Des infections qua nous avons notées nous avons souligné seulement celles qui paraissaient avoir été graves, s’être accompagnées de troubles confusionnels ou oniriques, sinon il eut faUu presque chez tous nos malades, indiquer l’existence des maladies infectieuses de I’enfance: ceUes-ci étaient en général bénignes et nous avons seulement retenu les cas oü une atteinte cérébro-méningée paraissait probable.

Nous ne pouvons indiquer dans Ie détail tous les signes dystrophiques que nous avons relevés. Ils constituent en régie générale ce que classiquement on appelle les stigmatas anatomiques de dégénérescence: malformations craniennes ou dentaires, voute palatine ogivale, déformation du thorax, axyphoïdie, fossette coccygienne, énurésie, strabisme, retard du développement pubertaire, retard psychomoteur particulièrement accentué. Nous avons ajouté, quand nous I’avons trouvée, I’existence d’une débilité mentale qui paraissait antérieure a I’affaiblissement discordant de la démence précoce.

Dans les antécédents héréditaires, nous avons porté nos recherches sur deux générations: parents et grands-parents. Nous avons insisté, sur I’existence de convulsions, d’une hérédo-syphihs, d’une tuberculose familiale, de psychopathies.

Nous avons rattaché a la rubrique des convulsions les antécédents d’épilepsie constatés chez les patents, les grands-parents ou les collatéraux.

Au point de vue de I’hérédo-syphilis, nous avons établi deux catégories, selon qu’elle nous paraissait certaine ou seulement probable. L’hérédo-syphilis certaine consistait dans l’aveu d’une syphilis par I’un des patents, pat la présence de lésions dentaires caractéristiques, sous la forme de dents d Hutchinson, par 1 existence d’une kératite interstitielle chez Ie sujet ou chez un frère, enfin par une réaction de Wassermann positive chez Ie malade ou chez un coUatéral. Dans la syphihs héréditaire, il ne faut pas s’attendre a trouver fréquemment une réaction de Wassermann positive, elle est l’exception, même dans les cas les plus certains d hérédosyphilis. Nous avons rattaché aux signes d’une syphilis probable, I’existence de malformations dentaires moins caractéristiques que la dent d’Hutchinson, la fréquence des fausses-couches ou la notion d’un enfant mort-né, une hémiplégie précoce chez la mére, en