Gi, $t   BICTIONNAIRE ÉLÉMENTAIR E DE BOTANIQUE, Par BULLIARD, Rem & prefqu'entiérement refondu par Louis- C z au d b R IC HARD, Profejfeur de Botanie i tÊcolt de Médecine. Ouvrage oü toutes les parties des Phntes, leurt dlverfes affeftions, les termes ufités , & ceux qu'on peut introduire dans les Defcnptions botaniques, font définis Sc interprétés avec pjus de précifion qu'ils ne 1'ont été jufqu'a ce jour. S u i v i d'une expofition méthodique dc ces mêmes termes , au moyen de laquelle, & a I'aide du Diftionnaire, 1'Étudiant peut prendre une Lecon fuivie fur chaque partie des Plantes : P r é c i D É d'un Diftlonnaire Botanique Latin - Frangois. Ome" de XX Planchet grav^e» en taille-dor.ee avec le plus grand foin. A AMSTERDAM, Chez les £ibraires Associés. 1800.   AVIS. Di&ionnaire de Botanique, dans lequel on donneroit 1'explicatioa des termes relatifs a cette fcience, adoptés par les plus célèbres Naturaliftes qui ont paru depuis Linné jufqu a Hedzvig, feroit un ouvrage précieux pour ceux qui s'adonneroient a 1'étude du règne végétaL Le Philofophe de Genève , qui oublioit 1'ingratitude Sc rinjufticede fes femblables, dans le fein de la nature , avoit fenti qu'un Diétionnahe de Botanique fero;t unc cntreprife bien digne d'occuper celui qui, s'intéreilant air? progrès de cette aimable fcience, auroit affez de counoiffances pour offrir au Public un Recueil en ce genre. I! ne fe conteuta pas de donner ce confeil: il écrivit luimême , & cMa, d'après un ordre alphabét;que , les principaux termes épars dans différens ouvrages de Linné & de Tournefort, & il publia fes Fragmens pour un Diclionnaire des termes d'ufage en Botanique. Ses définitions fimples & agréables fe fentent de la touche aifée & délicate d'un aimable Écrivain, qui avoit I'art précieux de faire aimer tout ce qu'il aimoit, & dont on pourroit dire , ainfi que d'Homère , tout ce quil a touché fe convertit en or. Que d'idées riantes & philofophiques dans fon articlel7«/r,pour ne pas parler de plulieurs autres que Ie Eotanifte fenl ne liroit pas avec intérêt! Mais le Diöionnaire de RoulTeau, fuffifant pour donner une idee de la fcience végétale , ne 1'étoit pas pour ceux qui, voulant approfondir ce qu'ils étudient ,ne fe contentent pas de cueillir ca & la quelques fleurs paflagères. II falloit donc un iivre plus étendu & des définitions dc nouveaux mots. Le  do&eur Gilibert raugca alphabétiquement un grand norabre de termes expliqués dans la Philofophie Botanique ; mais fan ouvrage, écrit en latin, n'étoit point encore complet. Bulliard publia enfuite un Diftionnaire plus étendu , qui a été confidérablement augmenté par le profelfeur Richard : celni-ci eft le plus complet & le plus utile qu'il exifte ; il peut remplacer avec avantage la plupart des livres élémentaires ; on peut même étudier eet ouvrage avec méthode par le moyen des feize tableaux qui le terminent, a i'aide defquels on peut prendre des lecons fuivies fur chaque partie du végétal, en cherchant dans le corps cle 1'ouvrage les définitions qui correfpondent aux termes claffés dans ces tableaux. II fernit donc a defirer que les auteurs de tous les Diüionnaires fcier.tifiques adoptafient cette méthode, qui change, pour ainfi dire , un ouvrage dont les articles fout ifolés, en un traité fuivi. Dix-hui'c Planches , qui repréfentent les racines , les feuilles , les fleurs, les fruits, & leurs difFérentes efpèces , ainfi que le tableau des fyftêmes de Tournefort & de Linné, terminent eet ouvrage , le plus complet que nous ayions en ce genre, & qui mérite d'être connu de tous ceux jqui cultivent 1'Hiftoire naturelle.  DICTIONNAIRE DES TERMES LATINS CONSACRÉS A L'ETUDE DE LA BOTANIQUE. /Ibbreviatus ,a,vm,rac- courci , ie. Abortiens , entis, avoRté , ée. — Le mot abortiens s'emploie quelquefois pour Jierilis , fté- rile. Abortus, üs , avortement. Abrupte. Brufquement, tout d'tin coup. — Abrupte pinnata folia, feuilles ailées &; terminées brufquement fans avoir d'impaire. Abforbens,tis, absorbant , te. —Abforbentia vafa, vaiffeaux abforbans. Acalycinus,a,um. Quin'apoint de calice. Acaults vel fejjilis, le, feu acau- los , acaule. Qui n'a pas de tige—Acaulesplantte, plan-- tes acaules. Acerbus,a,um, acerbe. Apre• au goüt comme un fruit qui n'eft pas mür. 'Acerofus, a , urn. Qui a la forme d'une épingle Acerofa fo- lia , feuilles en forme d'épin- gle. Acidus,a, urn, acide.—Sapor acidus, faveur acide. Acinaciformis,e. Qui eft en for- A. me de fahre.—Acrnacijvrmia folia, feuilles en fabre. Acmus vel acinum, i , acine. Petite baie que 1'on nomme vulgair ement grain. Acotyledon, is, acotyledone. Qui n'a point de cotyledon. —Acotyledon femen , graiue acotyledone. — Acotyltdones plantae, plantes acotyledones. Acris, e , acre. On trouve dans plufieurs Auteurs , Paajeftif acerbus, a, um, employé comme fynonyme A'acris.—Acris fapor, faveur acre. Aculea'Ms,a, um, aiguiixonNe, ee. Armé de pointes ou d' a i gu i 11 o n s.—Aculeatus eau lis, tigi aiguillonnée.—Acu~ leata folia , feuilles piquantes. —Aculeatus pedunculus, pédoncule armé de pointes. — Aculeatus peüolus , pétiole aiguillonné. Aculei, orum, aiguillons i Piquans. Acuminatus,a, um, acuminé. Terminé par une pointe alongée. Acutangularis, e, vel acutangulus,a, um, acutangulé.  DICTIONNAIRE Qui eft anguleux 8c coupant, qui a des angles tranchans , ou bien feulement ce qui eft terminé par un angle aigu. — Acutangularis caulis , tige anguleuie. 'Acute dentatus , a, um, denté, ée. A dents aiguës. — Acute dentatum folium, feuille i dents aiguës. — Acute emarginatus, a , um , échancré, ée, h divifions aiguës. Acutiufculus , a, um. Qui eft uit peu aigu , un peu coupant. Acutus, a,um , aigu , ue. Terminé par un angle aigu ; il s'emploiè aufli quelquefois pour déiigner ce qui eft tranchant. —Acuta folia, feuilles aiguës, —pointes. 'Adnatum , i , vel bulbulus, i, cayeu. 'Adnatus ,a,um, adné , attaché le long de. — Quelquefois onle fait fynonyme d'adnexus, qui fignifie attaché a, coherent , qui tient après.—Ad' nata corollcs filamenta, filets inférés fur la corolle, ou le long de la corolle.—Adnatce vel adnexce ftipulce , ftipules appuyées Sc cohérentes. Adprejpus ,a,um, apprimé. II fe prend pour fignifier qu'une chofe eft rapprochée d'une autre chofe, ou qu'elle eft même preflee contre une autre chofe. —Adprejfa folia , feuilles appliquées , ou preffées contre. Adfcendens vel afcendens, entis, redressé, ée. II s'emploiè aufii pour défigner ce qui s'élève en formant 1'arc , 8c qui regagne la ligne verticale par fon extrémité fupérieure.—Afcendms caulis , tige montante. Adverjus , a , um , (, ïeion L.in- naus. ) Eft ce qui préfente le cóté au midi. jtEqualis , e , egal,LE. — Mqualis margo , bords égaux. — JEqüalia filamenta , filets égaux.—JEquales pedunculi, pcdoncules égaux. JEquivalvis , e. Qui eft compofé de valves égales entr'elles. Mftivalis, le, vel ceftivus, a, um , estival , le. Qui vienc en été.—Mfiivales vel as[iivi flores, fleurs eftivales. Mflivatto , nis. L'aftion de 1'é- té , ou fon influence fur la vé- gétation. Affinis, e. Qui a des rapports avec quelque chofe de connii. Ager, ri. 4I1 fe prend pour les champs en valeur, les moif- fons. Aggregatus, a, um, agrégé , ée. II fe prend tantöt pouE rapproché, tantöt pour raflemblé , tantöt pour ramaffé , Sec. — Aggregati bulbi, bulbes rapprochés. — Aggregati flores, fleurs agrégées, ramaffees. Agreftis, e, agreste.—Agreftesplantte , plantes agreftes. Agricultor ,ris, agriculteur. Agricultura,ce, agriculture. Ala, ce , aile.—Alas corollcs, ailes d'une corolle papillonnacée. Alatus, a, um, ailé, ée.— Alatus petiolus , pétiole ailé. —Alatumfemen, graine ailée. Albicans ,tis, blanchatre, qui tire fur le blanc. — Albicans flos. ALburnum , i. aubier. Albus vel candidus, a , um , blanc , che.—Albus'flos. Alimentarius,a, um, alimen^  DES TE'RMES LATINS ;:; «-aire.— Ahmentarice plan- tce, plantes alimentaires. Alliaceus,a, um , alliacé. Qui fent 1'aiL — Alltaceus odor, odeur d'ail. Alternatim ,alternative- m e n t. Alter nè pinnata folia. Feuilles ailées , tblioles alternes. Alierrius , a , um , alterne.— Alterni flores, fleurs alternes. —Alter na folia , feuilles alternes Altemi ramt, ra- rrcaux alternes. Amarus, a, um , amer , re.—, Amarusfapor, faveur amère'. Ambrofiacus, a , um. Qui fenr 1'ambre—Ambrofiacus odor, odeur d'ambre. Amentaceus , a ,um, amentaCe , éf. Fair en chatons. — Amentacei arbores , arbres amentacés. — Amentaceafpica , épi faux, épi chatonnier. Amentum , i , vel ju lus, i, cha- ton. Amplexicaulis , e, amplexic aule. — Amplexicaulis pe* tiolus, pétiole amplexicaule. — Amplexicaules braclece , »l>ra£tces amplexicaules Am- . plexkaulia folia , feuilles amplexicaules.— Amplexicaules fiipulcs, ïtipules amplexicauies. Ampliatus, a, um, élargi, ie , étendu , üe. Amplius, oris, plus grand, ✓ plus grande. Analogia, ce, analogie. / Analyfis plantarum , analyse des plantes. y Anatome, es, vddijfeclio, nis, plantarum, anatomie végé- ta'e* /i 'Anceps, kis, gladié , Ce dont les deux cötés oppofés lont anguleux.—Anceps caulis , tige gladiée ou ancipitée. Androgynus,a , um , androgyne ou monoïque.—Flores androgyni vel monoici, fleurs monoïques. — Androgynce plantte , plantes androgyne* ou monoïques. Angulatus vel angulofus , a, um, anguleux , se Angu- latus caulis , tige angnleufe. Angulatus vel angulofus ca- lyx , calice anguleux. An- gulata capfula , capfulé anguleute. — Angulofa Jölia , reuilles anguleufes. Angulus , i , angle. Angujiifolius, a, um. Quiporte des feuilles étroites. dngyofpermia, te, angyospermie. dnnulatus, a,um, ANtfuii, ée. Annulatus fiipes , pédicule annulé. 4nnulus, i, collet. ■innuus, a, um , annuel , lf. Qui ne dure qu'un an. — An™a radix, racine annudle— Annua herba, herbe annaelie inomalus, a , um , anoma'l ', Anomali flores , fleurs anomales. inthera, ce, anthèrf. des antlrères, e'eft-a-dire, des > etamines fans filets. tpertio , nis , corollcr , rpAnouissement d'une corolle lpertura,a>, corollcs, ouverture , entree d'une coroJle. 'petalus, a,um, apétal, le. Qui n'a pas de pétale ( il eft oppofé a pet aiodes. ) >?r,soMMEr, extrémitd fupé- rieure.—Sommet d'une feuilles  DICTIONNAIRE Avhyllus,a,um, aphylle. Qui eft lans feuilles Aphyllus caulis , lige fans feuilles. Apophyfis, afophyse. Excroiffance plus ou moins alongée , qui vleit fur une partie quelconque. Appaidiculatus,a,um, appendiculé , ée. — Appendiculatus peüolus , pétiole appendiculé. Approximatus, a, um, rapproché , ée.—Approximata folia, feuilles rappiochées. — Approximati petioli, pétioles rapproches. Aqueus, a , um. Qui eft limpide & fans' couleur comme de 1'eau. Aquofus,a , um, aqueux , se. Qui n'a pas plus de goüt nrde conftftance que de 1'eau.—Sapor aqüofus. — Aquofafubftantia. Araneofus,a,um, aranéeux , se , ou rétiforme. Qui reiïemble a une toile d'araignéc. — Araneofus annulus , collet - aranéeux. Arbór, ris, arbre.—Arbores, arbres. Arboreus ,a,um,vd arborefcens , tis. Qui a la forme d'un arbre.—Arboreus caulis, tige arborée. Arbujcula, a?.Synonyme Aefuffrutex. Arbuftivus, a, um. Qui a la forme d'un arbufte. Arcens, entis. Qui écarté, qui empêche d'approcher. Arcuatim. En are. Arenarius , a , um. Qui vient dans les terrainsfablonneux.— Arenarice plantte. Argenteus,a, um,:> rgentè, ée. Argila , ce, argile. Terraïn argilleux. Argyrocomus, a , um. Qui eft d'un bbnc argenté & comme fatiné.—Flos argyrocomus. Aridus ,a, um, aride , sca- rieux , se. — Arida folia , feuilles fcarieufes. Arillus, li, arille. Arifta, ce; arete. Arma plantarum, armes des plantes. Aromaticus ,a,um, aromatique. Quifentles aromates.—i Aromaticus odor, odeur aromatique. Arreclus , a , um, s'emploiè quelquefois pour ereclus , a , um- II fignifie ce qui eft droit & roide. Articulatio , nis , articulation. ■ Articu'atus ,a, um, articülé, ée. — Articulatus bulbus , bulbe ameUlé.'-J- Articulata radix, racine articulée.—Articulata folia , feuilles articülé es Articulatum legumen, légume articulé. — Arthulatus caulis , tige articulée. Articulus , /. C'eft le coude que fait a chacun de fes noeuds une tige en ziz-zag. Artificialis,e, artificiel, le. Qui n'a rien de naturel, qui ne dépend que de 1'art. — Artificialis methodus, méthode arri'ficiëlle. Arundinaceus, a , um , arundinacé, ée. Qui a quelque reifemblance avec les tiges du rofeau. Arvenfis , e. Qui vient dans les ^ terres labourables qu'on laifle repofer. — Arvenfes plan- x toe.  DE S TERMES LATINS. v B. Bacca, m, baie. Baccifer, a, um, baccifêre. Qui porte des baies.—Bacciferce plantes , plantes baccifêre s. Barbatus, a, um, barbu , ue. —Barbatus vel barbata mar- go , bord barbu. Bafilaris, basilaire. Bafis, is , base. — Bafe d'une feuilie. Bibulus , a , um. Qui attire , qui pompe 1'eau. Bicapfularis, e, bicapsulaire. — Bicapfulare pericarpium, péricarpe bicapfulaire. Bicornis, e, bicornu. Qui a deuxcornes quifontla fourche> a iii Arvum , i. Terre labourable qui n'eft point enfemencée. Afcendens vel adfeendens , tis , ascendant, te. Qui va en montant.—Afcendentia folia. —Afcendenspedunculus, pédoncule montant.—Afcendens caulis, tige montante. Afper , a , um, rude , rabo- teux , se Afpera folia , feuilles rudes.—Afpera fuperficies, fuperflcie rude. Afperifolius , a, um. Qui a les feuilles rudes au toucher. AJJimilans , tis. Qui a quelque reifemblance avec une chofe connue. Afurgens, tis , relevé , ée , montant , te, redressé. Qui s'élève en formant un peu ■Pare Affurgentia folia. — AJfurgens petiolus , pétiole montant. Ater vel niger, ra, rum, Nol r, re. —ISliger flos. Atropurpureus, a , um. Qui eft d'un pourpre noiratre. Atteauatus, a, um , atténué , ée, aminci, ie. — Atteauatus pedunculus , pédoncule aminci. Auclus,üs, alongement, aug- mentation. Aulcvum , i,floris. C'eft la corolle confidérée comme lit nuptial. Aurantiacus, a, um , orangé , ée. Qui eft de couleur orangée. —Aurantiacus flos. Aureus, a,um , doré , ée. Auritus ,a,um, oreillé , ée. —Aurita folia , feuilles oreillées. — Auritum petalum , pétale oreillé. Autumnatio, nis. Se prend pour le temps de la maturité des graines, pour le temps de 1'effeuillaison , & pour toute influence fenfible del'automne fur la végétation. Autumnalis, le. Qui vient en automne.—Autumnales flores, fleurs auromnales. Avenius , a , um. Sans aucuns vaifleaux ni nervures. Arillaris , e, axillaire. Qui vient dans Paiffelle.—Axillares flores, fleurs axillaires. —• Axillares braclece, braftées axillaires.—Axillares fpincc , épines axillaires. — Axillaris pedunculus , pédoncule axillaire. Axis, is, axe.  vi DICTIONNAIRE Bicufpidatus, a, um , vel bicufpes, idis, bicuspidé, ée. Qui fe tannine par deux pointes. — Bicufpida vêl bécufpidata folia. Bidens , tis , vel bidentatus, a , um. Qui a deux dents. Biennis, e, bisannuel. Qui ne dure que deux ans. Bifariam. En deux fagons , de deux manières différentes, ou fur deux rangs. Bifer, a, um, bifÉre. Qui donne deux fois chaque aunée des fleurs & des fruits. — Biferce plantas , plantes bif ères. 'Bifidus, a, um, bifide. Qui eft d'une feule pièce , raais fendue en deux.—Bifida corolla , co*olle bifide. — Bifida folia , feuilles bifides. "Biflorus, a, um, bifi.orf. Qui a deux fleurs. — Biflorus''pedunculus , pédoncule biflore , pédoncule uniflore. Biforus, a, um. Qui a deux trous, deux cavités. Bifurcatio, nis, bifurcation. Bifurcatus, bifurcus vel dichotomus,a, um, bifurqué, ée, fourchu ,ue,oudichotome. Qui fait la fourche.—Bifurca radix, racine dichotome ou bifurquée. Bigeminatus vel bigeminus, a, um, bigéminé , ée. — Bige- tnina folia, feuilles bigéminées. Bijugus vel bijugatus, a , um , eijugué , ée. —Bijuga folia, feuilles bijuguées. Bilahiatus , a, um, bilabié. Qui eft a deux lèvres. Bilamellatus, a , um. Qui eft a deux lames , qui .eft compofé de deux lames , ou qui eft dou- blemea: lamelle. Bilobus , a, um, bilobe , eE. Qui a deux lobes. — Bilobae filicultv , filicules bilobées. — Quelquefois il s'emploiè comme fyaonyme de dicotyledone. — Bilobum vel dicotyledon femen , graine dicotyledone ou bilobée. Biloculans , e , biloculair'e. Qui a deux loges. — Bilccularis capfula , capfulake biloculaire. — Legumen biloculare , légume ou gouffe bilocuiaire. Binatus vel binus, a, um, biné', ée , ou deux a deux a chaque articulation. ■— Binata folia , feuilles binées ou géminées. Binervius , a , um. Qui a deux nervures tres - apparentes. — Binervia folia. Bipartitus, a , um , biparti. Qui eft divifé ou partagé en deux prefque jufqu'a la bafe. II s'emploiè fouvent, mais trèsimproprement, comme fynonyme de Bifidus. — Bipartitus calyx, calice profondément divifé en deux parties.— Bipartite. folia. Bipinnatus , a , um , mpinné , ée , ou deux fois ailé , ée. — Bipinnata folia , feuilles bipinnées. Biternatus, a, um , biterné , ée.—Biternata folia , feuilles biternées. Bivalvis, e , bivalve. — Bivalvis capfula, capfule bivalve. Bivafcularis, t, bivasculaire. Qui eft a deux loges en forme de cornet ou de goder. Botanica, tv, botanique. Botanicus , i, botaniste. Brachialis, le. Qui égale en han-  DES TERMES LATINS. vij c. CADUCVS , A, VM , caduc, Ql'e. Qui tombe très--facilement, ou de bonne heure. — Caducus calix , calice caauc. —Caduca corolla , corolle caduque. Ccerulto-purpureus, a, um. Qui eit de couleur violette. Cceruleus vel cyaneus, a , um. Qui eft de couleur bleue. — Cyaneus flos. Ccefius , a, um. Qui eft d'un vert pale 8c bleuitre : on Ie fait quelquefois fynonyme de glcucus.—Caefius flos. Ccefpitofusvelcefpitofus,a, um, touffü , ue. Ramaffé en touffe, ou faifant gazon. Cccfpitofcë plantas, plantes teuffaes. Calamus, i, chalumf.au. Tige fiftuleufe des rofeaux , des graminées , d'oü 1'on a formé la calamarius , 8c 1'on appelle calamarice plantte , lts plantes arondinacées qui ont quelques rapports avec les rofeaux, les joucs, &c. Calcar , ris, éperon. Efpèce de neftaire creux d'uneforme alongée &c conique, Sc qui fe recourbe affez fouvent comme un ergot de coq. Calcatatus , a , um. Qui eft en forme d'ergot ou d'éperon. — Calcarata corolla , corolle k éperon , ou éperonnée. Calendarium , ii ,Florce , CA- i.endrier de elore. a ÏT teur Ie bras d un homme , ou très-courtcs.—Brevijjima fila- bien qui a vingt-quatre pouces menta, filets tres - courts. — de hauteur , ou environ. — BreviJJimus pedunculus, pé- Brachialis caulis. doncule très-court. — Brevif- Brachiatus, a, um. Qui eft dif- Jimus petiolus , pétiole très- pofé comme les bras d'un court. homme. — Decujfatim bra- Brumalis vel hyemalis , le. Qui chiati rami, rameaux difpofés a quelques rapports a 1'hiver , en croix.—Brachiatus caulis. au folftice d'hiver. Braclea, ce, bractée ou feuil- Bulbiferus , a, um, bulbifére. le florale. Qui porte un ou plufleurs bul- Bracleatus, a, um, Bractéi- bes.—Bulbiferus caulis , tige FEre. Qui porte des braftées. bulbifére. —Bracleatuspedunculus, pé- Bulbofus, a , um , bulbeux, se. doncule braftéifère. — Bulbofus flipes , pédicule Bracleiformis, e, bractéifor.- bulbeux.—Bulbofa radix, ra« me. — Bracleiformia folia , cine bulbeufe. feuilles braftéiformes. Bulbulus , i, cayeu, ou petit Brevis, e, court, te. —Bre- bulbe. vis pedunculus , pédoncule Bulbus , bi, bulbe. court. — Brevis flylus. Bullatus , a , um , bullé , ée. Brevifjimus , tres-court , te. Qui eft relevé en bofiettes. — — Brevijjima folia, feuilles Bullatafolia, feuillesbudée*;  viij DICTIONNAIRE * Calicinus vel calycinus, a, um, feu calicinalis, e, calicinal, le. Qui vient fur le calice, ou qui en fait partie. — Calicinalis fpinte, épines calicinales. Caliculatus , a, um, calicülé. Qui eft gami d'un fecond petit calice extérieur.—Caliculatus calyx, calice caliculé. Caliculus, i. Efpèce de petit calice'extérieur qui accompagne un autre calice. Calidus, a, um, chaud, de. On appelle aufli les plantes des pays chauds , plantte calidce. Calix vel potiïis calyx , cis , calice. Calycinus , a , um , calicinal. Calyptra , te , Coiffe. Calyptratus , a , um. Qui porte une coïfïe. Camp anifor mis, e, vel campa- naceus feu campanulatus , a, Um, campanule, ée, ou cam- paniforme. — Campaniforme pileum , chapeau campaniforme.— Campaniformis corolla , corolle campaniforme. — Campanulati flores , fleurs campanulées. Campeftris, e, CHAMPÊtre. Qui Vient dans les cha'tips incultes. —Plantte campeftres. Campus , i, terrain inculte & découvert. Canaliculatus, a, um, canaliculé , ée.—Canaliculata folia, feuilles canaliculées. — Canaliculatus petiolus, pétiole canaliculó. Cancellatus, a , um. Qui eft difpofé comme un treillage , qui a la forme d'une grille. Candelaris , re. Qui eft en forme de luftre. Capillaceus,a,um, chevelu , üe. Qui a beailCOtip de fibres qui refTemblent a des cheveux. Capillaris , e , capillaire. — Capillaria folia , feuilles capillaires. — Capillaria filamenta, filets capillaires. Capitatus, a, um. Qui eft terminé en tête ou qui eft ramaffé en tête.—Capitati flores. — Capitatum ftigma , ftigmate en tête. Capitulum, i, tête ou CAPitule. Capitulum, i, vel pileum, ei. Se prend auffi pour le chapeau d'un champignon. Capreolus velcirrhus, i, vrille ou main. Capfula, te, capsule. Carina, te, carene. Carinatus,a, um, caréné ,ée. —Carinata folia , feuilles ca- rénées. Carneus , a, um, incarnat. Qui eft de couleur de chair. — Carneus flos. CarnoCus ,a,um, charnu , ue. —Carnofafolia, feuilles charnu es. Cartilagineus, a , um , cartilagineux , se. Qui a de Ia reffemblance avec un cartilage. —Cartilaginea folia , feuilles cartilagineufes. Caryophylleus ,a,um, carvophyllé , ée. Qui a quelques rapports avec un ceillet.—Caryophy Hei flores, fleurs caryophyllées. Catalepticus ,a, um, cataleptique.—Catalepticte plantte, plantes cataleptiques. Catharticus, a,um, purgatif , ve. Cauda, te, queue. Caudatüs', caudé.  DES TERMES LATINS. ut Caudex, kis, tronc d'arbre. II le prend auflï pour 1'extrémité inférieure d'une tige quelconque , laquelle fert a former le tronc de la racine. Cuhfcens, entis, caulescent , te. Qui a une tige bien diftinfte.—Caulefcentes plantas , plantes caulefcentes. Caulinus , a , um , caclinaire. Qui appartientalatige.—Caulina folia, feuilles caulinaires. — Caulinus pedunculus , pédoncule caulinaire. Caulis, is, tige. Ctllulae, arum, cellulEs. Cellulofus, celluleux. Centralis , le , central. Qui occupe le centre. — Centralis flipes, pédicule central. Cera, cire. Cerealis, e. Qui fert a faire du pain.—Cerealia femina , graines avec lefquelles on fait du pain. Cernuus, a , um , vel nutans , tis, penché , ée.—Cernuiflores , fleurs penchées. — Cernuus pedunculus, pédoncule penché. Cefpitofus, a, um. Characler, is, caractére. — Characleres plantarum, caraftères des plantes. Chryfocomus, a , um. Qui eft terminé par un amas de parties jaunes-d'or. Cichoraceus, a, um , chicoracé. II fe dit de toutes-les plantes qui ont quelqu'affinité avec la chicorée. Ciliatus , a , um , cilié , éè. Ciliatus margo , bords ciliés. — Ciliata folia , feuilles ciliées. Cinereus ,a,um, CÉndré , ée. Qui eft de couleur eendree. —- Flos cinereus. Cingens , tis. Qui entoure , quï environne. Circinalis, e , roulé tranfverfa- lement comme une bouclé de cheveux fur un compas. Circinatus ,a,um, arrondi , iE. Circumferentia , te , circonfé-. rence. Circumnafcens , tis. Qui naït autour. Circumpofitio, nis, marcottÊ. Circumfcijfus ,a,um, circonsCissE, partagé, ÉEhorifontalement en deux valves ou deux hémifphères comme une) boite k favonnette. Circumfcriptio , nis, circonsCRiPTioN. Se prend pour la circonférence d'une feuille. Cirrhifer vel cirrhiftrus, feu cirrhofus, a, um, cirrhiférE. Qui porte une ou plulieurs vrilles. — Cirrhiferus pedunculus , pédoncule cirrhifère ; cependant on emploie auflï le mot cirrhofus pour fignifier ce qui eft en forme de vrille. — Cirrhofa folia , feuilles vrillées. — Cirrhofi rami , rameaux cirrhifères. Cirrhus vel cirrus , vrille ou CIRRHE. Clajfis , is, classe. Claufus, a, um, clos , se , fermé , ÉE. Clavatus, a, um- Qui a la forme d'une maffue. — Clavatus pedunculus , pédoncule en maffue.— Clavatum ftigma, ftigmate en maffiie. Clavicula, ce , pour cirrhus. Clima,tis, climat. Partie de la terre oü règne le même degré de températute.  x DICTIONNAIRK Clypeatus, a, um. Qui eft en forme de faouclier. Coadnatus , coadunatus, coalitus vel connatus,a, um, Conné , ée. Plufieurs chofes reünies en tout ou en partie , Sc .qui femblent avoir été collées; cependant on fait quelquefois fervir coadnatus , pour fignifier ce qui eft rapproché , mais qui ne fe touche point. —< Coadnata folia , feuilles coadnées. ICoarclatus, a, um , resserré , rapproché , ramassé. — Coarclata panicula, panicule ferrée. Coccineus, a, um. Qui eft d'un rouge écarlate. — Coccineus flos. Coktrens, tis , céjhérent. Qui fait partie de. II eft oppofé a adhtrens , tis , qui fignifie ce qui eft comme collé fur ou a. Collinus , a, um. Qui vient fur les collines. Collum , /, col.—Collum tubi, le col, la partie fupérieure du tube d'une fleur. Color, ris, couleur. Coloratus, a, um, coloré , ée» — Coloratiflores , fleurs colorées. — Coloratus margo , bords colorés. — Coloratte braclece , braftées colorées.— Coloratus calyx, calice coloré. —Colorata folia , feuilles colorées. Solumella, tv, columelle, petite colonne. Quelquefois on emploie ce mot pour fignifier, dans une capfule , ce qui forme une communication des graines avec les cloifons, ou réunit les valves. Columnaris, e. Qui eft en co¬ lonne , qui forme Hne colonne. Colummfer, a , um , columnifere. On appelle plantte columniferae, les plantes dont les; organes de la fructification font? difpofés en colonne, telles que> les Malvacées. Communis , e, commun , ne, i plufieurs—Communis pedunculus , pédoncule commun. — Communis calyx, calice commun. — Communis petiolus , pétiole commun. — Commune receptaculum, réoeptacle commun. Comofus, a, um, chevelu, ue. Qui a la forme d'une chevelure. —Gomo ftv bracltte, braftées chevelues. — Comofa radix , racine chevelue. Completus ,a,um, complet , te. — Completus verticillus , verticille complet.—Completi flores , fleurs eomplètes. — Completum pijiillum , piftil complet. — Completa volva , volve complet. Compofitus, a, um , composé , ée. Qui eft formé de plufieurs. — Compofitus bulbus , bulbe compofé. — Racemus compofitus , grappe eompofée. — Compofitcefpince, épines compofées. — Compofita folia , feuilles compolées. Comprefius,a , um, comprimé, ée , de deux cötés oppofés. — Comprefifa folia, feuilles comprimées. — Compreffum germen , ovaire comprimé. Concavus , a, um, concave , creux , se. — Concavum pileum,chapem eoricave.—Concava folia , feuilles concaves. Conceptaculum, i , coque oh folliculi.  DES TERMES LATINS. xi Concolores. Plufieurs chofes qui font de même couleur. Conduplicatus, a , um, condoublé. Qui eft plié en doublé de deux cötés oppofés, ou qui eft en doublé feulement. Confertus, a , um , ramassé , ée , rassemblé ou rapproché en touffe ou par pelotons. — Conferta folia , feuilles ramalfees. —- Gonferti flores , fleurs raifemblées. — Conferti ramt. Confluens , entis, confluant , te. Riuni par la bafe , ou ce qui paroit réuni.—Folia conflueima , feuilles confluantes. Conformis, e, conforme a une chofe quelconque , foit dans le port , foit dans la direftion , &c. Qui eft de même forme. Congeneres plantte,plantes con- géneres. Congejlus, a, um. S'emploiè pour aggregatus, rassemblé, ramassé en paquets. — hlores congefli vel aggregati. Conglobatus , a, um, conglobé , ée. Conglomeratus vel glomeratus , a, um, congloméré , ée , ou gloméré. Qui eft raflemblé en tête, a 1'extrémité d'une tige ou d'un pédoncule. Congregatus , a , um. Conicus , a , um , conique. Qui a la forme d'un pain de fucre. — Conicum pileum , chapeau conique. Conifer,a, um , conifère. Qui porte des cönes. Conjugatus, a, um, conjugué , ée.—Conjugatafolia, feuilles conjuguées. Connatus , coadnatus, coaduna- 1 tus vel coglitus ,a,am, con- né, ée , réuni , ie.—Connatce vel coalitce antherae , anthères connées.—Connata folia , feuilles connées. — Connata filamenta , filets réunis. Connivens, entis, connivent» te, ou rapproché , ée. Conniventes laminte, feuillets connivens. — Conniventes antherae , anthères conniventes. —Conniventia filamenta , filets connivens. Confimilis , e. Qui refiemble ïr. telle ou telle ehofe. Contiguitas, tis, contiguité. Contiguus, a , um , contigu , ue , avec.—Laminte pileo vef pediculo contigute, feuillets contigus. — Contiguum pileum , chapeau contigu. —• Coatiguus flipes, pédieule con» tigu. Continuitas, tis, continuité. Continuus , a , um , continu , ue, avec.—Laminte pileo vel pediculo continute , feuillet* continus. — Continuüm pileum , chapeau continu. — Continuusftipes, pédieule continu. Contortus, a, um , tors , se , contourné, ée.—Contorta capfula , capfule torfe.—Contorturn legumen. Contracius , a , um- S'emploiè pour fignifier ce qui s'eft raccourci ou retréci. Contrarius, a , um, contraire. Qui vient dans un fens oppofé. Cennus, i , Vel ftrobilus , cöne. Convexus, a, um, convexe. Qui eft bombé. — Convexum pileum , chapeau convexe. — Convexa folia, feuilles 0011» vexas.  xn DICTIONNATRE' Convolutus, a , um , roulé , ée en fpirale Sc en dedans d'un bord a 1'autre , en forme de cornet de papier. Corculum , /', embryon. Cordato-ovatus, a , um. Qui eft cordiforme Sc ovale en même temps. Kïordatus, a, um, cordé, vel cordiformis, e, cordiforme. Qui eft en forme de cceur. — Cordata vel cordiformia folia , feuilles cordiformes. Corolla , ce , corolle. Corollifirus vel corollifer , a , um, corollifère. — Corollifer calyx, calice corollifère. Corollinus , a , um. Qui refiemble ou appartient a la corolle. Corollula, ce, petite corolle. — Corollula ligulata , demifleuron. Corona, ce, couronne. Coronarius , a , um. Qui forme la couronne. Coronatus ,a, um, couronne , ée.—Coronatum femen, graine couronnée. Coronula , ce, petite couronne de certaines graines ; on Pemploie quelquefois comme lynonyme d'aigrette. Cortex, icis, écorce. Corticalis , e , cortical , le. Qui a rapport a 1'écorce. Corymbifer, a, um, Corymbifere. Qui porte fes fleurs en corymbes. Corymbofus, a, um. Qui eft difpofé en corymbe'.—Corymbofi flores, fleurs en corymbe. Corymbus , i , corymbe. Cotyledon , nis , cotyledon. —Cotyledones, cotyledons ou lobes de 1'Embryon. Crajfus, a , um , épais , se. — Craffus margo, bords épais. —Craffa folia , feuilles épaiffes. Crenatus, a,um, crené , crenelé , ée. Ce qui eft denté , mais dont les dents font arrondies en forme de petits creneaux. Creta , ce, craie.—Cretaceus , a , um. Qui a du rapport avec la crais, ou qui vient dans les teriains crayeux. Crifpus , a , um, crépu , ue. II fe prend aufli pour frisé r ée. — Crifpus margo , bords frifés.— Crifpafolia , feuilles crépues ou frifées. Criflatus , a, um, CRÊté. Qui a la forme d'une crête de coq. Croceus , a , um. Qui a la couleur du fafran, qui eft d'un jaune foncé.—Croceus flos. Cruciatim oppofitus vel brachiatus , opposé , ée , en croix. — Cruciatim oppofita folia , feuilles croifées. Cruciatus ,a, um , croisé , ée. Mis en croix. On emploie quelquefois, mais a tort,crwciformis comme fynonyme ; ce mot eft réfervé pour la corolle. Crucifer , a , um, crucifere. Cruciformis, e, crucié, ée , ou cruciforme. Qui a la forme d'une croix.—Cruciformis corolla , corolle cruciforme. Cryptogamia , ce , cryptoga- mie. Cryptogamus, a, um, cryptogame. — Cryptogamce plantte. Cubitalis, e. Ce qui a une coudée de haut, ou dix-fepta dix-huit pouces environ. — Cubitalts caulis.  DES TERMES LATINS. xüj D. DEBIZIS , E , débile , foible. —Debilis caulis, tige lüche. Decandria, os, décandrie. Decaphyllus , a , um. Qui eft compofé de dix folioles. Decemfidus, a, um, décafide. Ce qui eft d'une feule piè- ce, mais fénütie en dix partjes. Decemlocularis, e. Qui a dix loges. ' Beuduus, a, um. Qui tombe avec. — Deciduus calyz, calice rombant avec la corolle. Declinatus , a, um, décliné s Cucullatus, a, um. Qui a la forme d'un capuchon. — Cucullata folia , feuilles en capuchon.—Cucullatum petalum, pétale en forme de capuchon. —Quelquefois on le fait fynonyme de calcaratus. Cucullus , i. Eipèce de neftaire qui reffemble a un capuchon ou a un cornet de papier. Cucurbitaceus , a , um , cucurbitacé , ée. Qui a quelques rapports avec les Courges, les Mclons. Culinaris, e.Qui eft d'ufage dans la cuiflne. Culmifer , a , um. Qui a pour tige un chaume. Culmineus, a , um. Qui a du rapport avec les Graminées. Culmus, ; , chaume. Tige des , Graminées. Cultor, is , cultivateur. Cultura, as , culture. Cultus, a,um, cultivé , ée.— Cultas plantas , plantes cultivées, ou, felon quelques-uns, 'plantes qui croiffent naturellement dans les terrains cultivés. Cuneiformis , e , cunéiforme. —Cunéiforme femen, femence cunéiforme.—Cuneiformia folia , feuilles cunéiformes. Cupulas, arum, cupules. Cupularis,e, cupulaire. Qui a la forme d'un godet ou d'une petite coupe. — Cupulares glanduloe. Curvatio , nis , courbure. Cufpidatus , le même qa'acumi" natus, a , um , cuspidé , ée. Terminé par une pointe fétacée Sc un peu roide. Ses compofés font bicufpidatus , tricufpidatus, Sec.—■ Cufpidata folia , feuilles cufpidées. Cuticula, as, épiderme ou surpeau. Cyalinus vel casruleus, vel cyaneus , a , um-—Cyalinus flos. Cyathiformis, e. Qui a la forme d'un gobelet. Cylindricus , a , um , vel ter es, tis , CYLiNDRiQUf. — Cylindrica capfula , capfule cylindrique. Cyma , as, cyme. ' Cymofus, a, um. Qui a plufieurscymes. On appeile auffiflores cymofi, les fleurs qui fout portées par des pédoncnles multiflores qui partent d'un même point, fe ramifient, Sc arrivent a-peu-près a la même hauteur. Cynarocephalus, a, um, cynarocéphal, le. — Cynarocepkaloe plantas , plantes qui ont quelque reffemblancc ayea PArtichaut.  xiv DICTIONNAIRE ee. Qui retombe en formant 1'arc. — Declinatus pedunculus , pédoncule décliné.—Declinatus caulis, tige déclinée. Decompofitus, a, um, recomposé , ée. Dccorticabilis. Sufceptible d'être pelé. — Decorticabilis fiipes. —Decorticabile pileum , chapeau lufceptible d'être pelé. Decumbens , tis-, décombant. Qui retombe. JDecurrens, tis, décurrf.nt , te. —Decurrenspedunculus , pédoncule décurrent. — Decurrentia folia, feuilles décurrentes. — Decurrens petiolus , pétiole décurrent. — Decurrentes fiipulce , ftipules décurrentes. Decurfivipinnatusr, a, um , aieé , ée , avec décurrence. — Decurfivè pinnata folia, feuilles ailées, folioles décurrentes. Decuffaüm. En fautoir, parpaires croifées. Decuffatus , a, um. Qui eft difpofé par paires croifées d'un bout de la tige a 1'autre.—Decujfata folia, feuilles croifées. Deflexus , a , um. Qui retombe en formant un peu 1'arc vers la terre. — Deflexi rami, rameaux courbés en dehors. De/loratus, a, um, vel deflorefcens , tis, défleuri , ie. Dtfoliatio , nis , défeuillaison. Dehifcens, tis, déhiscent. Qui fe fépare, s'entr'ouvre. Dehoideus, a,um, deltoÏde. La figure vraiment deltoïde , eft celle qui approche du delta des Grecs, & qui conftitue la forme triangulaire; mais , en Botanique, c'eftune efpèce de loiange , dont les deux angles latéraux font abaiffés. — Deltoidea folia, feuilles deltoïdes. Demerfus vel Jubmerfus, a , um., submercé , ée. — Demerfa folia , feuilles fubmergées. Demonfirationes botaniccv, démonstrations botaniques. Denominatio ve! nomem latura. Denfus , a , um , épais , se. Ce qui eft foufré , mis en toutfe , ferré. Dentaus, p , um , dekté , ée. Ce lonj les »ngles faillaBS qui forme:: les dents. — D^ntata folia , Féüilles dentées..—Dtntatce brackae, biaftées dciitées. Denticulatus ,a, um , denté , ée , finément. Denudatus , a , um. Qui eft dépouillé , déco i\ ..;. Deorfum. Vers lc bas. Dependens , tis , pendant , te. Qui eft comme fufpendu. — Dependentia folia , feuilles pendantes. Deprejfus , a, um , déprimé , ée. — Deprejfa folia, feuilles déprimées. Defcendens, tis. II fe prend pour lignifierce qui defcend en terre felon telle ou telle direftion.— Caudex defcendens horifontaliter, tronc de la racine qui s'enfonce en terre horifontalemeut; verticaliter, verticalement. Defcriptio , nis.—Defcriptiones botanica} , descriptions botaniques. Defïcatio , nis, dessication. Defiitutus, a , um. Qui manque d'une chofequelconque.—Villis defiitutus caulis, tige fans poils.  DES TERMES LATINS. xt Dextrorfum. De droite a gauche. Caulis dextrorfum volubilts, tige roulée de droite a gauche. On fe fuppofe pour cela au centre de la fpirale.—Cirrhus dextrorfum volubilis. 'Diadelphia , te , diadei.phie. Diandria, te, diandriE. Dichotomus , dichotome, eourchu. i— Dichotomus caulis , tige fourchue , qui fait plufieurs fois la fourche. — Dichotoma vel bifurca radix, racine dichotome. 'Dicotyledon , nis , dicotyledon. Qui a deux cotyledons. —Dicotyledon femen , graine cotyledon e ou bilobe.—Dicotyledones plantte , plantes dicoty'edones.: 'Didymus , a , um , didyme. Deux paities qui n'ont qu'un JBiême point d'infertion, font didymes. Antherce didymte, anthères didymes. Didynamia, te , didynamie. Diffbrmis , e, difforme. Inégal en grandeur &. en proportion. Il fe prend aufii pour fignifier le peu de relfemblance qu'une chofe a avec une autre chofe a laquelle elle devroit reflembler. Dijfufus, a', um , diffus , se , étalé , ée—Diffufa panicula , panicule diffufe. — Dijfufus caulis, tige diffufe. Digitatus, a , um , digité , éf. — Digitata jolia , feuilles digitées. Digynia , te , digynie. Dilatatus,a, um, dilaté, ée, ouvert , te. Dilutè-carneus. Qui tire fur la couleur de chair. — Dilutèfurpureus, qui tire fut le pour- pre. — Dilutè-virefcens , qui tire fur le vert. Dimidiatus, o , um , dimidié. — Dimidiatum capitulum , tète arrondie d'un cöté , 8c plate de 1'autre.— Dimidiatè obveftiens , qui recouvre uns chofe d'un feul cöté. Dimittens , tis. Qui poufle au dehors. Diacia , te , dkecie. — Dioici flores , fleurs dioïques.—Dioicte plantte , plantes dioïques. Dipetalus , a, um , dipétale. Qui a deux pérales.—Dipeta~ la corolla ,.corolle dipétale. Diphyllus, a , um , diphylle. Qui eft de deux folioles Diphyllus calix, calice diphylle. — Diphyllum involucrum , colerette diphylle. — Diphyllum perianthium , périanth» diphylle. Dipfaceus,a ,um, dipsacé,ée.: Qui a quelque refiemblanca avec le ehardon a bonnetier. Direclio , nis, direction. Difcoideus, a , um. Qui a plufieurs fleurs portées fur un difque commun. Difcolores pagince. Difcus, ci. Difque d'une feuille. —Difque d'une fleurcompofée. Difpermus, a , um , disperme. Qui a deux graines.—Difptrma bacca , baie difperme. Difpofitio , nis , disposition. Dijfeclus vel incifus , a , um , incisé peu profondément ; quelquefois cependant on le fait fynonyme de laciniatus. Diffepimentum , *', cloison. Difians , tis , feu remotus , a , um , distant , te, Difiichus, a , um , distique Qui eft difpofé fut deux rangg  DiCTlONIStAIRE E. oppofés, ou bien encore qui eft k deux étages. — Diftichi rami, rameaux diftiques. — Difticka folia, feuilles diftiques. Dijiinclus , a, um, distinct , te.—Diftinclce antherce, au-, thères diftinftes. Diurnus, a, um. Qui ne dure qu'un jour au plus. II fe prend auffi pour fignifier ce qui fleurit pendant le jour. — Diurnce plantas, plantes diurnes. Vivaricatus, divariqué , étalé. A angles très-ouverts. — Divaricatus caulis, tige étalée. — Divaricati rami , rameaux étalés, en faifant entr'eux des angles très-ouverts. Vivergens, tis, divergent , te. Qui s'écarte d'un point quelconque. Onl'emploie quelquefois comme fynonyme de patulus.—Divergentes rami, rameaux divergens. 'Divifus , a, um, divisé , ée , en plufieurs parties. Vodecandria , ce , dodécandrie. Dodecaphyllus, a , um. Qui eft compofé de douze folioles. Dodrans , dodrantalis, is. Qui a neuf pouces de haut ou environ. — Dodrans caulis. Dolabriformis , e. Qui eft en forme de doloir.—Dolabriformia folia, feuilles en doloir. Vorfalis , t, dorsal , le. Qui s'infère fur le dos d'une chole, ou appartierit au dos. Vorfiferte , dorsifères. Nom colle&if des fougères, qui portent leur fruüification fur le dos des feuilles. Drupa, ce, droupe ou fruit a noyau. Drupaceus, a, um, drupacé , ée. Qui porte des fruits a noyau, ou relfemble a une Droupe. Dubius ,a,um, douteux , se. Ce qui laifTe de 1'incertitude. — Dubice plantte, plantes douteufes. Bulcis, e, doux , ce. — Sapor dulcis, faveur douce. Dumofus , a , um , buissonNeux. Qui eft couvert de buiffons. II fe prend auffi quelquefois pour fignifier ce qui eft en forme de builfon. Dumus , i , vel dumetum, i , buisson. Duodecemfidus , a , um. Qui eft d'une feule pièce, mais fendue en douze parties. Duplex, cis,doublé.—Duplex bulbus, bulbe doublé. — Duplex calyx , calice doublé. — Duplices flores, fleurs doublés. Duplicatb-dentatus,a,um,svRdenté , ée. Qui a des dents dentées elles-mêmes.—Duplicatb-dentatum folium. Duplicatb-pinnatus, a, um > bipinné, ée , ou doublement ailé , ée. Ailé deux fois. Duplicatb-ternatus, a,um, biterné , ée , ou doublement terné , ée. Terné deux fois. Duplicatus, a , um, doublé , ée.  DES TER MES LATÏNS Jtvij E. EbVRNEVS , A , VM. Qui eft blanc comme de 1'ivoire. Ecktnatus, a , um, échiné , ée. Hériffé , armé de pointesou de piquans. Eftlorefcentia ,ee, FLEURAtSON. Effoliatio , nis, effleuraison. Action d'öter les Feuilles. Elaflicus, a , um , elastique. Qui adu reiFort, qui fe remet dans fon prer.icr état, lorlque la compreffion ceïlë.—ElajiiCa fub'ftantia , itibftance élaÊ • tique. Elementa Botanica, éxémens ou principes de Botanique. Ellipticus,a,um,ti liptique. —Elliptica folie , feuijles eiliptiques.Emarginatus, a, um. écHanCré , ée.—Emarginata folia, feuilles échancrées. Enervis , e. Qui eft fans nervu- res Enervia folia , feuilles fans nervures fenfibles. Enneandria, as , fnnéandrif. Enneapfiyllus, a, um. Qui eft compofé de neuf foliolei. Enodis,e, énoué. Qui n'a pas de nceuds Enodis caulis, tige fans noeuds. Enfatus,a,um, vel enfiformis, e, ENsiFORME. — Enfformia folia, feuilles enfiformes. Epkemerus, a, Um, éphémere. Qui eft de courte durée. Epkemeri flores, fleurs éphé- mères Ephemeras plantes , plantes éphémères. Epidermis, is, épiderme. Equinoxialis, équinoxial, le. Equinoxiales flores , fleurs j equinoxiales. Equuans, tis , chevauchant. Se dit d'une feuille extérieuie qui embrafTe entiérement une feuille intérieure. Ereclus, a, um, dressé. Qui fe tient droit—Erec'uspetwlus, pétiole drefll .—Erccta folia , feuilles dreffées.— Encliflores , fleurs dreflees. Ertcetinia , a , um. Qui vient dans les bruyères. Eriuactus , a , um , érinacé ee. Qui a la forme d'un htrif- fon Erinaceutn pileum , chapeau doublé de pouu;s. Ercjus, a , um, rongé , ée ErofafXia , feuilles érodées. Efi latmus ,a,um. Qui eft bon a manger. Efenttdtis, e , issentiel , le. Qui ne peut vaiïer, qui conf- titueinvariablementlamanière ffêw d'une chofe , & qui la ontingue de tout. EunucLus , a , um. Qui n'efl pas propre a la fécondation. Eunuchi flores, fleurs neutres. Exafperatus, a,um, relevé ou garni d'afpéntés que 1'on déhgne. Excavatus ,a,um, creusé , ée. txerens, tis. Quimontre, qui fait paroitre au-dehors. Exfohatio, exfoliation. Exoticus, a,um, exotique. Qüi n'efl point naturel au cli- mat. — Exoticcs plantes plantes exotiques. Exfe/tus , a, um. Qui paroit au dehors, qui fe montre. Externus, a, um. Qui eft en aehors.  xviii DICTIONNAIRË Facies , ei , plantte, vel facies exterior plantte, port d'une plante. Faclitius,a, um, factice. Qui n'eft point naturel. Falcatus,a, um. Qui eft tourné ' comme un fer de faux. Falfus, a,um, faux , se. Familice plantarum, familles des plantes. Farclus, a, um. Farinofus, a,um, farineux , se. Qui eft comme pouclré. — Farinofum pileum , chapeau farineux. Fafciatus, rubanné.Coloré par bandes parallèles. Fafcicularis , e, vel fafciculatus , a,um, fasciculé , ée. Qui eft raffemblé en faifeeaux. — Fafciculati flores, fleurs fafciculées. — Fafciculata folia , feuilles fafciculées. — Fafciculata radix, racine fafciculée. Fafciculus , i, faisceau. Fafttgiatus ,a,um, fastigié , ée. Ce qui eft terminé par des rameaux égaux, en hauteur & au même niveau. — Faftigiatus caulis , tige faftigiée. — Faftigiati flores , fleurs faftigiées. Faux , cis, gorge d une partie tubulée. Favofus, a,um, alvéolé, ée. —Favofum receptaculum, ré- ceptacle alvéolé. Fecundatio ,nis, fécondation. Fecundus ,a,um, fécond,de, ou fertil, le. — FtCUIldi flores, fleuts fertiles. Femineus , a , um , femelle. Qui eft du fexe feminin.—Feminei flores , fleurs femelles. — Femince plantte. Ferè, presque. — Ferè nudus caulis, tige prefque nue. Ferrugineus ,a,um, ferrugineux, se. Qui eft de couleur de rouille.—Ferrugineus flos. Fertilis , e , fertil , le.—Flores fertiles vel fecundi , fleurs fertiles ou fécondes. Ferulacete,arum, férulacées. On nomme ainfi les plantes qui ont de 1'affinité avec les férules. Fetidus, a,um , puant, te. Qui fent mauvais. Fibra , te , fibre. — Fibrte , fibres. Fibrofus, a, um, fibreux , se. Ce qui eft compofé de fibres. — Fibrofa radix , racine fibreufe. Figura,te, figure. Quelquefois aufli il fe prend pour effigies , imago , icon. — Jcones plantarum , figures ou images des plantes. Filamentofus , a , um , filamenteux , se. Qui fe partage Extimus, a, um. Ce qui fe trouve aux extrémités, ce qui eft. le plus haut. Fxtrafoliaceus ,a,um. Qui vient plus haut ou plus bas que les feuilles , ou en dehors des F feuilles. — Extrafoliaceus pedunculus. — Extrafoliacece ftipulce, ftipules en dehors des feuilles. Extravafatio, nis, extravasation.  DES TER MES L A T I X S. sis en filets, ou laifle echapper des filets. — Filamentofa radix , racine filamenteufe. Filamentum , /', filet de Péta- mine. — Filamenta , filets. Filiformis , e , filiforme. —: Filiformis pedunculus , pédoncule filiforme. — Filiformes antherce , anthères filiformes.—Ftliformia folia, feuilles filiformes Filiformia filamenta , filets filiformes. Fimbriatus,a, um, fran'gé, ée. Fimetarius , a , um , fimétai- re. Qui vient fur le fumier. Fiffus , a, um, fendu , le. Divifé par des feates linéaires. On a fait de la bifidus , trifidus , quadrifidus , quinquefidus , fexfidus, multifidus. — Fiffa folia , feuilles fendues. Fifiulofus .a ,um, fistuleux , se. — Fifiulofus caulis, tige fiftuleufe. Flaccidus , a , um, flasque. Qui eft aifément entraïné par fon propre poids. — Flaccidus pedunculus , pédoncule foible. — Flaccidus caulis , tige flafque. Flammeus , a , um. Qui eft de couleur de feu ou de flamme. Flavus , a, um, flave. Qui eft de couleur jaune Flavus flos, fleur jaune. Flexuofus,a , um, flexueux , coudé plufieurs fois. Qui va en ferpentant, en zig-zag : quelquefois auffi, mais a tort , on le fait fynonyme de volubilis. — Flexuofus caulis, tige flexueufe. Flexus ,a,um, fléchi,coudé une feule fois. Floralis, e, floral , le. Qui appartient a la fleur. — Flo- , rales fpinae , épines florales. — Floralia folia, feuilles florales. Florefcens , tis. Qui fleurit. Floribundus ,a, um. Qui donne des fleurs abondantes , ou qui abonde en fleurs. Florifer , a, um. Qui porte des fleurs, ou qui eft deftiné a en porter. — Florifera gemma , bouton a fleurs. Flos , ris, fleur. — Flores, fleurs. Flofculofus, a , um, floscu- Liux , se—Flores flofculofi, fleurs flufculeufes. Flofculus ,i, fletrow Fluviatilis,e, fluviatile. Qui vient dans les fleuves ou ri- vières. Foliaceus,a,um, foliacé. Quï reffemble a une feuille Fo- liaceum fligma, ftigmatefeuülé , ou en forme de feuille. > Foliaris , e, foliaire. Qui appartient aux feuilles. — Foliaris pedunculus, pédoncule foliaire. — Foliares fpintv , épines foliaires. — Foliaris cirrhus , vrille foliaire. Foliatio , nis, foliation ou feuillaison. Foliatus ,a,um, feuillé, ée. Garni de feuilles Foliatus pedunculus, pédoncule feuillé. — Foliatus caulis, tige feuillée. Foliifirus vel foliifer , a, um. Qui porte des feuilles , ou qui eft deftiné a en porter Folii. fera gemma, bouton a feuille. Foltolum , i, foliole. — Fo- Itola, folioles. Folium, ii, feuille Folia, feuilles. Folliculus, i, follicule. fa ij  xx DICTIONNAÏRË Fontinalis, e , fontainaire. Qui vient dans les fontaines. Foraminulofus, a, um,TORAminuleux. Percé d'un grand nombre de petits trous. Forma, as, forme. Fomicatus,a,um, vouté , ée. Fragilis , e, fragile. Qui fe rompt aifément 8c fans plier. Fragrans , tis, odorant. Qui répand au loin fon odeur. Frequens, tis, fréquent, te. II s'emploiè quelquefois comme fynonyme de vul garis, 8c quelquefois comme 1'oppofé de rarus. Frigidus, a , um, froid , de. —Fr tgidce plantas.On nomme ainfi les plantes naturelles aux pavs froids. F rondefeens, tis. Qui commence a fe garnir de feuilles. Frondefcentia , te , feuillai- son. Frons, dis, feütllade. Fmclefcentia^as, maturation. Fruclifer, a , um. Qui rapporte du fruit, ou qui eft deftiné a en produire.—Fruclifera gemma , bouton a frnirs.—Fructifeti rami, branches a fruits. Fruchficatio , nis , fructifi- cation. Fruclus, ut, fruit. Frumentaceus, a,um, frumen- G. GALEA , të, casque. Lèvre fupérieure d'une corolle irrégulière. Galeatus, a , um. Qui eft en forme de cafque. On nomme flores galeati, les fleurs en mafque. Geminus feugeminatus, a,um, géminé, ée. Deux par deux. — Geminte bracleas , bractées géininées. — Geminte ƒ?/'pulos, ftipules géminées. — Gemina folia , feuilles binées ou géminées. — Geminati tacé , ée. Qui a du rapporr avec les bleds. Fruflraneus ,a , um, frustra- né.— Polygamiafruftranea, polygamie fruftranée. Frutefcens, tis, frutescant , vel fujfruticofus , a , um , sous-ligneux, se. Frutex , cis , vel planta fruticofa, arrrisseau. — Frutices, arbriiTeaux. Fruticofus,a,um, frutiqueux, ligneux , se. — Fruticofus caulis , tige ligneufe.—Fruticofa radix, racine ligneufe.—» Fruticofa planta. Fu/cra , orum , supports. Fulcratus, a , um. Qui a des fupports.—Fulcratus caulis , tige a fupports. Fulvus , a, um. Qui eft de couleur fauve.—Fulvus color. Furcatus vel furcus , a , um , fourchu , ue. On fait bifurcus fynonyme de furcatus. Fufcus , a, um, brun , ne. Biftré ou plombé , qui eft d'une couleur mélée de noir 8c de jaune, ou qui a quelque reffemblance avec la luie.—Fufcus fins. Fufiformis, e , fusiforme. —> Fufformis flipes, pédieule fufiforme. — Fufformis radix, racine fufiforme.  DES TER MES LATINS. xx; pedunculi, pédoncules gémi■ués, Gemma, cv, bouton ou bourgeon. Gemmatio , nis , gemmation. Gemmiparcvplantcv. On appelle plantes gemmipares , toutes celles qui portent des boutous aux ailfelles de leurs feuilles. Generatio, nis, génération. Genericus ,a,um, générique. Qui appartient au genre. Geniculatus,a, um , genouillé, ou géniculé , ée.—Geniculata filamenta , filets géniculés. — Geniculatus caulis , tige genouillée. Genitalis, e, génital, le.DeC tiné a la génération. Genus, ris, genre. Germen, nis, ovaire. Germinütio, nis, germination. Gibbus, a, um, bossu, renflé , ée. Gilvus, a , um , cendré , ée. Qui eft de couleur grife , & comme cendrée. — Flos gilvus. Glaber, ra, rum, glabre. Qui n'a ni duvet, ni poils Glaber petiolus, pétiole glabre.— Glabra folia, feuilles glabres. Gladiatus, a , um, gladié, ée, ou ensiforme. — Gladiata folia , feuilles gladiées. Giandula, tv, glande. — Glandulcv, glandes. Glandulatio, nis , disposition des glandes. Glandulofus \elglandulifer, a, Um. , glanduleux , se. — i Glandulofa folia , feuilles glanduleufes. I Glaucus vel glaucinus, a , um , glauque. Qui eft d'un vert felanchatre, d'un vert d»»mer. —Glauca folia, feuilles glauques. Globofus vel globulofus, a, um, feu globularis, e , globé , ée , ou globuleux , se. Qui eft en forme de globule , ou qui eft chargé de globules.—Globofa capfula , capfule globuieufe. — Globofa radix , racine globuleufe. — Globofum femen, graine globuleufe. Glochidespili, poils doublés & courbés en hamecon. Glomeratus, glomerulatus vej conglomerulatus ,a,um,GLO- méré, glomérui.é ou congloméré , ée. Qui eft ramafie en tête. — Glomerulati flores , fleurs glomérulées. Gluma, ce, bale ou gloume. Glumofus vel glumaceus flos , fleur gloumacée. Gluten , nis , humeur tenace comme de la glu. Glutinofitas, tis. Qualité rélliitante de la préfence du gluten. Glutinofus vel vifcidus, feu vtfquofus ,a,um, gluant, te, visqueux , se. — Folia glutinofa , feuilles vifqueufes , gluantes. Gracilis,e, grèle. Gramina , num. Plantes graminées , comme le froment, le feigle , 1'orge, qui compofenr b familie naturelle des Graminées, graminecv. Graminifolius ,a,um. Qui porte des feuilles qui reiTemblent a celles des plantes graminées. Zrandiflorus, a , um. Qui a de grandes fleurs. rranulatus , a, um , granulé , ée. Qui eft compofé de parties qui reflemblent a des grains. b iij  ijls ixij DICTIONNAIRE Habitatio , Nis , plantarum, habitation. S'emploiè pour fignifier le lieu oïi croït naturellement une plante. Habitualis, e, habituel , le. Qui dépend de la forme , du port confidéré en général. Habitus , üs, planta?, port d'une plante. Hamofus, a, um, courbé , ée , en hamecon.—Pili hamofi. Hamulofus , a , um. Qui a la forme d'un petit hamecon. Hamus , , hamecon. Crochet, agrafe. Haftatus, a, um, hasté,ée. - . Qui a la forme d'un fer de pi- cuie.—Haftatafolia, feuilles haftées. Hemifphericus, a, um. Qui n'eft convexe que d'un cöté. Heptandria, te , heptandrie. Her ba ,-ts, herbe. Herbaceus , herbacé , ée. — Herbaceus caulis, fige herbacée. Herbarium , ii, herbier. Herborarius, ii, herboriste. Herbortfatio , nis , feu herbatio, herborisation. Hermaproditus , a , um, her:."ap;iRoniTE. Qui eft de deux f ■ &—Hermaphroditiflores, fleurs her.iu.phrodites. Heragynia ■ ce, hexagynie. Hexandrta , cv , hexandrie. Hexapetalus , a, um , hexapétale. Qui a fix pétales.—He~ xapetala corolla, corolle hexapétale. Hexaphyllus , a , um , hexaphyli e. Qui eft compofé de lix folioles bien diftiiiLtes. — Hexaphyllum involucrum » collerette hexaphylle. Hians, tis , baillant , te. Qui eft cntr'ouvert. Hilum , i, hile. C'eft en général Pombilic des graines. Hircinus vel hircofus , a, um. Qui a quelque rapport avec la forme ou 1'odeur de bouc. — Hircinus odor, odeur de bouc. Hirtus , hirfutus,a, um, velu * ue. Qui eft couvert de poils un peu roides. Hifpidus, a, um, hérissé , ée. Qui eft recouvert de poils rudes & fragiles. Quelquefois , mais a tort, on le fait fynonyme iïhirtus. Hiulcus, a, um. Qui eft entr'ouvert. Holeraceus, a, um. Horarius , a, um. Qui ne dure qu'une heure. Horifontatis , e, korisontal , le.—Horifontalis radix, racine horifontale.—Horifonta. Ha folia, feuilles horifontales. Horologium , ii, Flores, horloge de Flore. Graveolens, tis. Qui a une odeur forte. Grumofus,a,um, grumelf.ux, se.—Grumofa radix, racine grumeleufe. Gummivelgummis,is, gomme. tl Gummi - rejina , ce, 'gommerésine. Gymnofpermia, cv, gymnospermie. Gynandria , te, gynandrie.  DES TER MES LATINS. areüj Horjum verjum, de cote !x d autre. Hortus, i, jardin. Humidus , a , um , vel kumens , tis , humide. Ce dont la fuperficie eft mouillée.—Humidum pileum, chapeau humide. Humifufus, a, um, humifuse , Couché , ée , par terre. Humilis, e. Qui s'élève peu. Humor , ris , plantarum. Se prend pour la l'ève. Humus, i. C'eft la partie de la terre , la plus propre a fournir aux plantes les premiers lues néceflaires a leur développemenr. Hyalinus, a, um. Qui eft fans I. Icones plantarum , figures des plantes. Icofandria , ce , icosandrie. Imberbis , e. Qui eft fans barbe. Jmbricatus , a , um, emrriqué ou tuilé , ée. Qui eft recouvert de parties difpofées A-peuprès comme des tuiles fur un toit Imbricatus calyz , calice embriqué.—Imbricata folia , feuilles embriquées ou tuilées. — Imbricatus caulis , ti^e embriquée. Immutabilis , e. Qui ne change • point. Impari vel cum impari pinnatus,a, um j ailé , ée. Avec uneimpaire.—Impari-pinncsa folia , feuilles ailées avec une impaire. Imperfeclus, a, um, impar- fait , te. Improprius,a,um, impropre. couleur , & qui a la traniparence du verre ou de 1'eau. — Flos hyalinus. Hybernaculum , i , abri pour 1'hiver. Linnxus comprend en général, fous cette dénomination, ce qui fert d'abri aux parties délicates des plantes , comme les boutons, les cayeux. Hybernalis, e , hivernal , le. Qui vient en hiver. — Hybernales flores. Hybridus, a,um, hybride.— Hybridceplantte, plantes hybrides. Hypocrateriformis , e , hypocratériforme. Qui eft. en forme de baflinou defoucoupe, & porté fur un tube. —Improprius annulus, coliet impropre. Tntequalis, e, inégal , le. — Incequalismargo , bord kiégal. — inccqualia filamenta\, filets inegaüx. — Jnacqualès peduncuti, pédoncules inégaux. Intequivalvatus , a , um , & mieux intequivalvis, e. Qui eft compofé de valves inégales; il eft oppofé ktequivalvis. Inanis, e. Qui eft vuide, qui n'eft pas exaftement rempli.