dre, Oppiain et Dyonisios. Le nombre des manuscrits qui en sont dérivés est extraordinairement grand. Mais ce n est pas seulement pour la critique des textes, que cette ceuvre vénérable, qui remonte k une antiquité si lointaine, est trés importante; c'est aussi par ses figures de plantes k peu pr'ès inconnues et reproduisant en grande partie des originaux du premier siècle après J. C., par la multitude de synonymes botaniques de toutes les anciennes langues parlées sur les cótes de la Méditerrannée; et avant tout, c'est un monument unique pour 1'histoire de la Botanique. Puisqu'il est possïble de déterminer k peu prés 1'année de sa composition, le Codex contient des matériaux d'une valeur inappréciable pour les Palaeographes qui y ont puisé presque tout ce qu'ils savent de 1'écriture onciale au commencement du sixième siècle. Ceux qui étudient 1'histoire de 1'art s'intéresseront non seulement aux figures de plantes qui pendant des nècles ont influé la manière d'illustrer les ouvrages de botanique, maïs ils s'intéresseront spécialement aux célèbres miniatures d introduction basées en partie sur les meilleures traditions antiques, reproduites maintenant pour la première fois k la grandeur des originaux. Pour ceux qui pratiquent le Grec-Moyen et pour les Orientalistes, les noms de plantes en grec vulgaire, en arabe, en turc et en langue perse ont une grande importance. Dans le cours des années 1890—99 on parlait de nouveau de projets de multiplication phototypique de ce précieux manuscrit, dont les figures de plantes auraient déjè. été publiées en 1763, en cuivre. Mais ce n'est qu'en 1904, grace aux efforts du Dr. S. G. DE VRIES et k 1'intervention spéciale delaDirectiondelaBibliothèque Impériale k Vienne, qu'on réussit k surmonter tous les obstacles et k exécuter le fac-simile de ce volumineux manuscrit avec une irréprochable perfection technique. Dans la Praefatio, qui précède la première partie des reproductions, Je Dr. A. v. PREMERSTEIN traitera 1'histoire, 1'extérieur et le contenu du manuscrit aux exigences, même les plus sévères, de tous les Directeurs de Bibliothèques. Mais en même temps. je prie instamment les sociétés savantes, les Académies, les Musées d'art et d'ethnographie, les Bibliothèques et les amis de la science paléographique, qui ont le plus grand intérêt k la conservation durable de rares et précieux manuscrits, d'appuyer mon entreprise si grande et si coüteuse en achetant toute la série ou seulement une partie, afin qu'il me soit possible de continuer dans la voie que je me suis tracée. Afin de faciliter 1'achat, je suis prêt k accorder des facilités de payement jusqu'k la publication du Tome XII; je ferai bon accueil aux propositions qui me seront faites k ce sujet. XI. Novembre 1906. — Par suite d'empêchements il m'a été impossible d'éditer le Codex Lucretii Oblongus au commencement de cette année, comme j'en avais 1'intention. Je suis heureux de pouvoir vous informer que pour Ie commencement de 1907 on peut certainement s'attendre k la publication. Afin de ne pas prolonger inutilement le terme écoulé depuis la publication du dixième volume, je puis vous annoncer que sous peu paraitra comme o n z i è m e volume: LIVIUS Codex Vindobonensis Lat. 15 praefatus est Carolus .Wessely II n'est pas besoin de démontrer longuement ici la grande importance de ce Codex unicalis du 5me siècle. A la suite des nombreuses et savantes études et publications de Kopitar, Madvig, Vahlen, Gitlbauer, Heraeus etc., il est suffisamment connu que eet inappréciable trésor de la Bibliothèque Impériale et Royale de Vienne, autrefois la propriété de „Theutberti episcopi de Dorostat" (Wijk bij Duurstede), et ensuite celle du Couvent & Lorsch (cod. Laurishamensis), est 1'unique source pour la cin- i quième Décade (11. 41—45) de 1'oeuvre historique de Tite-Live. On en a tiré 1'Editio princeps de ces livres, publiée en 1531 d'après la copie de Grynaeus, avec une préface de Des. Jïrasmus, chez Frobenius, k Bale. Depuis, le manuscrit en question a été k diverses reprises le sujet des recherches les plus assidues, tant pour la critique du texte que pour les études paléographiques et il est devenu célèbre k juste titre. Une reproduction phototypique exacte sera donc sans doute la bienvenue chez nombre de Philologues et de Paléographes et ils peuvent la regarder comme une chose essentiellement nécessaire k leurs études. C'est avec reconnaissance que je fais savoir que Monsieur le Professeur C. Wessely k Vienne s'est déclaré prêt k écrire 1'Introduction latine en publiant les résultats de ses recherches aussi savantes que détaillées sur le Codex. On peut vraiment ,dire que ce serait superflu de faire ressortir davantage 1'utilité de ces Reproductions. Le monde savant en retire les mêmes avantages que ceux qu'il a retirés autrefois des manuscrits originaux. Qu'il me soit permis d'appeler 1'attention sur la grande valeur des Reproductions, considérant le danger d'incendie ou d'autres accidents auxquels les manuscrits les plus célèbres sont toujours exposés. .Bien que de pareilles pertes soient naturellement irréparables, témoin e. a. la calamité survenue k la Bibliothèque de Turin, il m'est certainement permis de faire k nouveau appel k 1'appui des institutions scientifiques et des savants en téchant de remplacer autant que possible les originaux par des reproductions irréprochables. Ainsi que je puis 1'admettrc comme connu, mon entreprise est principalement née des délibérations du Congrès des Bibliothécaires tenu k Chicago en 1895. Comme on 1'a reconnu de plusieurs cótés, mes efforts pour faire des reproductions fidèles et durables m'ont valu 1'approbation absolue de tous les savants compétents. Personne n'ignorera quelle gomme de soins incessants demandent tout d'abord la photographie des Manuscrits, laquelle ne peut se faire qu'aux endroits mêmes oü on les conserve, ensuite J'impression de copies irréprochables, sujettes k tant d'influences diverses et enfin les négociations avec les auteurs des introductions d'une si grande signification scientifique. De plus, je pi'applique sérieusement k ce que le prix de thaque volume ne soit pas plus élevé qu'il ne le faut absolument, et k ce point de vue également je me crois des titres k un jugement équitable: on ne saurait vraiment désirer ce qui est irréalisable. Les risques relativement élevés que présente cette entreprise et que je cours sans 1'appui financier de n'importe quel gouvernement ou de quelqu'un des nombreux corps scientifiques intéressés, le tirage trés restreint et le fait que je n'ai pas désiré des souscriptions k la série compléte, mais que j'ai plutöt favorisé 1'achat des volumes séparés, expliqueront suffisamment que je dois compter sur 1'appui de tous les cercles scientifiques. Je constate avec beaucoup de reconnaissance que eet appui m'a été accordé en partie. Toutefois ceci ne peut m'empêcher de m'adresser aux corporations de savants, aux Académies, aux Musées d'art et d'histoire, aux Bibliothèques et k tous ceux qui dans le monde entier pratiquent la science paléographique, pour qui les rares manuscrits de valeur scientifique ont tant d'intérêt, afin de les prier instamment de soutenir cette grande et coüteuse entreprise en achetant soit toute la série, soit des volumes séparés, afin qu'il me soit possible de continuer dans la voie que je me suis tracée. Tel que la liste communiquée le prouve, on n'a pas reproduit tous les manuscrits cités dans le prospectus original d'avril 1896 (voir ci-dessus page 33). Quelques uns ont été remplacés par d'autres. Du reste, dans ce prospectus 1'éditeur s'était expressément reservé ce droit. En effet, il parut nécessaire de choisir quelquefois un autre Codex, surtout vu la circonstance, que le manuscrit primitivement visé, avait déjk été reproduit par la direction même de la Bibliothèque k laquelle il appartient. Ce fut notamment le cas pour 1'Aeschylus Laurentianus, 1'Ilias de 1'Ambrosiana, 1'Anthologia Latina et le Livius de Paris, qui depuis, par les soins des directions des Bibliothèques respectives, ont été publiés, soit dans leurs formats, soit dans un format plus petit. Dans 1'entreprise de Leyde, on les a remplacés par des manuscrits de grande valeur, 1'Ilias cum scholiis ü Venise, le Ra vennas d'Aristophane, le .Terentius Ambrosianus, et le Livius de Vienne. Outre les onze volumes cités ci-dessus de la grande série des „Codices," on a aussi commencé, depuis 1902, la publication d'une série séparée de volumes-suppléments, plus petits, concernant lesquels 1'éditeur disait entre autres dans un prospectus d'Octobre 1902: „In die grosse Serie der CODICES GRAECI ET LATIN I photographice depicti sind und werden photographische Reproductionen der aeltesten und bedeutendsten Handschriften Klassischer Autoren aufgenommen, Handschriften die so interessant sind, dass sie verdienen, in vollstandig naturgetreuen Abbildungen allen Gelehrten, wo sie auch wohnen, zuganglich gemacht zu werden und zugleich für die Nachwelt bewahrt zu bleiben, selbst wenn durch unglückliche Zufalle, die ursprünglichen Manuscripte beschadigt würden oder verloren gingen. Ausser diesen umfangreichen Handschriften besteht jedoch noch eine grosse Anzahl anderer, die nur in Fragmenten erhalten geblieben sind, oder wovon allein Teile aus besonderen Gründen in erster Linie Interesse verdienen (z. B. wegen der eigenartigen Schrift, der Minia- turen etc. etc.). Dieselben würden in das Kader meiner grossen Unternehmung nicht passen, müssen jedoch trotzdem als von der grössten Wichtigkeit für die wissenschaftlichen Forschungen erachtet werden. Derartige Fragmente, oder Teile von Handschriften verdienen aus diesen Gründen ebenfalls, durch Reproductionen, Gemeingut der gelehrten Welt zu werden, wodurch ein gründliches Studium derselben erst möglich gemacht wird. Um auch hiermit der Wissenschaft soweit wie möglich dienstbar zu sein, habe ich nach reiflicher Ueberlegung mil Herm Dr. S. G. de Vries den Entschluss gefasst, unter seiner Leitung als Supplement-Teile der grossen „Codices-Ausgabe", einige derartige Stücke reproduciren zu lassen. Vorlaufig sind dazu auserwahlt: 1) Hieronymi Chronicorum codex Floriacensis unicalis, wovon Fragmente in den Bibliotheken in Leiden, in Paris und in der Vaticana bewahrt werden (cf. Alfr. Schoene, Die Weltchronik des Eusebius in ihrer Bearbeitung durch Hieronymus, S. 26 ff.). 2) Les Miniatures du Psautier de SaintLouis. Manuscrit de Leyde. Jeder Reproduction soll eine aus der Feder eines durchaus befugten Gelehrten stammende Einleitung vorangehen. Für die Hieronymus-Fragmente durfte ich dieselbe von Herrn Professor Dr. Ludwig Traube in München bereits in Empfang nehmen. Für den Fall ich für dieses neue Unternehmen bei dem gelehrten Publicum die erhoffte Unterstützung finde, und dadurch im Stande sein werde, dasselbe fortsetzen zu können, ist es meine Absicht eine NEUE SERIE VON SUPPLEMENTBANDEN neben meiner grossen Ausgabe der „Codices" herauszugeben. Die vielfachen Beweise von Wertschatzung mir durch Fachkenner bezeugt für mein grosses Unternehmen, gibt mir das Vertrauen uncrschrocken weiter fort- zufahren, auch ohne Aussicht auf financielle Vortcilc. In meinen Bestrebungen auf diese Art der Wissenschaft nützen zu können, bin ich gerne zu Opfern bereit. Aber ohne die Unterstützung des kauffahigen Publicums würde eine derartige Unternehmung nicht möglich sein. Ich gestatte mir desswegen Ihre Mitwirkung bei diesen Ausgaben zu erbitten in der angenehmen Hoffnung, dass auch Sie bereit gefunden werden, mein Streben zu unterstützen. Jeder „Supplement-Teil" wird apart abgegeben." Dans cette série de tomes-suppléments, on a édité depuis Octobre 1902: Suppl. I. Hieronymi Chronicorum Codicis Floriacensis uncialis fragmenta Leidensia, Parisina, Vaticana. Praefatus est L. Traube. Suppl. II. Les Miniatures du Ps au tier de S a i n t-L o u i s, Manuscrit de Leyde. Edition phototvpique. Préface de M. H. Omont. Suppl. III. Der illustrierte Lateinische Aesop in der Handschrift des Ademar, Codex Vossianus Lat. Oct. 15. Fol. 195 205. Einleitung und Beschrcibung von Dr. Georg Th iele. Suppl. IV. TACITI Germania et Dialogus de oratoribus, SUETONII de viris illustribus fragmentum Codex Leidensis Perizonianus phototypice editus. Praefatus est Georgius Wiss o w a. Suppl. V. ALPERTUS METTENSIS dediversitate temporum und de Theodorico I, episcopo Mettensi. Codex Hannoveranus 712A in phototypischer Reproduction. Einleitung von D r. C. P ij n a c k e r H o r d ij k. Lors de 1'apparition de ces tomes-suppléments, il fut encore dit entre autres, dans un prospectus: V. Marz 1908. — Die Kronik von ALPERTUS METTENSIS unter dem Titel „De diversitate Temporum", nach den Anweisungen die der Autor selbst darüber gibt, isi von grossem Interesse für die Geschichte der Niederlande im Mittelalter. Sie ist nicht allein die alteste der Kroniken aus dem Mittelalter, die auf uns gekommen sind und in den Niederlanden zusammengestellt wurden, sondern sie enthalt wichtige historische Mitteilungen, sowohl über die politischen Zustande in der Gegend von Nymwegen und Emmerich, als überhaupt über das spatere Gelderland; ferner über Utrecht und seine Bischöfe aus dem Anfang des llen Jahrhunderts, über die alteste Geschichte Hollands, über die letzten Einfalle der Normannen, über die Grafengeschlechter, die ungefahr um das Jahr 1000 in diesen Gegenden in den Vordergrund traten und zum Teil zu Grunde gingen. Diese Handschrift, welche in der Königl. Bibliothek it Hannover aufbewahrt wird, aus dem Hen Jahrhundert stammend, die hier in getreuer Reproduction vorliegt, hat auch einen hohen palaeographischen Wert, und ist desshalb besonders interessant für alle Philologen und Historiker, die dem Studium der mittelalterlichen Palaographie obliegen. Aus diesen Gründen is die Reproduction dieser berühmten Handschrift vom höchsten Interesse sowohl vom Standpunkte der deutschen Geschichtsforscher als Palaographen, denn alle die oben genannten Landesstriche gehörten, wie allbekannt, damals zum deutschen Kaiserreiche. Ausserdem weisen wir noch darauf, dass diese Reproduction auch darum wichtig ist, weil die existirende kleinere Ausgabe der Kronik von Dederich (1859) — ganz anders als die für Privatgelehrte nur schwer zugangliche in den Monumenta Germaniae historica — an Zuverlassigkeit viel zu wünschen übrig lasst und zudem sehr veraltet zu nennen ist. Eine ausführliche Einleitung für die vollstandige Reproduction des Alpertus hat Herr Dr. Pijnacker Hor- dijk gütigst verfasst, wodurch der Wert dieser Publication in hohem Masse vermehrt wurde." Entre ces Suppléments et les „Codices" plus volumineux, il n'y a essentiellement d'autre différence que celle-ci, c'est que les introductions de la première série sont généralement plus concises et ne doivent pas nécessairement être écrites en langue latine. Les auteurs ont toute latitude de se servir de leur langue maternelle ou de choisir la langue qui semble la plus désirable pour chaque volume. D'autres volumes suppléments sont en voie de préparation. Sous peu, on pourra faire des communications plus précises k ce sujet. Outre ces deux séries des „Codices" et des volumes-suppléments on commenga encore une autre reproduction de trés grande importance, qui, bien qu'elle ne fait pas positivement partie de cette entreprise s'y rattache cependant et qui, en quelque sorte en est née, qui du moins ne se serait pas réalisée sans elle. Car, lorsqu'on traita k Venise k propos de la permission de reproduire le Homerus-codex (Tom. VI), le Bibliothécaire de cette ville, M. S. Morpurgo, tout en étant en principe disposé k collaborer, voulut de son cöté saisir 1'occasion de nouer des relations avec 1'éditeur néérlandais. II voulut obtenir de celui-ci ce qu'il n'avait pu obtenir des éditeurs italiens. Jusqu'alors, son projet caressé depuis longtemps, de faire reproduire dans toute la splendeur de leurs couleurs les magnifiques miniatures du Bréviaire-Grimani, 1'un des plus grands trésors de la bibliothèque de St. Mare et 1 un des manuscrits les plus célèbres de 1'école flamande, avait échoué, è cause des frais énormes qu'entrainerait pareille publication. Maintenant 1'occasion lui sembla favorable de gagner pour son projet 1'éditeur de Leyde. Les grands frais n'effrayèrent pas celui-ci. Toutefois, il ne voulut se décider