NOUVEL ESSAÏ SUR L K pEtf jkcJBCJEC&* A V E C Dl» REFLEXIONS MILITAIRES REL^TIVES 41 CE JEU. Par E. S T Ë 1 N4 Jt L A H A T E , AÜX DEPENS DE I/AUTEU& MDC CL XXXIX. V.   A LEURS ALTESSES SERENISSIMES, ME 3SEIGNEU RS GU1LLAUME FREDERIC.f e t GUMXAUME GEORGEFREBERIC, Princes d'Orange et de Nassau, &c. &c. &c. MES S E I G N E U R S, Le Jeujjés Echecs faifant partie de la récréation de vos altesses serenissimes , je prends la Iiberté de vous de'dier ce * 2  leger Ouvrage, que j'ai compofé fur fes principes. Daignez, messeigneurs, le recevoir avec bonté, 6c continuer votre bienveillance & prore&ion a celui qui a 1'hpnfieur d'étre, avec le plus profond refpecï, DE VOS ALTESSES SERENISSIMES, tU. MESSEIGNEURS, £e trés humble £f trés obêiffant Serviteur, E. S T E I N.  SO USC RIJPT EUR S1. SON Al/rTf.sSE SERENISSIME MONSEIGNEUR. LE PRINCE P'ORANGE fcx DE HASSAU, STADHOUDER, &c. &c. &c. XII Exempl. SON ALTESSE SERENISSIME MONSEIGNEUR LE PRINCE HEREDITAIRE, &c. &c. &c. ..... . . . VI Exempl. ?!pN ALTESSE SERENISSIME MONSEIGNEUR LE PRINCE p. q, FREDERIC, &c. Stc VI Exempl. «5 §f Extippt. A|éwyn. Van Alphen, Prolureur. j. Alvarea, Avocat. p. "Le Baron de Bearn, J. F. WJ Becker, Capitaine de VArtillerir. J. G. Becker. C. Beelaarts do Wieldrecht. A. Belinfante. ï) II joue la fa Dame pour vous empêcher d'avancer deux pas votre pion de la Dame & vous donner échec & mat; il eft aifé de s'appercevoir que ce coup eft mauvais par fa fuite, fans même confidérer qu'en jouant contre la regie de la pofition, ilperd plufieurs tems pour faire agir fon Cavalier du Roi & le pion du Fou de fon Roi, lesquels il a gênés par ce coup. Son coup déeifif était de placer fa Dame a la deuxieme cafe de fon Roi. Cc ) Vous gênez aufli un de vos pions; mals le befoin de vous défendre doit 1'emporter fur les regies; vous défendez le mat, vous faites fortir une piece & vous pouvez avancer votre pion de la Dame, deux pas. Ca") II veut placer fon Fou de Ia Dame h la quatrieme cafe de votre Cavalier du Roi, pour gêner cette même piece. 11 aurait mieux fait de jouer le Cavalier de la Dame aia troifieme Cafe de fon Fou, pour vous empêcher d'avancer le vim votre Dame deux pas.  C 24 ) 5- B. Le P. de la D. 2 pas O?). N. Le F.du R.a la 3^ cafe duC.de la D. (ƒ). 6. B. Le R. roque N. Le F. de la D. a la 4™e cafe du C. du R. adverfè. 7- B. LeP.deIaD.prendleP.duR.(/&);  ( 25 ) O) Quoique vous devïez toujoüis empêcher que votre adverfaire ne porte fes Fous dans votre jeu, pour gêner vos Cavaliers, jl ou il faut alors avancer vos pions des Tours un pas.) 1'occafioa que vous avez de pouvoir poufTer votre pio$> de la Dame deux pas eft une excegtion a cette regie. (f) S'il avait pris votre pion, vous deviez prendre le Hen avec lé vötre; s'il vous avait alors donné échec au Roi, vous devez le couvrir avec votre Fou; s'il prend celui-ci, vous prenez fon Fou avec le Cavalier de votre Dame; & s'il jouait enfuite fon Fou de la Dame, k la quatrieme cafe du Cavalier de votre Roi, poulTez votre pion de la Tour du Roi, un pas. (g) Ce coup parait alfez mal joué, puifque vous y perdez un tems fans aucune néceflité; maïs une difpofition de jeu pareille a celle-ci le demande quelquefois: vouspréfumez pouvoir 1'empêcher de roquer du cóté de fon Roi, pendant que fon propre jeu 1'empêche de roquer de 1'autre cóté, a moias de plufieurs coups; fi vous euffiez attaqué fa Dame avec votre Fou,\l vous aurait faic perdre le coup fuivant un pion, en la placant a la troifieme cafe du Cavalier du Roi. C h*) Si vous aviez joué votre Fou de la Dame a la quatrieme cafe du Cavalier du Roi de votre adverfaire, vous lui auriez donné le tems de dégager fon jeu. C 2  C 26 ) N. De même (*). 8. B. Le F.de Ia D.a la 4™ cafe duC.du R.N. N. La D. a fa 3™ cafe (k). 9- B. La D. a la 3™ cafe de fon C. N. Le F. de la D. a la 3™e cale du R. (/). 10. B. La T. du R. a la cafe de la D. N. Le F. dela D. prend le F. du R. (m). 11. B. La T. prend la D. («), N. Le P. prend la T. 12. B. La D. prend le F. N. Le C de la D. a la 2™ cafe de Ia D. ( 0 ).  C S7 ) CO S'il avait pris votre Cavalier avec fon Foui vous preniez fa Dame avec votre pion; s'il avait pris enfuite votre Dame, vous preniez lepion de fon Cavalier avec votre pion; il n'aurait pu alors vous empêcher d'aller a Dame en emportant fa Tour. (k~) S'il avait pris votre Cavalier avec fon Fou, vous deviez lui donner échec de votre Dame a la quatrieme cafe de la Tour; il aurait perdu fa Dame. CO S'il avait pris votre Cavalier avec fon Fou, vous auriez'pris d'abord fon pion du Fou du Roi, en donnant échec, & vous preniez enfuite fon Fou. (m) .11 prend votre Fou, ne pouvant retirer fa Dame fans êcre ma/;. (») II aurait pu prévenir lapertede faDame, en jouant, le coup précédent, fon Fou du i?o/ala quatrieme cafe de votre Dame;\\ aurait également perdu la partie. Co) Quoïque depuis le troifieme coup, il au joué affez régüliérement (Voyez tjote b, pag. 23) la faute était, comme vous voyez,.affez conféquente pour le mettre dans rimpoffibilité de la rcparer , & vous confervez un avantage trés marqué. Cs  C 23 ) QJJATRIEME ET MEME PARTIE. Autre Maniere» Tm B. Le P. du R. 2 pas. N. De même. 2. B. Le F. duR, a la 4Me cafe du F. de Ia D. N. De même. 3- B. La D. a la 2™ cafe du R. (a). N. Le P.dela D. 1 pas (£). I 4. B. Le P. du C. de la D. 2 pas (c). N. Le F. prend le P. du C. (d). 5- B. Le F. du R. prend le P. échec. N. Le R. prend le F. 6. B. La D. a la 4™ cafe de fon F. échec. N. Le F. de la D. a la 3?e cafe du R. 7- B. La D. prend le F. du R, N. Le C. de la D. a la 3T cafe de fa T. (e).  C 29 ) NO T E S. (a) II eft: défavantageux de prefler 1'attaque au commencement d'une partie & avant que les pieces foient dans une iituatiou affez favorable pour la foutenir & lui donner une fulte , même quand on y prévoit quelque avantage apparent; vous jouez la Dame dans le deffein de prendre, le coup fuivant, le pion du Fou du Roi, en donnant échec, 6c de prendre fon Fou, en donnant un fecond échec avec votre Dame a la quatrieme cafe de fon Fou; & vous 1'cmpêchez de roquer. (J>) II préfere de fe défendre avec ce pion, paree qu'il ne gêne aucune de fes pieces, ni pions dans leur marche. Cc) Vous facrifiez ce pion pour pouvoir prendre avec votre Fou du Roi fon pion du Fou du Roi (Voyez note a, même pag.) croyanc y trouver un avantage. (d) II prend ce pion, pour nè pas perdre uq tems en retirant fa piece. Ce) II vous engage a prendre le pion de fon Cavalier; car s'il avait défendu ce pion, il aurait perdu un tems, au lieu qu'il en gagne un en fortant une piece, qui répare fa perte, les coups fuivans. C 4  C 30 ) 8. B. La D. prend le P. du C. de la L», N. Le C. de la D. a la 4"?e cafe de fon F. 9- , B. La D. a la 4™ cafe de fon C. (ƒ). N. Le P. de la T. de la D. 2 pas. 10. B. La D. a Ia 3™e cafe de fon F. N. Le C. de la D. prend le P. du R. 11. B. La D. a Ia 3^ cafe du R. N. Le C. du R. a la 3™ cafe de fon F. 12. B. Le P. de Ia D. 1 pas. N. Le C. de la D. a la 4™ cafe de fon F. (g).  C 3i ) (f) Si vous aviez joué votre Dame & la troifiejtne cafe du Fou de ls. Dame adverfe , il aurait joué fon Cavalier du Roi a la feconde cafe de fon Roi, il aurait gagné un tems en fortant une piece, & vous auriez également perdu votre pion du Roi. Cg) La fituatïon de ,votre adverfaire eft la meilleure > toutes fes pieces font libres & prêtes a agir, tandis que les vótres par une fuite de votre attaque prématurée font encore enfermées; il a aufli le tems de placer fes deux Tours fur la ligne ouverte, c'eft-a-dire fur la ligne. oü ïl n'y a plus de pion qui empêche fes Tours d'entrer dans votre jeu; on compte cela pour un grand avantage. C 5  C 32 ) CINQUIEME PARTIE: Dlfficile d dêfendre contra le traic pour ün joueurpeu fort. i, N. Le P. du R. 2 pas. B. De même. 2. N. Le F. du R. a la4™* cafe du F. de Ia D. B. De même. 3- N. La D. a Ia 4™ cafe de Ia T.du R. Blanc. B. La D. a la 2™ cafe du R. (a). 4. N. Le C. du R. a la 3^ cafe de fon F. B. Le P. de la D. 1 pas (b). ^ 5. N. Le C. du R. a la 4^ cafe du C. du R. • Blanc. B. LeC.duR.aIa3rcafedefaT.OO. 6. N. Le C. de Ia D. a Ia 3™ cafe de fon F. B. LeP.duF.delaD. 1 pas.  ( 33 ) NO T E S. (a) Ceux qui ont fait quelque attentic-n aux regies de la pofition, verront fans peine pourquoi la Dame fe place plus avantageufement ici qu'a la troifieme cafe du Fou du Roi; car il n'y a que ce choix en fe défendant contre ce coup. tb) Le Cavalier de la Dame, placé a la troifieme cafe de fon Fou, aurait été pareillement bien joué j voyez le renvoi de ce coup. (c*> Vous auriez pu avancer aufli bien Ie pion de votre Cavalier du Roi; car s'il vous avait donné échec de fon Fou en prenant pion du Fou de votre Roi, vous rcpreniez fon Fou avec votre Dame; s'il avait pris enfuite votre Dame, vous auriez repris la iknne de votre pion; enfin s'il prenait votre Tour avecfon Cavalier, vous forciez celui-ci, en avancant deux pas votre Roi, fans qu'il puifle vous en empêcher , ou-faire quelque chofe lui-même.  C 34 ) 7- N. LeP. dela D. i pas. B. Le C. de Ia D. a Ia 2™ cafe de Ia D. (d), 8. N. Le F. de Ia D. a la 2"?«cafe de Ia D. (e ). B. Le C. de la D. a la 3™ cafe du F. du R. 9- N. La D. a Ia 2«e cafe de fon R. (ƒ). B. LeF. delaD.ala3m.ecafedefonR.(g)„ 10. N. LeF. prend Ie F. B. Le P. prend le F. 11. N. Le C. de Ia D. a Ia 4»e cafe de Ia T. B. Le C dela D. a la 2T cafe de fa D. ( b)l 12. N. Le C. prend le F. B. Le C. prend le C. (/).  ( 35 ) (d?) Si vous aviez joué votre Fou de la Dame a la quatrieme cafe du Cavalier du Roi Noir, vous auriez perdu un pion. (e^ S'il avait joué fon Fou a la troifteme cafe de fon Roi, vous deviez leprendre avec le votre, & jouer enfuite comme vous faites ; mais s'il avait retiré fa Dame, comme il fera le coup fuïvant, vous auriez dü jouer votre Cavalier de la Dame a fa troilieme cafe. (ƒ) S'il avait joué la Dame a la quatrieme cafe de la Tour de fon Roi, vous deviez jouer le Cavalier de votre Dame a la quatrieme cafe du Cavalier du Roi Noir; vous auriez gagné plufieurs traits. (g) 11 eft toujourfi bon d'oppofer le Fou de la Dame au Fou du Roi contraire. Vous retirez cette piece, pour ne pas avoir un autre pion doublé, qui ne ferait pas aufil indifférent que celui du milieu. CO Dans cette fituation il n'y a poïnt d'avantage marqué-  C 3<5 ) Renvoi de la clnquleme partie, au quatrieme coup du blanc. 4- N. Le C, du R. a la 3?e cafe de fon F. B. Le C. de la D. a la 3™ cafe de fon F. 5- N. Le C. du R. a la 4™ cafe du C. du R. Blanc. B. Le C- du R. a la 3™e cafe de fa T. 6. N. LeR. roque (dj. B. Le C- de la D. a la 4^ cafe de Ia D. Noire (b).. f- N. Le F- du R. a la 3m.e cafe de la D. (c> B. LeP. delaD. 1 pas. 8. N. LeP.duF.delaD. 1 pas. B. Le F. de Ia D. a la 4™ cafe du C. duR. Noir. 9- N. La D. a Ia 4™ cafe de Ia T. du R. B. LeC.delaD.ala3rcafedefonR,  ( 37 ) JST O T E s. (a) S'il n'avait pas roqué, vous pouvlez prendre le pion du Fou de fon Roi avec votre Fou ; comme il ne peut reprendre qu'avec fon Roi, vous lui donneriez un échec de votre Dame & emporteriez enfuite fon Fou; ce qui vous ferait gaguer un pion & une meilleure fituatioa. (/3) Par une fuite de fon attaque prématurée, il ne peut a préfent fe défendre qu'en gênant fon jeu, s'il ne veut pas perdre ou doubler un Pion. (c) S'il avait joué le Cavalier de fa Dame l la troifieme cafe de fon Fou, vous ne deviez pas prendre fon pion, avant de poulfer votre pion du Fou de la Dame, un pas.  ( 38 > io. N. LeP.delaT.duR. ipas. B. LeF. prend leP. ( SIXIEME PARTIE. Le Noir joue, au deuxieme coup, le Cavalier du Roi d la troifieme cafe de fon Fou. / i. B. Le P. du R. 2 pas. " N. De même. 2. B. Le F. du R. a la 4™ cafe du F. de la D. N. LeC.duR.ala3I?ecafedefonF.(a), 3- B. Le P. de Ia D. 2 pas. N. Le C. prend le P. (c). 4- B. Le P. prend le P. N. Le F. du RTa la 4™ cafe du F. de la D. 5- B. La D. a la 4™ cafe de Ia D. adverfe. (d). N. Le F. du R. prend- le P. échec. 6. B. Le R. a la cafe de fon F. N. La D- a la 4™ cafe de la T. du R. adverfe. 7- B- La D. prend le P du F- du R. échec. N Le R. a la cafe de fa D.  ( 4i ) NO T E S. (a) D'après la regie générale, ü ne devraït pas fortir ce Cavalier avant que le pion de fon Fou ne foit avancé ; mats en pareille circonftance, comme 11 n'a pas le 1 rait, ce coup ne peut lui nuire, s'il joue enfuite réguliérement. (&) Ce n'eft pas ce que vous auriez pü jouer de mieux; maïs ce coup demande une fuite de plufieurs autres, qui formeront un enfemble utile & agréable pour un commencant qui voudra les préméditer lui-même. (c) II aurait mieux fait de prendre votre pion de la Dame, avec fon pion du Rot, que vous ne pouviez prendre qu'avec votre Dame; il vous aurait forcé de la retirer en jouant fon Cavalier a la troifieme cafe de fon Fou, & aurait ainfi gagné le Trait. (d) Voila le moment oü vous pouvez vous dé-, fendre par uije attaque des plus fortes; ce que vous devez toujours obferver. V 2  C 4* ) 8. B. Le C. du R. a la^r cafe de fon F. N. Le C. du R. a la 31?6 cafe du C. duR. adverfe. échec. 9- B. Le R. prend le F. N. Le C. prend la T. échec. 10. B. Le R. a la cafe de fon C. N. La D. a la 2™ cafe du F. du R. échec. 11. B. Le R. prend le C. N. Le P. du F. de la D. 1 pas. (e). 12. P. La D. prend le P. du C. du R. N. LaT.alacafedefonR.(/).  p i C 43 ) (O II prefere de jouer le pion du Fou de la Dame plutót que celui de la Tour, paree qu'il procure par-la une cafe de retraite a fon Rot qui était trop ferré. Cf) Vous devez 1'avantage de la fituatton de votre jeu en partie a ce qu'il n'a pas pris votre pion avec fon Cavalier au lieu de le prendre avec fon pion, & en partie au trop grand emprelfement dans fon attaque, dont il devait employer le tems a fortir avantageufement fes pieces.  C 44 ) SEPTIEME PARTIE. Même commencement & autre manieré de jouer. ié B. LeP.duR. 2 pas. N. De même. 2. B. Le F. du R. a Ia 4T cafe de Ia D. N. Le C. duR.ala3T cafe de fonF. O). 3' B. Le P. de la D. 1 pas. (b\ N. Le P. de la D. 2 pas. (c). B. Le P. du R. prend le P. (d). N. Le C. du R. prend le P. B. La D. a Ia 2m.e cafe de fon R. (e); N. Le P. du F. du R. 1 pas (ƒ). 6. B. Le P. du F. du R. 2 pas (g);  C 45 ) NO T E S> (a> N'ayant pas le Trait, il joue la ce üava~ tier pour vous empêcher d'établir vos deux pions au centre. (_b < Vous ne pouvez foutenir autrement votre pion du Roi fans gêner une de vos pieces. CO II vous force ainfi de changer votre pion du Roi contre ceiui de la Dame. Quand on n'a pas ie Trait, & qu'on ne peut étabiir fes,pions au centre, on doit chercher au moins a empêcher fon adverfaire d'y étabiir les fiens. (et) Si, au lieu de prendre fon pion, vous aviez retiré votre Fou, il aurait pris le votre, & li vous 1'aviez repris avec votre pion de la Dame, il vous aurait donné Dame pour Dame & vous auriez perdu un pion. (O Vous jouez la votre Dame pour faire la guerre au pion de fon Roi; de quelque maniere que votre adverfaire fe défende , il embarralfera fon jeu. (ƒ) Ce pion fe joue avec beaueoup de réferve & trés rarement un pas ; mais ici il eft joué trés a propos, puifque votre adverlaire fe défend fans s'expofer a . aucun rifque; & d'aillcurs il vous voit venir, fans que fes autres pieces & pions foient gênés dans leur marche* (g) Vous avancez ce pion plutót que celui de la Dame pour conferver les quatre pions du cóté de votre Dame. Cependant fi vous eufiiez joué le pion de votre Dame, vous étiez fur de lui, doublcr ou gagner un pion. D 4  ( 4$ ) N. Le C. de la D. a Ia 3r cafe de fon F. (b). 