—Inanis caulis , tige fpongieufe. Inapertus, a , um. Qui n'eft pas ouyett , qui eft creux, mais fans ouverture. Incanus, a, um, INCANE. Qui eft recouvert de poils blanchatres. Incarnatus, a , um. Qui eft de couleur de chair.—Incarnatus flos. b iv  xxiv DICTIOMNATRT? Incifus,a,um, incisé, ée. Qui eftdéeoupé peu profondément. Quelquefois cependant on le fait fynonyme de laciniatus. Inclinatus, a,z//tz, incliné, ée. Includens, tis. Qui renferme ou renfermant. Inclufus , a , um , inclus. Non faillant au dehors. Incompletus , a , um , incomplet , te.—Incompletus vel fècuhdus verticillus, verticille incomplet.—Incompietiflo- ■ res , fleurs incomölètes. —Incompletum piftillum , piftil incomplet. — Iticompleta volvet , volve incomplet. Iuconfpicuus, a , um. Qui n'eft pas apparent. Irxraffatus,ct,um, épaissi,ie. Qui augmente fenliblement depuis une extrémité jufqu'a 1'autre. — Incrajjdtus pedunculus, pédoncule épaifli. Incrementum , i, accroisse- ment , augmentation. — Plantarum incrementum, accroilTement des plantes. Incumbens , tis , incombant. Linnseus appelle anthera incumbens , une anthère attachée par le cöté au filet. Incurvatus vel incurvus , a , um, incour.be. Qui fe courbe ca dedans. — Incurvi aculei, aiguillons courbés en dedans. — Incurvata capfula , capfuie courb'ée en dedans. — Incurvata folia , feuilles couibées en dedans , ou incourbes. Indigenus, a, um , indigène. ■— thdigeiiae plantte , pJantes indigènes. Individuum , i, individu. Indivifus,a, um. Quin'eftpoint divifé , qui n'a aucunes divlfions fenfibles. Indurefcens , tis. Qui fe durcir , 8c devient coriace. — Indurefcentes jlipulce , ftipules dures. Inermis, e, inerme. Qui eft fans épines ou fans aiguillons. Infernè. En bas, par le bas. Supernè. Vers le haut. Inferus ,a,um, infére. — Inferus calyx , calice infère. — Infera corolla, corolle infère. —Iuferum germen, ovaire infère. Infimus , a , um. Ce qui eft le plus bas, ce qui eft le plus prés de la terre. II eft oppofé ■d extimus. Inflatus ,a, um, renflé, ée , vésiculeux ou vésiculaire. —Inflatum legumen, légume renflé 8c véflculaire. Inflexus, a,um , infléchi. Qui s'élève obliquement en formant 1'arc a fon fommet, 8c en fe rapprochant de la tige. — Inflexa folia , feuilles fléchies en dedans, ou infléchies. Inflorefcentia , ce , fleuraison. Infundibuliformis, e, infundieuliforme. Qui a la forme d'un entonnoir. — Infundibulifotme ptlcum, chapeau infnndibuliforme. — Infundibuliformis corolla , corolle infundibuliforme. Inodorus, a , um , inodorf. Qui n'a pas d'odeur. Inferere vel inoculare. Se prend ici pour greffer ou enter. Infertio , nis , insertion. II fe prend auffi pour Popération de la greffe. Infertus , a, um , inséré , ÉE • fur ou ï..,.  DES TERMES LATINS. xx^ Infidms, tis. Qui repofe fur une chofe quelconque. Infignitus, a ,um, remarquaBLEpar, ou marqué de _ Infiruclus ,a, um. Qui eft garni, pourvu d'une chofe quelconque.—Villis inflruclus caulis, tige garnie de poils. Integer, ra , rum, entier , re. — Integra folia , feuilles entières. Integerrimus, a , um, trésentier , re. — Integerrima folia , feuilles très-entières.—» Integerrima? braclea?, bractées très-entières.—Integerrimum petalum , pétale très-entier. Interceptus, a, um, entrecou* pé , ÉE. Interfoliaceus, a, um. Qui vient parmi ou entre les feuilles.— Interfoliaceus pedunculus. Intermedius, a, um, intermédiaire. Qui fe trouve entre deux chofes, Internodium , ii, entre-noeud. Efpace compris entre deux nceuds. Intemus ,a,um, interne. Qui eft en dedans. Interpofitus, a,um. Qui fe trouve parmi ou entre plufieurs chofes , & qui les fépare. Interuptè pinnatus , a , um , ailé , ée , avec interruption. — Interruptè pinnata folia , feuilles ailées avec interruption. Interruptus, a, um , interrompu. Qui n'eft pas continu dans la difpolition de fes parties. Intimus , a , um. Qui fe trouve au centre, ou en dedans. Intorfio, nis. C'cft Fétat d'u¬ ne chofe qui alt entomllee. Intrafoliaceus, a, um. Qui vient entre les feuilles, ou en dedans des feuilles. — Intrafoliacece Jripulte , ftipules en dedans des feuilles. Intiis vel introrfitm. En dedans J il eft oppofé a extrorfiimIntus■ fufceptio , nis, intussusception. C'eft 1'introduction au dedans des plantes « des fucs néceffaires a leur accroiifement.Inundatus, a, um. Qui eft fubmergé, qui refte caché fou9 1'eau : il eft oppofé a nataas. Involucellum, i, pour involucrum partiale, collerettï partielle. Involucratus, a , um. Ce qüi eft entouré d'une enveloppe. —> Involucratus verticillus, verticille involucré. Involucrum, i, involucré. On donne alfez communément ce nom a toutes efpèces d'enveloppes; cependant, quand oflt trouve le motz'/zvo/ucrz/mfeul, il fignifie prefque toujours collerette. Involutus, a, um , involuté , roulé , ée , en dedans ou en defius. — Involuta margo , bords roulés en deflus. — Involuta folia , feuilles rouléec en deflus. Involvens,tis. Qui enveloppe une chofe. Irregularis, e, irrégulier, re. —Irregularis corolla, eorolle irrégulière.—Irregularia filamenta , filets irréguliers. Irritabilitas, tis, plantarum , irritabilité des plantes. Juliferus , a, um. Qui porte iis chatons. — Juliferi arbtt»  *xvj DICTIONNAIRE Labiatvs,a, IW,LABIÉ,ÉE. Qui eft a deux lèvres.- — Za- - biata corolla , corolle labiée , corolle en gueule Labiati flores , fleurs labiées. Xabium, ii, LEVRE.— Labia vel labice. Se prend pour les ■ lèvres d'une corolle monopé'tale, lorf ju'elle eft irréguliere, & qu'elle repréfente un rntifle - a deux lèvres. labyrinthiformis, e , labyrix- THIforme. Qui eft tortueux comme les routes d'un laby- - linthe. Lacerus , a , um. Ce qui eft comme déchiré , ou ce dont les bords font divïfés irréguliére- • ment par des fegmens diftor- - . mes. — Lacera folia, feuilles déchirées. Xacinice, arum , lanières. Divifions réfultanres des incifions qui partagent plus ou mbins i profondément une partie quel- • conque , confidcréé comme étant d'une feule pièce. Laciniatus , a, um,, lacinié , ou DÉCHtQUETÉ, ée. Ce. qui , eft profondément découpé en plufieurs parties , dont chaqüe partie elt encore découpéefans ordre. — Laciniata margo , bord lacinié Laciniata folia , feuilles décluquetées ,1aciniées. Lnclefcens , tis , vel laclifluus , a , um,' LACTESCENT , TE , EAlTEüx, Sé. Qui donne du hit. —- Laciejcens pileum , L. chapeau laiterix. — Laclefcentes plantte , plantes lisiiefcentes. Lacleiis. Qui eft blanc comme du lait. Lacunofus, a , um, lacuniux , se. Qui a de^ lacunes, des vui- • des remarquables. Lacuflris,e, lacustral; -'Qui vient dans hs l.cs. — Lacuftres planta? i?\Anxes\'«cuiha\es. Lcevis, e, uni , ie. — Lcvvi ■ margo , bords unis Lcevi pileum , chapeau uni. — Lcevia folia , feuilles unies. Lamellatus vel lamellofus , a , um, lamelle, ée Lamel- latumpileum, chapeau lamelle ou doublé de feuillets. Lamina , ce , lame d'un pétale. On fe fert aufii du mot Lamina , pour défigner ces efpèces de feuillets qui 'tapiflenr la furfaeë interne des chapeailx des agarics—Laminte, feuillets des agarics. Lanatus vel laniger, a , um , laineux Lanata fuperfi- cies , fuperficie laineufe. Lanata margo, bords laineux. Lanceolatus, a, um, lancéoLe , ée. Qui eft terminé en pointe aux deux extrémités Lanceolata folia , feuilles hncéolées. Lateralis , ? , latéral , le. Qui vient fur le cóté La- terahs fltpes, pédieule lntéra!. —. Lateralis fpica, épi latérai.  n F S TERMES LATINS. xxvij Zatifolius, a, um. Qui eft a larges feuilles. La titans, tis. Qui fe cache , qm eft caché. Latus, ris , cöté.—Latera fo- lii , cötés d'une feuille. Laxus ,a,um, lache. Qui n'eft pas ferré. On en a compofé les mots laxè-ramofus ,a,um, laxè-fpicatus , laxè-imbrtcatus, &c. Zegumen, is, légume ou gousse. Leguminofus ,a,um, légumineux , se. — Leguminofie plantte, plantes légumineufes. lenticularis, e , lenticulaire. Lentkulares glaadulce , glandes lenticulaires. Liber, ri, liber ou livret. Liber, ra, rum , libre. — Libero filamenta, filets libres. Lignifer, a , um. Qui rapports du bois, ou qui eft deftiné a en produire.—Ligniferi ramt, branches qui ne donnent que du bois. Lignofus ,a,um, ligneux, se. Qui a la coniïftance du bois. — Lignofa fubjiantia , fubftance ligneuie. Lignum , i, bois. ( ; Ligulatus, a,um, LIGule , ée. Qui eft en languette. — Ligulati flores , fleurs Hgulées; — Ligulata corollula, demi-fleuxan.—Ligulata folia, feuilles ligulées. r ; Uliaceus,a, um , liliacè , ée —Liliacei flores . fleurs liliacées, ou fleurs eri lis. Limbus, i, Ln"r Linearis, e , ' ■ " Etroit — Lineana Jvfii 'it'es li néaires.—'Lihd '"te pétio'.e lm .-. . . -e'oi auffi on emplo.. ! t'Lna ris , pour fignifier ce qui n a qu'une ligne de hauteur. _ Lineatus, a, um. Ce qui eft marqué de lignes qui ne font ni creufées ï ni relevées en bofle.—Lineata folia, feuilles marquées de lignes, ou lignées. Linguiformis , e. Qui a la forme d une Ungüe.—Linguiformia folia , feuilles linguiformes. Littoralis, e , littoral. Qui vient fur les bords des fleuves. II s'emploiè plus fouvent pour défigner ce qui vient fur les bords de la mer. Lividus ,a,um, livide.—Ltvidus color, couleur plombée. Lobatus, a,um, lobé, divisé, Ée , profondément en plufieurs parties diftantes. On en a compofé bilobus , trilobus , quadrilobus , quinquelobus, multilobus.—Lobata folia, feuilles lobées. Lobus, i, lobé. On diftingue ceux des graines d'avec ceux des pétales , des feuilles, &c. Loculamentum ,i, boïte ,étui, loge. Loculus , i , loge , cavité. Locus , i, infertionis. Se prend pour le lieu de 1'infertion, la place qu'occupe une chofe qui s'infère fur une autre. Locufta , ce, vel fpicula , te, épillet. Petit épi. Longifolius, a , um. Qui port* de longues feuilles. LongiJfimus,a,um,TRis--LOKG, ue. — Longijjïmits petiolus , pétiole très-long. — Longijimits pedunculus -, pédoncuU x^s-lon^—LongiJfuna folia, , feuilles très-longues. — Lotls gifiïma filamenta, filets treslong.  fcviij DICTIONNAIRF M. MaCBRATIO , NIS , macération. Maculatus, a,um, taché , ée. —Albb-maculatus, taché de blanc—Isigrb-mcculaius, taché de noir. Mammofus, a, um, mamelonné, ez—Mammofum pileum, chapeau mamelonné. Manifefus , a , um. Qui eft en évidence, qui eft trés - apparenr. r Marafctns, tis, marcescant. Qui ie flétrit ou qui eft flétri. — Marcefcentes flores , fleurs fletries. _ Stylus marcefcens , %Ie flétri. Ma' fnatus uma. Qui a un rebord faillant. M%eo. >'."."> B0R°s, bordure. Un Ie fait mafcuün ou feminin ad libitum. Maritimus, a, um. Qui vient fur les bords de la mer Ma- ritimts plantte. Mas, ris, male.—f-lores mares vel mafculi, fleurs males. Mafculus,a , um, male. Qui eft du fcxe mafculin Mafculi flores, fleurs males. Maturus ,a,um, mur , re. Medicinalis, e, medicinal, le. — Medicinalesplantte, plantes médicinales. Mediocris, e. Ce quijComparéa telle ou telle partie, eft ie grandeur ou de groffeur médiocre—Mediocris petiolus , pétiole médiocre. Medius,a , um , médiaire, ou médiat , te—Medius peduncwus, pédoncule médiat. Med/'lla, a=, moelle. Mellifer , a, um. Qui porte du miel. Menibranaceus, a , um , membrakeux , se— Membranacea margo, boitis membraneux. j-.ongus, a , um, long , ue. Longus pedunculus , pédoncule long—Longus petiolus , pétiole long—Longusfiylus, ftyle long. Luddus, a , um, luisant , te. — Lucida folia , feuill es luifantes. Lumen, nis, lumière. Lunatus vel lunulatus ,a,um, ldn-ulé , Ée. — Lunatafolia, teuilles lunu'ées Lunula- tte fdiculte, filicules lunulées. Luridus ,a,um. Qui eft d'un jaune pale , d'un afpeft défagréable Luridus flos. Lutefcens, tis, jaunatre. Qui tire fur Je jaune. — Lutefcens flos. Luteus ,a, um, jaune. Qui eft de couleur jaune. — Luteus flos. Luxurians, antis, Luxuriant. Qui a quelques parties de plus qu'a l'-rdinaire. On appelle flos luxurians , une fleur dont les organes de la fruaification font changés enpétales. Lyratus, a , um, lyré , ée.— Lyrata folia , feuilles lyrées. Ses compofés font lyrato-dentatus, a, urn , denté en lyre. — Lyratb-pinnatus, ailé eo forme de lyre.  D F. S TERMES LATINS. xr.ix ■—Membranacea folia , feuilles membraneufeE. — Mtmbranaceus petiolus , pétiole membraneux. liïenflruus, a, um. Qui fe renouvelle a chaque mois. Meteoricus ,a, u/n,MÉTÉORique.—Flores meteorici, fleurs météoriques. Methodus Botanica, méthode eotaniqüe. Miliaris, e, miliaire. Miniatus, a , um. Qui eft d'un rouge de vermillon. Minutiffimus, a, um. Qui eft très-raenu , rrès-fin. Mixtus, a , um. Qui eft compofé de plufieurs chofes diiférentes. — Mtxta gemma, bouton mixte. Mobilis, e, mobile. Mollis, e, moü , mollë—Mollis fubflantia. Monadelphia , es, monadel- phie. Monandria , te, monandrie. Monocotyledon , is , monocotyledone. Qui n'a qu'un cotyledon ou un lobe.—Monocotyledones plantte, plantes monocotyledones.—Monocotyledon femen, graine monocotyiedone. Monozcia , ae , mongecie. Monogamia , te, monogamie. Monogynia, ce , monogynie. Monoicus , a , um , monoïque. — Flores monoici vel androgyni, fleurs monoïques ou androgynes. — Monoicce plantte , plantes monoïques ou androgynes. Monopetalus, a, um, monopéTALE. Qui n'a qu'un pétale. — Monopetala corolla, corolle monopétale. Monophyllus, a, um, monophylle. Qui n'eft que d'iine pièce.—Monophyllus calyx , calice monophylle.— Monophyllum involucrum, co!!e« retre monophylle. — Menophyllumperianthium, pérhiithe monophylle. Monopyrenus , a , um. Qui ne renfermé qu'un noyau ou une amande.—Monopyrenusfructus, fruit qui ne renfenne qu'nn noyau.—Monopyrena nux, noix qui ne remerme qu'une amande. Monofpermus, a , um, monos- perme.—Monofperma bacca, baie monofperme. Monoftachius caulis , tige , qui ne porte qu'un épi. Monftruofus , a , um , mons- trueux, se. — Monftres vé- gétaux. Montanus, a, um, montain. Qui vient fur les montagnes, dans les lieux montagneux. — Montants plantes , plantes montaines. Mucidus, a , um, moisi , chanCl, ie. Ou qui reiTemble a de Ia moififture. Mucofus, a,um,muqueux , se. Qui eft recouvert , ou même qui eft compofé d'un mucilage qui reffemble ?. de la morve. Mucro, nis, pointe. Mucronatus, a, um, mucroné, ée. Ce qui A pointu. — Muzror.ata folia, feuilles mucronées. Multangularis,e. Quiaplufieurs angles. Multicapfularis, c, multicapsulajse. — Multicapfulare pericarpium, péricarpe multicapfulaire.  ïtx DICTIONNAIRE NANUS, A , VM , nain , naine. —Arbores nani ,arbres nains. Napiformis, e, napiforme Napiformis radix, racine napiforme. Satans , tis. Qui furnage, qui flotte fur 1'eau.—Natantiafolia , feuilles nageantes. Naturalis, e, naturel, le.— Naturalis methodus, méthode naturelle. — Naturalis ordo, ordre naturel. Multicaulis planta , plante qui produit plufieurs tiges. Multifer, a ,um, multifére. Qui rapporte plufieurs fois dans Ia même année des fleurs & des fruits. — Plantas multifiras, plantes multifères. Multifidus, a, um /multifide. Qui eft d'une feule pièce, mais fendue en plufieurs parties. — Multifida corolla , corolle multifide. — Multifidas bracteae, bradtées multifides. — Multifida folia , feuilles multifides. JMultiflorus ,a,um, multiflore. Qui porte plufieurs fleurs. — Multiflorus pedunculus , pédoncule multiflore. 2Hultilobus,a, um, multilobé. Qui eft a plus de cinq lobes. Multilocularis , e , multiloCulaire. Qui a plus de fix loges , ou qui en a un nombre indéterminé. — Multilocularis capfula, capfule multiloculaire. Multipartitus, a, um , multiparti. Qui eft partagé jufqu'ü la bafe , ou prefque jufqu'a la fcafe, en plus de cinq parties. — Multipartitus calyx, calice a plus de cinq divifions. — Multipartita folia. Multiplex , cis, multiple. Qui eft compofé d'un grand nom- N bre , ou qui fe trouve en graad nombre. Multiplicatio , nis, multiplication. Multiplicatus, a, um, multiplié, ée.Ce qui eft en nombre extraordinaire. Onappellei'Vores multiplicati , les fleurs monftrueufes, dont le nombre des pétales fe trouve multiplié aux dépens des organes de la frudtification. Multifiliquofus vel multifiliquus , a , um. Qui porte plufieurs filiques qui partent d'un même point. Multivalvis, e , multivalve. Qui a plus de cinq valves ou panneaux.—Multivalvis capfula , capfule multivalve. Multoties divifus pour multifi- . dus , a, um. Qui eft divifé en un nombre indéterminé de parties. — Multotits divifus cirrhus, vrille multifide. Muricatus , muriqué. Garni de pointes courtes & grofles. Mufcariiformis, e. Qui a la forme d'un émouchoir, d'un petit balai. Muticus, a, um-, mutique. Qui n'a point de piquans.—Mutica folia. Mutilatus vel mutilus , a, um, mutilé , ée. — Mutilatiflores , fleurs mutilées.  DES TERMES LATINS. xxxi Naufecfus, naufeus vel naufeabundus,a,um, nauseux, se. .—Naufeofusodor, odeur naufeufe. " Navicularis , e , naviculaire. Neclarifer, a, um. Qui porte des nectaires. Neclarium , ii , nectaire. Nemorcfus , a , um. Qui vient dans les bois , dont le fol Sc 1'expofition lont favorables a la végétation. — Nemorofce planta?. Nervofus, a,um, nerveux, se. Qui a des nervures. Ses compotes font binervius, trinervius, quadrinervius , quinquenervius , Sec.—Nervofafolia, feuilles nerveufes. Neuter, ra , rum , Neutre.—• Neutri flores , fleurs neutres. Nidorus vel nidorofus, a , unt. Qui fent le bralé. Nidulans , tis, nidulant. Qui eft difpofé comme des ceufs dans un nid.—Seminaper pulpam baccce nidulantia, graines épaifes dans la pulpe rnolle d'une baie. Niger, a, um, noir , re.—Niger flos , fleur noire. Nigricans, tis , vel fufcus , a , um , noiratre. Qui a une couleurplombée, biftrée, coirrac enfumée ou noiratre. — Nigricans flos. Nigro-cccruleus , a , um. Qui eft d'un bleu noitatre. Nigro - maculatus, a, um. Qui eft taché de noir. Nitidus, a , um , euisant ou net , te. — Nitida folia , feuilles luifantes. Niveus , a , um. Qui eft blanc comme de la neige. Nodofus, a, um , noüeux, se. — Nodofa radix , racine noueufe. Nodus , z', NfSUD. II fe prend aufli .quelquefois. peur artiCUEATION. Nomenclatura , ce, nomf.nclature. Nomina fynonyma , synony-» mes. Noflras, tis, nostrate.—Noftrates p:'antce , plantes noftraftes. Notabilis , e , vel notatus , a , am , remarquable par une chofe quelconque. Nucamentum, i, veljulus, chaton. Nucleus , ei, noyau. II fe prend aufli pour 1'amande contenue dans une coque ofleufe. Nudus , a, um, nu , e.—Nudus pedunculus, pédoncule nu. —« Nudus caulis, tige nue. — Nuda folia , feuilles nues. —i Nudum receptaculum, réceptacle nu. — Nudum femen , graine nue. — Nudus verticillus, verticille nu. Nullus , a, um. Qui manque.—• Calyx nullus.—Pericarpium nullum. Numerofi, te, a, nombrïux , se. — Numetofa fligmata , ftigmntes nombreux. — Numerofte fpicce , épis nombreux. Numerofi/Jimi, ce , a , trèsnombreux , sFs. — Numerofifilma folia f'.oralia.—'JSumerofijpmte lamime , failliets tres-nombreux. Numerus, i, nombre.—Numerus d terminacus ; c'eft le. ■ nombre 'ixe , comme quatre,' fix , huit, Sec. — Numerus indeierminaius/ c'eft un ^raud  «xxij DICTIONNAIRE O. Qbcokdatvs vel obverfè-cordatus, a, um , obcordé. Qui eft en coeur renverfé. Obliquus, a,um, oblique. Qui n'eft ni horifontal, ni vertical, mais dont la direftion approche autant de 1'un que de 1'autre. Cblongus ,a,um, oblong , ue, alongé , ée.—Oblongum pileum, chapeau alongé.— Oblonga folia , feuilles oblongues. Oblongo-ovatus , a , um. Qui a une forme ovale alongée. Cbovalis , oboval. Obovatus , a , um , obové. Ge qui a une forme ovée , plus groffe par le haut. Obfcurè , obscurément.—Obfcurè-virentia folia , feuilles d'un vert obfcur. Cbfoletè. Joint a un mot quelconque, diminue de fa fignification.—Obfoletè-angulatus , qui eft anguleux, mais dont les angles font peu faillans Obfoletè-lobatus, qui eft lobé , tnais dont les lobes font peu marquées.—Obfoletèferratus, denté en fcie , mais dont les dents font émouiTées, &c. 'Cbtufè-dentatus, a, um, denté, ÉE. Et dont les dents font obtufes. — Obtufè-dentatumfo- lium. — Obtujê-tmarginatus, a , um , échancré , & dont les divifions font obtufes. Obtufo-angularis , e. Qui a des angles obtus.—Caulis obtufoangularis. Obtufus, a,um , obtus , se, ou émoussé , ée.—Obtufa folia , feuilles obtufes. Obtufus ,a,um, cum acumine. Ce qui eft obtus, mais furmonté d'une pointe.—Obtufa cum acumine folia.—Obtufus ftrobilus, cone obtus. Obverfè-cordatus \e\obcordatus, a , um. Ce qui a la forme d'un cceur renverfé , c'eft-a-dire , dont la pointe eft en bas. II en eft de même tfobverfè-ovatus vel obovatus , qui déligne une figure ovale, dont la pointe eft en bas. Obvolutus, a, um, obvoluté. C'eft lorfque deux parties s'en- veloppent, s'embraffent alter- nativement. Occlufus , a, um, fermé , ée. Bouché. Oclandria , octandrie. Oclofidus , a, um. Qui eft d'une feule pièce, mais fendue en huit parties. Oclolocularis, t. Qui a huit loges. Oclopetalus, nombre, plufieurs, beaucoup , 8cc. Nummularius, a*, um , nummullaire. Qui a la forme d'une pièce de monnoie. — Nummularia folia , feuilles rondes. JXutans, tis, penché.—Nutans introrfüm , qui fe penche en dedans; extrorfum, en dehors. '—Nutantesflores, fleurs penchées. — Nutans caulis, tige courbée ou penchée par le fommet. Nutatio, nis, nutation. Nutritio , nis, nutrition. Nux , cis, noix , ou coque offeufe.  BES T E R M E S L A T I N S. ™-rH. Pagina , m , (Paginafuperior folii ) fe prend pour le defftis d'une feuille; (pagina inferior) pour le deflbus. — Pagina fuperior,pagina inferior vel pronaparsfolii,i~uii~ace fupérieure & inférieure d'une feuille. — Pagina;folii concolores, feuille colorée également des deux cótés—Difcolores, d'une couleur d'un cöté , 8c d'une autre couleur de 1'autre. Palatum , i, palais Palatum corollce, palais de Ia corolle perfonnée. Palea, te, paille, paillette. Paleaceus, a , um. Garni de pail. lettes ou paléacé. Palmaris, e. Qui a a-peu-près trois pouces de hauteur. Palmaris caulis. Palmatus ,a,um, palmé , ée, —Palmata radix, racine palaiée,—PalmataJölta,üm\h$e Gaopetalus, a, um , gctopétale. Qui a huit pétales. Oclophyllus , a, um. Qui eft compofé de huit pièces. Oculus, i, bouton. Odor, ris, odeur. Odoratus , a , um, odorant , te. Officinalis , e , officinal , le. —Officinales plantte , plantes ofïicinales. Oleraceus, a, um. Qui s'emploiè comme herbes potagères. — Oleracete herbte, herbes potagères. Operculatus, a , um, couvert d'une opercule. Operculum , i, opercule. Oppofitè-pinnatus, a, um, ailé , ée , avec oppolition. — Oppofitè-pinnata folia, feuilles ailées Sc oppoiées. Oppofiti-folius , a , um. Qui eft oppofé aux feuilles. — Oppofiti-folius cirrhus , vrille oppofée aux feuilles. Oppofitus, a, um , opposé, ée. — Oppofita filamenta , filets oppofes. — Oppofita folia , feuilles oppofées. — Oppofiti P. pedunculi, pédoncules oppolés. Oppofitus, a, um, decuffatim vel cruciatim, feu brachiatus, opposé , ée , en croix. — Decuffatim vel cruciatim oppofita folia. Orbicularis, orbiculaire. Orbiculatus , a , um , orbiculé ou arrondi. '— Orbiculaturti pileum , chapeau orbiculé. — Orbiculata folia, feuilles orbiculées. Ordo , nis , ordre. Orgyalis , e. Ce qui égale en hauteur un homme d'une bonne taille. — Orgyalis caulis. Ojficulum , i. Se prend ici pour un petit noyau.—Fruclus mollis cum ofjiculo. Ovalis, oval. — Folia ovalia, feuilles ovaies. Ovarium, ii, ovaire. Dvatus , a, um, ové , ée. Qui a la forme d'un ceuf.—Ovatus ftrobilus , cöne ové. Dvum , i, vegetabile , (Euf végétal, la graine proprement dite.  „w:„ niCTIONNAIRE palmées.—Linnasus appelle/otiumpalmatum, la feuille fimple fendue prefque jufqu'a fa bafe , en plufieurs parties prefque égales. Celles qu'il nomme folia digitata , font celles que 1'on appelle feuilles quaterne'es, quinées, ou qui portent fur le même point plus de cinq folioles étalées. Palufiris, e. Qui vient dans les marais.—Paluftres plantas. Panduriformis,e, panduriforme. Qui a la forme d'un violon. —Panduriformia folia, feuilles panduriformes. Panicula , as, panicule. Paniculatus,a,um, paxiculé , ée. Difpofé en panicule.—Paniculatus caulis, tige paniculéc.—Paniculatiflores, fleurs en panicule. Papilionaceus, a, um, papillonxacé , ée.—Papilionacei flores , fleurs papillonnacées. — Papilionacea corolla , corolle papiilonnacée. Papillofus , a, um, mamelonné , ée. Garni de mamelons. —Papillcfa folia, feuilles mamelonnécs.Fappofus, a , um , aigretté , ée. — Pappofum femen, femence aigrettée. Pappus, i, aigretté. Papulofus , a , um , garni de points véficulaires , de tubercules , de boutons. Parabolicus, a,um, paraboLIQue. — Apice parabolicus, quiferétrecit depuis le fommet jufqu'a la bafe. — Baf parabolicus, en parabole renverfée qui fe retrécit depuis la bafe jufqu'au {ommet.—Parabolica folia , feuilles en parabole. Parallelus, a, um, paralléle. —Parallelum dijfepimentum, cloifon paralléle. Parafiticus, a, um, parasite. —Parafticasplantas, plantes parafites. — Parafitica radix, racine parafite. Partialis, e, partiel , le. — Partialis umbella , ombelle partielle. — Partiale involucrum , collerette partielle. — Partialis pedunculus, pédoncule partiel. Partibilis, e. Qui eft fufceptible d'être détaché, féparé en plufieurs parties. Partitus, a , um, partagé ou divisé en plufieurs parties prefque jufqu'a la bafe. Ses compofés font bipartitus, tripartitus , quadripartitus , quinquepartitus , multipartitus.— Partita? jpinas , épines divifées.—Partita folia, feuilles partagées. Pafcuus, a, um. Qui concerne les paturages, la nourriture du bétail en général. Paffim. Ca & la, de cêté 8t d'autre. — Paffim rubiginofus , taché de rouille par places. Patens, tis , ouvfrt , te. Etendu , mais qui fait encore un angle aigu a fon infertion. — Patens pedunculus, pédoncide ouvert. — Patens caulis, tige ouverte. — Patentia folia , feuilles ouvertes. Patentijjimus ,a,um, très-ouvert. Qui eft ouvert a angle droit, ou prefqu'a angle droit. Patulus ,a, um, ètalé , ée , fans ordre. Pauci, as, a. Qui font en petit nombïe.—Pauca folia, flora-  n F Prolifer caulis , tige proli- ihxe.—Proliferi flores, fleurs prolif ères. Prolificatio , nis , prolif ica- tion. Prominens, tis. Qui domine , qui furpafle en hauteur. Prominulus. Qui domine unpeu. Propago , nis , propagine. Se prend communément pour le provin de la vigne ; mais Linna:us donne ce nom aux graines qui n'ont pas de tunique propre : il cite pour exemple celles des Moufles. Propendtns , tis. Qin penche , qui femble être prêt a tomber. Proprietates plantarum, propriétés des plantes. Proprius, a , um , vel peculiaris , e , propre. — proprius pedunculus, pédoncule propre. .— Proprius petiolus , pétiole propre.—Proprius calyx, calice propre.—Proprium involucrum, enveloppe propre. Proximus, a, um, voisin. Prunus , i, vel drupa , ae. Se prend pour toute efpèce de fruit a noyau. Pruriens , entis. Qui donne des démangeaifons: il y a des poils qui ont cette propriété. Pubes , is , duvet. Pubefcens, tis, pubescant , te. Couvert de duvet. — Pubef¬ cens margo , bords pubelcans. Pullus, a, um. Qui eft d'une couleur terne 8c brunatre. Pulpa, tv, pulpe. Pulpofus,a,um, pulpeux, se. —Pulpofa folia , feuilles pul- peufes. Pulverulentus, a, um, poüdreux , se. Couvert de pouffière. Pumtlus ,a,um, fynonyme da nanus,a,um, nain , naine. Punclatus, a, um, ponctué, Ée. Garni de points planes ou creufis, ou feulement colorés. — Punclata folia , feuilles ponftuées. Pungens , entis. Qui eft piquant comme une aiguille. Puniceus vel coccineus , a,um. Qui eft d'un rouge écarlate.— Puniceus flos. Purpurafcens , tis. Qui tire fur le pourpre. Purpureus, a , um , pourpré , ée. Qui eft de couleur pourpre. — Purpureus flos. Pufillus,a,um. Quis'élève peu. Putamen, inis. Se prend pour la coquille de la noix, ou d'un noyau en général. Putrefcibilis,e. Qui fecorrompt en peu de temps, que 1'on ne peut garder.—Ptleumputrefcibile. . Pyramidalis,e, pyramidal, le<.  DES TERMES LATINS. xxxfc c iv drifida corolla, corolle quadrifide.—Quadrifida folia, feuilles quadrifides. Quadriflorus, a , um , quadriflore.—Quadrijlorus pedunculus , pédoncule quadriflore. Quadrijugus, a,um, quadrijugué , ée. — Quadrijuga folia , feuilles quadrijuguées. Quadrilobus, a, um, quadrilobé, ée.—Quadrilobafolia, feuilles quadrilobées. Quadrilocularis, e , quadriloculaire. Qui a quatre loges. — Quadrilocularis capfula , capfule quadriloculaire. Quadrinervius, a, um. Qui a quatre nervures très-apparentes.—Quadrinervia folia. Quadripartitus,a,um, partagé , ée , en quatre parties jufqu'a la bafe. — Quadripartita folia. — Quadripartitus calyx, calice divifé en quatre parties, ou quadriparti. Quadrivalvis, e, quadrivalve. Qui a quatre valves ou panneaux.—Quadrivalvis capfula , capfule quadrivalve. Quadrivafcularis, e. Qui a quatre loges en forme de cornets ou de godetE. Qualitates plantarum , qualiTÉs des plantes. Quaternatus vel quaternus , a , um, qu aterné , ée.—Quaternata folia, feuilles quaternées. Quinatus vel quinus, a , um , quiné , ée. Difpofé cinq par cinq a chaque articulation , ou fur le même point d'infertion. — Quina vel qutnata jolta , feuilles quinées. Quinquangularis, e, qüinquan- gulairf. Quinquecapfularis, e. Qui a cinq capfules. Quinquefidus , a , um. Qui eft d'une feule pièce , mais fendue en cinq parties.—Quinquefida corolla, corolle quinquefide. — Quinquefida folia , feuilles quinquefides. Quinqueflorus, a, um, quinqueflore. — Quinqueflorus pedunculus , pédoncule qui porte cinq fleurs. Quinquelobus , a , um, QuiNquelobé , ée. Qui eft a cinq lobes. — Quinqueloba folia , feuilles quinquelobées. Quinquelocularis , e, quinqüeloculaire. Qui a cinq loges. —Quinquelocularis capfula , capfule quinqueloculaire. Quinquenervius , a , um. Qui a cinq nervures très-apparentes. —Quinquenervia folia. Quinquepartitus, a , um, divisé, paRTAGÉ , ée , en cinq parties jufqu'a la bafe , ou prefque jufqu'a la bafe. — Quinquepartita folia. — Quinquepartitus calyx, calice divifé en cinq. Öuinquevalvis ,e, quinquevalve. Qlii a cinq valves ou panneaui,—Quinquevalvis capfula, capfule quinquevalve. Quinqucvafcularis, e. Qui a cinq loges en forme de cornets ou de godets.  DICTIONNAIRE R. RACEMOSVS , A,VM , grappeux. Qui eft difpofé en grappe. — Racemofflores , fleurs en grappe. Racemus , i , grappe. Rachis, is , rafle. Radiatus , a , um , radié ou rayonné , ée.—Radiata folia , feuilles radiées ou verticillées.—Radiatiflores, fleurs radiées. — Radiatum ftigma, ftigmate rayonné. Radicalis , e, radical , le. — Folia radicalia, feuilles radicales. Radkans, antis, radicant , te. Qui prend racine, qui produit des racines. — Radkans caulis, tige radicante.—Radieans cirrhus, vrille radicante. Radicatio, nis. Se prend pour la difpolition des racines en général. •Radicatus ,a,um, ENRACiné. Radicula, as, vel roftellum, i, radicule. Radius, ii, rayon. Radix, cis, racine. Rameus, a , um, raméal , le , ou ramaire. — Rameus pedunculus , pédoncule raméal. —Ramea folia , feuilles raméales ou ramaires. Ramifer , a , um. Qui produit des rameaux , ou qui eft deftiné a en produire.—Ramifera gemma, bouton a bois. Ramificatio, nis , ramification. Ramofus, a, um , rameux , se. — Ramofus caulis, tige rameufe.— Ramofa radix, ra¬ cine rameufe. — Ramofus pappus, aigrette rameufe. — Ramofa fpica, épi rameux.— Ramofi pi/i, poils rameux. Ramofifftmus, a , um , tresrameux, se. Ramus, i, branche , rameau; — Rami, rameaux ou branches & leurs divilions. Rariflorus, a, um, rariflore. Qui ne porte qu'un petit nombre de fleurs. Rarifolius ,a,um, rarifeuillé. Qui ne porte qu'un petit nombre de feuilles. Rarus, a, um, rare. Qui eft en petit nombre. — Rara folia, feuilles rares 8c éloignées iur la tige.—Rarce laminas, feuillets rares.—Rariflores, fleurs rares 8c clair-femées. Recepiaculum, i, réceptaclE. Reclinatus, a, um , renversé , ée.—Reclinata folia- Recompojitus, a, um , recomposé, ée. Qui eft compofé deux fois. — Recompofita folia , feuilles recompofées. Reconditus, a, um, caché , ée. Rcclus , a , um, droit , te. Recurvatus ,a , um , recourbé, ée , en dehors.—Recurvatus petiolus , pétiole recourbé. — Recurvata capfula , capfule courbée en dehors. Recurvus, a,um, recourbé ou Courbé , ée , en dehors. — Recurvi aculei , aiguillons courbés en dehors. Recuticus , a , um. Ce qui eft comme écorché, ce dont il fembleroit qu'on a öté la peau.  DES TERMES LATINS. xlj Re/kxus ,a,vm, retombant, TE. Qui eft réfléchi ou rabattu. —Re/kxi ramt, rameaux réfléchis.—Refkxa margo, bords réfléchis.—Refkxafolia, feuilles tombautes ou pendantes. Regnum Vdgetabile, regne végétal. Regularis, e, régulier, re.— Regularis corolla, corolle réguliere. Remotus ,a,um, éloigné , ée. —Remctafolia , feuilles éloi- gnées ou diftantes entr'elles. Reniformis, e, réniforme.—- Reniformia folia, feuilles ré- niformes.—Réniformefemen , graine réniforme. Repandus .a,um, godronxé , ée. — Repar.da folia, feuilles godronnées. Repens, tis, rampant , te. — Repensradix,racine rampante ou rraflante.—Repens caulis , tige rampante. Reproduclio , nis , reproduc- tion. Res herbaria , te, pour Botanica , cce, Botanique. Refincv , arum , résinES. Reftans , tis , eft employé par Linnams au lieu de perfiftens. —Pedunculi reftantes, pédoncules qui reftent attachés a la plante après la chüte des organes de la fructification. Refupinatio, nis ,/loris. S e prend pour 1'ctat d'une fleur dont la lèvre ou le pétale fupérieur devient 1'inférieur. Refitpinatus, a, um, résupiné . ée.—Refupinata folia , feuilles réfupinées. Reticularis , e , réticulaire Qui reffcmble a un rets.—Reticulare opus, tiffu ïéliculaire Retiformis, e , retiforme. Retiformis radix, rasine rétïforme.—Retiformis annulus, collet rétiforme.—Retiformia folia, feuilles rétiformes. Retro/lerus , a , um. Le même que rejkxus. Retrorsb-dentatus, a, um , denté , ée. Et dont les dents font tournées a rebours.—Retrorsb-dentatum folium , feuille dentée a rebours. Retufus,a,um, retus, kmoussé , ÉE. Et terminé par un finus obtus 8c peu profond.—Retufa folia , feuilles émouff :es. Revolutus, a, um, révoluté, roulÉ , ée , en deflbus. — Revoluta folia , feuilles roulées en deflbus. Rhombeus,a,um,ve\ rhomboidalis, e , khomsoïde, rhomboïdal , le. — Rhombea folia , feuilles rhomboïdes. Riclus, üs , gueule ouverte. II fa prend pour l'écartement des deux lèvres d'une corolle labióe , 8c pour 1'efpace compris entre les bords ou le limbe des pétales des autres cfpèces de corolle. Rigidus ,a,um, roide.—Rigi' dus caulis, tige roide.—Folia rigida, feuilles roides. • Rimofus, a, um, crevassé , ée. — Rimofus caulis , tige crevafTée. Ringens, entis. Qui eft a deux lèvtes ouvertes.—Ringens corolla , corolle en mafque. Roridus , a , um. Qui eft remarquable par une humidité qui fembleroit avoir éti produite par la rofée. Rofaceus ,a, um , rosacé, ée. Qui a la fomie d'une rol'e, —«  xlii DICTIONNAIRE s. SAGITTATUS, A , UM , sagitté , ée. — Sagittata folia , feuilles fagittées.—Sagittatae flipulce , ftipules en ter de 'flèche. Salfus, a , um , salé , ée. — Salfus fapor , faveur falée. Sanguineus, a, um. Qui eft d'un rouge de fang. Sapidus, a , um. Qui a une faveur quelconque. Sapor, ris, saveur. Sarmentofus vel farmtntaceus , a, um, sarmentfux, se. — Sarmentofus caulis, tige farmenteule.—Sarmentofte plantte, plantes farmenteufes. Sarmtntum, i , sarment. Scaber, ra, rum , raboteüx, se. — Folia fcabra, feuilles rudes ou raboreufeS. —Scaber pedunculus, pédoncule rude. —Scabri pili , poils rudes. Scabrities , ei, Sc rnienx , fcabritia, te- Se prend pour la rudeffe d'une chofe quelconque. Scandens , entis, grimpant , te. — Scandeus caulis , tige grimpante. Scapus, i, hampe. Scariofus , a , um , scarieux , se. — Folia fcariofa , feuilles fcarieufes. Scrotiformis, e , scrotiforme. Qui reffemble au fcrotum. — Scrotiformis capfula, capfule fcrotiforrrte. Scutellatus, a, um. Qui a la forme d'une écuclle. Secretio, nis , secrétion. Seclio , nis, section. — Secliones botanicce. Secundus, a , um. Qui eft compofé de parties penchées ou tournées d'un feul cöté. On emploie quelquefois les mots fecundus & unilateralis, comme fynonymes, quoiqu'a la rigueur ils aient une fignification très-différente.—Secundi vel unilaterales flores, fleurs unilaterales. ■ Rofacea corolla, corolle rofacée.—Rofacei flores. Rofeus, a , um. Qui eft de couleur de rofe.—Rofeus flos. RoPellum, li, radicule. Roftratus , a , um. Qui eft terminé en forme de bec. Rotatus , a, um , rotacé. Qui eft fait en roue , qui fait la roue. — Rotata corolla, corolle en roue. Rotundus vel rotundatus, a , um , rond, arrondi. Ruber, ra , rum, rouge. Rubiginofus , a , um. Qui eft de couleur de rouille. Rubro-maculatus, a , um , taché , ée , de rouge. Ruderalis, e. Qui vient autour des maifons 8c parmi les gravois.—Rude/ares plantte. Rugofus, a, um, ridé , ée , raboteux , sf. — Rugofum pileum, chapeau ridé. — Rugofa fuperficies , fuperficie raboteufe. Runcinatus , a , um , roncineux , se.—Folia runcinata, feuilles roncinées. Rupeftris , e. Qui vient fur les rocliers.  f\ F c TERMES LATINS. xlüj Segmentum, i, segment.—Seg- menta. , Segregatus, a , um, separe , ée. — Polygamia fegregata , polygamie féparée. Semen, nis, graine. Semi-amplexicaulis, e, demi- amplexic aule. Qui n'embrai- fe la tige qu'a moitié. Semi-cylindraceus, a,um, vel femi-teres , tis. Demi - cylin- drique. Semi-duplex, cis, semi-double. Semi-duplices flores, fleurs femi-doubles. Semi-flofculofus ,a,um, demi- flosculeux , se.—Semi-flof- culofi flores, fleurs demi-flof- culeufes. Semi-flofculus, i, demi - fleu- ron. Semi-inferus ,a,um, demi-infere. — Scmi-inferum germen, ovaire demi-infère. Seminalis , e , séminal , le. Qui a quelque rapport avec la graine. — Seminalia folia , feuilles féminales. — Seminale receptaculum, placenta. Seminatio, nis, sémination. Difperfion des graines. Seminifer ,a,um. Qui porte des graines. Semi-teres, tis, demi-cylin- drique ou semi - cylindri- que. — Semi-teres pedunculus , pédoncule demi-cylindri que. Semi-uncialis, e. Qui n'a qufix lignes de hauteur. Sempervirens, entis. Qui eft ton jours vert. — Semptrvirente arbores, arbres'toujours verts — Sempervirentia folia. $enus , a , um , six par sis -— Sena jolid, feuilles fisa, naires , verticillées iix a luc. Sericeus,a , um , soyeux, se, satiné , ée. Qui reffcmble a du fatin, ou qui eft comme argenté. — Sericeus flos. — Sericea margo , bords foyeux. Serotinus , a, um , tardif , ve. II eft oppofé a prtvcox. Serratus, a , um , serrete , denté , ée , en fcie.—Serratce bracltce , braftées dentées en fcie. — Serratum folium , feuille dentée en fcie , ou ferretée. Sejfilis , e. Qui n'a pas de pied ,' de tige ou de pédieule , &c. —Sejfile pileum , chapeau fefae.— SeJJilia folia , feuilles feffiles.—flores, fleurs fsflile'.—Seffde germen, ovaire feffile. — Sejfilis pappus, aigrette feffile. — Seffile ftigma , ftigmate feffile. ^ Setaceus, a,um, sétace , ee. Qui reiTemble a de la foie de porc—Setacea folia, feuilles fétacées. — Setaceus ftylus , ftyle fétacé. Setce, arum. On donne ce nom a certains poils rudes comme de la foie de porc. Setofus ,a,um. Qui eft garni de poils rudes & groffiers. Sexangularis, e. Qui a fix angles. Sexfidus ,a,um. Qui eft d'une feule pièce, mais fendue en fix. . Sexflorus ,a,um. Qui porte fix fleurs. — Sexjlorus peduncu- ; lus. Stxjugus , a , um. . Sixlocularis,e, sexloculaire. r Qui a fix loges. — Sexlocula- ris capfula , capfule lexlocu- laire. . Sexus , üs , plantarum, sexe, des végétaux.  kJIv dictionnatre Sexvalvis,e. Qui s'ouvre en fix valves ou panneaux. Siccus ,a,um,s?c, séche. Qui n'eft ni humide , ni pulpeux. — Siccum pileum , chapeau fee. Siücula , te , silicule. Siliqua , ce, silique. Siliquofce plantoe. Plantes qui ont des filiques pour fruits. Simplex, cis, simple. — Simplex bulbus. bulbe fimple. — Simplex calyx, calice fimple. — Simplex fpica , épi fimple. ■— Simplices fpince, épines fimples. — Simplicia folia , feuilles llmples. — Simplices flores, fleurs fitnples. — Simplex pedunculus , pédoncule fimple. — Simplex pappus, aigrette fimple. SimpliciJJimus, a , um , trëssimple. Siniftrorfum. De gauche a droi- te Caulisfiniftrorfiim vo- lubilis.—Cirrhusfiniftrorfiim volubilis. Sinuatus , a, um , sinué , ée : il fe prend aufli quelquefois pour festonné , ée.—Sinuota folia , feuilles finuées.—Sinuata margo, bords feftonnés. Sinus, üs, sinus ou échan- crure obtuse. SitUS , ÜS , situation. Solares plantte, plantes so- i aires. Solidus, a,um, solide. Qui a de la confiftance , qui n'eft point creux ou fiftuleux. — Solidus caulis , tige folide Solidus bulbus , bulbe folide. , —Solidafubftantia ,fubftance , folide. Solitarius, a,um, solitaire. , Qui eft feu!. — Solitarius pe- , dunculus, pédoncule folitaire. — Solitaria braclea, braflée folitaire. — Solitarii flores , fleurs folitaires. — Solitaria fpica , épi folitaire Solita- rium ftigma , ftigmate folitaire. — Solitarius ftylus, ftyle folitaire. Solum , i , sol. Somnus , i , plantarum, sommeil des p'antes. Sordidè-albicans , tis. Qui eft d'un blanc fale. — Sordidèlutefcens , d'un jaune fale. —. Sordidè - purpureus , a , um , d'un pourpre fale.—Sordidèvirefcens , d'un vert fale. Spadiceus, a, um, spadicé , ée. —Spadicei flores, fleurs fpadicées. On nomme ainfi les fleurs qui font ponées fur une colonne que 1'on nommepoincon , lequel étoit renfermé en entier dans un ou plufieurs fpathes, comme cela fe remarque dans les arum , les palmiers. Spadix, cis , poincon. Spa/fus, a, um, épars , se. — Sparfi flores', fleurs épnrfes. — Sparfi pedunculi , pédoncule épars. — Sparfa folia , feuilles éparfes. — Sparfi rami , rameaux épars. Spatha, te, spatiie. Spathaceus , a , um. Qui eft pourvu d'un fpathe, ou qui a la forme d'un fpathe. Spathulatus, a, um, spatulé , ée.—Spathulata folia , feuilles fpatulées. Species, ei, espèce. Vpecificus , a , um , spécifique. Qui caraftérilé 1'efpèce. ypica , ce, épi. tpicatus , a , um. Qui eft en épi,  DES TERMES LAT! N S. xlv «mi forme 1'épi.—Spicati flores , fleurs en épi ou épiées. Spicula vel locujia, tv, épillet, petit épi. Spince, arum , épines. Spinefcens , entis. Qui piqué comme une épine. — Spinefcentes ftipules , ftipules dures & piquantes. SpinoJ'us vel fpinifer, a,um, épineux , se. — Spinofuspedunculus , pédoncule épineux. — Spinofa folia, feuilles épineufes. Spiralis,e. Qui eft contourné en forme de limacon ou de tirebourre. Spithamalis ,e, velfpithameus, . a , um. Ce qui a fept a neut pouces de hauteur, ou environ. — Caulis fpithameus. Splendens , tis, brillant , re- luisant, te. Spongiofus, a, um , spongieux , se. Quia quelque reffemblance avec une éponge.—Spongiofa fubftantia , fubftance fpongieufe. Spoufalia plantarum. Noces des plantes. Spontaneus, a, um , spontané, Spurius, a , um, batard , de , ou faux , se. — Polygamia fpuria , polygamie faufte. — Spurics planttv , plantes bfitardes. Squamtv, écailles. Squamofus, a , um, écailleux se. Qui eft garni d'écailles , 01 bien qui eft difpofé comme de: écailles fur le dos d'un poiffon on 1'emploie aufli pour fignl fier ce qui eft en forme d'é cailles. — Squamofus bulbus bulbe écailleux.—Squamofun. gileutn, chapeau écailleu^ Squarrofus, a, um, squarreux, rude , raboteux , se. —. Squarrofus calyx, calice fquarreux. Stamen , nis, éta mine. — Starnina, étamines. Stamineus , a, um , fe prend tantót pour staminifere, tantöt pour staminiforme. — Stamineiflores, fleurs k étamines. Staminifer, a, um , staminifere. Qui porte des étamines. — Staminifer calyx , calice ftaminifère. — Staminiferum petalum, pétale ftaminifère. Stellatus , a, um , étoilé , ée. — Stellati pili , poils étoilés. — Stellatum femea , graine étoilée. Sterilis, e , stérile.— Steriles flores , fleurs ftériles. Stigma, tis, stigmate. Stimuli, orum , pointes extrêmement fïnes, dont la piqiire caufe des démangeaifons ou une cuiffon qui approche de la brülure. Stipts , itis, vel pediculus , i, pédiculé des champignons. II fe prend aufli pour la tige des fougères, des palmiers. Stipitatus , a, um , pédiculé , ée.Porté fur un pied. — Stipitatus pappus, aigrette pédiculée— Stipitattv glandulce, glandes pédiculées. Stipticus. , Stipula, cv, stipule. Stipulaceus , a , um. Qui a des ftipules. Stipularis, e. Se prend pour la difpofition des ftipules. ■ Stipulatus , a , um. Qui a des , ftipules , qui porte des ftinules. — Stipulatus caulis , tig» gui porte des ftipules.  ntr TIONKAIRE * i Stolones, um, vel tahoe ,arum, drageons ou rejets. Stolor.ifer ,a,um, stolonifeRE. — Stolonifer caulis , tige ftolonifère.— Stolonifera radix , racine ftolonifère. Striatus , a, um , strié. — 5r;/fl/a ^o/w , feuilles ftnées. — Striata fuperficies , fuperficieftriée. Striclus,a,um, resserré. — Panicula ftricta , panicule refferrée , dont les divifions font dreflees & rapprochées. Strigofus, a , um, strigeux. Qui eft couvert de poils fecs & piquans. — Strigo fa folia, feuilles piquantes ou ftrigeufes. Strobilaceus ,a,um. Qui eft en forme de cóne. Strobilus, i, cóne , strobile. Stylus, i, style. Stypticus vel ftipticus,a,um, stypt1que OU stiptique. — Stypticus fapor, faveur ftyptique. Suave, a gréablement.—Suave olens , qui a une odeur agréable. Subalaris, e , sous-axillaire. Sub, sous. Lorfque la prépofition fub fe trouve jointe a un adjectif, elle fert, a quelques exceptions prés , a en diminuer la fignification : c'eft ainfi que fub-cceruleus iignifie ce qui eft d'un bleu clair; fub-cordatus, ce qui apprnche de la forme • d'un cceur; fub-corymbofus , ce qui eft prefqu'en corymbe ; fub-frutefcens, ce qui eft prefque ligneux ; fub-nudus , ce qui eft prefque nu; fub-fejjilis, ce qui eft prefque feffile. \S.uberojus ,a, um, subéreux, uégeux > se. Qui reffemble a du liège. — Suberofus caulis 1 tige fubéreufe. — Suberofum pileum , chapeau fubéreux. — Suberofus fiipes , pédieule fubéreux. Submerfus vel demerfus,a,um, submergé , ée.—Demerfa folia , feuilles fubmergées. Suborbicularis, e, velfubrotundus , a , um , sous-orbiculaire. Ce qui approche de la figure ronde. — Suborbiculatum folium, feuille fous-orbiculée. Subftantia, ce, substance. Subterraneus ,a,um, souter- rané , ée. — Subterraneaf plantae, plantes fouterranées. Subtits. En deflbus, par deflbus. —Subtits lanatus, laineux en deflbus. Subulatus, a, um, subulé, ée. Subulata folia , feuilles fubulèes.—Subulatte ftipulae, ftipules en forme d'alène. Succiplantarum, sucs des plantes , fluides néceflaires a la végétation. Succofus vel fucculentus , a , um , succulent , te , ou charnu. Suffrutex, cis, sous-a rbrisseau ou arbuste. — Suffrutices , fous-arbriflèaux. Suffruticofus ,a,um ,\e\frutefcens, tis, sous-ligneux , se. — Suffruticofus caulis, tige fous-ligneufe. Suffugium , ii, abri—Plantarum fuffugium, abri des plantes. r Sulcatus ,a,um, sillonne , ée. —Sulcatus caulis, tige filloniièe.—Sulcata folia , feuilles fillonnèes. — Sulcata fuperficies , fuperficie fillonnee.  DES TERMES LATINS. xlvij T. nue pileum , chapeau mines» Teres, etis, inanculé. Sans angle. — Teres pedunculus, pédoncule cy'indrique.—Teretia folia , feuilles cylindracées. Teretiufculus , a , um. Qui eft 1 un peu cylindrique. Tergeminus vel triplicato-geminus,a,um , tergémine,ée. — Tergemina folia, feuilles tei'géminées. Terminalis, e, terminal , le. Qui termine, qui fe trouve aux extrémités—Terminalis fpica, épi terminal.— Tcrminalesflores, fleurs terminales.—Terminales fpinte, épines terminales Terminalis pedunculus , pédoncule terminal. TjBNIANUS , a ,vm, rubanté , ée. Qui a la forme d'un ruban. Talea , as, bouture. — II fe prend aufli pour le rejet, avant d'être détaché du corps de 1'arbre qui Pa produit. Taleae vel flolones, rejetons. Teclus ,a, um , couvert , te. —- Teclum femen , graine couverte. . Tegens , tis. Qui recouvre. Tenellus, a, um,délicat, te. Qui eft fort tendre , fort fragile. Tenuifolius, a ,um, menu-fEuillé. Qui eft a feuilles menues. Tenuis , e, mince. Tenuis margo , bords amincis.-—Te- Sulpkureus, a,um,sulphurin. Qui a la couleur du foufre. Superna parte. Se prend pour en dessus , comme prondpar- te pour en deifous. Superans, tis. Qui furpaffe en hauteur. Superficies, ei, superficie. Superfluus , a , um, superflu , ue. — Polygamia fuperflua , polygamie fuperflue ( sy3t. vég. Lm.) Superus, a, um , supère.—Superus calyx, calice fupère.— Supera corolla , corolle fupère. Superum germen, ovaire fupère. Suprd - decompoftus, a , um , surcomposé , ée. Compofé plus de deux fois—Suprd-decompofta folia, feuilles furcompofées. Suprd -foliaceus, a, um. Qui vient plus haut que les reünies. — Suprt)-foliaceus pedunculus. Surculus,i, jet ou jeune poufle fortant de terre ou du bas de la tige. Sutura, as , suture. Sylvaticus ,a,um, sylvatique ou f orestier. Qui vient dans les bois. — Sylvaticte plantas. Sylveftris, sylvestre. Sauvage, qui vient fans culture. Syngenefa,te, syngénésie. Synonymia, te, synonymie.—Synonyma nonima, fynonymes. Synopfis, is, synopse. Efquifle , enfemble, plan. Syflema , tis, systêmè— Syjlema fexuale , fyftême fexuel. Syjiematicus ,a,um, systèmatique. Qui tient, qui a rapport, ou qui eft conforme a un fyftême.  jdvüj D I C T I O N N A I R t Ternatus , ternus vel trinus , a , um , triné ou terne , ée. — Ternata folia , feuilles ternées. Terraneus, a, um. Qui appartient a la terre. Terreus, a, um. Qui eft compote de terre. —- II s'emploiè aufli pour fignifier ce qui eft de couleur de terre.—Terreus flos. Teffellatus, a, um, tessulé. Qui eft difpofé par carreau, ou qui eft coloré par petits carreaux, comme un habit d'arlequin , ou un damier. Tetcr, ra, um , désagréable. Qui a une odeur puante & vireufe. Tetradynamia , te , tétrady- namie. Tetragonus ,a,um, tétragone. Qui a quatre faees. — Tetragona filiqua, filique tétragone. Tetragynia, o?»tétragynie. ■Tetrandria , ae , tétrandrie. Ittrapetalus ,a, um, tétrapétale. Qui a quatre pétales. •— Tetrapetala corolla , corolle tétrapétale. fTetraphyllus ,a, um, tétraphylle. Qui eft de quatre pïtces.—Tetrapkyllus calyx, calice tétraphylle. — Tetraphyllum involucrum, collerette tétraphylle. — Tetrafhyllumperianthium, périanthe tétraphylle. Tetrafpermus, a, um, tetrasperme. Qui a quatre graines. — Tetrafperma bacca, baie tétrafpenne. {Fhalamus ,i. C'eft le calice confidérs coaune lit auptial des plantes. Receptccle commun de la fleur compolée. Tkyrfoideus, a, um , disposé en bouquet.—Tftyrfoidei flores , fleurs en bouquet. Thyrfus, i, bouquet. Tinciorius, a, um , teinturien. Qui fert a faire de la teinture. Tomentofus, a , um, tomenteux , se,ou cotonneux , se.—Tomentofa margo, bords tomenteux. — Tomentofa fuperficies, fuperficie tomenteufe ou drapée. Tomenxum, i, duvet ferré en tiflu de drap. Torofus vel torulofus, a , um. Qui eft relevé en bofte; alternativement renflé ou retréci. Torfio, nis, torsion. Direftion infolite d'une partie de plante. Tortilis, e , tortile. Qui fe tortille , qui fe contourne. Tortus vel contortus, a , um , tordü , ue.—Tortus caulis , ■ tige tordue ou torle. Trachtte, arum , trachées. Tranfverfus, a, um, transversal , le. — Tranfverfum dijfepimentum , cloifon tranfverfale. Trapeiiformis, trapéziforme. —Trape{iformia folia , feuilles trapéziformes. Triandria , te, triandrie. Triangularis, e, triangulaire. — Triangularia folia , feuilles triangulaires. Tricapfularis , t , tricapsulaire. — Tricapfulare pericarpium, péricarpe tricapfulaire. Tricoccus, a, um, tricoque. Qui eft a trois coques. Iricufpidatuslal urn, vel tricufpts,  DES TERMES L A T I N S. x!« cufpes, dis, tricuspide , ee. Qui porte trois pointes.—Tricufpida veXtricufpidata folia, feuilles tricufpidées. Triduus vel triduanus , a , um. Qui dure trois jours. Triennis ,is,e, adjeft. trisannuel. Qui dure trois ans. Trifidus, a, um , trifide. Qui eit d'une feule pièce, mais fendue en trois. — Trifida corolla , corolle trifide. — Trifida folia , feuilles trifides. — Trifidum ftigma , ftigmate trifide. Triflorus, a, um , triflorf. Qui porte trois fleurs. — Triflorus pedunculus, pédoncule triflore. Triglockides pili, poils divifés en trois parties qui font le crochet. Trigonus,a, z/ot,trigone. Qui a truis angles bien faillans. Trigynia , as, trigynie. Trijugus, a , um , trijügué , ÉE. — Trijugata vel trijuga folia , feuilles trijuguées'. Trilobus, a, um, triloiïé , ée. — Triloba folia , feuilles tri- lobces. Trilocularis, e, triloculaire. Qui a trois loges. — Trilocularis capfula, capfule triloculaire. — Triloculare pericarpium , péricarpe triloculaire. Trinervius , a, um. Qui a trois nervures principales Sc trèsapparentes—Trinervia folia. Trinus, a, um, triné, ée.— Trina folia , feuilles trinées. Tripartitus ,a,um, triparti , partagé, ée , en trois. Divifé ou fendu en trois jufqu'a la bafe—Tripartitus calyx, calice de trois pièces, ou partagé en trois Tripartita folia , feuilles triparties. Tripetalus ,a,um, tripétale. Qui a trois pétales. — Tripetala corolla , corolle tripétale. Triphyllus,a, um, triphylle. Qui eft de trois pièces.—Triphyllus calyx, calice triphylle—Tripkyllum involucrum, collerette triphylle. — Tri~ phyllumperianthium, périanthe triphylle. Tripinnatus,a, um,tripinne , ée—Tripinnata vel triplicatb-pinnata folia , feuilles tripinnées. Triplicatb - geminus, a , um > pour tergeminus. Ti ipticatb-tirnatus vel triterna- tus , a, um , triterné, ée. — Triplicatb-ternata fulia , feuilles triternées. Triplinervius, a, um, tripli- nerve. Triqueter, a, um, triqoètre. Qui a trois angles & rroisfaces plaues. — Triquetra folia , feuilles a trois cctes. — Triqueter petiolus. Trifpermus, a, um, trisperme. Qui a trois femences. —Trifpermabacca, baie trifperme. Triftis, e. Qui eft d'une couleur fale, ou qui n'a rien qui flattedans 1'enfemble. Triternatus, a, um, triterné. Trivalvis, e, trivai.ve. Qui a trois valves ou panneaux. —Trivalvis capfula, capfule trivalve. Trivafcularis, e. Qui efta trois loges en forme de cornets ou godets. Trivale nomen. Nom trivial. d  1 DICTIONNAIRE Ur,iGiNOSVS,A, VM. Qui vient dans les lieux humides. Umbella , ce, ombelle. Umbellatus ,a,um, ombellé, ÉE. Difpofé en ombelle. — Umbellati flores , fleurs ombelle-ss ou en ombelle. UmbeUifir , a , um , ombelli- eere ou omeellé, ée.— ÜtTl- belliferceplanta?, plantes ombellifères.Umbellula, ce, ombellule ou ombelle partielle. JJmbilicalïs, ombilical. —Funiculus umbilkalis , cordon ombilical. Umbüicatus , a , um, ombiliué, ée.— Umbilicatum pileum , chapeau ombiliqué. — Umbilicata folia, feuilles ombiliqu.es. JJmbilicus , i, ombilic. JJmbo vel difcus folii. Se prend pour le centre d'une feuille. Uncialis, e. Qui a un pouce de hauteur. — Uncialis vel pollicaris caulis. Uncinatus vel hamofus , a, um. Qui eft courbé en hamecon ou en crochet. — Uncinatum vel hamofum ftigma , ftigmate en crochet. Uncluofus, a , um, vel pinguis, C , onctueux , se , gras, se. . — Uncluofus fapor , faveur graffe. Undatus vel undulatus,a,um, ondé , ondulé , ée. Ces deux mots, quoique 1'un foit un c!iminutif de 1'autre, s'emploient fouvent comme fynonymes. -— Undata vel undulata folie , feuilles onclies.. Unguicularis vel ungularis , e. Qui a la forme, la hauteur ou la largeur de 1'ongle.—Caulis ungularis. Unguis , is, onglet. Tropicus ,a,um, tropique.—■ Tropiciflores, fleurs tropiques. Truncatus vel prcemorfus , a , um, tronqué , ée Trun- cata folia, feuilles tronquées. ~~Truncata velproemorfa radix , racine tronquée. Truncus, /, tronc. Juber, eris, truffe. Tuberculum , i, tubercule. Tuberofus ,a ,um, tubéreux , se Tuberofa radix, racine tubéreufe. Tubulatus,a,um, tubulé, ée. —Tubulatus calyx, calice tuhulé. Tubulofus, a ,um, tubuleux. Tubus, i, tube. — Tubus co- rollae , tube d'une corolle. Tunica, cv, tunique. Tunicatus, a, um ,tuniqué , ée. Qui eft recouvert d'une ou de plufieurs tuniques , ou compofé de tuniques. — Tunicatus caulis , tige feuilletée. Turbinatus , a,um, turbine , ée. Qui a la forme d'une toupie. — Turbinatum germen, ovaire turbiné. — Turbinata radix, racine turbinée. Turgidus, a,um, gonflé ou kenflé , ée, vésiculeux, se. —Turgidum legumen, goufle gonflée. Turio , nis, turion. Bourgeoa radical. u.  DES TERMES LATINTS. i; V. Vagina , m, gaïne. Vagmans , tis. Qui fait la gaine, qui a la forme d'une gaine. — Vaginans petiolus, pétiole terminé en gaine. — Vaginantia folia , feuilles en gainë. — Vaginantes ftipules, ftipules en gaine. » Vaginatus ,a,um,v.\giné, Éfc. Qui eft renfermé dans unè efpèce de gaine. — Vaginatus ftipes, pédieule vaginé. — Vaginatus caulis, tige erigaïnée. Valva vel valvula , as', valve ou valvule—Valvte, valves & leurs différentes efpeces. Valvatus ,a, um. Qui eft eniSHré de, ou compofé de valves. Pariatio , nis, changement produit par un accident quelconque. P ariegatus, a , um , panaché , ef. Qui eft de couleurs variées.Variegatus flos. Varuias, tis , variété. —Varierates. Vafa , orum. Se prend en général pour les vaifleaux des plantes deitinés au pafTage des liquenrs. VegetabÜia , um, végétaux. Vtguatio, nis , végétation. Vinenqfus; a.um, vénéneux, 3f. — Venenofae plantas , plantes yén^neuiès. Vtnofus,a,um, veiné,ée.