avant de s'être düment convaincu que la technique de nos jours serait k même de fournir par la photographie en couleurs, des reproductions pouvant satisfaire aux exigences les plus rigoureuses. II se mit en rapport avec la renommée ♦' removed from them for love or money; consequently our professors, students, and scholars of all kinds find it necessary to travel thousands of miles, and to spend thousands of dollars, for the purpose of consulting priceless manuscripts or early printed books. The consideration of this fact led me some eight years ago to inquire at the British Museum, and the Bodleian Library, Oxford, whether permission might be granted to an American institution to reproduce by photography facsimiles of their unique literary materials" „not onl.y American, but also foreign investi- gators and institutions of learning would henceforth be able to obtain (at a reasonable price) duplicates of whatever originals were in a demand sufficiënt to warrant their reproduction. Such systematic reproduction of unique manuscripts and rare printed works would materially benefit the civilization ,of the future, both because it would disseminate what is now confined in one or two centres of learning, and because it would obviate, through this multiplication of copies, ,the possible loss of scientific and literary material by the destruction in part or whole (as formerly at Alexandria, or recently at Turin and the Vatican) of any ,one of the famous Old World libraries. The possession of one or more facsimiles would also enable the library possessing the original to preserve it from wear and tear".... Toutefois il semble que M. Gayley n'ait pas tout k fait connu les grandes difficultés attachées a pareille entreprise et les motifs qui avaient fait échouer les projets autrefois formés a ce sujet par MM. Hartwig et du Rieu. Du moins il n'en a pas parlé. A ce Congres de Liége, on discuta ses projets, mais cette discussion n'aboutit pas k un résultat de quelque importance, malgré la recommandation écrite et trés détaillée qu'y consacra une personnalité trés autorisée, M. Sal. Reinach k Paris. Celui-ci*) se plaignait ') Voir Actes du Congrès etc. p. 56. amèremcnt des prix élévés que demandaient quelques éditeurs de reproductions et demanda si, grace & la coopération des bibliothécaires, on ne pourrait arriver k ce que pour aucune édition, le prix ne dcpassat pas 2 francs par feuillet. Certes, pour un tel prix maint „avide éditeur" serait volontiers prêt & marcher, même sans appui pécuniaire ou autre. Du moins k Leyde on le fait a bien meilleur compte. Car les onze volumes des „Codices" reproduits jusqu'k ce jour dans 1'entreprise de Leyde contiennent en tout 2598 feuillets dont le coüt total ne dépasse pas f 3569.50, a savoir: nombre de feuilles: I prix en francs: Tom. I 153 200 II 197 250 „ III—IV 421 500 V 238 281.50 » VI 321 387.50 VII 1-2 242 375 VIII 149 250 IX 194 281.50 X 490 762.50 XI 193 281.50 Total: 2598 3569.50 Au lieu de 2 francs, chaque feuillet de ces „Codices" ne coüte donc qu'environ fr. 1.376. De plus pour les prix indiqués, ces volumes ont tous été livrés dans douze reliures précieuses en demimaroquin, et, dans le prix sont également compris les introductions trés détaillées, de savants de grand renom qui y ont communiqué le résultat de leurs recherches. II en résulte donc que, quant aux prix, cette entreprise de Leyde peut également satisfaire k toutes les justes exigences. Si ceci est généralement reconnu et si 1'on trouve nombre de personnes prêtes k 1'appuyer et & rendre possible sa durée, soit en souscrivant & une série de douze „Codices", soit en achetant au moins quelques uns des volumes parus, un vaste champ d'activité reste encore ouvert k 1'exploration. Ce sera une grande satisfaction pour 1'éditeur que de pouvoir continuer k 1'explorer au profit de la science. Apud A. W. SIJTHOFF Lugdini Batavorum (Leiden) prodierunt: Prof. H. van Herwerden, Euripidis Ilelena, rccognovil et adnotavit. Accedunt analecta tragica M. 4'5° Aristophanis Pax, recognovit et adnotavit. Pars prior (Praefatio, textus cum scholiis metricis et adnotat. critica) 5 Pars altera (Commentarius et indices)... • » 7-5° Lexicon Graecum suppletorium et dialecticum . „ 28.- Appendix ad Lexicon , IO.— ______ Collectanea critica, epicritica, cxegetica sive Addenda ad Theodori Kockii opus Comicorum Atticorum fragmenta. „ 8.— Vindiciae Aristophaneae 3-5° Prof. H. van Herwerden et Prof. J. van Leeuwen J.f., Aristotelis quae fertur AOHNAIS2N TTOAITEIA » 6. Prof. J. J. Hartman, Dc Terentio et Donato commentatio . „ 6. Epistola Critica (continensannotationesad Odysseam) „ 3-5° De Emblematis in Platonis textu obvii >, 4- ~ _ Caroli Lévèque libellus aureus de Plutarcho mentis mcdico 2-5° Genestetiana, Petri de Genestet carmina selecta, ligat. „ 3.40 Decennium Poeticum. . 2-25 Prof. K. Kuiper, Studia Callimachea I. Dc hymnorum I—IV dictione epica ^ Studia Callimachea II. De Callimachi rheologumenis , 4 Prof. C. M. Franken, M. Annaei L.ucani Pharsalia. Adiecta sunt specimina phototypica Ashburnhamensis, Montepessu- lani, Vossiani primi. Vol I (libr. I—V) » • Aristophanis Thesmophoriazusae. Cum prolegomenis et commentariis c _ # 5- Aristophanis Plutus. Cum prolegomenis et commentariis e _ Aristophanis Ecclesiazusae. Cum prolegomenis et commentariis r ■ _ n !>• Aristophanis Pax. Cum prolegomenis et commentariis „ 5.— : Prolegomena ad Aristophanem IO. — Menandri quatuor fabularum fragmenta nuper re- perta. Cum prolegomenis et commentariis. Editio secunda , 5.50 J. van Leeuwen, Carmina I.atina, Post mortem poetae collegit fil'us 3.25 l'entreprise de: a.w. sijthoff des Codices Graeci et Latini PHOTOGRAPHICE DEPICTI DUCE BIBLIOTHECAE UNIVERSITATIS LEIDENSIS PRAEFECTO A. W. SIJTHOFF'S UITG.-M". LEIDEN I. Depuis longtemps on a reconnu la grande utilité, que peut présenter pour les études scientifiques, la reproduction de vieux manuscrits. Déjk au 17e siècle, plusieurs de ces reproductions ont été faites qui, pour cette époque, peuvent être considérées comme trés importaDtes. Les choses les plus intéressantes y relatives sont mentionnées dans les „Listes des recueils de fac-similés et des reproductions de manuscrits conservés h la Bibliothèque Nationale" composées par Monsieur Omont dans la Revue des Bibliothéques, Mai—Juin 1903. Cependant, ce genre de reproduction a vieilli maintenant, depuis qu'au 19e siecle une évolution compléte s'est produite dans ce domaine, par 1'invention de la photographie et surtout par le procédé mécanique de reproduction qui en dérive, c. a. d. par la photolithographie, la photogravure, la phototypie etc. C'est seulement, lorsque par ce moyen, il fut possible de prendre d'une fa<;on purement mécanique des copies directes de 1'original et de les multiplier par 1'impression, qu'on est parvenu h reproduire des manuscrits tels, qu'ils sont 1'image fidéle de 1'original, sans devoir craindre des erreurs ou des mutilations d'une main inhabile. Depuis lors, gr&ce k 1'invention si remarquable de la photographie en couleurs et de la chromotypographie, on est également arrivé reproduire les nuances les plus délicates i des différentes couleurs des miniatures: la nouvelle édition du Bréviaire de Grimani en est un exemple frappant. *) Aussi, bientót après 1'invention de la photographie, le nombre des manuscrits entièrement reproduits devient assez considérable. Des reproductions plus ou moins bien exécutées de manuscrits de valeur trés différente parurent dans plusieurs pays, principalement en Angleterre et en France. Cependant une idéé nettement déterminée ne s'en dégageait pas encore. Même souvent, il semblait que 1'exécution dépendait du hasard. Pourtant, depuis longtemps déjk, la bonne direction & suivre avait été indiquée par Friedrich Ritschl. Ce savant génial qui, sous tant de rapports, devangait son temps, démontrait déjk clairement en 1840, le grand intérêt que peuvent avoir des reproductions fidèles et quels manuscrits devaient être ainsi publiés en premier lieu. En cette année, il apprit une manière de reproduction qui lui parut excellente et peu coüteuse („Uckermann's Lithographie") et immédiatement, il entrevit 1'utilité que pourrait en retirer la science philologique. Le 30 Sept. 1840, au Congrès des Phi'ologues de Gotha, il fit part de ses projets concernant un „codex palaeographicus" et la „Vollstandige Facsimilirung ganzer Codices", dont il indiquait spécialement quatre sortes 2), k savoir: „1) solche, deren Inhalt zum ersten Male bekannt gemacht wird; 2) Handschriften von sehr schwieriger oder verderbter Schrift (z. B. die Lexica Sangerman., Schol. Vat. Eurip. u. a.); 3) alle Codices unici, denen allein wir die Erhaltung gewisser Schriftsteller verdanken (wie etwa Hesych., Phot. !) Bréviaire Grimani de la Bibliothèque de S. Marco a Venise. Reproduction photographique compléte, éditée par Scato de Vries, Directeur de la Bibliothèque de 1'Université de Leyde, et S. Morpurgo, Directeur de la Bibliothèque de S. Marco. Leyde, A. W. Sijthoff. Livraisons I—X, 1904 svv. a) Fr. Ritschelii Opuscula philol., vol. V p. 579. Lex., Tacit. Annal. I—VI, Fest., in mehr als einer Beziehung Anthol. Palat.); 4) Handschriften, welche immer die Hauptgrundlage für den Text eines an sich wichtigen Schriftstellers bilden und bleiben werden (z. B. Aesch. Med., Soph. Laur., Aristoph. Rav., Plaut. Palatt., Terent. Bemb. u. s. w.)." Toutefois, par un concours de circonstances défavorables, ces remarquables projets de Ritschl n'aboutirent guère. II parut meme qu'on les perdit assez vite de vue. Dans tous les cas, le manque de système persista les années suivantes. Parfois, une des bibliothèques principales donna un excellent exemple en faisant connaitre, par la reproduction, un ou plusieurs de ses plus riches trésors; parfois ce fut 1'heureux possesseur d'une pièce précieuse qui voulut partager avec d'autres, la satisfaction qu'il en retirait. Souvent aussi, ce fut le besoin de publier, aussi bien que possible, une nouvelle découverte, d'oü il résulta que des manuscrits, pas trés importants par eux-mêmes, bénéficièrent parfois d'une reproduction plutót que les codices célèbres depuis longtemps. Peutêtre aussi, certains éditeurs ne firent-ils, quelquefois, qu'oeuvra de spéculation, bien qu'il ne faille pas trop facilement donner créance k cette hypothèse. II devint toujours de plus en plus difficile d'apprendre k connaitre et k collectionner ce qui avait paru, surtout que nombre de reproductions, faites aux frais de sociétés ou de riches particuliers, étaient introuvables dans le commerce, ou du moins excessivement difficiles k obtenir et ne pouvaient s'acquérir qu'k des prix fabuleux. Pour la plupart des bibliothèques publiques et davantage encore pour les savants en particulier, il devint impossible de se les procurer, même les principales. Les choses en étaient lk, lorsqu'un un savant pratique et énergique. le Dr. O. Hartwig de Halle, éleva la voix pour ticher d'éclaircir cette situation embrouillée. Gr&ce k sa longue expérience, comme bibliothécaire et directeur du Centrallblatt für Bibliothekswesen, fondé et talentueusement dirigé par lui, il s'était surtout familiarisé avec toutes les difficultés existantes dans ce domaine et paraissant presque insolubles, k moins qu'une cause fortuite n'y contribuat. II crut pouvoir la trouver dans 1'invitation qui lui fut faite, de participer k un congrès général de bibliothécaires, devant être tenu k 1'exposition universelle de Chicago de 1893. Lk, il espérait trouver ce qui manquait encore en Europe: une organisation énergique et un soutien pécuniaire. De plus en plus, se disait-il, les bibliothèques et les savants américains sentent le besoin de faire leurs études sur des bases originelles et de comparer exactement les vieux manuscrits. Ceux-ci, jalousement conservés dans les collections européennes ne peuvent jamais être envoyés dans le nouveau monde et restent donc généralement inaccessibles aux Américains, k moins que la photographie ne leur en procure des copies fidèles. L'Amérique a donc le plus grand intérêt k ces reproductions et pourrait facilement procurer les fonds nécessairci pour créer dans les bibliothèques européennes ce qui, faute d'argent, est fort difficile k celles-ci et cependant d'une utilité incontestable. Personne ne pouvait mieux que le Dr. Hartwig, entrevoir la véritable utilité de ces reproductions; au cours de sa longue carrière de bibliothécaire, il avait acquis de grands mérites au sujet du développement d'un systeme libéral du prêt des manuscrits entre les bibliothèques de différentes villes et de différents pays. II en avait souvent démontré 1'avantage et la nécessité dans son „Centralblatt für Bibliothekswesen". Mais, malgré tout ce qu'il pouvait organiser, la grande difficulté continuait néanmoins toujours k exister, en ce que beaucoup de manuscrits indispensables aux études, sont précisément si précieux k cause de leur importance, qu'ils ne sont guère prêtés au dehors, méme par des bibliothécaires libéraux. De tels ouvrages devaient donc être rendus accessibles k tous d'une autre manière, c. a. d. par la reproduction. Le Dr. Hartwig, dans ces circonstances, voulut justement s'adresser k ses collègues américains pour une autre raison encore: k savoir, son grief contre les prix élevés qui souvent rendaient impossible 1'acquisition de ce qui avait été publié autrefois k ce sujet. Avec la collaboration des intéressés et en dirigeant lui-même 1'entreprise, il espérait y apporter du changement et pouvoir publier des reproductions d'un prix relativement minime. Ces considérations amenèrcnt Mr. Ie Dr. Hartwig k s'adresser au congrès des bibliothécaires de Chicago (1893) avec un mémoire (publié dans le Centralblatt für Bibliothekswesen X 415 svv.1) dans lequel il écrit entre autres: „In unseren Tagen haben die vervielfaltigenden Künste solche Fortschritte gemacht, dass Nachbildungen jeder Handschrift möglich sind, welche das Original im Verlustfalie ersetzen können, so weit es für wissenschaftliche Zwecke nöthig ist. Erleben wir es nicht sogar haufig, dass der photographische Apparat Dinge auf Handschriften sieht und wiedergiebt, welche wir mit unseren natürlichen Augen noch nicht gesehen hatten? Bisher ist aber von der photographischen Vervielfaltigung der werthvollsten Handschriften verhaltnissmassiij noch wenig Gebrauch gemacht worden. Ich habe wenigstens bisher mehr von beabsichtigten photographischen Nachbildungen dieser Handschriften reden hören als sie ausgeführt gesehen. Es hat ja unzweifelhaft in den letzten Jahren ein Fortschritt auch hierin stattgefunden, und es sind zahlreiche photographische Aufnahmen von Handschriften gemacht worden. Aber auch von den wichtigsten Handschriften? Es soll nicht in Abrede gestellt werden, dass auch dieses in einzelnen Fallen geschehen ist. Die meisten der neuerdings photographisch vervielfaltigten Handschriften gehören aber der Zahl der neu aufgefundenen, mehr oder weniger grossen Fragmente classischer und altchristlicher Schriften an. Die schon langst bekannten grossen, vor allen wichtigen Handschriften befinden sich nur sparlich darunter. Die Griinde dieser Erscheinung liegen nahe genug. Die photographischen Nachbildungen waren bisher noch zu theuer und der Absatz desshalb gering. Das kann aber anders werden, sobald diese für die Erhaltung der wichtigsten Documente der Culturgeschichte wichtige Angelegenheit in systematischer 1) Traduit en anglais et publié dans The Library Journal XVIII (1893) p. 503 e. v. Weise vorurtheilslos in Angriff genommen wird. Dazu möchte ich mir Ihre Mitwirkung um so mehr erbitten als es sich um ein wirklich internationales Unternehmen handelt. Ich möchte mir erlauben Ihnen einen Vorschlag zu unterbreiten, den ich jedoch zunachst nur als Anregung betrachtet sehen möchte. Ich schlage Ihnen also vor, eine Gesellschaft zu bilden zum Zwecke der photographischen Vervielfaltigung der Handschriften ersten Ranges der Welt. Zum Sitze der Direktion dieser Gesellschaft gestatte ich mir Ihnen, um jede nationale Rivalitat auszuschliessen dle Universitatsbibliothek zu Leiden zu empfehlen. Der Herr Direktor derselben, W. N. du Rieu, ist ein in weiten Kreisen hoch angesehener Bibliothekar und Gelehrter, sein Institut ein altbewahrtes und für den internationalen Verkehr wohl