Ï08 noms des canaux , des RUES , fcC. du n. c. j, P„ La collr dans 1'allée des faifcurs de vergettes • het hofje in de fchuiermaakersgang q D k \Zt7S7V 16 Cana' 3UX °eiI,ets' ^rk le Daani'aë > * -E i. avec trois traverfes de cha que cote,dont Ja première est Ja violettefiraJ' tetroifieme a J'occident est Ja ^/y?,^,^ va de / angehersgragt au £^p™. 7 * qu1 De noord ermarkt, le marché du nord, q. E ik oü aboutifsent l, 2, 3. 5 4 ' °a i.Deboomftraat, la rue de I'arbre; vers Je cimetiere des chartreux. q E k z.Delindeftraat, Ja rue du tilleul; avec deux tra L églife du nord, de noorderkerk q E k De brouwersgragt, le canal des brasfeurs.' q. E k. XXXIII.Le quai MéRIDIONAL DU BROtr wersgragt; depuis Je cingel br0u" De angel, 1'ancien fosfé, prés du pont dit de nieuwe Haarlemmerjluis Sur la carré au quaré E ialtl^ ngUe Ve''S ,C MaauburëDterqëEu' ,ecanaldes feigneurs; vers 1'AmDe keyzersgragt , le canal impérial; vers l'Amftel, L'églife romaine Ie cor de poftillon, de roomfche kerk de posthoorn, q. E i roomjene DZlfl 7uSh ^ can3ldesl,rincesi versl'Am-  ÏIO NOMS DES CA NA TT x nrcDTrro jf DES RUES, &C. DUN. C. I.ft Depalmgragt of nieuwe braak, Ie canal Ho f, i oulajouchere; vers Ie W^Lt i & ^ wf^t. q. E k. fran?a . ' ers ie brouwers- leltmkgragt&lHkathuirerftraat. q D k Le amenere des chartreux, fcf ka%ui[erker khof- entre le {«totfjt & ]a kathmrerfrJt 7n{' ■De hchelftraat, Ja rue de briques- verT/W/ grdgj. q. D k. 4 ' ers 1 angehers- De kathuifersftraat, Ja rue des chartrP..v l boomftraat c> Ja UndeftraatTo Sff-ï ^ Le velIvage, het weduwenhofje; fondation pie-n Dk La fonderje a clocbes, daWgte^DÏ enpaardenftal,le barras de a vilJe n nt La porte aux moulins a Icie, ^ » v ^e.q.Dk q. D k. ' zaagmolenspoort. De angeliersgragt, Je canal des oeillets- VPrc I prinfsengragt. q. C k. diners, vers Ie D<, homme tuinfiraat, ia traverfe courbee du iar din; vers Ie rateiwansflee? traxr^ A » J bVurs traverfes - 4*™ i„ * • h " ec PJu* q. D k dU füSié' vers Je ratel'  I.P. NOMS DES CANAUX, DES RUES, &C.DTJN. C. II t De tuinftraat ,1a rue du jardin;avec plufieurs traverfes ; vers le prinfsengragt, q. C k. & oü font Les fept életteurs, de zeven keurvorften; fondation pie. q. D k. De egelantierftraat, la rue de Téglantier, avec plufieurs traverfes; vers le prinfsengragt. q. C k. De egelantier sgragt, le cana! de 1'églantier; vers \zprinfsengragt; avec plufieurs traverfes, q. Ck„ De nieuwe lelyftraat,1a nouvelle rue des lis; vers le prinfsengragt; avec plufieurs traverfes. q. C k. La porte aux chasfis, de raampoort, q. C k. Le cimetiere occidental, het westerkerkhof, q. Ck< De bloemgragt, le canal aux fleurs; vers le prinfsengragt; avec plufieurs traverfes. q. C k. De bloemftraat, Ja rue aux fleurs; vers le prinfsengragt i' q. C k. avec traverfes ,parmi lesquelles est De akkeleijeftraat, traverfe de la bloemftraat au roofe- gragt. q. C k. De roofegragt, le canal auxrofes; versie prinfsengragt ; q. B k. & oü font,outre plufieurs traverfes, La cour des rofes, het roofenhofje; fondation pie, q. C k. ainfi que La cour de Rypen, het Rypenhofje. q. C k De roofeftraat, la rue des rofes; vers le prinfsengragt; avec plufieurs traverfes. q. B i. Bet waaleweespad, lc cu!-de-fac valon; entre les roofeftraat & laurierftraat. q. C i. De laurierftraat,\a rue du laurier; avec traverfes; vers le prinfsengragt. q. B i. De lauriergragt, le canal au laurier; vers leprinfsen- gragt; q. B i. & oü font Les orphelins luthériens,//e£ lutherfche weeslmis.q.Bi Les orphelins romains, het roomfche jongenweeshuis. q. B i. r e eland ftraat,la rue de 1'élan; vers le prinfsengragt; q. B i. oü est  Ha NOMS DES CANAUX, DESRÜES, &C.DUN.C. I.Pé Venife,het venedaanfchehofje, fondationpie;q Bi & traverfe e par ->h-oi. De haazeftraat h traverfe du lievre, du laurier. gragt au elandsgragt. q. B i De ftinkfloot; Ie fosfë puant. 'q. B i De elanasgragt, Ie canal del'élan; versie trinCsen gragt; avec traverfes. q. B i erMeTO««De looijersgragt, le canal des taneurs; vers le prufsengragt, avec traverfes; q. B i f£f? ?rT^pafl^^',eha,Tasdcla ville q Bi De pafseerderftraat, Ja ruette des pasfans vers le prinfsengragt. q. B h. » Vers Ie ftfóseerdergragt, le 'canal des pasfans; vers Ie prufsengragt. q.Bh. . ' le £ ciffieciei"e ^Leide, het Leidenshrkhof. q B fi ■«g**"^ J'aceiieroulamaconer e q £ Dt raamfraat, la traverfe du chasfzs ^èrs e prinfsengragt. q. Bh. ' veis Je Le manege, /?,?* ryfchool. q. A b Me Leidfchegragt, Je canal de Leide, q. A h oü aboutifsent i & 2. ** We Leidfehe dwarsfiraat, lalongue traverfe deLeide; vers le fpiegelgragt. q. A h & Lc^fpeéhcle hollandais, de nederduitfchefchouwhurg. La porte de Leide; ^ Leidfchcpoort; par oü Pon «ft ' 7f • fur Je ^emin de rovertom Met Leidfcheplem, Ia plaine de Leide. q A h Leknnsftraat, Ja croifiere; vers le pilfeng^l Dl  ï 14 noms des canaux, dés r 0£s, &c. du n. c. f. R ^^FaT^* Ienouveau^««'^ "feurfr1;: fit* ^ 13 n0UVe,,e ruea»x^ 3'f! ^erftraat, Ja rue dü nord, derrière le prinfsengragt. q. B e. "cmeie Je 4- De CW;;> dwarjft'rctat, Ia traverfe d'Ütrechr « . versie binnenamftel, q. B e. & oü esc Le fpeftacle J'utile & 1'agréable. q B e Les barques pour Utrecht, de Utrechtfe fchuiten. La place d'éxercice, ftads exercitieveld, q. B e De o/fem«rfc, Ie marché aux boeufs. q B e «,Ke pVSe"Cht> * D*f-rechtfèpoort qf'R e Be laan 1 al ée; vers la Utrechtfeftraat c, e ■ D M^MMré, e marché aux cocbons. ï B e f e amftelgragt Je éaffal de 1'Amftel. q. Bed DebtnnenamMle qual occidental de I'Amdef q Bd De Aw^a,/, Je grand pont de l'Amftel. q. Bd. XXXV. Ls quai ,séptëntrïonal nir brouwersgragt&le, ïlé$ ï>e cingeUe quai du cfo^ Sur Ia carte au quaré E i  1. P. NOMS DES CANAUX , DES RUES , &C DU N.«. 115 L'églife janfetiifte', de janfeniste kerk. q.,E i. 2 De We prinfsengragt, lc petit canal des princes* vei s les houttuinen, q., E i. . De oranienftraat, la traverfe d'orange; vers les , houttuinen, q. EL De mouthaanfteeg, la. traverfe du coq de dreche; vers la har lemmerdyk. q. E k. De dommerftraat, la traverfe des lourdauts; vers les houttumen. q. E k. j De Bambrugfteeg, la traverfe deBambrug; vers la : haarlemmer dyk} q. E k. il ya L'églife ianfenifte, dejanfenifte kerk. q. li k'/ ,, De wagenftraat, la rue du chariot; vers le haar* . lemmerplein. q. E 1. . ■ ■ • • ■ De fcaflwgrflgt, le canal des cordenes ou le rempart. De/cLpey?eeg., Ja traverfe des brebis, de la wagen- firaat au baangragt. q. £ 1. . //et Haarlemmerplein, la place.de Harlem. q. r La porte de Harlem,. hors de la quelle on prend la barque pour. Harlem, Leide.&c. q. E l. De groote houtftraat, la grande rue du bois; vers les teertuinen, q. F 1. Smaliepad, le fentier étroit; vers les teertuinen. Deq'jlooterdykfcheftraat, la traverfe de Sloterdyji du baangragt aux teertuinen, vers le pont da trinfseneiland.q. F 1. • ,,..:„ •• , J De■ breewersftraat, la rue des calfateurs; le long du rempart, q..F U • ' Dezoutkecten, ks falines; quai du zoutkeetensgragt. i)e »mdAel, le coin dufable; extrêmité de la ville v*s le tai, q. G1. _ ■■ • & Les vaisfeaux pour Groenland, Terreneuve .^Ameland, H %  710" NOMS DES CANAUX J D*S BXZS, &c. Du N. Ci Ml De zoutkeetensbru^ lé jWt des falines, qui joint les zoutkeetens a la realeneiland. q G 1 De vliegende-of viermridenftraat, la traverfe vo. ïl^n11 dcS4uacrevenLS depuis Ie 20^toe«* £r«g£ au realengragt. q. G k Z.De vliegendcbrüg, le pont volant, qui joint Ia SÏÏSÏf l2T2 Ja ^->-^^/au traversdu reajen qui les fepare. q. p. J Hki' PRiHssÉHKiLAND.Vile du prince; oü r, i 3i 4> 5 — q. F k. l.DegalgeJlraat, la rue du gibet, Ömimeeildh^. gragt, prés des teertuinen, jusqu'au bikkersÉrdeU qui lepare de Ja bikkerseiland, q. F k 5 a.DeJlooterdykfebrug, Je pont de SloÊerdyk, qui joint hflooterdykfeftraat aux teertuinen & avec a pnnfseneiland. q. F 1. d 3-De vliegendebrug, Je' pont volant, qui ioint Ja pnnfseneiland ave* Ja realeneiland q F 1 4. DedMimerShrug, le pont des lourdaux, qui joint eüt7™rFkat & avecla 5. De galgebrug, Ie pont dn gibet, qui joint la pnnfseneiland avec Ia bikkerseiland q F k De zandhoeksbrug , ]e pont du coin du Vable • qu. jomt Ja realeneiland avec Ja bikkerseiland q. vr K Bikorseiland, I'iJe de ft/i&r, au nord-st des deux précédentes; q. F k. & 'oü il * De groote bikkerflraat, ja grande rue de bikker, depuis Je zandhoeksbrug jusqu'au eilandsbrugl qui joint 1'ile avec les houttuinen, q F k  L P. noms des canaux , des rues , &c. du n. c. 1 De kleine bikkerftraat , Ia petite rue de bikken-, traverfe de la grande jusqu'au galgebrug.-q.Fl>. Het minnemoer sftr aatje, la traverfe des nourices; depuis la grande bikkerftraat jusqu'au bikkers- gragt. q. F k. & L'églife de 1'ile, de eilandskerk. q. F k. De fteenkraan, la grue ou guindole de pierre, pour décbarger les vaisfeaux. q, F k. XXXVI. Les teertuinen, houttuinen & la haarlemmerdyk. Het fmalpad. le fentier étroit; le long des rem- parts, prés du fecond baftion. Sur la carte au quaré F 1. De teertuinen, le quai au goudron; le long du prinfseneilandsgragt. q. F 1. De jlooterdykfeftraat, la traverfe de Slooterdyk, du baangragt au Jlooterdykfbrug. q. F I. De Jlooterdykfebrug, le pont de flooterdyk, qui : joint les teertuinen avec la prinfseneiland. q. Fl. De groote houtftraat,la grand, rue du bois; versie baangragt. q. F 1. De kleine houtftraat', la petite rue du bois; versla haarlemmerjluis. q. F 1. De houttuinen, le quai des cbantiers a bois; le long du eilandsgragt & du tai. q. F k. De droogbak, la bague feche; ■— autre nom des houttuinen q. F k & i. De dommersftraat, la traverfe des. lourdauts; vers le brouw er sgragt. q. F k. De dommerbrug, te pont des lourdauts, qui va du quai vers la prinfseneiland. q. F k. L'églife des hernhutters, de hernhutter skerk. q.Fk. De oranienftraat, la traverfe orange; vers le brou- wexsgragt. q. F k. H 3  ? J 8 NOMS DES CANAUX , DES RUES , &C. DU N. C. L K I)e eilanAsbrug, ]e pónt de fefifc* qui de Voranien : Jtoaf mene a la bikkerseiland, q F k •De fWeirag, fe pónc rougL- .j au "bout du printen, gragt, prés du tai. q. F k ^pmjsen. Le brouwers firaat, Ia rue des brasfeurs: 'ver» U keyzersgragt, q. F i. '1 "??"er?^ cienne auberge; vers le ]achtLvIVFi ■ De meringerflraat, la traverfe de mmV^,- vèrs le brouwersgragt. q. F j ö - & ]a trave;fe des êch le brouwersgragt. q. E i. ;, ■' La petite poisionerie, 'de'nieuwe vismarkt. q.,F i' De haarlemmerdyk ]a chausfée de Harlem: con- S/ n /^'^^ & du Pnfc dit de nieuwe Haarlemmerjluis. q Fi B' rtfersfiraat. la traverfe des pêcheurs. q. F i ' Bemenngerjlraat, la traverfe de wieringen\ F f oü elt gneU" * * * Hf ■Le chariot de pofte pour la Haïe, de Haagje .postwagen; & des holtes a lettres póï Enkhuifen, Gouda, Leide &c. ^ brouwers firaat Ia traverfe des brasfeurs. q.Fi Beeenaoornfiuis, féciufe & Ie pont de la beo ne fur Ie prinfsengragt. q. E k. ' £e oramenjiraat 9 la traverfe,. orange. q.Et ^^M^,atraverfedu:co,c.cIedreche.'q.Ek vlnZT^T' ? f ;H'erfe des <°^auts.q.Ek: i>f *flm*ryj?«ff la traverfe de Bambrug. q £k Jtowagenjlrant, la traverfe du chariot.: q. E k JD* * Jê la petite traverfe $ b^ ' %éklTirf 9 k p,ace dovam 13 po™ de° Awa*^;-la rueauxplnpoos, paralele & en.'  LE. NOMS DES CANAUX, DES RUES, &C.DUN.C.II9 tre la haarlemmerdyk tklcbrouwersgragt, depuis le korte prinfsengragt; elle coupe les'neuf traverfes ei desfus.'q.' E'k. II y a La copr de Medenblik, het Medenblikkerhpfje; fondation pie:; q. Ë fc.'ainfi 'que La cour de Moens, het Moenshofje. q. E k. H 4  SECONDE PARTIE. PES ÉDIFICES PUBLICS, L'HOTEL-DE-VILLE. Les anciens afeftaient de faire'parade de t«np es & de leurs capitoles; pour eet effen ]£ vaftes p aces euvironnés d'arbres ou f^cou an%nsÏÏ>1]dée 0U Je §°Ut ^ Ja »^o" Le2 yS^S^^rVmCeS P^sfent Je i d" T,.' -J ou dec0tivre elure ies villes «fe a Repubhque une efpece d'aSo \ d oeuvre, Je plus fomptueux de tou< «floft.t ftr des colonn s de pierre tonlile 't„  ' ■ -Vu cLu IJorcl O nest -  "* Ut I-'ffOTEL-DÉ'V/LtEj ft forte qu'eUes s'entre rê-pondënt A ? 5?' "S tOTt fortent dix-huit fn,,H „, j ' u " desfils dl> vees * nneégaJe h™tet q' e ,t ar,'"!"' ÏS seur • cW 1 r Je. !?auteur fur autant de Jarreptfe^t ÊS£S£ ffi&Ö fefton' Channi , , S chaP,teaux par des cades en forrne dfgffl Sa r^^f a'de haut, & une forfè WSSÏÏÏS 3 41 P$ vert de plomb en a ï7' in 1'/ " d°me cou" terne de huk pies de haü? f ' CSC Une 3a": Ionnes, & au Zfus do ^T* F> ^ C°dorée, ornée charaVp lf q ,e esC u°e 6eche ville. - §ée des anc,ennes armes de ld Jesregne une ^enJ llu^^^ teur, fur io de Jargeur & Xo L f P de hauMd le long de «alr^t^ dSSTi)qUÏ fiere les trois arcades du milieu £2?!* Cr' erie est le tribunal, ffiffiffi£ï? ^ leur fentence de mor • cW , r -S re?0IVenC de largeur, fUI- i9Tlong?eu ? fc^0 hauteur, avec un dmihiT* 7 PJes de 55 de pn y entre tóld^al tó?f»* deux ouvrag^s  complices des reftaurateurs des Taronin, i \- Celle VefS fe midi ré £ fs* ^ t?T Locnens , qui fe m unS'^ deS fauver un a Ibn fifs cnnWn,w ,pour eI* perdrc les deux vei v A n l-P°U'\ adultere * «de feinte, esCYel^ilr,o7%tSr nerar' trone, oü il prononce entre eTdlnlf ?* foR fujet de J'enfant en vie a„ ,,lr ?mmes ait de Salomon est Ja têtl de mJS^ du'tabJca* bouclier de PalJas; a" dths t t', qUl 0rne ^ téte d'Eunale, | Wur- &au desftTr^ w est la tête d'Enyo. Des rfrnvV 5 V*6 BrU:us ^ Salomon font, vér Jnord f ° tab,eatt armes de Ja ville verTl r ' /eS nouvelIes *, au desfous de é?tój^&«^ iures de différens fuie-s i? ' nt des raoufuportent enfeSl Iƒ conie T'? <*ria*de* pofe le feeond étL d nSf lur,??uelle^ dre corinthicn erfr/tn , qm font d'orcroifées, quf?omSSt f°DC tr°is fiaut* jour qu'eJles «S om, ? esfe*her le. du nord, en G g ttS^^ fermé & vouté, oü fe rbel h r " fiege ren~ faire Jefture de Ia fe,lencedl ft'Creta,re Pou* »eJs; fur Je devant es Je Sent T une femme asfife na, rl JtMlcc'.1 ePre'enté par fur Ja boucbf & annrt 5.,„qUl dent Je d4t morti - a cot'é du fi Sé f„ f • e? une tête d« est un ^^fe^f en confidéran tfaune té eïX ^ ^ Pleuren* deux debout ^Tco g H1 ^ g « conrfche, lür un  11* P. DE L*H OTËL-DË^VILLËs f Sf1 banque , & les apartemens du conciërge. L* galerie, entre les deus cours, est éclairce a gauche par les fenêtres de la cour du midi; tandis qu'a la droite regne le mur de la chambre d'amunition, dont les fenêtres y font barrées de fer» & les volets fermés. De la chambre des huisfiers a verges , la quelle de ntiit fert aux officiers bourgeois , on rencontre en tirant h drojte lar chambre de la garde bourgeoife, la falie de desfin, & un efcalier qui conduit au fecond étage* ' L'entrée de la chambre d'amunition est dans cö corridor, vis a vis de la galerie qui vient de la première arcade du nord. Derrière cette chamIre, au nord, est une fuite de fix prifons, dont les entrées font dans une galerie, & prés de 14 est un magazin a tourbes. A coté de cette galerie des prifons est la cour du nord , dans la quelle le Lieutenant de police cite les criminels* pour leur déclarcr qu'iïs font condannes a la inort; l'on y entre ausfi dans le corridor par une porte a deux battans, a grilles de fer. Au delk de la cour, en fuivant vers le nord, on trouve Une feconde galerie , par la quelle on entre en fix autres prifons; quatre apartemens d'otages, ou des prifoniers pour dettes, endosfés contre Ces prifons, & aux qucls on entre par le corridor; e-nfln une troifieme palerie qui fépare ces otages tf avec le mur de 1'édificeJ & a plufieurs pies de» diftanee de ce mur est en déhors une baluftrad© de fer, qui empêche d'aprocher des croifées. —. En entrant par la porte de derrière il y a urx portique oü veftibule de 42 piés de long, iur y& de large, dont les voütes font foutenues' par fix gros piliers a doublé rang. A droite, dans Cö vellibule, est la porte de cömmunication avec lö «orridor &la galerie de devant; agauche fontjl«* I %  33* dé l'hotel-de-villë. 17. p, apartemens du geolier, avec un efcalier dérobé qiu conduit au tribunal des Echevins, un femblable efcalier fe trouve dans les apartemens du conciërge; & en face de Tentrée est une porte, en dedans de la quelle fe tiennent les fergeans t i 'CeA-CC"e P°rte conduit au* apartemens de la queftion & des interrogatoires , qui font derrière ceux du geolier, de plus aux galeries des prifons, a la cour & par un efcalier aux prifon denbas Enfin tout ce premier étage est eclaire tous les foirs par 27 lanternes. Aux deux angles de- 1'édifice, du coté. du midi, Tl y 17un efcalier qui monte a la falie du fecond étage & qui defcend aux celliers de la banque. Le second éTAGE,auquel on parvient par Je grand efcalier de devant a doublé rampe & par les autres du rez de chausfée, ofre dabord la salle, qui est entre les deux cours. Elle est le veftibule a toutes les chambres de Ja magittrature. On y entre par un grand portail de plein cintre. Des deux cotés du portail est un vanteau en arceau* garni d'un entrelas au travers du quel s étendent deux ancres croifées, & au oesfus lont deux croifées quarées , oü font entre lacees deux feuilies en croix de bronze La lal e est fermée par une grande porte de bronze a deux battans d'ouvrage d'entreJas, dans lequei il y a deux grandes branches de palme croifées & deux feitons au desfus; ces deux battans lont iurmontes d'un dormant d'entrelas de bronze avec des palmes. Les deux jambes du portail lont deux demi colonnes couplées de marbre rouge, dordre corinthien, qui foutiennent un fronton de 13 piés de haut. La frife en répréicnte, fous 1'embléme des quatre faifons, les quatrepnncipales parties de 13 vie humaine: 1'en-  Ï34- de l'hotel-de-ville, II, p fronton eft Ia juftice, fous Ia figure d'une femme; d une mam elle tient le glaive & de 1'ai tre a balance; le foleil parait den-''e elt; elb foule aux pies 1'avaricieux Midas aux orèilles dane, qui tient en fes mains des pavots; elle cWeux' T? laHdifC°rde qui 3 deS tópoÜ lil u ' , f« dr0Ue est ]a mo"' couverte de imceuils, la tête apuyée fur la main droite, oü S r ^'/,13 main gauche ^r un clepfidre ecoule; au desfus de la juftice volent d*ux ce. nies , qui tiennent, 1'un des rayons defoudre, Jautre un fouet fur les épaules , & au desfus font des harpies; 3 la gauche de la juftice est la Deesfe N.mifie, qui répréfente le ebdtiment; «He fe détourne Ie vifage, & porte au bras gau^ -ene des faisceaux de verges, au milieu des quels est la bache de juftice; a fa droite e 1 e tient des menottes & autres pieces-a 1'ufaPe des cnm.neJs; elle parait avoir ausfi une jambe de bois, pour marquer que le chatiment est lent: maïs certam. Au desfus de la juftice, fur la cor! niche qui y regne, est Atlas. Et au desfus de Itii eet un tableau qui s'éleve jusqu'a la voute du fn 1 °id; La faIie' qui fe« & de vous & de promenade publique, a i2Q piés de jongueur, prés de 58 de largeur, & 9S de hauteur Des deux cotes il y a fept colonnes d'ordre co rmtnien: entre ces colonnes font fix hautes croiïec xhx croifées quarées attiques au desfus Sur les trumeaux repofe une corniche qui regne tout yentour de la falie, & fur la quelle s^Je fe v atfond. Ce platfond a trois compartimens ou étages, feparés par trois quadres, ~ r» Dre imer quadre est cette même corniche ci desfus t Je premier étage du platfond confifte en unQ tonde tihgto de fept colonawjonigw, per!-  II. P, DE l'HOTEL-DE-ville. Ï35 pendiculaires a celles de dcsfous ; entre ces colonnes font de hautes croifées , comme en bas; a 1'orient il fe trouve orné des trois figures de la force , de la juftice & de la prudence ; a Poceident il est orné de celles de 1'Atlas, de la fagesfe & de la vigilance, Le fecond quadre est la corniche au desfus de la feeonde colonnade; ce quadre est un ouvrage de feuilles de chêne avec une moulure, qui de chaque coté dans fon milieu rentre en cintre furbaisfé. Au desfus de la plinte fur la corniche, au milieu , font , du coté du nord , le Dieu & la nimphe Amftel, avec leurs atributs, foutenant 1'écu des nouvelles armes de la ville ; du coté du midi, le Dieu & la nimphe Ye, avec leurs atributs , foutenant 1'écu des anciennes armes. Aux quatre coins intérieurs du quadre, fur la plinte de la corniche, font la fagesfe, la juftice, ]a vigilance & la prudence. La fagesfe est au bout oriental, a la gauche , répréfentée par Minerve, avec des livres , des Ianc.es portées par des enfans. La juftice , au même bout, mais a la droite, est acompagnéc de 1'Empereiu' Juftinien ; d'une main elle tient le glaive, de I'autre elle s'apuie fur le corps de droit; tandis que 1'innocence , figurée par un enfant & par un pigeon, fe met a couvert entre les plis de fa robe ; devant elle des enfans tiennent des fers, des chaines, des inftrumens de torture. — La vigilance eft au bout occidental & k la gauche ; fous fon bras elle tient une grue & en fa main une lampe ardente, pendant que deux enfans devant elle fe jouent avec un coq. La prudence est vis a vis, au même bout, & a droite; elle tient a la main un miroir & un ferpent; devant elle font deux enfans, dont 1'un démasI 4  ï4 dées par des génies qui répréfentent la juftice, la prudence & la fidélité, acompagnés d'autres génies emblêmes des quatre elémens $ tandis qu'Hercule chasfe 1'envie & lahaine; d'un autre coté des enfans marms gardent les aneiennes armes & fonnent de leurs eonques. Au irtan^ teau d'une des cheminées pend un tableau qüi répréfente la fermeté de Fabricius dans le camp de Pirrhus, oü il ne fe laisfa féduire ni par les plus flatteufes promesfes ni par les plus effroyables menaces, & acompagné d'un vers de Vondel. Sur lé manteau de la cheminée du eote dil midi, en face de la précédenten est un autre tableau, oü Marcus Gurius, content de fe noü» rir des fruits de la terre qu'il cultivait de ieé propres majns, & faifant fon diner d'un plaÉ d#  de l'hotel.de-ville. ïl p, na vets , refufa tous les préfens des Romains; rcompagnc dun vers aplicatif. Au- platfond tom les armes des Magiftrats qui les premiers j rent feance dans eet apartement; le platfond Jes acompagné de plufieurs compartimens , au m lictii des quels est écrit: Une confilium datis (let capidnm Mgsns. Enfin eet apartement est or. ne de plufieurs tableaus de compagnies de bourge is armes, 1'une conduite pai- le Capitaine Curneile De Graaf, I'autre par Van Swieten occ. > .La TRésoRERiE ordinaire comprend p.uuours chambres. Le manteau de la cheminée, dans l une de ces chambres, y repofe fur quatre colonnes de marbre blanc. Aux deux cotcs font les armes de MM. Tulp cc Dronkelap qm les premiers ont pris fance dans eet apartement. Au milieu est le tableau de Tofeph èc de fes onze freres qui le juftifient de 1'acuiatm davoir derobé la coupe d'or, acompagné e un verS de Vondel fur Ie foin de Jofephpenittt ftfamme Au desfus de la porte est le plan d Amfterdam, tel que cette ville fe trouvait en l annee 1536, desfiné en perfpecuve, ou1 on diftingue toutes les églifes & tous les cd fices public*, avec les noms de chacun; par Ccrneille Antomsfen , archer des compagnie de 1 are du pie & Confeiiler de la ville II v a dans eet apartement deux tableaux de la Reine Marie ce Medicis, de grandeur ioaturelle; un de Gutüaume 6, Comte de Hollande: de PhiBppe le bon, de Ia Comtesfe Jaquelme & quel. ques autres; un atlas , & une ftatue de la juftice ±>e pia-fond a cinq compartimens. On v con' ferve une corne d'argent, dont on fe fer valt autrefois dans les repas des Magiftrats, Au des  ït. f. DE L'HOTE L-DE-VILLE. H? lus de la porte, en déhors, il y a un fronton ausfi en cintre, avec un oeil & quelques ornemens rélatifs a Tadminiftration qui fe fait dans eet apartement. L\ séCRETAIRIE OU LE GREFFE, qM ocupe tout le coté du midi , a deux entrees. Au desfus de 1'une est répréfentee la hdelite, par un chien, qui fe tient fur lc corps de fon maitre asfasfiné, en garde contre quelcun quit femble voir s'aprocher , & dans 1'éloignemenC est une main armée d'un glaive au desfus d un. autel fur lequel est un brafier; ce qui rapeJIe la fermeté de Mutius Scevola , qui, conipire contre le Roi Porcenna, fit connaitre qu'aucun fuplice ne ferait jamais capable de lui arraehèt le feeree Au desfus de I'autre entrée est répréfente le fecret, par une femme qui met le doigt fur la bouche & qui fe repofe fur un dauphin ; dans 1'éloignement est une oie , qui, une pierre au bcc, fe fauve au montTaurus: quand les oies annuellement traverfent le monC Taurus, oü il v a beaucoup d'aigles, elles prertnent un caillou au bec, afin d'etre obngees de fe tairo & de ne point fe trahir en gazouillant; cette fuite de Poie marqué ausfi qu'une parole larhée n'è revient plus. Au jambage des deux portes font, en basreliëfs, les armes & le fceatt de la ville , des lettres, des cadenas &c. Alt desfus des portes font en basreliëf des lettres, des paquets, le grand feau de la vffle&c. La cheminée est ornée du portrait de la Reine Marie de Mcdicis de grandeur naturelle & desline d'après nature; il y a ausfi celui de 1'Empereur Charles quint, LA TRéSöRERIE EXTRAORDINAIRE, oü fe paie le Verponding, c'est k dire le droit K 2  t*0 de e'hotel-de-ville. IJ. p, fur les maifons &c. est du coté du couchant Au desfus da la porte est ausfi un fronton au au mdieu du quel est un oeil, avec deux génies & autres ornemens. En dedans , la cheminée & Je platfond font ornés de moulures CllCnMée La chambre des fetites causes, a.nfi ape lee parcequ'il ne s'y traite qu'au des fous de 'a valeur Ae fixcefis flor.n ^ blable fronton extérieur au desfus de la porte au miheu du quel est un oeil, orné deféuid lage foutenu par deux génies, avec deux coq La platfond est orné d'emblêmec q Le tribunal des Echevins fait face au grand portail d'entrée. En dedans du po ! ta 1 fur Ie fronton du quel est asfife Ja juftice, est Ia porte a deux battans, au desfus dela quelle est eent: audi t? alteram partem. La Se du cote du nord est partagée par une voute en deux etages : J'étage au desfus de Ja v est un entrefole oü est Je rolle du Lieutenant civil avec une galerie qui conduit a 1'efc £ dérobé & a la chambre des requltes, ia que e est au desfus de la chambre des Êcheviüs e"S ordinaires; au ciesfous de la voute est proprement Ie tribunal ou le barreau, oü MedfiSfeJ neuf Echevins ont leurs fieges avec le Lieu e? jant civil. Le platfond est%eint en pfufieurs compartimens, oü font Jes armes des memb es de ce college qui Jes premiers prirenT féancl dans le nou «rel hotel-dc-viJIe. La^cheminée es? k lextremité meridionale. La voute, qui e t de pierre, est a compartimens; Ja juftice v est «umiheu a fes cotés font Ja forel & fa prudence. A Ia cheminée il y a ün tl£u ali répréfente Jvloïfe remettant aux IfraéS lS deux tables de la Loi qu'il avait recues'Sr le  II. P. de l'iïOTEL-DE-VILLE. 149 Sinaï , acompagné d'une piece de vers fur le bonheur d'un pcuple qui rcfpcfte la loi. Dans Ja frife du manteau est répréfentée 1'idolatrie du veau d'cr,qui préfente un chef-d'oeuvre. Au nord de 1'apartement, derrière les fieges , est une autre cheminée, ornée d'un tableau répréfentant la juftice fur un ficge élevé, acompagnée de la vigilance & de la conftance , confultant avec la fagesfe , la prudence & la piété. Contre un des murs pend une piece de vers, avec cette infeription: Fiat jujiitia, ne pereat mundus. En. tre le tribunal des Echevins ordinaires & la chambre des Echevins extraordinaires est un efcalier, qui conduit, en haut, a la chambre des requétcs, au rolle du Lieutenant civil & au conieil de guerre bourgeois; en bas, aux apartemens du geolier, des interrogatoires &c. — Entre le tribunal des Echevins ordinaires & la chambre des petitcs caufes est un femblable efcalier, qui conduit, en haut, au confeil de guerre bourgeois, &, en bas, chès le conciërge. La chambre des Echevins extra, ordinaires a au déhors au desfus. de la porte un fronton, au milieu du quel est un oeil, autour du quel font des enfans pleurans, des loups en furie', des têtes de mort, des asfemens &c. En dedans, au devant de la cheminée, est un tableau qui répréfente la juftice, tenant en la main droite le glaive & en fa gauche la balance; a fon coté est la prudence, qui tientune main a la garde du glaive de la juftice. La chambre en a d'autres de'compagnies bourgeoifes armées, felon 1'ancienne coutume. Le Lieutenant civil y tient les comparitions criminelles &c. La chambre des comptes a ausfi au desfus de la porte un fronton , avec un oeil, K 3  154 DE L'flOTU.DE.VIUEi JLR radon & J'éloqu.-nce r-, raat , . par le iacnfice d'Abraham ï l f-ré5'f*«& piushauts & qui fe tlut 'a^ LJ usa ^ par unc main qui tfent un c"c (e fls' 1 ici un glaive, ui écu / » ' Un chien, diligcr-ce/f: usTm' «e^Vf™0 L* est répréien-é, p'aHne r„^h fCtC Jerémia » A-, une Jampef une ninm >! C°q' *»* fentée par un horloge dönr U,£t P- ' f£ repré' un are, &c. — L'dL.nn ^ . . ' ttn f,ein» est céfignée par k ; cï/ ^.^«'A Jivre & une Loe fie^^, un & celles ^^.wS'fw^« q-tre morceaux' etSé^SulT^ marquent 1-s vues r„, - • gus ' 9"1 d'un Confeil ?^£n^ ^ leuégoce, &ia n vï lon11 C» ^ répréfentée par deux tab la* 1' • reJ,gIOn esc cbes, le chateau d?ir UnUdn **** d* «e- bondance, & une guirlande deohêne - 1^^/^ est répréfente par une b^lan^ l ' / neg0CQ De Wit a kunt b H n ?C" A ces ^èmes J m Ja Hollande, fous l'imaov» i Paüas , tenant en fa main drnhP ,m» S de le cbapeau de la iiberrl r r"6 ]ance 3vec fur la Bi We quiNt fur'nn nt h «auche fa tére est 1W„ • U" auteJ' a« desfus dö vife m-d,nai e Vn3Vlre' & près d'e,,e ,a de" otdingue. - £n quatre autres vujdes fonG  156 de l'hotel-de-ville. ll p. font toutes fortes d'inftrumens d'architefture' En dedans, al entree, font quatre colonnes de' lordre cormthien. Le pavé est de pTerre de marbre. Devant la porte de Ja falie dl cZ^R est 1 ecu aux nouveJles armes de Ja viHe! des quatre cotes de eet écu est une pierre no re fur Ja quelle est en blanc Je g!a,ve de Ja juftice c'est l'endrou oü fon fait Ja priere aui"?l nels que 1 on éxécute a mort. Au desfus dé ces quatre gla.ves du pavé font au platfond quatre fa.sceaux dorés avec la hache. Le platfond est pemt en trois compartimens: celui du m beu qu, mente 1'admiration, répréfente AmTter' dam, reconaisfable par Jes crois croix d'argent" fur fon vêtement, Ja couronne impériale fur Ja te e, en fa main droite elle tient ia balance & ; la gauche le fceptre a i'oeil clairvoyant ■ ft droite est la fagesfe, a fa gauche Ja pSce & 1 economie, qui précipitent le dragon, & Ja mf chanccte répréfentée par deux malïaiteurs &:vnê harpie qu, , de quel coté qu'on Jes regarde paraisfent toujours fixer en face. La fenetre du nord souvre en porte a deux battans; c'est le chemin par Jequel on conduit tous les rm fa,teurs a J^échafaud, qui fe dresfe de va t cette chambre Derrière la porte est un efcalier qu! conduit a des chambres fecrettes, & a coté un cabmet a divers ufages. L lm La tribune, d'oü, a fon de doche, on pubhe es fentences, Jes ordonnances, &c est une galerie entre Ja chambre des Boureaiaftrw & la chambre de juftice; dans chacune dSquel! les elle a entrée. Elle occupe les trois fenê res du miheu de la faillie de Ja face de 1'édifice avec les trois quarées du desfus, & Jcs fix femblables qui regardent au tribunal. Au de-fxi  ÏI. P. »E L'HOTEL-DE'VILLEi 157 des deux entrées il y a des pieces de vers reiatifs a la paix conclue en 1Ó74 avec 1 Angleterre. Le platfond est peint en trois compartimens rélaüfs : au milieu est le tems; au midi la renommee publie la gloire; au nord, qui est pres de la chambre de juftice, elle oublie la honte. Dans les galeries du nord & du fud fe trouvent fix grands tableaux de 1'hiftoire ancienne de lapatrie. Au desfus de la tréforerie ordinaire, contre le platfond, est peinte la conjuration de Civilis dans le Schagerbosch, pour fecouer le joug des Romains. Au desfus de 1 efcalier , tout k coté du précédent, est peinte 1'elevation de Bi lnio & fa proclamation pour Géneral des Canifates. Au desfus de 1'efcalier du nordest , est répréfentée 1'irruption des Bataves dans le camp des Romains pendant la nuit. Au desfus de Pefcaliër du fudouest est la peinture des trophees des Bataves. Au desfus de la tréforerie extraordinaire est répréfentée la maniere dont les Généraux Civilis & Cerialis, poftes fur les deux cotés d'un pont rompu fur la Nebaha, traiterent de la paix. Et au desfus de la chambre des orphelins est la conclufion de la paix entre les Bafaves & les Romains, ratifiée par les deux armées en fe retirant. Outre cela, dans 1 are méridional au desfus de la chambre_ des Bourgmaïtres, est répréfenté Samfon, qui d une machoire d'ane bat les Philiftins. Et dans i are feptentrional, au desfus de la chambre de juftice , est répréfenté David qui de fa fronde renverfe Goliath. ; Par les quatre efcaliers aux angles de la galerie & par celui qui est dans le portail du tribunal des Echevins, on parvient k 1'entrefole & aux étages fupérieurs.  153 DE l'HOTEL.DÊ-ville. f|. ft L'entrefole, au quel on parvient par les deux premières rampes des ring efcaliers de la gale lice. - Pai 1 efcalier du nordest on vient k Ja SeYachambre'dVr M arine, qui est au desf de la chambie d asfurancesi & k la chambre mariages, apeJJée ausfi la chambre des injures. Par 1'esfcalier dQ Sordouïsï on vient ausfi a la chambre des mariages & des injures la quelle est au desfus de Ja^chambS des masfes infolvabiés. - Par J'efcalier ^ fud ouest on parvienc a la chambre du\o0e des fceaux de Ja Pr^de HoU^nïï pa 1efcalier du portail des Echevins on vient au rolle du Lieutenant de polic- & k T 1 chambkk des keqüêtes: Je" poiteïde eet deux bureau* font dans une galerie qui pa«fe au desfus du portail des Echevins & qui est écSirS Par quatre croifées au désfous de Ja pSuére corniche de la falie, de chaque coté de la juftice J t ehn a deux *» «gardent fur Ja falie. Toutes c« chambres ont leur jour de Ja rue L e t r o r s i E m e é t a g e renfer'me de vaftM apartemens Par 1'efcalier du nordestn vie. a un portail, a Ja jurande des merciersk r a ch a mbre de justice duDiemermeir, polder uf !W* & Andante dAmfte?m dü?déffine ït rVrt?. qd £SC ausfi ]'acad^ flu dcslm, & a la falie d'armes. — par 1'efcalier tvT.rT °n * LA chambrl du & «ux apartemens du conseil de <ïulrre. Par 1 efcalier du fudest on vient au S^!raftdu b^n,ala faHedWsi - 1 auelier ae Ia curpenterie. Ec par IVfcalieï  II. i?. de l'hotel-dë-ville. 1^9 du fudouest on monte a la chambre des manufactures, & aux apartemens du con. feil du guerre. , Lé portail est un pallier ou une entree a plufieurs chambres. II est orné de quatre antiques peintures de compagnies de bourgeois armés, trés bien travaiüés; il y en a un par G. De Laresfe repréfentant 1'EmpereurCaügula & fon cheva.1 que eet infenfé veuc faire conful. La chambre de la jurande des merciers, fuué.2 dans le coté du nord, z plufieurs tableaux; entr'autres un, desfiné d'après nature, d'un boeuf couronné de guirlandes, qui pefait 1912 livres. La salle des beaux arts ou 1 academie du deslin, de laquc'.le deux membres de lat Magiftrature font établis directeurs, & qui fait corps avec la falie de desfin qui est au rez de chausfée , fert k plufieurs chofes. On y confervé une riche & abondante collection des desfins de fe* Mr. Hinlopen , on y fait des discours , on y diftribue des pn'x, on y desfine d'apiès natulre, & l'on y expofe en vue des pieces üe maitres. Las a l l'k d'a r m e s avec fes galeries comprend -tout le tro.k-me étage fur la face, depuis 1'aile du nordest jusqu'a 1'aile du fudest, & tire fon jour tant cu dam, par devant, que de lafalie publique nar quatre fenêtres dont il y en a deux de chaque coté de »a force, entre les deux premier? quadres du platfond. On y voit toutes fortes d'armes de quoi fournir k plufieurs mille hommes. On y confervé ausfi les inftrumens de plufieurs infignes malfaiteurs. Le conseil de güerre bourgeois comprend une grande falie, une moindre & des  if. P. DE L'flOfEL-DÈ-ville. t5t ainfi de fuite, enfemble elles font un poids de 28PÓÖ ïivres; le tatnbour de cuivre pefe 4472 Ïivres» i' a fept piés & demi de creux a fon diametre; il est pércé de 7500 trous pour tous les boutons que le carllloneur veut y mettre , & Ton peut y jouer toutes fortes d'airs. Le carillon joue tous 'les quarts d'beures, chaque fois un air 'différend, avec le desfus & la basfe; les tremblemens ou cadences s'y éxécutentpar deux cloches exprès. Trois fois par femaine, a midi, le carilloneur v éxécute des pieces même des plus difiïciles. La plupart des étranger.v, qüi abeddent en cette ville, fe rendent a la tour, d'oü l'on a une agréa'ble vue'"a plufieurs lieue:; a la ronde (_*), (f) Les librairgs éditeurs -le eet ouvrage débitent ton» les plags & tous les orneraens d'arcr,ireaiire"& de feulpcure de eet édifice; ca qui fait une cóUectioh de iogf planches ou t'aïïlés douces, & ferr & mreux fairs cam^Ure h bsuutéi de rèttt huiiieins mervciii<« L  et la BOXTAÏïE • XA. YIÏILlï EG LI SE, diLCoté aela place.   H ft DE LA VIEILLE éGLlSÉi *H bandits, fonne tous les foirs depuis neuf heures jusqu'a neuf & dcrhie & k 1'ouvertUre de la foire; une de 700 & une de 690 fervent pour la convocation au culte public. 11 y a ausfi un carillon de 36 cloches, qui pefent enfemble 33^23 livrêft Le bdtimejnt a quatre entrees :?celle par la grand' porte qui est fous la tour, k 1'occident; une au nord, une au nordest, & I'autre au fud, fur la place du marché aux herbes.^ Lé vaisfeau est foutenu par 42 gros piliers, & éclairé par 17 fuftres, dont il y en a quatre grands de 30 branches dans la nef ou i'auditoire; les 12 autres, qui ifont que 16 branches, font placës de diftance en diftance dans la galerie, qut cnvironne lWhtoire» Au milieu de la nef, * la gauche, est lachaire, dont 1'efcalier ést gaf ni d'une baluftrade de cttivre jaune, & au desfusi esc écrit fur le püier cette fentcuce de FEcriture: fi quelcm parle pi il parle cmnme annonmnn ks paroles de Dim. il y a dans cette églife de grande* & de petites orgues* Les gfandes,. conftruites en 1'annéc 1724, font au desfua du grand portaü, a 1'occident, foutenues de cnaque coté par deux épaisfes colonnes de marbre: quarées & criblécs , & d'une ronde blanche; elles rendent un fon trés mélodieux & trés fort, qui, lorsqu'on én tire tous les régiftres, ^va jusqu'a ébranler 1'édifice, quelque folide qu'il foit; elles ont 64 regiftres , 54 voix & 8 fouflets., Les petites orgues, qui ont 16 regiftres, ij vo;jc & 3 foufiets, 'font placées k une colonne derrière la chaire, & font ausfi trés fonores, ornée*. de peintures & cnvironées d'un jubc. ^ Le chocur est a 1'orient, en.touré d'une cloifon; la baluftrade,-& 1'occident, est de cuivre jaune; k la place qu'ocupait autrefois le maitre autel L 2  i64 dé la vieille cglisê. ij. p, est une chaire, oü tous les dimanches a la fortié du fervice de 1'aprcs-midi on bénit les mariages. Au desfus de la porte par la queile pasfent le* époux font deux vers Hollandais, qui revicnrient a ceci: L'orgueü, 1'excès & Ie débattement, Font qu'aucunc maifon ne fubfifte longtems. Au déhors de la corniche de la baluftrade du choeur font deux autres vers qui fignifiènt: L'abiis en l'églife peu a peu introduit, Fut aboli ici en I ah feptante buit. Et en dedans deux autres, dont Je fens est: Pour conferver pure Toute la ïeligiou, Confuitez 1'Ecrituie, Et non la tradition. Au haut de la cloifon , au bout oriental du choeur, est une piece de vers en memoire de la deftruction de la flotte Efpagnole en i$88. En entrant par la porte du fud U'y'a, k droite, 1'un a coté de I'autre, deux apartemens: le premier est deftiné aux catéchismes publics , qui s'y tiennent le mardi & le jeudi matin; a coté de eet apartement est celui du conciërge ou Ja .lacriftie.^ A 1'occident, ou i Ia gauche , de cette même porte est 1'apartement des infpeo teurs de 1'édifice. Et au nord du choeur font un magazin a tourbes & divers foyers oü en biver on prépare le feu pour les chaufepiés. Derriere les petites orgues est un modeie de bois, conftruit environ Pan 1700, & qui devait fervir pour une églife a batir au marché au beurre..  ÏL P. de LA vieille eGLlSE. t6$ Avant la B. Réformation il y avait en cette églife jusqVa 33 autcls & 13 chapelles; mais le 1.011c 3 été démoli & il n'en est refté que quelques voutcs. Ces chapelles étaient de fuite, depuis le grand portail, a gauche, 1. La chapelle ou le choeur des H ambou rgeois : elle fut cédée, déja avant la Réformation, par le Magiftrat aux Hambourgeois qui fuyaient la perfécution, pour lieu de fcpulrure, dont elle fert encore a des bourgeois de Hambourg qui mcurent dans Amfterdam. Devant cette chapelle font le tombeau, les armes & les marqués militaires du feu Paul Wirtz, qui, en qualité de Maréchal de camp, lérvit la R.épublique depuis Tannée i668jusqu'en 1674; & le monument a la mémoire du Contr'Amiral Guillaumc Van der Zaan , avec une piece de vers, accompagnée de cc titre: c'est ainfi qzie. fon vit apr'es la mort; il fut tué par le boulet" d'un corlaire Algénen, en mars 1669. 2. La chapelle ou; le choeur des batelii:bs ou matelots: ce corps avait pour armes unc chaloupc d'argent, que tous les ans jls portaient en procesfion de cette églife dans la neuve, oü ils avajent une chapelle, & dans la quelle ils faifaient ausfi célébrer Pofiice divin. 3. La chapelle ou le choeur des mArchands de grains; elle .faifait le point feptentrional du batiment; on y a fait la porte du nord. 4. La chapelle de S. jér0me ; les petites orgues y font placées, avec le modele d'une nouvelle églife. 5. Le choeur des arbaletiers k aouET, unie un tems k ó. La chapelle ou le choeur de ï- 3  l6fj DE LA vieille cglise, II. P. la S. Vierge: les vitraux peints y fubfiltent encore. 7. La chapelle du S. Sópulcre: on y pasfait de la précédente par une petite porto vqui fubfifte encore; elle feit aujourdui de magazin a fourbes, & ce fut la oü, a la Réformation , s'asfemblait le confiftoire. 8. Le haut choeur d'aujourdui, 9 La chapelle ou le choeur des tireurs de l'arbalete a main, dont le patron était S. Scbaftien ; c'est aujourdui 1'endroit oü fe fait le catéchisme public. En entrant dans cette chambre on trouve a gauche une porte, c'est celle de 1'apartement oü s'asfemblaient les -Commifsaircs des eau fes matrimoniales: au desfus de h porte il est encore écrit: 't is haast getrouwd dat lange rouwt: c'est a dire prompt mariage , long repentir ; cette porte était peinte en rouge , & s'apellait pour ceia de too deur, la porte rouge; dela vient le proyerbe d'aller a la pofte rouge, pour dire d'alIer devant les Commifsaires pour enrégiftrer fon mariage. Et dans Je mur occidental de cette chambre, a 15 piés environ de haut, est une porte de fer, blanchie dc chaux, fermée a ferïure & a cadenas; en dedans de cette porte en est une autre de bois de chêne, fermée d'une forte ferrure a verrou, par la quelle on entre dans un cabinet quaré vouté , qui recoit fou jour du midi, par deux hautes mais étroites croifées. Dans ce cabinet, a 1'oecident, est une armoire de bois de chêne, fermée de trois ferTures, & haute de prés de huit piés. La porte de cette armoire, couverte de fer par débors, «'ou^re, 3 la moitié, en devant, & repofe fut* diux foutiens de fer qui y pendent & qui  II. P. DE LA vieille eGLISE. itfy ■vent d'apui k la porte ouverte. II y a dans cette armoire 4£ layett.es, chacune profonde de prés de deux pouces, de la moitié de la largeur de 1'armoire, pres d'un pié & demi de long, & toutes numerotées. Dans ces layettes fe confervent les privileges & droits originaux , acordés a la ville, depuis les premiers tems, par les Comtcs de 'Hollande, ott par d'autres Souvevains; ainfi que beaucoup d'autres lettres & documens. Les cl es de toutes ces ferrares fe gardent dans la tréforerie ordinaire , k 1'hotel-deville, & trés rarement en fait on ufage; ce \qut n'est arivé qu'en juin tfp, & en oétobre 1761V que tout fut trouve dans le plus parfait état. 10. La chapelle ou le choeur des metiers a forge, comme des maréchaux, des ferrariers , des orfevres &c. qui jadis faifaienc enfemble un feul corps , dont S. Eloi était le patron: on y a placé depuis la porte du midi de l'églife. II y a encore un appentis ou une galerie, a gauche de la porte, oü fe pla^aient les freres de la charité, paree que, confacrés au fervice des malades, il ne leur était pas permis de fe placer parmi le peuple. 11. Le choeur ces pauvres families; il est changé aujourdui en partie en apartement pour les infpefteurs da batiment; mais longtems il a fervi de licu oü l'on diftribuait la liibfiftance aux pauvres families. Dans ün des murs de eet apartement est ausfi une armoire remplie de layettes, oü l'on confervé une grande quantité de vieux documens rélatifs a l'églife, même de fannée 1350. Cet apartement est orné de plufieurs plans de 1'édifice, d'un chef mitré que l'on croit répréfenter un S. Nicolas , & d'un. tableau d'armoiiïes; le tableau du fouh» L 4-  ILP. DE LA VIEILLE ÓGLISE. 169 Au nord du choeur de l'églife font la torabe & 1'épitaphe de feu jaques De Heemskerk, Vice Amiral de 1'Etat, qui fut tué devant Gibraltar. Au midi de ce'choeur, a 1'angle du mur, est 1'épitaphe de Corneille Janz. fumommé le coq, blesic, en 1633, dans un combat contre les Efpagno s. Enfin cette Églife est remarcable par fes vitraux peints d'un art qui ne fublifte plüs. Toute leghie en était autrefois enrichie, ce qui même la rendait fomhre; mais, avec le tems, foit par accident ou autrement, il en est péri un grand nombre; voici ce qui en refte: Au nord de l'églife il y a deux hautes antiques croifées, 1'une a coté de I'autre. La première , a i'occidenc , qui éclairait la chapelle des arbaletiers a rouet, s'ouvrc a deux battans, & chacun de ces battans est orné de deux tableaus, 1'un au desfus de I'autre. Au haut de la fenetre, ou du battant k I'occidenc, est peinte 1'annonciation dc 1'ange Gabriel k la vierge Marie. Au bas de ce tableau est répréfenté le Bourgma'itre Van Hoppen, vêtu en péierin, k genoux devant S. Paul , qui de la main droite tient un glaive & de la gauche le nom Jefus; & derrière lui un évèque, la mitre en mains, avec une baniere, au desfus de la tête de Van Hoppen, dans la quelle baniere est écrit: nemo l DE LA CHAPELLE DU n. COTG. IJ? est des plus anciennes; environ 1'an 1400 il y avait tout prés dc la ia porte de la ville s apellée la porte de S. Oïophe, & une chapelle fur le modele de celle de Jerufalem. Cette cha- pelle a 125 piés de longueur, fur 90 de largeur. Elle a deux entrées dans le kapelfteeg, au midi, & deux autres fur le zeedyk i fur une de cellesci est une fquellette avec des osfemens & quelaues épis qui en fortent, & au desfous est cette infcription: fpes altera vita. —- La voute repofe fur trois piüers au milieu & fur fept autres qui font le long de la muraille. Elle est eclairce par cinq grandes croifées , oü font peintes les armes de la ville , & par trois autres moins grandes qui font au midi, desfous une vatte galerie;dans le milieu il pend cinq luftres. 11 y a au desfus de 1'édifice une petite tour , avec une horloge, qui fonne les heures. LA CHAPELLE DU SAINT LI EU, ou LA CHAPELLE DU NOUVEAU COTé (*). Environ 1'an 1345» une femme malade prit , une hoftie , puis la rendit; cette hoftie „ riiwm, tomba dans le feu & y refta qüelque tems fans en recevoir aucune ateinte ; etle fut en« fuite portée au curé de la paroisfe ; mais, na fe trouvant pas a fa place, cette hoftie reyiut par trois fois dans le coffre de la femme qui favait retirée du feu» Le cüré fut enfin obligé d'aller procesfionnellement chès cette femme, acompagné de tous les autres ecclefiaftiquea de C*) De nieuwtzyds kapel. M  IjS DÉ LA CHAPELLE DÜ N. COTé. II. ft %M \ # j«g^ent a propos de publier ce nu ac e & de porter en grande cérémonie 1'hoftie a 1 éghie paroisfiale, oü elle fut confervée dans une ca.sfe. On refolut enfuite de baS une chapelle i endroit qu'ocupait la maifon dans la ^:l\é?]tf1Vé \e mirade' érigea un autel | 1 endroit oü avait été le foyer. b Cette chapelle fe conftruifit, & 1'hoftie continuaaopé dé deLTdeS; k V1'1Je Un,j0Ur fllt tou* dée, & pas une goutte d'eau n'aprocha de Ja chapelle; en 1452 Je feu Ja réduifit en cendres mais on Ja rebatit dabord, [I gS nuerent; 'Archidtic AJaximilien , diUnTetecle en fut guéri a la Haie d'une fievre dangereuS la.nt beu, & en reconaisfance de Ja guérifon mi™ ^ 1'hoftie réclüfe i! fit prl S ne le"" S /°f & .^'autres ornemens'a Ja chapelle. De tout cela qu, voudra croire croira. De toutes parts il venait des pélerins k cette chapelle , oü il y avait fix magnifiques autels! II y a encore aujourdui des ca^holiques qui v vont le matm & Je foif en péiénnage1 en habits de laine & k nuds pieds, mais en cachette ce qui a lieu dans le tems de Ja ffite-Dieu. La procesfion fe failait le fecond jeudi de mars — La caisfe, dans Ja quelle on confervait jadis cette prétendue hoftie miraculeufe, éxifte encoraux orphelins bourgeois; elle a 17 pouces dè hau teur, l6 de largeur, & environ 30 dè hf.teurt Elle est fermée par devant de trois ferru es! & peinte de plufieu,s hofties, devant une de queL les deux anges font agenouiJJés. 4 Cette chapelle est fituée entre Ja kalverftraat & le canal du rokin; elle a 185 piés de \ZZZ Inr 130 de largeur; le toit es foutenu parCgt  ÏI.P. BE LA CHAPELLE DU N. COïé. ï}§ grosfes colonnes de pierre. II y a trois entrees: Vune dans la kalverftraat, la feconde dans le hiryde kapelfteeg , & la principale fur le quai du rokin, a 1'orient; le portail y est fórmé par fix grosfes colonnes ferpentines, au bas, & lix autres plus petites, aü desfus, qui y compofenc enfemble une petite chapelle. Depuis la Réformation 'cette chapelle est un temple proteftant. La chaire, dans le parquet, est vers le midi, au milieu; au nordouest il y a des orgues, dont les portes répréfentent en peintüre , d'un coté , 1'entrée triomphante de David pörtant la tête de Goliath, & de 1 autre David que Saül tache de tner. — Du coté du nord il y a, dans cette chapelle,, 1'apartement des infpeéteurs de 1'édifice , orné de plufieurs armoiries, & du tableau de toute 1'hiftoire miraculeufe de 1'hoftie. Au midi est celui du marguiller ou facriftain. Et aü desfus de la porte occidentale, dans la kalverftraat , est une horloge , qui fonne les heures. Le fervice du dimanche aprèsmidi s'y fait en langue allemande, pour la commodité de ceux qui parient cette langue. L'ÉGLISE DE L'HOPITAL (*). Cette églife est fur le oude turfmarkt.