LE PETIT GRANDISSON. IOf>
Guillaume £)**** a fa Mere.
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je vais commencer cette lettre, ma diere maman, k 1'endroit oü je finis celle d'liier.
Avant de defcendre pour déjeüner, Charles ouvrit le papier que venoit lui donner fon pere. II y trouva quatre guinées. Jamais il ne s'étoit vu tant d'argent a la fois. II réfléchit un peu en lui-méme. Guillaume, me dit-il enfin, je voudrois bien favoir ta penfée. II y a ici aux environs peu de jeunes gens dont la fociété puiife nous fai^e plaifir. Ils font la plupart fi turbulens, que leur commerce en devint infupportable. Le jeune Friendly eft le feul dont le careéteje foit d'accord avec te mien; & il eft parti depuis trois jours pour Londres- avec fa mere. Que me confeiïles-tu de faire de mön argent? Si j'étois a ta place, lui dis-je, je le garderois pour en achter quelque chofe. E 7 .
Cambon-van der Werken, Maria Geertruida de, "Le petit Grandisson.". Cleef, Isaac van 's-Gravenhage, 1778-1803, 1791. Geraadpleegd op Delpher op 17-01-2021, http://resolver.kb.nl/resolve?urn=dpo:6875:mpeg21:0005