gelegenes. Herr du Rieu, der sich auch in der Frage um die direkte Versendung von Handschriften grosse Verdienste erworben, hat sich durch ein an mich gerichtetes Schreiben vom 16. Mai dieses Jahres bereit erklart, die Leitung der Angelegenheit in die Hand zu nehmen, wenn er von Ihnen darum angegangen werden sollte. Dem Direktor der Gesellschaft, dem namentlich die Verwaltung der Geldmittel anvertraut werden miisste, trate ein Beirath von den Direktoren der ersten Bibliotheken Europas und des Chefs einer der grossen amerikanischen Bibliotheken zur Seite. Ich möchte dazu vorschlagen die Chefbibliothekare von Berlin, London, Paris, Wien, die der Laurentiana von Florenz und der Vaticana in Rom. Würde die Verwaltung der Gesellschaft nicht durch einen zu vielköpfigen Vorstand belastigt, so würde ich auch noch die Wahl der Chefbibliothekare von München, Oxford und St. Petersburg empfehlen. Dieses Direktorium hatte die Aufgabe, die Auswahl der für die Gesellschaft zu photographirenden Handschriften nach dem Vorschlage des leitenden Direktors zu treffen, die Einwilligung zur Photographirung der ausgewahlten Handschriften von den betreffenden Bibliotheken zu erwirken, und die Reihenfolge der jahrlich zu veröffentlichenden Publicationen zu bestimmen. Als Jahresbeitrag für jedes Mitglied der Gesellschaft möchte ich 100—150 Mk. vorschlagen. Sobald sich 100 Mitglieder fest unterzeichnet haben, gilt die Gesellschaft als begründet. Die buchhandlerische Versendung der Schriften erfolgt von Leiden aus. Es ist auf eine möglichst gleichartige solide aussere Ausstattung der Publicationen der Gesellschaft zu achten, wahrend die Art der Reproduction der Handschrift selbst von der Natur der Handschrift abhangig bleiben muss und hierüber das Direktorium zu entscheiden hat. Kann eine Handschrift nicht vollstandig in Einem Jahrgange publicirt werden, so wird sie auf mehrere Jahre vertheilt. In nahere Vorschlage möchte ich jetzt nicht weiter eingehen. Denn selbst auf die Frage, die wohl zunachst liegt, ob mein Vorschlag wegen des Kostenpunktes ausführbar sei, kann ich Ihnen nur sagen, dass alle Versuche von mir zu einem sicheren Resultat zu gelangen, nicht geglückt sind. Und das kann ja nicht Wunder nehmen. Sind doch die Preise für photographische Vervielfaltigungen von Handschriften an den verschiedenen Orten sehr verschieden. Doch glaube ich annehmen zu sollen, dass nach einer Mittheilung eines Sachverstandigen in Deutschland für eine gute Photographie nicht mehr gerechnet zu werden braucht als 2 Pfennig für den Quadratcentimeter, abgesehen von Druck und Papier. An manchen Bibliotheken finden sich ja gute photographische Ateliers, welche die Aufnahme billig herstellen würden, von den staatlichen Anstalten abgesehen, die wie die Reichsdruckereien zu Berlin und Wien, dem technischen Büreau des italienischen Generalstabs zu Florenz und wohl auch der Imprimerie Nationale zu Paris, einer solchen Gesellschaft, die keine Geschafte machen will, sicher gern zu Hülfe kommen würden. Sollten Sie, meine Herren, die Gründung einer derartigen internationalen Gesellschaft zum Zwecke der allmahligen photographischen Vervielfaltigung der wichtigsten Handschriften der Welt für wünschenswerth und ausführbar halten, so bitte ich Sie einen Beschluss zu Gunsten dieser Unternehmung zu fassen und ihr Prasidium zu ermachtigen, sich mit dem Herrn Oberbibliothekar du Rieu in Leiden in Verbindung zu setzen und einen Aufruf zur Gründung einer derartigen Gesellschaft zu vereinbaren. Zur Veröffentlichung desselben in verschiedenen Sprachen, sowie zur weiteren Besprechung dieses meines Projektes stelle ich gern das „Centralblatt für Bibliothekswesen" zur Verfiigung." Le succès de ce mémoire du Dr. Hartwig ne répondait guère h. 1'attente. Au congrès de Chicago on 1'accepta plutöt comme information et faute de temps on le renvoya a 1'American Library Association.x) Ainsi ce mémoire revenait seulement k 1'ordre du jour 1'année suivante, dans la conférence des American Librarians k Lake Placid, 17—22 septembre 1894. Lk, le Président, Monsieur Larned, le recommanda dans les termes suivants, ainsi que le démontre le compte-rendu paru dans The Library Journal XIX, N°. 12, p. 160: „It is estimated that, at a cost of 100 francs to as many libraries as might reasonably be expected to take part in this scheme, there can be an extensive reproduction of certain rare manuscripts. The feeling of my trustees is that whe should not hesitate for a moment to become subscribers to this, and for two reasons. If it is not done now it will not be proposed again for a long time to come. It might afford librarians the only opportunity they may have for a century, to get copies of these manuscripts. In the second place, even if we are poor, we ') The Library Journal, XVIII, N°. g (1893), Conference of Librarians, Chicago July 13—aa, 1893, p. 87: ,It was moved that M. Hartwig's paper referred by the World's Congress of Librarians to the American Library Association be referred to the council." ought to be willing to give at least 20 dollars a year for the encouragement of such a proposition as this of Dr Hartwig's." Cependant, après cette recommandation, on estimait sans doute que 1'affaire n'était pas encore susceptible d une décision quelconque, et il parait qu'on ne s'en est plus occupé davantage. Depuis lors, on n'apprit plus rien k ce sujet, même pas après les rappels réitérés du bibliothécaire de Leyde le Dr. W. N. du Rieu. Celui-ci avait déjk accepté, sous réserve, la tache provisoire que le Dr. Hartwig lui avait destinée et s'était consacré énergiquement a raccomplissement des idéés de ce dernier. Lorsqu'il eut compris que temporairement il n'y avait pas k compter sur le soutien des membres du congrès de Chicago, il ne voulut néanmoins, de son cöté, pas renoncer k la chose. En délibération avec le Dr. Hartwig, il décida alors de tenter lui-même un essai, pour organiser 1'association de bibliothécaires désirée. Pour atteindre son but, il s'adressa en tout premier lieu au gouvernement Néerlandais, lui demandant un appui moral et provisoirement aussi un secours pécuniaire modéré. Celui-ci lui fut accordé sans difficulté. Déjk dans le budget pour 1895 de 1 Etat Néerlandais, un poste fut mentionné pour la préparation de 1 entreprise, avec 1'explication suivante: „II existe un projet de fonder une association internationale pour la reproduction autotypique de tels codices, qui, par leur valeur exceptionnelle, ne peuvent pas être envoyés k une bibliothéque étrangère. Cette association aurait son siège k Leyde. Toute bibliothèque qui s'affiliera comme membre de cette société, aura droit k un codex reproduit, moyennant une contribution annuelle pour couvrir les frais. Toutefois, la préparation de cette entreprise exige des dépenses d'écritures et de ports de lettres, pour lesquels le Gouvernement, qui pense que la fondation de cette association mérite 1'appui de 1'Etat, alloue pour 1895 un subside de 100 florins." Ainsi, certain de 1'appui de son Gouvernement et conscient de la sympathie de beaucoup de ses collégues étrangers, qu il avait entretemps visités personnellement ou consultés par écrit, Mr. du Rieu püt mieux développer son plan. Déja en mars 1894, dans un article détaillé paru dans la Revue des Bibliothèques IV, 20 svv., il discuta 1'affaire comme suit:1) „On se rappelle probablement que le savant directeur de la bibliothèque universitaire de Halle en Saxe, M. le docteur Otto Hartwig, a exprimé 1'idée de fonder une Association internationale pour faire reproduire les manuscrits de la plus haute valeur, qui ne peuvent, pour cette raison, être envoyés en communication aux savants dans une autre ville. Et que de fois n'est-il pas nécessaire de confronter plusieurs manuscrits k la fois, afin de juger plus vite et plus sürement leurs rapports et leur valeur; j'en connais des exemples. Ce projet fut communiqué k Chicago aux bibliothécaires assemblés dans leur congrès international, mais il fut remis k 1'année 1894 lorsqu'en septembre prochain 1'Association des Libraires Américains se réunira de nouveau: il n'en fut pas dit mot en 1893; la discussion ne fut pas abordée. Cependant les journaux en parlèrent au mois de septembre dernier et ne tardèrent pas k ajouter au développement succinct du projet, que la Bibliothèque confiée k mes soins deviendrait le siège du bureau sous ma présidence. Ayant toujours défendu, pour le principe, 1'idée que les bibliothèques avec leurs livres nombreux et leurs manuscrits précieux sont faites pour les savants, j'avais toujours la plus grande satisfaction k envoyer aux dépóts scientifiques les codices de Leyde, afin que les savants italiens ou francais, allemands ou beiges, anglais ou danois s'en servissent dans leur pays, k la bibliothèque de leur université. Et ils en ont profité k merveille, et nul d'eux n'a été ingrat, pour ne pas dire que la science en a profité. Mais il y a dans chaque bibliothèque des manuscrits si précieux que ce serait un crime de leur faire risquer quelque danger en voyage. Eh bien, ces codices-lk, il faudrait en faire une photographie inaltérable, qu'on garderait sur place, mais pas dans la 1) II écrivit un article presque analogue en allemand pour Hartwig's Centralblatt f. Bibl. w. XI aa5 5VV-; en anglais pour The Library VII 63 — 64 et en hollandais pour le périodique mensuel Museum II 109 svv. bibliothèque, et qu'on pourrait donner en communication, ou bien si une centaine d'universités consentaient k une contribution de 150 francs par an par exemple, on pourrait faire une reproduction a utotypiqué dont chaque bibliothèque recevrait comme sociétaire un exemplaire. J'ai devant moi toute une série de réponses de plusieurs de mes honorés collègues, et le moment me parait arrivé d ouvrir en Europe la discussion sur cette nouvelle manière de faire servir aux savants ce que nos dépots possèdent de plus précieux, et que ni moi, ni aucun collègue, si libéral füt-il sous ce rapport, n ose- rions faire sortir. II semble que la bibliothèque de Leyde, k cause de mes principes énoncés et par ses trésors ainsi que par sa position géographique, est le centre désigné pour cette Association internationale. J'ai 1'honneur d'inviter mes collègues de France a un gracieux et vaillani concours. Mais il faudra s'entendre, et avant que je n expédie une masse de circulaires, j'aimerais k lire des pour et des contre dans cette Revue, invitant les savants francais et surtout mes collègues k une discussion, qui ne tardera pas k nous révéler bien plus de difficultés que je n'en connais pour le moment. Étant d'accord sur 1'utilité de préserver par la reproduction photographique les codices mentionnés, que faut-il faire? Un exemplaire ou deux suffisent-ils, ou serait-il mieux d'en faire une centaine ou plus pour en offrir un exemplaire autotypique k chaque bibliothèque membre? Ces photographies seront inaltérables en effet, mais le papier photographique durera-t-il? L'expérience ne peut répondre encore, et il faut que ces dépenses considérables soient faites pour une éternité restreinte, si vous voulez, mais en tout cas pour un siècle ou deux. Supposons que 1'on réussisse k nous convaincre de la durée probable de nos meilleurs procédés, la science a-t-elle besoin de posséder dans chaque centre universitaire un exemplaire du meilleur manuscrit de Démosthène ou de Platon, de Tite-Live ou de César? J'en passé des meilleurs. Pour les études de paléographie, nous en convenons, il est plus agréable et plus utile d'avoir un manuscrit complet reproduit qu'une seule page, comme la P a 1 e ographical Society, les publications ie M. Omont pour les fameux mss. grecs datés et non datés ou de M. Chatelain pour les meilleurs mss. latins d'un même auteur, ont fourni dans ces derniers temps. Mais 1'entreprise est extrêmement coüteuse, les bibliothèques universitaires pourront-elles faire 1'acquisition pour les philologues d'un manuscrit reproduit en entier par an, au moyen d'une somme qui sera prise sur le budget des imprimés? Sachons bien que les chemins de fer nous servent k pénétrer assez facilement dans le dépot oü 1'on garde un codex quand on aimc k reproduire un texte en entier. Je connais des savants amateurs photographes qui s'empressent d'emporter dans leur valise les clichés de certains chapitres des auteurs en question. Bref, vaut-il la peine et 1'argent de reproduire un manuscrit de 100 feuilles ou plus par centaines d'exemplaires ? Les éditions laissent-elles tant k désirer encore de nos jours après des collationnements réitérés, pour procéder aux dépenses qu'exigent 200 ou 300 clichés négatifs? Je prie donc, afin de juger k fond sur la valeur des frais, messieurs les savants francais de nommer une douzaine de manuscrits dont ils aimeraient posséder un exemplaire autotypique en entier. Dans le temps, sur la demande de mon honoré collègue de Bordeaux, je fis 1'évaluation des frais pour notre fameux manuscrit d'Ausone qui lui était cher comme compatriote et comme ayant appartenu k Scaliger, compatriote aussi; mais ce fut une belle somme, je vous assure. Puisque 1'entreprise devra avoir un caractère international, j'aimerais voir confier tous les soins de la reproduction au directeur de la bibliothèque qui donnera un des manuscrits de son dépot pour être photographié et reproduit; il trouvera dans sa ville, centre de civilisation, un atelier capable du travail demandé: il se chargera de la reliure et de 1'expédition et les frais se payeront en bloc. Je n'aime pas k faire risquer les dangers de voyage aux centaines de négatifs toujours fragiles. Je conviens que la série des manuscrits reproduit présentera quelque divergence d'exécution, mais les originaux eux-mêmes ne sont pas non plus tous égaux. Ce sera pour les ateliers de divers pays k qui fera le mieux et au meilleur marché, mais toujours sous la garantie du bureau de la Société, formé des chefs des grandes collections de Paris, de Londres, de Rome, de Vienne, de Berlin, de Florence, de Bruxelles, etc. Un de mes collègues me fit entrevoir 1'indiscrétion qu'il y aurait k faire payer sa cotisation par la bibliothèque dont un manuscrit sera reproduit. Ne serait-il pas juste, demande-t-on, de lui rendre sa quote-part dans ce cas? J'aimerais entendre 1'opinion de mes collègues sur ce point. II me semble qu'un concours convenable pour réussir emporte avec soi une contribution annuelle pour 1'amour de la science et 1'honneur de la bibliothèque, dans tous les cas. Le projet énoncé k Chicago ne parle que de bibliothèques sociétaires, mais ne serait-il pas convenable d'inviter toutes les associations créées dans le monde savant et les bibliophiles qui aimeraient k profiter de cette occasion spéciale pour enrichir leur collection d'un manuscrit de premier rang et de Ia plus haute valeur, reproduit de la manière la plus parfaite. Mais il faudra être sür du concours continu des sociétaires; j'aimerais k fixer pour la première série une période de dix années. Car autrement les dettes prendront place des membres sortis pour Dieu sait quelle cause. Une autre question est de tirer plus d'exemplaires qu'il n'y aura de membres de la Société: quant k cela, il me semble indispensable que les exemplaires de la première série soient tirés au même nombre que les membres. Reste k fixer le terrain: s'occupera-t-on seulement des manuscrits grecs et latins, ou bien les codices illustrés et les miniatures, intéressants pour 1'histoire de 1'art, et tant d'autres entreront-ils dans notre cadre? Je suppose les opinions passablement divisées lk dessus L'auteur du projet avait proposé la Bibliothèque de Leyde pour être le centre de 1'administration de cette société internationale; je n'osai refuser eet honneur, et afin de pouvoir jeter les bases de 1'Association désirée, je me permets cle livrer les points énoncés k la discussion de mes collègues dans cette Revue. Mais j'insiste pour qu'on discute le pour et le contre immédiatement, puisque la Paleographical Society de Londres termine sa carrière cette année-ci. II me semble donc nécessaire de nous charger de sa tüche en livrant aux bibliothèques des manuscrits reproduits en entier au lieu de quelques pages sous forme d'échantillon. Le monde savant qui désire ce moyen nouveau pourra sans doute s'en servir k merveille; mais avant d'entrer en