la descente i MANQUÉE des ANGLOIS, O u la DÉLIVRANCE de la REPUBLiqUE BATAVE. BALLET HISTORIQUE MELÉ D'AïUETTES.  ACTEURS, Le Général en Chef Francais. Plufieurs aatres Généraux, leurs Adjudants £f Officiers, tant Francais que Batavss. Deux Généraux Anglais £f leurs Officiers. Vn Général Rusfe, Jon Aide de Camp £? Officiers, Vn Viellard, habitant du Viïlage Bergen, Sa Femme. JEANNETTE. ? , > leur plles. CATAU. S J JAQUES Amant de Catau. Vn Grenadier Francais. Vn habitant de Bergen, Orangiste. Plufieurs autres habiians, hommes & femmest Des Vivandieres. Troupes Frangaifes. Troupes Bataves. Troupes Nationales Bourgtoifes. Troupes Anglaifes. Troupes Rusfes, Blesfês & prifonniers Anglais £f Rusfes.  LA DESCENTE i MANQUÉÈ des ANGLAIS, O u la DÉLIVRANCEdela REPÜBLIQUE BATAVE. BALLET HISTORIQCJE MELÉ D'ARIETTES. SCÈNE PREMIÈRE, lit Camp des Anglais, on voit les dunes dans le foni. Air de l'ènlevement du Serail. Vivè Bachus. Les füldats font disperfés par-ci par-la , les uns boivent, d'autres jouent aux c:irtes, ceux ei dorment & quelques uns s'amufent avec les vivanuieres. Les Rusfes font de garJe, les autres ne fe meient pas avec les Anglais, fi non que pour les quereller, gênéralsment ils font rosfés par les Rusfes. Air Anglais: God fave the king. Le Général Anglais avec un Généra! Rusfe & leur'eraf. Major s'avancent, ils s'asfeyeut devant uneTente, fur 1'avant fcene. Ils font occupés a faire le plan d'attacque pour exterminer tous les Francais & pénétrer bientot dans le centre de la Hollande. A 2 Air;  C 4 > De danfe. Des foldats Anglais forment des danfes avec les vican* dieres, ce qui appaife un peu Ja férocité dts Rusfes Lts généraux etant d'accord fur la maniere d'attacquer, Uonnent leurs ordres. — On bat la générale, les uoupes vknnent fous les armes. Marche Anglaife. Elles commencent a defiler, pendant que le tbeatre change. SCÈNE SECONDE. Maifon de payfan a, Bergen. Air de Zemire & Azor. Ras/ure mon Tere. Un Viellard & fa femme fortent de leur chambre a coucher, ils tachent de fe confoler des horreurs de la guerre. — La mere va frapper a la porte de fes filles & Jeannette Si Catau en fortent toute habillées; aprè> avo'r fouhaite le bon jour a leurs parens, elles fe mettent a iravailler, la mere pêle des pommes de terre pour le diner. r Jaques, jeune gareon du village & amant de la jeune Catau entre. Air de Silvain. Avec ton coeur s'il est fidelie. Après les falttts de coutume il fe met a coté de fa maitresle & il fe perd bientc-t dans une converfation  C s ) amoureufe avec fa belle. — Les psrents voyenf ceci avec plaifir, & ijs lui promettent, que dès que les ennemis leront chasfé, ils feront mariés. Grande rejouisfance & force defouhaits pourle prompt retour des ces indiscrets , qui fout venus fans fe faire inviter. Air de la commere Cliquet. Uu garcon de ferme vient tout effrayé dire qu'il a entendu le canon. — Tout le monde feleve; effc£tivement on 1'entend dans le lointain. Air de 1'amitie a 1'épreuve. . '. Je pars rien ne m'arrette. Jaques plein d'ardeur patriotique crie qu'il vent aller' détendre fi Patrie & fa maitresfe. — 11 n'y a pas moyerrdeleretenir.il prend unfufil dechasfe, & leviellard , lui ceint un vieux fibre, monument des c impagnes qu'il a fait dans fa jeunesle. — Jaques prend téhdrement congé de tout le monde, maïs particujiereraent de la petite Catau comme cela s'entend, & quoi qu'elle ne puisfe s'emp'echer de pkurer elle 1'encóurage pourrant a fe rendre di-ne d elle, en risquant la vie pour la lihené de fa Patri" & la defenfe de fes foyers. Klle