7- B. Le C. du R. a la 3™ cafe de fon F. N. Le F. de la D. a la 4me cafe du C. du K„ adveriè. B. La D. a la 4*?e cafe du R. N. LeC.duR.ala3™e cafeduC.deIaD.(*>. 9- B. Le P. du F. du R. prend Ie P. du R. ft. LeF. prend le C. (k). B. Le P. du C. du R. prend Ie F. N. Le P. du F. du R. prend le P. 11. B. Le F. du R. a la 4™e cafe du C. de Ia D. adverfe. N. La D. a fa 45* cafe (/). 12. B. Le F. prend le C. N. Le P. prend le F. B. Le C.de la D.a la 3™ cafe de fon F. (mj, N. La D. a la 3T cafe de fon R. («). *  C 47 ) (/;) S'il avait joué la Dame k fa troificmè cafe, il aurait empêché fon Fou de fortir. (O H joue ^ f°n Cavalier pour attaquer le Fou de votre 2?oz', qui le géne du cóté de fon Roi. II aurait mieux fait de le pofter a la quatrieme cafe de votre Cavaliet*de la Dame. Si vous défendez votre pion du Fou dela. Dame en jouant votre Cavalier, a la troifleme cafe de la Tour, il peut pouffer fon pion du Fou du Roi, uri pas, & vous forcer par conféquent de retirer votre Dame; ce quï lui vaudrait 1'avantage du Trait. Ck~) S'il avait pris votre Fou avec fon Cavalier, vous auriez pris fon pion en donnant échec, & enfuite fon Cavalier; ce qui vous aurait fait gagner un pion. CO II fe propofe d'écharger la Dame pour ne pas perdre un pion. Quand 1'attaque de 1'adverfaire eft la plus forte, eet échange eft ua avantage. (ra) Vous auriez mal fait de prendre fa Dame; II aurait pris enfuite avec fon pion, & par la établi fes deux pions au centre. (») Votre fituation eft meilleure que la fienne, paree qu'il a un pion doublé & un autre ifolé; ce qui eft toujours un défavantage. D 5  C 48 ) HUITIEME PARTIE. Autre maniere. . 1. B. Le P. du R. 2 pas. N. De même. 2. B. LeF.duR.a 134™ cafeduF.dela D. N. Le C. du R. a la 3™ cafe de fon F. B. La D. a la 2*e cafe de fon R. (a). N. LeF.duR.ala4rcafeduF.dekD. 4- B. Le P. de Ia D. 1 pas (/5). N- Le R. roque (c). 5- B. Le F. de Ia D. a la 4™ cafe du C, du R. adverfe (d).  C 49 ) N O T E S. Ca) Vous 1'empéchez d'avancer fon pion de la Dame, deux pas, pour ne pas ëtre obligé d'échanger votre pion du Roi; mais il gagne par cette maBceuvre le tems de fortir une piece. Cb) Vous auriez mal joué, fi vous aviez pris Je pion du Fou de fon Roi avec le Fou du Roi} car il aurair pri avec fon Roi, & fi vous lui aviez donné échec avec votre Dame a la quatrieme cafe du Fou, il aurait avancé le pion de fa Dame deux pas; & enfuite fi vous eufliez pris fon Fou avec la Dame, il aurait pris, avec fon Cavalier, votre pion du Roi, & par conféquent, regagné fon pion avec une meilleure fituaüon. Cc) Ce coup eft contre la regie toucbant le roque (qui fe trouve dans le Chapitre I, de la Seclion II,) & dans le fait il eft mauvais. Mais votre adverfaire a voulu fe mettre en état de vous forcer de roquer d'un cóté ou de 1'autre, ou de ne point roquer du tout. Cd) Si vous aviez avancé votre pion du Fou du Roi deux pas , il devait le prendre & poufler enfuite fon pion de la Dame deux pas, pour rompre le centre. Ce coup fe peut jouer fort bieti contre celui a qui on fait avantage ou qui ne «onnait pas les regies de la pofition*  C 50 ) N. LcC.deIaD.aIa3rcafedefonF.^). 6. B. Le P. du F. de la D. 1 pas, N. LeP.delaD. ipas. - 7. B. Le C. de Ia D. a la 2™ cafe de fa D. Cf) N. Le P. de la T. du R. 1 pas (g) ' 8. B. Le F. de la D. a Ia 4™ cafe de Ia T du R. (b). t. N. Le F. de Ia D. a la 3«e cafe de fon  c 5i y CO II joue fes deux Cavaliers contre la regie générale; & dans eette circonftance vous 1'empêcherez facilement de les étabiir dans votre jeu, en avancant vos pions des Fous. Cf Enjouant ce Cavalier, vous vous prépatez a pouvoir roquer du cóté oppofé de votre adverfaire, 11 les circonftances le demandent: ce qui eft une précaution toujours utile & fouvent néceffaire. Cg) On ne dolt jamais laifler gêner fes Cavalier par les Fous de 1'adverfaire; mais celui - cl ayant roqué trop tot, il n'a pas voulu avancer plutöt ce pion, pour ne pas faciliter aux vótres 1'attaque fur fon Roi. Ordinairement il vaut mieux donner piece pour piece que d'en retirer une, puifqu'on y perd un tems. Cependant Ia confidération que votre adverfaire ne peut fe feryir de fon Cavalier fans laifler fa Dame en prife & qu'il ne peut le laiffer prendre fans découvsir fon Roi (puifqu'il ne pourrait prendre qu'avec fon pion du Cavalier, c'eft-a-dire s'il voulait déplacer fa Dame) doio prévalcir en ce moment, & cela avec trés peu de rifque, fi vous avez obfervé, qu'il a joué contre les regies générales. Vous verrez le contraire dans le renioi.  C 53 ) 9. '&JJX\ B. LeF.duR.aIa3rcafcduC.*t».(i). N. LeF.delaD.prendleF.duR.(/ê).' 10. B. Le C. de la D. prend le F. N. Le F. du R. a la 3«?« cafe du C. de laD.(/). ir. B. Le P. du C. du R. 2 pas (m). N. De même. 12. B. LeF.de Ia D.ala3r cafeduC.duR. N. La D.afa 2Iïecafe(«).  C 53 ) (i) Vous évïtez de laifler prendre votre Fo% \X cette cafe, par ce que vous deviez repr<"ndr& avec votre Cavalier & vous lui fournïrez ainfi 1'occafion de pouiTer fon pion de la .Dame; an lieu que, li vous le laiflez prendre fur la cafe oü vous le pofcz a préfent, il n'ofe pas poufler cc pion, qui lailferait fon Fou du Roi en prife. (£) Si au lieu de prendre ce Fou, 11 eutjoué fon pion de la Dame, vous deviez prendre foa Cavalier du Roi, avec votre Fou de la Dame; il aurait été obligé de reprendre avec fon pion & de découvrir fon Roi, ou de perdre fon pi«n de lx Dame ; ou .s'il eut préféré de jouer foa Cavalier de la Dame a Ja quatrieme cafe cie la Jour, vous prendriez avec votre Fou du Roi fon Fou de la Dame; & vous lui faites perdre une piece, ea pouffant enfuite votre pion du Cavalier de la Dame,' deux pas. (/) 11 retire fon Fou, pour ne pas doubler foa pion. (m) Ce coup eft fort néceflaire, quoiqu'il parailTe inutiie, afin de couvrir Ja retraite a votre Fou, fans gêner aucun pion. O) Vous devez couvrir ce pion avec le pion du Fou du Roi, afin de pouvoir avancer enfuite le pion de la Tour, deux pas; ce qui vous procure 1'avantage d'une attaque formidable.  ( Sé 3 Renvoï de la huitïeme partie, au huitieme coup du Blanc. 8. B. Le F. de la D. prend le C. (a). N. La D. prend le F. 9- B. LeC.duR.aIa3rcafedefaT.(.0)8 N. Le F. de Ia O. prend le G. S IQ, B. Le P. prend le F.(c). N. LaD.ala4T cafedelaT.duR.adverfe. ir. B. La D. a Ia 3™ cafe du F. du R. N. Le C. de la D. a la 4?e cafe de fa T. (. d). 12. B. La T. du R. a la cafe de fon C. {e). N. Le C. prend le F. 13. B. Le C. prend le C. N. Le P. du F. du R. 2 pas (ƒ). NO-  < 55 ) NO T E S. (a) Vous aimez mieux prendre fon Cavalier que de lui propofer d'échanger fon Fou du Roi, paree que, comme vous êtes réfolu de roquer du cóté de votre Dame, ce jFottn'eft point dangereux. (6) On dolt éviter foigneufement de placer fes Cavaliers a la troiileme cafe de leurs Tours, parcequ'ils y perdent la moitié des cafés qu'ils ont fur une autre, foit pour 1'attaque ou la retraite, & par conféquent la moitié de leurs forces. Mais ici il eft de votre intérêt de le faire prendre a cette cafe, afin de prendre enfuite fon Fou. (e) Le défavantage d'un pion doublé n"eft pas affez conféquent pour ne pas profker de la circonftance de vous faire une ouverture vis-a-vis de fon Roi, que vous pourez attaquer avec vos Tours, après avoir roqué. (rf) II joue la fon Cavalier, pour fe défaire de Votre Fou du Roi, qui le gêne. (?) En fauvant votre Fou, vous auriez perdu du tems, que vous employez plus utilement en vous préparant a attaquer fon Roi. Cf) II facrifie ce pion pour éluder vdtrc attaque, prévoyant bien qu'il pourra le recouvrir, par un des coups fuivans. Ë  C 5« ) NEUVIEME PARTIE. Le noir, ayant le trait, joue au deuxieme coup, le Cavalier du Roi d la troijieme cafe de fon Fou, contre la regie, générale. i. N. LeP. duR. 2 pas. B. De même. 2. N. Le C. du R. a la 3™ cafe de fon F. B. LeP. dela D. 1 pas(a). 3- N. Le F. du R. a la 4™ cafe du F. de la D. B. Le P. du F. du R. 2 pas 4- N. Le F. du R. prend Ie C. du R. (c). B. La T. prend le F. 5- N. Le P. du F. de Ia D. 1 pas (d). B. Le P. du F. du R. prend le P. du R. 6. N. La D. donne échec. B. Le C. de la D. a la 2me cafe de fa D. f»  < 57 ) N O T E S. C<0 En pouffant ce pion, vous empéchez votre Fou de fortir; mais quand celui qui a le trait joue contre les regies, vous êtes fouvent obligé de gêner vos pieces plus ou moins, votre défenfe étant fubordonnée a fon attaque. Si vous aviez défendu le pion du Roi par le pion du Fou du Roi, il vous aurait donné (en facrifiant fon Cavalier) un échec de fa Dame, & enfuite un autre échec ca. prenant votre pion dn Hoi, & par-la il eut ruiné votre jeu. Mais fi vous eufiiez défendu ce même pion du Röi, avec votre Cavalier dela Dame, il vous aurait forcé de faire unpion doublé, en jouant fon Fou a la quatrieme cafe de ce même Cavalier. Cb) Vous deviez jouer ce pion deux pas, indépendamment de tout ce qu'il aurait pu jouer. CO II prend votre Cavalier, pour vous empêcher de roquer de ce cóté; & vous le lailTez prendre, paree qu'il y perd fa msïlleure piece. Cd) II joue ce pion a deffein; fi vous prenez fon pion du Roi, il peut vous donner échec de fa Dame, & prendre enfuite votrtpion du Roi. SI vous nele prenez pas, il attaquera votre Tour, en placant fa Dame a la troiüeme cafe de fon Cavalier. Ce) Quand même vous gênez votre Fou, fi vous 1'aviez couvert de toute. autre maniere, vous auriez perdu un tems, au lieu que vous en gagnez un, le coup fuivant. E z  < 5§ ) 7- N. La D. prend le P. du R. B. Le C. de la D. a la 3T cafe du F. du R. (ƒ). 8. N. La D. a la 4T cafe de fon F. (g). B. Le P. du F. de la D. 1 pas (b). 9- N. Le C. du R. a la 4»e cafe du C- du R. adverfe (i). B. Le P. de la D. 1 pas. 10. N. La D. a la 2™ cafe de fon R. B. La D. a la 2n:e cafe de fon F. (k). 11. N. Le P. de la D. 2 pas (/).-a B. LeP.duR. ipas12. N. Le R. roque. B. Le P. de la T. du R. 1 pas. 13- N. Le C. du R. a la 3™ cafe de fon F. B. Le F. du R. a la 3T cafe de Ia D. (*»);  C 59 ) Cf) C'éfait le feul moyen de changer la fituation critique de votre jeu. (g) II croit pouvoir vous empêcher de déplacer votre Cavalier, fans laiffer votre Tour en prife, & de fortir votre Fou avantageufement. Ch} En avancant votre pion de la. Dame, vous vous feriez expofé a avoir vos pions fépare's. O"') II place la fon Cavalier, pour vous prendre le pion de votre Tour ou vous donner échec &c mat. (.k) Si vous aviez défendu le pion du Roi avec votre Fou, il aurait pris- votre pion de la Tour', & fi vous aviez pris fon Cavalier, avec le votre, il vous aurait donné échec de fa Dame, & regagné fa piece. Cl) II aurait pu avancer également fon pion du Fou du Roi. C Voyez le renvoi.) (m) Vous jouez-la. votre Fou, pour que votre adverfaire ne puuTe pas étabiir fon Cavalier dans votre jeu; dans cette fituarion, vous devez, le plutót pofïïble, fortir votre Fou de la Dame, afin de pouvoir roquer de ce cóté-la. * * * * ^ "sf? ^* ^ E 3  Renvoi de la neuvieme Partie au onzieme coup du noir. ii. N. Le R du F. du R. 2 pas. B. Le P. du R. i pas. 12. N. LeP.delaD. i pas O). "* . B. Le F. de Ia D. a Ia 4™e cafe du C. du R. adverfe. N. La D. a Ia 3r cafe de fon R. B. Le R. roque. 14. N. Le P. de Ia D. prend Ie P. duR. (c). B. Le P. prend le P. 15- N. Le C. de Ia D. a Ia 2™ cafe de fa D. (d). B. La T. a la 3r cafe de la D. adverfe.' 16. N. La D. prend Ie P. de Ia T. de Ia D. B. Le P. du R. 1 pas (e).  ( 61 } NO T E S. (a) II joue ainfi pour rompre le centre de vos pions. S'il avait retiré fon Cavalier a. la troifieme cafe de fon Fou, vous devriez égalernent jouer votre Fou de la Dame a la quatrieme cafe de fon Cavalier, pour 1'empêcher d'établir ce dernier dans votre jeu-, & s'il avait avancé fon pion de la Tour du Roi contre votre Fou, il fallait prendre fon Cavalier 6c roquer tont de fuite du cóté de votre Dame. (6) Si, au lieu de jouer &Dame, il avait retiré fon Cavalier, il aurait forcément perdu cette piece, après que vous auriez rcqué. (c) S'il avait pris votre pion de la Tour avec fa Dame, vous deviez jouer votre pion de la Tour du Roi, un pas; s'il vous avait donné echec, vous deviez jouer votre Roi a la deuxieme cafe de la Dame, prendre d'abord fon Cavalier 65 enfuite fon pion de la Dame. (rf) II empêche ainfi V échec au Roi 6c la prife de fa Tour, fi vousdonniez échec avec la votre. S'il avait préféré de roquer, vous deviez faire le même coup fuivant, 6c poufier enfuite votre pion de la Tour fur fon .Cavalier. (O Dans cette fituation, il jouera ce qu'il voudraj vous avez toutefois beau jeu. * E 4 \  ( 62 ) DIXIEME PARTIE. Oule Noir joue de fon mieux, après avoir joué aufecond coup fon Cavalier du Roi d la troifieme cafe de fon Fou, comme dans la partie précédente. i. N. Le P. du R. 2 pas. B. De même. 2. N. Le C. du R. a la 3™ cafe de fon F. B. Le P. de la D. 1 pas. N. Le P. de Ia D. 2 pas (a). B. Le P. du F. du R. 2 pas 4- N. Le P. de la D. prend le P. du R; B. Le P. du F. du R. prend le P. d'u R, N. Le C. du R. a^a 4T cafe du C. du R. adverfeB. Le P. de la D. 1 pas. 6- N. LeP. duR. 1 pasf». B. Le C du R. a la 3?e cafe de fa T- *  C 63 ) NO T E S. (a~) Après avoir joué fon Cavalier au deuxieme coup, c'eft fans doute ce qu'il peut jouer de mieux. (/3) Vous feriez mieux de jouer votre Fou de la Dame a la quatrieme cafe du Cavalier du Roi adverfe. C'eft une exception a la regie, annoncée dans la note (6) page 57. (<0 Ce coup lui vaut cn apparence le gaïn de la partie, fi vous ne jouez précifément les coups fuivans. ES  ( <54 > 7- N. LeRduF.deIaD.2pas. B. Le P. de la D. 1 pas -o 8. Le C. du R. prend le P. du R. f». B. Le F. du R. donne échec (ƒ). 9. N. Le F.deIaD.aIa2?ecafedefaD.(g). B. Le F. prend le F. 10. N. Le C. de Ia D. prend Ie F. B. Le F. de la D- prend le P. 11. N. Le P. du F. de Ia D. 1 pas. B. Le R. roque. 12. N. Le P. du C. de la D. 2 pas. B. Le P. du C. de la D. 1 pas (#).  C 65 ) (d) On fait trés bien ordinaïrement de foutenïr un pion du centre attaqué par un autre, afin de pouvoir ie remplacer auffitöt; mais dans ce cas vous n'auriez pu tenir contre fon attaque, en vous reglant fur cette obfervation, comme vous en verrez la preuve dans le renvoi de ce coup. (O S'il vous avait donné échec de fa Dame, vous auriez entïérement retabli votre jeu, en poufTant un pas votre pion du Cavalier. Vous y auriez gagné un tems, avantage fort précieux dans ce moment pour fortir une de vos pieces. (ƒ) Si vous aviez pris fon pion du Roi, il aurait pris votre Cavalier du Roi & donné enfuite un échec de fa Dame; & il cn ferait refulté de mauvaifes fuites pour votre jeu. (g) 11 couvre V'échec avec le Fon plutöt qu'avec le Cavalier, parcequ'il gagne par-la un tems, foit que vous preniez fon -Fou ou que vous retiriez le votre. S'il avait couvert avec fon Cavalier, c'était le moment favorable de prendre fon pion du Roi. (A) II met ainfi obftacle a la jon&ion de vos pions. C i) Si vous pouvez 1'engager a prendre votre pion du Cavalier de la Dame avec fon pion du Fou de la Dame, que vous prendrez avec le pion de votre Tour, vous aurez 1'avantjge de la fitaation.  