campagne, il nous faut quelques avis préliminaires qui nous guideront dans nos efforts. C'est k mes trés honorés eollègues francais de nous communiquer des observations utiles et nécessaires k une oeuvre de grande importance. Parmi les réponses et remarques que des eollègues lui envoyèrent au sujet de eet article, celle que le Dr. Hartwig écrivit dans son Centralblatt f. Bibliothekswesen, XI, 1894, 319, mérite d'être citée: „Ich bin der Meinung, dass alle von der Gesellschaft zu veröffentlichenden Facsimiledrucke in voller Zahl anzufertigen sind, so dass jedes der Mitglieder der Gesellschaft ein Exemplar bekommt. Dass nur einige wenige photographische Nachbildungen gemacht werden, die an einige Bibliotheken vertheilt werden sollen, wird schon desshalb nicht angehen, weil die leer ausgehenden Bibliotheken keine Lust haben werden, für andere Bibliotheken Facsimiles auf ihre Kosten machen zu lassen. Wenn auch einzelne Handschriften nochmals aufgenommen und vervielfaltigt werden, welche schon genau collationirt, ja photographisch aufgenommen sind, so schadet das Nichts, da ja die Reproduktionen an der betreffenden Bibliothek immer erwünscht sind und z. B. auch für palaeographische Uebungen sicher gern benutzt werden. Dass die Aufnahmen auf das dauerhafteste Papier und in der dauerhaftesten jetzt bekannten Weise gemacht werden, versteht sich von selbst. Wie lange die Facsimiles dauern werden, mag die Zukunft entscheiden. Ich halte gerade der Kostenersparniss wegen dafür, dass die Reproduktionen von Einem Atelier gefertigt werden Natürlich müssen die photographischen Aufnahmen an Ort und Stelle und zwar unter der Oberaufsicht des Chefs der betreffenden Behörde gefertigt werden. Die Verfertigung der Aufnahmen auf Glas oder Papier ist nicht theuer heut zu Tage und, wie mir von fachkundiger Seite versichert wird, ganz ungefahrlich. Hat Ein Atelier die Sache zu besorgen, so wird dieses die Reproduktion billiger liefern, wenn es regelmassig beschaftigt ist. Es wird dann auch viel Zeit mit Verhandlungen erspart werden, die an den verschiedensten Orten mit den verschiedenen Concurrenten zu führen sein würden. Die Versendung der einzelnen Exemplare würde dann auch einheitlicher und sicherer erfol gen. Zur Vergleichung mit anderen Angeboten füge ich ein hiesiges bei, nach dem für 200 Exemplare incl Papier verlangt wird für die Bildgrösse von 17/21 cm 30 M., von 25/32 cm 50 M., von 32/42 cm 70 M., von 42/53 cm 90 M. In Betreff der Frage 4 bin ich mit Ihnen einverstanden. Man könnte der betreffenden Bibliothek aber Ein Facsimile des von ihr gelieferten Originals gratis überreichen. Es sollten meiner Meinung nach die wichtigsten Handschriften aller Litteraturen, nicht nur der klassischen, reproducirt werden. Zwanzig von ihnen anzugeben dürfte schwierig sein, da wer die Wahl auch die Qual hat. Mir sind von Vertretern der orientalischen und der modernen Sprachen eine Menge Handschriften sofort genannt worden. Die Auswahl zu treffen, muss dem Direktorium der Gesellschaft, bei dem Antrage einzunehmen sind, überlassen werden. Gewiss sind alle Zahlungsfahigen, die sich auf eine Reihe von Jahren abonniren wollen, anzunehmen. Ich würde jedoch die Zeit der Abonnementsbetheiligung nur auf 5 Jahre festsetzen. Zehn Jahre wird Manchem als zu lang erscheinen. Gewiss würden mindestens 25—50 Abzüge mehr zu machen sein, als die Gesellschaft Abonnenten hat. Denn man würde ja sonst nachtraglich Eintretenden Nichts nachliefern können, auch wenn sie zahlen wollten. Es dürfte sich vielleicht empfehlen, den Preis für Nachlieferungen über den gewöhnlichen Jahresbeitrag etwas zu erhöhen, um Abonnenten für den Eintritt in die Gesellschaft von vornherein geneigter zu machen." Une autre réponse détaillée k ces questions, parvint au Dr. du Rieu, de la part d,u rédacteur du Museum, le Prof. J. S. Speyer k Groningue, qui écrivit entre autres: (1.1. No. 10, Dec. 1894, col. 373 svv.) „Mr. le Dr. du Rieu... posait une demi-douzaine de questions, dont il voudrait bien lire la réponse dans ces colonnes. Jusqu'k présent aucune suite n'a été donnée k ce désir. Doit-on conclure de ce mutisme que 1'entreprise n'intéresse guère nos classiques néerlandais? Personnellement, je ne peux attribuer une grande importance k eet argumentum ex silentio; je crois que ce sont les directeurs des bibliothèques, plutót que les savants, qui peuvent répondre en toute connaissance de cause k la plupart des questions, posées par le bibliothécaire de Leyde. Toutefois, il y a une question, notamment le No. 3, qui mérite une réponse de la part de ceux qui pratiquent la philologie classique, — les intéressés proprement dits —, puisqu'il s'agit de savoir quels codices doivent être reproduits entièrement. C'est pourquoi j'essaierai, pour autant que cela concerne des codices latins importants, de répondre k 1'appel de notre du Rieu. Cela engagera peut-être d'autres qui, comme moi, éprouvent de la sympathie pour 1'entreprise du Dr. Hartwig, de faire connaltre de leur cóté, leur desiderata.Quelque puisse être la décision prise k Lake Placid, une pareille liste de manuscrits recommandés pour la reproduction photographique, ne parait guere trop tard Mais d'abord démontrons encore une fois 1'utilité de pareille multiplication. D'après ce que je suppose, d'aucuns ne croiront pas qu'une entreprise si coüteuse est suffisamment justifiée. Car, diront-ils, nous possédons actuellement d'excellentes éditions critiques de la grande majorité des auteurs, dans lesquelles la matière, soigneusement assemblée et triée, est condensée k la portée de tous; généralement la filiation des traditions manuscrites est suffisamment établie, de sorte que tout le monde sait ou peut apprendre par les praefationes des dites éditions critiques, quelle est la valeur relative de chacun des libri mss. ayant scrvi k la constitution du texte; k quoi servent alors ces reproductions photographiques si coüteuses? Passé encore pour les amateurs de curiosa et les bibliophiles, mais est-ce que la science en profite? Et pour 1'enseignement de la paléographie k nos universités, les photographies de la Palaeographical Society de Londres, de Chatelain et Zangemeister, suffisent sans doute. Ceux qui parient ainsi oublient que, „le mieux est I'ennemi du bien." Un bon apparatus criticus est quelque chose d'excellent et pour lequel on a parfaitement raison d'être reconnaissant k celui qui 1'a composé. mais mieux vaut encore avoir devant soi les manuscrits mêmes. Tandis que dans celui-lk, le lecteur doit chaque fois et non sans effort, d'après des données éparses se figurer la lecture du codex; dans ceux-ci, il trouve de suite ce qu'il cherche, dans les caractères mêmes de celui qui a écrit le codex et cela avec ces nombreux petits détails, si importants, pour la juste critique du témoignage manuscrit et que la description la plus minutieuse ne peut jamais faire sentir si bien que ne le fait 1'autopsie. Ajoutons que la critique conjecturale ne donne nulle part des résultats meilleurs et plus fertiles que si elle est soulevée k la lecture des textes dans les codices mêmes. C'est pourquoi il faut applaudir k tout projet, qui par une fidéle reproduction — voir en cas d'aggrandissements photographiques, par 1'amélioration — de nos sujets d'observation, augmente considérablement 1'occasion d une étude critique et indépendante des vieux textes. Quant aux codices, qui doivent d'abord être pris en considération, je dirais: qu'on choisisse tout d'abord ceux qui, ou bien forment 1'unique base diplomatique pour les textes en question, ou qui présentent un intérêt prédominant pour la fixation de ces textes, soit comme les uniques, soit comme les meilleurs réprésentants d'une classe, reconnue comme étant une source indépendante Seul les palimpsestes pourraient être convenablement laissés de cóté, car ici le but auquel vise la reproduction est mieux atteint par des apographes, tels ceux que feu 1'éminent Studemund a faits pour Gajus et Plautus d'après les palimpsestes de Verone et de Milan. Outre le célèbre codex des Pandectes de la Laurentiana, k la reproduction duquel j'applaudirais fortement, je placerais sur ma petite liste: 1. Ie Laurentianus des libri de lingua Latina de Varron, 2. et 3. les deux Medicei qui nous ont conservé les Annales et les Histoires de Tacite, 4. Ie Pithoeanus de Juvénal k Montpellier, 5. Ie dit Puteanus de Tite-Live, Parisinus contenant la troisième décade. 6. Ie Laurishamiensis, 1'unique manuscrit de Tite-Live XLI-XLV, dans la bibliothèque de la cour k Vienne, 7. les célèbres manuscrits de Lucrèce k Leyde, „1'oblongus" et le „quadratus", 9. Ie Parisinus de Minucius Felix, 10. le Bembinus de Térence k la bibliothèque du Vatican, 11. le codex B. de Plautus, comme meilleur représentant des Palatini, également au Vatican, 12. le codex C. de Térence. 1'un des Calliopiani, célèbre pour ses images, appartenant également k la bibliothèque du Vatican, 13. le dit codex Neapolitanus de Properce, k la bibliothèque de Wolfenbuttel, 14. le Laurentianus contenant L Apologie, les Méthamorphoses et la Florida d'Apulée; sur ce dernier le Prof. Van der Vliet pourrait donner les meilleurs renseignements. De ce qui précède, il résulte en même temps dans quel sens il faut, d'après 1'opinion du soussigné, résoudre la première question, posé'e par le Dr. du Rieu. Plus on fera des copies, mieux cela vaudra. Qu'un nombre de savants, aussi grand que possible, soient mis k même d'apprendre k connaitre les manuscrits importants et de s'en servir. A un point de vue financier une édition relativement forte est également désirable. Probablement ce sera lk le procédé le moins coüteux. x) Après ces mesures préparatoires et après avoir regu la promesse d'un appui ultérieur - s'il le fallait - du Gouvernement Néérlandais, le Dr. du Rieu se décida au commencement de 1895 k faire une proposition formelle. II le fit par une circulaire en langue frangaise, congue en ces termes: *) Voir suite Museum II 457 etc* BIBLIOTHÈQUE DE L'UNIVERSITÉ DE LEYDE. Soeiété Internationale pour la reproduetion des MSS. les plus préeieux. LEYDE, le 22 Février 1895. Monsieur et trés honoré Collègue! Permettez moi de vous rappeler 1'idée de notre collègue de la Bibliothèque Universitaire de Halle (Saxe), M.le dr. O. Hart wig, de fonder une association internationale de Directeurs de Bibliothèques pour la reproduetion autotypique de MSS. Grecs, Latins et autres, qui, è. cause de leur valeur exceptionnelle, ne peuvent être consultés que sur place. C'est k Chicago, au Congrès des Bibliothécaires du monde entier, en 1893, que ce projet se produisit au grand jour, et la Bibliothèque confiée k mes soins fut alors reconnue, k cause de sa situation, et des facilités que les savants y trouvent depuis longtemps pour 1'usage des manuscrits, comme désignée d'avance pour devenir le siège d'une institution appelée k rendre service k tant de savants de tous les pays. Ayant re?u un appui des plus honorables de plusieurs de mes collègues, j'ouvris dans le courant de 1894 une correspondance active avec ceux, qui partageaient mes idéés sur 1'utilité de 1'entreprise. L'assemblée de Chicago ayant renvoyé sans discussion 1'examen du projet au congrès de 1'Association des Bibliothécaires Américains en 1894, on me promit de 1'appuyer, pour que les nombreuses Bibliothèques du nouveau monde, auxquelles il n'est pas donné de pouvoir se procurer des codices membranacei du moyen kge, pussent béné- ficier de la reproduction des plus célèbres manuscrits des grandes bibliothèques de 1'Europe, et eussent 1'honneur de contribuer k la conservation et k 1 étude des textes les plus précieux pour 1'histoire et la litterature. J'invitai de même dans plusieurs revues, telles que le Centralblatt für Bibliothekswesen, et la Revue des Bibliothèques, M.M. les professeurs de philologie classique, ainsi que mes collègues, k vouloir discuter dans ces revues quelques points essentiels, afin de nous guider dans 1'adoption des bases convenables k cette institution toute nouvelle. Voulant savoir sur quels points devraient porter nos premiers efforts, je priai encore les savants de me signaler une douzaine de MSS. dont la reproduction pourrait inaugurer le plus utilement et le plus brillamment les débuts de 1'entreprise. A mon grand regret, j'ai k peine re?u une demi-douzaine de réponses et les objections qu'on pouvait faire au projet n'ont guère été discutées. Au premier moment, il semblait qu'il fallüt renoncer k 1'idée dont on m'avait fait 1'honneur de m'attribuer 1'initiative, et j'étais tenté, je 1'avoue, d'abandonner le terrain k 1'industrie privée qui, dans presque tous les pays de 1'Europe, a exécuté des reproductions excellentes, mais d'un prix trop élevé. Cependant, avant de nous retirer devant les A r t i s t e s, qui reproduisent nos MSS. en s'inspirant principalement d intéréts mercantiles, je me suis cru obligé de demander aux Savants leur opinion sur une entreprise internationale, qu'il serait désirable de voir dirigée avec des préoccupations exclusivement scientifiques. Plus d'un Ministre de 1'instruction s'est déclaré favorable k la fondation de cette association, et le Gouvernement des Pays-Bas vient de prendre les devants, en proposant aux Etats Généraux d'accorder k 1'entreprise un subside modeste, mais permanent, qui nous est un puissant encouragement. Ce subside vient d'être voté; j'ai donc 1'honneur de faire un appel k tous mes collègues, aux chefs des bibliothèques d'Etat et des bibliothèques de toutes les grandes institutions littéraires, universités, académies, séminaires philo- logiques, etc. etc. Je viens leur adresser ces deux questions. 1°. Approuvez-vous ce moyen simple et peu coüteux, dc faire annuellement 1'acquisition de la reproduction d un manuscrit particulièrement précieux, dont 1'original ne saurait être déplacé pour .être communiqué k vos compatriotes, dans le dépót confié k vos soins? Désirez vous rendre ce service aux savants de votre pays? 2°. Pouvez-vous en qualité de Directeur de votre Bibliothèque, vous faire inscrire, vous et vos successeurs éventuels, comme membre de 1'association, avec obligation de payer, pendant une période de dix ans, la cotisation annuelle dont le montant sera fixé par les statuts définitifs (100 ou 150 francs)? Si vous n'avez pas ce droit, et beaucoup de nos collègues ne 1'ont pas, voulez-vous demander k votre Gouvernement, ou aux autorités chargées de règler les acquisitions, si votre Bibliothèque pourrait se faire inscrire comme membre de 1'association pour une période de dix ans, afin de s'assurer la possession d'un exemplaire de tous les MSS que la société fera reproduire? Veuillez, s'il vous plait, m'honorer de votre réponse avant le 15 Mars quelle qu'elle soit; je vous en serai fort obligé. L'appui que j'ai re?u de mon Gouvernement me fait un devoir d'arriver le plus tót possible k une solution. Aussitót que j'aurai réuni un nombre suffisant d'adhósions, j'inviterai les adhérents k choisir, entre Messieurs les Directeurs des principales Bibliothèques de 1'Europe, douze délégués qui seraient priés de venir ou de se faire représenter k une réunion convoquée k Leyde dans le courant de 1'année, pour jeter ensemble, après mür examen e: discussion, les bases de 1'association k établir prés de la Bibliothèque de notre Université. C'est k ce Comité qu'il appartiendra de fixer la coti- sation annuelle, de choisir les MSS. k reproduire, d'examiner les procédés de reproductions, de déterminer le chiffre du tirage et de règler toutes les questions se rattachant au fonctionnement de 1'association. Veuillez agréer, trés honoré Collègue, 1'assurance de mes sentiments distingués. le Dr. W. N. DU RIEU, Directeur de la Bibliotheque de l* Université. Bien que cette circulaire füt envoyée k tous les bibliothécaires dans les différentes parties du monde, le résultat obtenu fut trés minime. Plusieurs, il est vrai, envoyaient des témoignages de sympathie et des promesses de collaboration ou des conseils, mais le nombre des bibliothécaires qui voulaient et pouvaient s'engager comme membre de la société projetée, était loin de répondre k 1'attente et absolument trop limité pour commencer sans de trop grands risques. Le Dr. du Rieu avait toujours fait ressortir, qu'il ne voulait se charger de la direction de 1'affaire, que s'il obtenait quelque