DESCRIPTION D' U N Animal Africain inconnu jufqu'ici, qui porte au Cap de Bonne Espérance le nom impropre D' E L A, Ni ET QUI EST APPELLÉ C A N N A chez les HOTTENTOTS; Tranfporté vivant pour la première fois en Europe, en 1748. ou 1749. dans la Menagerie DE FEU S. A. S. GUILLAUM E IV. PRINCE D' ORANGE ET DE NASSAU, GOUVERNE UR , CAPITAINE.GRNERAL ET AMIRAL DES PRO FINCES-UNIES, &c. &c. &c. Et envoyé pour la feconde fois en 1780. h la Menagerie. D E SON ALTESSE SÉRÉNISSIME,, MONSEIGNEUR LE PRINCE GUILLAUME V. D'ORANGE ET DE NASSAU STADHOUDER HEREDITAIRE, GOUVERNEUR, C AF ITAINE-GENERAL ET AMIRAL DES PRO FINCES-UNIES, &c. &c. P a R A. V O S M A E Rr Gonfeiller de S. A. S. DireSteur de Son Cabinet d'Hiftoire Naturelle & des Curiofetés, ainfi que de la Menagerie, Membre de l' Académie Impériale, dorrefpondant de P Académie Royale des Sciences de Paris, Membre de celle de Madrid, des Sociétés Littéraires de Vlisfingue £f de Haarlem, &c. Traduit Par Mr. RENFNER. A AMSTERDAM, Chez lis Héritiers P. MEYERet G. WARNARS,, MDCCLXXXIIL   HISTOIRE NATURELLE DU PRETENDU uiv Ci ojijoj ovrilnoQ esi li 30 , téï ELAN DU CAP, CONNU CHEZ LES HOTTENTOTS SOUS LE JSOM DE , èbbVl Btifib fis (4) wo'iiuH ob tilsDnolVI C A N N A (*) CHAQUE nouvelle décóuverte dans 1'HtftoireNaturelle eft un nouveau chainon dans 1'immenfe chaine des merveilles de la création; & chacune de ces merveilles invite & appelle 1'homme raifonnable a les contempler. Toute la Nature eft pleine de Tagefle, d'ordre & de variété; partout elle nous annon* ce le Créateur & le Confervateur de ce grand Univers; il n'eft pas une feule de fes produétions qui ne fok propre a confondre & a convaincre 1'obfervateur le plus ingrat & le plus préfomptueux, pour peu que fon favoir, fi vanté & fouvent fi vain, lui permette de fe rendre a la conviftion. ^ , Kolbe (*) eft le premier qui att fait mention de lanimal dont nous allons parler, & qui porte le nom d'Elan dans les polTeffions Hollandoifes du Cap de Bonne Efpérance. La defcription & la figure que eet Auteur en donne , eft a plufieurs égards défeftueufe & imparfaite. D'ailleurs le nom d'Elan ne convient en aucune manière a eet animal, car ü a les cornes prefque r TM Elan du Cap, Kolbe, Defcription du Cap de Bonne Efpérance, Amflerjnn, T7*7 fol Tom I. pas. 173. avec la figure qui eft a quelques egards défecSe ?ci, Buk/o5, Hifi- Nat. Tole XII. pag. 357. PI 46. hTonx. Pallas, Specilegia Zoolog. fafcic. I. pag. 15. Berol. i774- 4«v K allamano. Supplément de VHift. Nat. de Mn. de BuffoN, Tom. V.. de l'Editiond'Jmfierdam, 1781. fia) Defcription du Cap de Bonne Efpérance, Tom. I.pag. 173* A 3  4 DESCRIPTION do prefque droites, tournées en vis a leur origine, enfuite rondes & liffes, & il les conferve toute fa vie fans qu'elles tombent jamais; tandis que celles de 1'EIan font plates, plus ou moins crenelées, & fe renouvellent tous les ans, comme le bois du cerf. Monfieur de Buffon (£) eft dans fidée que 1'Elan de Kolbë pourroit être le bübale des Anciens; mais les cornes droites que Kolbe attribue a fon Elan n'admettent point cette hypothèfe. Du refte (r) Ia defcription que le Naturalifte Francois donne de ces cornes, dans un autre endroit de fon ouvrage, s'accorde très-bien avec les vraies cornes de notre prétendu Elan du Cap; mais il s'eft trompé en les rapportant au Coudou, que j'ai décrit ailleurs. L'erreur provient d'une fauffe étiquette qu'on a trouvée attachée a deux cornes pareilles dans le Cabinet de Mr. Düpleix. (rf). Ce font la de ces