^ Elle! faifait partie d'un couvent, dédié a S. Pierre dont les elés font encore taillées dans le mur au desfus d'une des portes. Elle a la fortne d une équerre, avec trois entiées: la principale est fur le quai du rokin apellé de ce coté de oude turfmarkt, le vieux marché aux tourbes; la leeonde est par la cour de 1'hopital, au midi de la précédente; la troifieme est par la galerie d© f*) De sastkuiskerk. Mi  l8o DE L'éGLISE DU SUD„ fe ft J'hopital même, dont 1'entrée est prés du canal apelle de oudezyds agterburgwal. — C'est un antique edifice, étroit, dont chacun des deux cotés est mum d'üne galerie, au desfus & au desfous de ia quelle on a placé des ficges pour ie Magittrat , pour les admimftrateurs de 1'hopital & autres perfonnes. La chaire est a 1'angle de Po nent. Plufieurs luftres pendent dans la nef Ec au coin du nordóuest, fur la galerie, est un tableau des anciens jérufalemites, qui, dans Je ic= fiecle, allaient en pelérinage a Ja terre fainte; ce tableau répréfente, en plufieurs compartimens, lascenfion de Jefus Christ , fa refureétion , Ü voyage de fes difciples a fon fépulcre, fon apantion a Marie , &c. F L'É G L I S E MÉRIDIONALE (f). L) eb used u s u d est fituée entre la nieuwe hoog/lraat, le canal apeJIé de raameraet Je cana apelle de kolveniersburgwal & la rüe èitl ae Amom breejhaat. - Le bfcimtent s'étend d'occ.dcnt e. oriënt; la tour est k Poccident. En cedans dü batuncnt, contre le mur de Ja tour, est une mfcnpnon hollapdaife , qui dit: Pour l exemce de la Religiën Chrètienne Vol afonlé cette églije, dont la première pierre a étè pofée le 22 aoül Ï603; le travaila étéfufpendu pendant quatre ans, 6 elle a ete achevée en 1611 } que le jour de ?ï pentecote on y célebra le premier fer vice La tour «pendant & Ie cimetiere ne furent achevés qu'en 2014. - Le corps du batiment a 138 piés en de ftire Ie fervice *, LZ- ? ^"thenenne reftaurée dant ^tfï^l^s^S^ f°ir & 'e ",ècredi füi<  JL P. DE L5é G LIS E DU SUB," l8t dedans de Jongueur & 91 de largeur. II a quatre entrees: il y en a deux dans la zandftraat, une dans Ia croiïée apellée do zanddwarsfiraat, & jünè dans la' rue apel.ée de Antoni brêefiraat, par la quelle ausfi on parvient au cimetiere. Le toiC dc la nef est de beaucoup plus élevé que celui des cotés, & repofe de chaque co.é fur cinq gros pilicrs ronds de pierre. Comme il n'y a de choeur dans aucune églife proteftante batie depuis la Réformation , celle ci n'en a point & n'est dédiée qu'a 1'Etre Suprème. Elle est éclairèe par 16 croifées de fenêtres , dont les vitres n'ont pour toute peintyre que les armes & le fceau de la ville , & , pour le fcrvice 'qui s'y fait le dimanche foir en hivcr, elle est fournie de douze luftres, dont il y en a quatre grands dans la nef ou 1'auditoire, les huit autres font dans la galerie qui en fait le tour. La chaire, dans le parquet, est a 1'occident; au midi & au nordest on a élevé une galerie pour la commodité des orphelins & du peuple. La tour a 237 piés de haut, diftribués en quatre étages , a chacun des quel.s il y a une galerie ; depuis le pié jusqu'a la première galerie il y a 305 p:és, depuis la première galerie a la feconde 30 piés, de la feconde a la troifieme 31, & de cette troifieme, qui a une baluftiade de pierre, jusqu'a la girouette 71 piés. II y a a la tour une horloge & un carillon, — Le cimetiere était jadis asfez grand, mais 011 en a pris une partie pour y batir, & le refte ne contient que deux tombes qui apartiennent a une certaine familie; de forte que l'on y enfevclrt rarement. Cette églife est la feule qui ait confervé fon cimetiere. Au desfus de la porte par la quelle on y entre du coté de ïMw bnijtraai* * M 1  3§2 de i.mglise du sub, JJm & Xf?nu,^te de mort > avec des osfemens, & cette dévife: memento mori. > ?: or^'TuTS1 dSS> ]nï?^™ °e 1'édifice est ftruaion%, t61 aP0i?lt/es do™ pour Ja conltruchoa du TempJe de Salomon ; tableau qui est acompagné des armes des infpecleurs en chaï ge en l'année 1669 que ce tableau a été fait V* DE L'ÉGLISE OCCIDENTALE (f). L5éGLtSE occidentale est fituée entre Je keyzersgragt & le prinfsengragt, entre lf Mygragt & Ja rheefiraat. La fWesf a lfor en du coté da keyzersgragt , & ]a tour, du co é ll ^fengragt, a 1'occident. Au desfus de a po te de 1 apartement du marguiiler, a coté de celle qui est fous Ia tour, elt une infcr,wio£ ho landaift qui fignifie : Pour Vexercice Ve U Wigion Chretienne cette églife occidentale "a été tol dee en 1620,- la première pierre en a été pofé le ofeptembre, (f le premier fervice y a été f al le pur de la pentecote de Van 1631. _!f Ce ' eghfe a 168 piés de longueur, fur 97 de largeur e corps du batiment a deux étages de s' toscanes & joniques , celui d'enbas a 48 Pi2 de hau , celui de desfus en a 39; fur ctlles ci repofe e toit, qui a 37 piés de haut. Lt tes & les arcades repofent de chaque coté fur jnnq grosfes colonnes, travaillées dTfac0n%ue les trois font tellement entrelacées qu'eJJes nVn font qu'une. II y a 38 grandes croiïéesde fe?.etres5 dans la nef pendent gt|fe ll3ftres dï ■ C*) Er hollandais 1 'de wssterkerk.  ÏI. P- DE L'CGLISE OCCIDËNDALE. 183 trente branches, & huit autres plus petits dans la galerie qui en fait le tour, L'églife a quatre entrées: une a 1'occident, fous la tour; une au fud, une au fudest , & une a 1'orient; outre une fausfe porte, a 1'orient, a coté de la précédente. L'on enfevelit ausfi dans cette églife: au desfus des deux portes de 1'orient il y a des emblêmes mortuaires; au desfus de l'entrée, en déhors, est cette fentence latine: mors fidelium est vita perennis initium, &, en dedans, celle ci: bona mors initium vüa. — En fan 1687 on placa dans cette égüfe, au desfus du portail de 1'occident, de belles orgues, qui ont 37 regiftres; au desfus des orgues est la figure de la chanté, au desfous de la quelle est écrit: Dso&'proxim, _ II y a, au desfus de 1'cntrée au fudest, une vafte galerie qui repofe fur quatre piliers de pjerrc> La tour de cette églife furpasfe en hauteur & en beauté toutes les autres de la ville; trois galeries la partagent en quatre étages: le bas a 38 piés en quaré; depuis le bas jusqu'a la première galerie il y a 140 piés de hauteur; entre la première galerie & la feconde il y a des colonnes de 48 piés de haut trés artiftement travaillées & placées aux quatre coins, entre les quelles, aux quatre cotés de la tour, font placées les armes de la ville. La tour, entre la feconde galerie & la troifieme, est k jour, & ornée d'un carillon; Pintervalle en est ocupé par des colonnes de 38 piés de haut, entre les quelles il y a quatre cadrans. Le fommet, au desfus de la troifieme galerie, est ausfi percé: c'est la oü pend la grosfe cloche de quinze mille pefant. Le faite de la tour, au desfous de la croix , est couvert de la couronne impériale & des armes de la ville. Le fommet jusqu'a 1^ M 4  284 *>E L'éGLISE OCCIDENTALE. tl. P, croix a ia hauteur de 73 piés. Ainfi toute la tour a 299 piés. Cette églife est au milieu d'une vafte place, garme d'arbres, oü fe tiennent les trois grands marchés & la foire. Cette place était autrefois un cimetiere, fermé par une porte, a l'occi-; dent de l'églife, dont les ornemens de fculpture pasfaient pour un chef d'oeuvre. Le cimetiere a été tranfporté au baftion de la ville, au bout du roofegragt. DE L'ÉGLISE SEPTENTRIONALE (*> L^é.GLisE du nord. est. fituée presqu'au nord de la ville, entre le bromversgrast t langeliersgragt & le prinfsengragt. Une infcripl tion au desfus d'une des portes aprend que la première pierre en a été pofée le 15 juin 1620 & que le premier fervice y a été 'fait le jour de paques 1623. Cet édifice a la forme d;unè croix, & quatre facades, a chacune des quelles iont deux hautes croifées de fenêtres,au desfus des quelles il y en a une ronde. Au desfus de chaque faeade est une galerie bordée d'une baluftrade; chaque faeade a 92 piés de large; & du miïieu aes quatre s'éfeve une tour de 54 piés outre le globe qui foutient la fleche & la pirouette; de forte que le tout fait une hauteur d environ 150 piés. La tour a une horloge, qui fonne les heurës & les demi heures; & quel ques cloches. — L'édifice est oóbgone en dedans. La voute repofe fur quatre colonnes con> polees couplees de trois autres. II y a quatre entrées, dont une est au nord, une autre est du coté Cy On 1'apeII-e en langue du pays: de ncordetkerL  II. P. D E i/éGLTSE du nord. du midi; au desfus de celle du midi il y a, en dedans,un tableau fur lequel fontle decalogue 1 raifon dominicale & le credo. La cfaaire «t vefe Poccident. Et au milieu , dans la nef, pendent cinq luftres - Plufieurs villes de la province ont lait bitir des églifes fur le modele de celle Cl. Cette églife est au milieu d'une vatte place. l-a uartie de devant l'églife était autrefois un cimetiere; mais on 1'a tranfporté , ou plutot abol. &oti 3ui a fubftitué le cimetiere de la chartreufe, qui est dans le voifinage. La place tout autour de 1 églife fert aujourdui de friperie & de marché. AuC'efow cette place sapellait de prinfsenmarkt, aujourdui on 1'apelle de noordermarkt, c'est le marché aux guenilles. DE L'ÉGLISE ORIËNTALE (*)• LJé g l i s e d e l'o r i e n t est fituée, a Porient de la ville,dans 1'ile de wütenburg. C estun édirice quaré , dont les fondemens furentjettes en j66q, & qui fut achevé en 1671. Chaque cote a cent piés de large. La voute est foutenqe en dedans par quatre gros piliers quarés de 1'ordrejoni. cue , & en déhors les murailles le font par huit demi pilaftres. Ilyakchaquefacadeune entrée, dont les trois premières fervent au public: une au midi, a la face de 1'édifice, elle a qn portail de pierre de taille, au desfus du quel est une baluftrade; une autre entrée publique est a 1'orient, une troifieme Tfoccident, & une au nord, la quelle conduit | Papartement du marguillier & k celui des inspecteurs de Fédifice. La chaire est a 1 occident, entru (*) De tosterkerk. v. M 5  X»S DE L'éoiISE ORIËNTALE. H. P. deux colonnes; elle est quarce. Dans les mi, „ »«»x de devantestuncmtónepa«c* X " rel.ef, mais tous ces trois emblêmes font entourS branches de pataes & de lif. L iLtn« ia? ïoir. i.e plus grand, qui.est au milieu, nend Hu milieu d'un cadran , ou du centre de Ia voute d« bi timent, perpendieulairementau desfous defa^ ce cadran, qui montre les beures, marcheS Hieme mouvement de 1'horlo^e mtSSSJS» • guille au cadran qui è^Z^^toT^ fin au desfus de 'entrée de l'anarrpml. j rLn* tours.i, y ^^m^ffi^iS^: un miroir, deuxferpens&uneeolombeaum£ des Ïivres des palmes, &e. & au desfous mêcStl jpnutow 6? innocente*. ecnt < L'ÉGLISE DE i'ILE (*> CEf^ éGL1SE' dans la Bikkerseiland , fut 5 tn I734> a ,a P,ace d* h grange óu de 1 égbfedebois, dont on fe fervait. C'esSédS C*) Eilandskerk.  X1 yniLIÏ ÉGI.ISI iTJTHÉXIEïrHE, Vue du cote du. Cmrfel . tl egi-isj: osiïïtali f en. face.   11. P. DE L'éGLISE DE OMSTEL. 1$? fice quaré oblong, qui a quatre entrees. La face est du coté du midi ou des chantiers. L'entrée du 5ord conduit aux apartemens des infpefteurs de 1 edifice & du marguillier; il y en a une au midi, & deux a 1'orient. Vingt grandes croifées 1'eclairent de iour; pour le fervice du foir il y a quatre lustres dans le milieu, & quatre de chaque cote. Sö, ze"colonnes rondes de pierres de taille loutiennent en dedans letoit. La chaire est a 1'orient. Au desfus du toit s'éleve du milieu une tour, munie d une horloge & de cloches. L'ÈGLISE DE L'AMSTEL (*) L^éGLisE de l'Amstel est ütuée au milieu d'une place, entre ia kerkftraat, lepnnjfengragt, le reguliersgragt Utrechtfeftraat. Elle est entierement de bois, quaree, de cent piés de coté, & conftruite en 1'an 1669. Le terrein ne pouvait, die on, en fuporter une de pierre. Le tpit de la nef est plus élevé que celui des cotés, & repofe fur douze gros piliers de bois. II y a fept entrees, & est éclairée le foir par fept grands lustres. L'apartement des infpefteurs est orné d un tableau des armes des infpefteurs pendues a un pilier, la vérité s'y préfente confiderée par les pnncipales vertus; au desfus font la priere & la pénitence: un génie, répréfentant 1'amour pour la religion, ' montre un écu fur lequel font éents quelques pasfages de l'Ecriture; 1'Ye, 1 Amftel& les armes de la ville indiquent la htuation du batiment; &au bas estune piece de vers hollandaisqui donnent le caraftere de la vraie religion. Aco'.ede £*) De Amjlelketky  18? »E L-èCLfSE VALONH. IJ. p. l'églife est une cloche, que l'on fonne pour con voquer le peuple. L* pl*ce, k Vernauwde Vé^ pee, apellée Amfielveld, fert a tenir la foirc, Tc. L'ÉGLISE VALONE (*). LWglim valone est fituée fur le qUai orienta du canal apellé de oudezyds agterburewal entre hhoogfiraat & lefpinhuisfiïeg; audev ahe tl pleintje. Elle faifa.t autrefois partie du convent des pauhns,&, felon une infcription fur une Sou tres vers le milieu du bétiment, elle étéfbïdéen 1409, racomodée en itf47, agrandie en l6t Les; Valons font les Réformés du Pays Bas, ainfi apellés ce qui fignifie Vaudois, avec'les q ue Is ts ont une même confesfion de foi. Lors de la Ré o fUg és de France & des Pays Bas, dont fe nombre a ete tres confidérable dans lesitf& f/^fiecfés ~Elle a trois entrées: une grande fur la plaine; önè mo.ndre , k coté, & une autre dans l^gftraat h coté de Photel de la compagnie des I. p fff Tosfus de cette dermere entrée il y a trois fleur ; 4 hs & une baluftrade devant la porte? La g^db entree de la plame a trois portes\ une par df int & une de chaque coté. Au desfus de la grande« te de devant est écrit ce pasfage de PEcriture? ' Ce heu ci est la maifon de Dieu & la porte des cicuxl Au desfus de la porte du nord : Ma maifon est la maifon doraifon, Au desfus de celle de I'autre coté au fud: J'entrerai en ta maifon avec révérence. • (*) Dt walt kerk.  ioo DE L'éGLISE ANGLAISE. IJ, ft L'É GL IS E ANGLAISE du rite presbitcrien (*). T M* l r,s e/ n gl A is E du rite presbitérien est l^é fkuee dans Je couvent des beginnes dont autrefois elle était Ja chapelle. SS^ftifflJ dee dans Je milieu du 14e .fice!e. elle f f? beguines ou leur prêtre vient a mour r „h I'™ fevett procesHonellement dans c™ éïllf rS ftou< ? L'ÉGLISE ANGLAISE EPISCOPALE (j$ "Pie puis l'année 1700, on environ, que cette JL/s commünion s'étabJit en cette viUe ,Öefl W^ëMS;> elle tint fes asfemblées dans J'ancienne églife des auguftins, dans Ja maifon du coiri ttendional du Imidenrettersjloot, furie quai du oudl (*) De engeljche presbiteriaanfe kerk, op let basmehof, (t) Ut engeijch: bifcloppelyke kerk. ""öW-V*  Ü. P. DE L^GLISE DES R(*M0NSTRANS. ij?t zyds agterburgwal. En janvier 1765 les membres obtinrent la permisfion de s'asfembler dans le pétit audiioire de 1'Ecole illuftre, jusqu'a ce qu'ils eufsent un emplacement a leur gré; comme cela leur est arivé environ quinzeans plus tard. Actuellement l'églife anglaife du ritépiscopal est fur le quai dugroenenburgwal, dans un des apartemens du ftaalhof, balie oü l'on plombe les draps, prés de Ja ftaalftraat & de l'Amftel. Cette chapelle est un apartement quaré & fimple, qui ne renferme que la chaire & les bancs. Elle dépend du Roi d'Angleterre, qui en falarie le miniftre & les autres officiers. L'ÉGLISE DES RÉMONTRANS (*> Les remonstrans, ausfiapcllés Arminiens, font les partifans de Jaques Arminius?> natif d'Uudewater, miniftre Réformé Hollandais a Amfterdam ; d'oü, en 1603 , il fut apellé a Leide pour y être Profesfeur en Théologie. Ses partifans furent apellés rémontrans, a. caufe d'une remontrance qu'ils préfenterent en 1610 aux Etats de Hollande. En 1619 lefameux finode de Dordrecht les fépara de la communion Rëformée , quoiqu'ils foient ausfi Réformés. — Leur églife est fur le quai occidental du keyzersgragt, au midi de la prinfsenftraat. Elle a deux entrées fur le quai; mais cinq maifons, qui apartiennent a cette communion, cachent la vue de l'églife. C'est un b&timent quaré, avec de belles orgues au midi, au desfus de Ia chaire; deux galeries, 1'une au desfus dej'autre, regnent dans le haut tout autour du bdtiment. Le (*) En hollandais: der Remnnftranten kerk.  ÏQ* DE L'éGLISE LUTHéRIENNE. II. P.- confiftoire est k la première, vers 1'occident avec lesportraitsdes Profesfeurs Arminius, Episcopius, Van Limborch & Uitenbogaart a la feconde galerie est la bibhotbeque, &, tout au bas, est le leminaire oü l'on inftruit la jeunesfe. LA VIEILLE ÉGLISE LUTHERIENNE (*). Lfö't^Ö? éGI LA NOUVELLE éGLISE LUTHeRIENNË est ausfi iituée fur le quai du cingel, prés dll pontdu tai,npe\\é de nieuwe Haarlemmerjluis. Pour; la fonder, en Iéó8, on planta en terre 3615 gros mats & les quatre premières pierres en furent pofées le 24 ocl:obre;i la noël 1671 on y fit lepre* mier fervice. L'édifice est rond, resfemblant kl'églife de S. Picrre k Rome. Les murs, depuis le fondement jusqu'au rez de chausfée, ont 14 piés d'épaisieur, & 10 depuis le rez jusqu'au fommet; l'édifice a 162 pies de hauteur. 11 est foutenu ent dedans par huit piliers couplés ronds & par fix demi ronds de 1'ordi e dorique; tous les quatorze fur des piédeftaux quarés. Le dome, au milieu du quel esc une lanterne, est couvert de plaques decuivre rouge, que Charles XII, Roi de Suede, envoya pour cela; & au desfus de la lanterne est une fleche, au bout de la quelle, pour girouette, il y a une figure de cigne, emblême de Luther. Derrière l'églife est un autre batiment, quiyestattenant. &"au desfus du quel on a placé une citerne, pourvue d'eau en tout tems, pour cas d'incendie. jl y a quatre entrees dans le Mciment: la principale fur le quai du cingel, une dans le jeroenfteeg% üne 3 un peu plus loin vers le nieuwezyds agter* burgwal, & la 4e dans la ruette apellée osjespoortfr fteeg. En dedans il y a deux larges galeries, aujè munion luthérienne s'en fëparerent, formerent une nouvelle? comunion foi difant Luthérienne reftaurée, obftinrehtduMagiftrnt 1'ufage de deux églifes réformées, apellerent deux pafteurs, & rompirent tout commerce avec les autres LuthenenS de ces Provinces & d'Allemagne. {*) De Lutherfche Uituwe ker\.  i94 db LA »0üv. éGLISE luth é r. Iï. ft quelles on monte par un efcalier k novau mak fans vis, qui est regardé pour un chef d Wre ^ La chaire est, k 1 occident, au desfus du portaTl de la face vers le«M^. Elle est ornée de febnS de fculpture, oüfont répréfentés, en fix efpacw ïtitution de la S. Cene, fa crucifixion, & farefiireétion; aux quatre coins de devant fonfles cma tre Evangéhftes, &, des deux cotés,les Apoïïï S. Pierre & S. Paul; le dais repofe fur quatre ne fits piliers de euivre; 1'efcalier en est dérobé dam" ^tJ^6^ Par 13 hnterae ducentJeSS Ja voute }d ou pend une luftre, pour Ie fervice da foir, & environé d'un grand nombre d'autres LES ÉGLISES ANABATISTES (*) F e corps des anabatistes est partaPe? i% clo?0> T&Ë^£l* V Ct^' Vm est apellée le Vo leil (t+) * ^ *r£ «°t fifud fur1gIife anabatI*ftes «V, est fitué fur le quai oriental du W^,,  IJL SOTJVILIÏ EGIISE T, A. S1NA.GOGTTE ÏOXTTTCAIS E .  I96 DE L'éGLISÉ DES tfi EMBLEÜRS. tl. ft L'ÉGLISE DES TREMBLEURS (*). Les trembleurs,ausfiapellésQuacres,ont une-églife, ou lieu d'asfemblée^cuée fur !e quai du keyzersgragt, entre le lelygragt & te prinsfenjlraat, & a pour enfeigne un triangle (f). C'est un apartement fur le derrière & que l'on entretient trés proprement. L'ÉGLISE DES HERNHUTTERS Les hernhutters, fe&ateursducomtede Zinzendorff ,ont ausfi liberté de culte & uil lieu d'asfemblée dans cette ville. II est ficué furie quai dü tai apehé de houttuinen, envirön vis a vis de i'églife de 1'ile. LES ÉGLISES CATHOLIQUES (ff). L?éGLisE CATHOLiQUE est partagée en deux commumons: la molinijte & la janfénille Chef de 1 Egufe & Seigneur fpjritüel de tous les pays chrétiens. La janfenifie ne le reconait que comme premier évêque,refüfe de recevoirla bulJe Lmgenitusdn pape Clement II. de Pan 1713 fttirs (on nom de Corneille Janfenius, Evêque d Ypres, dont on publia 1'oüvrage après fa mort en 1641. Des églifes moliniffes les unes font (*) De Kwaktrs kerk. (f) Een driehoeh rt\ n. 11..haters kerk. (ff) Dt R9e'mjche &rf/™ De Hem-  ïpS des éctrsEs Catholi^ues. ÏLP. Le i'OLONAis(*),aute£«tef, furlepovt, prés ou vis a vis du Cattenbwg; desfervie par des prêtres féeuliers. r Le PERRooüET(t), danste kalverftraat, vh è vis üügaaperfteeg, desfervie par des prétres féeuliers. La colombe (§), dans Ia kerkftraat, au midi de tefpiegelftraat, & desfervie par des prêtres lcculiers. Les orphelines (*), fur le fpuy, desfervie par des prêtres fécuüers. L'éGLisE du kuiperspad, hors de Ia porte d'Utrecht, desfervie par deux prétres féeuliers. La CHARiTé hors de Ia raampoort, desfervie par des pretrcs féeuiiers. Lekrytberg,ou montagne de craie, fur le quai du cingel, vu a vis Ja vieille églife luthéTienne; autrefois elle était desfervie par des ièfaU tes, aujourdui elle 1'est par lesmêmesperfonnes, mais fous le nom de prêtres féeuliers. L'éGLisE du BéGuiNACE, desfervie par des prêtres fecuhers. LES ÉGLISES JANSÉNISTES. T E pa on (§§), dans Ja keyzersftraat. La cicogne (ff), dans le barneftee?. Les trois npps (**), dans les oude teertuinen. fengr\t ' " brouwersèra^> près du korte prins. L'éGLisE fur Ie quai du canal dit nieuwezyds agterburgwal, prés du lynbaanfteeg. f Ffefe F0°ï / -(t) DeJ'P'g^' (S) Het vreededuifie U) Het maagdenhuu. ; «e paauw. (ff) De ooievaal ( ) Vednskemphaanen, öu bonte kraaien. J  H g. DE L'HOPITAL 203 Onl'a formé de deux couvens,&il fe trouve encore parcagé par un fosfé. Le portail principal est orné de deux figures; qui répréfentent un homme & une femme malades. On entre par une longue allée, qui conduit aux quatre parties de la fondation: i'apartement des hommes malades , celui des femmes malades, celui des blesfés apellé het verhand, le bandage, & le baijert ou receptoire ; ce font de vaftes chambres, fournies d'une grande quantitéde lits & de tout le nécesfaire. Le receptoire est 1'endroit oü tous les pauvres peu vent loger pendant trois nuits, felon un vers au desfus de la porte; ceux qui veulent y être recus doivent s'y préfenter avapt le coucher du foleil&en été avant les fix heures du foir; avant qu'ils fortent on vifite leur chambre. II y a deux medecins & deux chirurgiens asfignés pour fervir journellement les malades; & ,outre les cuifines, il yadans la maifon 1'apoticairie, une brasferie, uneboulangerie,& une blancherie. On yconfumeannuellement 80 boeufs, des veaux & des moutons a proportion, 61444 pots de lait ,176 barils de beure &c. Cette maifon est éxemte de tous droits, &jouit d'un revenu de cent mille écus ; elle posfede toutes les maifons numerotées qui font fur le quai de Voude turfmarkt & fur celui du kolveniersburgyyal. Elle est dirigée par fix régens &fix régentes, qui ónt a leur fervice deux économes, un teneur de Ïivres; & tous les ans ils doivent rendre au Magiftrat. LES ENFANS TROUVÉS L>hotel des enfans trouvés est furlepn'/wfengragt, entre la leidfcheftraat &le leidfehegragt. C'est un vafte é Jifice, a quatre étages, dont {?) Het almoesfenici;shuis.   01 2126 4113 UB AMSTERDAM   JL M G TT J JO JE D'AM STERDAM, a v e c la DESCRIPTION DE T O U T CE QU'.IL Y A DE PLUS INTÉRESSANT. Eclition considerablemeNt changée0 acompagnée d'une cartetopographique êf d\m grand nombre de planches en taille douce. A AMSTERDAM, Chès J. CÓVENS & FILS, Libraires & Géographes. m d c'excm   PRÉFACE. oici nne nouvelle édition du guidë d Amsterdam* Cette ville, qui par fon étendue, fon commerce, fa magnific'ence tient rang parmi les premières du monde* en mérite les fraix. L'édition précédente de 1772 n'était point d'un ftile francais * & tout y était dans la confufion. En cellè ei töut est changé; eest plutót une refonté qu'une correétion; la defcription de 1'hotelde-ville, & les diverfes eöürfes de la ville font parfaites, autant qu'ouvrage humain de cette nature peut porter ce titre. Nous n'avons rien négligé de tout ce qui peut lè rendre correft, utile, commode & curieux: le leéteur judicieux, en comparant les deux éditions, s'en apercevra a chaque page, G'est a 1'ouvrage lui même a fe recommanden En voici le plan.  PLAN DU GUIDE D'AMSTERDAM. Première partie: de la ville en gén ér al. L'ancienneté d''Amflerdam ê? la nature de fon terroir. Ses reyolutions. Ses divers agrandisfemens. Son gouvernement ciyil. Ses droits & privileges. Son gouvernement eccléjiajlique. Ses canaux, rues &c. en XXXVI cour fes. Seconde partie: les édifices publics. L'hotel-de-ville. Les églifes. Les hotels-dieu. Les communautés ou cours. Les portes. Les tours. Les ponts £? éclufes. T r o i s i e m e p a r t i e : du commerce. Du commerce en général. Raport des poids étrangers au poids S Amflerdam. Raport des aunages étrangers a celui d''Amjlerdam.  PLAN DU GUIDE D'AMSTERDAM. s La banque. Labourfe. La bourfe aux grams. Le bureau de poste. Tems du dép art & de ïarivée des post es. Places des vaisfeaux, barques &c. Les chariots de poste» Les mesfagers. Les halles. Les douanes. La compagnie d'orient. La compagnie d'occident. Les autres compagnies. Uamirauté. Le port, les bas/ins, grues, rades &c. Lafoire fëp lés marchés. Quatrieme partie: des établisfe* mens particuliers. Les confrairies. Les écoles publiques. L'école ïlluflre. Le college des médecins. Le jardin botanique. Le téatre anatomique. L'école de marine & académie de desfin. La place d'éxercice. La falie d armes. Le manege. A 3  6 PLAN DU GÜIDE D'AMSTERDAM. Les fociétés de fciences. Le mont de piété. Les arfenaux. Les bureaux de VEtat. Les hotels publici. Les fpeclacles. Les promenades. Le labirinte. Les boucheries. Les poisfoneries. La fonderie'a canons h cloches. La verrerie. La falpetrerie. Les atteliers. Les mefureurs, parteurs &c. \ Les cimetieres. Les avis publics. Les lanternes. Les pompes a éteindre le feu. La garde. Les traineaux. Les mondicatoires. Les écuries.   Plan <^e la Ville de Amsterdam.  JC M G W X JD E D'AMSTERDAM. PREMIÈRE PARTIE. DE LA VILLE EN GENERAL I. De Vanciennetê d"1 Amfterdam & de la nature du Pays d'Amftel. La ville d'AMSTERD AM ne remonte pas d'origine a plus de cinq eens ans. On trouve , en d'anciens monumens , dès 1'année 1019, mention du nom des feigneurs d'Amftel; mais il n'y a rien de certain a fon égard avanc Fan 1200; & il e?t vraifemblable qu'elle a etnprunté fon nom de la riviere Amftel , fur les bords de la quelle elle a été batie. II en est de mème du pays ajacent, qui, do cette mème riviere , depuis le ioe. fiecle , est appellé le Pays d'Amstel. Elle le partageen partie oriëntale, apellée le vieux Amftel, & en partie occidentale, apellée le nouvel Awftel. Ce Pays s'étend, au nord, le long du Xe, outai, & de la mer du fud, apellée en langue du pays de Zuiderzee; k 1'orient, il est borné par le Qtioiland, arofé par le Vegt; au fud est, il est borné par la Province d'Utrecht; a 1'occident,, il s'étend jusqu'au Rhinland, au lac de Harlem &au Kenmerland. — Ce pays, qui faifait partie de la Province d'Utrecht, fut posfédé en fief par des feigneurs particuliers, dont. le dernier 9i A 4  8 de l'ANCIENNETé d'AmSTERBAM. I, P. Gisbert d'Amftel, a été célebre dans Pasfasfinat du Comte d'f}ollande, Florent V, cn 1296} jRRs, après 1'évafion de Gisbert, le pays d'Amftel dévint partie de la Province de Hollande. — Vu'fon extréme basfesfe & fes marais, ce pays ne fournit que des paturages & des tourhjeres. Les prairies y font fertiles & produifent de bon foin , en asfez grande abondance pour la nécesfité du pays; fouvent même on est obligc d'en faire des exportations. On y engraisfe bcaucoup de bêtes a cornes, entr'autres deboeufs, que, vers le printems, on achete W Danemarc* & qui , en cinq ou fix mois de tems, aquicrenc une grosfeur étonante ; les vaches y donnent une prodigieufe quantité de lait excellent. Pour fupléer au défaut de 1'agriculture, 1'on y fait venir de Pologne des grains de toutes fortes; 1'orge fe tire du Danemarc & de 1'Angleterre ; le farafin vient de la Gueldre & du ^Gooiland; les pois s'y aportent des Provinces d'Utrecht & de Zélande. Du coté du Gooiland & de Harlem le terrein est plus élevé ; il y croit quelques grains; maïs il y a encore de larges dunes & de vastes bruyeres. — Le terrein s'y partage en portions de difterentes grandeurs, que Pon envirorie chacune d'une levée de terre, que Pon borde d'un conduit d'eau, & que Pan ferme a une des extrémltés par une éclufe. C'est ce. que Pon apelle un palder. On conftruit des moulins a vent pour les desfécher, ou pour en tirer Peau que les pluies ou autres eaux voifines y jettent. £. Les tourbes fe tirenc des terres fulfureufes. C'est une terre qui ne fe tro.uve que quelques piés fous Peau , d'oü on la tirq avec un verveu , dont le cercle, qui en. fait Pouverture, est de fier, attaché a un long blton.  I. F. DE LA NATURE DU TERR0ÏR. 9 Cette boue fe jette de la hauteur d'un pié Mfl un terrein fee ; lorsqu'elle est parvenue a un eert in dégré de confiftance on la foule avec des ScL afacMes aux piés; on la taille» enüme, par le moyen d'nne beche tranchante de fer, en morceaus quarés oblongs de 4, f ou 8 pouces, on les expofe enfuite k Mr pour les feeher;pms on les entasfe dans des granges, ou des marcbands viennent les aeheter pour les tranfporter en vente ailleurs. II est naturel que ee terrein bas , aqueux, marécageux, produife une atmosphere epais.e, trés peu favorable aux asthmatiques & aux perfonnes d^une poitrine faible; les étrangers, furtout ceux qui viennent d'un air pur & fee, en foufrent plus ou moins; maïs les natits, pour la plupart, n'en font point incomodes & y vivent au.fi long tems qu'en tout autre climat. L'Amftel est la plus agréable riviere de touta laHollande, taïit k caufe de la multitude de belles maifons de campagne, de jardins ft de gras paturages qui s'étendent le long de fes nves, m.'a caufe du pasfage continuel d une multitude de vaisfeaux , de bateaux & de barques qm y viennent de tous cotés. Lors que cette riviere & les canaux qui y correspondent font rermes par les glacés, une multitude de patineurs óc de traineaux y ofrent un afpeft divcrtisfanr. Cette riviere, formée de plufieurs ruisieaux,, ne prendle nom d'Amftel queprès du village d Uithoorn, k deux licues au midi d Amfterdam, & oü fè viennent joindre le Mft 1» Meyer L'Amftel traverie le pays d'Amftel & !a ville d'Amfterdam , oü il fe décharge par de fortes éclufes dans le tai ou Ye. Le tai est un bras de la mer du fud 3 un golfe, qui fepare la Nord, A 5  13 DE LA MER DU SUD. I. P. Hollande d'avec Ja Hollande méridionale ; 11 mouille le port de Ja viJle; il rejoit, a deux lieues de la, a 1'ouest, a Sparen dam, la riviere de la Spare , qui vient de Harlem; & s'étend jusqu'au joli bourg du Bevcrwyk, a cinq lieues d'Amfterdam, oü il prend Je nom, en langue du pays, de Wyker Meir. La mer du fud, de la quelle au détroit du Pampus, a deux lieues a l'est d'Amfterdam, fort le tai, n'est ausft* pour ainfi dire qu'un golfe , un basfin , ou un enfoncement de la mer du nord, entre les iles du Texel, de Flieland, Ter Schelling &c. Amfterdam n'est éloignée de la mer du nord que d'environ 16 lieues. Les ouvertures de cette mer entre ces iles font autant de pasfages aux vaisfeaux des villes fituées fur les cöces du basfin intérieur, que 1'on apelle la mer du fud. DES RÉVOLUTIONS D'AMSTERDAM- Amsterdam fut connue dès le 13e fiecle. Des pêcheurs du voifinage, voyant la commodité du lieu , vinrent s'y fixer; ils y batirent des habitations , ils y jetterent des deux cotés de la riviere une digue pour la contenir, & bientot les feigneurs d'Amftel y bdtirent pour leur demeure un chateau ou fort , que 1'on apella Amftels vesten. —Par deux fois, en 1203 & 1300, la ville naisfante eut a foufrir des invafions des Caninéfates, ou habitans du Kenmerland voifin; Ia feconde fois furtout, pour fe venger de 1'atentat de Gisbert fur le Comte Florent, ils brulerent tout ce qu'ils trouvercnt dans la ville; ils ruinerent le chateau jusqn'aux fondemens, ils rompirent la digue & fubmergerent tout le paysPcu de tems après on moyenna une reconcilia-  I.' P. BES RéVOLUTIONS d'AmSTERDAM. II tien, & le Comte Jcan, fils & fuccesfeur de Florent, asfüra de fa proteftion les: habitans des rives de l'Araftel. Les habitans d'Amftels ^sten fe réunirent, ils rétablirent leurs demeures dans un meilleur état qu'elles né 1 avaient ete * ils jetterent une nouvelle digue deï chaque co^e de la riviere, & poferenc, a lajonftion de 1 Amftel & du tai, afin de les contenir toutes deux dans leurs 'hornes, une digue le long du bord du tai, avèc une éclufe, apellée en langue du pays dam. C'est de cette éclufe de 1'Amftel k fon embouchure que la ville a pris le nom d Amfterdanil, ou , felon 1'étimologie , d'Amplredam. Cette digue pofée le long du bord du tai, ou elle forJat un quai, fut placée dabord k endroit oü est aujourdui le pont du Water apelle le Paapenbruz; peu k peu dans la fuite on gagna du terrein, & cette digue a été reculee jusqu k 1 endroit oü est le pont neuf, fous le quel la riviere est arêtée par une forte éclufe. Si 1'on peut ajouter foi a une ancienne carte, la ville, en 1'an 1260, avait i8,3&3 verges, ou 30 arpens, & 333 verges, de grandeur en quaré, & clofe d une fimple palisfade & de portes de bois Si 1'on compare fon état d'alors avec cclui d'auiourdui on est étonné de la prospente de cette ville; Gisbert ne pourrait y retrouver le lieu de fon chateau, ni les anciens habitans les poteaux oü ils amarraient leurs barques. En deux fiecles de tems la ville aquit tant de pmsfance par 1'acroisfement de fon commerce & par le concours des étrangers qui vinrent de tous cotés s'y établir, qu'k 1'ocafion de diverfes revolutions arïvées dans la Province, te Magiftrar, pour fe prémunir contre toute furprifc, reto ut de faire environer d'une forte muraille la ville,  ia des RévoLUTiONs d'Amsterdam. I. p; & de la fermer par des portes conilruites de pierres. Le Comte Guillaume IV lui acorda, en 1342, le privilege d'étendre fes limites & fa junsdiótion jusqu'au milieu de la largeur du tai devant la ville. Le Duc Albcrt, en 1386, 1'étendit encore de cent verges. Le Duc Guil! laume de Baviere, en 1409, flxa la jurisdiclion d'Amfterdam au dela du tai jusqu'a 1'endroit apellé Fogelwyk. — La réfolution d'environer de murailles & de tours la ville ne fut cependant éxécutée qu'en 1'année 1482. Trente ans auparavant, un incendie avait confumé presque la moitié de la ville , mais elle s'en releva bicntot, & rejiferma déja dans 1'enceinte dc fes premiers murs une grande partie de fes déhors. Environ 1'an 1500, la ville fe trouvait munie de quarante portes , tours & corps de garde. E!le s'étendait alors depuis la tour des pleureurs,* apellée en langue du pays Schreijershoekstoren, le long du canal apellé de Gelderfekaay, — du poids de S. Antoine, qui était une des portes; du Hoveniers doelen, qu'on nommait alors Zwyg ou Zwicht Utrecht ; — de la au rondeel, -Z a la tour des réguliers, — le long du tingel> jusqu'a la tour apellé Jan Roodenpoortstoren, — a la porte de Harlem, qui fe trouvait au bout du tingel, prés du tai, oü est aujourdui la nieuwe Haarlemmerjluis; — puis a la tour apellée de Haringpakkerstoren, qui s'apellait alors la tour de la fainte croix; — enfuite au pont neuf, d'oü elle venait aboutir a la tour des pleureurs* Voici le nom de ces tours.  *3 LES ANCIENNES TOURS D'AMSTERDAM. La tour des pleüreurs, de Schreijershoekstoren, an bord du tai. Le Soetgeni ïoraiije, fur le quai de Gueldre. La porte du chantier , '« Waterpoortje op de lajladje. Beymanruisfchen, ou la tour de S. INicolas. La tour de S. Antoine, au marché neuf. La tour derrière les foeurs converties, ou derrière le couvent de Bethanie. La tour de S. Sébastien. La tour tfUilenbourg , ou du quartier aux hlboux. La tour de la haute porte ou Hooge poort. La tour de la petite porte aux chasfis, Raampoortje. Zwyg ou Zwicht Utrecht, aux arquebufiers. La tour de Leeuwenburg, ou la rondelle, dans la rue des arquebufiers, ou doelenftraat. La tour des réguliers. Meyert. La tour du ftint chemin, de heihgwegs toren. Oud Leeuwenburg , ou le vieux quartier aux hons. La tour de la porte aux bruyeres, de heypoort. La tour de derrière le moulin de Melis. La tour de S. André. La tour prés du verger des duehstes. _ La tour de la petite porte a 1'eau de derrière le moulin de 1'hopital. La tour agter oude jair hannings over. La tour de Notre-Dame, La tour de S. Pie-re. La tour de S. Jaques. La tour de Jan rood.mpoort, fur le tingel.  14 les anciens mönastbres. X. P. La tour de Heiman. La tour de S. Jérome, avec une autre attenante. La tour de Ja f. croix , aujourdui la tour aux, harengs, de haringpakkers toren. La tour du fort Sparendam, 'f Blokhuis op 't Spaarendammerhoófd. La tour du pont neuf. La tour du fort, ou corps de garde, k Poccid. du pont neuf. La tour d'un fort femblable a 1'orient de ce pont. La tour de S. OIophe, oü est la petite chapelle. La tour de Montalban. La tour fur la digue de S. Antoine. LES ANCIENS MONASTERES. . Le^ nombre des habitans d'Amfterdam s'acrüt bientöt, & avec eux celui des gens d'églife, qui posféderent presque la moitié de la ville. L'on conferve encore a la tréforerie ün plan de Ja ville felon ce qu'elle était alors: plan desfiné, & gravé fur bois par Cornelis Anthonisz, peintre, &confeiller de la ville;dans le quel plan on peut reconaitre les monafteres, les églifes, les tours, 3es principales maifons, en un mot fout ce qu'il y avait de remarcable; ce qui a été fi bien éxécüté que l'on aurait aujourdui de la peine > irouver un peintre qui put égaler en ce genre. 11 est étonant que dans 1'étroite enceinte qu'avait alors la ville il y eut, même au centre, un fi grand nombre de couvens & tant de grandes places. — Dans le vieux coté, a 1'orient de 1'Amftel, il y avait trois couvens d'hommes , favoir les cordeliers , les Pauüns du tiers ordrë de S. Franfois, changé depuis en 1'hopical de S. Pierre,  I. P. LES ANCIENS MONASTERES. 15 & les freres de k charité, ou les Cellebroers; — treize couvens de filles, favoir S. Marie Madelaine, S. Agnès & S. Cathérine, les quelles fuivaient la regie de S. Auguftin ; les anciennes rsligieufesj & les nou velles religieufes, qui ont été changés en hopitaux; S. Urfule ou les onze mille vierges, qui fuivaient la regie de S. Francois, — S. Cecile qui a été changé depuis en 1'amirauté ou le Prinsfenhof, — S. Barbe, S. Claire, S. Marie, & S. Marguerite; — outre ces feize il y avait celui de Bethanie, deftiné a recevoir tous les pécheurs qui fe voudraient confacrer a la pénitence, & les foeurs noires, qui avaient foin des malades. Dans le nouveau coté, a 1'occident de 1'Amftel, il y avait quatre couvens de filles, favoir S. Gertrude, qui fuivait la regie de S. Auguftin, & que depuis on a changé en une rafinerie; S. Lucie, du tiers ordre, & dont on a conftruit la maifon des orphelins bourgeois, — les beguines, qui est resté en fon entier , & les clarisfes. — Hors de la ville il y avait deux couvens d'hommes, favoir les réguliers, d'un coté, & qui dans la fuite s'est trouvé dans 1'enceinte des murs de la ville, &, de 1'autrecoté, les chartreux, dor* l'on n'a confervé que le cimetiere, & qui ausfi est dans la fuite devenu partie de la ville. LES DIVERS AGRANDISSEMENS DE LA VILLE. En 1'année 1535 les anabatistes tacherent par tumulte de fe rendre maitres de la ville; en 1575 Je Prince d'Orahge & Sonoi , fon lieutenanc général, dans le même desfein, chargerent de  16 DES AGRANDISSEMENS D'AMSTERrJANT. I. 1'entreprife le feigneur Louis, frere du Prince; en 1577 les Etars Généraux donnerent ordre au colonel Harmen Helling & au capitaine Ruighaver d'employer toute la force posfible pour csilcver cette ville aux Espagnols; — mais toutcs ces entreprifes échouerent par la valeur des habitans & par la vigilance des Magiftrats. Ce ne fut qu'en 1578 que la ville, voyant le pouA;oir dc PEspagne entierement détruit fans resfource, entra dans la confédération des autres villes de la Province, & acrut de beaucoup la puisfance de la République naisfante. Dès lors tout fembla lui rire; fon commerce s'étendit & fieurit, le nombre de fes habitans augmenta confidérablement , demaniere qu'elle ne pouvaitplus les contenir. Ce qui ocaüona 1'agrandisfement de la ville, qui s'est fait quatre fois. Le premier agrandisfement d'Amfterdam fe fit en 1581, par la permisfion qu'en donna le Prince d'Orange; que, quelque tems après, confirma le Comte de Leicester , Gouverneur des Provinces unies de la part de la Reine d'Angleterre, & que Jes Etats Généraux ratifierent en 1586 & 1587. Quoique la ville fut restée dans le même état jusqu'k cette époque, plufieurs particuliers cependant y avaient fait batir hors -de fon enceinte des maifons , des blancheries, des fécheries a draps, & autres édifices; ce qui s'était fait , furtout dans la derniere centaine d'années , avec tant de diligence que tout le terrein vuide dans fon enceinte & même dans le voifinage fe trouva alors ocupé. — Ce premier agrandisfement fe fit principalement du vieux coté. Le terrein que l'on y deftina était un fauxbourg de la vjlle , apellé le chantier , ou le Laftadie, qui avait été baci en 157a , mais que  I. P. DES AGRANDISSEMENS D'AMSTERDAM. Ij 'que la crainte d'un fiege détermlha le Comte de Lumey k faire détruire. Le coté de ce fauxbourg vers le nordouest aboutisfait aux fosfés de la ville; le coté du nordest était borné par le tai, dont il fe garantisfait par une forte eftacade; le coté contigu de/la terre ferme s'étendait jusqu'a 1'endroit oü est aujourdui 1'églife du fud, jusqu'auyerwersgragt & a la Jiaaljlraat; k 1'angle oriental de ce laftadie était une échauguette, fur les fondemens de la quelle.on a .bati la tour de Montalban , qui fubfifte encore; & attenant était une levée de terre, dont le nom4 de oude Schans, qu'elle portait, s'est confervé jusqu'a aujourdui. — Le quartier du chantier» ou le laftadie , fut incorporé a la ville. Pouc eet effet on créa trois canaux: le long des murs de la ville on tira un large cahal, qui fe déchargeaic dans le tai, . que l'on apella ausfi le laftadie, nom qu'il conferve encore, & qui pasfait devant la place S. Antoine, aujourdui le marr ché neuf; — on facilita un golfe du tai, quï comeneait a 1'endroit oü [le .canal du laftadie^ fe comunique au tai, & qui s'avancait jusqu'a 1'endroit oü est aujourdui. la tour de Montalban;..— enfuite depuis la tour de Montalban jusqu'A la digue de S. Antoine on ouvrit le long du rerqpart un autre large canal, apellé oude. Schans^ qui communiqué a 1'Amftel, & qui ouvre aux barques un paslage.comode du tai a 1'Amftel». & de 1'Amftel au tai a 1'etfdroit oü .ce canal comunique k .1'Amftel il fe fermait..par une.po.utre traverfiere, afin d'empêcher par,eau le pa% fage dans les jardins ou dans. les fecheries du yoiunage- • Ces trois canaux furent. en ppu dg tems bordes des deux corés de maifops,,_& l'^Q y tira plufieürs rücs, flui furèiit Mèfitot m%  ï8 DES AGRANDISSEMENS D'AmSTERDAM. I. P. remplies de jolis batimens, telles que le dykJlraat, Ie keyzersjiraat, le koningftraat, le canal de boomjloot, le ridderftraat, le jonkerjlraat, le bantemerftraat & autres. Tandis que l'on batisfait a toute force en ville, on aligna de grands* chemins pour conduire aux jardins, aux auberges , aux blancheries & a plufieurs autres édifices que l'on élevait de tous eotés au déhors; deforte' que les déhors de Ja ville prenaient ausfl un air de ville. Cependant ce qui fe batisfait au dedans & au déhors remplisfait & ornait la ville, mais ne la fortifiait pas; elle demeurait fans défenfe. C'est ce qui fit prendre au Magiftrat la réfolution de 1'étendre davantage. Le fecond agrandifsement d'Amlterdam, éxécuté en 1593, fe fit principalement du nouveau coté. On tira alors de noüveaux alignemens, de nouveaux canaux, & de nouvelles rues; on environa la] ville d'un rempart de gazon , en 1'éloignant fufifamment versie déhors; on élargit les fosfés, & l'on y conftruifit douze baftions. Le premier'baftion fut placé, dans le nouveau coté, furie bord du tai,a 1'endroit oü comence le pont de Voude Stadsherberg ,• le Haarlemmerdyk, c. a d. la chausfée ou digue qui conduit a la porte dite de Harlem , venait aboutir a ce baftion; &, a quelque diftance de ce baftion, tirant vers le midi, on placa une nouvelle porte de Harlem, qui n'était que de bois, & donr les ponts avec 1'isfue fe rendaient oü est aujourdui le canal du brouwersgragt, prés du quai du heerenmarkt. Le fecond baftion fut placé, vis a vis du canal apellé Je blaauwburgwal, a 1'endroit oü est aélueliement le heerenftraat. Le troifieme baftion fut placé, au midi du fecond, a 1'endroit oü est aujourdui le canal du warmoesgragt, &, & fon opofite, on  ï. P. DES AGRANDISSEMENS D'AmSTERDAM. IQ. conftruifit la porte apellée Janroodensbuüenpoort, Le quatrieme & le cinquieme baftions fuivirent le même alignement. Depuis ce cinquieme baftion le rempart tournait a Pest, & allait droit ,a 1'Amftel. Entre le cinquieme baftion & le fixieme on ouvrit une porte , que l'on nomma de nieuwe Heiligewegspoort, ou la nouvelle porte du chemin facré. Entre le. feptieme & le huitieme on placa ausfi une nouvelle porte, apellée des réguliers. Le huitieme baftion du nouveau coté était fur le bord de 1'Amftel, prés d'un grand pont de bois, apellé de blaauwe- Ou leeuwenr Irug , qui communiquait d'un coté de la ville k 1'autre. L'Amftel était clos par une eftacade, dans la quelle on avait laisfé quelques ouvertures ppur le paslage des barques, & que l'on fermait tout les foirs par des Barieres. Le neuvieme baftion, qui était le premier du vieux coté, k 1'est, prés de 1'Amftel, fe trouvait a 1'endroit oü est aujourdui la finagogue allemande, &, plus loin, la nouvelle porte de S. Antoine. — En fuivant la digue de S..Antoine on parvenait au dixieme baftion, qui y était atathé par un batardeau. Plusloin étaient 1'onzieme & Je douziemè baftions : ce dernier baftion fut apellé le baftion de fascines , ryfenhoofd , paree que fes fopdemens n'ëtaient conftruits que de fascines» Du coté de Peau la ville n'était défendue que par ün doublé rang de picux, qui fermaient.lon port ; on . y avait laisfé quelques ouvertures peur le pasfage des vaisfeaux, & on le fermair; par une barrière. Cet agrandifement fut avantageux au vieux coté; car, oütre le laftadiej qui y fut joint , Ton y tira plufieurs löngüe| rües , telles cue vlooyenburg . !a longue &~ la petite houtftraat, le zwaan paree qu'avant d'entrer en charge ils font obligés de faire le ferment d'être inviolablement atachés aux loix. Ce font les Echevins qui jugent & prononcent les fentences tant civiles que criminelles; le resfort de leur jurisdiéïion s'étend fur tout le pays d'Amftel & fur Je Gooiland, en cas d'apel. II n'y en a que neuf, dont tous les ans, a la chandeleur, on élit fept nouveaux, par une nornination de quatorze fujets envoyée au Stadhouder & de la quelle il choifit ceux qu'il juge k propos. Les deux reftans de l'année précédente prennent féance avec les fept nouveaux, Tun comme préfident, le fecond comme vice préfident. II y a cinq vacances par an è leur tribunal -. depuis le 2d avril jusqu'au 24 , du 22 mai au 12 juin, du 17 juillet au 28 aout, du 11 feptembre au 2d ocfobre, & du 18 decembre au 11 janvier. Les Penfionaires font des avocats inftruits des loix & falariés pour fervir de confultans aux Bourgmaïtres , aux Echevins , aux Confeillers & aux députés ayx Etats de la Province. Oa C 2  36 DU GOUVERNEMENT CIVIL. I. P. les députe fouvent eux mêmes pour faire les honneurs aux perfonnes étrangeres que la ville veut recevoir avec diftinclion ; en 1710, les Etats Généraux députerent a Geertruidenberg Mn Guillaume Buis, Penfionaire d'Amfterdam, pour y faire des propofitions de paix aux députés de France; en 1711, ce même Penfionaire fut envoyé en qualité d'Ambasfadeur extraordinaire a la Cour d'Angleterre ; &, en 1712 il fut envoyé comme plénipotentiaire a Utrecht pour y conclure une paix générale. Immédiatement après le changement de la Régence on cbange ausfi les membres de toutes les autres chambres , & des autres tribunaux: eeux oü il ne fe traite que des affaires civiles font a la nornination des Bourgmaïtres, & ceux oü l'on agite les affaires criminelles font au choix des Echevins. La charge de tréforiers ordinaires est le plus fouvent remplie par des Bourgmaïtres fortis de charge; ils tiennent les bordereauX de la recepte & du débours des deniers de la ville, ils gardent le régitre des dettes , ils ont la furintendance fur tous les édifices publics &c. Les tréforiers extraordinaires recoivent les deniers des taxes, èV des autres impöts, ainfi que les intéréts des emprunts faits a d'autres membres de 1'Etat. Les intendans des orphelins , Weesmeesters, qu'il ne faut pas confondre avec les directeurs des hopitaux, ou Regenten, font les tuteurs-nés de tous les orphelins qui en ont été privés par la négligence ou par la mort fubite de leurs parens; & gerent de droit la fuccesfion de ceux a qui les parens avant que de mourir n'ont pas nommé des adminiftrateurs. Ils con>  I. P. DU GOUVERNEMENT CIVIL. 3? pofent un college qui a la garde de toutes les lüccesfion?. La chambre des comptes a foin de- recevoir & d'éxamincr les comptes de la recette & de la mife de'la ville, elle regoit les confignatións particulieres, ainfi que le fruit du cenfcieme & du deuxcentieme deniers. Les commisfaires des oau'fes matrimoniales tiennent les régitres desbans, ils éxaminent les aprobatkms & les refus donnés aux mariages, & jugent des différens qui furviennent entre les perfonnes mariées, ainfr que des querelles domeftiques,'des injures, des lélions &c. • Les commisfaires d'asfurance décident dés différens qui furviennent, entre les ncgocians & lesasfureurs. Les commisfaires de la banque éxaminent les traittes & les remifes que les négocians font a la banque; deux fois par an, a la fin de janvier & a la-fin de juillet, ils foldent les comptes da la banque, &c. La chambre des petites caufes gere des différens entre les particuliers pour dettes au desfous de fix eens florins, foit en argent ou en marchandife. II n'y a appel de ce tribunal a celui des Echevins qu'après en avoir obtenu la permisfion. Les commisfaires de la chambre des masfes infolvables font chargés de regler les affaires de ceux qui, foit par faillites, ou par leur décès, les laisfent infolvables. Dès qu'une maifon fe trouve en ce cas la chambre y envoie un fécretaire & des archers, qui fe faifisfent de la masfe, font 1'inventaire de tout ce qui s'y trouve, éxaminent les li'vres & la dépenfe, & la chambre décide de ce qui en peut revenir aux créanciers* C 3  38 DU GOUVERNEMENT CIVIL. I. P. Les conventions , qui fe font entre les créanciers & les débiteurs, doivent fe pasfer en préfence des commisfaires qui compofent cette chambre. Les commisfaires de la chambre d'emprunt, différens des commisfaires du mont de piété ou lombard, prêtent aux particuliers fur certaines fortes d'effets précieux, tels que des obligations, ou des coupons, &c. les fommes équivalentes, a un intérêt modique, & pour un tem» limité. Les commisfaires du mont de piété ou du lombard éxaminent la valeur des effets donnés en gage par ceux qui empruntent de 1'argent fur quoi que ce foit, ainfi que de Targent qui en a été débourfé ou rembourfé, & ont foin, au bout du terme fixé pour les retirer , de faire vendre publiquement les masfes qui reftent au bureau. La chambre pour les affaires de Ia marine, différente du college de 1'amirauté & de la chambre des asfurances , juge des différens qui furviennent entre les négocians & les capitaines de vaisfeaux, entre les lamaneurs & les propriér.aires de vaisfeaux, entre les arrumeurs & les pilo- tes, entre les armateurs & l'équipage, &c. Ces commisfaires ont a leur lervice le fubftitucLieutenant civil prépofé fur les eaux, foit pour faire payer les amendes, pour conduire en prifon les délinquans, ou pour remettre les coupables a la juftice. Les frais de la chambre & les apointemens de fes bas officiers fe prennent fur tous les navires marchands , qui tous font. laxés a proportion de leur grandeur. Les receveurs des accifes ou impöts fur les denrées tiennent leur bureau dans un édific.e au  I. P. DU GOUVERNEMENT CIVIL. 