certitude. Celle-ci devrait consister dans le fait, qu'un nombre suffissant de collègues s'engageraient pour un certain nombre d'années (p. e. dix ans) k payer une contribution annuelle fixe. Or, il parut maintenant que, pour des motifs de nature administrative ou de comptabilité, nombre de bibliothécaires ne pouvaient s'engager k payer une contribution, pendant plusieurj années. Trente-trois seulement déclaraient vouloir donner cette certitude; de plus, les engagements espérés de la part des riches bibliothèques américaines faisaient presque totalement défaut. C'est ainsi qu'k son grand regret, le Dr. du Rieu se vit obligé d'abandonner 1'affaire. II en fit part k ses collègues dans une circulaire libellée comme suit: BIBLIOTHEQUE DE L'UNIVERSITE DE LEYDE. Soeiété Internationale pour la reproduetion des MSS. les plus préeieux. LEYDE, le 20 mai 1895. Moncic::, et tres honoré Collègue! C'est avec un regret bien légitime que je me sens obligé de vous faire part de la mauvaise réussite de mes efforts. . , Faute de Sociétaires il me parait impossible pour Ie moment de fonder une association internationale pour la reproduetion autotypique des plus préeieux MSS. Une centaine de mes lettres ne fut pas honorée de réponse. Je n'ose attendre plus longtemps pour vous dire ou nous en sommes. II n'y a que 33 Collègues qui se déclarent Sociétaires pour dix ans; et parmi 25 autres, retenus plus ou moins par leur règlements, motif de comptabihté ou autre, plusieurs donneraient leur adhésion. Nous pourrions arn- ver k réunir une cinquantaine de Sociétaires, maïs le nombre de cent ne sera pas atteint; je me vois donc obligé de renoncer k la tiche que, sur 1'invitation de plusieurs de mes collègues, je m'étais imposée par amour de la science et dans 1'intérêt des travaux d'érudition. Le nombre insuffisant des adhésions m'empêche d inviter Messieurs les Directeurs de dix ou douze des plus fameuses Bibliothèques de 1'Europe k venir k Leyde poui delibérer sur plusieurs points k arrêter. Je sais d'avance que les frais de 1'opération ne permettraient pas de donner chaque année la reproduetion d'un manuscrit de quelques cen- taines de pages dans des conditions dignes de la Soeiété. Nous avons le ferme espoir que notre projet sera repris, un jour ou 1'autre, avec plus de succès. En attendant, nous nous consolerons si les éditeurs de reproductions héliographiques ou autres, auxquels nous devons déjk de si utiles travaux, .trouvent moyen de concilier leurs intéréts avec ceux des bibliothèques dont les ressources sont si limitées. Agréez, Monsieur et trés honoré Collègue, le renouvellement de 1'hommage de mes sentiments respectueux. le Dr. W. N. DU RIEU, Directeur de la Bibliothèque de l' Universilé. A peine eet avis était-il envoyé, que M. du Rieu regut de plusieurs savants éminents des tcmoignages de regret au sujet de 1'échec de ses louables efforts. Déjk un peu réconforté par ceci, il ne tarda pas k être vigoureusement stimulé k reprendre son activité, par des lettres de plusieurs éditeurs de la Hollande et k 1'étranger, qui lui offraient leur aide, en posant des conditions plus ou moins favorables auxquelles ils seraient prêts k réaliser, au moins en partie, ses projets. Après müre reflexion il se décida k ne pas tout k fait abandonncr 1'affaire, mais a considérer une offre qui lui sembla spécialement acceptable, celle de M. A.-W. Sijthoff, éditeur k Leyde. Celui-ci offrit k publier lui-même et entièrement a ses risques, des reproductions d'une première série de douze des plus célèbres manuscrits classiques grecs et latins, d'après les indications du Dr. du Rieu. On pourrait se procurer chaque volume séparément, sans aucune obligation d'abonnement; chaque bibliothèque, chaque particulier aurait 1'occasion de décider, lors de 1'apparition d'un volume, si on désirait et si on pouvait se 1'acheter. On commencerait de suite et énergiquement 1'édition, de manière kpouvoir promettre avec certitude, que chaque année il paraitrait en moyenne un volume. On posait comme unique condition que le Bibliothécaire de Leyde se chargerait de la direction de 1'entreprise. Pareille offre sembla trés acceptable au Dr. du Rieu. Aussi il n'hésita pas k 1'accepter et c'est ainsi que naquit 1'entreprise de Sijthoff des „Codices Graeci et Latini photographice depicti duce Guilelmo Nicolao du Rieu Bibliothecae Universitatis Leidensis Praefecto." II. Pour cette nouvelle entreprise M. du Rieu commenca de suite et avec toute 1'énergie qui le caractérise k prendre les mesures préparatoires. Provisoirement il la fit connaitre par un article dans le „Nederl. Spectator" du 29 février 1896, dans lequel il communiqua 1'échec de ses efforts antérieurs et écrivit e.a. sur ses nouveaux projets: Après quelque délibération je résolus d'attacher 1'entreprise au nom de la bibliothèque de Leyde et d'accepter 1'offre de mon concitoyen M. A.-W. Sijthoff, 1'éditeur expérimenté. Mais je devais y ajouter une condition: il fallut d'abord m'assurer du consentement et de la collaboration des bibliothécaires qui devaient permettre de photographier leurs Codices. Ceci a demandé un certain temps; d'ailleurs je tenais k consulter personnellement quelques collègues, dont j'apprécie hautement le savoir et 1'expérience, n'ayant pas 1'occasion de les convoquer k une réunion dans notre Athènes batave. J'ai pu le faire avec succès pendant 1'automne et c'est ainsi qu'en 1896 M Sijthoff avait fait les calculs et choisi les meilleures parmi les nombreuses firmes artistiques, ayant fait leurs preuves en ce domaine. On va donc envoyer sous peu un spécimen avec liste de souscription, dont j'attends le meilleur résultat, car le grand obstacle qui devait faire échouer la société de bibliothécaires, c.a.d. 1'engagement pour une dizaine d'annees, sans savoir de combien de codices, eux ou leurs successeurs recevraient la reproduction, pour leur argent, est tout k fait écarté. L'éditeur pourra fournir et fournira d'excellentes reproductions autotypiques; peu importe la dénomination du procédé choisi, il ne demande le payemcnt qu'après avoir fourni un codex en reliure monastique du moyen-ige, et ne force aucun souscripteur d'acheter également les onze manuscrits suivants, convaincu d'ailleurs que d'excellentes reproductions offertes a un prix raisonnable ne peuvent être refusées par des bibliothèques d universités. On se propose de commencer par une série de douze codices, grecs et latins seulement, k 1'exclusion de ceux en allemand-moyen, en frangais-moyen etc, ainsi que des codices exclusivement illustrés; bien paraitront quelques miniatures et magnifiques lettrines mais pas autant que p. e. dans la magnifique mais trés chère Génèse de Vienne, codex grec, qu'accompagnent une précieuse introduction détaillée sur 1'histoire de 1'art et une édition critique des textes. Chaque codex ne paraitra qu'avec une courte introduction en langue latine, qui renseignera sur 1'histoire, la valeur et 1'écriture de 1'original, introduction écrite par un expert de la bibliothèque conservant ce préciosum; c'est du moins ce que mes collègues m'ont fait espérer, nouvelle marqué de leur bienveillance que j'apprécie hautement. Je termine ces lignes par un mot sur le choix des codices qui vont d'abord être entrepris; pour le moment je ne dirai rien de la seconde série, dans laquelle je comprendrai quelques uns de ceux que je ne pouvais plus grouper parmi la première, c. k. d. les 6 unici grecs ou les 6 unici latins. Remarquons seulement que les quelques listes de la douzaine désirée, qui me parvinrent de la part de correspondants éminents, sont si différentes, que je me décidai k faire un choix impartial et independant. La prédilection pour des auteurs moins classiques, 1'antipathie des nationalités se montrèrent d'une manière si évidente, qu'il ne fallüt guère penser d arriver k une majorité de voix. J'ai donné la préférence au plus ancien ou le meilleur codex de onze auteurs classiques, mais je les laisse précéder du Codex Sarravianus du Pentateuque de la bibliothèque de Leyde. On conserve ici du manuscrit de Sarrau, 130 de ces pages in 4° k deux colonnes, depuis que les Etats de la Hollande et de la Frise occidentale ont acheté, — dans la succession d'Isaac Vossius —, ce précieux livre ainsi que nombre d'excellents manuscrits. Mais 22 folia se trouvent k Paris dans la Bibliothèque Nationale, tandis que la Bibliothèque Impériale k St.-Pétersbourg en conserve 2. II me semble qu'on ne pouvait commencer mieux, en ces jours souvent favorables k Internationalisme, qu'en faisant appel k trois bibliothèques, afin de réunir, ce qui, en original avait été si longtemps séparé, mais ce qui, convenablement reproduit, rendra 1'image du manuscrit des cinq livres de Moïse, jadis copié dans le même couvent grec. De plus, au même titre que les textes les plus anciens édités par Tischendorf, ce codex mérite bien d'être consulté par les amis de 1'exégèse; d'autant plus que le dit ami de la bible n'a pas tout k fait collationné le manuscrit de Leyde. Puisse 1'entreprise de M. Sythoff, commencant par la reproduction de „La Parole de Dieu" dans la forme la plus ancienne que nous possédons, contribuer grandement k la connaissance de 1'Ecriture et k 1'édification des pieux lecteurs. Le projet de faire entrer dans la première série le Térence le plus ancien et le meilleur Virgile du Vatican, pouvait être abandonné, puisqu'il y a peu de temps on apprit la bonne nouvelle que ces deux excellents manuscrits seront reproduits aux frais du Pape. Au lieu de ceux-ci j'ai choisi le Virgilius Mediceus du 5e siècle, et 1'Horatius de Berne du 9e, 1'Anthologia Latina de Paris du 7e ou 8e, le Salmasianus, le Livius de la même bibliothèque du 5e ou 6e siècle, 1'unique Tacite du 9e de la Laurentiana, ainsi que le Lucretius oblongus du 9e siècle, de la collection de Leyde. On connait exactement 1'écriture de tous ces codices par les facsimilés déjk publiés, et les éditeurs les plus capables les ont reconnus comme les plus véné- rables et les meilleurs, de sorte que 1'étude des dassiques en profitera beaucoup. II en est de même pour les codices grecs que j'ai choisi en premier lieu. L'Aeschylus de la Laurentiana du 10e ou 11e siècle; 1'Anthologia Graeca de Heidelberg de la même époque, dont une partie est conservée a Paris; le Dioscorides de Vienne, du 6e siècle contenant des miniatures trés remarquables, 1'Ilias Homeri du codex Ambrosianus, dans lequel il y a également des dessins, et le manuscrit de Platon h Oxford, datant de 895, que le Prof. Cobet préférait de beaucoup au Platon de Paris. Ce n'est donc pas une entreprise banale qu'entreprend M Sijthoff, et comme on est. certain de la réussite de la reproduction, un nouveau champ d'investigations s'ouvre pour les philologues. Ils seront enchantés de lire et de consulter ces auteurs classiques dans la plus ancienne forme qui nous est parvenue, paree que cette étude est d'une haute importance pour 1'examen critique des textes; ils aimeront acheter ces codices reproduits ou les voir acheter par les bibliothèques scientifiques, et on peut se flatter de 1'idée que les nombreux bibliothécaires qui, pour des motifs administratifs, devaient observer le silence k mon égard, saisiront avidement 1'occasion qu'on leur offre maintenant, pour se procurer, si les moyens le permettent, ces manuscrits reproduits d'une manière irréprochable, et que la vue d'un pareil codex leur donne la conviction que la somme demandéé est bien employée." Entretemps on avait déjk fait tant de besogne, que non seulement les douze manuscrits k reproduire étaient déjk tous désignés, et qu'on avait conclu pour la plupart des engagements formels avec leurs propriétaires, mais qu'aussi le premier volume était déjk entièrement reproduit et prêt & paraitre prochainement. Pour ce premier volume on choisit un des plus anciens et des meilleurs des manuscrits grecs, de 1'Ancien Testament, le codex Sarravianus, dont une partie est conservée k Leyde, une autre k Paris et un feuillet k St.-Petersbourg. Ainsi que le faisait remar- quer le Dr. du Rieu, il sembla caractéristique de commencer par ce célèbre manuscrit biblique, dont 1'original, dispersé en trois pavs nc peut plus jamais être réuni. Maintenant on pourrait donner réunie en un seul volume, une exacte reproduction photo-typique de Tanden original. Déjk en avril 1896, le Dr. du Rieu eut la grande satisfaction de pouvoir annoncer k ses collègues dans la circulaire suivante, 1'apparition prochaine de ce premier volume et les projets pour les volumes ci-après. REPRODUCTION DES MANUSCRITS GRECS ET LATINS NON-TOURISTES Dr. W. N. DU RIEU Bibliothécaire de 1'Université k Leyde. LEYDE, Avril 1896. Monsieur, L'année dernière s'était formé le projet d'une Société de Bibliothécaires pour la reproduction photographique, aux frais de la Société, des manuscrits les plus précieux. Ce projet, suggéré par mon aimable collègue le D r. H a r t w i g de la Bibliothèque de Halle, fut porté k la connaissance de tous mes collègues et un grand nombre d'entre eux applaudirent k 1'idée de fixer k Leyde le siège de cette association, sous la Direction du Bibliothécaire de son Université. On est d'accord sur les services immenses que pourraient rendre, s'ils étaient reproduits en grand nombre, les Manuscrits Grecs et Latins de premier ordre qu'on ne peut consulter actuellement que dans les Bibliothèques mêmes, oü ils sont conservés avec les plus grands soins. Chaque Université, chaque Collége ou Institution scientifique pourra ainsi se procurer un exemplaire remplagant parfaitement 1'original. MM. les Professeurs s'en serviront dans leurs cours de paléographie et les savants les consulteront k domicile pour vérifier les legons douteuses. Malheureusement des raisons d'ordre administratif empêchèrent plusieurs Directeurs d'entrer dans 1'association projetée. Je résolus d'attendre des temps meilleurs. Voici k présent que de divers cótés messieurs les Editeurs hollandais et étrangers m'ont prié d'entreprendre 1'affaire sous ma Direction, mais k leurs risques et périls. Après müre délibération, j'ai accepté 1'offre de mon compatriote, Monsieur A. W. Sijthoff, 1'Editeur de Leyde, si avantageusement connu. Convaincu de 1'immense intérêt qu' offriront des Manuscrits classiques dignement reproduits, Monsieur S ij t h o f f est jaloux d'offrir aux nombreuses Bibliothèques 1'occasion de faire 1'acquisition d'une série de 12 reproductions d'après des originaux choisis dans les dépots les plus riches de 1'Europe. GrS.ce aux derniers perfectionnements employés de nos jours par nos artistes, une reproduction peut durer toujours et prendra parfaitement la place de 1'original et, par la générosité de M. S ij t h o f f, le prix n'en sera pas trop élevé. Avant de promettre mon concours k 1'entreprenant Editeur, j'eus le plaisir de m'assurer du concours indispensable de mes collègues, gardiens, dans leurs dépöts scientifiques, des Manuscrits qui paraitront dans la première série. Tous répondirent de la manière la plus loyale k ma prière, me permirent de faire faire la reproduction et en outre me donnèrent la perspective d'une Introduction, nécessaire pour la connaissance approfondie de chaque Manuscrit. J'ai 1'avantage de vous présenter le Prospectus de M. 1'Editeur: il pourra répondre aux différentes questions qui se présenteront après la lecture de ces lignes. Mais quant au choix des 12 premiers Manuscrits, il faut savoir que je n'ai voulu prendre que les plus anciens et les meilleurs des classiques, suivant 1'opinion des savants et des Bibliothécaires que j'ai consultés k eet effet. Si cette entreprise grandiose réussit, une seconde série de Manuscrits est déjk choisie que j'aurais voulu placer dans la première. La liste de ces Manuscrits est jointe k ma lettre. La réussite est plus que probable, 1'Editeur n'obhgeant pas MM. les souscripteurs k se lier pour une série de plusieurs Manuscrits. De cette manière est écartée la difficulté administrative qui fut cause de notre échec de 1'année passée: plusieurs bibliothécaires ne purent s'associer k notre entreprise, une part des risques et des frais étant mise k leur charge. Le prix sera proportionné au nombre des pages et k leurs dimensions. Je me flatte de pouvoir rendre un service des plus sérieux k 1'étude des Manuscrits des classiques Grecs et Latins, k la faléographie et k 1'Histoire de 1'Art; les savants de tous pays y trouveront, sans aucun doute, leur profit. Dr. W. N.DURIEU, Directeur de la Bibliothèque de 1'Université de Leyde. CODICES GRAECI ET LATINI quos duce Bibliothecae Universitatis Leidensis Praefecto Dr. GUILL. NIC. DU RIEU autotypice edendos sibi proponit A. W. SIJTHOFF Editor Leidensis. Series I. Testamentum Vetus Graece. Codex Sarravianus-Colbertinus saec. V, cuius pars Leidae (Voss. Gr. Q. 8), pars Parisiis (Gr. 17 Colb. 3084), unum folium Petropoli in Bibliotheca Imperiali servantur. — Tischendorf, Monumenta sacra inedita. Nova collectio. Vol. III, t. 1. Omont, Fac-similés d. pl. anc. mss. gr. d. 1. Bibl. Nat. t. 2. eet. Aeschylus. Codex Laurentianus XXXII, 9 saec. X—XI. — Palaeogr. Society t.83. Collezione Fiorent. t. IX. Anthologia Graeca. Codex Palatinus saec. X—XI. Pars prior = Cod. Heidelberg. 