— Unicapfularis , re, unicapsulaire. Qui n'a qu'nne feule capfule. — Unicapfulari pericarpium, péricarpe unicapfulaire. Unieus vel folitarius, a, um, Qui vient feul. Uniflorus, a, um, uniflore. Qui ne p»rte qu'une fleur. — Uniflorus pedunculus, pédoncule uniflor j. Uniformis, e, uniforme. Qui fe trouve par-tout de même. Unilateralis , e, unt.laïhral, le. Ce qui eft inféré d'un feul cóté.— Unilaterales flores, fleurs unilaterales.— Secundus vel unilateralis racemus, grappe unilatérale. Unilocularis ,*,uniloculaire. Uniloculare legumen,\ès,ume ougoufle uniloculaire.— Unilocularis capfula, capfule uniloculaire. Unifexus. D'un feul fexe. —. Flores unifexus, fleurs uniferuèflès.Univalvis ,e, uni vale.— Univalvis capfula , capfule univalve. Uuivafcularis , e. Qui n'eft qu'a une bge en forme de cornet. Univerfalis, e , universel , le.' — Univerfalis umbella, ombelle uAfverfefle. — Univerfale involucrum , collerette univerfeile. Urceolatus, a , um , urcéolé. Qui eft en forme de burette. Urens,tis, rrulant.cuisant, te.— Urenspedunculus, pédoncule cuifant. Ufus plantarum, usages des plantes. Utricularis , e, utriculaire. Qui a Ia forme d'une outre ou d'un petit fac. — Utriculares glandulas. Utriculus, i, utricule. Petite outre.  lij DICTIONNAIRE, 8cc. jF/Vz du Diilionnaire des ttrmes latins. Venofa folia, feuilles veinées. Vemricofus \e\gibbus , a, um , ventru,ue. Vernalis, e, vel vernus, a,um, printanier , re. — Flores verni, fleurs printanières. Verrucofus, a , um, verru- queux , Se- Garni de verrues. Verfatiles anthtrcs. On appelle ainfi les anthères , lorfqu'elles font fixées au filet par le milieu du dos. Verfatilis, e, vacillant , të. Vertex , icis, sommet. Verticalis, e, vertical , le.— Verticalia folia, feuilles verticales. — Verticales florts , fleurs verticales. Verticillatus, a, um , verticillé, ée Verticillata folia , feuilles verticillées.—Verticillati flores , fleurs verticillées Verticillati pedunculi, pédoncules verticillés. — Verticillati rami. Verticillus , i , verticille. Veficularis ,e, vésiculaire. Qui a la forme d'une vefiie.— Glandultv veficulares. Vexillum, i, etendard. Vigilia?plantarum,veilles des plantes. Villofus,a,um, velu. Selon f; véritable acception , c'eft ce qui eft couvert de poils mous droits , longs & {ertès.—Vil lofum receptaculum, récepta cle velu. Violaceus, a,um, violet , te Qui eft de couleur violette.— Violaceus flos. Vires plantarum, propriété des plantes. Virejcens, tis. y.u tu'e lur ie ^ ere. Virgatus , a , um , vergé. —■ Virgatus caulis, tige effilée , vergée, en baguette. Viridis , e, vert , TL.—Viridis flos , fleur verte. Virofus, a, um, puant, te , vireux , se Odor virofus , odeur puante. Vifcidus , vifcofus vel glutino- fUS , a, Um, gluant, te, visqueux , se. — Vifcida vel glutinofa folia , feuilles vifqueufes. — Vifcofumpileum, chapeau vifqueux. — Vifcofus fapor, faveur gluante &. vifqueufe. — Vifcofa vel glutlnofa fubftantia. Vifcoftas , tis, humeur gluante & épaifle , qui recouvre quelques plantes, Sc qui poifie les doigts. f Vitavegetabilium,viz des vegétaux. Vitreus, a , um. Qui eft traniparent Sc fans couleur comme du verre. Vivipar ,a,um, vivipare. Volubilis , e, volubile. Qui fe roule en fpirales. — Volubilis pedunculus.— Volubilis caulis, tige entortillée. — Volubilis dextrorfum, qui fe roule de droite a gauche ; fniftror, film , de gauche a droite. . Volva, tv, volve. Enveloppe radicale des champignons. Vulgaris, e, vulgaire. Ce qui eft le plus connu : on 1'emploieaufli comme fynonyme de .ƒ/- ou ojjeufes ». Le Raifin , la Grofeille , Sec. font des exemples de cette forte de fruit, qui foutiendra difficilemjent fa diftinftion de la baie, ACOTYLEDONE , Plante (Pl.acotyledonea.) qui n'a point de Cotyledons; c'eft-a-dire, dont la partie reproduftrice , tenant lieu de graine, ne développe pas dans fa germination cette efpèce dc feuille primordiale , nommée Cotyledon. ACUMINÉ. ( Acuminatus.) On donne ce nom a tóute partie de plante dont 1'extrémité fupérieure fe retrécit ou s'amincit A G R fubitement , pour former une pointe , qui change la courbure des bords ou des cótés. ACUTANGULF. ( Acutangulus.) Ayant fes angles aigus; c'eft-a-dire , pointus, pour les corps plans; & a bord.s trauchans, pour les folides. On peut exprimer le nombre de ces angles par la prépolition d'un chifire ; ainfi , 4-acutangule' fignifie a quatre angles aigus. ADNÉ. ( Adnatus. ) Immédiatement attaché , en faifant ou paroiffant faire corps. AGAMIE. ( Agamia. ) Nom que Necker a jultement fubftitué a celui de Cryptogamie. V. le mot CRYPTOGAME. AGE des plantes. ( JEtas plantarum. ) II y a des plantes qui ne vivent que quelques heures, d'autres qui naiftent 8c meurent dans 1'efpace d'un jour ; d'autres qui durent un , deux ou trois ans; d'autres enfin qui vivent un grand nombre d'années, même pendant plufieurs fiècles. Les plantes varient néceffairement par 1'age ; il y en a même qu'on a de la peine a reconnoïtre d'un age a 1'autre ; mais la grande habitude d'obferver apprend a 1'homme a déterminer, a la fimple infpeftion, 1'age des plantes: lescouches concentriques du bois indiquent celui des arbres. On diftingue trois ages dans les plantes : i°. celui pendant lequel la plante crolt ; 20. cek:i pendant lequel elle ne croit plus; 8c 30. celui pendant lequel, après avoir ccfie de croitre, elle dépérit 8c meurt. AGRÉGÉES, Fleurs (Fl. aggregati. ) diftinaement Sc firn-  A I G plement perdicillées , 8c naiffantes plufieurs enfemble d'un même point de la tige. — Fleur Agrégée. V. Fleur. AIGRETTÈ.(Pfl«>«*.)Cpu. ronnement de toute graine infère, 8e regardée comme nue , formée d'un petit bord faillant, d'arétes, de paillettes , de poils , &.c. en un mot, de tout ce qui n'efl pas manifeftement limbe du calice fupère. On appelle aigrette pédiculée (pappus ftipitatus), celle qui eft portee par un pédieule ; aigrette feffile ( pappus fejfilis ), celle qui n'a point d- pédieule; aigrette fimple ( pappus fimplex ), celle qui n'eft compofée que d'un feul faifceau de poils; Sc aigrette plumeufe (pappus plumofus ) , celle dont chaque poil en porte plufieurs autres difpofées en barbes de plume. AIGRETTÉE. Graine ( Senten pappofum. ) terminée pnr 1'aigrette ci - defTus définie , ou toute autre partie de plante dont le couronnement a plus ou moins de refiemblance avec celui de cette graine. II eft des graines appellées aigrette'es, que Gosrfner a diftingué fous le nom de chevelucs. V. ce mot. AIGU. ( Acutus. ) Toute partie , ou plane, terminée par un angle aigu formé par la rencontre fimple des deux bords; ou folide , amincie infenfiblement par fon extrémité fupérieure , de manière que fa coupe verticale reviendroit a la partie plane cideffus , eft dite aiguë. Ne confondez pas avec acumine. — par la bafe ; lorfqu'elle a A I G $ Ia qualité attribuée ici au fommet. — par les deux bouts ( utrinque acutus. ) AIGUILLONS. ( Aculei. ) Ce font des produ&ions dures Sc pointues comme les épines , mais qui ne font que contiguës avec les tiges, avec les rameaux , les feuilles, les fruits, fkc. de Ia fuperficie defquels on les détache fans déchiremenr fenfible, Sc fans éprouver beaucoup de réfiftance. Les aiguillons différent des épines , en ce que celles-ci, font continues , Sc font corps avec les tiges 8c les rameaux, dont on uepeut les féparer fans les caflér: les piquaus du rubas idaeus , da rofa centifolia , font des aiguillons ; les piquans de Vononis fpinofa , du rhamnus catharticus, de l'ilex aquifolium , du datura flremonium, du carduus ftellatus , de Yonopordum acanthium , Sec. font des épines. Quelques Botaniftes regardent les aiguillons Sc les épines comme les armes des plantes ; ils comparent Jes épines aux cornes des animaux, Sc les aiguillons aux griffes. ■ — courbés en dehors. (Aculei recurvi.) Ceux qui ont leur pointe recourbée du cöté de la racine , au lieu de l'avoir tournée du cöté du fommet de la tige. On appelle fimplement ceux dont la pointe eft tournee du cöté du fommet , aiguillons crochus ( aculei incurvi. ) droits. ( Aculei recli. ) Ceux qui diminuent inlenfiblement de la bafe a la pointe, 8c qui n'ont aucune courbure. AIGUILLONNÉ. ( Aculeatus. ) Muni d'aiguillons. A 2 '  4 A- I L AILE. ( Ala. ) Expanfion ou faillie membraneufe des bords, des angles ou des cötés d'une partie quelconque. Les expreffions du nombre des ailes lont tirées, ou du latin uniailé, biailé, triailé , quadriailé, Sec. ou du grec monoptère , diptère , triptère , tétraptère, Sec. C'eft aufli le nom de deux pétales latéraux des fleurspapillonnace'es. AiLE. (Alatus.) Tout ce qui eft pourvu d'ailes. Les tiges font aüées par le prolongcment defc.:idantdes bords des feuilles; les pétioles communs le font ordinairementpar une expanfion marginale, de la nature des folioles, Sec. —Feuilles aile'es. V. pinnées. AISSELLE. (Axilla.) Angle forme par la bafe d'une feuille ou d'un rameau , avec la partie montante de la tige ou de fes divilions. V. axillaire. ALE:.;MIN.(y4/&//72t7ï.)Subftance qui , diftmfte.du tégument propre de la graine 8c de 1'embryon , accompagne ou enveloppe , foit en partie , foit en totalité , ce dernier. Ainfi , toutes les fois que 1'embryon n'eft pas complétement nu fous la pellicule de la graine , il y a albumin : la partie farineufe du Froment, la fubftance cornée du Café, Sec. conftituent Yalbumin. II feroit peut-être bon de modifier la terminaifon de ce mot albumen, introduit par Gcertuer, puifqu'il n'y a qu'affinité, 8c non identité , entre Yalbumin Sc ie blanc-d'auf. Cette mime partie de la graine, fculcment décrite par Adanibii , A L B dans fes Families des plantes , a été défignée fous le nom de pêrifpcrme , par L. dejuj/icu, dans fon ouvrage intitulé : Genera plantarum , 8cc. ALB\jMlTitL.(Albuminatus.) ou ALBUMINEUX. ( Albuminofus, Geert. ) Pourvu d''albumin. ALÊNÉ, fait en alêne. V. subulé. ALIMENTAIRE. Plante ou partie de plante fervant a la nourriture de 1'homme. ALTERNES , Feuilles.(Fol. alterna. ) naiflantes feule a feule de divers points de la tige, a des diftances a-peu-pris égales, 8c fur-MUt fi leur pofition ou leur direftion a lieu fur les deux cötés oppofés de la tige. Ce mot eft également applicable a toutes autres parties qui obfervent cette mème difpofition fur celle qui les porte. II eft une autre alternité fort différente de celle-ci; c'eft celle qui a lieu entre des parties rangécs autour d'un centre commun : i°. entre celles de même nature; par exemple , lorfque les divifions d'un calice ou d'une corolle font en nombre pair au-deffus de deux, chacune de ces divifions eft alterne a 1'égard de fa voifine: i°. entre celles de nature différente ; des étamines , par exemple , font alternes au calice, lorfque leurs points d'infertion répondent aux incifions qui dittinguent fes divifions. ALVÉOLÉ , Réceptacle ( Reccptaculum alveolatum .Jive favofum. ) dont la furface eft creufée de plufieurs trous anguleux , a bords élevés , amincis Sc mi-  AMt toyens. Le réceptacle commun de la fleur compofée de YOnOporde , eft alvéolé. AMENTACÉE, Plante (PI. amentacea. ) dont les fleurs, ordinairement unifexées , font difpolées en chaton- V. ce mot. AMPHÏBIE, Plante ( Planta amphibia. ) qui peut vivre également dans 1'eau ou hors d'elïe. AMPLEXICAULE , Feuille ( Fol amplexicaule. ) dont la bafe embraffe la tige. ANALOGIE. Rapport, proportion , convenance , qu'une chofe a ou paroït avoir avec une autre chofe. II y a des plantes , telles que le polype, qui paroiffent avoir autant d'analogie avec le règne animal qu'avec le règue végétal. ANALYSE des plantes.(P/a«tarum analyfis.) En Botanique, analyferune plante, c'eft, aproprement parler, 1'anatomifei' ; c'eft travailler a connoïtre le nombre , la forme, la fituation Sc les différens ufages des parties qui la compofent. L'analyfe chymique, au contraire , n'eft, pour ainfi dire , que la balance des propriétés des plantes; c'eft une décompofition , une féparation de leurs parties conftituantes, une opération , enfin , par laquelle on apprend a connoftre , d'après les principes conftitutifs des plantes, de quelle utilité ellespeuvent étre. ANCIPITÉ. (Anceps.) Comprimé , ayant deux bords oppofés, plus ou moins tranchsns. ANDROGYNE. ( Androgynus. ) Pourvu tout a la ibis de fleurs males & de fleurs femelles fur le même réceptacle , Sc furtout entremêlées ; tels font les A N G -j épis de'quelques efpèces de Ca. rex. ANGIOSPERME , Plante ( PI. angiofperma. ) dont la ou les graines font revêtues d'un péricarpe diltinct. On n'emploie guères ce mot que par oppolmon a gymnofperme. ANGIOSPERMIE. V. méthode de linnïeus. Cl. XIV. ANGLES. ( Anguli.) Saillies marginalesaiguës des coipsplats, ou formées longitudinaleinent fur les folides, par la rencontre des faces interpofées. ANGULAIRE. ( Angularis.) Qui appartient aux angles: aiguillons angulaires, qui naiffent fur les angles d'une tige. AHG\]ht.(Angulatus.)Vomvu d'angles, dont le nombre eft déterminé : ainfi, on dit triangulé, quadrangulé, Sec. ANGULEUX. (Angulofus.) Lorfqu'on ne déterminé point le nombre des angles. ANNEAU. V. collet. ANNELÉ. Qui a un anneau. V. pédiculé. ANNUELLE , Plante ( PI. annua. ) qui naJt & meurt dans le cours de la meme année. ANOIMALES. V. fleurs. ANTHÈRE. (Antkera.)C\i\ le fommet cu la partie fupérieure de 1'étamine : les anthères font regardées dans le végétal, comme les teftici'ies le font dans 1'animal; elles font a-peu-pres les mêmes fonétions. Sitót que 1'anthère eft parvenue au degrc cie matmité nécelTaire , la petite outre dont elle a prefque toujours la forme, s'ouvre fpontanément; il s'en échappe, fouvént mime avec une petite explofion, une pouflière  e A N 1 pour 1'ordinaire jaune on rougeatre, qu'on nomme pouffiére fe'condante , pouffiére prolifiqve (pollen )■ Cette pouffiére tombe fur les parties fupérieures des piltils , qu'on nomme ftigmates ; Sc , foit qu'un fimple contaft fuffife, foit qu'il faille qu'elle foit portée jufqu'a 1'ovaire, c'eft d'elle que dépend la fécondation. Les anthères ne font pas toujours diftindtes , toujours conftantes dans leur nombre , dans leur proportion Sc leur difpofition ; cependant elles fourniflent a 1'obfervateur des caraftères qui lui deviennent d'un grand fecours. Le fyftême fexuel de Linnams , fondé fur la cor.fidération des étamines, eft avec raifon regardé comme un chef-d'ceuvre ; mais nous fommes bicn loin d'en tirer tous les avantages qu'il femble nous offrir : tantót 1'extrême finefle des parties qui fervent de bafe a ce fyftême , les dérobe a nos yeux ; tantöt un léger accident, un rienen a dérangé 1'économie , 8c nous voila égarés. V. étamine. On confidère dans les anthères la forme, le nombre , la proportion, la difpofition, l'infertion 8c la manière dont elles s'oüvrent. On a auffi donné , mais improprement, le nom Kanthère a cette partie qu'on appel! " la fruclification des mouffès. V. ce mot. AN'THÈSE. ( Amkefis. ) Le temps o j tous les organes d'une fleur font dans leur parfait accroiifemcnt. II eft eflentiellement indiqué par l'émiffion du pollen. APÉTALE , Fleur ( Fl. apetalus. ) fans corolle ; ou plante qui porte une telle fleur. A P H Le mot ape'talee feroit préférable , paree qu'il admet fon oppofé confonnant, pétale'e. APHYLLE ou INFEUILLÉ. ( Aphyllus.) Dépourvu de feuilles. APPENDICE d'une feuille. ( Appendix vel appendiculus. ) 'C'eft le nom que 1'on donne a une efpèce de prolongement qui accompagne le pétiole prefque jufqu'a fon infertion fur la tige ou fur les rameaux. Toute partie qui, fixée a un organe quelconque, paroit additionuelle a la ftrufture ordinaire de eet organe , eft auffi appellée appendice. La corolle de la Bourrache a cinq appendices a 1'orifice de fon tube; celle de la Scrophulaire en a un fous fa lèvre fupérieure; les anthères de quelques Airelles ont des appendices dorfaux, Sec. APPENDICULÉ. ( Appendiculatus.) Garni d'un ou plufieurs appendices. APRE. ( Afper. ) V. rude. AQUATILE. ( Aquatilis. ) Plar.te fubmergée entiérement, ou ftottante a la furface de 1'eau. AQUATIQUE. ( Aquaticus.) Se dirégalement des lieux humectés ou inondés , Sc des plantes qui y croiffent. ARBORÉE, Tige ( Caulis arboreus. ) ligneufe , grofie, ferme Sc nue du bas; celle des arbres. ARBRES. (Arbores.) Les arbres lont des plantes d'une confiftance ligneufe , pltis ou moins folide; ils portent des bourgeons, s'élèvent ii une grande hauteur , Sc vivent long-temps , quelquesuns même plufieurs fiècles. On appelle arbre dplein vent,  A R B 1'arbre fruitier a qui on a laifté toutes fes branches; & arbres nains, ceuxa 1'élévation defquels on s'eft oppofé par difterens procédés connus des cultivateurs. ARBRISSEAUX. (Frutices.) Les arbriffeaux ne différent des arbres que par leur élévation : ils font compofés de même, portent des bourgeons comme eux, mais produifent plus fouvent qu'eux plufieurs tiges de la même racine. II eft des cas oü il feroit dilTicile xle dire d'une plante , fi c'eft un arbre ou un arbriffeau : 1'un dira que c'eft un petit arbre ; 1'autre que c'eft un grand arbriffeau. ARBUSTES ou SOUS-ARBRISSEAUX. ( Arbufculce vel fuffrutices. ) Les arbuftes différent des arbres 8i des arbriffeaux, non feulement par leur élévation, mais encorepar le défaut de bourgeons ; ce ne font, pour ainfi dire , que des herbes, dont les tiges ligneufes perliftent pendant plufieurs hivers. ARÊTE. (Arifia. ) Ce qu'on appelle vulgairemcnt barbe du Seig/e , de VOrge & autres Graminées; c'eft-a-dire, ce filet grêie , fee, Sc plus ou moins roide , qui part de la bafe , du dos ou du fommet des écailles ou paillettes florales de ces plantes. C'eft aufli toute efpèce de pointe , ou corps même , qui, par fa pofition ou fa ftruéture , reffemble plus ou moins a 1'arête ci-dcffus définie. ARILLE. ( Arillus. ) Partie charnue , qu'on rencontie dans quelques fruits : diltincte de la paroi interne du Péricarpe, elle enveloppe , en partie ou totalité, la graine , fans contraster avec le A R I 7 tégument propre de celle-ci d'autre adhéfion que par le Style. Cette partie n'eft qu'une expanfion remarquable de ce que les Botaniftes appellent cordon ombilical (funiculus umbtlicalis). —— Quelques auteurs ont iort mal-a-propos donné ce nom , tantöt k la paroi interne foluble du péricarpe, comme dans la Fraxinelle • tantöt au tégument propre de la graine, comme dans le Café. ARILLÉE, Graine ( Semen. arillatum. ) rcvêtue d'une arille. Les graines du Fufain, de la Scytalie, &c. font complettement arillées ; celles du Polygala, de la Paullinie , &c. le font incompletrement: les plantes monopétalées n'ont jamais leur graine arillce. ARISTÉ. ( Ariflatus.) Garni d'une ou plufieurs arêtes. Son oppofé privatif eft mutique. ARMES (Arma.) des plantes, font les épines & les aiguillons. ART1CUL \T10N.(Articulatio.) C'eft le lieu de la réunion de deux pièces mifesbout k bout: on donne aufli le nom iïarticulaiions k des gonflemens & des étranglemens , qu'on rencontre alternativement fur plufieurs parties des plantes. ARTICULÉ , (Articulatus.) qui a une ou plufieurs articulations. ARVIEN , ( Arvenfs. ) qui croït dans les champs moiffonneux. AS EXE , felon Adanfon , ( Afexus. ) ou ASEXUEL. (Afexuclis, Geert.) V. neutre. ASPÉRITÉ. V. rude, ra30teüx. ASSURGENT. V. redressé. A 4  8 A U B AUBIER. (Alburnum.) C'eft le nouveau bois qui ié forme chaque année fur le corps ligneux; il fe trouve fous 1'écorce; il eft ordinairement blanc, plus ou moins épais, d'une canfiftance beaucoup moins dure que le refte du bois, paree qu'il eft compofé des membranes réticulaires du livret, qui ne font pas encore converties en un bois parfait. V. bois. AURICULÉE, Feuille (Auritum, auriculatum.) ayant a fa bafe deux petits lobes féparés du refte du difque par deux finus latéraux oppofés. AUTÓMNALE, (Autumnalis. ) qui croit ou produit en auiomne. A VORTEMENT. ( Abortus, Abonatio.) V. abortif. AXE. ( Axis. ) Toute partie grêle Sc alongée, fur laquelle font fixées d'autres parties, eft regardée comme l'axe de celles-ci; lorfqu'il eft flexueux , 8c qu'il refte plus ou moins raboteux par les veftiges des parties tombées, il prend communément le nom latin rdchis: tel eft celui des épis des graminées. A X I — A 1'égard des fruits a plufieurs loges, l'axe eft, ou rationel, ou matériel: le premier eft la ligne cenfée traverfer le fruit de fa bafe i\ fon fommet; ainfi on dit graines attachées vers l'axe , c'eft-a-dire , prés de cette ligne : le fecond a recu de quelques Botaniftes le nom columelle. V. ce mot. AXILE, Graine ( Semen axile. ) attachée vers l'axe rationel, ou a la columelle. AXILLAIRE. On appelle axillaire tout ce qui nait dans 1'angle formé par la réunion d'une branche avec la tige, ou d'un pétiole avee un rameau ; cependant on appelle aufli axillaires les feuilles qui, au lieu d'être inférées dans 1'angle , font inférées fous 1'angle , de manière que ce font les rameaux qui, dans ce cas, font axillaires, & non pas les feuilles. II me femble qu'il feroit plus a propos de les nommer fous - axillaires, paree qu'il fe rencontre des plantes qui ont des feuilles axillaires, 8c en même temps des feuilles fous-axillaires. B ACCIFÈRE, Plante(Baccifera. ) dont le fruit eft une baie. BAIE. ( Bacca. ) Fruit indéhifcent, ou a péricarpe charnu , fucculent, ne renfermanr pas nne noix ; ou pulpeux dans fa cavité féminifère ; 8c qui , s'il eft couronné ou infère , n'eft pas troué a fon fommet. B BAIE, (Baccatus.) ou BACCIFORME, (Bacciformis.)qui, par fa fubftance ou fa forme , a 1'apparence d'une Baie. Les petits grains, qui compofentle fruit appelléMüre. font amant de calices baiés ; la Fraife eft le réceptacle baié ou bacciforme des graines qui font a üa furface.  BAL On donne aJTe\ communêment le nom de grains d depetites baies: on dit grains de raijin , grains de fureau , au lieu de dire baies de raijin, baies de grojeille , &c. V. ACÏNE. BALE ou GLOUME , ( Gluma. ) eft formée par les écailles ou paillettes qui environnent ou renferment les organes fexuels de chaque fleur des Graminées. Les Linnéiftes donnent le nom de Calice aux plus extérieures de ces paillettes, & celui de Corolle aux plus intérieures. Quelques modernes regardentces dernières comme le Calice , Sc reftreiguent aux autres le nom de Bdle. Cette faufte application denoms arendu Sc rend encore 1'étude des Graminées extrêmement difficile. II n'y a véritablement ni Calice, ni Corolle dans ces plantes; 8c les écailles de la Baie ne font que des braclées ou bracléoles embrajfantes, analogues acelies de plufieurs autres Monocotyledonées. Chaque petit grouppe d'écailles, dont la plus intérieure enveloppe plus ou moins le ou les deux fexes réunis, conftitue une fleur ou Bdle. Celle-ci eft dite univalvée, fi elle eft formée par une feule écaille ; bivalvée, tl elle eft compofée de deux , 8cc. Si plufieurs de ces fleurs font rapprochées & fixéesfur les deux cötés d'un petit axe commun, a la bafe duquel ( fous la fleur la plus inférieure ) on remarque une ou plufieurs paillettes vuides 8c non appariées face a face ; cellesci prenneut le nom de Bdle commune (gluma communis) , 8c les autres deviennent Bdlespartielles (gluma partialis). On dérer- BAR 9 mine le nombre des fleurs ou Bales partielles, qui furmontent la Bdle commune , en la difant bijlore , trijlare, &c. BARBE des graminées. Voy. arête. — ( Barba.) Amas remarquable Sc défini de poils fur un ou plufieurs points d'une partie quelconque de plante : cette partie eft alors dite barbue. Les filets des étamines des Molênes ( verbafcum ), le ftyle de la Vefce ( vi~ cia ) , les aiflelles des nervures des feuilles du Pavia , du Tilleul, 8cc. font barbus. BARBU. V. aristé. BASE. ( Bafis. ) On prend ce mot en Botanique fous dilférentes acceptions : tantöt il fignifie le lieu d'une partie, fur lequel eft ajuftée , ou fur lequel repofe une autre partie ; tantöt il fignifie Pextrémité inférieure d'une partie quelconque. BASILAIRE , ( Bafilaris , Geert. ) qui appartient a la bafe d'une partie quelconque , qui y eft fixé ou y prend naiflance. Ainfi on appelle Style bajilaire , celui qui. naït de la bafe de l'ovaire ; appendice bajilaire , celui qui eft fixé a la bafe d'un organe, Sec. BATTANS. V. valves. BICORNU. (Bicornis.) Terminé par ou garni de deux pointes femblables a des cornes. Les anthèresde quelques.B/ï/ym'.f, Airelles, Sec. font bicornues. BICONJUGÉE, Feuille (FoL biconjugatum. ) dont le pétiole commun fe divifé en deuxrameaux chargés chacun de deux folioles. BICUSPIBÉE, Feuille (Fpl. bicufpidatum. ) fe.:due. au lom-  io BID met, de manière a être terminée par deux pointes divergentes & drefiees. II fe dit auffi d'autre partie terminée ainfi. BÏDENTÉ, Calice ,&c.(Ca/. bidentatus. ) dont le bord , ou limbe, a deux dents. BIFIDE. ( Bifidus. ) Divifé longitudinalement , ou environ jufqu'a moitié, en deux parties féparées par un angle rentrant aigu ; ou moins profondément, ces parties étantrrop étroitespour i'ecevoir le nom de dents. BIFLORE, ( Biflorus. ) qui porte deux fleurs, ou plufieurs diftinftement deux a deux. BIFURCATION. (Bifurcatio. ) C'eft le lieu oü une tige , une branche, une racine, &c. fe divifé en deux & fait la fourche. On dit d'un ftigmate, qu'il eft bifurqué. BIGÉMINÉES , Fleurs ( Fl. bigemini. ) au nombre de quatre, deux a deux, fur un pédoncule commun. eft auffi quelquefois fynonyme de Biconjugées. BIJUGÉES , Folioles ( Foliolabijug.z.) au nombre de quatre en deux paires fur un pétiole commun. BIL03É. ( Bilobus , biloba. tus. ) DifTère de bifide , en ce que , au lieu d'un angle aigu féparant les deux divifions, c'eft un finus obtus, ou plus ou moins arrondi a fon fond. BILOCÜLAIRE , ( Bilocularis. ) qui a deux loges. BINÉES. V. GÉMIrCÉES. BIPARTÏ. (Bipartitus.) Diffère de bifide , en ce que la divilion ou fciifure excèd* manifeftement le milieu de la longueur , B I P ou s'avance plus ou moins prés de Ia bafe. BIPARTI-LOBÉ. (Bipartito-lobatus. ) Lorfque cette fciffure eft obtufe. BIPARTIBLE. ( Bipartibilis. ) Sufceptible de divifion 011 partition fpontanée en deux parties. L'ovaire des Apocins zi\bipartible : les valves des Capfules font fouvent bipartibles. BIPINNATIFIDE, Feuille, Sec. ( Fol bipinnatifidum. ) pinnatiude, dont les lobes ou lanières font elles-mêmes pinnatifides. BIPINNÉE , Feuille , &c. ( Fol. bipinnatum. ) dont le pétiole commun a des rameaux portam les folioles. BISANNUELLE. (Biennis.) Qui dure environ deux ans. BISEXE. Fleur , Adans. (Fl. bifexuinus. ) Synonyme d'hermaphrodite. Plante diftinftement: fynonyme de mono'ique. BITERNÉE , Feuille ( Fol. biternatum.) dontle pétiole commun fe partage au fommet en trois rameaux portant chacun trois folioles. BIVALVE , qui a deux valves ou battans. V. VALVE. BLANC. Maladie qui attaque les plantes ; les cultivateurs en diftinguent deux efpèces. BLANCDECHAMPIGNON. Les bornes que je me luis prefcrites dans eet ouvrage élémentaire , ne me permettent pas d'entrer dans les détails oü m'entraïneroit néceflairement eet article important: je diraifeulementque le champignon de couche vulgaire , agaricus catnptftris, Lin.  B L A J'AGARIC conmeftible de 1'HERBIER DE LA f'RANCE, vient fpoiltanément par-tout ; qu'il faut conféquemment bien moins de circonftances réunies pour favorifer le développement de fes graines, qu'il en faudroit pour d'autres efpèces de champignon que 1'on deüreroit cultiver, mais qui ne viennent précilement que dans tel terrain 8c qu'a tel degré de chaleur de 1'armofphère ; que cette pouffiére que 1'on trouve entre les feuillets de ce champignon, lorfqu'il a acquis un certain développement, n'eft autre chofe que fa graine qui, vue au microfcope , reffemble affez h des graines de pavot. J'ajouterai que ces graines, femées avec profufion par-tout, font en fi grand nombre, que celles d'un feul individu de cette efpèce fuffiroient, a en juger par leur extréme fineffe , pour couvrir de champignons des terrains immenfes; mais que , malgré qu'il faille peu de circonftances réunies pour favoriferleur développement, il en faut encore auxquelles 1'art a fouvent moins de part que le hafard , & que c'eft par cette raifon que ces graines ne ièvent pas par-tout oü elles font femées. J'ajouterai encore que, femées naturellement fur des terrains convenables, elles produifent ce qu'on appelle blanc de Champignon ; c'eft-adire , de petits plants enracinés , que les maraichers trouvent tout formé fur du fumier ou fur d'anciennes couches , Sc qu'ils lèment fur de nouvelles couches préparées pour eet effet; que ces mêmes couches, fans qu'on y eilt mis du blanc, auroient pu produire a la B O I ii longue des champignons de cette efpèce, mais que le cultivateur fait en bien moins de temps, avec ces plants enracinés, cequela nature auroit fait avec les graines. BOIS. Ce mot, dans notre langue , a plufieurs fignitications très-étendues. On appelle bois , fylva, un lieu planté d'arbres, Sc 1'on dit bois de haute futaie , bois taillis, bois touffu , 8cc. On appelle auffi bois de charpmte , bois de charronnage, bois de chauffage, bois médicinaux, bois de couleur, bois de teinture, 3cc. différentes efpèces de bois employés a divers ufages dans les arts Sc métiers. La feule efpèce de bois, dont il foit queftion ici , eft h lignum des Botaniftes , cette fubftance dure Sc compafte , qui compofé le tronc 8c les branches des arbres & des arbriffeaux. Au centre du bois, on trouve la moelle. Chaque couche circulaire qui la recouvre, eft formée de fibres ligneufes, de vaiffeaux lymphatiques, de vaiffeaux propres, de trachées Sc du tiffu cellulaire. Les couches ligneufes font d'autant plus dures, qu'elles font plus prés de la moïlle ; 8c par la même raifon, celles qui en font plus éloignées, les dernières couches concentriques qui forment 1'aubier , ont d'autant moins de dsnfité, qu'elles font plus prés du liber. — blanc. II y a plufieurs efpèces de bois , qu'on nomme vulgairement bois blancs ou blancs bois : ils n'acquièrent jamais plus de folidité que 1'aubitr , couche ligneufe imparfaite, qui recouvre le vrai bois. BORDS d'une corolle, d'un  ii BOR champignon , d'une feuille, d'une fleur, Src. (Margo.) on dit le bord ou les bords. On n'entend parler, fous cette dénomination, que de la lifière ou de la bordure des dilférentes parties des plantes; 8c 1'on dit d'une corolle, qu'elle eft ciliée a fon bord ; d'un champignon , qu'il eft frifé a fon ■ou fes bords ; d'un pétale , qu'il eft denté, échancré, velu, Sec. a fon bord. Les bords ou la bordure d'une feuille , d'une fleur, du chapeau rfqu'elle a un Calice, une Corolle & les deux Sexes. Lorfque la Corolle manque , quelques-uns lui donnent encore ce nom, que d'autres lui refufent. Celle qui n'a que les deux fexes a nu , ou feulement accompagnés d'une écaille ou braftée , eft aflez généralement regardée comme incomplette. Cependant , cette dernière remplit, a 1'égard de la plante qui la porte , les principales fono* tions auxquelles les deux autres font également dertinées : d'oü il luit que, philofophiquement parlant, cette fleur-la feule eft véritablement incomplette, qui , n'ayant qu'un feul fexe , eft incapable par elle-même de fécondation & de reproduftion. — Un fruit pourvu d'un péricarpe manifefte , dont la cavité fimple ou multiple renferme une ou plufieurs graines parfaites, eft généralement regardé comme complet. Mais combien de fruits, dits incomplets ou graines nues, prennent, fous des yeux clairvoyans, les caraftères de complétion attribués au premier! Un fruit eft aufli nomme incomplet, lorfqu'il lui manque quelques graines, qu'il devroit naturellement avoir: cette incomplétion eft affez fouvent annoncée a Pextérieur, par une défeftuofité plus ou moins fenfible dans la form» ordinaire du péricarpe. On pourroit étendre beaucoup cet article ; mais il me paroït fuffifant de dire que ces raifonnemens fur la fleur & le fruit, font également applicables a chacune des parties qui les compofent. COMPOSÉ. C Compofitus. )  p COM V. FEUILLE, FLEUR , ÉPI, GRAPPE. COMPRIMÉ. {Comprejfrs.-i Ce dont la largeur des cötésexcède Pépaiffeur. CONCAVE.CConcïzvHsOQiia- lité de toute partie tellement creufée par fa face interne, ouverte , qu'elle ne peut être réduite a Pétat de planéité fans plhTure ou fraéture: ce qui eft trés-différent de canaliculé , quoique des Botaniftes emploient arbitrairement ces deux mots 1'un pour 1'autre. CONDUITS excréteurs. On regarde comme des conduits excréteurs , certains corps glanduleux de différcntes formes, que 1'on rencontre fur plufieurs parties des plantes. Dans 1'économie végétale, les conduits excréteurs ne font pas ce qu'il y a de mieux connu. Tournefort regardoit les étamines comme des conduits excréteurs, paree qu'il n'en connoiffoit pas les véritables fonctions : on n'a peut-être pas encore aujourd'hui plus de raifon d'appeller ainfi certains poils , certaines éminences , certaines cavités, auxquels on pourra reconnoitre un jour des ufages bien •üfférens. CONE, C Conus, conum.) ou STROBILE. ( Strobilus.) Affemblage arrondi ou ovoïdal d'écailles coriaces ouligneufes, imbriquées en tous fens, d'une manière plus ou moins ferrée, autour d'un axe commun alongé & caché par elles; chacune d'elles rortant fur fa bafe interne les or- ganes d'un feul fexe : d'oïi il luit que le ftrobile ne diffère guère du chaton , que par la nature de fes écailles, fur-tout au temps de C O N la maturiré des graines. Cepert" dant les Linnéiftes font de 1'un une efpèce de Fruit, & range'nt 1'autre parmi les Calices. Le mot cóne ayant une autre application plus générale, les Botaniftes francois devroient préférer celui ftrobile. CONGÉNERE , (Congener.) qui eft du fmême genre. Ainfi , les congénères d'une efpèce font les autres efpèces du même genre. On dit qu'une plante eft congénère de telle autre , lorfqu'il y a entr'elles la fomme & la qualité des rapports fur lefquels eft fondé le caraftère des genres analogues. CONGLOBÉES. On donne ce nom aux feuilles & aux fleurs ramaflees en boule. CONIFERE, Plante (PA co. nifera. ) ou STROBILIFERE , QStrobiliftra.') dont les fleurs ou fruits font en cóne ou ftrobile , comme le pin & fes affines. — Epithète de certaines plantes, dont la difpofition des fleurs, ou quelque partie, reffemble en quelque forte au ftrobile. CONIQUE. ( Conicus.) Fait en cóne; c'eft-a-dire, cylindracé , & diminuant infenfiblement d'épaiffeur de la bafe au fommet, qui eft alors plus ou moins aigu. Fait en cóne renverfé , s'exprime par obconique (obconicus.) Lorfque la forme d'une partie n'eft pas vraiment conique , mais s'en rapproche plus que de toute autre , on la dit conoïdale. CONJUGUÉE, Feuille {Fol. conjugatum. ) compofée de deux folioles fixées au fommet d'un pétiole commun, comme dans le Courbaril (kymenaea ); ou fur deux points oppofés de ce même  C O M pétiole , comme dans la Geffe ndorante ( lathyrus odoratus. ) CONNECTIE'. ( Connecli- VUm, ) V. ÉTAMINE. CONNÉES , Parties ( Connatce. ) faifant immédiatement corps eutr'elles. — Feuilles ; celles qui, étant oppofées 8c fefliles, fe réuniffent par la bafe de leur difque en contournant la tige; telles font celles du Chèvre - feuille ( caprifolium.) — Anthères • réunies par leurs bords ou leurs cötés en une efpèce de petit tube , telles que celles de prefque toutes les plantes dites d fleur compofée ; ou faifant immédiatement corps entre elles de toute autre manière, comme dans Yif ( taxus. ) Mais il faut prendre garde de confondre avec les anthères connées , celles qui ne font que fortement rapprochées , comme dans les Morelles (folana ) ; ou cohérentes, comme dans YOrobanche , YEuphraife , 8c plufieurs autres genres a corolle bilabiée. — Uétamine, ou les étamines Sc le ftyle , font connés dans les genres vraimeut gynandriques. CONNIVENT, Calice, &c. i Cal. connivens. ) dont les divifions font rapprochées par leurs fommets ou en totalité; ou tenetent manifeftement a ce rapprochement, foit par incourbure , foit par inflexion. II 1'eft encore, quand le bord indivis de fon limbe eft contraité d'une manière remarquable. — On dit aufli de certaines parties , foit diftinftes rapprochées , foit connées, qu'elles font lonniventes, lorfqu'elles ont la C O N J* convergence attribuée ci-deflus aux divifions du calice. CONTIGU, UE. La contiguité ( contiguitas ) , en Botanique, eft Pétat de deux chofes qui fe touchent, mais ne fe tiennent pas; ou bien qui, fi elles ne fe tiennent pas, font fufceptibles d'être défunies fans déchirement fenfible. CONTINU , UE. La continuité ( continuitas ) eft Pétat de deux chofes qui font fi bien adhérentes entr'elles, qu'on ne peut les défunir fans les cafler. Les aiguillons font contigus avec les tiges : les épines font continues. CONTRAIRE, CloifoniDiffepimentum contrarium.) V. si- LICULE. CONVEXE. ( Convexus.) A futface ou face extérieure ( confidérée feule ) bombée. CONVOLUTÉE , Feuille, 8cc. (Fol convolutum. ) roulée en dedans par un cöté, fur lequel 1'autre s'applique en s'incourbant, ou même en Penveloppant j en forte que cette feuille , avant fon parfait développement (, fait le cornet ou 1'entonnoir. On trouve des exemples de cet enroulement dans le Balifer (.canna ) , le Bananier ( mufa , ) 8c beaucoup d'autres genres monocotyledonés. COQUE. ( Coccum. ) Lorfqu'un fruit plus ou moins fphéroïdal préfente a fon contour des boflesbien manifeftes, arrondies, en nombre déterminé , féparées par autant d'enfoncemens longitudinaux, chacune de ces boffes ( 8c ce qui lui appartient intérieurement ) eft nommée coque par la plupart des Botaniftes; de la lei  }2 C O R mots compofés dicoque ou bicoque , trkoque , Sec. appliqués a certains fruits, en raifon du nombre de ces coques. Maison a linguliérement abufé de ces épithètes, en les donnant a divers fruits, très-différens entr'eux par d'autres qualités plus eflentielles que la forme. — Le plus favant carpologifte qui ait encore paru , Gcertner, vient de rendre la Coque plus facile a définir, & ce nom d'une application moins vague, en 1'établiiïant efpèce de fruit caraftérifable de la manière fuivante : Fruit pluriloculaire , oligofperme , columelle, déhifcent ordinairement par les cloifons en autant de loges diftinttes Sc renfermantes exaftement une ou deux graines renverfées : la paroi interne gineufe ou offeufe de ces loges fe fendant 8c fe rompant ordinairement avec élafticité , en fe dépouillant plus ou moins de la partie extérieure du péricarpe. Les fruits des Tithymales, du Ricin,&.c. peuvent fervir d'exemples. Quelques Coques ne fubiffent leur rupture élaftique que longtemps après la maturité : quelques-unes même n'y font pas iujettes, telles que celles de certaines Jatrophes, de hMargaritaire , C Margaritaria , Lin.) Sec. CORCULE. ( Corculum.) V. EMBRYON. CORDÉ. ( Cordatus. ) Ayant la figure par laquelle on repréfente vulgairement un cceur ; c'eft-adire, approchante de 1'ovale avec un finus rentrant a la bafe. II convient de n'employer ce mot qu'a 1'égard des corps plan:. C O R CORDIFORME. (Cordiformis. ) Ayant la forme d'un cceur. Ce mot convient aux corps folides ou d'une épaifteur bien notable. CORDON OMBILICAL. ( Furdculus umbilicalis.) Toutes les fuisque le réceptacle d'une graine forme une faillie qui porte ou enveloppe celle-ci, en s'y attachant par un point qu'on nomme hile , cette faillie, quelles que foient fa forme 8c fa nature , eft le cordon ombilical de la graine. V. ARILLE. CORIACE. ( Coriaceus. ) Ce que fa dureté , Ion tiffii tenace , fa flexibilité,8cc. rapprochent de la nature du cuir. CORIAIRE. C Coriarius.) Ce qui eft employé ou employable a la tannerie des cuirs. Ecorce coriaire du Chêne, du R/uzpphore, 8cc. Fruit coriaire de pluueurs Le'gummeufes, &c. CORNE. ( Corneus. ) D'une fubftance dure , très-compa£te , ni fibreufe, ni grenue, inlonore, fufceptible d'être coupée lans fraèture, mais difficilement, irréductible en poudre fine par contufion. O'eft fur-tout a 1'égard de YA-lbumin, qu'il convient de précifer la définition de ce mot. Employé auffi quelquefois pour défigner la couleur, la tranfparence , Sec. d'une partie. COROLLACÉ.(CorotózcmsO Synonyme de pe'taloïde. COROLLE. ( Corolla.) Tout organe floral laminé ou tubulé , fimple ou multiple , qui, étant placé en dedans du calice , nait immédiatement en dehors du point ou de la ligne d'infertion des étamines , ou bien les porte attachée s par  C O R par leurs bafes k fa parol interne ; un tel organe eft une corolle. L'exiftence d'Une Corolle exigé celle d'un calice. Sans 1'admiflloh générale de ce principe, la difinition Sc la diftinétion exaéte dé ces deux organes eft impoffible ; dès-lors ces deux dénominationS refteront encore foürnifes k une application arbitraire. La Corolle n'eft jamais continue au bord même du Calice. La Corojle, fi elle perfifte , n'éprouve jamais par fa partie inférieure d'autre changement de nature, que celui qui provient de la marcefcence. La Corolle peut être regardée comme un appendice flaminal , puifque , i°. elle a toujours une origine commune avec les étamines ; 2°. les termes d'accroiifement font'les mêmes dans ces deux organes; 50. elle manque prefque toujours dans les fleurs complétement femelles; 40. la converfion des étamines en pétales, ou 1'augmentation de ceuxci aux dépens de celles-la , pour former ce qu'on appelle fleurs doublés, démontre leur grande affinité , 8cc. Sec. Cette affinité devient même prefque identité dans quelques genres, dont la Corolle femble, en quelque forte , fe fouftraire k la définition que j'ai donnée de cet organe. J'en citerai quatre des plus remarquables. i°. La dalée de IdnnceusipAZEA Linncvi) a quatre de fes pétales adnés diftinctement par des onglets très-menus vers le milieu de la longueur du tube des étamines ; en forte que celles-ei portent C O R j 'i la Corolle , au lieu d'être portées par elle. z". Le pf.talo'stf.me (PETALOSTEMVM Michaux , DALEA JuffieU ) a la gaine des étamines fenduc au fommet, a la manière; ordinaire des p.ipillonnacées, era neuf filets, d.>nt cinq portent des anthères , S; les quatre autres alternes forment les onglets des quatre pétales répondant aux ailes Sc k la carène: Is dixième filet qui manque, paroit comme rem-, placé par Yétendard. 3°. La pixydanthère (PIXY* DANTHERA Michaux) a comme une Corolle campanuiée, formée par la réunion continue des étamines Sc de la Corolle ; cinq divifions plus étroites font les filets anthérifères; cinq alternes Sc plus larges conftituent les lames pétalines. 4°. La Tapure d'Aublet (TA* PURA Aubhti) ollre encore uu exemple de cette connexion continue; mais fa Corolle fimulce monopétale eft irréguliir.e ; des trois lames pctalines interpoféés aux trois étamines, deux plus longues font brparties , Sc la troifième plus cqurte eft tripartiè. Ces exemples fuffifent pour faire féntir combien il eft difficile de donner une définition directe Stprécife de certaines parties des plantes. La piume du Botanille inftrUit refte long-temps füfpendue, lorfqu'il s'agit d'en iracer une. V. 1'article déeinïtïon. COROLLIFÈRE. Qui a ou porte une Corolle. CORTICAL , LE. Qui appartient a 1'écorce. COR OQi: EUX, Fruit (Fr. corticofus. ) dur 011 coriace exté-' C  54 COR rieurement, & charnu cupulpeux intérieurement. CORYMBE. ( Corymbus. ) Difpofition de fleurs(oude fruits), telle que les rameaux ou pédoncules qui les portent, naiffans de points différens, s'élèvent a-p»uprès a la même hauteur. Lorfque les points d'infertion des pédoncules font fort rapprochés, quelques Botaniftes 1'appellent ombelle, ombelle fimple, 8cc. — Compofé. (C compofitus.) ï'ormé par la réunion de plufieurs corymbes alors ditspartiels. CORYMBEUX. ( Corymbofus. ) Fait en corymbe, ou dont les fleurs font difpofées en corymbe. COTE. (Cofta.) On donne trivialement ce nom, ou a la nervure moyenne d'une feuille fimple, ou au pétiole commun d'une feuille compofée. . Protubérance longitudinale trop confidérable , relativement au volume du corps obfervé, pour prendrele nom de ftrie. COTÉS. (Latera.) V. faces. COTEUX. ( Coftatus. ) Qui eft relevé longitudinalement de cötes. COTONNEUX , SE. Ce qui eft recouvert d'un poil ou d'un duvet qui reffemble a du coton. CO i YLEDONS. ( Cotyledo- nes.) V. embryon. COUCHÉE , Tige ou Plante ( Caul. proflratus. ) étendue fur terre , fans radication 8t dis fa bafe.' COULEUR. ( Color. ) « La » couleur plus ou moins vive de » la plupart des fleurs , Sc princi» palement de leur Corolle , dit » le citoyen de la Mark , ( Fl. COC » fr. ) n'eft point en gênéral » 1'effet direft d'une organifation » particulière , favorable a cette » couleur, ni d'une partie colo» rante, différente de Iafubftance » même de la plante ; mais cette » couleur provient très-certaine» ment de 1'altération même de » Ia matière colorante, qui fubit » des changemens plus ou moins » prompts dans ces parties oü les » fucs oourriciers, propres a les » conferver, ne fe portent bien» tót plus avec la même affiuenj) ce ». En effet, pourquoi chercheroit-on fi loin les caufesde la couleur de certaines parties des plantes 1 Pourquoi attribueroiton ces changemens, ces effets iï naturels, a d'autres caufes qus celles qui nous font II bien connuas dans les animaux ? L'altération en eft véritablement la fource. Ne voyons-nous pas nos cheveux blanchir fur nos tempes, lorfque les vaifleaux qui charient notre fève animale ( fi 1'on peut s'exprimer ainfi) , commencent a perdre leur reflbrt ? Ne voyonsnous pas de vieux animaux avoir changé la couleur commune a leur efpèce, contre une parure a laquelle nous attachons fouvent ui» grand prix; 8c les feuilles d'un arbre jaunir lorfqu'il eft fur le point de périr l On dit qu'une fleur ou une Corolle eft blanche (corolla alba ) » cendrée (cïnerea) , brune (fufca ) , noire (nigra) , jaune (lutea ) , rouge ( rubra ) , pourpre (purpurea) , bleue (ccerulea) , verte (viridis) , baie (fpadicea) , fans couleur 8c tranfpareute comme du verre (hyalina), 8cc. .// y a dis tas au la couleur  COÏÏ 'devient un caraclère efentiel, & quelquefois même le feul qu'on puiffe emp/oyer d la dijiinclion des efpèces, On fait qu'un fol e'tranger, une culture forcée, font éprouver aux plantes des changemens confidéi ables dans leurs couleurs ; mais fi la nature feule veilloit d la conf'ervation des individus , on ne verrolt pas tant de monftruoftés , pas tant d'attération dans les efpèces. COURBÉ. iCurvatus.)Cz qui étoit originairemenc droit & qui s'eft courbé. — On n'emploie guère ce piot fans une prépofition ou un adverbe, qui indique le fens dans lequel fe fait la courbure. COüRONNÉ , Fruit ( Coronatus. ) qui , provenanr d'un ovaire infère , conferve a fon fommet une partie ou la totalité du limbe du calice. Tout orifice de parties tubulées , furmonté par quelque chofe , qui eft adnée iutérieurement a fon bord, ou lui paroït continue , eft auffi appellé couronne' ( faux coronata. ) — Epi, eapitule , &c. (Spica comofa.) Terminé parun amas de braftées vuides: VHormin S< VAnanas en offrent des exeinples. COURT. {Brevis.) La confidération de la longueur abfolue eft rarement utile en Botanique. Auffi 1'on dit, par exemple, qu'un calice eft court , c'eft-a-dire , relativement a la corolle, ou autre partie a fon défaur; qu'un filet d'étamine eft court, paree qu'il eft tel par rapport a 1'anthère , &c. CRÉNÉ. (Crenatus.) Dont le bord a des dents arrondies lans C R E 3J! aucune pointe manifefte , 8c formantes , par leur contiguité , de petites incifions aigué's. Ne confóndez pas avec sinué. doublement. Lorfque IeS crénures font elles-mêmes crénées. CRÉNULÉ. (Crenulatus.,)Ori emploie ce diminutif lorfque les crénures font petites & fréquentes , relativement a la grandeur de la partie qui les a. CRÉPU. (Crifpus.) Ayant fon bord trés - onduleux , & chargé de petites rides ou plifiures trèsrapprochées. CREVASSÉ, ÉE. Parfemé d© crevaffes ou de petites fentes. CROCHETS. ( Hami. ) On donne ce nom a des poils durs « recourbés en hamecon. CROCHU. Qui fait le crocher*' CROISÉ. ( Cruciatus. ) C« dont les parties ou divifions, air nombre de quatre , font étalées en croix. (Decu/fans, decuffatus.J Feuili.es (rameaux, &.c.) oppofées , dont chaque paire , cenfée rapprochée de celle qui fuitt ou précède, formeroit avec elle une croix. CRUCIFERE , Plante ( Crucifera. ) ayant une corolle a quatre pétales plus ou moins étalés en croix par leurs lames. V. Méthode de Tourneforf, claffe V. —— de Linuauis , clan» XV. CRUSTACÉ, Péricarpe, 8ccV ( Peric. cruftaceum. ) mince, facilement fragile par preflion ou. froiflement , irramolhflable par Peau. CRYPTOGAME, Plante(PL cryptogaina,) dont lesnocesfans Ci  ,6 C R Y elandeftines; c'eft-a-dire, dont les organes fexuels lont cachés, douteux, difficiles a reconnoirre : telle ei\\mtfougère , une moujfe, un lichen, im champignon , &c. 11 fjroit plus contbrme , a la yérité , de nommer ces plantes agames , puifque très-certainement la nature ne leur a point donné des organes fexuels , qui leur ieroient complétement inutiles. Tout Botanifte inflruit, & par conlequent libre de préjuges j qui felivrera franchement, &par luitnême, a la recherche de la vérité tui cette queftion, trouvera celleci moins difikile a rélbudre qu'on ne le croit communément. La principale difficulté, qui confifte dans la petiteffe des parties, étant unj- fuis vaincue ,fes obfervations ne tarderont point a le convaincre: i°. que des difierens modes de reproduction de ces plantes, aucun n'admet ou ne néceflite la préfeuce des fexes; 2°. qu'aucune de leurs diverfes fortos de particules reproduftives n'a d'embryon proprement dit, & ne peut être par conféquent le refultat d'une fécondation. II trouvera peut-être les analogues de ces particules fur certaines plantes monocotyledonées, 8cc. Stc Je crois en avoir dit affez fur ce fujet , pour prémunir 1'efprit des jeunes étudians contre les rêveries, dèja trop accréditées, de certains Cryptngamift.es modernes, qui font a-peu-près a la Botanique, ce que les Alchymiftes étoienr a la Chymie. CRYPTOGAMIE. ( Crypto- C R Y gamia. ) La XXIV* clafle dS Syftême fexuel de Linnauis. V. MÉTHODE. CRYPTOGAMISTE.(Crjptogamifta. ) Auteur de quelque ouvrage fur la Cryptogamie ou les plantes dites Cryptogames 'T ou celui qui fe livre d'une manière particulière a 1'étude de ce* plantes. CRYPTOGAMISER. (Cryp< togamifare. ) Aller ou être a la recherche defdites plantes. CULMIFERE. Une plante dont la tige eft un chaume, eft appellée plante culmifcre. Les Graminées font dans ce cas. CUNÉIFORME. ( Cuneatus, cuneiformis. ) Retréci infenliblement de haut en bas en angle aigu. CUPULES. ( Cupulce. ) II y a des plantes, comme les lichens, oïi les feules parties apparentes de la fruftification font des cupules tantöt orbiculées, tantöt ccncaves, tantöt campanulées ou infundibuliformes , quelquefois planes, pédicuiées , quelquefois tuberculeufes, feffiles, &c. Les fentimens font encore très-partagés fur leur ufag^e ; mais 1'opinion la plus commune eft que ce font les fleurs males de ces fortes de plantes. Cette efpèce de godet qui porte le gland.du chcne. CYLINDRACE. ( Cylindraceus. ) Qui approche de la forme cylindrique. CYLINDRIQUE. Ce qui eft d'une forme alongée , & a-peuprès de même groffeur dans toute fa longueur, fans angles.  D Débile ( Debilis. ) Qui ne peut fe foutenir, ou fe fonticnt difficilement dans une direétion d'abord indiquée. DÉCAFIDE. V. fide. DÉCAGYNE. ( Decagynus.) Qui a dix piftils, ou dix ftyles , cu dix ftigmates feffiies. DÉCAGYNIE. (Decagynia.) Ordre de plantes décagvnes. DÉCALOBÉ. V. lobé. DÉCANDRE ; Fleur ( Flos decander, decandrus.) ayant dix étamines, ou plante portant une telle fleur. DÉCANDRIE. (Decandria.) Ordre des plantes décandres. •— Dixième claffe du Syftême fexuel de Lïhiteeus. DÉCAPARTI. V. parti. DÉCAPÉTALÉE. V. poly- pétalée. DÉCAPHYLLE. V. polyphylle. DÉCHIQUETÉ. /Klacinié. DÉCIDU, Calice ( Cal. deciduus. ) qni tombe a; r .s la fécondation : une partie du tube peut periïfter, & le limbe être de'cidu. II ie dit, dans ce même fens,de toutes les autres parties , même acceffoires , de la fleur. —Feuilles,qui tombentairant une nouvelle feuillüfori. On dit plante a feuilles de'cidues , par oppofition a plante toujours verte. OÉCOURaNTE , Feuille (Fol. decurrens,') dont ïes deux jbords fe prolongeut avec faillie fur Ia tige au - deflbus de fort point d'artache. Tl fe dit aufli de tou;e partie qui forme un parui' prolongement fur celle qui la porte. DÉCURSIF , Style ( Stylus decurjivus. ) qui, parpiftant partir du fommet même de l'ova'lre defcend, en rampant furun de tès cötés, jufqu'au point correfpondant au hile dé 1'ovule. La Rivinie ( Rivinia ) , & autres genres voifins, ont un ftyle . décuffif. C'efl parnculiè'rèrhènt par ce caraüère que le genre Al~ lionie ( allionia ) doit être rapporté a 1'ordre naturel des nyctaginées. Cette forte de ftyle eft commune h beaucoup A'apétalées mo* nofpermes, dont, par conféquent, la graine n'eft jamais attachée au fommet, ni exaftement au centre du fond de fon péricarpe, mais toujours obliquement ou latéralement. DÉFEUILLAISON. ( Defoliatio. ) Chate ou temps de la chüre des feuilles des plantes ligneufes ou gemmipares. J.'époque de la défeuillaifon n'eft pas la même pour les mêmes plantes, dans des cnmats différens. définition. (Définitio.) Expofirioiv courte & précife des"' principales qualités propres Sc J difjinétivcs d'une chofe, qu'on i'eut faire tonnoitre & difcerner de teute autre.