Les liaisons dangereuses ou Lettres recueillies dans une sociéte, & publiées pour l'instruction de quelques autres.
nANGEREUSES. 77
Adieu donc, ma chere Belie ; adieu, mon aimable enfant: oui, je vous adopte volontiers pour ma fille, vous avez bien tout ce qu'il faut pour faire 1'orgueil <5c le plaifir d'une mere.
Du Chateau dë>.. . ce 3 Ociobre 17...
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LETTRE C IV.
Ia Marquife DE MERTEUIL d Madame DE'Vo LANGE S.
E* n vérité, ma chere & boring amie, j'ai eu peine a me défendre d'un mouvemtnt d'orgueil, en lifant votre Lettre. Quoi! vous m'honorez de votre enriere confiance .' vous allez même jufqu'a me demander des confeils ! Ah ! je fuis bien heureufe, fi je mérite cette opinion favorable de votre part; fi je ne la dois pas ieulement a la prévention de 1'amitié. Au refte, quel quen foit le motif, elle n'en eft pas moins précieufe a mon cceur; & 1'avoir obtenue, n'eft a mes yeux qu'une raifon de plus, pour travailler davantage a Ia mérirer. Je vals donc (mais fans prétendre vous donner un avis) vous dire li—
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