lui donne un ruban qu'elle noue autour de fon bras, afin qu'il fe resfuuvienne delle, & qu'il conferve fon courage dans les plus grands dangers. II part. Air de Comhat. ■ On entend ie canon plus distinöement, infenfiblen'fcr« ï allarme cqmmence a s'approchér, Ie" feu de Ia rrjpu\quetterie est deja proclie, ils sVffraycnt de plus en plus A 3 Air;  ( 6 ) Air de Felix. Qu'on fe batte, qu'on fe dechire. Entre un payfin du village , un fier orangiste. H vient leux annoncer que les cners Anglais & les nobles Rusfes a barbe longue, s'avancent ; qu'ils n'ont qu'a prendre leur parti , que ce ferait la plus grande folie de compter encore fur le courage de ces Frangais & Bataves, que feront bientöt prifonniers ou tués, que lui s'est muni d'une belle Coearde Orange , & il entire plufieurs de fa poene, qu'il leur ofire. Air de la belle Arfene. Non, non, j'ai trop de Jisrtê. Nos bonnes Gens le dedaignent avec fierté , difant, qu'ils ahnent mieux mourir Patriotes que de vivre fous un joug qu'ils détestent. Reprife de l'Air du Combat, amalgainè avec Vair des deux Avares: Saute Grippon, rejouis toi. Le bruit du Combat devient affreux, on entend qu'il s'apprcche de la maifon & que par confequent on fe bat dans le Village. -- Le payfan s'en rejouit, il met la Coearde a fon cbapeau, nu moment ou 1'on entend} des coups affreux h la porte & a la fenetre. — Cette derniere est brifce, on voit en dehors la melée du combat & les maifons qui font en flammes. Trois ou quatres Anglais & que'ques Rusfes entrent par 1'ouverture & pendant, que les jeunes filles & leur mere s'enfuyent dans une chambre decoté.ils jettentle pauvre Viellard par terre après l'avoir bittu l>ien fort. — Le payfan malgré, fa belle cacarde, est rosfé felon fes merites, & quoi  t 7 ) qüO: qu'il ne ccsfe de leur montrer cette chere coearde, ils ne !>'en fou§ienc pas & ils ie bartent de plus fort, ils le volent de tout ce qu'il a, même jusqu'a fon habit & ils le font fauter par la fenetre en chemife. Ces fiers conquerants n'ayant plus rien a rosfer, brifent tous les meubles qu'ils ne peuvent emporter ou jetter hors de la fenetre. — Ils vont en fuite dans une autre chambre voir ce qu'ils y trouveront, pour fatisfaire 5 leur rage brutale. SCÈNE T R O I S I E M E. Une Salie dans le Chateau h Bergen, Air de Nina. Dors cher Enfant clos ta paupiete. I-/e Colttmandant Francais est couché fur un Sopha 4g| ioba de ChanifeK^- un üe fes Adjudants dort fur une chaife. Air del'Huron: Vaillants Frangais, courez aux armes, les Anglais menagent vos Ports. Entre un valet de cbambre avec un Officier tout botté 6 hors d'haleine, il reveille Je Commandant & 1'Adjudant, difant que Pennemi a dejh penetré jusques dans le village. La rage est peinte fur le vifafre de ce brave General j dans un clin d'oeil il est habillé, pendant qu'il donne fes ordrcs 3 une foule d'Officiers qui font entrés de tems en tems & qui fortent après avoir recu fes ordres. —« On entend battre Ia générale & peu de tems après le feu de la mcusquetterie; Ie combat commence, le Général fort Ie fabre a la main, après avoir donné fes der* niers ordres, le bruit s'anime infenfiblement, A 4 SCIZ»  C 8 ) SCÈNE OUJTRIEME. Une partie du Vülage de Bergen, on vóït les dunes au fond. A1r: de Bataille. T ■M. out ce qu'il y a d'horrible dans Ia guerre fe montre ici, les Anglais & les Rusfes pillent, masficrent & brulent tout, ils fe battent contie des payfans qui veulent defendre leurs foyers. Une nouvelle troupe Rusfe s'avarce & vient prendre part au pillage. Et comme ils trouvent peu