23. Pars altera = Cod. Paris, suppl. Gr. 384. — Wattenbach, Exempla codd. Graec. t. 36. Omont, t. 33. (Cf. Centralblatt f. Bibliothekswesen IX, pag. 40). Dioscorides. Codex Vindobonensis Gr. 5, cum miniaturis saec. VI. — Palaeogr. Soc. t. 177. eet. Homeri Ilias. Codex Ambrosianus F. 205. Inf., cum miniaturis saec. V. — Palaeogr. Society t. 39, 40, 50, 51. Plato. Codex Oxoniensis Bodl. Clarkianus 39 saec. IX (an. 895). — Wattenbach, Exempla t. 3. Palaeogr. Society t. 81. Anthologia Latjna. Codex Salmasianus Parisinus 10318 saec. VII—VIII. — Zangemeister, Exempla codd. Lat. t. 46. Horatius. Codex Bernensis 363 saec. IX. — Chatelain, Paléographie d. class. Lat. t. 76, 77. Livius. Codex Corbeiensis (Puteaneus) Parisinus 5730 saec V—VI. — Zangemeister, Exempla t. 19. Palaeogr. Society t. 31, 32. Chatelain, t. 116. eet. Lucretius. Codex Vossianus Oblongus Leidensis Voss. L. F. 30 saec. IX. — Chatelain, t. 56, 57. Tacitus. Codices Medicei Laurentiani 68, 1—2 saec. IX. — Collezione Fiorent. t. 2 et 14. Palaeogr. Society t. II. 90. eet. Virgilius. Codex Mediceus Laurentianus 39,1 saec. V. — Zangemeister, Exempla t. 10. Palaeogr. Society t. 86. Chatelain, t. 66, I. eet. Cette circulaire fut envoyée, accompagnée de la note suivante de 1'éditeur: LEYDE, Avril 1896. Monsieur ! Lorsque 1'année dernière il devint certain qu'il faudrait renoncer k reproduire les principaux Manuscrits, la déceptior fut profonde dans le monde savant. J'ai aujourd'hui la satisfaction de vous faire savoir que j'entreprends la publication de 12 des plus anciens manuscrits, dont la liste ci-jointe. Comme vous 1'apprendrez par la circulaire ci-jointe, la direction de cette publication a été gracieusement acceptée par Monsieur le Dr. W. N. Du Rieu, Bibliothécaire de 1'Université de Leyde, dont les efforts incessants ont démontré combien le succès de 1'entreprise lui tient k coeur. Je n'ai pas besoin d'insister sur les nombreux dangers auxquels, malgré toutes les précautions prises par MM. les Directeurs, sont exposés ces manucrits, ni de rappeler que chaque instant peut amener un malheur irréparable. Déjk, depuis des années, le monde savant considère comme désirable et même nécessaire d'obtenir des reproductions fidèles de ces rares et précieux documents. Je pense donc rendre ainsi k la science un service signalé et pouvoir compter sur 1'appui de tous ceux qui s'y intéressent. Des considérations financières ayant empêché la réalisation du plan premièrement formulé, je me suis décidé k dispenser les Bibliothèques et Sociétés savantes de souscrire k la série entière. J'espère que 1'exécution et le prix des différentes reproductions vous engageront k en faire 1'acquisition. J'ai déjk poussé assez ioin la reproduction du manuscrit célèbre: VETUS TESTAMENTUM GRAECE Codex Sa r ra v i an u s-C olb er t inus Saec. V., dont on conserve 260 pages k Leyde, 44 k Paris, et 2 k St.-Pétersbourg, pour pouvoir vous annoncer sa prochaine 3 apparition. II y sera ajouté une introduction par Monsieur Omont, Conservateur de la Bibliothèque Nationale k Paris. Je prends la liberté de vous offrir comme spécimens les 2 feuillets ci-joints qui vous permettront de juger du format et de 1'exécution. Le tout, recouvert d'une reliure monastique, sera publié au prix de 200 francs. II me sera trés agréable de recevoir le plus tót possible le bulletin de souscription ci-joint, pourvu de votre signature. Etant donné le tirage forcément limité, il n'est pas imposssible qu'après la publication le prix de 1'ouvrage ne doive être augmenté. Mon intention n'est pas de me lier pour la publication suivant 1'ordre dans lequel sont énumérés les manuscrits; k ce point de vue, je me réserve même 1'entière liberté d'en choisir d'autres, si les circonstances me le font juger désirable. Je recommande mon entreprise k votre puissant et bienveillant concours et en attendant, je vous prie d'agréer 1'assurance de ma considération distinguée. A. ,W. SIJTHOFF, Editeur. Par des circonstances fortuites, 1'impression des phototypies de ce Codex Sarravianus, ainsi que de 1'introduction latine de M. H. Omont fut quelque peu retardée, de sorte que ce ne fut qu en décembre 1896, que M. du Rieu put écrire son „Imprimatur" sur la dernière feuille. Hélas, ce fut son dernier travail pour cette entreprise. Le 21 décembre de la même année, la mort le surprit en pleine activité, lui qui semblait trés bien portant et robuste. II n'a donc pu goüter la joie de voir paraitre le premier produit de ses efforts infatiguables et désintéressés. L'ouvrage parut en janvier 1897, en quelque sorte comme son „Opus posthumum", M. Omont, conservateur de la section des manuscrits k la Bibliothèque Nationale de Paris, qui en fit 1'introduction y ajouta la dédicace: „Memoriae optimi et doctissimi viri Guilelmi Nicolai Du Rieu Bibliothecae Universitatis Lugduno-Batavae Praefecti meritissimi suis et amicis praemature erepti (1829—1896)." Ainsi qu'il résulte clairement de ce qui précède, la mort de M. du Rieu fut également une perte trés sensible pour 1'éditeur, M. Sijthoff, qui prenait trés k cceur 1'entreprise des „Codices." Toutefois, il ne perdit pas courage, mais se mit au plus vite en relations avec le Dr. S. de Vries, le successeur du Dr. du Rieu, comme bibliothécaire k Leyde, qui en qualité de Conservateur des Manuscrits k Leyde, avait longtemps travaillé sous la direction du Dr. du Rieu et qui avait vécu avec lui toute 1'histoire de son entreprise. M. le dr. de Vries crut de son devoir de continuer 1'ceuvre si énergiquement entamée par son prédécesseur. II commenga ses travaux en préparant la reproduction du Codex Bernensis 363, k propos duquel 1'éditeur disait dans son prospectus 27 mars 1897: LEYDE, 27 Mars 1897. Monsieur. II m'est agréable de vous faire savoir que la grande entreprise que je vous annongais 1'année dernière, h savoir: la reproduction photographique d'une série de douze des manuscrits grecs et latins les plus anciens et les plus précieux, a pu être menée & ce point, que Ie premier volume a paru en Janvier sous le titre de: Vetus Testamentum Graece. Codicis Sarraviani-Colbertini quae supersunt in Bibliothecis Leidensi, Parisiensi, Petropolitana phototypice edita. Praefatus est Henricus Omont. Le tirage limité et les souscrlptions qui me sont déjk parvenues m'obligeront bientöt k hausser le prix de frs. 200.— fixé premièrement. Provisoirement — jusqu'k 1'apparition du second volume — je suis encore k même de fournir des exemplaires reliés au prix primitif et en conséquence je vous prie, si vous ne possédez pas encore 1'ouvrage, de me faire parvenir votre souscription aussitöt que possible. Peu de jours avant 1'édition du premier volume, un décès inattendu a privé notre entreprise de son chef éminent, Mr. le Dr. W. N. DU RIEU, Directeur de la Bibliothèque Universitaire de Leyde et qui était aussi 1'auteur du projet. Je dois beaucoup k sa remarquable direction comme k son concours désintéressé et je conserverai au défunt un souvenir reconnaissant. C'est pour moi une grande consolation de constater que Mr. le Dr. S. G. D E V R I E S, récemment nommé Directeur de la Bibliothèque de Leyde, est aussi disposé k prendre la place de son prédécesseur dans la Direction de notre entreprise. Etant depuis des années Conservateur de la célèbre collection de manuscrits de 1'Université de Leyde, Mr. DE VRIES a déjk pris, en commun avec le Dr D U RI E U toutes les mesures préparatoires pour 1'édition de la série entière. J'ai donc la grande satisfaction de voir assurée la continuation de la publication, d'après les plans et Jes désirs du Dr. DU RIEU. Je me propose de publier bientöt, comme second volume de la première gérie: CODEX BERNENSIS 363 Horatii carmina, Ovidii Met. fragm., Servii et aliorum opera grammatica, S. Augustini de dial. et de rhetor., Bedae Hist. Brit. I, eet. eet. continens. II n'est pas nécessaire d'attirer votre attention sur la grande importance de ce manuscrit. Depuis longtemps connu et célèbre comme le plus ancien et le meilleur manuscrit d'H o r a c e, des fragments des Métamorphosss d'Ovide, etc., il renferme encore un trésor de la Science au Moyen-Age et a aussi un grand intérêt pour la connais- sance des savantes études de Sedulius Scotus et de ses collaborateurs Irlandais. Déjè. en 1891 le Dr. L. Traube écrivait dans: „O Roma nobilis" page 56 (= Abhandlungen der K. Bayer.Akademie der Wiss. I Cl. XIX Bd. II Abth. S. 352): ,Der Bernensis 363 ist überhaupt so ilberaus und in jeder Beziehung wichtig, dass man sich gern der Hoffnung hingeben möchte: eine gelehrte Körperschaft wolle seine vollstandige Widergabe in Lichtdruk veranlassen und dadurch ebenso der Verallgemeinerung als der Erhaltung dieses kostbaren Schatzes einen Dienst leisten." Ayant maintenant décidé de reproduire photographiquement, sans le concours de corps savants et k mes seuls risques, le manuscrit en entier, je le fais avec la certitude de rendre un grand service k la Science et avec 1'espoir de pouvoir compter sur votre sympathie et sur votre appui. Pour Tintroduction latine de cette partie, j'ai eu 1'avantage de trouver en Mr. le Professeur Dr. H. HAGEN de Berne un auteur aussi savant que bienveillant, et son concours contribucra beaucoup k augmenter la valeur de ce volume. Le Codex Bernensis 363 comprendra, outre la préface, 394 pages en photographie, format grand in 4°., semblables au spécimen que je prends la liberté de vous offrir ci-joint. Le prix de ce volume, relié, est de frs. 25 0. . et devra probablement être augmenté après la publication. Prière de se servir pour la souscription du bulletin ci-joint. Par la même occasion, je me permets de fixer encore votre attention sur le grand intérêt de mon entreprise. On constate de plus en plus combien il est important de reproduire par la photographie, les grands trésors littéraires, que nous ont laissés 1'Antiquité et le Moyen-Age. Une ceuvre de ce genre ne doit plus être considérée comme une oeuvre de luxe, offerte k la fantaisie de quelques riches bibliophiles. Pour toutes les études paléographiques et critiques, les manuscrits sont indispensables. De plus ces reproductions, si elles sont exécutées de fagon irréprochable, pourraient presque remplacer les originaux, si ceux-ci venaient k disparaitre d'une manière ou d'autre, danger, dont ils ne peuvent être entièrement préservés, même par les soins les plus assidus de MM. les Bibliothécaires. De cette fagon ce que nous avons le bonheur de posséder, peut être conservé pour 1'avenir. Dans 1'intérêt de la Science chaque volume est vendu séparément et je ne désire exercer aucune pression pour obliger k souscrire k toute la première série des 12 Codices. Mon intention est néanmoins de publier entièrement la première série, si j'obtiens le concours de tous les intéressés, afin d'arriver par 1'union de la science et de 1'art k produire une oeuvre, qui ne rende pas seulement des services aux savants modernes, mais prépare encore pour 1'avenir une riche moisson. Je termine cette communication en vous faisant savoir que je me réserve d'introduire quelques changements dans la série des Codices déjk annoncée. II est dès k présent certain que certains manuscrits devront être remplacés, vu que leurs possesseurs ont décidé de les reproduire eux-mêmes. Ceci vise particulièrement le manuscrit florentin d'E s c h y 1 e, qui en ce moment est publié par la Direction de la Bibliothèque Laurentine avec le patronage du Ministre de 1'Instruction en Italië. A 1'apparition de ce second tome le dr. de Vries fit savoir dans les termes suivants, qu'il s'était chargé de la direction de 1'entreprise en qualité de successeur de feu le Dr. du Rieu ,Sed iam antequam in lucem emissus est is tomus [I], dux ille et conditor totius operis Guilelmus Nicolaus Du Rieu, subita morte nobis est ereptus triste sui desiderium relinquens omnibus qui vastam eius eruditionem cum humanitate summa coniunctam admirabantur. Cui viro egregio cum ego in administranda Bibliotheca Universitatis Leidensis successissem et hoe opus ab illo inceptum suscipere et persequi meum esse duxi. : ; li Depuis lors, la publication s'est poursuivie régulièrement dans le sens déjk indiqué par le Dr. du Rieu et successivement ont paru: Tom III—IV. Plato. Codex Oxoniensis Clarkianus 39. Praefatus est T h o m. W. Allen. Tom. V. Plautus. Codex Heidelbergensis 1613. Palatinus C. Praefatus est Car. Z a n g e m e i s t e r. Tom. VI. Homeri Ilias. Codex Venetus A, Marcianus 454. Praefatus est Dom. Comparetti. Tom. VII. Tacitus. Codex Laurentianus Mediceus 68 1 et 68 II. Praefatus est Enr. Rostagno. Tom. VIII. Terentius. Codex Ambrosianus H. 75 inf. Praefatus est E. B e t h e. Tom. IX. Aristophanes. Codex Ravennas 137, 4, A. Praefatus est J. van Leeuwen J. f. Tom. X. Dioscurides. Codex Aniciae Iulianae Vindobonensis Med. Gr. 1. Praefati sunt Ant. de Premerstein, Car. Wessely, los. Mantuani. Tom. XI. Livius. Codex Vindobonensis Lat. 15. Praefatus est Car. Wessely. De plus 1'apparition des volumes suivants, qui sont k peu prés terminés, est déjk annoncée: Lucretius. Codex Leidensis Vossianus Oblongus. Isidorus. Etymologiarum Codex Matritensis Toletanus. Anthologia Graeca. Codex Palatinus. _ __ Des prospectus, que 1'éditeur envoya chaque fois lors de 1'apparition de ces tomes III—XI, on peut encore citer ce que suit: Ui—IV, 25 Mars, 1898. II m'est agréable de vous annoncer par la présente, que sous peu je ferai paraitre le troisième volume: PLATO. Codex Oxoniensis Clarkianus 39 saec. IX (an. 895.) Le grand mérite de ce manuscrit est si généralement reconnu dans le monde savant, qu'il est presque inutile d'en recommander la reproduction phototypique. Grace aux savantes recherches de MM. Schanz, Cobet etc. le Codex Clarkianus est réputé un des plus précieux et des meilleurs manuscrits, qui nous soient laissés des classiques grecs. Et ce n'est pas seulement pour le texte du grand philosophe, qu'il a une grande importance, mais encore, comme monument paléographique, tous les philologues le reconnaissent et 1'estiment pour un des trés rares manuscrits grecs du 9e siècle, dont la date soit établie avec précision. La reproduction sera précédée d'une introduction latine détaillée, écrite par le savant professeur T h o m. W. Allen, d'Oxford, aussi célèbre comme philologue que comme paléographe. Ce Code comprend en tout env. 830 pages et sera publié en deux parties ü peu prés égales. La première paraitra dans le courant de 1'année présente, la seconde au commencement de 1'année prochaine. V. 1900. — Depuis 1'édition du Code Platon j'ai poursuivi sans relache la préparation des reproductions subséquentes. Je me permets de vous donner par la présente quelques communications sur la situation de 1'entreprise. En premier lieu j'ai la satisfaction de vous annoncer la prochaine publication, comme 5e volume, de la lère Série de PLAUTUS. Codex Heidelbergensis 1613 Palatinus C. La grande valeur de ce „Codex Decurtatus" est si généralement reconnue, qu'on peut estimer superflu de le recommander longuement. A cöté du „Codex Am- brosianus" rcndu accessible par les Apographes de STUDEMUND et le „Codex Vetus" (Palatinus B) dont nous pouvons espérer voir paraitre une reproduction photographique par les soins de la Direction même de la Bibliothèque du Vatican, le „Codex Decurtatus" a une grande valeur. Lorsque celui-ci, par une reproduction soignée, aura enrichi le patrimoine commun du monde scientifique, ces Codes, avec les