3$ bout oriental du vieux pont, & ne gerent que les droits de ia ville , différens des droits de 1'Etat, qui s'aferment a des particuliers. Ceux dont ces receveurs de la ville retirent les deniers fe Jevent fur les grains, fur les liqueurs, fur le vin, l'eau de vie,la biere,le vinaigre &c. II fe leve des droits fur le thé & le caffé, felon Ce que l'on en confume par année; fur le beurfe, lur les domeftiques, fur les chevaux, fur les maifons, fur les terres, &c — Ces droits apartiennent a 1'Etat, c'est a dire a la Province, & fe payent a plufieurs bureaux. II yaausli, fur le keyzersgragt, le bureau des deniers de 1'Etat. Les fécretaires de la ville font au fervice du grand Confeil, des Bourgmaïtres & des Echevins; ils font a douze, outre ceux des autres colleges. Ils font, pour la plupart, des parens des membres de la Régence. Les quatre fubftituts - Lieutenans de police font prépofés a ce que le Chef de la police ne peut faire lui même; ils font les perquifitions, les faifies & les éxécutions civiles. On les nomme d'ordinaire Onderfchouten, Soubaillifs, ou fimplement Schouten , Baillifs. II y en a un pour les eaux, un autre pour chaque hopital, un a la maifon de travail & un a la maifon de force. Le geolier, qui a foin des prifons de Ia ville & qui en garde les dés, demeure dans 1'botelde-ville ; le conciërge vj a ausfi fes apartemens. C4  4o DROITS & PRIVILEGES D'AMSTERDAïvf. Toutes les grandes villes ont fait jouir a leurs citoyens de certains droits & de certains privileges, dont les étrangers font cxclus. Les Comtes de Hollande acorderenc aux citoyens d'Amfterdam plufieurs privileges dont les eitoyens font encore en posfesfion. Le droit de bourgeoifie ne s'aquiert que par argent ou par mariage ; l'on diftingue la grande bourgeoifie d'avec la petite; il faut être bourgeois pour parvenir a la maitrife, & il n'y a guere que ceux qui ont la grande bourgeoifie qui entrent dans la Magiftrature. Celui qui fe qualifie citoyen d'Amfterdam ne peut guere fe qualifier en même tems de citoyen d'une autre ville. Celui qui par mariage avec une bourgeoife devient citoyen ne peut en jouir des privileges qu'après avoir prêté le ferment entre les mains des Bourgmaïtres. Les bourgeois, qui voyagent , qui étudient ou font domicilies en d'autres pays , ne perdent le droit de bourgeoifie d'Amfterdam que lors qu'ils fe marient ailieurs & fe font recevoir bourgeois dans une autre ville , & quiconque perd ainfi ce droit ne peut le raquerir de nouveau qu'en 1'achetant une feconde fois, ou en époufant une bourgeoife. Le citoyen d'Amfterdam , qui avec fa familie transfere ailieurs fon domicile ,' ne peut conferver fon droit qu'en tenanr-Tshambre a Amfterdam & y payant les droits , én s'y préfentant foi même de tems a autre , 6t peutêtre même moyennant un confentemenï fpécial des Bourgmaïtres. Cependant jl peuty/ans risque s'abfenter fix femaines pour l^&jtiSnres. Tous les bourgeois d'Amfterdam & leurs biens font exemts des droits de pëage par  ï, des droits & privileges. 4*. toutc la Hollande , pourvu qa'ils foient munis de oasfeporcsTfinon peu-vent ou faire-vemt ces pasfeports ou s'en retourner, fans etre aretépour ccla; a .moins qu'üs ne fotenc pourfums ;0urquelquè caufe criminelle. Leurs b.ens ne peuvent ê?re, hors d'Amfterdam „ charges d auLnimpót, finon pour .le rétabja^ment des ponts, chauslées, ou eclufeg. - ^a^'esf Vollenhoven, k Utrecht, & en quelques autres places, On ne peut pa arêter, moins encore empnfoner un bourgeois lors qu'il donne une effigon valable devant les Fchevms ; le Lieutenant-civjfne neut point emprifoner un bourgeois fans .une permislion préalable des Bourgmaïtres, fi ce n est pour caufe de meurtre, d'incendie, de vol &c fi ne lepeut non plus, ni le molefter. en fes biensu fi le déünquant ofrc une caution agreable aux'Ecbevins, & promet de comparaitre tou«* lesfof qu'il en fera requis. II ne peut ausfi faire aucune perquifition dans une maifon hou., teoife s'.l n'en a la permisfior.préalable, ou .meL s'il n'est acompagné des Bourgmaïtres & des Tch vins; mais il le peut dans toutes es .mailbus publiques , telles que les logemens , les cabarets &c. - En 1652, on. fit «fj*^ de la grande & de la petite bourgeoifie, la prft Se4 s'aqueraic par la .fomme de cmq eens ho. C juut* cl ab ïoitinirwq  4» DES DROITS & PRIVILEGES. L P. rins, & donnait Ja joüisfance de tous les privileges ; Ja feconde pbuvait s'acheter pour cinquante florins, mais ne donnait point, comme la prenuere, Fentrée-auxgrandes charges'nTne borna.t point, comme Ja première encore, dans les cas de rriort, la confiscation des biens k 1'amende de cent florins. Comme fans le droit de bourgeoifie on ne peut obtenir celui d'aucune maicnfe dans les corps de^metier, les Magiftrats SSSSSSï t,0USks Fr™?™, ies Anglais, Ecoafaw&Irlandaw, qui, perfécutés pour caufe de rel^on, les premiers fous Je regne de Louis XIV, ^ les autres fous celui de Jaques II, fe refugierent a Amfterdam, afin qu'ils pusfent fans drcnts & privileges defirent un plus gfatiS détail peuvent confulter les chartres de la ville d'Amfterdam. e nu i v;«7-.M! iqaid vio'mï» zhtöaiï', t93§i£ »sd iti%n DU GOUVERNEMENT ECCLËSIASTIQUE. La religion dominante est Ia chrétienne retormee. Le gouvernement des affaires eccléfiaftiques y est entre les mains de trois fortes de perfonnes: les pafteurs, les anciens & les diacres. II v a trente pafteurs, trente anciens & quarante deux d.acres Ces trois corps compofent le doublé confiftoire. Les pafteurs docent enfeigner la doctrine confirmee par Ie finode national de Dordrecht, tenu en 1618 & 19 & dont ils doivent figner les aftes avant meme que de pouvoir être recus candidats; ils doivenc adminiftrer les facremens du Bateme & de Ja S. Cene, inftruire & admettre les catechumenes &c. Chacun a un quartier particulier de Ja ville.  I. P. DU GOUVERNEMENT ECCLéslASTIQUE. 43 Les anciens, qui doivent fe tirer d'entre les membres du troupeau , puisqu'ils en font les répréfentans, font ajoints aux pafteurs, & compofent avec les pafteurs le corps des conducteurs de 1'églife, ou le confiftoire ordinaire. Ils acompagnent les pafteurs aux asfemblées eccléfiaftiques, telles que les clasfes & les finodes, ainfi que dans les viiites paftorales; & font outre cela chargés de veiller k 1'ortodoxie des prédicateurs, aux bonnes moeurs de tous les membres, &c. — Les diacres, qui font un corps de 42 perfonnes, font établis pour diftribuer impartialement avec fagesfe & charité les aumones aux pauvres de tout fexe , de tout age & de tout rang, membres de la communion; leur fervir de peres, s'informcr des pauvres honteux, & foulager leur mifere. Les aumones fe retirent des colect.es publiques, qui fe font & dans toutes les églifes a tous les éxercices jreligieux & aux portes des maifons par ordrè du Magiftrat; outre les troncs ou autrement. La falie, dans la quelle s'asfemblent ces trois corps, foit enfemblè ou féparément, & que l'on apell'e te confiftoire, est attenante k 1'églife neuve, qui est la principale de la ville. L'on n'y peut traiter que de ce qui regarde le feul troupeau de la ville; car tout ce qui a rélation aux aütres troupeaux hors de la ville, même la reception des pafteurs nouvellement apeliés dans la ville, apartient aux clasfes & aux finodes de la province. Le pouvoir du confiftoire , de même que celui des clasfes & des finodes, est trés borné; car le Magiftrat y envoie deux Commisfaires politiques, qui y préfident, pour empêcher le trop grand elfet des pasfions, & que l'on n'y traite rien qui concernele gouvernement.  44 DU GOUVERNEMENT ECCLCSIASTIQUE. Il P. Outre Ja diaconie .générale, il y a encore les curaceurs des hopitaux, les intendans des- vieilles gens., les inlpeéleurs des édifices mêmes des églifes. Les infpefleurs des églifes, ou kerkmeesters, compofent un college .dépendant de la Régence. Ils dirigent tout ce qui regarde le bariment, ils x'endent, & asfignent les places de 1'auditoire, & les tombes; ils percoivent des droits fur cha> que funéraille qui fe fait dans féglife, & doivent avoir foin de tout ce qui apai tient au culte public. Ils font comptables a MM. les Bourg. maitres, & ont a leurs ordres des huisfiers, des fosfayeurs, des fonneurs &c. Chaque églife a un-college .particulier d'infpefteurs & fon marfuillier; avec une chambre pour ces infpefteurs, mie chambre oü fe recueillent les aumones, & fouvent une maifon, attenante pour la demeure du; marguillier. En chaque églife il y a un certain nombre d'officiers ou domeftiques pour ouvrir & fermer les bancs, pour indiquer a chacun fa place, 'pour fervir des livres & des chaufepiés, ou pour d'autres ufages. Enfin chaque églife a fon lefteur, fouvent ausfi un fubftitutlefteur; & plufieurs églifes ont chacune leur organiftc & fes fubakernes. I! y a, dans Amfterdam, onze églifes hollandaifes réformées; dans une desquelles les allemands réformés ont le dimanche un éxercice en leur langue. Les francais réformés, ausfi apellës Valons, y ont deux églifes; dont Ja grande, dans la hoogjlraat, derrière la compagnie des indes, est ornée de belles ór'gues; Ja pen'te est au coin dn prinfsegraft & du molenpad Les fix pafteurs de ce troupeau font partie du finode valon , féparc pour Ia langue d'avec le corps  f. P. DU GOUVERNEMENT ECCLésiASTIQUE. 4S des églïfes hollandaifes. - Les anglais presbitérienst dont les deux pafteurs font. membres de la clasfe hollandaife, ont une églife dans le>béguinage, au quel elle apartenait avant la Reformation Les anglais épiscopaux ont une chapelle fur le verwersgragt, & un chapelain qui recoit fes apointemens du Roi d'Angleterre. Les Kiens, ou réformés de la confesfion dJAugsbourg, ont dans Amfterdam deux grandes eghfes, ornéfs d'orgues, & desfervies enfemble par fix pafteurs, dont 1'un fait le ferv.ee en langue allemande; la nouvelle est un édifice rond, couvert decuivre, aux dópens d'un Rol de Suede. Lei Rémontrans y ont une églife, mais qui ne parait point au déhors, desfervie par trois pafteurs, & des profesfeurs pour 1'inftruftion de leurs etudians Les anabatiftes , partagés aujourdui en deux branches : les flamands & les frifons , y ont les uns deux asfemblées, ou eghfes, apellées'l'unc, ïagneau, Ia feconde, le clou, toutes les deux fur le tingel, la ?• prés de la plame, I'autre prés de la tour ; Les autres une églile, apellée le foleil; mais aucune de ces trois asfem. blées ne fe remarque au dehors que par la devife. chacune de ces deux communions, outr'e fes pafteurs , a fes profesfeurs ou une académie, la feule qu'elles aient dans les Provmces unies. Les trembleurs ont un lieu d asfemblée , qui est fur le keyzersgragt, a 1'enfeigne du trianile. Les hernhutters en ont un dans le chantier dit houttuinen. Les cathohques romains, partagés en moliniftes & janfémftes, y ont plus d'églifes que toutes les autres communions enfemble, mais qui n'ont d'exteneur que dè maifons ordinaires; les curés molinisres font les uns d'un ordre régulier,' les autres font fé.  4& DU GOUVERNEMENT ECCLésiASTIOUr. PQ culiers. Les arméniens, ou perfans felon ie rit arraénien , y ont une églife publique. Les Rusfes grecs y ont ausfi une chapelle , dans une maifon particuliere. Les juifs portugais y ont une belle finagogue publique, & les juifs alleroans y en ont plufieurs. Cette liberté de confcience, dont jouisfent ici toutes les nations, excepté les mahométans & Jes payens, jointe a la charité du Magiftrat, la quelle s'étend fur tous les pauvres fans diftinftion de religion , a autant contribué que la liberté du commerce & les autres avantages des babitans a 1'agrandifsement & a la prospérité de la ville.  47 NOMS DES CANAUX, DES RUES &c. DE LA VILLE (*). Vieux co-Té (f). Oude zyie. I. Le quai oriental du rokin, depuis la bourfe jusqu'au long pont. La bourfe (§) , quaré de la carte Dh&g. De heremytejleeg, la traverfe de 1'hermite; vers le nes. q. D g. De Naarderfteeg , la traverfe de Narde ; vers le nes. q. Dg. De S. Pieterspoort, la porte S. Pierre; versie nes. fl. D g. De wyde lombar dfieeg, la grande traverfe du lombard ; vers le nes. q. D g. Les bateaux & barques pour Wyk te DuurJlede , Aarlanderveen , Koukerk , Nieuwveen, Rhynfaterwoude, Langer aar, Alphen, Leimuiden , Zevenhoven, Diemen & Diemerbrug. De cellebroêrsfteeg, la ruette des moines; vers le nes. q. C g. (*) Pour la commodité des amateurs les éditeurs de eet ouvrage débitsnt un vafte plan de la ville, partagé en quarés & numeroté des quatre cotés: Ia lettre du haut ou du bas avec celle d'un coté y indiquent le quaré oü fe trouve le canal ou la rue dont on cherche la fituation. Ce font ces quaiés & ces lettres qui font marqués dans eet ouvrage a coté de chaque canal, rue &c. (f) Toute la partie de la ville i 1'orient de l'Amftel, du rokin ou du damrak s'apclle le vieux coTé, oude zyde; & tout ce qui est a loccident estLE nouveau cotó, nieuwe zyde. (g) L;i bourfe par fes deux bouts fait communication du vieux coté au nouve.iu,  48 NOMS DES CANAUX, DES RUES, &c. DU V. C. I. P. De kalfsveljleeg, ou ftyffelfteeg, Ja niette de Ja peau de veau ou de 1'amjdon ; vers Ie nes. q. C g. De lange brug, Ie long pont. q. C g. De lange brugjleeg , la traverfe du lorjg pont? q- C g. tout droit, on vient a Ia priere fans fin, 't gebed zonder einde , & au canal apellé de grimburgwal. a droice, on vient au pont dit de grimnisfe■ ■ f.uis, qui conduit a Pancien marché aux courbes, de oude turfmarkt. a gauche , on a le nes , qui aboutit a la warmoesjlraat. II. Le nes & LA WAR MO ES STRAAT, dtf long pont jusqu'au tai. Dj lange brugjleeg , Ia traverfe du long pont; vers le rokin. quaré de la carte C g. Het gebed- zonder einde, la priere fans fin; vers le grimburgwal q. C g. De nes, le nes; oü fonE De kuiperfleeg, la traverfe du tonelier; vers le voorburgwal, q. C g. De kalfsvel/leeg, la ruette de Ia peau de veau; vers le rokin. q. C g. De Barbejlraat , la traverfe S. Barbe ; vers le voorburgwal, q. C g. Ds cellebróersjleeg, la ruette des moines; versie rokin. q. C g. De wyde lombard/leeg, la grande traverfe du lombard ; vers Je rokin. q. D g. Le lombard , k droite; au coin de Ja rue apellée Dc enge lomhardfteeg, la petite traverfe du lom* tard; vers lc voorburgwal, q. D g. D%  L P. ftOMS DES CANAUX , DES RUES , &C. DU V. c. 4) De S. Pieterspoort, la porte S. Pierre; vers Ie rokin. q. D g. La petite po'isforierie, ou Ie 'marché -aupoisfon d'eau douce'; de kleine vismarkt , de boers ou . Amftelveenfche vismarkt.- q. D g. » ; Agter de hal C^i traverfe de la poisfonerïe au voorburgwal, q. Dg. 1 La boucherie, de vleeshal, q. D gk ■ . l • . ; - < Devygendam, 1'éclufe aux figües; vers le dam. ■ q. D g & lil .... De warmoesflraai, la rue aux herbes potagerc's; oü font ' .... De pylfleeg , la traverfe de la fleche ; vers le voorburgwal, q. D g. ., • . - - ■ Dj vïsfleeg, la traverfe de la poisfonerie; vers le vygendam & le dam. q. D g. ■ i-. De jer.vctjheg, la ruette de la fcrviette; vers lé voorburgwal, q. D g. , ■ - j ' . De fchoiitenfieeg, la ruette du baillif; Vers 14 . voorburgwal, q. D g. ■ - - . .. . 1-» De S. Janftraat, da' traverfe S. Jean \ vers le voorburgwal, q. D g. , y De paaphihrugfteeg, la traverfe au pont des p?- piftes; vers le water. q'. D g. (*) Of Pieiersjieeg,  $0 NOMS DES CANAUX , DES RUES , &C. DU V. C I. P. De S. Annejlraat, la traverfe S. Anne; vers lé voorburgwal, q. D g. De zoetenaamjcfusjleeg , la ruette dü doux norri Jefus; vers la vieille églife. q. E g. De wyde kerkjleeg, la grande traverfe de la vieille églife. q. E g. De enge kerkjleeg, la petite traverfe vers la vieille églife. q. E g. De oude brug/leeg, la traverfe du vieux pont; vers le water ; q. E g. il y a Le bureau des accifes fur les grains; hetaccynshuis. De niezel, le nifel; traverfe vers le voorburgwal. q. E g. De heintie ou haantjehoekjleeg, la traverfe du coin du coq, ou du coin de henri; vers le voorburgwal: q. E g. avec L'églife romaine, de roomfche kerk. q. E g. De armjleeg, la traverfe du bras; vers le voorburgwal, q. E g. De gulde handjieeg, la ruette de la main d'or. q. E g. Het wyngaartjiraatje, la ruette de Ja vigne; vers le voorburgwal, q. E g. De nieuwe brugjleeg , Ja traverfe au pont neuf; vers le water. q. E g. De kapeljleeg, la traverfe de Ja chapclle; vers le voorburgwal, q. E g. La chapelle deS.Olophe, ou lacbapelle du vieux coté; de oude zyds kapel- q. E g. De S, Olofspoort, la traverfe de S Olophe; jadis il y avait ici une porte de ville. q. E g. Par cette traverfe on fort de la warmoesjlraat &l'on vient au De zeedyk, la chausfée de mer, qui, a droite» vient du marché neuf. q. E g. De Jlypjleenen, les meules. q. E g.  & P. noms des canaux , des rues &c. du v. c 5Ï De kamperjleiger, le quai de Campe. q. E g. Het blokhuis, le fort, maifon au bord du quai, la quelle fert encore de corps-de-garde. q. E g. De oude teertuinen, le quai des anciens magazins a goudron ; il fuit, de la traverfe de S. Olophe, le long du tai, & fe rend, en tournant, au kamperhoofd, möle de Campe. q. E & F g. (voi plüsbas. art. VII.) , III. Le quai occidental du canal OUr pezyds voorburgwal, ou flüweele burgwal, premier fosfé du vieux coté. ,: De zeedyk, la chausfée de la mer, Ja quelle depuis les meules s'étend jusqu'au marché neuf. , quaré de la carte E. g. . De wydefteeg , la large traverfe 5 du zeedyk aü voorburgwal, q. E g. De kapeïfteeg, la traverfe de la chapelle; vers la warmoesftraat. q. E g. 'Het wyngaardftraatje; la ruette de ia vigne; vers la war moes fit aat. q. Eg. De armjleeg, la traverfe du bras, vers la wr- moesjlraat. q. E g. De armbrug, le pont du bras. q. E g. De haantjehoekjleeg, la traverfe du coin du coq„ q. E g. pü est L'églife romaine, de roomfche kerk. q. E g. ■< . De Kiezel, le nifel; traverfe vers la warmoesftxaaü q. Eg. , , ... ■ .. \l ,. De niezeljluis, le pont dü nifel. q. E. g. ; , De trcmpettenjteegje cul-de-fac la trompette q, E g? De dollebagynejleeg, la traverfe de la beguine fré. nétique. q. E g'. , ; La vieille églife, de oude kerk. q E.g. , ; 1 & Le marché aux herbes , le lundi, mécretli ®£ jeudi. q. E g. D ï  <2 NOMS DES GAN AUX, DES RUES , &C DU V. C. LP. De oudekerksbrug, le pont de la vieille églife. q.Eg* Les iarques de la Diemermeir. q. E g. De S. Anncftraat, la traverfe S. Anne; vers la warmoesftiaat. q. D g. De zwartlaken/leeg, le cul-de-fac le drap noir. q. D g. De blaaulakenfteeg, le cul-de-fac le drap bleu. q. D g. De gooijerfteeg, le cul-de-fac le Golandais. q. D g. De ley dekkerfteeg, la ruette descouvreurs.q. Dg. De S Jan/iraat, la traverfe S. Jean; vers la warmoesftraat. q. D g. De bierkaay . le quai a la biere de Rotterdam, q. D g. De S.^anjluis, le pont S. Jean. q. D g. Les barques a biere de' Rotterdam, de Rotter dam• fche bierfchuiten. q. D g. 'De fchouterifteeg, la ruette du baillif ; vers la warmoesft-raat. q. D g. De duivefleeg, Ie 'cul-:le-fac le pigéon. q. D g. De fervètfteeg, la ruette de laferviette; vers la warmoe sflraat. q. D g. De Jan de Vriefefteeg,\e cul-de-fac jean le frifon. ci. D t. De pyijleeg , la traverfe de la fieche; vers la warmoesftraat. q. D g. De halfleeg, la traverfe des.halles; vers le aes & le vygendam q. D g. De varkejluis, le pont aux pores. q. D g. De fleenhouwersfleeg , le cul-dc-fac des tailleurs de piefcre. q. D g. De Pieter Jacobflraat, la traverfe de Pierre Ja- ques ; vers le nes. q. D g. De Pieter Jacobdwarsftraat, traverfe de la précé- dente dans ie halfleeg, q. D g. Agter de hal, la traverfe aü nord de la böüéhe- rie; vers le nes. q. D g. jLa boucherie, de vleeshal, q. D g;  LP. noms des canaux, des rues, &c.duv. c. 5J Le college des fagefemmes, het collegie der vroed- vrouwen, q. D g. Le college des medecins, collegium medicum. q. D g. Agter de hal, la traverfe au midi de la bouche- rie; -vers la poisfonerie. q. D g. De engelfche poort, la porte anglaife, cul-de-fac. q. D g. De enge lomhardjieeg, la petite traverfe du lombard ; vers le nes. q. D g. Le lombard, mont de piété, ou banque d'emprunt ;ii fait Ie coin dela rue. De lammert, q. Dg. De lammertsburg, le pont du lombard, q. D. g. De Barbeftraat, la traverfe S. Barbe , versie nes. q- c g- De kuiperfteeg , la traverfe du tonelier ; vers le nes. q. C g. De grimburgwal, canal, oü aboutit la priere fans fin. q. C g. L'hotel feigneurial, het heerenlogement, fur le grimburgwal, & en face du voorburgwal, q. C g. I.V. Le quai oriental du voorburgwal ou fluweele burgwal. L'hotel feigneurial, het heerenlogement, fur le grim. burgwal, quaré de Ia carte G. g. L'Athenée iüuftre, oü les profesfeurs tiennent leurs coleges Itet illujlre fchool. q. D g. De Agnietejlraat, la traverfe S. Agnès ; vers Vagterburgwal. q. D g. L'amirauté, het prinsfenhof. q. D g. De prinsfenhof[leeg , la traverfe de l'amirauté; vers FagterburgwaL q. D g. De oude doeleftraat, ou de hoogeftraat, 1'ancienne rue du doele ou la rue haute ; vers Vagterburgwal. q. D g. D 3  .54 noms des canaux , des rues , &c. du v. c, I. P, De befchuitemarkt, le marché aux bifcuits; nom du quai. q. D g. De ftooffteeg, la traverfe de 1'étuve; vers Vagter. burgwal, q. E g. De kreupelfieeg , la traverfe du boiteux; vers fagttvburgwal. q. E g. L'églife greque les trois faucons; de rusfifche kerk de drie valken, q. E. g. De minnebroeder(leeg, oude kerkfteeg, ou owle kenJ nisfteeg; 3a traverfe des minimes, de la vieille églife ou de la vieille conaisfance; vers ï agter- burgwal, q. E g. De korte niezel, le petit nifel; traverfe vers Vag' terburgwal, q. E g. De vrêeburgfteeg, bu rottenest, la ruette du bourg J de la paix, ou le nid aux rats; veis tagter- burgwal, q. E gt Fréeburg, le bourg de la paix, maifon qui termine ou clot le quai. q. E g. V. Le quai Occidental du canal oudezyds agterburgvval, fecond fosfé du vieux coté; depuis le rottenest. De vrêeburgfteeg, ou rottenest, la ruette du bourg de la paix, ou le nid aux rats; vers ie voc/. burgwal, quaré de la carte E g. De korte niezel, le petit nifel; traverfe vers le voorburgwal, q. E g. De minnebroeders [leeg, la traverfe des minimes; " vers le voorburgwal, q- D g. De kreupelfteeg, la traverfe du boiteux; vers le voorburgwal, q. D g. De flobffteeg, la traverfe de Fé.tuve; vers levocr' burgwal, q. Dg. Les orphelins anglais, het engelsen weeshuis, q. Dg. De oude doelejlraat, of de hogefiraat, PaBcieané  Ï.P. noms des canaux, des rues, fc.d.uv.c. 55 rue du doele, ou Ja rue haute; vers le voor- burgwal, q. D g. De prinfsenhoffteeg , la traverfe de l'amirauté; vers le voorburgwal, q. D g. De Agnieteftraat, la traverfe S. Agnès; vers le voorburgwal, q. D g. De grimburgwal. q. C g„ VI.Le quai oriental du canal oudezyds ag te rb urg wal. De grimburgwal. quaré de la carte C. g. De blydehoek, le coin de la joie, plaine quarée a l'lïopital. q, C g. L'hopital général, S. Pieters gasthuis, q. C g. Les vieilles gens, het oude mannen- en vrouwenhuis? pasfage public vers le kolveniersburgwal. q.Cg. De Jlykftraat, la traverfe de boue; vers le kolveniersburgwal. q. D g„ Het rusland, la rusfie; rue large \ bordée d'arbres; vers le kolveniersburgwal. q. D g. De fpinhuisfleeg, la traverfe de la difcipiine (*); vers le kolveniersburgwal. q. D g. L'égüfe romaine 1'ëtoile, de roomfche kerk de Jler. q. D g. De S. Jorisjleeg,, la traverfe S. George , vers le fpinhuisfieeg. q, D g. & oü est S. George, abonnement pour desperfonnes agées; S. Jorishof. q. D g. Het wale pleintje, la plaine valone, devant 1'égli- fe walone. q. D g. De hóogeftraaty la rue haute, vers le kalvenkrs-. burgwal, q. D g. & oü est 1'entrée de (*) La inarifon du coin de cette traverfe feryait ci devant de difcipiine a des filles de débauche; aujourdui on y logs une partie de h garnifon de 1'Etat. D 4  gd noms des canaux, des rues , &c du v. c. L Py L'églife valone. de wale kerk. q. D g. De betanienjlraat, la traverfe'de Bethanie; vers Le kolveniersburgwal. q. D. g. Dé koe/lraat, la traverfe de la yachej vers le, " kolveniersburgwal. q. D g. De Jloofbrug , Je pont & f étuve. q. D g. De hoogkamerjleeg, le cul-de-fac des chambres hau* tes. q. Dg. D.& barnefiees,. Ig, traverfe S. Bernard, vers le kolveniersburgwal; q. D g.il y a L'églife janfenifte la cicogne, de janfeniste kerk de oojevaar q. D g. Dé bloedjïraat, Ia traverfe du fang; vers Ie kolveniersburgwal. q. D g. D.e monnikenjlraat, la traverfe des moines; vers 5 le marché neuf. q Eg. De molenfieeg, la traverfe du moulin; vers leac«d'yk. g. E g. De boomfieeg, Ia traverfe de i'arbre; vers Je zeedyk. q. E g. De kortftormjleeg, la petite traverfe de la temr pête; vers le zeedyk. q. E g. De waterpoqrtfieeg, la traverfe de la porte a eau; 'vérs le zeedyk. q. E g. Un 'peu plus loin l'eau du canal fe joint a l'eau du voorburgwal, puis, pasfant'fous un pont du zeedyk, fe jette dans" Je kolk. q. E g. VU. Le zeedyk, depuis le marché neuf. Le marché neuf, de nieuwe markt, quaré de Ia carte D & E g. De molenfieeg, 'la traverfe du moulin; vers Vagter- burgwal. q. E g. De boomfieeg , Ja traverfe I'arbre; vers fagterburg*. ' -wal. q. E g. .• ■  LP. noms des canaux, desrues , &c.duv.c. $j De ftormftseg, la traverfe de la tempête; vers ie ' Gelderfché kaay. q. ffg. Z)e Jtorfe ftormfteeg, l.a petite traverfe de la tem- ' pète'i vers tagterburgwal. q. Eg. De waterpoort/leeg, la traverfe de la porte a eau; ■ a 'droite,' vers"le Gelderfchékaay , a gatichc , vers Vagterburgwal. q. E g.' De ferómme elleboog/teeg , la traverfe du coude courhé; vers. ie Gdderfche kaay. q. Eg. De kolk, fosfé, 'canal, óu. goufre , parlequelles eaux du voorburgwal & do Vagterburgwal le rendent dans le tai au kamperhoofd. q. E g. De wydefteeg, la grande traverfe; vers le voorburgwal, q. E g. , ' . La'chapelle deS.pJophe, ou la chapelle du vieux " coté'; de oudezydS kapel. q.Eg. De oude teertuinen, ou oude tuinen, le quai des anciens magazins a goudron; q. E & OI Gq quai' commence du aee^É, eh face de Z Wo/spport, &, en .tournant h. droite, fe rend atj kamperhoofd, Le lohg.de ce quai fent, jusqu au kraanjluis, . •: Les vaisfeaux pour Koudum, Schelhngwo.ud, ' Bambourg, Hinlopen, Makkum, Bremen, fybourg, Har der wyk. Hoorn, Norvege, Deutekom, Enkhuifen, MedeiMik. Het kamperhoofd, le mole de Campe, avec un pont, fous lcquel les eaux du kolk fe jettent dans le tai. q, F g. ,:± j'.T De fchreijerstören, la tour des pleureurs; 3 1 embouchure des eaux du Gelderfchekaay.amsls tai, VIII. LE -quai occidental du G e l- dersche kaay, le quai de Gueldre-F"& du • D 5  $8 noms des canaux des rues &c , du v. c I. P, k o e v e n i e r s b u r G w a e (*;, canal des arquepufiers. 3 befchreijerstoren, la tour des pleureurs. Au quaré de la carré F g. ' ' ' • ' Pekromelleboog/teeg,h traverfe du coude courbé, vers le zeedyk, q. È g. De waterpoortfteeg, ia traverfe de la porte a, eau: vers le zeedyk. q. E g. De ftormfleeg, ia traverfe de la tempête; vers le zeedyk. q. E g. De bantemerbrug, le pont de bantam, q. E g. Les fondemens de ce pont font pofés fur ceux d'une tour qui défendaic la ville du coté du tai. Les vaisfeaux pour Hattem, Cologne, Venlo, Wezel, Tolhuis, Thiel, & autres villes du Rhin. De zeedyk, la chausfée de la mer. q, E g. Le marché rieuf, de nieuwe markt; q. D & E g. au milieu du quel est Le poids S. Antoine, grosfe tour, jadis porte de la ville, & è la, quelle font des boites è. lettres pour I>ordrecht, Enkhuifen & Leide. De monnikenftraat, la traverfe des moines; vers Vagterburgwal. q. D g. De bloedftraat, la traverfe du fang; vers Vagterburgwal. q. D. g. De barnefteeg, la traverfe S. Bernard ; vers Vagterburgwal; q. D g. oü est L'églife janfenifte la cicogne, de janfeniste kerk de oojevaar. q. D g. De koeftraat, la traverfe de Ia vache; vers Vagterburgwal. q.' Dg. (*5 Le prop re nom du «na! est kloveniersburgwal, de lurgwal U'le ë' 'ftt' ' maiS Pai". corL,Ptio? on dit kolveniers-  I. P. NOMS DES CANAUX , DES RUES , &C. DU.V. C, 59 De betanienftraat, la traverfe de Bethanie, vers ■ Vagterburgwal; q. D g. & oü est De betankdwarsflraat, la traverfe de Bethanie ;. vers • la hoogefiraat. q. D g. De boen/teeg, ie cul-de-fac du payfan. q. D g. De hoogefiraat, la rue haute,- vers Vagterburgwal q. D g & oü font I/églife valone, de wale kerk. q. Dg. & L'hotel de' la compagnie des indes, het oostind. ' comp. huis. q. D g. De bosfejluis, Ie pont de 1'arfenal , devant l'hotel dé la compagnie. q.Dg. Los petites maifons, ou les frénetiques; het dolhuis, q. D. g. Defpinhuisfteeg, la traverfe de la difcipiine; q. D g. oü il y a L'églife romaine 1'étoile, de roomfche kerk de fier. ' q- D g- De S. jorisfteeg, la traverfe S. George. q. D g. Het rusland, la rusfie; place ou large rue bordée d'arbres. q. O g'. De Jlykfiraat; la traverfe de bpue; vers l agter. burgwal, q. D g. % Les vieilles gens, het oufc mannen- en vrouwenhuis, abpnnement, par lequel est un pasfage public, voüté, & bordé de boutiques. q.Cg. De nommerhuifen, les maifons numerotées. q. C g & f. Les vaisfeaux ou barques pour Cologne, Arnheim, Nimegue & Woerden, q. C f. De-nieuwe doelefiraat, la nouvelle rue de doele. q.Cf&g.' [ De doele, ancien fort , apellé zwyg ou zwicht Utrecht, aujourdui un hotel public, q. C f. IX. AüX BOUTS df. la NIEUWE DOEL Er straat, jusqu'au nes.  Go noms des canaux , des rues, &c. du v. c. j. P. Dedcelebrug, le pont du doele, tout a coté de l'hotel, & traverfant de I'autre coté du kolveniersburgwal. quaré de la carte C f. De doelefluis, le pont du doele, a coté de la rondelle, & au bout Occidental de la rue; il conduit au fchaapemarkt ou fchaapeplein. — II s'apelJait autrefois de roodebrug, le pont rouge, & fit un toros 1'extrcmité de la ville. q. C g. Hei rondeel, la rondelle, au bout de la rue & au coin du pont; c'était jadis. un fort, qui défendait Pentrée de la ville par le pont rouge; aujourdui c'est un hotel public, q. C g. De oude turfmarkt, i'ancien marché aux tourbês; quai orienral du rokin , en face de la rondelle; de la doeleftraat. il. conciuit au pont grimnisfefluis, au nes &c. q. C g. II y a La cour de 1'hopital, het gasthuishofje. q. C g. L'églife de 1'hopital, de gasthuiskerk. q. G g. * .X. Le quai oriental du kolveniersburgwal & du Geldersche kaay. De halvemaajisèrug, le pont demi lune,fur 1'Am.. ftel. quaré da Ja carte C f. 's Gravslandfche veer, le quai de Gravelande; q. C f. il conduit, le long de l'Amftel, au groeneburg'. wal & au verwersgragt; il y a Les barques pour Gravenlande, Hilverfum, Loosdregt, &e. — q. G f. De flaalftraat, la rue de 1'écbantillon; vers Ie groeneburgwal & le verwersgragt; q. C f. ii y g Het Jlaalhof, la halle aux ferges. q. C f. Het klein Irippenhuis, le petit-hotel de Trip. q. C f.. Heiblaau Jan, maifon oü autrefois l'on entrete- nait des bctes féroccs. q. G f. De raawgragl, le canal. du -belicr. q. D f. A ce canal aboutisfent les i, 2 &,3,  LP. NOMS DES CANAUX, DES RUES, &C.DU V. C 6ï . i.De groenburgwal, le fosfé verd, qui vient de l'Amftel; q. D f. fur le quai occid. il y a les trois obiets fuivans. • Het ftaalhof, la balie aux draps & aux ferges. q. L f. L'églife anglaife épiscopale, de bisfchoppelyke kerk. Cf La jujande des vitriers & fayenciers, het aard. werkers en glasmiakers gild. q. C f. i.De nrwersftraal, la rue des teintuners. q. D o De v'crwersgragt, le canal des teintuners, ausfi •apellé de zwaanenburgwal, qui, depuis 1 Amftel, S'étend au pont S. Antoine , S. Antomsjluis. De%andjiraat,la traverfe de fable ; vers l'églife du fud & la grande rue de S. Antoine. q. U i. L'églife du fud, de zuiderkerk. q. D f. De onkelboerfteeg, ruette , vers 1 eglile du fud. q D f. De hoogeftraat, la rue haute; Vers VAntonibrzeflraat, la grande ruc de S. Antoine. q. D f. De bosfefiuis, le pont de 1'arfcnal; devant la Móge. firaat. q. D g. 7, tn Het Trippenhuis, l'hotel de Trip. q. D g. De waterfteeg, la traverfe a l'eau; vers l Antoni brêeftraat. q. D f. De afttWB «wrfcf, le marche neuf; q. D & L g: oü abputisfent i, 2, 3 & 4 fuivans. 1. Dé S. yintoni brêeftraat, ia grande rue S. Antoine. q. D f. j o.De dykftraat, la rue de la digue; vers dwarsboom'floot & le oudèfchans. q. D f. 3. /.e keyzersftrdat, la rue dc 1'empereur; verS ' dwarsboomjloot & la oudèfchans; q. D f. il y a L'égüfe jaménifte le paon , de jar.femste kerk de paauw. q. D f. 4. Dekoningsftraat, la rue du roi; vers  05 noms des canaux, desrues, &c.duv.c I. E floot & le o«Je /cAan^. q. D & E f. il y a. au , coin de dwarsboomfloot & de la koningsfiraat. eghle perfane ou arménienne,^perfiaanekerk. q. D f. , Boomfloot le fosfé de I'arbre; vers le oudèfchans; q. E f. & auquel aboutit Dwarsboomfloot, le fosfé qui croife celui de I'arbre, ou le fosfé courbé de I'arbre, qui s'étend jus- qu au fnoekjesbrug. q. E f. De ridderflraat, la traverfe des chevaliers; vers / oude Jchans. q. E f. De jonkerftraat la traverfe des gentilshommes; vers / oude fchans. g. E f. De bantemerftraat, la rue de bantam; vers le oude waal. q. E f. De bantemerbrug, le pont de bantam, q. E g lietfchipperftraatje, la traverfe du batelier; vers l'oude waal. q. E g. Bet lelyflraatje, la traverfe du lis; vers l'oude waal q. L. g. , De witpaardfteeg, la ruette de la haquenée j vers / oude waal. q. E g. Defmitfteeg, la ruette du maréchal; vers l'oude waal. q- £ g- .. Le hoofdbrug, le pont au mole de Campen; vers la tour des pleureurs, q. E. g. Bet kamperhoofd, quai au bord du tai, depuis Ie pont du kolk, devant Ia tour, jusqu'au coin dit kraanhoek , oü commence le quai de l'oude waaL derrière le quai priental dvGelderfche kaay. q. £ g. Le long de ce kamperhoofd font Les vaisfeaux pour Nieuwendam, les grands vaisfeaux de France, Durgerdam &c. XI. L'oude waal, quai du waa^gragt, ]usqu a la tour de Montaibn • l a k i ü frwv wa Als-  I. P. noms des canaux , des ruës , &c. du v. c. 6*3 eiland, nouvelle ile du basfin; le oude schans, &lerapenbourg. Het kamperhoofd, le mole de Campe, quai au bord du tai. quaré de la carte. E g. De kraanfluis, le pont de la grue, entre Wv.de waal & la nieuwe waalseiland, q. E g. Defmitfleeg, la ruette du maréchal; vers le Gelderfché kaay. q. E g. De witpaardfteeg, la ruette de la haquenée; vers le Gelderfché kaay. q. E g. Het lelyflraatje, la traverfe du lis; vers leGe^erfche kaay. q. E g Het fchipperftraatje, la traverfe du batelier; vers le Gelderfché kaay. q. E g. De bantemerftraat, la rue de bantam; versie Gelderfché kaay. q. E f. De buitenbantemerbrug, le pont extérieur de bantam ; vers la nieuwe waalseiland, q. E f. De waalskruisftraat, la croifiere du basfin, vers boomfloot, au travers de la jonkerfiraat & de la ridderftraat. q. E f. De oude fchans, le quai de Tanden fort, le long du canal dit verwersgragt, mais ici apellé de wontalbansburgwal, q. E f. [voi quelques lignes plus bas.] La tour de montalban, de montalbanstoren, fur le oude fchans. q. E f. De montalbansbrug, le pont de montalban, a la jonttion des eaux du waakgragt & du montalbans- burgwal. q. E f. Het nieuwe waalseiland, la nouvelle ile du basfin, q. E f. elle a trois quais: 1. De kalkmarkt, le marché a la chaux, qui du pont va droit au tai. q. E f. 2. De binnenkant, le coté intérieur, le long du waalsgragt, jusqu'au pont dit ae kraanfluis. q. E f.  6*4 NOMS DES CAN AUX , DES RUES , &C. DU V. C. I. P. 3. De buitenkant, le coté < x éncur, le longdutai; depuis Ie kalkmarkt jusqu'au kraanfluis. q. £ f. De oudèfchans, l'ancien fort; ce quai s'étend jus- qu'k la S. Anioni breêftraat, le long du montal- hansburgwal, q. £ f. & l'on y rencontre jusqu'au fnoekjesbrug, . De jonkerftraat, Ia traverfe des gentilshommes; vers le Gelderfché kaay. q. E f. De ridderftraat, la traverfe des chevaliers; vers Ie Gelderfché kaay. q. E f. Defcheepjesbrug,Ae pont des petits vaisfeaux; vérs Uilenburg, q. E f. Boomfloot, ie fosfé aux arbres ; vers le Gelderfché kaay. q. E f. De korte koningsftraat, la petite rue du roi; verè dwarsboomfloot, le marché neuf; q. D f. II y a L'églife perfane ou arménienne, deperftadnfche kerk'. q. D f. De korte keyzersftraat, la petite rue de 1'empereur} • vers dwarsboom floot & le marché neuf. q. D f, Dz uilenburgsbrug, le pont d'uilenbourg. q. D f. De korte dykftraat, Ia petite rue de Ia digue; vers . dwarsboomfloot & Ie marché neuf. q. D f. & De fnoekjesbrug, le pont aux petits brochets; le quai du dwarsboomfloot & celui de l'oude fchans . s'y unisient. q. D f. Raafenburg. fort aux navets; autre ile, a 1'orient de la nieuwe waalseiland, q. E e. II ya les quatre quais fuivans: 1. 'j Gravenhekje, Ia bariere du comte ; quai Occidental, vis a vis du kalhharkt. q. E f. 2. Raapenburg, quai méridional, le long du radpen. burgergragt. q. E e. De peeperbrug, le pont aü poivre3 qui joint lé ii?penbourg a uilenbourg. q. E c. Dê  L P. noms des canaux, des rues , &c.duwc. 6$ De peeperjiraat, la rue du poivre, qui du peeper - brug conduit au tai. q. E e. De foelyftraat, la .rue au macis , qui du foslybrug . conduit au tai. q. E e. Defoelybrug, le pont au macis, qui joint le rapen- bourg a marken, q. E e. 3. Raapenburger plein, la place du rapenbourg, quai oriental, q. E e. oü font De raapenburgerjluis, 1'éclufe du raapenbourg, au canal du heerengragt, qui s'y jettc dans le tai; .f.Ee. & Defoelydwarsftraat,h croifée de macis; depuis la place du rapenbourg jusqu'a tefoclyjlraat. q. E e. 4, De ygragt, le canal de Fye ou tai, quai feptentrional, le long du tai; depuis le pont kikkerbilsfluis, qui joint k la nieuwe waalseiland, jusqu'au pont kortwandjesbrug, qui joint au kadyk. q. E e. Sur l'^egragJ il y a 0. 1. compagniejlagthuis, 1'échaudoir de la compagnie des 1. O. au coin du gravenhekje. q. E e„ OA. compagniepakhuis, les magazins de la compagnie des L O. q. E e. L'églife romaine le polonais, de rocmfchz kerk de pool. q. E e. L'école de marine, het kweekfchool voor de zeevaart, q. E e. XII. Les trois iles orieNtales. De kattenburgerbrug Je pont du Cattenbourg, depuis le kadyk, prés du kortwandtjesbrug, & fur le nieuwe vairt. quaré de la carte E d. 1. Ka ïtenburg, le Cattenbourg, oü bourg des Cattes; ile, féparée par Je nieuwe vaart q E e. Kattenburgerplein, la place du Cattenbourg; au bouS du pont. q. E d.  66 noms des canaux , des rues , &c du v. c. L F. Le magazin de l'amirauté, 's lands magazyn; au bout du pont. q. E d. Degroote kattenburgerftraat, la grande rue du Cattenbourg; depuis la place jusqu'au jachthaven 9 ou rade aux jachts. q. F d. De kleine kattenburgerftraat, la petite rue du Cattenbourg, depuis la place jusqu'au jachthaven. q. F d. De peelbrug, le pont du marais, au bout du quai du nieuwe vaart; il est fur le kattenburgergragt, & joint le Cattenbourg a la feconde ile. q. Fd. 2. Witten burg, le wittenbourg, ou bourg . blanc; autre ile, q. F d. oü il y a La verrerie, de glasblaazery; au bord du witten* burgergragt. q. E d. De groote wittenburgerftraat, la grande rue du wittenbourg; q. F d. L'églife oriëntale, de oosterkerk, fur Ie quai du nieuwe vaart. q. F d. De costerkerkftraat, la rue de l'églife; de ce quai jusqu'a la verrerie, q. F d. & Deosfebrug, le pont aux boeufs; au quai óünieuwe vaart, & joint le wittenbourg a la g* iie, qui en est féparée par le wittenburgergragt. q. E c. 3,Oosten burg, Ie bourg oriental; la croifieme ile,qui en comprend plufieurs petites, & qui s'étend jusqu'au funi, ou rempart; q. Ecilya Les magazinsdela comp. des indes orientales, het O. I. compag. magazyn. q. F c. Le chantier de la compagnie, de O. /. comp. werf. q. F c. Les corderies de la compagnie des I. O., de 0.1. - comp. lynbaan. q. F c. Le rempart, qui depuis le Funi, conduit en droi- ture a Ia porte de Muiden; & Lefuny, extrémité de 1'ile, & dont le bout fans  I. P. NOMS des canaux , des éétt» , &c. du v. c 6f isfue s'apelle par cette raifön ";^rWer,rctournez. q. F b. XIII. LA porte de muiden, & ses EnvironS, depuis Oostenburg, De kadyk, la digue du quai; ile, iéparée du Cattenbourg frc. par le nieuwe vaart, & du plantage, au midi, par le canal dit de nieuwe raapenburgergragt. quaré de Ia carte E c & d. - L'arfenal aux canons; au bout oriental du nieuwe vaart. q. E c. La place royale, hotel public, q. E c„ La fonderie aux canons de l'amirauté, d'admüaliteits gefchutwerf. De laagte van de kadyk, le quai du nieuwe rapenburgergragt. q. E c. Dekerkbntg, le pont du kadyk, qui joint cette ile au plantage, q. E d, De baangragt, le canal aux corderies Stads hooi- en havermagazin, le magazin au foin & a i'avoine. q. E c. La porte de Muiden, de Muiderpoort; elle conduit a la Diemermeir, a la chausfée de la mer, a Muiden, Vefop, Narde &c. — q. D c. Le plantage; ce font deux iles , bordées , au nord, par le nieuwe raapenburgergragt, qui les fépare du kadyk j &, au midi, par le muidergragt, qui fort du baangragt. Ces deux iles font féparées 1'une de I'autre par le nieuwe prinsfengragt. Elles font partagées chacune en neuf parcsoucompartimcns, traverfésd'allées &bordés de maifons, jardins &c. q. D c & d. Defiadsherberg, l'hotel du plantage, dans la ilile, prés du prinfsengragt. q. D d. De groots laan, la grande allée, depuis la porte de - ^luiden yen face, puis prés de l'hotel, jusqu'au E 2  €8 NOMS DES CANAUX, DES RUES, &C.DÜV.C, LP,' muiderbrug. On apelle ausfi cette allée de muiderjïraat, la rue de Muiden. De muiderbrug, le pont de Muiden ; il est, au bout de la muiderftraat, fur le heeregragt, & joint le plantage avec le quartier des juifs. q. D e. Le jardin botanique, Hortus medicus; dans le plantage , prés du muiderbrug. q. D e. XIV; Les iles des juifs j.Uilenburg, bourg aux hiboux; ile, vis k vis de l'oude fchans, dont elle est féparéepar ïe montalbansburgwal; de 1'aile feptentrionale du rapenbourg, par le rapenburgergragt; de 1'aile méridionale, par le houtkoopersburgwal; & de marken, qui est a 1'orient, par le uilenburg?^ gragt. quaré de la carte D f. II y a Le quai Occidental d'uilenburg, lelovg du mentalbansburgwal. q. D f. De batavierfraat, la rue du batave, depuis le^ee* perbrttg jusqu'au houtkoopersburgwal. q. D f. De idienburgerjlraat, ia rue d'uilenburg, paralele &' aboutisfant ausfi au peeperbrug & au houtkoo* persburgwal, q. D f. & La finagogue allemande, de Hoogduit fche joodenkerk? au bord de Vuilenlurgergragt. 2. Marken, autre ile, a 1'orient d'uilenbourg, dont eile est féparée parle uilenburger gragt;des trois autres cotés elle est féparée du rapenbourg, parle rapenburgergragt, le markensgragi3 & le houtkoopersburgwal. q. D e. II n'y a que De markenfiraat, la rue de marken, qui s'étend depuis le foelybrug jusqu'a un autre pont, par les quels elle communiqué avec le rapenbourg. q. D e. 3. Raafenburg, 1'aile oriëntale & la méridionale de cette ile; elle est féparée du plantage  ï. P. NOMS DES CANAUX, DES RUES , &C. DU V. G. 6$ par lc heerengragt; &, de marken, par le mar* kensgragt. q. D e. II y a Deraapenburgerftraat, la rue du rapenburg, depuis la place ou Péclufe jusqu'a. la muiderftraat. q. D e. De heerengragt, le quai du heerengragt, depuis 1'éclufe jtuqu'a la muiderftraat & au muidergragt. q. D e. Be muidergragt, le quai du canal dit muidergragt. q. D c d e> La fmagpgue portugaife, de portugeefe joodenkerk ; au coin du quai cc delaraapenburgerftraat.q.D c. De muiderftraat, la rue de Muiden, depuis le muiderbrug. q. D f e d. & Lcslépreux, hetleproofenhuis, en face de la finagogue portugaife; auuefois c'était un hopital, aujourdui c'est une retraite par abonnement. q.De. De joodenbrêeftraat, la grande rue des juifs; c'est la continuation de la muiderftraat. q, D• f c. On y rencontre L'églife romaine Moïfe & Aron, de roomfche kerk Mofes en Aaron. q. D. e. De markenfteeg,h traverfe de marken;vers cette ile. q. ü e. De lazarusfteeg, la traverfe de lazare, vers le lepreu. fengragt ou leproofenburgwal. q. D e. De uilenburgftceg, fa traverfe d'uilenbourg; vers cette ile q. D f. De vlooienburg/leeg, la traverfe au bourg des pu- ces; vers le houtgragt. q. D f. De joodenvoddemarkt,\e marché aux guenïlles. q. D f. De houttuinen, quai, paralele alajoodenbrêeftraat, le long du houtkoopershurgwal,q\i\ le fépare d'avec' marken & uilenbourg. q. D e f. De joodenvismarkt, la poisfonerie des juifs, fur le quai du houtgragt, derrière les maifons de. la joodenbrêeftraat. q. D f. & E 3  7'o NOMS DES CANAUX, DES RUES , &C. DUV.C. LP. e Amftelftraat, of joodenkerkftraat, la rue de 1'Amftel ; elle prend depuis le pont fur le muidergragt, devant Jes lépreux, & s'étend jusqu'au blaauwbtug fur l'Amftel. q. C & D e. Les pauvres families, het oudezyds huiszittenhuis, qui a entrée dans V Amftelftraat, & fur le quai du leproofngragt ou turfgragt. q. C e. De houtmarkt, le marché au bois de chaufagc; c'est le quai du muidergragt •, a 1'orient. q. D e. & Les deux grand es finagogues allemandes, de twee grocte hoogduitfehe kerken; 1'une au houtmarkt, I'autre au com de f Amftelftraat. q. D e, XV.La rue deVesop,ses environs, & LE qUAI ORIENTAL DE l'AjMSTEL. De houtmarkt, le marché au bois de chaufage; fur le quai du muidergragt. quaré de la carte D e. Le pont du heerengragt, qui joint l'flè du houtmarkt a une autre. q. D e. Le cimetiere S. Antoine, a gauche, fur le quai du muidergragt; het Antonis kerkhof, q. D e. De Weesperftraat, la rue de Vefop. q. C. e d. Corver, fondationpie, furie quai du heerengragt, a droite; het Corvershof. q. C e. Les vieux juifs, het jooden oudemannenhuis, dans la rue de Vefop, a gauche. q. C e. Le pont du keyzersgragt, qui joint deux iles. q. C ea Lequai du keyzersgragt, a droite, q. Ce. oüfont ces deux hotelsdieu, La cour de Brand, Brandtshofje; q. C e. & Les vieilles juives, het jooden oudevrouwenhuis; prés de l'Amftel. q. Ce. Le quai du keyzersgragt &c. a gauche, q. C e. oü font les trois fondations pies E 4  72 noms des canaux , des rues , &c du v. c. LP. Les vieillards luthériens, het latherfche bejleedelings- huis. . ... Lamiféricorde, het huis van barmhartigheid; q.Ce.^c Lis nouveaux vieillards, het'nieuwe befteedelings- huis. q. C e. De kerkjlraat, larue de l'églife, derrière les vieillards luthériens. q. D d, Cd, & C e. La maifon de tra vail, het nieuwe werkhuis, au coin de la kerkjlraat, du muidergt agt & du prinfsen* gragt. q. Cd. Le manege francais, het franfche ryfchool; dans la kerkjiraat, prés de Ja Wtesperflraat. q. C d. ! Le pont du prinfsengragt. q Ct), Les deux quais du prinfsengragt. q. C d. De yzergietery, la fonderie de fer; a gauche. q. C d. Stads houtwerf, 1'attelier abois; q. C d. Ilestbor. dé a 1'occident par . . .. De onbekendegragt, le canal inconnu. q. C d, TLe pontdePagtergragt,qui joint aune autre ile. q. Cd JLe quai de la derniere ile, a gauche, q. C d. Roeterseiland, 1'ilc de Roeters, versie plan. . tage; féparée par le roetersburgwal & par le muidergragt, & partagée en deux partiespar le roe. tersjloot, q. C d. Ktérwéer, cul-de-fac, ou fort long quai fansisfue, le long du baangragt. q. D c. Weesperplein, la place de Vefop , au bout de la rue. q. C d. La porte de Vefop, hors de la quelle on va pren■ dre fur l'Amftel les barques pour le Diemerbrug, Vefop, le Gyn, Muiden, Narden &c. q. G d. De baangragt, le canal aux corderies, le long du . rampart, h droite. Stads timmertuin, la charpente de la ville. q. C d. Stads fyooymagazyn, le magazin au foin. q. Jj d. i Stads raspmolen en pakhuifen, le moulin h raper & les magazins de la ville; entre f onbekendegragt & l'Amifol, q. B d.  Ï.P. NOMS DES CANAUX, DES RUES, &CDUV.C. 73 Le quai oriental de fAmftels q C c. Les éclufes de YAmile\,Amplsfchutfluifen,q.B&C^. Le pQnt du prinfsengragt. q. 0 e. De magerbrug, le pont niaigre ou de la kerkjlraat, fur PAmltei. q. C e. Le pont du keyzersgragt. q C e. Les vieilles femmes ,het oude vrouwenhuis, ou besjes' huis, q. C e. Le pont du heerengragt. q. C e. De blaauwbrug, le pont bleu, üir 1'Amftel; entre fjmjleljlraat & la wagenftraat. q.Cf. Nouveau cotq (.*)• Nieuwe zyde. XVI. Le dam, grande place; quaré de la carte D h. & oü aboutisfent De vygendam, éclufe aux figuesj vers le nes, le ' halfleeg & la warmoesftraat. q. D h. La poisfonerie, Ou marché au poisfon de mer; de groote vismarkt, q. D b. Het' water, quai du damrak, fuite du rokin & de l'Amftel; vers le tai. q. D E h. De nieuwendyk, lanouvelle chausfée, vers la porte de Harlem. q. D b. De gravejlraat, la traverfe du fosfayeur. q<. D h. De elendigejleeg, la ruette de mifere; q. D h. oü est Le bureau des jaugeurs de vin, het wynroeijerscomptoir. L'églife neuve, de nieuwe kerk; il y a des boites ' a lettres pour Dordrecht , Harlem. q. D h. Benoorden hetJladhuis ,fon\eaunord de 1'hotel-de• ville, ou Mofes en Aaronsjlraat, la rue de Moïfe & Aron; vers le bureau de pofte, le voorburg. wal &c. — q. D h. ' (*) Le nouveau coté est tout ce qui de la ville est a Toedelen; de l'Amftel j toutes les partfes s'en apellent nwnr:E 5  74 noms des canaux, des roes, &c.dun.c. LP. L'hotel-de-vilJe, het Jiadhuis. q. D h Bezuiden hetftadhuis,\a rue au midi del'hotel-de ville, ou gasthuisfteeg, la traverfe de 1'hopital • vers Je pypemarkt, le bloemmarkt, le ftilfteeg&c. De kalverftraat, h rue aux veaux, oü font les cales ccc. vers la monaie. q. D h De kromdleboogfteeg, la traverfe du coude courbévei s 1,- beursfteeg. q. D h. & ' . D\h™rsfteeg, Ja iue de la bourfe, entre le dam & le rokin q, D h. La douane,au milieu de Ja place; il yauncorpsde-garde militaire, q. D h. XVII. Le quai occidental du rokin & de lamstel, De beursfteeg, la rue de la bourfe. fur la carte au quaré D h, & oü font i, 2, 3, 4 — 1. La bourfe (•), de beurs. q. D h & g 2. De kromelleboogfteeg, la traverfe du cóudecourbe; vers le dam. q. D h. 3. Depaapenbroekfteeg, Ia traverfe de Ia culottedes papiites; vers la kalverftraat. q D h 4. De fpaarpot, of fpreemvpotfteeg, la traverfe de lepargne, ou de I'étourneau; vers la kolverJtraat. q. D h. De gaaperfieeg, ]a traverfe du bailleur; vers la kalverftraat. q. D g & h. De duifjefleeg, Ia traverfe' du pigeonneau; vers Ia kalverftraat. q. C g. Moorenfteegje, 1c cul-de-fac du more. q. C g De wyde kapelfteeg, la grande traverfe de Ja cha- pelle; vers la kalverftraat. q. C g. La chapelle du nouveau coté, de nieuwezydskapel q. C g. Ici font " '* ■ CO Par fes deux bonts elle communiqué au vieux coté.  ; I.P. NOMS DES CANAUX, DES KUES , &C. DU N. C JS Los barques pour Rhencn, Boskoop, Vianen, ' Vreeland, Emmerik, Diemsrrneir, laHaie, Delft, Flardingue, Schiedam, Wadding^ veen, Rotterdam, Mydrccht, Nieuwerbrug, Zwemmerdam, iVageninge. De enge of naauwe kapelftesg, la petite traverfe de la chapelle; vers la kalverftraat. q. C g. De waterfteeg, la traverfe a l'eau; vers la balver- ftraat. q. C g. De takfteeg, la traverfe de la branche; vers la kalverftraat. q. C g. Le long pont, de lange brug; vers le nes. q. ^ g. Le pont levis, de valbrug, fur le'fpuy. q. <- gDe olieflaagnsfteeg, la traverfe des huiliers; vers la kalverftraat. q. C g. Le long de ce quai font les barques pour ■ Waveren, Nieukoop, Naar den, Hameien, Uithoorn, Amftelveen, het Gyn, Kudelftaart, de Nes, Ouderkerk, Oudshoorn &o. De kaaterfteeg, le cul-dc-fac le matou. q. C g. De S. Jorisfteeg, la traverfe S. George; vers la kalverftraat. q. C g. L'églife romaine 1'arbrisfeau, A« «.*... J. --^ J. < r-, . ^ ^uci un uc Aücti»-e^j«j agierourgwai. q. h. n. De engelfchejleeg, la ruette anglaife* vers le *bi>, ou le cz'»gff/. q. E h. ' ■ * Defmakfteeg, la ruette aux coups; vers Ie *«!>, • ou cingel. q. E h. De gouwenaarsjleeg, Ia traverfe duGoudanois; au £w'/> ou cingel. q. E b. De nieuwe Haarlemmerjluis, la nouvelle éclufe de Harlem; pont, au bout du nieuwendyk, fur Ie cingel, au bord du tai, & a coté de ia tour aux harengs. q. E h & i. Ici fut placée la feconde fois Ja porte de Harlem. XX. Le quai oriental du canal dit nieuwezyds voorburgwal. De brouwerJleeg, Ia traverfe du brasfeur; vers le nieuwendyk. Sur la carte au quaré E h. De n. z. armjleeg, la traverfe du bras; vers Ie nieuwendyk. q. E h. De kromelleboogjleeg, la traverfe du coude courbé; vers le nieuwendyk. q. E h. f)e oude braak, Je débris. q. E h.  2. P. NOMS DES CANAUX, DES RUES, &CDUN.C. 8? S.Jacobsftraat, la traverfe S.Jaques; verslem'eH- wendyk. q. E h. De kolk, le goufre, place; q. E h. oü font Les mefureurs de grains, het koorenmeetershuis. q.Eh. ï)e kolkfteeg, la. traverfe du goufre; vers le nieu. wendyk. q. E b. De Dirk van Hasfeltfteeg, la traverfe de Dirk van, Hasfelt; vers le nieuwendyk. q. E h. Dezuikerbakkerfteeg, la traverfe du rafineur; vers le nieuwendyk. q. E li. De nieuwejiraat, la nouvelle traverfe; vers le nieu. wendyk. q E h. De S. Geertruyfteeg , S. Gertrude, cul-de-fac. q. E b. De S. Nicolaasjlraat, la traverfe S. Nicolas; vers le nieuwendyk. q. E h. Het hol, le vuide; traverfe vers le nieuwendyk. q.Eh. De blaauweftraat, la rue bleue; cul-de-fac. q. Dh. De gravejlraat, la traverfe du fosfayeur ; vers le nieuwendyk; q. D h. il. y a La grosfe menuiferie, magazin; het pand; q.Dh. De elendigefteeg, la ruette de mifere, entre hgrave- ftraat & le dam; q. D h. & Le bureau des jaugeurs, het wynroeijerscomptoir. q. D h. L'églife neuve, de nieuwe kerk. q. D h. Benoorden het ftadhuis, la rue au nord de l'hotel-, de-ville; ou Mq/ës en Aaronsfteeg, la traverfe de Moïfe & Aa'on ; vers le dam. q. D h. L'hotel-de-ville, het ftadhuis. q. D h. Bezuiden het ftadhuis, la rue au midi de l'hotel-deville ; ou de gasthuisfteeg, la traverfe de 1'hopital. q. D h. De pypemarkt, le marché aux pipes; le quai du voorburgwal, jusqu'au S. Luciefteeg. q. D h. II y a une boite a lettre pour Gouda. F 4  $8 noms des canaux, des rues, &c. du n. c. I. Pi Les barques pour Gouda, ou Goudfche yker; Oudswater, Noordwyk, Aalsmeer,"Lis &c. De blaaiihaanfleeg, le cul-de-fac du coq Mtu. q.D h. De jonge roelofsjleeg, la traverfe du jeune rodólphe;' vers la kalverftraat. q. Dh, De melkmeisjesfieeg, le cul-de-fac des laitieres. q Dh, De Slooterdykfteeg, le cul-de-fac de Sloterdyk. q.Db. Deftouthaanjleeg, le cul-de-fac du coq hardi. q. Dh. De moriaanfteeg, le cul-de-fac du more. q.Dh. De wittekelkfleeg, le cul-de-fac de la coupe blan- ehe; q C b. De zwartpaardfteeg, le cul-de-fac du cheval noir. q. C h. De'S. Lnciefieeg, la traverfe S. Lucie j verslet yerflraat. q. C h. Les 'orphelines bourgeoifes, het meisjes burger. -weeshuis, q. C h. XXI. LE quai occidental du n. voorburgwal, depuis le fpuy. De boommarkt, le marché aux arbres; derrière les; beguines. Sur la carte au quaré C g. L'églife romaine, de roomfche kerk. q. C g. Deroskamfteeg, la traverfe de 1'étrille; vers Vagterburgwal. q. € h. L'églife romaine francaife , de franfche roomfche kerk. q. C h. ' Deroosmarynfteeg, la traverfe du romarin, vers Vagterburgwal. q. C h. De weesfluis; le pont des orphelines bourgeoifes; vers le pypemarkt ,■ le 5. Ludefteeg & la kalverftraat. q. C h. De bloemmarkt, 'le marché aux fleurs. q. C h. De wydsjlecg, la large traverfe, vers Vagterburgwal,- q. Q g. H y a £es maifons de Bouwers, de BouwershtüsjiS. q. C lu  I.P. noms oss canaux, des rues, &c. dun.c. 8$ Be kaatsbaanfteeg, la niette du jeu de paume; vers Vagterburgwal. q. C h. Het keyzerryk , 1'empire ; traverfe vers l agter- burgwal, q. C h. De ftilfteeg, la traverfe tranquiile; vers l agter- burgwal, q. D hi De huiszittenfteeg, la traverfe des fédentaires; vers Vagterburgwal; derrière 1'hotel-de-ville.q.Dh. Le bureau de pufte, bet postcompteir. q. D h. De molfieeg, la traverfe de la taupe, ou du mol; vers Vagterburgwal. q. D b. De mostaardpotfteeg, la ruette du moutardier; vers Vagterburgwal. q. D b. De ftoelemarkt, le marché aux chaifes. q.Dh. De £orfe lynbaanfleeg, \z petite corderie; traverfe vers Vagterburgwal. q. E h. p'e pottebakkerfteeg, la ruette du potier; vers l agter. burgwal q. E h. De waterfchipfteeg , la traverfe du vaisfeau a eau; vers Vagterburgwal. q. E h. ' De klimopfteeg, la traverfe au lierre; vers l agter- burgwal. q. E h. 5 Het einde van de wereld, le bout du monde; c est ie bout du quai, oü les eaux du voorburgwal^ joignent aux eaux de Vagterburgwal. q. E h. XXII. Le quai or ie n tal du canal apellé n. z. agterburgwal De klimopfteeg, la traverfe au lierre; vers levoorburgwal. Sur la carte au quaré E fa. De waterfchipfteeg, la traverfe du vaisfeau a eau; vers le voorburgwal, q. E h. De pottebakkerfteeg, la traverfe du potier; vers le voorburgwal, q. E h. De korts lynbaanfteeg, la petite corderie; vers *e " yooiburgwal, q. E h. F 5  9 Wm- -De garnaalemar'kt, Jemarché am-ü L'&ole latiffe, iet latynjehe fchml a C „ | A| l'a mona c?,^^^i"Cr. a Ja cro.Tce du qua du J«L dM I pi!?*** & de tefchaapepleinTcf' dQhkalverfi™«t, Depuis Je a : _ XXV. LE QU^I OCCIDENTAL DU CINPKr De hstmaakersgragt, Je omi f r cueils,fur l'Amftel Sn, l f3'feUrs de cei" vers Je boUermarkt. q C g des reguliers; De vyzelftraat,te rue du'piJon- ver. I„ , ' , & le rempart, q C g ' Ie ^gragt De S. Jorisftraac. ]a rraverfp n. Debeuling pot, le canal du boudin; vers le heerengragt. q. C h. ■ De dubbeldeworstfieeg , la traverfe dc la doublé latt- c;sfe; vers ie heerengragt. q. C R; De heyfieeg, % traverfe dc la hisfej vers le heerengragt. q. C h. De goudsbloemfteeg, la ruette du fouci; vers'le heerengragt. q. C h. De vlasbloemfieeg, la ruette a la fleur de hn; vers le heerengragt. o. C h. _ _ De oudefpiegelftraat, 1'ancicnne rue du rmroir; vers le heerengragt. q. C h. De rotóems armfteeg , la traverfe du bras romain; vers le heerengragt, q. C h. , De *0*j/7feeg, la ruette dü cuifmicr; vers lc &eereKgragt. q. C h; , 7 De treeftfteeg, \z ruette dü trépie; vers leAeerf». DfgJsthullmolcnfieeg, la traverfe du moulin; vers le Jteerevgragt. q. D h. De waraoeïgragt, le.canal aux herbes potageres; vers le heerengragt. q D h. _ De fthilderfieeg, le cui-de-fac du peintre; vers le heerengragt. q. D h.  QÖ NOMS DES CANAUX., DES RUES, &C. DU N. C. I. P4 De driekoningjlraat, les trois rois; traverfe ver. Je heerengragt. q. D h. s Dehameeterftvg, Je mangeur de jambon; cul-de- De oude klyjlraat, Intieme traverfe des Jis: vers Je heerengragt. q. D h. Janroodenpoortstorenfluis', Ie pont de Ja tour S T-an>OU il y a un corps-de-garde militaire, q. bh ' eghfe anabatifte le clou, * doopsgezinde kerk de fpyker, of by de toren. q. Dh. L'églife romaine , de roomfche kerk. q D b DeMaauburgwal, Je canal bleu ; vers Ie heerengragt, Dekorsjesfleeg, la traverfe des croutes, par la tans* Jtraat, vers Ie heerengragt. q. C i 6 De róomolenfleeg,h traverfe du moulin rouge : par Ja langeflraat, vers le heerengragt q Ei De brouwersgragt Ie canal des brasfeurs; vers 1* heerengragt. q. E i. ' s De langejlraat, la longue rue, entre le cingel & le heerengragt, aux quels elle est paralele, & qui s etend depuis le blaauburgwaljusqu'au bronwersgragt. q. E 1. XXVI. LE QUAI ORIÉNTAL & SEPTET T R ION AI. DU HEERENGRAGT De brouwersgragt, Ie canal des brasfeurs. Sur la • carte au quaré E i. Deróomolenfleeg, la traverfe du moulin rouge: vers le cingel, par la langeftraat. q. £ j, icfe*c Le vaisfeau pour Middelüourg. Dê  I.P. NOMS DES CANAUX, DESRÜES, &C. DUN.C. 97 Dekbrsjesfieeg, la traverfe des croutes; versie cingel, par la langeftraat. q. E i. De blaauwburgval, le canal bleu; vers le cwgeZ.q.Eu Le vaisfeau de Bloeméndaal. De bergfiraat, la traverfe de la möntagne; vers le cingel. q. D i. _ . L'églife anabatifte le clou , de doopsgezinde kerk Dy de toren, of de fpyker. q. D i. De oude lelyftraat, 1'ancienne traverfe des lis-; vers De driekoningftraat,les trois rois; vers le cingel'q.Dk De warmoesgragt, le canal aux herbes potageres ; vers le cingel. q. D h. X>e gasthmsmolenjlceg, la traverfe du mouhn; vers le cingel. q. C b. .. De treeftfteeg, la ruette dü trépié; vers le cingeh DTkfksftecg, la ruette du cuifinier; vers tetingeh q. C h. De romeinsarmfteeg, la traverfe dü bras rorflain* vers le cingel. q. C h. .... De oudefpiegelftraat, 1'ancienne traverfe du rairoir; vers le cingel. q. C h. _ . . De vlasbloemfteeg, la ruette de la fleur de lm; ver* Ie cingel. q. C h. . .. De goudsbloemfteeg, te ruette du fouci; vers ie «tfr Detxyfteeg, la traverfé de Ia hie; vers lc cingel q.Crk La cour du marteau, het hamershofjt>> q. L h. De dubbeldeiforstfieeg, la traverfe de la doublé laucisfe; vers le cingel. q. C h. . . . j De beülingfloot, le canaldu boüdin; ver*le*w$efe DebaiUn'gflraat, la traverfe du boudin; vers le cii* gei. q. B h. , , hs De katerjieegM ruette dü matou; vers le eMge^L^ Q  98 NOMSDESCMADX, DÈSRPK, &. DDJÏ.C. j, J,. Z>e vyzelftraat, Ia rue du pilon ; vers Ie «W & rt* aboutisfenc plufieurs &,Ü53tt &7 che aux fi omages, versie marché au bourra n Rf !W d'Utrech ; versWché au beurre. q. B f. uidiene La barque pour Schoonhoven. De binnenamftel, Ie quai occidental de l'Amftel. q.Cf, ftio^'nn °CCIDENT^ & MéRi* JJl OAAL DU HEERENGRAGT ftW^fi ]e SP* occidenul de l'Amftel Sur Ja carte au quaré C e. De Utrechtfeftraat, la rue d'Utrecht; versie*«. zersgragt & Ia porte. q.Cf 7 D« reguliersgragt ,1e^canal des'réguliers; vers Ie keyzersgragt. q, B f • ' 4 iL ^ïgfjth ^ ^ ^ PiI°" 3 Vers ]ü *S* D« fum.fpiegelftraai, Ja nouvelle ruedumiroirvers Je keyzersgragt. q. B g uumiioir, ^ztsWttT" h ? Leidc' vers ie zersgragt & la porte. q B g J ^ïifttf'16"^^ide, versIckeyzersgrage cc Je manege, q. B h De huideftraat, la traverfe des peaux ; vers le keyzersgragt. q Ch e £ 'trave'rfe du l0«P i vers Ie  LP. noms des canaux, des rues , &c.dun. c. 99 De harteftraat, la traverfe du cerf; vers le keyzersgragt. q. C h. Bet blaauwhuis, la maifon bleue; hotel. q. D h. De warmoesbrug, le pont du canal aux herbes potageres; q. D h. De lelygragt, le canal des lis; vers le keyzersgragt. q. D i. De heerenfiraat, la rue des feigneurs; versie£'- zersgragt. q. D i. . De brouwersgragt, le canal des brasfeurs. q. E & XXVIII. Le quai oriental & sep- tentrionae du keyzersgragt. De brouwersgragt, le canal des brasfeurs; vers lé heerengragt. Sur la carte au quaré £ k La fontaine , het fontainehofje, q. E i. De heerenfiraat, la rue des feigneurs; vers le heerengragt. q. D i. De lelygragt,le canal auxlis;versle heerengragt.q.Di De harteftraat, la traverfe du cerf; vers le heerengragt. q. C i. De woheftraat, la traverfe du loup; versle/ieera2gra$. q. C h. L'églife & 1'hopital des collégians, de collegiantcnkerk en weeshuis, q. C h. Dc huidenfiraat, la traverfe des peaux; vers le heerengragt. q. B h. DeLeidfchegragt, le canal de Leide; versie heerengragt q. B ti. De Leidfchefiraat, la rue de Leide; vers le heerengragt. q B g. . . , De nieuwe fpiegelftraat, la nouvelle rue du miroir; vers le heerengragt. q. B g. De vyzelftraat, la rue du pilon; vers le heerengragt* q; B f. Gé  i00 noms Vf.S canaux , des rues , &c. du n. c. I. P. De reguliersgragt, le canal des réguliers ; vers le heerengragt. q. B f. De Utrechtfeftraat, la' rue d'Utrecht;• vers le heerengragt. q. B e. De binnenamftel, le quai occidental de 1'Amftei; vers le heerengragt. q. C ei , XXIX. Le quai occidental & m é eidional du keyzersgragt. De binnenamftel, le quai occidental de l'Amftel; vers le prinfsengragt. Sur la carce au quaré Ce. De Utrechtfeftraat Ja rue d'Utrecht; vers le prmjsengragt & la porte. q. C e. De reguliersgragt, le canal des réguliers; vers le prinfsengragt. q. B f. De vyzelftraat, Ia rue du pilon 5 vers le prinfsengragt & le vyzelgragt. q. B f. De nkuwe fpiegeftraat, Ja nouvelle rue des mi* roirs? vers le prinfsengragt & lefpiegelgragt. q.B-g, De Leidfcheftraat, la rue de Leide; versie prinfsengragt & la porte. q. B g. De Leidfchegragt, le canal de Leide; vers \eprinfsen. gragt & Ie manege, q. B h. Bet molenpad, leiéntier du moulin; traverfe vers le prinfsengragt. q. B h. De rundjiraat, la traverfe du bétail, vers\epirfssn* gragt. q. B h. Le comptoir romam, het roomschcomptoir. q. B h* Le bureau de la Province, het comptoir der 'sge- meenlands middelen, q. B 11 La cour deReinier, liefde is het fondament, q. Bh. Fehx-raeritis, hotel d'une fociété de fciences. q. B h'. Debeerefiraat, Ia traverfe de 1'ours; vers leprinfsen. gragt. q. C ha * De reeftraat, la traverfe de la biche; vers le prinfsen. gragt. q. C i.  I.P. noms des canaux , des rues , &c du n c. ioi De westermarkt, la place occidentale, q. C u De westerhal, la boucherie occidentale, q, C 1. Ltéglife nccidentaic, de westerkerk. q. C i, De lelygragt, le canal aux lis ; vers le prinfsengragt. q. Di. ' _. L'églife des tremblcurs, de quakerskerk. q. U 1. L'églife des remonftrans, de remonftrante kerk. q. D i. De prinsfenftraat, 'la traverfe des princes; vers le prinsfén gragt. q. D i. De brouwersgragt, le canal des brasfeurs. q. L u XXX. La kerkstraat, entre le keyzersgragt & le puinssengragt. De binnenamftel, le quai occidental de 1'AmlteI. Sur la carte au quaré Ce. \ . Les maifons de drap violet, de parslakenshuisjes; fondation pie. q. Ce. De Utrechtfeftraat, la rue d'Utrecht. 9. B c. Het Jmftelveld, la plaine de l'Amftel. q. B e. L'églife de l'Amftel, de Amftelkerk. q. B f. De reguliersgragt, le canal des réguliers, q. B F. Les vieflles femmes anabatiftes, het doopsgezinde. oudevrouwenhuis, q. B f. De vyzelftraat, la rue du pilon. q. B f. L'églife romaine h colombe, de roomfche kerk het vr ededuif je. q. B f. . . De nieuwe fpiegelftraat, la nouvelle rue du miroir. q B g. De Leidfcheftraat, la rue de Leide. q. B g. De Leidfchegragt , le canal de Leide. q. B h, XXXI. LE quai oriental & s ep te ntrional du prins sengragt. De b/ouwersgragt, le canal des brasfeurs. Sur la. J carte au quaré E i. • ' G 3  IO£ NOMS DES CANAUX , DES RUES , &C. DU N. C I P Het nieurnzyishuitzittenhm, hotel-dieu pour les pauvres families du nouveau coté. q D i l£ °anal 3UX Jisi ver^*Wi^. £>e westermarkt, Ja place occidentale, q C i L eglde de 1 ouest, de westerkerk. q. C i -De ree/W, Ja traverfe de Ja biche; ve'rs le kev, zersgragt. q. C i. ' * ™ Xa^nouvelle cour de fucre, het nieuw zuikerhofje,] Dtargtq.C i.13 traVel'fe dS r°UrS' Vei'S le ^g7gfq%ttr3Verfe dU béCail J VCrS ,e Lelong du quai entre ces trois dernieres rues ie uent tous Jes matins Je marché aux herHef molenpad,,1e fentier du moulin; vers le keyzersgragt.. q. B h. ™j,«i:rs De Leidfchejluis, 1'éclufe de Leide. q Bh Les fept. provinces, de zeven provinciën, q. B h. g^at ST ^ LCideJ VerSie^e^ De nieuwe Jpiegelftraat, la nouvelle rue du miroir Vers le keyzersgragt. q. B g„ 3 Deutz, het Deutzenhofje; fondation pie. q. B S De tur;markt, le marché aux tourbes. q A g  I. P. noms des canaux, des rues , &c. dun.c. I03 De vyzelftraat, Ia rue du pilon; vers le keyzersgragt. q. A g. Les orphelins anabatiftcs, het doopsgezinde weeshuis. q. B f. De reguliersgragt, Ie canal des réguliers; vers le keyzersgragt. q. B f. Het Amfielveld, ia plaine de l'Amftel; oü l'on tient les foires &c. q. B e. L'églife de 1'Amltel, 'de Amftdkerk. q. B f. De Utrechtfeftraat, la rue d'Utrecht; vers le keyzersgragt. q. B e. Les barques pour Muiden, Narden, Vefop &c. De binnenamftel, le quai occidental de l'Amftel.q.Be? XXXIL Le quai occidental & m é ridional du prinssen gragt. De binnenamftel, le quai occidental de l'Amftel; vers f agter gragt & \c rempart. Sur la carte au quaréBe. De Utrechtfeftraat, la rue d'Utrecht; vers Fagter- gragt & la porte. q. B e. De reguliersgragt, le canal des réguliers; vers Vag- tergragt & le rempart, q. B e. & ou aboutifsent i, 2, 3 &4. 1. De Utrechtft dwarsfiraat, la traverfe d'Utrecht, du binnenamftel. q. B e. 2. De nieuwe looijersftraat, la nouvelle rue des taneurs; vers le vyzelgragt. q. B f. 3. Het noordsche boscr, le bois dunord, ' quartier, qui s'étend depuis le reguliersgragt jusqu'au fpiegelgragt. q. B f. 4. De noorderftraat, la rue du nord; versie vyzeU gragt. q. B f. De noor der dwarsfiraat, la croifee du nord; versla nieuwe looijersftraat. q. B f. De vyzelgragt, le canal du pilon; q.Bf.oü abou,-i tïfeent i a 6. G 4.  104*0ms des canaüx, des rues , &c. du n. c. LP, 2.De noorderftraat, la rue du nord; qui vient du reguliersgragt. q.Bf. ' 1 e"C °U 2. De roewe looijersftraat, la nouvelle rue des ta, neu.s; du reguliersgragt. q. A f j.SWi metzelwerf, le magazin aux pierres.q.Af» 4 Het vlakkeveld, le champ uni; versla wetering. Jtraat. q, Af. 5 5'- De middelftraat, la rue du milieu; vers \eSpiegel, gragt. q. Af. M ó é. De waleweesftraat, la rue valonne; versie Spiegel., gragt. q. A f. JV b Les valons, het walenweeshuis. q. A f. De weteringftraat, la rue de 1'aqueduc; versie baan- gragt & la porte. q. A f. Dejpiegelgragt, le canal du miroir; q. Ag. oüabou. tilsent. i, 2, 3,4. b l' j. De waleweesftraat, la rue valonne; vers Ie yyzeL gragt. q. Ag. > J «. 2.De middelftraat, Ia rue du milieu: versie mef, g*«g«. q. A g. J 3- HetSpiegelplein, la plaine du miroir; vers le baan, gragt & la tweede Leidftche dwarsfiraat: a. A s 4- De mnge oft eerfte Leidftche dwarsfiraat; la prémiere ou longue traverfe de Leide ; vers Ia Leidficiieftraat & Ie Leidfehegragt. q A s De kruisftraat,. Ia croifé,e; vers Ie baangragt. q, A ? j ^e^schebuurt, le quartier dfeLeide; depuis \efpiegelgragtjusqa,auLiidfchegragt.q.Bh. DeLeüftheftraat, la rue de Leide t vefs if porte. q. B g. Les cnfans trouvés ou les enfans batards, het al- moesSemershuis. q. B h. De LeidSchegragt, Ie canal de Leide; versie W gragr: & ]e manege, q. B h. E J°^daan, le jourdain, quartier, qui corr-, preatf tout ce qu'il y a de ce coté du pinfsm  J.P. NOMS DES CANAUX, DES RUES, &C.DUN. C. IO? gragt, depuis le Leidfchegragtjusquteubrouwersprazt & le long des remparts. q. B h. De raamfiraat, la traverfe du chasfis; vers le oaan- eragt, q. B h. II y a • "iV** pi Le cimeüerc de Leide, fet Leidfehe kerkhof. q.Bh. De pa fseerdergragt, le canal des pasfans; versie baangragt; q. B h. & oü aboutifsent j, 2, 3. ! De w^oêfe, le coin valon ; cul-de-fac. q. B h. 2. Dc pa/seerder dwarsfiraat, la traverfe des pasfans; vers le looijersgragt. q. Bh. De pafseer derftraat, la rue des pasfans; vers le baangragt. q. B h. Le labirinte, fte£ doo/W- q. B h. De looijersgragt, le.canal des taneurs; q. B h. ou aboutifsent 1, 2, 3- , r , r „„. 1. De pasfeerder dwarsfiraat, la traverfe des pasfans, vers le tafseer der gragt. q.Bh. 2. De oude looijersfloot,le vieux canal des taneurs; vers le elandsgragt. q. B h. & 3. De tooi/er* dwarsftraaten, les deux traverfes des taneurs; vers Velandsgragt. q. B h. De looijersftraat, la rue des taneurs; versleto. gragf. q. B li. _ . ' . Le marché aux raves & aux navets q. bh. De haazeftraat, la rue du lievre; dans la looijersftraat, vers f elandsgragt. q. B 1. Dc elandsgragt, le canal des élans; vers le tarra?«; q. B i. & oü aboutifsent 1 & 2. ï. De looijers dwarsfiraat , la traverfe des elans; vers le looijersgragt. q. B i. . 2.Dc haazeftraat, la rue du hevre; vers le /«auriergragt. q. B i. De elandsftraat, la rue des élans, vers le baangragt; q. B. i. il v a 1 & 2. ' i'.Veniféj het nneiiaanfche hofje; q. li 1. G 5  *.DekonyneJlraat, Ja rqedulapin- vèrèl* i ■ gragt; q. C i. oü est ' 6 lamer' diZSofJe^? ]UChén'enne' «* **** i-JJe konyneftraat, Ja ^«o i • J ' 3' 4* ./W q. Bi." U d£S Ja^insi de Feland- 2. De haazeftraat} la rue du lifivrè • dP 7W ; q. B i. L Vl -' de ' elandsgragt. I-De tweede roofedwarsfirant Kr de hroofeftraat • veW?f' r C°nd° traver^ 4- De eerftiL}taZSrat * B j' & Les orphelins Juthérien!" ,l™Tlerëragt font q. Bi. & het lutherfche weeshuis; Les o,.phe]ins romg]ns5 ^,f^Mw^ ■P* roofeftraat, Ja rue des rnfnl Q' , % & avec deux traverfe. fC'i ******* Le Je canal de Ja rofe • Ver, I, h q. C i. & oü font ' rS ,G bamgragt; La cour des rofes, fe* rooknhafi, r i ■ q. C j. ainfi que roo->enlV> fondation pie; La cour de Rypen, het Wa. _ r . a «o/êgr^f aboutifsent i a 5 1 q" K Al1 3-De Akkel^eftrat aTJ, ? f Dtblomftrm ja n * _-flw ■ » <* xue anxfJeurs; vers te baangragt,  L P. NOMS DES CANAUX , DES RUES , &C. DU N. C. 107 & avec deux traverfes. q.Ci. Depuislelooijersgragt jusqu'ici il fe tient tous les après-midis un marché aux herbes &c De blomgragt, le canal aux fleurs; vers le baangragt; avec deux traverfes qui y aboutilsent d'un coté, & trois de I'autre. q. D i. De nieuwe lelyftraat, la nouvelle rue aux lis; vers ' le baangragt; avec trois traverfes du blomgragt a Vegelantiersgragt. q. D i. De lelyjluis, le pont des lis; vers le lelygragt. q. D u De egelantiersgragt, le canal de 1'églantier, yers ie baangragt; avec trois traverfes vers le blomgragt , une vers V angelier sjiraat, & deux vers, V angelier sgragt. q. D i. 11 y a Lacourd'Andi é, het Andrieshofje ; fondationpie. De^egelantierfiraat, la rue de 1'églantier, vers le baangragt; q. D i. a trois trayerfes; il y a _ ia cour d'Anslo, het Anslo'shofje, fondationpie. q- D k- De tuinftraat, la rue du jardin; versie baangragt% q D i avec quatre traverfes, des quelles 1 une est le ratelwagtsfteeg, I'autre est de madelievefiraat, qui s'étendent toutes deux vers Vangeliers(Iraat. II y a La cour des fourbiafeurs , de zwartveegersgang; fondationpie; ainfi que La cour des fept élefteurs,het hofje dezeven keurvorsten, q. D k. De angelier sfiraat, la rue del'oeillet, versletagragt; q. D i. avec plufieurs traverfes, parmi les quelles font la violettefiraat, qui va au braak, & la madelieveftraat, qui va kV egelantier sgragt. Dans la angelier firaat il y a La trompette, /«f trompettenhofje3 fondation pie; * q. D li. ainfi que  L Pr noms des canaux , des rues, &c.dun.c.ioo De brouwersjluis, le pont des brasfeurs; au prinfen. Drindegragt', le canal du tilleul\ vers le haan- gragt, q. E fe. avec trois traverfes; il y a La cour de Suikerhof, het fuikerhofje} pres du faturdagsbrug; fondation pie. q. E k. _ . La cour de Roeters, het Roetershof je} fondation pie; q. E fe. ainfi que La cour des tillculs; het lindenhofje. q. L lc. " ije goudsbloemftraatyh rue du fouci; versletagragt; q. E k. avec trois traverles. De goudsbloemgragt, het fransch pad, of de heerenRraat zonder boomen} le canal du fouci, le lentier francais, ou le keeregragt fans arbres; vers le baangragt, avec traverfes. q- E k. De palmflraat, la rue de la palme; vers le baan- sragt} q. E k. avec traverfes gfl y a La cour d'Ockers, het Ockershofje, dans la tra. vcrfe dite palmdwarsjlraat. q. E k. De palmgragt, of de braak, le canal de la palme, ou la ioucbere; vers le baangragt, q.E k. &ouest La cour de Raap, bet Raapenhofje} autre fondation pie; q.E k. ainfi que_ Les maifons de Bosch, de &ui$# va» 5o«ft. q. L Is. De driehoekjiraat, la rue a trois isfues. q. L tf. De baangragt, le canal aux cordenes , le long des remparts. q. E 1. XXXIV. Le baangragt. Debrouwersgragt, le canal des brasfeurs. Sur la care au quaré El. ^ , ■Stads koorenbuifen, les magazins a ble. q. L J. ' Sfró falpeterhuis, la falpetrene. q. EL De driehoekjiraat, la rue triangulaire; q. E 1 De *roinme pahnftraaty la traverfe courbee de la paume. q. E k.  f". P. ROMS DES CANAUX , DES RUES , &C. DU Ki G. 113 De tweede Leidfehe dwarsfiraat, la feconde traverfe de Leide, q.Ag. ' ■ ' De fpiegelgragt, le canal du miroir; q. A g. cc ou aboutifsent 1, 2, 3 — r 1. Ue lange Leidfehe dwarsfiraat, te longüe traverle de Leide; vers Je Leidfchegragt. q.Ag. 2; De weterihgs dwarsfiraat, ou de waleweesftraat la traverfe de l'aqueduc;oü est Gril,foi Gri./s/iofje, fondation pie. q.Ag. • 3. .De tireede weterings dwarsfiraat, ou de mitfSêl» ' ftraat, la traverfe de 1'aqueduc. q. Af. De weteringftradt, ia rue de 1'aqueduc; vers 16 prinfsengragt. q. A f. . . La porte de 1'aqueduc ou du miroir; dc weterirtgs* of fpiegelpeort. q. A f. La difcipiine, het verheeterhuis. q. A f. Stads fieenwerf, 1'atelier ou lapierrenedela vi.le. q-Af- , • , , De noordsche bösch, le bois du nord» quartier. q. A & B f. l. De vyzelgragt, \e canal du pilon, q. Af. ou aboutifsent 1, 2, 3, 4, 5? Ö. , . j.Hef vlakkeveld, le champ uni; vers Ja wetering firaat. q. A f. 2. De middelftraat, la rue du milieu, vers la weieringfiraat. q. A f. 3. De waleweesftraat, laruevalonne; vers la wtfaf rïngfiraat. q. A f. 4. De noorderftrdat, la rue du nord; vérs le reguliersgragt. q. A f. 5. De wez.we looijerflraat, !a nouvelle rue des ta» neurs; vers lc reguliersgragt. c. A f. & 6. De nieuwe looijersflóot, le nouveau canal aux taneurs ; vers le reguliersgragt. q. A f. De reguliersgragt, le canal des réguliers; q» At< on aboutifsent-1, 2, 3,-4» 5« • H   JÉ p. DE L-HOTF.L-DE.VII-T.E. '1** t 3 „nrA il érait foutenu d'une -haute tour quai cc, cc i»u_»' e encore fité „-en fee baar un u«jj-J* | rwit. en 1 an 1047, . „ , * _ en Souvel édifice derrière anc^n & «te; n > «en épargner de ce qiu poui laicle rluq commode & fomptueu* ,.gnc de P fante ville de la republ^. Ue aQu fa de qui en furent prérentés. 1 on n agrea^que Jaques van Kampen, & on ertabl. eet pour architect de 1 ediface, fos lesa. U? W ^^^^«fr^ ëorneille RHS Le JatX X64B, on enfonca Geelvinck. a,e* j a 6 ?. ce rard henaap, »ap» T 0 „o. nri commenca maitres; comme le poit! une imc p ^ 1p feu prit fc 'ancien edifice, è£ le Ramui  It» PE e'hotel-de-ville. n g d^ales; Ja banque fut S^'6 deS i0des Jean, Je tribuhf deS arT r P°rtée k ia t0"r S. dr jes éxécutions £ {3- aproPnes Pour ce29 juiJJet 16 c 9l ,0ntmrnt f»r Je dam. Pm Jeur eSfe de » njagiftrature dans fes 4pml£nTi£riJ??UVelcbac^ ftaJlafion ?ve?^ iïï^fe & er' fireoj: J'in«> eut encore u nóuueTht?/agei ^ m tour, ni ornemens &f^!^ ni toit, cpn , confervé ce qu^J a 1 ï " m?* que chafice estifoJé de tous coïé> £ L'édl'i-egarde J'orient. U ffcnfi ^ U fa?ade ceJui de derrière omlu 1$piCe de de™nt & * » Piés; S55^«ft! « avanl & un paviJJon de 42 niésX 1! 6 enc0Snure 4. Piés en déhors;\nP e 1 Gn,quaré> f«r P'«s & Jes encognure/ E ^ frontis* cotés au nord & auZ enteLi 9U 3UX deu* une retraite dé-54 Jié, r eï COgnures' es£' fiere de I'édificeom ,L oevant & Je derchacun des do£ c^" 282 piés deJong, 1'édifice est de 60 p%°Z 1 ^ J de forte ^ fondemens font debriQ^ i°"g qUe lar^ £es étages voutés, blt,s J^Tf^ ,C>0?rennencdeu^ des quels est fc r, S*'/" des^ Pierres de marbrc chausfee pavé de grandes ^Siï&iï'frj* ?» efplanade, dure, qui tSS^^g^ "««hes de pierre qulj^i 't^^f^gueur'dela J edifice. Sent arcade ", r . ,a ]o»gueur de' iongueur, 5Sn^^dpfe*? ce"e même !™ 1 entree a I'mtérieur de Téd*,  JL DE L'HOTÏL.DE-VILLE. J*$ Le • fans compter deux autres arcades aux cotés dy treillis J£M£ pice a 116 piés de haut. Le rezde ctafeeau desfus de 1'empat.ement, en a 18. 1 out al en- fprmées de gros barreaux de fer; a 1 aile du luü Sres^rbLque, kfailedu fenetres des apartemens du conciërge, k 1 ai e du nordouestfont celles des aparteraena du geoher , H-aile du nord-est font les fenêtres de la falie de desS Au desfus du rez de^Chausge est une corniche $ qui regne autour du batiment , lur ce te corniche recent, a chaque Mg**** trente pilaftres d'ordre romam ou ^W"^ hauts de 36 Pi-, & quinze de ota mtés ce qui fait nonante colonnes dans e cuu t de fédifice au fecond étage; dans chaque entre-colonne il y.a une fenêtre oblongue, & une qSrée d'attijue au desfus, féparées par un fefton! La faillie de devant rcnferme en fa IonKueu fept de ces deux fenêtres : les trois du mibeu font de la tribune , & celles des angles de la Sefont, au midi,les deux fenêtres de la cham£i de Bourgmaïtres, & au nord, les deux fenetres de" la chambre de juftice. A l ade du nord-est font les fenêtres de la chambre des orphelins, & dans la retraite de devant font les fenêtres de la Sïe dn Confeil; k 1'aile du fud-est lont les ïe> nótres' de la tréforerie ordinaire , &, a cote , dans I'autre retraite de devant * font les fenetres de 1'apartement des Bourgmaïtres.^ La fai hes de derrière a ausfi fept fenêtres, qui ^iaïrentieT^ bunal des Echevins; tftVfr du nordouest font les fenêtres de la chambre des comptes, &, a coté, dans la retraite de derrière, fojties te, n^tres des Echevins extraordipaires; a lade du  ««4 DE L'HOTEL. DE-VïLLE. TJ. R fudouest font Jes fenêtres r!* i, «. t ■ ordinaire, &, * cotl In r treforer,e extraderriere, font celSde t \ mraite ^ cnufes. Dans a rj j4 d l ,'ha,mbre Peci^ aües, font, au deS rf ° entre les de"* * fenêtres d^^^^td^' -fes mloJvables; dans Ja retra teX m^ maS' N deux ailes, au dtsfm ZTï *™ C1]tre banque, font les SnS^rS^T de la teur des efcaljers W L . g 5 &' a ,a hau- de ces deuxtt^u" V^/"^ f*?** ronde — Au desfiK j une fenêtre est une ^KoSef^^ é^ «ne feconde rangée de ol M qufe rePofe 'inthien, ZSSS^T^^f^ »■ entre ces colonne f™7 * de desfous, & etage. Sur Je devant de l?difieé fontt f°^me de Ja falie darmee r.,r1 Ü e onc ,es fenetres font les fenêtres du'c^nfe 1% ern're de }««<5 du coté du nord ™riages, de marine'" dulevant SPS* deS du m.di font ceJles des feeluv * U C°té Cette ^^^f»^^. — que celle du fecond dtarê fl? , hauteur ment, qui regne tout^to^^^ a82 piés dJ long RVArr^Tr^ y est rcpréfentée en femme asfife fur Srï fi M que tirent deux Jions: fa? r,TuJ , fie^e ronne impériale a„»i f 1 ete est la cou. uc lu.penaie, que J Empereur MaYimiKo,, i donna pour cimier a J'écu de fPf f £" Jui lient fur Je genou eet écu &Sr e,,e une branche8d'oliv?er; lïepiune »*» « a?fis dan* # clj^tn^  IL K BE L'liOTEL-DE-VILLE. 125 tiré nar deux licornes marines , 1'accompagne; Is navades lui préfententdes eourones, d'autres des nayaaes jui pi _ fmitSi des tr tons autour divimtés lui ofrent dc iiuits, <£b STSSSSn & la même grandeur excepté que pour 1'entrée dans 1'édifice .1 n'^a^SVi une Porte, qui est. au miheu l la auelle on montre par un perron de fix mar\ * nan °le Dianon ou fronton est répréfente f "égcSol'vZge d'une femme; elle tienc les X fur un globe, fur fa tête est le chapeau 1 Mercure8; elle a t voiles enverguécs, ce qui etait autrefo, les ' "L ia viilp • elle est environée de tout 1 atiarmes de la viiie, ene csl «- rail de la navigation ; * fes piés font 1 Ye & VAmftelV & les Peuples des quatre parties de la terre lui aporten? leurs richesfes; le tout ausfi en ba reliëf de marbre. Ce fronton est ausfi chargé de" trois ftatues de bronze de 12 piés: celle6 du milieu est Atlas , a fa droite est la temné ance, & a fa gauche la vigilance; chacune 11rel fes atribucs. - Le pit est couvert c ardo fe, fon faïce fe termine en terrasfe etro te de ooue, luij f est Couverte de plombe SSSKSt^ centre de rédifice, est une patteforme couverte de plomb. Sur le boude chaque poigon des enfauemens des quaS?£m an'gulaires qui 1^*** cognures de 1'édifice est un piédelbl de piene  i - ( " ■ i li 11 P. DE L'HOTEL-DE-VILLE. 12? te haut de ces battans est en arceau; dans Tentrelas de Tun font des fbuets & deux g aives en croix, avec les armes de la ville; dans 1 entrelas de I'autre est la foudrë de Jupiter, avec les autres armes; la jointure des deux battans prefente ün arbre entortillé de deux ferpens qui mordent au fruit, & les törtillernens de chaque ferpent fe couplent quand on ouvre la porte; fur un des panneaux est une bande fur la quelle font ces mots- dipte juflitiam moniti, a I'autre panneau font ceux ci: & non temnere divos; & dans le bas des deux il y a des têtes de mort, des oslemens &c. Aux cotés de la porte, pour la commoditë des fpeftateürs, il y a une fenetreavec öuatre branches de bronze. Et fur les piédioits en dedans est, en basreliëf fur le marbre, un ferpent entortillé k un arbre, dont il mord le fruit. Aü desfus de la porte ést une fenetre dans la chambre des Bourgmaïtres, la quelle ne s'ouvre qu'k' 1'inftant nécesfaire, & depuis ou ces Maeiftrats peuvent asfifter k la lefture des feutences Au rnid'ï & au nord font, 1'une au desfus de I'autre , derix étages de püaftres cngages & canelés, outre les quatre dans les angles; ceux d'enbas ont ï5 piés de haut, & ceux de desfus en ont 18. A la gauche, a 1'occident, est le tribunal propremeht dit, au quel on monte par trois marches: c'est tin large fiége de marbre ou fe place le Corps de la Juftice. Au deslus de ce fieee font quatre cariatides, emblemes des crimi. fel»: les deux du milieu ont les mains hées derriere le dos; les deux autres, en figne de honte, fe cachent de leurs mains le vvfage. Entre ces quatre hgures font trois pieces de marbre en basreliëf. Celie vers le nord répréfente Jumus Britufr, qui, après avoir fait fouetter fes deux hls,  ïf. P. 37E L'HOTEL-DE-VILLE,' I2£ fterdarh, fous 1'image d'une femme, qui de ft main droite tient le caducée & de la gauche 1'écu de fes armes contre fon fein; fur fa têtc repofe la couronne impériale, une aigle parait la couvrir de fes ailes déployées; deux lions prés d'elle veillent k fa fureté & marquent fa force; k fes cotés pendent les armes des quatre Bourgmaïtres resonans en Tan 1648; fur le piédeftal est finfcription latine en lettres d'or, dont nous avons parlé, qui porte que, lors qu'après une guerre de quatrevingts ans , que les peuples des fept provinces foutinrent avec force par mer & par terre dans les quatre parties du monde contre trois Philippes, puisfans Roi.s fuccesfifs d'Efpagne, la paix de Munfter, en 1648, par la quelle ces peuples furent reconus pour libres, indépendans & fouverains, eut asfuré la liberté & la religion de 1'Efat, les quatre perfonnes nomttées, fous les aufpices des Magiftrats pacificateurs, fonderent ce capitole ; enfin, aux piés du piédeftal font Neptune & Glauce, emblemes de 1'Y; ou Tai, & de l'Amftel. — Du coté de 1'oricnt font ausfi deux étages de colonnes d'ordre jonique; dans les entrecolonnes d'enbas font, de grandèur naturelle , la juftice & la prudence ; aux^ cotés de ces fi^ures font trois croifées garnies d'entrelas de bronze réprëfentant un arbre entortillé de deux ferpens do'nt ils mordent le fruit; le tribunal recoit de fon jour par ces trois croifées qui fe trouvent vis a vis des trois arcades de la face de 1 'édifice & facilitent au peuple le fpeftacle des criminels fententiés devant leurs juges, — &, au desfus de la feconde colonnade, font trois hautes fenêtres de la tribune , par les quelles Ie Magiftrat peut asfifter a la leélure des fentences; le tribunal recoic ausfi fon jour de ces fenêtres, I  33Ó »E L'HOTEL-DE.VILLE. JJ. |*, placées vis 4 vis de ceiles de la face de J'édifice ainfi que de trois autres quarées au desfus. En J annee i6Si , des douze Bourgmaïtres les aua" tre regnans moururent; les huit autres fïrent vil eer ,ci leurs propre armes: on les voit au nord & au m.di fur ies pilaftres cannelés. Depu" ï'en. tablement qui couvre le fecond étage de coC Sdo, VfV* ?iniche que f°P«fntles cariï. tidcs, le tribunal, tout autour, est teint d'un gns noiratre; ce qui partage eet apar ement en trois etages: celui d'enbas, celui d'énbaut & le Platfond qui est voute; ces deux de4ier< foord'un blanc trés propre. - _ Des deux co tes du tribunal est un portique. Dansle por£ que du m.d, vis k vis J'éntrée du tribunal e le bureau oü l'on acnfe le décès de tous ceux qui mem-ent, avec la nature de leur maladie oï Ja caufe de leur mort; afin d'obtenir Ja per j" fion de Jes enfevelir. Dans le portique du nord, derrière ou au nord du tribunal, est Ja chambre des huisfiers a verges. Entre ces deux veffibu! les a coté ou a J'occident du tr^^Stte foin ' tllZe tf ram?CS d£ hes. PI Jo.n, a droite & 4 gauche, est un large corridor, qui fint au midi le circuit de J'édifice ƒ a galerie qU1 vient de Ja feconde arcade du midi traverfe ce corridor, & pasfe, entre Jes deux cours, qui font quarées, chacune de 72 piés Se long fur 42 de large, en droite ligne jusqu'au por! tique de derrière, oü elle rejoint Je'corridor. Du bureau mortuaire, en tirant 4 gauche on contre de fuite dans Je corridor fe bureau Z ïH neuis de hvres de Ja banque, 1'apartement des Commisfaires de Ja banque, prés du quel est Te «ceveurs de Ja banque, ceJui de 1'esfai de la  IL P, de l'hotël-de-ville. 133 fance, la jcunesfe, 1'age viril, & la vieillesfe. Sur le fronton est Amsterdam, répréfentée fous la figure d'une femme; de la main droite. elle tient une paime & de la gauche une branche d'olivier; fur fa tête est la couronne impériale; deux lions a fes piés veillent a fa fureté & marquent fa puisfance; la fagesfe & la valeur 1'acompagnenc , &, vees le fond, quatre génies viennent fe réfugier vers elle. Au desfus d'Amfterdam, fur la corniche qui regne tout autour de la falie, est, en figure de bronze, la force, qui de la main gauche tient le caducée & de la droite une branche d'olivier ; a fa droite , le dos tourné vers le nord, est la juftice; a fa gauche , le dos tourné vers le midi , est la piudence; chacune de ces figures est acompagnée de fes atributs. Au desfus de la force est un cadran a chifres dorés, qui correfpond a 1'horloge. Et au desfus du cadran, contre le plat^ fond, est un tableau, répréfentant la Régence, fous 1'embléme d'une femme, ornée de ceux de fes atributs. Vis a vis de ce portail, au fond de la falie, est le tribunal des Echevins. Le portail est orné de chaque coté, de deux demi colonnes couplées, de marbre rouge d'ordre cor rinthien. La jambe droite est ornée d'un feftorl, dans lequel font inculpés en basreliëf la peau de lion & la masfue d'Hercule; dans le fefton de la jambe gauche est une bride, avec un mords , pendant a des couroies. Le portail est couronné d'un fronton, dans la frife du quel font une main qui tient un fouet, un trépié , un oeil ailé, un cadran, & deux cornes d'abondancej avec une dévife , partagée aux deux bouts, dont le fens est: de la même mefure que vous pacfurerez on vous mefurera. Au desfus d* I 3  X3 ea ou est répréfenté Théfée, qui, après avoir Sé le m.notaure, rend a Ariadne Je peloton par Je moven du quel il a pu fortir du Jabirinte de La chambre des orphelins a au dé. hors un fronton d'un arceau feint, un oeil feinr avec deux cornes d'abondance, toutes fortes de fruits, deux génies & deux lions. Au dein? de Ja cheminée est une vierge asfife fur lesmei rempl.es de, têtes de chérubins; el Je est vêtue d> pourpre fombre ; en fa main gauche c£  Llï. P. d e l'H o tel- de -ville- Ï#I (tient une baiar.ee & repofe fa main fur un livre iqui est fur fes gen'ouxi de fa main droite elie i tient Je pan dc fon vêtement pour couvnr des i enfans qui viennent fe réfugier auprès d elle, P'ès de .ce tableau est celui du législateur Licurigue, qui adopte fon neveu pour regner après ! lui, & dc la maniere dont Jes ilomains adoptaient les enfans. Entre les fenêtres est un morceau de P. f. Rubbens, qui répréfentait en fon entier la naisfancc du Christ, mais qui a été en> dommagé par le Jeu ; on y voit encore Jofeph derrière une tête de boeuf. La salle du Cohseil a au desfus de la porte un fronton en arceau, avec un oeil, deux génies , deux cornes d'abondance , deux bons qui tirent le cltor de Cibele, &c, Cette chambre a été changée & ornée dans les années 1736, 37 & 38, par Jaqucs de Wit. Le coté du couchant, qui fait face aux fenêtres, est enticrement garni par un excellent tableau de 45 pies de loriguefur , fur iq£ dc hauteur: il repreiente le cho'ix que Dieu ordonna a Moïfc de 70 des anciens'd'lfiael, pour 1'aider a porter le fardeau du gouvernement, & 1'asfemhlée de ces 70 devant la tente ; felon Nombres XI, 16 a 2.4; aeomca^né d'une piece de vers rélatifs; ilacouté 13257 florins. — ü y a deux cheminées , & quatre portes, dont il y en a deux dans la galerie, & une dans la chambre de juftice. Aux deux cotes des cheminées, au desfus des quatre portes, font quatre pieces rondes en basreliëfs de couleur erife,& entourées de génies qui les foutiennent; ce font quatre hiftoires facrées, rélatives au code des Confeillers, &qui, felon Exode XVlil, marquent les qualités que les Confeillers doivent posféder; la crainte en vers Dieu, la vcracite» *" K 4  m BE L'HOTEL-DE. VILLE, H. Ta/a£SfC' &^la,haine d* tout gain deshonête. Le morceau de a crainte pour Dieu est vers fet^ 1VAéiafi°* ^Abraham" ptnr ion fils Ifac. Le morceau de Ja véracité place ausfi au nord, mais a 1'orient de ta éhe* ' r/Prfeme h v^on de Ia branche d'a- Dieu donna a Jérémie: dis au peuple toutes Jes paroles que je te commanderai Le mor" au de Ja fagesfe est placé vers Je fud, au coté o iental de Ja cheminée, & répréfente Jofeph qui dan» les annees d'abondance fit ramasfer l eté en piecaution contre Jes années de famine Le Sluüfd h ^"^^ t0Ut **£&e est ausfi au fud, a J'occident de Ja cheminée, & pré fente Pennend de J'avarice en la perfo, ne d'Ell zee qu, refufa les préfens de Naman le Seriën Les friles des cheminées répréfentent par de basl ces^TC-3"" d'U" b0" con^l.PL'une de ces trifes a trois compartimens. — r. Trois tétes feT'£r/QlYm Ji°n' ^"que le^ é rï'/ vU° l0Up en fu"'e pour le pasfé & pe le d un chien pour 1'avenir; & unfphinx emZ b eme de la fagesfe, de Ja prudence Hu fecret qui a un Jivre devant lui, i] fixe fes reVards S Cette tripje tête, & de fa queue i fort un « f «* - 2. Un hibou qui tient un ivré fe mé prés de lui font un ferpent & un miioir fim holes de la prudence; un rameau d'S ' em bleme de la juftice & de la paix; un ou s fu r.eux, emblême des efprits JourdVfcïubuiend ^ec un dauphin, qui fe précipite,&deulló &leunqeUiampeChaSfT ïHï ™ ^ bridP nn !7P i"* 3' " §éme W tient par la Ire dans Ivl Tf' 6mblême du frei" im dans les, coo.feds pour arêter toute impé-  II. P. DE L'HOTE L-DE-VILLE. 153 tuofité & toute violcncc. Cette première frife montre comment le bon confeil pro vient de la fagesfe; la feconde frife montre comment le bon confeil procédé du fein de la paix & de^a Concorde La paix & la concorde y font reprefentées par une jeune fille qui tient dans fon giron deux cornès d'abondance & dans une de les mains fept fleches liées enfemble , dans 1 autre le caducée de Mercure; un peu plus lom Ie voit la bonne harmonie , répréfentée par de petits enfans qui joucnt enfemble, pendant que d autres enfans chasfent les vices. Cette fnle est également parta^ée en trois compartimens, dans le même but que les premiers: i. un genie tenant un faisceau de fleches , le caducée, & deux colombes;— S. d'autres génies fuportent enlemble des guirlandes d'olivier, tandis qu un deux chasfe de fon are un animal féroce; — 3- UP loup prêt a dévorer un canard, embleme de Ja rapacité contre les veuves & les orphelins, pourfuivi avec un coq; prés de lui un bon ernbarasfé dans des feuilles de vigne , & un en tant qui pêche. Au manteau de la cheminée au nord fe voit en tableau Salomon en priere pour obtenir la fagesfe ; la fagesfe lui aparait du milieu des nues fur le trone celefee, d ou elle lui donne 1'intelligence, les richesfes, la gloire & une longue vie qu'il n'avait point demandees; acompagné d'une piece de vers rélatifs. Au manteau de I'autre cheminée est une autre excellente piece répréfentant le choix que Moife, lur lc confeil-de fon beaupere Jethro, fait des 7°< anciens pour gouvemer le peuplc. Au deslus des quatre portes font des morceaux qui peuvent fervir de fuplémens aux friles des cheminées: ce font la fidellté, la diligence, la modeli 5  II. P. de l'hotel..de-ville. 155 répréfentécs la religion, la prudence & 1'efpérance, 1'empire & la fidélité: la rchgion est répréfet'téc par une Bible, une lampe, une gr.ue & un coq qui raarche fur un ferpent, la prudence & i'elpérance lc font par un miroir, un ferpent, une ancre, des cordages & un dauphin; 1'empire par un lion couroné , un faisceau de fleches & un papier cacheté; & Ja fidebre par un chien qui fe confumc dans le feu fur;1 autel. Au desfus du grand tableau font quatre écusfons qui renferment les emblêmcs de la d.gmte des Bourgmaïtres & des Confeillers: dans 1 un est le faisceau avec la hache & une guirlande de chene ; dans un autre ce même faisceau avec un lion couronne; dans un troifieme un dauphin, un miroir , une ancre & un ferpent; dans le quatrieme est une Bible, une cicogne & un coq. Le platfond est encore orné de toutes fortes de peintures, de feuillages & oe ^tues; des deux vuides qui y reftent du coté des fenetres, 1'nn est ocupé des armes des 36 Confei Iers regnans en l'année i737^ auqrès des quelles font ces quatre majuscules S. P. Q- A. i?37 5 1 autre 1'est de ia Hollande fous la figure d une femme qui tient la lance au chapeau de la hberté, fous les piés est ecrit: hae nitimur, hanc tuemur; iur fa tête font les anciennes armes de la ville. j a chambre de jus tice 3 ausfi su de- hors un fronton en arceau , avec un oeil au milieu, des génies tenant des faisceaux & la hache de juftice; au desfus est une aigle qui dans une de fes ferres tient le miroir de la prudence & dans I'autre une foudre. Plus haut est une piece quarée de marbre fur la quelle est en basreliëf; Amphion, qui par les doux fons de fa lyre fait élever les murs de Thebes; a les pies  Éfd de l'hotel. de. ville, JJ. p; galeries; ce qui occupe tout le troifieme étage du cote de derrière ou du couchant, & que Von a ausfi ennchi d'excellentes pieces de peinture dignes de 1'admiration des eonnaisfeurs Dans la galerie du confeil de guerre il y a dix niece, antiques de bourgeoifie We , Vm VsZTs répréfente Panden repas des cinq hards Dans bbJT? f3re' CÜ ks Co]°neIs feuls s'asfern. blent, font fept pieces de bourgeoifies également antiques & remarcables. Dan! la grande S ou fe tient le grand confeil de guerre comnofé & pitn^n&vCSaineS' 11 y 3 d~Paux lans prix, On y difiangue celles qui préfentent le compagnies bourgeoifes conduites par ieS ca pitjes C. J Witzen, R. Bicker, A. C. Burg, & D. Rozenkrans: en cette derniere on trouve ia première compagnie bourgeoife réglée, en Vonl n7\' f Tmpagnée dG P°»ge-gla V™ Lon a ofert des fommes immenfes feulement poui des parties du tableau de C. J. Witzen -La falie est remplie de trophées. Le platfond li^ZZ8rand nombre de GomParciraens ™ Le qüATRiEMÈ éTAGEest Jegaletas, qui deêinrin„Ur?tfUS ^ ^ ,a ^hestp^é de bnques & partagé en plufieurs départemens, entr autres ceux du rouage de 1'horloge. Tl ya une galerie ou verte pour aller a Ia tour. La tocjr a Ja quelle on parvient par 1'efcaicr du fudest de Ja falie & par Je galetas, est fort Vafte & environnée d'une forte haute baluftrade de pierres de taille. Au dome pendent une ving! t ine de cloches de différentes grandeurs: Ja plus giosfie pefe entre cinq & fix miIle Jf P 3 qu. fu.t pefe entre les quatre & cinq mil e , Ja troifieme entre Jes trois & quatre mille / i ainfi  i6i LES EGLISES. LA VIEILLE EGLISE' (*> LA vieille écLisE, déjat marquée fur un plan de 1'an 1300, esc fituée entre la -warmoesftraat & ]e canal apellé de oudczyds voorburgwal prés du Papenbrug , oü la première éclufe de 1Amftel 9 été placée. Elle était dé«nee a S. Nicolas & k S. Jean Batifte, & la prpmiere eghfe psüoisfiale de la ville. En fa forme de croix, elle a 300 piés de longucur extérieure, en y comprenanc Ja tour, & 249 de longueur inférieure, fans la tour; 225 de largeur en dehors, 208 en dedans, & 640 de circonférence; le tout mefure d'Amfterdam, au pié de onze pouccs. Au déhors elle est entourée de maifons, pour la demeure du marguiJIer ou facnftain, & d'autres officiers. La tour, qui est a loccident, a 240 piés de hauteur , depuis le pie jusqu'a Ja girouctte ; Ja moitié in. .éneure en est de pierre, Je haut est de bois, Lnviron Jan 1760 on Ja fouJeva, pour en réparer les fondemens. II y a une horloge, qui fonne les heures, les demiheurea & les quarts iur autant de cloches partieulieres ; celle des heures pefe 7000 Ïivres, celle des demiheures en pefe 5000 & celle des quarts 350; une quatrieme, de 7000 Ïivres, fe fonne Je matin & Je foir pour Ja cloture des portes; une de 3500, apellée de boevenkolk, c'est * dire Ja cloche des (*)Apei!ée en Jan-ue du pays: de Oudi fer*.  JÖ8 de la vieille ó g l i S e. JI. p. yement des anabatiftes, le 10 mai 15^5, avec es noras de ceux qui furent tués en cette nuit Ja, pendait en cette chambre, mais iLadifpaui. 