de refistance, ils s'occupent beaucoup a boire & a faire des brutalites aux femmes et fiiles du village, qui n'ont pas été daus le cas de pouvoir s'enfuir. Tout ceci fait diminuer un peu le pillage & le maslacre. Un moment après on entend de nouveau Ie feu de la motisqueterie, on bat la générale, de cinq differents co. tés du theatre on voit le feu des Francais & des Bataves qui fondent fur eux en cinq Collornés, les Anglais , & les Rusfes ne favent ou fe tourner. Par tout ils rencontrent les Batavet ou les Francais, on fe bat furieulement, plufieurs Rusfes & Anglois tombent mort, le reste fe retire en fe battant & toüiours pourfuivi, jusqu'au de la des Dunes, ou la Bataille s'engage de nouveau & ou elle devient terrible. Air de Ia Roliere.* Du poids de la Viellesfe. Un brave Grenadier Francais apiès avoir contribué beaucoup a chasfer 1'ennemi du Vülage, est tout occupé a foulager un pauvre Viellard, qu'il vient de tirer d'entre les morts & mourants, c'est le même dort nous avons deja parlé, dans la ae. Scène, il Ie fait asfeoir fur 1'avant Scène & comme il s'apprete a courrir vers fes a-  C 9 ) camarades pour partager de nouveau leurs dansers fes oreilles font frappées p-jr les cris d'une jeune fi?le t qU[ fe montre a une des fenetres d'une roaifojj, ci'ou' for. tent quelqnes Rusfes, qui y om mis le feu, & fermé la porte fur eux, en conteaiplant avec plaifir ce fpeöacle affreux. Un Presto. Y Courir, pour fmver la jeune rille, n'est I'affaire que d'un moment pour un Jeune Grenadier Francais, il en est einpechc par le? Rusfes, qui ne voulant rien perdre de ce beau Speöacle, attaquent notre Heros avec tpute Ia Furie posfible; & taciient de 1'asfaillir par le nombre , maïs un brave Cbasfeur Batave vient au fecours de fon digne Camarade, & bientot les lourds Esclaves de Paul premier eprouvent, qu'ils ne font pasfait pour refister aux Soldats de la' Liberté. Le Grenadier Vainqueur v0le a travers les Hammes dans la maifon, prend la rille dans fes Bras la porte jufqu'i 1'avant Scène ou notre bon Veillard fe trouve encore. Air Amalogue. Mais quelle est fa joye, quand il reconnait fk fille jeannette, que le brave grenadier lui remet, ils remefcient le ciel & leur fauveur, & apres une pantomime de recomioisfance de ieur part, & la modestie d'un heros qui est perfuadé de n'avoir rien fait que fon devoir, de 1'autre notre grenadier part & franchit bientot les dunes pour joindre fes camarades & repousfer de plus en plus les ennemis. Reprife de l'air du combat. Le vieillard & fa fille quittent ces lieux d'horreur & retournent chez eux pour joindre ia vielle mere & fa foeur Catau. La Bataille continue toujours mats infenfiblement elle devientmoins vive, de tems en tems oi voitdes combats d'honime ahomme fur les montagnes & partout, on voif. A S des  C 10 ) des fuyards Anglais & quelques Rusfes, enfin on entend le bruit de la victolre. Air De Vittoire. Notre grenadier Francais parait au baut des dunesavec un dra peau Rusfe qu'il k enlevé, d'auires Francais & des Bataves, paroisfent avec des prifonniers, du canon & d'aurres ürapeaux enlevés aux ennemis de tems en tems fur la montagne & disparoisfent apres, la bataille dure encore, mais le feu est moins vif, & toujours en s'eloignant. Pendant ce lumulte le theatre change. SCÈNE C I N ,OU I E M E>% La maifon rustique du viellard. Air du devin du Village. J'ai perdu tout mon bonheur. La vielle mere fort de fa cbambre avec fa rille Catau, elles font inconfolables fur 1c fort du Pere & de la petite Jeannette. Air du Tableau parlant. Miis