- Pour faire , en Botanique , une C J  jS D E H 4éniiiti6n qui atteigne ce but, il faut donc connoitre , non feulement les qualités les plus générales 8c toutes les variations de Ia chofe définie, mais encore fes smibuts effentiels ou exclufifs. Or, la fixation de ceux-ci fuppofe nécelfairement la connoiffance exacte de toutes les chofes analogues au fujet, dont celle cju'on définit fait partie. D'oüil luit, i°. que de bonnes définitions des parties des végéiaux font extrêmement difficiles ; Jk, en effet, elles exigent de li valles connoilTances, que celles acquifes jufqu'a ce jour n'ont pu leur donner ce caraftère; z°. que les définitions de diverfes chofes , appartenantes au même fujet, font dépendantes les uuts des auires; 8e c'eft cette dépendance qui fait que toutes les corretrionspariielles , données fucceffivement fur cette partie fondamentalc de la Botanique , ont été généralement peu avantageufes a la fcience. En retouchant ce petit ouvrage , je n'ai pu, ni même dü, me propofer aucune réforme générale; par conféquent, les définilions qu'il renferme font affiijetlies a-peu-près au même réfultat, que les corrections dont je viens de parler. Si cependant quelques ïnnovations font vennes fe ranger ca 8c la fous ma plume , je n'ai pas cru devoir les repoufler zoutes. DÉHISCENCE. ( Dehifcentia. ) Manière dont une partie clofe de toute part s'ouvre. DELTOIDE , Feuille , 8cc ( Fol- deltdideum. ) en rhomboïde , dont 1'angle inférieur ell «is-court; en forte qu'elle pa- DEM rolt comme triangulée , ou ap* procher de la figure du delta , qui eft la quatrième lettre de 1'alphabet grec. DEMI - AMPLEXICAULE , Feuille ( Fol. femi - amplexicaule. ) Seflile , dont la bafe embrafie notablement une partie de la tige. DEMI - CYLINDRIQUE. ( Semi - cylindricus. ) Solide , oblong, d'une grofleur a-peu-près égale dans toute fa longueur, 8c ayant une face bombée oppofée a une autre plus ou moins applatie. DEMT-FLEURON.T «• NE ouDEMI-I LOS- ( . CULEUX. J ' DEMI-PÉTALOIDE, Calice ( Cal. femi-petalo'ideus. ) dont les divifions alternes reflemblent a des pétales, par leur plus grande ténuité 8c leur coloration ; comme eft celui des alifmes(alifmce ) , de la Tradefcantie virginienne ( tradefcantia virginica ) , Sec. DEMI-SUPÈRE. V. supére. DÉMONSTRATIONSdeBotanique. ( Demonftrationes Botanica?. ) On pourroit dire que ce ne fut qu'a 1'époque de Pétabliffement des jardins de Botanique ,. dans les lieux les plus confidérables de la terre, que la Botanique commenca a être regardée comme une fcience. On vit aufiitót naitre par-tout le goüt pour cette belle partie de 1'hiftoire naturelle. Les favans de toutes les parties du monde établirent entre eux des correfpondances , pour fe communiquer réciproquement ■ leurs décpuvertesj ce lont ces  DEN VraieS richefles que 1'on s'empreffe tfc rendre publiques par la voie tles démonftrations. DENTÉ. (Dentatus.)Ce dont le bord oflre de petites & courtes faillies , ou aiguës & a-peu-près verticales au plan de leur bafe ; ou obtufes , foit avec fommet prononcé ou indiqué, foit fans aucune indication de celui-ci, 8c alors non arrondies en portion d'orbe : de telles faillies font ce qu'on appelle dents ( dentes ). Lorfqu'il eft utile de déterminer le nombre des dents , on dit bidenté, tridenté , quadridenté , qyinquedenté, Sec. ou bien on écrit i-denté, %-denté, 8cc. Un des deux adverbas, obtufément, aigument, précédant ces mots , exprime la qualité du fommet des dents. —- ine'galement ; lorfque les dentsfont inégales en grandeur. doublement ( duplicato- dentatus ) ; quand chaque dent eft elle-même dentée. — Racine ( radix dentata ) , qui, étant articulée , préfentea chaque articulation une ou deux éminences latérales , en forme de dents. DENTICULÉ. ( Denticulatus. ) On emploie ce diminutif, lorfque les dents paroiffent trèspetites, relativement a la partie dentée. DÉPRIMÉ. ( Depreffius. ) Lorfque le fommet d'un corps folide fe rapproche de fa bafe , de manière que fa largeur excède notablement fa hauteur, ce corps eft dit déprimé. Le fommet ( ou la bafe même ) d'un pareil corps , prend auffi ce nom, lorfqu'il 'forme un enfon- D E S 19 cement plus ou moins concave. En général, tout enfoncemenc fait fur la furface d'un corps, aux dépens de fon épaifteur en cet endroit, eft une déprejjion. C'eft dans ce fens qu'on du que la future d'un fruit, d'une loge d'anthère , 8cc. eft déprimée. —— fignifie quelquefois plus bas ( demiffïor ) : ainfi on appelle corymbe déprimé, celui qui eft notablement moins élevé que les rameaux environnans ; 8c dans cefens, 1'ombelle principale terminale d'un grand nombre d'Ombellifères eft déprimée , c'eft-adire , plus bafle que les autres. DESCRIPTION. ( Defcriptio. ) Elle peut être regardée comme une peinture verbale de la chofe qui en eft le fujet. Pour 1'exécuter, il faut donc des mots, qui, par leur choix , leur diftribution 8c leur valeur convenue , tracent les figures, moulent les formes , les lient, 8c affignent a chaque partie comme au tout le nom qui lui convient. De la la néceflité d'une langue commune entre des hommes , qui, profeffant la même fcience , doivent exercer un commerce réciproque d'idées. Les Botaniftes ont donc du fe faire, Sc fe font en effet fait, une langue particulière, qui doit être le premier objet d'étude de celui qui defire s'inftruire en Botanique. Le moyen de tempérer la fécherefTe inhérente i cette étudede mots, 8c de fe fouftraire au dégout qu'elle fait fouvent éprouver aux commencans, eft d'etudier cette langue fimultanément en elle-même 8: dans fon application. Cette méthode , qui eft la C4  '4e DES plus prompte comme la plus avanfageul'e, admet deux modes fucccflifs d'exécution : le premier confifte a lire de bonnes defcriptions des plantes qu'on a attuellement fous la ftiain, en ne paffant aucun mot fans 1'avoir compris, au moyen d'un diétionnaire botanique; le fecond eft de s'exercer a faire foi-méme des defcriptions, qu'on corrige enfuite , foit par la lefture d'un bon auteur, foit par les confeils de fon profefleur. * Dans les premiers temps qu'on fréquente cette route de 1'obfervation , qui conduit furement 8t ïapiderneut au fuccès, il eft bon de fixer fon atténtion fur toutes les parties qu'une plante peut offrir , Si d'en faire la defcriptiön la plus compléte. Mais il convient de prévoir de bonne heure le befoin qu'on aura un jour de coniparer eiltr'eljes ces defcriptions. Or , pour faciliter cette comparaifon, on s'habitue a aflujettir celles-ci a un plan uriiforrne. Voici donc une formule de defcription , qu'il peut ètre utile aux commencans d'avoir fous les yeux, lorfqu'ils procèdent a 1'examen d'une plante , afin de n'oublier aucune des parties qu'elle peut préfenter. Formule de description , Oü les diverfes parties qu'une plante peut préfenter , font rangées dans l'ordre felon lequel il convient de les obferver & de les décrire. >. Racine. %, Tige. DES Rameau. Rainoncule. Ramille. j. Bourgeon. 4. Feuille. Pétiole. Gaine. Stipules. 5. Fleurs. Pédoncule. Pédicelle. Braftée. Bracléole. Sexe. 6. Calice. Tube. Limbe.' Folioles. 7. Corolle. Tube. Limbe. Pétales. 8. ÉTAMINE. Filet. Anthère. Loges. «—— Conneclif. Pollen. 9. PlSTIL. Difque. Ovaire. — Loge- — Ovule. Style. Stigmate. 10. Fkuit. Parties floralesperfiftantes, Péricarpe. Noix, Loge. Cloilbn. Valve. Columelle. Placenta, Cordon ombilical. -r Arille.  DES ii. Graine. Hile. Tégument propre. Albumin. ' Embryon. — Radicule. •—• Cotyledon. — Plumelle. Accejfoires de diverfes parties. Cirrhe. Épine. Aïguillon. Pubefcence. Glande. Appendice. Toutes ces parties doivent être cor.fidérées particuliérement , quant a leur, i°.figure ou forme ; 20. pofition relative , ou infertion ; 3°. nombre ; 40. proportion. Si quelqu'une des parties mentionnées ici manquent a la plante qu'on examine , il eft utile d'énoncer ia nullité ou fon abfence. DESSICATION des plantes. V. herbier. DÉVELOPPEMENT. Une plante , depuis 1'inftant oü elle a été animée , jufqu'a celui oü elle n'eft plus fufceptible d'aucun accroiffement, s'étend en longueur 8i en 'argeur, par le développement fucceffif des parties qui la compofent. On dit que les parties d'une plante font a leur dernier degré de développement , quand elles ne font pas fufceptibles de fe développer davantage; qu'une fleur bien épanouie eft dans fon état de développement parfait. DIADELPHES , Étamines ( Diadtlpha. ) Réuuies tu aeux DIA 4* corps par leurs filets; un de ceuxci pouvant être folitaire. DlADELVmE-iDiadelp/tia.} De deux mots grecs qui fignifient deux frères. La diadelphie eft la claffe XVII du Syftême fexuel. Elle renferme les plantes dont les fleurs ont les étamines réunies en deux corps par leurs'filets. DIADELPHIQUE. ( Diadelphica.) Plante ou pleur, donr les étamines font diadelphes. DIANDRE ou DIANDRIQUE. ( Diander, ra. Diandricus ,ca.) Plante ou fleur pourvue de deux étamines. DIANDRIE. ( Diandria. ) De deux mots grecs qui fignifient deux maris. La diandrie eft la claffe II du Syftême fexuel. Elle renferme les plantes qui ont deux étamines. DICHOTOMAL , Pédoncule ( Ped. dichotomalis. ) qui nait de 1'angle formé par deux rameaux de la tige dichotome. DICHOTOME, Tige (Caul. dichotomus. ) qui fe divifé Sc liibdivife par bifurcatïon , en forte qu'on n'y diftingue point un tronc principal. DICLINE, Plante ( PI. diclinis. ) dont les organes fexuels ne font pas réunis dans chaque fleur, mais diftincts dans diverfes fleurs, par confequent unifexes. DICOQUE. F. coque. D-COTYLEDONÉ. ( Dicotyledoneus. ) V. embryon. D ID Y M E. ( Didymus. ) Comme compofé de deux parties plus ou moins fphéroïdales , ou courtement ovcïdales , & tellement jointes que le plan de leur réunion a fes deux dimenfions mouiöres que celhs de cesparties.  41 D I D DIDYNAMES , Étamines ( Stam. didynama. ) qui, étant au nombre cie quatre darts uno Corolle monopétale irréguliere , font difpofées en deux paires , dont 1'une eft plus grande que 1'autre. DlDYNAMlE.(Didynamia.) De deux mots grecs qui fignifient deux pui/Jances. La didynamie eft la claffe XIY du Syftême fexuel. V. méthode. DIDYNAMIQUE, Fleur ou plante ( Flos didynamicus. ) a étamines didynames. DIEFUS. (Diffufus.) Étalant lachement fes ramifïcations. DIGITÉE , Feuille ( Fol digitatum. ) compofée de plus de trois folioles immédiatement fixées au fommet d'un pétiole commun; telles font celles de VJEfcule marronnier (JEfculus Hippocaftanum ) , &c. DIGYNE , Fleur ou plante ( Flos digynus. ) ayant ou deux piftils, ou deux ftyles , ou même deux ftigmates feniks. DIGYNIE. (Digynia.) Ordre ou feftion de plantes digynes. DKECIE. (Ditccia.) De deux mots grecs qui fignifient deux maifons. La dicecie eft la claffe XXII du Syftême fexuel. Elle renferme les plantes, dont les fleurs font males ou femelles féparément fur deux individus. DIOÏQUES. On appelle ainfi les plantes qui font de la claffe dioecie. DïPÉTALÉE. V. polypé- talée. DIPHYLLE.F". polyphylle. Se dit aufli d'une plante ou tige ne portant que deux feuilles. D I P DIPTÈRE.(D//wrw.)Ayant deux ailes. F. aile. DIRECTION. Ligne felonlaquelle une chofe eft dirigée. On dit que les tiges de telle plante font dans une diredtion droite ou verticale , oblique ou penchée , horifontale ou parallèle a 1'horifon, &c. DISPERME , Fruit ou loge ( Difpermus. ) renfermant deux graines , tantöt appofe'es 1'une a cöté de 1'autre, tantót furpofées 1'une au deflus de 1'autre. D1SPOSITION. (Difpoftio.) Manière dont certaines parties font difpofées entre elles, ou raffemblées : c'eft auffi 1'enfemble qui réfulte de leur arrangement. DISQUE. ( Difcus. ) Toutes les fois que le fond d'un calice eft tapiffé & très-notablement épaiffi par une fubftance comme charnue , qui fe termine au lieu d'infertion des pétales ou des étamines , par un contour protubérant, cet épaiffiffement forme ce qu'on appelle DiCque. Porte également ce nom tout tubercule ou corps charnu , qui, s'élevant du fond du calice, fert de fupport ü un ovaire folitaire , dont il fe diftingue par fa nature ou fa couleur. La première efpèce de difque eft trés - remarquable dans le* genresNerprun (rhamnus), Fufain ( evonymus ) , 8te. La feconde dans les genres Sauge (Jalvia ), Bourrache {borago), &c. — d'une pleur radie'e, eft 1'enfemble de tous les fleurons circonfcrit pgr les rayons ou demifleurons. — d'une feuille ; c'eft toute fa  D I S partie membraueufe ou foliaeée ; ou , fi 1'on veut, tout ce qui la forme, excepté fon pétiole. DISTINCT. ( Diftinclus. ) Sans réunion , cohéfion ou fuperpofition. DISTIQUE, Epi ( Spica difi ticha.) dont les fleurs font fixées fur deux rangs oppofés 1'un a 1'autre. Feuilles , &c. difpofées comme les fleurs ci-deffus. DlVAKlQ\JÉ.(Divaricatus.) Dontles divifions ou les rameaux, particuliérement dans le cas de dichotomie , divergent ou s'écarrent d'une manière trés - remarquable. DIURNE, ES. Qui ne dure qu'un jour, ou fleurit de jour. DIVERGENS. On appelle divergens les pédoncules , les rameaux qui ont un point d'infertion commun , & qui s'écartent enfuite. DIVISÉ, ÉE. Ce qui eft d'une feule pièce, mais qui fe divifé en deux ou plufieurs parties. Une Corolle peut être d'une feule pièce, & divifée en plus ou moins de parties. DODÉCAFIDE. V. fide. DODÉCAGYNE, Fleur ou plante [FI. dodecagynus.) ayant douze piftils , ftyles ou ftigmates feffiles. DODÉCAGYNIE. ( Dodecagynia.) Ordre ou feftionde plantes dodécagynes. DODÉCANDRIE. ( Dodecandria. ) La dodécandrie eft la claffe XI du Syftême fexuel. V. méthode. DODÉCAPARTI. V. parti. DODÉCAPÉTALÉ. V. po- tyPÉTALÉ. DOR 4ï DORSAL. ( Dorfalk. ) Qui appartient au dos, ou nait du dos d'une partie quelconque. Arétc dorfale ( arijla dorfalis ) ; qui ne nait pas du fommet même de la valve ou paillette , mais plus ou moins au-deffous. DORSIFERES. On dit que les feuilles des fougères font dorfifères , paree qu'elles portent fur leur dos les parties de la fructification. DRAGEONS ou REJETS. (Stolones.) Ce font des branches enracinées qui accompagnent le pied ou le tronc de 1'arbre qui les a produites, & dont on peut les détacher fans leur óter la faculté de reprendre racine en les tranfplantanr. DRAPÉ. ( Tomentofus.) Qui eft recouvert de poils courts & tellement ferrés, qu'il en réfulte un tiffu plus ou moins femblable a celui du drap. DRESSÉ. (Ereclus.) Perpendiculaire au plan de fa baie. — Tige, qui s'élève de la racine perpendiculairement a 1'horifon. Feuille, dont la direftion approche plus ou moins de celle de la tige ou du rameau qui la porte. — Calice , &c. dont les divifions s'élèvent è-peu-près parallèlement a l'axe rationel de la fleur. DROIT. (i?fc7tff.)N'ayant, dans toute fa longue.n, ni courbure , ni flexion qui altère la direftion uniforme de fa maffe. Une tige couchéefur terre peut être droite , mais n'eft pas dreffe'e. Ne confondez donc point ces deux mots.  44 D R O DROUPE."( Drupa. ) Fruit charnu , renfermant une feule noix ; telles font une cerife , une pêche, watolive, 8cc. V. noix. DURÉE (Duratio.) d'une partie de plante, & 1'efpace de temps ü u K pendant lequel elle végète ou fiïBB fifte. La durée d'une plante eft ordinairement exprimée par ua des quatre lignes fuivans: O Annuelle. ~a Vivace. 6 Bifaanuelle. i> Ligneufe. JEcaille. ( Squama. ) On donne ce nom a toute partie laminée , qui, par fa petiteffe , fa figure raccourcie, fa fubftance plus ou moins sèche , fon application ou fa tendance a s'appliquer lur ce qui la porte ou 1'accompagne, paroit s'éloigner de la nature ordinaire de la feuille qu'elle femble cependant remplacer. Mais c'eft fur-tout , lorfque plufieurs de ces parties font appliquéesen recouvrementles unes fur les autres, a la manière des tuiles d'un toit, qu'on leur donne le nom d'écaille, par allufion a ceffe des poiffons. Les écailles recouvrent entiêrement ou en partie feulement les tiges, les rameaux, les pédoncules , les pétioles, les racines de plufieurs plantes ; elles forment une ou plufieurs couches fur le bulbe écailleux ; elles fervent d'enveloppe aux bourgeons des arbres & des arbriffeaux; elles tiennent lieu de corolle dans les Graminées : on en trouve a la bafe des calices, des pétales , Sc quelquefois même parmi les organes fexuels , 8cc: ÉCAILLEUX, Bulbe (Bulb. fquamofus.) comme compofé ou recouvert de plufieurs pièces ap- E pliquées les unes a cóté des autres avec plus ou moins de recouvrement. — Tige ou hampe garnie d'écailles , qui leur tiennent lieu da feuilles. Bourgeon, revêtu d'une ou plufieurs écailles, qui enveloppent étroitemeiit les rudimens des feuilles ou même des fleurs. Celui du Saule (falix)n'viqu'une feule écaille ; celui du Charme { carpinus ) en a un grand nombre. ■— Calice commun, dont les parties compofantes font d'une lubftance membraneufe ou coriace , Sec. Sc non foliacée. ÉCHANCRÉ.(Emarginatus.') Dont le fommet a un petit finus ou angle rentrant. On dit aufli echancre' par la bafe ; mais le mot feul échancré a toujours rapport au fommet. ÉCHANCRURE. ( Emarginatura.) Sinus ou angle rentrant, dont il eft parlé ci-devant. ÉCONOMIE végétale. C'eft Pharmonic, 1'organifation proprementdite, des différentes parties qui compofent les végétaux; cet ordre merveilleux avec lequel les plantes naiffent, croiffent t vivent Sc fe reproduifent.  ECO F.CORCE(Co;/£.r.)C,eft cette enveloppe générale qui recouvre une tige, lés rameaux Sc les racip.es : elle eft compofée , i°. de Vépiderme ; z°. de Yenveloppc cellulaire; ?°. de couches corticales; Sc 40. du tijfu cellulaire. Ce qu'on appelle le livret , eft i'affemblage des couches les plus ïntérieures de l'écorce,qui fe détachent affez ordinairement comme les feuillets d'un iivre. On regarde les calices comme tin prolongement de l'écorce. ÉCUSSON. ( Pelta. ) Nom donné a de petits tubercules ou petites concavités que portent les Lichens , qu'on dit alors être en fruclification. EFEEUILLERouEFFANER. (Exfoliare.) Effeuiller une plante , ou 1'effaner, c'eft la dépouiller de fes feuilles. C'eft pourquoi le mot effeuillaifon ne doit pas être regardé comme fvuonyme de défcuillaifon. V. ce mot. ÉGAL , LE , ÉGAUX. ( JEfualis. ) Ce qui eft de la irér.ie hauteur. Lorfque 1'on compare la longueur d'une partie avec celle d'une autre partie , 011 dit qu'elle eft égale 011 qu'elle eft inégale. Les ftigmates font égaux entr'eux, quand ils font tous de la même. longueur; ils font égaux aux étamines, quand ils arrivent a la même hauteur que les anthères, Sec. ÉGALE. V. polygamie. ÉLASTICITÉ. {Elafiicitas.) Qualité par laquelie un corps comprimé , preiTé , courbé , Sec. fe rétablit lubitement dans fon état antérieur ou naturel, dès que la caufe qui altéroit celui-ci ceffc. Mais ce mot a quelquefois , en Botanique ,une acception fort dif- é L A 4$ férente 8c en quelque forte oppofée. En effet, 1'élafticitè attribuée a certains fruits, tels que celui des Tithymales, de la Fraxinelle , de la Balfamine, Sec confille dans une défunion fubite de leurs parties , qui ne peuvent plus être rappellées a leur précédent état: en forte que cette efpèce d'élafticité femble fe perdre avec fon premier effet, Se êtres plutöt une deftruétion par reffort, qu'une tendance a reprendre um état naturel. A ce reffort par contraétion , 011 peut oppofer celui des étamines de certaines plantes, particuliérement de la familie desOrties , dont les filets, d'abord, infléchis dans le calice , s'élèvent par une éruption fubite hors d» celui-ci. Ces filets font ordinairement faciles a reconnoitre par certains petits plis fur leur fac« interne. ÉLASTIQUE. ( Elafiicus. > Ayant la qualité ci-deffus définie. ÉLÉMENS de Botanique. ( Elementa Botanicce. ) Ce font. les premiers préceptes, les premières régies de la Botanique , la cief de la fcience , fi 1'on peut s'exprimer ainfi. F", principes. de Botanique. ELLIPTIQUE. (Ellipticus.) Applicable aux corps plans , ou fortement comprimés, ou applatis, dont la circonfcription eft , pour ainfi dire , en cercle également comprimé par fes deux cötés oppofés, 8c par conféquent alongé; en forte que les deux extrémités font également larges 8c arronnies. Toutes les coupes obliques d'un cy'indre f uk elliptiques. Une feuille elliptigue diffère donc d'une feuille oval»  4 la phrafe qui fuit chaque dénomination eft le caraclère fpe'cifique, au moyen duquel on doit pouvoir diftinguer chaque efpèce de toutes fes con» génères. Il n'y a nul iiiconvénient a «!•» muler avec modération dans une phrafe fpécifique plulieurs notes caraftériftiques tirées de diverfes parties. Elle acquiert au contraire par-la deux avantages: i°. de ne pouvoir être complétement annulée par la découverte de nou« velles efpèces: 20. de donner au Botanifte une idéé plus étendüe de 1'efpèce qu'il ne pblTède pas. Cette extréme briéveté , fur-tout celle qui repofe fur la coniidération d'une feiile partie , ufitéai par beaucoüp de Botaniftes, doit être regardée comme unvéritable fléau, puifqu'alle eft la fourca d'une foule d'erreUrs 8c d'obfcurités, qui embarraffent de plus ed D  'jo EST plus la marche de la fcience dans la diftinftion des efpèces. Si elle eft en quelque forte admiflible dans la Flore particulière d'un •pays, dont toutes les efpèces de plantes font connues de 1'auteur, elle doit être évitée autant qu'il eft pofiible dans les ouvrages généraux. ESTIVAL. (JEfiivalis.-) Qui nait ou produit en été. ' ÉTALÉ , ÉE. Les tiges, les rameaux , les pédoncules font étalés, quand 1'extrémité oppofée a celle qui a fon point d'infertion fur la tige, s'éloigne beaucoup de la perpendiculaire a Thorium. ÉTAMINE. ( Stamen. ) Organe fexuel male des végétaux. Chacun de certains filamens, termines comme par une petite tête le plus fouvent jaune , qu'on obferve dans une fleur , eft une Etamine. Le Filament retient le nom de Filet C Filamentum ) , & la petite tête porte celui tXAnthère (.Anthera.) Le Filet peut manquer, & aiors 1'Anthère feffile conftitue feule 1'Etamine , qui n'en eft pas moins compléte , paree que 1'eftence de celle-ci réfide dans cette efpèce de pouffiére contenne dans 1'Anthère , & qu'on appelle Pollen. V. ce mot. Lorfque les Étamines ont une confonnation extraordinaire & embarraffimte pour 1'étudiant , celui-ci doit chercher les Anthères , qui , par le Pollen qu'elles renferment ou répandent , les font bientöt reconnoitre. L'Anthère a ordinairement deux cavités difünttes, nommées Loges C loculi ) , qui , d'abord clofes de toutes parts, renferment ATA le Pollen. Outre fa forme , fa direction & celle de fes Loges, il convient d'obferver auffi ; i°. la manière dont elle eft fixée au Filet ; i°. le mode de réunion de fes deux loges; j°. la déhifcence de celles-ci. Ces trois confidérations font d'autant plus utiles, que les caradtères qu'elles fournifiént ne varient pas effentiellement dans les Efpèces d'un même Genre , & peuvent fouvent être d'un grand fecours, pour la coordination naturelle des genres. i°. L'Anthère peut être fixée par fa bafe , & quelquefois même comme continue au Filet, ou bien y être attachée par un point plus ou moins élevé de fon dos. 2°. Ses deux Loges font réunies : i°. immédiatement, oppofées dos k dos, ou appofées cöté a cöté : z°. médiatement, par un fimple prolongement du Filet ou par un corpufcule diftinct de celui-ci , & que j'appelle Conneclif C Conneclivum. ) Ce conneftif varie finguliércment par fa forme &. fes dimenfions relatives a celles des Loges. II exifte dans un grand nombre de Genres, mais plus fenfiblement dans les Monopétalés , & notamment les Labiés & les Perfonnés. Dans la Sauge, par exemple , il eft tellement prolongé en forme de filet, que les Botaniftes ne l'ont pas reconnu pour une partie intégrante de 1'Anthère , quoique quelques efpèces de ce même Genre , oü il porte a chaque extrémité une loge pollinifère , en offriflent la preuve. C'eft par les divers degrés d'écartement qu'il fait iubir aux loges des Anthères du Genre Jufticic, que Linnsusa été induit  ETA *n erreur, en en fépafant quelques efpèces fous le nom très-impropre de Dianthère, Stc. 8cc. 3 . La déhifcence des Loges d'une Anthère peut être, i°. terminale ; z°. longitudinale ; 30. tranfverfale ; 40. prriphérique. 1 . Terminale: par un pore central, par une fente cblique , par un trou comme commun aux deux Loges. 1°. Longitudinale: par une future fimple ou faillante, par un fdlon ; cette 1'utur* ou ce fillon parcourant toute la longueur de la loge, ou feulementune parrie, occupant le milieu, le cóté, ou dirigé obliquement. Quelquefois aufli le fillon d'une loge eft continu par le fommet avec celui de 1'autre. Mais il eft bon de favoir que le fillon longitudinal n'indique pas toujours la manière dont 1'Anthère doit s'ouvrir; car le plus fouvent il exifte auffi fur celle dont la déhifcence eft terminale. 3°. Tranfverfale ; par une fu-. ture fimple ou un fillon. Quelquefois cette tranfverfalité n'eft qu'apparente , & provient d'une pofition extraordinaire des Loges. 4°. Périphérique : partielle , feulement par un des bords de chaque Loge; totale , par tout le coutour de chaque Loge ou par celui de toute 1'Anthère. Quelques plantes , particulié- ; rement des Claffes dicecie Sc po- 1 lygamie , ont des étamines, qui, j quoique paroiffant bien confor- ) méés, font cependant imparfaites, ) paree que leur Anthère ne répand ) pas de Pollen. La faculté de s'ou- > vrir, pour répandre ou laiffer > échapper celui-ci, eft donc une >. ETA jt qüaiité éflentiellè de 1'Anthère , & même la preuve la moins équivoque de fa perfeftion. Certaines Fleurs ont des Filets inanthérés, c'eft-a-dire, privés d'Anthère. II eft utile d'en énoncer le nombre dans une defcriptiort, paree que le Botanifte inCttuit peut en tirer quelqu'avantage dans 1'étude des rapports naturels des Genres ou des Ordres. La iituationrefpeftive des étamines & du piftil eft le feul caraftère commun a ces deux organes; il eft auffi le plus général, Ie plus invariable , ik s'exprime plus briévementpar la feule mlértion des étamines. « Elles » peuvent ( dit Ie citoyen de JuC » fieu , Mém. de l'Acad. 1774, » p. 1S2 ) être portées fur le pift » til, ou adhérentes a fon fup_ » port; elles peuvent encore ti» rer leur origine du calice ou » de la corolle.... De ces quatre » infertions, les trois premières » font eflentiellement diftinftes » Si. incompatibles dans 1'ordre » naturel; la quatrième , au con» traire , fuit d'autres loix; elle 0 correfpond aux trois précéden« tes, & peut être alliée féparé') ment a chacune d'elles.... On » ne voit pas dans une même fa» mille Ie mélange des infertions > fur le piftil, au fupport & au » calice. Au contraire, 1'infertion > a la corolle fe confond indiffé- > remment avec l'axe des précé- > dentesdans une même familie... ' Cela vient de ce que la corolle ' portant les étamines , tienc ' alors au point qu'elles auroienc ' occupé, fi elles ne lui euflenc pas adhéré : dans ce cas, elle peut être regardée fimplemenï D »  5i ETA » comme un fupport intermedia!' » re , compatible avec chacune 53 des trois infertions principales. » Son exiftence devient alors né» ceffaire, & fa propre infertion , » fubftituée a celle des étamines, 33 fait 1'ofiïce de caraftère elTen» tiel. II réfulte de cette confor» mité, que la corolle chargée » des étamines, doit avoir trois » infertions aufli diffemblables en» tre elles, que le font les trois » infertions correfpondantes des » étamines; ce que 1'obfervation 33 continue Cette obfervation 33 ( ibid. p. 185 ) peut doncfour» nir des diftinftions générales, 338c partager quelquefois, avec » la graine Sc lesorganes fexuels, » le privilège excluiif de donner 33 des caraftères primitifs dans 33 1'ordre naturel...; 8c 1'on peut 33 y procéder, fans cefler de pren■» dre 1'infertion des étamines pour j) bafe des divifions fecondaires. w Ce moyen confifte a diftinguer 33 cette infertion, prife collefti3) vement, en deux principales ; 33 1'une immédiate , 1'autre mé33 diate. La première a lieu toutes >3 les fois que les étamines adhè» rent immédiatement au piftil, 33 au fupport ou au calice ; la fe33 conde , lorfque'la corolle por33 tant les étamines , fert de point 33 intermédiaire entre elles 8; les 33 autres parties.... Elle y eft alors 33 ordinairement d'une feule piè3) ce;... d'oü il eft naturel de con. 33 clure , a quelques exceptions 33-prés, que le caraftère d'infer33 tion médiate peut être généra33 lement déligné par le terme de 33 corolle monopétale. 3)Quand la corolle {ibid. 186") >3 n'exifte pas, les étamines ont E T E 33 eflentiellement une infertio* 3) immédiate aux trois points d'at3) tache , puifqu'elles ne peuvent 33 avoir de fupport intermédiaire; 3) fi , au contraire , la corolle 33 exifte , cette infertion eft fim33 plement immédiate , paree que 33 lesétaminesn'adhèrentpasalors 33 eflentiellement aux trois points 33 d'attache, 8c que le voilinage 33 de la corolle , qui a avec elle 33 une origine commune , peut 33 faire varier leur infertion.... 33 On remarque que la corolle, 33 dans cette dernière infertion , 33 eft ordinairement de plufieurs 53 pièces.... II en réfulte ( ibid. 33 p. 188 ) , que par le terme de 3) plantes apétales , on peut dé33 figner 1'infertion ejfentiellement 33 immédiate , 8c par celui de 33 plantes polypétales, 1'infertion 3) Jimplement immédiate. Ces 33 coniéquences, jqintes a celle 33 qui eft déduite de 1'infertion 33 médiate , facilitent 1'intelligen33 ce de la méthode dans 1'école 33 du jardin botanique du Muféum 33 national d'Hiftoire naturelle. « ÉTENDARD. ( Vexillum. ) Voyei Papillonnacée. ÉTIOLÉ , ÉE. On appelle branche étiolée, celle qui s'élève a une hauteur extraordinaire , fans prendre de couleur ni de grofleur. Lorfque des arbres font trop prés les uns des autres , ils s'étiolent. ( Le bied s'eft étiolé de ce cóté-ci, paree qu'il faifoit trop de vent lorfqu'on 1'a femé ; il a été femé trop dru.) ÉTIOLEMENT. L'étiolement, comme on vient de lg voir, eft donc une maladie des plantes; c'eft un état de maigreur qui les fait communément périr avant  É T O qu'elles aient pu donner des fruits; la prfvation de la lumière, de 1'air, ce véhicule fi néceffaire , en eft ordinairement la caufe ; c'eft pourquoi les plantes, femées trop dru, c'eft-a-dire , trop voilines les unes des autres, & celles qu'.on fait croitre dans des caves ou autre lieu obfcur , s'étiolent. ÉTOC. Signifie une fouche porte. Le bolet oblique ne vient jamais que fur les étocs. ÉTOILÉ. ( Stellatus. ) Plan 8c a divifions ou parties compoiantes étalées horilbutalement en tous lens. — Poils, grouppés 8c rayonnans d'un centre commun. ^ —Feuilles, petites, verticillées 8e fort étalées. EXCRÉTIONS des plantes. On fait que les plantes tranfpirent beaucoup plus abondamment même qu'il ne paroitroit que 1'on dut le foupgonner, 8c qu'il fe fait, dans les différentes parties qui les compofent, a 1'aide de certains vaiffeaux que 1'on nomme CONDUITS EXCRÉTEURS OU vaisSEAUX EXCRÉTOIRES , une diffipation de liqueurs fuperflues, a laquelle on donne le nom d'EXCRÉtion. Les feminiens font encore bien partagés fur la manière dont elle s'opère , 8c fur fa néceflité. v EXERT. {Exertus.) Saillant au dehors de 1'ouverture de la partie contenante , ou furpaffant en longueur ou hauteur les parties environnantes. Ainfi on dit: Étamines exertes { Stam, exerta ) EXE 5 j celles qui failliffent hors du Calice ou de la Corolle. EXFOLIATION. 'Exfoliatio. ) On dit qu'une partie s'ex-folie , qu'elle tombe en exfoliation, quand elle fe détache par feuillets defféchés de defliis une autre partie. EXOTIQUE, ES.Les plantes exotiques ( plantte exoticte ), font celles qui font étrangères au ciimat qu'elles habitent. Les plantes indigènes {plantte indigence), au contraire , font celles qui font dans leur climat naturel, ou qui, depuis long-temps, y font naturalifées. EXSTIPULÉ.(£.r/?/>a lams) V. INSTIPULÉ. EXTRA VASATION. L'épanchement ou 1'extravalation de la fève ou du fuc propre , par des plaies, des folutions de continuité faites aux différentes parties des végétaux, produit quelquefois des excroifiances monftrueufes , telles que les pommes de iédéguar, les galles de chêne , d« herre terreftre , les veffies de 1'orme , 8c les loupes fur la plupart des arbres. Quelquefois auffi ces liqueurs fortent entiérement des vaiffeaux, 8c fe répandent fur le tronc des arbres , fous Ia forme de gomme ou de réfine , comme furie cerifier , le prunier , 1'abricotier, le fapin , Sec. EXTRAXILLAIRE. ( Extraxillaris.-) Qui ne nait pas dans 1'aiffelle même des feuilles, Sec. Lespédoncules d'un grandnombre' d'APoCYNÉES font extraxil-lanes. D3  F FaCF. interne ( Facies interna. ) des parties compofantes d'une fleur , eft celle qui regarde fon centre ou fon axe. Celle d'une Feuille répond k fon aiftelle. La détermination de la face interne dont celle de la face fxterne {facies externa) Sc des cötés {latera.) On dit que deux parties font appliquées face-d-face, lorfque la face interne de furie eft appliquée fur la face interne de 1'autre. FAISCEAU. ( Fafdculus. ) Paquet de plufieurs chofes rapprochées fuivant leur longueur. FALQUÉ. ( Falcatus. ) Plan Sc légérement courbé par le bord, fur-tout vers le fommet, a la manière d'une lame de faux. FAMILLE de Plantes. ( FaIhilia plantarum.) Linnams a divifé tous les végétaux en fept Families : i". les Champignons ; z°. les Algues; 30. les Moujfes ; 4°. les Fougères ; 50. les Graminées; 6". les Pojmiers ; 7°.les Plantes. Bernard de Juffieu eft le premier qui ait fondé 8c mis en pratique en 17591 dans le jardin de Trianon , une méthode oïi les Plantes fuffent rangées par Families. Adanfon , imbu des mémes principes, a publié en 1763 un ouvrage d'une profonde érudition gc d'un travail immenfe, intitulé : Families des Plantes. L'u.n 8t 1'autre ont entendu pat Familie, une férie de Genres, dont 1'affinité réfide dans 1'enfemble des rapports tirés de toutes leurs parties , 8c particuliérement de celles de la fruftification. V. ORDRE NATUREL. farinacé. c Farinaceus. ■) De la nature de la farine, ou réduftible par trituration ou contufion en vraie farine ou en pouffiére femblable a celle-ci. FARINEUX. C Farinofus. ) Couvert d'une pouffiére blanche 8c comme farinacéc. Le Primevère oreille-d'ours eft farineux. Racine, Tige, Fruit, Graine. Dont on peut extraire une farine. FASCICULÉES , Feuilles C Fol. fafciculata. ) ramaflees comme en paquet, par le raccourciffetr.ent du ramoncule qui les porte. — Fleurs, dont les pcdicelles uniflores , du moins pour la plupart , partent prefque d'un même point ou d'un fupport commun très-court. Poils, grouppés fur un même point de la furface d'une partie de plante. Racine, compofée de fibres fimples chamues ou de tubercules alongés, qui font grouppés au bas de la Tige ou de la Plante. FASTIGIÉS , Rameaux ou fleurs { Rami,flores faftigiati. ) qui fe terminent a la même hauteur , de manière que leurs fom-. mités ferment comme un plan ho*  F E C rifontal, relativement a la tige ou au pédoncule commun. Dans quelques auteurs , foftigié eft prefque fynonyme de pyramidal. FÉCONDATION. ( Fecündatio. ) Aftion de 1'organe fexuel male fur 1'organe fexuel féminin , par laquelle un Ovaire acquiert la faculté de devenir Fruit. Cette aftion peut avoir deux degrés , 8t par conféquent deux réfultats différens : i°. ou elle borne fon effet a 1'Ovaire, Sc alors le Péricarpe feul groflit Sc acquiert même une épaiffeur extraordinaire , au moyen des fucs fuperflus, dont le ou les Ovules imparfaits n'ont pu déterminer 1'ufage Sc 1'affluence; i". ou bien elle fe porte tout a-la-fois fur 1'Ovaire Sc le ou les Ovules aptes a 1'éprouver ; 8c alors il réfulte , de leur accroiffementfimultané, un Fruit parfait. L'Ovule renfermé dans un Ovaire contient, au moment de 1'Anthèfe , une matière informe , molle ou plus ou moins liquide, a laquelle la fécondation feule peut imprimer ce principe de force vitale , qui y déterminé une organifation propre a admettre 1'affluence des fucs deftinés au perfeftionnement de 1'Embryon. La Fécondation a donc pour but la formation de 1'Embryon. C'eft Pafte le plus important de la végétation, dont tous les autres ne font que le prélude, les acceflbires ou la conféquence. Sans la fécondation, les Fleurs ne feroient pour les Plantes qu'une iliutile parure. Toutes les parties qui , dans une Fleur épanouie , accompagnent ou environnent les fexes, F E C fi peuvent être confidérées comme ï'appareil nuptial, par lequel une plante manifefte fa nubilité. Le temps de la célébration des noces d'une efpèce de végétal , eft annoncé par Pouverture de fes Anthères , qui permettent alors au Pollen, ou de fe porter fur le Stigmate, ou d'y véhiculer par Pair fa fubtile émanation fécondative. Que le Pollen foit mis ou non en contaft avec le Stigmate , celui-ci n'abforbe toujours que cette émanation , qui, pénétrant, par des vaiffeaux particuliers , dans 1'Ovaire , Sc jufqu'aux Ovules , opère leur fécondation. Quelle étonnante fubtilité , quelle merveilleufe expanfibilité doit avoir cette fubftance , qui , émanant du Pollen ou de fes molécules fans leur occafionner une défermarion notable , porte prefqu'inftantanément fon aftion fur un , comme fur mille ovules qu'un Ovaire peut renfermer! Mais pourquoi la Nature a-telle donné au petit Ovaire de certaines Plantes, des GRAMINÉES, par exemple , deux grands Stigmates Sc un Pollen très-abondant, dont les molécules s'y attachent d'autant plus aifément, que leur lurface eft raboteufe ; pourquoi, dis-je, a-t-e!le donné ces avantages a cet Ovaire, puifqu'il n'a qu'un feul Ovule a féconder, tandis que celui des SOLANÉES, Sec. renfermant d'innombrables Ovules , n'a qu'un Stigmate bien moins fpacieux, Sc un Pollen proportionnellement beaucoup moindre? Pourquoi a-t-elle pourvu 1'Ovaire des ORCHIDÉES d'un Stigmate large , concave Sc très-humefté , puifque fa fécondation D 4  jtf F E M s'opère lans déplacement du Pollen ? La groffeur c.onfidérable du ftyle , dans ce dernier cas de fécondation , mérite d'être remarquée , particuliérement dans les APOCYNÉES. Entre diverfes efpèces analogues,la fécondation peut quelquefois être réciproque, foit naturellement , foit artiliciellement. Dans certaines plantes dioïques, elle peut avoir lieu a une grande diltauce entre 1'individu ftaminifère 8c le piftillifère, Lorfque celle-ci y met obftacle , 1'homme ou d'autres animaux peuvent la favorifer, L'élégante peinture que Pline fait de la fécondation des Palmiers femelles par les males , 8c divers autres paflages de cet éloquent auttur, prouvent que cette opération des végétaux eft fort anciennement connue. Claudien 1'a clairement énoncée dans ces deux vevs : Vivurit in vencrem frondes, omnifque vicijjim Felix arbor amat: nutant ad mutua Palmx fxdera FEMELLE , Plante ou fleur C Planta ,flosfèmina. ) qui, dépourvue d'étamines, n'a que 1'organe fexuel féminin; c'eft-a-dire , un ou plufieurs Piftils. L'expreffion flas femineus , communémeut employéc par les Botaniftes, eft aufli impropre que feroit canis femineus. Planta feminea fe. roir plus fupportable. FENDTLLÉ, Ecorce ( Cortex lulofus. ) qui a beaucoup de : - ö ou crevaflcs longi- ( F.ffus, ) Toute F E N partie , particuliérement plane , eft dite fendue , lorfque fon extrémité fupérieure a une fcifture médiane , plus ou moins profonde , dont les deux bords font rapprochés. C'eft fur-tout paree dernier caraftère , que ce mot diffère de bifide 8c bilobe'. FENESTRÉ. (Feneftratus.) Percé de trous a jour. La feuille du Dracontiumpertufum, la tige applatie de quelques Bauhinies , le fruit du Pavot au-deflbus de fon difque ftigmatique , 8cc. fout feneftrés. FENTÉ , Fruit, Sec. (Fr. rimatus f. rimd dehifcens. ) qui s'ouvre par une fente. FERTILE , Plante ou fleur (VI. Flos fertilis.) fufceptible de fécondation , Sc pouvant par couféquent perfeftionner fon fruit. Se dit aufli d'une plante qui fe régénère , ou fe propage abondamment de toute autre manière. FEUILLADE. ( Frons.) Expanfion laminée ou foliacée , on feuillage particulier des plantes comprifes dans la Cryptogamie de Linnxus. FEUILLAGE. ( Frondefcentia. ) Enfemble des feuilles d'une plante. Un feuillage beau par fa difpofition Sc fa netteté ( compta nitidaque frondefcentia ) plante d'un vilain Sc trifte feuillage ( planta fqualidè luridèque frondefcens. ) FEUILLAISON. iFoliatio.-) Temps oü une plante vivace ou -ligneufe commence a développer de nouvelles feuilles. Les plantes entreut en feuillaifon a des époques difTérentes, qu'il eft urile d'pLferyer ; la feuillaifon eft ua  FEU des moyens de comparaifon entre divers climats. FEUILLE. ( Folium. ) C'eft cette partie laterale , Sc le plus fouvent verte d'un Végétal, qui, naiftante immédiatement Sc folitairement de 1'éeorce a laquelle elle eft continue , s'accroit tellement en longueur Sc en largeur , ou rarement auffi en épaifteur, qu'on lui reconnoit deux faces plus ou moins diffimblables, oppofées 1'une a 1'autre , a bords latétaux Sc a milieu longitudinalement exprimé. Plus ou moins de temps après avoir acquis dans une feule fève fon parfait accroiffement, la Feuille fe fane ou fe deffècbe , ou bien tombe pour ne plus revivre. La feuille ne fauroit réparer , par aucune produdtion ultérieure , la partie qu'on lui auroit «nlevée. Le point de 1'écorce qui a produit une Feuille, n'en produit jamais une autre après la chüte ou la mort de la première. C'eft par erreur qu'on a prétendu que certaines feuillcsétoient fufceptibles de radication. On attribue géuéralemeut a la Feuille ,' des fonctions analogues :i celles des poumons 8c des branchies des animaux. Les Botaniftes ont divifé les Feuilles en Jimples Sc en compofées. La Feuille fimple eft cdle dont le difque eft unique Sc continu dans toute fon étendue ; c'eft-a-dire, n'a aucune incilion latérale qui atteigne la nervure médiaire. La Feuille compofée , ou a un difque interrompu en plufeurs lanières ( lacinice ) ou • 1 eft formée de plufieurs feuil- F E U 57 les partielles, nommées folioles (foliola. ) J'ai établi depuis long-temp*» dans mes lecons pubüques., quatre fortes de Feuilles; favoir = continue, interrompue, polytome 8c compofée. La Feuille continue (Fol. con-t tinuum ) eft celle dont le difque unique eft fans interruption de-« puis fon origine jufqu'a fon fommet, 8c dont le pétiole , s'il exifte , fe continue fans articulatioa pour former la nervure médiaire de ce difque. La feuille interrompue a uit difque formé, comme dans la première, par une expanfion des deux: cötés de la nervure médiaire * mais interrompu , fur-tout infé-< rieurement, par des incifions la— térales qui , arrivant jufqu'a la nervure médiaire , occafionnent cette interruption ; les lanières latérales qui en réfultent, étant toujours moindres que laportion terminale du difque , Sc tellement adnées a cette nervure par leur partie foliacée , que les bords de celle-ci font coniluens avec celui de celle-la. La Feuille polytome (Fol.polytomum ) eft compofée de petites feuilles diftindtes, dont la nervure médiaire, ou le pétiole partiel , Sc non pas la partie foliacée , eft continue avec le pétiole commun , fans aucune articulation. Elle a toujours une foliole impaire terminale : de plus petites folioles peuvent entrecouper les autres; ce qui n'a jamais lieu dans la feuille véritablement compofée. Elle n'eft pas fenliblemenc fujette a cette aftedtion particuliere qu'on appelle fommeil , Sc  58 FEU qui eft propre a cette derniére. La Feuille compofée(Fol.compofitum ) a une ou plufieurs folioles attachées au pétiole commun par une articulation , au moyen de laquelle chacune d'elles peut fe mouvoir dans certaines «irconftances, 8c être détachée fans léfion , foit fpontanément , foit artificiellement : chaque foliole peut être ftipulée comme la feuille même. On a foudivifé la feuille compofée en compofée, fimplement dite , a pétiole commun fimpliciflime ; décompofé ( decompofitum ) , dont le pétiole commun fe ramifie en plufieurs périoles fecondaires portant les folioles ; fur compofée (fupra decompofitum ), lorfque ces pétioles fecondaires font eux-mêmes divifés ou fubdivilés. Toutes les plantes fexifères font pourvues de feuilles; Sc fi quelques-unes font dites aphylles , c'eft paree que leurs feuilles ont une telle petiteilé , une ftructure , une nature fi différente? de celles qu'on leur voit ordinairement dans les autres plantes , qu'on leur a refufé ce nom. FEUILLÉ. ( Foliatus. 1 Oppofé a APHYI.LE ; c'tft-a-dire, pourvu d'une ou plufieurs feuilles. FEUILLETÉ. ( Laminofus.) Ou compofé de lames , ou garni de feuillets. FEUILLETS. (Lammee.) On donne le nom At feuillets a ces efpèces de lames qui tapiffent la furface interne des chapeaux des Agarics de -Linna:us. Ils font, pour la plupart , compofés de deux lames appliquées 1'une fur 1'autre, comme dans 1'agajuc FEU Oronge ; 8c quelquefois ils font formés par une feule membrane , pliée Sc repliée en zin-zag comme un furpli; cela fe remarque principalement dans Pagaric contigu : fes feuillets , qui fe détachent aifément de la chair, peuvent être dépliés comme un éventail que Pon ouvriroit, Sc Pon ne peut voir , lans le plus grand étonnement , avec quel ménagement , quelle économie, cette membrane eft employée pour former les demi-feuillets 8c les parties de feuillets, pour qu'ils lbient tous riifpofés avec la même uniformité. On ne connoit point encore les véritables fondtions des feuillets; tout ce qu'on fait, c'eft qu'ils font chargés d'une pouffiére femblable a celle que Pon rencontre furies anthères de certaines fleurs, 8c que cette pouffiére s'en detache avec plus ou moins d'élafticité , 8c eft portée au loin par Pair qui lui fert de véhicule. On diftingue dans les feuillets le nombre, la forme 8c 1'infertion. On dit que les feuillets font nombreux (lamina? numerofce), rares ( rarce ) , qu'ils font aigus ( acutere ), obtus ( obtufa? ) , arqués ( arcuatae ) , bifides ( bifida?) , compofés de deux lames diftinftes ( duplicata?) , compofés d'une feule membrane pliée en zig-zag (jlexuofee ) , minces (tenues ), épais ( crafice ), larges (lata? ) , étroits ( arclee ) , plus ou moins dentés ou crénelés ( dentatce ) , ondés (undulata?), papillonnacés (papilionacece ) , décurrens ( decurrentes ) , continus avec le chapeau 011 avec le pédieule ( pileo vel pediculo continuo?), conti-  FEU gr.s (contitrucs), connivens ( COrtniventes), &c. FEUILLU. (Foliofus.) Trèschargé de feuilles, ou ayant un certain nombre de feuilles fort rapprochées. — Calice commun, (Cal. communis foliofus ƒ. frondofus. ) dont les parties compofantes iont foliacées, ou de la nature des feuilles de la plante qui le porte. FIBREUX, Fruit (Fibrofus.) dont la chair ou le péricarpe eft rempli ou traverfé de filamens plus ou moins tenaces , ou difficiles li rompre. Noix , C Nux fibrofa. ) dont la furface eft chargée de filamens adhérens, ou dont le tiffu eft filamenteux. — Racine, compofée de filets plus ou moins gros, alongés, diftinfts & fimples, ou fans ramification notable. FIGURE. C Figura. ) II m faut pas confondre figure ave< forme. Le mot figure , & toute; les expreffions figuraires , c'eft-a dire, celles qui n'entrainentpoin 1'idée ou la confidération de 1'é paiffeur , ne font applicabh qu'aux corps plans. Ainfi on dit feuille orbicule'e, ou d'une figur orbiculaire , & non pas d'un forme orbiculaire. Le mot formt au contraire, & toutes lesexprei fions formaires, c'eft-a-dire, cel les qui renferment 1'idée complex des trois dimenfions, ne convier nent qu'aux corps folides. Ain on dit .fruit fphérique r ou d'un forme fphérique. — d'une Plante. (Icon Plan tce. ) Toutes les plantes , indi pendamment des caraftères de •fruftification qui les diftmgueni F I L 5* ont des formes, des couleurs, des manières d'être , dont 1'expreffion eft réfervée a la peinture feule. On fait que rien n'eft plus propre a rendre 1'étude de la Botanique familière , que 1'ufage des figures exaftes, dont une courte defcription fait fimplement remarquer les détails : la Botanique , dépouillée par-la de cet appareil fcientifique qui la rend impraticable, n'eft plus cette fcience dont 1'étude , quelque defir que 1'on ait de s'y livrer, rebute , ennuie; mais une fcience charmante , oü 1'homme trouve un objet de récréation , mi fujet de délafiement, & une bafe folide , fur laquelle il étaie fa confiance dans 1'ufage qu'il doit faire des produftions du règne végétal pendant le cours de fa vie. Lorfqu'une plante, defiinée oir ftgurée , a quelque partie qui affefte une direftion ou une contorfion déterminée , il faut avoir ; fokl que celle-ci ne foit pas chan- ■ gée par la gravure. : FILET. (Filamentum.)Voyei ■ ÉTAMINE. ; commun. (FU commune.) , Nom improprement donné au '. tube , a la colonne , &c. qui ré: fulte de la réunion partielle ou , totale des filets des Étamines '- d'une fleur. FILIFORME. C Filiformis.) e Délié , cylindracé & flexible - comme un fi!. fi FILIPENDULE.(F/7/pe™fae lus. ) Qui prend comme par un fil. Racine, compofée de tu- :- hercules charnus, attachés au bas a de la tige , ou entr'eux, par un , retrécifiement füifotme.  *o FIS — Graine , pendante hors de fa loge, par Ie cordon ombilical : telle eft celle du genre Magnolie. FISTULEÜX. ( Fifiulofus. ) Alongé , plus ou moins cylindracé, & creux intérieurement , mais clos par les deux bours. Le Chaume des graminées eft fouvent fiftuleux. Les Feuilles Sc Ja tige de quelques efpèces A'Ail font fifiuleufes. FLEUR. ( Flos. ) La Fleur eft ce produit temporaire d'une plante, par le parfait développement duquel celle-ci indique , & leheu que fes organes fexuels occupent ( ou devroient occuper ), & le temps de la fécondation , après lequel ce produit tombe , ou bien perfifte en s'altérant ou en changeant de nature. Quatre parties principales peuvent entrer dans la compofition d une Fleur; favoir : le Calice , la Corolle, YEtamine, le Piftil. V. ces mots. Leur difpofition relative eft ordinairement celle-ci • Ie centre de la fleur eft occupé par le Piftil fimple ou milItiple une ou plufieurs Étamines avoifinent ou environnent celui-ci; immédiatement, en dehors des étamines, eft la Corolle, qui les porte lorfqu'elle eft 'monopétalee ; Sc le Calice environne ou limite extérieurement toutes les autres parties. Lorfque Yovaire du Piftil fait corps avec le Calice, fon ftyle devient le centre de cette difpofition relative. Les divifions ou pétales de Ia Corolle alternent avec les divifions ou folioles du Calice , lorfque 1'une & 1'autre en ont un egai nombre : les exceptions a cette règle, Sc a la fuivante , F L E font extrêmement rares; 1'égalité* numérique des Étamines & des divifions calicinales, établit leur oppofition réciproque ; mais fi le nombre des premières eft doublé de celui de celles-ci, alors la moitié de-, fitamines répond aux divifions dü Calice, Sc 1'autre moitie a celles de la Corolle. II eitdönc convenable de ne menrionnei , dans une defcription parriculière d'tmé fleur, ni cette difpofition , ni i etre pofition relative de fes diverfes parties , puifque P-une Si P:mtre font implicirement compiifes dans Pénonciation du nombre de ces parties. Aucune des quatre parties fuC dites n'eft ttllement eirentielle a la fbuéture d'une fleur , que celle-ci ne puiffe exift^r fans elle. Une fleur peut donc n'avoir que trois, deux, Sc même une feule de ces quatre parties , excepté toutefois la Corolle , qui ne peut jamais être la feule partie conftituante d'une Fleur. La Fleur peut donc , en quelque forte , être regardée comme le lit nuptial, plus ou moins paré, d'un végétal. _ La Fleurconfidérée,quant aux tégumens, eft dite : Pétalée ( petalatus ) pourvue cTuhe corolle , & néceflairemeiit alors d'un calice. 4pétalée (.apetalus) privée de corolle ; alors elle elt, owcalicée ( calycatus ) pourvue d'un calice ; ou incalicée ( incalycatus ), fans calice dans ce cas, clie eft, — ou bractétie 'bracleatus),  ï' L E pourvue d'une ou plufieurs braclées, accompagnantes ou enveloppantes le ou les orgaues fexuels ; — ou nudifexée (midifexuatus ), ce ou ces orgaues étant tout-a-fait a nu. La Fleur confidérée, quant aux fexes, eft appellée : Hermaphrodite. Male. (Tr Femelle. >FsEXB- Neutre. j composée. ( FI. compofitus. ) On a improprement appelé de ce nom un aflemblage de petites Fleurs;qui, fixées immédiatement Sc denfément fur un réceptacle commun , font environnées ou contenues par une réunion de petites lanières , de petites feuilles ou d'écailles , a laquelle on a donné le nom de Calice commun. Ces petites fleurs ont, en général, pour caraftère : une Corolle monopétale ; quatre ou cinq Étamines librespar leurs filets , & réunies par leurs anthères ; un ovaire infère; une graine nue & diverfement couronnée. Chaque petite fleur, dont le limbe de la Corolle s'élève ou s'étale également (ou a-peu-près) en tous fens, eft nommée flcuron (flofculus ); 8c on appelle dcmifleuron (femi-flofculus ), celle dont ce même limbe fe prolonge du feul cóté extérieur , pour former ce qu'on appelle languette ( ligula. > Chaque affemblage formé ieuJemeat de Fleurons, eft une Fleur F L E <3i compofée flofculeufe ou fleuronnée [FI. comp .flofculofus') ; celui qui ne préfente que des demifleurons e't une Fleur compofée demi-flofculeufe ou demi-fleuronnée (FI. com. femi-flofculofus); Sc on donne le nom de Fleur radiée (Fl. radiatus) , a celui qui eft compofé tout a-lafois de fleurons 8c de dcmi-fleurons ; ceux-ci, toujours placés a la circonférence , étalant ordinairement leurs languettes en manière de rayons. II y a cependant une forte de Fleur radiée, qui paroït mériter un nom particulier; c'eft celle dont la majeure partie du Difque eft formée par de très-nombreux demi-fleurons, dont les languettes menues ne s'étalent que peu ou point: telle eft celle de quelques Erigères , Coniies, 8c c. Les Fleurons de la fleur Flofculeufe , i". ou font tous hermaphrodites, quelques-uns du centre étant quelquefois ftériles par 1'imperfeftion du Piftil; z°. ou bien les fleurons du pourtour du difque font femelles , 8c les autres du milieu, comme ci-devant; }°. quelque?/A?wo/;.f de la circonférence, qui fe font dirtinguerpar plus ou moins de diiïemblance, font neutres; Sc tous les autres, hermaphrodites fertiles. '1 ous les demi-fleurons de la Fleur demi-flofculeufe, font hermaphrodites fertiles. Dans la Fleur radiée, les demifleurons, ou rayons, font le plus fouvent femelles, ou, plus rarement, neutres : les Fleurons, ou font tous hermaphrodites, ou bien ceux dü pourtour, avi ilmant les demi-fleurons, font femelles.  6z FLE On reconnoït qu'un fleuron hermaphrodite eft ftérile, a 1'imperfeftion.manifefte de Ion piftil, ou a la difproporrion qu'il y a entre les parties de celui-ci 8c celles du piftil des autres fleurons fertiles. Quand on s'eft un peu exercé dans 1'examen des Fleurs compofées , on s'appercoit facilement li une Fleur radiée, ou flofculeufe, a des Fleurons femelles ; paree que ceux-ci font ordinairement plus grêles, & que le limbe de leur corolle eft differemment conforme , 8c quelquefois fi petit , qu'il paroit nul. Linnsus a placé les Plantes a fleur compofée , dans la XlXe. CLASSE de fon Syftême, ordre polygamie , qui a cinq divifions ou feftions. Or, ce mot polygamie n'a pas ici le même fens qu'il lui a donné dans fa XXIIIe. CLASSE , quoique beaucoup de Fleurs compofées foient véritablementpolygames. Comme ordre de la SYNGÉNÉSIE , Polygamie fignifie réunion de Fleurs qui célèbrent leurs noces en. commun. Le plan, ou la furface qui réfulte de 1'enfemble des fommités des Florules, eft ce qu'on appelle le Difque d'une Fleur compofée. Lorfqu'on fe livre a 1'examen des Plantes a fleur compofée , il convient de porter particuliérement fon attention : i°. fur les feuilles oppofées ou alternes , le caraftère tiré de 1'une de ces deux difpofitions étant plus important que les Linnéiftes ne le penfent : z°. fur le Calice commun , confidéré quant a fafor- PLE mt, fa flruclure Sc fa nature'. 30. fur IcsFlorules, confidérées quant au limbe de la corolle régulier, fous-irrégulier, ligulé ; quant au fexe , nul, unique , géminé , parfait, imparfait: 4°- fur le Réceptacle commun ; fa forme , fa nudité,fa pubefcence, fes producltons interflorales, les points d'attac/ze ou les impreffions des Florules : 50. fur les Graines , confidérées fur-tout quant a la manière dont leur fommet eft terminé ou couronné. —— agrégée. ( Fl. aggregatus. ) Ce nom, juftement inufité aujourd'hui, a été donné a certains Capitu/es involucrés de petites Fleurs fefliles, a ovaire infère , mais a anthères libres ; ce dernier caraftère conftituant particuliérement fa diftinftion de la Fleur compofée. FLEURAISON. (Efflorefcentia. ) Temps auquel une plante commence a épanouir fes fleurs. On entend aufli par ce mot Pefpace de temps pendant lequel une plante refte en fleurs. II eft des plantes dont la fleuraifon précède notablement la feuillaifon; ce qui eft fouvent dü a la préexiftence des rudimens des fleurs, qui ont été formés par la fève qui a précédé celle qui produit les nouvelles feuilles. Le Noifettier , par exemple , fleurit avant le développement de fes bourgeons, paree que fes chatons étoient déja tout formés dès 1'automne précédent. Lorfqu'on diffèque un drageon adulte du Tuffilage , au temps oü il eft chargé de fes feuilles parfaitement développées , on trouve au milieu d'elles le rudiment de la  F L E Fleur , qui coinmencera a croitre quelque temps après la chüte de celles-ci, ik atteindra fa perfeöion avant que les feuilles des nouveaux bourgeons paroiffènt. II réfulte de cette obfervation , applicable a d'autres plantes , que les fleurs du Tuffilage , loin de précéder les feuilles de leur même bourgeon,leur luccèdent au contraire; ce qui établit un fait oppofé a 1'opinion générale. La fleuraifon eft le fecond moyen végétal de comparaifon entre les divers climats qui nourriflent des plantes femblables. FLEURON. ( Flofculus. ) V. FLEUR C0MP0SÉE. FLEURONNÉ ou FLOSCULEUX. Ibid. FLEXUEUX. ( Flexuofus. ) Qui forme plufieurs courbures öu flexions fur un même plan. Ne confondez pas avec TOR- TUEUX. FLORAL. ( Floralis. ) Qui appartient a la fleur, ou 1'accompagne. Quoique braclée foit fynonyme de feuille florale , ce dernier nom peut cependant avoir une application particuliere a une feuille qui, accompagnant la fleur, ne diffère pas aflez des autres feuilles pour mériter le nom de braclée. FLORE. ( Flora.) Ouvrage qui traite des plantes d'un pays déterminé. L'auteur d'une Flore eft wwflorifte (florifta. ) FLORIPARE , Bourgeon (.Gemmafloripara.) qui ne produit que des fleurs, FLOTTANT. ( Fluitans. ) Qui, par fa flexibilité , prend la direftion du courant de 1'eau dans laquelle il eft 8c vacille. F L U 6$ FLUVIATILE , Plante ( PI. fluviatilis. ) qui croit dans les rivières ou dans les fleuves. FOLIACÉ. ( Foliaceus.) De la nature la plus ordinaire des feuilles; c'eft - a - dire , mince , membraneux, veineux ou nerveux, vert. Une partie d'une plante eft dite foliacée , lorfqu'elle eft manifeftement d'une nature analogue a celle de fes feuilles. FOLIAIRE. C Foliaris.) Apfpartenant ou tenant a la feuille. Aiguillonsfoliatres, qui naiflënt fur la feuille. Les ftipules peuvent être confidérées comme des appendices foliaires. FOLIIFORME. ( Foliiformis. ) Reflemblanr a une feuille. Les ftipules de plufieurs Légumineufes font foliiformes. FOLIIPARÉ, Bourgeon(Gemma foliipara. ) qui ne produit que des feuilles. FOLIQLE(Fo//o/w7j.)Feuille partielle de la feuille compofée. Chaque pièce d'un calice polyphylle, eft aufli nomméa foliole. FOLLICULE. C Folliculus.) Fruit géminé , provenant d'un feul Piftil bipartible jufqu'a la bafe ; uniloculaire ; déhifcent du cöté interne C rarement de part 8c d'autre ) par une future longitudinale , a laquelle eft intérieurement attaché un Placenta polyfperme, qui devient libre par la déhifcence du Péricarpe : ou bien , plus rarement, les Graines font fixées aux deux bords de la future. Si une des deux parties du piftil avorte , alors le follicuh eft folitaire; mais, dans ce cas , on trouve toujours a fa bafe interne  «4 F O R quelqu'indice de cet avortement. Le Follicule n'appartient qu'aux feules Plantes dites apoCYNées. C'eft a tort que Gcertner, le plus moderne &c le plus favant des Carpologiftes, lui a donné une plus grande extenfion. FORME. ( Forma.) V. figure. FOURCHU. (Furcatus.) On appelle fourchues ou bifurguées, les racines, les tiges, les vrilles , &c. qui font fendues en deux par leur extrémité fupérieure , qui fait la fourche. FRANGÉ. (Fimbriatus.) On dit que les bords d'une Feuille , d'un Feuillet, d'un Pétale , font frangés, quand ils font remarquables par des découpures très-fines, qui iémblent avoir été faites a coups de cifeaux, & lans perte de fubftance. FRISÉ. (Crifpus.) F. crépu, qui doit être préférablement employé. FRUCTIFÈRE. ( Frucliferus. ) Qui porte , produit ou peut produire du Fruit. Les Plantes k fleurs males ne peuvent êttefructiferes. FRUCTIFICATION. 