12. LA chapelle Dü don p' li li Z A fi et. qui a deux fupérbes monumens. Le premier avec v to™bc'a,,a mémoire du VicewWal Abraham Van derl?u,st,est environné d'une baluftrade de fer; & au desfus est répréfenté le combat naval fles ii, 12, 13 & I4 juin j666ï con(;re Ies A Jjlais, aans lequel il fm lué. ViSa vis, du ceré de locadenr esc J'autre monument, k la mé.nuire du Vice-Amiial Sweers, qui fut ausfi toé dans un combat, j| y a ausfi Ja tombe de Ia familie üoreel, avec leurs feize quartiers. Ï3- La chapelle ou le c h q k tf r de fv ^orneille, a droite du portail acoté dc 4 entree. C etait aut,efois Je baptiftere, oü il y avait des fonts de cuivre qui pefaient 1500 livrts. hiie a été vendiie a la familie De Graaf De Zuidpolsbroek, qui Pa faite fermer par une porte a entreias de cmvre & y , f.fprépaierune Jiagnifique tombe. Qn y entre par une port, de marore, qui repofe fur deux colonnes d'ordre connthien ; de chaque, coté est une ouverture * entreias, hu desfus dc Ja quelle lont les armes gu fonoateur & de fon époufe. La frife est ■ornee de fabhers ou clepfidres , de Jampes & « autres moiilures ; entre deux enfans est un phémx qu. lort des fiqmmes , au desfous du que,, dans une p^rre de touche, font frites Jes paroles de JApotre S. Paul, j Cor. XV 42 *mji ausfi fera la refureclion des morts : k 'corps tstjeme en corruptien, il resfufcitera incorruptible{ ;L7rn * mÜ'LH des ch'^ environent cette —P-ntesde, roafe  I?0 DE LA VIEILLE écLlSE. Iï. ?. yaiK lui est une femme avec une couronne fur Ja tete , ót a coté d'elle est une troupe d<* nonnes. r Au haut de la croiféc ou de Ja fenetre a coté, qui eclairait Ja chapelle de Ja vierge, esc 1'enianc Jefus couché dans une crèche; fa fainte mere esc prés de lui,derrière lui fonc les boeufe, k la gauche accourent les bergers pour le voir: a droite, les mages J'adorent; dans le iointain est un temple oü fe fait la circoncifion; en 1'air e ciel souvre & Jes anges en choeur cclebrenc la naisfance du Sauveur, le Christ, le Seigneur Au bas de ce tableau deux femmes, qui ont chacune «ne couronne fur la tête, préfentent 1 enfant Jefus k un prélat mitré ; entre deux est un loldat romain, vers lequel fe leve un mouton. Jit a coté font Jes arme* de Ja vilJe, donc ceux loJdats romains foutiennent 1'écu. A coté de cette derniere est une autre haute croifée, mais regardant vers 1'orient, qui of re deux tableaux, 1'un au desfus de I'autre. Celui du haut répréfente la vierge Marie expirante en ion ht, entouree de plufieurs perfonnes: ei'e tient a la main une chandelle dont la flamme est h admirablement peinte que lors qu'on la fixe un peu longtems elle parait étinciller; & dans Jes airs une légion d'anges parait atendre 1'ame de la bienheureufe, pour la tranfporter au ciel. Au desfous de ce tableau font plufieurs religieus & religieufes en dévotion. Au coin oriental de cette voute est une quatncme fenetre, mais qui, comme celle k coté, Cc est la p■ecedentc), regarde 1'orient: on y a commencé a.plager la fuite des armes des Bourgmaitres qui ont regné en cette ville. Au i'udeït du choeur est une fenetre dont Ja Z +  H. P. DE LA VIEILLE éOLISE. 17* oeinture des vitres préfente un evenement paK f c'est Philippe IV, Roi „f h couronne fur Ja tête, & comme defcenD dl m e , remet aux fePt provtaces le traité qu' ü a flgnë & fcëllé', par lequel ,1 les reconak pour fouverains & indépendans; ce qu acomponent une piece de vers hollanda.s & plu- fnf 'fiHÊÊ du tableau de Philippe dans Panele du mur du batiment, est une haute antioue fenêtre, dans la quelle on a place de fuite darmes des Boürgmaitres qui ont régi depu.s e cta ngement arivé en 1'an 1578, que le peupie congédia tous les Magiftrats cathohques & tous les ordres rcligieux qui étaient dans La ville, & établlt la Régence entiere de la Communion f éformée La croifée au nord du choeur contient la fuite des armoiries qui n'ont pu trouver place en ceik du fud. L'ÉGLISE NEUVE (*> LjéGLisE neüve, fituée au nord de Photel-de-ville , entre le canal apellé de nieuwezyds voorburgwal & la graveftraat,, fut fondée en-1408 par Guillaume Eggaart négocrant, que Guillaume VI, Comte de Hollande, dont il avait aquité les dettes , nt: feigneur de Purmerende ; il voulait la bit if fur le modele de la crhédrale d'Amiens, mais il mourut. Elle tut Sédiéffla vierge & k S. Catherine, & dévint la première églife paroisfiale du nouveau coté, : (*) Apellée cn lanBae KfltffiM de Nimre kerk. J  172 DE E'éGLISE NEUVE. J[. p. tandis qUe Ia viei!Ie ^ d . ]q Te feu 1" ï?5 C°td- Le onze i^vier x/45 de foL £tU 11 ^ Ce"d,'eS; 0n ]a ^atit tot? Ser fer'vice IeJi™ 'I4'8 Kefi,« F le pre- V* Iervjce. , Cc batimenc a qic rriés dc Jongueur, fUr ao de large ]a v^e* £ *« 52 gros piliers de pierre & ]e jour vi Par 75 fenêtres; le fo£ quand fiff^^ d laenerCrU'ée/ar ? " ^onn ,e inq' «e la nef font de 30 branches, les autres nh 16 & de 20 branches. L'auditoire óccupe la est un r-h f " g!UChe' est la est un chef d oeuvre de fculpture: tout auto elle est ornée de figures en basreliëf Tve s le bas les quatre é vangeliftea font répréfenés, acom pagnes de la force, de la foi, de la char té ?e" Jesperance de la juftice & de la prudent au desfus font les fept oeuvres de milrSe, T|! piefen ees par de petits génies; le dais est orné defeudlage; au desfus du dais est une tour ne" cee avec plufieurs galeries, oü plufieurs parament fe promener; la baluftrade de Pefca ber est un entreias de feuilles de vigne cou" vert dun bois épais taillé en corde torXe que Jon prendrait pour du lin. Cette é«Mn? a quatre entrees: le grand portail, k VocJem- une au nord, dans la graveftraat; une au fud yteg. AU desfus de la face du midi il y a L cadran Polaire. _ II y a de gr $e| & d £ J ™ i-cs grandes font a 1'occident, au desfus <7u portad, fur quatre demi & deux eStfereVccï ruches font de 1 ordre corinthien; elles ne cedent a aucune de celles des provinces UQ^puTje  It. F. DE i/eGLISE ttEUVË. 173 fon & la juftesfe: deux des portes, en dedans, répréléntcnt Saül a cheval allan^a la rencontre de David, qui tient en mains la tete de Goliath, acompagné de vicrges qui jouent & qui chantent; ÖU dedans des deux autres est Saül fur Ion trone bui de fa lance tache de percer David, ocupe a lui jouer; au déhors est le facre de Saul pour mi dc Juda, environé de vierges qui jouent des inftrumens. Ces orgues ont 43 regiftres, & font rénommées par toute la republique par leur voix humaine. Les petites orgues font prés de la porte méridionale. Le choeur, a 1 oriënt de 1'édifice , est vafte , féparé de la nef par une baluftrade de 17 pihers rlammés & 14 droits, de 13 piés de haut, fur une bafe de marbre blanc & noir; 1'écu des armes de la ville y est loutenu par deux lions, & üx pilaftres quares en foutiennenc la corniche. Le dimanche apres midi & lc mardi matiu on y bcnit les mariages; tous les fept ans on y tient le fino^e, & deux fois par an , lc vendredi devant paques & le vendredi devant la foire , on y diftnbue des prix aux écoliers, ceux d'entr'eux qui alors fortent des clasfes y font une harangue en préfence du Magiftrat, des fcholarques &c. — Autrefois toutes les vitres en étaient pemtes, mais il en est refté trés peu. Du coté du nord en est une fur la quelle le Comte Guillaume est ténréfenté donnant a la ville, en 1342 , les trois croix d'argent qu'elle porte en fes armes; & au midi du choeur est répréfente fur trois vitres le falue de la paix fous les emblemes fuivans: la guerre; d'un coté, enchainée, &, de I'autre, foulée avec fa fuite; Mars est dans les fers; la pajx est fur le trone, foulant aux piés la difp^ie ; la profpérité fur terre & lur  ?74 DE L'éGLISE NEPVB, J?ï.£, mer fe montre en tout fon éclae par 1'amas de toutes fortes de marchandifes étrangeres : des Ïivres y annoncent la profpérité des arts & des fciences; — fur le devant font les armes des 36 confeillers de ce tems la, & quatre figures danges, placées aux quatre eoins, foutiennent Ja voute. — ; Entre les P°rtes du fud & de 1'orient font cinq apartemens: celui du marguiller ou du facnftain , la falie du confiftoire oü font les portaits de douze Réformateurs, le bureau des mfpefteurs de l'églife, les diacres y ont un apartement pour la diftribution & le bureau des teneurs de Ïivres des orphelins. On y confervé Jes documens dans une armoire fermée d'une porte de bois & d'une porte de bronze placée dans un pilier de l'églife, avec une coupe d'argent dont on fe fervait a S. Martin en France pour Ja célébration de la S. Cene, & oü il pend une petite jatte dc gueux; & a la cheminée est un emblfime du foin que l'on prend des pauvres, fuTtbUt des malades & des impotens. Cette églife est ausfi ornée de fomptueux mal* iolces. Au bout du choeur , a 1'orient, font \*Vfl,&Jl°!S éPicaPhcs latincs du célebre Michel fils dAdnen De Ruiter, qui, de fimple matelot, né de basfe extraction a Flesfingue, pasft par tous Jes grades a celui d'Amiraf, & fut blesfé le 27 avril 167Ó dans la baie de Siractife par la fiotte Franeaife, fous le fameux Du Quesne, qu il battit; il mourut deiiK jours aprés , agé de 69 ans , & fut cnfeveli ici le 18 mars 1677. Trois rois lui confcrercnt les titres de noblesfe, la dignité de chevalier, & un Duché dans le royaume de Naples; pendant 53 ans il fervit fur mer ; il commanda quinze  du coté dü Lokin . L'r,ciisï btu zvn, du coté de la Zandftraat .   larf. ïftt. l'igiise occïdïhxaie, & une pariie de la HALLï. de face .   II. Pi DE L'éGLISE VALONE. &g| Au desfus du choeur font de belles orgues, & tour autour de 1'éJifice regne en haut & en bas une laïe galerie. La voute est foutenue par quaorze Colonnes rondes de pierre. La chaire est, du coté du nord, contre une de ces colonnes dans f Ja.net. Trois grands luftres pendent dans la rfefPpoqur féclairer le foir, & fix autres éclairent les ea?e•Hes. L'apartement des infpefteurs de 1 édifiee c t ailieurs .celui du confiftoire est a1 occident'a fa gauche du grand portail. Au miheu du tok est un petit clocher oü pend la cloche dont on fe fert pour la convocation du fervice divin. LA NOUVELLE ÉGLISE VALONE O- LA NOUVELLE , OU petite , éGLISE VALONE est fituée au coin du prinfsengragt & du molenpad. C'écait autrefois une falie d'armes On en fit une éslife en 1Ó86 pour fupléer acelle dans hhoogfiraat, Vule grand nombre de réfugiés que la casfation de Pédit de Nantcsamena de France. Elle a deux entrées fur le prinfsengragt, & deux dans la rue du TMd. An cour du canal & de la rue est une èfócee de clocher, oü pend la cloche pour Ia convocation du fervice divin. Les deux faces ou cotés de 1'édifice renferment la demeure du marguiller, dans la quelle est une chambre qmfertau confiftoire cc aux infpefteurs de 1'edmce (t> f*a Fn langue du P^ys 1 de nieuwe wale kerk. (+) E0 r out .791 Ie xMagiftrac parmit tous certa.nes conJ^on, m» fans aéter'm.néf gpur coin len de tems, a la üimancne maün leur culte dans cette églife..   Ij. P„ DES écLÏSES ANABATISTES. ïd£ entre le koningsplein & la beuling firaat. L'emplacemcnt était auparavant ocupë par un magazin de la brasferie de Pagneau. II y a du coté de la face de l'édifice, vers le heerengragt) un portail & une belle efplanade ; & u ne entrée par derrière fur le quai du cingel. Le batiment est quaré, fort propre > mimi de belles orgues, & de deux galeries. Le clou, ausfi apellée pres de la tour, est une églife a peu prés femblable, fituée prés de la tour: de S. Jean, entre les deux canaux du heerengragt & du cingel, auxquais des quels elle a une entreej entre la oude klyftraat & la bergfiraat. > _ Le soleil, églife des anabatiftes Galeniftes* aux quels s'est jointe la communion des anciens Flamands, qui s'asfemblaient aux fes kruiken, fur le nieuwezyds agterburgyval, prés d\i fpaarpotfteeg $ est fituée fur le quai du cingel, oh elle a un vatte portail, au desfus du quel est un foleil; entre la bergfiraat & le blaaubutgwal Elle a ausfi une entrée fur le quai du heerengragt. II y a de belles orgues. L'ÉGLISE DES COLLÉGIANS (*). LJcglise des coLLéciANS, apellée ausfi la confratrie Polonaise,estfitiiée fur le quai oriental du keyzersgragt, vis a vis de 1'ancienne comédie, entre'la huideftraat & la wolveftraat, au desfus de la porte est une pomme d'orange. De cette porte .une galerie ou allee conduit a l'édifice, qui a ausfi de coté une entrée dans la huideftraat. O De Collegiantekerk, of Pooifche Iroederfchap,  II.P. DES éGLISES CATHOLiqUES* 197 desfervies par des p.rêtres réguliers, les autres le font par desprötres féculicrs. Les églifes janféms. tes le font toutes par des prêtresféculiers. Les pré. tres molmiftcs dépcndent &font envoyés de PEvê, que d'Anvers; les prètres janfeniftes font tous du Diocelé de 1'Archevêque d'Utrecht & de PEvéque d'Amfterdam, dont l'églife est celle dupaon, LES ÉGLISES MOLINISTES. Mo ï s e & A r o n , dans la joodfche brêejlraat. II y a trois galeries. Elle est desfervie par cinq rccoilets. L'a r e r i s s e a u (*), dans la kalverftraat, prés de la tour de la monaie , & a une furtie fur le rokin. Piés de la tour de S. Jean, ïuï\t cingel, au nord de la oude leiyftraat, vis a vis de la tour, est une églife desfervie par un dominicain. L'ê t o 1 l e (|), dans le fpinhuisfteeg, desfervie par des auguftins. Le cor de postillon (§), fur le brouwersgragt, entre le keyzers- & le prinfsengragt. 1\ y a un altare privilcgiatum pour les indulgences. Elle est desfervie par des auguftins. L'éGLisE francaise , au marché aux fleurs(„), fur le quai du nieuwezyds voorburgwal; elle est desfervie par deux carmes déchausfés. La maison pe'ville de Hoorn Cf f)* fur lc quai occidental du nieuwezyds agterburgwal, mès du korsjesfteeg; desfervie par des auguftins. L'éGLisE dans le haantjehoekjleeg, au coin du oudezydsvoorburgwal} desfervie par des prêtresféculiers. (*) Het boompje, (f) De fttr. (§) De posthwn. (♦) I?t ïkejnmarkt. (ftj Het ftadhuis van Hoorn, N 3  IIf P. DE L*é G L Is E ARMéNIENNE. Ï0£ L'ÉGLISE ARMÉNIENNE (*). L?éGLISE ARMENIENNE OU PERSANE eSÊ fituée au coin des rues apellées keyzersftraat & koningftraat, fur le quai du dwarsboomflooL II y a, dn coté de 1'orient, deux rangées de fenêtres, chacune de fix croifées. Au desfus de la porte U y a en marbre un agnus Dei; mais en dedans il n y a ni chaire, ni orgues, ni images. Elleestau fervice d'Arméniens fous la domination de Perfe. L'ÉGLISE GREQUE Oü RUSSE (t)« LJéGLisE GREquE ou Russe est fituée dans la maifon fur le quai du oudezyds voorburgwal, entre le minderbroedersfteeg & le kreupelfteeg, fur la facade de la quelle font trois fau* cons (§). L'autel est féparé du refte de l'églife par une cloifon , dans la quelle il ya une porte, avec une ouverture au haut, & la est une croi* de bois doré. LES SINAGOGUES (*)• Les juifs font partagés en deux corps ou communions: celle des juifs portugais, aux quels fe joignent les juifs francais & les juifs italiens; — & celle des juifs allemands, aux quels fe joignent les juifs polonais & les juifs filéfiens. ., (*) De Armenifche of Perfiaanfche kerk. ^De RuJifche of Giiekftlte kerk. C§) Drie valken. CO De Jtodfche kerken, of fmagoogen. iN 4  *00 LA SINAGOGÜE PORTUGAISE. 11. P. LA SINAGOGÜE PORTUGAISE f*;. Tj\nrf/?ïf ff Wfe est un beau batimenc JU quaré & eleve, ilcué entre Je muidergragt & Ja ^derftraat, au bout de ]a ;We ir,e^Pa* Ja poite de Ja pJaine, qui est a J'occident, on en. tre dans un parvis, efpecedeeour, bord 4 de ma fons de trois cotés; dans ces maifons est un ana * tement oü Ie grand rabbi & Jes fous rabbi sier* cent journellement a J'étude de Ja Loi & du tïï' mud; un fecond apartement est pour Jes paTn s fi n &dans queJques autres on enfeigne 1'héb eu 1 ' «W JVeUneSfe; U V a ausfi dans ce parv une galerie, foutenue par douze piliers,Toï I l aueul iSh^S^ ''f" 3VeC P^eurs'roS 1 lesjuifsfeJavent Jes mains avant que d'entrer dans la finagogue. Le desfus de l'édifice esc oh en 1; rone d'une baluftrade, au milieu de quelfeliTy a une cro.fee ou fenêtre ronde; quatoreëmniï croifées a la face de devant, a l'o L, ? I J 2efemblables 4 la facade de deir ere ïa tS' £ duK :uvdi'üs est ëcri/cn hébreu «s;aro? i?» irll £<\ nT par la grandeur de ta hntê 3 en irerai dans ta maifon, hotel des orphelins bourgeois est fitué dans) la kalverftraat, vis-a-vis de la chapelle, & s'étend par derrière jusqu'au canal apellé nieuwezyds voorburgwal. 11 fut fondé environ Pannéö 1510, pur Ester Ciaas,fiUe de Jacob in 'tParadys.Pourcct effet elle céda les maifons qu'elle posfédait de I'autre coté de la rue; apiès fa mort, en i56i,leMagiftrat,vu ie nombre fi augmenté dcsl orphelins, fit remplacer ces maifons par un nouveau baürsent, que l'on changea, en 1580, en un hotel public apellé la couronne imperiale.&les orphelins furent transféi és au couvcnt S. 'Lüciej que céderent les religieufes du tiers ordre de S<. Francois, & qui fut enfuite changé en 1'état qu'il est aujourdui. Cet hotel estdivifé en deux corps»' de»logis, qui ont chacun leur entrée particuliere* Le corps-de-logis des garcons a fon entrée dans iat kalverftraat, devant la chapelle & en face duwydé kapelfteeg. Sur le devant est une petite plaine quarée,oü l'on a placé un trone; dans le mur de coté des deux maifons voiiïnes, au desfus de la plaine*; on a taillé deux figures d'orphelins , d'un coté unë fi'le, de I'autre un garcon, qui tiennent chacüft un cadre dans lequel est une piece de vers du grand (*) Hit Burgerweeshuis. O  StIÖ DES ORPHELINS ÜOÜRGÊOlS. ïï.jr*. poëte Vondel. Au desfus du portail, qui est de pierre de taille, font des figures d'orphelins-, qui fixent une colombe, le fimbolc du faint Efprit, dont eet hopital& les autres portaientle nom. Visa-vis de la S. Luciefteeg, il y a, dans la kalverftraat, «ne ruette apellée duifjefteeg,su desfus de la porte de la quelle fe trouvent les mêmes emblêmes. Au desfus du portail des orphelins, les orphelins & la colombe font acompagnés d'une autre piece de vers du même Vondel, pour folliciter un effet de la libéralité des pasfans. Du portail on entre dans un corridor, foutenu par 14 colonnes de pierre, au milieu du quel est une vafte cour. A la droite du corridor font les demeuresdes fuppots. A Ia gauche,du coté de la cour,est 1'efcalier au refeftoire des garcons, au desfus du quel font leurs chambres a couchcr. Au desfous de la cour est une vafte citerne. Le corps-de-logis des filles est derrière, s'étendant le long du canal du voorburgwal; i'entrée en est dans Ia S. Luciefteeg, a peu pré; de même que celle dans la kalverftraat. Au dedans du portail fe préfentent divers apartemens, entr'autres le bureau des régens, qui afa vue fur la cour, & qui est orné de plufieurs tableaux. Derrière ce bureau est le comptoir, orné de même de morceaux curieux. La lingerie est en haut. Et, vers Je derrière, prés du pont, est la chambre des régentes,décoré des armes de la fondation qui font une colombe envrronée de rayons, le fimbole du S. Efprit; — 1'écu est en vironé par celles de quatre régentes, & foutenu par deux orphelins. — On ne re9oit dans cette maifon que des enfans de bourgeois , au desfous de douze ans. lis y aprennent k lire, réeriture,raritmétique & la Religion Réformée, enfuite on leur fait aprendre un metier k leur choix; cependant on a remarqué qu'aucun  ƒƒ.}?. DES PAt'VRES ORPHËLINS. 2i± des garcons n'embrasfe ceux de tailleur & de cordonier ;& fans rien payer ils font admis dans touS Jes corps-de-metier. Ausfi longtcms qu'ils font dans Ja maifon ils en portent 1'unifbrme, qui estvefte d'un coté noir, de I'autre rouge, cülottes bleues & bas noirs. — Cette maifon est goüvernée par des régens & des régentes, établis par le Magiftrat; par deux économes, qui y demeurent; par des maitres, & autres officiers. Les revenus de cette maifon fe tirent des collectes publiques, tant k certaincs heures dans certaines églifes ï que le long des maifons; de certains droits, & de certains fonds. Toutes les maifons de la kalverftraat, depuis cellé qui est en face de la chapelle jusqu'a la s. Lucie. Jteeg, & dans cette rue d'un coté f lui apartiennent; LES PAÜVRES ORPHELINS ou la diaconie. Pour Pentretien des pauvres orphelins qui në font pas bourgeois on fonda en 1656 un hotel: il est fi ué au coin de la zwaanenburgcrjlraai & du verwersgragt, & s'étend par derrière al'Amftel. Ilaióópiésdelongueurfur 136 de largeur, & a trois étages. L'un des corps-de-logis est pour les garcons, i'autre pour les filles, chacun avec une èntrée & Une cour pai ticulieres. A la droite dé 1'entrée occidentale esc la chambre des diacresrégens, décorée des armes de plufieurs diacres. A 1'orient est le corpS de logis des filles, presqu'en tout femblable a celui des garcons; il ya 1'apartement des diaconesfes régentes, ornée ausfi de tableaux des foins de la maifon, avec quelques pieces de vers. Dans cette fondation auifi il y a deé (•*) Hst Diaconieweeslmis. O i  212 des Val ons* II. p. maitres & des maitrcsfes pour l'inftru&ion des enfans ; a un certain age on leur fait aprendre un metier a leur choix, excepté que les gare, ons ne peuvent point embrasfer celui de ferrataen Ausfi longtems que les orphelins & les orphelines font dans la maifon ils en portent la livrée, qui est noir, mais differend, plus foncé & plus fin que celui des enfans trouvés. On y compte environ 500 de ces penfionaires. La maifon est régie par huit diacres & quatre diaconesfes , qui s'asfemblent féparément en certains jours de la femaine; & gouvernée par des économes. L'on y entretient unmedecin, un chirurgien, un apoticaire, des tailleurs, &c. Elle aausfi fa brasferie Sc fa boulangerie particulieres. — LES VALONS (*). TT^n l'an 1631 on fonda dans Ia laurierftraat un jjv hotel pour les orphelins Valons, mais en 1669 on réfolut d'en batir un plus vafte. L'hotel-dieu Valon est fitué au coin feptentrional du vyzelgragt & du prinfsengragt, entre le prinfsengragt & la vale. iveesftraat. Il est partagé en trois corps-de-logis: Ie corps du milieu, qui s'étend le long du vyzelgragt, est deftiné féparément aux orphelins des deux fexes; le corps ou 1'aile a la gauche, qui s'étend le long du prinfsengragt, est pour les vieillards, & Ie corps ou 1'aile a la droite, le long dans la weeteringdwarsftraat, ou waleweesftraat, est asfignéaux vieilles. L'on yaobfervé toutes lescommodités. Des deux entrées, qu'il y a fur le vyzelgragt, celle prés du prinfsengragt est feule fréquentée; on y monte par un perron de fix marches, comme a I'autre; &, pasfé la porte d'entrée, (*) Het Waaien wees- en oude vrouwen- en mannenhuis.  li. P. des Valons. 213 un fecond perron conduit a la feconde porte. Une galerie regne fur le derrière du corps du milieu, & retire fon jour d'une cour qui est au bas. De droite a gauche on rencontre 1'apartement de 1'apoticaire, Ja falie d'inlb uÉtion, 1'allée qui conduit. aux apartemens des vieillards, & le cabinet du portier, en face des deux portes de 1'entréo; a I'autre bout, de fuite de ce coté, & autour de la galerie, est 1'efcalier, la cuifme,la porte de la cour,lerefecloire des vieilles; le refectoire des filles est a 1'aile du midi, & fur le devant, la chambre des régentes , la lingerie, 1'apartement de 1'économe ou pere, & le comptoir des régens a la gauche de la porte d'entrée. Par Pallée des vieillards on a, a gauche, un efcalier pour la cour, & tout droit le refectoire des vieillards, Pasfé ceci, on entre dans une galerie, oü, a coté de la porte, est 1'efcalier pour le haut, oü font plufieurs chambres des vieil- ïards; tout le long de cette même galerie font de femblables chanuSrcs, car chaque vieillarda la ficn* ne, & au bout es t Ia chambre des malades. Du refectoire des femmes on vient au coi ps-de-logis des femmes, en tout femblable a celui des vieillards: au bas font des chambres oü les vieilles font deux a deux; au haut est U'-.e feconde galerie avec une femblable rangée de cehults, & au bout de Ja galerie fupérieure est rinfirmcrje ou Ia chambre des vieilles malades. Par 3'efcalier dans l'aliée des vieillards on descend a une vafte cour, oü l'on entre dans un magnifique jardin qui ocupe toute la largeur entre le corps-dc-logis des vieillards & celui des vieilles. Au bas de 1'édifice, font, fur le prinfsengragt, la boulangerie, le bureau oü tous les vendredis les diacres diftribuent le pain aux pauvres domicüiés hors de la maifon,& les greniers a tourbes; &du coté du vyzelgragt est l'apoticaire avec des caves O 3  $14 des orphelins anglais. II. R qui fe louenc a des particuliers. Les chambres de hardes & autres objets, dont on fait la diftribution tant aux habitans de la maifon qu'aux pauvres de déhors, font en haut, au desfus de la chambre des régentes. II y a quatre régens, dont deux font anf iens & deux diacres, ainfi que quatre régentes: on en change deux tous les ans, par le confiftoire. Les vieillards, les vieilles & les orphelins des deux féxes portent les habits de la maifon, qui font bruq café: on y fait aprendre aux enfans k lire & écrire en francais & en hollandais, 1'aritmétique, la Religion Réformée,& un metier a leur choix. — Quand les filles fortent,foit pour gagner leur vie ou en fe mariant,on leur fait un beau trousfeau. H y a peu de fondations, dont les diftributions, tant aux pauvres dans Ia maifon qu'a ceux qui font entre{emisen ville, foient ausfi libérales que celles de la communion Vallonc. L'on yentretient ausfi les enfans dont les parens éraient de la communion, & qui ont perdu ou leurs peres ou leurs meres, & ceux qui ne font pas encore entieremcnt orphelins; ils portent un vêtement bleu de ciel, ce qui les fait apeller les petitsbleux. Enfin les apartemens des régens & des régentes fontornés de tableaux curieux de pieces de vers du grand Vondel. En l'année 1769 l'on célebra le fécilaire de la maifon. te dimanche matin, lé rnécredi & ie famedi foir on y fait aux orphelins un catéchime public; & le mardi aprèsmidi il s'y tient pour les vieillards un éxercice, qui est ausfi public. LES ORPHELINS ANGLAIS (*). Les orphelins a n g l a is étaient autrefois logés da> s une maifon, furie quai méridional a^ioo'jcrsgrttgt, dontle bas étaitocupépar de vici.« f O Uet tngdjche weeshuis.  II.P. LES ORPHELINS LUTHéRIENS. 215 les gens entretenus de la communion. Mais, environ Pan 1787,1a communion anglaife acheta une autre maifon. L'hotel des orphelins anglais est actuellement fur le quai occidental de Foudezyds agterburgwal, k trois maifons prés, au midi dafioeffteeg, & en face de la koeftraat. Au desfus de la porte est le nom hollandais de la fondation: Engelfche weeshuis. L'ony entretient &inftruit les orphelins. La maifon est régie par un pere &unemere,fou$ la direótion d'un régent & d'une régente. LES ORPHELINS LUTHÉRIENS (*). LjHOTEL DES ORPHELINS LUTHéRIENS est fur le quai feptentrional du lauriergragt, entre la feconde rue de traverfe & lebaangragt. C'est un vafte «Sc bel édifice,fondéen 1678. L'entréeen est large, & conduit a une grande cour ou plaine quarée,au milieu de l'édifice, garnie d'arbres, & éclairée chaque foir par dix lanternes. Ala facade du nord est un compas de pierre, qui y tient lieu de cadran & de cloche; Au desfus de l'édifice, comme au desfus de 1'entrée, est uncigne, 1'emblême de Luther. A la gauche de 1'entrée est 1'efcalier, qui conduit aux apartemens des régens & des régentes, qui font ornés de plufieurs tableaux. Attenant leurs apartemens est Ie refeftoire, au desfus de la porte du quel est unjoli morceau de poéfie. L'on y inftruit les orphelins a la le&ure, 1'écriture, 1'aritmetique, la Religion Pi oteftante felon la confesfion d'Augsbourg, & un metier a leur choix. Les garcons portent des habits d'un brun caffé, les filles font habillées ennoiravec une coiffure particuliere, C*) Het Lutherjchs weeshuis. O 4  215 LES ORPHELINS ANABATISTES (*■). LA COMMUNION -ANABATISTEfJe Pagncau est plus nombreufe que les deux autres réu mes, ausfi a t'elle & plus de pauvres & plus de moyens. Ses orphelins font logés, entrerenus, foignés & inftruits avec un ordre admirahle dans une maifon propre. L'hotel des orphelins anaba:ihVS est fittie fur le quai feptentriona! dutrmfsengra-u entre le reguliersgragt & la vyzelftraat. Aulesfus de la porte font en hollandais deux vers, qui fi. gnjfient ' 1 Qui fuporte & fe tait 1'riambhË & recait. Le coté oriental de l'édifice est a Pufage des "arcons, & Je corps-dr-Iogis a 1'occident est asfione m önes. lis ont chacun un refecloireparticuher, & tous font habil'é. en nóif. Au desfus des deux relecloires il y a les chambres des régens & des régentes, les chambres des orphelins; au troifieme etage il y a une chambre oü les filles s'ocup-nt a tra vaifier, & une chambre des malades; outre d'au tres chambres dans !a maifon , oü les garcons travailL-nt a des metiers en foie. LES ORPHELINS COLLEGUNS (f). LES ORPHELINS COLLCGIANS font placés dans lanw^n oüs'asfcmble In communion des eoijegiansj lur lf q„ai oriental dl keyzersgragt, au pord de la huideftraat. Au desfus de la porte ,1 ya  II. P. les orphelins romains. 217 la figure d'une orange (*). L'hopital es: partagé xiusti en deux corps-de-'ogis. Sur\e keyzersgragt est Jecorps-dclogis des ga-gons; le corps- ie-lügis des fi 1 ies est derrière les maifons dü heeregragt, Pent: éé en est dans la huidenftraat , & fe reconait enceque fur la porte esc lépréfentée une orange, au desfus de la quelle il est écrit: weeshuis, maifon d'orpheIins. Garcons & filles y font habillés de noir. Ils font fous les foins & les inftruótions d'un pere & d'une mere, ou économes, qui leur enfeignent les principes de la communion collegiante, fous la direction de régens & de régentes. LES ORPHELINS ROMAINS (f). Ies orphelins romaïns font logés fijr le _j quai méridiona! du lauriergragt, entre les deux derniers ponts. On y entre par une grande porte, une galerie & une grande cour quarée pavée.au milieu de laquelle il y a uneppmpe&uneciterne. II y a des apartemens pour les régens, pour les régentes , pour le curé, ainfi que pour le pere & ia mere oules économes. Les orphelins font inftruits dans la religion romaine, & portent un habic gris de cendre avec des boutons^biancs. II ya plufieurs execllcns morceaux de peinture & de pcéfie. LES ORPHELINES ROMAINES (§). LJflOTEL DES ORPHELINES ROMAINES est un bzLïment fomptu >ux bar a neuf de fond en comble en 1786, fur ie quai du j'puy, entre ï*S*?, De, 0ranhaPP°l- (V Het Roomfche jongens weeshuis. (J) Het Roomjciie maagdenhuis. O 5  Sl8 DES VIEILLES GENS, II. P, Ja voetboogjlraat & Ia handboog firaat, en quelque forte derrière la vieille églife lutherienne. II est orné d'un beau perron, d'un frontispice, oü font répréfentées deux orphelines, & au desfus du portail est écrit: weeshuis, maifon d'orphelines. li y a une églife magnifique, & plufieurs pieces curieufes de peinture, entr'autresle prétendu miracle aui a ocafioné la conftruétion de la fainte chapelle', o\ 1'hifloire de Ruth & de Booz. Les orphelines y font inftruites dans la Religion Romaine, & portent des habits noirs. La maifon, qui est fournie de tous ceux dont^une fondation ausfi confidérable a befoin, est régie par un pere & une mere ou des économes, fous 1'autorité & la dépendance de régens & de régentes. Cet édifice mérite 1'atention des curieux. LES VIEILLES GENS (*), L? ho pit al des vieillards «Sf des vieilles est fi. ttié tout a coté de l'hopital général, entre lè canal apellé de oudezyds agterburgwal & celui dit kolveniersburgwal. II a une entrée fur chacun des deux quais, & ces deux entrées communiquent enfemble. Le portail qui est fur le quai du kolveniers. burgwal est de pierre de taille, orné de figures; celui fur le quai de Vagterburgwal est ausfi de°pierre & furmonté de lunettes. Par ces portails onpasfe des deux quais a une avantcour, bordée de maifons qui apartiennent a la fondation. Dans chacune de ces avantcours est la porte de l'édifice. L'édifice a quatre corps, chacun au desfus d'une galerie» & au milieu est une vafte cour de la quelle ïes qua- (*) Het oude mannen en vrouwenhuis. /  . ö riiiterienr de l/HOTEL-OTÏtr J)SS VIEILLÏS GKTfS- ï/ HOTEL-BIÏU 39XS QMHEIINES UOMAMÏ5.   II. P. DES VIEILLES GENS. 21$ tre galeries reeoivent leur jour par plufieurs croifées. La galerie du midi communiqué en droite lir gnc 'd'une avantcou: a I'autre, & fert de pasfage public , oü 18 arcades fout remplies de toutes fortes de marchandiiésfines expofées en vente,& desquelles arcades ia fondation retire un revenu. Aux deux bouts de cette galerie du midia coté de la porte, en est une autre, qui est la porte des galeries de 1'orient & de 1'occident. A cbacune des quatre gar leries, dont les angles font de pierre de taille, & le refte du mur de briqucs, il y a dans le milieu un grand portail de pierre de taille,qui ouvre le pasfage de la galerie a la cour. Au desfus de la porte de la galerie méridionale il y a un cadran; au desfus de la porte feptentrionale il y a les armes de la ville, la date du batirnent oui?54& unbalcon. Au bas du corps feptentrional il ya quatre apartemens: celui des régens, celui des régentes, <3t les deux réfeftoires; tous quatre, de même que le veftibule,ornésdeportraits. Le haut est deftinéaijlogement des penfionaires. Ester Claas, qui en 1559 fit cette fondation, la deftina pour douze vieilles femmes; un prêtre, nommé Jean Beerens, y ajouta, dans la fuite , douze vieillards,avec un prêtre, $c y asfigna une rente annuelle de feptante huit florins; en 1'an 1579 on augmenta le nombre des penfionaires jusqu'a 44; en 1601 on le fic monter a cent, & en 1765, felon le témoignage del'hiftoriographe Wagenaar, il y avait 51 hommes & 115 femmes. Le coté oriental est ocupé par les hommes , & 1'occidental par les femmes. Onn'y reeoit que des bourgeois,célibataires, agésdesoans. Ils doivent, en y entrant,yaporterleurlit, quelques habits,quelques pieces de ménage &quelquepeu d'argent. Et tous leurs biens préfens oü a venir. apaitiennent a ia maifon. Cette maifon a des rcve-  220 des pauvres vieilles. II. p. nus confidérables,foit de maifons qui lui apartiennent, d'intérêts fur plufieurs obügations, Jetiers du raport de Ja comédie lui estasfigné,lesboulangers le jour qu'ils font reeus maitres lui doivent payer une reconaisfarce, &c. — On v a conftruit ious .a cour deux citernes de mille tonnes chacune& dans une des galeries un puit de 232 piés de pro' iondeur, d oü il fortit plufieurs fortes de térre Cette maifon est dirigée par quatre régens & quatre regentes; — outre les économes quiydemeurent & qui, comme dans toutes Jes autres fondations pjes, font apeJIés pere £f mere. LES PAUVRES VIEILLES (*). Les pauvres vieilles font un corps aJa charge de la feuJe diaconie, deftitué de tout revenu fixe. L'hopital, oü elles font logees, est fitué fur ie quai oriental de l'Amftel, ocupant tout 1'intervalle du heerengragt au keyzersgrsgt > ce qui lui procurc trois cotés ou facades, ourre le derriere. II fut fondé, en oétobre 1681, d'une fomme confidérable dont un certain Bernard Helleman fit préfent pour cela,& en oflobre 16S3 on en fit la dédicace par un fervice. L'édifice, qui est quaré, & vmté par le bas, a ^60 piés de long, fUr qqo de profondeti'-. Du coté Je l'Amftel l'édifice a trois entrées;mais il n'y a guere que celle du nord qui foitfréquentée. Pasfé cette pöi teestun vafte velti. bule; a la gauche est 1'apartcmcnt des diacresrégens,dont la cheminée est ornée du portrait de B. Helleman, acompagné d'une piece de poéfie; l'on y garde ausfi une chaire & des orgues cn mé<"*) Diaccnic oude vrouwen- en mminenhüis, 0 2 het oude besjes.  Pao*, zoo. L'KO IÏI/ü UVtr X>~£ S TIE11XS IÏMMJ'. S - lalacadede I'HOIII-BIEU BES TIÏIILA1.BS I.1IT IliaiES S .   II. P. des nouveaux vieillards. Ï2Ï moiré d'un vieillard habitant de cette fondation qui lescompofa en petit. Le refcftoire des femmes, qui a 123 pies de long fur 30 de large, esc adroite, en face de la porte du milieu, & ocupe ainfi Je centre de la longueur de la facade. Le batiment a trois étages au desfus du rez-de-chauslée , chaque éta*e a une galerie qui regrte des quacre cotés, chacunè de ces quatre galeries a neuf chambres, & en chaque chambre logent quatre ou cinq femmes. L'on y en compte 4 a 500. Sur le derrière de la maifon il y a une vafte infirmerie, de même grandeur que le refectoire , & plus loin un vafte jardin de 350 piés. L'on ocupe lespenfionairesafilerou a tricoter. — En 1718, par le moyen d'un leg confiderable que donna un Jean van Aken , on conftruifit , derrière celui ci, un fecond corps-de-logis, pour les vieillards, dont il yen a environ une cencaine. Le mécredi matin, dans une falie defttnée h eet ufage , ces vieillards & ces vieilles célebrent enfemble un fervice religieus. La régie fubalterne dc cette vafte fondation est confiéa aun pere & une mere, qui ont fous eux d'autres fupots, & qui font fous 1'autorité de diacres-; égens & de dir.concsfes-régentes. LES NOUVEAUX VIEILLARDS (*> I""^n 1789 M* Jeanne Bontekoning, époufe de ^ Mr Van Mekeren, fit un don, en vertu du quel, felon fon intention, le corps des diacres fit conftruire un hotel-dieu, pour une certaine quantité de vieillards & de vieilles, qui font diftraits d'efprit. Cet hotel est fur Ie quai du keyzersgragt C*) Het Diaconie befteedelingshuis.  222 DES VIEILLARDS LUTHeRÏENTS. U.P. entre Ia weesperftraat & Ie muidergragt. Aude T e comptoir romain ocupe la place dé \j 1'ancienne comédie, fur le quai occidental du keyzersgragt, entre la huideftraat & la beereftraati Après qu'en 1772 lefeueutdétruit eetédifice,les régens en vendirent 1'emplacement aux romains, & ceux ci y tranfporterent leur comptoir. Auparavant il était dans une maifon du nieuwezyds agterburgwal, prés du fpuy. On y admire, entr'autres excellens tableaux du célebre De Wit, celui de 1'hiftoire de laveuvequiaportafapiteautronc. C'erC ici que les régens de Ia communion romaine diftribuent toutes les femaines la fubfifiancené'cesfaire k leurs pauvres vieillards des deux fexes, logés ca & la en ville. LES JUIFS (f) Les Jüïfs allemands, qui placent leurs orphelins dans ce qu'ils apellent leurs écoles, ont ausfi foin des pauvres agés de leur nation. Dans la weesperftraat, prés du anthonies kerkhof, cimetiere de S. Antoine, ils ont des maifons dans les quelles ils entretiennent les vieillards. Et fur le keyzers* gragt, prés de l'Amftel, vis-k-vis des pauvres vieilles (§), ils ont d'autres maifons, dans les quelles Cf) Het Roomfche catholykeouden-amencomptoir_ (\)DerJoo. dén oudt mannen- en vrouwenhuizen. (§) Oude besjeshuis.  224 LES cours ou COMMUNAüTés. If, £ ils entretiennent leurs pauvres vieilles femme-' Au desfus de la porte est, en reliëf, un pï£ & diveries perfonnes, & au bas: Gen. 26. les cours Oü commünautés (*), püotes tantes. s. george (§). O Ge o r ge est une communauté, fituée entre nom hollandais de fe fondation, 5 i ' p J cc portaxJ fe préfente une vafte CO^SedV :iJr,ï Ja quelle est l'édifice fuieSbeaS ,t£nn 'ne rSU'a,te'un abonnement, oü des peifonnes agées, des deux fexes, méme ma, é s pour une modique fomme qu'ellespaient, font lol gées, foignées & nouries pendant tout le refte da* leur v,e en y confervantlaIiberté de for ir con rne d icm-plart. Elles mangent enfemble dam lunTèTe refx^requ^amfi qUe les chambres des rS dc des regentes,est dans le corps-de-logis qui est f a gauche en entran; Sur Ja facade du^iJieu esC un S. George ocupé a tuer le dragon. i (*) De hofjes of gemeenfihappen. (.?) /fo 5. Jorishof. LE  li* P: protest ANTés. 22j LE VEUVAGE oü Les pauvres veuves (*), Avant la Réformation.il y avait dans lc hei. ligeweg un grand nombre de maifons oü l'on logeait al'envi & gratis de pauvres veuves, &des filles en indigence: oes maifons s'apellaient vuldershuisjes, c'est-a-dire des fouleries, paree qu'auparavant elles avaient fervi a eet ufage. Lors du dernier agrandisfement de la ville»les propriétaires de ces maifons, c'est-a-dire les régens établis fur ces pauvres, vendirent ces maifons, & fonderent ailieurs i pour des veuves,un édifice plus convenable.— Le veuvage,ou la communauté de ces pauvres veuves, est fitué dans Ia lindeftraat, vis-a-vis du cimetiere des chartreux C'esc un édifice quaré, de 246 piés de long, fur öo de profond. Au bas.du milieu de la facade est une largeentré:, au desfus de.Ia quelle est écrit le nom hollandais de de la fondation: huiszitten weduwenhof 1650, & a Ia facade même est placé un boisfeau en mé moiré des fouleries. Le corps de logis qui donne fur la rue est doublé & a deux étages. De Ia porte on entre dans une beile cour, garnie d'arbrcs,au milieu de la quelle il y.aungazon. L'édifice, tout autour, est orné d'écusfons, oü font les noms de familie des premiers donateurs & ftquel prix l'édifice a été continue. Les veuves qui y habitent,dont il peut y avoir une centaine, y ontchacune une chambre. Qo leur y fournit une certaine quantké de tourbes , de pain, de biere, de lait, dtc, Celles qui ont des enfans peuventl'esygarder, jusqu'a ce que ces. (*) Hei huiszitten veduwnhof. (tj Hes kathJferskerkhof,  Zïb~ COMMTJNAUTés 11. f enfans foient en état de s'entretenir eux mêmes, Tous ceux qui font aparemés aux fondateurs ot qui en descendent, ont droit d'y être recus mais tous ceux qui y entrent doivent fe foumettre a I'ordre etabl,. Cette communauté est régie par deux économes, apeilés pere & mere, fous Ia dépendanS de quatre regens Les régens des pauvres families du nouveau coté font obligés de fowbir aux trois quarts de fentrctien de la communauté dc : pauvrél veuves, & ]e é despauvres f P es cote doivent fournir I'autre quart. LA COUR DE CÖRVËR~^)T' Ia cour de Co r ver estune communauté J fondee par feu Mr. Corver, Bourgmaitre de lav.lle, & par Mad. Trip, fon époufe. Elle esc lituee dansi le vieux coté, fur le heerengragt, tout a cote, a 1 onent, des pauvres vieilles gens. Au front JSp,ce font répréléntées deux figures, un homme & une femme dans l'indigence, qui follicitent lacompasfion; Jacharitéparait venir k leur feeours, & Ja reconaisfancc ofre un facrifice fur un autel Au desfus de 1 entrée, en marbre, font quatre vei s ü J honneur des fondateurs. L'édifice a 100 piés de large fur 85 dc profond. On y recoit des pauvres des deux Jexcs, fur les quels il y a un économe ou pere, qu etabhsfent les diacres régens & les régentes, qui1 y ont des apartemens, ornésdes portraits des fondateus. Chaque fexe y est k part. On v loge des gens mariés, &, lors qu'un des deux vient a mounr, on place I'autre aux vieilles gens Outre le's^énee^parremeilsqül y font keet effet, iJyen a lx aJa dilpofition permanente de Ja familie Cor- i*i tiiS'sr"elle acordc 4 *s veu™ °a (*) Corvershof..  IÏ. P. PRÖTESTAÏÏTés. 227 LES BEGUINES (*> Le béguinage, qüi était jadis üncoiivenfi dont il a en quelque forte confervé la ferme, est un quartier ferme, ou une enceinte de maifons. II est fitüé entre \efpuy> le nieuwezyds voorburg, wal, & la kalverftraat. L'on y entre par la ruette apellée de bagynefteeg, qui est dans hkalverftraaty vis-a-vis du waterfteeg; püis par un pont fur le bagynefloot, & par un grand portail; — il y a ausfi une entrée du coté du fpuy. II feit de retraite k des filles, ou veuves * de la Religion Romaine, qüi y jouisfent d'une grande libèrté; elles peüvent fortir quand il leur plait, & fe marier. L'églife anglaife piésbitérienne, qui y est fituée, en était autrefois la chapelle; mais les catholiques y en ont conftrüitune nouvelle, qtie desfert Un prêtre, le feul homme qui ait lapermisfion dc demeürer dans la communauté. II y a ausfi beaucoup de réligieufes begüines. Chaque religieüfe, fi!le ou veuve, a fon apartement féparé. Dans 1'enceinte est un pré fermé, au tour du quel un fentier fort propre conduit a. toutes les maifons. LA COUR DE L'HOPITAL (f). T a cour de l'hopit al estünjardin enviJL» roné de maifons, dans 1'enceinte de celles de Ftude turfmarkt, qui apartiennent a l'hopital général. Un chacun peut les louer & y demeurer, ce qui les rend d'un pasfage trés fréquenté. L'entrée C) Hit èagïncbtf. Ct) Het Gasthijhoflt. F 2.  228 CÖMMUNAUTés H. p„ en est par la porte la plus méridionale de Phopiral, fur le quai oriental du ro*/B)apellé de oude turfmarkt 1 ancien marché aux tourbes; au desfus de la portè est écrit: S.Pietersgasthuis l'hopital de S.Pierre. LA COUR DE DEUTZ (*). T ArC0UR ou communauté de Deutz est fituée J-^ fur le prinfsengragt, entre h fpiegelfiraat & Ia yyzelftraat; föndée, en 1695, en Venu du t2 ment de feu Dame Agnès Deutz, pour des femmes agées & pauvres. Au desfus du portail est, avec ie nom hollandais de la fondation, deux vers qui en marquentle but, II y a vingt demeures, outre celle de 1 econome, qui dépend des régentes. LA COUR DE RAAP Cf). Elle est fituée fur le quai feptentrionaldu Mm* gragt, ou est 1'entrée, au desfus de la quelle est un gros navet, en hollandais een raap, enaPé gene au nom du fondateur P. Adr. Raap, de quf la fondation porte le nom. Elle fut fondé'e en 1648 que W Raap avait été tréforier pendant 24 ans conrecutifs. Elle contient 12 demeures, & fe trouve decorée des armes da fondateur. LA COUR DE ROETERS (§> EL l e est fituée fur le quai méridional du fafc gragt, oul entrée s'en fait par une allée basfe. 03 Het Deutztnhofje. C\) Rekenhof je. Q$) Het Roeterslwfje.  ïï. P. PROTESTANTSS. 22 La cour deVenife est une communauté dont la fituation est fort airée, fort gaie & fort propre. Un vaste gazon y fait le centre, autour de ce gazon font 31 jolies maifons de pierre, & 1'entrée s'en fait par un joli portail, Elle est fituée dans Velandftraat, du coté du nord, entre la haazeftraat & le baangragt. Elle mérite 1'attention. Au desfus de 1'entrée en déhors est écrit: Venetien. C'est une retraite pour de vieilles femmes, fondée parj. Stoffels , négociant fur Venife. (*) Het zwaardveegershofje. (f) De zwaardveegersgang. (,$) Het irompettehofje. (**) Het Fenetiaansch kofje, of Maarioopshofje, P 4  232 commtjn A tj T-és JT, p LA COUR DES TTLLEULS Ce t t e c o m m u n a u t é est fur le Imiïngr&ê du cotefeptentrional, entre%Um^mKmA &ia première rue traverfiere. L'entrée s'cn lt par une grande porte de bois. Et cette fondation gaTon Gn dcmcures' conftruites autour d'un LA COUR DE GRILL (§> La cour de Grill est fituée dans la première weeteringsdwarsftrait, entre le fpiegeU grüët & la weetering, ou fpiegeIflraat, fondée, en llrt Pa rA,nt' &,Eiiz- GriiL L'ent'-ée *'e"«* pa. un .portail, au dedans du quel est un veftibule , & d«; deux cotés font les apartemens de 1'écono' me Du veftibule pn vient a une longue cöüro* est la fondation, corfiftant en huit maifons a deux é.ages, habitees, felon le hut des fondateurs, par 32 femmes agees. La dirc-ftion, comme dans tol tes les autres, est entre les mams de plufieurs regens. ■ ,IK" LE SOLEIL & L'ARCHE DE NOÉ(f). S^Ï3U^^^W» Prèsde,a Prinfsefse. ions Sur Ja facade est une arche gravée dans Ja  Ü p# PROTEST ANTE s.. a3 3| ri-rrc, éclairéedes rayons du foleil, & airdesfus Je ia quelle est un cadran avec qne cloche; aq desjfcus est une piece de vers. LA COUR DE RYPEN (*). La cour de Rypen est fur le quai feptentrional du roofeugragt, entre la feconde & la troifieme rue de traverfe. Elle a été fondée d un leg de feu Ger. Van de Ryp, & comprend cmq maifons a deux étages. LA COUR DE SUIKERHOF (t). C9 est une fondation provenu^ d'un leg de feu Pierre J. Suikerhof, négociant. Elle est fituée fur le quai méridional du lindengragt, entre les deux ponts du milieu, & a 1'orient du Roeten, hofje. Elle confifte en dix-neuf demeures pour de pauvres filles ou veuves agées; la ao«; fait 1 apartement des régens. Au desfus de 1'entree es^eent; Liberalitatis jua monumentum Mc pom curavit tetruf Johannes Suikerhof. LA COUR D'ANSLO (§). Elle est dans V egelantierftraat, du coté du nord, entre le prinfsengragt &la première croifec. Son fondateur fut Claas Claaszoon Anslo. Elle c mfifte en fix demeures pour de pauvres femmes agées. (*)Het denhof je. (f) He^Suikerhofje. (J)fl« Anslo'shofje.  ?34 COMMUNArjTés u g LES MAISONS DE BOSCH Ces maifons. fituées 4 coté dn n*L i /•• donnenthuitdemeuresDonrS RaaP?nhofv> pa. ie fondateur A:D?£^tA**z™*&to* la COUR dans ValMe des fai/ï**r j * « 0u <*u cote du midi éniiïlr ^^&W'Jknt, cf Otter; mais ]e Ccmte Her ?cour rebatir. Le nom bofiandais i I Ts 1 3 faite porte;fous les armcïdïoes%*Lt* de Ja au desfus un eoufsin f c®^ n^VÊ^M. fons fur la rue & cinq autres 3 qua're raai' mes ou des ^éli^ LA COUR DES SEPT ELfTc^^ Tj^r-LE est dans Ia tuinjtraat, du corrs A, i-Cv entre Ia derniere rue de traveru? 11 Td'> éW- Ce font fix maifons fondé s Par f P T pour des femmes & des enfans LES MAISONNS DE d7a77i7l77cs). Ce font fix maifons dê hhrk/fr^t a nord, prés de l'Amftel ^ 'düCOtédu P^sMenshuiijes. ^ HuJ" STn ke^orflen. ft) Z>* i > \ ) Uet nieuwe Suikerhofje, S  JL P. ROMAINES. l%f LA COUR DE SWIGÏERS (*). Elle est fituée dans une ruette du quai de 1'Arn» ftel, prés du halvemaansbrug, pont demi-lune. Au desfus de 1'entrée, fur le quai, est une main, fortant des nues, qui donne de Targenta une autre main, avec ces mots: Beatusquiintelligitfuper egenum & pauperem, in die mala liberabit eum, Dominus. Pf. XL. t. Le nom hollandais est au desfus de la feconde entrée, avec une piece de vers. Et dans cette fondation il yaausfi une chapelle, oüunprêtre, de l'églife del'étoile, célebre Poffitce. LA MISÉRICORDE (f). C^ESTiin nouvel &bel édifice, fondé en 1774» par Dame C. El. Occo, fur le keyzersgragt* entre la weesperftraat & le weesperveld ou le muidergragt, pour Pentretieri de pauvres gens des deux fexes. —— LES PETITES MAISONS (§> Les petites maifons étaient un hotel-dieu, fitüé fur le quai gauche du kolveniersburgwal, entre la hoogeftraat & le rusland. II avait trois entrées. La première entrée était fur ce quai, couverte des; armes des fondateurs Henri Boelens & fa femme. La feconde, fituée entre la première cc la rue dite Ie fpinhuisfteeg, était une fausfe entrée, au desfus. de la quelle il y avait des figures de frénétiques (*) Oude vrouwen SwigterS familien hofje, (f) Het gebouw *a« bwmhertightid. ($) Het dol' of krankzinnigenhuis.  &38 LES PETITES MAlSONS. ' II. P. dans des ceïlules a grilles. La troifieme entrée était! dans un cul-de-fac de la ruette dite S, Jorishof Jïeeg, qui est derrière. Cet hopital avait été fondé en 1'année 1562; il était dirigé par des régens & des regentes,, qui tenaient au fervice de la maifon des économes & d'autres fupots.. ■ A 1'extrêmité feptentrionale de la galerie était écrit en lettres d'or fur une pierre de touche : Louange, honneur £f gloïre foit a Dieu. ' „ ijó'2. Ce Iieu-ci a été confacré a Dieu & au fe„ cours de frénétiques indigens, par le noble Henri „fils de Paul Boelens., qui a été le premier fonda-: auteur de cette maifon & y fit conftruire onze cel3i Jules. „ 1591- Pour le maintien d'une fi picufe & ü chrétienne inftitution l'on étabiit une ioterie,*üdont le produit augmenta & améliora J'éiat de eet-' „ te maifon ; ce qui s'est fait pendant la régence de 'p MM-Henri Verwer, jNTicolas Jacobsz. & Henri. „fils de Corneille Buik. ,,1615-. Le nomhre des cellufes a été augmencé „jusqu'a 31, Jes chambres & les galeries ont été 3, rétablies, & de beaucoup améliorées.tandis qu'c„taient Régens de la maifon Me^fieurs Jean filsde , 3, Henri. Hoop, Pierre fi!s de Simon van der S.:hel,,ling, & Simon fils de Jean Fortuyn. IlafubiTflc jüsqu'en 1792. • ■ ,. , Des luthériens s'étaient, en 1791, féparés de leur communion, afin d'en ériger une nouyeJJe. ' Ils obtinrcntd.u magiftrat, en 1792, !a permisfion dc fe conftruire ur.c églife; ils achecerenc iespetites-maiibns, avec Je ibnds , & s'y fontconftruic Un édifice pour leur cultu.. C'est l'église de la ONFESStON RETABLIE D'AüGS bourg ou des nouveaux luthériens, apéi-Jés  tl.!». les lepreus. 