Premier Renvoi de la dixieme partie aa Jeptieme coup du Blanc. 7- B. Le P. du F. de la D. i pas. N. Le C. de la D.a la 3«e cafe de fon F. (d): 8. B. Le F. du R. a la 41?6 cafe du C. de la jft adverfe (ó). N. La D. donne échec. 9- B. Le R. a la cafe de fon F. N. Le C. du R. a la 2^e cafe du F. du R. adverfe. 10. B. La D. a la cafe de fon R. r». N. Le P. du F. de la D. prend le P. (d). * 1.1. B. Le P. du F. de la D. prend le p. N. La D. prend le P. de la D. 12. B. Le C. prend le C. (e). N. Le P. prend ie C.  C 67 ) NO T E S. Ai* (a) S'il avait donné un échec de fa Dame, il aurait perdu un tems; 6c la difpofition de votre jeu fe ferait améliorée. (6) Ce même Fou joué a la deuxieme cafe de foa Roi n'aurait rien changé. (O C'eft le feul moyen de fauver votre Tour. (d) S'il avait pris votre Cavalier du Roi avec fon Fou de la Dame, vous deviez prendre avec votre Fou de la Dame fon pion du Roi, 5c vous auriez regagné la piece, comme vous le verrez par un fecond renvoi a ce même coup. (g) Si vous aviez pris fon pion du Roi avec votre Fou, il aurait pris avec fa Dame votre pion du Cavalier de la Dame.  i C 63 ) v Deuxieme Renvoi de la dixleme partie au dixieme coup du Noir, dans le Renvoi précédent. iq. N. Le F. de la D. prend le C. B. Le F. de la D. prend le P. du R. (a). ii. N. La D. a Ia 4™ cafe du R. adverfe (ó). B. La D. prend le C. 12. N. Le F. prend le P. du C. échec. B. La D. prend le F. (c).  C 69 ) NO T E S. (a) De toute maniere vous perdiez la Tour ou le Cavalier. (£>) Si vous prenez fon Fou avec votre pion, il prend votre Tour avec fa Dame, & fi vous prenez lbn Cavalier avec votre Fou, il prend avec le fien votre pion du Cavalier; & en donnant échec au /?oz, il emporte votre Tour. O) A la fuïte de ce renvoi, votre fituatioa efl: préférable a la fienne.  C 70 f ONZIEME ET MEME PARTIE. Autre maniere de jouer. i: N. Le P. du R. 2 pas. B. De même. 2. N. Le C. du R. a Ia 3r cafe de fon F. B. Le P. de Ia D. 1 pas. 3- N. Le P. de la D. 2 pas. B. Le P. du F. du R. 2 pas. 4- N. Le P. du R. prend Ie P. du F. (a). B. LeP.duR. 1 pas. 5- N. LeC.duR.ala4rcafeduC.duR. Blanc. B. Le F. de la D. prend Ie P. 6. N- Le P. du C. du R. 2 pas (5). B. Le F. de la D. a la 3r cafe du C. du R. 7- N. LeF.duR.ala4rcafedu F. de la D. B. Le P. du F. de la D. 1 pas (O- NO-  < 7* > JV O T E S. (a) II devait plutót prendre votre pion dn Roi, & jouer enfuite comme dans la partie piécédente. (£>) II aurait mieux fait de poulTer fon pion de la Dame un pas, pour vous empêcher de réunlr vos pions du centre. (O Si vous avanciez votre pion dela Dame, ilattaquerait votre Dame avec fon Cavalier; & de quelque maniere que vous la defendiez, il prendrait le pion de votre Dame avec fon Fou. F  c n ) 8. N. Le C. du R. a Ia 3r cafe du R. adverfe (J). B. La D. a Ia 2T cafe de fon R. f»« 9- N. Le R de Ia D. 1 pas (ƒ). B. Le F. de Ia D. a la cafe du F. da 10. N. LeC.duR.ak4r cafe du F. de fon R. 3. Le C. du R. ala 3r cafe du F.du R. (Jj).  C 73 >' (d) IIne reut point changêr fon Fou du Roi contre votre Cavalier du Roi, parcequ'il foutient fon Cavalier-établi dans votre jeu, & qu'en outre il ne pourait vous empêcher de roquer du cóté de votre Dame. (O Vous placez la. votre Dame, pour ne pas être obligé de prendre avec votre Roi fon Cavalier, fi Celui-ci prenait votre Fou; ce qui le laiffera toujours dans 1'incertitude de quelle cóté vous roquerez. (ƒ) Dans bien des circonftances, il aurait mieux fait de fortir une de fes pieces; mais lés vötres étant aufli bien enfermées que les fiennes, il vous engage a prendre ce pion, afin de féparer vos pions du milieu de ceux de vos Fous. (g) Si vous aviez joué votre Cavalier du Roi a la troifieme cafe de fon Fou, vous perdiez 1'occafion (que vous trouverez au coup fuivant) d'öter la dircction a fon Fou, & vous lui auriez donné celle de conferver fon Cavalier dans votre jeu. (h~) Si vous aviez attaqué fon Cavalier cn pouffant deux pas votre pion du Cavalier du Roi,'ü aurait attaqué cedernier, en retirantfon dit Cavalier a la troifieme cafe de la Tour. Obligé de foutenir votre pion par celui de votre Tour, vous lui donniez le tems de fortir une autre de fes pieces. F a  < 74 ) li. N. Le P. du C. du R. i pas (i). B. Le C. du R. prend le P. de la D. 12. N. Le C. du R. prend le C. B. LeP.prendleC. 13. N. Le F. prend Ie P. B. Le C. de la D.a la sr cafe de fon F. (k).  ( 75 ) (i) G'eft pour vous forcer a prendre lepio» de fa Dame & pour réuffir dans le deffein qu'il avait en le jouant au neuvieme coup, (Voyez fa kote f. 73«) (*) Dans cette fituatïon, il ne doit jamais laiffer fe joindre vos deux pions du milieu que vous avez fu conferve>-; &il doittacher d'échanger 1'un des deux contre un pion de fes Fws, avant que vous puiiTiez le foutenir d'une de vos pieces^ F 3  ( 7* ) DOUZIEME PARTIE. Autre maniere. ^JtnJmr', aU troiJïme C0UV > le 1>™ l deux pas> u Noir J°™ vou du Roi d la quatriew&ryife du Fou de la Dame/ N. Le P. du R. 2Ipas. B. De même. £?• ^e g- <|u R- a Ia 3™ cafe de fon F. & Le P. de la D. i pas. U r'o^V^^^F-delaD. !>• Le P. du F. du R. 2 pas. N. LeP.delaD.tpas. B. LeP.duF.delaD.ipas. N: Le R. roque B. Le C. du R. a la 3- cafe de fon F. (ó). 6. N. LeC.duR.aIa4rcafeduC.duR. adverfe (c). B, LeP. delaD. 1 pas.  C 77 ) NO T E S. (a) La fituation du jeu eft telle que vos pions n'étant pas trop avancés , ni aucune de vos pieces fortie , il eft alTuré de vous voir venir & de parer a tems les attaques que vous pouriez former fur fon Roi & de roquer fans défavantage. II n'aurait guere mieux joué dans cette circonftance en prenant votre Cavalier avec fon Fou, quoique prefque dans toute autre occafioa ce fut foa coup décifif. (b) SI vous aviez avancé votre pion du Fou du Roi, (ce qui eft ordinairement le coup décifif, quand votre adverfaire roque de ce cóté) vous lui auriez donné 1'occafion dCfacrlfier fon Cavalier pour trois de vos pions , & votre jeu fe ferait trouvé dans une fituation critique. (O S'il avait placé a cette méme cafe fon Fou de la Dame, vous deviez poufler fur le champ le pion de la Tour un pas. F4  i 78 > N. Le P. du R. prend Ie P. de la D. B. Le P. du F. de Ia D. prend le P. 8. N. Le F. du R. donne échec (d). B. Le C. dela D. a Ia 3?» cafedefon F. (e). 9- N. La D. a Ia 2™ cafe du R. (ƒ). B. Le F. du R. a la 3™ cafe de fa D. fe). 10. N. LeF.deIaD.aIa4™cafeduF.duR(£). is. La D. a la 2™e cafe du R. 11. N. La T. du R. a la cafe du R. (,'). B. Le P. du R. prend le F. 12. N. La D. a fa 2"* cafe. B. Le C. du R. a la 4r cafe du R. adverfe (k).  I 79 ) (aT) 11 fait mieux de donner échec que de fe retirer, par la raifon qu'il cpnferve ainfi le Trait. (O Vous préférez de le couvrir de votre Cavalier, parceque, s'il le prend, vous réuffirez a reunir vos pions. (ƒ) En attaquant votre pion du Roi, il vous empêche de repouffer fon Cavalier. (g) Vous auriez mal fait d'avancer le pion du Roi, lespions du milieu ne devant paffer leur quatrieme cafe que pour une, motif trés puiffant ou un avantage certain; & pour ce coup, il y a plufieurs autres raifons. (h) II vous attaque cn fortant une piece; il ne faurait mieux faire, furtout après avoir roqué. En eflet s'il avait avancé ünpion du Fou du Roi deux pas, vous pouviez lui donner un échec au Roi & emporter enfuite fon Fou avec votre Dame. (O II lailTe fon Fou en prife , paree qu'il prévoit bien qu'il pourra le regagntr, & rompre en même tems votre centre. (£) Si vous aviez couvert du Feu, vous auriez également perdu la piece. F 5  ( Jo ) 13. N. Le P. de la D. prend le C. B. Le P. de la D. prend le P. (/). N. Le C. de la D. a la 3r cafe de fon F. B. Le R. roque (m). N. Le F. du R. a la 4™ cafe du F. de Ia D. échec. B. Le R. a la cafe de fa T16. N. Le C. du R. a la 2™ cafe du F. du R, échec. B. La T. prend Ie C. («).  (/) Si vous aviez pris fon Cavalier avec votre Dame, ilvous aurait donné un échec d la découverte, en prenant Votre pion de la Dame & enfuite votre Ca ;alier. (m) Le tems que vous gagnez, vous 1'employez trés utilement a roquer du même cóté, puiïque vous avez des pions affez avancés pour attaquer fon Roi, fans découvrir le votre; mais il ne faut pas vous preiTer de pouffer ces pions. («) Voila oü vous pouvez facrifier une Tour pour une piece, ayantun pion deplus. Cepion doublé , entouré de plufieurs autres pions, n'efl: pas un défavantage, & la force de vos pions provient de ce qu'ils font bien avancés; & votre adverfaire ne peut avancer les Hens, fans vous donner occafion de pouffer les vótres en avant pour al> Ier, a la fin du jeu, a Dame.  C «2 ) TREIZÏEME PARTIE. Maniere de jouer. lorfque celui qui n'a pas Ie Trait refufe de prendre le pion du Gambit. x. B. Le P. du R. 2 pas, N. De même. 2. B. Le P. du F. du R. 2 pas (a). N. LeF.duR.aIa4rcafeduF.delaD.(£) 3- B. LeC.duR.ala3TecafedefonF. fV) N. LeP.delaD.ipas,fy). 4- B, LeF.duR.ala4r cafeduF.deIaD.(4  C 33 > AT O T E S. (a) Vous offrez ce pion, paree que, s'il le prend & qu'il ne joue point enfuite les coups réguliérement, vous le regagnerrz faciiement par 1'avantage d'une forte attaque, a. laquelle il dofine lieu; & c'eft de ce coup que la partie s'appelle du Gambit. (6) S'il avait avancé fon pion de la Dame deux pas, il aurait rendu le jeu comme dans les parties ordinaires, dont Je début ne confille qura gagner du temps & a faire fortir fes pieces avantageufement. 11 eft bon d'cbferver, en faveur de ceux qui ne connailTent pas la vraie défenfe de cecoup, qu'il fe trouve dans la partie fuivance. Cc) Si vous aviez pris fon pion du Roi, quand il vous donne échec de fa Dame. vocre partie était d'abord perdue. Cd) S'il avait pris votre pion du Fou du Roi, vous deviez avancer deux pas votre pion de k Dame, &. prendre enfuite fon pion avec votre Fou de la Dame. Vous gagnerez un tems, ea fortant une piece. (e) Vous devez toujours laiffer lepion du Foa du Roi en prife, a moins qu'il ne s'avife de. roquer de ce cóté; alors c'eft votre jeu de 1'ayancer.  N. LeC.duR.ala3?ecafedefonF.(/>. „ _ 5- B. Le P. de Ia D. i pas (g). N. LeF.delaD.ala4rcafeduC.du R. adverfe (b). 6. B. La D. a Ia 2™e cafe du R. (i). N. Le P. du R. prend le P. du F du R. {k).  C 85 ) (ƒ) S'il avait joué fon Fou de la Dame a la quatrieme cafe du Cavalier de votre Roi, vous deviez prendre fon pion du Roi avec celui de votre Fou; s'il prenait enfuite avec fon pion de la Dame, vous prendriez fon pion du Fou du jRoj' avec votre Fou, qu'il doit prendre avec fon Roi, fi vous donnez enfuite un échec au Roi avec votre Cavalier; en prenant fon p/ow de la Dame, vous recouvrez votre piece & gagnez un ^jo». Mais fi, au lieu de prendre votre pion avec le fien. il avait pris votre Cavalier avec fon Fou, ' en prenant avec votre Dame, il devait défendre le mat, & le pion était également gagné. (g) Si vous aviez pris fon pion du Roi avec celui de votre Fou, 11 prenait avec celui de fa Dame; & fi vous le prenez enfuite avec votre Cavalier, il vous forcera une piece, en placant fa Dame a la quatrieme cafe de la vótre. (6) S'il avait joué fon Cavalier a cette méme cafe, vous deviez jouer comme le coup fuivant; s'il veut vous empêcher de roquer, vous y gagnerez du tems. (») II joue la fa Dame afin de pouvoir enfuite oppofer le Fou de la Dame au Fou de fon Roi. (k) S'il avait joué le Cavalier de Ia Dame a la troifieme cafe de fon Fou, il fallait avancer un pas le pion du Fou de la Dame; & s'il avait roque', confultez le renvoi,  ( 8ö ) 7- B. Le F. de la D. prend le P. N. Le F. de la D. a la 3T cafe de fon R. 8. B. Le C.delaD.aIa 2™e cafe delaD.(Z). N. De même. 9« B. LeP.duF.delaD. i pas. N. La D. a la 2™e cafe du R. io. B. Le P. de Ia D. i pas. N. LeF.duR. a la 3m.e cafe duC.de Ia D. ir. B. Le F. de la D. a la 4T cafe du C. du R. adverfe. N. Le P. de la T. du R. 1 pas f». 12. B. Le F. prend le C. N. Le C. prend le F. («). * * * *  < «7 ) W O T E & (O SI veras aviez pris Ie Fou qu'il vous propofe, il aurait trouvé le moven de remplacer fon pion du Roi, en prenant avec celui de forf Fou. (m) S'il avait prïs votre Fou avec Ie fien, voü9 deviez prendre le fien avec votre Damt. in) Vous avez confervé le Trait; 1'avantago fera pour celui qui poura forcer Ion adverfaire de* roquer le premier d'un cöté ou de 1'autre. Vou» ne devez furtout avancer les pions ni du Roi al de la Dame fans nécefiité. G  ( 88 ) Renvoi de la treizieme Partie au Jixieme coup du Noir. 6. B. La D. a la 2™ cafe du R. N. Le R. roque. 7. B. LeP. du F. du R. 1 pas O); N. Le C. de la D. a la 3?e cafe de fon F. 8. B. Le P. du F. de la D. 1 pas. N. Le C. de la D. a la 4™ cafe de fa T. 9- B. La F. du R. a la 4™ cafe du C. de la D. adverfe. N. LeP.duF.delaD. 1 pas. 10. B. La F. du R. a la 41* cafe de Ia T. de la D. (£). N. Le P. du C. de la D. 2 pas. 11. B. LeF.duR.ak2r cafe duF.de fa D.(c) N. Le C. de la D. a fa 2r cafe (d). 12. B. Le P. de la T. du R. 1 pas. N. Le F. de la D. prend le C. 13. B. La D. prend le F. (e). N. Le P. de la D. 1 pas <ƒ).  C 89 ) NO T E («} Ce pion, en s'avancant vers le Roi, coupe en même tems la retraite a fon Fou; ce qui vous procure le moyen d'avancer vos autres pions du même cóté. (b) Le tems que vous perdez, en retirant votre piece, n'eft d'aucune conféquence, puifque vous obligez votre adverfaire d'en perdre un autre en rètirant une des fiennes, le coup fuivant," furtout que vous confervez votre meilleurc piece. (c) La deuxieme & la quatrieme cafe du Fou de la Dame font les meilleures pour le Fou du Roi, il y foutient fon centre & attaque un des pions qui défendentle Roi adverfe, s'il a roqué de ce cóté. (O II doit retirer une de fes pieces pour n'en pas perdre une, fi vous avanciez deux j>as votre pion du Cavalier de votre Dame. Voila le tems que vous gagnez. (.Voyez la note b, même page.) (e) Vous prenez avec la Dame pour empêcher fon Cavalier d'entrer dans votre jeu; dans prefque toute autre circonftance, c'eut été votre jeu de prendre avec votre- pion du Cavalier, pour vous ouvrir ainfi une ligne vers fon Roi. On facrifie fouvent utilement ce pion pour parvenir a ce but. (fj Dans cette fituation, vous dcvez, tötites les fois que fon attaque»vous le permet, avancer vos pions contre fon Roi.. G 2  C 90 ) QlUATORZIEME PARTIE. Maniere de jouer le Gambit comre celui qui a le Traic. i. N. Le P. du R. 2 pas. B. De même. 2. N. Le F. du R. a la 4™ cafe duF.de Ia D. B. Le P. du F. du R. 2 pas f». 