enfin après l'orage, l'on v»it venir le beau tevisi Entrent quelques payfans tous joyeux , leur racon. tant que les notres font viótorieux, ceci leur donne bien un peudecourage, mais leur joye est inconcevable.quand le pauvre viellard arrivé avec fa fille Jeannette. ils courrent dans fes bras, fe jetter, & ils remercient Ie ciel de leur confervation /usqu'a ce moment. •Un petit garcon entre avec un bonnet Rusfe qu'il k été prendre fur le champ de bataille, il le leur montre endifant que 1'ennemi est entierement en deroute. Tout le monde examine le bonnet avec attention, mais il n'y k pas moyen dele conferver longtems a caufe de Ia puanteur, on le rend au petit bon homme, qui s'en va pour le  Cu) le montrer aux autres habitans qui fe trouvent encore dans le viilage Des hu'lards Bataves entrent chez eux, ils leur annoncent 1'entiere défaite des ennemis; ils fe felicitent muluellementj ou donnea boire aux husfards, & ils partent tous pour aller voir le triomphe de leurs fauveurs. SCÈNE SI XI E ME. Le bois, ettdroit ou les troupes viQorieufes ont fait halte. Air de deferteur. Oublions jusqit'a la tracé. Les foldats Francais & Eataves s'y trouvent pele mele. Ia plus part font fous les armes, de tems en tems il en arrivé d'autres, plufieurs font occupés a bander les playes des Anglais & Rusfes, d'autres leurs apportent k boire, on conduit encore plufieurs autres blesfés Anglais & Rusfes, qu'on pofe fur 1'avant fcene, & on voit transpirer le bon cceur des Francais & Bataves dans 1'empresfement qu'ils montrent a foulager ces malbeureux. Le viellard & fa familie y paraisfent ausfi, les jeunes filles s'oceupent k donner k boire aux blésfés. Le tambour bat, les troupes fs rangent, & Ie General en chef s'avance avec les autres generaux & officiers tant Francais que Bataves. Air de Ia belle Arféne. Triomphez tendre Alcindor. On prefente les armes, Ie General temoigne fon con. tentement de la maniere dont on en «git avec les ennemis blesfés, il tache de les confoler lui meme, il s'as. fied dans ou devant une Tente fur 1'avant fcene. On conduit aupres du General un General Rusfe & fon adjudant fait prifonniers par notre brave Grenadier.— Le General Francais les rtgoit avec toute la bonhommïe ü'un  C ïa ) d'un Vainqueor genereux, il les place a fes cotés & ten» fait fervir des rafraichisfements. ■ Iet,r Air de 1'amitie a 1'epreuve: v f Qitel bonheur v^ntraine, je vois ce que j'aime. Jeannette appercoit fon Iiberateur, le brave crenndier elle le montre a fes Parents. Elle court a lui le 7rl Z' TSSSSSfc** e"e&^^ntsetönS cequeïëT' V0J31U CCtte fcene '"'^resfante s'informe Air de Tom Jones: C est a lui que je dois la vie. iJSSKIi feTavec rout Ie feu de «■ donne Ia main * ft£ fï' a/anCer le Grenadier, il lui eens 1- gl0nfif de C(~nder de fi 'braves fveJcetfe Si 'eS J°Uanges de fun General LeGeneraMe ft? q ' £St propre HUX vrais Heros. - batailles 21 ?-vu Ie mondc enco« ««« de la des Fran 'i ' dlT^Si 'r" q"e norre Grenadier est bon Jeannette ft i ,e fen\du mot' if voit V>^ adore ^«V de Tom Jones: ■ • Je vous obtiens, vous qui m'êtesfi chere. hleTl%Tt\TmueS ParenS " ies™rie ^ charge L, des chanots & d'autres fur des brancards &c. 4fr  ( 13 ) Air de la Caravane: La Vicloire est a kous. Un Officier de marqué conduit aupres du General Jiques le jeune homme , qui s'est armé pour combattre 1'ennemi ,il lui fait rapport que ce jeune homme e est conduit d'une maniere qui merite touie fon attention, qu'il a fait des actions de bravoure digne d'un militaire experimenié. Le General lui donne les eloges