23$ de r'ancienne lumiere (*). Car la communion dont ils fe font féparés, unie en corps & de concert avec toutes les églifes luthériennes d'Allemagne & la majenre partie de celles du pays, maintient encore en fon entiere purcté la confesfion d'Augsbourg. Comme ce changement s'est fait depuis que cette édition-ci est fous presfe, ce nouvel édifice n'a pas pu être placé au nombre des églifes de la ville, & nous ne pouvonspas encore en donner un détail. La diftance, qui s'étend depuis l'hotel des Indes jusqu'au fpinhuisfteeg, fait la longueur du batiment, qui aura fur le quai fes principales entrées , & contribuera fans doute a i'embellisfement du canal. . Les frénétiques, qui habitaient 1'ancien hopital, ont été transférés au peftifere, dont on leur a deftiné 'une partie. LES LEFREUX (f). Get hopital, qui, avant 1'agrandisfcment de la ville, était hors desmurs, s'apellait alors Tbopical deS.Marie & de S.Nicolas. Depuis 1'an 1500 il fervit a loger deslépreux. Lesnatifs de la -wille y étaient recuspour toute leur vie; mais les étrangers n'y étaient admis que pour un certain tems , encore pour cela devaient ils au préalable être reconus pour lépreux par le college de Harlem & en aporter un témoignage valable. C'était un privilege particulier, quiapartientencore ala ville. Tous les ans, le fecond lundi de Tannée, apellé koppermaandagjes lépreux, de commun avec Jes corps- de -metier, faifaient, au fon des tambours & des flutes, une proceslion en traineaux devant ' (») De kerk der herftelde Aigsburgfchegeloofsbelydenis, (*) Het leproofenhuis.  24P xe pestiebrï. JJf Panden hotel-de-ville; ils allaient diner a J'honital, & le lendemain ils étaient régalés aux orphe Jins; cela a duré jusqu'en 1604. Comme la lepre a cesfe la maifon fertaéhieJlement de communauté ou de vieilles perfonnes achetent leur penfion pour' le refte de leurs jours. - Cette fondation est fituée en face de la finagogue portugaife, entre la S.An. tombrêeftraatjk le houtgragt ou huiszittenburgwal. ■Au desfus de 1'entrée font,en pierre,deux lépreux un homme & unefemme. Au fudouest, en dedans' est la chambre des régens, ornée de fept tableaux' De vant cette chambre est la répréfentation de Na' man le Sirien. A 1'occident de l'édifice est un iolf jardin, le long du quel s'étendent le refeótoire des penfipnaires, les apartemens du pere & de la mere c est a dire des économes, la boulangerie & les cuil fines. Du veftibule le chemin conduit aune vafte cour, garnie d'arbres, le Jong de la quelle font les apartemens des penfionaires. La chambre des régentes est au nordouest, & a fa vue furie jardin 11 y a ausfi un parloir, dans lequel est répréfentée* Ja procesfion des corps-de-metier & des lépreux. LE PESTIFERE (*). IL est fitué hors de la porte de Leide, fur le chomin de 1 overtoom. II fut fondé en 1630, réduit en ccndres en 1'an 1732, mais reb&i tout de fuite tel qu il est aujourdui. — Pour arri ver a eet hopital il faut pasfer le pont-levis qui est fur le canal & fuivre 1 allee d arbres, au bout de la quelle est mr ront avec une barrière. L'édifice est environé d unfosfe, orné d une efpJanade garnie d'arbres, & (*) Het pesthuis.  II. F. de la discipline. 24* & quaré: chaque coté de 200 piés de long'. Pasfé le portail on parvient a une vafte cour intérieure, garnie d'arbres, & traverfée d'un canal qui communiqué au fosfé circonvallatif de la fondation. Les quatre faeades du peftifere font dans cette cour, les murs en ont trois piés & demi d'épaisfeur. A la droite de la faillie de la face est 1'apartement des régens. II y en a quatre autres de 30 piés de large: dans 1'un fe pkcent ceux qui ontdesmaladiesépidémiques, de pefte, vénériennes ou autres; deux autres fervent de logemens a des hommes & a des femmes, le quatrieme est pour les conyalefcens. II y a outre cela des cellules pour les frénétiques, & des caves a provifions. Et l'on y enterre? aux /deux cimetieres voifins, ceux qui meurent ici, a. l'hopital,ou que l'on aportésmortsa 1'hopital. II y a un medecin, un chirurgicn, un apoticaire & les autres perfonnes nécesfaires. LA DISCIPLINE (*> Cette maifon de correftion est fituée prés de la weeterings- ou fpi gelpoort, a 1'orient, entre le rempart & \c baangragt. Sa première deftination fut de loger tputes'fortes de perfonnes attaquées de galle, de tigne ou autres femblables maladies, qui ont entierement cesfé. Elle est deftinée aujourdui k la correction de jeunes gens de familie, de mauvaife conduite, & que l'on y enferme par la permisfion préalable des Echevins. Onypaieleur penfion, ils font obliges de s'ocuper a quelque chofe d'utile,& on leur laisté ,p!us ou moins, lahberté de fe promener dans le jardin, qui est vafte&gai. (*) Het Viraeeterhuis ou Beeterhuis.  242 ' LA MAISON DE TRAVAIL (*). Cbtte maifon est une fondation d'un nouveau genre la feule dans les fept prov neef ETle est fituéepiès du weespad, aVbou de a hrl firaat, fur le quai du muidergragt, nrès dn Z\I JZ C'est un des plusgrands édlficS ï Z tsf5Z%% Jong fur 255 de large. Sa facade & fo„ efpCadl mes léteöft. Du cote de Ja *«*/zr(Mt rédifice est environe d'un mur de 15 piés de haut; ecdScoté «slades & de barrières. Dans la rue il va une enJee, au desfus de la quelle est un lion lun S de maitre. Les quatre angles de 1-édifiee fw?o3 pcs par ceux qui ont ia garde ou J'infpeaTonTs pri foniers de name* que ceuxci font tenusen bride contre toute entreprife. Au centrede l'édifice est un batimentféparé, asfignépour Ia demetiredu pré vat ou prémier d;reéteur, quial'inlpcftion gé l ra e fUr toute Ja maifon ,& de Ja quelieparqua re galeries U a entrée dans tous lesap^eme^S,, & recoms du gtand édifice. Celui-ci a trois étagesle reZ d -chausfee qui a 15 piés de haut, Ie Jen a 18 & ie 3e en a 21; töus tróis font pavés, C tenus par des youtes, & cimentés. Au premier é" ge font les refecioires, les galeries de traval , les S"''TfPnïniei'S' ^smagazins, le cu£ ne &c Au fecond est Je laboratoire des prifoniers & les demeures des fupöts. Au troifieme fon fi uortotrs es infirmeries & autres neccsfités™ o„ a leun, Q deux fondations qui étaient répandues en vdle: Jes vagabonds ff), ]es BletétlZ buitlkal mSme WerkI'"iS- $ Het ^ rasphuis, van de .  JPag". z^z . la ïaeade de i.a. maisos tuatail . X,& pokte de haïlïm:, par dckors.   II. F. de la maison de force. 243 chées (*), & l'on y a ajouté une certaine forte de criminels. Ces gens la font obligés de travailler: les uns filent de Ia grosfelaine, font du gros drap, de la toile d'emballage, des filets; les autres tricotent. Quiconqueestentierementdeftitué deresfource peut y travailler, & Ton y amene tous les mendians que l'on rencontre en ville ou dans les environs. Tous les cabaretiers, les marchands de tabac, de liqueurs fortes, de biere &c. font obligés de payer un certain droitannuel asfigné al'entre.tien de cette maifon, outre le profit qu'elle retire du travail qui s'y fait, & des dons; ce qui conftitue le revenu dont elle est entretenue. LA MAISON DE FORCE (f). Cette maifon, qui ocupe le terrein des anciennes clarisfes, est fitué dans le beiligeweg, enire le cingel & la kalverftraat, en face deda voetboogftraat. Au desfus du portail est répréfenté le cbatiment fousfimage d'une femme, le fouet a la' main, entre deux maifaiteurs enchainés, & au desfous cette infeription: Caftigatio. Au desfous, le chatiment est asfis dans un char, chargé de bois de teinture, th é par des lions , des tigres, cc autres aniraaux féroces, qu'il fait marcher a coups de fouet; avec cette infeription: virtutis est domarc qua cunÜi pavent, il est de la vertu de dompter ce que tous craignent. Au deia de ce premier portail, pasfé une cour , en est un fecond, oü font répréfentés deux maifaiteurs de grandeur naturelle, dont la moisié du corps est a nud, &dans 1'attitude du travail. Sous la corniche est un metier, en fouvenir des toiles qui fe faifaient jadis ici. Der(*) Hetfpinhuis, indefpinhuisjleeg. (f) Hit rasphuis. ■ q 2  244 DE LA MAISON DE FORCE. II. P. riere Je fecond portail est 1'entrée de la chambre des regens & celle de la demeure de 1'économe. Au dela est une feconde cour quarée, fermée d'une doublé porte, & autour de la quelle re-ment les prifons:, dont les fenêtres font muniesBde grosfes barres de fer. En chaque cachot font huit maifaiteurs; toutes les femaines on les transfere d'un cachot dans un autre, & l'on a grand foin de les vilitertous les jours, de crainte qu'ils ne trouvent moyen de percer les murailles, pour s'évader. Les maifaiteurs que l'on garde en cette maifon font tous des gens qui ont été juftïciés-: on les y ocupc a fcier du bois de brefil: la tache ordinaire impofée è chaque deux-a-dc uxestde300Ïivrespefant; le foir on leur ote leurs fcies. Ceux qui ne font pas asfez robuftes pour eet ouvrage font ocupés a d'autre chole. II n est permis a perfonne d'autre, dans toute JaProvince de Hollande, de faire fcier de ce bois de brefil & de 1'envoyer déhors. — On lo?e ausli dans cette maifon des enfans libertins & incongiblcs, que l'on n'y peut introduire qu'avec la permisfion préalable des Echevins ; 011 leur v fournit des maitres & des Ïivres. Tous fesdimanches matins il fe fait, dans une faile exprès, un fer yicerel.gieuxauxfupots&auxprifoniersdelamaiion. De tems a autre l'on envoie de ces maifaiteurs a la colome de Suriname. Ceux qui dans la maifon font lesmutms font punis parle retranchement de leur nounture; fi cela ne fuffitpas,on lesenferme dans un cachot plus profond, qui n'a que quatre pies de hauteur oü, pour ne point coucher dans I eau, ils font obligo de pomper l'eau quinece-fe d y entrer jusqu'a une certaine hauteur. Au cas que quelqu un d'eux ataque 1'économe ou fon fit, pot & que celui ci en fe défendant Je tue,il n'en est point r„efponfabie. II y a prés de Vovcmom un  If. P. des portes de la ville. moulin oü l'on broie k force de meule les morceaux de bois de brefil que les maifaiteurs ne p:uvent réduire en poudre. LES PORTES DE LA VILLE (*). LA PORTE DE HARLEM (t> Elle est fituée au bout de la rue apelléehaarlemmerdyk, & apellée de Harlem, parccqu'elle en ouvre le chemin direét. Elle fu:dabord placé,-, dans cette même rue , au pont (§) qui y traverfe le martelaarsgragt, formé des eaux réunies du nieuwezyds voorburgwal & de Vagterburgwal, quife déchargent fous le fpaarendammerbrug dans^ 1 yg. Lors de 1'agrandisfernent en 1506, on la démolit & on la tranfporta oü est aujourdui, prés de la tour aux harengs, le pont du cingel, apellé encore de nieuwe haarlemmerjluis. En 1615 on la tranfporta oü elle est aujourdui entre le 3 & le 4e baftions. C'est un édifice folide, de pierre dure, de gout ai> tique, & garni des deux potés de colonnes couplées. Au desfus du pasfage, qui fait lecoude, font les nouvelles armes de la ville;foutenues par deux lions. Elle a 24 piés de hauteur, la voute en a 19. — Du coté de la ville elle est de pierresblanches, des deux cotés ausfi foutenues par d'autres colonnes couplées; ie pasfage en est couvert des anciennes armes. Au dedans de la porte il y a deux corpsde-^arde: 1'un pour les bourgeois, I'autre pö.ur les foldats. Au desfus est un clocher, avec deux cadrans. Le pont a fix arches, un levis, une barrière, au déhors une plaine, & a droite un batardeau. (*) De flads poorten, (f) De Haarlemmerpoort. (§) De oude Haarlemmerjluis. Q 3 .  . 24 est une éclufe pour le pasfage des bateaux ■ & iv^ ia porte peuvent ausfi pasfer les voiturest' LA PORTE AUX.CHASSIS (f). La porte aux chassis ést ainfi apellée nar ^ud. lqUep,'èS ^ ö y avait «ne mu Mttde de rames ou de chasfis k étendre les drws — . LA PORTE DE LEIDE $ Elle est ainfi apellée paree qu'elle ouvre Ie Chemm direft pour Leide par terre Aoar ean par terre, en pasfant par Amftel veen f LeS" den &c. le long de la rive oriëntale duYac de Ha " iem; par eau, en prenant au bout de 1'ovenïoTïè torn. U*»e**9*fo (t) De raampoort. Q)DeLidfcfo,  jPa©". X46. UCOltiMÏ HOXLAMAISI * IA ÏOÏÏI M XA ÏO^IIX DE "V3E SOP; du coté du rempart .   II. p. DE LA VILLE. 247 vaisfeau a voiles, apellé kaag, qui, tous les matins, par ce mème lac, part pour Leide. Cette por» te est un édifice quaré, avec quatre tourcllesaux angles; & au desfus un clocher avec une horloge. Son pont est de pierre, fur neuf arches; avec deux ponts-levis. Sous la porte il y a, d'un coté, un corps-de-garde pour les bourgeois, de I'autre coté un dito pour les foldats. Et a coté de la porte est une éclufe voutée fous Ie rempart, qui ouvre le pasfage aux bateaux du Leiüfchegragt, & qui retient les eaux des fosfés. LA PORTE AUX MIROIR3 (*). Cette porte, proprement apellée de f pie. gelpoort, est ausfi. improprement nommée de weeterings- ouwateringspoort, paree qu'au déhors il y a un canal oü par un pont l'on fait pasTer les bateaux d'un canal dans un autre. Elleperce fous le rempart, au bout de la weeteringftraat. Êt a coté est ausfi un pasfage vouté, avec une éclufe, pour la commodité des bateaux. LA PORTE D'UTRECHT (f). Cette porte est ainfi apellée parcequ'a. quelques pas'hors de Ia, au beerebyt ,on prendla barquc.nour Utrecht. Ené est fituée au bout de VUtrechtfchefiraat, qui vient du marché au beurre (§),& prés de l'Amftel. Elle esc de pierre de taille, & a ausfi deux corp?-de-gardc. Son pont est de pierre, avec deux ponts-levis, &une barrière, C*) De weeterings. ou fpiegelpoott. (j) De Utreehtjcheposrt. (J) De bootermarkt. 0.4  248 DES PORTES DE LA VILLE, II. P, comme toutes les grandes portes de la ville. File ZJlZ c'ocher'av<* horloge,qui,comme de ces grandes portes, fonne les heures & les demineures. LA PORTE DE VESOP (*;. Elle est au bout de la rue apellée de weesperftraat, del autre cotéoual'orientdel'Amftel. Ces une porte femblable a celle d'Utrecht. Onypasfe Pour aller prendre mn het huis Lookhorst, vis-a- Sarde, Tc.^'barqU£S Pour VefoP> M^eny LA PORTE DE MÜJDEN (1). LAJrJ"lE °E MuiDEN est au bout de Ia /lm' «^«feau m']ie"du nouveau Po, nf l x ft' 5°U rf entre le 4 &le 5 baftions de v?é r ttk f.V1 le-Dars Ia n™ du 29 au 30 Jan. & on^9r^S en/on^ de Hmon lad3émoIit tailt r . co,nftrui^ une nouvelle, de pierres dé ïie n d0riqUe' les colonnes, qui fou- 1 ens" , f''ont!*Plces font entourées comme de au desfus un dome fort propre. Au déhors est nrï galene entourée d'une baluftrade & p us haut «f&T6 'fa8VeC r h°rI°Se ^fonfle beu! dans Ie nJ;^11^ ElIe 3 62 piés de ,arSeur ™ dedans Ie pasfage en a 14 Ma hauteur depuis le rez de-chausfee jusqu'a la girouette est de 115 pie's & depuw le fondement 13c, Le pont a SS de deux ponts-levis & une barrière de pi lede & dC CoJoi^>^ desqïelleAst W -D* misper^ort. (+) Z>* Muiderppart,  X A 1' O 1 T ï BïKJIIBï]», eLu coté du jilantag'e . II YGTST 151 X AHSTÏL .   JÜLB. 4y JLES TOURS DE LA VILLE (*). LA TOUR DES REGULIERS (f). Cette tour est au bout de la kalverftraat t a 1'endroit oü l'Amftel, après s'être féparé du rokin, prend le nom de cingel, qui fut un tems le fosfé circonvallatif de la ville,& aujourdui en'est un des erands canaux. Dans le tems que le cingel -était le fosfé de la ville, il y avait, a 1'endroit du pasfage d'aujourdui, une porte de ville, apellée la porte des reguliers (§); la tour y &ait attenante. La tour faifait-partie'en quelquelorte &de la porte d'un coté, &, de I'autre, d'un couvent de chanoinesréniliers,quiafubfifté iusquen 1532; el e ■ a fervi, jusqu'en 1618, de défenfe a 1'entree de l'Amftel ou du rokin} mais un incendie lareiwerfa & on ia rebatit celle qu'elle est aujourdui. On 1'apelle ausfi la tour de la monaie (**),paree qu% lieu du couvent de régu'iers, on batit un hotel , oü, en 1672, on établit la monaie.& que 1'o.n y a batu monaie pendant deux ans; aüj mrdui eet hotel est public, la ville le loue a un particulier,«Sc jl a confervé le nom de la monnaie (§§). La tour est ornée d'une horloge & d'un joli carillon, que Ja ville a acheté de celle de Zwol. LA TOUR DE S. JEAN (tt)- Cette tour est fur le quai oriental du cin. gel, ainfi fur le même quai que celle des régu. fiers ou de la monaie. Celle ci est entre la torenfleeg, (*)Deftads torens. II ne s'agit ici que des tours . enqueTque fnrV ifolées, qui écaient antrefots autant de portes; de (a ville. % De RegHlierstoren. (§) De Regulierspoort. Q *) De toren van éi Munt. (55) De.Munt.; Jan-Rooden-pvorts-fore».  Jean,pcurórrc k c u.v SS aPdI^S. quiportait ce • | fc i^tV ,C0UVCnt voir^ peinte en Mth^ïff tJa P*&4Weiic &. vüie5 & ggggj ^f2*£desarmes de wde défenfe £ a nC-re V^"^'P^ ferS. Jean. ElJe esc ©rade L jaP°'te rouge de faire la ga.rde SS^^:1?»* 4 M TOUR DES HARENGS C*J. au desfous du que] Jes bWd^ Pr*d"pont dans Pye. alSS |$« Cro,x (f),& fervaiÉ d^ÖiJ^ d'e S' coté de Ja porte de fiSS V"6'Cant du Pont ci-desfiIS, ape) é Tou v '?re $3 °Ü ^ ce lem, que du coté de 1'S> ? ,ecJufe de Harlem, du Kw^rJand */w116 ^ * dant les tr.oubl"Wate'Ja»dC§). Poncette tour ceux quePon ftSfin W£%Wtd™$ y Udt les piés &Tes ml, n ' C< ^ ^; 0n mens de cette rou/'nnï ? & , Cpa,'a ,es Retour des haZkT:.:^Syu^lT °n aaPe,iéIa r*ï r>, > fe'[ qUe Près de cette tour est sU^^SSMi S  1'endroit oü l'on falie &encaqueles.harengs; c'est pourquoi on y a placé pour giroueite un hareng doré 11 y a dans cette tour une horloge,avec quatre cadrans. Au bas de la tour est le comptoir des esfayeursou mfpeftcurs jurés de harengs( ;,qui ont des gens a leur fervice: ils font obhges dp iervir promtement tous ceux qui les y requierent, fous peine de qainze fous d'amende, & pour fe? «peller .on n'a qu'iv fo'nncr une clochette A cofë de ce comptoir est le bureau despilotcs (f). Lu font eux qui conduifent les vaisfeaux d'Amltcrdam au Texel, & vice verfa: rpour rempiir eet office il ■faut être bourgeois, êtreagróédu Magiftrat, fubir un éxamen.,& faire un ferment devant les Bourgmaïtres. Le corps des poticrs'd etain y a fejur-ande, les chapeliers & les vanniers y ont ausfi le.ufó confrairies. ■ :~T~- r~7--,\ . LA TOUR DES PLEUREURS (§). Cette tour est fituée au bord. de Z'ye >prf s du kamperhoofd, au bouc du Gelderfché kaay & èe la kolkfluis. C'était un fort, qui dél'endait la ville du coté du port; on y voit enco're les embrafures oü l'on .plantait le canon, i Prés de cette tour est 1'endroit ou l'on s'-embarque potir les voyages de long cours, éU'-on raporte qu'acet endroit, en Pan 1569 , une femme fut fi émue du départ de fon -mariqu'elle en perdit 1'efprit. Cette hiftoire est tail•léc dans le mivï\ Dela vient que cette tour a éte nommée la tour du coin des pleureurs., ou, par 'abréviationv la tour des pleureurs. Les commisfaires des basfins ttennent leurs asfumblées dans un C*) De beeedigde keimnee.'tets van-den haring, (f-) De Lötts. manUmptoïr. (§) De fclireijershoekstóren.  »5* DJES TOURS DK LA VILLE. fl.p. apartement de cette tour, qui est or-é dP n!„r ' tableaux; 1'infpefteur du Lnd nnr; 1 ƒ 1 'S y a ausfi fes apartemens g P°U & des eau* LA TOUR DE MONT-ALEAN (*). Cette tour est fituée fur Je quai oriental deZW, fchans, ou mmtalbansburgwal a ÏW?™ies eaux du wM/ ou waalsrrJfr■ endr.°,c °" précédent. C'étaitXdT&SonS Je tour de défenfe. En 1610 on Crlnaraïf?"26 les fondemens par un mur de tntrïS**?1**- LES PONTS & ECLUSES (f> on diftingue a Amfterdam quatre forte*d* i LIT f P,UfieUrS f0r£es d'S.iyï coniittant en deux entrées ou pasfages éloi gnes 1'un de I'autre, au milieuK'els les qa^Tautraeftd,Un ^."S.S air ou Ta lacher felon Je befoin; c'fst ce LtlT™neüf (P'près du k0lv^l burgWal. Elle est trés forte, detrèserandeimportance, &nepeutfevoirqufpar  II. P. DES PONTS, éCLUSES &C *53 une ouverture quarée, oü font atachées les chaïnes des battans de 1 éclufe. LUe a un infpedteur particulier. » 11 v a de ces basfins a doublé pasfage (*)y ' & fans pont; tels font les éclufes a de l'Amftel, au milieu de cette ri' viere, entre le prinfsengragt &ftfgtergragt. b. du raapenburg, prés de 1 embouchure ' des eaux du heerengragt dans 1'ye, entre le raapenburg & le kadyk. o II y en a fous des ponts, aux moles des quels les battans font atachés, &tels fonü a. la brouwershuis, dans le brouwers' gragt, prés du prinfsengragt. b. la bullehakjluis , au bout du bloemgragt, a coté de la raampoort. c. la Leidfchefluis, dans le leidfchegragt, prés du keyzersgragt. d. la lelyjluis , dans le lelygragt, prés du prinfsengragt. e. la kolkfluisyk la réunion du nieuwe' zyds voorburgwal & agterburgwal, au zeedyk, prés de la tour des pleureurs. f. ia S.JntonieJluis,dmsteS.Jntonie. ou Joode-brêeftraat. II Les éclufes fimpVes^ qui ne confiftent qu'en une forte porte a deux battans (f;, & placées fous un pont de pierre; telles font i. la tenhom nfluis, au brouwersgragt & HaarUmvterdyk. 2 la ni/uwe Haarlemmerjluis, au bout du cm' gd , un nieuwendyk C-a é.é *e f:cond emrilaceme le ia p ">- de Harlem, S.ïoude Haarlemmerjluis, fur lenieuwendyk (*) Schutjiuifm. CD fVaterkwingen.  <254 DESP0NTS,écLUSEs&c. & Ie mctrtelaarsgran ld f»t.i emplacement de fa porte ï H 4.1'éclufc du pontneiff ft rJ6m* "ruit de pierre, * 'P°nt furcon- dc«-PfageSJ'unacotédeS^reL* q6è pasfage, en tems de hauteS' r" ferme par deux couples de^'™ chees è fix moles fai!!ans Z" s' ata* trois en déhors du pont A?,5 yeV pont,.dans i'ye est do r-^ eb°rS du Pontuneinfa?ptio £ E?''" des cotés est un pilier, Z féên D 1^ )Ve. * 5 'le dechargent dans S.hmerbUJluis- ou fa», « se/ve ^ n HT. Les pont donh ^?*ent dans • bateaux & I dc fus ut ïu" " " pa?faSea«* fons; teJles fónf i. Ja grtmdsfefluis, dont Ie iéafoua fait Ja (*) Connois toi toi-méme.  II. P. DES PONTS, éLUSES &C 2$$ communication du rokin, k l'oude turfmarkt , avec les oudezyds voorburgwal & agterburgwal. 2.Vosfiefiuis, dans la kalverftraat, vis-^-vis de la précédente. II y a euici,une porte de la ville, apellée de Bentwykerpoort, qu'on démolit en 1526. A coté de la porte était un pont de bois, lür lequel était la concine oü fe payaient les droits fur lesbêtes a cornes vendues au marché, qui alors s'étendait depuis la tour des réguliers jusqu'a ce pont. Dela vient le nom de kalverftraat (•) donné k cette rue, & celui d'osfiejluis (ff) au pont. IV. Les ponts de pierre,pavés , avec quatremoles, entre les quels est un feul pasfage étroit qui dirigc lc courant de l'eau; tels font . /' Utrechtfchejluis, a /' UIrechtfchefiraat fur le - prinfsengragt. la Lddfchefiuis k la croifée du prinfsen- & Leidfchegragt, & la Leidfchejluis, au cingel prés du heiligeweg. V. Les ponts de pierre, en général, des quels, outre ceux de ci-desfus, il faut encore diftinguer a. Le pont de l'Amftel, qui a 660 piés de longueur fur 70 de large, & repofe fur 35 arches maconées de briques, dont les onze du milieu font plus larges, b. le pont neuf, prés de 1'ye, c. le pont de la bourfe s d. le pont du marché neuf, e. Ie pont de la tour de S. Jean, f. le doelefiuis (§). Jadis était ici un pont de (*) Rue des veaux.' (f) Éclufe des boeufs. 0) L'é'dufe ou Je pont du doele. 11 est & coté de la tour de Ia monaie, & c'est lx qu,.- l'Amftel commaiüce a poi ter le nom de rokin.  256 DES FONTS, ÓCLUSKS &C. JI. p, bois, apellé le pont rouge. En 16^, on lerebatit de pierre. II est a fepc £JJ ° fur des pilotis, comme tous les autresmais avec cette différence que fon pilo! tage,qUi d'aüleurs estfolide, est fait en forme de grille, de maniere que Je ni mier lit de pierres ne repofe furriende" iol>de, étantcommefufpendu dans l'eau. VJ.Les pon s de bois, dont,comme de ceux de pierie, d y apar centaines, des quels les principaux font «pim Je eilandsbrug, entre les houttuinen R Me a ! occident. ' Je lekker ejluis, au irw^wgra^, fur leprww- Jtngragt. r ,evmTy5e' * !'extrémitédu Prufsengragt, Je Z^todrMg , fur le rf„gc/, au nord de la tour. koudebrug, fu'r'Ie ers, Je fionn o.. arlvSS-cS" ifide ce l4d"r—■ En JMoscOvif my P 7T - rnin j &uerre, partent vers le mois df» Juin, afin de revenir en otfnfcri a a 7 voie des dur^c wv. J °"°,7e' Amfterdam en- pasfemens & des demeJJes 7i ,. a,gef)^ des «te, du poil do™:*/; Xipefeerfi comme martres zihpl^npc \ .FtJ^tenes rmes, ü *4, des ™tt g'o Zrdefc 'S'S 'del erives h , j?pekes ■h r°Me vaat Hix unquante tiois a quarre copekes Le commerce de Nonvvr p fL f-j* • • ment a Bergen,CoDerwvlT M ?f ^«W?»pal©. fel. des dpiceries/du'^ I'* "Se*"0 ^c^t^' *5  ïlth Dü COMMERCEó %S9 ïubs de trente deux fchellings & par fous lubsde deux fchellings, L'aune y est de deux piés de rhin, la braafs ou faun porte trois aunes, l'aune a24 poiices. En Suede, en particulier k Stokholm, Amfterdam envoie du fel, des épiceries, desétoffes de foie & de laine. Le retour fe fait en cuivre* fer, goudron, brai, fil de laiton , des bouleis, & de la couperofe. On y tient les Ïivres en dalers & oers decuivre:le daler de cuivreveut trente deux oers ou quatre marcs, le mare de cuivre vaut huit oers; 36 marcs de cuivre font fur le pié d'une risdale de IloÜande. ! Rtg A recoit d'Amfterdam des vieilles risdales, du tahac, des épiceries, du fucre, du verre de France ; & en retour donne du chanvre, du lin, des mats de chêne ccdefapin, delapotasfév delavedasfe, de la cire, du fuif, de la graine de lin, du froment, & du mérrein a faire des bariques. II fe tient a Riga deux foires par an, en mai & en novembre. Les ëcritures s'y tiennent en risdales, ou écus efpeces, & en gros: la risdale vaut nonante gros, le ilorin vaut trente gros, le mare vaut üt gros. Le commerce des autres principales villes de Ia IVIer Baltique confifte a peu prés dans les mêmes marchandifes. D a n t z 1 g tire d'Amfterdam toütes fortes d 6* toffes de foie, des draps , du vin du rhin & de Fran* ce, du bois de teintüre, du fucre rafiné,des dro* gues,dcs épiceries,de la crème de tartre. Et envoie en retour des grains, de la cire, des cuirs» des laines,du bois de chêne & defapin, du chanvre, du lin,de la potaEiGA,ND' dont ,e commerce est asfez le'm blable a celui dAnvers , on retire dé S g des" chanvres & des rubans de fil ' A Bruges Amfterdam envoie des épiceries des toiles des indes , des manufacfure SS de laine; ,1 en recoit des baflns * des Ses ^ tent point chès eux SfcXS&fö tes de marchandifes , ni J'enrrée de celles St j' n " pomuon est permife que par Jeuts propos vat i.A L°ndr es on envoie d'Amfterdam des toï. les fines, des toiles a voiles, du papier ShÏÏ fortes de matches de foie On SSC?„UJ? tourduvuriol delacolle, öejCn^bSiÊ du fucre, des draps, des marchandifes de fol&c' fierimg., fécu d'argent de cinq Lstertgs] %%  P. du commerce. 2^3 DeNewcastel&Sunderland ontire du charbon de terre. D'Ed r m b ou r g Amfterdam recoit des manufaéturesde laine, & du charbon de terre; ¥voie les mêmcs objcis qu'en Angleterre. A Dublin, capitale de 1'Irlande, on envoie d'Amfterdam leg mêmes fortes de marchandifes qu'en Angleterre. En retour il en vient du boeuf fa!é, du bture, du fuf, des peaux pour les taneurs. EnFranck. entr'autres a Paris, Rouen, Dieppe, Caen , S. Malo , Nantes, la Roebelle, Me de Ré, Bourdeaux, Bayonne, Lion, & Mar/zilte, Amfterdam envoie des draps de Leide, dcscamelots, des toiles,des épiceries, des toiles de coton , des laines, des plumes, de 1'étain , du cuivre, du plomb, du fer en barres, des barres d'acier, du vif argent, des cuirs, des maroquins, de la pelletcerie, du poil de caftor, du lin, de la graine de lin , du chanvre, de la civette, du musc, des drogues,"du bois de teiature, de la refine, du gou* dron, de la poix, du brai, des mats, des canons de bronze & de fer, du falpêtre, du foufre, des mousquets, des piftolets, des fufils, de la meche, de la potasfe , de 1'huile de poisfon & de lin, des fi omages, du beiire, du fuif, du faumon, des harengs , de 1'aaiidon, des cordages, de la porcelaine, de la fayence, de la quincaillerie. On y tient les Ïivres en Ïivres, fous & deniers. Et Amfterdam recoit , De Paris toutes fortes de manufactures da foie, des bas, des chapeaux, des gands, des dentelles, & plufieurs fortes de merceries. De Rouen, des toiles, des chapeaux & du nl a coudre. ' De Dieppe, du verre & des dentelles. De Caen, du papier & des chapeaux. R 4  2^ du co mm er en. 1IÏ.P. De S.Malo, du mie!, du fi! acoudre, des bas &c D e B o ür d e a üx, des vins, des cauv-de-vie du S,gdT1'r°fCS ^"-'des prunes des.o'x: du mle],du fafran, du papier, du bois de nover 31J a tous les ans deux foires: le i* mars &??/ re' dr oitT' PCndanC lGS qUdleS iJ 7. a dtói«»rid; de Be Ba yonne , du mie! ccc. beaucoup en ebange des rob e3m "Vf ™* foires, a la fête h v M 4 11'Ie *aouC>& le 3novembre. d£ JVJarSEILL£) del'builed'olive, deTofi Sfir? öu miel'des amèndeS,désfi^ue" des aifms du verd-de-gris, du partei. Un ronneau est 2000 bvres, quatre barriques, 3Ö fix t.Wfons u LtïA G«* AmfterdamnéwcieaveccSïr SenUe, Malaga, Bilbao, Valence\ Alicanll Ma ï,,ra1» C la C,re' de tolUcs f°rtes de ma «ufaflures de ce pays, d'or, d'argent, detóteï de la.ne des peaux de vacbe, destoile Wanchef des bas de lajne noirs, des munitions de guerre de a qmnca,ilerie,des toiles.-On en recoit dll per es, des lingots d'or, des barres dVge„ de 1 nd,go, de la cochenille, du cacao, du tabac d,? qmnquma, des drogues, du fel, du faïpêtre 'des pt&ux d'Amérique, & des laines fines.Pl ' " . pe ,bevi,lle, des huiles d'olive , des laines d^ELd:srb;rr? d'Kent'de '--hè,;": Be B jlbao, du fer, des. laines & du fafran.  III. P. du commerce. 265 De Valence, des amandes. De S. Lu car, du fel & des prunes. D'Alicante, du vin, des raifms, du favon & de 1'ams; 0 . De Mayorque, de 1'huile d olive&desrailms. On y tient les écritures en réalesde plata&maravédis;un ducat vaut 375 maravedis&un réd de pla.a 34 a 35 maravedis, les monaies font la piftole, 3a piaftre,"je maravedis. ' En Portugal Amfterdam envoie de toutes fortes de manufa&üres de foie * de laine & de fil, des merceries &c. On tire ; De Lisbonne, du fucre, du tabac, du bois deFernambouc, de Campeche, & autre, des peaux de boeuf, du fumac, des laines, ducoton, des fisues, du gingembre, de 1'indigo, des écorcesde citron, des confitures, du vin, de 1'huile d'olive, des oranges, des citrons, des pierres fines, des drogues medicinales. De Port a Port, du vin & des eaux-de-vie. De S. Ubes, du fel. De Madere & de Fayal, du vin, du luere, des confitures. Les écritures s'y tiennent en rés, partagés par milions,par miliers & parcentaines, la croifade vaut 400 rés. Les étoffesde foie s'y mefurent par covados & par varras; cent barros font 94^ au nes de Paris ; L'arobe de 25 Ïivres vaut ici 23^, le quintal est quatre arobes. Le fel fe vend au muid dont les quatre fontun last. Les grains fe vendent a 1'alqueres,. les quatre alqueres font une fanque, isfanquesun muid. L'huile fe vendal'almouder; 26almouders font une pipe, une pipe a douze canoders, le canoder differe peu de la mingle d'Amfterdam. ■ En Italië,dans les autres ports de la mediterranée & dans les echelles du levanton fait cara» R 5  *ê6 Dü COMMERCE. JJJ p Jes vaisfeaux qu'on y emploie doiVenr nnï^ ' ' * vingt-quatrecanons, desmumt ónXKS^ Jfoixantehommes d'équipaïe- d nrdir,? Pi t,on» feaux pour le ]evant O^t^SS6^^ Livorne. Naples,. MesfiTe d^ Ge"es> camelots, du fil de Flandre ^1' de& 'engs, des fan*m*Z%%^&*> dc* ha" retour des draps de Lp jï.'& 1 reviem en des damas, fatX fo£1 d£kTelou™» de« ^ * aiguille /des nulleTolites cS lFOralS citrons . faues anr-hn^ ' ?°n"fu' e«» hmons, tre, fromafe de Srmï w amandeS' crême* tar- fous La raeifire fe fait par cafipel ? ' ^ <° foies organcins, fi, d'or,,abis,t.^ t " TT,*' fumés, d„ tabacenpoud e Le é ötuS*^ >«r,t en éeus monnaie de 10ou nW r^f5 » Pauie vaut ,o baj„cs> cé'ën ba£oT On' ïft  pü CO MM er CS. 2Ö? fure par cannes de huit palmes $ par brasfes de trois palmes & demie; le gram s'y mefure par rubb., dix rubbi & trois quarts fontun last d Amlterdam. A L1 vornE mêmes encore qu'a Genes, a, Flopence, LuquEsé^FisE. On en tire du caffé en feves,'du cotton,v du fil de cotton , des foies, dc l'alun,de l'anis,de la laquefine, des es. fences odoriférantes, des tuberofes, des drogues & des marchandifes du levant. Lesécnturcss y tiennent en piaftres de huit réaux; la piaftre fedivde en 20 fous de 12 deniers, ou slices 15 fousbonne monnaie. L'on ymefureparcannes de huit palmes & par brasfes de deux palmes. Cent palmes d etendue de laine font cent une palme & demie d e, toffe de foie. Les grains s'y mefurent par rubbi, facca, & ltaja ; dix & trois quarts rubbi font un last d'Amfterdwn &c. ' De Florence, par Livourne & Genes. Un en tire des taffetas,& autres marchandifes de ioie. On y tient le.- é;ritures cn écus, fous & deniers d'or, ou en livrcs,fous & deniers courans;un écu d'or'en vaut fixcommuns. Les poids & les mefures font comme a Livourne. De Luques Amfterdam recoit des ohves, des foies & des étoffes de foie. Les Ïivres s'y tiennent en Ïivres, fous & deniers; ou en écus de fept Ïivres dix fous, fous & deniers. Les é.offes fe mefurent a la brasfe, & les grains k laftaja; centdix neuf ftajas font un last d'Amfterdam. 1 De Naples, oü l'on envoie les mêmes fortes de marchandifes qu'a Genes, Amfterdam tire des foies , des étoffes de foie , des huiles de laurier, du foufre, de la manne de célabre, du romarin, de fanis, desraifins fecs,des raifins de corinthe, de la crème de tartre, des fi£ues , des ohves, du favon, &c. Les Ïivres s'y tiennent en ducats de  28 Dü COMMERCE. IJJ p gram s'y mefure par carros dP »/l % Le On en recoit du foufre, des fo edè I . • !f' tartre, des éponges fines & dés fïï? de tures s'y tiennent en onces, tarinf &SaitV ï vaut 30 tarins, Je tarin ab^S^SLT^ cantaro vaut icorotto ouliLs^^onc" ^ de ces 12 onces font 631 Ïivres de P*ri^V' "e, dont on mefure les étoffes -LaCan" l'aune de Paris fait 4 pan & dem hu,t.PaD* vendent par ft^Sfe^S vres de 12 onces, les 100 ïivres fomTi*/v ris; le caffis fait © Irf de Paris. ° 031 de Pa' A Venise l'on envoie d'AmftWrfam 7 mes fori^depiarchaiidifegenïiM^^n^ mê' cepté le cuivre, Ie fer & les drap de HohanT T y font contrebande. AmfterdaLn^du £' cor,ntes,des glacés de miroir, des póints ,' S pier, toutes fortes de verreries des S' VP3" des tabatieres, des étoffes de fob^ £Sfigftg la terre verte de Vérone, des drogueVH, 1 ' de la laquefine, de 1'orpimentf d#"nis dJZ' fre, de l'aaer trés fin, de la térében ine hvres s'y tiennent en ducats de aHro, * gros. Cent Ïivres grand poids, ou 163 IZstiï leger, font cent ïivres d'Amfterdam r»nPS fnre par brasfes: lof* braTfes d'éT^^ ^r™* x02 brasfes draps de  III. P. DU COMMERCE. 269 ne, font chacune cent aunes d'Amfterdam. Les grains s'y mefurent par ftaros & quartes, une quarte de farine pefe de grand poids 33 Ïivres, &unftaro 109 Ïivres; 36 ftaros font un last d Amfterdam. A Boi.ognf.on envoie par V e n 1 s e une partie des mêmes fortes de marchandifes ,&on en tire par la même voie de 1'organcin, & foies greges, toutes fortes de manufaaures de foie , des faucisfons & des favonettes. Les Ïivres s'y tiennent en Ïivres, fous & deniers. 133 hvres pefant font le quintald'Amfterdam. 11 y a brasfe pour mefurer les étoffes de foie & brasfe pour les étoffes de laine: 108 brasfes d'étoffe dc laine & 116 brasfes d etoffe de foie, font chacune 100 aunes d'Amfterdam. A Smirne, Constantinople & Chipre Amfterdam envoie,ainfi que dans les autres échelles du levant, de 1'argent en efpeces, avec des draperies. Ces" villes remettent en retour des ioies, du poil de chevre, du cotton de Chipre & d Acre, du fil de cotton, de 1'alun. Les Ïivres s y tiennent en leeuwendaalers ou écus au lion ,& mines, dont 24font 1'écu;la piaftre y vaut 9P§ de P1"5,'deux écus au lion font trois pieces de 2b ious a Hodande; un fequin de Venife vaut deux écus, le ducatd or demême. On v pefe au quintal de cent rottels ou de 4S' okes, en batmans de fix okes, en cheques de deux okes, & en okes. Un rottel a 180 dragmes,nn oke a 400 dragmes. 103 aunes ou pies font 100 aunes d'Amfterdam. A Alexandrette &A ALEPily a trois fortes de poids: la rottel aux cottons, laines & grosfes marchandifes , est de 720 dragmes, ou 4} »• vres d'Amfterdam; — la rottel pour les foies de Perfe,qui est de 680 dragmes,&aAmfterdam4^ Ïivres; — la rottel aux foies blanches du pays,de 700 dragmes, ou 4 Ïivres fix onces a Amfterdam.  27° DU COMMERCE, TJX p A S idonouSeideü VadeUxCnrroc a„ -j qumcaiJIeric:, du favon, des d'en'te ,e d£ i£f figaro de foie &c. En retour il en vient du ta" bac,cu goudron, 4^^^^ Report des poids drangers aupoidsï Amfterdam. A. loo MAmü, font égales k iM) ffAir^ 227^-GitesegaIesa 50 rottels, ,lf , grand poids, dAlep. 215 ditesegaiesa 50 rottels, pour foies de Perlc, ^V/fö. •~ - - - 99 dites egales a 120 — ^ " I , loo dites égalesaxx^ - -Z'/Z^' zoo diteségalesai2Jf d>27g,m. B. 100 dites égales a 101 de n, 100ditesegaiesa 84 cmi^ de liïavia 100 dites ega es a 99 de BerlT 100 d,tesegale,a 152, petit poids *^2i. .  III. P. DÜ COMMEÖCE. &7I loo ffi égalesa 95 deBerne. 100 dites égales a 104, deBourgenBrefse. 100 dites égales a 100 deBefancon. ïoo dites égales a 100, grand poids de Bonraeaux. 100 dites égales a 120 petit poids deBourdeauXi 100 dites égales a 122 deBreslau. 100 dites égales a 105 — -5 de Bruges. ïoo dites égales a 105 deBruxelles. C. 100 dites égales a 107 deCadix. iooditeségalesaioö deCambrai. looditeségalesa 94, grand poids deCandie. 100 dites égales a 107 deCaftille. iooditeségalesaio^ de Cologne. ioj dites égales a 100 rottels, deConftmtinople. 100 dites égales a 99 deCoppenhague. 100 dites égales a 113 — ■— —deCourtrai. D. 100dites égalesk 62,ou 16rottels,deDamas. 100 dites égales k 112 de Dantzig. 100 dites égales k 100 de Dieppe. 100dites égales ai 135 de Dmtkerque. F. 100 dites égales k 105 de Flesfmgue. ïoo dites égales k 141J de Florence. 1 00 dites égales a 106, petit poids de Francfort. 100 dites égales a 97, grand poids de Francfort. G. 3 00 dites égales a 105 deGand. 100 dites égales ais 3 ' dsG^m$- 100 dites égales a 89 deUeneve. H. 100 ditesegaiesa 105 * — de Halle. ïoo dites égales aio* — — - detiambourg.  272 Dü COMMERCE. m p K. ïoo S égalesax25 koningsberg. ïoo dites égales aioö — A.r*s* • ïoo dices égales a 104 . fj 100 dites égales air* - - - " ^/f 100 dites égalesandi Itl looditeséfalesaioS - Z H ff'?" 100 dites égales a 144 f j-^onne. 1 co dites égalesa ïoo, petit poidT loodtesegalesa 98, grandpoida deLondres' iooditesegalesaio2 — -ü — M. ïoo ditesegaiesa 10? , . , ,. loodites égales a 150 - _ "~ f fflmes' ïoo dites égales a 123 "~ j¥?nt™' ïoo dites égales ki5Si ~~ f ffarM^ looditeségalesaxoj - Z ~~ f&f? looditeéégalesaxci _ ~~ deMiddelbourg. ïoo dites égales a i«j _ df loo dites égales a 106 — ~~ ~~ dfModene. XooditeségalesUop ^ Z iellier looditesegalesa iox _ . J00 dites égalesa 154 "~ «e Nantes. ïoo dites égales aioö _ _ "7 vT^** ïoo ditesegaiesa 07 _ ~~ f ^aumbourg y' — — de Nuremberg. J: , O. S 100ditesegaiesa 114- , c _ loodites égales axoc J^a mr' ïoo dites égales a xx? d Wende. 0 ~~~ '— o Uudenarde. P. 100 dites égales a 101 . ^ p R.  lil. P. DU COMMERCE» 2jc> R. ïoo fg égales 3150 — de Recanati. loodites égales a r 15 de Revel. 100 dites égales a 118i —de Riga . loo dites égales a ior de la Roclvlle. ïooditeségalesaioo •— de Rotterdam. loodites é^alesa 96 de Rouen. S. 100 di'tës égales a 158*- — de Saragosfe. 100 dites égales a 107 .— • de Séville. 100 dites égales a tl rotöli ■ deSeide. 100ditesegaiesa 8o§ catti" — — deSiam. ïoo ditesegaiesa 5Ó| roioli — — deSicile. loo dites égales a 87i rottels — de Smirne. ïooditeségalesaioo — deStettin. loodites égalesa 101 — de Straslourg. T. ioo dites égales a 162 de Tortofe. ïoo dites égalesa 119. — deTpuloufe, loodites égales k 113^ deTournayt ïooditeségalesaioo de Troyes. loo dites égales a 134 • de Turin. V. looditeségalesk 95- — deValence. 100 dites égales a 105 — deValencitnntS» 100 dites égales a 163^ — — — deVentfe. \ 14 dites égales a 100 — de Vienne. ■ ■' Y, 100 dites égales k 114* — -i —- d^Ypres.  z74 »u commerce. HL P.' Raport des aunages étrangers h celui d''Amfterdam. A. jooaunes d'Amft. égales aioa pies — — — d'Alep. ïoo dites a in pies — — _ d'Alger. ïoo dites a 9r varas — £ Alkante. ïoo dites a 99i _ ffAnvers. ïoo dites a 97 arfchin — _ d'Archangel. ïoo dites a 99 - _ dArras. 100 dites a 59 - ïAvignon. B. ïoo dites a 5gi. _ ^deBale. ïoo dites a 137 cobidos — — de Batavia. ïoo dites a rio- — — — de Bergue. ïoo dites a ro5 | brafses — — de Argawe. roo dites a 127 — — — deBerne. ïoo dites a 58 — _ — de Bourdeaux. ïoo dites a i-25^ — de Breslau. loodites 399* — — — deHruges. ïoo dites 399* t-, — de Bruxelles. C. ïoo dites a 81| — — deCadix. loo dites a 96| — —. —deCambrai. ïoo dites a 108 pies — — —deCandie. loodites a 8i', varas — — deCaftille. ïoo dites a 99f — — _ de Cologne. ïoo dites a 103 pies — — — deConftantinopte. ïoo dites ai 10 _ — — deCoppenhague. D. 100 dites a 12a - — — ~ deDantzig. 100 dites a 122 — — _ —deDresde. 100 dites a do — — -.de Dublin. 100 dites a 102 --. ~- deDmtkeraue.  lil. P. DU C03VTMERCE. tf$ E. ï oo aunes a 122 — — — — d'Elbing. F. ïoo dites k 117 brasfes — — de Florence. G. ioo dites k 275 palmes — — de Genes. ïoo dites a 6o| — —• — — deGeneve. H. ioo dites a 120 — — — ■—de Hambourg. ioo dites a 58 — — — — duHavredegracè K. 100 dites k 120 — — — — de Koningsberg. L. 100 dites h 122 — — — — deLeipzig. ïoo dites k 100 — — — — deLilie. ioö dites a 59 — — — — de Lion. ïoo dites a 63 varas— — — de Lisbonne. 100 dites k 117 brasfes — — de Livorne. 100 dites a 75 yards — — de Londres. 100 dites a 60, pour toiles, — de Londres, ioo dites a 120 — — — — deLubec. Mi 100 dites ci 101 — — — — deMalines* 100 dites a 148 brasfes — — deManiOuü. Ioo dites a 34 èannel — — de Marfeille. ïoo dites cl 285 palmes — — de Mesfine. loo dites k 102 brasfes .— dc Milan. 100 dites k 108 brasfes — — deModene. loo dites a 34 cannes — — de Montpellier. N. ioo dites k 58 — — — — deNanteS. lbo dites k 33 cannes —- — de Naples. lbo aunes a 122 — — — — de Naumbourg, 100 dites a 105 — — —■ — deNuremberg. S 2  DU COMMERCE. III.P. O. ioo dites h 99 — — — — döftende. ioo dites a io3| — — — d'Oudenarde. P. 100 dites a 58 — — — — de Paris. rJ loodites a 104 brasfes — — deRecanati. 100 dites a 129 — — _ deRevtl. 100 dites a 126 — — de Riga 100 dites a 58 — _ _ delaRochells. ioo dites a 59 _ _ _ de Rouen. S. 100 dites k 33 cannes — _ deSaragofse. ioo dites a 81 varas - _ - deSéville. ioo dites a 72 ken — _ deSiam 100 dites 3285 palmes — — deSicili 100 dites a 103 pies - — deSmirne. 100 dites arod deStettin. ico dites a 128 de Strasbourg. T. 100 dites k 43 cannes — de lortofe. 100 dites k 38 cannes _ - de Touloufe. 100 dites a 11 r rf, 7«i 100 dites a 87 ^7VoTej. ioo dites a 114 rafi deTurin. looditesa 76 varas de ^ W 00 d S"X°5 deValenciennes(*X loodites aio3f_ — d y -f icoduesa 89 - - _ ^ en veftU d'un décrrt£ 1" Lr 1. < fdo» ' ancien ufage; car, traVaiHe a éab/irf4*f, a lemb^e nationale conftituante, ou tout li royatmï ' Umté du poitfs & ceIt» *s Ia mefure dans  III. p. Dü commerce. Poids en ufage parmi les médecins. Un grain est la pcfanteur d'un grain d'orge. Ün fcrupule — vingt grains. Unedragrae — trois fcrupules. Üneonce ' — huit dragmes. Une livre — douze onces. Une demilivre — fix onces. Un quarteron — trois onces. Une poignée ~ trois onces d'herbes vertes. . fix dragmes d'herbes feches. deux onces de fleurs vertes. —— demi once de fleurs feches. Une pineée —ia troifieme partie d'une poignée. d'herbes vertes une once. —— de fleurs vertes fix dragmes. Unpot — — environ quarante onces. Poids pour Por £? Var gent. Unmarc fait huit onces. Une once fait vingt eftelins. ün eftelin fait trente deux grains. Poids pour les perles & les diamans. Un mare fait vingt quatre carats. Uncarat fait douze grains. LA BANQUE. La banque d'A m sterdam fut établieen 1609. Elle est difpofée en plufieurs bureaux au rez-de-chausfée de l'hotel-de-ville, du coté du midi. Chacun peut placer fon argent a cette caisfe générale & Pen retirer quand il veut, en payant dix florins pourl'ouverturedefon compte & deux fous pour chaque partie qui en fort. MM. les Bourgmaïtres regnans en font, diton, garans. Elle est d'une grande utilité auxcapitaliftes & auxneS 3  2^ DE LA BANQUE. III. F. gocians,qui patent & recoi venei, ürsdettes en bil-' iets Les 1. vres s y tiennent en florins dc 20 fous en fous dei6deniers,&en deniers. Le mona e e rïnJ'lLT3^ t0U]T* Pkls que la Monaie doï aue l'nn T ^ ^ 3' 4 °U 5 -^st-k-diré quel on paie 103 ,104 ou 105 florins de monnaie courante pour cent florins en banque. Leux qui veulent placer leur argent a labanque le peuvent faire de 1'une de ces trois manieres. 1. bi leur argent est cn ducatons, en lingots d'or cn banque; eurs ducatons yferontréciisfiirlep-é de trois florins la piece, & leurs lingots ou barrbs vei!! nthrir-PnXrdC ****** P°™ ^t Je vc ent,,etirer fix mois après leurs ducatons, qui Jeu, feront refhtués au même prix;en payant un JkWp?° °U unhu;,cmePO«'-centfèlonles ïaSS.que retirè & le tems ^'önles y» 2. Si leur argent est en efpeces ordinaires, ils pourront fe fervir de caisfiers, k qui ils don o leur monnaie courante, & qui leur en écriront la valeur en banque, felon le cours. 3-Ou ils chercheront en bourfe quelqueneVo ciant qui ait befoin de monnaie courante & qui £r' confequent pourra leur écrire en bariqtSèpfS defire,; cequ, feferaaunecondicion toujourspius avantagcufe qtie par le moyen d'un ca.sfier. LéTtti qu.,ayant fon argent cn banque, veut payer a quelctm une partie doit porter JuimömefS banque fon billet ou pasfer procurationV bar de' vant les teneurs de Ïivres de la banque, a cèlSi dont J veut le fervir; faute de quoi fon biflet né fera Folio'x r 2a4ParÜe éCdte" V°id Ia f0rme  HL P, DE LA BANQUE. 2?? ra payer h N. N. la fomme de douze eens cinquante quatre fiorins, douze fous, kuit deniers. — lV. N. fi. 1254» I2» — Le folio 1124 marqué le feuillet du grand livre de la banque oü est le compte de celui qui écrit la partie ou le billet; ce qu'il ne doit point oublier. Mais s'il veut écrire a quelcun pour un autre il doit le marquer dans le billet, & dire: Folio 1124. Mesfieurs les Commisfaires de la banque, il vous platra de payer a N. N. — pour le compte de N. N. la fomme de douze eens &c. — N. Les billets font recus en banque tous les jours qu'elle est ou verte depuis neuf heures du matin jusques a onze heures; — ou Paprès midi, depuis trois heures; en payant fix fous. Les payemens qui ne font pas au desfous de 300 florins doivent fe faire en écriture de banque; mais il ne s'y écrit point dedeniers au desfus ni au desfous de huit. Celui a qui on a écrit une fomme en banque n'enpeutdifpor fer ou la récrire a un autre que le fecond jour de 1'ouverture de la banque, ou le lendemain, après s'être informé en banque fi la partie, qu'il prétend lui avoir été écrite, est fur fon compte; & ce fous peine de trois florins d'amende pour chaque cent florins qu'il aura écrit. En tems de banque, elle est ouverte tous les jours:on doit, avant huit heures du matin , s'y informer fi la partie, que l'on prétend avoir été ecnte fur fon compte,y est efFeftivement. CeuXqm y vont après huit heures jusqu'a neuf fontobliges de payer deux fous pour les parties qu'ils deman, dent, &, depuis neuf heures jusqu'a trois heures de l'après midi, fix fous. Ceux qui tiennent les Ïivres de la banque envoient tous les après midis chès ceux qui le defirent S 4  de la boürse. III. B, une note des partiès qui le matin font entrées fur leur compte;ce qui fe fait pour la fomme de quatre ducats par an. U faut être trés éxaét a ne point écrire a quelcun une plus grande fomme que celf que Ton a en banque, fous peine de trois florins domende pour chaque cent florins que l'on aura écrit de plus Les commisfaires de la banque arêient& foldenc es comptes quatre fois par an , avant ia clotWde Ja banque*, Ceux qui y ont compte font obligés d'v declarer ce qu'ils prétendent qui leur foit dü dj f jÈ ■ h/ommc ^ demandents'acordeavec Jes nVres de Ja banque on leur nomme le folio du grand livre ou leur compte esc portéj fi non, ils doivent fournir un compte en detail des partiét quils pretendent avoir été écrites, afin que fon puisfe trouver 1'erreur. II ne faut pas manquer de' iaire tirer fon compte dans les quatre tems de balance nommes ci desfus, ou, pour le plus tard,' fcxfemain.es après, fous peine de vingt-cinq florins; La banque fe ferme le vendredi devant noel, le vendredi devant paques, le vendredi devant pentecote, le 27 Juin. Et s'ouvre ie jeudi après noel, le jeudi après paques, Ie jeudi après pentecote, le 20 JuilJet. LA BOÜRSE, Autrefois les négocians s'asfemblaient , e« etc, fur le pont neuf,& en temsdepluielV raxugiaient fous Jes auvens de Ia warmoesftraat; —.  ïaö\ x8o. 1. A. DO CS SE i dit co Ie du HolciiL. LA. M01IB.SE en dedans. ff   Jïl.p. DE fcA BOÜRSE. en hiver dans Ia vieille églife, Mais,vu la multitude de ceux qui venaient s'établir, le Magiltrat prit la réfolui ion de faire conftruire une bou. ié. SeJon une infeription qui y iubfifte encore, elle fut commencée en 1608 ; la première pierre en fut pofée , le 29 mai, par Henri Hoofc, fiis du Bpurgmaitre regnant Corneille fris de Pierre Hooft, frere du célebre hiftoriographe Pierre fils de Corneille Hooft. — Elle fut achevée le 1 aoüt 1613 , que s'y tint la première asfemblée ; mais, en i668,oni'étendit encore au midi, dans !'é atoüelie esta&uellement. —Elle est fituée au midi du vygenda.m ou middeldam, & au nord du rokin, dont ks eaux pasfent par desfous l'édifice. Ce batiment, quaré oblong du nord au fud, repofe fur cinq arches, dont ily en a une grande au milieu & quatre momdres aux bouts;ks cotés en déhors repofent fur vingtquatre vou:cs, douze de chacun, que la Ville loue pour demeures, boutiques ou magazins. 11 a 250 piés de longueur fur 124 de largeur. La cour, oü. s'asfemblent les négocians, est encourée d'une vafte galerie, qui repofe fur 23 voutts, ou 46 piliers, numerotés, au prés des quels chaque négocianta fa place, & aux quels on atache des billets de ventes,de départ de navires &c. II y adeux entrées: une du coté du nord, par deux grands battans a grillage dc fer , au desfus de la quelle font les armes de la ville avec des emblèmes du négoce; la feconde entrée est au midi,dans une galerie voutée,qui prend des deuxcoté.sde la bourfe; au déhors de la facade est la figure de Mercure, entre deux croifées fur lc rokin, & au desfus est 1'horloge. La bourfe s'ouvre tous les jours a m.idi & les négocians s'y asfemblent depuis midi jusqu'a pasfé deux heures Le haut dc ré,,h'fice,oü l'on parvientpar un efcalier fur le pont au nord de la cour, est ocS 5  282 DE LA BOÜRSE AUX GRAINS. IJl. p. pupé a plufieurs ufages: le coté de 1'occident est remp , de bout.ques de mercerie, librairie Tc 2 e cote de 1'onent ïert d'attelier de charpente-'c7 dest &c £eïa f po/er en vente -»3£S deslins &c— & celui du nord est deftiné nour do rneure au valet chargé d'ouvrir & fernTerlabóu fe, de la tenir nette, de fonner la cloche, de te La gaimfon qui apartient a la ville fait fes éxerci ces dans la cour, & y recoit tous les S S de; les 60 compagnies bourgeoifes s'y exercentaus f, on y esfiue les pompesk feu. Et, du có é dë 1 onent, dans la rue, est, k la troifieme aicad^ pn corps de garde du guet. — e' LA BOURSE AUX GRAINS. LA1^VR ,E AÜX GRAIN* est fituée fur le »«fcr, le quai occidental du d°meftiqUe 3U f--ceede ceux&qul  III. p* 283 LE BUREAU DES POSTES. Il y a en quel que force trois bureaux aux lettres; i'un de la Hollande, le fecond de la Zelande, ïê troifieme de la Frife. Le bureau gónéral, qui apartient k la Province de Hollande,est fituëderrière 1'hotel-de-viHe, fur le quai occidental dü nieuwezyds voorburgwal, entre le molfieeg ktehuiszittenfieeg. La facade en est ornée des armes de la Province. L entrée en est un haut portail, qui conduit k une vafte cour. Au fond, en face, est le bureau pour toute la Province; a droite est le bureau pour 1'AUemagne, a gauche est celui pour la France, 1'Angleterre, &c Et au 'desfus" de la facade de derrière est une horloge avec un cadran. Le bureau de la Zelande est k 1'orient de la bourfe, vis-a-vis de fheremitefteeg, fous une des arcades extèrieures de Ia bourfe,, k coté du corps-degarde du guet. C'est ici oüferemettent les lettres de la Zelande. Le bureau de la Frife oriëntale, ou Oost Friesland, est derrière le grand bureau, fur Cagterburg* wal, vis-'a-vis de la brasferie du foulon. TEMS ÜU dép a rt des postes. TPoUS les jours f a cinq heures 6? demie dufoir,exceptéledimanche & les autres jours de fête, une pofte pour Harlem. hfept heures fc? demie du foir, pour le Helder & le Texel.  