méprifes dont perfonne n'eft exempt; mais il ne faut qu'un deffin exaél & bien fait pour les détruire (e). Mr. Onymos, DocTreur en Médecine a la Haye, & trèshabile Anatomifte, enrichit, il y a quelques années, le Cabinet du Prince d'Orange de plufieurs fquelettes d'animaux, & entr' autres d'un Elan du Cap. C'étoit un male, qui avoit été envoyé autrefois du Cap avec fa femelle, au feu Stadhouder Guillaume IV. de glorieufe mémoire. Jufqu'alors fefpèce de Hifi. Nat. Tornt XII. pag. 296. (c) Ibidem, Tome XII. PI. 4Ö. bis, oh les cornes font repréfentées avec beau'coup d'exacïitude. (d) Ibidem, Tom. XII. pag. 357. (e) C'efl: ainfi, par exemple, qu'on Tecormoft auffitót que dans la Planche hXV. pag. 329. du Supplément de VHiftoire .Naturelle de Mr. & Büffon, Tome III. de l'édition de Paris, 1776. :Ia figure du milieu ne fauroit étre une petite corne de giraffe; aufïï 1'Auteur 1'a-t-il revoquée en doute lui-méme. Nous avons ici au Cabinet ce même prétendu cornichon, qui fe trouve étre, felon 1'édquette qui y eft jointe, i'os de la verge d'un animal des Indes Oecidentales.  ' ' CAHNA of zogen: Eland, va ja de Kaap de GoedeHoor .   C A N N A. 5 de ces Elans étoit encore inconnue en Europe, & ceux ci furent les premiers qu'on y tranfporta en vie (*). Un intervalle de plus de trente ans fembloit avoir effacé le fouvenir de eet animal auflï rare que fingulier, & il ne nous en reftoit que le fquelette. Mais un heureux hafard m'apprit que le male avoit éré defliné d'après nature par feu Mr. Haag, Peintre de la Cour. Mr. Haag fils, qui a fuccédé a 1'emploi de fon père, emploi qu'il remplit avec diftindtion, & qui excelle furtout dans la partie des chevaux & des animaux en général, eut la bonté de me communiquer ce deflin, le même que j'ofFre aujourd'hui au Public. Encouragé par cette découverte, je pourfuivis mes recherches, & j'eus encore le bonheur de trouver un de ceux qui avoient foigné nos Elans. Cet homme reconnut auflfrót le deflin que je lui montrai, & je tiens de fa bouche les particularités dont je vais rendre compte. Ce fut en 1748. ou 1749. que ces deux animaux, 1'un male & 1'autre femelle, arrivèrent du Cap en Hollande; on les mit a la Ménagerie de la Cour, qui pour lors étoit a Loo, maifon de plaifance des Princes d'Orange dans la Province de Gueldre. Ils paroifToient avoir pris déja tout leur accroiflement, écant de la grandeur de notre gros bétail. Après avoir fait quelque fejour a la Ménagerie, & s'être remis des fatigues du voyage, ils étoient gais & bien portants. La douceur de leur naturel ne s'eft jamais démentie: on pouvoit les approcher & les toucher fans danger. On avoit même accoutumé le male, & fans beaucoup de peine, a fe foumettre a la bride, & a fe laiffer atteler entre les brancards d'un cabriolet. II y couroit avec une extreme (*) Plufieurs Empereurs Romains fe font plu a conferver par des monnoies Ia mémoire des animaux étrangers qu'ils donnoient en fpeftacle dans des occafions folemnelles. II me paroït bien plus jufte de célébrer Ie nom des bienfaiteurs généreux qui nous procurent 1'avantage d'obferver & d'admirer la Nature dans des êtres encore nouveaux pour nous, & dont la plupart étoient inconnus aux Anciens. A 3  6 DE SCRIPTION du extréme vitefle, & plus vite qu'nn cheval; mais il ne foutenoit pas long-temps eet exercice, qui au refte ne lui convenoit pas ou qu'on femble avoir pouffé trop loin. Dans leur état de fanté ils avoient beaucoup de rapport avee le cerf, foit dans le port foit dans la marche