A par ainsy pleu a Votre AP® Ser™® et au Conseil d’Estat, de par Ie mayeur de Brochem, a ce deputé, faire admonester et requerir Ie doyen de suspendre les executions et de tenter par tont moyen la voye de Concorde, a fin d’eviter les tresgriefi's maulx susdits. Le doyen fort aliené de semblable traicté, scachant que de ces obstinez adversaires l’on ne pourroit par tel moyen rien ou fort peu impetrer, toutefois pour ne manquer a sou debvoir, s’est transporté a la Haye en Hollande.

La OU avecq sou adjoinct, ledit mayeur de Brochem, demonstrant par plusieurs arguments et exemples ce droict aux biens ecclesiastiques susdits competer de coustume ordinaire, et par possession du temps des guerres usitée, a par les adversaires (ne permettans quasi faire mention de telle generale pretension, ains de seulement traicter si quelque chose se debvoit a quelqu’un en particulier) esté repoussé et reiecté par les susdites lettres du Prince d’Orange, lesquelles (comme ils soustenoient opiniatrement) avoient de faict esté acceptées de la part de sa Majeste catholique, par lesquelles cesseroient les confiscations comme au temps des treves, ou bien ne cesseroient nullement. Et urgeant ou insistant ledit doyen: Si les confiscations cessent, debvront doncques hors d’iceux lieux tous et cbacuns Ecclesiastiques en particulier, residens soubs I’obeissance de sa Majesté, joyr de ce qui leur touche et appertient, non plus ny moings que les gens layques, luy fuit sur ce respondu que iceux Ecclesiastiques parlent, si quelqu’un d’entre eulx alt possession anchiene, nous ne recognoissons pas les nouveaux; ou de mesme pourrons nous instituer de notre part des prelats et chanoines nouveaux, qui en Brabant et es