'Fructificatio. ) Temps auquel une Plante perfeftionne fon fruit. La fruclification de telle efpèce eft plus précoce ou plus tardive dans tel pays que dans tel autre. On dit auffi qu'une plante eft d'une fruclification lente; c'efta-dire , qu'il s'écoule un long efpace de temps entre fa fleuraifon & la maturité de fon fruit. Parties de lal P artes fruc- tificationis. ) font les principales parties conftituantes de la Fleur & du Fruit. F R U f*i. Calice. 7-1 i ) 2. Corolle. De la Fleur: .)Les herbes font des plantes qui perdent leurs tiges tous les hivers ; les unes, que 1'on nomme annuelles, périffent entiérement tous les ans; d'autres fubfiftent par leurs racines pendant deux ; on les nomme bifannuelles ; d'autres pendant trois, ou pendant un temps illimité; on nomme celles-ci trifannuelles ou vivaces. On auroit encore pu faire plufieurs fous - divifions , dans lefquelles on auroit rangé un grand nombre de plantes, qui ne font ni arbres , ni herbes , comme les champignons , les moififfures , 8cc. dont la plupart vivent moins d'une année , d'autres ne dureut que quelques jours, d'autres que quelques heures , d'autres qu'un moment; mais il vaut mieux fpécifier Ie temps moyen de la durée d'une plante ; les fous - divifions Sc les termes qu'on emploieroit pour en donner 1'idée, iroient a ï'infini. HERBIER,. (Herbarium.) On diftingue de deux fortes d'her- HER biers ; les uns, que 1'on nomme herbiers naturels, paree qu'ils font compofés de plantes defféchées; 8c les autres, que 1'on appelle herbiers artificiels , paree qu'ils font compofés de deffins, de peintures ou de gravures, coloriées ou non coloriées. Comme les plantes ont prefque toutes une époque différente pour le temps de leur fleuraifon, Sc que c'eft précifément dans ce momentla que nous démêlons le mieux , Sc avec plus de certitude , les caraftères qui les diftinguent , a peine tout le temps de notre vie fuffiroit-il pour zpprendre a connoitre quelques centaines de plantes même des plus communes , il nous étions obligés d'aller a la campagne épier !t moment oü chacune d'elles feroit en fleur; c'eft pourquoi nous avons pris le parti de raffembler le plus grand nombre de plantes poffible, dans des jardins botaniques Sc dans des herbiers, afin de les avoir plus commodément fous les yeux. Mais de nouvelles difficultés fe préfentoient encore. II y a des plantes qu'on n'a jamais pu faire venir dans aucun jardin botanique , quelque foin qu'on ait apporté a leur culture , Sc d'autres que 1'on ne peut conferver en herbier , paree qu'eiles ne font pas fufceptibles de deflication. On s'eft retoumé de mille manières pour tacher de remédier a ces inconvéniens. Les uns ont travaülé a perfeftionner 1'art de la deflication par différens moyens ingénieux ; les autres, parmi lefquels nous neus faifons un devoir de placer le C. Saint-Germain, un de ceux qui doivent avoir le plus de  HER droit a la reconnoiflance des Amateurs en Botanique , ont eu la patience de modeier fur la nature, & de colorier enfuite les fruits fucculens , les champignons & quelques plantes grafTes; d'autres ont fait des fleurs arfificielles ; & quelques-uns même yont fi bien réufii (i) , que 1'on pouvoit ailément y être trompé ; mais combien , héias! ces chef-d'ceuvres de 1'art ne font-ils pas encore éloignés de remplir notre objet! II étoit réfervé a 1'art de peindre , de réunir tous ces avantages , & de combler nos vceux; c'eft a cet art merveilleux que nous devons ces magnifiques colleftions de plantes, qui oment les cabiuets publics, & de quelques Amateurs fortunés. II leur manque encore des chofes effentielles , je 1'avoue, II falloit, pour leur donner tou: 'le degré de perfeftion dont elle: étoient fufceptibks ( car la nature fe rit des efforts que nou faifons pour 1'imiter; &, dan • nos chef-d'ceuvres même , elle n voit encore de fes traits qu'un groflière efquilTe ) ; il falloit, dis je, la main d'un Artifte célèbre & 1'ceil d'un Botanifte attentif qui süt voir fans contrainte, I juger fans partialité. II falloit qt 1'art du Peintre marchat d'un p; égal avec celui du Naturalifte que chaque plante füt accomp; guée des détails caraftériftiqu qui peuvent nous la faire difti hotte defoin , & rien de plus. II dé- , elamoit fans cefïè contre les kuiova- > seurs en Botanique. 1 HER » fi ces Jivres ne font pas sz» compagnés de bonnes figu» res , ils vous fatigueront fans » fuccès ; a chaque pas ils vous «offriront de nouvelles difficul» tes , 8c ne vous apprendront » rien.... Ne vous attendez point » a conferver une plante dans » tout fon éclat: celles qui fe » deifèchent le mieux, perdent » encore beaucoup de leur fraï» cheur.... De tous les moyens 8 employés a la deffication des » plantes, le plus fimple , celui » de la preflion, eft le préférable » pour un herbier. Les couleur» « peuvent être confervées aullï» bien que par la deffication au » fable , 8c les plantes defféchées » y font moins volumineufes Sc » moins fragiles Ayez une » bonne provilion de quatre for» tes de papiers; i°. du papier » gris, épais Sc peu collé ; 2°. du » papier gris, épais 8c collé ; 30. » du gros papier blanc fur lequel » on puifte écrire ; Sc 4". du pa» pier blanc fur lequel vous fixe» rez vos plantes, lorfque la def» fication fera complette.... Lorf') que vous voudrez deflecher une '> plante, il faut la cueilür par un '). beau temps, 8c lorfque fes fleurs 13 feront épanouies , laiffez - la 3 quelques heures fe faner a 1'air 3 hbre.... Dès que fes parties feJ ront amollies, étendez-la avec ) foin fur une feuille de papier > gris de la première efpèce, dont 1 j'ai parlé , mettez deflbus cette 1 feuille une feuille de carton, 8c 1 deflus, douze a quinze doublés ■ de papier de la première efpè' ce ; mettez le tout entre deus ais de bois , ou deux planches bien unies , que vous charge-  HER 3» re* d'abord médiocrement, Sc » dont vous augmcnterez peu a » peu la preflion, a meiure que » la deffication s'opérera. II eft w plus avantageux de 1'e fervir de » ces petites preffes de brocheus) fes, paree que 1'on ferre li peu » Sc autant qu'on le veut : au v bout d'une heure ou deux , fer» rez-la davantage , 8c laiflêz-la » ainli vingt - quatre heures au « plus; retirez-la enfuite ; chanu gez-la de papier, 8e mettez def» fous une autre feuille de carton v bien f èche , ainli que les fenil» les de papier que vous allez *> mettre deflus; remettez le tout i) en prefle ; fer.ez plus que ra •3 première fois ; laiffez ainli deus ' jours votre plante fans y toui dier; changez - la encore une i troilième fois de papiers; mais i prenez du papier gris collé; fer) rez encore davantage la prefle, » Sc ne mettez deflus que trois ou » quatre doublés de papiers, ou » feulement une feuille de car» ton deflus Sc une deflbus; laif3 fez-la ainfi en prefle deux ou i trois fois vingt-quatre heures : o li, lorfque vous retirerez votre ti plante, elle ne vous paroit pas » aflez privée de fon humidité , « vous la changerez encore plu» fleurs fois de papiers. ( II y a » des plantes qu'il fuffit de chan» ger deux fois de papiers, Sc w d'autres qu'il faut changer jufb qu'a fix fois: celles qui font de » nature aqueufe, exigent qu'on » en accélèrc la deffication.) Mais » fi, au contraire , les parties qui « la compofent, ont déja perdu » de leur flexibilité , il faut la » mettre dans une feuille de gros > papier blanc, eu on la laiflera HER 7Ï * en prefle jufqu'a ce que la def» fication foit parfaitement ache» vée; ce fera alors qu'il faudra » fongera affiirerpourlong-temps » la confervationde votre plante j » elle pourra êtr» employée a la ■o formation de votre herbier; il » ne «'agit plus que de la fixer , » de la nommer bi de la mettr» » en place.... Pour garantir votre ï} herbier desravages qu'yféroient » les infeffes, il faut tremper la » papier fur lequel vous voules » fixer vos plantes, dans une forte v diflblution d'alun , le faire bien » fécher 8c y attacher vos planm tes avec de petites bandelettes » de papier que vouscollerez avec » de la colle a bouche; c'eft avec » cette colle que vous pourres 3) auffi affiijettir les organes de i) la fruftification des plantes , «lorfque vous aurez-eu la pa3> tience de les deflecher a part.... 33 II feroit bon d'avoir plufieurs 33 échantillons de la même plante, 33 fur-tout fi elle eft fujette a va>3 rier.... II faut renfermer vos 33 plantes dans des boltes de ril— 33 leul que vous étiqueterez; il 33 faut qu'elles foient en un lieu 33 fee, 8cc. 33 HERBORISER. Être en courfe pour la recherche des plantes fpontanées d'un pays. On étudie la Botanique fur les livres , dans les jardins botaniques, dans les herbiers ; mais il eft néceffaira d'aller fouvent voir les plantes dans les lieux agreftes Sc variés , oü la Nature feule prend foin de leur culture ; c'eft li que le Botanifte attentif doit profiter des reflburces que la Nature lui offre pour la connoïtre ; c'tft la qu'il doit ramafler les materiaux : toutes les fleurs font tournées d'un feul cöté. HORISONTAL, LE. (Horifontalis. ) Tout ce qui coupe a angle droit une ligne verticale, eft dans une direftion horifontale. HORLOGE de Flore. (Horologiurn Flora?. ) Le Botanifte, fans ceffe occupé a paffer de découvertcs en découvertes, obferve tout avec la plus grande attentjon; 1'ceil fixé fur 1'inftant de la HOU 7» ■fUuraifon des plantes, ou , pour mieux dire , fur 1'inftant de 1'épanouiflement des fleurs, il re. marqué qu'il y a des fleurs qui f» développent a différens momens de la journée , & il trouve dans cet ordre de fleuraifon, lamatière d'une table qu'il appelle horloge de Flore , paree que les plantes y font rangées fuivant 1'heure a laquelle leurs fleurs font communément épanouies, quand quelques circonftances ne viennent pas hater ou retarder cet inftant. HOUPPE. On donne ce nom a un aflemblage de poils qui ne paroifient avoir tous qu'un même point d'infertion , & qui s'écartent enfuite. On les appelle ainfi a caufe de leur reffemblance avec des houppes dont on fe fert pour poudrer. HUMIFUSE, Tige ( Caulis humifufus. ) étalée en tous lens fur la terre, fans radication. HYBRIDE, Plante ( PI. hybrida. ) qui doit ou paroitdevoir fon origine a deux plantes d'efpèce différente. HYPOCRATÉRIFORME. (Hypocraterifortnis.)Tv.h\i\è 8c fubitement dilaré en un limbe régulier , horifontal , orbiculé , 8c plus ou moins concave. HYVERNAL. ( Hyemalis. ) Qui nait ou produit en hiver.  I IcOSANDRIE. (Icofandria.) De deux mots grecs qui fignifient ringt maris. L icofandrie eft la Claffe XII du Syftême fexuel de Linnams; elle renferme les planles qui ont une vingtaine d'étamines inférées fur le calice. ICOSANDRIQUE , Plante { PI. icofandra. ) appartenante u la Claffe icosandrie. IMBERBE. (Imberbis. ) Oppofé de barbu • dépourvu de ijarbe. IMBRIQUÉ. ( Imbricatus. ) Compofé ou chargé de parties appliquées en recouvrement les imesfur les autres, a-peu-près a la manière des tuiles d'un toit. —. ÉES. Parties quelconques difpofées entr'elles de la manière énoncée ci-deffus. IMPAIRE , Foliole ( Foliolum impar. ) terminale folitaire d'une feuille pinnée , ikc. IMPARFAIT, TE. ( Imperfeclus. ) On appelle quelquefois fruit imparfait, celui qui eft d'une mauvaife venue ; graine imparfaite , celle qui n'a pas été fécondée ; fleur imparfaite, celle ii qui il manque quelque chofe d'effentiel a la fru£tincation : mais c'eft a tort que quelques Botaniftes appellent fleurs imparfaites, celles dont nous ne pouvons pas diftinguer les organes de la fructification. INALBUMINÉ , Embryon (Emb. ina/buminatus], exaliuminofus, Ga-rt. ) dénué d'AlJiumin. V. EMBRYON» INANGULÉ. ( Inangulatus f. teres.) Oppofé a angulé ou anguUux ; fans angles. INCALICÉE, Fleur ( Fl. incalycatus.) fans calice. INCANE. ( Incanus. ) Blanchatre par pubeftence. INCISÉ. ( Incifus. ) A bord découpé par des incifions aiguës & étroites ; les lanières qui en réfultent étant plus longues que larges , &. trop alongées ou trop grandes pour recevoir le nom de dents ou crans. INCLUS. (Inclufus.) Ne faillant point au dehors de la partie contenante ou ambiante. INCOMBANTE , Anthère ( Anth.incumbens. ) attachéeau filet par le milieu du dos ou par un point plus élevé, & dreftée de manière que fa partie inférieure eft rapprochée du filet. TES. Divifions du Calice, de la Corolle, qui fe recouvrent latéralement, &c. INCOMPLET. ( Incompletus. ) V. complet. INCOURBE. ( Incurvus. ) Courbé en dedans ; de manière que la convexité de la courbure eft en dehors. INDÉHISCENCE. ( Indehif centia. ) Privation de la faculté de s'ouvrir. L'indéhifcence eft une qualité effentielle de la Baie. INDÉHISCENT. ( Indehif eens. ) Ne s'ouvrant point; qui n'a pas la faculté de s'ouvrir fpontanément. 1NDENTÉ. ( Indentatus. ) Oppofé  I n' d Oppofé a DENTÉ : fans dents. INDIGÈNE , Plante (PI. indigena. ) propre k tel ou tel pays qu'on déilgne ; qui y croït naturellement: une plante indtgène de France; qui y habite naturellement, qui u'y a pas été introduite d'un autre pays. INDIVIDU. C Individuum. ) Tout être, coniidcré abftraétivement, eft un individu. Un arbre , une mouffe font deux individus du règne végétal, comme un éléphant, une fouris font deux individus du règne animal. INÉGAL, LE. ( Inaequalis. ) Lorfqu'on a égard a la grandeur ou k la groffeur refpeftive de certaines parties que 1'on compare , on dit qu'elles font égales, s'il y a entr'elles une proportion remarquable; & inégales, s'il y a une difproportion fenfible ; elles peuvent encore être égales en groffeur , & inégales en hauteur, &c INÉQUILATERE ( Inasqui laterus. ) A cötés inégaux. INEQUIVALVÉ, Fruit (Fr incequivalts. ) dont les valve font inégales. INERME. C Inermis. ) San armes: c'eft-a-dire , fans piquan ou fans épines. INFERE , Ovaire ( Germe inferum. ) faifant entiéremer. corps avec le tube du Calice ; d manière qu'il porte fur fon fon met toutes les autres parties c la fleur. Ovaire infère & Calice fupe, font deux expreffions contradii toires , qui, par une erreur a créditée , font encore regardé comme fynonymes. Ovaire infère & O. fupère font pas toujours oppoiés. INF 8i L'expreiiion Fleur infère eft erronée. DEMI-INFERE, Ov. (G. femi-inferum.) qui ne fait corps avec le tube du Calice que par fa rrtpitié inférieure ; fa partie fupérieure étant ïnanifeftement iaillante. INFEUILLÉ. C Info'liatus f. aphyl/us. ) Synonyme APHYL- INFLÉCHI. (Inflexus.) Flechi en dedans: oppofé a RÉFLÉCHI. INFLORESCENCE. c Inflorefcentia. ) Linnams a compris fous ce titre les diverfes difpofitions des Fleurs, le lieu d'oü elles naiflënt, &c. 1NFUNDIBULÉ ou INFUNQJB LIFORME. (Infandtbulatusf. infundibuliformis.) En forme d'entpnnpir, ou a-peu-près. , INONDÉES.Onappellep/(2«tes inondées , celles qui naiffent . dans 1'egu, & qui ne flottent jamais k fa fuperficie. - INSERTION ( Infertio. ) de i la Corolle ou des Étamines, s'exprime paria dé-fignationdulieu de s la fleur auquel elles font fixées s par leur bafe. Or , la bafe d'une Étamine ( ou 'd'une Corolle ) eft i au beu même , oü celle-ci comt mence a fe diftinguer manifeftee ment de la partie qui la porte. On diftingue trois fortes d'/7z-e fertion : hyvogynique, pe'rigynique , & épigynique. Elles lont e communes aux Étamines 8t k la Corolle. i°. Hypogynique: A. Lorf;s que 1'un de ces deux organes eft inféïé ou attaché par fa bafe , ie fous 1'Ovaire ou immédiatement autour du point par lequel l'OF  $z I N S vaire eft fixé au fond de la Fleur: B. Lorfque cette infertion a lieu A h partie inférieure du fupport commun de plufieurs piftils : C. Lorfque, dms une fleur purement male, elle fe fait ou au point central du fond même de la Fleur, ou immédiatement autour de ce point, s'il eft occupé par un rudiment de Piftil. 2°. Périgynique : A. Celle qui a lieu au tour ik diftinclement du fiège de 1'Ovaire fimple ou multiple 8c libre au fond de la fleur , ou diftindt du tube du Calice : B. Diftindtement éloignée du point que 1'Ovaire devroit occuper , s'il exiftDit dans la fleur male que 1'on obferve. 3°. Epigynique : A. Quand elle fe fait fur ou au-deffus de 1'Ovaire , qui alors fait corps complettemenr avec le tube du Calice , 8c eft par conféquent infère : B. Quelquefois aufli, quand elle a lieu a 1'endroit oü 1'Ovaire feulement demi-infère fe diftingue du Calice. Les définitions que je viens de donner des trois fortes d'infertion admifes par les plus favans Botaniftes, föht exadles dans l'état aftuel de la fcience , c'eft-adire, conformes a Fapplication qu'ils en ont faire. Mais établiffent-slles affez bien la diftinction réciproque de ces infertions , pour que fapplication de chacune d'elles foit facile Sc süre ? Cette quefiion, une des plus importantes de la Botanique fondsmentale , ne fauroit être réfolue dans ce petit ouvrage avec tous les développemëns dont elle eft fufceptible , Sc qui même feroient nécefiaires pour la traiter I N S convenalilemenr. Je me bomerat donc ici a quelques réflexions , propres a éveiller 1'attention des jeunes Botaniftes fur des principes , qu'ils pourroient adopter fans examen , paree qu'ils les croiroient fclidement établis. La confidération de 1'infertion eft ou abfolue , ou relative. La première porte fimplement fur le lieu même de la fleur oü fe fait 1'infertion , abftradtion faite du Piftil ; la feconde s'étend tout-ala-fois fur les deux organes fexnels, 8c tend a en défigner la fituation relative. A égal degré de clarté 8c de précifion entre ces deux confidérarions, la feconde doit être préférée , puifqu'elle renferme deux obfervations également importantes , qui fout exprimées, avec une grande briéveté , par 1'un de ces mots : hypogynique, périgynique, épigynrque. Mais, comme la valeur de ces trois mots, qui ne paroifTenf pas fufiïre a la diverfité réelle des infertions , n'eft pa» encore convenablement fixée , le jeune Botanophils doit s'adonner affiduement a 1'obfervation de Vinfertion abfolue. L'Infertion eft conftamment i;i même , i°. dans tous les individus d'une efpèce ; 2°. dans toutes les efpèces du même Genre : 3", dans tous les Genres d'une méir.j familie ou d'un même ordre naturel. Quelques exceptions extrémement rares n'altèrent pas fenfiblement 1'univerfalité de eert ! troifième loi, Sc elles prouven'. feulement une affinité entre deux fortes d'infertiöns, dont la diftinction , toute utile qu'elle eft, efï moinsdanskNatiirequgdansl'Art.  ï N S L'Infertion , étant conitante , doit être une fource de caraftères conftans , dans laquelle il eft poflible de puifer les bafes folides de certaines loix qui déterminent avec préciilon les diverfes fortes d'infertion. Si celles qu'on a établi jufqu'ici, plutót pratiquement que dogmatiquement, n'offrent point cet avantage , cela vient : J°. de ce qu'on n'a pas encore ïecueilli affez d'obfervations exactes fur Vinfertion abfolue , nolamment dans les Plantes diclires , les Monocotyledonées , 8cc. 2°. de ce que certains rapports, ou bien 1'analogie , ont fouvent prévalu fur 1'obfervatiori immédiate de 1'infertion; ]°. fur-tout, de ce que les Botaniftes ont généralement trop négligé la confidération du Difque , qui, lorfqu'il exilte , déterminé toujouis J'iniertion par fon contour , 8c par lequel feul on peut démontrer 1'incompatibilité des infertions hypogynique Sc épigynique dans le même ordre naturel, 8c, cu contraire, la grande affinité , Sc par conféquent lapoffible rcutiion de la périgynique Sc de IVpigynique, Sec. Sec. INSEXÉE, Fleur (FI. infexifer. ) fans fexe. V. mfutre. INSTIPULÉ. (Inftipulatus.) SansStipules. II eft bon d'obferVer qu'il ya des plantes dont les ïtipules tombent de très-bonne beure , en laiffant cependant fur le pétiole ou fur la tige, 1'indicaTion de leur exiftence. INTERMÉDIAIRE. ( tntertnedius,') Situé entre deux autres. De trois chofes continues ou contiguè's , celle qui occupe le milieu eft Vintermédiaire. Ainfi le lobe INT *; du milieu d'une lèvre de Corolle trilobée, eft le lobe intermédiaire. INTERROMPU. C Interruptus. ) Dont les parties compolantes lont entrecoupées par des efpaces vuides ou par des parties plus petites. — Epi ( Spica inttrrupta. ) compofé de plufieurs fafcicules , ou grouppes qui ne fe tcuchent point. - PINNÉE, Feuille ( Fol. interruptè pinnatnm. ) pinnée , ayant de petites folioles interpofées k de plus grandes. IN l'ERVALVAIRE, Cloifon [ouPlacenta] (Septum intervalve. ) opérant , par ion interpofition, la cornmifiure des valves d'un fruit; de manière qu*elle devient libre par la déhifcence du péricarpe. Cette forte de Cloifon eft un des caraftères de la Siliqt.c biloculaire , 8c elle §11 fouvent perfiftante. INTIGÉ. Synonyme acaule. INfORSION. (Tntorfo.) Volubilité oü contorfion d'une partie ; ou bien llexion quelconque j qui donne k cert::ines parties de plantes une direaion autre mm celle qu'elles fembïeroientdevoir fuivre narureüementi INTUS-SUSCEPTION. (I,u tus - fufceptio. ) Les végétaua croiffei.r par intus-fufception. V. ACCROISSEMFNT. INVOLUCÈLLË. ( tnvlu* cellum. Involucré partiel ou lécondaire ; celui de chacune des petites ombelles particulières qui compolent une ombelle générale. . iKYOLVCRFJlnvolucrum.y Aflemblage de Folioles ou Feuilles florales a la bafe commune de F 2  U I N V plufieurs pédoncules ou fleurs feffiles, Enveloppe commune continue , ou comme caliciforme , de plufieurs fleurs : elle prend auffi quelquefois 1'apparence de Péricarpe. , INVOLUCRÉ. (Involucratus, ) Pourvu d'un involucré. 1NVOLUTÉ.F.GEMMATION. IRRÉGULIER, Calice ou Corollt{Irregularis.)Aoiit\esipüïtiescompofantes fe dirigent ou s'étalent obüquement relativement au Pédicelle, & qui toutes, ou dont quelques-unes non alter na nte s , font notablement inégales ou diffemblables; ou bien , dont le Tube , ordinairement oblique quant au Pédicelle, eft manifeftement difforme , ou fe termine par un Limbe inégalement prolongé , foit d'un feul cöté, foit de deux cötés oppofés , en forte que fes incifions n'arrivent pas a égale dittance du point central de 1'orifice du Tube ou du fond de la fleur. L'irrégularité du Calice ou de la Corolle eft ordinairement indiquée par la déviation ou la ■flexion des Étamines vers un même cöté de la Fleur. Lorfque les divifions d'un Calice ou d'une Corolle font alternativement plus petites ou dit femblables , 8c que les nlternc: font égales ou femblables entrs elles, ils ne font pas pour cel: regardés comme irréguliers. Celui de ces deux organes, dont le: divifions alternes font feulemen plus petites, eft dit anifotóme Sc hétérotóme, fi ces mêmes divi fions font notablement diflem blables. IRRITABLE. ( Irritabilis. I R R Quelques Plantes ont certaines parties irritables. Le Vinettier ( Berberis ) , par exemple, a prefque toutes les parties de fa fleur irritables. Lorfque le Calice 8c la Corolle font en parfaite expanfion , Sc que les Étamines fe font écartées du Piftil après 1'avoir fécondé , ces trois organes font fufceptibles d'une irritation, preiqu'infenfible dans le Calice , plus prononcée dansles Pétales, 8c très-fenfible dans les Filets des Étamines. Un fouffle un peu fort, 8c par conféquent le vent, peut occafionner cette irritation. Si on touche, même très-légérement, avecla pointe d'une épingle, 8cc. les filets des Étamines ainfi écartés du Piftil, ils fe rapprochent fubitement de celui-ci. Si le contaft fe fait par la face poftérieure du Filet, 1'effet eft plus leut que par 1'antérieure ; Sc 1'irritation par celle-ci produit un mouvement d'autant plus prompt Sc plus rapide, qu'on a porté la pointe de 1'épingle plus prés de. la bafe. Si on agite légérement le Piftil , les fix Filets fe rapprochent de lui avec rapidité , paree que la bafe de 1'Ovaire touche celle des Filets. C'eft par cette même raifon que chaque Pétale fe reflent plus ou moins de 1'irritation de 1'Etamine qui lui correfpond. Dans 1'abfence des Pétales ,1e-; ; Filets font moins irritables , ïx : même ceffent en peu de temps de jouir de cette propriété. Quelques minutes après 1'irnta. tion , les Filets reprennent a-peuprès le même éloignement du, I Piftil, Sc fout alors réirritables.  j JaRDIN. (.Hortus.-) Un jardin ■eft un terrain enclos, oü i'oncultive des plantes pour 1'agrément ou pour 1'utilité, ou pour 1'un & 1'autre a la fois. On appelle jardin botanique , celui oü 1'on iraffemble avec ordre , avec méthode , des plantes de toute efpèce; jardin fleuriste, celui oü 1'on ne cultive des plantes que dans la vue d'en obtenir les plus belles variétés de fleurs ; jardin fruitier , celui oü 1'on ne cultive que des arbres a fruits; jardin potager , celui oü 1'on ne cultive que des légumes ;>ardin de propreté , celui dans lequel il règne un ordre fymétrlque , qui en rend la perfpe&ive agréable & la promenade commode ; jardin anglois ouch1nois, celui qui eft fait a 1'imitation d'une nature agrefte, & qui s'éloigne , comme elle, des loix de la fymétrie. Ouvrage qui traite métho- diquement des plantes cultivées daas un jardin. De tous les prin- cipaux jardins botaniques de l'Europe, celui de Paris eft le feul oh les étudians foient privés d'un pareil Ouvrage. II y a lieu de croire que quelqu'un de ceux qui ont leur entrée libre ou facile dans les lieux oü un grand nombre de Plantes intéreffantes font reclufes avec une précaution auffi défavantageufe pour la Science que défagréable pour les Botaniftes inftruits, rendra a tous ceux qui cultivent la Botanique , le fervice de publier enfin un Hortus botanicus Parifinus. JARDINAL. (Hortenfis.)Qi\i concerne les jardins; qui y croit, ou bien y eft cultivé comme ornement habituel. JASPÉ, ÉE. On dit qu'une fleur eft jafpée ou bigarrée, quand fes panaches font courts , étroita & très-multipliés. JET. (Surculus.) C'eft la dernière produftion d'un arbre ou d'un arbufte ; c'eft le bourgeoA développé. F jj  L H/ABIÉ. ( Labiatus. ) Dont le Limbe a deux incifions latérales principales, qui le partagent en deux lames oppofées , inégales , plus ou moins fubdivifées , 1'une fupérieure & 1'autre inférieure. Ces deux lames font ce qu'on appelle les Lèvres. Comme un Calice ou une Corolle peut être ( quoique rarement ) unilabiée , c'eft-a-djre , n'avoir qu'une feule lèvre, ce qui néanmoins fuppofe quelques autres fignes d'irrégularité ; on préfère fe ilrvir de fexprefiicu bilabié a 1'égard de celui de ces deux organes , qui a les deux lèvres dont je viens de parier. La labiation entraine néceffairement 1'irrégülarité. LACHE. ( Laxus. ) Dont les parties compofantes s'étalent Si s'écarrent les unes des autres. LACINIÉ. ( Laciniatus. ) Découpé inégalement ou infymétriquement en lanières alongées S» plus ou moins étrcites. LACTÉ, Suc ( Lacleus. ) ou autre chofe , ayant 1'apparence ou la couleur du lait. LACUSTRAL. ( Lacuftris. ) Qui croit autour ou dans les eaux même des lacsoudesgrandsétangs. LAIN'EUX. ( Lanatus. ) Revêtu d'un duvet 'dépreflible par le tact & compofé de poils mous, longiufcules , confufément cohérens ou entrelacés. LAITEUX. ( Lodens , laclifluus. ) Ayant ou répandant un iuc lafté. LAME. ( Lamina.) Partie fupérieure , élargie & ordinairement étalée d'un Pétale onguiculé. LAMELLÉ. C Lamellatus. ) Aminci en petite lame. L AMELLEUX. (Lamellofus.) Garni ou compofé de lames ou feuillets. LANCÉOLÉ. (Lanceolatus.) Qui, étant d'une largeur relative notable, mais moindre que la demi-longueur, fe retrécit a-peuprès également en angle aigu par les deux bours; de manière a reffembler a un fer de lance. LANGUETTE. (Ligula.)On\ dit que les demi-fleurons font de petites fleurs a languettes, paree qu'elles font terminées par un appeudice long Sc étroit. LARGEFEUILLÉE, Plante ( PI. latijblia.) dont les feuilles fontlarges, relativementa celles d'une ou plufieurs autres plantes dont on vent la diftinguer. LATÉRAL. ( Lateralis.) Les feuilles, les fleurs, les ftipules font latérales , quand elles ont leur point d'infertion fur les cötés de la tige ou des rameaux. Les pédicules, les pédoncules font latéraux par la même raifon. — Style , qui n'eft pas continu a l'axe vertical de 1'Ovaire, Sc femble naitre d'un prolongement latéral de celui-ci: Stigmate qui ne termine pas e'xaétement 1'Ovaire ou le Style , ou bien rampe fur un cöté de celui-ci: AnthèrQ, ( abufivement), dont les loges font manifeftement furmontéeg  L A X fnr un prolongement du filet : Réceptacle des graines adne a la paroi interne d'un fruit uniloculaire. LAXIFLORE. (Laxiflorus.) Dont les Fleurs font laches ou écartées les unes des autres par la diftance ou la divergence des pédoncules. LÉGUME, fynonyme de GOUSSE. V. ce mot. LÉGUMINEUSES. (Leguminofae. ) On appelle plantes legumineufes , celles qui ont pour fruit une Goulfe. LÉGUMINIFORME.( Zeguminiformis. ) Reffemblant k une Goufe. LENTICULÉ ou LENTICULAIRE. ( Lenticulatusf. lenticularis. ) Ayant la forme de la graine connue fous le nom de lentille. LEVRE. (Labium.) Les fieurs perfonnées ou les fleurs en mafque, imitent un mulle a deux lèvres. Les fleurs labiée^ ou les fieurs en gueiiTe , -enraufli des divifions auxquelles on donne le nom de lèvres. On diftinguc la lè-vre fupérieure de la lèvre inférieure. V. LAEIÉ. LIBRE, Ovaire ( Germen Ulerum.) qui ne fait pas corps avec le tube dn Calice. —Étamines, qui ne font point réunies enrr'elles , foit par les Filets, foit par les Anthères. LIÉGEUX. (Suberofus.-) Qui eft. a-peu-près de la nature du liége ou lui re.C'mble; ou qui eit revêtu d'une écorce femblable k du liége. LIGNÉ. ( Lir.eatus. ) Marqué, de lignes fines, fimples & paralIMes, d'une couleur differente de celle qui fait le fond. LIG S7 — Feuille, ( Fol. lineatum. ) dont les nervures latérales font fréquentes, comme fimples, parallèles & déliées. x LIGNEUX. ( Lignofus. ) Ce qui a la confiftance & le liffu du bois. La tige d'une plante , fes branches, fes racines font iigneufes , quand elles for;t compofées de couches conceniri *ues & folides, comme celles qui compofent le tronc des arbres , des arbuftes. LIGULÉ. ( Ligulatus. ) Ce qui eft a languette. Lesdemi-fleurons font des fleurs ligulées(j5fcr<5 ligu/ati. ) On appelle zuKi feuilles ligule'es ( folia linguiformia ) , celles qui ont la forme d'une langue d'animal, LILIACÉ. (Liliaceus.) Qui a rapport au Lis. LIMBE C Limbus. ) d'un Calice ou d'une Corolle , &c. eft toute la partie laminée qui fe prolonge on s'étale au-dela des plus profondes incifions ou de 1'ori'fice du Tube. LINEAIRE. ( Linearis.) Laminé ou aplati & tellement étroit relativement a fa longueur, ou diminuant fi lentement de largeur vers les extrémités, que les deux bords ou cötés font ou paroiflënt parallèles , du moins pendant une partie de leur cours. LISSE. (Lccvigatus.) Glabre & uni. LIVRET. C Liber. ) C'eft aux couches les plus intérieures de 1'écorce qu'on donne ce nom , paree qu'elles reflemblent , en quelque forte, aux feuillets d'un livre : elles touchent immédiatement k .1'aubier , & tous les ans il s'cn détache une ou plufieurs Umes, qui, s'unifTant a lui , en F 4  SS LOB augmentent d'autant le volume , & concourent ainfi a la formation du bois. LOBÉ. (Lobatus.) Divifé en plufieurs lobes par des finus profonds ou des incifions obtufes. C'eft particuliérement par cette obtufité que lobé diffère de fide & de parti. Cependant quelques Botaniftes appellent lobée , une partie dont les divifions font plus ou moins arrondies, ou courtes relativement a leur largeur. LOGES. (Loculi.) On appelle loge, la cavité d'un fruit, & 1'on dit qu'il eft uniloculaire , biloculaire , triloculaire , quadriloculaire, quand" il a une, deux, trois, quatre loges, & multiloculaire, quand il en a plus de quatre , ou quand elles font fi petites & fi multipliées, qu'on ne peut les compter. LOM LONG. ( Longus. ) Lorfqu'on eft obligé d'avoir égard a la grandeur refpeftive des parties qui compofent les plrmtes , on dit que 1'une eft plus grande , plus longue ou plus courte que 1'autre. LOUPES. On appelle ainfi certaines excroiflances ligneui.es ou charnues , qu'on rencontre fur la tige ou les branches des plantes. LUISANT. 'Lucidus.) Ce q*(i eft comme vernifle. LUNULÉ. (Lunulatus. ) Qui eft en forme de croiffant. LYRÉE, Feuille ( Fol. lyratum. ) oblongue , dont le difque, éiargi & entier a fa partie fupérieure, eft divifé inférieurement, par des finus latéraux , en plufieurs lobes , qui décroiffent rapidement en grandeur. IVIaLADIE des plantes. Tout ce qui a vie dans la Nature , eft fujet a des maladies, a la mort. Les loupes, les chancres , les galles, le couronnement, 1'étiolement, i'ergot , la nielle , le charbon, la grangrène sèche, &c. font autant de maladies qui tendent a abréger le cours de la vie des plantes. S'il eft intéreftant pour le Cültivateur de connoitre les maladies des plantes qu'il cultive , il ne 1'eft pas moins au Botanifte , de connoitre celles des plantes qu'il obferve : une plante prolif ére, mntilée , étiolée , lui femblercit être une autre plante , s'il ne fe tenoit en garde , & s'il ne faVoit jufqu'oïi peut aller le changement qu'une plante éprouve par un excès de chaleur , de froid , ou par une tranfition trop fubite de 1'un a 1'autre , & par une infiuité d'autres accidens. MALES , Fleurs C Fl. mares ƒ. mafculi. ) On appelle fleurs males, celles qui font unifexueL les, & qui n'ont que des étamines fans piftils. MAMÉLONNÉ. ( Mamillatus. ) Cc qui eft recouvert de petits tubercules , ou bien ce qui, eft remarquable par une prptubérance plusou moins confidérabk.  MAR que 1'on pourroit comparer a un mamelort. MARBRÉ,ÉE. Se dit des fleurs qui font panachées irréguliérement, & dont les panaches font très-variés; MARITIME. ( Maritintus. ) Qui vient fur les bords ou dans le voiiinage de la mer. MÉDIAIRE. ( Medius. ) Qui occupe le milieu: Nervure médiaire d'une Feuille, qui parcourt le milieu de fon difque. Cloifons, qui répondent au milieu des valves d'un Fruit. MEMBRANEUX. (Membrav.aCeus.) Ce qui eft mince & prefque dénué de fubftance intérieure, ou bien ce qui eft compofé de plufieurs membranes appliquées les unes fur les autres. MENUFEUILLÉ. ( Tenuifolius. ) Dont les feuilles font mennes. MÉTHODE botanique. ( Methodus botanica. ) On appelle méthode en Botanique , une efpèce d'ordre , d'arrangement, oü les plantes, d'après certains principes , font divifées, i°. par claffe,-; ;°. par ordres, par feftions ou par families ; jp. par genres , Sc 4°. par efpèces, dont on diftingue encore les variétés. Les principes qui fervent de baie aux divifions Se aux fubdivifions des méthodes, peuvent varier; mais il eft néceffaire qu'ils foient fondés fur les parties conftantes 8c apparentcs qui peuvent le mieux caractérifer les plantes, afin que 1'on puifle, a 1'aide de ces parties caraftéiïftiques, trouver le nom que les Botaniftes s'accordent a donner a celles que 1'on defire jcoiinoitre, 8c parvenir enfuite a M E T S» la connoiiTance de leurs propriétés 8c de leurs ufages; car c'eft IA le point eflentiel,vers lequel nous devons diriger tous nos efforts. F Hum Ariadneum Botanices eji fyftema,Jine guo chaos eft res herbaria , dit Limmis , jvnu. Bot. p. 98. En effet, fans le fecours d'une méthode, 1'étude d» la Botanique feroitunvrai chaos; il feroit impoffible de fe reconnoitre dans cette immenfe quantité d'objets qui s'offrent tout-ala-fois a nos yeux; nous les verrions toujours confufément , Sc nos égaremens pourroient même nous devenir funeftes. Depuis que 1'on s'occupe de la Botanique , il n'eft point de moyeus qu'on n'ait employés pour faciliter 1'étude de cette fcience. On a de tout temps reconnu I'utilité des méthodes ; mais malheureufement on les a trop multipliées, 8c 1'étude de la Botanique , par les changemens fucceffifs qu'a éprouvés cette fcience, eft devenue trés - compliquée Sc trèsdifficile. Quelques Botaniftes prétendent que la Nature a fuivi une marche progreflive dans la formation des êtres, Sc que 1'on ne pourra connoitre parfaitement les plantes, que lorfqu'on les aura toutes raflemblées dans 1'ordre oü elles ont été créées. D'autres , au contraire , regardent une méthode naturelle, en fuppofant que la découverte en foit poffible , comme étant beaucoup moins propre i faciliter 1'étude de la Botanique , que ne feroit une méthode artificielle ; 8c ils penfent qu'il feroit bien plus avantageux de p,errectipnneï une méthode aïtiicieile ,  9- M E T & d'en rendre 1'ufage familier en y ajoutant les figures des plantes, que de chercher a en créer de nouvelles. La méthode naturelle ( methodus naturalis ) eft appelee ainfi, paree qu'elle femble fuivre la même marche que la Nature, en rapprochant les plantes qui ont de très-grands rapports fondés fur la confidération de Fenfemble , & une efpèce d'analogie dans le détail des dbférentes parties qui les compofenr. La méthode artificielle ( metkodus artificialis vel fyftema ), au lieu de rapprocher les plantes qui ont les plus grands rapports par leur enfemble, n'eraploie pour cela que quelques caraftères particuliers, comme la fleur ou le fruit, les étamines, les feuilles même; de-la vient que deux plantes qui, dans une méthode naturelle , feroient trèsvoifmes, peuvent fe trouver aux deux extrémités d'une méthode artificielle. On fe plaint que 1'on ne met pas aflez de fimplicité dans les méthodes , 8c qu'elles font d'une foible reflburce pour quiconque veut fe livrer a 1'étude des plantes , fur-tout quand on n'eft point h portée de fuivre les démonftrations qui fe font fur la Nature dans des jardins botaniques. J'avoue que les méthodes, même les plus fimples, font encore hériffées de beaucoup de diflïcultés : tantót ce qui fert de bafe fondarhentale a une méthode, eft une partie fujette a varier; tantót c'eft un caraftère qui, par fa finefie extréme , échappe a 1'ceil le plus attentif, Sc quelquefois même a tous les eflbrts de 1'optique réu- M E T nis: fouvent même la préfence du fruit eft aufli néceffaire que celle de la fleur; mais, comme entre l'état de perfeftion de ces deux parties eflentielles, il n'eft pas rare qu'il y ait un efpace confidérable , examiner 1'une fans 1'autre , c'eft nous plonger dans un abyme d'incertitudes qui nousrebutent , Sc qui s'oppofent aux progrès de notre inftruftion. N'y aura-t-il donc jamais de méthode botaniq'je exempte de ces reproches ? Non. Le Botanifte a beau mettre rcuf» fon attention a profiter des reflburces que la nature lui olïre pour fimplifier 1'art de reconncitre les plantes au moyen de leurs caraftères, il y aura toujours de grandes difficultcs a furmonier : la ïJature a fes loix , mais elle a auffi fes caprices. Celui qui n'a pas déja dans cette fcience une certaine expérience , aura toujours befoin d'avoir fous les yeux la Nature a cóté du précepte, ou bien il faudra que ce qu'on emploiera pour la lui repréfenter, puifle faire fur fes fens la même impreffion qu'elle. En vain on lui décriroit avec la plus grande exactitude ce qu'il dcfire connoitre , ce feroit encore lui cacher 1'objst, Sc ne lui en montrer que 1'ombre. Segnius irritant animos demiffa pep aures, Qjxam qua funt oculis fubjeclt fidtlibns. Hor at. Pourquoi fommes-nous fi attachés aux Ouvrages de Dillenius, de Tournefort, de Vaillant, de Schcefler, de FL-ller, d'(Eder ? c'eft paree qu'ils font les f'euls  M E T trui aiont trouvé le moyen de nous iuftruire , tout en nous recréant; les ieiilsquiaientréellcment rendu 1'étude de la Botanique facile Sc commode, en nous ofirant un objet de comparaifon dans unebonne figure de chaque plante qu'ils ont décrite. L'exemple que nous allons donner, après avoir ex">ofé la Méthode de Tournefort, 8; le Syftême feicuel de Liunams, fera mieux fentir au Lefteur 1'utilité des Méthodes , lorfqu'on les met en pratique , la Nature fous les yeux, Sc leurinfuffifance , lorfque nous ne 1'avons pas. Expojition des principes de la Méthode de Tournefort. Tournefort a divifé en vingtdeux claffes toutes les plantes qu'il a décrites ; il a féparé les herbes Sc les fous - arbriffeaux , d'avec les arbres Sc les arbuft.es: fes dix-fept premières claffes renferment les herbes , 8c fes claffes XVIII , XIX , XX, XXI Sc XXII, les arbres Sc les arbuftes; il auroit pu ne faire que dix-fept claffes , dans chacune dcfquelles il auroit également féparé les arbres d'avec les herbes; Sc, fi je ne me trompe, fa méthode n'en auroit été que plus facile. Mais on Pexcufera plus aifément de cette féparation , lorfqu'on faura que le feul motif qui Fait porté a Pétablir, étoit de rendre fa méthode d'une pratique plus commode Sc moins défavantageufe a la végétation dans les jardins botaniques. Et, en effet, les plantes ligneufes nuifent beaucoup aux hcrbacécs qu'on place dans leur V"oil lage. M E T 9* Ce favsnt Botanifte a pris, pon? fondement de fa méthode, les fleurs , comme étant la partie lat plus apparente des plantes, 8t celle qui pourroit fournir les ca— raitères les plus nombreux Sc lesj plus favorables pour les diftin-* guer. II établit fes claffes fur'lar préfence ou fur 1'abfence de la Corolle , fur fa difpofition Sc fue fa régularité ou fon irrégularité , comme on vale voir. V.\& PlaNj che xvi. Ière division. Les Herbes, tant annuelles que vivaces. Claffe I. Les campaniformes. Herbes a fleurs fimples , (i), compofées d'un feul pétale régulier , en forme de cloche, fig, 3, de baflin , fig. i , ou de gre» lot, fig. i. Claffe II. Les infundibuliformes i fig. 4, 5,6. Herbes dont les fleurs font fimples, monopétales, régulières, Sc qui reflemblent , en quelque forte , a uil entonnoir, a une foucoupe otl a un godet. Claffe III. Les perfonnées ou fleurs en mufle, en mafque , fig. 7 Sc p. Herbes a fleurs monopétales, anomales , irrégulières, dont les graines fbnt renfermées dans une capfule ou autre péricarpe. Claffe IV. Les labiées ou fleurs en gueule ,fig. io, 11,12. Herbes ;'i fleurs fimples monopétales irrégulih'es , Sc dont les (1) Obfervez qu'il n'emploie ici le mot de fleur fimple, que par cppofition a la deur. qus i'os noname fleur compofée.  9i. MET graines au nombre de quatre , font toujours mies au fond du Calice. Claffe V. Les crucifères ou fleurs en croix, fig- 15714- Fleurs fimples polypétales régulières , compofées de quatre pétales difpofées en croix , & dont le fruit eft une filique ou une filicule. Claffe VI. Les rofacées ou fleurs enrofe .fig. 1 >, 16. Fleurs fimples polypétales régulières , compofées de cinq ou d'un nombre indéterminé de pétales difpofés en rofe. Claffe VIL Les ombelliferes ou fleurs en ombelle , en parafol,fig- 17 , 18. Fleurs fimples polypétales régulières , ayant cinq pétales dilpr-f-es en rofe , & pour fruit , deux femences réunies : les fleurs des plantes que renferme cette claffe , font portées par de longs pédoncules qui partent d'un centre commun , & divergent comme les rayons d'un parafol. Claffe VIII. Les caryopkyllées ou fleurs en tvillet, fig. 19,20. Fleurs fimples polypétales régulières , dont i'ongiet eft fort long, & a fon attaché au fond d'un Calice alongé 8t monophyllé. Claffe IX. Les liliacies ou fleurs en lis , fig. n. Flems fimples régulières, incaücées, ordinairement compofées de trois ou de fix pétales , 011 d'un feu] pétale , divifé en fix parties : leurs graines font toujours reniennees dans une capiule : trois loges. Claffe X. Les papillonnacées 01 M E T fleurs légumineufes -fig. i \ , 23, 24, 15. Fleurs fimples polypétales irréguüères, dont le fruit eft une Gouffe. Claffe XI. Les anoma'es ou polypétales anomales proprement dites ,fig- 16 , 27 ,. 28 , 29. Fleurs fimples polypétales irrégulières, d'une forme bizarre. Clafll XII. Les flofculeufes oir fleurs d fleurons, fig. 3°. Fleurs compofées de plufieurs petites Corolles monopétales que 1'on nomme fleurons. V. ce mot. Claffe XIII. Les femi-flofculeiifes 011 fleurs d demi - fleurons-, fig. 31. Fleurs compofées de plufieurs ps:i:<:s Corolles monopétales en languettes , que 1'on nomme demi-fleurons. V. ce mot. Claffe XIV. Les radiées ou fleurs en foleil,fig- 3*- Fleurs compofées de fleurons dansle centre , & de demi-fleurons a la circonférence. Claffe XV. Les apétales ou fleurs d étamines, fig. Fleurs dont les étamines Se les piftils ne font pas entourés de pétales , ou bien qui lont entourés de parties que Tournefort ne regarde pas comme des pétales 4 paree qu'elles fubfiftent après la floraifon , Sc ne font pas ordinairement colorées comme les pétales des 3Utres fleurs. Claffe XVI. Les apétales fans fleurs, fig. 34-De cette clafle font toutes les plantes qui n'ontpoiut de fleursapparentes, mais feulement des efpèces de graines' ordinairement dnpo-  MET fées fur le dos des feuilles. ClaiTe XVII. Les apétales fans fleurs , ni graines apparentes, fig. 35. Tournefort a cornprïs dans cette claflê toures les plantes , dont les organes de la fruclification lui étoient abfolument incpnnus , 8e oïi il «e trouvoit rien qui parüt deftiné a cet ufage. He di vis ion. Les Arbre» & Arbufi.es. Claffe XVIII. Arbres ou arbuftes a fleurs apétales ou a étamines fans pétales , fig. 36. De cette claffe font tous les arbres , dont les fleurs n'ont pas de pétales, 8c ne font pas portées fur des chatons. Les uns portent fur le même individu , la fleur 8c le fruit enfemble ou féparémènt , Sc les autres pertent des fleurs fur •un pied , Sc des fruits fur un autre pied de la même efpèce. Claffe XIX. Arbres ou arbuftcs d fleurs apétales amentacées , fig. 37. De cette claffe font tous les arbres , dont les fleurs n'ont pas de pétales , mais font difpofées fur des chatons; les uns portent furie même individu fleurs 8e fruits enfemble 011 féparémènt, Sc les autres portent des fleurs fur un pied , 8c des fruits fur un autre. Claffe XX. Arbres ou arbufies d fleurs monopétales campamforrr.es ou infundibuliformes. De cette claffe font tous les arbres qui ont des fleurs, dont le ; caraftères font les mêmes qui ont fervi de bafe aux deux MET 9? premières claffes de la méthode pour lts herbes. Claffe XXL Arbres ou arbufies d fleurs rofacéés. Cette claffe renferme tous les arbres , dont les fleurs ont les mêmes caractères que ceux qui ont été employés pour former la claffe VI des herbes, les rofacées. ClaiTe XXII. Arbres ow arbufies d fleurs papillonnacées ou Iégumincufes.Cene deruière clafr fe renferme tous les arbres , dont les fleurs ont les mêmes caraftères que ceux des herbet , claffe X , les papillonnacées. Si Tournefort eüt rangé fes arbres dans fes dix-fept premières claffes , avec des divifions cependant , les arbres qui compofent la claffe XVIII Sc la claffe XIX , auroient été de la quinzième claffe ; ceux qui compofent la claffe XX , auroient été de la première Sc de la feconde claffe ; ceux qui compoientla claffe XXI, auroient été de la claffe VI , Sc ceux qui compofent la claffe XXII auroient été de la claffe X. Tournefort, après avoir tiré de la Corolle les divifions de fes claffes , a cherché dans les fleurs tous les caraftères qui ponvoienc fervirde bafe a fes feftions, que 1'on peu: regarder comme des claffes fubaltérnes ; quelquefois il a au.n employé quelques caraftères étrangers , quand ceux qu'il avoit tirés de la cpnfidération du fruit , ne lui paroiifoientr pas fu ff. fans , tets que la figure de la Corolle, fa difpofition, la confidératicm des feuilles même. Ha divifé fa claffe 1 en 19 feftions;  94 M È T fa claffe II en 8 ; fa claffe III e» 5 ; ia claffe IV en 4 ; fa claffe V «n 19 ; fa claffe VI en 19 ; fa claffe VII en 9 , fa claffe VIII en •2 ; fa claffe IX en 5 ; fa claffe !X en 5 ; fa claffe XI en 3 ; fa claffe XII en 5 ; fa claffe XIII en 2 ; fa claffe XIV en <, ; fa claffe XV en 6 ; fa claffe XVI ,en 2 ; fa claffe XVII en 2 ; fa claffe XVIII en 3 ; fa claffe XIX en 6 ; fa claffe XX en 7 ; fa fclaffe XXI en 9 , Sc fa claffe XXII en 3 ; ce qui fait en tout '148 feftions pour vir.gt-deux claffes. Chacjue feftidn renferme plufieurs genres , 8c chaque genre n'eft lui-même qu'un affemblage de plufieurs efpices , comme on *a le voir dans 1'exemple ci-après. II s'agit maintenant de mettre *ette méthode en pratique , 8c 'de trouver le nom d'une plante tqu'on n'auroit jamais vue. On vous apporte, je fuppofe , la planIe repréfentée dans lap/. XIXde cet Ouvrage , 5c 1'on vous prie '-de dire le nom que Tournefort » donné a cette plante dans fes inftitutions botaniques : quoique xette plante voui foit abfolument jncounue , cela ne vous fera pal abfolument difficile.Comme 1'ouvrage que vous allez prendre pour guide , réunit a 1'avantage d'être un des plus méthodiquesque nous ayions , celui de faciliter conlidéjablement 1'intelligence des divifions 8c des fous-divifions , au jnoyen des figures que 1'Auteur n'a pas cru pouvoir fe difpenfer d'y ajouter , vous y parviendrez plus facilement qu'avec toute autre méthode. Vous ouvrez la Méthode de ffoumefort, 8c vous voyee qu'il MET a d'abord féparé les arbres 8c les arbriffeaux d'avec les herb'es : vous vous affurez que la plaufe que vous avez fous les yeux n'a point la tige ligneufe , qu'elle s'élève peu , 8c que tout , en un mot , vous porte a croire que c'eft une herbe , vous la cherchez doilc au rang des' herbes , 8c non pas au rang des arbres ; elle ne peut être que dans les dixfept premières claffes ; vous regardcz enfuite fï les fleurs ont des pétales, ou fi elles n'en ont pas; vous ne balancez point a la mettre au rang des fleurs pétalées , paree que vous êtes certain qa'clle a une Corolle : or , elle n'eft ni de la XVIIe claffe , ni de la XVIe , ni de la XVe ; il ne vous refte plus a la chercher que dans les quatorze premières claffes ; vous examinez ii fa fleur eft fimple ou compofée; vous -vous décideza la regarder comme fleur fimple , paree que vous ne trouvez qu'une Corolle dans chaque Calice; alors vous dites: elle n'eft ni de la XlVe cbffe , ni de la XHIe , ni de la Xlle, qui ne renferment que des fleurs compofées : il vous refte encore neuf claffes; vous examinez attentivement la Corolle , pour vous affurerfielle eft d'une feule pièee 011 de plufieurs. Comme elle eft d'lure feule pièce , vous n'avez plus a ehercher votre plante que dans les claffes dont les fleurs font mcnopétales, 8c vous la chercheriez eh vain dans les claffes XI, X, IX, VIII, VII, VI, V, paree que toutes les plantes qui compofent ces claffes, ont leurs Corolles polypétales : il ne vous refte plus que quatre claffes ; la  met .première & la feconde , qui ne renferment que des plantes dont les fleurs font régulières , 8c la ClaiTe III Sc IV, qui ne renferment que des fleurs irrégulières. Sitór que vous yous ferez afluré que les fleurs de votre plante ne ionf pas monopétales régulières , vous dites : elles ne peuvent être que de la rroifième ou de la quatriime claffe ; mais voyons maintenant en quoi différent les fleurs qui compofent ces deux elafies , puifqu'elies font dans la troifième clafle, comme dans la quatrième , monopétales irrégulières : ceci pourroit vous embarraffer ; mais regardez au fond du Calice d'une fleur de votre plante , 8c voyez fi elles a les graines nues comme dans la fig. n. pl. XVI; ou bien , fi vous voyez dans le fond du Calice une efpèce de capfule, fig.C&iD, pl. XIX. Sitót que vous ferez afluré que c'eft une capfule , votre plante eft dans la claffe III de la Méthode de Tournefort ; elle eft au rang de celles qui ont des fleurs perfönnées , que 1'on nomme aufli fleurs en mafique ou en mufle. Vous voila donc arrivé avec certitude k la claffe de votre plante ; il faut actuellement en trouver la fitclion , le genre Sc Vefipèce , avant de pouvoir vous aflurer du nom. Cette clafle eft divilee en cinq feftions. Lapremièreapourtitre : De herbis flore monopetalo anomalo aurito vel cuculato ; c'efta-dire , qu'elle ne renferme que des herbes a fleurs monopétalesanomales, en forme d'oreille ou de capuchon : cela ne convient point k votre plante. La feconde , lefti jn a pour titre ; De herbis • MET «,j flore monopetalo anomalo tubulato ^ in linguam definente ; c'eft-a-dire , dont les fleurs monopétales-anomales font terminées en languettes : cela ne lui convient pas encore. La troifi'me feftion a pour titre : De herbis flore monopetalo anomalo utrimque patente ; c'eft-a-dire , dont la Corolle monopétale-anomalaeft ouverre ou élargie par les deux bouts : ce n'eft pas enccre cela» La quatrième feftion , enfin , quf a pour titre: De herbis flore monopetalo anomalo , tubulato , perfbnato , 8c qui renferme toutes les plantes dont les fleurs fona monopétales - anomales , tububulées, perfönnées; c'eft-a-dire, terminées k leur limbe par un mufle a deux lèvres , eft la fection oü doit fe trouver votre plante , 8c oü elle fe trouve effeftivement. Cette feftion eft divii'ée en neuf genres , qui , k la vérité, ne font pas faeiles k déterminer ; mais , en les lifanc avec atteutiou , ayant toujours foin de comparer les caraftères de votre plante avec ceux des genres décrits dans cet Ouvrage , 8c avec les gravures qui y correfpondent , vous vous déciderez pour le IVe (pedicularis 1 , par rapport au labium fuperius galeatum ( la lèvre fupérieure en calque); mais dans le nombre des efpèces qui conftkuent le genre des pédiculaires, vous frouvez deux phr„fes qui \ jus Idiucnt dans 1'incerritude ; vous ne üvez (i votre plantte eft celle iUe 1'on loit appeller pedicularispraten1s purpurea , ou bien , pedicularis rubra tl tior ; il faudroi* foir les deux efpèces; voila oè  96 MET i'011 regretté de n'avoir pas a ! comparer la Nature avec les Fi- ] gures. Je fuppofe cependant que ; vous trouviez , entre votre plante & cette dernière phrafe latine, plus d'analogie qu'avec les premières, vous direz : cette plante eft la pedicularis rubra elatior de Tournefort, hpedicularis caule ramofio ereclo calycibus bifidis crenatis de Haller, Sc la pedicularis paluflris de Linnsus. U eft aifé de voir que fi , a la Méthode de Tournefort, on eüt ajouté des figures pour toutes les efpèces décrites , cet Ouvrage eüt été parfait, & , par fa grande fimplicité , eüt été préférable a tout autre. Expofnion du Syfléme fexuel de LinNjEVS. v. les planches xvii & xyin. On a donné le nom de S ysteme tU, oxvisiON. Plantes dont les fleurs font vifibles Sc diftinctes. C ClaiTe I. monandrie (monandria.) Cette claffe I renferme les plantes [ arbres ou herbes ] qui n'ont qu'une feule étamineji/j. i. ClaVe II. Diandrie. {.diandna-), deux étamines, Les , , premières cSê ffl? Triandrie C triandria ), trois étaÏS^Ct I cS^^-norxe C uirandria ) , quatre ^treu£:t1 ar vi&x^e^^-)^---srrs%- cS'vï: ^^-rIe c ), iep. ffiX^ 1 ClfffeTnEfclNORXE , huit éta. ClïE^Órie C —^ ) , neuf peadammemdunom- l étamines, fig. 17 > 101 claffe M E T exuel a la Méthode de LinmeÜS , larce qu'elle a pour baie les organes fexuels des plantes ; c'efti-dire , le* étamines confidérées comme organes males, Sc les piftils comme organes femelles. Linnsus a d'abord divifé en vingtquatre claffes les plantes qu'il a décrites. Chaque claffe , comme on le verra par la fuite , a été fubdivifée en plufieurs ordres ; chaque ordre ou chaque fettioil renferme plufieurs genres, Sc chaque genre plufieurs efpèces.^ Linnams n'a point féparé les arbres d'avec les herbes ; il * compris toutes les plantes qui ont des fleurs vifibles Sc diftinftes , dans les vingt-trois premières claffes de fa Méthode ; celles dont les fleurs font a peme vifibles , ou qu'on ne voit qu'mdiftinfternent , forment la vingtquatrième' claffe.  