m tems Dü départ des postes. JU. £ è huit heures du foir, pour Rotterdam, & tó* tes Jes autres vdJes & placesdelafud Hol an de, toute la maine de Boi< |e j,.,. i. ï . de Breda", pour Goreum & ^ hoTn"^ let 6 "?"dU ^'-'PourlaHaieXr. L e n'&;°"teS JeS p,accs de ,a «ord Hollande le d manche, mardi & vendredi * Jart heures du foir, pour Lieee Aw£lZ \i & Mallricht. J-iege,A!x.la-chapelle LFranüCe.Dr' 13 Uknd^ le Brabant & la Lemardi^to W, pour toute l'Aiïema demie du foir non, Le vendredi,^ une heure, pour toute FAlfe juagne,Cologne & toutela We.tphaiiep ™J hÏÏique!6 ^ Cl£VeS' ^Wf X h huitheures tfdemiedu foir, pour toute la grande Bretagne, le Brabant & Ja Zélande Je^uede, le Danemare & tout le nord, ponr lOvensfel, Ja Frife, Groningue, EmdenT toute 1'Oost-Frife "'"b"*-, traden &  in.p. & 285 J- . T E M S * , de l'arivée des postes. Tous les jours, depuis le 24 février jusqu'au 91 fcprembre, le matin h fix heures, &, depuis le 21 feptembre jusqu'au 24 février, le matin, a porte ouvrante; de la Haie, Harlem & toutes les Places de la nord & de la fud Hollande. ■ avant midi, du Helder & du Texel. a onze heures & demie, excepte le dimancbe & les autres jours de fête , de Harlem. Le dimanche&le j e üdi, de toute lAllemagne, de Cologne, de toute la Westphabe, de la Gueldfe, du pays de Cleve, d Emmerik & de toute la baltique. _ Le lundi & vendredi, de Hambourg, Suedea Danemare, tout le nord;.deLiege, Aix-la-chapelle, Maftricht, 1'Qverisfel, la Frife * Gronmgue, d'Emden & de toute 1'oost-tfnle. Le maïdi, de la Zelande,du Brabant,deFran- ce & d'Espagnc. Le MÉCREDi,deMaseik,de toute Allemagne, de toute 1'Italie , de Liege, d Aix-la-chapelle & de Maftricht. ■ . .tt Le vendredi, de la Zelande , dn Brabant, de la Frar.ce, de 1'Efpagnc & du, Portugal. BOITES aux lettres. , Pour les lettres qui ne doivent'pas être afranchies, il y a des boites, d'oü l'on retire deux ou trois fois par jour les lettres, pour -Ajit Ai cm\r & Beverwyk, a la bourfe, h I* tour S. Jean,au pont du cingel prés du tai, h la bourfe aux grains, & a la monaie. Dordrecht, al'églifencuve&aü marcheneuf. Enkhuisen^u marché neuf & au n. z. freerenlogement.  28Ó boitës aux lettrë^ jij. p. Ha klem, k Ja bourfe, au paapenbrug, k Ia bourfe aux grams, a Ja tour S. Jean l i l'? . glde neuve. J 1 e" Leide, a la bourfe, au marcheneuf, au?z z he, , renlogement&kVendrohoiiïfeprendiatar^T U te e ch t , a la bourfe,a la tour &c'an£ monare, & a 1'endrott oü fe pi end feie Groningue, fur le wfl^r. P L A C E S /.ssignées aux va1sseaux, barques &c. I. hxxiamak,^ entre le pont neuf &!e vieux pont fe placent les vaisfeaux de UAP°"C, Ilpendam, Staveren, Ras feit Piirmerland, Workum, Zwol ' ' ft***» Aikmar, Campen, üudam, Purmerend, Zutphen, Mom, Monnikendam, Raar dorp, Deventer, Uu Amersfort, Steenwyh Huizen, Worcum Narde, worcum, 3 xlarlem, Mnden, BoUweerd CZr Heerenveen, Balk, Sne7 ' Dam ou Delfziel, simeL dppingedam, Franeker, Takkertiel Groningue, Tlst, ïr:trzm9  III. F. PLACE DES VAÏSSEAU X , BARQUES &C 2 87 IV. Au rokin, du coté occidental, entre la bourfe .& lc long pont, ceux de Rhenen, Diemermeir, Rotterdam, .Boskop, La Huis, Mydrecht, Viane, Delft, Nieuwerbrug, Vreeland, Flardingue, Zwammerdam, Emmerik, Schiedam, Wageningue, Waddingveen, Woerden. V. Aü' rokin, dü coté oriental, entre la bourfe & le long pont, de Wyk te Duur- Nieuwveen, Leimidden, flede, Rynfaterwoude, Zevenhoven,^ Aarlanderveen, Langer aar, Diemer&DieKoukerk, Alphen, merbrug. VI. Au rokin, entre ie long pont de le pont du doele, Waveren, Uithoorn, De Nes, Nieukoop, Amflelveen, Ouderkerk, Noorden, Het Gyn, Oudshoorn. Harmeien, Kudelftart, VII. A l'Amftel, entre le halvemaansbrug & le biaaubrug, ceux de 'sGraveland, Montfort, NederhorstdenHilverfum, Ankeveen, berg, Loosdrecht, Willis, Nigtevegt, Kortenhoef, Camerik, Vinkeveen, Abkoude, Leiderdorp, Overmeer, Loenderfloof. VIII. Au 0. z. voorburgwal, font les barques de Diemermeer, prés de la vieille églife; Rotterdam, avec de la biere , au bierkaay, prés de la St. Janftraat. IX. Au kolveniersbnrgwal, devant les maifons numerotées, les vaisfeaux de Cologne, Nimegue, Amheim, Woerden.  288 peacesdesvaisseaux, barques &c. Hl.p. X. Au Gelderfchekaay, ceux de Hattem, Wezel, & anrrp, XII: Au tai, ou ye, depuis le fotoc/Zift jusqu'au pont neuf, font les gros va^aux de FrÏÏS t°;'f/"2' 2Vb,Vf™ fM'lMVéud, Breinen, DeJekln . ffit**,*, tói^ 2ï7miZ' lIeppd£> Steenwyk, ttröek en N. Ttxrl r/ n, r ' , fjn„. JxlL> „ vollenhoven, HM. Buikjloot & tou- Oostzaanen W Zwart/luit nu, les va;sleaux de p$ XVI.  III. P. PLACESDES VAISSEAUX, BARQUES &C. 289 XVI. Au «. z. voorburgwal, ou pypemarkt , ceux de GoWa, 1'yker, Noordwyk, Alsmeer cs'Lis. Oudewater. XVII. Au cingel, depuis le tai jusqu'au lynbaansbrug, de Nimegue, Gorcum, Dordrecht, Londres, S. Valery, Katwyk, Rouen, Zizrïkzee, Goes. Flesfmgue, XVIII. Au cingel, depuis le lynbaansbrug jusqu'a la tour S. Jean , ceux de Gand, Malines, Anvers, Rois-le-duc, Breda, BrouwershaHeusden, Duinkerken, ven. XIX. Au cingel, entre la tour S. Jean & lepontdu gasthuismolenfteeg, ceux de Bruxelles. XX. Au cingel, entre le pont dit gasthuisjluis & le marché aux pommes, Urrecfo,harquemarchande, Culembourg, Harlem. XXI. Au cingel, entre le pont du heiligeweg & la tour de la monaie, ceux de Leide, Rees, Bodegrave, Breukelen, Marfseveen, Loenen, Maarfsen, Tsfeljtein, Woubrugge. Bambrug. XXII. Au heerengragt, les vaisfeaux pour Avenhorn, au heerenmarkt. Middelbourg, prés du róomolenfteeg. Bloemendaal, prés du blaauburgwal. Hillegom, prés du koningspleinSchoonhoven, pres de la rue d'Utrecht. XXIII. Au prinfsengragt, prés de l'Amftel, Muiden, Vefop, Narde, XXIV. A fagtergragt, Utrecht, Diemermeer. T  H$0 CHARIOT^ DE POSTE. IJL P, XXV. A VAmflelgragt, la barque de Geuda. XXVI. Hors de la porte de Vefop, fur l'Amftel, fe prennent les barques pour Midden, Vefop, Narde. XXVII. Hors de Ia porte d'Utrecht, fur l'Amftel, fe prennent celles pour Leide, , Utrecht, Delft, Rotterdam, Gouda, Tfselftein, La Haie, Alphen, Loenen. Abkoude, & tout ce qui fuit l'Amftel. XXVIII. Hors de Ia porte de Leide fe prend, an bout de 1''overtoom, hkaag, forte de vaisfeau3 pour Leide. XIX. Hors de la porte de Harlem, fe prennent les barques pour Harlem. DES CHARIOTS DE POSTE. L'on prend,aux endroits fuivans, des chariotsde pofte pour Arnheim, Amersfort &c. au cingel, vis-a vig de la vieille églife luthérienne, a coté de la beuling firaat. La Haie, Harlem, Lp,de, au n. z. heer en. logement au nieuwendyk. Muiden & Narden, en hiver, a 1'endroit de la barque. Utrecht, en hiver, a 1'endroit de la barque, chès le commisfaire. II part d'Amfterdam des chariots de pofte pour Arnheim, tous les matins, du cingel, vis-a-vis de la vieille églife luthérienne. Chaque perfonne, avec 25 $ de bagage, paie/5, 6. La Haie, tous les jours, comme fuit: du 24 fevr. au 2 ocL a 6 h. du matin. du 2 ocl:. au 20, a 6"£ h.  ÜI. P. départ des vaisseaux, bateaux &c. 2^t du 21 au 5 nov. a 7 h. du 6 nov. au 21 janv. a 7^. du 22 janv. au 7 fevr. a 7 h. du 8 fevr. au 23, a 6£ h. Toute l'annéc, 1'aprèsmidi k une heure.' Ledimanche,le 2d jour de paques, depentecote & de noel il n'en part point le matin. Le ierjour de paques, depentecote&denoel il n'en part point du tout. Pendant les grandes vacances de la Cour, de Hollande, en aoüt, il n'en part qu'un patjour , le matin. Le prix pour chaque perfonae est ƒ 4, 6. II fe prend au nieuwezyds heerenlogement, fur le 11'aarlemmerdyk. Une feule perfonne peut faire partir un chariot, moyenn ant ƒ 24,18 Ils ariyent a une heure & a huit heures dö 1'aprèsmidi. départ des vaisseaux, bateaux &c. pour Alkmaar, tous les matins, k 9 h. un vaifs. a voiles , du water. Beverwyk, tous les jours k 3 h. un vaifs. du Texelfekaai. Bredase mecredi foir, de la tour de S. Jean,un vaifs; Buikjloot, k toutes les heures, de la nouv. au bergé fur Vye. Campe, un vaisfeau, en été, le lundi, mécredi & vendredi; cn hiver, le mardi & le vendredi, prés du vieux pont. Dam, en Gron. une fois par femaine, du water. Delft, tous les jours a une heure du rokin, & k 3 h. óabeerebyt, hors de la porte d'Utrecht, une bar* que de trait. Durgerdam,tous les jours,matin & aprèsmidi«un vaisfeau, du kamperhoofd. T 2  292 DÉPART DES VAISSEAUX« BATEAUX &C. IILP. Edam, un vaisfeau, tous les jours k une heure, prés de la tour aux harengs. Elbourg, un vaisléau , le mardi, jeudi & famedi foir, du pont neuf. Enkhuifen, tous les foirs, un vaisfeau, prés du pont neuf. Franeker, un vaifs. le famedi, du water. Gouda, une barque de traic, tous les foirs k 8 h. & en été le matin ausfi;fc prend, dehors de la porte d'Utrecht, au beerebyt. *s Gravelande, tous les jours une barque de trait, a deux heures, hors de la porte de Vefop. Gro»fBga9>&IllaP1» a. 1, 3, 5 h. Narden, par Muiden. Nieuwcndam , un vaifs. tous les jours, a io, 12, 2 & 4 h. Pm-merend, voi ci desfus Horn. Rotterdam, tous les jours a midi une barque, du roHn'i piés de la chapelle, & a 2 b.duiefreêyr. Schiedam, le mardi & jeudi a midi une barque, du rokin, prés de la chapelle. . Utrecht, une barque dc trait, le matin, a une heure & le foir. du 15 mars au 15 fept. a 7, 1, & 8 n. — du 15 fept. au 15 mars a 8, 1, & 8 h. — ie prend au beerebyt. Veïop, une barque de trait, tous les jours; du 16 mars au 15 06I. le dim. mat. a 6,8,$ 10, T 3  324 DEFART DES MESSA0ERS, UI. p. 1'aprèsmidi k 2^ & si h. — dans la femaine Je mat a 6 & 9 h. — 1'aprèsmidi a ii. oi & h. 2 ''^ du 16 pa. au 15 mars.le dim. mat.a 8 & 10 h aprèsmidi a & 4x; _ dans la femaine! le mat. a 8 & 10 h. 1'aprèsmidi ai£, 3£&4i* be prend hors de la porte de Vefop Zardam, un vaisfeau, tous les jours, prés de la tour aux harengs: du 1 avril au 1 oft. k toutes les heures jusqu'a 6 n. x du 1 oei au 1 avr. k toutes les heures jusqu'a 4 h. Zienkzee, un vaisfeau par femaine, du tintel Zwol, un vaisfeau, du vieux pont; du 13 fevr. au 6 dec. tous les foirs; du 7 dec. au r2 fevr. le mardi,jeudi & famedi foir, DÉPART DES MESSAGERS. II part ausfi d'Amfterdam des mesfagers pour La Zelande, le mardi & Ie vendr. de la bourfe La Frife, le mardi & le vend. du n. z. agterburgwal Bois-le-duc, le mardi, de Ia bourfe. Tilbourg, Gorcum, Heusden, & villes voifines, Je mardi, de la bourfe. Deventer, le mardi & vendredi foir de la warmoes- firaat. Zütphen, le vendredi, du 0. z. voorburgwal. Steenwyk, le vendr. du baafjesfteeg. Thiel, le vendredi, de la bourfe. Vianen, Ie vendredi, de la bourfe. Deutecom, tous Jes 15 jours du nieuwebrwfieen Dordrecht, tous les 8 jours, de l'osfiesjluis & de Ja bourfe. Wefel, le vendredi, du reguliersbrêeftraat. Gjol, tous les 15 jours, du Dirk van Hasfeltfleeg Mmeh, tous les 8, jours, en été,-du S. Jacobjtraat.  III. p. w LES HALLES. Les halles font des butimensoüroncxamlne, plombe & expofe en vente les draps, les ferges, & les étoffes de foie. II y a des jurés pour la quahté de la marchandife, d'autres pour la teinture. La ha lle aux draps(») est furie quai occidental dü groeneburgwal ,vtcs de hftaalftraat; le portail en est orné de fculptures, qui répréfentent des draps & autres étoffes, & des armes de la ville ; il conduit a une vafte cour, dans la quelle a droite est 1'entrée de la chapelle anglaife épifcopale, les deux autres cotés font des apartemens deftinés a ce qui concerne les draps. II y a la chambre des cinq apréciateurs. Au desfus de la facade dans la flaalftraat est écrit in 't tarhof. La halle aux serges (f) correfpond a la halle aux draps d'entrée en est dans lafiaalftraat, prés du groencblirgwal. Au desfus du portail est un agnüsÖei. Cette halle renferme, au bas, la halle aux ferges bleucsfif celle aux ferges noires; au haut, 1'apartèment pour les jurés & celui de 1'infpecteur. La halle aux étoffes de soie(§) est k coté de la halle aux draps, a la quelle elle est contigue; au desfus du portail font en fculpture un ver k foie fur une feuille de meurier, avec une balance, & quelques écheveaux de foie; 1'apartement , oü la foie brute ou teinte fe pefe & fe plombe, est vafte, contigu a celui des jurés. II y a plufieurs reglcmens pour cette maifon, & lorsqu'il iürvient quelque different entre les fabri firaat, est un vafte portail, qui conduit ii une cour fpacieufe, oü Ton pasfe en revue les foldats de la compagnie. Dans la fuite du tems ony a ajouté deux corps de batiment, 1'un fur Ie quai entre celui du coin de la rue & les petites maifons ; I'autre dans la hoogfiraat. Dans le corps du milieu font les magazins; ailieurs est la faile des ventes, puis celle des directeurs, ornée de tableaux chinois & de plans de places que la compagnie posfede dar s les indes; enfin un arfenal. Lntr'autres officiers au fervice de la compagnie elle a ausfi un prévot, . La compagnie, outre un paquebot qui part tous les trois mois, envoie fes vaisfeaux dans les mors d'avril, de feptembre & de décembre. Laflottedes indes revient en aoüt, peu après on fait la ven te des marchandifes qu'elle a aportées, & 1 on fait la répartition du produit aux diverfes chambres. La compagnie a dans les indes i neuf gouvernemens généraux; favoir ceux d'Amboine, Banda, Ternatte, Macasfar , Malacca, Coromandel, Ceilon, Cap de bonne éfperance, & la cote du nordouest de % deux directions générales: Bengale, & Souratte. • q trois commandemens généraux, dont les cnets portent ausfi les titres de Gouverneurs & Directeurs 5 ce font celui de la cote occidentale  §0o la compagnie d'o riek t." JlJ.V. de Sumatra, celui de JMalabar & celui de rJantam. 4. cinq réfidences générales: Cheribon, Timor, Banjermasfing, Palembang, & Puntiana. 5. huit comptoirs généraux: Amboine, Banda. Ternatte, Macasfar, Ceiion, la cote n. o de Java, Bantam, & au Japon. Outre tous les autres comptoirs qui en dépendent, comme Siam, Borneo, Negapatnam &c. Toutes ces iles.colonies & tous les comptoirs dépendent du confeil établi i Batavia, la cap ta e de toutes lesposfesfions de la compagnie. Ce con2 e,stc?fflP°ferd« gouverneur, du directeur général, de fix confeillers ordinaires & de quatre ex traordinaires. Outre ce confeil fuprême, il y a Ja cour de juftice, qu, juge fans apel toutes Jes eaufes civiJes & criminelles. Le gouverneur a 1300 écus par mes, avec francbife dedemeure, puis qu il ocupe le palais de la compagnie; il a Ia clé de tous les magazins; il a une garde de 50 cavali-rs d une compagme d'infanterie & de douze paS Ses patentes font pour trois ans,mais d'ordinaire" on les lui continue pendant toute fa vie LES MAGAZINS de LA compagnie d'orient. Les magazins de la compagnie des indes oden. tales font fitués dans le quartier de la partie oriëntale de la ville apellé oosteiiburg. - Onv en tre par un pont de 130 piés de long. L'édifice qui' fe prefente a 636 piés de longueur, & fe:k££ val"s eeaSufèS D ^ ioipeïïntS. \aisleaux. — De ce batiment, par une Dortp m» *pond «s-i-vfc de «u, du pont, onpXtnï  HL P. DES COMPAGNIES PUBLIQUES. 3°* feconde ile, qui est derrière, oü font deux autres ™Ss entre lesquels une allée conduit au chanSr d"n une troifieme ile qui aprésde 3So pies £ lóngieur II V a, dans cette mème ile, la grande SI 8 fourneaux ,& diverfes loges,oüon fale laSviande pour les vaisfeaux. Prés del*, dans le même quarder aVoostenburg, font les cordencs de Ta compagnie; elles ont 1800 piés de longueur, ïentréeTn est par un corps de logis fortpropre, oü en demeure 1'infpeaeur. COMPAGNIES PUBLIQUES. Outre la compagnie d'orient, il y a a AmfterdamLA société de Sdrinam,^ chambre du levant, celle de MoSCO- vie celle de Suede, celle pour la pêche de h baleine, & celle pour la pêche du hareng; ces deul pêches font confidérables & ocupent plufieufs cfntaines de vaisfeaux Mais aucune de ces compagnies ne posfede d'édifice en particulier. L'AMIRAUTÉ. L9 \MiRAUTÉ,qui dans la langue du pays por? te plufieurs noms (*),est fituée furie quai o, lental du nieuwezyds voorburgwal, entre la.apnete(Iraat & h hoogftraat ou oude doeleftraat; & fart le t n del ruefpelléedepnn/^o/^eg. C'étaitjadis"e couvent de S. Cécile , dont on a confervé la tour Après la réformation du couvent on en fit (<) JdmiraimtsW, Zeeraad, Zeehof, & Prinfsenhof.  302 l'amirauté, til.p. un hotel pour loger de grands feigneurs. Mais en mi on conftrnifit l'édifice aclueL Un vaE tail conduit a une cour fpacieufe, quarée, otSf Pare les quatre corps dbkê^ói LsduZ£ de Cufice fur le quai du voorburgwal & farce Si font dcftinés la deme " des deputes étrangers, du fifcal,du receveudu *a%tt d'equipage &c. Au frontispice est un lion & deux gemes dans un jardin, environé d'une haiV oo lamirauté. A la droite est Ja uftice, avec un pie qui tienc une corne d'abondance/& Par dë" riere est Neptune asfis fur une baleine,arecun vaisteau, un cornpas, Je baton & une bousfole A la gauche est Mars, acompagné de canons, de rot es d ancres, de tritons &c. Au bas, aux dea/ci ^'^f'^fe, font deuxlionsqu foutiennent lecusfon de l'amirauté; & fur le toi t s'éit vent quatre cheminées qui pour girouettes ont les va:sfeaux a pavaJon: 1'une a 1'amiral, le fecond le l.cutena.t-amira les^le vice-amiral & e con re! admira ou chef d'efcadre. Le bas dè ce prinïml corps de bdtiment est ocupé Par des offiders au fecond etage ,entreplufieursapartemensest afalie de la cour, ou auxcheminées font répréfentcs Man Jw.qo., pour avoir Jivré combar contrffe or dres futconrianné par fon propre pere a être dl capite, & Enée, qui diftribue les prix du combat naval. Dans 1'apartement è la gauche est le faXi du grand amiral ou de fon répréfentant, ay nta dosfief les armes de Ja maifon de Nasfau-Oranae avec la dévife : jemaintierlrai. Au troifieme éta°S font la fccretairie,& la chambre aux fceaux! ify . fté^.^ desconvois: toutes lesmarchan! d les qui s exportent doivent y être acufecs afin dV obtenir un pasfeport mo/enna. t tme   XI JIAGAZIK 8C Jl ECOIE JSE MAÏIIfï du coté de 1' Y orao'1 . ö ö IÏXIX KEÏIIIS .■  ïïï. P» l'amirauté, 3°3 équivalente. — Cette cour, qüi est chargé e de conftruire, d'équiper & d'avitailler les vaisfeaux de guerre, a fon pré vot, fon arfenal & fon chantier. L'ARSENAL DE L'AMIRAUTÉ. Ce batiment, entouré des eauxdeiy, outai, est fitué a 1'entrée de 1'ile du Cattenbourg ;il est quaré, long de 220 piés & large de 200. De la plaine un pont de pierre conduit a un portail, a une vaste cour ,puis a l'édifice. L'étage a-fleurd'cai est rempli de boulets, grenades & de gros les pieces d'artilleric. Aux deux extrémites font les efcaliers qui conduifent aux étages du haut. Au premier étage font les cables &lescordages numerotés avec le nom des vaisfeaux aux quels ils font deftinés. Le fecond écage est rempli de voiles, avec un apartement oü en travaillent les ouvners, & une autre chambre oü fe gardent les fufils, piftoiets, épées & autres armes de main. Le troifieme etage fert de magazin auxpoulies,bousfolcs,aftrolabes, mitraillcs, cartouches &c. Et, au bout de la rue, qui prend depuis la norte dc eet arfenal, apellée de groote kattenburgerftraat, est un autre magazin, qui par derrière, du coté de 1> ferme le chantier de l'amirauté, & rempli d'une multitude de chofes nécesfaires aux vaisfeaux de guerre. LE CHANTIER DE L'AMIRAUTÉ (*> Le chantier de l'amirauté est tout a coté de Parfenal, & féparé de la rue par un haut mur, £*) Ds admiralitsits-fcheepstimiAerwrf.  304 de la chantier de l'amirauté. IJL £, ayanc deux entrees:Tune par 1'arfenal,I'autre par une porte dans la rue, au desfus de la quelle il v a une tourelle, une cloche & un cadran. II s'étend de i5co p:es jusqu a Yye, ou tai, oü est le basfin de lamiraute (f). Pssfé la porte on entre dans une p-ace quaree, apellée la bourfe, oü s'asfemblent les ouvners;plus loin une loge dans ia quelle ces - ouvriers ont leur laboratoire particulier. — Au bout du chantier est un autre magazin,oü feplacent tous les atiraiis nécesfaires aux vaisfeaux. Et a chaque bout du chantier est une fentinelleavec une cloche qu elle doit fonner a toutes les demi heures ;PaYquoi Je foümaitre d'équipage & les autres mipecteuis du chantier peuvent s'apercevoir de Ja vigilance des fentinelles. ,,..Lej corderics de l'amirauté font al'extrêmité de I de c\ oostenburg, prés des corderies de Ja compagnie des indes. Elles ont 1800 piés de long: les chaudrons augoudron font environés d'une forte murailie; prés de Ja est Je magazin au chanvre. Les deux facades font ornées, 1'une d'un lion avec le glaive oc les fept fleches;I'autre, fur le derrière des armes des fept provinces. LE PORT r*) LES BASSINS (§;, LES GRUES (**). T e p o r t d'A m s t e r d a m , qui est un des plus lurs dc des plus beaux, a une demi-lieue de Jongueur. II s'étend depuis Jes iles orientales jusqu'a celles qui font 1'angle ou 1'extrêmité occidentale. C'est krïïl'iï U' ^D^!iaven- ' (l) De waaien. (+*) D»  III. P. LE PORT , LES BASSINS , LES GRUES. JO? C'est premierement un vaste basfin, fermé de deux rangs de pilotis, aux quels ona laisfé plufieurs ouvertures, qui fe ferment le foir par des pourres traverfieres. Le déhors, le long des pilotis, s'apelle de laag f*): les vaisfeaux, qui le foir partent pour d'autres villes, & ceux qui font préts a aller en mer,y attendent leurs papiers. Au dedans il y a plufieurs autres basfins. A 1'occident, enface du quai des houttuinen,„il* y a ün basfin, entouré de deux autresrangées de pilotis, ce que l'on apelle le nouveau basfin (f). Entre \z Bikkerseilandec ce basfin on a laisfé un large pasfage aux vaisfeaux de cette ile , oü ü y a beaucoup & de chantiers & de magazins. A 1'orient,en face du nieuwe waalseiland, est une feconde enceinte de doublé rang de pilotis, ou un fecond basfin, apellé le vieux basfin. Et, ai'orient, contre le quai occidental du chantier de l'amirauté, est un troifieme basfin particulier, celui oü l'on conftruft & répare les vaisfeaux de guerre. Entre le vieux basfin & celui de l'amirauté* c'est-a-dire entre le oude waal & le 'slands dok, esc un efpace qui fertde quatrieme basfin, apellé braau•waal ou timmerwaal. Pour la commodité du négoce on a laisfé des pasfages entre toutes ces rangées de pilotis; les pasfages de Sa grande doublée, qui prend depuis une extrêmité de la ville jusqu'a I'autre, font fermés dc poutres ou barrières, qu'en langue du pays on apelle hoornen. 11 y a vingt une de ces barrières; favoir ,. A- X i«" le zoutkeetensboom, pres du i1' baltion a 1 occi- dent, vis-a-vis du zoutkeetensbrug, pont qui, au bord de 1'ye, joint 1'ile realeneiland a la bikker seilan^. les deux bikkersboomen, 1'un a coté de lautré* • vis-a-vis de la bikkerseiland. f*-) La rade. (t) De nieuwe waal, w , V  DES BASSINS, BARRIÈRES ékc, IJl. ft les deux mVave waalsboomen, 1'un & coté de Pair* tre, devant le basfin apellé de nieuwe waal les deux oude Jiadsherbergsboomen, k 1'orient dés précédens: les deux Haarlemmerhouten, 1'un a coté de I'autre, vis-a-vis de f embouchure des eaux du tingel, ou du pont apellé de nieuwe Haarlem, merjluis. le nkmveftadsherbergsboom, devant l'hotel ou 1'au- berge qui est au bord de 1'ye ou tai. les deux nieuw ebrugsboomen, 1'un a coté' del'au- tre, en face du pont neuf. les trois kraansboomen, 1'un a coté de I'autre, en face de la tour des pleureurs au kamperhoofd, le waalsboom, a coté des précédons, pour entrer dans le vieux basfin, ou oude waal. les deux hannekesboomen, qui ouvrent 1'entrée du basfin apellé timmerwaal, qui est a 1'orient du oude waal. Yadmiraliteitsboom, qui ouvre 1'entrée au basfin de l'amirauté ou 'slands dok. le keerweerboom, vis-a-vis du kattenburgergragt, canal qüi fépare 1'ile du cattenbourg d'avec celle de wittenbwg. Voostindifche compagnieboom, qui fait 1'entrée du basfin, ou dok, de la compagnie, au nord ou derrière file d'oostenburg.. . Pi'ès de ces pasfages ou barrières il y a treize concmes,oü fe paient aux commis les droits d'entrée & de fortie. Ce font: une au zoutkeetensboom, une entre les deux bikkersboomen, une aux oude ftads■herbergsboomen , une entre les deux Haarlemmerboo. men, deux aux nieuwebrugsboomen , une aux kraansboomen, une entre les hannekesboomen, une a Yadmiraliteitsboom, une au keerweersboom, & une a la fompagnieboom. — Pendant la nuk il y a des gar-  lïl» P. des barrières , consine , gardes &c %Q? des, apellés waalredders , qui, fous le commandement d*un capitaine & d'un lieutenant, font fentinelle dans des vedettes fituées le long des pilotis» &qui a toutes les demi heures doivent donnerun coup de cloche. Chaque vaisfeau, qui hiverne dans le vieux ou dans le nouveau basfin, paie deux fous par last aux gardes; on n'y laisfé aucun vaisfeau oü il y a de la poudre a canon, les vaisfeaux n'y peuvent faire que neuf piés d'eau s'ils font chargés; aucun homme de 1'équipage ne peuty entrer dans un vaisfeau fans la permisfion du capitaine des. gardes, & il est expresfément défendu d'y avoiü du feu. II y a deux gru es ou guindales(*) pour charger ou décharger les plus grosfes pieces de marchandifes. lAine,qui est de bois, & apellée la grande grue,est entre le kamperhoofd &le oude waal,* I'autre, qui est de pierre, est au bord du quai oriental de la bikkerseiland, prés du zandhoeksbrug. Tous les maitres de navire font obligés de s'en fervir. Chaque nouveau batiment de 200 tonneaux & au desfus paie vingt florins pour chaque grand mat; un© barrique de vin paie neuf fous, & ainfi du reftei proportion; ce qui fait le revenu de celui qui recoit de l'hopital ces grties a. ferme. II y a ausfi trois ra des pour les yatts, bateaux fermés, qui vont a la rame ou a la voile. L'une est dans le tai ou ye, devant la oude (ladsherberg, prés du nouveau basfin5le fecond,connu fous le nom de nieuwe haven,est, au nord ou derrière 1'ile de cattenbourg, prés du keerweershoom; le troifieme est au desfous du pont de l'Amftel. Uninfpe&euf de chacune de ces rades y fait éxécuter les regiemens, & des deniers que payent les proprietaires (*) De kramen* V %  38 la foire , les marchés. III. f. des ya&s on entretient le pilotage de 1'en tour & une garde qui ouvre & ferme Ia rade. LA FOIRE, LES MARC HES. Tl s e tient tous les ans dans Amfterdam une ~ foire depuis le 2% de feptembre & qui dure 15 jours Elle tire fon origine de 1'anniverfaire de la dédicace de l'églife ncuve. Tous les tribunaux font alors en vacance; 1'entrée est ouverte a tous mar. chans pour toutes fortes de marchandifes. Elle fe tient au westermarkt ,au marché neuf, au marché au beure & a 1''Jmjielveld. C'est le carnaval du petit pcuple. C^uinze jours avant paques fe tient le marché du carême, & quinze jours après pentecote fe tient celui de cette fête, aux mêmes endroits que la foire. Chaque objet dc confommation aa. chaque mar. ché fa place flxe pendant toute 1'annce, mais dont le recit occupcrait trop de place; ainfi il y a lapla. ce oü fe vend le beurre, une autre pour le fromage, une autre pour les fiuits, une pour les poix &c. le marché de femaine fe tient le Iundi & tout y abonde. Au commencement d'oftobre il y a un marché de fouliers &c. en oftobre & en novembre il y a un marché aux bêtes a cornes & un aux cochons. Au printems il y a un marché de beftiaux maigres. En mars & en aoüt il y a un marché de chevaux. II n'est fait ici mention de Ia compagnie d'occident, qui a fubfifté depuis l'an 1620 ; parceque fon oftroi a expiró au 31 décembre 1791, & que les Ktats Généraux; au lieu ds prbionger eet oélroi, oik ioeorporé a 1'Etat les terres. que posfédait la compagnie  3<9 QUATRIEME PARTIE. DES ETABLISSEMENS PARTICULIERS. LES CONFRAIRIES, ou CORPS - DE. METIER. Les apoticaircs s'asfemblent au desfus de la boucherie fur le quai de Voudezyds voorburgwal, vi£-a-vis de l'amirauté. Les bateliers s'asfemblent fous le pont neut. Les bateliers des aleges a b!é, fous le vieux pont. Les bateliers des eaux intérieures, apellés binnen. landsvaardersSur le water,kcoté du paapenbrug. Les bouchers, dans le nes, au desfus de labou- Lesboulangers„a coté de la vieille églife, dans le dollcbagynfieeg. Les cbandehers, au cloitre, rue traverbere de la kalverftraat au cingel,prés de la tour de Ia monnaie. Les chapeliers, a la tour des harengs. _ Les chaircutiers, au desfus de la bouchene du westermarkt. [ Les charpentiers de navires, au kamperjteiger, prés du pont neuf. Les charpentiers de maifons, dans la reguliers* dwarsfiraat^ Les chaudroniers, a la tour S. Antoine, Les chirurgiens, a latour S. Antoine,  Sr0 LES CONFRAIRIES. IV. P. Les compteurs de briques, au baftion de Schinkel , a coté de la porte de Leide. Les cordonniers, avec > Les corroyeurs , £ 3U Rusla'^- Les courtiers, fur le quai orientd du nieuwezyds voorburgwal, au coin de la nieuweftraat. Les diretteurs des poids, au poids du dam. Les drapiers, a la halle des draps. Les ébéniftes, dans la reguliersdwarsftraat. Les formiers, a Ia tour S. Antoine. Les faifeurs de bousfoles, mkamperfteiger, prés du pont neuf, Les fourbisfeurs, a Ia tour S. Antoine. Les fruitiers,au desfus de la boucheriedu w«termarkt. Les graveurs, h la tour S. Antoine. Les imprimeurs , dans la zydewindhuis fur Ie cingel. Les jaugeurs, a l'églife neuve. Les jouaillers, dans la 5. Anne dwarsfiraat. Les hbraires, dans la zydewindhuis fur le cingel. Les mateurs, au kamper ft ei ger.. Les maitres de vaisfeaux, apellés buitenlandsvaar* ders, qui naviguent a Rouen, Hambourg, Bremen, Londres &c. au bord de 1'ye, oü était la oude ftadsherberg Les marchands de vin, dans la koeflraat. Les marchands de cuir, au Rusland. Les marchands de harengs, a la tour des harengs. Les maréchaux, a la tour S. Antoine. Les marquetteurs, dans la reguliersdwarsftraat. Les mapons, a la tour S. Antoine. Les menuifiers, dans Ja reguliersdwarsftraat Les grands merciers, a 1'hotel-de-ville. Les petits merciers, au doitre, entre Ja kalverftraat & Je cingel.  IV. P. LES CONFRAIRIES. $11 Les mefureurs de blé, k la place du kolk, fur le quai du nieuwezyds voorburgwal. ■ Les meuniers, fur le quai du Leidfchegragi, prés du prinfsengragt. Les medecins,au desfus de Ia boucherïe, vis-avis de l'amirauté. Les nautoniers de Bergen en Norvege n'ont pas de lieu fixe. Les orfevrcs, dans Ia S. Anne dwarsfiraat. Les peintres,a la confr. de S. Luc,a la tour S. Antoine. Les pelletiers, au desfus de labouchericdune*. Les pilotes, a la tour des harengs. Les plombiers, k la tour S Antoine. Les pasfementiers, dans la tuinfiraat. Les poisfoniers, a la poisfonerie du dam. Les portcurs de biere, dans lekromelleboogfteeg. Les porteurs de vin, dans le kromellehoogfteeg. Les potiers dp fayence, fur le quai du groeneburgwal. Les potiers d'étain, a la tour des harengs. Les poulailliers, au desfus de la boucherie, dans le nes, • Les relieurs, dans \z zydewindhuis, furie cingel. Les favetiers, a la tour S. Antoine. Les ferruriers, a la tour S. Antoine. Les fculpteurs, dans la regidiersdwarsfiraat. Les tailleurs, dans Ja korte fpinhuisfteeg. Les tailleurs de pierres, k la tour S. Antoine. Les taneurs, au Rusland, Les tapisfiers, k la tour S. Antoine. Les teinturiers, k la halle aux foies. Les tireurs d'eilampes, dansle zydewindhuis, fur le cingel. Les tonneliers, dans le barncfteeg. Les vanniers, a la tour des hasrengs, V 4  11% LES ÉCOLES PUBLIQ^UE S. IV. P. Les verriers, fur le quai du gr oeneburgwal. Les vitriers, a la tour S. Antoine. Les vendeurs de gibier, au desfus de laboucherie du nes. LES ÉCOLES PUBLIQUES. Ïl y a a Amfterdam deux fortes d'écoles pubüques: les écoles des pauvres, & 1'école 1'atine. Outre la multitude de penfions, demipenfions, d'écoles de particuliers, & les écoles des hopitaux,il y a dans chaque quartier une école oh les enfans des pauvres de toutes les communions font inftruits gratis dans !ale6lure,l'écnture,raritmétjgue, la religion &c. L'école Jatine est fur le quai oriental du cingel, prés du cloïtre, entre la tour de la monnaie & le heiligeweg. C'était autrefois le couvent dc S. Claire. Au desfus du portail, oü font les armes de la ville , est écrit disciplina vita fcipio, & au desfous ces deux vers: Arte probus, probitate pius, pietate beatus, Ut vere fias, hese fchola culta dabit. L'école est partagée en fix clasfes, qui ont chacune leur régent: celui de la première est le recteur, celui de la feconde est lecorecceur. L'apartement du re&eur est attenant le college qui est fous l'infpcction de trois fcholarques & de deux vifitateurs, un des quels est profesfeur de l'école illuftre. Ces cinq infpeéleurs éxaminent a paques & en feptembre les progrès des écoliers & leur diftribuent des prix,& ceux qui ont flnileurs clasfes font une harangue. Cette cérémonie fe fait dans |e choeur de l'églife neuve.  IV. P. . 313 L'ÉCOLE ILLUSTRE. , Elle est fituée fur le quai oriental de Voudezyls voorburgwal, entre V agmeteftraat & le erimburgwal; par derrière elle s'étend jusqu'a Vagterburgwal. C'était autrefois l'églife du couvent de 5 A*nès. Au devant du portaililyaunebalultradê, £ au desfus le nom de l'édifice : Atheneum tlluflre. Du portail & de la cour on parvient aTedifke même qui est partagé en trois dcpartemens: Ie bas, dont 1'éntrée est fur Vagterburgwal, feit de magazin a l'amirauté; Ie milieu est partagé en grand 6 petit auditoi.res, & le haut renferme la biblio- theque. - ... , Le grand auditoire est une vafte falie quaiee, cn^ourée de la chaire & de bancs pour la régenen, Jes profesfeurs, dofteürs, pafteurs, &c. & ornee des portraits de grands hommes en htterature. A 1'occident, est le portrait de Laurent de Medicis; au midi, ceux dc Copernic, Grotius, Oldenbarne.veld & T. de Wit; h 1'orient, ceux de Hooit, Lafaubon, Mornai, &e. - au nord, ceux d'Erasmp, Luther, Calvin, Beze, Vosfius, le fasfe,Epis. copms, &c. 11 y a vis-a-vis de. lachaire le.tableau des ruines de Palmire,les buftes de J. Cefar &de Ciceron; avec deux pieces de vers latins de P. Busman Junior & de Cl. Salmafe. — Le petit auditoire est derrière lc grand. La bibliotheque ocupe le desfus des deux auditoires;elle est ouverte le mécredi & le famedi de, puis deux heures jusqu'a cinq. _ II y a fept profesfeurs ordinaires des quatre facultés & un lefteur qui y enfeigne en langue du pavs les mathématiques, la navigation &c. - V 5  %I4 le college des MEDECINs. IV. P. BcaSfTaranS °nc aUsfi dans Amfterdam leur academie, & y entretiennent des profesfeurs . Les Anabatiftes des deux communions ont ausfi ic. leurs profesfeurs, ou un féminaire Lesi Luthenens, après avoir joui quelcue tems des inftniftjons partieulieres d'un de leuSeW vont écudier en AUemagne. Lieuripa"eu,s, LE COLLEGE DES MEDECINS. Ce college,qui était au desfus de Ja netite bouehene du nes, a été, lors de JadémoK de cette bcucheric, transféré derrière lTerS? Medicum. ecut: Colieë*um ^ A coté de ce college est le college des fage-fem- LE JARDIN BOTANIQUE. Il est au plantage, prés du heeregragt, jusou'au mmdergragt. Le portail est formé de deuv co onnes quarées au desfus des quel esfen été il J a une plante d'aloé; & au djus devZrtel écrit: hortus medicus. — 1] v a nn ^ j esC  IV.P. té at r e AU atomiq.ue. 315 oranjerie de 200 piés de longueur, attenante a une falie oü l'on confervé en fiolcs des plantes rares. On y confervé en liolesdes animauxétrangers, des oifeaux, des papillons & autres infeftes, un fandraque, &c. Pendant les mois de mai, jam , juillet & aoüt, le profesfeur en botanique y donne dc*s lecons publiques. Lesmédecins & les apoticaires y pavent une contribution annuelle; tout aprentif apoticairc recoit k fon éxamen une medaille qui lm ouvre 1'entróe de ce jardin; & moyennantquatre florins les garcons chirurgiens peuvent y asliltpr aux lecons. LE TÉATRE ANATOMIQUE. Il ocu^e une falie de la tour S. Antoine.'Au desfus de 1'entréc d'enbas est la tête d'Hipocrate, •avec cette infeription: huc tendimus omnes, &,au desfus de la porte: theatrum anatomicwn 6f collegium cliirurgicum. La falie est munie de tout ce qui est nécesfaire a 1'inftruct'ion. Quatre jours parfemaine un profesfeur y donne leeon publique en langue du pays. Selon un privilege acordé par i tnPpne II, la ville doit tous les ans fournir un cadavre au college. Mr. Fred. Ruisch, qui en 1666 y a rempli la chaire,lui afaitun don confidérable. Le college des fages-femmes est a coté de celui des medecins, fur le quai de Youdezyds voorburgval, vis-a-vis de l'amirauté, dans 1'édifice anexé a la boucherie. Au desfus de 1'entrée font deux buftes: 1'un d'Efculape , I'autre d'Hipocrate. foutes les femaincs un profesfeur le& y donne une iegon.  2*6 rv, p. L'EGOLE DE MARINE (*). Elle estfur lequaidu^wgf, prés du cattenbourg,vit-a-vis du magazin de l'amirauté. — Cetait autrefois Ia difcipiine volontaire m , oü 1 on enfermait les mendians & touteperfonne d'une mauvaife conduite. Environ 1'an 1780 on transporta dans Ja maifon de travail ceux qui étaient daï cette d,fc,phne,on démolit l'édifici,&on en conftruifit un pour élever de jeunes garcons a Ja navigation. Le feminaire a un beau portail, au desOp da quel est écrit en lettres d'or JenomhoIIandais de la fondation e kweekfchool voer de zeevaart L édifice estconftruit felon Ie bui de fon inftitution. Et a coté, dans une vafte cour, est un vaisfeau a trois mats,ou Jes jeunes mariniers s'exerCentdans laconnaisfancedes parties d'un batiment, & dans Ia manoeuvre. II y a un économe qui veifie fur eux & qui est fous 1'infpeftion de ceux qu* le Magiftrat etablit pour la direftion, & des maf tres pour 1 inftru&ion. Et lorsqu'un jeune hom" me est parvenu a la connaisfance requife, Ie MaJjiftrat le faitplacer fur quelque vaisfeau au fervice du pays. • «tciviuj: L'ACADEMIE DE DESSIN (§). Elle fe tient en deux apartemens del'hotehde* Ju ' r"naUr^^roifieme étage,I'autre dans le reZ-de-chauslee? Deux perfonnes, nommées par le Magiftrat, en ont la direétion. On y travaille,  JV. f. la place d'éxercice &c &f fous la conduite d'habiles maitres, d'après nature; onydiS LA PLACE D'ÉXERCICE (*> Et le est derrière Yagtergragt,entreieregu. liersgragt & Yosfenmarkt. La bourgeoifie est u.ta,óe en foixante compagnies, fous cmq co o Seis! En été, tantót elle exeree ici, & tantot a la bourfe. LA SALLE D'ARMES (f). La falie d'armes est dans la galerie occidentale du desfus de la bourfe, dans un apartement fénaré On y monte par 1'efca ier au nord de la bSè, fur le pont, tout i cote de la baluftrade. L E MANEGE. Cf e st un vafte édifice a 1'extrêmité meridionale du Leidfchcgragt, prés des ramparts, &, a L'occident de la porte de Leide. Le manege pronrement dit, qui ocupe le bas de l'édifice, estun Eemen deqi64 piés de long, fur 54 de large. a T'uo des bouts est un balcon d'oü l'on peut voir tous les mouvemens dans le manege L ecnne a 48 Piés en quaré, & apropnée pour foixante chevaux. L'apartemeot du piqueur est derrière, mais „n pêu plus élevé. Et au desfus du tout regne une O WdrilfchoolofdsdrilplazU. (t) Ha fctermfchoth  3^ PELIX MESITIS. IV.ft jijfö falie, ou en hiver fe donnent les concertspull y a ausfi dans Ia kerkfiraat, prés de Ia Paat,un manege particulier,oü enfeigne uifpi tiu.ur francais. ö uu Pl F E L I X M E KIT ï S. L9éd%vic£ est fur le quai occidental du hei zersgragt, entre la beereftraat & hrunfiraat . Quarante amateurs formerent en i777 u£fot c;cte,qu'jlspartagcrenten quatre, puis en i770eri cmq départemens: i< le commerci, qui embmsfe ausfi la na vigation, 1'agriculture, les fabriques &de trafic;2*Japhjfi 30]e d > aJW£ll a Hterature. Le nombre des membres s'ac ut bien- fonn C01'PS fe Vit 0bJf^ d'achec^ u„ fonds & de conftruire un éJiffcefuÖfant On pu- bM un programme, & de tous Jes plans qui sPcn- conroné de la prime & mis ausfitót en éxécu ion Le profesfeur Van Swinden en fit, Ie i nov.ï788 la dedicace par un discours rélatif L'édifice a 66 piés de large, 75 de haut, & tt* de profond; outre un efpace fur !e derrière df 5? pies deiongfur40de large, defiiné pour'un\ar! din. La facade est de pierres de taille. Le fronS pice est ornc des armes de la fociété, couver eS' du chapeau ailé de Mercure, environées desent Mêmes de 1 abondance que produ fent ie commerce, la navigation & 1'agriculture, fous la pro el non de la paix; & au desfous, dans la frife est eent en lettres d'or: Eilix Merüis, Cefro t^pice est foutenu par quatrecolonnes d'ordre corin b en qu, pofcntfurlefoubasfement. EntreLscroiS  I 1V.P. FEL*X MERitlS* 31? du fecond étage il y a cinq basreliëfs qui répréfentent emblématiquement les travaux de la fociété. Au premier étage ou rez-de-chausfée 1'entrée par" un portail en cintre conduit dans une large allée oü des deux cotés font les portes de différens apartemens. Des deux cotés est une antichambre; derrière celle a la droite est la chambre des rafraichisfemens; derrière celle a la gauche est 1'apartement du conciërge. Au bout dc 1'allée est la falie de mufique,ovale, de 72 piés dc long, 54 de large , & 36 de haut, éclairée par 28 lampes doublés de 1'in vention du Sieur Argand; 1'orcheftre, élevé de 2% piés, est en face de la porte. Le devant du fecond étage est la falie de litterature,ocupéeamfi par le département du commerce; le platfond en es: foutenu par dcuze colonnes joniques. L'étagc fupé.'ieur est partagé en deux apartemens : 1'un est deftiné au desfin, cüestunelampe,del'invention du Sr. Aeneae, d'un gout & d'une utilité toute particuliere. La falie au desfus de la mufique est également partagée en deux: 1'une est le mufeuna, I'autre pour les fpeélateurs de phifique; prés de ia est un balcon, pour y faire desexpérienccs en plein air,& deux chambres: 1'une pour desépreuvesde chimie, I'autre pour la phifique. Au desfus de la porte de ce balcon est une girouette dont la piaque est le fegment d'un globe de 6 piés de diametre, fur laquelle font répiéfentés les pays, & de laquelle un axe, au bout du quel est la girouette fur le bord du globe oü elle indique levent, traverfe Amfterdam comme fon centre. Enfin au desfus de cette falie de phifique est un obferyatoire, de deux étages, entoürés chacun de croifées, & couvert d'une platte forme bordée d'une balustrade. Outre cette société, il y a encore celles: Tot  32° LE LOMBAJtT* IV. P, nut vanhet algemeen, S^andis^ibus, celle de ood lie ou het Dichtlievend Genootfchap^c. Mais elles Ji ont point encore d'édifiees particuliers. le lombjrt. Ce MoNT de piété est compoféde trois corps" de- batimenr, & s'étend depuis Youdezyds voor. burgwal,un peu au midi du college des médecins jannes dans Je Le corps du midi fur Ie quai fst «Je* a» conciërge s & a deux entrées ce?ui I cote en a deux ausfi, l»une fur ie quai' 1'w ÏZ^uf^ LeS yonS apartement. Un d eux est apréciateur des biiour * largenccrie & autres effets prédeóï; onffi est des lames, draps & de tous Jes gles au deS mïl r f? COnnaJt par ,a valeur deJafomme ES?- Cette banque d'emprunt prête furor,fur jTl-ent, fur p;errenes, fur tous «Tets mobiles' & J on trouve en ville une multitude de banoues qui ne font qu'autant de bureaux de celui ci au quel tous les gages doivent fe remettre Ie même jour. De chaque florin on paie un denier d'intérêt cenfV°f^&,rinS J'USqii'' 4?* on P^uu pour cent, & fix pour cent au desfus de cinq eens flo- rms Les gages qui y ont été un an & fix i?maines fe vendeur, a moms qLie les pröpriétaifes 7el re nouveJIent alors leurs billets. La ville est refoon lable de tous les gages. rclpon- les ARCExNMüxTcoRpTdEGARDE |l y a un arsejjal fur Ie quai occidental du «»«/, 1 tout a co:é «e 1'ancien botel de Ja compagnie je. indes occidentale. A la facade e-t J? tafticn, avec diverfes arn.es. Le  I ï IV.P. LES ARSENAUX & CORPS.DE-GARDK. 3" Le fecond est au troifieme étage de l'hotel deVilïf'v en a quatre au coin du broumrsgragt&du ci üimiii». n,lt.,.A ceia ü v a cmq cazemattes le looiiersgragt. Uutie umj n y « i & m desfus dc la boucherie du wstermaik ; - a toutes Ss portes de la ville au to^^» PVwv & aux locemens ae la ville. Le corps de milice qui dépend de la ville a fon rnms dc->arde au poids du dam. La garmfon de 1'Etat a fon corps-de-garde au ^cavalerie alê fienfar^aiü.aü^d,e«rb le koningsplein & le heiligeweg. LE BUREAU DE L'ETAT (*>. I! est fur le quai occidéntaVdufeewrjgrflgr ,tout a co é du comptoir romain. Au frontispice eft le lion de la province, & au desfus dui por a. est Sn', d'e l'édifice. C'est ici oü fe paie tout ce qui apartient a la province. C) Het comptoir van dc Gemeentands midikkn. X  322 LES GRANDS HOTELS. IV. P. LE BUREAU DES ACCISES (§;. Tl est au coin oriental du vieux pont & del W*. 1 brugweg avec deux faces, 1'une fur la rue, 'au tre fur le damrak, ornée de colonnes. Jl y p£ lur les giains, la biere, le vin, les tourW, U charbon Ce bureau est fous la direétioï de einq Commisfaires. II n'est pas permis de cbatger rde docharger du gram fans cn donner conna& l ce bureau ni fans en payer les droits: douze fous gle, & fix fous pour un last d'avoinc; & tous les maitres de vaisfeaux qui aportent du'grain font obbges d'y faire leur déciaration. LES DOELE S. T JÉXERCicEau tirage était ici jadis d'un grand ufage. I yavaitaeeteffettroishotelshians 1 un on tirait a 1'arbaiête, dans le fecond 5 par™ bufe,dans le troifieme au perroquet. Deia nJr,,; rent trois confraires,quijouirentde plufieurspri" vileges dans 'obligation de fervir en cas de befoin L hotel a 1'arbaletè (*) était fur Je quai dL°£ «Z, entre Je/paj, & le tó%Wg, au marché ché'vfettesCf;; le terrein en fj Vendu*TlstTl Ia rue apellée de handboogftraat, & l'on'a bati un autre hotel public, qui a confervé 1'ancien nom & que 1 on apelle le nouveau doele. En Tan 17S7 \X conleil de guerre bourgeois, féparé de ceux lui étaient du parti fladhouderien, y tint fes asfemblées. «SL^T* « * ai*^ (t)r.  IV. P. les gr ands hotels. 323 T 'hotel del'arqnebufe (§) était fur le même quai, & afervi en partie de lieu d'aslémblée alacompagnie des indes occidentales ;du refte du ^rrem ^itt^ aété vendu , est née la rue voifine apellée ae voetloog firaat, qui aboutit a coté des orphelines catholiques, fur le quai du ƒ/>«?.. L'hotel C*) oü l'on tirait au perroquet est au bout de \adoeleftraat, prés du kloveniers, ou, par ^kolveniersburgwal. II comprend deux corps fe batiment féparés par la rue. A l un est une tour, apellée Zwigt ou Zwyg Utrecht, felon un,s infcnption qui y est encore; elle fervait & de defenfe & de porte l la ville du coté d'Utrecht: on yconfervaiH armes & autres inftrumens desarbaleüers; c'est aujourdui un hotel public. L'autre tour v* h vis, oü fe faifait le tirage, porte au desfus de l^trée une griffe (O, «ri > «*on £ de la langue du pays, a donné le nom a 1 hotel, on y ^fencorePlay place du tirage,1e blanc &c. - On 1'apelle le vieux doele. L'HOTEL DU VIEUX COTÉ (**). La ville posfede plufieurs hotels, qu'elle loue pour tcls a des particuliers; ce font l hotel du vieux coté, l'hotel du nouveau cote, le nou vel hotel du tai & lenouvel hotel au plantage. I 'hotel du vieux coté est fitué fur \egnmburg. wal, a 1'extremité de Youdezyds voorburgwal. Une baluftrade & un pont conduifent a 1'édihce, au desfus de 1'entrée du quel est écrit en langue hollan- (**) Het Qudezyds Heerenlogement. V X 2,  8*4 LES GRANDS HOTELS. IV. P. daife Ie nom de 1'botel. II est coropofé d'unvafte corps de batiment fur Ie devant, oü font degrandes falies, dans les quelles fe font les ventes des meubles; & de plufieurs autres corps de batiment tant a coté du précédent, qu'autour d'une cour lpacieufe ou tous les lundis fe fait la vente des maffons , terres, &c. On n'y loge que des perfonnes de diftinéhon; 1 edifice est presque tout entouvê d eau, & renferme de trés beaux apartemens. L'HOTEL Dü NOUVEAU COTE (*). I* Es T, fltué' dansrla rue apellée Haarlemmer dyhf a cote du heerenmarkt. G'était autrefois une boucherie & 1 on y voit encore les quatre têtes de boeuf. II y a deux entrées: 1'une dans-Ia-rue. au desfous du doublé efcalier, qui conduit au corps' de-garde bourgeois, I'autre a 1'orient. On y fait fouvent vente de vaisfeaux c'est dcla que part le chariot de pofte pour la Haie. LE NOUVEL HOTEL DU TA l (f). Au quai de Eye, vis-a-vis Je Spaar endammer. *«g,estun long pont qui s'avance dans]'ve au I out du quel est un hotel public. Le pont *Jj ^de ybrug & undes cotés leBuihjlooterfteiger » ? éte ?Znltlntt P°ür la commodité cie ceux qui pas fent d'Amfterdam en Nord.Hollande, ou quiTn viennent; parceque c'estd'ici que partent Jes vais SSf?* ViJ,3S6 ---is au deS *) Bet nïemcsyk Heerenlogement, (fj De nieuwe Stadthetlerg.  IV. P. LES SPECTACLES. 32tf LE NOUVEL HOTEL DU PLANTAGE (*). Il est dans 1'allée du milieu, qui conduit k la porte de Muiden, & prés du prinfsengragt. II s'y fait beaucoup de parties deplaifir, aquoicontribue fon agréable fituation, au milieu d un grand nombre de jardins & d'allées de promenade. Outre ces hotels publics de la ville il yenaune multitude d'autres qui apartiennent a des particufiers ;te1s que les armes d'Amfterdam, zuruslanH; la rondelle, au coin de l'oude turfmarkt, doeleftraa$ & doeleftuis; le vieux & le jeune comtes de Hollande, dans la kalverftraatj la V Bible, & la 2% toutes deux dans la warmoesftraat &c. LES SPECTACLES. La comédie holkmdaife, depuis que celle fur le keyzersgragt a été détvuite en mai 1772 par un incéndie, a Ité transfé, ée k la place & tout prés de U porte de Leide. C'est un édifice de bois, long de 160 piés; fur 80 de large & 46 de haut, qm repofe fur 306 mats plantés en terre. La face pre. fente trois entrées. Au frontispice est la tete d Apollon, avec des génies; aux cotés est:1a ruche avec deux vieillards ;le dedans est digne d Amfterdam. *5 comédie francaife, établisfementdtaceuni par abonnement, est fur le quai de 11 Amftel (t), prés de pont demi-lune, au marché- des po s. P La comédie allemande, autre établisfem^ un endroit Au déhors on en trouve de tous cotés. Hors de Ia porte oe Harlem, Ia digue, qui est en face, ofrc,d'un cote, des campagnes; de I'autre un bras de mer ccu- Nnr/&Tff ux'oürIeS vi!iaSes de Ia Nord-Holiande para.sfent ne faire enfemble qu'une Ville. Le canal depuis Sloterdyk n ofre qu'une fuite ce campagnes, de jardins, de barques, & de Pe fon. nes qui prennent le plaifir de la promenade. Le Ion» des fosfes, autour de Ja ville, on fuit un chemin qm vane fanscesfejöü moulins, jarchns, Drairies allées fe préfentent tour 5 tour.' A Ja^| rencontre comme un fauxbourg, qui Ifftl pad ou il y a de nouvelle* allées d'un autre gZ P ès Ja porte de Leide est le faux bourg delW 'ww/wg.païtagé w fa longueur par un beat ca-  jy p# LES PROMENADES. 