fac-similés parus dans 1'ouvrage du Prof. LINDSAY „The Codex Turnebi of Plautus," fourniront, pour la critique de Plaute, des matériaux si remarquables, qu'on en trouverait difficilement d'équivalents pour un autre écrivain classique. L'édition est précédée d'une préface latine écrite par le Professeur ZANGEMEISTER, Bibliothécaire en chef k heidelberg et Conseiller k la Cour, dont la réputation garantit le mérite scientifique de ce travail. VI. Novembre 1900. — J'ai maintenant le plaisir de pouvoir vous donner de nouveaux renseignements sur la prochaine édition du sixième volume: HOMERI ILIAS Codex Venetus A, Marcianus 454. La grande valeur de ce manuscrit universellement connu, aussi important pour le texte homérique que pour les notes critiques marginales et les Scholies, me fait espérer d'obtenir aussi chez vous un accueil favorable, lorsque je le mettrai sous les yeux du monde savant, grice k une minutieuse reproduction. L'autorisation nécessaire k eet effet a été obtenue par 1'entremise personneïle de Mr. le Dr. Sc. DE VRIES auprès du Bibliothécaire de St. Mare k Venise Mr. le Dr S. MORPURGO et auprès de Son Excellence Mr. BACCELLI, Ministre de 1'Instruction Publique, avec le puissant appui de Son Excellence le Ministre des Affaires étrangères Mr. DE BEAUFORT et de la Légation Néérlandaise k Rome, auxquels j'adresse ici un témoignage spécial de gratitude. L'intérêt universel de ce document est encore accentué par une préface latine, que Ie célèbre érudit italien DOM. COMPARETTI m'a fait 1'honneur d'y consacrer. L'impression de la préface ainsi que du manuscrit est déjk poussée assez loin, pour permettre d'espérer de voir le volume venir au jour en Janvier 1901. VII. 25 janvier 1902. — Dans ma circulaire précédente, annongant 1'édition du Codex Venejus A, Mareia- nus 454 HOMERI ILIAS, je vous faisais aussi savoir que les négatifs photographiques des Codices Laurentiani Medicei 68 I en 68 II étaient prêts. J'ai maintenant le plaisir de vous annoncer 1'apparition prochaine du volume VII de cette publication: Pars I. TACITUS Codex Laurentianus Medic e u s 6 8 I Pars II. TACITUS Codex Laurentianus Medic e u s 68 II Les célèbres Codices Medicei — la base unique du texte des Annales et des Histoires de TACITE — ent, pour 1'étude exégétique et paléographique, une importance si considérable, qu'il est inutile de souligner le haut intérêt de cette édition. Je me réjouis de pouvoir annoncer la publication d'un volume si important de notre collection, et aussi de pouvoir vous informer que son mérite est encore rehaussé par une savante introduction latine, due k la plume du Professeur E nr. R o s t a g n o, le renommé Conservateur des manuscrits de la Bibliothèque Laurentienne, qui a déjk écrit la préface du Codex Med. 68 I et qui, je 1'espère, nous donnera aussi celle du Codex Med. 68 II. VIII. Février 1903. — Depuis 1'apparition, au début de 1'année dernière du Volume VII des CodicesGraeci et L a t i n i, il s'est écoulé un laps de temps plus considérable que je ne pouvais le prévoir. C'est maintenant seulement que je puis vous annoncer la prochaine terminaison du Volume VIII de cette série: TERENTIUS Codex Ambrosianus H. 75 inf. lequel paraitra dans le courant de Mars. Je me permets de vous indiquer ci-après les causes de ce retard. Pendant les opérations préparatoires de la reproduction photographique du Terentiu s-C o d e x de M i 1 a n, nous apprimes, que la Direction de la Bibliothèque du Vatican avait décidé de publier une reproduction des Miniatures du Manuscrit 3868 y conservé. D'accord avec M. le professeur E. B e t h e (B a 1 e), nous nous décidames k profiter de cette circonstance particulièrement favorable, pour produire un travail destiné h seconder largement 1'étude, non seulement du manuscrit en question, mais encore celle de tous les autres manuscrits illustrés de Térence. Dans ce but furent prises un grand nombre de photographies des miniatures de tous les manuscrits connus de Térence, e. a. du Codex Parisien 7899, des deux manuscrits de Leyde (Voss. L. Q. 38 et Lipsii 26), du Codex d'Oxford Bodl. Auct. F. 2. 13 (le „cod. Dunelmensis" de Bentley), dont les miniatures sont encore absolument inconnues, du Codex Basilianus 79 H. k Rome, etc. Même du célèbre Codex du Vatican 3868 quelques unes des plus remarquables miniatures furent reproduites, en attendant 1'apparition de 1'édition compléte. En nous servant des clichés prémentionnés, nous serons bientót k même de rendre aussi compléte que possible, la reproduction du Codex Ambrosianus qui lui-mème se trouve mutilé au commencement et k la fin. Nous y joindrons un apergu sur la série entière de ces manuscrits illustrés. Le professeur M. B e t h e, qui écrit la préface latine de cette édition ne se bornera pas K 1'examen du Codex A ml» r o s i a n u s, mais il étendra son travail en une étude approfondie de tous les autres manuscrits illustrés de Terénce actuellement connus, et de tout ce qui peut offrir de 1'intérêt pour la connaissance des illustrations de 1'art théitral ancien. En dehors de cette Préface et de la reproduction compléte du Codex Ambrosianus, ce volume comprendra aussi un grand nombre de reproductions prises dans les autres manuscrits illustrés. A ce titre, il offrira un intérêt exceptionnel et général, aussi bien pour les Philologues et les Paléograplies que pour les Archéologues et les Historiens d'Art. C'est la première tOis que s'ötfrira ainsi Toccasion cTétudier Ie développement graduel de 1'art ornemental, depuis 1'Antiquité jusqu'au Moyen-ïtge dans un des groupes de manuscrits les plus intéressants, au moyen de leur reproduction fidéle et soignée. IX. Décembre 1903. — Bien que ma dernière circulaire fit prévoir la prompte apparition du 9e volume, diverses circonstances ont retardé celle-ci. II m'est donc particulièrement agréable de pouvoir vous annoncer que sous peu, je publierai comme neuvième volume de cette Série le ARISTOPHANIS Codex Ravennas. Ce manuscrit forme avec le Codex Venetus Ia base du texte des Comédies d'Aristophane, de même que des Scholies relatives. II mérite comme ce dernier d'être vulgarisé par la photographie, de fagon k rendre les recherches scientifiques plus faciles qu'k Ravenne oü 1'original est soigneusement conservé. Déjk il y a cinq ans environ Mr. le Dr. S. G. de Vries a pris personnellement en Italië les mesures nécessaires pour assurer la reproduction photographique des deux précieux documents ou tout au moins de 1'un d'eux. Dans 1'entretemps le même but avait été poursuivi par le Archaeological Institute of America et par Ia Society for the Promotion of Hellenic Studies en Angleterre. Avec une louable générosité, ces deux Instituts se sont mis en rapport avec nous, pour aboutir k eet accord final que ces deux Instituts se chargeraient conjointement de publier Ie Codex Venetus et que le Codex Ravennas figurerait dans ma série. On sait que le premier Code a paru k la fin de 1'année dernière. Des causes imprévues m'ont empêché d'annoncer plus tót la publication du second. J'ai le plus grand plaisir k ajouter que Monsieur le Professeur J. van Leeuwen Jr., k Leyde, 1'auteur distingué de „Aristophanes cum Commentariis" publié par moi, s'est déclaré disposé k nous donner une introduction latine pour ce volume. Dans ces conditions, par des concours nombreux, sera réunia une remarquable collection de matériaux de premier ordre pour la critique des Coméaies d'Aristophane et des Scholies. X. Septembre 1905. — Je n'ai pu, comme je m'étais proposé d'abord, réussir k publier, dans le cours de cette année, le dixième volume de la première série: les difficultés inhérentes a une bonne reproduction du beau manuscrit original constituaient, en effet, des obstacles innombrables. Mais je puis enfin annoncer que sous peu paraitra, comme dixième volume DIOSCURIDES Codex Aniciae Iulianae picturis illustratus, nunc Vindobonensis Med. Gr. I. Moderante IOSEPHO DE KARABACEK, Bibliothecae Palatinae Vindobonensis Praefecto, praefati sunt ANTONIUS DE PREMERSTEIN, CAROLUS WESSELY, IOSEPHUS MANTUANI. Accedit tabula lithographica. Le célèbre Codex Dioscurides de la Bibliothèque Impériale de Vienne, a été écrit et enluminé k Byzance, vers 1'an 512 après J. C. Quant au texte et aux illustrations, il est le témoignage le plus ancien de la dite Recension alphabétique des descriptions de plantes de Dioscurides. Des fragments de Crateuas et de Galenus ont été ajoutés, ainsi qu'une série de petits traités, luxueusement ornés de figures d'animaux et de plantes, le Carmen de viribus herbarum, quatre Paraphrases de poésies didactiques traitant les sciences naturelles de Nican- et de ses copies; le Prof. K. WESSELY de la Palaeographie, le Dr. J. MANTUANI de ce qui a trait * 1'histoire de 1'art, et le Conseiller v. KARABACEK des noms orientaux des plantes. Par le concours de tous ces talents compétents, pn créera une oeuvre pour ainsi dire monumentale, qui est destinée k attirer 1'attention de tous les savants et spécialement k fournir aux philologues, aux palaeographes, historiens de 1'art et surtout aux chercheurs dans le domaine de 1'histoire, de la botanique et de la zoologie, de nouveaux matériaux de grande valeur. A 1'exposition organisée par la Direction de la Bibliothèque Impériale lors du Congrès Botanique tenu k la Pentecóte de cette année k Vienne, le manuscrit original aussi bien que les spécimens de reproduction ont été admirés par de nom- breux savants. Par suite de regrettables dég&ts que des incendies ont causés dans les Bibliothèques de Rome et de lunn, les Directeurs de plusieurs grandes bibliothèques — notamment de Paris, de Bruxelles etc. - ont conSu le projet, de faire reproduire par la photographie les manuscrits les plus précieux de leurs collections et dès maintenant quelques Gouvernements se sont empressés de donner leur approbation k ce projet. J'ai déjk entrepris de réaliser ce que le Congrès de Bibliothécaires, tenu en J895, k Chicago, avait declaré être hautement désirable: prévenir des pertes irréparables en faisant reproduire par la photographie les manuscrits rares. Je me rappelle avec beaucoup de reconnaissance 1'appui que m'a prêté une grande partie du monde scientifique. Cependant, je dois avouer, en toute franchise, que jusqu'k présent, certaines bibliothèques qui s étaient engagées envers le Dr. DU RIEU k verser une contribution annuelle, ne m'ont pas encore envoyé de commandes. C'est k elles que je m'adresse tout d'abord, les priant instamment de seconder mes efforts, après que je crois avoir prouvé par des faits que mon entreprise répond III. Juni 1905. — Jetzt erscheint als Supplement III: Der illustrierte lateinische Aesop in der Handschrift des Ademar, codex Vossianus Lat. oct. 15 fol. 195—205. Diese im Anfang des XI. Jahrhunderts im Kloster St. Martial bei Limoges vom Presbyter Ademar von Chabanais geschriebene Handschrift ist für palaeographische und textkritische Forschungen von grossem Werte. Sie enthalt fol. 195 ff. den „lateinischen Aesop", der zu einem unter dem Namen Romulus bekannten Komplex von lateinischen Fabelbüchern gehort, welche für das Fortleben der antiken Fabel bis auf Lafontaine, von hervorragender kulturgeschichtlicher Bedeutung sind. Der Wert dieser Fabelsammlung wird ganz besonders erhöht durch die beigefügten Illustrationen, hier zum ersten Male vollstandig reproduciert, welche überall antike Traditionen zeigen und für archeologische Untersuchungen grosses Interesse haben. Noch kürzlich wurde dieses an einem Beispiel von Prof. Benndorf in Jahreshefte d. österreich. archaolog. Inst. Bd. V. bewiesen. An die Fabeln schliesst sich unmittelbar eine eng damit verbundene Sammlung von Rechenratseln von stark humoristischer, zuweilen volkstümlicher Farbung, welche bisher noch ganz unbeachtet geblieben sind und jetzt vollstandig publiciert, allgemeines Interesse beansprechen werden. In der Einleitung hat Herr Dr. Thiele die Handschrift sehr ausführlich beschrieben und die phototypischen Tafeln nach jeder Richtung hin erklart. Somit wurde diese Publication von hoher Bedeutung sowol für philologische und archeologische als auch für kulturgeschichtliche Studiën, IV. Juli 1907. — lm Jahre 1902 wurde für das Studium der Textkritik der A n n a 1 e s und H i s t o r i a e des TACITUS gesorgt, durch die phototypische Reproduction der beiden berühmten Florentiner Handschriften. Jetzt habe ich mich entschlossen, in derselben Weise auch die kleineren Schrif- ten des TACITUS erscheinen zu lassen, namentlich die Germania und den Dialogus de oratoribus welche zusammen mit SUETONII fragmentum de viris illustribus in verschiedenen Abschriften überlieferl sind. Ich bin nun heute im Stande das Erscheinen einer phototypischen Reproduction des bekannten Codex L e idensis Perizonianus Q. 21, welcher unter jenen Abschriften eine ganz hervorragende Stellung einnimmt und in vielen Beziehungen überaus wichtig ist, ankündigen zu können. Noch kürzlich (1905) hat Herr Prof. Wissowa gezeigt, wie mit der erstmaligen Beniitzung dieser Handschrift durch L. Tross (1841) eine neue Epoche für die Textkritik jener Schriften beginnt. Und nicht nur für die Textkritik ist dieser Codex von hoher Bedeutung. Er bildet auch das Fundament für die Feststellung der Ueberlieferungsgeschichte, durch seine Randnotizen von J o v i anus Pontanus herrührend, die über die Auffindung des Archetypus unserer Handschriften durch E n o c h e von Ascoli Aufklarung geben. In palaeographischer Hinsicht ist der Codex Perizonianus interessant, als Specimen einer von den italienischen Humanisten nach alten Mustern nachgeahmten antiquarischen Schrift, welche noch wenig bekannt wurde. Eine ganz ahnliche Schrift findet sich in dem durch Baehrens u. A. bekannt gemachten Wolfenbütteler Tibull-Codex, aus dem ich eine Seite in phototypischer Reproduction meiner jetzigen Publication beifügen durfte. Eine ausführliche lateinische Einleitung für die vollstandige Reproduction des Codex Perizonianus hat Herr Prof. G. Wissowa gütigst verfasst, wodurch der Wert meiner Publication in hohem Masse vermehrt wurde. Den Tacitus-Forschern wird sie doppelt willkommen sein, wei! darin zum ersten Male das Resultat eines genauen Studiums der vor Kurzem in I e s i neuaufgefundenen Handschrift verwertet ist. Kunstanstalt de M. Alb. Fisch è Berlin, qui avait déjk gagné ses épérons en ce domaine. Lorsque, après de nombreuses expériences celle-ci avait prouvé qu'elle pouvait fournir quelque chose d'excellent, on se décida pour la publication sous la direction collective de MM. Morpurgo et De Vries, de telle manière que tout le volumineux manuscrit serait publié en phototypie, mais que toutes les miniatures et les enluminures marginales les plus remarquables seraient reproduites dans toute leur splendeur d'une manière photo-mécanique. De ce superbe et luxueux ouvrage qui sera complet en douze livraisons, parurent dix livraisons depuis 1904 jusqu'k ce jour. M. Morpurgo y ajouterait une introduction détaillée. Mais depuis, celui-ci a quitté Venise, étant nommé bibliothécaire & Florence, et, maintenant c'est le Dr. Giulio Coggiola, Vice-bibliothécaire de la bibliothèque de S. Mare, qui s'est chargé d'écrire cette introduction. III. Maintenant que déjk tant a paru de ce qui avait été promis en 1896 et que la publication de plusieurs autres reproductions est parfaitement assurée, le moment nous semble favorable de passer en revue le tout, en jetant un coup d'oeil rétrospectif sur tout ce qu'on a fait et éprouvé depuis la première circulaire d'avril 1896. En ce faisant, il faut reconnaïtre que pour 1'éditeur il y a lieu d'être trés satisfait et trés reconnaissant. II se réjouit de tout ce qui a déjè été réalisé et peut être convaincu de la solidité et du bel aspect de ses publications, grdce auxquels il a pu recevoir de nombreux témoignages de sympathie et d'estime de la part de plusieurs personnes des plus considérées et des plus compétentes. II va sans dire que dans cette entreprise on a inévitablement essuyé des mécomptes, mais rarement ceux-ci ont donné lieu k des plaintes de la part de 1'éditeur. II est vrai que plusieurs fois, la vente des volumes parus est restée inférieure k 1'attente et au calcul global qu'avait fait M. du Rieu, cependant connu comme trés prudent et discret. Même souvent, il a paru difficile de rentrer plus ou moins