ou la courfe, foit enfin pour la beauté; lew fon de voix approchoit auffi du raire. Le male étoit plus vif & plus robufte que la femelle; celle-ci lui refTembloit d'ailleurs prefque en tout pour la forme. Seulement on m'a affiiré qu'elle manquoit de cornes; mais ce fait a été contredit par Mr. Gor. don, comme nous verrons plus bas. Leur nourriture ordinaire étoit de 1'herbe, du foin, de 1'avoine, du pain & du fon: ils aimoient beaucoup a lécher le fel. Ils remachoient ce qu'ils avoient mangé, & par conféquent ils appartiennent a la clafTe des animaux ruminans. Après avoir vécu enfemble pendant 1'efpace d'environ deux années, la femelle mourut la première long-temps avant le male; 1'un & 1'autre périrent de confomption. Le deffin que nous ajoutons ici, a été fait dans le commencement de leur maladie, lorfqu'ils étoient dé.aplus oumoins amaigris; auffi ne retrouve-t on ni dans 1'ceil, ni dans le maintien, la vivacité qu'ils ont en pleine vigueur. Kolbe, aqui nous devons prefque feul ce que nous favons de lhiftoire naturelle du Cap de Bonne Efpérance, & qu'on a critiqué avec tant de dureté, fouvent a tort & fans connoiffancedecaufe, Kolde dit lui-même dans fa defcription que k'Elan d'Europe ou du Nord difFère entièrement de ceux qu'il a vus au Cap. II ajoute que les cornes de celui-ci font annelées par en bas, tout a fait plates vers le haut, terminées en pointe, & longues d'un pied; d'ailleurs elles font droites ce qui eft une marqué caraftériftique fuffifante pour diftinguer'cet animal du bubak des Anciens. Sa hauteur eft de plus de cinq pieds, & fa longueur de fix. Sa chair eft faine & d'un bon gout, foit qu'on la mange bouillie, ou rötie, ou même falée; &olbe lui-même en a goüté plufieurs fris. L'élan du Cap habite..  C A N N A. f White les plus bautes montagnes, pourvu qu'il y troüve de bons p&urages & de 1'eau; quelquefois il defcend dans la vak lée, & c'eft la qu'on lui donne la chafle. On lui drefle auffi des pièges avec de gros batons enfoncés en terre & recoürbés. Sa peau devient un cuir dont on fait des fouliers, & qui ne fert guère a d'autres ufages. Au refte on peut juger par les dimenfions du corps & des cornes, que 1'animal obfervé par K o l b e étoit jeune, & n'avoit pas encore tout fon crü. J'en étois ici a ma defcription, & je I'aurois pubiiée depuis long-temps, fi je n'en avois été empêché par la mort de mon Imprimeur & de mon Traducteur, & par les occupations-afïïdues que demande le Cabinet conflé a mes foins. J'ai recu depuis une lettre infiniment obligeante deMonfieur le Baron dePlettenberg, Gouverneur du Cap de Bonne Efpérance, dans laquelle il m'annoncoit 1'envoi de plufieurs animaux rares; deux anes rayés ou Zèbres; un Zèbre batard appellé Quagga, dont il a été queftion dans ma defcription du Coudou; un Nou ou Gnou, qui eft mort en chemin, mais que nous connoiffions déja; le même amateur éclairé nous avoit envoyé précédemment deux de ces animaux, qui ont été nourris dans la ménagerie, & dont je ne tarderai pas a donner la defcription & la figure. Enfin , ce qui me fit un plaifir fingulier, Mr. dé Plet tenberg me promettoit auffi un jeune Elan du Cap. Peu après la réception de fa lettre, toutes ces nouvelles richeffes, excepté le Gnou, arrivèrent a bon port. Les Directeurs de la Compagnie des Indes avoient pris toutes les précautións poffibles pour le débarquement; mais par un accident des plus facheux, 1'Elan avoit dé k été mis a terre fans leur ordre, & avec fi peu d'adreffe, qu'au fortir du vaifTeau