3. N. Le F. prend le C. du R. (3). B. La T. prend le F. 4- N. La D. donne échec ö» (c). B. Le P. du g, du R. % pas. 5- N. La D. prend le P. de Ia T. du R. B. La T. a la 21?6 cafe de fon C. 6. N. LaD.aIa3rcafedeIaT.de fonR-CJ) B. LeP.duF.duR.prendIeP. duR. 7. N. La D. a Ia 3™e cafe de fon R, B. LeP.delaD.2pas.  NO T E $, (a) On peut jouer ce coup contre cjuelqu'ai? d'une force inférieure. (b) C'eft prefquetou jours le coup décifif d'échan^ ger le Fou du Roi contre le Cavalier du Roi adverfe, quand il fe trouve encore a fa cafe. CO S'il avait pris le pion du Fou du Roi, Pa* vantage eut été pour lui. ( Vbyez le renvoi.") ■ x (.d) S'il avait joué fa Dame a la cafe de votre #|«r, il aurait trop éloigné fa Dame de fon jeu. Pi  ( 92 ) 8. N. De même (e). B. Le premier P. du R. prend le P. de la D. en paffant prife (ƒ). 9- N. La D. prend ie P. (g). B. Le P. du F. de la D. 1 pas (£). 10. N. Le F. de Ia D. a Ia 3»e cafe de Ia T. du R. adverfe (i). B. LeF-delaD.ala4rcafeduF.duR.fi) 11. N. La D. a Ia 3™e cafe de fon R. B. La T. du R. a la 2™e cafe de fon F. 12. N. Le F. de la D. prend le F. du R. (/). & Le R. prend le F.  C 93 > (ff) N'ayant poïnt d'autre moven d'ouvrir fon jeu, il propofe pion pour pion; & s'il n'avait avancé ce même pion qu'un pas, vous deviez également le prendre. (ƒ) Vous prenez avec ce pion plutöt qu'avec celui du Roi, paree que la quatrieme ligne eft toujours la plus avantageufe pour les pions. (g) S'il avait pris votre pion du Roi avec fa Dame, il aurait perdu celui-ci par votre Tour du Roi. (6) Vous jouez ce pion pour prévenir V'échec qu'il pourraït vous donner a la quatrieme cafe du Cavalier de votre Dame, en cas que vous vouliez fortir avec votre Fou de la Dame. (i) II gagne un tems, puifqu'11 fort une de fes pieces, en attaquant une des vótres. Ck) Vous voyez qu'il ne peut pas plpcer fa Dame pour vous attaquer, ni gêner votre jeu; vous profltez ainfi de 1'occafion, vous gagnez un tems a fortir avec votre piece. & attaquez fa Dame. (/) Les derniers coups ont été joués réciproquement pour gagner du tems; vous devez vous garder d'avancer aucun.de vos pions du milieu, furtout celui de la Dame, fans une néceffité urgente. 0 0 O «3? <3> C4  C 94 ) Renvoi de la quatorzieme Partie au quatrieme coup du Noir, N. Le P. du R. prend le P. B. LaD.a la 3™ cafe du F. de fon R. N. La D. donne échec (a). B. LeP.duC.duR. i pas. f5. N. Le P. prend le P. (b). B. LeP.delaT.prendleP. N. LaD.aIa3»ecafeduF.defonR.(0. B. LaD.a la 4™ cafe du F. de fon R. (d). 8. N. Le P. de Ia D. 1 pas (e). B. LeCdelaD.alasrcafedefonF.C/)  < n 5 W O T E S. (a) II donne eet échec pour ne pas perdre da tems a foutenir fon pion* (b) S'il avait pris lt pion de votre Tour avec fa Dame, vous lui auriez fait perdre un tems en 1'attaquant avec vótre'Towr, fur ia fecondecafe de votre Cavalier; & vous auriez enfuite réuni vos pions au milieu, en prenant fon pion avec le yótre, <0 Obligé de retirerfa Dame avec unpion de plus, il vous propofe de faire Dame pour Dame, paree qu'en reprenant avec fon Cavalier, il gagne un tems en fortant avec fa piece. (V) S'il vous prend fur cétte cafe, vous réunirez vos pions au centre, & attaquerez avec votre Tour Pon pion du Cavalier du Roi; & s'il ne prend pas alors, votre Dame attaque le pion du Fou de fa Dame; ainfi il doit perdre, dans 1'un ou 1'autre cas, un tems pour foutenir fon pion. (e) II fait mieux d'avancer ce pion plutót que celui qui eft attaqué, parcequ'il ouvre un pafiage a fon Fou. (f) Ne pouvant plus roquer du cóté de votre Roi, vous jouez ce Cavalier, pour entrer enfuite dans fon jeu avec cette même piece. G 5  C 96 ) 9- N. LeF.delaD.alasT cafedefonR.(g). B. La D. prend Ia D. (h). 10. N. Le C. prend la D. B, Le P. de la D. 2 pas. 11. N» Le C. de Ia D. a Ia 2™ cafe de fa D. B. Le C. de Ia D. a la 4m.e cafe du C. de la D- adverfe. 12. N. Le R. roque du cóté de fa D. B. LeF.delaD.ala4rcafeduC.duR. adverfe (/).  C 97 > (g) II défend 1'entrée de votre Cavalier plutot avec fon Fou qu'avec fon pion, paree que dc cette maniere il fort une piece. (/&) Vous prenez fa Dame pour vous -menager le moyen d'avancer lepion de la votre, deux pas; fi vous aviez joué le Cavalier de votre Dame k la quatrieme cafe du fien, vous lui auriez donné 1'occafion de fortir avec fon Cavalier en défendant fon pion. (i) Si vous aviez pris fon pion de la Tour, fon Roi vous aurait forcé de vous retirer a la cafe que vous occupiez; fon Cavalier du Roi aurait enfuite pris votre pion; de forte que vous tirez le meilleur parti de 1'occafion de fortir votre Fou. Cette fituation prouve 1'avantage de prendre, au quatrieme coup, le pion, au lieu de donner schee.  C 98 ) Ufervations générales fur le Jeu du Gambït; Quand 1'adverfaire, dans le deïTeïn de confereer Pavantage dans les douze premiers coups,' fait un ferlfice quelconque, foit pour pouvoir attaquer cu mieux dégager fon jeu dans la fortie de fes peces, on dok fe mettre en garde contre ce doublé cbjet. Dans les parties, dont le débat eft ordinaire, c'eft-a-dire cu 1'on ne fait point avantage, on n'a qu'a prévenir Tintention de 1'adverfaire, après qu;il a joué fon coup, & juger ü ce coup eft dangereux pour le moment ou pour lafuite, ou s'il n'a joué fimplement que pour dégager fon jeu. En ce cas, on doit manceuver en conféquence d'un pareü facrificé, & alors on ne peut plus éviter de géner fes propres pieces ou pions pour. prendre une bonne pofition; cette géne ne fait rien a lapartie, pourvu qu'on conferve feulement 1'avantage que Padverfaire a fait par fon facrificé au commencement de la partie, comme dans le jeu du Gambit. Si 1'on voulait fimplement faire fortir fes pieces, comme dans les autres parties, fans conferver eet avantage, on doit perdre probablement la partie.  C 99 ) QUÏNZIEME' PARTIE.' Première attaque & dêfenfe du jeu du Gambit. x. B. Le P. du R. 2 pas, N. De même. I 2. B. LeP. du F. du R. 2 pas; N. Le P. prend le P.  ( loo ) 3. B. Le C. du R. a la 3™ cafe de fon F. 'N. Le P. du C. du R. 2 pas («). 4- B. Le F. du R. a la 4™e cafe du F. de la D. N- LeF.du R. a la 2T cafe du C de fon R. (b). 5- B. Le P. de la T. du R. 2 pas (c). N. Le P. de la T. du R. 1 pas, 6. B. Le P. de la D, 2 pas. N. Le P. de la D. 1 pas. 1' # B. Le P. du F. de la D. 1 pas. N. De même (d). 8. B. La D. a la 2m.e cafe du R.f».  C tor ) NO TE S. (») Dans tout autre commencement de partie; II n'eft pas avantageux d'avancer les pions des Cavaliers, mais dans cette circonftance le coup eft pourtant bien joué, paree que c'eft votre jeu de foutenir & de conferver le pion du Gambit. (b) Cette place n'eft pas des plus avantigeufes pour le Fou au commencement d'une partie, mais dans le jeu du Gambit; c'eft toutefois ce qu'il pouvait jouer de mieux. (O Vous jouez ce pion pour rompre les pions du cóté de fon Roi; c'eft toujours le jeu, quand on donne le Gambit. (af) Si, au lieu de jouer ce pion , il avait joué lbn Fou de la Dame a la quatrieme cafe du Cavalier de votre Roi, vous auriez joué votre Dams a la troifieme cafe de fon Cavalier; & s'il retire enfuite ce même Fou a la quatrieme cafe de la Tour de fon Roi, vous prenez , avec votre pion de la Tour, fon pion du Cavalier; & s'il prend votre pion avec le fien, vous prendrez avec votre Tour du Roi, fon Fou; & fi enfin il prend votre Tour avec la fienne, vous lui donnez échec au Roi&c a la Tour, en prenant, avec votre Fou du Roi, fon pion du Fou du Roi. (e) Vous jouez votre Dame, pour qu'il ne pouffe pas fon pion de la Dame fur votre Fou & votre pion du Roi,  C 102 ) N. Demême(/). 9- B. Le P. du C. du R. i pas (g% N. De même. 10.' B. Le C. du R. a fa cafe' • N. Le P. du Gambit i pas; ii. B. La D. a Ia 3™ cafe de fon R. N. Le C. du R. a la 3™ cafe de fon F» 12. B. LeF.duR.aIa3'?ecafedeIa D. N. Le C. du R. a la 4™* cafe de fa T. B. Le R. a Ia a?e cafe de fon F.  < io3 ) (ƒ) S'il avait joué fon Fou de Ia Dame a Ia quatrieme cafe du Cavalier de votre Roi, ce même Fou aurait bouché le paffage a fes proprea pions, qu'il doit pouffer en avant, en cas que vous vouliez les féparer, paree que, dés que vous avez 1'occafion de féparer fes pions, vous trouverez toujours aulu* le moyen de regagner le pion du Gambit, dont la confervation lui vaudra le gain de la partie^ 8. B. Le F. de Ia D. prend le P. du C. du R. adverfe (c). N. Le C. prend Ia D. 9- B. Le F. prend la D. N, Le C. du R. prend le P- du C. du R. adverfe. io. B. Le F. de Ia D. a la 3r cafe du F. du R. adverfe. N. La T. a la cafe de fon C. ii. B. La T. du R. a fa 4™ cafe (d). N. La T. a la 3^ cafe de fon C. r»  i 107 ) CO SI vous ne preniez pas ce pion] vous dei viez toujüurs perdre un tems, en retirant votre Dame a la deuxieme cafe de votre Roi, pour qu'il ne pomTe pas fon,pion de la Dame, deux pas; it aurait toujours trouve moyen de défendre fon pion du Cavalier, en jouant fon Fou du RoiA a la deuxieme cafe du Cavalier. Cd) Si vous aviez joué cette même Tour & troifieme cafe, il aurait pris avec fon Cavalier votre pion du Roi & enfuite votre Cavalier du, Roi avec fa Tour. (ff) II ne pouvaït prendre avec fon Cavalier votre pion du Roi, fans rifquer de recevbir un mauvais échec. Vous voyez pourtant qu'il a confervé fon pion de plus ; cependant cette maniere de jouer le Gambit, vaut mieux que celle de la partie précédente; ce qui fe voit clairement par les deux dlfférentes manieres qu'on vicnt de jouer.  C 108 ) Obfervations fur la partie du Gambit de la Dame. Les deux pions du milieu font toujours les meilleurs pour dégager le jeu au commencement d'une partie. Alors, fi celui qui a le trait, débute par pouffer deux pas fon pion de la Dame, dans le cas oü fon adverfaire débute de même, ïl poufle au deuxieme coup le pion du Fou de la Dame, deux pas. C'eft alors lc jeu de celui qui n'a pas le trait de prendre ce pion, mais non de dcfendre celui qui a fervi a le prendre. Cette regie générale eft toute oppofée a celle de la partie du Gambit du cóté du Roi. II vaut mieux tacher de gagner du tems pour dégager fon jeu du cóté du Roi; alors celui qui regoit le Gambit aura toujours un certain avantage dans la pofition du jeu, maïs au contraire s'il voulait conferver fon pion, il doit le foutenir avec celui du Cavalier; il rifque de perdre Ia partie, fi celui qui donne le Gambit foutient bien fon attaque, en faifant les mémes obfervations, comme dans la partie du Gambit du cöté du Roi.  DIX-SEPTIEME PARTIE. De l'attaque 6? de la dêfenfe de Ja partie du Gambit de la Dame. i. B. Le P. de la D. 2 pas. N. De même. 2. B. Le P. du F. de la D. S pas. N. Le P. prend le P. H 4  C HO ) 3- B. Le P. du R. 2 pas 00. N. De même (ó). Ar Bf Le P. de Ia D. i pas (c). N. Le P. du F. du R. 2 pas (d). B. Le F. du R. prend Ie P. d u Gambit (e); N. Le C. du R. a Ia 3m.e cafe de fon F. 6. B. LeP. du F.du R. i pas. N. Le P. du F. du R. prend Ie P. du R. 7* B. De même. N.. Le C. du R. prend 1'e P. du R. 8. B. La D. a Ia 4™ cafe de la T. du R. adverfe donne échec. N. LeP. duQ. duR. 1 pas, B. La D. prend Ie P. du R. donne échec. N. La D. a la 2^; cafe de fon R.  I Ut > NO T E S. Ca) Vous n'attriez rien a rifquer en pouffant ^epion, un pas, fi vous jouiez contre une perfonne qui ne connüt pas 1'avantage de la pofition pour bien dégager fon jeu, ou la maniere de fortir avec fes pieces de.facon & gêner les vötres. S'il favait pri nter de votre faute (en ce que vous pouffez ïc pion du Roi un pas au lieu de deux) il joueraitfon Fou de la Damea. la quatrieme cafe du Fou de fon Roi; il pouraic tenïr le Fon de votre Dame enfermé pendant plufieurs coupï ; mais au lieu de cela, s'il trouve a propos de foutenir le pion du Gambit avec celui de fon Cavalier, 1'avantage fera de votre cöté; il vous faut alors avancer deux pas le pwn de la Tour de votre Dame, afin de rompre les pions d i même cöté. (6) Ce coup eft néceflaire par plufieurs raifons; il eft inudle de Fexpliquer ik ceux qui auront affez profité pour être en état de juger de 1'avantage de la pofition, dont il a été fait mention dans la Section I. Cc) Si vous aviez pris fon pion du Roi avec celui de votre Dame, il aurait échangé Dame pour Dame & foutenu enfuite fon pion, qui eft en prife fans rifque. (d) II aurait également bien joué, en profitant du tems de fortir avec fes pieces & de jouer fon FouduRoi ala quatrieme cafe du Fou de la Dame. ie) Vous prenez fon pion, pour profiter du moment oü il ne peut pas prendre votre pion du Roi, fans s'expofer a recevoir un échec au Roi de la part de votre Dame. H 5  10. B. La R nrend h D ( A: N. LeF. duR.prend Ia D. ii. B. LeF.delaD.ala^cafeduF. duR. N. LeC.duR.ala3rcaledefaD.Cg).  C "3 ) (ƒ) Si au lieu de prendre fa Dame, vous aviez pris fa TüMr, il aurait déplacé fon Cavalier, en vous donnant échec d la découverte & aurait regagné la Tour. (g) Dans cette fituation le Noir a 1'avantage de vous avoir fait un pon ifolé. En général, celui qui recoit le Gambit de la Dame doit toujours obferver qu'il faut pouffer au5 troifieme coup fon pion du Roi deux pas; alors il eft toujours en état de rendre au moins la partie égale.  C 114 ) DIX-HUITIEME PARTIE. Celui qui n'a pas le Trait ne veut pas rece^ voir le Gambit de la Dame. #. Le P. de la D. 2 pas- N. Le P. du F. du R. 2 pas (a% 2. B. Le P. du F. de la D- 2 pas. N- Le C du R. a la 3™ cafe de fon F. % B. Le C. de Ia D. a Ia 3T cafe de fon F, N. Le P. de Ia D. 1 pas. 4- B. Le F. de la D. a Ia 4^ cafe du F. de fon R.(/5). N. Le P. du F. de Ia D. 1 pas. 5- B. Le P. du R. 1 pas. N. La D. a la 2T cafe de fon F. (c).  C us ) NO T E S. f» On a déja vu que, quand cn ne Veut pas recevoirle Gambit èu Roi, on doit pouffer, au Jecond coup, le pion de la Dame deux pas. De raême vous deveZ-obferver que, lorfque votre adverfaire commence par dêbuter au premier coup-en pouffant fon pion de la Dame, deux pas, vous ne pouvez mieux faire que de pouffer le pion du Fou du Roi deux pas. (&) Ceux qui auront fait attention a ce qu'on appelle 1'avantage de la pofition remarqueront bien que vous ne pouviez pas mieux dégager votre jeu que vous ne fakes a préfent; mais le Noir n'ayant pas le trait, il eft toujours d'un tems en arriere rc-at bien arranger fes pieces ; il a'pris tout d'avantage dans la pofuion jufqu'a préfent qu'il a porté fon Cavalier du Roi derrière fon pion du Fou & que fes pieces & pions vous èmpêch'ent d'avancer votre pion du Roi deux pas pour bien dégager votre jeu; par cette même rai» : fon vous jouez a préfent votre Fou. (c) II porte fi Dame a cette cafe, afin de pouffer le coup fuivant fan pion du R i deux pas;, & a cette placé ellé ne gêne ni pieces ni pions dans leur marche; de même qu'a la feConde ligne de fon jeu qui eft toujours la meilisure place de fa deftination.  C 116 ) 6. B. Le C. du R. a Ia 3^ cafe de fon F. N. Le C. du R. a la 4™ cafe de fa T. (j): 7- B. Le F. de Ia D. a Ia 4T cafe du C. du R. adverfe. N. Le P. de la T. du R. 1 pas (<•). 