A M O N A M I

J. B. étudiant en médecine, décédé Ie 28 Octobre 1855

Pour qui tous ces apprêts, ces instvuments funèbres,

Tout ce sombre appareil, cortège de la mort,

Et dans cette maison ces épaisses ténèbres,

Ces larmes et ces cris retentissant si fort?

Ce père au désespoir, cette mère en détresse,

Uui récemment encore souriait de bonheur,

Eedemandant un fils, ravi a sa tendresse,

Ce groupe silencieux, symbole de douleur?

T)e la mort saus pitié reconnaissons I’ouvrage,

Dont Ie soufflé glacé a passé par ces lieux,

Immolant sa victime et semaut au passage

Les larmes et Ie deuil, les transports douloureux

C’était toi, mou ami! qui devais satisfaire

Sa trop cruelle soif de dissolutious.

Trop jeune encore, hélas! tu avais pu lui plaire :

Adieu parents , amis, chères illusions!