on 1'avoit laiflë tomber; il me parvint dans un état pitoyable, & au bout de quelques heures il mourut. Js devois donc me borner a rinfpeétion défagréable du corps brifé de ce pauvre animal. II m'a fervi du moins a vérifier i'exactitude du delfin de Mr. Haag, & a drelTer la defcription qui accom-  * DE SCRIPTION du aecompagne ce mémoire. J'ai reconnu dans ce jeune Elan, atf milieu de fes fouffrances & de fon agonie, toutes les marqués dun naturel doux; & je lui ai trouvé dans 1'ceil &. dans la forme engénéral, plus de vivacité que n'en exprime le deflin ddTus°n PU y me"re raif0HS qUC indic*uées ci' J'ajouterai encore quelques éclaircifiemens que j'ai recueillis lur eet animal, & qui s'accordent aflèz avec la defcription que Mr .Cordon en a faite, & qui a été publiée par Mr. le Profelfeur Allamand (/")• On aflure que les Elans du Cap demeurent fouvent en hardes dans le voifinage de ce promontoire; que les deux fexes vivent quelquefois féparément, mais que vers le temps du rut ils fe rejoignent, & fe partagent alors en petites troupes: les males fe difputent la femelle par de rudes combats. A une certaine diftance du Cap, les Elans ne font prefque plus farouches, mais toujours également lelies a la courfe & prompts a grimper fur les montagnes. les pJüs efcarpées Une Pjeuve de leur douceur, c'eft qu'on peut en tuer un coup de fufil au milieu d'une troupe, fans avoir rien a craindre des autres. Leur propagation eft la même que celle de nos betes a cornes: la femelle ne produit qu'un petit, quoiqu'elle ait quatre mamelles. II m'eft revenu par plus d'une voye, que les payfans du Cap, apparemment dans les contrées écartées fe fervent de 1'Elan pour leurs travaux, & en particulier pour' tirer. La chofe eft très-poffible, puifque chez nous on eft par. venu des Ie premier effai a 1'atteler a un cabriolet. La relationde Mr Cordon ne differe de la mienne que dans une feule Circonftance dfentielle: il dit que les femelles portent des cornes. comme les males, tandis que 1'homme qui a foigné les Elans de Ia jMÏ SUpPlémm de l'%»< * Mr. * Büffon, Edit. d'Amfterto,  C A N N A. 9 la ménagerie en 1748. ou 1749. foutient encore toujours que la femelle étoit fans cornes. J'aime mieux cependant m'en rapporter au témoignage d'un obfervateur auffi habile & auffi attentif que Mr. Gordon, qui a vu & examiné ces animaux dans le pays même qui les produit: il fe peut très-bien que le garde de la ménagerie fe trompe, & que fa mémoire lui foit infidelle après un fi long efpace de temps. Selon la defcription de Mr. Gordon, & le rapport de plufieurs habitans du Cap que j'ai confultés, eet animal porte le nom de Canna chez les Hottentots, & celui d'Impoaf ehez les Cafres. J'ai placé la première de ces dénominations a coté de celle d'Rlan qui a prévalu jufqu'ici, mais qui me paroït a tous égards impropre. ^^^^^^^^^^^^^^ DESCRIPTION DE L'ANIMAL CONNU SOUS LE NOM D' ELAN DU CAP, A P P E L L i CA N N A Chez les HOTTENTOTS. Plande XVIL TL faut fe rappeler avant tout, que cette defcription eft faite "** d'après le jeune Canna arrivé en dernier lieu du Cap de Bonne Efpérance; que 1'animal avoit été bleffé intérieurement par une chüte au fortir du vaiffeau, & qu'enfin il a vécu feule- B menti  10 DESCRIPTIONdu ment quelques heures fous mes yeux dans une agonie perpétuelle. C'étoit un male, & tout jeune encore, s'il en faut juger foit par Tanden fquelette qui fe trouve dans notre Cabinet, foit par les dimenfions rapportées par Mr. Gordon. Selon lui, la longueur