8. B. Le F. de la D. a la 4™ cafe de la T. de fon R. N. Le P. du C du R. 2 pas. 9- B. Le C. du R. a Ia 2?e cafe de fa D. N. Le C. du R. a la 31?6 cafe de fon F, 10. B. Le F. de la D- a la 3r cafe du C du R, N- LeP.duR. 1 pas(/).  ( "7 > (o?) II fait la guerre a votre Fou, "pareequs'il ï'empêche d'avancer fon pion du Roi deux pas. (ff) S'il avait avancé a-préfent fon pion du Roi, vous 1'auriez pris avec votre Cavalier, & vous auriez enfuite emporté fon Cavalier avec votre Dame en lui donnant échec, (ƒ) A la fin il a atteint fon but & rendu la partie égale, c'eft-a-dire quant a 1'avantage de la pofition.  ( uS ) DIX-NEUVIEME PARTIE. Celui qui a le Trait débute par jouer, au* premiers coups, les pions du Fous: partie dêfenfive. i. EL Le P. du F. du R. 2 pas. N- De même. 2. B. Le P. du F- de la D. 2 pas.T N. De même (a> 3- B. LeP.delaD. 1 pas(£> N. Le C du R. a la 3T cafe de fon F, . i B. Le C. de la D. a la 3™ cafe de fon F; N. Le P. de Ia D. 1 pas. ... 5' .. B. Le P. du R. 2 pas. N. Le C. de la D. a la 3";e cafe dé fon F/ 6. B. Le C. du R. a Ia 3™ cafe du F. N- LeP.duC.duR.ipas(c).  C 119 3 NO T E S. (a) On comrrjence par jouer les pions des Foui'J quaad on veut fe mettre fimplement fur la dêfenfive; 1'adverfaire joue de même, pour ne pas vous laiffer la libërté d'avancer un fecond pion du milieu deux pas. (6) Vous vous ménagez "ainfi la faculté d%« vancer votre pion du Roi deux pas. (é) Én ouvrant un paflagé a fon Fou, c'eft lui procurer en méme tems le moyen d'avancer enfuite fon pion du Roi deux pas, fans s'expofer a avoir un pion doublé ou féparé. t  C "O ) 7- B. Le P. de la T. de Ia D. i pas (d). N. LeF.duR.ala2r cafedefonC.( II faut obferver que la Tour doit toujours donner échec, quand les Rois font vis-a-vis 1'un de 1'autre & que le Roi qui a la Tour doit pourfuivre 1'autre dans 1'éloignement du Cavalier. (c) Dans cette pofition vous pouvez donner échec & mat, le coup fuivant. ï1  t n6 ) 6. N. Le R. a la cafe de fa D. 33. La T. a la cafe de fon R. N. Le R. a Ia cafe du F. de la D. B. Le R, a la 3™ cafe du F. de Ia Dl adverfe. 8. N. Le R. a la cafe de fa D. B. La T. a la 2™ cafe de fon R. 9- N. Le R. a Ia cafe du F. B. La T. a la 2Te cafe de fa D. *o- 4,. N. Lè R. a la cafe du C. B. La T. donne échec a la cafe de la D, adverfe. 11. N. Le R. a la 2T cafe de la T. B. La T. a la cafe de la T. du R. adverfe. 12. N. Le R. a la £?e cafe de fa T. B. LaT.a la2^e cafe de laT.duR.adverfe. N. Le R. a la 4™ cafe de Ia T. B. LeR. ala4T cafe du F. de la D. a^dyerfe.  < 12? ) 14- N. Le R. a la 3™ cafe de la T. (d). B. La T. a la 2™ cale du C.du R. adverfe, i5- N. Le R. a la 4™ cafe de la T. B LaT. ala 31?6 cafe du C.duR. adverfe. 16. N. Le R. a la cafe défignée pour le Mat. B. Le R. a la 4™ cafe du F.de fa D- (e). Cd) S'il avait placé fon Roi*. la cafe défignée pour le Mat, vous deviez jouer votre Roi vis avis du fien & de quelque cöté qu'il joue enfuite, en placant votre Tour foit a la troifieme cafe de la Tour du Roi adverfe, foit' a la deuxieme cafe de votre Tour du Roi, vous lui donnerez toujours Mat au deuxieme coup. (O Dans cette fituation, le Blanc ■ donnera Mat au deuxieme coup, quoique puifle jouer le Noir. Si celui-ci fe place a la quatrieme cafe de la Tour de fa Dame, vous placez votre Tour ala troifieme cafe du Fou de fon Roi, & s'il fe place a la troifieme cafe de votre Tour de la Dame , la Tour fe placera a la deuxieme cafe du Cavalier de votre Roi, & donnera toujours Mat au deuxieme coup. 1 5  C 128 ) 'Mat des deux Tours contre une. SlTUATION II. T.2V T.N. R.2V. zzzzizzzz j | L 1 T. B. ; I I. N. La T. du R. a la cafe du F. de Ia D. adverfe (a). B. LaT.aIa2rcafedelaT.duR.^Zw. (c) Ce Mat n'eft proprement que celui de la Tour contre le Roi, puifqu'il ne peut fe faire qu'après que vous avez forcé votre adverfaire d'échanger la Tour, qui lui refte contre une des vötres.  ( 129 ) 2. > N". Le R. a la cafe de fon C (b). B. La T. a la 2™ cafe de la T. de Ia D. 3- N. La T. a la cafe de Ia D. adverfe. B. La T. a la cafe de la T. de la D. adverfe. échec. 4- N. Le R. a Ia 2T cafe de la T. B. La T. a fa 2T cafe. 5- N. La T. de la D. Ia 2»= cafe du R. échec (c). B. Le R. a la 3™ cafe de fon F. 6. N. La T. du R. a la cafe du F. du R, adverfe. échec* B. Le R. a la 2T cafe du C. (b) II fe met a méme de prévenir ou de fe couvrir des échecs qu'il pourrait recevoir. Cc) Vous trouverez dans ce coup la raifon d'avoir, au premier coup, féparé vos Jours.  ( 13° ) 7« N. LaT.duR.ala3rcafeduF.defc.nR; B- La T. a fa 3T cafe. 8. N. La T. de la D. a la 2™ cafe du C. du R. écheci B. Le R. a la 2 ?ecafe de fa T. 9- N. La T. a fa 3?e cafe. échec (d). (^) Cet exercice vous mettra en état de foutenir avec un fuccès égal 1'avantage de deux Tours contre une, dans quelque fituation qu'elles puiffent fe trouver.  ( 131 5 Mat de la Dame. SlTUATlON Iïï' l| -i- R.iV. 1 . -4—1—j—j _____ J ~~~>?: 1 LJ 1 i. B. La D. a la 3™ cafe du C. du R. adverfe. échec (a). (a) Si vous aviez donné échec fur toute au-.re cafe, vous prolóogiez la partie de, p ufic :rs coups. II faut toujours choifir Yéchec, quL la.ffe le moins de cafés poffible au Roi adverfe, pour le forcer de cette maniere de s'approcher d une ligne extréme.  C 13a 5 N. Le R. a fa 2™ cafe. B. LeR.ala4rcafedelaD.adverfe^), LcR.ala2^cafede faD. ■ 3' B. La D. a la 2r cafe de la T. du R, adverfe, échec (c). (p Vous jouez plutót votre Roi k cette cafe' qu'a la quatrieme cafe du Roi, parcequ'fl £ pourfuivre fon Roi avec le vóti, al ^ eft poffible, dansl'éloignement du CavalZ (c) S'if avait joué fon Roi a la cafe de fon Fou ' vous deviez également placer votre £ cette cafe pour le faire refter avec fon Rot L^ ligne extréme. s Ja tonZ Ce"e CtUa£l0n' * qUe^Ue Cafe m Place' fon 2b, vous portezle vötre vis-a-vis du fien & ü ftra toujours Mat au deuxieme coup.  C 133 ) Mat de la Dame contre une Touri Sitüation IV. ! ; r.2v:jü.ar.j | j |t.& j r, B. j | ! ___ | Dans toutes les fituations pofïïbles, il faut co rameneer par rédüire a une ligne extréme ie Roï9 qui doit être Mat, C'eft une regie générale pour tous les Mats, qui fe font avec une ou deux pieces. Tl . . =—1 .—:—f I. N. La D. a la 4™ cafe du C. du R. adyerfc échec.  ( *34 ) B. Le R. a la 2m.e cafe de fa D. f». 2. I N. La D. a Ia 2™ cafe du C. du R. ad* verfe. échec. B. LaT.ala 2rcafe du R. 3. N. LaD.ala4-cafeduC.defonR.^ B. Le R. a fa cafe (ó). 4. N. Le R. a la 3™ cafe de Ia D. adverfe, B. Le R. a la cafe du F. (c% r 5IV. La D. a Ia 4™ cafe du C. du R. adverfe (d). B. La T. a la 2Te cafe du F. du R. 6". Le Ca) Si vous aviez joué votre Roi a Ia deuxieme cafe du Fou, il aurait approché fon Roi de votre Tour. Cb) Si vous avléz placé votre ito' a la cafe de la ZW, vous perdiez au fecond coup, vü qu'il jouait fon Roi vis-a-vis. (c) Si vous aviez joué autrement, vous étiez Mat ou vous perdiez la Tour. Cd) II attaque votre Tour, pour ne pas laifler le tems a votre Roi de fortir de la ligne oü il eil réduit.  6. N. Le R. a ia $T cafe du R. adverfe. B. La T. du R. a fa 2™ cafe jcf> (e). 7- N. La D. a la cafe de Ia D. adverfe.' échec (ƒ). B. Le R. a ia 2™ cafe du C. 8. N. La D. a Ia 2™ cafe du R. adverfe. échec: B. Le R. a ia cafe du C. O) Si vous aviez placé votre Tour a, la deuxieme cafe du Cavalier de votre Dame ou a 3a cafe du Fou du Roi adverfe, qui font les meilleures, vous 1'auriez également perdue en peu de coups., (Voyez le renvoi) < (f) S'il avait joué fa Dame a la troifieme cafe de v otre Cavalier, il vous procurera't 1'occafion de vöüs mettre Pat, en facrifiant la Tour, ou du moins de prolonger la partie. Celui qui doic ■ faire Mat döit donc éviter foigneufement de placer fa Dame éloïgnée de la marche du Cavalier, prés du Roi, car dans une multitude de fituations il s'enfaivra un Fat forcé. . K  C is* t 9> N. La D. k Ia cafe du R. adverfe. B. Le R. a Ia 2™ cafe du C* 10. N. La D. a Ia 2T cafe du F. échec. B. La R. ala 3™cafe de fa X 11. N. La D. a Ia 3™ cafe du F. du R. ad* verfe. écZw. B. Le R. a la 4™ cafe de Ia % 12. N. Le R. a Ia 41* cafe du F. du R. a& verfe (g). fg) Cette fituation montre dans quelle circonftance on prut approcher, fans danger, la Dame de la marche du Cavalier. II eft aifé de voir que, fi la Tour fe trouvait du cöté du Roi adverfe, a Ia quatrieme cafe par exemple, il y aurait un Pat en facrifiant la Tour.  ( 137 ) Renvoi au Jixieme coup du Blanc; B. La T. ala cafe du F. du R, adverfe: N. La D. donne échec a la 4™ cafe du F. de la D. adverfe. 7. B. Le R. a la cafe du C. N. La D. a la cafe du F. de la D. adverfe» 8. B. Le R. a la 2?" cafe du C. N. La D. a la cafe de fon F. , 9. B. LéIL a Ia cafe du C. , N. La D. a la 3™ cafe du C. de fon R. 10. B. Le R. a la cafe du F. , N. La D. a la cafe du C. de Ia D. adverfe. 11. B. Le R. a la 2™e cafe du C. N. La D. a Ia 2T cafe de fon C. 12. B. Le R. a la 2»e cafe de la T. N. La D. a Ia 2™ cafe de la T. de fo'n Ra 13' B. Le R. a Ia cafe du C. . N. LaD.a Ia 2'T cafe du C. de fon R. ( h ). (£) On fuppofc que, touces les fois qu'il vou3 donne échec, vous pla'cea votre Roi fur la meilléiire cafe qui vous rejle chaque fois. K |  c 138 i Mat de deux Fous. Sitüation V. R.2VT ■ _____ , R. B.\ F.B. FB. Ce Mat ne pouvant fe faire que dans une des cafés angulaires, il faut, lorfque le Rot fera réduit dans la ligne extréme, le mener dans celle dont il eft le moins éloigné; ce qui eft fort facile, . u . . 9- N. Le R. a la cafe.du C. LeCala4r cafeduF.duR. adverfe. • , 10. N. Le R. a Ia cafe de Ia T. LeR^a2"ecafeduR.adverfe^(j). 11. N. Le R. a Ia cafe du C ^Jf^^c^ de la T. échec. au lieu dele donner avec le F« «aS ner _es coups 10, n 19 * exami- * C«*r, fan 'l^ f"" m' » J«_ d„ premier _»p. «""""f  C 143 ) 12. N. Le R. a Ia cafe de Ia T. B, Le F. a Ia 3™e cafe du F. du R. adverfe. échec _f mat ( 'Rettooi au premier coup du Mat, du Fou 6* du Cavalier. 1. N. Le R. a la 3r cafe de fa T. B. Le C. a la 3? cafe du R. adverfe. 2. N. Le R. a la 4 .e cafe de la T. B. LeF.aIa2.ecafeduR.adverfe(a). 3. N. Le R. a Ia 3 .e cafe de fa T. B. Le F. a la 4 .e cafe du C. du R. adverfe. échec. 4- N. Le R. a la 2™ cafe de Ia T. (b). B. LeR,ala3rcafeduF.duR.adverfe. 5- N. Le R. a Ia cafe du C. B. Le R. a la 3 .e cafe du C. du R. adverfe. (c) II ne fuffit pas de couper le paffage au Roi adverfe, ilfanten même tems avoir foin de ne pas gêner nucune de vos pieces, ie coup fuivant; ce qui ferait arrivé, fi vous aviez placé votre Fou a la troifieme cafe du Cavalier du Roi. (b ) S'il avait joué fon Roi a la quatrieme cafe de fa Tmir, il était Mat par votre Cavalier.  C ï.5 ) 6. N. Le R. a Ia cafe de Ia T. Pour faire Mat du Fou. B. Le F. a la 3 T cafe de la T. 7- ' N. Le R. a la cafe du C. B. Le C. i la 4 .e cafe de fa D, 8. N. Le R, a la cafe de fa T. B. Le C. a la 4.e cafe du F. du R. adverfe. 9- N. Le R. a la cafe du C. B. Le C. a la 2n.e cafe du R. adverfe. échec. 10. N. Le R. a la cafe de fa T. B. Le F. donne échec & mat. Pour faire Mat du Cavalier. 6. B. LeC.ala4™ cafe du F.de la D. adverfe. Le C. a la 2T cafe de la D. adverfe. Le F. a la 3 .° cafe de la T. adverfe. Le F. a la cafe du F. du R. adverfe. Le F. donne échec. . Le C. échec mat.  C 146 ) Mat de la Tour & d'un Fou contre te Roi & une Tour. SlTUATlON VII. j | R. N. lT. B. jzzzsljzz f j V-B. LI " j f I I T-N-\ Dans cette fituation, le Mat eft forcé, fi c'eft au Blanc a jouer. B. La T. a la 2 ,e cafe de Ia T. du R. adverfe. N. La T. a Ia cafe du C. du R. adverfe.  £ 147 ) 2. B. La T. a la 2.e cafe du F. de Ia D. adverfe. N. LaT. a la 3 .e cafe du C. du R. rf» échec. 3- B. Le F. ala 3m. cafe du F. du R. adverfe. N- Le R. a la cafe de fon C. B. La T. a la cafe du F. de la D. adverfe. échec. N. Le R. a la 2 _e cafe de fa T. 5- B. La T. a la cafe de la T. du R. adverfe. échec mat. Renvoi au deuxieme coup du Noir. 2. N. Le R. a la cafe du C. 3- B. La T. a la cafe du F. de la D. adverfe. échec. N. Le R. a la 2T cafe de fa T. 4- B. La T. a la cafe de la T. du R. adverfe. échec.  e 143 ? N. LeR.ala 3TcafeduC.; B. La T. a la cafe du C. du R. adverfe. echec & force la Tour. Le même Mat. Situation VIII. jij" Ir.x\ I ~ | f t.b. —5ZZZ ! f I \t.n^.b. ^ I ^ 1. B. Le F. a Ia 3- cafe de Ia D. adverfe. JN; LaT.alasT cafe duR. adverfe.échec.  C 149 ) f 2: B. te F. a la 4*. cafe du R. adverfe. N. LaT. a la 3m.e cafe du F. du R,adverfeJ 3- B. La T. a Ia 2 _e cafe du R. adverfe. N. Le R. a la cafe de fon F. (a). B. La T. a la 2 .e cafe du F. de Ia D. adverfe. N. Le R. a la cafe du C. 5* B. La T. a la 2_e cafe du C. du R. ad-? verfe. échec. N. Le R. a la cafe de fon F. 6". B. La T. a la 4 .e cafe du C. de fon R. N. Le R. a fa cafe (6). Ca) S'ü avait préfér. la cafe de fa Dame, en placant votre Tour a la deuxieme cafe du Ca_<*. de fa Dame, vous le faifiez iKTa, forcément. (6) II joue fon i?o« pour ne pas s'expofer & recevoir un f'c^ de votre Fou; effecVivementj s'il avait joué autrement, il était Mat au feeond coup, en cas que vous placiez votre Tour a fit Quatrieme cafe.  C i5o ; Le F- k Ia 4™ cafe du F- de fon R, N. Le R. a Ia cafe du F- B- Le F-a Ia 3m.e cafe dela D. adverfe.eV ; N- Le R. a fa cafe. 9- La T- a Ia cafe du C- échecN. La T. a la cafe du F10. B. La T. prend la T. échec & maU SECTION*  t 151 - SÉCTION II.1 De la maniere de farmer un bon plan d''attaque. On ne faurait donner des regies bien précifes touchant la meilleure maniere de former un plan d'attaque (9). La faculté de le toncevoir, le momenr. & les moyens de 1'exécuter doivent toujours dépendre entiérement de la difpofition réciproque des jéux & des joueurs; & c'eft cette doublé attention qui doit guider dans Fattaque & dans la défenfe. Par conféquenc on fe bornera a quelques obfervations générales. . , Si, dans 1'exécution d'un plan d'attaqüe la défenfe de votre adverfaire vo.:s fuggere des diffi-' cultés qui la rendent périlleufe, pu trop incertaine, hatez-vous, en changeant de plan, dë' donner une autre deftination a vos pieces & ne vous expofez jamais a être furpris fans défenfe. C.0 II etl impoffible pareillement de donner des régies fixes pour former un plan d'attaqüe militaire ,:parceiqi*e les préceptes qu'on pburait donner dans ce cas, doivent, pour être bons, être fukordonnés aux moyens que vous & votre adverfaire avez 'entre les mains ; vous ne pouvez par confiüquent pas non plus décidér êu moment & de la maniere de faire votre attaque, que d'aorèsles difpodtions qu'aura prife» votre Mtverfcire & que vous aur«.V prikt vous même. Êf  C 152 ) Attachez-vous, autant que poflible, a jouer des coups qui aient a la fois deux objets. II fera rare que votre adverfaire puiffe ou veuille parer tous les deux; il s'enfuïvra conféquemment un avantage manifefte pour le fuccès de votre partie. C'eft par une femblable combinaifon que vous ferez fouvent bien de retarder la prife d'un avantage , qui ne faurait vous échapper, & d'en pourfuivre un autre plus incercain & cependant néceflaire pour la réufïïte de votre principale attaque (10). On ne doit jamais roquer fans un avantage ou une. néceffité évidente, parceque c'eft un tems perdu qui peut occafionner la perte de la partie ( ii ) , & qu'en outre c'eft montrer a 1'adverfaire de quel cöté il doit diriger fes forces. 