32? nal oü l'on trouve des barques qui condui bent d'un DOUtVl'autre; les deux quais font bordes d une Seominue de maifons, Pf iJ«5De S plufieurs auberges avec de vaftes,.rd.oï. & bonne comoaonie. Au bout de ce fauxbourg est le chenfinïu v Sage d'Amftel veen, qui n'est qu'unelong e belle allée d'arbres; en chemin on rencontre TkairXan, allée a perte de vue, & au village, qui SSPlaid, on rouve un j^ '  IV. P. établïssemens oec0nomiques. 329 LES POISSONNERIES. TT l y a trois poisfonneries en ville, oü le pois1 fon par main de vendeur juré est mis en vente, ^L^S^K^H* la wartoesftraat. II f a quartier pourlepoisfoside mer,& quartier pour lepoisfond eau douce,avec a cotéXt boucherie; on n'y vend que du Lau , j ; „, \ rn,A d„ Dont ape c nieuwe oriental du range , a '°^,P°\ f endroit oü Haarlemmerjluis, au bord de i ye, * mmmencent les houttuinen. acheté a la grande poisfonnene. LA F Q N D E R I E A canons & A cloches. T^lle est au bout de la kathuiferjïraat, aii ftfltë (**■) De kleine vismarkt. ^ ^  33° établïssemens JV. p. ES df, ^U1'den' emre le bevaart & fc &k' ■water. 11 „ est point pe j, de Ve «= « W* de canon, avant qu'il ait étépréalabWesSS par les fix examinateurs jurés!. } LA VERRERIE (*). Stjccessivement dans ]Wegtote? fur JtlrS ^y^sgraf puisfur celui dU oofe. g>agt, pi es de la porte de Leide au baftion Sc/L hl, & ailieurs, on a fouflé du verre & desgla"es 1750 on établit, dans 1'üe oriëntale Si burg, une verrerie,Ia feule qui fubfifte en ville, LA SALPETRERIE. Est fituée au bout feptentrional du palmtragt ou nieuwe braak. A Ja facade, oüfontlfsarmes de la vil e, est encore écrit: Treef.feneerhuL O^afine le falpetre fous la Wa^^ LES ATTELIERS &c. L'V 7^1 ?5 deS charPe"tiers est entre 1'Amftel & Ia IVeesperplein. C'est un vafte efpace entre coupe de canaux, ou, outre tonce Tui est necesfaire a la charpente, fe trouventleschar coTvreur&c.éChaUX) ^* L'attelier des macons est au baangragt, entre Ie (*) De glasblaqfery.  jV p economiques. 331 est dans file . den.—1 les mesureurs de ble (*). t e comptoir de mefureurs de bic cstmnieuwe. Jj^Tkolk, quai dun. z. f^jW****^ Ue éoiftce quaré, partagé en W^^gt les ouvriers & en apartemens pour la conhauic. "lesTÖr^IETJrTdE^IERE ■& de vin (t> ^maifonctte fur le quai dufpuy, vis-a-vis des orphelines & du béguinage. les porteurs de chaux (§). T e comptoir en est prés du béguinage, a coté JLj des porteurs de biere. ; j^niÉnü"iseries Cf*). -r f magazin, oü les menuifiers,qui travail. L lS en blanc, expofent en vente leurs ou-  33* etablissemens jy p kalverftraat, A fyc^tr^ *c' e" *ns Ja qu'au rokin. On Z f,^' & s'étend Jusdefct^ y Vend aiisfi ]" cffets faifis .pJour T , LES CIMETIERES. UrmnWiS ■ a"Ueilentrc«nes£dans Le cimeciere des chartreuv j firaat. Luar^eux (§; est dans Ia linde- Le cimetiere du nord, nr£« ^ *„»■ tre prés du vlU^ WJS££^ «'W  IV. P. oeconomiques. 333 LES AVIS PUBLICS. Quiconoue a p.erdu ou trouvé quelque cho. fe ou a a publier quelque nouveau en a ia j Lnvpns • les eazettes cc le crieur public, tffi holfandaife & fraheaift ont unbureau oü l'on remet les anonces que 1 on defire de fS e'placer dans les gazettes. Ce bureau (*) est au coté oriental de la bourle. Le crieur public demeure dans la nieuwe lelyfiraat, entre le prinfsengragt & le baangragt. LES LANTERNES. Lx ville est éclairée par plus de deux mille buit eens lanternes, poftes fur des poteaux, & au dedans est une ïampe; ce qui a aonne ocafion aux ofices du lanternier.de 1'huiher, du nettaveur & de 1'aliumeur. On les allume pendant toute1'année, excepté uniquement.pendant lesnuits de Pleine lune. On commence k en avoir deplus erandes, ce qui ferait k fouhaiter pour toute la ville. Et un grand nombre de particuliers en ont k leurs perrons. LES POMPES A ÉTEINDRE LE FEU. Pour arêter les incendies il yaéopompes otiferingues difperfées dans les 60 quartiers de la ville & fept autres dans les quartiers du denors. (*; De bureau van dsjlads courant.  334 ÉTABLTSSEMENS ÏV.P. Chacune a fon quartier, dont, en cas d'incendi* elles peuvent fortir pour fervir. Chacune est fous a du-eflion de deux brandmeesters, qui portentun baton aux armes de la ville, avec une clé de Ia pompe. Outre ces directeurs il y a UsbrahÊJl heden, ou les 50 ou 80 de ceux prépoie achaoul pompe pour la conduire & y travailler-javeci™ 1 sultans. Chacun de ces asfiftans, chacun déïchefs ces.ouyriers & chacune des maifons aux deux co tes de Ia pompe en ont ausfi une clé. La première & Ia feconde pompes arïyéés a 1'incendie^nTune P E Ce^-5U' P viennent P» fontal'amande Plufieurs eghies,les compagnies & l'amirautéonc SrK;^6 CC!a ,£S b0l!lanSerSJes f;r?u' neis, Jes marechaux, tous ceux qui ont four on forge,ont chès eux des fcaux de cuirsL^Isdo vent remettre pour tranfporter de l'eau! En été on exerce a Ja bourfe toutes leg pompes, & l'on viftte tous ces feaux,afin de Jes cïnir toujours en bon «at Et en hiver, lorsquelescanauSferrrés de gIace,onentretientpVèsducoindechaaue rue une ouverture danslaglace, afin d avoir de Peau en cas d'incendie. wei. ^9 Outre celles-ei il y en a encore 10 dans le nort pour.fervir en cas d'incendie dans les vaisfeaux qui s y trouvent. *«uaieaux LA GARDE. Tri A quatre fortes de garde en ville pendant Ia 1 puit. La preimere garde est celle des bourgeois 7 ous les bourgeo.s fon t rangés fous cinq d?S? le blanc, le bleu, lejaune, 1'orange & fverd' terïa5 Sent Ê?^ °" SS ter Ja garde paient a Ia compagnie d .i quartier" oü  IV. P. OECONOMIQUES. 335 ils demeurent une certaine fomme dont ils conviennent; onles apelle contribuant. Tótts les foirs, k huit heures & demie,&kl'hotel-de-ville,aneuf heures,quatre compagnies montent la garde kun corps-dciardegénéral,d'oüellesenvo.entdesde. tachemens a d'autres poftes: la première compasnie va k 1'hotel-de-ville, la feconde au poids du marché au beurre, la troifieme a la boucherie du msterwarkt,]* quatrieme au poidsS. Antoine. Le tour de chacune ne revient que tous les qumze jours, & le matin d'alors deux tambours au Ion de caisfe en avertisfent la compagnie. La feconde garde est le guet. II y en a plus de qoo Ils ont quatre corps-de-garde, ou ils s aslemblent & oü ils gardent ceux qu'ils aretent pendant la nuk: lc t' esc fous une des arches orientalesde la bourfe,le 2^ dans la tuinftraat ,1e 3e au coin da Yamftelveld & dc la ksrijlraat, le 4C prés de la zuiderkerk. Ils commencent a 10 heures leurs tournees, vont deux k deux, & criant k toutes les demi-heures 1'heure qu'il est. Ils font mums d une cresfelle ce qui leur fait donner le nom de ratelwagt, öc d'une courte épée. En cas d'incendie ils crient & leur cri pasfe des uns aux autres dans tous les endroits dc la ville; en cas de violence, ils aretent lèsperturbateurs& par un coup defiflet volentau fecours les uns des autres; en cas de negligence ils avertisfent aux maifons de fermer ce qu on a oublié ou de ce qui menace dangerjencasainondation ils préviennent les habitans expofes; & iervent de reveil-matin. Leur garde durejusqu au jour. La troifieme forte de garde font les fentinelles fur les hautes tours de la ville. A chaque demi-heure ils fonnent de la trompette; en cas d mcendie lis fonnentdifferemment& pendent une grande lanter. ne avec plufieurs chandelles du cote qu est leieu.  336 -ÉTAULISSEMENS IV. P. La quatrieme forte de garde est la patrouille qup font a toutes les heures les troupes de 1'Etat ani fe trouvent en garnifon dans la vil e qUI LES TRAINEAUX. OhTRE V^*' 1ui font en grand nom- La première forte font des carosfesfans roues — foir a ó^.  IV. P. •339 du 26 fept. au 3 o& — mat. h sh — foir k 6 h. du 3 au 21 o& — — mat.aö, — f)ira5f. du 21 oei au 6 nov. — mat. a ó£, — foir k5. du 6 nov. au 20 janv. — mat. kj, — foir a4^. A ces hTures fe fonnent le réveil & la retraite aux clochers des églifes vieille, de 1'occident &du fud; éclefoir, a chaque porte fe fonne une clochettc. Mais, pendant toute l'année, on peut le foir, jusqu'a h. entrer en ville & en fortir, par les grandes portes & par la barrière oriëntale, moyenhantun fou par perfonne & du reftc a proportion<  M É Q X S T M :& jialmoesfeniershuis, hotel-dieü p. 104. 2ov j/lalsnHer^oxite tient Ja barqut de) p. 88. 289. Aarlanderveen, (oü fe tient k barque de) p. 47. 287. ragt, canal, p 114. Amftel' erk, églife de l'Amftel, p. 79 ioi. 103. Amftelfl.iis, pont, p. 114» Amjlpljchutjluifcn, éclufes ,p. 73 77- Amflelftraat, ou wngenftraat, me, p. 73. 78 Am/ielflraac , ou joodenkerkfiraat, rue, p. 7 [. Amftelveen, (oü fe tient la barque de) p. 75 287. Amftelveen, baftion, p 23. Amjlelveenjche vismarkt, pois- fonnerie, p 49. 320, Amllelveld, place, p. 79. ior. i°3- . Am/lel's verten, fort, p. 10. Amsterdam, fen origine, p. 7. nature du terroir circonvoiiin, -P-7- tan aunosphiere, p. 9. origine de fon nom, p. n. fes rëvolutïons, p. 10. fa grandeur en lióo. p ir. en 1500, p. 12. attuelle, p. 24» fes anciennes tours, p. 13.' f.-s anciens monafteres.p. 14; lèsffgrandifsemens, p. 15. le !, en rs8i, p. i<5i 2, en 1593, P- 18. 3, en ,610, p. 20. 4, en 1658, p. 2,1, fes baftions, p 23. fes ariBoiries, p. 25.  R é G I S T R B. Amsterdam fa conftitutions «.files & de poiits, p. 27. ■fun gouvernement civil,p.31. fes droits & privileges, p. 40. fon gouvernement ecclélialti: que, p. 42. fes canaux, riies.traverfes &c. fes édifices publics, p 120. fon hotei-de-ville, p, 120. fes églifes, p 162. fes hotels-dicu, p. 202. fes portes, p. 245. fes tours, p. 249, fes ponts , p. 252 fon commerce, p. 257. fa banque, p. 277. ia bourfe , p. 280. fes compagnies de commerce, ' p 301. 298 fes établisfemens particuüers, ; p- 30?. ion port, p. 30. 303. anciens, leur nombre & leur chwg*, p 42, 43. AiKltó , (la cour ü.) p. 107. 23 du nes, p. 49. 52. du westermarkt, p. IOI 328. foouchers, (oü fe tient la ju runde des) p, 309. boulangers, (oü est !a jursnde; des) p. 309' kourgeoil-ie (droit de) comment s'aquiert, p. 40. Bourgmaïtres , leur charge, p. 33. 34. bourfe, (la) p. 47. 74 280. bourfe aux grains, (la) P 83* 28a. bout du monde,(ie) qiui.p. 89. Bouwers, (les maifons de) p 88. 90 235 braak, (de nieuwe') of palm. gragt, canal, p. 109. HO. braak, (de oude) traverfe, au n. z voorburgwal, p- 86. Braauwaal, ou timmerwaal, basfin, p. 305Brand , (la cour de) p. 71.230.' Irandhoutmarkt , marché au bois a bruler, p. 71. brandmeesters, p. 334 Breda, (oü fe tient le vaisfeau de) p. 93. 289 291. breewerjlraat, traverfe, p. 115Brême, (oü fe tient le vais. ' feau de; p 57- 288. Breukelen,(.oü fe tient la barque de) p. 94. 289. Broek en N. Holl. (oü fe tient Ie vaisfeau de) p. 84. 288. brouwersgragt, canal, p. 96. 99. 101. 108 • 109. Brouwershaven, (au fe tient le vaisfeau de) p. 93. 289. fcj-otaümyZuw,pont,p.to9.253. brouwersfteeg,\ra verfe,aü nie«- wendyk, p. 86. brouwersflraat , traverfe , au l'aarlemmerdyk, p. 114.118.Bruxelles, (oü fe tient le vaisfeau de) p. 93> 289. . Buikjloot, (oü fe tient le vais- feau de; p. 84. 288. 291.' - buitenkant, quai, p. 64. bullebakjluis, pont, p. 253. * 4  RÉGÏSTRE, bureau des acc'fes fur Jes grains, p. 50. ^ de 1'Etat, p. 100. • de la gazette, ouavis . public, p. 333. — des jaugturs p. 73. 87. " des polles,p. 89. 283. —, mortuaire, p. 130 • des vaisfeaux, 014 fe tient chaque vaisfeau, &c. pour y enregiftrer les mar-, chandifes ; voi. place des vaisfer.ux. . , du chariot de pofte d'Arnheim, p 95. itirgeriu.'eshurs, hotel - dieu, . voi orphelins bourgeois. C 5 Cabinet des Bourgmaïtres, p. '"145- Camerik, (ou fe tiert la barque de) p. 76, 2S7. Campe. (cü fe tient le vaisfeau de) p. 83. 286. 5QI, Canaux de la ville, p. 47. Cattenbourg, ile,-. p, 65. CslUbroêrsfteeg., ruette, p.47. ■ 48. cbaircutiers, (oüs'asfemblele 3 corps {les) p 309. chambre a'asfurauce, p. 150. -rt -des Bourgmaïtres, p. -43- r> des petites cauRs, p. 148.37. ■n—*—i du joodenier, p. 158. 1 "■1 des'comptes,p.i49. 37. * ou tribunal des liche- < l^vins, p. 148. des Eclievins extraordi- c «vartrés* p. 149. 1 de la jurande des mer- c ciers, p. 159. —de juftice, p. 135. c « > de juftice de Ja üismsr- - flW'r, p. 158. chambre du levant, p'. 301. ——des manufaAures, p. 159- - - —1 des mariflges & injures, p. 158—7—de marine, p. 158. ■ des masfesinfjlvables, p. ISO. — de Moscovie, p. 301, ■ des orpjielms, p. 1,50. de la pêche, p 301., des reqLièies, p 158. de Suede , p. 301 chandeliers, (oü fe tient la ju. rande dés) p. ^oy. chantier de 1'amirauié, p. 303. ■ de ia comp. des indes or. p. 66. chapèiiers, (oü. fe tient Ie corps dés) p. 309. chapelle du nouveau coté, p.. 74- 82 177. ' chapelie du vieux coté, oude S Öiophe, p. 50. 57- '7^chapelles (anciennes) ce la vieille éilife, p. 165. chapelles(anciennesjderéglf. fe. neuve, p. 1 76. :hnriots de pofte., pour Arnhem, p. ioq ■ " pourlaHaie, p. 193. iharpentiers, (oü s'nsfemble le corps des) p 309. :liauderomers,(la jurande des)' P- .109. -bemin (tour du S.) anc. tour, P- 13- hirurgiens, (oüs'asfemblele corps des) p. 309. cogne, (Ia) églife janfénifte, R- 56, 58. metieres (les) p. 332. 1 de S. Antoine,; P- 7h .  1| K G I S T R E, cimetieres des chartreux, p. io3. 110. — deL?ide,p.i05.ii2. —— du nord, p 110. ^ de l'occidenr.p. 111. cingel, canal, p.8o. 108.114. clou,(le;,églifc anabatifte, p.96, 97- , . college des medecins, p. 53. College des fage-femmes,p.53. 315- collegians.(les) églife & hoteU dieu, p. 90. Cologne, fou fe tiennent les vaisfeaux de) p. 58.59-28 7> 288. colombe, (la) églile romaine, p. 101. comédie hollandaife, p. nz. . franc :ife, p. 76. allemande, p. 78. "t" uiile&agréable.p.l 14 commerce d'Amft. en général, P- 257——avecAlep , p. 209. Alexandrette.p. 269. Alexandrie, p. 27Q. Alicaute, p 265. Anvers, p. 262, hakique, (les villes de la) p. 259. Bayonne, p. 264. JJjibao, p. 264 Bologne. p. 269. Bourdeaux, p.264. Breme, p 260. Breslau, p. 260. Bretagne, (grande) p. 262. Briftol, p. 262. Bruges, p. 262. B'ruxelles, p. 2Ó2,. Cadix, p. 264.' Caen, r» 2Ó3. Caire, r. 270, commerce d'Amfterdam avec Chipre, p. 269. Cologne, p. 2Ór. Conftantinople , p. 269. Coppenhague.p.258. Dannemarc, p. 258. Dantzig, p. 259. Dieppe, p. 263. Dublin, p. 263. Edimbourg, p. 263. Efpagne, p. 264. ••< Etats unis del'Amé- , rique, p. 270. Florence, p. 267. France, p. 263. Francfort fur main,' p. 260. FayaJ, p. 265. Gand, p. 2Ö2. Genes, p. 266. Hambourg, p. 260. les indes occidenta- les, p. 257. les indes orientalcs, F- 257Italië, p. 265. Leipzig, p. 261. Liege, p. 261. Lion, p. 264. Lisbonne, p. 2Ó5. Ljvourne, p. 267. Londres, p 262. Lubec, p. 260. Lucar. (S.) p. 265. Luques, p. 267. JNladere, p, 265. fylalaga, p. 264. „ Walines, p. 262. Malo, (S.) p. 264. Marfeille, p. 264. Mayorque, p. 265. Mesfine, p. 268. Wilan, p. 266. Moscovie ou Rusfie : p. 258, 5  RÉGISTï E.' commerce d'Amfferdam ;—. avecNantes, p 264. Naples, p. 267. Newka.'tle, p. 263. Norvege, p 258. Palerme, p 268. paris, p 263. PWè, p. 267. Port aport,ou Porto, P- 265. Portugal, p. 265. Riga ; p. 259. Rochelle, (la) p. 264. Rome, p. 266. Rouen, p. 263. Rofette, p. 270. » Seville, p 264. Si jon ou Seide, p. 270. Smirne, p. 269. Stettin, p. 260. Suede, p; 259. Sunderland, p. 263. Va/ence, p. 265. Ubes, (S.) p. 265. Venife, p. 268. Commisfaires d'asfurance, p. 1 37- * de la barque, p 37. • des enufes matrimo- niaJes, p. 37. oe la chambre d'em- prunt, p. 38. i de ia chambre des masfes infolvablcs, p. 37. -du lombard, p. 38. communautés, voi cours. Compagnie des indes orienta■ Jes, p. 298. Ja chambre, p 298. l'hotel, p. 299. fesposfesfious p. 299 1 fes magazins, p. 300. fon chantier,>p 301. . Compagnies puWi34' Confeil de guerre bourgeois, p 159- Confeillers, leur nombre SC leur charge, p 3r. 32. confines, p. 306. confiftoire, p, 42 43. confiitution de ia ville en iles & ponts &c. p. 27. cor-de-pofh'llon (le) ég'ife ro. maine, p. 108. corderies de la comp. d'or. P 301. corderies de l'amirauté, p. ' 304. cordonm'ers, (oü s'asfemble le c rps des) p. 310. corps-de-garde bourgeois, p. 321. corps - de - garde militaires , P- 77- 321:orps de metier, oujurandes, p. 309. :orroyeurs, (la jurande des) n P- 310. ?orvert fondation pie, p. 71. 226. :oté de Ia ville, (lenouveau) P- 27- 47" —■—gt, P- 77- ; 19 du marché au beurre jus' t pefeurs, oü ils s'dsferaient, p. 3,0 k™n.Hasjettftceg,imeiü, • 05. 87, ,„ , ■,  RÉGISTRB. difcipiine, p. 113. 241. doeles , anciens hotels, p. 322. le vieux doele, au kolvenienburgwal, p. 59' le nouveau doele, augarr.aalemarkt, p. 94doelebrvg, pont, p. GO 256. doeleflms,pont, p. 60. 75- 255doelejlraat, (de nieuwe) p 59. doeh.«firaat, [de oude) p. 53Dokkum,(oü fe tient le vaisfeau de) p. 84. 288. dolhuis, hotel-dieu, p.59. 237. dollebagynefteeg,traverk,p.si. dommersbrug, pont, p. 116. dommerftraat, traverfe, p. 115, 117.118. doolhuf, p. 105. Dordrecht, (oü fe tient le vaisfeau de) p. 92. 289. douane du dam, p. 74. 296. — ■ du marché au beurre, 5 p. 77- 297- dumarché neut, p.58. 297. drap violet, (les maifons de) p. 236. drapiers , (oü s'asfemble le corps des) p. 310. drie baartjes , auberge , p 326. driehoekjiraat, traverlé,p. 109. driekoningJlraat,uaveik,p.96. Ö7- s , . drilveld, voi place d exercice. droogebdk, quai, p. 117. droits & privileges des citoyens d'Amft. p. 40. ■ iubbèldeworstjlètg, traverfe, au cingel, p. 95 97- dubbeldewontjieeg, traverfe, au water, p 82. 85. Duinkerken, (oü fe tient Ie vais- ■ feau de) p. 93 289. du fjefleeg, traverfe, au rokin, p. 74- 82. duivefteeg, cul-de-fac, al'0.3. voorburgwal, p 52. duivelshoek, quartier. p. 98. Durgerdam, (oü fe tient le vaisfeau de) p. 62, 288. 291, dwarsboomfloot,cana\,p.62.64. dykjlraat, traverfe, p. 61. E. Ebénides, (oü s'asfemble le corps des) p. 310. Echevins, leur nombre & leur charge, p. 35. éclufes, en général, p. 28. 252. de 1'Amftel, p. 73.77- du pont neuf, p. 254. ■ ■- du marcheneuf, p 252. -> de S. Antoine, p. 253. ■ du raapenbourg,p, 253. •J de la licorne , ou een- hoornjluis, p. 253. 118. ■ du kamperhoofd, p. 51. 57- «* de Leide, p. 253 255. 1 du kolk, p. 253. voi pont. école illuftre, p. 53. 313. école latine, p. 94, 312. école de marine, p. 65. 31Ó. écoles publiques, p. 3:2. écuries, ou harras, p. 337. Edam , (oü fe tient le vaisfeau . de) p. 84 288. 292. édifices publics, p. 120. eenhoornjluis, pont & éclufe, p. 118. 253. egelantiersgragt, canal, p. 107. 111. egelantier fit aat, rue, p. 107. in. égiifes, leur nombre, p. 44. églife vieille; p. 51. 162. neuve, p. 73 87.171. ———ou chapelle du vieux coté, p. 50. 57. 176. - ou chapelle du nouveau cote, p. 74. 177.  'R É G I S T R È. 'églife de l'hopital, p. co 179. • ■ 1 '■ méridionale.p.ói. ItO ; occidcntale.p.ioi.ioï. Ig2. -——- feptentrionale, p. 108. " 184. -oriëntale, p. 66. 185. • de 1'ile, p. 117. 186, • de 1'Amtlel.p, 79.101. . 103. 187. ■ valonne.p. 56.59.188. • valonne, (nouvelle) p. 102. 189. —. .. anglaife presbitërien- ne, p. 81. 150. • ■ épiscopa!e,p. 6f. 190. ■ des reiEonftrans.p.ioi. 191. » luthérienne, (vieille) p. 81. 94. 192. p. 92. 193. V e11^ *- anabatifte, le foleil,p. 96. 195. " ■ Pagneau, p. ; 95- 98. 3 94. ■ lec!ott,p.96. 97 195. ■ des collegians, p. 99. . m- —— destrembleurs, p. 101. 196. J des hernhutters.p. 196. arménienneouperfane, p. 62. 64. 199. ■ greque ou rusfe, p. 54. 1 199. < — catholiques, p. 196. - janfeniiie, le paon, p. 1 61. 198. 1 . i ja ciCOgne t ( ' p- 5ó. 58. 198. ] - 1 ■ ■ les trois hu- " pes, p. 198, < églife janfen'ifte , au brottw:rïgragt, p. 115. 198. " ' — au lynbaan¬ fteeg . 90. 198. ■ romaines ou moliniftes, p. I ) . Moïfe& Aron,p.69. 197- 1'arbrisfeau, p. 75% 80. 197. ~ ■ leperroquet, p. 82. 1 8. • l'hotel - de - ville de . P -9i. 197. - jefuitique,p.95.i98. ——— au boommarkt, p. 88. " dans Ie haantjehoekjleeg, p. 50. si. 197. " au beguinage,p.i98. ■ au6flo7H!?mi4!{,p.i98» ———la colombe, p. 101. 198. ' . le cor-de-poftillon, p. 108. 197, ■ lepuIonais,p.6$.ioP. 1'étoile ,p. 55.59. J 97 ———(1') fraucaife, p. feb. 90. 197. ■ au cingel, prés de Ia tour, p. 96. 197. aux orphelines,p. 198 au kuiperspad, hors dela porte d'Utrecht.p. 198. la charité, au biee- kerspad, hors de la raampoort, p. 198. 'ilandsbrug, pont, p. 118. 256. •ilandskerk , églife de 1'ile, p. 117. ■inde van de wereld, quai.p.89.' iandsgragi, canal,p. 105.112. landjtraat, rue, p. 105. III. ilöourg, (oü lé tient Ie vaisfeau ue) p. 57. 288. 292. ilea.'urs, les fept), commuy RMXé, p. 236.  RÉGISTRE. elendigejleegjravèrle,?. 73,87. Emden, (oü fe tient le vaisfeau dc) p. 83- 286. Emmerik,(oü fe tient lé vaisfeau de) p. 75. 287- encaquerie de harengs, (1') P 84- , ,. én fans - trouves, hotel - dieu, p. 104. 203. enge kapel/te. g, traverfe, p. 8r. enge kerkjieeg, traverfe, p. 50. enge lombaard/teeg, travel fe, P- 53- . engelfchepoort, cul - de - fac , P' 53- engelfchefleeg , traverfe, au kuip, p. 86. 92. Enkhuifen, (oü fe tient le vaisfeau de) p. 57. 288. 292. erwtemarkt, quai & marché, p. 76. Efpagne, (oü font les vaisfeaux ci') p. 84. 288. établisfemens particuliers, p. , 339- , • e:oi!e , (1') eghfe romaine, P' 55- 59. éxercice, (la pbxe d )p. 114. F. Faifeursdebousfoles, oü s'asfemblent, p. 310. Felix meritis, p. 100. 318. Flardingue, f oü fe tient la barque de) p. 7.v 287- Flesfingue, oü fe tient le vaisfeau de) p. 9's 289- Fli eland, (oü fe tient levais. feau de) p. 288. Fluvoeeleburgwal, canal, p. 51, foelybrug, pont, p. 65. /oe/ydiüarj/ïrant.traverléjp.öS foelyftraat, rue, p. 65. foire , (la) p. 308. fonderie, (la) p. 67. 72. ir© fontaine,communauté, p.99 229. formiers, (oü s'asfemblent lesj p. 310. foutbisfeurs, (la cour des) p. 107. 231. foutbisfeurs , leur jurande, p. 310. france, (oü fe tiennent les vaisfeaux de) p. 62. Franeker, (oü fe tient le vaisfeau de) p. 83. 286. 292. franfchepad, canal, p. 109.110. frénétiques, hotel-dieu, p. 59» 237- fruitiers, (oü fe tient le corps des) p. 310. funen ou funy, rempart &«. p- 66. funijluis, pont, p. 254. G. Gaaperfteeg, traverfe,p.74, 82.; galgebrug, pont, p. 116. galgeftraat, rue, p. 116. Gand , (oü fe tient le vaisfeau de) p. 93- 289. garde bourgeoife &c. p. 334. 335- gardes-vaisfeaux , p. 307. garnalemarkt, marché, p. 94. gasthuis, hotel-dieu , p. 202. gasthuishoj'je, cour. p 60.227. gasthuiskerk, églife, p. 60. gauhuismolenfteeg, traverfe ,' p. 74. 87- 95- 97' gebed zonder einde, traverfe, p. 48. Geelmuiden, (oü fe tient le vaisfeau de) p. 84. 288. geelvinklieeg, traverfe, p. 94. Getrtruyfteeg, (5.) cul-de-fac , p. 87- Ge/der/c/'efcaay,quai,p.57. 288» geolier, p. 39. George, (S.) cour, p, 55, 224. glasblazery, verrerie, p. 66,' , Goes,{oü lé tient Ie vaisfeau de), p. 92. 280.  ft E G r S T R E* tStoijetJleeg, traverfe, p. 5 Gorcum , en Holl. (oü fe u'e t le vaisfeau de) p. 92. 23 Gouda, (oü fe tient la ba que de) p. 79. 38. 29c. 29 ■ (oüfe tient Veiker di p- 88. 289 goudsbloemgragt, CBnal,p. 10 110. goudsbloem/leeg , ruette, p. 9 97- goudsbloemjiraat, rue, p. io( 110. Gouverneur politique de ] ville, p, 34. « Gouwenaarsfteeg, traverfe, r. 86. 92. grandeur de la ville, p. 24. Graft, (oü fe tient Ie vafsfeai ,: de) p. 8i. 288. 's Gravenhekje , quai, p. 64. 'sGravelande, (oü fe tient h I barque de) p. co. 287. 292, 's Gravelandjche veer ; quai, . p. 60. gravejlraat, traverfe, p. 73. 85. 87- graveurs, (la jurande des) p. 310 greniers h ibie, p. 296. Grill, cour, p. 113. 232. grimburgwal, canal, p. 48.53. 55- grimnisfejluis, pont, p. 254. groei:eburgwalX3nal,p.Co.6i. Groenland, (oü fe tient les vaisfeaux de) p 115. 288. Groningue, (oü fe tient le vais , leau de) p. 83. 286. 292. grues ou guindales, p. M.7, . 304- 307- Guillaume IV, Comte de Hollande, fon oóiroia la ville, p 12. guldehandftteg, ctil-de-fac, P- 50. 2. Gy'i, (oü fe tient la barque du) nt P 72- 75. 287. 9. H. r- Haantjehoekjleeg» traverfe, p. l- 50. $ii 0 Haariemmerboomen, barrières, P. 306. ). Haarlemmerdyk, rue, p. 117, 118. >> Haarlemmerplein, place,p.ti5. • 118. Haarlemmerpnort,porte,p. 115. Haarlemmerjluis , (de oude) a pont, p. 86. 91. 253. Haarlemmerjluis, (de meutve) pont, p. 92. 253. . haafejiraat, traverlê, p. 105. 106. 112- 1 Haie, (cü fe tient Ia barque de la) p. 75. 2S7. 290. 292. Haie, (cü fe prend le chariot de pofte pour la) p. ng. halles, p. 295 haljleeg, traverfe, p. 49. 52. haivemaansbrug, pont, p. 60. 76. 256. balvemaansfteeg,iTavetCe,p ->g 78. Hambourg/oüfe tient le vaisfeau de) p. 57. 288. 292. hameetersjleeg , cul - de - fac p. 96. hamertltofje, cour, p. 235. handboogfèraai, traverfe, p 80 Sr. '• hannekesboomen, barrières, p, 306. Harderwyk, (oü fe tient Ie vaisfeau de)p. 57. 288. 292. haringpakkerstoi en, tour, p. 86. haringpakkery, quai, p. 86. Harlem , (cü fe tient la barque de) p. J15. 290. 292. Harlem, (cü fe tient Je vaisleau de) p. 83. 03. 286. 289. Hsr-  R É Ö I S T R E» Hariirigüe, (oü fe tient le vaisfeau "^de) p. 84- 28S. 292. Earmelen, (cü fe tient Ia bar. que de) p. 75. 287. harras de la ville, p. 79. 110. 112. harteftraat, traverfe, p. 90. hasfelaarsfteegfttaveïfe ,p. 84. 86- Hasfélt, (oü fe tient le vaisfeau de) p. 83. 286. Hattem. (oü fe tient Ie vaisfeau de) p. 58. 288. haute porte, anc. tour, p. 13. heekelveld, place, p. 91. heerengragt, canal, p. 69 76. 78. 79. 108. heerenlogement, Qnieitwezyds') voi hots! feigneurial du nouveau coté, p. 118. heerenlogement, (oudezyds) voi hotel feigneurial du vieux coté, p. 53- ïieeremharkt, place & marché, p. 114. heerenftraat, traverfe, p. 99. Heerenveen , (oü (è tient le vaisfeau du) p- 83. 286. heiligeweg, traverfe.p. 80. 94. heiligewfgstorcn, tour, p. 13. heiligewegspoort, p. 19, heiligewegsvaart, canal, p. 21, Heiman, anc. tour, p. 14. Heiman ruisfchen» anc. tour, P- 13- hemelryk, p. 91. hemelryk. (het klein) p. 91. heremytefteeg, traverfe, p.47. Hernhutters, (l'églife des) p. 117. Heusden, (oü fe tient le vaisfeau de) p. 93. 289. heypoortstoren, tour, p. 13. hcjjletg, traverfe, p. 95«97« heyfteeg, (de korte) p. 81. voj korte heyfteeg. Hillegom, (oü fe tient la barque de) p. 98. 289. Hilverfum, (cü fe tient la bar-; que de) p. 60.187. Hinlop'en, (oü fe tient le vaisfeau de) p. 57. 288. hofjes, cours ou communautési p. 214. hol, traverfé, p. 85: 87.' hoofdbrug, pont, p. 62. 154.' hoofdjehout, voi lieutenant de police, p. 31. hoogekamersjleeg, cul-de-fac J1 P 5<5- hoogejluis, pont, p. 77. 114. hoogeftraat,rue, p.53.54.5S59. 61. hoogeftraat, (de nieuwe) p. 6r J Hoorn, (oü fe tient le vaisfeau de) p. $7. 83.84.180. 288. 292. hopital^ p. 55. 202. hortus medicus, p. 68. 314. hotel-de-ville,(ranc;'en)p. 120 - (le nouveau) p. 74. 87. izo. 111. - — fesprincipaux apartemens, p. 141.. .1 de Hoorn, ó- glife romaine, p. 91. hotels-dieu, p. 201. l'hopital, p. 202. les enfans trouvés, p." 203. les pauvres families du vieux coté, p. 206. les pauvres families du nouveau coté,p. 208. les orphelins bourgeois, p:-.209. . les pauvres orphelins, ou de la diaconie» les valonir, p. i.ii. r  RÉGISTRE. les orphelins anglais, p.aiV les orphelins lutheriens, p. 21?. les orphelins anabatis- tes, p. nö. les orphelins collegians, p. 216. les orphelins romains, p. 217. les orphelines romai- nes, p. 217. les vieilles gens, p.2,18. les pauvres vieilles, p. 210. les nouveaux vieillards, p. 221. ïes vieillards luthéiiens p. 222. les vieillards anabatis- tes, p. 2i2. le veuvage, p. 10.225;. Corver, p. 216. Deutz, p. 228. Raap, p. 228. voi communautés, p. 214 —137. le comptoir romain, p. 213. hotel de la comp. des indes or. hotel de 1 anc. comp. des ïnd. occid. p. 94. hotel feigneurial, ou heerenlogementen du vieux coté, p. 53. 313. du nouveau coté, p. 118. 314. hotels de la ville, ou Jiads- herbergen, p. 324. ■ ■■ du tai, ou nieuweftads- herberg, p. 324. ■ ■ '■ du plantage, p. 325. houtgragt, canal, p. 70. houtkoopersburgwal, canal, p. <68. houtmarkt , quai & marehé'J p. 70. JU houtftraat, rue du vlooijenlurg, \de groote of lange) p. 7a. houtftraat , traverfe dans le vlooijenburg, (de korte) p. 70. houtftraat, traverfe du haarlem, merplein, (de lange) p. nj, 117. houtftraat, traverfe du haarlem* merplein, (de korte) p. 117. 118. houttuinen, quai du tai, p. 117.. houttuinen , quai de marken ^ p. 69. houtewaal, canal, p. 70. 22. houtzaagersgang, cul-de-fac, P. 80. huideftraat, traverfe, p. 98.99. Huisduinen, (oü fe tient le vaisfeau de) p. 84. 288. huiszittenhuis, (nieuwezyds~) hotel-dieu, p. 102. huiszittenhuis,(oudezyds) hotel. dieu, p. 71. huiszittenfteeg, traverfe, p, 89. 90. 93. huiszittenfteeg, (de korte) p. 91. Huizen, (oü fe tient le vaisfeau de) p. 83. 286. hupes, (les trois) églilè janfénilic, p. 198. I & J. Jaap Hannes, baftion, p. 2}. 'jachthavens, rades aux yaös, voi rades. S. Jacobsftraat, traverfe, p, 8 j. 87. Jan de Vriejefteeg, traveriè, P- Jï- Jan Hansjespad, fauxbourg, p. 326. jfanroodenpoortstoren , tour, p. 93- Janroodenpoortstorenjluis$ont p. 96.  RÉGISTRE. Janroodenpoortstorenfteeg, tra- verfe. p, oi. 93. S. Janjlitis, pont, p. 51. •S- Janjlraat, traverfe.p. 49 52. Jaques, Canc.tourdeS.jp. 13. jardin botanique, p. 68- 314. jaugeurs de vin, (bureaudes) p. 73. 87. 3ro. jFeroenenffeeg, ruette, p. 91, jeroine, (tour de S.) p. 14. jefuitiquè (l'églife), p. 95. ile du milieu.au quartier aux juifs, p. 70. iles des juifs, p. 68. iles a 1'occident de la ville, p. 114, 116. iles de 1'angle oriental de la ville, p. 65. 66. lipendam, (oü fe tient Ie vais- feau de) p. 83. 286. imprimeurs, (oüs'asfemblele corps des) p. 310. infpeéleurs des églifes , ou kerkmeesters, p. 44, jonge roelofsfteeg , traverfe, p. 82. 88. jonkerftraat, traverfe,p.-6x. 64. joodenbrêeftraat, rue, p. 69 70. joodenkerkjiraat, rue, p. 71. joodenvismarkt, poisfonerie des juifs. p. 69. joodenvoddemarkt, marché, p. _ 69. jordaan , ou jourdain, quartier, p. 104. S.Jorishof, cour, p. 224. 5. $orisfleeg,traverk,a Vagterburgwal, p. 55. 59. S. Jorislleeg,mverfQ du rokin, p. 7J- 80, S. Jorisjlraat, traverfe, au cingel, p. 94. jouailliers, (oü s'asfemble Ie corps des) p. 310. Jouwre, (oü fe tient Ie vaisfeau de) p. 83.186. z intendans des orphelins, otï weesmeesters, p. 36. juifs, hotel-dieu, p. 223. jurandes, confrairies ou corps de metier, p> 309. K. kaag, vaisfeau pour Leide (oi fe prend) p. 290. kaasmarkt, place & marché; p. 77.79. kaatsbaan/leeg, ruettejp.89.90. kadyk , ile & quai, p. 6j. 67. kadyksbrug, ou kerkbrug,pom, p. 2$6. kalfsvelfleeg, traverfe, p.48. kalkmarkt, marché, p. 63. kalverftraat, rue, p. 74.80,94. kamperhoofd , mole & pont, p. $1. 57. 62. 63. 254. kamperfteiger, quai, D. 51. kapel, chapelle, voi églife & chapelle. kapelftesg, traverfe au water, p. 83. 86. kap elfteeg, traverfe, au bout de la warmoesftraat, p. 50, 5Ï> kapelfteeg, traverfe au rokin, (de wyde) p, 74. 82. kapelfteeg, traverfe au rokin l (de enge) p. 75. 8r. kamemelkfteeg, traverfe, p. 83.' 85. katerfleeg , cul-de-fac, au rokin, p. 75. katerfteeg, traverfe, au cia* gel, p. 95. 97. kathuifers, baflion, p. 23. kathuiferskerkhof, cimetiere, p. 110. kathuiferftraat, rue, p. 110.' kattegat, traverfe, p. 91. 91-' ïattenburgerbrug, pont, p. 6j. 256. ïattenburgergragt.can al, p. 66 'attenburgerplein, place, p. 65, 2  RÉGISTRE. tatttiihurgerftraat, (de groote) p. 66 kattenburgerfiraat, (de kleine') p. 66. Katwyk , (oü fe tient la barque de) p. co. 239- Merwèer, au funy , p. 67. kêerwêer, a la roeierseitand, p. 72. kêerwêersboom, barrière au tai, p. 30S. i^erfef!, voi églifes. Jterkbrug, pont, p. 67. 77. kerkhof, voi cimetiere. keikmeesters, p. 44 kerkfteeg, (de ns,(oü s'asfemble le corps des) p. 310. madelieaeftraat, traverfe, p. 107. magazins de l'amirauté, p. 66. magazins de la comp. d'or. p. 66. 300. magazins aux tourbes, p. 114. magazins au foin, p. 67. magerbrug, pont, p. 73. 77» ' 256. ittaifbri de force,p. 80. 243. maifon de travail, p. 72. 242. maifons, (les petites) hórel- dieu, p 237. maif>ns de drapviolet, 101. 236. maitres des vaisfeaux, ou bui- tenlandsvaarders , p. 310. Makhim , (oü fe tient le vaisfeau de) p. 57. 288. Malines, (oü fe tient le vaisfeau de) p. 93- 289. mandemaakersfteeg, traVerfe, p. 83. 85manege, p. 112. 317. manege francais, p- 72. marchands de vin, cuir, harengs, &c. p. 310. marché au beurre, p. 77. 78. 79. 114. , —— aux boeufs, p. 79. ——— aux cochons, p. 78. , 114. * au bois, p. 71. . —— neuf, p 56. 58. 6r. ■ du nord, p. 108. . «— aufromage, p. 77.79. - ■ • aux herbes, p-51.102. 107. ■ chevrettes, p. 94.  RÉGISTRE. fliarché aux pommes, p. 93. • ■ " • aux poix, p. 76. — 1 aux raves & navets, p. 105. marchés, (tems des grands) P-, 308. niaréchaux, (ou s'asfemble le corps des) p. 310, marine, voi chambre. —- —» (école de) p. 65, 316. Marken, ile, p. 68. Markensgragt, canal, p. 68. Markensfleeg, traverfe, p.69. Markensftraat, rue, p. 68. •»ai quetteurs, (la jurande des) P> 3io. Maarfsen ,(oü fe tient la barque de; p. 94. 289. Maarfsenveen, feau de) p. 84. 288. 293. iner du fud , ou Zuiderzee, p. 10. niereiers, (oü s'asfemblent les grands) p. 310. z merciers ,(oü.s'asfemblentles petits) p. 310. mesfagers vers diverfes villes, P- 294. mefureurs de blé, p. 87. & leur jurande, p. 310. meulenfleeg, ou korte gasthuis- molenfieeg, traverfe, p. 91. meuniers, (oü s'asfemble le corps des) p. 311. meyert, anc. tour, p. 13. Middel bourg, (oü fe tient le vaisfenu de) p. 96. 289. 2-93- middeljlraat, rue, p. 104.113, miniRres, voi pafteurs. minnebroeder/leeg, traverfe, p. 54- minnemoersjlraatje , traverfe,' p. 117. miféricorde . fondation pie^ P- 72. 237. Moens,(\a courde) p. J19.236J Moïfe & Aron, églife romaine, p. 69. molenpad,liaverfe, p. 100. 102. molenfieeg, traverfe, p, 56. molfieeg, traverfe, p. 89,90. monafteres, (les anciens) de la ville, p. 14. mondicatoires, p. 336. monnaie, (tour & hotel dela) p 80. 249. montdecraie, églife romaine^ p. 198. mont de piété, voi lombard. Montfort, (oü fe tient Ia bar-, que de) p. 76. 287. Monnikendam, (oü fe tient le vaisfeau de) p. 84.286.293.1 monnikenftraat, traverfe, p. 56Ï 58. montalbansbrug, pont, p. 63. montalbansburgwal, canal, p. 63- momalbansteren, tour, p. Ö3. 4  RÉGISTRE. itoriatinjieeg, niKde-fac, p. 88. inoorenjieepje, cul-de-fac,p. 74. ]Vloscovie,(chambrede)p.30i. Mofos en Aaronfteeg , traverfe, • p. 73. 87- . n fKOJfaaro'pot^ff^,traverfe,p.89. CO. moulins, voi baftion: achaque baftion est marqué Je moulin. mcutbaanjlecg, traverfe, p. 115. ' 118. Huiden, (eü fe tient la barque de) p. 72. 103. 289. 290. 293. Muiden, baftion, p. 23. Muiderbrug, pont, p. 68. Muidergragt, canal, p. 67.69. Muiderpoort, porte de la ville, p. 67. voi porte. Muiderftraat, rue, p. 68. 69. munt, hotel, p.' 94. munt [luis, pont, p 80. Mydrecht, (oü fe tient Ja barque de) p. 75. 2S7. IS. H"aarde/leeg, traverfe, p. 47. 49- ' . ' Marde, (ou fe tient le vaisfeau de) p. 83. ■ 1 (oü fe tient Ja barque ■v de) p. 72. 75. 103. 280. 289. 290. 293. nautoniers, (oü s ssfemble Ie corps des) p. 311. ltfsderhorstdenberg,(oii fe tient ' Ja barque de) p. 76. 287. nes, rue, p. 48. Nes, (oü fe tient Ia barque de) p. 75. 287. Nicolaasftraat, (S.) traverfe, p. 85. 87Uierop, fou fe tient Ie vais- ■ feau de) p. 84. 288. SJiewerk, (oü fe tient le vais- feüu de) p. 84. 288. Nieukoop, (oü fe tient la barque de) 75. 287. nieuive braak, canal , p. IIO." nieuwebrvg, pont, p. 84» nieuwebrugsboom, barrière, p, 306.. nieawebrugjleeg, traverfe, p. 50. nieuive doele , ou vnetaocgs- ' doele, hotel , p. 94. nieuive dneleftraat, rue, p. 59. nieuwe haarlemmerjluis, pont, p. 86. nieuwe hoogeft raat, rue, p 61. nieuwe kerk, églife neuve, p. 73- 87. nieuwe lelyfiraat, rue, p. 107. nr. nieuwe looijersftraat, travel fe" p. 79. 103. 104- I'3-1 '4' nieuwe loo:j er.floot, canal , p' 113. 114. nieuwemarkt, place, p. 56. 58. nieuwe Ipiegeljiraat, traverfe, p 98 99. ioo. ioi. nieuwe ftadsherberg , hotel, p. 84. nieuwe ftadsherhergsboomen , ' barrières, p. 306. nieuwefiraat, rue , p. 85. 87. nieuwe firaat, 'de oude) rue, p 91. nieuwsvaart, canal, p. 65. nieuwe vismarkt. voi poisfone,rie. tiieuwe waal, basfin, p. 305, nieuwe ivaalsboomen, barrières, p. 306. nieuwe waalseiland, We, p. 63. itieuwe wale kerk, églife, p. 102. 189. nieuwezyds agterburgwal, c\- nal, p. 81. 89. nieuwezyds armfteeg, traverfe, p. 85. 86.  RÉGISTRE. fiieti-JOezydskapel, églife,p. 74. 83. nieuwezyds voorburgwal, ca- nal, p. 81. 86. nieuwendyk, rue, n- 73- 85. Nieuwendam, (oü'fe üent le vaisfeau dej p. 62. 288. 293- ' V". . JLXieuwerbrug, (ou le tient Ia barque de) p 75. 287. JS'ieuwerkerk, baftion, p. 23. NitKWVtin, (o.üj fe tient Ia barque de) p. 47. 287. Hieuw werkhuis, maifon de , travail , p. 242. niezel, traverfe, p. 50. 51. niezel, (de korte) travcife, P- 50. 54- niezeljlins, pont, p. 51. t)Jigtevegt, (oü fe tient la barque de) p 76. 287. Kimegue, 'oü fe tient le vaisfeau de) p. 59.92 287.289 nommerhuijen, maifons numerotées, p. 59- Boorden, {6u ie tient la bar. que del p. 287. noórderkerk, églife du nord, p. 108. noorderkerkhof, cimetiere, p. 110. ifnorderkerhftraat, rue.p. 108. r.oordermarkt, marché, p. IQ8. noorderftraat, rue, p.79- 1P3- 104. 113. 114. noorderdwarsftraat, traverfe, p. 103. noordfchebosch, quartier, p. 79. , 103. 113. DJoordwyk, (oüfe tient la bar. que de) p. 88. 289. Norvege, (oü fe tiennent les vaisfeaux de) p. 57. 288. DI. D. (anc. tour de) p. 13. jiouveau coié de k} ville, p. 27. 'n z nouveaux vieillards , hoteldieu , p. 72. nouvel hotel de la ville, p. 84. ü. Okers, communauté, p. 109; 229. Oldebourg , (oü fe tient le vaisfeau d') p. 84- 288. olieflaogerslieeg, traverfe, p. 75 85. Olofskapel, chapelle S. Olophe ou du vieux coté, p-50. 57. Olofspoort, traverfe, p 50. Olophe, (tour S ) p. ld. onbekendegragt, canal, p.72. ónkelboerefieeg,traverfe, p. 61' oostenhourg, ile, p. 66. oosterbeer, baftion, p. 23. o.osterblokhuis, baftion , p 2^. óosterkerk , églife oriëntale, p.66. oosterkerkflraat, rue, p. 66. oosterw tal, ou baftion, p. 23. Oosthuijen, (oü fe tient le vaisfeau de) p. 84.. 286. Oost. Ind. comp boom, barrière au tai, p. 3C6. Oost. Ind. comp. jlachlhuis, échaudoir, p 65. Oostzaanen, (oü fe prend le vaisfeau de) p. 84. 288. openhartjteeg, traverfe, p. 94. oranienjtraat, traverle, p. 115! H7- orfevres, (oü s'asfemble Ie corps des) p. 311. orphelines bourgeoifes, p. 82,' 88- 209. orphelines romaines, p. 81. 93.217. orphelins anabatiftes, p. 103.,' 216. •——— anglais, p. 54. 214.. ■ ■ bourgeois , p- 82'. 209. » collegians, p. 2!6j' 5  RÉGISTRE^ orphelins luthériens, p. iofj. iii. 214. 1 pauvres, ou de Ia diaconie, p. 211. . . romains , p. 106. 111. 217. . valohs, p. 104^ — ■ (intendans des) voi weesmeesters. Osdorp, baftion, p. 23. osfebrug, pont, p. 66. osfemarkt, marché, p. 79.114. csjejluis, pont, p. 81. 255. tude braak, traverfe, p. 86. cudebrug,le vieuxpont,p. 83. 256. luiebrugfteeg, traverfe dans la warmoesftraat, p. 50. ctidebrugfteeg,iraverC<ï au nieuwendyk, p. 83. 85. oude doelejtraot, rue, p. 53.54. oude haarlemmerjluis, pont, p. ï6. cudekennisjteeg, p. 54. oude kerk, égliib vieiile, p. 162. tule kerksbrug, pont, p. 52. cude kerkjteeg, traverfe, p. 54. oud leeuwenburg, anc. tour, P- 13- oude lelyjtraat, traverfe, p.96. 97- cude mannen- en vrouwenhuis, hotel-dieu , p. 55. 59. ouienieuwejlraat, rue, p. 91. Ouderkerk, (oü fe tient la barque de) p. 75. 287. Oud raad, p. 34. oudejchans, quai, p. 63. 64. tmdejpiegeljlraat, traverfe, p. 95- 97- tude jladsherbergsloomen, barrières, p. 306. tude teertuinen, ou oude tuinen, quai, p. 51. 57. tude turfmarkt, quai, p. 48.60. tude waal, quai, p. 62, oude waal, basfin, p. 305". ' oude waal, baflion , p. 23. Oudewater, (oü fe tient la barque de) p. 88. 289. oudezydsagterburgwal, canal, P. 54. oudezyds armfteeg, traverfe, p. SO. oudezyds heertnlogement,hotsl, P-53- oudezyds huiszittenhuis, hoteldieu , p. 71. oudezyds kapel, chapelle du vieux coté, p. 50. oudezyds kapelfteeg, traverfe, P- Si. oudezyds kolk, plnce, p. 56.57. oudezyds voorburgwat, canal, p. 5t. 287. voi quai. Oudshoorn , (oüfe tient la barque de) p. 75. 287. Overmeer, (oü fe tient Ia barque de) p. 76. 287. overtoom, fauxbourg, p.3267. ouwerkerk, baftion, p. 23. P. Paapenbroekjleeg,traverfe, p. 74- 82. paapenbrug, pont, p. 83. 256. 11. paapenbrugflceg,traverfe,p.4Q. paardeftraat, traverfe, p. 78. paardeflraat, (de korte) traverfe, p. 76. 78, paarslakenshuisjes, fondation pie, p. 236. pakhuis {O. Ind, comp.)magazin, p 65. palmgrogt, canal, p. 109.1 ioj palmftraat, rue, p. 109. 110. ■ (de kromme) rue, p. 109. par.d, (het) p. 80. 85. 87. paon, églife janfénifte, p. 6r. pasfeerderdwarsftraat, traverfe, p. iost  RÉGISTRE. fasfeerdergrsgt, canal, p. ioj. 112. fasfierderfiraat, traverfe, p. s 105. 112. pasfementiers,oüs'asfemblent, p. 311. pafteurs, leur charge, p. 42. pauvres families du nouveau coté, (hotel des) hotel- • dieu, p. 102 208,' pauvres families du vieux coté, (hotel des) hotel-dieu, p. 71. 206. pauvres orphelins, ou de la diaconie,hotel-dieu,p 70. pêche, (chambresde) p.301, peelbnig, pont, p. 66. peeperbrug, pont, p. 64. peepetfiraat, rue , p. 65. peintres ,(oü s'asfemblent les) p. 311. pelleiiers,(jurande des)p.311. penfionaires.leur charge,p.35perroquet, églife romaine, p. 82. perfiaanjche kerk, églife per- fane, p. 64. pesthuis ou peftifere, hotel-dieu, p. 112. 240. petites-maifons, (les) hoteldieu, p. 59- 237. Pierre, (tour de) p. 13. Pietersgasthuis, ( S.) hoteldieu , p. 55- Pieter J Mobsdwarsftraat, croi. fée, p. 52, Pieter jacobsftraat, traverfe, P 49- 52- Pieterspoort,(S.) traverfe,p. 47. 49- Pieters[teeg,(J>~) traverfe,p.80. pilotter, (manierede) les maifons , p. 29. pilottcs, (oü fe tient la jurande des) p. 31 li places d'éxercice, p. 79 114. 317- place royale, hotel, p. 67. place des vaisfeaux, barques &c. p. 286. plan de eet ouvrage, p. 4. plan,(ancien) ide la ville,p.i46\ plantage, promenade, p. 67. plombiers, (oü est la jurande des) p. 311. poids ou douanes, voi douane. a'Amlt. avec ies poids étrangers, p. 270, —— desmédecins, p. 277. pour 1'or, & les diamans, p. 277. poisfoncrie, (la grande)p. 73. 329- , . _____. (la petite) p. 49, 118.329. ———— (la nouvelle ) p. 318. 329. • des juifs, p. 69. poisfoniers, (la confrairie des) p. 311. polder , ce que c'est, p. 8. polonais, (le) églife romaine, p. 65. pompes a éteindre le feu, p. 333- ponts, éclufes &c. p*. 252. pont de l'Amftel, ou des amoureux, p. 114. 255. — de 1'aïfenal, p. 59. 61. — de la biche, p. jo6. — bleu, p. 256. — de bantem, p, 62. — de la bourfe, p. 255. ■ — des brasfeurs, p. 109. 253aux petits boeufs, p.81. 255- .— aux petits brochets.p. 69. .—1 aux cochons, p. 52. 1— -demi-lune, p. 60.76.256. ,— du doele, iwrokin, p.60. 355.  RÉGISTRE. pont du doele, au kolvenieri burgwal, p. 60. 75. 256. .—! du füni, p. 254. .— du gouffre, p. 253. — de Grim , p. 254. —— de la grue, p. 254. \— de Harlem, (ancien) r. 2.53. <— (nouveau) p 253- __ de S. Jean, p. 52. — de Ia rourS. Jean, p, 255 — de 1'ile, p. 118. — dit kikkersbilfluis, p. 65 " 254- -— dit kamperhoofd, p. 254 —— du cattenbourg, p. 256 -—. du n. z.kolk, voi goufre, ' ci desfus. -— dit korlwandjesbrug, p ■65. — de Leide, p. 253. 255. .— des lis, p. 253, du lombard, p. 53. —— de la iicorne, p. 118. 253. long pont, p 75.256. .— levis, p 75. .— du marché neuf, p. 255. de la inonaie, p. 80, — de montalban, p, 63. .— du macis, p. 65. i— maigre, p. 256. — neuf, p. 84. 254- 255— des orphelines, p 82.88. —, des papiltes, p. 83. 256. — au poivre, p. 65. •— de raapenburg , p. 65. —— rouge, au rokin, p. 256. <»— rouge, au prinfsengragt, p. 118. 256. •—— de famedi, p. 109. i— aux falines, p. 116. ■— du coin de fable, p. nö. — du raillard, p. 253. / S. Antoine^ p. 253. - pont de Ia vieille auberge, p.' 118. — de la vieille églife, p.52. — vieux, p. 83. 256, — des petits vaisfeaux, p. 256. . — é'Uilenbourg, p, 256. port, p. 30. . portes, p. 245, porte de Harlem, p. 1T5.245. — aux moulins a fcies, p. 110. 246. —— auxchasfis, p. n 1.246. ■ •——• de Leide, p. U2. 246. — aux miroirs, p. 113, 247. . -— d'Utrecht, p. 78. 114. 247. de Vefop, p. 72. 248. —— de Muiden, p. 67. 248. 1— du chantier, ancienne tour, p. 13, portes, tems de leur ouverture & de leur cloture, p. 338. porteurs de biere & de vin,' p. 81. 311. ■ chaux,p.8t.3ir. Portugal, (oü fe tiennent les vaisfeaux de) p. 84. 288. posthoorn, églife, p', 108. potles, (arivée des) p. 285. " (bureau des) p. 283. ■ (dëpart des) P-283- pottebakkersfieeg, traverfe, p. 89. potiers d'étain,ou de fayence, P- 3ti. poulailliers, oü est leur coq. frairie, p 311. prinfseneiland, ile, p. 116". prinfsengragt, canal, p. 77.78, prinfsengragt, (de korte) canal, p. 115. prinfsengragt, (de nieuwe) traverfe, p. 67.  RÉGISTRE. prmfsenhofjleeg,txMeik,p.53- frinfsenjluis, pont, p. io». prinfsenjlraat, traverfe, p. ior. 102. prifons, p. 131. promenades, p. 326. provinces, (les fept) quai, p. 102. Purmerend, (oü fe prend le vaisfeau de) p. 84.28 6. 293. Purmerland, (oü fe prend le vaisfeau de) p. 83. 286. pylfteeg, traverfe, p. 49. 52. pypenwkt, quai, p. 82. 87. 289. Q- Qjiadyk, (oü fe prend le vaisfeau de) p. 83. 286. quai oriental du rokin, p. 47. —— occid. de l'o z.voorburg raapenburgerplein, placB.pvoy raapenburger/luiSjPoat & éclu- te, p. 65.,  RÉGISTRE. raapenburgerflraat, rue, p. 69, Raardorp, (cü fe tient le vaisfeau de) p. 84. 286. rade, p. 305. rades, pour les yachts, p. 307. raport des poids étrangers, p. 270. » ——< aunages étrangers, p. 274. rasphuis, maifon de force, p. 80. ratelwagtsjleeg, traverfe, p. 107. realeneiland, ile, p. 116. receveur des accifes, p. 38. Rees, (oü fe tient le vaisfeau de) p. 289. Rees, (oüfe tient la barque de) p. 94. ree/luis, pont, p. ic6. reeftraat, traverfe, p. 100.102. reguliers, baftion, p. 23. regnliersbrteftraat ,rue, p. 78. 79- 94- t eguliersdivarsjlraat, traverfe, P- 78. 95. 98. r e gullen gr a gt, canal, p. 77. 79. 98. 100. 101. 103.113. regulier/plein, marché , p. 77. 79. 98. regulicrs-.oren, tour, p. 249. Re 'miers,communau té, p. 100. 235. relieurs.cülecorps s'asfemble, P- 3ii. rez-de-chausfée de l'hotel-deville, p. 126. Rhenen, (oü fe tient le vaisfeau de) p. 75. 287. Rhynfaterwoude, (oü fe tient la barque de) p. 47. 287. ridderjiraat, traverfe, p. 62.64. Roeters, communauté, p. 109. 228. roetersburgvoal, canal, p. 72. toeterseiland, ile, p. 72. roeten/loot, canal, p. 72; rokin, canal, p. 74. 287. role, p. 158. romeinsarmjieeg, traverfe, p. 95. 97rondelle, hotel, p. 60. róobn/g, prés du tai, pont, p- 118. 256. ■ — (ancien)pont, p.60. 256. rSomolenfieeg, traverfe, p. 96. roojenboom/leeg, traverfe, p.8 u roofed-warsjlraaten, traverfes, p. 106. roofegragt, canal, p. 106.11 r. roosmarynjieeg, traverfe, p, 88. 90. 91-93. roofeftraat, rue, p. 106. nr. rofes, (la cour des) p. 106. in. 233. roskamfleeg, traverfe,p. 88.90. rottenest, traverfe, p. 54. Rotterdam, (oü fe tient le vaisfeau de) p. 83. 256. 28. (oü fe tient la barque de) p. 75. 287. 290. 293- ~~ (oü fe tient la bar- que h biere de) p. 52. 287:. Rotterdammer bierkaay, quai, P- 52. rottigefteeg, traverfe, p. no. Rouen , (oü fe tient le vaisfeau de) p. 92. 289. rues (les) de la ville, p. 47, rue S. Antoine, p. 61. rue de Leide, p 98. 99.100. rue de Vefop, p. 71. me d'Utrecht, p. 77. 78.98. 100. 101. rundflraat, traverfe, p. 100. 102. rusland, place, p. 55. 59, ryk, baftion, p. 23. rykeroort, baftion, p. 23.  RÉGISTRE. Ryp, (oti fe prend le vais- Jchuiermakersgang, (cour dans feau de) p. 84. 288. Ia) p. 234. Rypen, (cour de) p. 106.111. fchutjluis, voi chaque éclufe 233. a fon nom. S. fculpteurs, (oü s'asfemble te falie de l'hotel-de-vilie,p.132. corps des) p. 311. falie du confeil, p. 151. Sebaftien, tour S.) p. 13. faile d'armes ou arfenal,p. 159. fecretaires de Ia ville, p. 39.' falie d'armes ou d'efcrim, p. fecretairie, p. 147. 317. fept eleéteurs, (les) commu-i falie des beaux arts, p. 159. nauté. p. 107. III. 236. falpetrerie, p. 330. fept provinces , (les) quai,1 Sardam, (oü fe tient Ie vais- p. J02. feau de) p. 84. 288. 294. fermriers, oü s'en asfemble favetiers, (la confrairie des) le corps, p. 311. p. 311. Jervstjleeg, ruette, p. 49.52. fchaapemarkt of plein, place, finagogues, p. 399. p. 60.75. 80. —, allemandes.p. 68- fchaapefleeg, traverfe ala regu- 70. 71. 201. lietbrêeftraat, p. 79. _— _____ portugaifes,p. 69. Jchaapejleeg, traverfe, prés de 200. lahaarlemmerplein, p, 125. jlachthuis(O. I. comp.) échau. Schagen, (oü fe tient le vais- doir, p. 65. feau de) p. 84. 288. Jïeepersjleeg, traverfe, p. 76. fclieepjesbrug,poi)t, v. 64 256. Slioten, (oü fe tient Ie vaisSchellingwoude, (oü fe tient feau de) p. 83. 2s/e aiieeshuis , hotel - dieu ; P- 104. taleweespad, cul-de-fac, p. ni. 'aleweesftraat, rue, p. 104, ii3- /alons voi valons.' •apen van Delftfteegje, travei fe, p. 76, armaesbwg, pont, p. 99. armoesgragt,canal, p.95.97. armoesftraat, rue, p.48.49. atffr, ('f) q.jai, p> ~3. g2> aterpoortje op de laftadie, tour- P- 13. 58. aterpoonfteeg, traverfe, p, 56. 57- £8.  RÉGISTRE. Waterfchipfteeg, traverfe, au nieuwendyk, p. 86. §9' niaterfteeg, traverfe, au rokin, p. 75-8t. waterfteeg, traverfe, au kolve- niersburgwal, p. 6i. 'waterfteeg , traverfe , a la regulierbréefiraat, p. 76. 79. Waveren, (oü fe tient. la bar que de) p. 75. 287. •weesmeesters, leur charge, p. , 36. Weesp, baftion, p. 23. Weesp voi Vefop. Weesperplein, place, p. 72. Weesperpoort, porte, p. 72.248. voi porte. Weesperftraat, rue, p. 71. wees/luis, pont, p. 82. 88. werf, (O, Ind. comp.) p. 66. 'werkhuis, (het nieuw) voi maifon de travail. westerbeer, baftion, p. 23. westerblokhuis, baftion , p. 23. westerhal, boucherie. p 101. westerkei k, églife de 1'occident, p. 101. 102. westerkerkhof, cimetiere, p. in. westennarkt, place, p. 101 102. Westzaandam, ou Westz&anen (oü fe tient le vaisfeau de] p. 84. 2R8. weteringsdwarsftraaten , tra. vei fes, p. 113. weteringspoort, porte, p. 1 r3 voi porte. weteiiiigspoort, baftion , p. 23 'weteringsftraat, rue, p- 102 Wezel, foü fe tient le vais feau de) p. 58. 288. wieringerftraat, traverfe, F 114. 118. Willis, (oü fe tient Ia barque de) p. 76. 287. wlttekelkfteeg , cul - de - fac, p. 88. •wittenbourg, ile, p. 66. wittenburgergragt, p. 65.