e unx 1 O*** + (% + «)• a-x- + (&y — af ' 2 n — — •" (*f + «) (êf — cz) 1 n4 ar + (iy + ra)8 as a? -+- (fy _ cz)s ' .) ft __ — (% + «) (% — CZ) i a2 «2 + (by + ra)2 + a2 x2 + (% — af ' taudis que pour ^ = S2 + ii< l\ — i< Q._, + i R., 011 obtient: V — „ a ^ i a x O) — ,M , + ft ; , j ff.2 Z-' + (6y + cz)2 |5/l J a2 a:2 + (by — ra)2 j J/l P2=#.- aX p aX , j a2 x2 + (% + ra)2 J3/j J «8 a;2 + (/^ — cz)2 J 3/i g2=-,, <*+* . + »r •- •, J a2 x2 4- (% 4- ra)2 j '2 ja2x2 + (6y — cz)'-^1* R2 = -u (^ + CZ> <(ty~«) J ffl2 X2 4- (fo/ + ra)2 j3/ï j a2 x2 4- (6y — ra)2 j3/l On peut donc déterminer très-facilement toutes les quantités caractéristiques du mouvement. Je n'entrerai pas dans la discussion des formules obtenues, les cas pouvant se multiplier indéfinément, ni dans la recherche a A2 *2ƒ + ~o -~~9 x—T> —" (O) r-sni-q & iv / Dans le oas d'une fonction sphérique d'ordre n, on a fr(j2Jr)~n(n + 1)Pn' oü Pn est la fonction superficielle. En effet on trouve que (<»)" satisfait a 1'équation +.<.+» i',+2 w&• ££ + .4- %%+ smq sm ip dif> stn~ y dq2 . * >;'■? =o (6) sin- dans ces cas successivement «t(,, q9, 1(1, on trouve que de plus turwt+n + v+w irt\ 'J (V(V«Wr (<) satisfait & 1'équation (6). Faisant varier t, u, v, w, de sorte ' que leur somme reste constante, on obtient donc 1111 nombre de fonctions surpassant de beaucoup 2 ( t + u4-v -+- w) -f1 , celui-ei étant le nombre d'entre elles qui peuvent être consul éjées comme indépendantes. La vêritieation de ces faits, avant en 9 lieu dans un ordre d'idées tout difFérentes des présentes, je erois devoir me bomer a les communiquer sans preuve. On peut se oonvaincre que (q)" est en effet une fonction sphérique d'ordre n, en écrivant « en coordonnées polaires et de ce qn'elle satisfait a 1'équation difFérentielle des foneticus sphériques dans ees coordonnées. Du reste 011 voit aisément que celle en aire par rapport a ces angles. C'était en cherchant une solution en cos cos ip j 1 -j> T~a A 2 A ! Mettons a sin qi sin , CL d 2 MN 2 if sin - ip + (b sin ros (/ — ëMN ros i/')- , A (y a 2 = ~ cot , a n de sorte qu'on a r / 1 + ii' . i — i* . \ rt> = r lu j / ^— cos u x -+- —-— sm «, 1 + f\ — ii{ , i + . \1 + f2 I H C0S "2 + n nn "2 ) • On en trouve [/ l j/i i ji \ ,«i " f —2— rosn«i+—^—sin nu ij + /I — ii' .i + i* . \ "1 + ."2" ^— C0H n "2 + —2— sin n "2)\ ' Substituant maintenant dans r) ' 1 i tinuité dans 1'intérieur du volume terminé par la surface hi valeur de ff — ! F(ro)[dSp sera donc nulle. JJ dn, I Si *'(,,,)= ,r;rt)= .'■<"> iÉiU, r o — r o r o — r o (r « — v o r s p sp * p *p v * p *P' de sorte que 2'" (r») aussi bien que F(tq) est intinie au point P. Cependant si y (r <») et qp' (r <<) sont linies et continues dans le volume, on peut exclure 1'infini de 1'intégration en enveloppant le point P d'une petite sphère è, centre P. Considérant le volume comme terminé par cette sphère d'une part et par la surface S d'autre, 011 dérive de la formule (13), appliquée a ce volume, que jjyn \ F'(tq) J d S^ prise sur la surface S doit être égale a — ff J- \F' (ro\' d Sa prise sur la JJ on I ( surface de la petite sphère, a condition que le sens positif de la normale la sphère soit pris dans la direction du point P. II est facile d'évaluer la dernière integrale. On peut écrire r" — rP— aiii (x — XP) —h(y — yp) + c' <2 ~ zp) > ou bieu: r (i — rp (i?) — (li' al — i' bm + i m) r' = u' r', oii r' = V(x — x;)2 + (y — yp)- + (z — l, m, n étant les cosinus-directeurs de r'. De plus on a d Sj, — tt' r- dr>, de sorte qu'on voit qu'a la limite seulement la partie ! F(r n)[ peut contribuer a la valeur de ii r* dn I v ' I 1'intégrale. On trouve donc a la limite: " ff Al F(r"} i dS'=fh yw ",p2rf" = ~ffq(r ce qui donne — 4 t cj (r ( «(). On en conclut