5 (to) Combïen de fois 1'ennemï n'a-t-il dn fon fahit qu'a 1'avidité des foldats adverfaires plus emprcffts de s'emparer de quelques dépouilles qui ne pouvaient leur échapper, que de le póurTuivre a toute outrance & par coiïféquent de multiplier 1'avantage qu'ils pouvaient avoir fur lui. (_ n ) Au jeu è'échecs 1'adUon de roquer efl un moyen de plus qu'on fe procure pour gagner la partie ou fe donner fcn fecours que les circonftances rendent indifpenfable; on peut comparer cette manoeuvre du jeu des échecs a celle d'une ,'réferve a la guerre, qu'un bon général employé a propos foit pour accélérer fa viftoire & la défaite de fon ennemi, foit pour porter des fecours a la partie de fon armée qui en a befoin* a la guerre, comme aux échecs, faire cette manoeuvre, mal-a-propos, efc non ftulcineat unteras perdu C& 1'on feut combien il eft précieux i  C 153 ) L'avantage exiile par exemple, lorfque vous pouvez commencer avec fuccès une attaque avec votre Tour; & la néceffité exiile, fi votre Roi fe trouve en quelque danger foit par 1'attaque de votre adverfaire foit par les fuites de'la vötre; ou lorfque fa pofition porte quelque préjudice a cette derniere. Dans les trois cas, la difpofidon de fon jeu & fa maniere de jouer doivent voüs décider pour la partie que vous avez a prendre. Si vous lui trouvez une certaine fupériorité dans 1'une ou dans F autre , prenez fi bien vos mefures qu'il ne puilfe roquer du cöté oppofé; _. au contraire cette fupériorité fe trouve en votre faveur, empêchez le de roquer du méme cóté que vous. Par la même raifon, fi votre adverfaire a roquê le premier, vous roquerez du même cóté, fi vous lui êtes infe'rieur foit- par la difpofidon dé fon jeu, foit par fa maniere de jouer, & du cóté oppofé fi vous étes fupérieur par 1'une ou par 1'autre. (12) Dans le premier cas, vous mettrez la guerre) mais elle peut encore entrainer a des ccnfjquences trés dangereufes ; tout au moins elle feu infaiHiblement a mcntrer évidemmfcnt a votre ennemi le point fur lequel vous vcul-Z diriger vos forces; ce qui lui donne le tems de parer & queluucfois de tourner contre Vous - même la manoeuvre que vous méditez Sir lui. C 12} C'eft le cas oü fe trouvent deux généraux d'une capac-isf *ifférentej le plus lubile, fur de pouvoir fcutenrr ies erT;rts de L 2  C 154 . votre Roi a 1'abri des attaques des pions de votre adverfaire, & dans le deuxieme, vous ferez en état de vous fervir des vótres pour attaquer fon Roi. Vous ne devez jamais vous décider pour un coup, fans vous rendre compte préalablement du deffein de votre adverfaire, que la manoeuvre peut découvrir; & vous vous procurez ainfi la certitüde s .1 vons refte aflez de tems pour fuivre votre attaque ou s'il eft néceflaire de pourvoïr d'abord a votre propre défenfe (13). Avant de donner un échec, il eft auffi prudent qu'utile de calculer d'avance combien vous pouvez en donner defuke, & quels avantages il en ; , —,—~ i fon adverfaire, Te garde bien d'employer fa réferve 3 porter fur ce point des fecours furabondans j les reflburces de fon génie lui démontrent la poflibilité de foutenir la pofition, que 1'ennemi me^ nace, fans y employer d'aatres troupes. II fe fert de celles qu'il a en réferve pour former une attaque fur fon ennemi & cette attaque eft d'autant plus avantageufe pour lui qu'U trouve Tennemi affaibli dans la partie qu'il attaque, par les forcss qu'il a tté obligé de porter fur d'autres points pour favorifer fa propre a_ taque. (13} ke jeu A'échecs a fur 1'art de Ia guerre est avantage; c"eft q_ aii moins dans le premier, vous avez le tems de la reflexion, _ que rien ne peut vous difculper de ne 1'avoir pas faite; au lieu qu'a Ia guerre le général n'a fouvent qu'un moment , qü'un inftant pour fe décider; ce qui eft tout autrement difficile Se h'appartient qu'aux génies fupérieurs. Cependant il eft certain que les rê flexions cltées ici pour le jeu des échecs doivent également être prifes en confidération a Ia guerre; & il faut que le général (quelque diflicile que cela foit) ait prévu les fuites Sc les conféquences d? fon attaque, ou de U défenfive que les circon-, ftincas l'ont farci d'adopter.  ( *55 > réfukera pour vous foit par 1'effet des prifes foit par celui de la pofition, s'iln'y a point de Mat. Pour obtenir le premier avantage, il eft néceffaire que vous donniez des échecs doublés, c'eft-a-dire que vous attaquiez une de fes pieces en même tems que vous donnez échec au Roi; & s'il eftpoffible, tachez de lui en donner un autre , en prenant cette piece. Le fecond avantage refulte de la néceffité pü vous pouviez le mettre de retirer fes pieces pour fa défenfe ou de déranger d'une autre maniere la difpofidon de fes pions & pieces pour le rétabliffement defquels il perdra du tems; fans cette prévoyance il eft probable qu'aprés lui avoir donné plufieurs échecs & venant naturellement a ceffer, il vous en donne lui-même fur le coup, & ne vous quitte qu'aprés avoir obtenu un avantage décifif pour le gain ou Ja remife de la partie; ce qui lui fera d'autant plus aifé que vous aurez vraifemblablement, dans la continuation de vos échecs, éloigné vos pieces de maniere qu'elles fe* ront inutiles pour votre défenfe. 11 faut pénétrer 1'intention de votre adverfaire, & prévoir quel eft le but du coup qu'il vient de jouer; autrement vous ne ferez plus a tems pour pouvoir le parer (14). r " " " ■"""" **. "'" f14) II en eft de même a la guerre; votre ennemi dans une «ftion fait-il un mouvement quelconque? il vous en faut déViner le l>ut. Cela eft abfolument indifpenfable, fi vous voulez être en ctat Je vo»s oppofer ayec fucces a fes entreprifes. L 3  ( 156 ) Quand nn projet d'attaque ne peut avoir lieu parcequ'il a été prévu, il ne ^ pas *^ ave^tT* ^ qU3I1Cl V°tre adverfaire ^ance Sr o deTt< 2UC"n dcux^tres du Camauer ou de la Taur, a moins qu'il ne foit a£ta par le^ de l'adverfaire. DaL ce cas cl fts& vous donnerade tems néceffaire nour vous défendre de fon attaque & p0Ur ïZTcl 3e que vous aurez formée contre lui. - II faut le moins qu'il eft poffible, laïflVr ^ en 1'air (lö), c>elU_d£e, & «* ne peut qn^ ZZ^^S??*** & des moyens qu'on peut ***** des forces « * -e défenfe vigoL«* JTSÏÏSÏ TuT ""^ »e s"obüine qu'autant qu'il a prévu un r b°a *énérU Vant toutes les probabiLs tipliés qu'il employé fur tel & tel po'n't PUlflanS & C16) Laiffer au jeu des échecs des pieces en pi* T e;P°fer coupes » être battues'par Un corps' fu'oé - ^ la négügence de les faire foutenir par ri'J fuPe«U'-, par »** *ü prêt« pourcet obM car fiTT ' ^ ** Pes ainfi expoféeS n'eft L 2 , • '"S*'" ?0Ur ces trou- -ment fiW^Tft dS^, Wftant' « ,e deVe«ir de »* Pr«d«.c. de ne le " " ^  C 157 ) nues, paree que, fi elles ne font pas en prife fur le coup, elles peuvent tombér dans eet inconvénient par 1'événement, & par une fuite de coups que vous n'avez pu prévoir. II faut aufli oppofer vos pieces a celles de 1'adverfaire, a moins que vous n'attaquiez & ne craigniez conféquemment 1'attaque qu'il peut farmer contre vous (iy ). (17) II en eft dés regies générales, qu'on vient de donner,pour Ie jen d'éebecs, comme a la guerre , des difpofitions & des principes généraux, d'après Iefquels on doit toujours agir en débutant; mais fouvent des circonftances & des événements inattendus, foit favorables, ibit défavorables, vous mettent dans Is nêceftité fous peïne d'être battu, de faire des changements dans vos dilpofitions, quelquefois même d'agir contre les regies générales de la guerre, pour profiter d'une faute qu'a faite votre adverfaire, ou pour parer a un événement malheureux furvenu inopinément: c'eft de la même maniere qu'au jeu d'échecs, les principes généraux, qu'on vient de tracer, doivent toujours a chaque coup être rappellés, pris en confidératïon & mis en exécution; excepté le cas oü les fautes de votre adverfaire, ou les vötres même, yous fcreeraient a y apporter des changement».  C 158 ) Primiere Sitdatiok.($) t,n d-n.j T.N.rTn!"~ P.N. CN.jG.N-. p.n. jP.N.j fTn ~~ jP.N.| |p.N. P.B.|pInJ ~ | |P,E|- (F'B-| I |f.b. P.b.j C^pTbT " P.b.j PB. ■ Jo.b. ' | pTbT PREMIÈRE PARTIE B'ATTAQJJE, N. Le C. de la D.< a fa 3™ cafe f>). & U C ,a Ia 4r cale du C du R, ad^  (*) Cette fituation préfente un avantage pour Je Blanc dins la pofition dé fon'pj'o» du Roi, qui ne peut être déplacé par un autre pion, ui etnpêché d'aller a Dame; par conféquent le Noir doit former un plan d'attaque capable de détruire eet a\'antagc, & n'a d'autre moyen que d'attaquer avec vigueur le Roi adverfe & de ronipre en même tems la ligne des pions qui lui fout oppofés. Le. Blanc pour conferver fon av antage Sbi% occuper les pieces du Acz'r en pouffant, autant qu'il lui eft, poflible, fes pions de la öroite contre le Roi ad.erfe. N O T E $. (a} Iljouelace Cavalkr, pour ne pas courir les riflmes de p|rdre une piece, le coup luivant, fi vous joukz votre Cavalkr a la quatrieme café du Cavalier du Roi adverfe; ce qu'il pourrait empêcher aufli, en avanfa^t un pas fon pion de la Tour du Roi; mais ce qu'il ne fait pas, pa'rcequ'il veut conferver 1'avantage de vous tenir dans 1'lricertitude de la deftination de ce dernier pion, qu'il peut faire avancer un ou deux pas. On verra dans ia Variante de cette partie fi c'était la le cas. Toutefois quand 1'adverfaire peut avancer avec fes pions fur votre Roi, vous devez le voir yenlr d'une facon qu'il ne puifte pas échanger Iks pions avec les vötres. (6) Ce n'i-ft pas tant pour attaquer & piece que pour vous faciliter 1'entrée dans fon jeu. L 5  t 160 3 2. N. LaD.a fa2rcafe (0. B. La D. a la 4™ cafe de la T. du R; adverfe. 3- N. LeP.delaT.duR. 1 pas, B. Le P. de la T. duR. 2 pas (d). 4- N. Le P. prend le C. (e). B. Le P. prend le P. è 5- N. La D. a Ia cafe du R. (ƒ). B. La D. a la 2™ cafe de Ia T. du R; adverfe. échec. è 6. N. Le R. a Ia 2™ cafe de fon F. B. La T. du R. a la 3™ cafe de Ia T« du R. adverfe (g).  (c) II joue la Ei Dame, paree que c'eft la ordinairement la meilleure cafe pour la Dame. (d) Ce coup parak mal joué, puïfque vouslaïfiez expofée une piecej mais il fera démontré bon par 'lafuke, puifque le facrificé de cette piece vous procure 1'avantage d'une attaque vigoureufe en ouvrant le paffage de votre Dame & de votre Tour fur fon Roi. (O II n'auraitpas tant rifque, s'il n'avak pas pris votre piece en attaquant votre Dame avec fon Fou. Cf) II joue ainfi pour vous propofer Dame pour Dame & vous empêcher en même tems d'avancer votre pion du Cavalier, fans quoi il était Mat, le coup fuivant, ou il devrait facrifier fon Cavalier. (g) Vous jouez cette Tour pour donner \ votre adverfaire au deuxieme coup échec & Mat a la troifieme cafe du Fou.  7- N» Le C. de la D. a la 2me cafe de Ia D. (£), B. Le P. du C du R. 1 pas. échec. 8. N Le C. prend le P. B. La D. prend ie C. échec. 9- N. Le R. a Ia café de fon C. B. La D. prend 1c F. échec. 10. N. La D. prend la D. B. LaT.prendlaD.(0.  I t«3 5 Ch) II jone ce Cavalier pour empêcher 1© Jfat. S'il avait joué fa £>anw? a fa deuxieme cafe, vous deviez lui donner éebee de la Tour, prendre enfuite fon pion avec la Dame & vous auriez eu également beau jeu. (i) Ayant une piece de plus avec une fituatloö plus avantageufe, vous devez gagner forcément.  C 154 ) VA R 1 A N 2 E de la Situation prêcédente. N. LeP.deIaT.duR,ipas(*). B. LeP. dela T. du R. 2 pas. 2. N. Le P. de la T. de la D. 2 pas (£). B. La D. a fa 3T cafe (c). 3. N. La D. a la 3™ cafe de fon C. (d), B. La D. a fa 21;6 cafe. 4- N. Le P. du F. de Ia D. 1 pas (e). B. Le F. de la D. prend le P. de la T duR. 5- N. Le P. prend le F. (ƒ). B. La D. prend le P.  C 105 ) N O T E S. O) II joue ce pion pour empêcher votrs Cava-* ?/Vr d'entrer dans fon jeu. (b) Quand les deux joueurs ont roquê chacua d'un cöté différent, c'eft ordinairement a celui qui attaque a chercher avec fes pions a découvrir le Roi adverfe. II eft trés effentiel qu'en avancant fes pions il refte toujours le maitre de prendre les pions de 1'adverfaire, oü de forcer celui-ci de prendre les fiens; & par la mémeraifon 1'adverfaire doit s'oppofer par une autre attaque, aux pions qui s'avancent fur fon Roi & le voir venir. (O Vous empêchez ainfi fon pion du Fou de la Dame de s'avancer, fans laifler un autre pion en prife. («0 II aurait mieux jcué en avancant fon pion du Fou de la Dame, paree que fi au premier coup vous ne faifiez pas pion pour pion , il aurait pu enfermer votre Dame, en le laiffant avancer encore un pas. ( N O  C 1C7 > NO T E S. (g) II vous propofc de faire Dame pour Dame , paree qu'en affaiblifTant votre .aitsque, eet échange lui procure 1'avantage de fe fervir avec plus de fuccès d'une piece qu'il a plus que vous. (_h) II aurait mal joué en fe couvrant de la Da» me, paree que vous auriez pris fon Cavalier avrec votre Dame & attaqué en même tems fon autre Cavalier, pendant qu'il n'aurait pu prendre votre pion du Cavalier, fans que vous lui donniez échec a la Dame & au Roi avec votre Twr. (i) Si, le coup précédent, il avait couvert fon Roi avec le Fou, vous deviez également jouer ainfi, parcequ'il aurait eu deux.pieces en prife. (*) Le Blanc a 1'avantage d'un pion & nnc meilleure fituation. M  ( X6S > Seconde Situatio»; T-N- | Id.n. t.n.Ir.n. p.n.c.n. ^pTn7pTnT"~ ~ ' ! 1 • cn.p.n. p.n. p. n. p. n. p. n |p. b. J f p-b. p.b. I p.b. p.b. c.b. Ra p.b. p.b. f.b d.b. fea r.b. t.b. j ^r~^ DEUXIEME PARTIE D'ATTAQUE, ïJ N. Le P. de Ia T. de la D. 2 pas (a). B. Le P. de la T. du R. 1 pas (ö). 2. N. LeP.delaD. ipas(0. B. LeP.duC.duR. ipas(J).  i ï6> > NO T E S. (a) II veut rompre les pions qui défendent vo* tre Roi; vous devez par conféquent former une attaque plus forte fur les pions qui défendent le lïen. C'eft-la prefque toujours le cas, quand les deus joueurs ont roqué d'un cóté oppofé. (6) Vous poufTez cepion, un pas, afin d'avancer le coup fuivant celui du Cavalier du Roi & de vous mettre le premier en attaque. Cet avantage, qui vous vient de ce qu'il a dé ja avancé le pion de la Tour du Roi, vous prouve qu'on fait mai d'avancer un pion fans néceffité, pu de roquer du cöté oü les pions font dé ja avancés. (c) II avance cepion pour rompre vos pions dü centre & donner jour a fon Fou. (d) Vous pouviez également prendre fon pion} paree qu'en reprenant avec fa Dame , vous poulfez le pion du Fou de la Dame, & s'il prend alors avec fon pion du Cavalier, en reprenant avec votre pion, vous forcerez fa Dame. Le faqrifice de ce pion fe fait ici a propos, puifqu'étant vis-a-vis du Roi adverfe vous pouvez mettre vos Tours en aftion, afin de former une attaque fur fon Roi. m 2  C 170 ) 3. N. Le P. de la T. du R. prend le Pd B. Le P. prend le P. 4- N. Le F. prend le P. échec. k B. Le C. prend le F. 5- N, La D. prend le C. échec. B. Le R. a Ia cafe du C. de Ia D. (e). 6. N. La T. du R. a la cafe de la D. B. La T. du R. a la 4m.e cafe de la T. du R; adverfe (ƒ). 