ordinaire de eet animal, depuis le mufeau jufqu'a forigine de la queue, eft de 8 pieds 2 pouces, & la hauteur du train de devant de 5 pieds. Le jeune Canna que j'ai mefuré, avoit 5 pieds 3 pouces en longueur, depuis le bout du mufeau jufqu'au commencement de la queue; la hauteur du train de devant depuis le bas du pied jufqu'au dellus de la bofie du dos, étoit de 4 pieds i~ pouces. La couleur dominante du poil qui couvre le corps eft d'un gris clair tirant fur le brun; le cou d'un gris encore plus clair, furtout fur le devant prés du gofier. Le bas des flancs approche du blanc, & le deilbus du ventre 1'eft entièrement. On m'asfure que plufieurs de ces animaux font d'un gris tout a fait cendré. La partie du dos qui fait les épaules, & qui eft au defius des jambes de devant prés du cou, eft furmontée d'une bofle, & cette élévation eft caufée par le procejfus fpinofa vertebrarur. Sur 1'épine du dos le poil forme une bande étroite & noire, qui s'étend jufqu'a la queue & remonte vers le haut jufqu'au deffous du cou, oü elle perd fa couleur. La loupe dont parle Mr. Gordon, &qu'il place fur le gofier, n'étoit pas vifible dans le fujet que j'ai eu entre les mains, peut-être a caufe de fa jeunefle. Au bas de la poitrine pend une efpèce de fanon, s'emblable a ceux de nos vaches; cette extenfion de la peau étoit beaucoup moins apparente dans le jeune animal que dans 1'adultequi a fervi de modèle a notre deflin; d'ailleurs nous n'avons pas trouvé qu'elle reflemblat a une longue touffe de cheveux, telle qu'elle eft repréfentée dans la defcription imprimée a Amfterdam. Les jambes de devant font marquées en dedans au deifus du genou, d'une tache èrune tirant fur le noir. Les fabots  C A N N A. « „, , „, nnir, & bien ftndus. Au derrière de chaque pied f °tS^lem « au deffus des fabots, font pacés les deux ^ repofent fur une tache noire de U .argeur d'Ta ïtfèft de U même couleur que le refte du corps; il tfy . qu e le b ut du mufeau p.es des n.feaux qui fi*£g g ? T es oreüles font fort grandes a proportio., de la taille felÜ eft pareille k celle de la tête; le dedans garm d uri L TX Les yeux font d'un brun-foncé, les paupièpew po.1 gmatre. !Le ye Les cornes ont po" 1—rfelles font noi.es, tournees en fpirale I4- pouces oe b étendue; puls elles depuis ft terminent en pointe, & s'incli- deviennent Uffe. &-™nd. n ^ ont r'Teft^pe L POU du ieune C«*« paroiffoit aftez court * /flr dufront 11 n'a point de deu.s incif.ves a la maL : ^ *ure maïs hoic f S U*», 3t «i^TStWS d^1 mSes "li £ dents machehères a chaque cöté^des a ^ dehors, une leuie eu y rhacune de ces dents mache- fones ^^^f,Sl font beaucoup plus lièreS & cene du devantfaoit confondue avec les dents inapetites, & ceUe du ékvée en pointe ,& plus L C ft comme" celle de tous les quadrupedes épaifle. La langu couverte de petites taches noi- raminaus, mais la furface er, ett fa bouche res, ^eT ^s font entourées d'un Cftf C°teuaSseft griffe, & comme garni de petites crêtes T LT' La queue eft revétue d'un poil court & liffe, qm a B 2  *s DESCRIPTON dü CANNA. de poils noirs de s pouces de longueur: 1'entière étendn* ^ i queue jufqu'a 1'extrémité de la touffe eft de .jTpouces Le fquelette du Cama aduite qui fe trouve'au Cabinet & qu on a toujours montré fous le nom cl Elan Ju C#?V?^ , o pouces de longueur depuis le bout du mufeau jufqu'a S gue de la queue. La hauteur du train de devant jufqu'au fonl met des os de la boflè, eft de s pieds & au dei Les co^ «es font Iongues d'un pied i, poUces F I N.