hre des étamines , exigent aufiï que 1'on confidère leur infertion ; ou el U-s tiennent au calice, 011 •lies u'y tiennentpas. Dans la quatof^ième & la quinzièmc dalles, il fuut avoir égard au nom-' bre & d la proportion refpeétive des ét' en décandrie, fig. 45 ), quandjtes étamines réunies en deux corps par leurs niets, font au nombre de fix, de huit, de dix. La CÜx-haitième claffe , !a POLYADEIPRTE , eft aufli divifée fuiyant les mêmes principes; elle eft ou de 1'ordre pentandrie, ou de 1'ordre icofandrie , ou de 1'ordre ( polyandrie, fig. 49 , A, B, C ) , quand les étamines réunies en plufieurs corps, font au nombre de cinq, ou une vingtaine inférées fur le calice , ou bien quand elles font en trè's-grand nombre, Sc qu'elles n'ont leur infertion ni fur le caKce , ni fur le piftil. M ET 99 Jufques-la , quand les étamines Sc les piftils font trés - apparens, la divifion dies claffes en feftions ne devient pas bien difficile ; mais dans la clafle syngéNisiF., la diltmftion des ordres eft réellement un travail, oü 1'expérience fert plus que le précepte. Cette clafle qui renferme des fleurs compofées de plufieurs autres petites fleurs , eft livifée en cinq ordres: i°. en polygamie égale , quand toutes les petites fleurs , qui, nar leur agrégarion , ferment la fleur compofée , font ces fleurons ou demi-:lei:rom hermaphrodites ,fig. 'o, 51 ; 20. en polygamie fiaperjlue, quand le centre des fleurs compofées eft occupé par f ti fleurons hermaphroA\tes%fig. io, b'c lacir.onférenee, par des demi-fleurons femeiies, fig. 0 d , pl- X ; ce qui re\ i ent aux fburs radiées de Tournefort; 30. en polygamzi' fauffe, quand les fleurons du difque font hermaphrodites, 8e que les demi-fleurons cu fleurons qui occupent la circonférence , font ftériles, fig. <'-i.pl X; 4°- en polygamie nécejfaire, quand les fleurons ou les demi-fleurons du difque font: m'iles, fig. 61 ,pl. X, Sc que ceux de la circonférence font femelles, fig. 60; 5". en monogamie, quand les flturs, fans être compofées de .fleurons ni de demi-fleurons, ont leurs étatnines réunies en cylindre par leurs anthères, comme on le vcit,/-/. XVI, fig. z%. La vingcieme cialfe , la gynakdrie, eft divifée en fept ordres, que Fob fditiroic très-facilement , fi les étamines éroienc plus appareutes, Sc fi le point de leur infertion étoit plus fenfible G 1  ïo'o M' E T 8c moins var;e. Quand les plantes que cette cia{r/e renferme ont dans chaque ficur deux étamines réunies au pjftil, ou du moins qui ne portent pas immédiatement fur le réceptacle , elles font de 1'ordre diandrie; li elles ont trois étamines, elles font de 1'ordre triandrie; fi elles ont quatre étamines , elles font de 1'ordre tétandrie ; fi elles en ont cinq, elles font de 1'ordre pentandrie ; ii elles en ont fix , de 1'ordre hexandrit; fi elles en ont dix , de 1'ordre décandrie ; 8c, fi elles en ont un nombre indéterminé , de 1'ordre polyandrie. La vingt-unième clafle , la moNoecie, comme nous 1'avons dit plus haut, ne renferme que des plantes, dontle caraftère eft d'aYoir des fleurs unifexuelles ( les fleurs males féparées des fleurs femelles fur le même individu.) Les onze ordres qui divifent cette clafle , ne font pris que dans les earaftèresquefourniffent les fleurs males : i°. quand chaque fleur male n'a qu'une étamine , elle eft de 1'ordre monandrie ; i°. quand elle en n deux, elle eft de la diandrie ; quand elle en a trois, elle eft de 1'ordre triandrie ; 4°. fi elle en a quatre, elle eft de 1'ordre te'tandrie; s°. fi elle en a cinq, de 1'ordre pentandrie; 6°. fi elle en afix, de 1'ordre hexandrie; 70. fi elle en a un nombre indéterminé, elle eft de 1'ordre polyandrie ( fig. , 6 , 57, pl. XVIII) ; 8°. II les étamines des fleurs de la clafle monade étoient réunies en un feul corps , elles feroient de 1'ordre monadelphie; 90. fi elles étoient réunies en plufieurs corps, elles feroient de 1'or- M E f dre polyadelphie ; i°. fi elle» étoient réunies par leurs anthères , elles feroient de 1'ordre fiynge'néfie; n°. 8c files étamines occupoient dans la fleur le lieu qu'occuperoit le piftil, fi cette fleur étoit hermaphrodite , elle feroit de 1'ordre gynandrie. La clafle vingt-deuxième , la dkscie , a fes ordres fondés fur les mêmes principes; ils font pris aufli dans les 'fleurs males. Elles font de 1'ordre diandrie ■, quand elles n'ont que deux étamines; da 1'ordre^ triandrie, quand elles en ont trois ; de 1'ordre tétandrie , pentandrie , hexandrie , oclandrie , ennéandrie , décandrie , icofiandrie , polyandrie , quand elles font au nombre de quatre ( cinq ,fig.<,%,A, pl. XVIII) , fix, huit, neuf, dix, une vingtaine inférées fur le calire, ou un nombre indéterminé , qui n'ont aucun rapport avec le calice. Si les étamines étoient réunies en un feul corps, comme dans 'iafig. 57 ,A,pl. XVIII, elles feroient de 1'ordre monadelphie ; fi leurs» étamines étoient réunies en gaine par leurs anthères , elles feroient de 1'ordre fiyngénéfie ; fi leurs étamines étoient inférées fur le piftil, Sc 11011 pas fur le calice , nï fur le réceptacle , elles feroient de 1'ordre gynandrie. La clafle vingt-troifième , la polygamie , eft divifée en trois ordres : le premier eft 1'ordre monade ; il renferme les plantes qui, fur le même individu, portent des fleurs hermaphrodites, entremêlées de fleurs males 8c femelles féparées, pl. XVIII, fig 59, A , S , C. Le fecond ordre diotcie, renferme les plantes qui  KJ E T fur deux individus différens, portent des fleurs unifexuelles & ■hermaphrodites; c'eft-a-dire, des 'ileurs males & des fleurs hermaphrodites féparées fur un individu , & des fleurs femelles avec des fleurs hermaphrodites féparées fur un autre individu de la même efpèce. Le troilième ordre, triade , renferme les plantes qui, fur trois individus de la même efpèce, portent fur 1'un des fleurs hermaphrodites , fur 1'autre des fleurs males, 8e fur 1'autre des fleurs femelles. La vingt-quatrième clafle enfin, la CRrPTOGAMiE, a été partagée en quatre ordres: i°. les fougères,p/^/r/, r%. 1-9; z°. les mouffes,pl.XIII,fig. 10-17; 3°. les algues , pl. XIII, fig. 1820, 8c 40. les champignons , pl. XIV Se XV. Les ordres ont été divifés k leur tour en un nombre de genres plus ou moins grand. Chaque genre , comme on le verra dans 1'exemple ci-après, renferme plufieurs efpèces : les caraftères des genres font tirés de la préfence ou de 1'abfence Sc de la durée même du calice , de la corolle , du neclaire, des étamines, des piftils , du péricarpe , des fiemences, du réceptacle , confidérés fous quatre attributs principaux: i°. le nombre; z°.la forme; $°. 1'infertion , 8c 40. la grandeur refpeftive. Effayons maintcnant de mettre en pratique cette méthode ingénieule, Sc voyons comment nous allons nous y prendre pour trouver la clafie , Vordre, le genre , Yefpèce 8c le nom de la plante M ET ro1 repïéfentée dans la pl. XIX da cet Ouvrage. i°. Dans la plante qui fe préfente, & qui fert ici d'exemple pour mettre en pratique le Syftême fexuel de Linnens, vous appercevez des fleurs que vous diftinguez aifément; vous voila déja affuré que votre plante n'eft pas de la vingt-quatrième claffe , la cryptogamie , qui ne renferme que des plantes qui n'ont pas de fleurs vifibles. Vous ouvrez une lleur, 8c vous voyez qu'elle a étamines 8c piftils : vous regardez fi toutes les fleurs font de même, 8c vous dites: toutes les fleurs font hermaphrodites, conféquemment cette plante n'eft ni de la vingt-troifième clafle, ni de la vingt-deuxième , ni de la vingtunième ; vous regardez 1'infertion des' étamines ; 8c lorfque vous vous êtes affuré qu'elles ne fout point inférées fur le piftil , vous dites : cette plante n'eft point de la vingtième claffe; vousofafervez encore vos étamines, polir favoir fi elles ne font point adhérentes entr'elles, foit par leurs anthères, foit par leurs filets ; 8c une fois que vous vous êtes affuré qu'elles font libres, vous concluez que votre plante n'eft ni de la dix-neuvième claffe , ni de la dix-huitième, ni de la dix-feptième, ni de la feizième. II ne vous refte plus que quinze claffes, dajis lefquclles vous avez k chercher votre plante: vous comptez vos étamines ; vous n'en trouvez que quatre ; vous dites : cette plante ne peut être de la quinzième claffe ; elle ne peut être que de la quatorzième ou de la quatrième; car ce font les deux feules qui renfer-  ioz M E T ment les plantes qui ont quatre étamines : vous faites attehfion aux caraftères par lefquels les fleurs des plantes de la quatorzième claiTe diif èrent dc celles de la quatrième : vous voyez aue pour être de la qnatorzième claffe , il faut qu'elles aient quatre étamines, dont deux font plus courtes: vous pourriez être embarraffé ici, paree que , dans les fleurs que vous obfervez, comme dans beaucoup d'autres de la même clafle, il s'en faut'bien que la différence de la grandeur des étamines foit toujours bien apparente ; mais elle 1'eft aflez cependant, dans la plante que vous avez fous les yeux , pour ne pas vous tromper; d'ailleurs la corolle perfonnée vous ramène au but, & vous vous dccidcz pour la qnatorzième clafle : vous cherchez dans Je Genera plantarum Linnczi\ la clafle XIV, & vous trouvez que cette clafle nombreufe eft divifée en deux ordres ; que le premier renferme les plantes dont les fleurs on: quatre étamines, dont deux grandes & deux petiibs, & dont les graines font mies au fond du CJiee ; & le fecond, celles qui ont aufli quatre étamines , dont deux grandes & deux petites, mais dont les graines font renfermtes dans une capfule : vous ne tarderez pas a vous décider pour la feconde feftion , paree que vous appercevez fans peine, au fond des calices de votre plante, une capfule & non pas quatre graines nues : vous êtes donc perfuadé que votre plante eft de" la clafle XIV, la didynamie , & du fecond ordre de cette clafle , 1'angiospermie ; M E T maïs, dans ce fecond ordre, font compris cinquante-huit genres , parmi lefquels il fera bien difiicile de trouver celui dont la plante que vous avez fous les yeux n'eft qu'une efpèce. Quel travail ne vous refte-t-il pas encore a faire ? Je fais bien que vous parviendriez fans peine a votre but, fi vous étiez aidé dans vos recherches par de bonnes figures bien caraftérifees, ou bien fivous pouviez profiterdesfacilités que vous donneroit un jardin botanique, dans lequel votre plante occuperoit la place qu'elle doit occuper dansle Syftême fexuel; mais_,fi vous n'avez h votre fecours ni jardin botanique, ni figures, ni herbier, comment vous en tirerczvous ? Vous comparcrez peut-être dix fois toutes les defcriptions des genres de cette feftion avec votre plante , avant de pouvoir vous aflurer de celui qui lui appartient. Mais fuppofonsque vous ayiez comparé tous les genres avec aflez d'attention tk aflez d'exaftitude , pour ne pas yous être trompé , & que la defcription du genre des pedicularis vous ait paru la feule qui eüt pu convenir a votre plante , avant de pouvoir vous flatter de favoir le nom botanique de Pefpèce que vous voulez connoitre, il faut encore que vous la compariez avec les defcriptions de quatorzc efpèces de ce genre , qui font décrites dans le Species plantarum Linncsi : ici vous trouvez deux points de divifions qui vous font d'un grand fecours, pedicularis * caule ramofo , & puis pedicularis ** caule Jïmplicijpmo : vous regardez la tige de vo-  MOE tre plante, elle eft rameufe , vous vous décidez pour caule ramofo ; cette divifion ne contient que trois efpèces , la pedicularis paluftris , la V.fylvatica , Sc la P. roftrata; vous comparez avec attention la defcription de la pedicularis paluftris ; c'eft cellela qui convient le mieux a votre plante ( pedicularis caule ramofo calycibus callofo punclatis corollis labio obliquis.... habitat inpaludibus ) , pag. 845 i & vous ■en concluez , avec raifon, que votre plante eft la pedicularis paluftris, que Linnasus a décrite ainfi. MOELLE. ( Medulla. ) On peut regarder la moelle comme la partie la plus effentielle a la plante; puifqu'elle eft au végétal, ce que le cceur eft h 1'animal. Elle «ft compofée d'une fubftance plus ou moins vafculeuié , qui occupe aflez ordinairement le centre du corps ligneux : les parois du contluit ou canai, au travers duquel elle paffe, depuis 1'extrémité des branches les plus fines, jufqu'a celle des racines, font d'une fubftance ordinairement plus ferme que le refte du bois qui les environne ; cette folidité leur eft néceffaire pour réfifter aux preflions des corps étrangers, qui dérangeroient infailliblement cet organe, s'il en fouffroit les atteintes. II a été queftion d'une enveloppe cellulaire ,que 1'on trouve fousl'épiderme dans 1'écorce, 8c d'un tiiTu cellulaire ou réticulaire , qui joue un grand röle dans la compofition du bois, 8c de plufieurs autres parties des plantes : ils font formés 1'un 8c 1'autre par les diffé- sentes ramincations de la moelle, M O N is? qui traverfent de part en part le corps de Ia tige, oü le tronc Sc fes rameaiix y dépofehtdes fucs nourriciers,qui y ont été préparés par des vaiiïèaux deftinés a cet ufage. MONADELPHIE. ( Monadclphia. ) De deux mots grecs, qui fignifient un frère. La monadelphie eft la claffe XVIe du Syftême fexuel; elle renferme les plantes qui ont plufieurs étamines réunies par leurs filets en un feul corps. MONANDRIE. ( Monandria. ) De deux mots grecs, qui fignifient un mari. La monandrie eft la clafle Iere du Syftême fexuel ; elle rênferme les plantes qui n'ont qu'une étamine. MONCECIE. ( Monozcia.) De deux mots grecs, qui fignifient une maifon. La monacie eft la clafle XXIe du Syftême fexuel; elle renferme les plantes qui ont des fleurs males Sc femelles féparément fur le même individu. MONOGAMIE. ( Motiogamia. ) De deux mots grecs , qui fignifient une noce. La fyngénéfie , XlXe claffe du Syftême fexuel , eft divifée en cinq feftions: la monogamie eft la dernière ; elle renferme les plantes dont les fleurs , fans être compofées de fleurons, ni de demi-fleurons , ont leurs étamines réunies par leurs anthères. MONOGYNIE. ( Monogynia. ) De deux mots grecs , qui fignifient une femelle. Lorfque 1'on a déterminé la claffe d'une plante, en fe conformant aux principes du Syftême fexuel, cette plante eft-du premier ordre, fi elle n'a qu'un ftyle cu ftigmate feffile. 'G 4  104 M O N M0N0IQUE. ( Monoicus. ) Ou appelle plantes monoïques-, celles qui font ds la clafle moncecie ; c'eft-a-dire , qui ont fur le même individu , des fleurs males 8c femelles féparées. MONOPÉTALE. ( Monopetalus, ) Ou appelle Corolle monopeiale , F Uur monopétale , Celle qui e(t d'une feule pièce. On difting ie aufli les fleurs en monopétales régulières, & en monopétales irrégulières ou anogiales. La Corolle monopétale porte les Étamines, qui , dans ce cas , font ordinairement en nombre «léfini. MONOPHYLLE. ( Monophyllus. ) On appelle Calice >u Involucré monophylle , celui qui eft d'une feule pièce ; c'eft-adire , dont les incifions , s'il y en a , ne font pas continuées jufqu'a fa b .fe. Eft: monophylle tout Calice qui eft: i°. Impartible fans léfion ; i°- Corollifère ou aflbciéa une Corolle monopétalée ; J°. Staminifère ; 4°. Faifant corps avec 1'Ovaire; 5°. Svipité ; c'tft-a-dire ,aiEÏnci par fa bafe , comme en pédicelle ; 6°. Petiiftant en partie ou totalité. MONOSPERME. (Monofpermus. ) Qui ne porte ou ne renferme qu'un* feule graine. MONSTRES, monstruosiTes. Les plantes qui éproüvent, dans tcutes , ou dans quelqueslines dc leurs parties feulement , quelques changemens contre nature , font dts aioiiftmolïtés. M O N MONTAIN. ( Montanus. \ Qui croit fur les montagnes. MORT des plantes. Le végétal n'eft pas plus exempt de la mort que Panimal; tout ce qui jouit de la vie eft fujet a fes loix : 1'arbre, dont la tête majeftueufe , élevée jufqu'aux nues , voit , pendant plufieurs fiècles, des milliers d» plantes mourir & renaïtre a fes pieds, aura fon tour: la Nature, en le créant , a pofé les bornes de fon exiftence ; ces limit es font communes a tous les individus de la même efpèce : chacun d'eux n'ira guère au-dela de re terme , que mille accidens peuvent abréger encore. On appelle mort du fafran,une efpèce de petite tjfuffe velue; quï vit aux dépens des bulbes de fafran, & qui les fait mourir. M. Duhamel, a qui 1'on eft redevable de Ia découverte de la caufe de certe maladie, aobfervé que cette petite truffe paralite attaquoit également d'autres plantes vivaces , & qu'elle leur donnoit la mort. MOUVEMENT de la fève. On a cru long-temps que la fève circuloit dans les vaiffeaux des plantes, comme le fang circule dans les vaiffeaux des animaux. Différentesexpériencesnousprouvent au contraire , que la fève ne circule point, mais qu'elle a une efpèce de fludtuation alternative; qu'elle eft portée depuis les plus fines ramifications des racines , jufqu'aux extrémités des branches, pendant le jour fur-tout , oü il fe fait une forte fuccion , dont la chaleur eft la caufe principale , 8c que lorfque cette cauf» cslfc, le fève cefle aufli de s'éle-  M U C ver, Sc redefcend par les mêmes vaiffeaux, depuis les plus fines ramifications des tiges, jufqu'aux dernières divifions des racines: la fève montante Sc la fève defcendante dépofent , dans leurs cours, les fucs nourriciers qui entretiennent la vie du végétal : ces fucs fout tirés de la terre par les racines, Sc portés dans toutes les parties de la plante ; ceux que Pair fournit aux vaiffeaux abforbans, qui compofent en partie les feuilles 8c les dernières ramifications des tiges , font tranfmis jufqu'aux fibrilles les plusdélicates des racines; Sc c'eft ainfi que s'entrerient 1'équilibrenéceffaire entre ia déperdition Sc la réparation. MÜCRONÉ. (Mucronatus.) Terminé trés-brufquement par une pointe étroite , & qui paroit n'être qu'un prolongement de la nervure médiaire. MULTICAPSULAIRE. ( Multicapfularis. ) Qui a plufieurs capfules, ou dont le fruit paroit compofé de plufieurs capfules partielles. MULTICAULE ouTISEUX. ( Multicaulis. ) Dont la racine produit btaucoup de tiges. MUL i«t MULTIFIDE. (Multifidus.y Divifé a-peu-près jufqu'a moitié ou moins, p3r plufieurs incifions aiguës, dont on ne détermin# point le nombre. MULTIFLORE. ( Multiflorus. ) Chargé dt plufieurs ou dar nombreufes fleurs. MULTlLOBÉ. ( Multilobus* f. multtlobatus.) Diffère de multïfide , en cc que les incifions font des finus obtus. M U L T IL O C UL A IR E. (Multilocularis.) Qui a plufieurs loge,-. MULTIPARTI {Multipartitus. ) Divifé très-profondémen. en un nombre indéfihi de lanières oblongues. MULTIVALVE. ( Multivalvis. ) S'ouvrant en pluiieur» valves. MURAL. ( Muralis. ) Qui croit fur les murs. MURIQUÉ. ( Muricatus. ) Couvert d'afpérités comme calleufes, plus ou moins conoïdales, aigué's. MUTIQUE. (Muticus.) Oppofé de arifté ; c'eft-a-dire , fan9 arête : quelquefois aufli celui des mots acumine Zafpinefcent.  N NaGEANT. (Nataas.) Étendu fur la furface de 1'eau. Les Feuilles nageantes des végétaux ïiquatiles fout ordinairement différentes de celles qui fout fubmergées ou flotantes. NAIN. (Nanus.) On dit qu'un arbre eft nain, quand il elf d'une taille beaucoup plus petite que la taille ordinaire. On dit que telle plante s'élève beaucoup dans un terrain aqueux, mais qu'elle refte iidine dans un terrain fee. NAPACÉEouNAPIFORME, . Racine ( Rad. napacea f. napiförmis.) reflèmblanre a un navet. NATUREL , LE. Ce qui eft dans 1'ordre de la Nature , Sc qui n'a artcun rapport avec 1'art. NAVICULAIRE. (Navicularis. ) Ce qui a la forme d'une naceile. NÉCESSAIRE. V. polygamie nécessaire. NECTAIRE. ( Neclarium. ) Teute particule acceffoire ou comme ajoutée, adnée a un des quatre principaux organes floraux, eft un Neclaire pour les Linnéiftes : mais ce mot , appliqué a tant de chofes eftentiellerr.ent ditïérentes , qu'il eft impoffiblc de le définir avec précilion, doit être rejetté , Sc remplacé par un nom propre a la chofe que 1'on obferve. V. appendice'. NERVURES. ( Nervi. ) On donne le nom de nervures a ces élévationsfilamenteufes qu'on rencontre fur les feuilles Sc fur les pétales; la nervure qui coupe une feuille en deux parties égales, fe nomme cöte. Ces groffes nervures font comparées aux mufcles des animaux ; leurs ramifications « lorfqu'elles ne fonr pas trop fenfibles, font comparées aux veilles : c'eft pourquoi 1'on nomme feuilles nerveufes, les feuilles de Plantain ; Sc feuilles veinees, celles de YOfeille , de VEpinard, 8cc. Les Feuilles peuvent être divifées, quant a leurs nervures , en i°. latérinerves, dont les nervures principales nailfent des cctés de la nervure médiaire , en fe dirigeant vers les bords ; 1°. bafnerves, lorfque toutes les nervures principales nailfent du bas du difque, en fe dirigeant vers le fommet, Sc a-peu-près parallélement aux bords : dans ce dernier cas , on défigne le nombre de ces nervures, par les mots trinerves , quinquenerves, fiptiner* ves, 8cc. 30. mixtinerves, qui ont tout a la fois des nervures longitudinales 8c des latérales ; telles font, par exemple, celles de quelques rhamnoïdées. La pubefcence des Feuilles eft ordinairement plus notable fur les nervures qu'ailleurs, Sc fouvent les bords même du difque femblent fe rapprocher de la nature de celles-ci par ce caraftère. Ce font les nervures qui donnent naiflance aux épines 8c aux aiguillons. NEUTRE , Fleur ( Fl. neuter. ) dépourvue de fexe; c'eft-a-  NO Ë (Ure , qui n'a ni Étamines , nï Piitil. NÜIUD. ( Nodus.) On donne en général ce nom a chaque point de la Tige, qui donne ou a donné naiflance a chaque feuille , ou bien a chaque paire ou verticille de feuilles. NOIX. ( Nux. ) Enveloppe ligneufe , teftacée ou offeule , d'une ou plufieurs Graines, révêtues, outre cela , de leur tégument propre. La Noix eft le produit de la lignefcence ou offincation de la paroiinterne d'un Péricarpe, dont elle eft par conféquent une partie intégrante. La Noix eft donc aux Fruits charnus, ce que la paroi interne cartilagineufe de beaucoup de capfules eft aux fruits fecs. Elle eft vulgairement connue fous le nom de Noyau. II y a des Fruits qui renferment plufieurs noix diftinftes , toujours en nombre déterminé , & difpofées fur un feul rang autour de l'axe 'vertical du Péricarpe , qui n'a point d'ombilic troué. J'ai donné a cette forte de Fruit le nom de Nuculaine ( nuculanium. Goertner a voulu établir unt efpèce de Fruit, fous le nom df NOIX ; mais il y comprend tam de fruits diftérens, &. fi effentiellement diftinfts , qu'elle ik fauroit être adinife. NOM, générique , fpécifique V. FSPÈCE. NOMENCLATURE. ( No menclatura. ) La nomenclatur eft cette partie de la Botanique qui a pour objet l'art d'aUigner chaque plante le nom qui lui e: NOU 107 propte, d'après lesprincipes adoptés dans les différentes méthodes botaniques. Les méthodes nous apprennent a diftinguer les plantes , au moyen des caraftères par lefquels elles fe reffemblent ou» différent naturellement; elles ne font en cela que le fil qui nous conduit a la cennoiffance des noms que 1'on eft convenu de donner Èt chaque plante._ Mais malheureufement tous les jours , par de nouveaux fyftêmes , oni change la marche de 1'étude ; on donne de nouveaux noms aux plantes , & 1'on boulevejfe la fcience jufques dans fes fondemens : a peine a-t-on fait un pas de plus, que tous ces fantömes de 1'imagination difparoiflent ; mais il faut bien du temps pour réparer le mal qu'ils ont fait. II faudroit, pour fixer la nomenclature des plantes, qu'il y eüt, dans toutes les parties du monde , des Tribunaux qui fe correfpondifftnt; que par une autorité qui leur feroit commune , 1111 changement devïnt univerfei, une découverte utile k tous les hommes, & que 1'abus qui tient a la manie de 1'innovation., füt févérement réprimé. NOUEUX. (Nodofus.) Qui a beaucoup de nceuds; dont les : noeuds font fortement prononcés par intumefcence ; qui a, de dif! tance en diftance, des renüemens notables. NU, UE. Se dit des parties des plantes, qui ne font recouvertes . ou accompagnées d'aucunes au: tres parties. NUCULAINE. V. noix. i NUL , LE. (Nullus.) On erat ploie 3.ffez fouvent ce mot dans  ïo8 K u T les defcriptions des plartres, dans la vue de les abréger. Linnams , dans les defcriptions de fes genres , parle du calice , de la corolle , des étamines, des piftils, Au péricarpe & des graines. Si la fleur qu'il décrit n'a point de calice , il dit calix nullus ; fi elle n'a point de péricarpe , pericarpium nullum, &c. NUTATION.(^War/0.)Les fleurs , les feuilles , les tiges ttiême des plantes qui font expolées a 1'ardeur du foleil, fe penchent du cöté de cet aftre ; ce changement de direftion, que 1'on nomme nutation , eft 1'effet du N U T deflechemenr & du raccourciflement des fibres qui fe reflëntent le plus vivement de Ia chaleur. On peut aufli 1'attribuer a une autre caufe. NUTRITION. ( Nutritio. ) Nous avons dit que la plante , comme 1'animal, croiflbir par intus-fufception. Les fucs nourriciers que la fève diftribue dans toutes les parties du végétal, les alongent & les gonflent: ces fucs s'épaifliflent par 1'évaporation des parties les plus limpides, & augmentent ainfi le volume de parties folides. O ÖbCLAVÉ. (Obclavatus.) En «ïaflue renverfée. OBCONIQUE ( Obconicus.) En cóne renverfé. OBCORDÉ. ( Obcordatus. ) En cceur renverfé. OBLIQUE. ( Oblquus. ) Qui flévie de la direftion verticale. Feuille, tellement contournée par fa bafe, qu'un de fes bords ïegarde, ou tend a regarder Ia tige. t OBLONG. ( Oblongus.) Manifeftement plus long que lar<*e , a bords ou cötés comme parallèles, obtus aux deux bouts. Prépofé a un autre mot, défigne une longueur plus qu'ordinaire dans Ia forme ou la figure èxprimée par ce mot. OBOVAL. ( Obovalis. ) En ovale renverfé, ou dont 1'extréïnité la plus étroite eft en bis. OBOVÉ. (Obovatus.) En for¬ me d'ceuf, dontle plus grosbout eft en hamt. ? OBTUS. ( Obtufus. ) Dont 1'extrémiré n'eft pas aiguè'. OBTUSANGULÉ. (Obtufangulatus. ) Dont les angles font obtus ou émouflës. OBVOLUTÉ. V. GEMMATION. OCTANDRIE. (Oclandria.) De deux mots grecs, qui fignifient huit maris. L'oftandrie eft la clafle VIII du Syftême fexuel; elle renferme les plantes qui ont huit étamines. OCTOGYNIE. (Oélogynia.) Ordre, feftion de plantes qui ont ou huit piftils, ou huit ftyles, ou huit ftigmates fefiiles. OCTOPÉTALÉE. ( Oclopetalus. ) A huit pétales. OCTOPHYLLE. (Oclophyllus. ) De huit pièces ou folioles.  ODÉ ©DEUR. ( Odor. ) L'homme flit problablement long - temps fans avoir d'autres moyens de reconnoïtre les plantes, que par !'odeur, la faveur, le tact Sc la vue ; c'étoit la la véritable méthode naturelle que l'homme, comme tout autre animal, avoit recu en partage; mais aujourd'hui ces moyens naturels de diftinguer les objets , lui feroient d'une foible reffource; 1'odorat, ce fens qu'il exerce li peu , le ferviroit fort mal ; il eft obligé de chercher dans des moyens artificiels, de plus sürs garants. ODORANT. (Odoratus.)On nomme odorant, tout ce qui a une odeur forte, agréable ou non. On dit que tel arbre a les feuilles odorantes; que la racine d'une telle plante eft odorante; que Tune a une odeur d'ail, 1'autre une odeur de gérofle , une odeur de punaife ; quand elle fent 1'ail, le gérofle , la punaife, d'après le rapport de tous ceux qui la fentent. On dit qu'eile a une odeur indéterminée , quand elle a une odeur a laquelle on ne fait quoi comparer, ou que 1'un compare a une chofe, Sc 1'autre a une autre; elle eft inodore, quand elle ne fent rien. OFFICINAL. ( Cfficinalis.) Qui fe vend dans les boutiques , comme étant d'ufage dans les arts. OIGNON. V. BULBE. OLÉRACÉ. (Oleraceus.) Qui fert a la nourriture , comme les plantes , vuigaircment appelées potagères. OLIGOPHYLLE. ( Oligophyllus.) Ayant pch e feuilles ,«u de folioles. O L I io» OLIGOSPERME. ( Oligofpermus.) Renfermantouportant peu de graines. OLIVAIRE. ( Olivarius.) En forme d'olive. OMBELLE. ( Umbella.) Difpofition de Fleurs telle , que les pédoncules, partant tous d'un même point, font terminés chacunpar un amas de fleurs, ou pédicilles uniflores, naiflans également d'un même lieu. Chacuti de ces amas partiels de fleurs elfc appellé Ombellule (Umbellula), ou par quelques - uns Ombelle partielle ( Umbella partialis.} — On a aufli donné ce nom, mais abuiivement, a des aflemblages de fleurs, plus ou moins reflemblans a VOmbel e. V. SER- TULE. OMBELLÉ. ( Umbellatus. } En ombelle , ou porrant ombelle- OMBILIC. (Umbilicus.) Enfoncement ou dépreflion remarquable au fommet d'un corps folide : Aréole terminant un fruit infère. — d'une graine , eft appellé» Hile. OMBILIQUÉ. ( Umbilicatus. ) Pourvu d'un ombilic. Feuille, qui, étant pelté* ou comme peltée , a fon difque plus ou moins enfoncé ou concave , fur-tout au centre commun , d'oü rayonnent les principales nervures. ONDÉ. ( Undatus. ) Ce quf eft fagonné en ondes, qui eft plilfé h gros plis arrondis. ONDULÉ ou ONDULEUX. ( Undulatus f. undulofus.) Signifie ce qui eft plilfé plus fïnement. ONGLET. ( Unguis. ) 6'e£  ■ito O N 5 la partie inférieure d'un pétale : c'eft par elle que le pétale eft immédiatement inféré fur le réceptacle : on dit qu'un onglet eft glanduleux , qu'il eft fort court, fort long , 8ec. qu'il eft ftaminifère , lorfqu'il porte une ou plufieurs étamines. Dans une corolle monopétale , ce qui fait Poffice d'onglet, fe nomme tube. ONGLETTÉ. Pétale ( Pet. unguiculatum. ) ayant inférieuïement ce retréciffement notable £e fouvent difcolore , qu'on appelle onglet. OPERCULE. (Operculum.) Petit couvercle qui ferme les urnes de quelques efpèces de mouffes. OPERCULÉ. (Operculatus.) Pourvu d'un opercule. ' OPPOSÉ. (Oppofitus.) Deux parties de plantes font oppofées, ïorfqu'elles nailfent de deux points fitués vis-a-vis 1'un de 1'autre, fur le même plan tranfverfal du corps qui les porte. En croix, Feuilles , Sec. (Fol. decujfatim oppofita.) dont chaque paire, cenfée rapprochée de fa voiiine , formeroit avec ■elle une croix. — Les Étamines , Sec. font diies oppofées au Calice , a la Corolle , lorfque chacune d'elles eft fituée immédiatement vis-a-vis .de chaque divilion de ces deux organes. ORBICULÉ. ( Orbiculatus.) Plan ou applati, Se dont la circonfcription eft circulaire. ORDRE naturel. ( Ordo naturalis. ) Si vous examiniez avec ■quelque attention 1'enfemble Se 'le détail des différentes parties gui compofent les yégétaux, yous O R B vous appercevriez bientót qu'il y a des plantes qui fe tiennent par un très-grand nombre de rapports , 8e qui ont même entr'elles une reftemblance fi marquée , qu'ellsB forment , par leur réunion , des grouppes naturels , qu'on pourroit comparer a autant de families féparées, ou a autant de parentés : quand vous verriez , par exemple , un triticum , vous ne pourriez vous difpenfer de le placer au rang des graminées, avec le fecale , Yhordeum : vous voudriez mettre une iris prés d'un gladiofus , un ophris avec un orchis: vous ne voudriez point féparerun/a/n/z/772 d'avec un galeopfis ; une bryonia d'avec un cucumis : vous verriez que les fleurs compofées, les ombellifères , les crucifères , les malvacées, les caryophyllées, les joubarbes, les rofacées, les légumineufes , les amentacées , les euphorbes , les conifères, 8ec. font autant de bandes a part, qui ne fe contondent point > voila ce qui a donné 1'idée d'une méthode naturelle. Si vous pouviez venir a bout de réunir ces fuperbes fragmens par des nuances iufenfibles, 8e faire ainfi le tableau des plantes de Punivers entier, vousauriez trouvéune méthodeparfaite, oü les êtres fe préfenteroient par ordre de création, Se fe placeroient, pour ainfi dire , comme d'eux - mêmes , chacun dans la place qui lui feroit deftkiée; vous auriez trouvé cette méthode naturelle , de laquelle on s'occupe depuis fi long - temps , Se qui fera peut-être encore long-temps 1'objet des recherches des Naturalift.es, fi 1'on veut la porter  ORE S fon dernier degré de perfectiotl. OREILLÉ. ( Auriculaius. ) Ce qui eft rerr.arquable par deux appendices bafilaires, comme iépares du refte par une contraction. ORGANISATION des plantes. Les végétaux nailfent , vivent, fe reproduifent & meurent; c'eft le jeu de toutes les parties qui concourent a faire pafler le végétal dans tous ces états diffétens, que 1'on nomme organifaiion. V~. le mot végétal. O U R R E L E T. Les organes de la fruftification de quelques fougères , font difpofés en O ü R 111 ourrelet fur le dos des feuilles-, OüRSINNÉ. ( Echmatus. ) HériiTe d'aiguillons tres-rapprochés & grêlés. OUVERT. ( Patens. ) Ce qui eft étaié. OVAIRE. V. pistil. OVALE. ( Ovalis.) Plan ou fortement applati, & ayant a-peuprès la figure de la coupe longitudinale d'un ceuf. OVÉ. (Ovatus.) Ayant plus ou moins exaftement la forma d'un ceuf. OVULE. ( Ovulum. ) Rudiment de la graine dans 1'Ovaire, V- pistil. P Paillette, r Paiea.) Efpèce de petite feuiile ou d'écaille membraneufe , sèche , rigidule , drefTée , preflant la bafe d'une fleur, qu'elle enveloppe ou recouvre , foit en partie , foit en totalité. c'eft fur-tout, lorfqu'elle '/eftemble, par fa figure ou fa fubftance , aux écailles qui forment la Gloume des Graminées , qu'une telle petite braftée prend le nom de Paillette. palais de la Corolle. ( Palatum Corollce.) Dans les fleurs monopétales irrégulières, c'eft la partie fupérieure du fond de la Corolle , que 1'on nomme le palais. l'on dit qu'il eft velu, ridé, comprimé , Sec. paléacé. ( Paleaceus. ) Garni de paillettes, ou de la nature de la Gloume des Graminées. PALME. Mefure connue e» Botanique pour être égale a la largeur de quatre doigts ou de trois pouces environ. PALMÉ. (Palmatus.) Divifé profondément en plufieurs lanières alongées , de manière a reffembler a une rriain ouverte. La feuille palmée a toutes les nervures principales rayonnantes du fommet du pétiole. PANACHÉ. ( Variegatus. ) De diverfes couleurs mélangées. PANDURÉ ou PANDURIFORME. yPanduratusf. panduriformis. En forme de rut de v on ; c'eft-a-dire , oblong , avec deux finus latéraux, oppofés 1'un a 1'autre. PANICULE. (Fanicula.) Affemblage de fleurs , forme par ra-> mification alongée , compofée Sc éparié de leur fupport commun,  ui PAN PANICULÉ. (Paniculatus.) Difpofé ou ramifié en panicule. PAPILLONN ACÉE, Corolle, { Cor.papillonacea. ) irrégulière a cinq pétales : 1'un fupérieur & crdinairement plus grand , eit appelé Etendard ( Vexillum ) : deux latéraux nomrr.és Ailes {Alce) : & deux inférieurs plus ou moins prclfés par les ailes , font agglutlnés par leui^ bord inférieur Si, forment enfemble comme une petite nar-.'lle , qu'on nomme Carène ( Carina. ) Le Haricot, le Pois , le T7 èfle, &c. ont uue Corolle papillonn ée. PAPYRACÉ. (Papyraceus.) f/lembraneux , mince & iec , comme du papier. PARALLÈLE. (Parallelus.) f5es chofes qui ont la mêmt dixettion , en obfervant entr'elles 3a même diftance dans toute leur longueur , font dites parallèles. Cloifon, dont les deux faces répondent aux valves d'un fruit biloculaire. PARASITE, Plante ( Pl. parafita. ) qui croït fur une auire plante , & fe nourrit a fes dépens. PARENCHYMATEUX. Qui appartient au parenchyme, ou jabonde en parenchyme. PARENCHYME. {Parenchyjna. ) C'eft ce tiifu cellulaire, aendre & fpongieux, qui runplit dans les feuilles & dans les jeunes liges , les intervalles qui ié rencontrent entre les plus fines ramifications ; lorfque 1'on fait a-ouir des feuilles, c'eft le parenchyme qui fe détache, & qui JaifTe a nu toutes les petites rasüfications dont il remplifibit les V A R vides. II en eft de même, lorfque de petits inièdtes fe nourriffent du parenchyme d'une feuille; ils en rV-tachent toute la fubftance pulpe ife analogue a leur nourritire, & laiffent le réfeau a nu, p, ree qu'il auroit été pour eux un ali nent moins délicat ou trop ci riac:. PAUÉTAL. ( Parietalis. ) Si-ue ou attaché fur la paroi interne d'un fruit ordinairement uniloculaire, PARTI. ( Partitus. ) Profondément divifé par des incifions aiguës. Ses compofés font bipartt, triparti , guadriparti, guinqueparti , &c. felon le nombre des incifions; & lorfqu'on ne déterminé point ce nombre, on dit tnultiparti. A lRIIBLE. ( Parvbilis.) Sufceptible de divilïor. fpontanée. Les valves des Capfules nunces font fouvent bipartibles : le fruit desGerain.s figutngueparttble: le Style des Hypérus e&tri- ou quingueparubli. PAUCiFLORE. (Pauaflorus. ) Portant peu de fleurs. PAUCIRADIÈE, Fleur compofée (Fl. paucirad'.acus.) ayant peu de rayons. Ombelle, compofée d'un petit nombre de pédoncules. PAVILLON. V. F.TIKDARD. PÉDICELLE. { Pedicellus.) Petit pédoncule propre de chaque fleur. PÉDICULÉ. ( Pediculus vel fiipes.) C'eft une efpèce de queue propre a certaines parties des plantes , comme aux aigretres , aux glandes, aux neftaires, &c. II ne faut pas confondre le pédieule avec le pédoncule, dont la figuificatica  P E D fignification eft bornée a défigner, en Botaniqne , tout ce qui fert de queue aux fleurs & au* fruits , toutes les fois que les parties de la fruftification font apjparentes. Ou nomme pédieule, la tige des champignons , fk celles de plufieurs plantes, dont les parties de la fruftification ne font pas bien apparentes, comme dans les lichens , les moifilfures. Le mot de pédieule fignifie en général petit pied : on le nomme indifféxemment en latin pedieulus vel fiipes ; mais j'aimerois mieux le mot latin fiipes , qui veut dire pieu , que le mot pedieulus, pour fignifier le pédieule d'un champignon. On dit qu'il eft tubéreux ou bulbeux ( fiipes bulbofus ) , quand il eft terminé par une bulbe a fa bafe , corr.ine dans la fig. 5 , pl. XIF; qu'il eft annulé ou colleté ( annulatus ) ,-quand il eft remarquable parun anneau, comme ceux de la fig. 6 , A, B; qu'il eft contigu avec le chapeau ( conttguus), comme dans la fig. 6,R; qu'il eft continu ( continuus ) , comme dans la fig. 1,5,5; qu'il eft central ( centralis ) , lorf ru'il eft inféré précifément dans le milieu du chapeau ; qu'il eft latéral ( lateralis ), lorfqu'il eft inféré furie cöté du chapeau; qu'il eft engatné ( vaginatus ) , lorfqu'il eft entouré d'une gaine ;qu'il eft fimple (fimplex), rameux { ramofus ) , égal ( ccqualis ) fufiforme (fufformis ) , linéaire (linearis), efElé ou filiforme(j¥//formis), capillaire (capillaris) , long ( longus ), court ( brevis ), épais (crajfus), aminci (tenuis) , applati (planus vel comprejfus) , P E D 11? plein (plenus), creufé ( excavatus ) , fiftuleux ( fifiulofus ) , écailleux ( fquamofus ) , rude (fcaber ) , qu il fé p-le ( decorticans ) , qu'il eft uni ( leevis ) , velu (hirfutus) [V~. 1'arr. poils], glabre (glaber), farineux (farinofus), fpongieux (fpongiofus ), fubéreux (fuberofus ) , ligneux (lignofus) , &c. Peut-être y a-t-il encore quelques efpèces de pédicules, auxquels on a donné différens noms, dont nous ne nous rappellons pas. PÉDICULÉ , ÉE. Ce qui eft porté par un pédieule. PÉDONCULAIRE. ( Peduncularis. ) Appartenant ou tenant au pédoncule. PÉDONCULE.(P<^iOT«/te.) Support commun de plufieurs fleurs ou d'une fleur folitaire : ca qu'on nomme vulgairement la queue d'une fleur ou d'un fruit. PÉDONCULE. ( Peduneulatus. ) Porté par un pédoncule. Son oppofé eft feffile. PENCHÉE , Fleur ( Fl. eernuus. ) inclinée ou prefque renverfée par une recourbure , fans rigidité , du pédoncule. PENDANT. ( Pendulus f. propendens. ) Dirigé comme par débilité vers la terre. — Graine, attachée a fon réceptacle par un point latéral , & voifin de fon extrémité fupérieure , fon inférieure étant dirigée vers la bafe du Péricarpe. PENICILLÉ, Stigmate(Stig. penicillatum.) forme par des glandes déliées, attachées fur un axe alongé, & rapprochées a-peu-près comme les crins d'un pinceau ou d'un poupillon. PENTAGONE. ( FentagoH  ii4 PEN nvs. ) Qui a cinq cötés & cinq angles rcmarquables. PENTAGYNIE. ( Pentagytl/a. ) De deux mots grecs, qui fignifient cinq femelles. Comme la plupart des Ordres qui divifent les Clafles de Linnams, font fondés fur la confidération des piftils , les fieurs qui ont cinq piftils, font de 1'ordre pentagynie. PENTANDRIE. ( Pentan- dria. ) De deux mots grecs, qui fig- ifient cinq maris. La Pentandrie eft la Clafle V du Syftême fexuel; elle comprend les plantes qui ont cinq étamines. PENTAFETALÉE. ( Pentapetala. ) A cinq pétales. PENTAPHYLLE. ( Pentaphyllus. ) A cinq feuilles ou folioles. PENTAPTÈRE. ( Pentapterus, ) A cinq ailes. PENTASPER.ME. ( Pentafpcrmus. ) A cinq graines. FEPIN. C'eft une femence couverte d'une tunique propre , épaifle 3c coriacée , qui fe trouve au centre de certains fruits, tels que les pommes, les poires, les meions, les citrouilles. On donne improprement le nom de pepin aux graines que 1'on trou\e dans le raifin. PERFOLIÉE, Feuille ( Fol. perfoliatum. ) dont le difque entoure la tige, par fa bafe non fendue. ■—— La plante qui a de femblables feuilles, eft aufli diteperfoliée. PÉRIANTHE.(Pfr/(2«r/to/72.) V". CALICF. PÉRICARPE.( Pericarpium.) V. FRUIT. PER PÉRIGYNIQUE. V. insek- TION. PÉRIKÈCE. (Perichaztium.) Tubercule hérifte de petites feuilles ou fjies, faifant la bafe du pédoncule des Mouffes appellées Hypnes. PÉRISPERME.F.embryon. PERPENDICULAIRE. Ce qui ne penche ni d'un cöté , ni d'un autre. PERSISTANT. (Perfiftens.) Toute partie acceflbire ou intégrante d'une fleur, eft diteperfftante, lorfqu'elle fubfifte totalement ou partiellement, avec ou fans déformation , après la fécondation de 1'Ovaire , qu'elle accorr.pagne pendant fon accroiffement. —— Feuilles, qui reftent vertes fur la plante, jufqu'au développement des nouvelles. Parties du Fruit, reftan- tes encore fixées au pédoncule , après 1'émiflion des Graines. PERTUSE, Feuille(Fol.pertufum.) parfemée de petits poi"ts tranfparens, qui la font paroitre comfne nercée de petits trous. PÉTALE. (Petalum.) C'eft le nom que 1'on donne a chacune des pièces qui compofent les Corolles polypétales. On dit qu'une Corolle eft dipét-As(corolla dipetala ) , tripétale (tripetala ), tétrapétale ( tetrapetala), pentapétale (pentapetala), polypétale (polypetala) , quand elle eft compofée de deux, de trois, de quatre , de cinq ou de plufieurs pétales , dont on ne déterminé pas le nombre. PÉTALÉ. (Petalatusf.petalodes.) Pourvu d'une Corolle. PÉTALOÏDE. (Pitaloideus.)  PET Semblable a une Corolle ou a un Pétale. PÉTIOLAIRE. (Vetiolans.) Qui vient fur le pétiole , qui appartient au pétiole. PÉTIOLE. ( Petiolus.) C'eft le nom que 1'on donne a cette partie de la plante qui fert de fupport aux feuilles feulement. Le pétiole eft la queue de ia feuille , comme le Pédoncule eft la queue de la fleur ou du fruit. Le Pétiole n'eft qu'un prolongement nu de la nervure médiaire. Dans la Feuille compofée, celui qui porte toutes les Folioles eft dit Pétiole commun ( Petiolus communis ), Sc celui de chaque Foliole, Pétiole partiel ou propre ( Petiolus partialis f. proprius ): les ramifications du Pétiole commun de la Feuille furcompofie , font appellées Pétioles fecondaires ( Petioli feeundarii. ) PÉTIOLÉE , Feuille ( Fol. petiolati/m. ) portéc par un Pé'tiole. Son oppofé eit feffile. Une Feuille eft pétiolée , lorfque fon difque, oufa partie membraneufe , ne defcend point jufqu'au lieu oü celle-la eft attachée ; mais il faut prendre garde de donner ce nom a celle qui n'eft que comme pétiolée ( quafi petiolatum ) par le retrécifTement fubit du difque. PINNATIFIDE. ( Pinnatifidus. ) Plan, oblong, Sc dont les cötés font divifés en plufieurs lanières ou lobes, par des incifions profondes, qui n'atteignent point le milieu longitudinal ou la nervure médiaire. Lorfques les lanières font aufli P IN u? elles-mêmes ainfi divifées , Ia partie obfervée eft alors dite biptnnatifide. PIN NEE , Feuille (Fol.pinnatum. ) compofée de plufieurs folioles rangées oppofitivemeu: ou alternativemént des deux cötés d'un Pétiole commun , dont 1'extrémité eit terminée, foit brufquement par u".e ou deux folioles latérales ( Fol. abrupte pinnatum ) , foit par une foliole impaire véritablement terminale ( Fol. imparipinnatum. ) Lorfque les folioles font oppofées, ou exprime 1» nombre de paires qu'elles forment, par ces mots : bijouguées, trijouguées, quadrijouguées, quinquejouguées, Sec. multfjouguées. PIS HL. (Piftillum.) Organe qui, occupant le plus fouvent le centre d'une Fleur, acquiert , au moment du parfait développement de celle-ci, la faculté de groffir, en changeant plus ou moins de forme Sc de nature pour devenir Fruit. La partie inférieure , Sc ordinairement Ia plus grofle du Pifttil, eft appellée Ovaire (Ovarium f. Germen ); tout prolougement terminal, djftinft du corps principal de 1'Ovaire , ou tout filament naiflant brufquement, foit d'un de fes cötés, foit plus fouvent de fon fommet, eft nommé Style ; Sc 1'extrémité glandulaire ou glandulcufe de- celui - ci a recu le nom de Stigmate. Mais cette partie intermediaire , nomrrfée Style, peutmanquer, Sc alors le Stigmate eft feffile; c'eft-adire , aflis immédiatement fur V Ovaire. UGvaire renfermant le ou les H z  n6 PIS Ovules, qui par la fécondation deyiennent autant de Graines; 8c le Stigmate recevant du Pollen la matière tecondaiue qu'il tranfmet a 1'Ovaire ; le Piftil, effentiellemcnr formé de ces deux parties, eonftitue donc le Sexe feminin de chaque efpèce de Plante qui en eft ppurvue. Un Ovaire peut avoir plufieurs Styles diftinfts ; mais 1'unité de Style entraine toujours 1'unité d'Ovaire. C'eft donc mal a propos que les Botaniftes attribuent plufieurs Ovaires aux LABIÉES , a des BORRAGINÉES , des APOCYNÉES , SiC. II y a dans une fleur autant de Piftils que (VOvaires diftinfts ; & dans le cas de pluralité, chacun d'eux n'a jamais qu'un feul ftyle ou ftigmate. C'eft dans 1'Ovaire qu'il convient de chercher le nombre naturel des loges 8c des Graines du Fruit , qu'une fécondation partielle , ou d'autres accidens, peuvent rendre incomplet. Le Stigmate mérite d'être décrit avec plus de précifion qu'on ne le fait ordinairement. II n'eft pas toujours terminal : tantót il rampe fur le Style ; tantöt un prolongement de celui-ci rend le Stigmate latéral, en le faifant paroitre biüde, comme dans les LABIÉES , beaucoup de PERSONTNÉES, la Violate, Sec. Et lorfqu'il eft terminal, il eft quelquefois inafqué de diverfes manières, comme dans la Lobelie 8c quelques Le'gumineufes, par une couronne de poils; dans les Genres Scaevola 8c Goudenia, par une expanfion acétabuliforme, au fond ée laquelle il eft niché, Sec. Sec. P I V Le Stigmate peut être obfervl' plus facilem ent 8c plus exaftement dans une fleur prête k s'épanouir, qne lorfque le Pollen le mafque , ou que la fécondation 1'a altéré. II y a cependant quelques Ordres naturels, dans lefquels il n'acquiert fon dernier degré de perfeftion ou de développement , qu'après 1'épanouiffement de la fleur. PIVOTANTE, Racine[Rad. perpendicularis. ) qui a un trono principal enfoncé perpendiculairement dans la terre. PLACENTA. ( Placenta f. receptücu/um feminis. ) Partie interne du Péricarpe , a laquelle la Gr::ine eft attachée. Le nom trophofperme (trophofpermium) lui conviendroit peut-être mieux. PLAN. ( Planus. ) Préfentant une furface plate , ou dont 1'épaiffeur eft très-petite , relativement aux deux autres dimenfions. — Comparativement, fignifie aufli qui n'a point de courbure , de rides, de plis , d'ondulations, Sec. PLANTE. ( Planta. ) Corps organique , incomplet dans fa naiffance , incapable de déplacement fpontané, 8c fe nourriflant particuliérement par fa partie fixante ou pénétrante. PLICATILE. ( Plicatilis. ) Sufceptible de pliflëment : par exemple , la Corolle du Liferon. eftplicatile par le fommeil. PLISSÉ. (Plicatus.) Qui a des plis. Les Feuilles de beaucoup de Plantes font pliflees avant leur développement, 8c leurs plis fuivent les nervures ; en forte que celles dont les nervures principa-  PLU hs rayonnent d'un même point, font pliffiées en éventail ( Fol. flabellaüm plicata. PLUMEUX. ( Plumofus. ) Barbu comme une plume ; c'efta-dire , garni lougitudinalement de deux rangs oppofés de poils longs;oubien compofé de parties grêles, Sc ainfi garnies de poils. PLUMULE. ( Plumula. ) V. embryon. PLURILOCULAIRE. ( Plurilocularis. ) A plufieurs loges. POILS. (PM.) Eilamens trèsdéliés , cylindracés , Se le plus fouvent flexibles, qui nailfent de 1'écorce de diverfes parties des végétaux. PÖILV. (Pilofus.) Garni de poils longs, mous Sc diftinfts. POINTILLÉ. ( Punciiculofus. ) Marqué de trés - petits points; tanrót concaves ( cavopuncliculofus ), rantót protuberans {prominulo-puncliculofus), quelquefois tranfparens ( pellucido-puncliculofus ), Sec. POLLEN. {Pollen.) Réunion de corpufcules ordinairement jaunes, Sc fouvent blanchatres, contenus dans la partie de 1'Etamine appellée Anthère. Le Pollen fe montre le plus fouvent fous 1'apparence d'une pouffiére , dont les molécules affeftent conftamment la même forme dans tous les individus d'une même efpèce , Sc aflez ordinairement dans toutes les efpèces d'un même genre. II y a même quelques Ordres naturels, dont tous les Genres ont les molécules polliniques également conformées. Dans la plupart des Plantes, cette forme eft un lphéroïde ou POL 117 un ovoïde variable dans la proportion de fes deux diamètres , 8c qui paffe quelquefois au cylhldroïde; mais dans quelques-unes, ces molécules font réniformes, comme didymes, lobées, anguleufes, Sec. Leur furface, le plus fouvent lifle, eft quelquefois ridée , réticulée , ftriée, fillonnée, chagrinée,comme ourfinnée, 8ec. Ordinairement plusou moins diaphanes, elles ue laiffent pas d'être fréquemmentopaques, 8e leur inflammabilité n'eft pas auffi générale qu'on 1'a prétendu. Le nom Pouffiére génitale ou féminale, par lequel on traduit communément Pollen , eft d'autant plus impropre , que le Pollen n'eft pas toujours a l'état apparent de pouffiére. Dansles 0rchidées, par exemple, tantót il forme, dans chaque loge de 1'Anthère , des congiomérations de particules cohérentes ; tantót il y eft en maffes comme tendillées ; quelquefois auffi on n'y trouve que quatre corpufcules polliniques , d'une forme déterminée, ou réunis tous par une bafe commune, ou géminés, ioit avec, foit fans connexion. Plufieurs apocynées ont leur Pollen formé feulement de deux corpufcules , qui , nichés féparément dans les loges de 1'Anthère , dirigent leur fommet vers deux petits corps, dont chacun , fixé fur le ftyle au-deffus d'un ftigmate , fert de point d'attache a deux Corpufcules polliniques appartenans a deux Anthères différentes. Ce n'eft pas fans furprife que j'ai retrouvé cette fingulière manière d'être du Pollen dans quelques Genres, qui réfulteront de la dL H ï  nS PO L vifion néceffaire des Epidendres de Linnsus; a cette feule différence prés , que les deux Corpufcules polliniques de la même Anthère font fixés au même petit corps. Les molécules du Pollen, lort qu'elles font complettemeut folides , ce qui eft affez fréquent , ne changent ni de forme, ni de volume après la fécondation. Celles dont la fubftance interne eft plus ou moins molle , ne paroiffent fubir d'autre altération que celle qui réfulte néceffairement de leur condenfation ou exficcation. Denombreufes obfervations m'ont appris qu'elles n'étoient pas naturellementfujettes a cette rupture explofive , que 1'art ou la pluie peut quelquefois opérer, 8c fur laquelle quelques hommes célèbres ont bati un fyftême de fécondation , qui, comme beaucoup d'autres , difparoit dans le creufet de 1'obfervation. POLYADELPHIE. ( Polyadelphia. ) De deux mots grecs , qui fignifient plufieurs frères. La Polyadelphie eft la Clafle XVIII du Syftême fexuel; elle renferme les plantes qui ont plufieurs étamines réunies par leurs filets en trois corps, ou en plus de trois corps. POLYANDRIE. ( Polyandria. ) De deux mots grecs, qui fignifient plufieurs maris. La Polyandrie eft la Clafle XIII du Syftême fexuel; elle renferme les piantes qui ont depuis vingt jufqu'a cent , ou un nombre indéterminé d'étarnines qui ne tienneut point au Calice. POLYGAMIE. (Poiygamia.) De deux mots grecs, qui figni- P O L fient plufieurs noces. La Polygamie eft la Claffe XXIII du Syftême fexuel; elle renferme les plantes qui portent, ou fur le même individu, des fleurs hermaphrodites 8c des fleurs unifexuelles males ou femelles; ou fur deux individus de la même efpèce , des fleurs hermaphrodites Sc des fleurs males fur 1'un, Sc des fleurs hermaphrodites avee des fleurs femelles fur 1'autre; ou bien encore , des fleurs males fur un individu , des fleurs femelles fur un autre, Sc des fleurs hermaphrodites fur un troiüème individu Ae la même efpèce. POLYGONE. Qui a plufieurs angles & plufieurs cötés trèsdiftinéts. POLYGYNIE. (Polygynia.) Etat ou Ordre de Plantes qui ont, danschaque fleur, plufieurs ftyles ou ftigmates fcfliles , doijt on ne déterminé pas le nombre. De telles plantes font ditespolygyniques ( polygynicce ƒ. polygyna?. ) POLYPÉTALÉE , Corolle ( Cor.polypetala. ) compofé de plufieurs pièces diftinétes jufqu'a leur infertion. Chacune d'elles porte le nom de Pétale ( petalum. ) On défigne le nombre des Pétales par Cor. dipétalée , tripétalée , tétrapétalée , pentapétalée , hexapétalée, Sec. POLYPHYLLE. (Polyphyllus. ) Compofé de plufieurs pièces foliacées, ou de plufieurs folioles. POLYSPERME. ( Polyfpermus. ) Renfermant ou portant plufieurs Graines, dont on ne déterminé point le nombre. On défigne celui-ci par les mots dij'-  P O M ferme , trifperme , tétrafperme, pentafiperme, Sec. II eit fouvent poffible, & alcrs utile , d'obferver la difpofition Sc la fituation refpeétive des Graines. Lorfqu'ellesfont rangées fur plufieurs lignes, celles d'un rang alternent avec celles du rang voifiu. L'alternité bien marquée de deux graines feulement dans une loge, indique tendance ou rapport a la polvfoermie. POME. (Pomum.) Efpèce de Fruit 11 mal définie par Linné Se fes copiftes, que leur détinition ne convient pas même a celui qui a fervi de type. Comment, en effet, reconnoitre dans le Fruit du Pommier ou du Poirier , un Péricarpe capfujaire dans un Péricarpe charnu invalvé ? Que de Fruits n'auroient pas ainfi' un doublé Péricarpe ! Gcertner 1'a mieux définie en ces termes: « Baie fucculente ou » charnue, bi- ou pluriloculaire ; j) dont les loges , revêtues inté» rieurement d'une membrane » carthacée ou ofTeufe , font fis) tuées prés de l'axe du fruit, de » manière a être , ou cohérentès » entr'elïes , ou féparées 1'une de » 1'autre «. Cette définition-eit d'une application beaucoup plus étendue que Gcertner ne paroit 1'avoir voulu lui-même. Elle atteint un fi grand nombre de Fruits, II différens entr'eux, que ce fayant Botanifte n'a pu avoir llnterttión de les réunir fous la déiiomination commune de Pom'e ; dénominatiou qui , en fixant 1'attention fur ie fruit vulgaire de ce nom , nuira a des rapprocheinens ei: «ffet trop forcés. P ON 119 II feroit peut-être convenable, i°. de fubftituer au mot Porr.i , celui ne Me'lonide; z°. de défiuir, ce genre de fruit, de manière qu'il ne rallie , autour de la Pome proprement dite , que de vrais affines. Cette définition pourroit être : Fruit charr.u , couronne & om btliqué ; ombilic perforé pour le pafiage des StyUs qui naiffoitnt d'ovaires adnés a la paroi interne du tube du Calice devemt péricarpe. Les efpèces de Pomes de Gcertner , que cette définition exclut, appartiendroient au Nuculauie. V. noix. PONCTUÉ. ( Punclatus. ) Qui eft parfemé de points rémarquables. On remarque ii les points font calleux Sc élevés , ou s'ils font Qmplemeiit planes Sc colorés. POPvE5.(Por/'.)Tous les corps aaimés ont des pores abfoibaus, au moyen defquels ils recoivenc du dehors Fair Sc Ls liqueurs néceffaires pour leur exiltence ; 8c des pores exhalans ou exc-éteurs , deftinés a tranfmettre au dehors un air nuifible , ou quelques fluïdes , dont la préfmee troubleroit l'équilibre de leurs fouftions economiques. Outre ces pores, qui font d'une fineffs extréme , 8c qui peuvent être regardés comme autant de petits vaiffeaux particuliers , on ; remarque encore , fur la fuperficie de quelques plantes , comme fur les Polets, pl. XV, fig.it, 17. 