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mais qu'il se déplace vers avril dans le Nord et le Sud-Est (on a réduit tous les pourcentages a un nombre égal de jours par mois). Le maximum montre plus de variabilité: il se présente en octobre auprès de la cöte ouest, en aoüt au centre, et en juillet a 1'est du pays. Ce sont les vents forts et la température encore assez élevée de la mer en automne qui causent le premier maximum; les orages causent le maximum en juillet. Seulement au Sud on trouve en décembre un maximum qu'on retrouve aussi en Belgique.

La carte fig. 4 de la distribution de la pluie annuelle montre clairement la zone de pluie maximale a 1'ouest, un minimum autour du Zuiderzee et dans la vallée de la Meuse, et des maxima dans le voisinage des petites collines dans la Veluwe et dans la partie Est du

pays. . . .

La figure 5 donne la distribution des jours avec pluie d au moins

1 mm. . ,

Une statistique de 1'intensité de la pluie et de la distribution des grandes quantités a montré que 1'intensité augmente de 0.53 en février a 1.03 en juillet et aoüt. Les grandes intensités sont tellement rares, qu'a De Bilt seulement 1.5 % de la précipitation totale est due a des averses avec pluie de 5 mm ou plus en 5 minutes. Une autre recherche concerne les averses donnant au moins 4 mm, avec intensite au-dessus de 0.2 mm par minute. Pour De Bilt, on a constate en 31 ans:

Durée en minutes 0-10 U-IS 16-20 21-25 26-30 31-40 41-50 Si-60

Nombre 18 40 55 35 31 27 19 14

En utilisant tout le matériel, aussi celui des pluviomètres ordinaires, on a pu calculer les quantités de pluie probable au moins une fois toutes les 250 années, avec leur durée.

Minutes Heures

Durée 3 6 10 15 20 25 30 40 50 60 2 3 6 12 24

Total 10 16 23 30 35 39 43 49 53 57 66 70 77 84 90

On voit combien 1'intensité des grandes pluies diminue quand leur durée augmente. Tandis qu'on peut attendre une fois tous les 250 ans une averse de 10 mm en 3 minutes, le maximum a attendre en 24

heures est seulement 90 mm. _ .

Evaporation. Dans notre pays, dont certaines parties sont au-dessous du niveau de la mer et n'ont pas d'affluent naturel, de sorte que 1 eau pluviale excessive doit être éliminée au moyen de pompes, 1 evaporation des terrains naturels a été étudiée dé ja depuis longtemps et a ete comparée a celle d'une surface libre et a 1'évaporation des lacs. Le barrage du Zuiderzee, et la question de la teneur en sel du nouveau lac ainsi formé ont occasionné de nouvelles recherches. L'evaporation d une surface libre a De Bilt a varié entre 740 et 1140 mm par an. (Moyenne xgog—1935 825 mm) ; dans un évaporomètre flottant dans un petit