qu'il i) merité La petite Catau revoyant fon cher [aques lui faute au cou, la prefence du General ne peut meme 1'en empecher; le General voyant bien a quoi ceci doit fe terminer encore, exige du vieux homme Sc de fa femme qu'ils confentent a leur union. Air de la Colonie. Des ce foir 4'hymen m'engagei On ne refufè rien a un tel General, celui ci y ajoute encore unegrosfe boursfe d'or,pour mettre'les jeunesgens dans ltur menage. Marche militaire marquée. Un autre Officier vient annoncer les prifonniers, ils defilent devant le Général, on apporte les cinq Drapeaux Rusfes qu'on a pris a 1'ennemi; le Général les iair pofei dans fa Ten te. On entend de loin une trompette, on annonce au Géüeral qu'un Parlementaire Anglais demande a être admis auprès de fa perfonne. Le Général donne ordre de les faire avancer & que tout le monde fe retire, les troupes restem fous les armes (ur I'arrieie Scène. Le Général Rusfe & fon Adjudant font conduits dans la Tente du Général. Le Gé-  C 14 ) Général en Chef ,est feul avec quelques autres Généraux Francais öz Bataves. 'Le Général Anglais Parlementaire arrivé, il a les vcux bandés& il est conduit par quarre aides de camp Francus Le Général Francais ordonne qu'on lui öte le mouchoir. 11 fair des propofitions de Capitulation de Ia part du Duc d'York. Air des deux chasfeurs. Ne vendez pas la peau de Fouts. Le Général Francais après avoir parcouru le papier, Ie lui rend avec dédain , difant.que c'est de toete autre maniere qu'on doit parler, quand on a été battu comme ils viennent de 1'êire, q'il leur prescrira les arncies, & que fi le Duc n'y confent pas a I'inftant même, qu'il va leur prouver que de fon coté ce n'est que 1'humanité feule qui lui fait accorder des conditions aulfi douces. Air Annalogue. ■ Le Général Francais fe met k ecrire & donne en fuite le papier a 1'Anglais, qui part direétement' avec Ie trompette. Reprite de I'air: La vi&oire est a nous. Ls Géréral fait revenir tout le monde la joye est générale & quelques Soldats temoignent leur allegresfe par des danfes. Le Général fe leve & part avec fes Officiers, pendant que les troupes defilent & fa retirent. SCÈNE SEPTIEM E. Un Jardin riant* Air de Lucile, Ou peut on être mieux. Aufondl'onvoituntempleavecla flatue de Ia liberfé, elle-  C is ) elle est entourée des Généraux Francais & Bataves. Tout le monde est rangé a 1'entour du temple. On entend de nouveaux Ia trompette. Le Général Anglais revient avec les Preliminaires fignés. Reprife de Pair: La viïloire est a nous, Le Gépéral Franyais s'avance vers lui, prend le papier & le pofe furl'autel devant la lïatue, ils tirenttous 1'epée & les Généraux pretent ferment fur 1'autel devant la ftatue. Air de 1'Offrande a Ia libeité. Sur cefer devant Dieu. La Joye est manifeste, tout le monde la.partage ; le Général en Chef s'avance avecfes Üfliciers fur 1'avant fcene. Air: Ah, Mamanl que je Vai echappé belle! Le Général Anglais prend congé Sc part conduit par les quatres aides de Camp comme il est venu. Air: 6 Jour heureux \ ê Jour plein d'allegresfi. Les Généraux Franclis & Bataves fe placent a un des cotés du Theatre pour asfister aux rejouisfances. Après le premier ballet on chante des couplets annalogues au circonftances, après quoi 1'on danfe iie nouveau, le premier danfeur & danfeufe offrent au Généial en Chef, dans un pas de deux le laurier qu il a fi bien merité, celui- ci ne le prend que pour le partager avec les autres Généraux tant Francais que fiataves, & ainfi après des Danfes & rejouisfances cette fête fe termine. F I N;