18,19, 20 , 21 , 22 , de petits tubes, que 1'on regarde comme les organes médiats de la fructification de ces plantes; quelqu;sH 4  no POR nns, comme dans la fig. 16, font très-fins, égaux, fufceptibles d'être détacbés les uns des autres , Sc contigus avec la chair du chapeau ; d'autres, fig. 17 , font aufli trés - fins & égaux, mais continus avec la chair du chapeau qu'ils recouvrent, & quelquefois même continus entr'eux , de manière a ne pouvoir être féparés; d'autres,fig, 19, fonttrès-courts, trés - inégaux en largeur 8c en profondeur ; il y en a aufli qui font fi fins ,fig. 11 , qu'a peinc peut-on les diftinguer, Sc qui font en partie continus Sc en partie contigus; d'autres enfin , fig. 21 , qui font quelquefois contigus, quelquefois continus , mais qui reflemblent parfaitement a ces alvéolés que 1'on remarque fur les gateaux de cire que 1'on retire des ruches a miel. Ces efpèces d'alv/oles vègétales ne font pas toujours aufli régulières que celles que forment les abeilles ; mais il y a des individus ou elles font aflez conflamment pentagones, & d'autres oü elles font hexagones: il eft effentielde faire cette remarque. II en eft de ces efpèces de champignons que 1'on nomme Polets , comme de celles que 1'on nomme Agarics ; ce n'eft que dans l'état de développement parfait, que 1'on peut juftement faifir les caractères qui les diftinguer. t. FORT. ( Habitus. ) II n'y a point de plante qui, indépendamment des caractères qui la diftingnent, n'ait une facon d'être qui lui eft particuliere , une forme habituelle qu'aucune autre plante n'a qu'elle. L'ceil exercé diftingue aflez bien une plante par POT fon port; mais on ne peut établir de régies pour cela : on dit bien que telle plante a a-peu-près le même port que telle autre ; mais on ne dit point, 8t 1'on ne peut point dire , de manière a fe faire entendre clairement, ce qui conftitue le port d'une plante, 8c comment le port de celle-ci diffère du port de cclle-la : c'eft par-la cependant que la Nature s'eftplu a diftinguer Ie mieux la plupart des êtres qu'elle a créés ; il faut bien que ce figne lui ait paru fuffifant pour faire reconnoïtre les plantes ; aufli voyons-nous que tous les animaux libres ne s'y trompent pas, 8c il eft a préfumer que l'homme qui s'y cxerceroit, ne s'y tromperoit pas plus qu'eux. POTAGERES. ( Pl. olcraceae. ) On appelle plantes potagères ou herbespotagères, tinnes celles que 1'on cultive dans les jardins potagers, pour 1'ufage de la ciiifiue. On emploie aflez indifféremment les mots potagères 8c léguminaires, comme fynonymes. POUSSIERE féminale. V. POLLEN. Cette pouffiére prolifique paroit jouer un grand role dans le règne végétal ; ii n'eft prefque point de plantes fur lefquelles on n'en découvre, pour peu qu'on les obferve avec attention. J'en ai trouvé abond?mment fur toutes les eipècts agarics ; mais ce n'eft point, comme on lecroit, entre les deux lames qui compofent chaque feuillet, qu'elle fe trouve, c'eft fur leur furface extérieure , pl. VJ, fig. 10. J'en ai vu forrir des pores ou tuyanx de  PRA quelques efpèces de bohts , fous la forme d'une vapeur. J'en ai trouve'fur plufieurs peiqes ; aux extrémités des digitations des clavaires , des pointes A'kydnes. Enfin, je crois qu'elle eft par-tout, & que par-tout elle eft néceffaire ; mais qui oferoit aflurer que par-tout elle a les mêmes fon&ions 1 Ici, elle paroit être la matière prolifique deftinée k la fécondation des graines ; la, elle paroit être la graine elle-même, & Ia graine fécondée. II s'en faut bien que tout ce que la Nature fait, foit a la portée de nos fens; pour un point que nous découvrons, nous en laiffons des milliers k découvrir : fans ceflë nous eréons des fyftèmes que nous voyons un inftant après s'écouler ; & pour vouloir trop bien connoitre la Nature , nous nous en rendons , par-la même, moins en état. PRAIRIAL. (Pratenjis.) Qu croit dans les prairies. PRÉFLEURAISON. ( Preefloratio. ) On comprend fous ci titre les diverfes manières d'êtn des parties d'une Fleur, avan fon épanouiftement. Les obfer vations de préfleuraifon ont ét généralement négligées, Stcepen dant elles peuvent offrir des rap ports génériques , & même ordi naux. Par elles, on peut éclaire la caufe de 1'inégalité des div fions du Calice ou de la Corol! de certaines plantes , de leur d reffion obüque, du pliffemenl de la contorfion, &c. de certa nes parties. Si quelque bon oh fervateur parvient un jour a ra lier les diverfes fortes depréj'k, raifon , fous autant de noms d P R ï 12» fignatifs, comme on a fait pour la Gemmation , les Botaniftes qui s'occupent des rapports naturels , trouveront fouvent utilede les employer. PRINCIPES de Botanique. (Ekmenta Botanica;'.)On appelle ainfi certaines régies établies , dans la vue de rendre 1'étude da cette fcience plus facile , &. Is» pratique plus süre. Dans Fexpofition des principes de la Botanique, nous avons préféré 1'ordre de Diétionnaire, parca que cet ordre nous a femblé devoir être celui qui rempliroit la mieux 1'objet que nous nous fommes propofé dans cet ouvrage. De cette manière, le precepte fe préfente avec clarté fous le nom qui lui eft confacré ; il n'exige point que 1'efprit foit dans une tenfioii gênante , ni que la mémoire fe charge d'une sèche nomenclature , avec laquelle 1'ufage feul a le droit de famiiiarifer, Nou» avons cru auffi que les élémens de cette fcience devoient être : bornés k ce qui eft purement né: ceöfaire ; qu'il falloit les réduire : a la plus grande fimpücité poffi. ble , & même en écarter tout ce : qui paroiftoit tenir k une forte - d'érudition , qui auroit pu parta. ger 1'attention du commengant. Nous devions principalement r nous attacher a ce que les per- - fonnes qui fe font procuré 1'Here BIER DE LA FraNCE, trouvaffent i- dans 1'étude de la partie élémeu, taire de la Botanique , autant de i- facilite qu'elles en trouvent k con- - ncitre les plantes, au moyen des .- figures coloriées que nous leur en i- avons dounées; mais il étoit en- core un objet qui ne paroifibitpas  122 PRI merker moins toute notre attention: c'étoit que ce Diclionnaire élémentaire pat devenir unie a ceux même qui, éloignés dn comnjerce des Lettres, ne trouvent autour d'eux ni gens inftruits k confulter, ni jardins botaniques , ui herbiers naturels ou artificiels, dans lefquels ils puiflent prendre des lecons : neus avons réuni pour cela tous nos eftbrts; nous avons cru qu'il étoit néceflaire de montrer comraent les élémens de la Botanique tiennent aux loix de la Nature , en les expofant dans 1'ordre progreflif oïi ils fe préfentent naturellement, quand on en vient a un examen férieux St détaillé du végétal , des diflferentes parties organiques qui le compofent, Sc de leurs fonétions refpeétives: nous avons fait voir que, fi la Nature a fes loix, fi chaque plante a une forme qui lui eft particuliere , des caractères qui la diftinguent d'une autre, 1'art a aufli des moyens diverfement combinés, qui font comme autant de reffbrts que le Botanifte met confinuellement en jeu , pour s'affurer comment une plante diffère eflentiellement d'une autre plante , pour parvenir eiifuite k zrouver le nom que 1'on eft convenu le plus unanimement de lui donner, Sc pafler de la k la connoiflance des propriétés des végétaux, 8t k celle de leur ufage. Celui qui voudra fuivre un plan méthodique dans 1'étude des plantes , le trouvera tout tracé k Partiele VÉGÉTAL de ce Diétioiinaire. Chaque principe y eft rappellé par le nom qui lui eft propre ; il y verra la plante fous la forme d'une graine ; cette graine PRI paffera dans l'état de germination ; la jeune plante qui en naitra , prendra tous les jours mi nouveau degré d'accroiflement; elle acquerra des forces, fe couvrira de feuilles, deviendra adnlte , produira des fleurs, des fruits, aura peut - être une nombreufe poftérité, Sc périra enfin lorfqu'elle aura rempli les fonéiions pour lefquelles elle avoit été créée. Suppofons maintenant que 1'on foit déja inftruit des principes de la Botanique , Sc aflez familier avec le lartgage de cette fcience , pour en faire de foi-même une jufte application, pour entendre parfaitementtous les Auteurs qui ont ccrit fur ce genre d'étude , 8c pour parvenir méme k afligner k chaque plante le rang qu'elle dcit occupcr fuivant les principes de divifions de telle ou telle méthode ; peut-on fe flatter que , par le moyen des meilleüres méthodes cönnuês, on va trouver le nom que les Botaniftes font coiivenus de donner k chaque plante 1 Je n'oferois trop 1'aöürer, fur-tout fi 1'auteur de la methode que 1'on adopte, n'a pas donné la figure de chaque plante qu'il a déente, 8c s'il ne nous ea montrc pas les formés en nous les expliquanr. Lorfque nos yeux ne peuvent foulager notre efprit, il eft bien rare que nous ayions une idéé nette de 1'objet que noüsdefirons connoitre, & ce feroit uns erreur de croire que c'eft a 1'ufage feul des meilleurs livres, que ceux: qui font le plus verfés dans la Botanique, doivent leur inftruction; il s'en faut bien: une étude fuivie dans les jardins botaniques,  PRI fur des herbiers naturels artificiels ; des expériences mille fois répétées fur la Nature ; des voyages multipliés ; une vérirlcation exaéte de fynonymie , Sc une correfpondanceétablie entre les gens de 1'art, voila ce qui les a formés. Mais vous, au pouvoir de qui toutes cés relfources ne font peutêtre pas , comment donc vous y prendrez-vous ? Faites comme dit J. - J. RoüSSEAU , Sc comme nous favons qu'il a fait lui-mêmême. Lorfque vous trouverez en fleur une plante que vous ne connoitrez pas, décrivez-la exactement dans les termes de 1'art ; n'oubliez rien fur-tout de fes détails caraflériftiques; ramaffezen, s'il fe peut, deux ou trois échantillons., Sc confervez-les de votre mieux ; lorfque vous en aurez un certain nombre , amufez-vous a les clalfer fuivant une méthode quelconque ; adreffezvous enfuite a un Botanifte inftruit; il n'en eft point qui ne fe faffe un plaifir d'y ajouter les noms. Cettemarche, lente en apparence , eft bien la plus courtc Sela plussure de toutes; elle feule vous ferviraplus que les ouvrages les plus favans Sc les plus méthodiques ; elle ne manquera pas de vous conduire a de nouvelles découvertes, paree qu'elle vous lorcera au befoin d'une attention IbutenueSc d'une exactitud?: fcrupuleufe; vous vous trouverei bientót en état de jouir du fruit de vos recherches , Sc de concourir 2 donner a la feience tout le degn de perfection dont elle eft fufceptible. Nous voila arrivés enfin a ci terme , oü nous devous fonge; ; PRI Ï2? ae plus regarder la Botanique , que comme un moyen,auxiliaire , 8c comme le fil qui doit nous conduire a un objet plus utile Sc plus intéreffant: cet objet eft 1'art de nous approprier les plantes , 8c de les faire fervir utilement a nos différens befoins. II refte encore a faire dans 1'Agriculture , dans la Médecine , dans les Arts, dea milliers de découvertes importantes , qui font en notre pouvoir. PRINTANNIER. (Vernus.J Qui a lieu, nait ou produit dans le printemps. PROCOMBANTE , Tige ( Caul. procumber.s. ) tombante fur terre , comme par débilité , de manière k ne la toucher qu'en partie. ■ PROLIFERE , Fleur ( Jcl. prolifer. ) du difque de laquelle naiffent une ou plufieurs autres fleurs. Lorfque le produit de la prolilication , au lieu d'être une fleur , eft fimplement un pédoncule ou rameau feuillu , la Fleur prolifère eft dite frondipare {Fl. proliferfrondofus, Ltnn.) PROPAGINE. ( Propago. ) Nom donné par quelques Botaniftes aux corpufcules , par lefquels certaines plantes agames le reproduifent. PROPORTION. ( Proportio. ) Si Pexpreflion des dimenfions abfolues des diverles parties d'une fl:ur eft généraleme'nt peu utile , leurs dimenfions relatives ou reipeftives doivent toujours étrs obfervées. PROPRE. ( Proprius. )_"Se prend ici pour ce qui appartient ! immédiatement k une chofe. i PROPRLET£3 des piante».  124 PRO C Plantarum qualitates. ) II ne faut pas confondre les propriétés des plantes avec leurs qualités. Les propriétés des végétaux font leurs vernis particulières ; elles ii'ppolent d'avance 1'exiftence des Qualités. V. ce mot. Pour peu cue nous apportions d'attention È examiner ce qui fe pafle entre tous les êtres qui compofent les trois règnes de la Nature , nous voyons qu'il y a entr'eux une certaine intelligence 8c une forte ri'union , qu'ils ont tous des propriétés réciproques les uns pour les autres, & qu'ils fe prêtent ians celle des fecours mutuels pour leur exiftence ; ce qui nous conduit naturellement a croire que les plantes ne font pas plus créées pour nous, que nous fommescréés pour elles, & que nous avons pour elles les mêmes propriétés qu'elles ont pour nous. Mais ilfembleroitque Pliomme devroit avoir fur les animaux, 1'avantage de diftinguer avec certitude parmi les plantes, celles qui peuvent lui fournir les alimens les plus fains, Sc celles qui pourroient remédier le plus sürement 8c le plus promptement aux maux qui tendent a abréger le cours de fa vie; nous voyons avec affliction , que c'eft tout le contraire ; fa raifon eft plus fouvent en défaut que 1'inftinét des animaux libres , & nous voyons tous les jours que, lors même que la liberté du choix eft le plus en fon pouvoir, il s'empoifonne r.vec ce qu'il croit le mieux connoitre. II n'eft pas bien difficile de deviner la caufe de ces mépriles fatales, dont nous ne fommes que trop fouvent les yictimes. PRO L'homme naturellement ctirieux, embraflant trop d'objets a la fois, eft obügé de glifler rapidement fur ce qui mériteroit de fa part Ia plus fcrupuleufe attention; 8c ne pouvant aflez compter fur le rapport de fes lens , paree qu'il les exerce trop peu , il étudie, il oblerve ; mais comme fes entreprifes font toujours au-deflus de les iorces, les reflbrts de fon imagiuation s'affoibliflent avant qu'il aitpuarriver h fon but;i! effleure tout, & n'eft jamais sur de rien. Quand nous paflerons tout le temps de notre vie a raflembler de tous les points de la furface de notre globe , les plantes qui les recouvrent, a quoi cela nous conduira-t-ill bien loin de rapprocher la fcience de fon véritab!e but , c'eft le moven de 1'en éloigner. Au milieu des reffources que la Nature nous ofl're dans les plantes qu'elle a femées fous nos pas , nous feroiis encore obligés d'abandonner au hafard le foin des découvertes, & de vivre comme li ces reflburces n'exiftoient pas pour nous. II eft donc du devoir du fage de fe borner a étudier les plantes dont il doit faire tous les jours un ufage familier ; les plantes alimentairrs , les plantes médicmales , c:l!es que nous regardons comme vénéneufes, 8c qui pourroient être de grands remèdes, aufli-bien qu'elles font quelquefois pour nous de grands poifons, 8c toutes celles qu'on emploie dans les arts, mentent ö'autant mieux ia préférence fur les autres, qu'elles ne font encore que très-imparfaitement connues , 8c que celles que nous nous flattons de connoitre  PUB Ie mieux, auroient encore befoïn d'être foumifes a une infinité d'cxpériences, pour conftater plus jufterhent leurs vertus. PUBESCENCE. (• Pubefcentia.) Exiftence de poils quelconques ou de particules analogues fur Ia furface des parties d'un végétal. On comprend aufli fous ce ritre les diverfes manières dont la pubcfcence peut avoir lieu. V. les mots barbu, c1lié , drapé, hirte, hirsute, hispide, laineux , lanugineux , poilu , pubescent , rude , soyeux , stimuleux. PUBESCENT. ( Pubens f. pubefcens.) Garni de poils rrès■ fins, courts, mous, plus ou moins rapprochés, mais diftinfts. PULPE. (Pulpa.) Ori appelle ainfi la fubftance médullaire ou charnue des fruits. La pulpe eft aux fruits ce que le parenchyme eft aux feuilles & aux jeunes ti- " PULPEUX. ( Pulpofus. ) Se dit de tout'ce qui a une certaine épaifteur , 8t qui eft compofé d'une pulpe plus ou moins fucculeote. PUL 12? PULVÉRULENT. ( Pulverulentus.) Chargé d'un duvet d'une telle ténuité, qu'il rellèmble a une pouflière. PULVINÉ. (Pulvinatus.) Ou dit qu'une partie folide de plante, telle que 1'Ovaire , le Fruit, 8cc. eft bipulvinée, tripulvinée, quadripulvine'e , 8cc. lorfque fa furface eft divifée par des fillons longitudinaux en deux, trois , quatre aires convexes & d'une largeur notable , relativement au volume de la partie. PYRAMIDAL. ( Pyramidalis. ) Qui eft en forme de pyramide. PYRENE. ( Pyrena. ) Nomdonné par quelques anciens Si par Gcertner a chacune des petites noix d'un péricarpe charnu , qui en contient plufieurs. Par exemple , ce qu'on appelle vulgairement pepins dans la nèflë font des pyrènes. PYRIf ORME. (Pyriformis.') En forme de poire. PYXIDULE. (Pyxidula.)Petite capfule des Mouffes, a laquelle les Linnéiftes donnent le nom erroné d'anthht.  Q QuADRANGULÉ. ( Quadrangulatus. ) Qui a quatre angles. QUADRIDENTE. ( Ouadridentatus. ) Ayant quatre dents. QUADRIFIDE. ( Quadrifidus. ) Divifé en quatre, par des incifions aiguës, moindres ou apeu-près égales a la demi-longueur. QUADRIFLORE. ( Quadriflorus. ) Portant quatre fleurs , ou ayant fes fleurs difpofées quatre a quatre. QUADRIJUGÉE , Feuille pinne'e ( Fol. quadrijugum. ) ayant quatre paires de folioles. QUADRILOBÉ. V. lobé. QUADRIPARTI. V. parti. QUADRIPARTIBLE. V. partible. QUADRIVALVE. Qui a quatre valves ou panneaux. V. capsule univalve. QUADRIVALVE. ( quadrivalvis. ) S'ouvrant en quatre valves. Q U A L I T É S des plantes. (Plantarum qualitates.) Chaque plante a des qualités qui lui font particuliéres, & qui font comme le principe, la bafe de fes propriétés. Le goüt Sc 1'odorat, aidés par 1'analogie & 1'expériance, nous indiquent aflez bien les qualités d'une plante, & nous en apprennent aflez juftement les vertus, paree que les plantes qui ont la même faveur & la même odeur, ont ordinairement les mêmes vertus. Nos modernes diflinguent dix «fpèces de faveur : i°. la faveur aqueufe ou infipide (fapor aquofus ) , 2°. Ia faveur sèche (fapor ficus) , 50. douce ( dulcis ) , 4°. grafie ( uncluofus vel pinguis ) , 5°. vifqueufe (vifcofus) , 6°. acide (acidus) , 7°. falée (falfus ) , S°. acre (acris), 9°. amère (amarus) , & io°. auftère ou ftiptique ( ftipticus. ) Ils diflinguent aufli fix efpèces d'odeur: i". 1'odeur douce & zgrévMc(odorflagrans), z°. 1'odeur forte & aromatique ( odor aromaticus ), 30. 1'odeur d'ambre ( odor ambrofiacus ) , 4°. 1'cdeur d'ail (odor alliaceus), 5°. 1'odeur puante (odor virofus), & 6°. 1'odeur nauiéeufe, cette odeur fade qui foulève 1'eftomac C odor naufeofus ) : mais il n'eft guère poflible de déterminer au jufte ces différences de faveur & d'odeur; on ne peut fe régler que fur des a-peu-près, paree que 1'on n'a pas la-deflus des principes certains, & qu'il n'eft même pas poflible d'en avoir. QUATERNÉS. ( Quaterni. ) On donne ce nom a toutes les parties des plantes qui font difpofées quatre par quatre fur un même point ou plan d'infertion. QUINÉS. ( Quinif. quinati. ) On donne ce nom a toutes les parties des plantes qui font difpofées cinq par cinq fur un même point ou plan d'infertion. QUINQUANGULÉ. ( Quinquangulatus.)Qui a cinq angles. QUINQUEDENTÉ. ( Quinquedentatus.) Ayant cinq dents. Nota. Et ainfi de fuite pour tout ce qui eft au nombre de cinq.  R RaBOTEUX. (.Scaier.-i.Dont la furface eft rc-levée de petites én inences vifibles a 1'ceil nu , & qui la rendent rude au toucher. V. rude. RACCOVRCUAMreviatus.) Plus large que long. RACINE. ( Radix. ) Partie d'un végétal la plus inférieure ; qu i, fixée fur, ou plongée dans un corps, en tireparticuliérement fa nourriture Sc celle des autres parties, en fens contraire defquelles elle croït. RADICAL. (Radicalis.) Qui nait de la Racine, ou lui appartient. RADlCANT.(.Radicans.)Qui jette des racines diftinftes de la Racine principale , ou qui fait fonftion de Racine. RADICULE. V. embryon. RADIÉ. ( Radiatus. ) Qui a des parties rayonnantes ou divergentes d'un centre commun fur le même plan. —■ hleur. V. fleur comtosée. R.AFLE. C Rachis. ) Axe ou fupport commun de plufieurs fleurs difpofées en longueur , Sc particuliérement en épi. RAMAIRE. (Rameus.) Attaché ou appertenant aux rameaux. RAMASSÉS. ( Congefti. ) On donne ce nom aux feuilles, aux fleurs, aux rameaux, aux poils, ftc. Quand ils font très-rapprochés le; uns des autre ;, on dit ramajjés en yaifceau , en tête , par paguets, Sec. RAMEAU. (Ramus.) Divifion latérale 8c confubftautielle de la Tige. RAMEUX. (Ramofus.) Ayant un ou plufieurs rameaux. RAMILLE. C Ramulus f. ramunculus.) Divifion du rameau. RAMPANTE , Tige ( Caul. repens. ) étendue Sc s'enracinant ga Se la fur la terre. RAPACÉE, Racine ( Rad. rapacea.) de la forme Se a-peupres de la nature de la Rave. RAPPORT. (Affimtas.) On entend principalement en Botanique , fous cette dénoinination, cette efpèce de conformité que 1'on appercoit entre les caraftères d'une plante , Se ceux d'une autre plante de la même familie. Les plantes qui compofent des families parfaitement naturelles , comme les Ombellifères, les Graminées , Sec. ont des rapports entr'elles fi marqués , qu'il n'eft pas néceffaire d'être inftruit , pour favoir qu'elles ne doivent point êtte féparées les unes des autres. RARIFEUILLÉ. (Rarifoliatus. ) Portant peu de Feuilles éparfes 8c éloignées les unes des autres. RARIFLORE. (Rariflorus.) Ayant peu de fleurs difperfées. RAYON. (Radius.) V. fleur composée. RÉCEPTACLE. (Receptaculum. ) Les Linnéiftes cntendent, en général, par ce mot appliqué a uue fleur, le fond du Calics uk  i:S REC eft fixé 1'Ovaire : aiafi Us difent Etamir.e, Corolle iajtrte au ré- ceptcck. — des Graines. V. placenta. — de la Fleur compofée. V. ce mot. RÉCLl>iÈ,Rameau ou Tige ( Ramus J'. Caul. reclinatus. ) dreffé & réfléchi brufquement Sc ïoidement du haut. RECOMPOSÉE, Feuille i Fol.fupra-decompofnum.) On appelle feuilles rtcompofées, cei■ les qui lont compofées deux fois ; c'eft-a-dire , qui ont, i°. un péiiole commun ; i°. des pétioles immédiats; Sc 50. des pétioles propres , quand elles ne font pas letrécies en pétioles. Les feuilles iurcompofées font encore plus divifées ; elle font compofées plus de deux fois. RECOURBÉ.{Recurvusf recurvatus. ) Courbé en dehors. RECTIUSCULE. (.Recliufculus.) Prefque droit. REDRESSÉ. C Afurgens. ) Qui, déviant d'abord par ia partie inférieure de fon point d'origine , fe relève enfuite par une courbure. RÉFLÉCHI. (Reflexus.) Rafcattu en dehors, non par une arcuation fimple & continue , mais par une courbure ou flexion fubite , de manière a faire angle avec le fupport. RÉGULIER. (Regularis.)\Jn Calice (ou une Corolle) eft régulier ■ i°. lorfque les pièces diftinftes, dont ileft compofé,étant conformes, ou a-peu-près , les unes aux autres , lont tellement difpofées ou dirigées , que la figure , qui réfulte de leur enfemfele, a pour centre ou axe celui R E I de la Fleur méme ; :°. lorfqn'ctant d'une feule pièce , toutes fes incifions principales arrivent a une égale diftance de ce même centre ou axe. —1 Toute partie , en général, foit plane , & dont les deux portions latérales font femblables en figure S; en étendue ; foit folide, Sc dont le centre ou axe rallie autour de lui un tout uniforme, ou des parties conformes. RElXAlKE.(Renarius.)Phn, Sc dont la circonfcription reflemble a celle d'un Rein. Ce mot n'eft applicable qu'aux parties planes, telles qu'une Feuille, une Braftée, un Pétale, Sec. V. réniforme. REJETOXS ou REJETS. ( Stolones, Se mieux taleae. ) Ce font les nouvelles pouffes produites par le tronc ou la tige d'une plante , Sc non pas par la racine ; c'eft par-la qu'elles différent des DRAGEOl\S. On dit: voila. le rejet de cette année , voila un beau rejet bien vert. RENIFORME.tffc/z//o77WJ.) Ayant la forme d'un Rein. Ce mor n'eft applicable qu'aux folides. RENVERSÉ. (Inverfus.) Dirigé en fens contrair* du corps portant ou renfermant. RÉPLÉ, Péricarpe ( Perk. replatum. ) dont les valves font réunies par autant de filets, qui en deviennent diftinfts par la déhifcence , après laquelle ils perfiftent. Des Orchidées, VAriftoloche, quelques Papavéracées , Sec. offrent des exemples d'un tel Péricarpe. REPRODUCTION. (Reproduclio.) On comprendengénéral, fous cette dénomination, tous les moyens  R E S moyens que Ia Nature & 1'art ern> pïoieht pour perpétuer les efpèces. Les femences , les caïeux, les drageons , les boutures, la grejfe, font autant de moyens de reproduftion. RÉSEAU. C'eft un tiffu de fibres entrelacées comme les mailles d'un filet ou d'un rets. RÉSINES. (Refinte.) Ce font des excrétions épaiifes , vifqueufes, inflammables , qui fulnteöt naturellement par des filtres deitinés a cet ufage , & qui le répanrientliir la fuperficie des plantes. Les réfines différent des gommes , en ce qu'elles font fufceptibles de s'enflammer, 8t qu'on ne peut les diflbudre qu'a 1'aide d'un fpiritueux, comme 1'efpritde-vin. RESSERRÉ. (Striclus.) Dont les ramifications ou les parties fe rapprochent du tronc ou axe commun, au lieu de s'étaler. RÉTICULE. (Reticulatus.) Marqué de nervures anaitomofées en réfeau. RÉTIFORME. (Retiformis.) Qui a la forme d'un rets ou d'un filet. RETRÉCI. (Anguflatus.)T)\minuant de largeur; inférieur ement ou par Ia bafe ( infernè f baf anguftatus) ,fupérieurement ou par le fommet( fupernè f apice angufiatus ) , fubitemcnt (abrupte ), graduellement (fenfim. ) Pour les folides, on préfère le mot aminci ( attenuatus. ) RETUS. (Retufus.) Très-obtus , avec finus ou dépreflion plus ou moins fenfible. RÉVOLUTÉ. ( Revolutus. ) Roulé en dehors ou fur la face extérieure. R K O 11$ RKOi.iBOIDAL. ( Romboidalis. ) A quatre angles ; deux oppofés plus aigus. RIDE. (Rugofus.) On appelle ainfi tout ce qui a une furface inégale & remarquable par des .enfoncemens 84 des élévations alternatifs. RIVERAIN. (Riparius.) Qui Croit habituellement au bord des rivières ou des fleuves. RIVULAIRE. ( Rivularis. > Habitant les ruiffeaux d'eau courante. ROIDE. ( Rigidus. ) Ce que 1'on ploie difficilemeut, quoiqu'alongé ou étendu. ROSACÉE. On appelle fleur rofacée, celle dont les pétales font difpofés comme ceux de la Rofe. ROSELÉES , Feuilles ( Fol. rofantia. ) rapprochées & difpofées en rofette , ou a-peu-près , comme les pétales d'une Rofe doublé : telles font celles de la Joubarbe, de quelques Saxifrages, 8e c. ROTACÉ. ( Rotatus.) Etalé en rónd fur un même plan, 8c fans tube. ROUILLEUX. ( Rubigino* fus. ) Couleur de rouille. ROULÉ. ( Volütus. ) Ce quf a une ou plufieurs circonvolutions remarquables. RUBANNÉ. ( Fafciatus. ) Marqué de bandes longitudinales de diverfes couleurs. RUDE. (Afper.) Dont la furface a fous le taft une afpérité qui, infenfible en quelque forte k la vue, eft due a de très-petits poils courts, roidesj 8c ordinairement inclinés ou recourbés. LorfHue cette recourbure des poils fe i  ïjo R ü D fait du cêté de la bafe de Ia partie, cc!!e-ci eft dite obrude (obafi per f. reafper. RUDHRAL. (.Ruèeralis.) Qui ■"habite fur les, ou autoui des mafures. RUNCINÉE , Feuille ( Fol. runcinatutn.) oblonguc, divifée paf des incifions latérales , en lanières aiguës, inciinées ou courbées par en bas: telle eft celle du FiJTenlit. RUPESTRAL. (Rupefiris.) Qui cróit fur les rochet?. RUPTILE. ( Ruptilis. ) Qui R V P s'ouvre par une ruptüre fpontanée, Sc non par une future déterminée. La ftipule vaginantc des polygoi'Ées eft ruptile par la Gemmation ; 1'écaille florale du saule eft ruptile du cöté interne , Sc cel!:} de I'ÉRABLE eft biruptile ; le Calice du Goyavier eft ordinairement ruptile irréguliérement , Sc celui de quelques Mélafiomes 1'eft c'irculairement < circumfcijfè f calyptaratim ruptilis ); la Soarhe des Talmiers eft ruptile longitudinalemeur, Sec. s SaFRANNÉ. ( Croceus. ) De couleur de Safran. SAGITTÉ. (Sagittatus.) Figuré en fer de flèche; c'eft-a-dire, en triangle dont la bafe eft profondément échancrée par un angle rentrant. SAMARE. C Samara. ) Columelle Sc Pline ont donné ce nom a la Capfule membraneufe de YOrme , Sc Gcertner en fait une forte de Fruit, qu'il définit ainfi: » Toutecapfule coriace-membra» neufe , comprimée , uni-ou n biloculaire , ne s'ouvrant jamais » fpontanément , applatie , Sc » comme foliacée par fes cötés 3) cu vers le fommet. « SARMENTEUX. (Sarmentofus. ) Dont la tige fruriqueufe s'élance de manière a ne pouvoir fe foutenir par elle-même. Elle s'appuie ordinairement fur les corps voifins , foit librement, feit en s'y attachant , ou par contorfion , ou par des cirrhes. SAXATILE. (.SaxatilisjQui croït fur les pierres a nu. SCARIEÜX. C Scariofus. ) Membraneux , fee, lb.iore fous le taft, ordinairement tranfparent. SCOBIFORMES , Graines (Scm. fcobiformia.) reflemblantes , au premier coup-d'ceil, a de la fciure de bois : telles font celles de plufieurs orchidées. SCROBICULEUX. ( Scrobiculofus.) Dont la furface eft parfemée de petits trous concaves, creufés dans la fubftance même du corps. Le Réceptacle commun de quelques composées , le Placenta de plufieurs anagallidées , 8cc. font fcrobiculeux. SECTION.(&c7/o.) Un Ordre de Plantes , dans une Méthode quelconque , eft divifé ou diviiïblc en Seclions , lorfqu'il renferme un certain nombre de Gen-  S E Cr res, qu'on peut réunir en plufieurs grouppes, dont chacun , caradiérifé par une ou plufieurs notes de reflemblance , eft une Seclion. SÉGÉTAL. (Stgetalis,) Qui croit dans les champs , parmi les plantes cuhivées pour moifion. SEMENCE. Traduftijn triviale du rnot latin Semen , qui fignifie Grame Le mot Semence a plufieurs applications en rigriculture. SÉMINAL. (Seminalis.) Qui a rapport o\i appartient a la Graine. Lc R ceptccle feminal e ft a p r> e i!é Placen ta \ Recep taculum feminalt dicuw Placenta*.) SEM1NA riON. (Semmatio.) C'eft, a proprement parlei , la difperfion des lemences ou dc-s graines des plantes. La Nature nous of/re dans cttte opération un phénomène bien diene de notre attention : nous nè pouvons voir , fans le plus grand éronnement , combien fis reffburces font variées , & juiqu'a quel point tout a été prévu & difpcfé pour le bien. Nous avons déja dit qu'il y avoit une forte d'enchainement entre tous les Ctres, 8c qu'ils fe prêtoient fans ceffe des fecours mutuels pour leur exiftence. En eifet, le? femencés ne pouvoient pas fe femer d'eiles-mêmes, il falloit que quelques agens en favontaflent la difperfion. Le vent, les courans d'eau, les animaux , l'homme même y contribuent fans en avoir la volonté. Nous voyons des femences pouvues d'aigrettes; nous en voyons d'autres qui ont des ailes membraneufes ; d'autres , des efpèces de crochets, au moyen dcfquels elles s'attachent au poil des animaux qui SEP 111 vont les femer au loln; d'autres, qui font enduites d'une humeur vifqueufe; d'autres, qui ont ia fingulière propriéréde nepas perdre la faculté de germer, maigré qu'ellesaient féjourné long-remps dans les inteftins d'un animal; d'autres enfin , qui , par un ir.écanifme des plus fimples , font jettees au loin par le jeu des panneaux elaftiques qui les contenoienr. SEPTICIDE, PéricarpeiPeric. fepticidum.) qui s'ouvra par des futures currefpondantes aux cL ifons. SEPTIFÈRE. ( Septiferus. ) Portant cloifon; Valves fepiifères (Valvrs medio feptijera?); Co. umelle feptif 'ere ( Columella. feptifera ) ; a laquelle les Cloifon» rekent attachées , après la déhifcence Sc 1'écartemenr ou chute des Valves. SERRÉS. (Conferti.) Rapprochés jufqu'a contadt ou preilion mutuelle. SERRETÉ. fSerratus.)Dent& en fcie ; c'eft-a-dire , dont le bord! eft légérement découpé , par des incifions aiguës , en autant de dents manifeftemeut inclinées en avant. Si les dents font elles-mêmes ferretées , alors la partie qu'on obferve eft dite biferretée. . SERRULÉ. (Serrulatus.) Dïminutif du mot précédent; employé lorfque les dents font trèspetites , relativement a 1'étendue de la partie qui les a. SERTULE. ( Sertulum. ) Affemblage de plufieurs pédicelles uniflores, naiftans tous d'un même point, a - peu - prés com:.je dans 1'OfflbelIule. Les Fleurs du Ij  •I* S Ê .S F'rimcvcr officindl font difpofées en Sertult ( Flores fertulati. ) SESSILE. (Seffilis.) Privé de fupport propre , ou immédiatement afiis ou fixé fur la partie dorinant natflanCé. Ainfi , une Feuiiie dénuée de pétiole, une Fleur fans pédoncule, une Anthère fans filet, un Stigmate fans ftyle , &c. font fejjiles. SE'fACÉ. (Setaceus.') Menu, roide & anguleux comme une foie dc Cochoii. SÉTEUX. ( Setofus. ) Garni de particnles fétacées. Réceptacle commun féteux (Receptaculum commune jètofum ) , qui eft garni de petites paillettes sèches, étroites Si rigidulès ou fétacées. SEVE. (Humorplantarum.) On comprend aflez ordinairement fous cette dénomination , toutes ïes liqueurs néceffaires a 1'accroiffement & k 1'entretien des plantes ; mais on ne doit pas confcncire la sève avec le fuc propre, ni avec cette liqueur huileufc , gommeufe ou réfineufe , qui eft filtrée par des glandes deftinées a cet ufage. La sève , dont les fonftions peuvent être comparées k celles que remplit le fang dans les animaux , eft une liqueur limpide fans couleur, fans faveur 8t fans odeur, qui ne fert uniquement qu'a 1'accroiffement du végétal , & qui n'influe en rien fur fes qualités. SEXE. ( Sezus. ) Comme lés Animaux, les Végétaux ont des organes fexuels, par 1'aftion réciproque defquels ils fe reproduifent. Ces organes font 1'ÉTAMirJE & le pistil. F. ces mots. La plupart des Plantes réunif- S I h fent les deux fexes dans toutfe leurs fleurs, & font, par cette raifon, appellées hermaphrodites ; mot que les Botaniftes expri- jr ment par le figne abréviatif* Celles dont toutes les fleurs n'ont que des.Etamines fans Piftil , font dites males ö"; & celles qui, au contraire , n'ont que des fleurs k Piftil, prenrieflt le non» de femelles 2. Une Plante qui porte tout k la' fois des Fleurs d & des Fleurs?, eft no'mmée Androgyne ou Monoïque. Une efpèce de Plante qui a toutes fleurs rj" fur un individu, & toutes fleurs 2 fur un autre individu , a reen Ia dénomination de dioïque. Elle eft dite polygame , fi elle a des Fleurs bifexées & unifexées , foit fur le n/ême individu , foit fur divers individus. Une Fleur peut aufli être infexée ou neutre ?, par le manque complet d'organes fexuels. SILICULE. ( Silicula. ) Elle ne diffère pas effentiellcment de la Silique , dont on la diftingue particuliérement par fa forme courie ou même raccourcie. Elle a cependant quelquefois des caraftères que celle-ci ne préfente point, tels que la forte comprefïion en fens contraire de la Cloifon , 1'échancrure du fommet , 1'unité de graine , &c. SILIQUE. ( Siliqua. ) Fruit folitaire, fimple , fee, alongé, équilatère , marqué de deux ftltures longitudinales oppofées , plus ou moins exprirnées, auxquelles , ou vers lefquelles les Graines font attachées. La Silique peut être unilocu-  S T L ïaire. Lorfqu'elle eft biloculaire , ce qui eft plus fréquent, la Cloifon a fes deux bords féminiferes interpofés a ceux des valvet, dont ils opèrentla commifliire, & audela defquelles ils fe prolongent pour former, par leur confluence, la bafe Sc le fommet du Péricarpe. SILLONNÉ. (Sulcatus., Remarquable par des lignes creufées en gouttière fuivant la longueur. SIMPLE. (Simplex.) Qui ne fe ramifie point, ou n'eft par forané de diverfes pièces diftindt.es. Calice, qui n'eft point ca- liculé ou envlrooné comms par un fecond Calice extérieur. — Calice commun, feulement incifé a fon bord , ou dont les divifions font rapprochées parallélement fur un feul rang. — Stigmate,qui n'eft pasfenliblement diftindt du fommet du Style. SINUÉ. (Sinuatus.) Qui a un finus ou échancrure arrondie ; ou i bien un nombre déterminé de ] finus. j SENUEUX. (Sinuofum.) Dont i le bord a des échancrurei 8c des faillies également arrondies par i une courbure ou flexuofité conti- 1 nue ; c'eft-a-dire , non interrom- i pue par des angles. SINUOLÉ. ( Repandus.) A < bords légérement flexueux. 1 SOIE. ( Seta. ) No m particuliérement donné au pédoncule p de la Capfule ou Pyxidule des l mousses. ,j —— Filament quelconque, ref- ( fernblant a une foie de Cochon. f SOL. (Solum.) C'eft le nom p «pie 1'on donne a un terroir con- r, SOL ÏU fidéré fuivant fa qualité. Les plantes varient beaucoup fuivant ia nature du fol 8c leur expofition. Elles éprouvent, dans un fol étranger, ce qu'elles éprouveroient dans un jardin ot'i elles ne viendroient qu'a force de foins: les unes y perdeut leur odeur Sl leur faveur; les autres, au contraire , 1'acquièrent a unplus haut degré: ainfi nous voyons la lauréolegentilleperdreprefque toute fon odeur agréable , Sc les arbres fruitiers donner de bien meilleurs fruits par la culture. SOLAïRES. Linnaut appelle fleurs folaires (floresfolai es ) , celles qui s'épanouiiïënt Sc fe ferment pendant que le foleil eft: fur 1'horifon. II les divifé en équinoxiales (equinoxiales) [ celles qui ont une heure fixe pour s'ouvrir], en tropiques (tropici) [ celles qui s'ouvrent le mafin Sc re ferment le foir ], 8e en météo-iques (meteoriet) [ celles dont le noment de 1'épanouiffement eft lérangé par la température de 'atmofphère, 8c qui peuvent ïous indiquer le temps qu'iF 'era. ] SOLIDE. (Solidus.) Qui n'efT ii creux, ni fiftuleux au dedans,, < forme un tout uniforme Sc coninu dans toute fa maffe. SOLITAIRE. ( Solitarius. > )ui n'eft affocié a aücun autre' :mblable par fon point d'origine. SOLUBLE. (Solubilis.) Comofé de plufieurs pièces articulées out a bout 8c fufceptibles de f» étacher fpontanément. Plufieurs. iouffes, quelques Siliques , Sec. mt folubles en articles monof-, ermes ( Legumlna in arüQulo% lonofpermos folubilia.)  i34 SOM SOMMEIL. ( Somnus. ) Etat d'une Plante , dont quelque partie fe ferme , ou fe plie, ou bien fubit un changement notable 8c itératif de dire&on , a certaine heure du jour. SOMMET. ( Apex.) Extrémité fupérieure. SOUS. [Sub.) Prépofition minuative qui éqttifaut a prefque. Sous orbiculé ( fuborbiculatus ] ; c*eft-a-dire , pref (iforbiculé : qnelquèïois auiïï elle rient lieu de légérement: fous-bifide ( fub-bifidüs.) S OUS-ARBR1SSE\VX.(Suffrutices.) Les fous-arbriiïeaux ou arbuftes feroient appelles arbriffeaux, s'ils avoicnt des bourgeons , Se porteroient le nom & herbes, li leurs tiges n'étoient pas lignéufes; c'eft - a - dire , fi les parties qui compofent leurs tiges n'avoient pas la même dureté Sc la même folidité que ce que nous appellons bois. Ils perfiitent 1'hiver , 8c nous en avons même quelques-üns dont la durée égale celle 'de certains arbres. SOUS-AXILLAIRE. ( Subalaris. ) On donne ce nom a toui ce qui a fon point d'infertion audeflbus de ce qui eft axillaire Une tige qui porte des rameaux au-deffous defquels dts feuille ont leur point d'infertion;les ra meaux Sc tout ce qui nait entr les feuilles & la tige , font axil laires,' Sc les feuilles font fous axillaires (folia fub-axillari vel fub-alaria.). SOUYE?<.?vÊ.(Subterraneus. Le Fruit de quelques Plantere fouterré; c'eft-a-dire , tend a I cacher, oü fe cache plusou moh dans la terre. S O Y SOYEUX.(Se/vc«/.f.) Couvert de poils mous, ferrés, couchés Sc luifans comme de la foie. SPATHACÉ. C Spathaceus.) Pourvu ou enveloppé d'une Spathe. SPATHE. ( Spatha. ) Enveloppe comme foliaeée , ou plus fouvent membraneufe ( rarement coriace ou ligneufe ) , d'une ou plufieurs Fleurs, qui y font d'abord complettement renftrmées, 8c ne fe mamfefteut que par fa fciffion, fa rupture ou fon déroulement. Elle n'appartient proprement qu'a des Plantes monocotyledonnées. Elle circonfcrit complettement, par fa bafe , la partie de la Tige ou Hampe qui lui donne nailfance. SPATHILLE. C Spathilla. ) Petite Srarhe partielle ou propre de chacune des Fleurs enveloppées d'une Spathe commune. SPATULÉ. ( Spathulatus. ) Ayant plus ou moias exactement la figure de 1'inftrument appellé Spatule. SPÉCIFIQUE. ( Specifieks. ) Appartenantourelatil a 1'Efpèce. , V. ESPECE. SPHÉRIQUE. (Sphaerkus.) i Exactement arrondi en globe, . dont tous les rayons font ég'aifx. > SPINESCENT.(Sprnf/c- Les Stipules confidérées quant è, i°. leur préfence ou leur abfence; i°. leur infertion ; 30. leur configuration ; 40. leur durée j 5°. leur fubftance , &c. fourniffent des caractères extrêmement utiles , fur-tout pour la coordination naturelle des genres. STlPULÉ.(Stipulatus.)Poutvu de Stipules. Dans quelques Plantes a feuilles compofées, les Folioles même font ftipulées. STIPULEUX. ( Stipulofus.) Ayant des ftipules extrêmement grandes oulongues, relativement aux feuilles , ou a celles d'autres plantes congénères ou affines. STOLONIFERE. (Stoloniferus. ) Dont la Tige pouffe du pied comme de petites tiges latérales , grêles , ftériles, fufceptibles de radication ou propres a la tranfpiantation. STRIÉ. ( Sn iatus. ) Dont la fuperficie a des lignes parallèlês qui 1'élèvent & 1'abailfent alternativement, mais qui font moins profondes que celles qui recouvrent la fuperficie fillonnée. STROBILE.(5rro3z7üs.)Nom préférable a CONE. V. ce mot. STYLE. V. pistil. STYLÉ , Fruit ( Fr. Stylatus. ) qui conferve le Style perfiftant. SUBÉRE'JX. V. LiÉ&Eux. SUBMERGÉ. ( Submerfus. ) Entiérement plongé dans 1'eau. Un très-petit nombre de Plantes fruttifient dans un état conftant de fubmerfion. Mais la plupart des Plantes aquatiles, d'abord fubmergées, élèvent leurs fommités ou leurs pédoncules a la furface ou au-deflus de 1'eau. SUBMERS1BLE. (Submerji*  ij* S ü B bilis. ) Plufieurs plantes aquatiles ont leur fruclification fubmerfiblt ; c'eft-a-dire , que leurs pédoncules, qui élevoient d'abord les Fleurs hors de 1'eau pour la fécondation , replongent enfuite les Ovaires fécondés , dont 1'ésnerfion auroit empéché ou gêné Taccroiflëment. SUBULÉ. ( Subulatus. ) Fait *n alêne; c'eft-a-dire, plan, alongé, étroit 8c retréci de bas en haut, «le manière a fe terminer infenfiblement en pointe , 8c que la plus grande largeur eft a la bafe ou prés de la bafe. SVCCVLENT.(Succulentus.) Qui eft rempli de fuc. Ort appelle aufli fruits Jucculens, ceux dont la chair eft fondante , ou dont la pulpe eft agréable au gout. SUPERE , Ovaire ( Ovarium f. Germen fupeium.) libre au fond de la fleur, ou diftinft de *ontes fes autres parties. Cette «xpreflïon que les Botaniftes regardent mal-a-propos comme oppofée a Ovaire infère, me paroit devoir être rejettée , non-fenlejnent comme impropre , mais encore comme inutile. — Fleur, (Fl.fuperus.) dont 1'Ovaire infère porte les autres parties. Autre expreflion inadtniflible , puifque , dans ce cas, il ji'y a que quelques parties de la fleur qui foient fupères, relativement aux autres. Les Fleur; femelles de quelques Myriophyl les, Hydrockaridées, 8cc. ayani Jeur Ovaire infère , feroient pou: certains Botaniftes des Fleur: fupères ; Sc cependant elles ni font compofées que de deux par ties, dont aucune ne fauroit êtn regardée comme fupère , relative SUR ment a 1'autre, puifqu'elles font corps enfemble , Sec. 8cc. SURCOMPOSÉ.Qui eft compofé ou divifé plus de deux fois. V. FEUILLES furcompofées. SURPOSÉES , Graines, Sec. ( Semina fuperpofita. ) pofées 1'une fur 1'autre en férie longitudinale. SUTURAL. (Suturalis.) Qui naicou dépend d'une future. Les Graines ( ou les Placentas ) de ctrtains Fruits font futurales : le Style des LÉgumineuses , de quelques rano.n'culacées , Sic. eft futural. SÜTERE. (Sutura.) Impreffion longitudinale, plus ou moins marquée , indiquant comme la foudure ou la commiflure de deux parties. SYLVATIQUE. (Sylvaticus.) Qui croit dans les forêts. SYLVESTRE. C Sylveftris. ) Qui vient fans culture ; mot employé fur-tout par cppofition a quelaue plante analogue caltivée. SYMPÉTALIQ'JES, Étamines ( Stam* fympetalica. ) qui réuniflent 'es pétales, de inan:ère a donner a une corolle véritablement polypétalée 1'apparence de monopétaléité. La plupart des malvacées, quelques cuayacaxées , 8cc. ont des Étamines fympe'taliques. S YNANTHERIQUES, Étamines ( Stam. fynantkerica. ) dont les Anthères font réunies entr'elles. SYNCARPE. (Syncarpium.) Fruit compofé de plufieurs petits : Fruits comme foudés les uns aux ■ autres , Sc provenant d'une feule : fleur polygynique. Les magno• lies , les ANONESj fournüTetu Qui occupe ou forme le fommet même d'une partie quelconque. TERNÉS. {.Ternif. Ternati.) Ou au nombre de trois fur un liipport commun ; ou fixés trois k trois , foit au même point, foit fur le même plan d'un axe ou réceptacle commun. TETE. V. capitulé. TÉTRADYNAMES, Étamines C Stam. tetrandynama.) des Plantes apparïenantes ala Tétradynamie. TETRADYNAMIE. (T adynamia- ) De deux mots grecs, qui fignifient quatre puiffances. LaTétradynamie eft la Clafle XV du Syftême fexuel; elle renferme les plantes qui ont quatre grandes étamines, 8c deux plus courtes Sc oppofées, 8c dont le Fruit eft ou une Jïlique , ou uneJilicule. TETRAGONE. ( Tetragonus.) Qui a quatre angles 8c quatre cótés égaux. TETRAGYNTE. ( Tetragynia. ) De deux mots grecs , qui fignifient quatre femelles. Les plantes dont on a trouvé la Claffe au moyen des étamines , en fuivant les principes du Syftême fexuel de Linna:us, font de 1'Ordre IVe , Tétragyuie, quand elles ont quatre piftils. TETRANDRIE. ( Tetrandria.) De deux mots grecs, qui  T E T fignifient quatre maris. La Té- tandrie eft la Claffe IV du Syftême fexuel; elle comprenn toutes les plantes qui ont quatre étamines égales en haute\ir. Les caractères qui déterminent cette Claffe , font très-fujets a induire en erreur : les fleurs labiées , II on :ie les jugeoit fouvent par analogie , au lieu d'5tre de la Didynamie C didynamia), fe trouveroient rangées dans la Tétrandrie, parie que leurs étamines ne font pas toujours bien feniïblement de grandeur inégale. TETRAPETALÉE, Corolle ( Cor. tetrapetala. ) compofée de quatre Pétales. TÉTRAPHYLLE. ( Tetrapkyllus.iCoavpoü de quatre folioles. TETRAPTERE. C Tetrapterus. ) Qui a quatre ailes. TETRASPERME. ( Tetrafpermus. ) Portant ou renfermant quatre Graines. TIGE. {Caulis.) Corps principal d'une Plante , qui, s'alongeant en fens contraire de 1; racine a laquelle il eft continu produit 8c porte toutes les autre parties. — des Graminées. V. chaume TOMEN r.EUX. V. drapé. TORS. (Cantortus.) Dont le bords , ou cótés correfpondans toürnent ou tendent manitefte ment a tourner obliquement au tour de leur axe. TORTILE. C Tortilis.) Suf ceptible de torfion fpontanée Plufieurs parties de Plantes, qt font d'abord droites , deviennei enfuite torfes, 8c font par confé quent tortiles. TORTÜEUX. { Tortuofus. TOR 1,9 Courbé inégakment en divers fens. Ne confondez pas avec flexueux. TORULEUX. ( Torulofus. > Oblong , folide, alternativement renflé 8c contracté fans articulation. TRANSVERS AL. (Tranfverfus.) Dirigé ou fixé parallélement a la bafe, ou dans le fens de 1'épaiffetfr ou largeur du co.pa auquel ori rapporte la direftion obfervée. TRAPEZIFORME.(T/'flpc?iformis. ) Ce qui a la forme d'unt trapeze ; c'eft-a-dire , qui a quatre cötés qui ne fe reflemblent point, ou dont deux , au plus , font parallè'les. TREFLÉE, Feuille (Fol. trifoliatum f. trifoliolatum.) compofée de trois folioles difpofées comme celle du Trè/le. TRIANDRIE. (Triandria.) De deux mots grecs, qui fignifient trois maris. La Triandrie . eft la Claffe III du Syftême fexuel; elle renferme les plantes qui ont trois étamines. TRIANGULÉ. C Triangula: tus. ) Qui a trois angles. TRIC APSULAIRE. (Tricap, fularis.) On appelle fruit tricapfulaire , celui qui eft comme coms pofé de trois Capfules. , TRICOQUE. ( Tricoccus. ) ■ V. coque. TRIDENTÉ. (Tridentatus.) A trois dents. TRIFIDE. (Trifidus.) Qui eft . d'une feule pièce , mais divifée i ou fendue en trois, a-peu-près t jufqu'a moitié , ou moins. TRIGONE. (Trigonus.) Qui a trois angles 8c trois CÓlés , c\u ) trois frees diftinites.  r*e tri TRIGYNIE. (Trigynia.) De deux mors grecs, qui fignifient trois femelles. Lorfque, par le nombre , la forme, Pinferriön ou Ia grandeur refpeétive des étamines , on a dérerminé la claffe d'une plante , felon les principes du Syftême fexuel , cette même plante eft du troifième ordre de ïa claffe , fi elle a trois piftils. TRIJUGUÉ. V. pinné. TRILOLÉ. V. lobe. TRILOCULAIRE. (Trilocutflris. ) Qui eft a trois loges. TRINERVÉ. (Trintrvius.) A trois nervures longitudinales. TRIPARTIBLE. V. parti- ble. TRIPHYLLE. (Triphyllus.) Qui eft compofé de trois pièces diftinftes, ou de trois feuilles. TRIPLINERVÉE , Feuille (.Fol. triplinervium.) qui a cinq nervures principales longitudinale»; deux naiffantes de la bafe de la nervure médiaire , Sc deux Sutres au-defius, 3c a une dit tance plus ou moins grande des première». TRIPTÈRE. (Tripterus.) A trois ailes. TRIQUÈTRE. ( Triqueter. > Prifmatique , a trois angles vifs , & trois faces très-planes. TRIS ANNUEL. ( Triennis. ) Qui dure trois ans. TRISPERME. (Trifpermus.) Portant ou renfermant trois Graines. TRITERNÉE, FeuilleCFol. iriternatum.( compofée, dont le pétiole commun fe divifé Sc fubdivife trois fois en trois. TRIVALVÉ. ( Trivalvis. ) V. valve. TRONC. ( Truncus.) Corps T R O princïpaï d'une tige brancmie o* ramifiée. — Linné, employant ce mor comme nom générique des diverfes fortes de Tige , a érabli fépt efpèces de Tronc : la Tige proprement Aite(Caulis),Ie Chaume (Culmus), la Hampe (Sccpus) r ie Pédoncule (Pedunculus ), la Pétiole •.Petiolus'), la Feuillad» (Frons), le Stipe (.Stipts.) F~. ces mots. TRONQUÉ. C Truncatus. y Terminé brufquement , comme fi on 1'avoit coupé trar.fverf.dement. TROPHOSPERME. ( Tropkofpermium.) On pourroit donner ce nom a cette partie du Péricarpe , que les uns appcllent Placenta , les autres Réceptacle de la Graine. TRUFFE. ( Tuber.) II eft malheureux pour le langage de la Botanique, que le mot truffe , dont la fignification eft refcrvée a défigner un genre de plantesqui viennent fous terre , y naiffent, y vivent, s'y reproduifenf Sc y meurent fans qu'il en paroiffe rien au dehors; il eft malheureux , dis-je , que ce mof foit devenu fi refpeftable par fon ancienneté ; il feroit bien propre a être employé comme fubftantif de ce que nous appelons racine tubéreufe, qui , dans notre langue , ne peut être exprimée par un feul mot. TUBE. (Tubus.) Partie inférieure, indivilé 8t non étaléed'un Calice monophylle , ou d'une Corolle monopétalée. —En général, toute partie la-' minée en cylindroïde ou prifniajpïde, eit ouverte par le bont.  TUB TUB E RC ULE. (Tuberculum.) 11 fe dit, en général, de toute fexcroiflance en forme de bofte ou de grains de chapelets que 1'on rencontre fur les feuilles , les tiges , les racines , & particuliérement fur les racines tubéreufes. TU3ERCULEUX. ( Tuberculo/'us.) Garni de Tubercules. TüBÉREUSE, Racine (Rad. iuberofa. ) manifeftemerrt rentlée & plus ou moins charnue ; elle peut eonfifter en une feule tubéjofité, ordinairement fimple , rarement rameufe; ou bien elle en a plu.'ïeurs diverfement difpofées. TÜB\]LÊ.(Tabulatus.)Ayzat mn Tube'ou fait en Tube. TUBULEUX. (Tubulofus.) Qui a un Tube fort long, ou eft •fair en Tube alortgé. TUILÉ. V. imbrtqué. TUNIQUE. ( Tunica. ) On appelle ainfi toute efpèce de produétionj membraneufes, qui Ier- ü T U N 143 vent d'enveloppe aux différentes parties des plantes , & qui fons fufceptibles d'être détachées les unes des autres. II y a des tiges , des racines, qui ne font compofées uniquement que de tuniques appliquées les unes fur les autres ; & d'autres qui font renfermées dans une tunique commi dans une bourfe. TUNIQUÉ, Bulbe ( Bulbu» tunicatus.) compofé de lames fphtéroïdalement concentriques : tel eft, par exemple , 1'Oignon des cuiiines. TUR3INÉ. ( Turbinatus. y Qui eft court & d'une forme conoïdale renverfée, ou qui a quelque reifemblanse avec une toupi* ou une poire. TURION. ( Turio. ) Bourgeon radical des plantes vivaces. L'Afoerge que 1'on mange , eft; le Turion de la Plante du même nom. u LIGINAIRE. (Uliginarius.) Qui croit dans les lieux uligineux. ULIGINEUX , Lieu ( Locus n//°7>w/«5.)marécageux,putride, 'fpongieux. UNI. ( Lcevis. ) Dont la furface n'a aucune forte d'afpérités ou d'éminences. UNIFLORE.C Unifiorus.)Qa\ ne porte ou produit qu'une feule Fleur, ou dont les Fleurs font folitaires. UNIFORME. ( Uniformis.) Dont les parties compofantes font femblables enrr'ellesi UNILABIÉE, Corolle ( Con uni/abiata.) dont le tube fe prolonge d'un feul cöté en une feule lèvre; telle eft celle de VAcantke. UNILATÉRAL , Epi ( Spica unilateralis. ) dont toutes les Fleurs nailfent d'un feul cöté df la rafle commune. — Plufieurs parties femblables font dites unilatérales, lorfqu'elles nahTent toutes du même cötéj fur le corps qui les porte. UNILOCULAIRE. ( Ifnilocularis. ) A une feule loge; c'eftè-dire , dont la cavité intérieurs  142 ü N I n'eft divifée par aucune cloifon complette. UNIPÉTALÉE, Corolle ( Cor. unipetala. ) conilftante en un feul Pétale ; dont la poCtion latérale , relativement aux organes fexuels, indique cepentlant la polypétaléité. Plufieurs genres des légumineuses offrent des exemples de cette forte de Corolle. UNISEXÉE, Fleur (F/, uni- V N ï fexifer.) pourvue d'un feul fcxe. UNIVALVÉ, Péricarpe (Peric. univalve.) s'ouvrant d'un feul cöté cu bord par une future longitudinale. V. gloume, spathe. URCÉOLÉ. C Urceolatus. ) Renflé comme en peiive oü,tre, Sc retréci vers 1'orifice. La Corolle de la Scrophulaire, de beaucoup de Bruyeres , Sec. eft urcéoléc. lrxe. V. pyxidule. V VaGINANT. C Faginans. ) Faifant Gaine. V. ce mot. VALVE. C Valva. ) Pièce cu Segment d'un Péricarpe tféhifcent ou ouvert fpontanément. Le nombre des fciflures, par lefquelles un Péricarpe s'ouvre , déterminé celui de fes Valves, excepté dans le cas de cirecnfciffion. II faut auffi remarquer que les Valves de certaines Capfules font bipartibles Sc que cette bipartibilité peut induire Sc a en effet induir quelques Botaniftes en erreur, dans la fupputacion des Valves. Cette erreur eft facilemcnt reconnue 8c évitée , lorfque la pluralité des loges indique Un nombre égal de Valves. Maij, dans le cas d'unité de loge, il eft fouvent difficile de diftinguer les vraies fciffures péricarpiennes , des faufles fcifiiires valvaires : alors il eft quelquefois utile de confidérer le nombre des Styles ou Stigmates, la plus forte exjpreffion des vraies futures, Sec. Pn défigne le nombre des Val¬ ves d'un Péricarpe par les mots: univalvé , bivalvé , trivalvé , quadrivalve, quinquevalvé, fexvalvé, SVc. V. gloume , spathe. VARIÉTÉ. 