dans les frais que nécessitait 1'impression d'un volume. Mais 1'éditeur ne s'en est jamais plaint et il ne s'en plaindra jamais. Dans cette entreprise, il a toujours eu en vue le grand service qu'il croyait pouvoir rendre a la science en mettant en exécution pour sa part les louables projets du Dr. du Rieu et ce, k une époque oü il fallait pour ainsi dire tout a fait y renoncer. II avait pleinement conscience, qu'au point de vue financier, pareille entreprise n'aurait pas été défendable, et jamais il n'a pu être animé du désir de réaliser un bénéfice pécunaire. II peut se déclarer parfaitement satisfait s'il parvient k réaliser ces belles et utiles éditions sans subir de ce chef de trop grandes pertes. II ne pourrait vraiment être question de quelque déception que pour ce qui concerne plusieurs bibliothèques de l'Amérique, rcputées comme trés riches. C'est k celles-ci qui, quelquc richement pourvues pour le reste, sont et doivent rester trés pauvres en anciens manuscrits, que les reproductions des manuscrits étaient tout d'abord destinées. La supposition de trouver dans l'Amérique un débit assez vaste de ces „Codices" ne semblait pas risquée, après tout ce qu'on avait discuté au Congrès des Bibliothécaires k Chicago en 1893. Or, il a paru que tel n'était pas le cas. Le nombre d'exemplaires de chaque volume paru, fourni pour le compte des Américains, est tristement petit, même si petit, qu'il serait vraiment devenu impossible de continuer 1'entreprise si, par contre, on ne jouissait pas d'un certain appui accordé d'autre part, principalement par les bibliothèques universitaires allemandes. Dans les nombreuses critiques favorables, parfois même flatteuses que 1'éditeur récoltait, tant publiquement dans diverses revues, que privatim, souvent une plainte le frappait, formulée d'une manière plus ou moins bienveillante et ne concernant pas la valeur intrinsèque de ses publications, mais seulement 1'élévation de leur prix. Même quelquefois on indiquait, combien il était regrettable que 1'affaire n'eüt pas été dirigée par les Bibliothécaires mêmes, selon 1'idée primitive de Messieurs Hartwig et du Rieu, puisqu'alors la même chose aurait pu être acquise pour un prix notoirement inférieur. Ceux qui raisonnent ainsï mécon- naissent le véritable fonds de 1'entreprise et la justesse des calculs antérieurs du Dr. du Rieu. II est vrai que celui-ci s'était déclaré prêt k fournir chaque année aux abonnés contre une contribution annuelle fixe, p. e. 100 marks, la reproduction d'un manuscrit, mais il ne s'est jamais proposé et n'a jamais pu se proposer de fournir, pour pareille somme, tout ce qui actuellement a paru dans cette entreprise. Par la nature même des choses, les abonnés n'en auraient eu que pour le montant de leur argent, déduction faite des frais d'administration, etc., essentiellement nécessaires. Et maintenant, quiconque est quelque peu au courant de pareilles affaires, comprendra de suite que pour 100 marks par an et avec un nombre de participants assez restreint, cela n'aurait pu être beaucoup; dans tous les cas considérablement moins que les onze volumes des „Codices" et les cinq volumes-suppléments actuellement publiés. Ceux qui ont soutenu cette entreprise en souscrivant k toute la série et qui, les premiers, 1'ont ainsi en quelque sorte rendue possible, ne pourront certes pas nier qu'ils en ont eu pour leur argent ou penser que, toute proportion gardée, ils ont payé plus qu'il n'aurait fallu en d'autres circonstances. L'éditeur s'est toujours efforcé de ne pas élever les prix plus qu'il n'était absolument nécessaire pour se garantir contre une perte trop sensible. Ainsi parmi les volumes parus, certains sont d'un prix vraiment trés modiqr et certainement MM. les Bibliothécaires, en les exploitant eux-mêmes, n'auraient pu les fournir k meilleur compte. Si par contre, quelques autres volumes sont devenus plus chers, c'est dü k différentes circonstances qui, malgré lui, et k son grand regret y ont forcé l'éditeur, circonstances, qui auraient amené le même résultat pour d'autres. Ces circonstances étaient principalement les conditions difficiles posées par plusieurs directions de Bibliothèques lors des demandes de reproduction d'un de leurs manuscrits. Ces conditions différent beaucoup dans les différents pays; trés justes et trés faciles k remplir chez quelques uns, chez d'autres trés lourdes et trés difficiles, parfois même absolument impossibles. Quelquefois même on est allé jusqu'k refuser net la permission demandée, soit par un certain sentiment d'amour-propre national, ne voulant pas voir réaliser par des étrangers ce qu'on pourrait aussi bien faire soi-même; soit aussi par la crainte inexplicable que les originaux diminueraient en valeur si on en faisait des copies, ou encore que le nombre d'étrangers diminuerait dans une ville qui les attire actuellement grace aux anciens manuscrits qu'elle possède. Sous ce rapport, 1'entreprise rencontra de grandes difficultés surtout en Italië, qui possède un si grand trésor de manuscrits anciens des plus remarquables. Déja, de suite après 1'envoi de la première circulaire d'avril 1896, le Directeur de la Bibliothèque Laurentienne a Florence qu'on avait surtout en vue, écrivit une lettre (8 mai 1896) laissant peu d'espérances pour 1'avenir. Dans cette lettre (imprimée dans le Bollettino delle pubblicazioni italiane No. 249 du 15 mai 1896 p. XXXV), il fit savoir que 1'Aeschylus Florentin, cité dans la circulaire du Dr. du Rieu ne pouvait être reproduit par celuici, pour le motif trés juste que la reproduction avait déjk été entreprise par la Bibliothèque même de cette ville (aux frais du Ministère Italien de 1'Instruction Publique) et qu'elle était a peu prés achevée; chose que naturellement M. du Rieu ignorait, lorsqu'il avait fait ses projets. Mais, en outre, la lettre annonca encore que pour les autres manuscrits Laurentins, il ne pourrait éventuellement être question d'une autorisation de reproduction accordée des étrangers, vu que la Bibliothèque se chargerait bien elle-même de pareille publication: .... ,,e il Virgilio e i due Taciti saranno dopo YEschilo, pubblicati sotto la mia direzione, per cura della Laurenziana,*) la quale non intende concedere ad estranei la riproduzione dei propri codici." C'est ce qui fut expliqué d'une manière encore plus précise dans un article „Le riproduzioni dei codici e il Dott. du Rieu" que le même Bibliothécaire fit paraitre dans sa Rivista delle Biblio- ') La reproduction du Vergilius ,per cura della Laurenziana" annoncée en Mai 1896, n'a pas encore parue. Les „due Taciti" ont parus en phototypie en 190a coniine vol. VII, 1 —11 des .Codices" (Leyde, A. W. Sijthoff). techc e degli Archivi, VI p. 188—190. II y soulevait toutes sortes d'objections contre ses projets et il y disait e.a.: Si tratta di codici, per dirla con frase da al- bergatori, non touristes; o perchè se non debbono viaggiare i codici, non debbono invece muoversi e viaggiare per istudiarli quelii che li ricercano? Facciasi pure, trattandosi di codici non touristes, una questione da albergatori. La gente che viene e studia in una cittk, le reca qualche vantaggio con la sua permanenza, e la compensa in certo modo dell' ospitalitk concedutale e delle larghezze offerte agli studi. Ora, se i manoscritti per i qual' la gente dotta compie tali pellegrinaggi, si riproducessero tutti, verrebbe a poco a poco a diminuire e a cessare cotesta affluenza di visitatori studiosi, e Ia cittk ne avrebbe col tempo un notevole danno. Perciö è giusto che se le riproduzioni debbon farsi in pro degli studi e dei dotti lontani che non voglion muoversi da casa loro, è giusto, conchiudiamo, si facciano tali riproduzioni dagl' istituti cui i codici appartengono, per modo che essi istituti possano ricavare qualche utile da questa quasi alienazione o prestazione de' piü preziosi tesori, onde essi erano frequen- tati e ricercati dai visitatori stranieri" „Noi salutiamo con gioia questo risveglio degli studi piu severi e piu nobili; ma quanto al concedere la riproduzione de nostri cimeli facciamo le piü doverose riserve" .... Ces considérations et ces explications du Directeur d'un des plus riches dépöts de manuscrits de 1'Italie n'étaient guère encourageantes pour la jeune entreprise des „Codices". Toutefois on n abandonna pas 1'espoir de réussir également en Italië. Et heureusement il se fit que plus tard, au moins deux des principales bibliothèques, 1'Ambrosiana et la Vaticana, se plagant k un point de vue tout autre et beaucoup plus large, se déclaraient volontiers prêtes k une collaboration et un appui que de fait elles prêtèrent ensuite dans une trés large mesure. Cependant il parait que d' autres bibliothèques italiennes dont on avait besoin se laissèrent beaucoup influencer par les idees du Directeur de la Laurentienne. II est vrai, après toutes sortes de démarches et de visites personnelles, on a finalement encore réussi a faire photographier les deux manuscrits de Tacite a Florence, ainsi que le Homère Vénitien et 1'Aristhophane a Ravenne, et même pour les trois premiers de ces manuscrits, 1'autorisation a été accordée officiellement et d'une manière trés bienveillante par Son Exc. le Dr. Baccelli, alors Ministre de 1'Instruction Publique. Mais lorsqu'il s'agissait de 1'exécution et qu'il fut trouvé nécessaire de posséder et de conserver non seulement les copies photographiques mais aussi les verres négatifs, les directions intéressées posèrent des conditions si difficiles, que toute 1'affaire faillit encore une fois échouer et que seule la ferme volonté de publier quand même ces manuscrits, a rendu possible d'éditer les dites reproductions malgré ces conditions. Tout cela a rendu 1'entreprise trés difficile et on a été forcé d'augmenter le prix de vente bien au dessus du devis primitif. C'est ainsi que p. e. pour cette permission ultérieure k Florence, il fallait fournir gratuitement k la Bibliothèque Laurentienne trois séries complètes de tous les volumes que 1'éditeur avait déjil publiés, outre les 16 exemplaires obligatoires de la reproduction même des Tacites. Quand donc la permission de reproduire un manuscrit ne s'obtien; pas toujours facilement, il faut souvent faire des sacrifices plus ou moins considérables, ce qui, avec un débit restreint fait monter le prix de chaque exemplaire. II semble que quelquesuns de ceux qui se plaignent du prix trop élevé d'une publication perdent ce fait de vue. En tablant sur des prix beaucoup plus modiques ils se basent encore souvent sur des données insuffisantes que leur fournissent les lithographes-imprimeurs. Car ceux-ci supposent généralement que 1'objet k reproduire sera déposé dans leur propre atelier pendant un temps assez long et que, dans les loisirs que leur laissent d'autres travaux ils pourront s'y consacrer k la reproduction photographique. Or, pour les manuscrits dont il s'agit ici, cette occasion n'existe presque jamais. Ils ne peuvent dans aucun cas quitter 1'endroit oü on les conserve. Donc généralement il faut des installations ou des voyages coüteux afin de pouvoir faire les photographies; ou bien la Direction de la bibliothèque désigne expressément un photographe qu'elle connait et qui, ik 1'exclusion de tous les autres, est admis k faire le travail. Pour son travail, celui-ci peut exiger de 1'éditeur un prix plus élevé que celui qu'il faudrait payer en cas de libre concurrence ou en contractant un engagement pour plusieurs années de travail. En tenant compte de toutes ces circonstances, on devra reconnaitre qu'en général, il est presque impossible de fixer les prix plus bas que ceux demandés maintenant, du moins s'il s'agit de travailler personnellement sans 1'appui direct ou indirect de Gouvernements, de Sociétés savantes etc. Les efforts de 1'éditeur des „Codices" tendront toujours è. réaliser 1'oeuvre autant qu'il le pourra, sans quelque subside de qui que ce soit, et pour un prix aussi bas que possible; il croit pouvoir réussir de mieux en mieux, car ce qui a déjk paru, démontre ce qu'il veut et ce qu il peut faire, d autant plus que ses relations avec differentes bibliothèques et avec d'excellents ateliers artistiques s'étendent au fur et a mesure. II est douteux qu'k cöté de cela, il serait possible de réaliser les idéés primitives de MM. Hartwig et du Rieu, de procurer de telles reprodductions k des bibliothèques, en qualité de membres contribuants k un prix beaucoup plus modique. Récemment, cette affaire fut largemént traitée k un „Congres international pour la reproduction des manuscrits, des monnaies et des sceaux*) tenu k Liége en aoüt 1905. L'idée de fonder pareille Société y fut discutée k 1'occasion de certaines considérations déjk antérieurement publiées d'un savant américain M. Ch. Mills Gayley, qui écrivit e.a.: „One of the most important drawbacks to scholarship in America is a lack of the original manuscripts and the unique folios and quartos necessary to historical, literary, and scientific research. These are jealously guarded in the libraries of the Old World, and cannot be ') Voir Actes de ce Congfrès, Bruxelles, Misch & Thron, 1905, p. ao6. Apud A. W. SIJTHOFF Lugdini Batavorum (Leiden) prodierunt: Prof. H. van Herwerden, Euripidis Helena, recognovit et adnotavit. Accedunt analecta tragica M. 4.50 Aristophanis Pax, recognovit et adnotavit. Pars prior (Praefatio, textus cum scholiis metricis et adnotat. critica) 5-— Pars altera (Commentarius et indices) 7-5° Lexicon Graecum suppletorium et dialecticum . . „ 28.— Appendix ad Lexicon IO.— Collectanea critica, epicritica, exegetica sive Addenda ad Theodori Kockii opus Coniicorum Atticorum fragmenta. „ 8.— Vindiciae Aristophaneae 3-5° Prof. H. van Herwerden et Prof. J. van Leeuwen J.f., Aristotelis quae fertur A0HNAIS2N TTOAITEIA . f>.— Prof. J. J. Hartman, De Terentio et Donato cominentatio . „ 6.— Epistola Critica (continens annotationes ad Odysseam) „ 3.50 De Emblematis in Platonis textu obvii 4.— Caroli Lévèque libellus aureus de Plutarcho mentis medico 2.50 Genestetiana, Petri de Genestet carmina selecta, ligat. „ 3.40 Decennium Poeticum. . 2.25 Prof. K. Kuiper, Studia Callimachea 1. De hymnorum I—IV dictione epica o.— Studia Callimachea II. De Callimachi Theologunienis » 4 — Prof. C. M. Franken, M. Annaei Lucani Pharsalia. Adiecta sunt specimina phototypica Ashburnhamensis, Montepessu- lani, Vossiani primi. Vol I (libr. I—V) 8.— Vol. II (libr. VI—X). Adiectae sunt Lucani vitae antiquae » tyfjO Dr. P. C. Mólhuysen, De tribus Ilomeri Odysseae codicibus antiquissimis 4-20 Dr. J. VOrthelm, De Aiacis origine, cultu, patria. De Ama- zonibus. De Carneis. De Telegonia 6.50 amèremcnt des prix élévés que demandaient quelques éditeurs de reproductions et demanda si, grace k la coopération des bibliothécaires, on ne pourrait arriver k ce que pour aucune édition, le prix ne dépasskt pas 2 francs par feuillet. Certes, pour un tel prix maint „avide éditeur" serait volontiers prêt a marcher, même sans appui pécuniaire ou autre. Du moins a Leyde on le fait a bien meilleur compte. Car les onze volumes des „Codices" reproduits jusqu'k ce jour dans 1'entreprise de Leyde contiennent en tout 2598 feuillets dont le coüt total ne dépasse pas f3569.50, a savoir: I nombre de feuilles: prix en francs: Tom. I | 153 200 II 197 250 „ III—IV I 421 500 V 238 281.50 VI 321 387.50 VII 1-2 242 375 VIII 149 250 IX 194 281.50 X 490 762.50 XI 193 281.50 Total: 2598 3569750 Au lieu de 2 francs, chaque feuillet de ces „Codices" ne coüte donc qu'environ fr. 1.376. De plus pour les prix indiqués, ces volumes ont tous été livrés dans douze reliures précieuses en demimaroquin, et, dans le prix sont également compris les introductions trés détaillées, de savants de grand renom qui y ont communiqué le résultat de leurs recherches. II en résulte donc que, quant aux prix, cette entreprise de Leyde peut également satisfaire k toutes les justes exigences. Si ceci est généralement reconnu et si 1'on trouve nombre de personnss prêtes k 1'appuyer et k rendre possible sa durée, soit en souscrivant k une série de douze „Codices", soit en achetant au moins quelques uns des volumes parus, un vaste champ d'activité reste encore ouvert k 1'exploration. Ce sera une grande satisfaction pour 1'éditeur que de pouvoir contïnuer k 1'explorer au profit de la science.