p/ Air JJ dn ro — rp()p 1'intégrale étant prise sur une surface fermée entourant le point P, a condition que «»>=- -^ff^ dS« ■■■■ Les fonctions -7—étant toutes linies et continues (rn — rp ijpf sur la surface S, toutes les fois que rpop détermiue un point a 1'intérieur de la surface S, les intégrales auront toutes des valeurs linies. Donc toutes les dérivées de (rq) dSe los deux membres de 1'identité _JL zri+ift + ii. , i *¥—>>f* rf i,s (»s r3 + 2os + 2^ r/i il résulte des formules précédentes, qu'en les intégrant dans toute 1'étendue du volume terminé par S, après en avoir pris les dérivées par rapport a la normale a S, on obtient: lil ^ * = /£ ^ iS> + " "JJs ^ ■*>+■- ■■■<"> rn 'I i rp = 'J (°) + r,. Vp 't '(0) 'I- ^1 "(0) + + 'J+I?;+1 ffiziiïL 1 ds.... as») p JJ }»> ts + 2qs + 2 rpQp " v ' To Si le dernier terme est infiniment petit pour s infiniment grand, la formule donne le développement de qp (rp op) en une série convergente, suivant les puissances entières et positives de rpop. Elle est analogue au théorème généralisé de Maclaurin. Si nous supposons le volume, oü <| (ro) et q' (r«) restent finies et continues, être terminé par une sphère de rayon B, la valeur du terme complémentaire sera égale a Pour que ce terme soit infiniment petit pour rp), t>s + - comme ys n'étant qu'une fonction sphérique superficielle. On obtient les valeurs de — et de — ,,S Q8 + * au moyen des formules de page 17, en remplacant n succes- sivement par —s et par —(s + 2) et en rempla^ant r par 1. De cette manière on voit qu'elles restent finies. Les conditions de convergence sont donc contenues dans les conditions générales du développement. Évidemment la serie donne le développement de qp(ro) en fonctions sphériques d'ordre positive. Donc toute fonction de r(j, uniforme dans un volume ter miné par une sphère, qui avec sa dérivêe reste finie et continue dans toute l'étendue de cette sphère, est développable en une serie de fonctions sphériques d'ordre ascendant pour toutes les valeurs de rg dans cette sphère. Si y(rQ) en méme temps que satisfait aux conditions posées dans un volume, compris entre deux sphères de rayons r et I{, la formule (14) reste applicable pourvu que 1'intégrale du second membre soit prise sur les surfaces des deux sphères, les normales étant prises dans la direction extérieure au volume. Pour la preuve que dans 1'intégralè prise sur la sphère extérieure a rayon r le terme complémentaire tend a zero pour s infiniment grand, la methode précédente reste applicable, cependant les coefficients ne s'expriment pas dans les dérivées successives de la fonction (j (tq). Pour 1'évaluation «1e la partie se rapportant a la sphère inférieure, la méthode ne peut pas servir, paree qu'elle conduit a une série divergente. Pour 1'évaluation de cette partie, nous développons suivant les puissances ascendentes de vq , ce qui r a fp Qp conduit a 1'identité 1 1 1 1 r y r2 (>2 re — rpQp~~~Wb1 ~ rPrP « ,^ + lpS + l 1 •rf + ln8+l T& + 2 + 2 y« > V P 1 -— Tl> C'p r'+i o'+i 1 oü le dernier terme peut s'écrire . . " .. . ^ C'p rQ~ tpQP Pour la seconde partie de 1'évaluation du second membre de (14) on a r,Y+l ont la valeur ƒƒ --- j(r«)s (/•)j dSe , les premières intégrales prises sur la sphère extérieure, les secondes sur la sphère intérieure. Ces dernières n'ont de valeur que dans le cas oü if (rp) a des infinis au dehors de la sphère extérieure. Donc toute fonction de rq , Jinie et continue aussi bien que sa dênvée dans un volume compris entre deux sp'hères et uniforme dans ce volume, est développable en une serie de puissances asccvdantes et descendantes de ry, correspondant a des fonctions sphériques d'ordre positive et négative. (II va de soi qu'une condition ivnplicite de toute la théorie est a- — b- — c2 = 0). On voit par ce qui précède, qu'une théorie parfaitement analogue ii celle du plan se laisse développer pour 1'espace et que les harmoniques sphériques y tiennent une place parfaitement analogue a celle des harmoniques circulaires dans le plan. Dans la théorie du quaternion exponentiel les premières sont des puissances n-ièmes (n positif) de la variable, comme les dernières le sont de la variable complexe ordinaire. Quant aux puissances négatives il faut v ajouter le facteur 1 —■ pour en obtenir une harmonique d'ordre négative, qu'elle soit circulaire ou sphérique. ollo