4Ï' 'Braclées. Vrille. Poils. Glandes. Pores. Tranfpiration. Flor ais on. Fleur. Compiette. Incomplette. N-claire. Calice. V E G feuilles de la plante. Ces mêmes feuilles, fi on lef rencontre fur un pédoncule, ou a la bafe d'une fleur, changent de nom ; on les appelle braclées: d'autres fois on trouve fur les cötés du pétiole, ou a fon extrémité , une produftion filamenfeufe 8c diverfement contournée, que 1'on nomme vrille ; ou bien quelquefois encore on y rencontre des poils, des glandes, des rugolités, 8tc. Si 1'obfervateur attentif veut porter fes regards du cöté de 1'utilité des feuilles, relativement k la plante qui en eit pourvue , il trouvera qu'elles font li néceffaires au végétal, que, lorfqu'il en eft privé, il devient languilfant, 8c quelquefois même périt; li on les obferve au microfcope , on voit leur furface , oir plutöt leur épiderme, percée d'une infinité de rrous d'une finefle extréme, deftinés les unsSa pomper Fair & 1'eau qui doivent fervir a entretenir la fluidité de la sève , & les autres a la tranfpiration fenfible 8c irifenfible de la plante. Après avoir examiné les feuilles dont le développement précède prefque toujours 1'inftant de 1'apparition des fleurs, que 1'on nomme floraifon , nous allons entrer dans quelques détails fur la ftruéture de la fleur proprement dite , fur fon organifation, 8c fur fes fonftions tant générales que particulières. On remarque dans les fleurs quatre parties principales : i°. le calice ; i°. la corolle ; j°. les étamines; 8c 4°. les piftils. Une fleur eft compiette , quand elle a ces quatre parties bien diftinftes; elle eft incomplette , li elle eft privée d'une feule de ces parties. Dans une fleur compiette, mais dont toutes lesparties font fimples , les piftils occupent le centre, les étamines les entourent, la corolle occupe le fecond rang, Sc le calice le troifième. Quelquefois y entre les étamines 8c la corolle , on trouve des efpèces de produétions minces 8c corolées , qui ne reffemblent ni aux pétales , ni aux étamines , ni aux piftils, ni au calice , Sc que 1'on nomme neclaires ; mais que quelques Botaniftes , dans 1'intention de> fixer d'nne manière déterminée ce que 1'on doit entcndre par corolle Sc calice, ont appellé pétales , quand ces petits corps fe font trouvés placés immédiatement derrière les étamines. Selon 1'acception la plus commune , le calice eft; cette enveloppe extérieure , Sc communémentveiic »; que 1'on regarde comme une production de 1'ésoïC^  V F. f» SiA CoKOUEt Pétales, Fructifica- 1 tion. i féconda- 1 t i o n. ( Ovaire. I Embryons des t femences. t i I 1 Castration. f 1 s t PlSTILS. Style. d Stigmate. li f étamines. I< Filet. f< Anthère, q g ti Sexes. ai Hermaphrodite. di ni UnifexutUe. qi AM/e. m Femelle. el de la plante. La corolle eft cette enveloppe colorée, compol'ée d'une on de plufieurs pièces, que 1'on nomme pétales}; elle fait 1'ornement de la plante } & 1'on. croit qu'elle eft produite par une extenfioit du liber : mais ce qu'il y a de malheureux , c'eft qu'on n'eft encore guère d'accord fur le nom que 1'on doit donner aces deux parties eflentielles; fou-, rent 1'un nomme corolle, ce que 1'autre appelle calice ou neclaire ; 8c de la naiffënt des difficultés fans lombre, qui ne manqueroient pas d'embarralfeir tonfidérablem ent celui qui fait les premiers pas dans a carrière de la Botanique, s'il ne favoit fe tenir :n garde contre ces changemens arbitraires. La corolle ne s'ouvre que lorfque les organes dè> a fructificat ion , c'eft-a-dire , lorfque les étamines k les piftils approchent de 1'inftant ou doit s'opérer a fécondation. A la bafe du piftil, on trouve affëzr irdinaireme.nt une petite protubérance, une petite loule , que 1'on nomme ovaire. C'eft dans cette peite boule que font contenus les rudimens ou les mbryons des femences, 8c c'eft la qu'ils font féconés par la pouffiére féminale des étamines. Cette ouffière eft recue par le ftigmate ( c'eft ainli que> on nomme la partie fupérieure du piftil ), 8; y eit nécelTaire, que fi 1'on coupe les anthères avant émiflion de cette pouffiére fécondante, ou que 1'on 'oppofe a ce qu'elle foit répandue fur les ftigmates^ jutes les graines font ftériles. Les piftils repofent fur 1'ovaire; ils font compofés u ftyle 8c du ftigmate. On remarque leur nombre, :ur forme, 8c leur grandeur même, foit entr'eux, )it comparée a celle des étamines ou des pétales. Les étamines font ii ïférées ou fur le germe , ou fur placenta, ou fur Ia corolle , ou fur le calice; elles int compofées du file!; 8c de Panthère. On remarle le nombre des étamines, leur infertion, leur •andeur refpeétive ou comparée avec celle des pifls ou des pétales, 8c leur réunion , foit par leurs ithères , foit par leurs filets. La plupart des fleurs font hermaphrodites; c'eft-are, qu'elles ont étamines confidérées comme orgas males, 8c piftils comme organes femelles. Lorfi'une fleur n'a que des étamines, elle eft unifexuelle 51e ; fi elle n'a que des piftils fans étamines, elle : unifexuelle femelle. C'eft ordinairement peu de temps après la fécon-  fr ':'t 'ï<ö «tf JfcV.w ... Effloraisotj. pédoncule. Fruit. Péricarpe, Placenta-. SEMINATION. ■'• I Rephödc< »TToN oi; mu/i ■pliention pari femences. dépéris! ment. Mort. Nombre plant.s. datioii des fleurs, qu'.W« j eurojawaa. ix, ■<-- -~ , quittent le t>Uoncul«: Povake Et groSt.) prcl««« inêrr.e quelquefois Plns 4e furface lui £*uL «t* tour* Ia plante a laquelle tl app«fttsn.t.i voila k fruit propremeat dit, dans \«quel font eopfeentwi >*s twen-, ces. On diftbigue da»s le fruit le péricarpe , k placenta , la graine , & comme dans tcutes les aurrel parties des plantes, h forme, la fi:u-.i-ioi, la con-, fiftance , &c Mais ce gr.dnes, OÖrament i. : nombre néceffaire. Leur düpcrfion ou fémination «t i- prefque toujours aflez bien favoriiee par les eirconffi tances, £e cet équilibre, ii néceflaire enne le dépériffement des végétaux 8c leur reproduQion, ft trouve on ne feut pas plus juftement entretcnu. L'herbe, ürfqu'elle a donné des graines une ou deux fois, péit t-flez ordmaireroenr: il eft hien rare que f.: durée jüle aiwfcÖ de trois ans. Mais «1 n en eft pas de : de t'atbte; il vit prefque tou; ursun grand nombri d'aanées, Sc il y en a même quiviver.t pendant'plufieurs fiècles; li i'on en excecte un très-pctit ncv.bre, ils donnnent tous les am. Se des fleurs Se dei fruits, jufqu'au moment cü les tuos E- nourriciers, ceiTant d'être en ji.ftc pró'portion avec les fj!ides,laréparation n'équivaut plus a la deperdition , Se 1'arbre , comme l'herbe , prend un air de langucur, fe deffèchc. dépérit 8c meurt. des II s'en faut bien que 1'on fache au jufte le nombre des plantes qui recouvrent la furface de notre globe: on porte déja le nombre des efpèces connues , a vingt mille, ou environ, 8e tous les jours nous en découvrons encore qui n'ont point été compnles dans cette énumération.  V E C utiute de la Botanique, Ce qui forga l'homme d s'adonner d ïètude des plantes. ïnvention des méthodes, Jardins botaniques.S3ERBIERS. MÉTHODES; leur nécejjité. II eit néceüaire de recuier les ïimites ae ïes connuufances, tant que cela peut tourner au profir de i'humanité: mais je crois qu'il feroit fou d'eflayer a étudier cette immenfequantité d'objets, dont 1'idée feule effrait. Peut-on attendre quelqu'utilné de ce dont on ne peut avoirqu'une connoiflance aufli fuperficielle ï L'homme, obligé de veillcr a fa confervation , fut de tout temps forcé au befoin d'une attentionfuivie, dans 1'ufage qu'il fit des produftions des trois règnes. Cette attention & un peu d'expérience lui fuffirent fans doute tant qu'il ne porta pas fes regards au-dela de ce qui lui étoit purement nécelfaire , de ce qui lui étoit prefcrit par la Nature; mais fa curiofité ne tarda pas a 1'entrainer plus loin ; en même temps qu'il vit fes connoiflances fe multiplier, il fentit fes reflburces s'épuifer, 8c fe trouva plus que jamais expofé a 1'erreur. Obligé de chercher quelques moyens de s'en garantir, il commenca par fe faire un plan méthodique ; ce plan le guida quelque temps; mais bientót encore il lui devint abfolument inutile ; la première méthode ne fut pas plutót créée , que de nouvelles découvertes la rendirent infuffifante : une feconde , une troifième méthode eurent a-peu-près le même fort, paree que 1'ënrreprife fe tvouva toujours au deflus des moyens de 1'exécuter. On crut mieux réuilir en raffemblant des plantes de tous les coins du monde , en les cultivant dans les jardins botaniques; Sc de celles qu'on ne put tranfporter ni cultiver , on en fit des herbiers ; mais qu'eit-il arrivé 1 II femble qu'on ait pris ibin de cultiver le champ des autres, pendant qu'on a laiffé fon propre champ en friche ; car il s'en faut bien ( il eft humiliant d'en faire 1'aveu ) que ce qui vient fous nos pas foit connu. Eft-il donc encore un moyen de réparer tout ce temps perdu ? La perte du temps eft irréparable ; mais fi l'homme fe contentoit d'étudier ce qui environne le point qu'il occupe fur la terre ; s'il apprenoit a connoitre, & ce qui peut lui fervir , & ce qui peut lui nuire, il auroit de bien plus fréquentes occafions d'adoucir les rigueurs de fen fort. Au milieu de fes pofleflions, il vivroit tranquillè; une méthode fimple le meetrok a 1'abri de toute erreur; il pourroit fe livrer a des recherches utiles, 8c s'appercevroit bientöt qu'on ne connoït encore que 1'écorce de la Botanique, déguifée fous un appareü fcientifique 5c itnpofant». K 4  ï 52 V E G ViiGÊT ATION.(Vegetatio.\ C'eit le développement iucceffit' des parties qui cöncourent a la perfeftion du végétal. On diftingue dans la végétation en général , la germination 011 la germinaison , 8c 1'accroissement. VEILLES des Plantes ( Vigilicv Plantarum. ) confiftent dans la détermination des heures du jour , auxquelles leurs fleurs s'ouvrent, reftent épanouies 8c ié ferment. V. Linn. Philofoph. bot. pag. Z72. VEINÉ. (Venofus.) II fe dit des parties dans le tiflu defquelles on appergoit diftinétement un grand nombre de ramifications , que Pon compare aux divifions Sc aux iubdivifions des artères Sc des veines des animaux; il s'emploiè aufli pour fignifier ce qui eft recouvert de nervures fines Sc fuperfieielles. VELU. (Villofus.) Garni de poils longs, mous , très-rapprochés ou ferrés : 8c c'eft particuliérement par ce dernier caractère que velu differe de poilu. VENTRU. ( Ventricofus. ) Oblong , folide ou tubulé avec un reuflement notable, tantöt a la partie fupérieure (fupernè ventricofus ), tantöt inférieurement ( infernè ventricofus ), ou bien vers le milieu (medio ventricofus.) VERSATlLE,Antthère(Ant. verfatilis.) qui, fixée au fommet du Filet par le milieu du dos, eft fufceptiblc de balancement. VE RTICILL E. (Verticillus.) Aflemblagede feuilles ou de fleurs difpofées autour d'une tige ou sutour de fes rameaux, comme fur un axe commun. VER VERTICILLE. (Verticillatus. ) Qui eft difpofé en verticille, ou bien qui porte des verticilles. VÉSICULAIRE. ( Veficularis. ) Qui eft en forme de petite veflie. VISQUEUX. (Vifcofus.) Ce qui eit recouvert d'une eipèce de mucilage , qui en rend la fuperficie gluante. VIVACE. Une plante eft vivace (planta perennis ) , quand la durée de fa vie va au-dela de trois ans. Parmi les plantes vivaces, il y en a qui perdent leurs tiges tous les hivers, mais dont la racine reproduit, tous les ans, une tige nouvelle, Sc d'autres qui confervent leurs tiges en hiver. VIVIPARE. ( Viviparus. ) Qui, au lieu de fleurs , produit de petits rejetonsfeuillés. VOLVE. ( Volva. ) C'eft le nom que 1'on donne a 1'enveloppe radicale de toutes les efpèces de champignons: c'eft une membrane plus ou moins épaiffe , qui n'eft qu'une continuatioö de 1'extrémité inférieure du pédieule a qui elle appartient, Sc qui recöuvre entiérement ou en partie ieulement, le chapeau dans l'état de jeunefte ; il y a même une efpèce de volve, dans laquelle le champignon fe trouve renfermé cemme dans une bourfe : cette bourfe fe déchire par le haut, Sc le champignon en fort, comme la plantule fortiroit d'une graine quelconque dans Pétat de germination. Je diftingue deux efpèces de Volve, la compiette 8c Pincomplette. J'aopelle volve c0mplette ( Volva complete),pl.  VOL XIV, fig. 2 , celle qui renferme le champignon dans fon entier, & qui fait exactement 1'oflice de tunique propre. Cette Volve eftobligée de fe fendre ,fig. 5, A , comme celle de VAgaric Oronge , (vraie) , pour faciliter le développement du champignon qu'elle renferme ; & lorfque le champignon en eft forti, cette Volve refte ordinairement attachée au pédieule, fous la forme d'une membrane diverfement pliflee. J'appelle volve inco mp lette au contraire ( Volva incompletta ) , fig. 4 , B , celle qui ne recouvre point le champignon dans fon entier , qui n'eft point obligée de fe fendre pour lui livrer paflage. II eft effentield'obferver le champignon dans l'état de jeuneffë, pour s'afturer de la forme de fa Volve. L'oeil exercé pourroit cependant s'en aiïurer encore , après même que lc champignon feroit développé ; car la membrane qui compofé la Volve compiette , de laquelle le champignon eft forti , eft prefque toujours perfiftante, & a f»s bords très-élevés, au Heu que^ la Volve jncomplette VOL 15S n'eft compofée que d'un petit re-» bord N, fig. 5, qui difparoït ordinairement peu de temps après que le champignon eft développé. On dit que la Volve eft épaifte ( Volva crafifa ) , quand elle elï compofée d'une membrane charnue & épaifle , comme celle de VAgaric Oronge (vraie); qu'ell» eft mince (Volva tenuis), quand elle eft compofée d'une membrane qui a peu d'épaiftëur; qu'ell» eft caduque ( Volva caduca ) , quand elle ne perfifte que peu de temps après que le ehapeau en eft forti; qu'elle eft perfiftanto ( Volva perfiftens ) , quand elle perfifte autant que le champignon même , ou qu'elle dure long* temps. II ne faut pas confondre la volve d'un Champignon avec fon collet ; ces deux parties ont des fonclions très-differentes, & n'ont même aucun rapport entr'elles. VOLVÉ, Champignon (Fungus volvatus. ) pourvu d'une Volve. VRILLE. V, cirrhe. f I N   ESQUISSE D'l N VOCABULAIRE MÉTHODIQUE D E BOTANIQUE, EN SEIZE TABLEAUX; A 1'aiéé defquels, & du Diaionnaire, 1'Étudiant peut prsndrc uue lecon fuivie fur chaque partie des Plantes. Nota. Je defire que des perfonnes iflftruiteï , auffi peu fatisfaites que moi de certains mots nouveaux introduits ici, s'occupent d'en fubftituer d'autres meilleurs & équivalens. Je recevrois avec reconnoiffance les - bfervations critiques, qui tendroient a la reÖification £e a 1'augmentation de ces Tableaux, que j'aftiche, depuis quatre ans, a 1'École de Médecine, mais écrits en langue latiue.   PREMIER TABLEAU. DENOMÏN ATION ET COORDINATÏON •DES PARTIES DES PLANTES, ï. GERMINATION. £ f i. Racine. O j i. Tige. Chaume. Hampe. H I Rameau. 5^ Ramille. ►-. J 3- Bourgeon. Turion. Bulbe. >-h | 4- Feuille. § Difque. W I Pétiole. £5 L Stipule. f 5. Fleur. Pédoncule. —— JPédicellc'. Bradtée. Involucré. Spathe. Gloums. Bracléoh. ^ ó. Calice. q Tube. Limbe. H .— Gorge< Folioles. m 7. Corolle. Tube. ^ Limbe. O 4 ■— Gorgci sJ I Pétales. ^ j 8. étamine. Ö j Filet. 1 Anthère.'  ,sg DÉNOMIN ATION) &c. Anthère Loges. — Conneclif. Pollen. Embryon. *" — Radicule. .— Cotyledon. :J — Plumelle. Tigellt. 14. Parties Accessoiress Pubefcence. Aiguillon. Épine. Cirrhe. Glande. Appendices  DEUXIEME TABLEAU. RACINE. A. Durée. Annuelle. Bifannuelle. Tnfannuelle. Vivace. Ligneufe. B. Direcxion. Tivotante. Oblique. Horifontale. Rampante. Flexueufe. Torrueufe. C. Forme & ftrufiure. Simple. Simpliciufcule. Rameufe. Nudiufcule. Chevelue. Capillaire. Filiforme. Fibreufe. Fafciculée. Grumeleufe. Tubéreufe : —— fimple — compofée. Orchidacée; — didyme. — palinée. Iridacée. Rapacée. Napacée. Articulée. Noueufe. Dentée. Écailleufe. Vagineufei Véiiculeufe^  TROISIEME TABLEAU. TIGE. CHAUME- HAMPE. jft. Défaut. Nulle. Plante acaule ou inügéa, J3. Durée ou nature. Herbacée. Sous-frutefcente. Fruticuleufe. Frutiqueufe. Arborefcente. Arbrée. C» Direcïion. Rampante.' Traflante. Humifufe. Prolternée OU couchéeJ Procombante. Réclinée. Redreflëe. Dreffée. Droite. Flexueufe. Tortueufe. Spiralée. Grimpante. Volubile : — dextrement. — fmiftremenu Pendante. f}. Compofition. Solitaire. Multiple. Gafonneuie.' Stolonifère. Étayée. St-öplii'-fculeuie  TIGE. iöV <— SimpHufcule. Rameufe. — Très-rameufe. E. Ramification. Éparfe. Alterne. Oppofée. ■ Croifée. Diftique. Verticillée. Dichotóme. Trichotcune. Lache. Divariquée. Vergée. Serrée. Pyramidale. Reiïerrée. Paniculée. Étalée. Diffufe. Dreiïee. Recourbée. Réfléchie. Pendante. F. Forme. Cylindrique. — CylinJracée. Comprimée. Ancipitée. Triangulée. Quadrangulée, &c, Anguleufe. »— Acutangulée. —- Obtufangulée. Triquêtre. Striée. Sillonnée. Cöteufe. Ptérogone. Ailée. Caverneufe. Feneftrée. I»  iM Aiguillons ^ recrochu». hame^oiuïcs.' droits. térèts. comprimés.' coniques. grêles. aciculaires. fermes , &c. décMns. perüitars , l Spinefcente. Épineufe. N/ Soutiens. Soutenue par . fa propre torfion. les Pétioles révoHités. —- des Sucoirs paprllaïres c;> . des Racines cauliiiaires. . Des Cirrhes cauliiiaires. axillaires. fur-axillaires. adverfes. latéranx. pétiolaires. bafilaires. terminaux. pédonculaires. bafilaires. terminaux. fimples.  TIGE. £$f rameux. radicans, &c. O. Prol-fication. Prolifère. Bulbifére. Vivipare. P. Écorce. Q. Bois. R. Suc.  QUATRIEME TABLEAU. FEUILLE, i°. SIMPLE j i°. POLYTOME h 30, COMPOSÉEj A. Lieu. Séminale. Cotyledon développé. Radicale. Caulinaire. Ramaire. Florale : diffemblable eft dite , Bractée. E, Adnexion immédiate. Demi-amplexicaule. Amplexicaule. Perfoliée. Décourante. Gaïnante. Connées. C. Difpofition. Éparfes. Alternes. Oppofées. — Croifées. L'une plus petite. Verticillées ; . ternées. — quaternées. . quinées. . fixainées. ■ fepta'mées. 1 huitaiiiées. —- neiivainées. 1 dixainées, Sec. Géminées. Diftiques. — Flabellaires, Écartées. Rapprochées. Serrées. Imbriquées : . bifériéef.' mm trifériées.  FEUILLE* t— trileriées. quadrifériées, 8cc Fafciculées. Couronnantes. Capitées. Rofelées. 3D. Dircdtion. Squarreufes» Apprimée. DreiTée. RedrelTée. Étalée. Incourbe. Infléchie. ïnvclutée. Recourbée. Réfléchie. Révolutée. Récliuée. Oblique. Torfe. Inverfe. Humifufe. Nageante. Submergée. — Flottante. E. Circonfcription. Orbiculée. Arrondie: —— au fommet. — a la bafe. ■i ■ ■ aux deux bouts. Ovale. Obovale. Elliptique. Oblongue. Lancéolée. Linéaire. Subulée. Aciculée. Sétacée. t 4  '6$ FEUILLE. Capillaire. Filiforme. Spathulée. Cunéaire. Parabolique. Falquée. Inéquilatère. F. Échancrure de la bafe. Cordée: — courtement. •—• oblonguement. • obliquement. r léger. „. I profond. Sinus< ' J ouvert. (reüerré. Reinaire. Lunulée. Sagirtée. Haftée. G. Sommet. Aiguè'. Piqtiante. Acuminée : lentement. — brufque inent. Ariftée. Claviculée. Appendiculée, Obtufe. Échancrée. Rétufe. Obcordée. Abfciffe. Bifide. Bilobée. Bipartie. H. Angulation. Deltoïde. Rhomboïdale. Trapéziale. Triangulée. Quadrangulée. Quinqiiangulée , Anguleufe.  FEUILLE. — Obtufangulée. Acutangulée. I. Incifion. Trifide. Quadrifide. Quinquefide. Sexfide. Septifide. Ofitofide. Nonifide. Décafide, Sec.' Multifide. Trilobée. Quadrilobée , Sec. Multilobée. Tripartie. Quadripartie, Sec. Multipartie. Laciniée. Palmée. Auriculée. Pandurée. Sinuée. Sinueufe. Pinrïatifide. — Peftinacée. Bipinnatifide. Lyrée. Runcinée. Interrompue. Pédiaire. K. Bord même. Indentée. Érodée. Sinuolée. • , , f fimplement. Crenee..... ■ doublement. ,— Crénulee I ,, , . , I legerement. Dentee;•- J fortement. — Dent.culee...< totalem£nt. Serretee..partiellement. °bferreteetüguëmeat.ta Épineufe. Aiguillonneufe. Frangée.  *7° FEUILLE Ciliée. Caileufe. Bordée de. . , ; *L. Expanfion. Plane. Convexe. •— Coavexiiifciilei . Biconvexe. Concave. Canaliculée. Carénée. Gladiée. Condoublée. Convolutée. Pliffée. Plicatlle. Sillonaée. Striée. Ridée. Bulleufe. Onduleufe. Crépue. M. Superficiei Luifant e. Unie. Liffe. Chagrine'e; Raboteufe Papilleufe. Papuleufe. Verruqueufe.' Glandulée. —- Uni. — Bi-, &e. Glanduleufe. Scorbiculeufe.1 Pointillée. Pertufe. Feneftrée. N. Pubefcence. O. Confiftance & tiffij. IVIenibrancufe. Scarieufe. Coriace, Molle. Flafque.  FEUILLE. 17» Roide. SpongLeufe. Charnue. Fragile. Traniparente.' Opaque. P. Forme. Épaijfeur ou Jplidité natalie. Ovée. Obovée. Conoïdale. Térète : •— avec 1 ... . Sfillani — fans 3 Demi-térète. Fiftuleufe. Tubuleufe. Ancipitée. Acinaciforme.' Dolabriforme*. Linguiforme. Comprimés. Déprimée. Boflue. Q. Coloration. Verte : — clairemenr. _— foncémeut, &s2 Colorée. Tachée. _— Unitachfe. — Bicachée, Stfi^ Tachetée. Ponituée. Guttulée. Rubannée.' Panachée. Glauque. Incane. Difcolore» R. Nervation. Inveinée. Veinei?fe. ïnrervée, Nwveufe. JLatérjaeryéeV  W» F E U I L L Ej f afcendantes. tranfverfales- droites. * — Nervures < f— — alternativement, — quinaire. i— feptéuaire. nonaire. _ Szc.felon le nombre déterminajrle des Folioles. Bipinnatiforme. Tripinuatiforme. V' Compofition. Avec articulationi Unifoliolée. Bifoliolée ou conjuguéej Trifoliolée. 'Quinqueradiée. Septiradiée. Noniradiée» &C« Pinnée : >— bijouguée.' — trijouguée. — quadrijouguée. — quinquejouguée, — multijouguée. — avec 7 . — fansjImPa,re' Biconjouguée. Biternée. Pipinnée. Tergéminée. Triternée. Tripinnée. rVommtnV — Pétioles^ feco,,di,'ires; l tertiaires. ^.propres. — Folioles. Affeciions de la Feuille sim?liM  CINQU1EME TABLEAU. GEMMATIO N I. BULBE. Situatlon.' Radical. Caulinaire: — axiliaire* ■ terminal : » ■ fénünaij B. Compofition. Solide. Tuniqueux. Écailleux. II. BOURGEON. A. Situation. Radical, eft appellé T u R i o N. Caulinaire : » axillaire. ' iuraxillaire, ■ extraxillaire ou latéral. —— terminal, Forme. Globeux. Ové. Oblong. Térèt. Comprimé. Ancipité. Trigone. Tétragone, Jkoi C Veftiture. Nu. Stipulacé.  i7« GEMMATION. Écailleux. (a. nombre. b. difpofition. —— Imbriquées : —— ferrées. ., ■ . , fans ordre. C. figure. . Arrondies. *— Écailles confidérées — Ovales , &c. ) quant a leur ^ • Convexes. Planes, &c. d. fubftance. —— Merr.braiieufes. . Scarieufes. . Coriaces , &c. e. furface. —i— Lii-ès. Glabres. — Pubefcentes, 8cc. f. couleur. L ^g. durée. D. Prégnation. Foliipare. Floripare. Ambipare. E. Foliation, Congeftive. Complective. Applicative. Imbricative. Équitative. Obvolutive. Involutive. Révolutive. Convolutive. Crifpative. Plicative. Conduplicative. :': Réclinative. TABLEAU  SIXIEME TABLEAU. B R A C T E E. BRACTÉOLE- ï. Proprement dite. Foliaire. Pédonculaire : " bafilaire. ■ innée. — coalefcente.' Calicinale : ■ ' bafilaire. ■ adiiée. ■ limbale. Caliciforme. Squamiforme ou Squaraacée. 2. Couronne. 3. Involucré. Involucelle. Monophylle. Polyphylle. Dimidié , 8cc. 4. Calicule. ' 5. Calice extérieur. 6. Calice commun. V. Fleur composée , Tabl. 8e. 7. Spathe. Spathille. Condoublée. Convolutée. Tubuléc. Dimidiée. Univalvée. Bivalvée, &c. Ruptile. Pétaloïde. Poliacée.  r7* B R A C T É E; Scarieufe. Ligneufe. Dêcidue. ]Vlarcef;ente. Peiftftante. Uniflore. Biflore, &C Multiflore. 8. Gloume. Commune. Partielle ou propre; Uniflore. Biflore. Triflore, &c. Multiflore. ' ^"ec ^ rildlmcijt de fleurs. Unh'alvée. Bivalvée, &c, Mutique. Ariftée. f terminai£., dorfale. droite. recourbée. genouillée. / tortile. ■ i i Avête ^ glabriufcule. pubefcente. piumeufe. muriquée. obmuriquée. variable par fa longueur, relative a celtf- ie 1'écaille ou valve qui la porte. Nota. Figure, Inctfion, Pubefcence, Sec. tirées de la Feuille;  SEPTIEME TABLEAU. PÉDONCULE. A. Défaut. Nul. Fleur feffile. B. Situation. Radical. Caulinaire. Ramaire. Dichotomal. Pétiolaire. Foliaire. Axillaire. Suraxillaire. Extraxillaire ou latéra!. Adverfe. Terminal. C. Compofition. Simple. Compofé ou rameux. ■—> Commun. — Secondaire. — Tertiaire. — Propre ou PÉDICELLE, D. Nombre. Solitaire. Géminés. Ternés, 8cc. E. Floriflation. Uniflore. Biflore. Triflore, &e. Multiflore. F. Veftiture. Nu. Écailleux. Braftété ou brafteux , ou braétée, G. Strucrure particulière. Cirrhé. Cirrhifère. Diffbrme, &c. Nota. Divifion , Direction, ckc, tirées de la Tige. Mi  HUITIEME TABLEAU. DISPOSITION DES FLEURS. 1. Spadice. Simple. Rameux. Globeux ou sphéroïdal. Ovoïdal. Cylindrique. Mucroné. 2. Chaton. Nota. Affeclions de /'Épi. 3. Strobile. 4. Épi. Simple. Compofé : — d'epicules. — de fafcicules > &e. Conjougué. Digité. Rameux. Ové. — Ovoïdal. Oblong. Linéaire. Sétacé. Filiforme. Comprimé. Cylindrique. — Cylindracé. Imbriqué. Biférié. Triférié, &c« Diftique. Dimidié. Homomalle. Alrerniflore. Géminiflore. Teruiflore, &c.  DES FLEURS". ïSt ©ppofitiflore. Verticilleux. Interrompu. Deniiflore. Diftinaiflore. Rémotiflore. Appreffiflore. Patentiflore. Laxiflore. Promiffile. Eeuillu. Couronne. Drefle. Recourbé. Penché. Pendant, &c. fdroïte. flexueufe, &c. filiforme. fétaGee. lineaire, laiicéolée. mucronée. dentée. — Rafle •{ articulée. aplatie. ancipitée. triangulée. membraneufe. glabre. lil», rude. ^pubefcente, &iy 5. Grappe. 6. Panicule. Terminale. Axillaire. Seffilc. Pédonculée. Pauciflore. Multiflore. Pyramidale. Faftigiée. M y  I8i DIS.POSITION Divariquée. Lache. ReJTerrée, Sec. Voyez Ramification de la Tige. 7. Corymbe. Simple. Compofé. 8. Fafcictile. Pauciflore. Multiflore. O. Sertule. Radical. Caulinaire, &c.' Biflore. Triflore. Quadriflore, Sec. Multiflore. 10. Ombelle. Involucré. ~7y rjRAC^v* Involucellc. £ Ombellules. Terminale. Laterale. Nue. Involucrée. Involucellée. Pauciradiée. Multiradiée. 1' Rayons égaux. ■ inégaux. Fafligiée. Reflerrée. Lache ou étalée. Capitulée. Convexe. Plane. Concave ou déprimée. Connivente. t.. ■ Compariflore. Dilpariflore : — par la Corolle. — par le Sext.  DES FLEURS. ti. Cyme. Pauclflore. Multiflore. Simple. Compofée, 8ec. #z. Verticille. Pauciflore: — nombre des fleurs déterminable, Multiflore. Lache. Serré. Capité. Feuillu. Aphylle, &o 13. Capitulé. Hémisphérlque. Sphéroïdal ou globeux* Ovoïdal, &c. Nudiufcule. Involucré. Feuillu. 14. Céphalanthe. Fleur compofée des Auteurs» A. Périphoranthe. Calice commun des Auteurs; Globeux. Pomiforme. Turbiné. Cylindracé. Conoïdal. Cupulaire. Reflerré. Monophylle. Oligophylle. Polyphylle. Simple. Caliculé. Doublé. Imbriqué : — lachement. — fermement. — confufément, Mé  %S4 COMPOSITION réguliéremeat. — férié. Squarreux. Scarieux. Sphacélé. Feuillu. Uniflore. Biflore. Triflore, &c. Folioles ou Écailles foumifes aux affections de Ig Feuille. B. Phoranthe. Réceptacle commun des Auteurs. Plane. Concave. Convexe. Conoïdal. Cylindracé. Aréolé. Pointillé. Scrobiculeux. Alvéolé. Tuberculeux. Nu: — partiellement. — totalement. Poilu. Velu. Tomenteux. Séteux. Paléacé: >— mollement. — roiilement. C. Céphalauthe flofculeirx. Uniforme. DiiTorme ou diflemblable. D. Céphalante radié. Uniradié. Biradié. Triradié, &c. Pauciradié.  DES FLEURS, Multiradié. J" concotores. | difcolores. j étalés. I rérléchis, &e» _ Rayons \ ™! ]relativement au Difque. a fommet entier. . échancré. . bidenté. . tridenté, &«* femelles. ■ neutres , Sec. f* plan. J convexe. -Difque^ cono..daU ƒ ovoïdal. E. Céphalante Iiguleux. F. Céphalante derm-flofcuieux,  NEÜVIEME TABLEAU. CALICE MONOPHYLLE; POLYPHYLLE- t MONOPHYLLE» A» Figure ou forme. Orbiculé. Rotacé. Concave. Cupulé ou cupuliforrnCj Hémifphérique. "Sphéroïdal. Conoïdal. Turbiné. Enflé. Urcéolé. Oblong. Cylindrique. Cylindracé. Clavé. Obclavé. Campanulé. Infuudibuié ou infundibuIlfor»ie« Retréci : —— par la bafe. — par le milieu. — fous le Limbe.' Ventru. Anguleux. Prilinatique. Diptère. Triptère, &c. B. Bord ou limbe. Tronqué. Entier. Erodé. ■ Sinuolé. Aügulé.  CALICE. *87 — Trïangulé. — Quadrangulé , &* Denté. DenticubW — Bidenté. — Tridenté, Stc. — obtufément. — — aiguëmeut, 8t«.' Bifide. Trifide, &c. Biparti. Triparti, &c. f égales.* — Dents | inégales.' J alternes. — Lobes S — piUs petites; — Lanières I — difiemblables. ^— iatérieures. Aigretté. Bilimbé. Arifté. C. Bafe. Déprimé» Obtus. Aigu. Stipité. D. Expanfion. Ruptile : — latéralement. — par le fommet.' — par circonfciflloi<( Apprimé : — inférieurement^ — totalement. Connivent. — Demi-couniv#nf(' DrefTé. Ouvert. Etalé. Réfléchi. f aiftfaatt. Icontignës. mcombantes. ■» Lobes OU lanières < inewnbées. irecouibées. réflécliies. révjliitées 7 Stc,1  "ïBS C A L I C Ei E. Gorge.' Clofe. Reflerrée; Simple. Dilatée. Couronnée. Appendiculée.' BolTelée. Poilue. Vclue. Barbue, 8cc. F. Durée. Caduc. Décidu. Marcelcent. Perfiftant: — totalement, — partiellement. _ Nota. V. Fruit, 14e Tablean} G. Coloration. Coloré, diverfement, Pétaloïde. Demi-pétaloïde. H. Relativement k 1'ovairei Périgynique. Hypogynique. Syngynique. Hémifyngynique.' Décurlif O BoiTu > par fa bafe. Eperonné j Labellé , &c. II. POLYPHYLLE. Diphylle. Triphylle. Tétraphylle. Pentaphylle , &c. Poly«hylle. — Foiioles confidérées comme les divifioüs du calice mo- NOPHYLLL.  DIXIEME TABLEAU. COROLLE MONOPÉTALÉE; POLYPÉTALÉE, L MONOPÉTALÉE. i. RÉGULIÊRE. A. Figure ou forme. Rotacée. Etoilée. Scutellée. Cyathitbrme. Urcéolée: — fphéroïdalement.' — ovoïdalement. — conoïdalement. Campanulée. Infundibulée ou infundibuliforme.' Hypocratéréeow hypocratériforme. Rotipède. Tubulée. Tubuleufe. B. Tube. Court, 7 reiatjvement au Calice ou au Limbe? Long , i* Droit. Courbe. Cylindrique. i Filiforme. Ventru : inférieurement. — médialement. — fupérieurementt Lifl'e. Strié. Angulé. Friimatiquc»  15,0 COROLLE. Imperforé par la bafe. Appendiculé "7 Pubefcenr >intérieurement« Barbu J C. Gorge. Clofe. Retrécie. Simple. Dilatée. Circulaire. Trigone. Tétragone.' Pentagone , &C< Saillante. Nue. Couronnée.' Obftruée par des poils. de la barbe. — uniforme.' — fafciculée. des appendices — corniculiformes.' >— fquamiformes. — cuculliformes , &df dés tubercules. des bolles. D. ïncifion. Bidentée. Tridentée. Quadridentée, ScoJ Bifide. Trifide, &c. Bilobée. Trilobée , 8cc. Bipartie. Tripartie, 8cc. i Dents \.B, , y , 1 mesales: — Lobes < . . . . ., ^ — alternes plus petites. — Lanières / •,.„■ ,, ,, i diuemblables. E. Expanfion. Connivente. Entr'ouverte* Ouverte. Drelfée,  'COROLLE. ijt Etalée. Recourbée. Révolutée. Réfléchie. ChifFonnée. Pliffée. Plicatile. Torfe. Tonile. z. IRRÉGULIÊRE, A. Tube. Reétiufcule. Arqué : •— furfivement. — déorlivement.' Réttéchi. Cylindracé. Comprimé. Déprimé. Equilarge. Dilaté : — infenfiblement.' — brufijuement. BoiTu ? r u r ü , J^par la baie. Eperonne S [ fupère. infère. tendu, incourbe. recourbé. —Éperon^ ■ aigu. obtus. rétus. , — forme 7 . < < i > variables. ^ — proportion i b. Limbe. Oblique. Unilabié. Bilabié. fl.—Lèvre fupérieure ; révolutée.  t,t COROLLE* réfléchie. recourbée. redrefiee. tendue. incourbe. infléchie. iiicombante.' comprimée, falquée. voütée. boflüe. plane. entière." échancrée.' bidentée. bilobée. bipartie. fendue. 6. — Lèvre inférieure : tachée. tachetée. pointillée. boflelée. plillée. barbue. trifide. trilobée. tripartie. fTous-égales; très-raretnent.' „. ... 1 inégales; ordinairement. .—Divifions < _ , \ C plus petite ; £-intermédiaire: 1 plus grande,7 ordiua;remellt. idiilemblable;i c. Proportion des deux lèvres. d. Ecartement des deux lèvres. C. Renverfement. Réfupinée. j, ANOMALE. A. Tube Indivifé AbfciiTe 7 fur ft fa(;e fupériellre, J endu a B. Limbe.  COROLLE- ■ ipj 13. Lïmbe; SoUS-bilabié. Unilabié. Dimidié. Ligulé. IL UNIPÉTALÉE. III. POLYPÉTALÉE. A. Compofition. Dipétalée. Tripétalée. Tétrapétalée. Pentapétalée. Hexapétalée, 8cc. Polypétalée. B. Compofition & régularité. Cruciforme. Caryophyllée. Rofacée. C. Compofition & irrégularïté. Anomale. Papillonnacée. _ , . f Direction *") -EtendardAp rtiQ / — Ailes. <•:• Variables. — Carène ) FlSl,re C — Carêne. £Coanexion<} D. Pétales. Inonguiculés. Onguiculés : «— infen'iblemeiit. i brufquement. Appendiculés. Glandulés. Corniculés ou éperonnés. Capuchonnés. Bicavés. Difformes ou anomaux. TOUTE COROLLE. A, Proportion. Egale au Calice. Plus courte 7 . . Plus longue i^6 lu,t N  ïp4 C O R O L t B B. Durée. Caduqtie. Décidue. Marcefcente. C. Infertion. V. le 12e TABLEAU. D. Coloration. E. Pofition relpeclive des divifions ou pétales. Diftancés. Diftinas. Contigus. Incombans, latiraltmtnt: — totalement. — partiellement. f Figure V j Bord j DivifionsOZ/pétaIes.<{ ^pt!ifion ^tllés de Ia FEuïLi>Ij' I Pubefcence \ t fa- J  ONZIEME TABLEAU. E T A M I N E- A. Nombre. t. Fleur moriandre. z. i diandre. j. — triandre. 4. —— tétrandre. 5. ■ - pentandre. <5. —— hexaudre. 7. — heptandre. 8. — oftandre. 9. ■• .'■ ennéandre. 10. — décandre. Un. plus grand nombre t • " polyandre'. ■ dodécandre. — icofandre. B. Infertion. V. le ize Tableau. C. Proportion. Egales entrelles. Inégales : .1 infymétriquement. — graduellement. «— alternativement. Didynames. Tétradynames. D. Situation. a. Nombre défini. Oppofées7 au Calice QU j ,a CoroHe> Alternes j Contiguës , par leurs bafes. Diftancées, plus ou moins. b. Nombre indéfini. C fimple. En férie < doublé. C, multiple. Ramaffées, denfément 81 fans ordre. Conglobées. Imbriquées. c. Relativement a 1'Ovaire. PreiTantes 1'Ovaire : Nz  ipfi ÉTAMINE.' — totalement. _~ partiellement. Contiguës a 1'Ovaire par leurs bafes» Ambiantes : — prochainement. — diftancément. Sous-pofées aux piftils. E. Exertion. Exertes : — courtemeiit. .. longuement. Inclufes: _ par les pétales connivens» — dans la Carène. dans 5"le tllbe "idu Cali<;&' "~~~ gorgeJ de Ia Corolle. C par des appendices , Recouvertes \r Envel°PPéeSiPar les pétales. F. Dire&ion. Dreflees. Tendues. RedrelTées. Convergentes. Divergentes. Etalées. Recourbées. Réfléchies. Flafques. Spiralées. Déclinées : — furfivemenrv — déorfiveraenri G. Connexion. — a. Par les Filets.» Monadelphes; 'en nombre défini* unilatéralement. g furcéolé. g j cylindrique^ cu I comprimé. _ .2 S — en tube ^ fendu. -S J I denté. g | I incifé ou parti. 3 | I — quelques filets inauthére's» ^en nombre indéfini,  È T A M I N E. ï*ï mmm tubulairement: — pappiformément. _ colonnairement. — coronairement. — ligulairement. f Forme, Iraccourcie. urcéolée. campannlée. ] fous-infundibulée. j tubiforme. « f une membrane. <; — Bmi > mre ks Fihts, 2, I tronqué. I finué. jj I arqué. E ï fune dent. % [produifant J une lajiguette. ;S 'un filament. S (^un fupport ftyloïde. Sympétaliques , Uiadelphiques, 7 également. Polyadelphiques , i iuégalement. b. Par les Anthères. Syngénéfiques. Synanthériques: — difformément. i cspitulairement. — prifmatiquement. m tubulairement. f Sommet, intégriufcule. créné. denticulé. obtufes. Vaiguës. — tubille. ^ — Denticules<~conniventes. Jdrefiées. ^écartces. Bafe , fimple. fous-dentée. (_fét!t'ère ou pappifère, c. Avec le Piftil. Syngyniques. Nj  jtpl É T A M I N E. Gynandrie : Linn. l°. Par coalefcence partielle ou-totale du Filet avec ie Style , 1'Authère étant libre. Z°. Par cette même coalefcence totale, tant du Filet on des Filets, que de 1'Anthère ou des Aflfjrères. I. FILET. A. Figure ou forme. Pétaloïde. Squamiforrae. Aplati. Cunéaire. Clavé: «—-. aciculaire. Subulé. Linéaire. Ancipité. Térèt. Sétacé. Filiforme. Capillaire. B. Bafe. DilatéConcave.Voüté. Appendiculé : — intérjguremtfnt. — extérieurement, C- Sommet. Aigu. Acumine. Obtus. Rétus. Bidenté. Trifide. D. Pubefcence. Pubefcent. Poilu : »— partiellement. — totalement. Velu. Barbu : ' i inférieurement. «—i» u.pcrieurement.,  ÉTAMINL . «99 E. Mobilité. Elaftique. — toruleux, Irritable. F. Défaut d'Anthère. Inanthiré. II. ANTHÈRE. A. Adnexi<»n. Seffile. Actnée. Latérale. Terminale: continue. f"fa bafe même. 1 le bas 7 fixeepar^^u C du dos. (le haut j B. Afpecl:, relativement a taxt de la fleur. Introrfe. Extrorfe. C. Dire&ion. Tendue. DrelTée. Oblique : — introrfivemenr. extrorfivement* Incombante. Tranfverfe. Horifontale : — verfatüe. Penchée. Pendante. Renverfée. D. Forme. Difforme. Sphéroïdale. Didyme. Ovoïdale. Oblongue. Lineaire. Sous-filiforrne. Sagittée.  M» É T A M I N E. Cordiforme. Réniforme. Lunulée. Aigué'. Tronquée. Echancrée. Bifide. Bipartie. Bicornue. Aeuminée. Ariftée. Droite. Arquée. Spiralée. Comprimée : par les cóte's.' — par les faces. Térète. Anguleufe. Prifmatique. Unifillonnée. Bifillonnée. Trifillonnée. Quadrifillonnée. E. Superficie. Unie. Bolfelée. Pointillée. Raboteleufe ou Scabriufcule. Glabre. Pubefcente. Barbue. Glanduleufe. Glutineufe. F. Situation mutuelle. Rapprochées. rfimplement. Cohérentes < par gluten. Cpar duvet ou barbe. Environnantes leO Enveloppantes le > Stigmate. Agglutinées au J  É T A M I N E. sof GLoges. —■ a. Nombre. 1. Uniloculaire; rarement. 2. Biloculaire ; le plus fouvent. j. Quarlriloculaire ; très-rarement. — b. Forme. Globuleufes. Ovées. Oblongues. Térètes. Comprimées. Tmanifefte. tres-i droit "j oblique. <, <-n médiaire. Marqüees d un fillon < fou,.latfral. longitudinal. tranfverfal. partiel. i (_ total. . . , C par la bafe. Acuminees^ r , „„,„, i par le lommer. Appendiculées, par la bafe. c. Proportion. Egales. Inégales. — d. Direöion refpe£tive. Parallèles. C furfivement. Divergentes-^ déorfivement. Cpar les deux bouts. Difcordantes. Surpofées. —— e. Connexion. ... r oppofées. . f immédiatement £appofées> ,2 J Cpl"' court, _3 j f"le filet mêmeJ égal. Pi I , ) Cplus long. Imediatement ; /wel CJorfil. (un Connecïif) trajeftile. S diftraaüe. I total.  itt ÊTAMI N E. ■—— ƒ• Déhifcence. O un \>ore 7 a \ ' . . i-central; Terminale > Petl. trfou . j une petite lente , oblique. £un trou, comme commun aux 2 log»s} jrune future : — fimpliciflïme. — éminente. Longitudinale ou rare- ! """ déprimée. menf tranfverfale :par\ ~ p.artlb!<,' 1 — ïnequipartible. I — compiette. I — incomplette. concurfive. Périphérique........ S°PartielIe* ltotale,£°?f,'CuW 2. velamuiaire« III. POLLEN. Coloration. Aquée. Blanchatre. Sulphurin. Flave. Safranné. Orangé. R. Emiflion. Adneétile. Appolitile. Démiffile. Projettile. '^ï PÉRICARPE, ,5é Tableau. G. Superficie. 3 H. Pubefcence. foyfj TiGE, 3e Tableau. I. Loculation. Uniloculaire. Biloculaire. Triloculaire, 8cc. _ . , . Cproportionnelle. - Cavlte ou LoSeidifProportionnelle. S. Ovulation. Loge Unovulée. Binovulée. Triovulée, Sec»  PISTIL. -t97 Multovulée. f uiiifériés. | bileriés. — Ovules par leurs bafes, — Disjomts.1 B. Origine. fabru tif S"LabiIeIa ïupti . £ Marcefcible. Central....^tfég7"al- 9 Vimpartible. f axile: < r., , \ L partible. j f"futural. Perfiftant. c i ƒ décurfif. Excentral <. , , !„ , 1 lateral. J>Duree vanable, il_bafilaire. J C. Proportion. Plus court que Egal j > 1'Ovaire. , Plus long que J Promiflile. Inclus. Exert. Plus court que les . Egal aux )> Étamines, Plus long que les. .. J D. Forme. ) E. Direétion. \V->ye-r FlLET , ne Tabeatf.1 F. Pubefcence. J G. Partition. Indivifé ou fimple,  zag P I S T Ui Bifide. Trifide , &c. Biparti. Triparti, &c. Doublement bifide. H. Défaut. Nul. Stigmate feffile. III. STIGMATE. A. Nombre. Unique. ■.. i • i rpluralité de Styles. Multiple par ^artition du Styleu B. Situation. Latéral. Longitudinal. Terminal. C. Subftance. Charnu. Glandulaire. Membraneux. Pétaloïde. D. Forme ou figure. Simple. Dilcoïde: _ orbiculairement. — angulairement. ~" Convexe. . „» „— ^ Hémifphérique. Déprimé-globuleuxv Pomiforme. Globuleux. Ovoïdal. Turbiné. - Oblong. • - Lineaire. Subulé. Sétacée. Capillaire. L' - Filiforme. Ligulé. - ' Spathulé.  PISTIL, iop Spathulé. Clavé. Cylindracé. Angulé. Anguleux. Comprimé. Pelté : — orbiculairement. — angulairement. Capitulé : — centralement. .— obliqiiement. — dimidiairement. Ombüiqué. Concave. Acétabulaire. E- Sommet, Acuminé. CVgu. „ . ) obtus. i— Acumin c .., , j conoidal. £ bifide , Sec. Aigu. Obtus. Tronqué. Echancré. F. Contour. Cilié. Denticulé. Crénulé. Ondulé. Pliffé. /"furmonté Ajaue pointe, ou par un proloiigemer.8: \ du ftyle. Appendiculé"\bordé de lames. g .■ , F d'un anneau barbu, f environne^ ., .. , £, " un calicule, G. Direction. Dreffé. Oblique. Flexueux Tors.. Spiralé. Incourbe. Involuté. Etalé» ^ ■  li» P I S T I U Etoilé.' Recourbé. Réfléchi. Révoluté. Pendant. Flafque. Radié. Curfif. Concurfif i _ bifaric. — trifarié. H. Superficie. Glabre^ Uni. Ridelé. Strié. Sillonné : tranfverfalemeuf.' — longitudinalement. — crucialement. H. radialement. Chagriné. Muricatulé. Barbu. Glanduleux- ( , Cdéfini. « nombre itadéfini. Difpofition. i de toutes parts. iutérieures. extérieures. marginales* fériées. diftinfleS. denfes ou fei'fées2 fafciculées. capitulées. . Forme. - Glandes ^ j cylindracé. ^imbri'qué , Sc. Coalefcens ou foudés. Nota. i°. Le Réceptacle eoramüu» bien dimnftdu Calice; eft appellé PoLYPHORE. i°. La pluralité d'Ovaires entraine tonjoBts Tumté de ftyle ou ftigmate pour chacun d'eux,  QUATORZIEME TABLEAU. FRUIT E S P l C E S. 1. Caryopse. 2. akène. 3. Polaken e. 4. G l a n d. 5. Elatérie. 6. folltcule. 7. Si li que. Silicule. 8. Goüsse. 9. Capsule. 10. Droupe. 11. NuCULAINE. 12. Mélonide. 13. pèponide. 14. Baie. 15. SïNCAKPE. Remarque. Rien de plus difficile que d'établir avec précf-' fion les diverfes efpèces de Fruit. Aucun Botanifte n'a encore publié un travail fatisfaifant fur cette matière. Je n'ai moi-même propofé , dans mes lecons , que provifoirement ces quinze Efpèces , dont le cara£tèïe n'eft pas exempt d'imperfection, Si dont le nombre eft fufceptible d'augmentation. A. Situation *? u j 1-1 B. Difpofition ^omparecs a celles des Fleurs. C. Pédoiiculation. Seflüe, O 3  ii4 FRUIT. Pédoncule. f non-chahgé". \alongé. — Pédoncules groffi , manifejlement. J— diftbrme. f fruftiforme. D. Direclion. Dreffé. Penché. Réfléchi. Pendant. Souterré. Submergé. E. Veftiture. Nu. Bractété OU brattéé. / unique. ^ multiple. _ „ , / non-changée. -Braaée.../clung.e:§ 1 — notablement. I — diverfement. Involucré. | nen-changé. \ changé , diverfement. \accru. , Jcaliciforme. - Involucré.*^c3pfiüiforme. J— invalvé. l —1 biloculaire, 84c; Calicé. fnon-changé. Ialtéré. incomplet. . accru. j changé : -Cahce....< nflé_ I — véficulaire. ! fructiforme : J — fee. ^— fucculent, &e< F. Support. Stipité ou podogyné: — courtement. — longuement.  FRUIT; *$ Dlfqtlè. f"non-changé. J grofli , — Difque .. •< _ fruaiforme« ƒ obütéré. G. Compofition. Simple oü folitaire. Géminé ou binaire. Ternaire. Quaternaire. Quinaire, &c. f de plufieurs ou autant de pifhls. Multiple, >> fproportion. \figure. Ailes; leur<: fubftance. Jfurface. "Jbord. H. Armure. Bkornu. Tricornu, &c. Cuirafle. Muriqué : fans ordre. _ par féries. Ourfiné. HériiTonné. Strigillaire. Lappacé. I. Pubefcence. VoyeiTige, je Tableaus K. Surface. Rorulent. Vifqueux. Uni. LilTe. Ligné. BoiTelé. Ridé. Pointillé : glanduleux.' Rude. Raboteux. Verruqueux. Variqueux. ******'Zréticuléi Nerveux, „i Stné : — longitodhialerr.ent. — tranfverfalenieut, Cöteux. Moli:-diriacé. Kpulvmé. Trij ilviné. Quadtip ilvifle . Cj. Aréol Teffuleux. L. Subfta.ice.  PÉRICARPFJ Sec. Membranenx: »— très-mince. — crafliufcule. fouple. — fragile. Coriace. ï'ibreux. Cartilagineicti Teftacé. Subéreux. Cortiqueux; Sucqueux. Charnu : —• mince. — épais. — faburreiix» Pulpeux. Vifqueux. Laiteux, &c, M. Couleur. N. Odeur. O. Saveur. P. Paroi interne. Incutitée. Membranée» Teftacée. Coriace. Cartilagineufe: — féparable. OiTeufe : de la IpontanémentTf facilement > féparable.1 difficilement j homoïde. hétéroïde. nudhifcule. —• Noix < vêtue diverfi>niiv. j vermiculée. I ridée. Ilacimeufe. futurée.  PÉRICARPE. 2zi ! | uniloculaire. Ibilocnlaire, Sec. confidérée , du rtjle, comme le PÉRICARPE» Ij Épaifteur Sc dureté variables. Unie. Ridée. Glabre. Pubelccnte. Stimuleuie, &c. Q. Loculation. Uniloculaire. Biloculaire. Triloculaire , &c. Pluriloculaire. Multiloculaire. Celluleux. i 5" proportionnelIeJ •— L,Oge. £ difproportionuelle.1 ( a. Diredtion. longitudinale. tranfverfale. erratique. b. Skuation. médiaire. copulative. columellaire. marginale. _, .r . intervalvaire. — CIo,fon < c. Compofition. fimple. bilaminée : — foudce. — fsp?.rab!e ou fciflile.' d- Subftance. ' membraneufe. '■ coriace. charnue. ^ ligneufe. Nota. Quelquefois oblitération d'une ou plujleurs loges Jlérilcsl R. Sémination. Dans fa cavité ou chaque loge. Monofperme. Difperme : — appofitivement, ffm alternativemeut,  22i PÉRICARPE. — furpefitivement. Trifperme. Tétrafperme. Pentafperme, &c. Oligofperme, comparativement. Polyfperme. , r Nota. L'avortement peut oceafionM VtrrtUr dans lajupputation des Graines. S. Partibilité. Bipartible. Tripart ible. Quadripartible, 8cc. Soluble. T. Déhifcence. Indéhifcent. Ruptile. Suturicide. Stellicide. Denticide. Septicide. Uniforé. Biforé. Triforé, &e. Bifenté, Trifenté, &c. Réplé. Opercule. Circonfciffe. Obvalvé. Valvé. Univalvé. Bivalvé. Trivalvé. Quadrivalve , &c. Multivalve. f dreflees.' étalées. recourbées. révolutées. incourbées. involutées. „ I convolutées.' »- Valves<( torfes- Icondoublées. naviculaires, &<3  PÉRICARPE. zij Ibibartibles. ftylicides. ^ Figure diyerfe. Elaftique. Ejaculateur. Columelle. Décorticable. %J. Trophofperme. a. Situation.' Bafilaire. Apicilaire. Pariétal: folitaire , latéral. futuraire.' binaire, ,,. . _ , \ / médiaire , 7 complet, ternaire, I , . >. , >luturaire , \ incomplet. qnaternaire, (. , . 1 . . o \ intervalvane. quinaire, 8tc. J multiple. Septile : . . finterne.: marginal, < externe, pariétal. Axile. Central. b. Adnexion. Seflile. Stipité. Adné. Saillant. c. Forme. Punftiforme. Tuberculiforme» Filiforme. Cylindracé. Clavé. Conoïdal. Ovoïdal. Demi-ovoïdal. Hémifphérique» Globeux.  FM PÉRICARPE* Canaliculé : p— biconvexe. divergent. —i Tomifperme. d. Subftance. ÏVÏembraneux. Fibreux. Ligneux. Spongieux. Charnu. e. Surface. Uni. Sillonné. Lamelleux. Filamenteux. Tuberculeux. Pointillé. ScrobiculeuX. Alvéoleux. V. Podofperme.' a. AppareiKe." Nul. Peu fenfible. JVlanifefte. b. Forme. Tuberculifonne. Filiforme. Sétacé. Filiforme. Pappiforme. Amentacecv. Apocyn. Corniculiforme. Acanthaceae. Epailfi. f obconoïdal. fous-hémifphérique. fous-cunéiforme. lineaire. ligulé. lobé. r— en tubercule \ arqué. Ifous-annulaire. uni, ridé.  PÉRICARPE. 2zs thié. erêté, &c. Cupulaïre. Arillant. f incomplet. complet. homoïJe. fous-homoïde, hétéroïde. indéhifcent. — Arille ..... ^ ruptile. évancfcible. exficcable. fibreux, étoupeux, f , <■ . >par exficcation. rrange , t \_ lacinié , j c. Snbance. Charnu , le plus fouvent. Médullacé. Coriace. Fibreux. Corné : — Elaftifjue. d. Dimenfions.  SEIZIEME TABLEAU. GRAINE. A. Nombre. Voyei Péricarpe , R, 15e Tableau. B. Adnexion. Nidulante. Encharonnée. Seffile. lTtéCA 1 ?P« Podofperme. rilipendule, ir 1 C. Situation. Celle du TROPHOSPERMÉ, U, ije Tableau, p. Difpofition. Fafciculées. Diftinües. Serrées. Imbriquées : — furfivemeiit.' déorfivemenft Sériées : — diftin&es. ■— contiguës. — preflëes. — colomiaires". 1. Direftion. Drelfée. Redreffée. Oblique : —- furfivement. — déorfivement. Horifontale. Longitudinale. Pendante. Vagues. F. Forme ou figure, & autres affeftions estérieures tixces du Péricarpe , 1 5 e Tableau. G. Hile. Superficiel}  GRAINE. u Protubérant. Déprimé. Ponftiforme. Scrobiculiforme. Aréolaire. Orbiculé. Ovale. Oblong. Linéaire. Sous-cordé, &C. Nota. Obferverles dimenfions reldtives d celles de la GRAINEi H. Périfperme, Tégument propre. Membraneux. Coriace. Subéreux. Spongieux. Charnu. Teftacé. Furfuracé. Séparable 7 de 1'Amande. Inféparable Sdu Péricarpe. Véiiculeux. I. Albumin. Farineux. Charnu: >— «léagineux. Corné. Sous-olfeux. K. Embryon. Inalbuminé. Albuminé : extraire: , latéral. • périphériciue, ïntraire : central. ex-central. » longitudinal- tranfverfaL Sphéroïdal. Ovoïdal. Cylindroïde, Filiforme, &c" i P f.  si» GRAINE, Dreflé. Renverfé. Tranfverfal. Droit. Courbé, diverfemtnt. Flexueux. Arqué. Hippocrépique. Sous-annulaire. Voluté. Spiralé, &c. Blaftocarpe. Monocotyledoné.' Dicotyledoné. — Polycotyledoiié. r exerte. cachée : — partiellement. — totalcment. dreil'ée. fléchie, diverfement* . . * Sec. — Radicule «i peu fenfible. tuberculifonne. turbinée. cylindrirme.' filiforme. comprimée, &c.' \ Longueur variablei Forme. ' C tvl dons Direction. "~ ' J * Expanfion, Sec. tirêes de la FEUILLE» f infenfible. Iponétiforme.' tuberculiforme.' >— Plumule ^ caulefcente. Iindivifée. divifée, diverfement^ FIN,    RACINE S . Pl-I-   PLANCHE Iere. RACINES "t'ig. t. Rameufe. ». Tubéreufe: filipendulc. 3. Capillaire , eapillacée : crïeveluc, 4. Fufiforme: rapacét* 5. TralTante. « g. Épines fimples A, B : compofées C, ü. FEUILkKS 3. Alternes A, B , C , D. Oppofées E , F , G , H , &e. Réfléchies A, B. Ètalées C, D : a angle droit. Sous-étalées E, F: 4 angle aigit. DrelTées G, H. ïlecourbées I, K. •Incourbées L , M. Révolutées N, O. ^/o^oS^'returbéesA.B: C. Stipules interpofées, conneclives. v F «o. Oppofées,fous-étalées A,B: StipulesadjegivtsC,D, , f • 11'. Oppofées-croifées: étaléts, fejples. ii. "Verticillées. 13. Éparfes : fubulées. 14. Imbriquées. ïS. Diftigues; lioéaires.    PLANCHE VIII. Fig. i. Plante acaule ou intigée A, jetant des filets B, B; qui, en s'enracinant ca & la , produifent des rejettons C. DISPOSITION DES FLEURS. fc. Hampe uniflore A, B, C : ou pédoncule radical uniflore : plante trajjante , poilue. g. Fleurs verticillées: Tigequadrangulée; Feuilles oppofées, ovales, aiguës, ferretées, ridées. 4. Fleurs capitulées. '5. Fleurs épiées ou Épi denfe, interrompu a fa bafe.' 6. A, B. Gloumes ariftées , feffiles, difpofées alternativement fur la Rafle C ; d'oü réfulte un Epi alterniflore. '7. Épi pendant, laxiufcule ; ou Grappe fimple. 8. Le même fruftifère. 9. Corymbe. £0. Cyme. 11. Ombelle : A. involucré: B. involucelle : C. ombellule.  DUpofition des FLEURS N. VM.   FLEURS. 1 F/.IX.   PLANCHE IX. FLEUR DU LYS BULBIFÉRE. fig, x. Figure idéale, oxpMowmto par quatre cercles concentriques la polition relative ordinaire des quatre parties principales d'une Fleur eomplette : A. Pofition du Calice ; B. de la Corolle ; C. des Étamines ; n. Aa Piftil. Calice pétaloïde , profondément fexparti; lanières A, B , . C , D , E , F , recourbées fupérieurement & rapprochées inférieurement G; ce qui rend le Calice comme campanulé : fix Étamines a , 'b, c, d , e ,f, a anthères verfatiles: I, Style : K , Stigmate trilobé. 2. Fleur a cinq Eramines (ou pentandre) alternes avec le Calice , inférées vers les angles d'un Difque ( apodogyne ) pentagone, au centre duquel eit fixé le Piftil très-petit. j. Anthère continue au filet. 4. Anthère fétacée. 5. Etamine : Anthère globuleufe, unie. 6. Etamine : Anthère globuleufe , unifillonnée : Filet velu. 7. Etamine : Anthère oblongue , ouverte par des fiilons lor.gi- tudinaux & répandant ie Pollen. 8. Etamine : Anthère obcordée. 9. Etamine : Anthère réniforme. 10. Etamine : Anthère cordiforme, penchée : Filet dilaté infé¬ rieurement. 11. Etamine : Anthère dite laterale , le filet étant prolongé au- deflus d'elle en pointe fétacée. 12. Etamine : P'ilet recourbé au fommet: Anthère pendante. IJ. Etamine : Anthère didyme : loges ovoïdales. 14. Etamine : Anthère bifide aux deux bouts. 15. Etamine: Anthère arrondie , échancrée ; loges réunies par un Connectif trajeftile. 16. Etamine : Filet articulé , genouillé : Anthère didyme ; lo¬ ges globuleufes. 17. Etamine : Anthère prifmatique , quadrifillonnée , fixée par le milieu du dos. i 8. Etamine : Anthère bipartie , bicornue. 19. Etamine : Anthère demi-bifide. 20. Etamine : Anthère fagittée. 21. Etamine : quatre Anthères adnées au Calice.  Fig. 1i. Etamine : Anthère vélaminaire: Connettif total; c'eit-a-• dire, k deux loges C , D , creufées dans la fubftance du i Conneüif, & s'ouvrant chacune pas une membrane A,L B , qui fe détache & fe relève de la bafe au fommet. f 24. / JFig' > Anthères difformes. 25. V 26.3 27- Deux Étamines a filet courbe Sk a anthère fixée oblique-" ment par un ConneWf JHïrafl-ilp , filampntiform« 8< por-t tant k 1'une de les extrémités une feule loge. '*8. Cinq Étamines libres par les Filets A , & réunies par les'j iA'iïHf^ra D , en petit tube ou tubille. 29. Anthères réunies en capitulé difforme. 30. A, Ovaire infère : B, vettige du limbe du Calice tombé 1 C , fix Étamines adnées au ftyle. 31. Dix Étamines monadelphes par leurs bafes. 32. Plufieurs Étamines monadelphes en tube. 3J. - en colonne. 34. Piftils A, & Étamines B , ramanees féparément atitour d'un; axe commun prolongé en mafiue C. Fruclification du: Genre Are. 35. Beaucoup d'Etamines A, hypogyniques ; c'eft-a-dire, hm férées fous le Piftil B. 30. Point d'attache A, des folioles B , d'un Calice polyphylle : beaucoup d'Etamines C, inférées au fupport du piftil D.' 37. Piftil A,- libre au fond du Calice B : huit Anthères C» fefliles fur deux rangs. 38. Six Anthères fefliles, inférées vers Ia gorge du Calice.  TLEURS . F LX i   PLANCHE X. FLEURS jFig. Étamines didynames. 41. Étamines'triadftlphes. 42. Étamines: Anthères rapprochées. 4j. Etam. inférées au haut du tube du Calice ,ou périftomiques. 44. Piftil: Ovaireglobeux;Style très-court; Stigmate capittrié. 45. Piftil: Ovaire ové; Style court; Stigmate bifide. 46. Piftil: Stigmate feffile, triparti. 47. Piftil: Deux Stigmates fefliles , filiformes , pubefcens. '48. Ovaire didyme. 49. A, Calice ouvert, au fond duquel eft un Ovaire B, quadrilobé : C, Style fétacé. '50. Stigmate triparti, foliacé ou pétaloïde , difforme. 51. Piftil: Ovaire fphérique; Style droit, filiforme; Stigmate capitulé-fphérique. '52. Piftil: Ovaire A,oblong,triangulé;Stigmate feffile,trilobé. ^ Ovaire infère A; Calice fupère B.. 55. Demi-fleuron neutre. 56. _ hermaphrodite. 57. Étamines réunies par les Anthères. Voy. Pl. IX ,fig. 28. $8. Fleuron hermaphrodite : A, Ovaire infère; B , Aigrette ; C , Corolle ; D , tubille des Anthères , traverfé par le Style E. 59. Piftil d'un Fleuron dégagé de la Corolle & des Étamines. Co. Demi-fleuron femelle. Ci. 1 - male. 62. Fleuron d'une plante dite d fleur agregée: A, Ovaire infère; B, Corolle fupère ;a, b ,c,d, Étamines diftindtes. 6 j. Fleuron irrégulier d'une pareille plante. 64. Piftil: Ovaire A , comme ftipité ; Stigmate B feffile, radié. C5. Fleur apétalée; Calice courtement campanulé , quinquefide. TDans une fituation renvetJee. 66. A, Calice communouPériphoranihe;B, Réceptacle com¬ mun ou Phoranthe. 67. A , Braclée vaginante dite Spathe , enveloppante le pédi¬ celle B de la Fleur. 68. Détail d'une Fleur papilionacée : A, A, Etendard ou Pa- villon ; B, B, Ailes; C, C , Carène; D , Gaine formés par la réunion de neuf Eïainiues a ,1« jxe Etamine b, étant libre.  ■  GERMINATION- FRUITS- Pl-JI.   PLANGHE XI. GERMINATION. Fig- i. Graine ovée , marquée d'un fdlon longitudinal. 2. Graine obovée , Iiffe. j. Graine A, cunéiforme ; B, globeufe; C, cordiforme ; D ; réniforme & chagrinée. 4. Graine (TOrge commencante a germer : A , Plumule , ou Cotyledon unique, mis a découvert; B, Radicule. J. La même en germination plus avancée : A , Tégument propre ; B , Albumin; C, Radicule; D , Plumule. 6. Graine du Pois, dont la Radicule commence a s'alonger. 7. Graine de Haricot entrante en germination: A, portion du Tégument propre ; B , Radicule ; C, Cotyledon ; D, Plumule. 8. Graine de Cerijier germante : A, Cotyledons ; B , Tégu¬ ment propre vuide St encore adhérent; C, les deux premières feuilles. p. Graine de Haricot germante dépourvue de fon Tégument propre : A , les deux Cotyledons; B , la Radicule ; C , la Plumule. ie. La figure 6 plus développée : A , Cotyledons ; B , Radicule ; C, Plumule. j 1. Germination d'une Graine de Chanvre : A, B , Cotyledons développés vulgairement dits Feuilles féminales; « , Radicule; D, E, F, G, vraies Feuilles. FRUITS. 5 2. Polakène bipartible , couronné A , fillonné, raboteux ; ordinairement dit Graine nue , géminée. ij. Akène A, aigretté ; Aigrette B, feffile, poileufe ; ordinairement dit Graine nue , aigrettée. 14. Akène A, aigretté; Aigrette C, ftipitée B , poileufe,, 15. Akène muriqué. 16. Capfule circonlcifie , uniloculaire. fl, Akèae aigretté: aigrette ftipitée , plumettfs»  Fig. 18. Graine épiptère ou aïlée par fon extrémlté fupérieure. 39. Pclakbnc bipartible , épiptère ; ou Capfule didyle, ailéei 20. Capfule étoilée, ftellicide. 21. Péricarpe qumquedoculaire. 2i. Péricarpe feneftré au fommet. 23. Péricarpe triloculaire ; log s A, B, C , difproportïonnel- les; Graines'attachées vers faxje, horifontales. 24. Follicule : A, clcs; B , déhifcent. 25. Silique kplaïie , défefèénte s A, B, valves; C, cloi- fon aux deux bords de laquelle les Graines font attachées. z6. Silique obvalvée ; c'eit-a-dire , s'ouvrant de la bafe A, Bi au fommet. 27. Silique s'ouvrante du fommet A, B, a la bafe. 2S. Silique uniloculaire. 29. Silique toruleuié , indéhifcente.   PLANCHE XII. FRUITS. Fig. 30. Silicule fous-cordiforme. j 1. Silicule globuleufe. 32. Silicule obcordée-raccourcie. 3 3. Silicule ovoïdale. 34. Silicule cunéiforme, ouverte. 35. Silicule cycloptère , échancrée. 36. GowlTe ouverte ; Graines attachées a la future fupérieure. 3 Gouffe encore clofe. 38. GouiTe alongée , révolutée, articulée , ftriée, raboteufe. 's>' > Gouffe linéaire, articulée. 40. J 41. Droupe fphéroïdale , pédonculée. 41. La même coupée tranfverfalement: A, Péricarpe puipeux ; B, Noix. 43. Noix extraite du Péricarpe, unie, futurée d'un cöté. 44. Droupe olivaire. 4$. La même coupée: B, noix extraite du Péricarpe. 46. Moitié d'une Noix dépouillée & contenante une moitie de la graine. 47. Mélonide fphéroïdal-raccourci: ou Pomme. 48. Le même coupé pour faire voir fes cinq loges cartilagi- neufes. 49. Acine : Graines pariétales. j». Baie fphérique, calicée: Graines attachées a un trophof- perme ou placenta central. 51. Réceptacle des Graines fructiforme, baié. fi. Strobile ou Cóne.  FRUITS- PLXK.   -Fmctjfication des Pl. cryptogames ■ rLJUU..   PLANCHE XIII. Voyei 1'article FRWCTIFICATION du Diftionnaire. FOUGÈRES. Fif . i. Fruftification capitulée du Genre Equisète ou Frêle, ï. Fructifïcation en épi compofé du Genre Ofmonde. j. Fruftification du Genre Polypode, par petits tas poneti» formes. 4. Fruftification du Genre Afplènt, par amas linéaires pa-| rallcles. 5. Fruftification marginale continue. 4. Une des Capfules compofantes la fruftiScation du Polypode & autres Genres: on voit fon anneau élaftique, par 1'effort duquel elle fe rompt. |' ^Un des petits tas ponftiformes du Polypode vu a la loupe. fi. Un des amas linéaires du Genre Afplène. MOUSSES. 10. Petit gazon d'une Mouffe (Bry mural ) en fruftification. 11. Individu ifolé & grofli du même: A, Soie ; B Pyxidule; C, Coè'rTe. 12. Autre Mouffe a Pyxidule pendante. 13. A, Pyxidule cylindracée; B, Opercule convexe, fous- hémifphérique ; C, Coè'rTe détachée. 14. Pyxidule de la Mouffe,/^. 12 , confidérablement grofie : A, fa partie creufe & pulvérifère ; B, fa bafe felide ; C, Périftome garni de dênticules étroites; D, Opercule ; E, Anneau périftomique. 15. Pyxidule A, a périftome nu; B , fon Opercule détaché. 16' >Rofettes de certaines Mouffes. »7- S A L G U E S. 18. Fruftification d'un Licktn en écuflbns. 19. Fruftification infundibuüforme d'un Lichen. zo. Fruftification du Genre Marchante: A, Éetiflbn pelté; B , Godet renfermant nes corpufcules réproduftifs. Cl. Fruftification du Genre Jungermannie: A, Gaine tubulésj B , Pédicelle ou Soie; C , Pyxidule quadrivalvée.    PLANCHE XIV. fructifïcation des champignons, "Fig. i. Agaric dont le chapeau eft continu avec le pédieule : Bords roulés en deflbus A, B ; Pédieule creux. 2. Agaric renfermé dans un volva complet. 11 commence a fe développer dans la fig. 3. 3. Agaric renfermé dans un volva complet. On voit le volva a, qui commence a fe déchirer: Pédieule continu avec le chapeau; 011 voit fon collet détaché des feuilles & des bords du chapeau.' 4. Agaric a volva incomplet B ; il ne recouvre point le chami pignon en entier. 5. Agaric a volva incomplet n; a collet impropre m; Pédi¬ eule bulbeux; continu avec le chapeau.   LA PEDICULAIRE DES MARAIS . Pi XIX.    AVIS AU RÉ L IÉ ÜR, II faut couper feuillet par feuillet tous ceux qui donnent 1'explication d'une figure; les ranger par ordre dè numéro, & mettre a la fuite de chacun la planche dé,fignée par Ie feuillet. Nota. La planche FOLIATION doit être mife y'ipa-vis la page 69.