7- N. La D. a la cafe du F. du R. B. La T. de la D. a la cafe de la T. dü R. 8. N. Le R. a Ia cafe de fon F. B. Le P. du R. prend le P. (g) 9- N. Le C. a la 2^ cafe de fon R. (h). B. La T. a la cafe de la T. du R. adverfe. échec.  C 171 > (O Vous auriez mal joué de couvrir Véchec du Cavalier, paree qu'en avancant fon pion de la Dame, vous auriez perdu une piece. (ƒ) Vous jouez la votre Tour, parcequ'en attaquant fa Dame, vous gagnez un tems que vous employez a mettre la deuxieme Tour a la cafe de Ia première. (g) Vous auriez mal fait de donner un échec au Roi de votre Tour, parceque vous auriez perdu 1'attaque, au lieu de gagner le pion que vous avez perdu. (é) II attaque deux de vos pions & fe menage une défenfe contre l'échec que vous pouvez lui donner. Si au contraire il avait pris votre pion avec fa Tour, cela vous procurait 1'occafion de donner de votre Tour échec9 & de lui prendre en* fuite fa Tour. M 3  ( 17* ) N. Le C. du R. k fa cafe. B.. La D. a la 4™ cafe de la T- du R, adverfe (i). 11. N. Le R. a fa 2*e cafe. fe. Le P. du F. de Ia D. 1 pas (k). 12. N. LeC. ala 3™ cafe dela D. (/). B. Le C. a Ia 3™ cafe du R. N. LeC.duR.ala3rcafedefaT.fw) B. La T. prend la T. J' 14. N. La T. prend Ia T. B. La T. du R. a la cafe de fon F. («).  ( i73 ) (f) Vous ne défendez pas vos pions avec votre Cavalier, parceque vous pouvez faire une attaque plus forte. II perd une piece ou vous lui donnez échec & mat, en prenant fon Cavalier avec votre Tour. (k~) Quand la partie approche de fa fin, on doit toujours foutenir un pion paffé par un autre pion. (/) S'il avait pris votre pion, vous lui auriez pris le fien; au lieu qu'il attaque deux de vos pions en jouant fon Cavalier. (m) II joue la fon Cavalier pour couper la retraite a votre Tour & ralentlr votre attaque. (») II y a égal norabre de pions & de pieces. Le Blanc aurait quelque avantage par fon pion paffé, s'il n'avait pas en même tems un pion ifolé Sc un pion doublé. Ainfi rien ne décide encore du gain de la partie.  / C 174-) Troifieme Situatioi?, R. N.jT. N. T N> 1 p_n-p.n. | f.n.Jp^pTn'pT^ D. n, c. n.j P. n. j ,P.n. p.n. p. b. P.B.jp.B.j |d. B. ^jT P. b. P.B. | ~7~ pT^J T.rJc.'B.[f,-B.| I ^ TRÖiSIEMS PARTIE D'ATTAQÜE, 1. N. Le P. de Ia T. du R. 2 pas B. Le C. de Ia D. a la cafe de Ia T. N. LeP.du F du R 1 pas. B. La D. a la 2™ cafe de fon R. O).  10. N. LeP. de la D. i pas (h). B« Le P. du F. de la D. prend le P. ii. N. Le C. de la D. prend le P. B. La D. a fa 2™ cafe. 12. N. Le F. du R. a la 4™ cafe du C B. La T- de Ja D a la cafe du R. 13. N. Le C. delaD.ala4-ecafeduP.duR. B. Le F. de la D. a la $r cafe du F. du R, "14. N. Le F. prend le F. B. La T-prend Ie F. 15. N. Le P. du C. du R. prend le P. B. Le P. du C. du R. 2 pas & (i)t 16. N. Le C. prend le C. B. La T. prend le C. 17. N. Le P. de Ia T. prend le P. B. LaT.delaD.aIa3rcafeduC.duR,  C I7P > '(£) Les préparatifs d'attaque fe trouvant fuffire pour exécuter fon plan, toute confidératlon ultéxïeure doit ceffer, lorfqu'il s'agit de feconder la première, & voila pourquoi, il fait ce qu'au fepUerne coup il n'ofait faire. (i) Si vous aviez pris fon pion, il vous aurait pris votre Cavalier pour rien; mais vous pouvez prendre fon Cavalier avec le vötre. {Fhyez 1$ Rgnvoï).  C 180 ) 18. N. La D. a la 4r cafe de Ia T. du R. B. LaD.a la 3«;e cafe du R.(/e). 39. N. Le P. du C. de Ia D. 1 pas. B. Le P. de la D. 1 pas. 20. N. LaT.delaD.ak4r cafeduC.duR. B. La T. de la D. a la 4™ cafe du R. 21. N. La T. du R. a la cafe de fon F. B. Le P. de la D. prend le P. du F. 22. N. La T. donne échec. B. La T. couvre l'échec. (/). 23. N. Le P. du C. du R. 1 pas. B. La T. prend la T. 24. N. Le P. du C. du R. 1 pas. échec. B. Le R. a la 2™ cafe de la T. 25. N. Le P. prend la T. fait un C. & force Ia D.r».  C 181 > (£) 01 vous 1'aviez placé a la deuxieme calé cm Roi, il parait que vous auriez forcé fon pion; mais il aurait d'abord joué fa-Tour a la quatrieme cafe du Cavalier, & li vous aviez pris fon pkn avec une de vos Tours, il aurait doublé la fienne 6c aurait forcé de cette maniere une des vötres, puifque vous ne pouvez la retirer fans lailfer la Dame en prife. (/) Si vous aviez joué votre Roi a. la deuxieme cafe de fa Tour, il aurait doublé fes deux Tours & vous auriez égaleraent perdu. (m) Cette pofition prouve clairement que; quand on ne fort pas bien avec fes pieces en débutant, n'a plus de refTource a la fin du jeu, parceque dans tout le cours de cette partie, le Blanc a été toujours obligé de fe défendre, fans qu'il eut fes pieces a fa difpofition, pour oppofer une attaque plus forte.  C 182 > 'Renvoi au quinzieme coup du Blanc, B. LeC. prend le C. f». 16. N. Le P. prend Ie R échec. B. Le R. a Ia cafe du C. N. Le P. du R. prend Ie C. B. LaT.duR. ala 2TecafeduF.duR. 18. N. LeP. delaT.du R.f pas. B. La T. prend le P. du C. 10. N. La D. a la 4™ cafe de Ia T. du R. B. La T. de la D. a la 2?e cafe du R - 20. N. Le P. de la T. du R. 1 pas (£). B. La T. prend la T. 21. N. La T. prend la T. échec & gagnera. NO-  C 183 > N Q T E S. (a) Ce coup paralt mieux joué, puifque voos vous débarraffez d'une piece, qui vous rend la défenfe fort difficile, d'autant plus que vous regagnerez enfuite le pion que vous perdez fur le coup. (6) Malgré tout ce que vous asriez pu jouer,"' il «urait avancé toujour» ce pion foit au premier> £s>it au deuxieme coup. N  SlTlTATION I 7; jr.N.| F.N. D.N.T.N.R. N. : P. N. P. N. F. N. C. N. p. N. ~PR . ( ( P N. p. N.jC. N. f P.N. JF.B. P.B. P.B. P.B. D. B. C. B. ! , 1 ^_ : P.B. P.B. P.B.C.B. 7b^ JR. B.Jt.B. f.B. ^"bT Q.UATRIEMEPARTIE D'ATTAQUE, B. Le P. du R. 2 pas f». N. La D. a la 3^ cafe du C. du R; 2. B, Le P. de Ia T. du R. 2 pas (ó). & LeP.delaT.duR. 1 pas.  C 185 > JlV O T E S. (a) La fituation da jeu exigeatit de vous une; attaque avec les pions, dont toutefois vous ne pouvez vous promettre le fuccès defiré qu'en Confervant ceux du centre & en rompant le fienj ce coup vous allure un moyen de plus pour par-. venir a. votre but. Cb) Vous ne devez pas prendre lepion de fa Dame; il eft de votre intérêt de 1'engager a prendre le premier, 'comme il efl: du fien de s'y refufer, puifqu'il laifierait fon pion du Roi ifolê. Vous n'avancez pas le pion du Fou de la Dame, parce^ qu'en avanjant celui de fon Cavalier, il vous forcera de di'vifer vos pions du centre , dont la confervation doit être un de vos principaux objets.1 Cela lui donnerait encore la liberté d'ouvrlr une ligne pour fa Tour, dn cöté de votre Roi. N a  t i8<5 > 3. B. Le F. de la D. prend lé C. du R; N. LaT. prend le F. ( .comme vous le verrez enfuite. N 3  c m. > 10. ?' J*D-afe«ecafedefbnR. LaD a la4rCafeduF.duR.ad~ verfe. ii. K Le R. a Ia cafe du C. ■N- La T. prend la T. & La T. prend Ia T. N. La D. prend lë P. de Ia D. 13. B. Le P. du R. 1 pas. N. LeC.deIaU-aIa3rcafeduF.duR. B. LeP.duC.duR.Ipas. JN» Le P. prend le P. 15. B. Le P. prend le P. N. Le C. a la 4r cafe du R. adverfe 16. B. La T. prend Ia T. échec. N. Le R. prend Ia T.  C i«9 ) (/?) Au Heu de prendre votre Tour ', il aurait toïeux joué en pouffant le pion du Fou de la Da* me; & malgré cela vous conferveriez toujours 1'a«7antage que vous avez par votre pion paffe} comme vous le verrez a la fin de cette partie. N 4  ( 190 ) ClNQUrEME SlTUATION. fczL_ ! x-N-jR-N-| |p. n. ■ d. N.JC. n.fc. n. ' pTk f~71 P. n. jp. n. J p. B. Jp. n. |pTZ I f \ \ P'B' I C.B.Jf.B.If.B. pB j- ! . _.~ P.B.|P..B. ; 1 I | R.B.] ~ |ÏT5T CINQUIEME PARTIE D'ATTAQUE, B. Le R. roque du cóté de Ia D. (a ). N. Le P. du F. de Ia D. prend le P 'de laD.(^). 2. B. Le F. prend le P. N. Le Cde la D.a la 4™e cafe du F, de fa D. B. LeP.deIaT.duR.ipas(0. N. Le €. prend le F. du, Jft.  ( iqi ) NO T E S. (a) Vcus vous procurez ainfi plus de liberté & de moyens pour efieftuer un plan d'attaque par votre aile droite. Vous auriez mal joué en prenant fon pion du Fou de la Dame , parcequ'en reprenant avec celui de fon Cavalier, il aurait réuni fes pions au centre & vos pieces en pouvaient être gênées. (6) II prend ce pion pour avoir une ligne ou* verte du cóté de votre Roi, oü fa Dame eil déja placée pour former une attaque. fe) Vous ne prenez point fon Cavalier, par la même raifon que vcus n'avez pas pris le pion, qu'il vient de remplacer. Qftyez note a, meme page.) ,N5-  4. B. La T. prend Ie C. N. LeF.deIaD.ak2rcafedefaD.(tf)a N TLep,de^T^'uR'IP^ N f^^^^^cafedelaT.duR, N. LeP.duC.dekD.ipasr». 'B. Le P. du R. 1 pag. Le F- de k D. a Ia cafe du R. (ƒ). B. LeP.dekT.duR.prendIeP N. Le F. de Ia D. prend Ie P. 9. B. La T. prend Ie P. de Ia T. du R. N. LeF.prendk T. 10. B. La T. prend Ie F. N. Le R. prend Ia T. JN. Le R. a k cafe du C. 12. B. La D. donne échec ty mtt  (d) II joue ce Fou pour pouvoir foutenir le pion du Cavalier de la £)ajï7e, & en méme tems celui du Cavalier du en cas qu'il fut attaqué. O) S'il avait pris votre pion de la Tour, il au* rait également perdu, & il fait auffibien d'effayer de vous détourner de la pourfuite de vos plans, en attaquant votre piece. (ƒ) S'il avait pris le pion du Roi, cela n'aurait pas fuffi pour rétablir fon jeu; parceque dans une femblable fituation, oü 1'ouverture efl: faite par plufieurs pions, fecondés par quelques pieces bien difpofées, la défenfe devient impoffible.  C 194 ) SlXIEME SlTUATION. T.N. D.N T.N.R.N. ■ _-—— jP. N.P. N. F. N. P. N.'P.N. ;—, ; ,— CN. P.N. P. N.'c.N.j P. N. ) I ( P.B.j PB.jp.B. j P.B. C. B. D. B. C.B. i P-B. i\B. P.B. . . ' T. B.j |F.B. R.B. T.B. SIXIEME PARTIE D'ATTAQ.ÜE. B. Le P. du C. du R. i pas (a). N. Le C. de la D. a Ia 41?6 cafe de la T. (£). 2. B. Le F. de la D. a Ia 3™ cafe 4e la 1\ du R. N. Le C. de Ia D. a Ia 3»e cafe du C. de la D. adverfe.  C 795 ) N O T E S. f» Sï vous avie2 joué votre Fou de la .Dam* a la troifieme cafe de votre Roi, il aurait joué fon Cavalier du JRci & la quatrieme cafe de votre Cavalier, pour attaquer votre Fou; ce qui auraiï donné de la libcrté au fien. (b) Tl joue ce Cavalier, pour 1'échanger le coup fuivant contre votre Fou-, en placant fan Cavalier a la troifieme cafe du votre, il attaquerait votre Tour. En général la direcUon des Fous étant ordiriaïrement dangereufe, il eft ntile d'en conferver ua de la même couleur que celui de 1'adverfaire, afin de le lui oppofer en cas de befoin.  C 196 y 3. B. La T. de Ia D. a Ia cafe de Ia D N. Le C. duR. ala 4™ cafe du C. du R. adverfe. 4. 5' rLe£ deIaD-^acafeduC.du R.r». N. LeP.delaT.delaD.ipas^). B; LeP.delaT.^uR.! pas. N. Le C. du R. a Ia 3™ cafe de fon F. 6. B. Le F. de Ia D. h Ia 3™= cafe du R. N. Le C. du R. a la 4?e cafe de la T: B. Le C. de la D. a la 2»e cafe du R. N, LeCdelaD.ala4rcafedelaT.{e}. B. Le R. roque avec fa T. (ƒ). N. La D. a la 3r cafe du C. B LeRduC.du9R. ipas. JN. LeC.duR.aIa3rcafe de fon F. 10. B Le P. du C. de Ia D. 2 pas (?) N. LeC.delaD.aIa3^cafe dè fonF. LeC.duR.ala4rCafeduC.duR adverfe. N. Le C. de IaD. ala cafe de la D. Le P. du R. 1 pas (/).  < 197 > (c) II ne peut réfulter rien de facheux pour. vous de tous ces coups ; quoiqu'il vous fafle retirer une piece dans votre jeu, fon Cavalier pou-4 vant être repouffé, quand bon vousfembler?. En général il eft hlzn rare qu'on puifie fe proinettre' quelque fuccès d'une attaque formée avec une om, deux pieces. (d) II joue ce pion pour vous empêcht? d'?.tta-i quer celui de fa Dame avecIe Cüvalier dc la votre. (O Si au lieu de déplacer ce Cavalier,11 avait joué fa Dame a la troifieme cafe de fon Cavalier, vous deviez avancer fur le cliamp le pion du Ca-S valier de votre Roi. (ƒ) Vous roquez dans ce moment fans perdrcl de tems, toutes les pieces étantgënées. II eft de votre plus grand intérêt d'empêcber 1'avancement de fon pion de la Dame, & de ne pas preffer celui des vötres, contre fon Roi, jufqu'a ce que vous puifiiez le foutenir de votre Roi même. (g) Si vous aviez foutenu ce pion au lieu de 1'avancer, il aurait trouvé 1'occafion de faire Dame pour Dame & de dégager enfuite fes autres pieces. (/>) S'il avait avancé fon pion du Roi, vous deviez avancer celui de votre Fou, ce qui aurait mis obftacle a 1'avancement de fon pion de la Dame. (O Vous gagnez une piece, ou vous lui donnez échec & mat, le coup fuivant.  ( 192 ) Septieme S i t ü a r i o »; T. N. j R.N.F.N. T.N. , r__ p.n. p.N. D.N, p.n. C. N. c.n. P.N. p. B.Jp.N. P.N. jp. B.fp. N. P.B. P.B.j P-B. p.B. | C.B. p.B.j ; T. B. C. B. F. B. b. B. T. B. R. B. l L „ I SEPTIEME PARTIE D'ATTAQJJE. i. B. LeP.delaD. i pas (0). N. Le P. du F. de Ia D. 1 pas {b). 2. B. Le P. du C. de la D. 2 pas (c). N. Le P. du F. de la D. prend le P. en paffant. NO-  c m I «2V O T E S. (a) Votte pion de la Z>ar»! r , q,D1 n eft P2S de la Prolco^r i CUle place' P°ur pas projonger Ia partie, qoi décide ri'nn Lkw • 'eftable en votre faveur ^ 1DC°Q- Ie fou nïf °? Ja P3rtie ' 'll Vous fa™ éviter Int deS°C; °n * V°£re adV£rfaire de ™» onner des perpétue]s oa ayoir f faire manceuvrer votre Roi pour le mettre * labrl des qu'il recoit de PadverfZ «ui pourra, faire, par 3e faeke de fa ou'de ^ ^r> f0« ^ ft trouvat alors qu^rÏÏT trèS * c'eft que Ja fin ce la partie on-nefe contente nas de 1 avantage marqué qu'on a en main, miZ't «amine a fond touieS 1C3 relTources "ni «ft-nt sj^t*1*pour évite<« ^ o etre dit dans la remarque précédente Ue méme, quoique votre jeu foit de faire*;,,* pour piece, lorfque vous en avez une de Z^Z P^/detd^f V°,JS me"eZ " ^U une —e Ïï celle J1 C' qU1 P°ur^^onS nuire plci qi.e celJe que vous auriez prife Qaand cft.fUr.f? fin une partie, oü vous n'avie,  ( 207 ? pxL obtenïr un avantage apparent, alors ïl faüfi "tacher de trouver le moyen d'enlacer les pions \&é uns dam les autres; cela vous donnera le moyen afluré de faire une partie remife. En général dans tontes les parties oü vous ne'pouvez pas prendre avantage, il vous faut fonger a faire remife, ce qu'on appelle alors jouer a la défenfive. C'eii une regie générale pour ne pas perdre de tems au jeu des échecs, de ne jamais donner des échecs que lorfqu'il en refulte un avantage quelconque, le gain d'une partie, d'un pion, on d'un tems pour aller a Dame, ou un autre événement quelconque, comme le gain de ce qu'on appelle 1'après-cpup. Plufieurs amateurs donnent fouvent echec au Roi, croyant que cela ne pourra faire de mal, parceque 1'adverfaire eft toujours obligé de jouer fon Roi ou de le couvrir; au contraire, une manoeuvre parcllle pourra fortifier le jeu de votre adverfaire & affaiblir le vótre. Une bonne manoeuvre de votre adverfaire cherche fouvent a vous engager a lui donner des échecs, quand mé% me ce feraic deux ou trois de fuite, deforte quü pourra enfuite arriver a celle qu'il a en vue. O 5  ( 208 ) FINS DES PARTIES. j I R.N.j. I I P N ' ) 1 jP.N.j fp.B.j | ' 'r LLH I PREMIÈRE PARTIE. Il Le R, afe 2'^ cafe B- Le P. de la n 2. N. Le P. prend Ie P. B. Le C. prend le P.  C 209 > N O T E S, fa) Vous offrez cepion, pour qu'il le prenne. J\ ne peut s'oppofer au paffage de vos pions qu'avec deux pions contre trois, a ce même cöté oü fe trouve votre Roi; & s'il ne prend pas, cela vous donne un pion paffe qui décidera du gain de Ja partie.  C 210 ) N. Le C. prend le C. B. Le R. pyend le C. 4- N. Le R. a la 2™ cafe de fa D. B. LeP.delaT. du R.1 pas. N. Le P. du F. du R. 1 pas. B. Le P. de Ia T. du R, 1 pas. <5. N. LeR. afa2Tcafe (c). B. Le R. a fa 4™ cafe. 7* N. Le R.afa3rcafe. B. Le R. a la 4™e cafe de fon F. (d), 8. N. Le R. a fa 2T cafe. B. Le R. a la 4™ cafe du F. du R. adverfe, 9- N. Le R. a Ia 2?e cafe du F. B. Le R. a fa 4T cafe. 10. N. Le R.afa3i;ecafe f»,  c Ml J (b) C'eft ainfi qu'il porte fon Roi en Oppofition , qui eft le prïncipal objet de votre attentiöa a, la fin d'une partie. (c) Voila encore une manoeuvre du Roi qai mérite votre attentïon pour toutes les autres circonftances. II prévoit bien, en jouact fon Roi i cette cafe, qu'il pourra le mettre' en oppofition, le coup fuivant. (rf) Vous jouez vetre Roi a cette eafe, pour 1'engager a jouer le fien a la quatrieme cafe de fa Dame & cela caufera Ia perte de fa partie; car s'il joue ainfi, vous jouerez votre Roi ala quatrieme cafe du Fou adverfe, & s'il prend alors votre pioa avec fon Roi, vous avancez votre Roi a la troifieme cafe du Cavalier adverfe. Vous ferez alors fur de prendre fon pion du Cavalier & enfuite fon pioa de la Tour; vous irez a Dame avec votre pion de la Tour de votre Roi, avant qu'U puiffe arriver avec le fien a Dame. O) Cette partie eft déctdémënt remife; alors chacun des joueurs dolt fönger a la faire remife; car celui qui voudra la gagner dolt la perdre. Dans cette partie, comme dans toutes les autres, celui qui laiffe paffér ie Roi adverfe a le défavantage; le paflage des pions eft fort facile a combiner; mais les mouvemens du Roi font trés difiici*> les a obferver. Toutes les circonftances, qui fe trouvent dans cette fituation, pourront fervlr d'inftru&ion, dans toute autre fin de partie, fi 1'on peut fe fouvenir des motifs & de 1'utilité. O  ( 212 ) SlTUATlQN IJ. LLtrbzrc P.N. P.N. ■ ! jp.B. R.B. DEUXIEME PARTIE. i. —- N. Le R. a Ia 4™ cafe du R da R< ^ verfe (a). B. Le R. a Ia cafe de fon C. 2. N. LeR.a Ia 3™ cafe du R. adverfe (éi B. Le R. a Ia cafe du F. (c)  C 213 ) ' NO T E S. (a) S'il avait joué fon pion du Cavalier, la partie aurait été remife du coup ; & s'il n'avait pas voulu vous faire Pat, il aurait perdu. (fr) S'il avaït joué fon Roi a la troifieme cafe du Cavalier, vous deviez jouer le vötre a la cafe de la Tour, & s'il avait alors avancé fon pion, votre Roi devait fe retirer fur la cafe qu'il venait de quitter, fans prendre le pion. (c) Vons vous mettez ainfi en oppofition; ea' jouant autrement, vous pourriez perdre la partie,  C 2H f N. LeP.duC.duR. ipas(^). B. LeR.ala cafe du Cf». i 4- N. Le R. a Ia 2=e cafe du R. ad verfe; B. Le R. a Ia cafe de la T. (ƒ). N. LeP.delaT. ipas. B. Le R. a la cafe de fon C. (g)t  ( ai5 ) N ,0 T E S. {d) S'il avait avancé fon pion de la Toufd Vpus deviez le prendre & mener de fuite votre. Roi devant fon pion; la partie aurait été remife également. ; O) Si vous aviez placé votre Roi vis-a-vis dti fien, vous auriez perdu la partie, parcequ'en facrifiantun pion, vous ne pouviez 1'empécher d'aller avec 1'autre a. Dame. (ƒ) De quelque maniere qu'il eut joué, vous pouviez jouer de cette manieree (?) Si vous preniez le pion, qu'il vous propo. fe, il jouerait fon Roi a la deuxieme cafe du Fou & irait forcément a Dame. Dans cette fituation la partie eft toujours remife ou Pat. C'eft une preuve que les pions placés fur une ligne des Tours ne font pas autant a craindre que les autres pions. Par conféquent on doie faire a tems fa fpéculat'on la-deflus, lorfque Ia f artle approche de fa fin. ^* P  C 2ï6 ) MEME PARTIE. itiutre maniere de jouer au premier coup du Noir. ï. N. Le P. du C. i pas. B. Le R. a la 3^ cafe de Ia T. f». 2. N. LeR: ala 4™ cafe du F. du R. adverfe. B. LeR.prend le P. 3- N. Le R. a la 4™ cafe de fon F. B. Le R. prend le P. 4. N; U R. a la 4™ cafe de fon C. (b).  C «7 > NO TE S. (a) Vous auriez pu jouer également votre Roi a la cafe de la Tour; vous préférez de la mettré la j paree que s'il ne veut pas jouer a préfent pour la remife, il rifque beaucoup, de perdre la partie. C'eft une obfervation prefque générale que celui qui veut gagncr une partie décidément remife, la perd. (6) Dans cette fituation, la partie eft remife, parceque c'eft a vous a jouer, obligé a retrograder votre -Roi; fi c'était k lui, il la perdrait; préfentement il doit avoir foin de fe maintenir toujours en oppofition, c'eft-a-dife, a une cafe de diftance de votre Roi; fi veus retirez le votre, il dolt avancer le fien fur la méme ligne oü fe trouve votre Roi; & fi vous placez le votre derrière le pion, il doic placer le fien devant; en faifant tojir jours les mémes obfervations, il eft fur de faheFat-, ? 2  I 218 > SlTÜATION III. j - _—— J p.n. p.n. p'n. pTnT j I fRB' p.n. r.n.ipb.j p.b. r.b. p.b. p.b TROISIEME PARTIE. i. B. Le R. prend Ie P. f». N. Le R. prend Ie P. 2. B. Le P. du R. i pas (b). N. Le P. prend Ie P.  ( 210 ) N 0 T E S. B. LeP.delaT.delaD.ipas. N. Le R. a la 4^ cafe de fa D. 6. B. Le P. du F. de la D. 1 pas. N. LeR.aIa4««cafeduF.deIaD. B. Le R.alasrcafeduC. N. Le R. k la 3™ cafe du F. de Ia D, 8. B. Le R. prend Ie P. N. Lc R. a la 2™ cafe du C. B. Le R. prend le P. N. Le R. a Ia 3™ cafe de la TV 10. B. Le R. a Ia 4™ cafe du C. N. Le R. prend le P. 11. B. LeP.dclaT.du R.2 pas. N. Le R.a la 4™ cafe du C.de la D.adverf&' 12. B. Va forcément a Dame. •  ( 22p ) T.N-j 1 J jT.N. R.N. T. B. ^ j_ „ | t D.N. P.N. P.N, P.B. ,P.B.|p,N. P.B. P.B. P.B. | | 1 T j , ? t P.B. R.B. D.B. P.B. . T,B. SIXIEME PARTIE. Si c'efiau Noir d jouer, il fera partie remife. N. La T, prend le P. du C. de la D. échec. B. Le R. prend la T.  2. M. La T. a la cafe du C. de Ia D. échec. B. Le R. a la 2T cafe du F. de Ia D. 3- 1ST. La T. a la 2?e cafe du C. de Ia D. adverfe. échec. B. Le R. prend Ia T. 4- N. La D. a la cafe du F. de Ia D. adverfe. B. Le R. a la ar cafe de Ia T. de la Do N. La D. a Ia 2™ cafe du C. de la D. ad* verfe. échec. B. Le R. prend la D. £é Noir fe trouve Pat S i-  ( 23t ) SlTüATION VIL' R.N. P. N. ; P.B. P.N. , R.B. SEPTIEME PARTIE. Dans cette pofition, fi c'eft au Noirz jouer; il va forcément è. Dame avec fon pion du Cavalier; au lieu que vous ferêz partie remife, fi vous avez le Trait en jouant comme il fuit.  C 232 ) I. B. LeR. a la 3rcafeduF.defa D. N. Le R. a Ia 2r cafe du F.defaD.r». 2. B. LeR.ala3rcafedefaD. (b). N. Le R. ala 3™= cafe de fa D. 3. B. Le R. a Ia 4r cafe de la D. N. Le R. a fa 2r cafe. '4 B. Le R. a fa 3^e cafe. N. LeR. ala 2r cafe du F. 5- B. Le R. a Ia 3™c cafe du F. N. Le R. a la ar cafe du C.  C 233 ) NO T E S. (a) S'il avait avancé fon pion, votré Roi pouvait le prendre, avant 9- N. La D. a fa 2?e cafe. B. Le R. a la cafe du F, 10. N. La D. a Ia 3r cafe de fon R.(a). B. Dok feulement éviter de placer fon R. devant fon P. La partie cfl: forcément remife, ou Pat (b).  (a) Au lieu de jouer fa Dame, fi a ce même coup fon Roi était placé a fa quatrieme cafe, il aurait gagné en jouant comme il fuit: N. Le R. a la 3T cafe de fon F. B. Le P. va a Dame & donne échec. N. Le R. a la 3T cafe de fon C. B. Ne peut plus empêcher le Mat. (b) D'après eet exemple, on fera fans difficulté ïemife de la méme maniere ayecle pion du Fou dela Dame, ou bien avec un des pions des Tours. Dela s'enfuit 1'pbfervation qu'un pion du Fou ou de la Tour arrivé h fa feptieme cafe & foutenu par fon Roi, pourra faire partie remife contre un Roi avec fa Dame; bien entenduque ce Roi qui a la Dame fe trouve dans unpareil éloignement, que vous le voyez dans la partie précédente. Au .lieu que tout autre pion, que ceux que je viens de nommer, quoique parvenu a une des autres feptiemes • cafés „ & foutenu de fon Roi, ne pourra faire partie remife, parceque la Dame forcera le Roi adverfe,par une füite d''échecs, de fe retirer derrière fon pion & de ménager ainfi le tems néceffaire a fon Roi pour s'approcher de ce pion, qu'elle pourra alors prendre. * Q.5  SlTÜATIOST IX. |f.B:R.N.| . 1 p-b- r7b~.' ~ .zzl rr i NEUVIEME PARtTe— 1. b LeR.ala4rcafedeIaD.adverfe.(_) n. Le c. a la sfr cafe de Ia t. 2. B Le R. a Ia 3* cafe de Ia D. adverfe (a) Si vous aviez joué votre Fou a la deuxieme «fe du Cavalier, 1 aurait donné échec avec for GiTOfcf a la deuxieme cafe ou Fou, & prenai  C 241 ) 3- B. Le R. a la 3™ cafe du F. de la D. adverfe (b). N. Le C. a la 2T cafe de la T. échec. 4- B. Le R. a la 3™ cafe du C. N. Le R. prend le P. 5- B. Le R. prend le C. N. Le R. a la 2™ cafe du F. (c). (6) Si vous aviez pris fon Cavalier, il vous aurait également empêché par fon Roi, d'aller a Dame. I Cc) II doit placer toujours fon Roi en oppofi* tion & 1'empêcher par-la d'aller a Dame avec fon pion.  C 242 ) SlTUAflON X. R. N. T.B. P.B.j I ( , I | I R.B. | F. N. ' ■ ——— I " ■ • I PIXIEME PARTJE. X. B. LaT.aIa3r cafefluF.delaD.adverfe N. Le F. a la 4T cafe de la D. adverfe.* 2. B. Le R. a la 4™ cafede la T. adverfe (a). N. Le R. a Ia 2T cafe du C. (b).  t 2« > N O T E S. Ca) Si vous aviez joué votre Roi a la quatrieme cafe du Cavalier, il devait vous donner échec. C&) II joue fon Roi pour le maintenir en oppofition au vótre, & enfuite le Noir doit avoir foïn de ne pas trop éloigner fon Fou du cöté de votre Roi, mais bien de le gar der dans une certaïne diftance, pour qu'il puifle vous donner échec, en cas que vous voulufliez jouer le Roi fur 1'une des deux cafés Noires, a cóté de votre pion; & après avoir donné eet échec, il doit porter ce même Fou, de maniere qu'il empêcüe le progrès de votre pion.  1 24* ? Partie gagné pour le Noir. SlTUATlQN XI. ! JZZ [F. N. I J P.N.Jf.b. ' R.N. p.n. p,b,j l P. N. P. B. |~~~ Le Noir gagnera en jouant fon Fou k la quatrieme cafe de votre Tour, foit que vous preniez fa Tour ou que vous ne le prenant pas, il prenne lui même votre pion.  ( 245 > II y a fans doute du plaifir a combiner une certaine pofition & a prévoir enfuite de cela un certain nombre de coups, pour parvenir a donner un échec & mat inconteftable. Cela arrivé quelquefois par hazard, dans une partie, fans qu'on s'y attende, & fans que 1'autre y penfe. Comme il ne faut pour cela qu'un coup - d'ceil plus étendu, de 1'ufage & de la promptitude, on doit reconnaitrc une pareille pofition, quand par accident elle fe prefente, ou qu'elle peut être arrangée encore, foit pour prévenir un mat ou pour 1'éviter, & que la connaiffance d'un certaïn nombre de pareilles pofitions combinées n'eft rien moins qu'inutile. J'ai cru qu'il ne ferait pas malè-propos, d'ajouter ce nombre de pareilles pofitions, ne fuftent-elles méme que pour amufer la curiofité. On trouvera donc des pofitions pour donner échec & mat, en 2, en 3, en 4, en 5 & plufieurs coups, afin que, quand 1'adverfaire s'avife, par exemple, (ce que vous connaitrez par 1'arrangement de fes pieces) de vous faire mat en 5 coups, vous puifliez le furprendre d'un mat en 4 coups.  ( 246 ) Le Blanc doit faire mat en deux coups. Sf tuation I. R.N. T.N. T.N. p.N. F.N |rN. p.N^CN.j | p.n. Jc. b. J zrzzzczz |d. b. p. b. i d.n. p. b,p.b. f.b. T-B-| I j (R.B. ' i t. b. La D. donne échec a la cafe du c. de la D. adverfe. N. De quelque maniere que le Noir prenne la Dame, il eft toujours mat, foit par le Cavalier, foit par la 7oyr.  ( M7 ) Le Blanc dit au Noir, qu'il lui donntra échec & mata« troifieme coup, ni plus, ni moins, aw« /o» pion. SlTUATION II. i 1 D. B. 1- -i—— R.B. P.B. . P. N. R.N. i. B. La D. a la cafe de la T. de la Q. adverfe. échec. N. LeR. ala2»e cafe de faT. 2. B. La D. ala cafe du F. du R. adverfe, N. Le P. du C. i pas. 3* B. Le P. prend le P. échec & mat.  i m ) ff Blanc dit a«.Noïr, au'ilfera mat a« priemt coup, nipku, ni moins. S ITUATION III. F.B. R.N. ■ " ~~" Mzzzzzzn P.N. D.B.j — f L * D.N. , — ■ • T.N. j~ i. B. Le F. de la D. a la 4»e cafe du p d j adverfe. échec. _a. N. Le R. a la cafe de la T. B. Le F. du R. a fa »$t cafe. N. La D. prend la D. B. Le R. a ia ^ cafe du F< de «A« 3 la découverte. -uvcrie. N. La D. couvre 1'échec. B. Le F. prend la D? ©- ffla/.  C 249 ) he Bteücfera échec & mat foreêment en einq toupï, avec un pion. SlTUA^IOK. IV. R.N. F.N.C.N.T.N.j C.B. P.N. P.N. P-N. j P.N. P.N. P.N. C. B. T.N. P.B. P.B. D. N. P.B. P.B. J f ,F. B. P.B. R.B. T.B. T.B. 1. B. Le C. a la 2?e cafe du F. de la D. échec. N. Le R. h la 2™e cafe du F. 2. B. Le C. a la cafe de la D. échec. N. Le R. a la 2me cafe du C 3- B. Le C. a la cafe du R. /afor. N. Le R. a la 3»e cafe de la T. B. Le C. a la 2»e cafe'du F. du R. adverfe. échec. N. Le R. a la 4™ cafe de la T. .5- . B. Le P. du C. 2 pa's. (5* «ja?. R 2  C SJQ ) Zie Blanc dit au Noir, qu'il donnera échec & mat avec fon pion fans bouger fon Roi, en fix coups. iSlTtTATION V. R.N. -—; T.B. R. B. T.B. P.B. — \rrr —1— —-—_ e— j P.N. r —.— — , 1 | 1- r. B. La T. a la 4™ cafe de la D. adverfe. N. Le P. 1 pas. 2. B. La T. a la 4™ cafe de fa D. N. Le P. 1 pas. 3- B. La T. a la cafe de fa D, N. Le P. va a Dame. 4- B. La T. a fa 31?6 cafe donne échec. TH. La D. couvre Yéchec.  i *5i 3 5. B. La T. a la _«« cafe de la T. de la D. adver fe. échec. N. La D. prend la T. 6. B. Le P. 1 pas donne échec &? mat. (a); l>e Blanc doit faire mat awc «n pion f» fix coups niplus, ni moins. SlTUATION VI. R.N. j 1— ■ — —— j— P. B. p. B. R. B. T.B. T.N. D.B. 1 T.B. T. N.| D. N. 1. B. La D. a la cafe de la D. adverfe. échec. N. Le R. a la 2™ cafe de la T. O) Ce coup n'eft pas forcé, fi Ie Abir en allant a Dam? av«c aepitee' ™ ^ de fairC U"e jDan"' deroande un jFï» sh «ne »»- R 3  C 252 7 Cj JE ' , 2. ; ■ B. LaT. du R. ala 2»? cafe du C. du R. adverfe, échec. ■ D. couvre Véchec. . S- , f; cafeduC. dela D.adverfe.^«r. N. La D. prend la T. .1 . -- , 4." 1 . B. La D. a la 3™ cafe du c de k D; adyerfCi ^ N. LeR. ala cafe delaT. (a). B. Le P. du F. prpn<* ra D. échec. Le R. li Ja cafe du C. o. B. Le P. 1 pas. échec & mat. _ jCfO Si » au 'icu de jouer fon Roi k Ia cafe de Ia 2osr, il avait joué a Ia cafe du Cavalier, vous pouffiez votre pion de Ia Tour un pas & preniez enfuite fa Dame avec 1'autre pion; il était égalemen* tnat au fixieme coup.  C *53 3 Lp Blanc fait mat avec fon pion du Cavalier, fans ■prendre le pion Noir. Situation VII. R.N. P. N. PB- R.B. d.B. P.B. T.B. ~ 7, -j— ; ■ 1— i. B. La T. a la 4™ cafe dc la T dfi la D> N- Le R. a la cafe du C. 2. B. La T. a la 4™ cafe dela T. de la D. adverfe. N. Le R. a la cafe de la T. B. La D. k la 2™ cafe de la D. adverfe. N. Le R. a la cafe du C.  < 254 > 4- B. La D, a la 2™ cafe du F. de la D. échec. N. Le R. a la cafe de la T. 5. B. La D. a la 3^ cafe du C. de la D. adverfe* N. Le P. prend la D. 6. B. LeP.delaT. 1 pas. N. LeP.prend la T. 7. B. Le R. a la 3»e cafe du o. de la D. adverfe» N. Le P. 1 pas. 3. B. Le R. a la 3«e cafe de la T. - N. Le P. 1 pas. 9- B. Le P. du C. 1 pas. N. Le P. 1 pas 10. B. Le P. du C. 1 pas. échec £? mat.